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Ouest-France

En difficulté depuis plusieurs mois, les Verreries de Bréhat reprises par un collectif d’habitants ?

Camille PINEAU.

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INFO OUEST-FRANCE. En difficulté depuis plusieurs mois, les Verreries de Bréhat, dans les Côtes-d’Armor, une entreprise dans un fort Vauban de l’île aux fleurs depuis trente ans pourrait être reprise, à partir de mardi 29 avril 2025, par un collectif d’habitants de la commune.

Les Verreries de Bréhat emploient onze salariés.

Les Verreries de Bréhat emploient onze salariés. | ARCHIVES OUEST-FRANCE/GUILLAUME SALIGOT

L’entreprise les Verreries de Bréhat, spécialisée dans la quincaillerie décorative et les luminaires, située à quelques kilomètres au large de Paimpol (Côtes-d’Armor) devrait pouvoir continuer son activité avec une majorité de ses onze salariés. Placée en redressement judiciaire au mois de janvier 2025, en raison de « difficultés conjoncturelles passagères », selon Carl Japhet, un des deux gérants actuels, elle est passée devant le tribunal des activités économiques de Saint-Brieuc, mercredi 23 avril 2025.

Un délibéré lundi 27 avril

Lors de cette audience, une offre de cession a été présentée par un porteur de projet habitant l’île, soutenu par cinq autres résidents. Il entend pérenniser l’activité de l’entreprise, qui pourrait changer de nom et se concentrer sur la création d’une gamme de produits plus accessibles. Les activités autour du fort Vauban dans lequel se situent les Verreries devraient se développer. Le tribunal rendra son délibéré sur ce dossier, lundi 27 avril. Si l’issue est positive, l’activité ne cessera pas et pourra continuer, dès le lendemain.

Lire aussi : REPORTAGE. Sur cette petite île bretonne, une verrerie de luxe à la renommée mondiale

Les Verreries de Bréhat ont été fondées en 1996 par Yves Neumager, alors gérant d’une discothèque à Rennes. Au fil des ans, lui et son équipe se sont spécialisés dans les boules d’escalier et les boutons de porte et de meuble. Rapidement, les palaces comme le Georges-V ou le Bristol à Paris, l’hôtel Martinez à Cannes, se sont arraché leurs créations. Des pièces uniques et haut de gamme sont allées au Moyen-Orient, aux États-Unis, en Australie ou en Angleterre.

En difficulté une première fois en 2019, les Verreries avaient déjà été placées en redressement judiciaire puis sauvées par la reprise de deux investisseurs. Avec cette offre, l’histoire pourra continuer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/en-difficulte-depuis-plusieurs-mois-les-verreries-de-brehat-reprises-par-un-collectif-dhabitants-4a054ee0-206a-11f0-bf67-a97478b86af6

 

Ouest-France

Morlaix cherche ses artistes pour la Fête de la musique 2025

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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La ville de Morlaix (Finistère) lance sa recherche de musiciens pour animer les rues, samedi 21 juin 2025, pour l’incontournable Fête de la musique.

En 2024, la météo n’était pas de la partie.

En 2024, la météo n’était pas de la partie. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Musiciens, chanteurs, danseurs… La ville de Morlaix (Finistère) cherche ses futurs artistes bénévoles pour mettre en musique les rues de la ville, samedi 21 juin 2025. Tant les amateurs que les professionnels sont acceptés. Tous les styles sont les bienvenus : traditionnel, du monde, classique, contemporaine ou encore bretonne.

Si vous souhaitez faire partie du casting de la Fête de la musique, vous pouvez envoyer les supports de votre choix via le site internet de la Ville.

Pour toute information complémentaire : Tel. 02 98 63 10 10.

https://www.ouest-france.fr/culture/musiques/fete-de-la-musique/morlaix-cherche-ses-artistes-pour-la-fete-de-la-musique-2025-33fd7374-2020-11f0-bf67-a97478b86af6

 

Ouest-France

Le camping de Saint-Jean-du-Doigt prépare son ouverture estivale

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Le camping de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) a acueilli les trois nouvelles employées qui travailleront cet été 2025 à l’accueil des estivants.

Michel Cléach, 1er adjoint ; Isabelle Bideau, 2e adjointe ; Laurence Pain, employée sur les quatre mois estivaux ; Norah Schneider, employée pour le mois de juillet, et Monique Nedellec, maire.

Michel Cléach, 1er adjoint ; Isabelle Bideau, 2e adjointe ; Laurence Pain, employée sur les quatre mois estivaux ; Norah Schneider, employée pour le mois de juillet, et Monique Nedellec, maire. | OUEST-FRANCE

« Le camping de Saint-Jean-du-Doigt, j’ai grandi à côté. J’ai assisté à des évènements ici, alors je suis très heureuse d’y travailler pendant les vacances ! » À 18 ans, Norah Schneider, Saint-Jeannaise, a accueilli avec enthousiasme l’annonce de son embauche au camping municipal. Entourée de Michel Cléach, 1er adjoint, Isabelle Bideau, 2e adjointe et Monique Nédellec, maire, elle fait la connaissance d’une autre nouvelle salariée.

Laurence Pain, 56 ans, sera son binôme pour accueillir les vacanciers des 33 emplacements du lieu. Elle sera présente de juin à septembre inclus. « Moi, raconte-t-elle, je viens de Haute-Savoie. Il y a trois ans, j’ai tout plaqué pour vivre en Bretagne de manière nomade. Je suis tombée amoureuse de la région. Travailler ici alors que je vis dans un camping-car, je suis ravie. »

Emma Prigent, de Lanmeur, est la troisième salariée embauchée par la municipalité. Elle occupera son poste au mois d’août.

« Laurence fera les quatre mois, précise Isabelle Bideau, et Norah et Emma seront ses binômes, l’une en juillet, la seconde en août. Elles rouleront sur des présences de trois jours chacune, de 8 h à midi et de 17 h à 20 h sur place. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/le-camping-de-saint-jean-du-doigt-prepare-son-ouverture-estivale-0845d74a-1fa7-11f0-8353-1eaf3606f788

 

Ouest-France

À la pointe bretonne, le remorqueur de sauvetage navigue sous son nouveau nom : VB Abeille Bretagne

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Basé à Brest, depuis 2005, le remorqueur d’intervention d’assistance et de sauvetage Abeille Bourbon a changé de nom. Sorti de chantier, mardi 22 avril 2025, il s’appelle désormais VB Abeille Bretagne. Cette modification intervient après l’acquisition du groupe Les Abeilles International par le groupe espagnol Boluda Towage.

Le remorqueur « VB Abeille Bretagne » en manœuvre de sortie de forme n°1 mardi 22 avril 2025 au matin.

Le remorqueur « VB Abeille Bretagne » en manœuvre de sortie de forme n°1 mardi 22 avril 2025 au matin. | OUEST-FRANCE

Mardi 22 avril 2025, au matin, le remorqueur d’intervention d’assistance et de sauvetage, est sorti de la forme n°1, comme flambant neuf et sous son nouveau nom VB Abeille Bretagne . Il est venu s’accoster au quai est du 5e bassin.

Après quatre semaines d’arrêt technique avec Piriou Naval Services Brest, le remorqueur va faire quelques essais à quai et en mer, avant de reprendre en fin de semaine sa station de sauvetage, qui était assurée par l’Abeille Horizon.

VB comme Vincente Boluda

Courant mai, une cérémonie célébrant le nouveau nom de l’Abeille, doit se dérouler en présence de Vincente Boluda, président du groupe espagnol Boluda Towage, qui a fait l’acquisition en juin 2024 de la société Les Abeilles International, du groupe Econocom, et anciennement la Société maritime Bourbon.

L’Abeille Bourbon, qui a remplacé en avril 2005 l’Abeille Flandre, affiche un beau palmarès avec ses équipages. Durant 20 années, le remorqueur a effectué 96 opérations de remorquage et sauvetage, ainsi que 87 opérations d’escortes.

https://www.ouest-france.fr/mer/a-la-pointe-bretonne-le-remorqueur-de-sauvetage-navigue-sous-son-nouveau-nom-vb-abeille-bretagne-473809b8-1f76-11f0-8353-1eaf3606f788

Ouf, VB comme Vincente Boluda et non VB comme Vincent Bolloré, je suis soulagé.

 

Ouest-France

À Morlaix, le viaduc fêtera ses 160 ans en fanfare

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Les 26 et 27 avril 2025, Viaduc en fanfare s’étire du centre-ville de Morlaix (Finistère) à Carantec, en passant par le SEW, quai du Léon. À plus de 100 musiciens, ça promet une joyeuse déferlante musicale.

Les Pattes à caisse font coïncider les 160 ans du viaduc avec les 16 ans de la création de leur fanfare. Un bon prétexte pour faire la fête.

Les Pattes à caisse font coïncider les 160 ans du viaduc avec les 16 ans de la création de leur fanfare. Un bon prétexte pour faire la fête. | OUEST-FRANCE

De la musique joyeuse, des rythmes percutants, et pas mal de surprises sont au programme des samedi 26 et dimanche 27 avril 2025 dans les rues de Morlaix (Finistère) pour l’anniversaire du pont ferroviaire.

Mis en service le 25 avril 1865, le viaduc de Morlaix fête ses 160 ans. Pour cette occasion, les Pattes à caisse, la fanfare de la baie de Morlaix qui fête, elle, ses 16 ans, ont vu les choses en grand.

Avec, au programme, deux jours de musique cuivrée et des artistes venus de toute la Bretagne. Il y aura de la funk, des musiques du monde, du hip-hop… Tout pour se déhancher et profiter d’un voyage festif. Le tout dans les rues et sur les places du centre-ville.

Huit fanfares de toute la Bretagne

Au total, 112 musiciens vont animer le centre-ville de Morlaix. Les fanfarons des Pattes à caisse sont connus pour leur énergie contagieuse entre rock, pop, funk, klezmer, afro et latino… À leurs côtés, sept autres fanfares ont été invitées à participer à cette déferlante musicale : Fanfarnaum (Brest), Fanfare à On (Quiberon, Morbihan), Flanfar aux Pruneaux (Saint-Nolff, Morbihan), Fanfar’ô Pruneaux (Paimpol, Côtes-d’Armor), Savato (Douarnenez), Tabass (Saint-Pol-de-Léon) et Los Trognos Coulos (Rostrenen, Côtes-d’Armor).

Les Pattes à caisse et leurs amis fanfarons interpréteront « Le train de 7 h 40 », un titre de circonstance. | OUEST-FRANCE

Rendez-vous est donné samedi 26 avril 2025, à 15 h 30, devant le kiosque, pour Le train de 7 h 40, un classique des fanfares, en accord avec l’événement. Ce sera le point de départ d’une déambulation dans les rues, entre l’église Saint-Melaine et la place Allende.

Entre 16 h et 18 h, chacune jouera plusieurs sets de 30 minutes. Ils seront accompagnés par des membres du théâtre de la Corniche et les membres de l’association Sari 29, qui viennent assurer la sécurité sur l’événement.

Un battle de fanfares au SEW

Puis, les musiciens se rendront, en cortège, vers le SEW, à la Manu, pour le bal des fanfares qui se tiendra dans la cour des magasins, de 20 h 30 à 0 h 30. « Un battle de fanfares. Ça va danser ! Ça va chanter ! », promettent les Pattes à caisse. Le tout sera orchestré par un Monsieur et une Madame Loyal du Théâtre de la Corniche. L’entrée sera gratuite.

Le lendemain, le public retrouvera les fanfarons, à Carantec, entre 11 h et 15 h, dans le quartier du Kelenn.

Samedi 26 avril 2025, à partir de 15 h 30, devant le kiosque à Morlaix, et dimanche 27 avril, à partir de 11 h, à Carantec. Gratuit, avec participation au chapeau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-le-viaduc-fetera-ses-160-ans-en-fanfare-9cab52f0-1ea0-11f0-b751-7def2090a2c0

 

Ouest-France

REPORTAGE. « J’ai aimé son franc-parler » : en Bretagne, ils ont pris l’apéro avec leur députée

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Sandrine Le Feur, députée (Renaissance) de la 4e circonscription du Finistère, invite les habitants à des apéritifs citoyens à travers le département. Ce jeudi 17 avril 2025, c’est au Déco Bar à Lanmeur (Finistère) que les habitants ont pu venir échanger avec elle.

La députée Sandrine Le Feur était au Déco Bar, à Lanmeur (Finistère), jeudi 17 avril 2025, pour échanger avec les habitants.

La députée Sandrine Le Feur était au Déco Bar, à Lanmeur (Finistère), jeudi 17 avril 2025, pour échanger avec les habitants. | OUEST-FRANCE

« Tu notes tes questions ? demande un octogénaire à son acolyte. « Moi j’ai une question : qui va rembourser les 40 milliards qui manquent dans la caisse ? » lui répond-il en riant. La soirée promet d’être animée au Décor Bar à Lanmeur (Finistère). La personne qu’ils se tardent de questionner n’est autre que leur députée, Sandrine Le Feur. Depuis fin mars, elle propose des temps d’échanges… dans les bars et cafés du secteur. Ce jeudi 17 avril 2025, ils sont une dizaine à avoir fait le déplacement.

Enfin, l’élue arrive. Après les traditionnelles poignées de mains, tous s’attablent, dans un cadre intimiste - gâteaux apéritifs au centre de la table et verres à la main. « On parle de choses locales ou plus générales ? » questionne un senior. « Le but c’est de vous écouter, que vous me partagiez vos expériences, donc il n’y a pas de thème », lui répond la députée, également agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère).

« On est en train de parler du passé alors qu’on doit parler du futur ! »

Pourtant, les thèmes ont défilé : réindustrialisation, énergie, dette publique, fin de vie… Depuis le début des apéros citoyens, les sujets évoqués varient grandement. « À Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, on ne nous a parlé quasiment que d’agriculture » , confie un de ses collaborateurs.

Les sujets nationaux ont aussi trouvé leur place à table. Sandrine Le Feur faisant partie du groupe de la majorité présidentielle, les mandats d’Emmanuel Macron ont nourri les échanges.

Les débats étaient mouvants mais respectueux, avec souvent une pointe de nostalgie dans les revendications des habitants. « Vous êtes de la génération de mon grand-père et il faut dire que vous avez eu la chance de connaître la croissance des Trente Glorieuses », pointe l’élue. « Mais on n’a pas eu de la chance, on a travaillé pour ! », assène le chef d’entreprise à la retraite, âgé de 80 ans. C’est à un autre senior d’interrompre le démêlé :  « On est à côté de la plaque là, on est en train de parler du passé alors qu’on doit parler du futur ! »

L’éolien a aussi fait tourner des têtes ce soir. « Je suis favorable aux éoliennes en baie de Morlaix ! », assume la députée. Son interlocutrice s’esclaffe d’horreur. « L’impact visuel est très faible », poursuit Sandrine Le Feur. « C’est moche ! » rétorque la dame. « Si on veut être énergétiquement indépendant, il faut accepter certaines choses », tranche son voisin.

Vendredi 18 avril 2025, au Café de la Place de Plougasnou (Finistère), la députée Sandrine Le Feur a organisé un café citoyen. Ici, elle discute avec Jean-Yves Quéméneur, de l’association environnementale Force 5. | OUEST-FRANCE

Rester connectée aux territoires

Après près de deux heures, la rencontre touche à sa fin. Les citoyens viennent saluer tour à tour la députée. L’opération séduction semble en bonne voie. « Je l’ai trouvée très ouverte et j’ai aimé son franc-parler ! » s’exclame Jean-Paul, un participant.

« Il faut poursuivre l’échange et le dialogue avec les citoyens et pour ma part rester connectée aux territoires », pour la députée macroniste. À l’issue de chaque apéro citoyen, son équipe recense les sujets évoqués, pour ensuite « porter les réalités locales au niveau national ». Avec une moyenne d’âge de 75 ans du côté des participants de ce soir, il n’est pas certain que les revendications soient représentatives de toute la population.

Quelques apéros citoyens attendent encore Sandrine Le Feur : le 24 avril 2025 au bar Le Turfist à Plouigneau, le 25 au café de l’Aurore à Morlaix, et le 16 mai au café du Centre à Sizun. Chaque fois, le rendez-vous est fixé à 18 h 30. L’heure de l’apéritif.

https://www.ouest-france.fr/politique/reportage-jai-aime-son-franc-parler-en-bretagne-ils-ont-pris-lapero-avec-leur-deputee-8daa0e98-1c45-11f0-9f5f-06399571ff35

 

Ouest-France

Plougasnou. Quatre artistes à découvrir à la Ronde des Arts

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| OUEST-FRANCE

La Ronde des Arts, à Plougasnou, avait ouvert ses portes pour sa traditionnelle exposition de printemps le 12 avril. Elle se terminera le 4 mai.

Christine Canchon, présidente et Françoise Doher, secrétaire, organisent l’évènement situé rue Fréhel à Primel-Trégastel. « À chaque exposition, les artistes sont différents, ça permet toujours la nouveauté, raconte Christine Canchon. Les artistes viennent spontanément vers nous, ajoute Françoise Doher. Pour les exposer, on voit s’ils peuvent s’harmoniser sans se concurrencer. »

Les peintures colorées de Kessa de Portzamparc nous invitent au voyage, en vert de nature, en orange d’ocre et d’épices. Josse Moysan est sculpteur et mélange les matériaux de bois et de pierre au service du doux sur support brut. Thomas Fieffé propose de revisiter les rochers de Plougasnou au détour d’encre et de collages subtils, parsemés de clins d’œil à la vie locale. Et pour une approche plus thérapeutique de l’art, les visiteurs plongeront dans les cicatrices des soudures d’Isabelle Pasquier et Éric Dony.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/quatre-artistes-a-decouvrir-a-la-ronde-des-arts-0c4a5b07-c37b-4127-ac84-ad06203c02de

 

Ouest-France

«C’est le libre accès au rivage» : le nouveau sentier côtier entre Kerlaz et Douarnenez est ouvert

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Le nouveau tronçon du GR34, entre Kerlaz et Douarnenez (Finistère), a été inauguré, vendredi 18 avril 2025, à la salle communale de Ti an Dud. Pour permettre la continuité du sentier, une servitude de passage a été créée sur une parcelle privée, avec des aménagements dont le coût s’élève à 80 982 €.

Pour permettre la continuité du GR 34, une servitude de passage a été créée sur une parcelle privée, entre la plage du Ris et les hauteurs de Lanévry, sur un tronçon de 600 m.

Pour permettre la continuité du GR 34, une servitude de passage a été créée sur une parcelle privée, entre la plage du Ris et les hauteurs de Lanévry, sur un tronçon de 600 m. | OUEST-FRANCE

Une trentaine de personnes étaient présentes vendredi 18 avril 2025 à l’inauguration du chemin côtier entre Kerlaz et Douarnenez (Finistère). La déambulation prévue sur le terrain a dû être annulée en raison des conditions atmosphériques qui ont contraint les participants à se réfugier à la salle communale de Ti an Dud.

LIRE AUSSI : Dans le Finistère, le décaissement d’un sentier côtier est contesté au tribunal

« Découvrir l’exceptionnelle richesse des paysages »

 Le sentier du littoral, c’est le libre accès au rivage, c’est la possibilité pour tous de découvrir l’exceptionnelle richesse des paysages littoraux. Nous avons la chance de vivre dans un lieu magique et, pour moi, c’est la plus belle baie du monde , a souligné la maire, Marie-Thérèse Hernandez. Pour permettre la continuité du GR 34, une servitude de passage avait été demandée par le conseil municipal sur une parcelle privée entre la plage du Ris et les hauteurs de Lanévry sur un tronçon de 600 m.

Symboliquement, le ruban tricolore a été coupé par les élus à la salle Ti-an-dud, à l'abri des intempéries, vendredi 18 avril 2025. | OUEST-FRANCE

Un aménagement a été prévu pour sécuriser cette portion de sentier pour un coût de 80 982 €, subventionnés par l’état et le conseil départemental.  Je suis toujours épaté de voir, ici à Kerlaz, comment les projets défilent au rythme d’un métronome sur un mandat qui aura été riche en gros travaux réalisés , constate Didier Guillon vice-président du conseil départemental.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/kerlaz-29100/cest-le-libre-acces-au-rivage-le-nouveau-sentier-cotier-entre-kerlaz-et-douarnenez-est-ouvert-26ef423c-1e10-11f0-a652-2f9a3940fa6b

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Une association entretient les sentiers pédestres

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Avant de quitter l’entrepôt où est rangé le matériel, les bénévoles préparent les matériaux, ici des planches pour réaliser un escalier.

Avant de quitter l’entrepôt où est rangé le matériel, les bénévoles préparent les matériaux, ici des planches pour réaliser un escalier. | OUEST-FRANCE

Après les doléances des promeneurs qui se plaignaient du mauvais état des sentiers pédestres, surtout à certaines périodes de l’année, dès 2022, une réflexion avait été menée sur la possibilité de créer une association pour aider les services techniques. En 2023, « Patrimoine et chemins » est créé. Depuis, les adhérents, en fonction de leurs disponibilités, participent à des ateliers. Le balisage des circuits est terminé, prochainement des panneaux explicatifs du patrimoine seront mis en place.

Aujourd’hui, six circuits sont répertoriés. De 4 à 17 km, Ils permettent de découvrir le littoral mais aussi les vallées et les bois. Régulièrement débroussaillés, ils sont aussi entretenus. Des escaliers et des ponts sont construits, des caillebotis sont mis en place, les arbres abattus par les tempêtes sont dégagés. Pour Cédric et sa famille, qui avaient choisi Le tour de la vallée maritime du Dourduff, « quelle que soit la météo, on sait que l’on pourra se promener dans de bonnes conditions. » Pour la troisième année consécutive, c’est d’ailleurs la commune que la Fondation Groupama a choisie pour sa balade solidaire qui cette année aura lieu dimanche 1er juin

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/une-association-entretient-les-sentiers-pedestres-93a76a92-a45f-43bd-b40f-7b623921a422

Merci.

 

Le Diben vendredi 18 avril 2025

Fête de l'Huître de Plouézoc'h 2025

Baie de Morlaix vue du Trégor. Photo pyb29

Baie de Morlaix vue du Trégor. Photo pyb29

Depuis plusieurs mois, Christine Bigois, ostréicultrice à Plouezoc'h, au sein de l'EARL « l’Huîtrier » au Dourduff en Mer, se mobilise avec énormément d'énergie pour participer du 29 avril au 4 mai à la Fête de l’Huître de la Baie de Morlaix. 

Cette année, l'évènement qui a connu il y a deux ans un grand succès sur Carantec, se déploie enfin côté Trégor, sans gros moyens, si ce n'est l'enthousiasme de celles et ceux qui y participent pour partager leur métier, leurs créations - artistiques ou culinaires - et leur intérêt militant pour cet environnement ostréicole et maritime ! 

C'est pourquoi nous vous invitons à relayer l'info concernant cette initiative ouverte (gratuitement) au plus grand nombre et à venir partager notre sensibilité pour l'huître et son environnement !

Depuis un premier rendez-vous fin février, le programme s'est enrichi, et si des œuvres (collages, installations) seront visibles en extérieur sur tout le site du 29 avril au 4 mai, c'est surtout les jeudi 1 er mai et vendredi 2 mai, à partir de 10h, qu'un temps fort permettra de faire la fête, rencontrer les artistes (plasticiens, photographes, illustrateurs et vidéastes), parler environnement, visiter l'établissement ostréicole et déguster des huîtres sous différentes formes :

Laurent Chauvin avec son food truck Ls'Food proposera une formule dégustation "apéro huîtres" ainsi qu'une assiette "terre mer", accompagnée d'un verre de vin fourni par la cave "Les p'tits canons" ou d'une boisson.

Dans un camion de chantier, une vidéo pleine d'humour de Marco Boennec nous présentera sa méthode "bien à lui" pour ouvrir les huîtres, même les plus récalcitrantes...

Bertrand Menguy présentera ses travaux (sérigraphies, gravures, monotypes, oeuvres uniques...) dans son camion galerie ambulante et proposera avec l'Urgence de l'Art des démonstrations de gravure, gaufrage ou typographie à l'aide d'une "roulotte" équipée en atelier itinérant.

L'association Force 5 nous parlera de ses mobilisations pour préserver l'environnement et diffusera la revue Force 5.

Christine Bigois accueillera une exposition collective dans sa salle de vente et proposera quelques visites de l'exploitation "l'Huîtrier", notamment avec les écoliers de Plouezoc'h qui découvriront aussi les oeuvres artistiques.

Les collages de Jérémie Bigois, Carole Charbonnier, Eric Despretz, Flavie Despretz, Jacques Gourlaouen, Bertrand Menguy et Maud Veith (photos, illustrations, dessins, peintures...) se déclineront sur plusieurs murs autour de l'établissement, tandis que d'autres surprises - installations flottantes, pièces en volume (...) - seront disséminées dans les bassins du chantier ostréicole ou autour, Eric Despretz proposera une performance sonore ; toutes ces propositions ayant un point commun : l'huître ou l'environnement maritime ... 

Entrée gratuite, espace repas sur place et abris en cas de pluie.

Le Café du Port s'associera également à la dynamique en proposant également une formule dégustation "apéro huîtres" commune à tous les restaurants participant à la fête.

Lire aussi : Pour la fête de l’huître 2025, des activités seront organisées au Dourduff-en-Mer (Ouest-France)

 

Ouest-France

En Bretagne, un petit port victime d’une pollution aux hydrocarbures

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Le port de Morlaix (Finistère) a été victime d’une pollution aux hydrocarbures jeudi 17 avril 2025, en fin de journée. Une nappe s’étirait sur environ 250 mètres.

Le port de Morlaix, dans le Finistère, a été victime d’une pollution aux hydrocarbures.

Le port de Morlaix, dans le Finistère, a été victime d’une pollution aux hydrocarbures. | BEATRICE LE GRAND / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Une pollution aux hydrocarbures a été découverte dans le port de Morlaix (Finistère) jeudi 17 avril 2025, vers 20 h. Une nappe couvrait environ 250 mètres dans le port, près de l’écluse.

Face à cela, les pompiers ont été mobilisés et ont mis en place « deux barrages, l’un avant l’écluse et l’autre, de l’autre côté », renseigne le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot. Cette action a permis de limiter le transfert de l’hydrocarbure vers la mer. L’écluse a été fermée durant plusieurs heures. Jean-Paul Vermot précise que l’Agglomération, qui gère le port, « se réserve le droit de porter plainte ».

La situation revenue à la normale

Pour le moment, l’origine de la pollution n’a pas été identifiée.

Sur place, la police a également été mobilisée. La situation est revenue à la normale durant la journée du 18 avril 2025.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/en-bretagne-un-petit-port-victime-dune-pollution-aux-hydrocarbures-f843b910-1c69-11f0-acea-8da06560feaa

 

Ouest-France

À Plounéour-Ménez, une exposition mêlant couleurs et paysages, jusqu’au 11 mai 2025

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Les artistes Jacqueline Page et Serge Millet seront présents au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère) avec l’exposition « Format paysage » colorée de peinture, sérigraphie et infographie retouchée.

Les artistes Jacqueline Page et Serge Millet, accompagnés de l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier, au pôle culturel de l’ancienne Poste.

Les artistes Jacqueline Page et Serge Millet, accompagnés de l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier, au pôle culturel de l’ancienne Poste. | OUEST-FRANCE

L’exposition « Format paysages » s’invite au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère) du 24 avril au 11 mai 2025. Elle sera proposée par les artistes peintres Jacqueline Page et Serge Millet autour de travaux nouveaux et anciens. Une quarantaine de toiles seront accrochées sur les murs pour l’exposition. Il s’agit d’une exploration de paysages colorés d’ici ou d’ailleurs, mettant en lumière la sensibilité de l’instant présent et du ressenti des artistes qui font tous les deux partie du collectif Spered Kelt.  Nos démarches se répondent, elles sont complémentaires. À travers cette exposition, nous souhaitons offrir aux visiteurs des instants de contemplation », explique le duo.

Lire aussi : À 71 ans, ce Breton pédalera 1 700 km à travers la France pour la SNSM

Les nouveaux horizons de Jacqueline Page

L’artiste est sur les routes chaque jour, depuis plusieurs mois, entre les monts d’Arrée et le bord de mer par nécessité.  J’ai pu voir depuis ma voiture, au fil des kilomètres, des ciels magnifiques, des horizons extraordinaires. Une fois installée devant mon ordinateur, j’essaie de rendre ce que j’ai vu, ressenti. C’est un exercice de traduction ; la traduction de l’émerveillement !  déclare-t-elle tout sourire.

Après des études aux beaux-arts de paris, section architecture, Jacqueline Page s’engage dans les années 1990 avec l’association ATD Quart-Monde et devient animatrice culturelle et artistique dans des bidonvilles en Thaïlande.  Je suis revenue dans la région en 2013. Je peins en général des paysages à travers la technique du fixé sous-verre, dont certaines réalisations ont été primées dans les salons du territoire. Depuis deux ans, j’ai entrepris un travail de contemplation entre réalité, lumière et songe et j’utilise les sciences de l’infographie pour mettre l’éphémère en formes », indique l’artiste.

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Serge Millet, poète de la couleur et des mots

C’est à travers ses nombreuses balades que le peintre trouve son inspiration. Il explique :  J’aime les promenades contemplatives. Je prends des photos, je note mes impressions, mes ressentis du moment sur un carnet. Puis je rentre dans mon atelier pour décrypter tout ça, mettre à plat les images et les mots. Pour mon travail de peinture, je creuse chaque détail que je mets en lumière.  Ni figurative, ni abstraite, la peinture de Serge Millet est colorée.  Mes tableaux sont des portes vers l’intérieur, j’essaie de susciter le silence du spectateur et l’ouverture du cœur. 

Du 24 avril au 11 mai 2025 au Pôle culturel. Portes ouvertes les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14 h 30 à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/a-plouneour-menez-une-exposition-melant-couleurs-et-paysages-jusquau-11-mai-2025-c3841312-1a95-11f0-b8a2-a035d0c9de96

 

Ouest-France

« Plus de 1 000 manifs en 30 ans ! » : le Brestois Olivier Cuzon raccroche les gants du syndicalisme

Laurence GUILMO.

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Durant trente ans, à la tête du syndicat Sud 29 et de sa section Éducation, le Brestois a défendu les salariés, ainsi que les migrants et les femmes. Des combats qui lui valent quelques ennemis mais aussi, beaucoup d’amis. Il veut désormais poursuivre le combat sur le terrain politique.

Olivier Cuzon est et restera un militant, c’est dans son ADN, mais il quitte ses fonctions de responsable syndical. Il veut mener d’autres combats.

Olivier Cuzon est et restera un militant, c’est dans son ADN, mais il quitte ses fonctions de responsable syndical. Il veut mener d’autres combats. | OUEST-FRANCE

« En trente ans, j’ai fait plus de 1 000 manifestations. Environ une par semaine ! » À Brest, où il habite, mais aussi en Finistère, « Olivier » est une figure incontournable du macadam. Un prénom, une casquette, des lunettes rondes, une silhouette sèche de sportif, une voix claire. Olivier Cuzon, 55 ans, est de toutes les manifs, de toutes les luttes, ou presque, unanimement apprécié pour sa sympathie et son dévouement. Un syndicaliste atypique, calme et posé.

Après trente ans de bons et loyaux services, il quitte ses fonctions de responsable départemental de Sud-Solidaires, ainsi que de sa section Éducation. Même si le professeur de physique prévient : « Je raccroche les gants de boxe du syndicalisme… mais pas du militantisme ! »

Alors pourquoi arrêter ? « Je ressens une fatigue et l’envie de mener d’autres combats. » Son engagement commence en 1995, lors de la « victoire » contre la réforme des retraites d’Alain Juppé. Son retrait prend acte d’une « défaite » dure à encaisser : la réforme des retraites d’Emmanuel Macron en 2023, adoptée malgré la mobilisation syndicale et populaire. « Mais il y a eu beaucoup de petits combats gagnés en trente ans. »

« Défendre l’humain dans sa globalité »

Olivier Cuzon est né à Paris, en 1959. Un père ancien prêtre-ouvrier. Une mère qui a défendu l’Algérie libre. Deux frères. Revenue à Landerneau, la famille continue de défendre ses idées. « On a manifesté à Plogoff contre la centrale nucléaire. » Impossible de rester insensible aux grands enjeux de ce monde. « À l’aumônerie, j’ai été sensibilisé aux inégalités, au tiers-monde, aux guerres. » Déjà, il a des convictions affirmées. « À 12 ans, j’ai choisi de me faire baptiser. Mais à 20 ans, déçu, j’ai demandé à être rayé des registres. »

Le voici à Brest en prépa’ scientifique à Kerichen, puis en fac des sciences, à l’UBO, où il s’initie à quelques actions contestataires : collages, etc. « Marcher pour défendre ses idées plutôt que de ne rien faire. » Il part à Bordeaux pour devenir professeur. Dans les années 1990, en région parisienne, il découvre Sud, dont il partage les valeurs : « solidaires, unitaires, démocratiques ». « Une conception égalitaire du pouvoir. On discute et on prend les décisions ensemble. » Revenu à Brest en 1998, il participe à la construction de Sud en Finistère.

Son engagement syndical, c’est une disponibilité « énorme ». Pour accompagner des salariés, parfois en grande détresse. Marianne Gambier, animatrice licenciée à 57 ans après 38 ans de services, a trouvé en Olivier Cuzon un fidèle et constant soutien : « Il m’a aidé à garder ma dignité et ne pas baisser les bras. »

Olivier Cuzon est aussi engagé pour la Ligue des droits de l’homme et la défense des migrants. Et pour le droit des Femmes, à Rien sans elles, puis au Planning Familial. Sa particularité, c’est aussi de ne pas s’arrêter au combat salarial. « Il défend l’humain dans sa globalité », apprécie Carole Znamenacek, de l’Unsa, Il est transpartisan, simple et accessible. » Fabienne Bodin, de la CGT, souligne : « Ses combats sont constants contre l’injustice, d’où qu’elle vienne. »

Menaces de mort, plainte

Ses engagements sont aussi de la prise de risques. Il publie chaque année les projets de carte scolaire. « Je me suis fait gronder mais j’assume d’avoir aidé des parents d’élèves à défendre leur classe. »

Haï par la fachosphère, il a reçu des menaces de mort. Il n’est guère apprécié par l’extrême gauche anarchiste, qu’il met à distance dans les cortèges brestois. Pour un article dans une lettre interne de Sud Éducation, il est visé par une plainte pour « diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie ». Un comble pour celui qui occupe un statut à part au sein du mouvement syndical, par son côté non violent, toujours respectueux, constructif. Tout en étant ferme sur ses valeurs, avec une éthique. « J’ai toujours travaillé, refusant d’être totalement déchargé pour mes mandats », explique celui qui se déplace à vélo, aime le trail et les voyages.

Il veut poursuivre son combat sur le terrain politique. Il pourrait faire partie d’une liste aux municipales de Brest. Même s’il se désespère des querelles de clocher. Mais avec ses qualités de rassembleur, peut-être pourra-t-il apporter sa touche personnelle, et se faire un nom ?

https://www.ouest-france.fr/societe/plus-de-1-000-manifs-en-30-ans-le-brestois-olivier-cuzon-raccroche-les-gants-du-syndicalisme-d43d053a-155c-11f0-9759-9654df6b878b

 

Ouest-France

Après trois mois de galère, la ligne téléphonique et internet sont rétablis dans ce commerce breton

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Depuis trois mois, un commerce de charcutier-traiteur était privé de téléphone et d’Internet, à Roscoff (Finistère). Nous relations sa galère dans un article paru sur le site Ouest-France.fr mercredi 16 avril 2025. Au lendemain de cette publication, deux techniciens ont réglé le problème. Un soulagement pour la commerçante.

Adeline Combot, à la tête du commerce de charcutier-traiteur Pascal Combot à Roscoff (Finistère).

Adeline Combot, à la tête du commerce de charcutier-traiteur Pascal Combot à Roscoff (Finistère). | OUEST-FRANCE

Nous racontions la galère d’une commerçante dans un article paru mercredi 16 avril 2025. Depuis trois mois, la ligne téléphonique et internet ne fonctionnaient plus chez le charcutier traiteur Pascal Combot, tenu par Adeline Combot à Roscoff (Finistère). Impossible pour les clients de passer commande.

« Deux fils à inverser »

Au lendemain de la parution de l’article en ligne, deux techniciens Orange sont intervenus ce jeudi 17 avril 2025. « Ils nous ont appelés à 14 h 30 mais nous ne rouvrons qu’à 15 h. On s’est dépêché pour revenir sur place. J’avais envie de pleurer, commente Adeline Combot, qui depuis trois mois, faisait des pieds et des mains pour régler le problème. Ils m’ont indiqué avoir eu l’alerte d’urgence hier soir. Au final, ils n’ont eu qu’à inverser deux fils dans le boîtier qui se trouve dans la rue. »

Les clients peuvent désormais joindre le commerce au 02 98 69 04 41.

https://www.ouest-france.fr/high-tech/internet/apres-trois-mois-de-galere-la-ligne-telephonique-et-internet-est-retablie-dans-ce-commerce-breton-20f6991e-1bb0-11f0-ace4-8b7d1cc7d31f

 

Ouest-France

«À terme, des habitants devront quitter leur maison» : des travaux pour renforcer une dune bretonne

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À Guissény (Finistère), la dune bordant une zone basse a été fragilisée par la hausse du niveau de la mer et par les tempêtes. La Communauté Lesneven Côte des Légendes (CLCL) a engagé des travaux pour la renforcer temporairement. La première phase du chantier a débuté le 3 avril 2025 et s’achèvera à la fin du mois. Une opération qui ne fait que retarder l’inéluctable.

La plage de Gwen Drez, chargée de ses plots de sable. Le trait de côte de la dune est fragilisé.

La plage de Gwen Drez, chargée de ses plots de sable. Le trait de côte de la dune est fragilisé. | OUEST-FRANCE

Depuis le centre nautique, le ballet des engins de chantier est incessant. Pelleteuse et chargeurs prélèvent, pendant quatre semaines, 20 000 m³ de sable sur la plage du Curnic, à Guissény (Finistère), pour les décharger à l’est de la digue enrochée de l’îlot de Kroazenn, sur la plage de Gwendrez, et au pied de la dune du Vougot. Trois cents mètres de linéaire de cordon dunaire vont être confortés. Et les 800 plots de sable seront naturellement redistribués par les marées.

Pourquoi cette lourde intervention ?

Julien Dilasser, chargé de prévention des inondations à la Communauté de communes Lesneven Côte des légendes (CLCL), explique :  L’objectif est de permettre à la dune de mieux résister aux tempêtes, sans créer d’effets négatifs sur le reste du littoral.  Le responsable des travaux poursuit :  Les études de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) démontrent un recul de près de 20 mètres depuis 1952 sur certaines portions. Entre le 2 décembre 2022 et le 21 octobre 2024, la partie orientale de la plage du Vougot a reculé d’environ 70 cm par an .

Dominant le chantier, de droite à gauche, Séverine Blain, étudiante à l'UBO, en stage , Julien Dilasser, Raphaël Rapin, maire de Guissény, Nicolas Loncle et René Paugam, vice-président à l'environnement, CLCL. | OUEST-FRANCE

Quels sont les enjeux pour les habitants ?

Les travaux sont devenus indispensables aux yeux de la CLCL. Raphaël Rapin, maire de Guissény, souligne :  Notre rôle, en tant que collectivité, est de retarder l’érosion en renforçant les dunes, de maintenir une protection temporaire face aux tempêtes et surtout de préparer le territoire à une recomposition future.  Il ajoute que ce type d’opération ne pourra se reproduire indéfiniment. « À terme, certains habitants devront quitter leur maison », concède-t-il. Ici, au Curnic et à la Sécherie, résident plus de 270 habitants.

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Pourquoi s’adapter plutôt que lutter ?

L’intervention s’inscrit dans la stratégie locale de gestion du trait de côte, adoptée en 2022 par la CLCL après concertation avec la population. L’élévation du niveau marin rend de plus en plus inefficace tout maintien par des ouvrages de protection. Nicolas Loncle, chargé de mission Natura 2000, souligne qu’il faudrait informer sur la vie d’une plage. « Ce sont des phases saisonnières, allant du brutal assaut des tempêtes, de formidables pelleteuses marines, au lent travail du vent et des marées reconstituant la dune, pour peu qu’elle s’accroche à la flore si spécifique. »

La digue construite en 1974 a-t-elle influencé le paysage ?

Oui, et pas dans le bon sens. La jetée de 400 m fut érigée pour former un abri pour une zone de mouillage, toujours actuelle. Elle a contrarié les courants se déplaçant depuis l’embouchure du Quillimadec, à l’est.  Le sable prélevé aujourd’hui représente en fait dix ans de blocage des sédiments dans l’anse du port du Curnic. Ceux-là mêmes qui manquent à l’ouest de la jetée. 

LIRE AUSSI : Elle aggrave l’érosion mais freine les algues vertes : à Guissény, que faire de la digue du Curnic ?

Combien va coûter l’opération ?

Tony Coton, responsable de la communication à la CLCL, annonce un investissement de 153 742 € pour ce chantier, hors taxes.  Une deuxième phase aura lieu en 2026. La plage sera remise en état à l’issue des travaux avec un nivellement léger de l’estran. 

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/a-terme-des-habitants-devront-quitter-leur-maison-des-travaux-pour-renforcer-la-dune-a-guisseny-3e17c304-1a0e-11f0-b8a2-a035d0c9de96

 

RAPPEL

Ouest-France

Dépollution, drone… Quels sont les projets financés grâce au parc éolien en baie de Saint-Brieuc ?

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Dans le cadre du chantier du parc éolien de la baie de Saint-Brieuc, l’exploitant Ailes Marines va soutenir des projets d’innovation. Ces nouvelles technologies seront expérimentées sur le parc éolien notamment pour gérer les objets à la dérive.

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc, exploité par Ailes Marines.

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc, exploité par Ailes Marines. | DAVID ADEMAS / ARCHIVES

Trois projets d’innovation bretons seront financés par Ailes Marines, l’entreprise qui exploite le parc éolien en baie de Saint-Brieuc. L’annonce des lauréats a été faite par la filiale d’Iberdrola mercredi 24 avril, à Marseille, à l’occasion du salon Fowt, les rencontres internationales de l’éolien en mer.

Des drones pour observer la biodiversité

L’entreprise brestoise Hytech Imaging va être soutenue pour développer une « une solution française compétitive et décarbonée de surveillance de l’environnement ». Concrètement, il s’agira d’un système permettant d’analyser l’environnement automatiquement depuis un drone. « Grâce à l’énergie solaire, son autonomie dépasse les 8 heures de vol et en fait ainsi un outil parfaitement adapté pour répondre aux objectifs de suivi de la biodiversité dans le parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc », justifie Ailes Marines, dans un communiqué.

Lire aussi : Les chauves-souris qui traverseront le parc éolien en baie de Saint-Brieuc seront comptées

Repérer les objets flottants

Afin de repérer plus rapidement et efficacement les objets flottants dans le parc éolien, Ailes Marines va soutenir l’entreprise Actimar. La société est spécialisée dans la cartographie marine. Elle a notamment travaillé dans un programme européen pour modéliser les déplacements d’objets plastiques. Avec l’aide d’Ailes Marines, l’entreprise va développer une plateforme numérique de visualisation des objets dérivants au sein du parc.

Lire aussi : Surprise, le parc éolien en mer de Saint-Brieuc capture beaucoup de déchets flottants

Un navire dépolluant géré à distance

L’entreprise Efinor Sea Cleaner, basée à Paimpol (Côtes-d’Armor), est déjà connue pour son navire ramassant les algues vertes. Avec l’aide d’Ailes Marines, la société va développer un système permettant de contrôler à distance un navire de collecte de déchets. « L’innovation porte notamment sur l’automatisation du processus de collecte et de traitement », précise le communiqué.

Jusqu’à 100 000 € par projet

Ces financements s’inscrivent dans le programme IBreizh, signé en novembre 2022 entre Ailes Marines et le conseil régional de Bretagne. Le programme visait à déminer les oppositions au parc éolien, en soutenant « des projets de développement économique sur le territoire costarmoricain et breton ». Chaque entreprise pourra recevoir jusqu’à 100 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/parc-eolien-en-baie-de-saint-brieuc/depollution-drone-quels-sont-les-projets-finances-grace-au-parc-eolien-en-baie-de-saint-brieuc-d96b1cc0-02e5-11ef-b4e8-6352e833645c

 

Le Diben jeudi 17 avril 2025

Tu es de Carantec si....

Participant(e) anonyme

Mesdames, Messieurs,

Chers voisins, chers élus,

Je me tiens devant vous aujourd’hui, non pas comme un expert, ni comme un militant, mais comme un fils de cette terre. Un enfant de Carantec, bercé depuis l’enfance par le souffle du vent, le cri des goélands et la beauté inégalée de notre baie. Ce joyau breton, nous le connaissons, nous l’aimons. Il fait partie de notre identité, de notre âme.

Alors aujourd’hui, c’est le cœur serré que je vous parle, car un projet menace ce fragile équilibre : l’installation d’un parc éolien en pleine mer, au cœur même de la baie de Morlaix.

On nous parle de transition énergétique, d’écologie, de progrès. Oui, bien sûr. Mais à quel prix ? Est-ce vraiment de l’écologie que de bétonner les fonds marins ? De perturber durablement des écosystèmes marins rares et précieux ? D’élever des mâts de cent mètres face à nos côtes, visibles depuis la pointe de Pen-al-Lann jusqu’à l’île Callot, défigurant l’un des derniers paysages encore sauvages de notre littoral ?

La baie de Morlaix n’est pas un terrain vague. C’est un sanctuaire. Pour les oiseaux migrateurs, pour les dauphins, pour les pêcheurs artisans qui y travaillent depuis des générations. C’est aussi le moteur de notre économie locale, fondée sur un tourisme respectueux, sur des paysages préservés, sur une authenticité que nous avons su défendre jusqu’ici.

Ce projet, c’est une atteinte directe à notre patrimoine naturel, culturel et économique. C’est l’invisibilisation de ceux qui vivent ici à l’année, au profit de décisions prises loin de nos ports, de nos sentiers côtiers, de nos marchés du dimanche.

Nous ne sommes pas contre le progrès, mais nous refusons qu’il se fasse à notre détriment. Il existe d’autres lieux, d’autres solutions. Pourquoi vouloir à tout prix imposer à cette baie ce que nous refuserions dans d’autres sites classés ? Serait-ce parce que nous sommes une petite commune, parce que notre voix porterait moins loin ?

Alors aujourd’hui, je vous appelle à nous faire entendre. À dire haut et fort que notre baie n’est pas à vendre. Que la beauté, le silence, la biodiversité ne sont pas des variables d’ajustement.

Protégeons ce qui nous reste. Pour nous. Pour nos enfants. Pour ceux qui viendront encore s’émerveiller devant un coucher de soleil sur le château du Taureau.

Page Facebook tu es de Carantec si.... : https://www.facebook.com/groups/1419452671655947

Lire aussi : La France produit plus d'électricité qu'elle n'en consomme, obligeant les producteurs à payer pour exporter leur surplus

 

Ouest-France

« On est très inquiets » : les restaurants traditionnels sont-ils menacés de disparition ?

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Face à l’envolée des coûts et une offre accrue de « snacking », le modèle de la restauration française classique est en sursis. Les acteurs appellent l’État à l’aide.

Dans la restauration à table, les faillites ont augmenté de 15 % au premier trismestre 2025, selon le cabinet Alteres.

Dans la restauration à table, les faillites ont augmenté de 15 % au premier trismestre 2025, selon le cabinet Alteres. | GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

« J’arrête, j’ai envie de vivre et de voir ma famille », lance Julien, à la tête d’un restaurant désormais en vente. Pourtant, son établissement « tourne, mais on n’a pas de marge pour vivre », déplore ce chef. En cause, une envolée des coûts : loyer, énergie, matières premières, salaires (pour garder ou retrouver du personnel) et les prêts Covid à rembourser. En moyenne, les charges des restaurateurs ont augmenté de 30 % en cinq ans, selon le cabinet Food Service Vision, contre une hausse de 22 % des prix à la carte sur la même période.

Conséquence, l’établissement, qui comptait dix salariés avant le Covid, est passé à sept. « C’est le seul levier sur lequel on peut agir », appuie le restaurateur. Pour compenser, avec son associé, ils travaillent 70 heures par semaine : « Ce n’est pas tenable », reconnaît-il. Mais la vente est tout sauf simple, car il y a énormément d’établissements sur le marché. Les délais de vente s’allongent et le prix moyen des fonds de commerce dégringole : l’un montant équivalent à un an de chiffre d’affaires hors taxe en moyenne, il est passé à 0,6. « C’est la mort du restaurant typiquement français », prédit le chef.

« On est très inquiets », alerte Franck Chaumes, président de l’Umih Restauration, organisation représentative du secteur. Au premier trimestre 2025, les faillites ont encore augmenté de 12 % dans la restauration à table, selon le cabinet Altares. « C’est alarmant : je ne sais pas s’il y aura encore des restaurants traditionnels dans dix ans », ajoute celui qui reçoit régulièrement des cris de détresse des adhérents. L’Ouest n’est pas épargné avec de récentes fermetures emblématiques comme le French Touch à Nantes (Loire-Atlantique) ou le Holen, une étoile au guide Michelin, à Rennes (Ille-et-Vilaine).

« Une bataille » pour capter les clients

Les difficultés sont aussi liées aux changements de consommation des Français. Le télétravail, l’explosion des livraisons à domicile et la restauration rapide pénalisent les restaurants classiques. La multiplication des offres de snacking en boulangeries et dans la grande distribution y contribue, tout comme la possibilité de faire ses courses avec des titres-restaurant. « Les différents circuits se livrent une véritable bataille pour capter les clients le midi », observe François Blouin, directeur de Food Service Vision.

Par ailleurs, « le nombre de création de restaurants augmente alors que la demande stagne, donc mécaniquement ils sont en surnombre », relève-t-il. Il faut toutefois distinguer les chaînes de restauration rapide, notamment anglo-saxonnes, qui se développent là où le nombre de restaurants traditionnels recule (- 2 % entre 2022 et 2023). « J’appelle le gouvernement à venir parler de l’avenir de la gastronomie française », lance Franck Chaumes.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/on-est-tres-inquiets-les-restaurants-traditionnels-sont-ils-menaces-de-disparition-f284be3c-1ac7-11f0-a759-74724e64dd56

 

Ouest-France

Plougasnou. La Compagnie d’arc de Plougasnou a fêté ses 20 ans

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François Ecobichon, président de la Compagnie d’arc de Plougasnou, prononce un discours à l’occasion des 20 ans de l’association.

François Ecobichon, président de la Compagnie d’arc de Plougasnou, prononce un discours à l’occasion des 20 ans de l’association. | OUEST-FRANCE

« Le 3 mars 2005, ils étaient quatre licenciés. Vingt ans plus tard, on est 58 ! ». C’est avec beaucoup de fierté que François Ecobichon, président de la Compagnie d’Arc, prononce son discours pour fêter les 20 ans de l’association, début avril. « La moitié des licenciés sont des jeunes, nous avons d’ailleurs acquis le label U11. Beaucoup de filles également, le club a aussi reçu le label fédéral de mixité ! »

Cette année, l’association de tir à l’arc a organisé son premier concours jeunes-débutants. D’autres concours seront désormais proposés aux archers, dont un dès le mois de décembre prochain.

La Compagnie d’arc de Plourin-lès-Morlaix n’a pas loupé le rendez-vous non plus. Sa présidente Ségolène Nectoux, aussi membre du comité régional de tir à l’arc, a pris la parole au micro pour exprimer son émotion des liens qui se sont tissés depuis ses 20 années d’existence.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-compagnie-darc-de-plougasnou-a-fete-ses-20-ans-4e174a64-ebca-4320-948b-dbd3421ae5fc

 

Ouest-France

Désormais, avec leur école, tous les CM2 de Perros-Guirec auront la chance de visiter les Sept-Îles

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C’est une décision qui a été prise par le comité de pilotage de la réserve naturelle des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Chaque année, désormais, les élèves de CM2 se visiteront l’archipel et pourront découvrir sa richesse et les espèces d’oiseaux sauvages qui y nichent.

Chaque année désormais, les élèves de CM2 scolarisés à Perros-Guirec iront découvrir l’archipel des Sept-Îles à bord des navettes d’Armor navigation.

Chaque année désormais, les élèves de CM2 scolarisés à Perros-Guirec iront découvrir l’archipel des Sept-Îles à bord des navettes d’Armor navigation. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est une décision qui a été prise par le comité de pilotage de la réserve naturelle des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), rendue publique lors du conseil municipal du jeudi 17 avril 2025. Chaque année, désormais, les élèves de CM2 scolarisés à Perros iront découvrir l’archipel et les espèces d’oiseaux sauvages qui y nichent à bord des vedettes d’Armor navigation.

Sensibiliser la jeunesse

Lancée par la commission pérenne — un collectif citoyen extra-municipal contribuant à l’analyse de l’impact environnemental et social des projets municipaux — l’idée a fait son chemin jusqu’au comité de gestion de la réserve, et a été adoptée il y a peu. « C’est quelque chose qui n’existait pas auparavant, ce qui est étonnant », assure le maire, Erven Léon, parlant d’une « aberration historique ».

Lire aussi : REPORTAGE. Pendant le show de la Patrouille de France, la LPO veille sur les oiseaux marins

Elle permettra à la jeunesse de découvrir la richesse de la biodiversité vivant à sept kilomètres au large de la plage de Trestraou. Malgré cette proximité, « de nombreux jeunes perrosiens nous ont confirmé qu’ils n’avaient jamais été aux Sept-Îles », confie Christophe Betoule, premier adjoint.

À ce jour, les directeurs des écoles élémentaires ont été contactés pour mettre en place ces escapades pendant le mois de juin, période où fous de Bassan et macareux peuvent être observés sur l’île Rouzic.

Au-delà d’une belle sortie de fin d’année, cette visite permettra également de sensibiliser la jeunesse à l’importance de la protection de la biodiversité, et à mieux comprendre l’intérêt de ces aires marines protégées.

https://www.ouest-france.fr/environnement/biodiversite/desormais-avec-leur-ecole-tous-les-cm2-de-perros-guirec-auront-la-chance-de-visiter-les-sept-iles-efd8865a-1c2f-11f0-acea-8da06560feaa

 

Ouest-France

Cette épicerie solidaire bretonne est sommée de rembourser une facture d’électricité de 7 488 €

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Près de Guingamp (Côtes-d’Armor), la petite épicerie solidaire de Grâces est sommée, en avril 2025, de payer une facture d’électricité de près de 7 500 €. Un coup de massue qui suscite l’incompréhension pour le président de cette structure associative.

Pascal Merrer, responsable de la petite épicerie solidaire de Grâces, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), avec sa facture EDF de 7 488 €, mardi 15 avril 2025.

Pascal Merrer, responsable de la petite épicerie solidaire de Grâces, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), avec sa facture EDF de 7 488 €, mardi 15 avril 2025. | OUEST-FRANCE

Sur la porte de la Petite épicerie solidaire Ty-Losquet, à Grâces (Côtes-d’Armor), une facture EDF est affichée depuis le début du mois d’avril 2025. Une facture au montant exorbitant de 7 488,81 €, pour le seul mois de mars. Un montant bien éloigné des sommes habituelles, oscillant entre 400 et 500 €.

« Quand on reçoit ça, on hallucine ! », commente sobrement Pascal Merrer, président de cette association qui permet à 300 familles non imposables de faire leurs courses à des tarifs deux fois moins élevés que dans un supermarché classique.

Lire aussi : Épicerie solidaire à Grâces : « Maintenant, on a des gens qui travaillent mais ne s’en sortent pas »

Des heures creuses sous facturées

Quelques coups de fil et mails plus tard, Pascal Merrer reçoit enfin une explication d’EDF, le mercredi 2 avril : « Après une analyse détaillée, il a été constaté que le tarif appliqué pendant les heures creuses n’a pas été ajusté conformément à l’augmentation prévue. » Dans le mail reçu, il est expliqué qu’entre le 19 décembre 2023 et le 18 août 2024, la Petite épicerie payait son électricité 7,897 centimes par kWh au lieu du tarif de 11 centimes par kWh. « Nous comprenons que cela puisse susciter des questions et des préoccupations, poursuit le courriel. Cependant, nous tenons à vous informer que conformément à notre politique, il ne sera pas possible d’appliquer une remise gracieuse ou un geste commercial dans ce cas précis. »

Une réponse qui laisse Pascal Merrer sans voix : « Nous sommes équipés d’un compteur Linky, tout est informatisé… Je n’arrive pas à comprendre qu’une telle erreur soit possible. »

Lire aussi : Saint-Brieuc. Il reçoit une facture d’EDF de 14 406,39 € !

Un « coup de massue »

Le président (et seul salarié de l’association) a immédiatement envoyé un recommandé à la direction commerciale régionale d’EDF. « Depuis, j’attends leur réponse… » Car ce lieu associatif, qui fonctionne uniquement grâce à des dons de supermarchés et de grossistes, n’a pas la trésorerie suffisante pour assumer cette dépense. « Quand on se bat pour aider des familles dans le besoin, recevoir ça, c’est un coup de massue. »

Une incompréhension partagée par les dix bénévoles qui assurent l’ouverture de la boutique cinq jours par semaine : « C’est un non-sens total, ça me met hors de moi », confie Marie-Claire, retraitée investie dans l’association depuis plusieurs années.

Lire aussi : « On était sous le choc » : ce couple de boulangers reçoit une facture d’électricité de 42 890 €

« Qu’ils reconnaissent leur erreur, fassent un geste commercial et acceptent d’échelonner les remboursements », réclame Pascal, qui craint pour la pérennité de son association. « On a une chambre froide, une chambre de congélation, une armoire frigorifique et deux vitrines réfrigérées. Si EDF nous coupe l’électricité ou baisse la tension, on perd tout… »

Désemparé, le président a tout de même envoyé un chèque de 500 €, « comme d’habitude », et a contacté un médiateur énergétique. « Mais depuis, je n’ai reçu que des relances, par téléphone, SMS et mail, pour me réclamer le paiement de la totalité de la somme », constate Pascal Merrer, qui balaye l’idée de lancer une cagnotte en ligne : « Il y a déjà tellement de gens dans le besoin, je ne vais pas leur demander de payer pour nous. EDF est une grosse entreprise, ils peuvent faire un geste. »

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/electricite/cette-epicerie-solidaire-bretonne-est-sommee-de-rembourser-une-facture-delectricite-de-7-488-euros-9a45939c-19d0-11f0-ace4-8b7d1cc7d31f

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Un stage pour créer soi-même un couteau

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Philippe Delcourt, venu du Vieux-Marché au 20e Salon des métiers d’art, le week-end dernier, est l’un des derniers forgerons coutelier de Bretagne. Il a décidé de transmettre cet art subtil et multimillénaire lors de stages qu’il organise dans sa forge : « Créer de ses mains un couteau est une expérience inoubliable qui nous renvoie à la nature même de notre civilisation. » Contact, tél. 06 71 07 32 42.

Philippe Delcourt, venu du Vieux-Marché au 20e Salon des métiers d’art, le week-end dernier, est l’un des derniers forgerons coutelier de Bretagne. Il a décidé de transmettre cet art subtil et multimillénaire lors de stages qu’il organise dans sa forge : « Créer de ses mains un couteau est une expérience inoubliable qui nous renvoie à la nature même de notre civilisation. » Contact, tél. 06 71 07 32 42. | OUEST-FRANCE

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/un-stage-pour-creer-soi-meme-un-couteau-0b65e7f2-e164-4fcd-9b45-d73c265a1893

Diaporama : Salon des métiers d'art Plestin-les-Grèves samedi 12 avril 2025

 

Ouest-France

Jacques Le Souder, correspondant local d’Ouest-France à Plaintel, en Côtes-d’Armor, est décédé

Modifié le Publié le

Jacques Le Souder est décédé ce mercredi 16 avril 2025, à 72 ans. Correspondant de Plaintel (Côtes-d’Armor) pour le journal «Ouest-France» depuis une cinquantaine d’années, il était une figure de la vie locale et faisait vivre avec rigueur et précision cette commune qu’il aimait tant dans nos colonnes. Sans manquer d’humour, jamais…

Jacques Le Souder (à gauche) était la plume de l’humoriste Laurent Chandemerle (à droite), depuis ses débuts (photo datant de 2004).

Jacques Le Souder (à gauche) était la plume de l’humoriste Laurent Chandemerle (à droite), depuis ses débuts (photo datant de 2004). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Quasiment un demi-siècle. C’est le nombre d’années que Jacques Le Souder a passé comme correspondant local pour Ouest-France. « C’est toute sa vie, le journal, il y pense tous les jours », comme le décrit sa femme, Ghislaine. Une passion qu’il a vécue jusqu’au bout. Il est décédé ce mercredi 16 avril 2025, à l’âge de 72 ans.

Jacques Le Souder faisait vivre quotidiennement la commune de Plaintel (Côtes-d’Armor) sous sa plume rigoureuse dans nos colonnes. « L’homme au chapeau » et son écoute attentive et bienveillante ont fait de lui « une figure emblématique de la commune », estime le maire de Plaintel, Vincent Alleno.

Un talent d’écriture

« Jacques Le Souder faisait partie de cette génération de correspondants qui ont consacré une grande part de leur vie à Ouest-France. Toujours volontaire, il avait à cœur de faire vivre le territoire de Plaintel à travers les pages du journal, lui rend hommage Sébastien Grosmaître, rédacteur en chef. Correspondant local et sportif, il avait un talent d’écriture en plus d’avoir une personnalité attachante. Sa disparition est une grande tristesse pour tous ceux de la rédaction qui ont la chance d’avoir travaillé avec lui. »

Apprécié localement, tout comme au sein de la rédaction de Saint-Brieuc, Jacques Le Souder ne manquait pas de partager ses bonnes histoires. Celles qui font sourire, parfois un peu moins. On pourrait citer, en pagaille, l’histoire des footballeurs de l’US Concarneau coincés à Plaintel à cause du GPS de leur bus, celle du poiré qui a séduit Emmanuel Macron au dernier Salon de l’agriculture, ou encore tous les comptes rendus de toutes les Foires aux poulains qu’il a suivies…

« C’était un ami hors pair, un bon vivant. Un garçon plein d’ humour, un tantinet provocateur comme on les aime », souligne Jacky Denis, son ami.

Un grand sens de l’autodérision

« Jacques a connu toutes les évolutions de Plaintel. Il en a toujours été un porte-étendard et cherchait à la mettre en lumière. Je retiens de lui un homme vif, malin, parfois malicieux, croustillant, drôle, doté d’un sens de l’autodérision. Il me disait : “Si tu cultives l’art du consensus, moi j’aime faire vivre la polémique !”», raconte Vincent Alleno.

Des anecdotes croustillantes, il en avait tout un tas dans sa besace. Une besace remplie d’une vie riche. L’un des premiers amours du Plaintelais, c’était bien le sport. Foot, tennis, qu’importe, tant que ça joue ! « Il a été le président emblématique de Plaintel sports dans les années 1980, rembobine Guénaël Burlot, président actuel du club de foot. Puis, Jacques a troqué ce costume pour la plume, sans jamais renier son attachement profond aux Jaune et Bleu. Toujours présent pour relayer les manifestations du club, nous avions plaisir à échanger sur la vie du club. »

« C’était un grand poète »

Quand ce n’était pas avec le ballon rond, Jacques Le Souder s’enrichissait par la culture ou en famille, avec sa fille Cosette et son petit-fils Robinson. Il a également été président de Des Rires et délires. Évidemment, notre homme au chapeau était aussi avide de trouver le bon mot. Ce qu’il fait, en étant aussi rédacteur dans plusieurs bulletins municipaux, de communautés de communes, ou autres journaux.

Jusqu’à devenir la plume aiguisée de l’humoriste et imitateur Laurent Chandemerle. « Depuis mes débuts sur scène, le 7 octobre 1989, il m’a accompagné jusqu’en décembre 2024. C’était un grand poète. Dans mon spectacle, je vais reprendre son très beau texte des Bravos , qu’il m’avait écrit en 1991, pour lui rendre hommage. Je vais continuer à faire rire avec ses mots et émouvoir avec ses chansons », souligne l’artiste. Ainsi, la voix de Jacques, ses textes et articles continueront de marquer.

Ouest-France prend part à la tristesse de sa famille et présente toutes ses condoléances.

Une cérémonie pour rendre un dernier hommage à Jacques Le Souder sera organisée prochainement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plaintel-22940/jacques-le-souder-correspondant-local-douest-france-a-plaintel-en-cotes-darmor-est-decede-dd269dca-1abe-11f0-a759-74724e64dd56

 

Ouest-France

À Brest, une nouvelle saison pour le voilier « Le Français »

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Après un arrêt technique à Concarneau, c’est à Brest (Finistère) que le trois-mâts barque Le Français commence sa nouvelle saison de navigations.

Le trois-mâts barque « Le Français » en manœuvre d’accostage quai Malbert, à Brest (Finistère), mardi après-midi.

Le trois-mâts barque « Le Français » en manœuvre d’accostage quai Malbert, à Brest (Finistère), mardi après-midi. | OUEST-FRANCE

En provenance de Concarneau (Finistère), le trois-mâts barque Le Français est arrivé à Brest (Finistère) dimanche 13 avril 2025, avec à son bord 24 jeunes de l’école Hydro (École de la marine marchande) en préparation militaire supérieure. Partenaire de Grand voilier école et du Français témoin des pôles, le beau voilier blanc commence sa nouvelle saison. De mardi à jeudi, il embarquera des jeunes Finistériens en Préparation militaire marine (PMM).

À Brest jusqu’à début mai, le voilier fera des sorties en mer à la journée ou pour quelques jours, avec notamment des jeunes en PMM, des scouts… « Pour cette nouvelle saison, nous avons un beau programme d’événements maritimes », souligne Arnaud Goron, commandant du Français.

Cela va commencer par la fête du Golfe du Morbihan, du 26 mai au 1er juin. Bordeaux fête le vin du 19 au 22 juin, Sail Bremerhaven du 13 au 17 août, puis Sail Amsterdam, qui fête le 750e anniversaire de la capitale hollandaise.

Le voilier devrait aussi être présent au Havre le 26 octobre, pour le départ de la 17e édition de la Transat Café l’Or. Ensuite jusqu’à fin novembre, le Français poursuivra ses navigations sur les côtes normandes et atlantiques.

Lire aussi : Le trois-mâts Le Français achève son escale technique à Concarneau

Un bel arrêt technique

À Concarneau, du 7 mars au 8 avril, le Français a bénéficié d’une période annuelle d’arrêt technique. Dans le cadre de visites quinquennales pour le Bureau Veritas, le chantier Piriou a fait des visites sur la ligne de propulsion (safran, ligne d’arbre, moteur…).

Les charpentiers du chantier du Guip ont remplacé sept bordées de la poupe, repris le calfatage du pont et de la coque. Cornouaille gréement a travaillé sur les voiles, Actemium pour l’électricité. Pour l’entretien général et la peinture de coque, l’équipage a participé aux travaux. Pas de doute, le beau voilier, construit en 1948 au Danemark, et qui a commencé en 2018 une nouvelle vie sous pavillon français, a encore de beaux jours de navigations devant lui.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/a-brest-une-nouvelle-saison-pour-le-voilier-le-francais-c3ab3266-1aa0-11f0-b8a2-a035d0c9de96

 

Ouest-France

Objectif Zéro artificialisation nette : voici ce qui ressort de la mission conduite par S. Le Feur

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La mission d’information sur la territorialisation de l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) a remis son rapport, mi-avril 2025. Sandrine Le Feur, députée du Finistère, a conduit cette dernière, avec Constance de Pélichy, députée du Loiret. Voici ce qui en ressort.

La députée du Finistère Sandrine Le Feur réélue en 2024.

La députée du Finistère Sandrine Le Feur réélue en 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La mission d’information sur la territorialisation de l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) a remis son rapport, mi-avril 2025, à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.

Cette mission a été portée par les députées Sandrine Le Feur, du Finistère, et Constance de Pélichy, du Loiret, sous la présidence de Marcellin Nadeau, député en Martinique. Le rapport propose une trentaine des solutions opérationnelles, « pour accompagner les élus ».

« Stabiliser le cadre législatif »

Les deux élues n’ont pas réussi à s’accorder sur le calendrier de la Zan. Aussi, le rapport comporte une recommandation 1 et une recommandation 1bis. Dans la première proposition, Sandrine Le Feur souhaite conserver les échéances de la loi. À savoir, la zéro artificialisation nette en 2050, avec une étape de réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) d’ici 2031.

Constance de Pélichy, elle, souhaite décaler l’objectif intermédiaire de réduction du rythme de consommation des Enaf à 2024-2034, plutôt que 2021-2031, comme initialement prévu.

Lire aussi : Zéro artificialisation nette : « Les hameaux pourront encore se développer », rassure cette députée

Pour les autres recommandations, les députées sont tombées d’accord et proposent de « stabiliser le cadre législatif pour garantir la lisibilité de la trajectoire, [en] territorialisant davantage les objectifs ZAN, en intégrant mieux les réalités locales et en adaptant les outils existants (mutualisation par défaut de la garantie communale, nouvelle gouvernance régionale plus représentative) ».

« Créer des incitations fortes »

Le rapport propose également de « réformer la fiscalité locale pour inciter à la sobriété foncière », mais aussi de « renforcer les moyens juridiques et opérationnels, avec la création d’un droit de préemption spécifique aux espaces naturels, agricoles et forestiers, l’accélération du recyclage urbain, la simplification de la gestion des biens vacants ou abandonnés ».

Lire aussi : « Je déplore ce choix » : la députée Sandrine Le Feur en désaccord avec le Premier ministre sur la Zan

Parmi les mesures phares, la mission souhaite aussi « créer des incitations fortes, comme un crédit d’impôt pour la réhabilitation de logements vacants, […] assouplir les règles d’urbanisme pour permettre la densification (densités minimales, dérogations ciblées dans les cœurs de ville), [et] déployer un accompagnement renforcé en ingénierie (pilotage national via l’ADEME, conventions locales, financement de chefs de projet supra communaux) ».

« Le Zan ne se fera pas contre les élus locaux »

Pour la députée Sandrine Le Feur : « Le ZAN ne se fera pas contre les élus locaux, ni sans eux. Il se fera avec eux, à condition de leur donner les bons outils et de respecter les spécificités de chaque territoire. […] Le ZAN, c’est notre capacité collective à préserver des terres agricoles pour une alimentation locale, à garantir un accès à l’eau de qualité, à proposer un habitat digne à tous, à prévenir les risques naturels. Il touche directement à la qualité de vie et à l’équilibre de nos territoires. »

https://www.ouest-france.fr/societe/urbanisme/objectif-zero-artificialisation-nette-voici-ce-qui-ressort-de-la-mission-conduite-par-s-le-feur-0753c138-1905-11f0-a8b3-a2145a0def9b

 

Ouest-France

Municipales à Douarnenez. « L’indispensable unité de la gauche et des écologistes »

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Dans un communiqué, le collectif Dzàgauche, de Douarnenez (Finistère), réagit à l’annonce de l’union entre le Parti socialiste et le Parti communiste en vue de la création d'une liste.

Le 20 mars 2025, lors de la réunion publique qui s’est tenue à la maison Charles-Tillon, pour présenter le projet de liste du collectif Dzàgauche.

Le 20 mars 2025, lors de la réunion publique qui s’est tenue à la maison Charles-Tillon, pour présenter le projet de liste du collectif Dzàgauche. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le communiqué du collectif Dzàgauche, de Douarnenez (Finistère), s’intitule : Municipales 2026, l’indispensable unité de la gauche et des écologistes

« Les sections du PS et du PC viennent d’annoncer leur intention de constituer une liste entre ces deux organisations pour les élections municipales de 2026. Pourtant, le 20 mars 2025, se tenait une réunion publique pour une liste unitaire, de gauche et écologiste, réunissant plus d’une centaine de personnes. Cette réunion faisait suite à un cycle de concertations menées lors de réunions de travail rassemblant des membres de Douarnenez Terre Citoyenne, des partis de gauche et de différents collectifs citoyens, issus notamment de la dynamique du Nouveau Front Populaire.

Ce projet rassembleur et ouvert représente une alternative crédible pour porter la gauche à la tête de la mairie en 2026. Contre la montée de l’extrême droite et contre les politiques de droite qui ne cessent de malmener les plus précaires, nous continuerons à faire front commun et appelons à la responsabilité de chacun pour maintenir cette union à laquelle de très nombreux citoyens et citoyennes aspirent, selon les valeurs qui nous animent : le dialogue, le respect et la solidarité.

Sur cette base, notre premier objectif est de mener une large consultation sur le territoire pour recueillir la parole et les besoins des habitants. Un préalable indispensable pour fonder une politique démocratique et ancrée dans les réalités locales, pour lutter contre l’abstention et ne pas alimenter le dégoût envers la politique et les enjeux partisans.

Aussi, pour continuer cette dynamique, nous invitons toutes les personnes défendant des valeurs de gauche, de justice sociale, d’écologie et de démocratie locale à nous rejoindre le mardi 22 avril, à 18 h 30, salle Paul-Eluard à Tréboul. L’exigence d’unité est indispensable afin d’offrir un autre avenir pour Douarnenez et notre territoire. C’est pourquoi nos camarades du PS ou du PCF sont évidemment les bienvenus. Nos valeurs communes et nos complémentarités sont une richesse à mettre au service de l’intérêt général. »

Pour la signature : Jacques Boeuf (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Jean Cathala (Les écologistes - EELV) ; Ollivier Delbot (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Jean-Louis Griveau (Ensemble !) ; Séverine Le Quemener (LFI) ; Maud Lénée-Corrèze (Les écologistes - EELV) ; Clotilde Leroy (Collectif NFP Douarnenez) Mona Moalic (Collectif Dzàgauche) Jeanne Pahun (Collectif NFP Douarnenez) ; Françoise Pencalet (Douarnenez Terre Citoyenne) Monique Prévost (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Sorence Pierret (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Michel Pineau (Génération. S) ; Gaetan Olivier (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Véronique Scolan (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Hugues Tupin (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Jerri (Collectif démocratie locale).

https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/municipales-a-douarnenez-lindispensable-unite-de-la-gauche-et-des-ecologistes-b79b4f08-1a12-11f0-a759-74724e64dd56

 

Ouest-France

En Finistère, ce photographe sublime les personnes en situation de handicap avec ses clichés

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Souffrant de plusieurs handicaps, Gurval Bagot a adapté son mode de vie. Il a aussi pris le parti de sublimer, avec ses photos argentiques en noir et blanc, le quotidien de personnes dans la même situation. Il expose ses clichés au centre de soins de Perharidy, à Roscoff (Finistère), jusqu’au 5 mai.

Gurval Bagot avec Matthieu Douchain, directeur des pôles de santé, et Sandrine Sturlini, médiatrice culturelle.

Gurval Bagot avec Matthieu Douchain, directeur des pôles de santé, et Sandrine Sturlini, médiatrice culturelle. | OUEST-FRANCE

Gurval Bagot a commencé la photo il y a quarante ans.  À l’âge de 12 ans, on m’a offert l’appareil argentique de mon grand-père : un Praktica, des années 1970, armé de son 50 mm. Il ne m’a plus quitté. Sur terre, sur mer, il a été de toutes mes aventures. 

L’ex-baroudeur trouve appui sur une canne, vendredi 11 avril 2025, pour le vernissage de son exposition nommée Iceberg, au centre de soins de Perharidy, à Roscoff (Finistère). Il est l’hôte de la fondation Ildys, dans le cadre du label Culture Santé.

« Il y a ceux qui gagnent au loto, moi j’ai gagné
trois ans en invalidité »

L’arrière-petit-fils de Louis Bagot, père de la thalassothérapie, fondateur de l’institut Roch-Kroum à Roscoff, a été moniteur de voile dans les années 1990 au centre de soins.  Je n’y suis pas patient ! Pourtant, après un souci pulmonaire en 2004, une paralysie en 2018, un cancer en 2022, je connais les établissements de rééducation. 

Skipper, cuisinier, artiste, chauffeur de car à l’international, musicien, l’homme avait une vie, sur les mers ou routes, qui lui convenait.  Il y a ceux qui gagnent souvent au Loto. J’ai gagné trois fois en invalidité , dit-il plein d’humour.

Un retour aux sources

En 2018, ayant du temps et pour  oublier sa situation , il se replonge dans la photo, arpente son proche environnement de la région de Bressuire (Deux-Sèvres) où il vit  pour le découvrir avec un œil nouveau : l’œil de celui qui a réussi à remarcher .

Concours de circonstances heureux,  une école me contacte pour céder un matériel photographique argentique. C’est là que commence une nouvelle aventure : la chambre photographique en 4x5 .

« Une exposition joyeuse qui attire le regard »

Dès lors, Gurval recrute des personnes  abîmées de l’intérieur  pour les faire poser. Le contact est facilité par le partage des expériences dues à la maladie.  Si je suis l’Iceberg (nom de l’exposition itinérante), ils sont mes glaçons. Ils ont entre 3 et 63 ans , rapporte-t-il.

Lire aussi : À Scaër, quarante photos au marché avec l’exposition Un autre regard

Le photographe est venu à Roscoff avec plusieurs travaux.  Sur la vingtaine de participants, il y a plus de 40 pathologies, toutes invisibles. C’est une exposition joyeuse qui attire le regard, tout en évoquant les dégâts collatéraux. 

Jusqu’au 5 mai. Centre de soins de Perharidy. Passage par l’accueil pour découvrir Iceberg.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/en-finistere-ce-photographe-sublime-les-personnes-en-situation-de-handicap-avec-ses-cliches-b49aab12-16b8-11f0-b8a5-3c259b64e46d

 

Ouest-France

La boule plombée, jeu breton du 19e siècle, attire la délégation européenne des sports traditionnels

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Samedi 19 avril 2025, une visite officielle de l’association européenne des jeux et sports traditionnels aura lieu à Plougasnou (Finistère). La raison : un tournoi de boules plombées organisé au Ti Boulou Breizh.

Dominique Vigreux, secrétaire, et Patricia Giguel, présidente de l’Amicale plouganiste des boules plombées (APBP).

Dominique Vigreux, secrétaire, et Patricia Giguel, présidente de l’Amicale plouganiste des boules plombées (APBP). | OUEST-FRANCE

Le 19 avril 2025, l’association européenne des jeux et sports traditionnels, qui regroupe aujourd’hui 105 organisations dans 21 pays et reconnue par l’Unesco, s’arrêtera au boulodrome de Plougasnou.

Lire aussi : Ces accros de la boule plombée se retrouvent tous les jours à Plougasnou

Les délégués internationaux, ainsi que des présidents de fédérations de sports traditionnels, assisteront au tournoi de boules plombées qui aura lieu au Ti Boulou Breizh de Plougasnou (Finistère), afin de « faire une visite d’étude et de soutien aux forces vives qui travaillent à transmettre ces pratiques du patrimoine culturel immatériel de la Bretagne ».

Dominique Vigreux explique les gestes et les postures adéquats pour maximiser les chances d’approcher le bihen. | OUEST-FRANCE

Un jeu du XIXe siècle

Patricia Giguel, présidente de l’Amicale plouganiste des boules plombées (APBP), et Dominique Vigreux, secrétaire, préparent cette rencontre. « La boule plombée est un jeu qui date du XIXe siècle, explique Patricia Giguel. Le but est de s’approcher le plus possible du bihen [déformation de bihan, petit en breton N.D.L.R.]. La boule a la particularité de tourner car elle a cinq plombs : quatre plombs sur sa bande de roulement, et un plomb sur un hémisphère. De l’autre côté il n’y en a pas. Quand la boule ralentit sa course, elle fait une courbe. »

« On est fiers parce que la délégation, qui comprend plusieurs pays, ne fait que deux visites ce jour-là : une à Berrien, pour le gouren, la lutte bretonne, et ensuite ils viennent voir la boule plombée chez nous, pendant le tournoi ! » s’enthousiasme Dominique Vigreux.

« On défend quelque chose qui pourrait être en péril »

« Le concours commence à 9 h, poursuit Patricia Giguel. T outes les amicales sont conviées, elles sont très locales puisque c’est une spécialité des pays de Morlaix. »

Le joueur doit calculer la trajectoire de sa boule afin qu’elle se rapproche le plus possible du bihen (déformation de bihan, petit en breton). | OUEST-FRANCE

Dominique Vigreux précise : « Le jeu est reconnu par l’Unesco et classé patrimoine immatériel, on défend quelque chose qui pourrait être en péril. Les adhérents sont moins nombreux que la population qui faisait vivre le jeu avant. »

Les licenciés se retrouvent chaque jour autour des boules plombées, jeu traditionnel morlaisien reconnu par l’Unesco. | OUEST-FRANCE

« Le jeu se pratiquait dans les cafés, raconte Patricia Giguel. Aujourd’hui, les cafés ferment. L’action des associations est essentielle pour ne pas faire tomber le jeu dans l’oubli. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-boule-plombee-jeu-breton-du-19e-siecle-attire-la-delegation-europeenne-des-sports-traditionnels-932d2982-1474-11f0-b1d0-32f3ce62629c

 

Ouest-France

Plougasnou. La boutique Bourhis bientôt transformée

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Le commerce de chaussures Bourhis sera bientôt racheté par la mairie pour le projet petite enfance.

Le commerce de chaussures Bourhis sera bientôt racheté par la mairie pour le projet petite enfance. | OUEST-FRANCE

Lors du dernier conseil municipal, les élus ont approuvé l’achat du local commercial, de la maison attenante et du terrain de la boutique Bourhis pour une valeur de 400 000 €.

Le projet de cet investissement servira à créer, au rez-de-chaussée, l’espace accueil petite enfance. En effet, cette compétence devient l’obligation de la commune depuis qu’elle a été déléguée par l’État, « sans compensation ni subvention », précise Nathalie Bernard, maire. Les locaux à l’étage proposeront deux logements locatifs. Le terrain accueillera plus tard un plan de construction d’une maison. La mairie se projette déjà sur les emplois qu’elle pourra proposer dans le domaine de la petite enfance.

La famille Bourhis, de son côté, se déclare heureuse de transmettre les clés de la boutique familiale à un tel projet. Elle gardera la maison située en fond de terrain.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-boutique-bourhis-bientot-transformee-120008b1-88fa-45e2-9220-03f8af56ac9f

 

Ouest-France

La maire de Penmarc’h, Gwenola Le Troadec, annonce sa démission : « Je suis arrivée au bout »

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Au printemps dernier, la maire de Penmarc’h (Finistère), Gwenola Le Troadec, s’était mise en retrait de ses fonctions pour quelques mois. Revenue en septembre 2024, elle avait alors renoncé à ses fonctions communautaires au Pays bigouden sud. Ce lundi 14 avril 2025, elle annonce sa démission du poste de maire, dans un communiqué transmis à la presse.

Gwenola Le Troadec, maire de Pernmarc’h depuis 2020, a annoncé sa démission ce lundi 14 avril 2025.

Gwenola Le Troadec, maire de Pernmarc’h depuis 2020, a annoncé sa démission ce lundi 14 avril 2025. | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ce lundi 14 avril 2025, la maire de Penmarc’h (Finistère), Gewenola Le Troadec, annonce sa démission dans un communiqué transmis à la presse. Elle y écrit que « la dégradation de ma santé mentale et physique ne me permet plus d’assurer ce mandat. Je suis arrivée au bout de ce que je pouvais porter. » Elle indique avoir transmis son courrier de démission au préfet du Finistère.

Elle souligne avoir exercé ses fonctions « avec honnêteté, sincérité et toute l’énergie possible. J’ai pris ma part. J’ai voulu créer des ponts, rétablir le dialogue, donner confiance. La bienveillance et le bien vivre ensemble, ce qui nous est commun, m’ont permis de garder ces valeurs qui font de nous des citoyens, ensemble. »

« Le poids administratif des réglementations »

Dans son communiqué, elle « déplore le poids administratif des réglementations et celui des décisions intercommunales pesant dans les communes sans qu’elles aient le pouvoir de réagir ». Des propos qui interviennent après plusieurs tensions avec les élus communautaires, notamment concernant la fermeture envisagée du bureau d’information touristique de la commune.

Le mandat de Gwenola Le Troadec a aussi été marqué par de vives tensions avec l’opposition municipale - menée par l’ancien maire de Penmarc’h -, sur de nombreux sujets. Durant ses cinq années de maire, elle a également fait l’objet de « menaces en insultes » qui l’avaient poussée à se mettre en retrait il y a près d’un an.

Dans son communiqué, Gwenola Le Troadec affirme qu’elle « regrette aussi la désinformation et la violence de certains débats qui m’ont obligé à porter plainte à plusieurs reprises. Aujourd’hui, ces plaintes forment un dossier ouvert au tribunal de Quimper, dossier où ma qualité de victime est reconnue. »

Qui pour lui succéder ?

La désormais ex-maire exprime sa « reconnaissance envers celles et ceux qui m’ont apporté leurs soutiens et encouragements, je les remercie comme je remercie du fond du cœur toutes et tous, élus, agents, et partenaires qui ont vécu avec moi ces années en confiance ». Elle indique qu’elle souhaite « transmettre [son] écharpe de maire à Jean-Paul Stanzel [premier adjoint N.D.L.R], si le conseil municipal en décide ainsi ».

Comme elle l’avait déjà indiqué, elle rappelle qu’elle ne sera pas candidate à la prochaine élection municipale, en 2026, mais « forme le vœu que les débats reprennent la forme d’échanges constructifs pour l’avenir de Penmarc’h et du pays bigouden, terre de solidarité et d’humanisme ». Elle termine en indiquant qu’après « un temps de repos nécessaire, entourée de ma famille et de mes amis, je trouverai à contribuer comme citoyenne aux beaux projets de notre commune bien-aimée ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penmarch-29760/la-maire-de-penmarch-gwenola-le-troadec-annonce-sa-demission-je-suis-arrivee-au-bout-790935ec-190a-11f0-8663-b0a0331793f2

 

Ouest-France

Plougasnou. Associations : toutes les subventions attribuées

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Lors du conseil municipal qui s’est tenu jeudi 3 avril, les subventions attribuées aux associations ont été votées. Toutes les demandes sont approuvées.

Elles recevront un budget de 66 020 €. Parmi elles, deux enveloppes de 2 950 € et de 1 200 € sont à destination du collège François Charles et de l’école Kérénot. P.E.D recevra 6 000 € de subvention. Le sport est également distribué avec, par exemple, 3 500 € pour l’Étoile Trégoroise et 10 000 € pour SRTZ (régates de Térénez).

La culture n’est pas en reste avec des enveloppes de 100 € pour le cinéma Le Douron et le comité de jumelage Morlaix-Würselen, et jusqu’à 2 000 € en faveur de Plougasnou s’anime à Noël, 3 000 € pour le Foyer rural et 5 900 € pour Crescen’do.

Le pôle personnes en difficulté bénéficie de subventions allant de 100 € pour Ap-prenons autrement et jusque 5 730 € pour l’ADMR. Le milieu naturel recevra 100 € pour Eaux et Rivières de Bretagne, 150 € pour les Abeilles du pays de Morlaix, et 200 € pour Force 5 et Bretagne vivante.

Les attributions ont été votées à l’unanimité sauf pour deux collectifs : Exilé. e mon ami.e a reçu un vote contre et quatre abstentions. Un contre et une abstention pour Café Marylène, ainsi qu’un contre pour l’Atelier des possibles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/associations-toutes-les-subventions-attribuees-d4710be5-1a7a-4a5c-ad7d-759a2a1730d2

Compte rendu du conseil municipal du 20 02 2025.pdf

 

Ouest-France

Plougasnou. Un gîte va accueillir une famille dans le besoin

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Cœur en liberté est une association nationale qui offre des vacances à des enfants atteints de maladies graves ou ayant subi de lourdes interventions chirurgicales.

Pour la première fois, un gîte de Plougasnou accueille une petite fille et sa famille lors des vacances de Pâques. Marie-Pierre Rozé, propriétaire du gîte, exprime son engagement et son émotion. « Je suis toute jeune retraitée, mon métier était agente territoriale spécialisée des écoles maternelles. J’ai toujours travaillé auprès des enfants. Un jour, je suis tombée par hasard sur un reportage au sujet de Cœur en liberté. Je me suis sentie concernée et je suis devenue membre. Mon rôle consiste à mettre mon gîte à disposition de l’association, qui prend en charge les frais. Je leur prévois des créneaux prioritaires. Pour ces vacances de Pâques, ce sera ma première fois », ajoute-t-elle avec beaucoup de joie. »

Cœur en liberté ne demande pas aux gîtes membres de spécificités comme la norme PMR (personnes à mobilité réduite). Toutes les propositions sont examinées. « Pour venir ici, précise Marie-Pierre Rozé, il faut quand même être véhiculé, ce qui n’est pas le cas de toutes les familles bénéficiaires de l’association. C’est la contrainte du lieu, qui reste loin du bourg. Mais c’est un cadre très calme, avec la mer à côté. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-gite-va-accueillir-une-famille-dans-le-besoin-53e5fedc-bf73-44df-af23-792af392d6b1

 

Ouest-France

« La Sacem nous coûte trop cher » : à Quimper, le Bistrot du Moulin vert arrête les concerts

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Vendredi 18 avril 2025, la scène de la grande salle du Bistrot du Moulin vert, à Quimper (Finistère), accueillera son dernier concert. Le patron, Stéphane Ollier, explique ne pas s’y retrouver financièrement avec le coût de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM).

En trois ans, Stéphane Ollier et sa femme Ariane ont su redonner vie au Bistrot du Moulin vert pour le plus grand plaisir des habitants du quartier et des environs.

En trois ans, Stéphane Ollier et sa femme Ariane ont su redonner vie au Bistrot du Moulin vert pour le plus grand plaisir des habitants du quartier et des environs. | OUEST-FRANCE

Vendredi 18 avril 2025, la scène de la grande salle du Bistrot du Moulin vert, à Quimper (Finistère), accueillera son dernier concert. Le patron, Stéphane Ollier, explique ne pas s’y retrouver financièrement avec le coût de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). Entretien avec Stéphane et Ariane Ollier.

Lire aussi : REPORTAGE. Dans les serres de Quimper, la ville fleurit au fil des saisons

Pourquoi arrêtez-vous les concerts ?

Le groupe quimpérois Not The End, que nous recevons pour la troisième fois, vendredi, et qui nous amène toujours de très belles affluences, sera le point final de la vingtaine de concerts que nous avons proposés depuis trois ans.

Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous arrêtons. Financièrement, nous n’y arrivons plus. La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) nous coûte trop cher. Un petit bar de quartier comme le nôtre est taxé comme les grosses structures de centre-ville ou en périphérie aux emplacements plus intéressants.

À quels moments devez-vous payer la Sacem ?

Cette année, nous nous sommes engagés sur six dates. À chaque concert, en plus du cachet du groupe invité, nous repayons la Sacem et la TVA. Et le groupe invité doit lui aussi la payer de son côté. Au total, nous n’arrivons pas à nous y retrouver, ce qui impacte nos finances.

La Sacem est vraiment notre problème car nous la payons aussi pour notre téléviseur, la musique diffusée dans l’établissement toute l’année et aussi pour les cafés enterrement que nous organisons à la demande de familles.

L’arrêt des concerts ne veut pas dire la fin des animations ?

Non, bien sûr. Depuis trois ans, le Bistrot du Moulin vert est redevenu un acteur reconnu de la vie du quartier. On y fait beaucoup de choses en plus des concerts. Il y a régulièrement des expositions d’artistes locaux, des apéros festifs, des scènes ouvertes d’improvisation avec l’association AZ Krouiñ, des stand-up, des animations pour les anciens, des partenariats avec les boulistes du quartier et le club de foot FC Penhars.

Et puis, il y a surtout la mixité et la diversité de notre clientèle qui permettent de retrouver l’état d’esprit des bars d’antan. Les gens d’ici ont trouvé un endroit pour se parler, un endroit stratégique et créateur de liens. Plus qu’un bar, on est devenu un prétexte.

Lire aussi : 48 morts sur les routes en Bretagne : le terrible bilan du premier trimestre 2025, en forte hausse

C’est cet esprit bar de quartier qui vous anime ?

C’est ce que je voulais au départ, un bar de quartier comme avant, mais avec les outils de notre temps. Depuis trois ans, on va dans ce sens et je n’ai que de bons retours. Ce qui m’amène à continuer malgré l’arrêt des concerts. Nous avons l’avantage d’avoir une grande salle pour les animations, un parking de quarante places, un environnement très vert et des idées plein la tête.

Vendredi 18 avril, à 19 h 30, concert de Not The End au Bistrot du Moulin vert, 17, rue du Moulin Vert, à Quimper. Entrée gratuite.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/la-sacem-nous-coute-trop-cher-a-quimper-le-bistrot-du-moulin-vert-arrete-les-concerts-6e52c628-16ed-11f0-b8a5-3c259b64e46d

 

Ouest-France

À Brest, un petit rassemblement pour la paix en Palestine

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À l’appel du collectif Pour une paix juste en Palestine, 80 personnes se sont réunies place de la Liberté, samedi 12 avril 2025, à Brest.

À peine 80 personnes lors du rassemblement en soutien à la Palestine.

À peine 80 personnes lors du rassemblement en soutien à la Palestine. | OUEST-FRANCE

À l’appel du collectif Pour une paix juste en Palestine, 80 personnes se sont réunies place de la Liberté, samedi 12 avril 2025, à Brest.

Parmi elles, on notait la présence de Pierre-Yves Cadalen, député. Une mobilisation en forte baisse qui a déçu, mais qui s’explique, selon Claude Léostic, porte-parole du collectif : « Les raisons sont multiples, à commencer par les vacances scolaires, mais aussi la multiplicité des manifestations ce jour. »

Faire pression sur les dirigeants internationaux

Pour autant, dans son allocution devant la mairie, Claude Léostic n’a pas mâché ses mots et a appelé à faire pression sur les dirigeants internationaux. Elle estime la communauté internationale « complice du génocide palestinien ». Dénonçant également le décès de 210 journalistes depuis le début du conflit avec Israël, selon le Syndicat des journalistes palestiniens.

Lire aussi : Un État palestinien reconnu par la France en juin ? Quatre questions sur l’annonce d’Emmanuel Macron

Pour autant, elle note une inflexion de la posture du président Macron, qu’elle impute à la mobilisation permanente, mais prévient : « C’est une position intéressante, et j’espère qu’il y aura des mouvements d’adhésion à ce que propose Emmanuel Macron. Toutefois, ce n’est pas à un dirigeant politique de décider si le Hamas doit rester ou pas. C’est aux Palestiniens eux-mêmes de décider de leur sort. » Et de conclure : « Nous resterons mobilisés et dans quinze jours, nous serons plus nombreux. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/a-brest-un-petit-rassemblement-pour-la-paix-en-palestine-657307dc-1852-11f0-9283-060a82483ce4

 

Ouest-France

Ce territoire breton veut chasser les pesticides de ses eaux main dans la main avec les agriculteurs

Zoé BOIRON.

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An Dour, la régie de l’eau de la communauté d’agglomération de Morlaix (Finistère), lance un plan d’actions avec les agriculteurs du territoire pour réduire la présence de produits phytosanitaires dans les eaux du bassin-versant qui arrivent au captage d’eau de Lannidy. Il alimente Morlaix et Saint-Martin-des-Champs en eau potable. Une « reconnaissance financière » est prévue pour les agriculteurs.

An Dour, qui gère le petit et le grand cycle de l’eau dans les communes de Morlaix communauté, lance un plan d’actions en concertation avec les agriculteurs, pour « réduire la pression phytosanitaire » sur le captage de Lannidy, aux portes de Morlaix (Finistère).

An Dour, qui gère le petit et le grand cycle de l’eau dans les communes de Morlaix communauté, lance un plan d’actions en concertation avec les agriculteurs, pour « réduire la pression phytosanitaire » sur le captage de Lannidy, aux portes de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le captage d’eau de Lannidy, aux portes de Morlaix (Finistère), alimente 20 000 habitants de la cité du viaduc et de Saint-Martin-des-Champs en eau potable (1). Son aire d’alimentation de captage d’eau, ou bassin-versant, correspond, peu ou prou au territoire de la vaste commune de Plougonven et compte 60 % de surface agricole. Il est alimenté par le Jarlot et Le Tromorgant.

Une dégradation de la qualité de l’eau a été relevée dans les eaux brutes du Jarlot. Des métabolites, des substances actives de pesticides ayant persisté dans l’eau, ont été retrouvés. La situa

Talus, cultures différentes, rotation…

Après une alerte de l’État en 2021, le captage de Lannidy a été classé prioritaire dans le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne (Sdage). Validé par le préfet en 2024, le plan d’actions local 2025-2027 va pouvoir entrer en action. À la manœuvre : An Dour, la régie de l’eau, la Chambre d’agriculture et les agriculteurs eux-mêmes, « dans une

Pour « réduire la pression phytosanitaire », des entretiens individuels vont être menés avec les agriculteurs pour trouver le moyen de développer des pratiques plus vertueuses. Cela peut passer par la création de talus pour limiter le contact direct avec un cours d’eau, le désherbage mécanique avec des bineuses, l’allongement des rotations et la diversification des cultures sur une parcelle, ou la mise en place de cultures à bas niveaux d’intrants (engrais et produits phytosanitaires apportés à une culture).

Lire aussi : « Il y a une barrière psychologique à franchir » : ces éleveurs du pays de Morlaix sont passés en système herbager

Échanges de parcelles

Un aménagement foncier peut aussi être envisagé. Autrement dit, des échanges de parcelles, en lien avec la Chambre d’agriculture. Le but : regrouper les parcelles autour du siège de l’exploitation, pour « libérer du temps aux agriculteurs pour qu’ils changent leurs pratiques, comme avoir plus d’herbe disponible à proximité pour des vaches », indique Adélie Stéphan, chargée de mission agricole d’An Dour. Des rencontres collectives pour un partage d’expérience seront aussi organisées.

Reconnaissance financière

Julie Bertillon, responsable du service biodiversité, agricole et bocage d’An Dour ; Guy Pennec, président, et Adélie Stephan, chargée de mission agricole. | OUEST-FRANCE

Mesure phare de ce plan d’action, le Paiement pour services environnementaux (PSE) permettra une « reconnaissance financière » des efforts des agriculteurs. Plafonné à 12 000 € par exploitation, il sera conditionné par un contrat d’engagement sur la période 2025-2027, comprenant un diagnostic de départ et un suivi régulier des améliorations.

« On a les compétences pour traiter l’eau, mais c’est coûteux, énergivore, et ça revient à un droit à polluer », a relevé Guy Pennec, président d’An Dour. Ici, le coût prévisionnel de ce plan d’actions est de 446 800 € en 2025. Des aides de l’agence de l’eau Loire-Bretagne sont attendues à hauteur de 47 750 €. Subventions qui pourraient évoluer.

(1) Ponctuellement, il alimente les communes du syndicat mixte de l’Horn et huit communes trégoroises de Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/ce-territoire-breton-veut-chasser-les-pesticides-de-ses-eaux-main-dans-la-main-avec-les-agriculteurs-7e0dbd18-17a9-11f0-a8b3-a2145a0def9b

 

Ouest-France

Figure du chant traditionnel breton, Henri Morvan, le dernier des frères Morvan, est décédé à 93 ans

Elise HENRY et Pauline LAUNAY.

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INFO OUEST-FRANCE. Henri Morvan est décédé à Saint-Nicodème (Côtes-d’Armor). Il avait 93 ans. Avec ses frères, ils avaient animé de nombreux festou-noz durant plus de soixante ans en Bretagne, mettant en avant la culture et la langue bretonne.

En 2009, les frères Yvon et Henri Morvan avaient été invités à se produire sur la scène des Vieilles Charrues avec les tambours du Bronx.

En 2009, les frères Yvon et Henri Morvan avaient été invités à se produire sur la scène des Vieilles Charrues avec les tambours du Bronx. | ARCHIVES OUEST-FRANCE / JÉRÔME FOUQUET.

Ce samedi 12 avril 2025, on apprend le décès du dernier frère Morvan, Henri, à l’âge de 93 ans. Ce dernier vivait à Saint-Nicodème, dans les Côtes-d’Armor.

Ouest-France était présent et avait filmé un extrait de leur dernier concert, le jeudi 31 octobre 2019, à Paimpol, lors du fest-noz de l’Union démocratique bretonne.

60 années à sillonner la Bretagne

Avec ses frères, Yves (décédé en 1984), François (décédé en 2012) et Yvon (décédé en 2022), mettant en avant l’art du kan-ha-diskan, ils s’étaient fait connaître pour animer de nombreux festou-noz en Bretagne pendant plus de soixante ans.

Lire aussi : La carrière des Frères Morvan en cinq dates

Tout au long de leur carrière, commencée à Saint-Servais en 1958, ils ont défendu la langue bretonne (ils avaient appris le français à l’école). Ils avaient même été invités sur la scène du festival des Vieilles Charrues pour un concert événement avec les Tambours du Bronx, en 2009. Ils s’étaient alors produits devant 60 000 spectateurs.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/figure-du-chant-traditionnel-breton-henri-morvan-le-dernier-des-freres-morvan-est-decede-a-93-ans-3786f048-17af-11f0-8663-b0a0331793f2

 

Ouest-France

À Morlaix, le comité de chômeurs et solidaires alerte sur la précarité énergétique

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Dans un communiqué de presse du 8 avril 2025, le comité de chômeurs et solidaires de Morlaix (Finistère) alerte sur la précarité énergétique.

Le comité de chômeurs et solidaires à Morlaix (Finistère) alerte et dénonce la précarité énergétique.

Le comité de chômeurs et solidaires à Morlaix (Finistère) alerte et dénonce la précarité énergétique. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À Morlaix (Finistère), le comité de chômeurs et solidaires alerte et dénonce la précarité énergétique. Il écrit : « En 2024, les interventions pour impayés ont augmenté de 24 %, et plus d’un million de foyers ont subi des restrictions ou des coupures d’électricité. […] Des milliers de personnes n’ont plus les moyens de payer leurs factures. »

À cela s’ajoutent « 5,8 millions de passoires énergétiques ». Le comité critique également la mise en place du chèque énergie.

« C’est désormais l’accès aux besoins vitaux qui est menacé »

Il estime qu’après « les attaques répétées contre les allocations des chômeurs et des précaires, c’est désormais l’accès aux besoins vitaux qui est menacé. L’énergie est un droit fondamental, pas un luxe. Il est urgent d’instaurer un accès automatique aux aides et d’interdire les coupures d’électricité pour impayés. De même, la rénovation des logements insalubres doit devenir une priorité absolue pour sortir enfin de ce cercle vicieux. »

https://www.ouest-france.fr/economie/emploi/chomage/a-morlaix-le-comite-de-chomeurs-et-solidaires-alerte-sur-la-precarite-energetique-74aac0a4-1498-11f0-9759-9654df6b878b

 

Ouest-France

À la découverte de la réserve naturelle de Saint-Nicolas, dans l’archipel des Glénan

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À l’occasion des 50 ans du Conservatoire du littoral, l’association Bretagne vivante propose une immersion naturelle guidée dans l’archipel des Glénan (Finistère), au sein de la réserve naturelle nationale de Saint-Nicolas. Rendez-vous le 17 avril 2025 pour observer le narcisse des Glénan.

Le narcisse des Glénan essaie de survivre malgré des conditions de plus en plus difficiles.

Le narcisse des Glénan essaie de survivre malgré des conditions de plus en plus difficiles. | BRETAGNE VIVANTE

À l’occasion des 50 ans du Conservatoire du littoral, l’association Bretagne vivante propose une immersion naturelle guidée dans l’archipel des Glénan, au sein de la réserve naturelle nationale de Saint-Nicolas.

La première sortie, programmée le 17 avril 2025, est consacrée au narcisse des Glénan, espèce endémique unique au monde, qui tente de survivre malgré des conditions de plus en plus difficiles. Menacé par l’évolution de son habitat, ce trésor botanique se fait rare, et son observation n’est plus garantie.

L’île Saint-Nicolas, aux Glénan. | THIERRY CREUX/ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un écosystème exceptionnel et vulnérable

Pourtant, son histoire fascinante illustre la fragilité et la résilience du patrimoine végétal de l’archipel. En parallèle, les visiteurs, accompagnée par une naturaliste passionnée, pourront observer de nombreux oiseaux du littoral, dont le gravelot à collier ininterrompu, un petit limicole en pleine période de reproduction.

Il s’agit d’une sortie unique, pour découvrir la beauté mais aussi « la vulnérabilité de cet écosystème d’exception », note Bretagne vivante.

Les 17 et 26 avril 2025, départ à 10 h depuis le port de Trévignon (rendez-vous à 9 h 45 ; retour vers 16 h). Le transport est assuré par la navette maritime Glénan Découverte. Tarifs : 43 €, 39 € (réduit pour les adhérents, étudiants sur justificatif). Réservation et paiement en ligne obligatoire sur le site internet de Bretagne vivante (www.bretagne-vivante.org). Le nombre de places est limité à 11 personnes. La sortie est soumise aux conditions météo. Les prochaines sorties ont lieu les 28 mai, 18 et 28 juin, 2 juillet (découverte des oiseaux et habitats insulaires).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/iles-des-glenan-29900/a-la-decouverte-de-la-reserve-naturelle-de-saint-nicolas-dans-larchipel-des-glenan-8046af86-16fa-11f0-8663-b0a0331793f2

 

Ouest-France

Plounéour-Ménez. Une répétition générale avant le festival du violon

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Sous la direction de Dan Ross, le Ploun Fiddle Band organise ses répétitions pour le festival du violon dans la salle polyvalente.

Sous la direction de Dan Ross, le Ploun Fiddle Band organise ses répétitions pour le festival du violon dans la salle polyvalente. | OUEST-FRANCE

Tous les violonistes, professionnels ou amateurs du territoire, sont invités par le Ploun Fiddle Band, dimanche, à participer à la répétition générale, dans la salle polyvalente, des morceaux qui seront joués lors du festival du violon, samedi 31 mai et dimanche 1er juin.

Des violonistes de toute la Bretagne, des groupes de différents pays et un public nombreux vont envahir les rues de la commune pour cette nouvelle édition très attendue par les passionnés. Le festival du violon a été arrêté à cause du Covid en 2020.

« Comme à chaque festival du violon, un rassemblement des joueurs de violon est organisé. Pour cette édition, ce sera dimanche 1er juin sur la place de l’église. Les morceaux de musique sont des classiques du répertoire écossais, suédois ou breton. Ce rassemblement sera dirigé par le trio nordique Fiddler’s Bloc, Patrick Ewen et Pinc Le Normand. Au dernier festival du violon, on était plusieurs centaines à jouer ensemble », sourit Solen Lesouef, violoniste et organisatrice.

Les morceaux de musique peuvent être appris à distance et se trouvent sur le site www.festivalduviolon.net

Contact : tél. 07 85 48 19 94.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/une-repetition-generale-avant-le-festival-du-violon-f0963467-472d-4e4d-89e7-30b29772e844

 

Ouest-France

Plougasnou. Une harpiste à Pont ar Gler avant les USA

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Jacqueline et Véronique Gaudrat, devant les portes rouges de Pont ar Gler.

Jacqueline et Véronique Gaudrat, devant les portes rouges de Pont ar Gler. | OUEST-FRANCE

Les portes rouges du domaine de Pont ar Gler s’ouvriront dimanche, à 18 h, devant tout mélomane averti : Joséphine Plagnol y fera vibrer les cordes de sa harpe entre Bach et Fauré. Sortante du prestigieux conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSM), lauréate de plusieurs concours internationaux, c’est à Plougasnou que la harpiste posera ses partitions pour roder son jeu. Objectif : la 13e édition de l’USA International harp competition à Bloomington, en mai.

Véronique Gaudrat, présidente des Journées de Pont ar Gler, exprime sa fierté d’accueillir de tels talents : « Au départ, ce sont des amis musiciens qui m’ont donné l’idée d’un festival de musique de chambre. De fil en aiguille, j’ai fait la connaissance de jeunes qui sortaient du CNSM et je leur donne carte blanche pour organiser des concerts ici. Ils ont souvent des programmes à roder pour préparer des concours ou des concerts. Il y a un vrai public de connaisseurs à Plougasnou. Joséphine est très jeune et très talentueuse : il faut passer une première sélection internationale pour participer au concours de Bloomington. » C’est chose faite pour elle. Et dimanche, à Pont ar Gler, le public assistera à sa performance avant son envol pour les États-Unis.

Dimanche, à 18 h, dans l’atelier du manoir de Pont Ar Gler, lundi, à 19 h, à la médiathèque de Plouigneau et mardi, à 19 h 30, à Ar Presbital à Locquirec. Tarif : 15 €. Réservations : contact@pontargler.com ou sur HelloAsso.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-harpiste-a-pont-ar-gler-avant-les-usa-780929e4-5d10-4caa-b608-28870aa65c07

 

Ouest-France

Victime d’une avarie, Le Phoenix sera tracté par la SNSM jusqu’au port de Morlaix, ce vendredi

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Le brick danois Le Phoenix a été victime d’une avarie moteur au port de Térénez, à Plougasnou (Finistère). Il va être tracté par la SNSM, ce vendredi 11 avril 2025, jusqu’au port de Morlaix. Si les réparations avancent vite, les balades réservées pourront être reportées.

Le « Phoenix Tall Ship » sera de nouveau à quai de Morlaix à la suite d’une avarie moteur.

Le « Phoenix Tall Ship » sera de nouveau à quai de Morlaix à la suite d’une avarie moteur. | OUEST-FRANCE

Parti mardi 8 avril 2025 du port de Morlaix (Finistère) pour le port de Térénez à Plougasnou, Le Phoenix Tall Ship a été victime d’une avarie moteur, ce vendredi 11 avril.

Le brick danois de 1929, qui proposait jusqu’à ce vendredi des balades en baie de Morlaix depuis Plougasnou, est contraint de revoir son programme. Les balades réservées sont pour le moment annulées, au grand regret du capitaine et de son équipage, mais ils envisagent un report si les réparations avancent bien.

Passage des écluses à 17 h

Le bateau sera tracté cet après-midi, à 15 h 30, par les sauveteurs en mer de la SNSM, avec un passage des écluses de Morlaix prévu à 17 h. Les moteurs pourront être réparés et les balades assurées, espère l’équipage.

Samedi 12 avril, l’association d’accordéonistes de Plougasnou Ac’chros doit monter à bord pour son voyage annuel, avant de donner un concert de chants de marin au port de Morlaix le soir même. La représentation est maintenue, les spectateurs pourront y assister gratuitement depuis le quai.

Pour tout renseignement : tallship.phoenix@aha56.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/victime-dune-avarie-le-phoenix-sera-tracte-par-la-snsm-jusquau-port-de-morlaix-ce-vendredi-e7ac40b2-16cf-11f0-a30e-5cd50ec54db8

 

Ouest-France

Le Salon des métiers d’art fête ses 20 ans à Plestin-les-Grèves

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Ce week-end, une quarantaine d’artisans d’art se retrouvent à l’espace An Dour Meur, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) pour l’échange et le plaisir de présenter à un public curieux de la « belle ouvrage ».

Lors de l’édition 2024, plus d’un millier de visiteurs avait échangé avec des artisans passionnés.

Lors de l’édition 2024, plus d’un millier de visiteurs avait échangé avec des artisans passionnés. | OUEST-FRANCE

La forte popularité, avec plus d’un millier de visiteurs, et la bonne ambiance du Salon des métiers d’art qui se tient, ce week-end, à l’espace An Dour Meur, n’est plus à prouver, et les organisateurs ont du mal à faire le choix des exposants tant la demande est grande.

De nombreux nouveaux métiers

L’une des coordinatrices de l’événement, Yaëlle Ruvoën, dévoile les dessous d’une organisation toujours plus complexe : « Pour cette édition, nous avons renouvelé le panel des exposants, car il faut bien que toutes et tous, au fil des éditions, puissent exposer. Ainsi, plus de deux tiers des métiers seront nouveaux au salon, comme la tapisserie, le tissage, le travail des métaux avec une forge installée sur le parvis, samedi et dimanche, à 15 h, la mosaïque. Il n’y aura pas que des artisans costarmoricains, certaines et certains venant du Morbihan, de Rennes ou de Brest. »

Venus des départements bretons, et même au-delà, trente-quatre artisans, dont vingt et un seront présents pour la première fois, répondent à l’invitation de l’office culturel municipal, et plusieurs d’entre eux proposeront au public des animations et démonstrations de leur art sur leur stand.

À découvrir

Un grand cru

Aux yeux de Yaëlle Ruvoën, cette vingtième édition du salon s’annonce comme « un grand cru » prometteuse et couvrant tous les domaines de l’art : « L’artisanat d’art s’y exprime sous ses multiples facettes prouvant une fois encore la vitalité créative de notre territoire. Bijoux et céramiques sous des formes variées, ainsi que de créations textiles, de la dentelle, du tissage, de la maroquinerie, du tournage sur bois, de la vannerie et du travail du métal, de la mosaïque et du vitrail, des émaux et de la marqueterie, de la reliure et des sculptures en papier, etc. Toutes ces créations nées de la maîtrise d’un savoir-faire unique, et de l’imagination fertile de nos artisans. »

À n’en pas douter ce vingtième Salon des métiers d’art offre de quoi satisfaire un public fidèle, mais aussi, exigeant de la « belle ouvrage ». Dans une ambiance conviviale, le salon 2025 devrait une fois encore s’affirmer comme un lieu d’échanges, pour toutes les générations, entre l’univers des créateurs et le grand public.

Samedi 12 avril, de 14 h à 18 h, et dimanche 13 avril, de 10 h 18 h, à l’espace An Dour Meur, 6, passage Yvonne-Le-Fustec, Plestin-les-Grèves. Entrée gratuite. Bar et petite restauration sur place.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/le-salon-des-metiers-dart-fete-ses-20-ans-a-plestin-les-greves-1047f150-1519-11f0-b1d0-32f3ce62629c

 

Ouest-France

À Lannion, on peut à nouveau stationner sur le parking de la Poste

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Depuis le début de semaine, les véhicules peuvent à nouveau se garer sur l’une des 50 places du parking des quais d’Aiguillon de Lannion (Côtes-d’Armor).

Le parking de la poste est à nouveau ouvert.

Le parking de la poste est à nouveau ouvert. | OUEST-FRANCE

À Lannion (Côtes-d’Armor), la première phase des travaux des quais d’Aiguillon touche à sa fin. Après un an de chantier, les engins lourds quittent peu à peu les bords du Léguer, laissant leur place à d’autres véhicules. Le parking de la Poste a ainsi rouvert, en début de semaine, laissant les badauds se garer à proximité des étals du marché, jeudi 10 avril 2025.

Moins de place, mêmes horaires

Le nombre de stationnement a été revu à la baisse lors de la rénovation des quais : 50 places demeurent accessibles aux mêmes conditions qu’avant les travaux, à savoir en zone bleue. Le stationnement y est limité à une heure du mardi au samedi, de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le disque précisant l’heure d’arrivée faisant foi.

Ce parking restera fermé le jeudi, jour de marché, de 7 h 30 à 17 h de mai à septembre, et de 7 h 30 à 15 h d’octobre à avril.

Les nouveaux quais inaugurés le 26 avril

Pour rappel, les travaux des quais d’Aiguillon s’inscrivent dans le cadre de Lannion 2030, une feuille de route ayant pour but de « renforcer l’attractivité et l’accessibilité du centre-ville », rappellent régulièrement les élus, en réponse aux critiques récurrentes sur les travaux en ville, jugés trop nombreux. Une grande fête d’inauguration des nouveaux quais sera organisée par la municipalité, samedi 26 avril 2025.

Lire aussi : Bagad de Lann-Bihoué, triomphe en ville… Le Printemps des sonneurs à Lannion s’annonce florissant

Pour l’heure, si la guinguette a retrouvé un emplacement, on remarquera que ni le kiosque à journaux ni le manège pour enfants qui animaient le bout du quai, côté pont Sainte-Anne, ne sont de retour. « On a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour les deux activités, mais jusqu’ici personne n’a donné suite », indiquait Françoise Le Men, fin mars.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-lannion-on-peut-a-nouveau-stationner-sur-le-parking-de-la-poste-35336a72-15ea-11f0-a9e1-03ede7a28dd6

 

Ouest-France

« Un mec bien, tout simplement » : près de 1 000 personnes pour l’hommage au guitariste Soïg Sibéril

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Près d’un millier de personnes se sont rassemblées à l’espace Glenmor, à Carhaix (Finistère), mercredi 9 avril 2025 pour assister aux obsèques du guitariste breton Soïg Sibéril. Famille et amis ont évoqué sa simplicité, son humour, son talent.

Près d’un millier de personnes sont venues rendre un dernier hommage à Soïg Sibéril mercredi 9 avril 2025, à Carhaix (Finistère).

Près d’un millier de personnes sont venues rendre un dernier hommage à Soïg Sibéril mercredi 9 avril 2025, à Carhaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Simplicité, humour, talent, gentillesse. » Ces mots sont revenus régulièrement pour qualifier le guitariste breton Soïg Sibéril, décédé samedi 5 avril 2025, lors de ses obsèques mercredi 9 avril, à Carhaix (Finistère). Devant près de 1 000 personnes rassemblées à l’espace Glenmor, famille et amis se sont succédé derrière le pupitre pour lui rendre un dernier hommage.

Famille et amis ont évoqué la simplicité, l’humour et le talent du défunt. | OUEST-FRANCE

Le musicien et ami Étienne Grandjean a retracé le parcours de Soïg Sibéril et sa découverte de la musique bretonne, rappelant comment il a « révolutionné la place de la guitare dans la musique traditionnelle ». « Les premiers souvenirs qui me reviennent, c’est toi qui jouais », relate son fils, Théo, qui pouvait « reconnaître [sa] manière de jouer entre 1 000 ». « La musique, ce n’était pas uniquement ton métier, c’était une part essentielle de toi. »

Lire aussi : Soïg Sibéril, guitariste majeur de la scène bretonne

Dans la salle, les artistes de la scène bretonne et française sont nombreux : Dan Ar Braz, Jean-Félix Lalanne, Denez Prigent, Patrice Marzin, Alain Genty, Jean-Charles Guichen, Hélène Brunet… Plusieurs ont d’ailleurs pris leur guitare pour réinterpréter l’un des titres de Soïg Sibéril, Quand la bogue dort.

« Un style 100 % décalé »

Au-delà du musicien « hors pair », tous ont aussi salué l’homme, « humble et généreux ». Ses neveux se souviennent d’un « style 100 % original, 100 % décalé » et de son « talent particulier pour tous les jeux de mots » : « La vraie star, pour nous, c’était Soïg mais sans sa guitare. »

Jean-Félix Lalanne se souvient de sa rencontre avec le guitariste breton, lorsqu’il l’a découvert à travers sa musique et qui l’a appelé pour lui dire son admiration : « Je lui ai fait une déclaration d’amour totalement décalée. » Il a ensuite rencontré celui qui le « faisait pleurer de rire ».

Un dernier hommage a été rendu à Soïg Sibéril en musique et en danse, devant l’espace Glenmor à Carhaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Il a l’amitié universelle, sans distinction et sans discrimination », résume Louis Pers, pour évoquer « un être qui comptait vraiment, au-delà de la musique ». « Un mec bien, tout simplement », dira un peu plus tard l’écrivain Hervé Bellec, également l’un de ses proches. Avant de lancer les applaudissements pour saluer l’artiste.

C’est aussi en musique et en danse qu’un dernier hommage lui a été rendu, devant l’espace Glenmor. Avant une nouvelle salve d’applaudissements.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/culture-bretonne/un-mec-bien-tout-simplement-pres-de-1-000-personnes-pour-lhommage-au-guitariste-soig-siberil-b2f9e106-1550-11f0-9759-9654df6b878b

Lire aussi : Carhaix-Plouguer. « C’était quelqu’un de solaire, bienveillant »

 

Ouest-France

À Plougasnou, le bateau Le Phoenix au mouillage au port de Térénez, jusqu’au 11 avril

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Le Phoenix, brick danois de 1929, vient de quitter Morlaix après dix semaines de travaux. Jusqu’au 11 avril, il se mettra en mouillage au port de Térénez, à Plougasnou (Finistère). Des balades à son bord sont possibles.

« Le Phoenix » au départ du port de Morlaix à destination de Térénez à Plougasnou.

« Le Phoenix » au départ du port de Morlaix à destination de Térénez à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Cela faisait 10 semaines que Le Phoenix était à quai, au port de Morlaix (Finistère), pour peaufiner sa renaissance en travaux. 1 400 personnes avaient pu en profiter pour le visiter en réel mais aussi le vivre par le biais d’un casque de réalité augmenté.

Mardi 8 avril 2025, il s’est enfin envolé, larguant les amarres et passant les écluses en direction de Plougasnou, pour se mettre en mouillage au port de Térénez.

Des balades avec une participation aux manœuvres de navigation

Du 9 au 11 avril, le brick danois de 1929 proposera des balades en baie de Morlaix, en journée ou demi-journée, depuis Térénez. Les visiteurs pourront participer aux manœuvres de navigation et découvrir l’art de la voile traditionnelle. Samedi 12 avril, le bateau reviendra au port de Morlaix avec, à son bord, les accordéonistes de l’association Ac’chros de Plougasnou.

Lire aussi : À 37 et 38 ans, ces Bretons organisent croisières et visites sur un bateau quasi centenaire

Les musiciens proposeront un concert de chants de marin, à 19 h, depuis le pont du Phoenix, que les spectateurs pourront vivre depuis le quai gratuitement. Un bouquet final qui ne manquera pas d’émouvoir les nostalgiques des aventures maritimes puisque le 14 avril, le vieux gréement repartira en direction de Lorient.

Réservation pour les balades depuis le port de Térénez : tallship.phoenix@aha56.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-bateau-le-phoenix-au-mouillage-au-port-de-terenez-jusquau-14-avril-c95b8102-154b-11f0-8f9f-4a9c2c255b1f

 

Ouest-France

Rachida Dati aurait oublié de déclarer 420 000 € de bijoux selon le journal « Libération »

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Le journal « Libération » a publié une enquête, mercredi 9 avril, sur la déclaration à la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP) de la ministre de la Culture. Les journalistes se sont rendu compte que sa collection de bijoux manquait à l’appel.

Rachida Dati au palais de l’Élysée, le 31 mars 2025.

Rachida Dati au palais de l’Élysée, le 31 mars 2025. | STEPHANE MOUCHMOUCHE / HANS LUCAS VIA AFP

La situation est plus qu’embarrassante pour la ministre de la Culture. Selon une enquête de Libération , parue mercredi 9 avril 2025, Rachida Dati aurait omis de déclarer sa collection de bijoux, pour un montant de 420 000 €, à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Une information qui tombe au moment où s’ouvre une nouvelle séance du Conseil de Paris.

Le journaliste Laurent Léger mentionne une montre Chopard à 32 000 €, un modèle Cartier à 29 000 €, et un bracelet Repossi à 36 000 €. La HATVP impose que les bijoux dont la valeur dépasse 10 000 € soient systématiquement déclarés. Le journal estime que la valeur de l’ensemble de ses parures dépasse même 500 000 €, si on compte celles qui ne passent pas le seuil de prix pour les déclarer.

C’est l’homme d’affaires Henri Proglio, l’ex-PDG de Veolia et EDF, qui lui aurait offert ces bijoux entre 2017 et 2023.

« Corruption » et « trafic d’influence »

Dans sa déclaration pour juin 2024, la ministre de la Culture a mentionné 5,6 millions d’euros de biens. Cependant, déjà en mars, elle avait omis de remplir la ligne du formulaire à propos des bijoux. Elle risque donc de faire face au soupçon de « déclaration de patrimoine mensongère », alors que le parquet national financier a demandé en novembre qu’elle soit jugée pour « corruption » et « trafic d’influence », avec l’ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn. Les magistrats s’interrogent sur des honoraires à hauteur de 900 000 €, perçus en tant qu’avocate, entre 2010 et 2012, versés par une filiale du constructeur auto, alors qu’elle était députée européenne.

La HATVP, créée en 2013, après l’affaire Cahuzac, a pour but de « moraliser la vie publique ». Avant la maire du VIIe arrondissement, Laura Flessel, ministre des Sports, a démissionné en 2018 à cause de ses « manquements déclaratifs ». Jean-Paul Delevoye, haut commissaire chargé des retraites, a quitté son poste pour avoir minoré des rémunérations et omis des mandats dont il avait la charge.

Les avocats de Rachida Dati affirment que leur « cliente est parfaitement en règle avec ses obligations déclaratives auprès de la HATVP ».

https://www.ouest-france.fr/politique/rachida-dati/rachida-dati-aurait-oublie-de-declarer-420-000-euros-de-bijoux-selon-le-journal-liberation-8bf2faea-153a-11f0-a9e1-03ede7a28dd6

 

Ouest-France

Morlaix communauté : un élu ira en Cisjordanie pour un projet qui favorisera l’accès à l’eau

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Guy Pennec, élu de Morlaix communauté (Finistère), vice-président chargé du cycle de l’eau, va se rendre dans le camp de Jalazone, en Cisjordanie, fin avril 2025, dans le cadre d’un projet visant à favoriser l’accès à l’eau.

Le camp de Jalazone, il y a plusieurs années, avec de quoi récupérer l’eau sur les toits.

Le camp de Jalazone, il y a plusieurs années, avec de quoi récupérer l’eau sur les toits. | NURPHOTO VIA AFP

Depuis 2023, Morlaix communauté (Finistère), s’est engagée dans le soutien d’un projet d’amélioration d’accès à l’eau et à l’assainissement pour la population du camp de Jalazone, en Cisjordanie. L’Agglomération est maître d’ouvrage, tandis qu’An Dour intervient pour la partie opérationnelle. Au total, 3 millions d’euros seront injectés pour ce projet, dont la totalité ne repose pas uniquement sur Morlaix communauté.

Un voyage du 30 avril au 5 mai 2025

Dans le cadre de cette coopération décentralisée, l’association Cités Unies France, dont Morlaix communauté est membre, organise un déplacement du 30 avril au 5 mai 2025. Le vice-président en charge du cycle de l’eau, Guy Pennec, va se rendre sur place.

Pour rappel, le camp de Jalazone accueille environ 16 000 réfugiés palestiniens sur 0,25 km².

https://www.ouest-france.fr/monde/palestine/morlaix-communaute-un-elu-ira-en-cisjordanie-pour-un-projet-qui-favorisera-lacces-a-leau-7544ca6e-1466-11f0-a9e1-03ede7a28dd6

 

Ouest-France

Morlaix communauté investit 40 000 € pour aider les usagers à acheter un vélo électrique

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Pour l’année 2025, Morlaix communauté (Finistère) a alloué 40 000 € à l’aide à l’achat de vélo à assistance électrique.

En plus de l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique, Morlaix communauté travaille aussi à la mise en place d’un schéma cyclable communautaire.

En plus de l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique, Morlaix communauté travaille aussi à la mise en place d’un schéma cyclable communautaire. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 7 avril 2025 au soir, les élus ont voté la reconduction de l’aide locale à l’acquisition de vélos à assistance électrique. Mise en place en 2021, cette aide, dont le niveau varie selon les ressources, avait rencontré un grand succès.

Si l’État a décidé d’arrêter l’aide qu’il avait mis en place, Morlaix communauté maintient la sienne, « tout en adaptant l’enveloppe 2025 au nouveau nombre de demandeurs potentiels », précise Roger Héré, vice-président chargé des mobilités.

Le montant de l’aide est plafonné à 40 % du prix du vélo, qui doit être acheté dans un commerce de Morlaix communauté. L’aide est comprise entre 300 €, pour les personnes ayant un revenu fiscal de référence par part compris entre 7 229 € et 15 677 €, et 500 € pour celle ayant un revenu fiscal de référence par part inférieur à 7 228 €.

L’enveloppe totale allouée s’élève à 40 000 €.

Renseignements : https://www.morlaix-communaute.bzh/mon-quotidien/les-deplacements/a-velo/

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/velo/morlaix-communaute-investit-40-000-euros-pour-aider-les-usagers-a-acheter-un-velo-electrique-c298f290-1466-11f0-a9e1-03ede7a28dd6

 

Ouest-France

Près de Morlaix, l’entreprise À l’Aise Breizh achète enfin ses locaux

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Depuis de nombreuses années, À l’Aise Breizh occupe des locaux à Garlan, près de Morlaix (Finistère), dans le cadre d’un bail commercial avec promesse de vente avec Morlaix communauté. Le bail arrive à son terme, et l’entreprise va pouvoir acheter le lieu.

Un torchon de la marque À l’Aise Breizh, entreprise basée près de Morlaix (Finistère).

Un torchon de la marque À l’Aise Breizh, entreprise basée près de Morlaix (Finistère). | MARC OLLIVIER / ARCHIVES OUEST-FRANCE

La société À l’Aise Breizh va acheter le bâtiment qu’elle occupe depuis de nombreuses années, zone de Langolvas à Garlan, près de Morlaix (Finistère). Cela a été voté lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 7 avril 2025.

Deux extensions réalisées

L’entreprise s’est tout d’abord installée le 1er juin 2005, dans un bâtiment de 1 000 m². En 2008, « deux extensions pour 450 000 € et 350 000 € » ont été réalisées, souligne Solange Creignou, vice-présidente chargée de l’économie, portant à 3 000 m² les locaux. À l’Aise Breizh partage l’espace avec d’autres entités : ALB Production et les Tissages de l’Ouest, qui sont en lien avec sa production.

Lire aussi : L’artiste El Globos, qui a dessiné la bigoudène d’À l’aise Breizh, est décédé

En 2013, un bail commercial avec promesse de vente pour une durée de douze ans avait été conclu entre l’entreprise et Morlaix communauté. Au terme de cette durée, À l’Aise Breizh a fait savoir qu’elle souhaitait acheter le bâtiment. Durant toutes ces années, l’entreprise a versé pour 2 111 174 € de loyers. Il lui reste à payer 49 000 € pour devenir propriétaire du lieu. Une bonne nouvelle pour l’économie locale.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/pres-de-morlaix-lentreprise-a-laise-breizh-achete-enfin-ses-locaux-6f155a86-13d1-11f0-b074-2db8b3f45359

 

Ouest-France

Projets et investissements : à Plougasnou, les comptes sont validés

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Ce jeudi 3 avril, Nathalie Bernard, maire, et les conseillers municipaux étaient réunis autour d’un conseil consacré à la validation des comptes 2024 et au vote des budgets primitifs 2025. Les comptes de gestion ont été approuvés par les élus. Plusieurs gros projets se dessinent pour l’avenir.

Le conseil municipal s’est tenu jeudi 3 avril en mairie de Plougasnou (Finistère).

Le conseil municipal s’est tenu jeudi 3 avril en mairie de Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Lors du conseil municipal du jeudi 3 avril 2025, à Plougasnou (Finistère), les comptes de gestion et administratifs ont été validés, et les budgets primitifs soumis aux votes des élus. Nathalie Bernard, maire, a pu avancer les chiffres des projets prévus en cours de mandat, mais aussi des projets reportés, ou contraints par des compétences déléguées par le gouvernement.

Des hausses inévitables sur les budgets de fonctionnement

Avec un budget primitif 2025 de 1 918 300 € (40 000 € de plus que 2024) alloué aux charges de personnel, la commune se justifie par des dépenses qui suivent les réglementations. Elle est notamment touchée par la hausse des cotisations employeurs à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales.

Elle prévoit une augmentation progressive du taux des cotisations vieillesse, portant le taux de 34,65 % en 2025 jusqu’à 43,65 % en 2028, soit une hausse de cotisation employeur de 3 points pendant 4 ans. Les budgets sont également concernés par l’obligation de la participation à la complémentaire santé des agents. Une bonne nouvelle pour eux, mais un coût à prévoir. Les hausses sont aussi dues au salariat des médecins et de la coordinatrice de santé.

Des investissements au service du confort des agents

La mairie prévoit 3 997 586 € d’investissement, majoritairement à destination du cadre de travail des agents et du cadre de vie des Plougasnistes. Des équipements nouveaux sont prévus pour le stade et la salle omnisports. Une dépense exceptionnelle conséquente servira à investir dans du matériel et des équipements pour la médiathèque, l’un des projets les plus attendus des habitants.

Les autres investissements concernent les travaux prévus de voirie, de réseaux et d’assainissement. Enfin, une enveloppe de 400 000 € est allouée à l’achat du commerce Bourhis, comprenant le local, la maison attenante et le terrain. Il accueillera le futur pôle petite enfance.

Les taux d’imposition inchangés

Les taux d’imposition restent, eux, inchangés pour 2025. La taxe d’habitation pour les maisons secondaires reste à 13,27 %. La taxe foncière communale sur les propriétés bâties est de 36,30 %. Elle est de 42,40 % pour les non bâties.

Avec un budget prévu de 66 020 €, toutes les demandes de subventions communales sont accordées aux associations.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/projets-et-investissements-a-plougasnou-les-comptes-sont-valides-c2704be8-123a-11f0-95b6-d24ce11800f7

Conseil municipal du jeudi 03 avril 2025. Photo pyb29

Conseil municipal du jeudi 03 avril 2025.

 

Ouest-France

Au cinéma de la Salamandre de Morlaix, la programmation se tourne vers un jeune public

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Ciné-concert, arts plastiques et films cultes à voir ou à revoir. Jusqu’au 18 avril 2025, le cinéma de la Salamandre de Morlaix (Finistère) dédie plusieurs rendez-vous au jeune public.

Colin Destombe, de La Salamandre, et Mélanie Lhuillery, de la librairie Dialogues, ont programmé des ateliers d’arts plastiques après les projections.

Colin Destombe, de La Salamandre, et Mélanie Lhuillery, de la librairie Dialogues, ont programmé des ateliers d’arts plastiques après les projections. | OUEST-FRANCE

Découvrir un film d’animation ou des courts-métrages sur grand écran est déjà un plaisir savoureux. « Quand ils suscitent l’envie de créer, c’est encore mieux », invite Colin Destombe, chargé de médiation au cinéma la Salamandre de Morlaix (Finistère).

Avec la complicité de Mélanie Lhuillery, de la librairie Dialogues, il a concocté un programme riche en émotions et autres découvertes cinématographiques pour les vacances de printemps.

Ciné goûter, arts plastiques et concert

« Les deux mercredis des vacances, l’idée est de partager un goûter et de participer à un atelier juste après la projection. » Le 9 avril, à 15 h, le film d’animation Holà Frida, réalisé par André Kati et Karine Vésina, sera l’occasion de fabriquer de jolies fleurs en papier.

Le 16 avril, les enfants pourront réaliser de petits poissons en carton après avoir vu, les cinq courts-métrages sur le thème de l’eau dans tous ses états (à partir de 3 ans). Toujours autour de Frida Kahlo et du film qui lui est dédié, un troisième atelier d’arts plastiques et histoire de l’art sera proposé sur le thème des différences et de l’autoportrait. Le rendez-vous est fixé au 15 avril, à 14 h 30.

Enfin, le 14 avril, à 16 h, Jérémie Elis (contrebasse) et Guillaume Le Guern (clarinette), joueront de la musique allant aux sonorités africaines au tango, en passant par le jazz et même la techno.

Des films pour les petits

Les vendredis de vacances, à 18 h 30, le cinéma propose un classique jeune public en compagnie de bénévoles de la Salamandre. Durant ce temps, les parents pourront partager un moment convivial au bar du Sew. Le 11 avril, Babe le cochon devenu berger et, le 18 avril, Le Petit Dinosaure.

Réservations auprès de l’accueil du cinéma La Salamandre au Sew.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/au-cinema-de-la-salamandre-de-morlaix-la-programmation-se-tourne-vers-un-jeune-public-caa1c9e6-12c0-11f0-95b6-d24ce11800f7 

 

Ouest-France

Quels projets vont structurer Morlaix communauté en 2025 ?

Sarah HUMBERT.

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Présenté en mars 2025, le budget de Morlaix communauté (Finistère) a été voté le 7 avril. Voici les projets qu’il faut surveiller pour l’année à venir, et ce qui va changer pour les citoyens.

Le budget 2025 de Morlaix communauté (Finistère) a été voté le 7 avril 2025, lors du conseil communautaire.

Le budget 2025 de Morlaix communauté (Finistère) a été voté le 7 avril 2025, lors du conseil communautaire. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Lors du conseil de Morlaix communauté (Finistère), lundi 7 avril 2025, le budget a été voté. Parmi les 15,5 millions (1) qui devraient être investis en dépenses réelles nettes en 2025, voici ce qu’il faut retenir.

Des projets structurants

Durant l’année à venir, Morlaix communauté va investir 1,3 million dans le projet Bretagne très haut débit (qui vise à raccorder les habitants à la fibre), mais aussi 1,05 million pour les mobilités douces et le schéma cyclable, 401 000 € pour la réouverture de la rivière, mais aussi 3,149 millions pour le musée des Jacobins, 1,1 million pour la maison de la langue et la culture bretonne. Enfin, 1,6 million sera investi pour la réhabilitation des déchetteries, et 4,2 millions pour l’aménagement du quai du Léon.

Lire aussi : Impôt, dette, investissement… Voici 4 éléments pour comprendre le budget de la ville de Morlaix

Des taxes qui augmentent légèrement

Les citoyens le verront sur leurs factures : la taxe Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) et celle d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) sont revues à la hausse dans le budget 2025.

La taxe Gemapi va passer de 13,30 €, en 2024, à 17,65 € par habitant en 2025. Cette hausse vise notamment à financer la finalisation du profil de vulnérabilité des eaux littorales de la baie de Morlaix, l’entretien de 10 km de cours d’eau, mais aussi la poursuite de l’étude d’avant-projet pour l’aménagement et la réouverture de la rivière.

Pour la TEOM, elle augmentera entre 7,40 € et 11,40 € par ménage, à l’année. Ici, c’est notamment pour financer la réhabilitation des déchetteries.

Des subventions à la culture maintenues

C’est à noter : malgré un contexte économique complexe, Morlaix communauté maintient ses soutiens aux acteurs de la culture et de la cohésion sociale « intégralement par rapport à 2024, pour les structures employeuses », pointe Julien Kerguillec, vice-président chargé de la culture. Au total, 2 169 500 € sont attribuées aux associations.

À noter : Jean-Charles Pouliquen, qui avait un pouvoir, a voté contre le budget principal et la fixation des taux.

(1) Ce chiffre prend en compte les subventions à percevoir par l’Agglomération, la FCTVA (fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée), mais aussi le taux de réalisation net.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/quels-projets-vont-structurer-morlaix-communaute-en-2025-c2c75548-145e-11f0-a9e1-03ede7a28dd6

 

Ouest-France

Interpol suspend la notice rouge du fondateur de Sea Shepherd Paul Watson

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La notice rouge d’Interpol émise en 2012 par le Japon à l’encontre du capitaine Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, est suspendue, en attendant la décision définitive en juin 2025.

Paul Watson à Paris, le 21 décembre 2024, après ses six mois d’incarcération au Groenland.

Paul Watson à Paris, le 21 décembre 2024, après ses six mois d’incarcération au Groenland. | PHOTO ARCHIVES AFP

Dans un communiqué de presse, l’ONG Sea Shepherd France annonce ce mardi 8 avril 2025 la suspension de la notice rouge d’Interpol concernant Paul Watson. Paul Watson vient d’être informé par la commission de contrôle des fichiers d’Interpol que la notice rouge émise à son encontre par le Japon a été suspendue du système d’information d’Interpol , écrit Lamya Essemlali, la présidente.  L’ensemble des États et autres organisations membres d’Interpol n’y ont donc plus accès, jusqu’à ce que la commission, qui rendra sa décision définitive après sa session de juin, ait procédé à l’examen complet de l’affaire. La liberté de mouvement du Capitaine a entre-temps été rétablie , poursuit-elle.

Une notice rouge datée de 2012

Le Japon, à l’origine de cette note, accuse Paul Watson de complicité d’abordage et d’entrave à l’activité de la pêche à la baleine. Avec les équipes de Sea Shepherd, Paul Watson s’était opposé à des navires japonais lors d’une campagne de pêche en 2010.

Deux ans plus tard, le Japon avait émis cette notice demandant l’arrestation de Paul Watson afin d’être jugé. Le 21 juillet 2024, le Groenland, en vertu de cette notice rouge, avait interpellé Paul Watson qui a finalement été libéré le 17 décembre, le Danemark ayant refusé son extradition vers le Japon.

Des doutes « quant à la conformité de la notice »

« Dans sa décision, la commission de contrôle d’Interpol a exprimé ses doutes quant à la conformité de la notice au regard des règles d’Interpol, sur la base de la démonstration faite de la motivation politique de l’affaire au Japon, de la disproportion évidente du mandat d’arrêt, des divers risques de violation de plusieurs de ses droits fondamentaux, notamment les droits à un procès équitable et à l’interdiction de mauvais traitements en détention, ainsi que des nombreuses incohérences et inexactitudes, voire des mensonges, contenus dans le dossier japonais »,explique Lamya Essemlali.

Paul Watson attendu à Nice pour l’Unoc 3

En attendant la décision de la commission en juin prochain, le capitaine Paul Watson entend bien poursuivre ses actions pour la protection des espèces marines et des océans. Il est attendu à Nice, du 9 au 13 juin 2025, pour la troisième Conférence des Nations Unies pour l’océan (Unoc 3). Il est invité à y prendre la parole en sa qualité de défenseur international de l’environnement.

https://www.ouest-france.fr/environnement/protection-oceans/interpol-suspend-la-notice-rouge-du-fondateur-de-sea-shepherd-paul-watson-d56e4ace-1447-11f0-9759-9654df6b878b

 

Ouest-France

Un banc pour ne pas oublier le drame et sensibiliser aux violences intrafamiliales, en Finistère

Paul LOUAULT.

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Plus d’une centaine de personnes ont assisté, lundi 7 avril 2025, à l’inauguration du premier banc rouge du département, à Carantec (Finistère). Un hommage au drame familial qui avait bouleversé la commune en 2022, aujourd’hui symbole de la sensibilisation aux violences intrafamiliales.

Sur la plage du Kelenn, ce banc rouge rappelle à la fois le drame survenu à Carantec en 2022 et la nécessité de sensibiliser aux violences intrafamiliales.

Sur la plage du Kelenn, ce banc rouge rappelle à la fois le drame survenu à Carantec en 2022 et la nécessité de sensibiliser aux violences intrafamiliales. | OUEST-FRANCE

Il a été installé là, sur la plage du Kelenn. La plus fréquentée de Carantec (Finistère). Là où Florence, Izia Marie et Romane aimaient venir jouer et se baigner. Un banc rouge sang. Couleur qui ne peut que rappeler le drame de cette famille, disparue le 30 octobre 2022.

Ce jour-là, tous trois sont retrouvées mort à leur domicile. Tuées par leur père, qui s’est ensuite lui-même donné la mort.

Ce lundi 7 avril 2025, un hommage leur a été rendu. « En novembre dernier, la famille est venue me signaler l’envie de commémorer, mais aussi de sensibiliser aux violences intrafamiliales. C’est elle qui m’a parlé de ces fameux bancs », explique Nicole Ségalen Hamon, maire de la commune.

L’initiative est nationale, mais ce banc est le premier à être inauguré en Finistère. « Par son installation, je souhaite que chacun ouvre les yeux et ose dénoncer ces comportements. Car oser dénoncer, c’est protéger », insiste l’édile.

« Ce qu’ils ont vécu m’a poussé à me battre »

Au dos du banc, figurent les numéros d’aide pour les victimes, le 39 19. Les références communales aussi, d’associations locales et nationales qui accueillent, orientent et accompagnent les victimes et leurs familles.

« C’est un lieu de passage, visible de tous, et c’est bien cela plus important, car tout le monde peut être concerné », se réjouit Patricia Le Fell, fondatrice de l’association finistérienne Chris-à-Vif. « Il faut sensibiliser toute la société », abonde Sandrine Bouchait, présidente de l’Union nationale des familles de féminicide (UNFF) qui a fait le déplacement pour l’occasion.

Bien que la page ne sera jamais véritablement tournée, la famille et les proches des victimes souhaitaient leur rendre un dernier hommage public. | OUEST-FRANCE

Plus d’une centaine de personnes ont assisté à ce moment de recueillement. La famille, des proches, des voisins, de simples habitants de la commune, mais aussi d’autres victimes de ces violences du quotidien.

« Ce qu’ils ont vécu m’a poussé à me battre », nous confie-t-on. Dans l’assemblée, se mêlent encore la tristesse du deuil, l’incompréhension et même la colère de certains.

La cérémonie s’est achevée par un lâcher de ballons. Doucement et en musique, ils se sont élevés vers le ciel, avant d’être emmenés par le vent en direction de la maison de la défunte famille. Comme pour leur dire un dernier au revoir, avant de rejoindre les cieux.

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/feminicide/un-banc-pour-ne-pas-oublier-le-drame-et-sensibiliser-aux-violences-intrafamiliales-en-finistere-0caedac8-13ce-11f0-93cb-6a1f6f4d56fd

 

Ouest-France

Collégiennes sur l’Île de Sein, elles apprennent à protéger un oiseau rare et menacé

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Émilie et Justine, 11 ans et 13 ans, participent activement à une opération de protection d’un oiseau nicheur rare et menacé en France, sur l’île de Sein (Finistère) : le grand gravelot. Elles ont installé des panneaux de prévention pour en protéger les œufs, le 3 avril 2025.

Anouk Joly, ESC au Parc naturel marin d’Iroise, et Michael Buanic, interrogés et enregistrés par les deux collégiennes du collège des îles du Ponant, sur l’Île de Sein (Finistère).

Anouk Joly, ESC au Parc naturel marin d’Iroise, et Michael Buanic, interrogés et enregistrés par les deux collégiennes du collège des îles du Ponant, sur l’Île de Sein (Finistère). | OUEST-FRANCE

En 2022, le Parc naturel marin d’Iroise est intervenu à l’antenne de l’Île-de-Sein (Finistère) du collège des îles du Ponant pour parler aux élèves de la biodiversité de l’île et des suivis assurés par les scientifiques. Depuis, le travail sur une aire maritime éducative, à savoir une bande de littoral gérée de manière participative par les élèves tout au long de l’année, est en cours. Un outil pédagogique destiné à l’éducation à l’environnement et au développement durable.

LIRE AUSSI : En Bretagne, sa population est fragile : comment protéger le gravelot sur les plages ?

Le premier objectif a été de déterminer la thématique sur laquelle allaient travailler les élèves et le lieu pour établir cette aire maritime sur l’Île. Le sujet choisi a été de la nidification des grands gravelots dans la zone de l’héliport, près du Gueveur. Jeudi 3 avril 2025, Émilie 11 ans et Justine 13 ans s’y sont rendus, accompagnées par Michael Buanic et Jean-André Prat, tous deux techniciens de l’environnement, pour poser un panneau de prévention dans cette zone.

Le dérangement humain, facteur important

Les grands gravelots couvent à même le sol. Le dérangement dans leur zone de nidification et de reproduction a des conséquences sur la réussite des couvées, leur état sanitaire et leur survie. La saison des pontes est d’avril à juillet, puis il faut six semaines avant que les oisillons soient capables de voler. Pendant cette période, les gravelots sont extrêmement vulnérables.

Si le goéland exerce une prédation naturelle sur les poussins, le dérangement humain est aussi un facteur important d’échec de la nidification. Certaines recommandations sont donc indiquées pour protéger l’espèce : tenir son chien en laisse, regarder au sol pour ne pas marcher sur leurs œufs ou ne pas s’approcher d’un oiseau posé au sol, qui, par ses cris répétés, cherche à protéger son nid.

Six nids recensés sur l’île

Les îles sont des havres de paix pour cette espèce quand les conditions y sont réunies. En 2024, les effectifs nicheurs en France étaient estimés à moins de 200 couples. Cette semaine, les collégiennes ont pu compter six nids sur l’île. Un protocole de suivi est envisagé.

LIRE AUSSI : À la saison, le gravelot nidifie sur les plages : conseils pour ne pas casser ses œufs

« Émilie et Justine sont très motivées par le sujet. Elles montrent un réel investissement dans le projet », assure Jean-André Prat. Un travail radiophonique est en cours et donnera lieu à un véritable journal de bord des suivis et des données recueillies par les intervenants. Ce recueil d’informations sera enregistré sous forme de podcast. Un QR Code sera apposé sur les affiches de prévention et pourra être lu par tous les passants en le prenant en photo avec un téléphone portable.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/collegiennes-sur-lile-de-sein-elles-apprennent-a-proteger-un-oiseau-rare-et-menace-1afb20fa-12e3-11f0-95b6-d24ce11800f7?utm_source=sendinblue_of_newsletter-locale&utm_content=20250408&utm_campaign=of_douarnenez_29&utm_medium=email&utm_term=844036&vid=893514&mediego_euid=893514

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les victimes des pesticides de la coopérative Triskalia une nouvelle fois entendues par la Commission des Pétitions du Parlement européen

La délégation composée d’ex-salariés victimes des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest

Bruxelles, 7 avril 2025 – Une délégation composée d’ex-salariés victimes des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest a été auditionnée aujourd’hui par la Commission des Pétitions du Parlement européen. Cette démarche s’inscrit dans une lutte qui dure depuis plusieurs années pour dénoncer les abus liés à l’utilisation des pesticides et les manquements des autorités françaises.

Deux constats alarmants à l’origine de leur mobilisation
1.    L’utilisation irresponsable des pesticides continue à faire de nombreuses victimes parmi les salariés, les agriculteurs et les riverains.
2.    Sous l’influence des lobbys agro-industriels, l’État français manque à son devoir de protéger ses citoyens contre ces dangers.

Des précédents révélateurs
Cette troisième rencontre avec la Commission fait suite à deux audits précédents qui avaient déjà mis en lumière des défaillances graves dans l’application des normes européennes sur les pesticides. Ces enquêtes avaient notamment révélé :
•    Des contrôles inefficaces en raison de préavis systématiques.
•    L’utilisation massive et préventive de pesticides dans les silos céréaliers, augmentant les risques pour la santé humaine et l’environnement.
En 2024, de nouvelles révélations ont amplifié l’urgence d’agir. Parmi elles, l’usage excessif de produits comme le K-OBIOL ULV6d et le formol dans les centres de stockage a causé des catastrophes sanitaires et environnementales : contamination alimentaire, destruction massive de maïs contaminé, et épidémies telles que la salmonelle dans les élevages avicoles.

Un appel à la transparence et au renforcement des contrôles
La délégation a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections auprès des responsables de ces pratiques destructrices. Elle dénonce également le manque de transparence et le rôle défaillant des organes de contrôle, qui permettent à ces abus de perdurer.

Une réponse forte du Parlement européen
Les membres de la Commission des Pétitions ont exprimé leur préoccupation face aux manquements persistants de la France dans le respect des réglementations européennes sur l’usage des pesticides. À une large majorité, ils ont décidé :
•    De maintenir une surveillance stricte sur l’application par la France des normes européennes.
•    De réaffirmer que les citoyens ne doivent pas payer le prix du laxisme institutionnel.
Ce nouvel appel marque une étape importante dans la lutte pour une agriculture plus responsable et respectueuse de la santé publique et de l’environnement. Les victimes espèrent que cette mobilisation européenne permettra enfin d’obtenir justice et d’éviter que d’autres vies soient mises en danger.

Contacts :
Claude Le Guyader représentant des ex-salariés de Triskalia : 06 81 69 75
Serge Le Quéau - Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
René Louail - Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia : 06 72 84 87 92
Henri Busnel - Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest : 06 71 11 06 90 24

https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

 

Ouest-France

Combien coûte la machine qui ramasse les algues vertes sur les plages de la baie de Saint-Brieuc ?

Soizic QUÉRO.

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Dès que l’échouage des algues vertes sera jugé impactant sur les plages d’Hillion, dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), un nettoyeur de plage automoteur, testé en 2024, sera mis en service « courant avril 2025 », prévient l’Agglomération. Cette machine est louée à un prestataire. Une étude est aussi lancée pour mesurer les conséquences environnementales de l’expérimentation.

Dès que les premières algues vertes s’échoueront sur les plages d’Hillion, le nettoyeur de plage, testé une journée en 2024, interviendra.

Dès que les premières algues vertes s’échoueront sur les plages d’Hillion, le nettoyeur de plage, testé une journée en 2024, interviendra. | KÄSSBOHRER ESE

Il va falloir s’habituer à le voir sur les plages de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Précisément à Hillion. Déjà testé en juin 2024 sous l’impulsion de l’Agglomération (en lien avec la réserve naturelle et les services de l’État), ce nettoyeur de plage automoteur, de couleur émeraude, a collecté les algues vertes sur trois plages (Bon-Abri, Saint-Guimond et L’Hôtellerie). Dotée de trois roues, cette machine, baptisée BeachTech 5500, interviendra « courant avril 2025 », prévient l’Agglomération de Saint-Brieuc, dès que l’échouage des ulves sera jugé impactant.

Sur deux plages

Cette machine, pesant 4,5 tonnes, est plus légère qu’un tracteur et peut évoluer sur des sites au substrat peu portant, là où justement un tracteur ne peut pas se rendre. Il est prévu d’avoir recours à cet engin « jusqu’en septembre », expliquait François David, responsable du service bassin-versant de l’Agglo de Saint-Brieuc, dans nos colonnes en février 2025. Le nettoyeur, qui « sera utilisé trois à quatre heures par jour », interviendra ainsi sur deux plages : l’Hôtellerie et Saint-Guimond.

Lire aussi : Combien coûte le traitement des algues vertes à l’Agglomération de Saint-Brieuc ?

L’engin, roulant à une vitesse maximale de 15 km/h, fonctionne avec un tapis cribleur, qui permet de procéder au tamisage des algues. Celles-ci sont ensuite emprisonnées dans un godet. Pour cette nouvelle expérimentation, plus longue, le nettoyeur de plage sera équipé d’un filtre à air spécial H2S, l’hydrogène sulfuré, ce gaz très toxique qui émane de la putréfaction des algues vertes. La cabine de l’engin, où se trouve le conducteur, est également pressurisée.

Une étude pour mesurer l’impact

La machine est louée, pour un montant de 51 000 € HT, à l’entreprise Kässbohrer ESE (Engin au service de l’environnement), qui commercialise cette machine depuis son siège, en Savoie. Un coût à ajouter à la facture de la collecte des algues vertes traitées à l’usine de Kerval, à Launay-Lantic : pour Saint-Brieuc Armor agglomération, l’addition s’élève à 318 175 € HT. Pour rappel, en 2024, plus de 3 370 tonnes d’ulves ont été collectées dans la baie de Saint-Brieuc.

Lire aussi : Les algues vertes, indésirables invitées estivales qui écornent l’image de la baie de Saint-Brieuc

Lorsque le BeachTech 5500 sera en exercice, son impact sur le milieu naturel sera étudié de près, vu le périmètre d’action dans la zone de la réserve naturelle. Après un appel d’offres, c’est un groupement qui a été retenu. Le mandataire est le cabinet M2E-EC (Mer expertise environnement), basé dans la Manche et spécialisé sur les problématiques relatives à l’environnement littoral.

Deux cotraitants, EEMC et Litt’Obs, travailleront dans ce cadre. L’entreprise Litt’Obs, implantée dans la baie, a été lancée en 2019 par Florian Bargat, expert en écosystèmes côtiers et marins. Cette étude coûtera 52 200 € HT.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/combien-coute-la-machine-qui-ramasse-les-algues-vertes-sur-les-plages-de-la-baie-de-saint-brieuc-8e48c340-0fa1-11f0-9328-e5f61e6be38b

 

Ouest-France

« Un musicien hors pair » , « un guitariste d’exception » : les hommages de Carhaix à Soïg Sibéril

Modifié le Publié le

Le guitariste Soïg Sibéril est décédé samedi 5 avril 2025. Le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, a rendu hommage au musicien connu en Centre-Bretagne, où il habitait et se produisait. Le festival des Vieilles Charrues a également publié quelques lignes sur les réseaux sociaux.

Le guitariste Soïg Sibéril est décédé samedi 5 avril 2025.

Le guitariste Soïg Sibéril est décédé samedi 5 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Soïg Sibéril était un virtuose de la guitare, un musicien hors pair. Un talent accompli, abouti et novateur. » Dans un communiqué, le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, rend hommage au guitariste Soïg Sibéril, décédé samedi 5 avril 2025, à l’âge de 70 ans. C’est son fils, Téo, qui a annoncé son décès sur les réseaux sociaux.

« Grâce à lui, la guitare fait désormais partie des instruments de la musique bretonne, souligne Christian Troadec. Ses compositions celtiques constituent des moments hors du temps où l’âme de ce vieux pays, la Bretagne, son pays, résonne. Il a longtemps lutté contre la maladie après avoir avec le même courage accompagné son époux Kidou, durant des années. »

« D’une grande prévenance »

Soïg Sibéril, qui habitait Trébrivan (Côtes-d’Armor), a enregistré onze albums en solo et deux albums en duo avec Jean-Félix Lalanne. « Il était une personne dotée d’une très grande gentillesse et d’une grande prévenance, poursuit Christian Troadec. Il aimait rire, il aimait la vie et les gens. Le cœur bien à gauche, Il s’intéressait aux autres et aux choses du monde. À l’heure où il s’est éteint, ce samedi, le camping de Carhaix, a rouvert ses portes dans la tranquillité d’un beau jour du mois d’avril, sous le soleil, et celle de la chaleur de ses amis. Soïg y avait ses habitudes pendant toute la période des beaux jours. Tu vas nous manquer Soïg. »

« Guitariste d’exception »

Les Vieilles Charrues ont également rendu hommage, ce dimanche 6 avril 2025, sur leur page Facebook,à un « guitariste d’exception et figure incontournable de la scène bretonne ». Il s’était produit plusieurs fois au festival, rappelle l’équipe. « Sa musique et sa sensibilité continueront de résonner en nous. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/cetait-un-musicien-hors-pair-le-maire-de-carhaix-rend-hommage-au-guitariste-soig-siberil-e1785e0a-12c0-11f0-95ee-d86636cacd85

C'était le 1er mai 2024 : Alain Goutal & Soïg Sibéril Plounéour Ménez 1er mai 2024

Un dernier hommage lui sera rendu mercredi 9 avril, à 14 heures, en la salle Joseph Martray à l'Espace Glenmor à Carhaix.

 

Le Diben samedi 05 avril 2025

Conseil de Communauté Séance du lundi 7 avril 2025 Salle Armor – Espace Culturel du Roudour

Ordre du jour

1. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)

Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire - dynamique - solidaire - durable

2. Fiscalité - Vote des taux 2025

3. TEOM – Fixation des taux pour l’année 2025

4. Fixation du produit de la taxe GEMAPI pour 2025

5. Reprise anticipée des résultats et restes à réaliser au sein du budget primitif 2025 etaffectation prévisionnelle des résultats 2024 pour le Budget Principal et les budgets annexes de zones

6. Budget primitif 2025

7. Budget Principal – Révision Autorisations de programme/Crédits de paiement

8. Catalogue des tarifs et redevance de Morlaix Communauté

9. Concession (Délégation de service public) pour la gestion et l’exploitation technique et

commerciale des services de transports publics de voyageurs de son réseau LINEOTIM et

du service VELINEO Attribution

Cohésion sociale - Jeunesse - Liens intergénérationnels

10. Attribution de subventions Cohésion sociale – jeunesse – petite enfance - intergénérationnel 2025

Culture – Quartier de la Manufacture

11. Attribution de subventions de fonctionnement Culture Année 2025

Eau - Biodiversité

12. Convention de partenariat 2023 - 2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la

Penzé, Bretagne Vivante et Ulamir CPIE pays de Morlaix - Trégor : attribution de subventions pour l’année 2025

13. Plan de financement 2025-2026 pour l’animation des sites Natura 2000 de la Baie de Morlaix

14. Renouvellement de la convention de coordination de gestion des espaces naturels sensibles,

propriétés du Conservatoire du littoral et du Département du Finistère

Transition écologique et énergétique

15. Renouvellement du contrat avec l’Eco-organisme CITEO

16. Avenant au contrat de reprise du papier de qualité 1.11 appelée flux « papiers, journaux, magazines » avec la société CDL SAS (56)

Économie - Tourisme - Commerce

17. Levée d’option – Achat bâtiment à GARLAN par A L’Aise Breizh

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

18. Reconduction de l’aide locale à l’acquisition de Vélos à Assistance Electrique (VAE)

19. Création d’un tarif pour les usagers scolaires inscrits sur un point d’arrêt extérieur au ressort territorial de Morlaix Communauté

Ressources

20. Tableau des emplois

21. Conventions de mise à disposition entre Morlaix Communauté et la Ville de Morlaix

22. Convention de mise à disposition entre Morlaix Communauté et la Commune de Plougonven

23. Coopération décentralisée - Projet Jalazone : Mandat spécial

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20250407_ODJ_VDEF.pdf

D'habitude le conseil à lieu à 18h

 

Le Diben samedi 05 avril 2025

Préludes des podcasts 30 ans du combat des Marées Vertes par André Ollivro

25 ans contre les marées vertes. Je veux le faire savoir. André Ollivro, combattant contre les marées vertes, élu Breton de l'année 2009 par les internautes du Télégramme

A écouter sur la page Facebook d'André Ollivro ou ici

 

Ouest-France

À 73 ans, ces bénévoles prennent soin des jeunes festivaliers du festival Panoramas à Morlaix

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L’association Karrigell est présente au festival Panoramas à Morlaix (Finistère), pour sa 27e édition. L’objectif : que tous les festivaliers passent une bonne soirée !

Des bénévoles des associations Karrigell et Wart, du stand prévention du festival Panoramas à Morlaix (Finistère), le 4 avril 2025.

Des bénévoles des associations Karrigell et Wart, du stand prévention du festival Panoramas à Morlaix (Finistère), le 4 avril 2025. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

T-shirt violet et bob aux couleurs métalliques sur la tête, ils ont du style, et on les repère facilement. Ça tombe bien, c’est l’objectif.

Vendredi 4 avril 2025 en fin de journée, alors que le festival Panoramas débutait à peine à Morlaix (Finistère), les bénévoles de l’association Karrigell veillaient déjà, avec Irène et Sylvain, 73 ans, et Emeric, 51 ans. En 2023, l’âge moyen des festivaliers de Panoramas était de 25 ans. Les bénévoles sont plus âgés, mais qu’importe, ils donnent du temps pour que les jeunes s’amusent dans de bonnes conditions.

Lire aussi : « Le sexisme est dangereux pour la santé » : la campagne de prévention de ce festival casse les codes

L’idée : que tout le monde passe une bonne soirée

Non loin du stand prévention, Irène explique qu’à l’origine, l’association a été créée en 2012 pour prendre « en charge des mineurs qui avaient des soucis majeurs », durant des manifestations, des festivals. Karrigell s’est par exemple mobilisé pour les Vieilles Charrues, mais aussi pour Panoramas, lors de précédentes éditions.

Le festival Panoramas à Morlaix (Finistère), se tient désormais à la Manufacture des tabacs. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

En 2025, les soirées du festival morlaisien sont réservées aux majeurs, alors l’association n’aura pas à faire face à des festivaliers de moins de 18 ans, mais le cœur de sa mission reste le même : « Accompagner ou prendre en charge des personnes qui en ont besoin, ou alors les conduire au centre de secours si nécessaire, les aider à retrouver les copains… », énumère la bénévole. L’idée : « Que la personne puisse souffler, se confier si elle le souhaite. » Le stand prévention a d’ailleurs un espace dédié à cela. Lorsque l’association a affaire à des mineurs qui ne se sentent pas bien, « on peut se mettre en contact avec les parents, ou trouver un majeur pour que, s’ils le souhaitent, ils repartent sur le festival en étant à l’aise ».

« L’expérience du vécu »

Avant l’événement, Panoramas a proposé une formation aux bénévoles. Sylvain, 73 ans et membre de Karrigell y a participé. Mais il sait aussi qu’il peut se reposer sur « l’expérience du vécu ». Au sein de l’association, certains ont travaillé dans la protection de l’enfance, ou plus globalement, avec des jeunes. Marc Rousic, membre de Wart, l’association organisatrice du festival, indique : « Nous sommes très heureux de ce partenariat, avec des gens du territoire. »

https://www.ouest-france.fr/festivals/panoramas/a-73-ans-ces-benevoles-prennent-soin-des-jeunes-festivaliers-du-festival-panoramas-a-morlaix-4a4b5ad8-11fc-11f0-95ee-d86636cacd85

 

Le Diben vendredi 04 avril 2025

Plougasnou. Le parking de la mairie accueille nouvellement un abri à vélos. Où est la logique ?

Abri velos mairie de Plougasnou. Photo pyb29  Abri velos mairie de Plougasnou. Photo pyb29

Abri velos mairie de Plougasnou. Photo pybn29

Photos pyb29

Hier soir en sortant de la salle du conseil municipal, je me suis posé les questions suivantes : Où est la logique ? Pourquoi supprimer des places de stationnement ? Sur le parking dans la cour de la mairie après l’installation d’un abri à vélos, on perd deux places de stationnement au lieu d’une. Il suffisait de mettre l’accès de cet abri sur le côté et non sur le devant, on n’aurait perdu qu’une seule place de stationnement. En l'orientant dans l'autre sens on perdait aussi deux places, mais il était beaucoup plus facile d'accès.

 

Ouest-France

« Le salariat du médecin n’est plus tabou » : ces centres de santé bretons en mission séduction

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Le tout premier centre de santé des Côtes-d’Armor a été créé à La Chèze, en 2016. Quasiment dix ans plus tard, on en compte désormais douze qui emploient une cinquantaine de médecins généralistes partout dans le territoire. Une association a été créée et se veut référence sur la question pour mieux partager son expérience.

En 2024, 30 000 consultations ont été pratiquées au centre de santé logé au centre hospitalier du Penthièvre et du Poudouvre, à Lamballe.

En 2024, 30 000 consultations ont été pratiquées au centre de santé logé au centre hospitalier du Penthièvre et du Poudouvre, à Lamballe. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le tout premier centre de santé a été créé à La Chèze (Côtes-d’Armor), avec un médecin, en 2016. Presque dix ans plus tard, le département breton, qui souffre de désertification médicale, en compte aujourd’hui douze, dont cinq dans l’agglomération de Saint-Brieuc. Les deux modèles qui existent aujourd’hui sont soit porté par la collectivité comme c’est le cas pour Saint-Quay-Portrieux ou encore Trégueux/Saint-Brieuc, soit par les hôpitaux, comme ceux gérés à Lamballe et Quintin.

Lire aussi : Avec ce 5e centre de santé dans l’agglo de Saint-Brieuc, le désert médical va-t-il reculer ?

La donnée essentielle qui a changé depuis ses années de développement, c’est que « le salariat du médecin n’est plus tabou », estime Thierry Simelière, maire de Saint-Quay-Portrieux et coprésident des Centre de santé médicaux et polyvalents (CDSMP) départemental.

Un moteur de recherche pour trouver les postes de remplacements

Le secteur s’avère porteur. Une cinquantaine de médecins sont désormais salariés et une dizaine de généralistes titulaires sont à recruter en 2025. Les postes sont ouverts à Guingamp, Saint-Brieuc, Évran, Le Mené, La Chèze… En temps complet comme partiel. Des postes de remplaçants sont également recherchés.

Lire aussi : Au sud de l’Agglo de Saint-Brieuc, le centre de santé de Quintin ouvrira finalement en octobre 2025

Après toutes ces années, ces centres de santé ont eu besoin de s’organiser en association. « C’est un sujet qui reste tout de même nouveau et qui est méconnu. On a encore de grands leviers d’amélioration et nous avons besoin de partager nos expériences », souligne Patrice Gautier, maire d’Évran, également coprésident de l’association. Des rencontres entre les centres ont lieu quatre fois par an, sans compter les autres rencontres avec les structures bretonnes. « C’est essentiel pour les médecins pour avoir le même niveau d’information sur les évolutions réglementaires », enchérit David L’Henoret, médecin coordonnateur à La Chèze depuis 2019 et vice-président.

L’association costarmoricaine a d’autres ambitions : « Nous avons déposé un dossier auprès de l’Agence régionale de santé, où sont désignés quatre experts qui vont accompagner ces centres de santé. Ils pourront suivre la création d’un site internet pour faciliter les recherches des médecins qui cherchent des remplacements dans le département, par exemple », développe Patrice Gautier.

Ne pas confronter le modèle libéral au salariat

L’enjeu est prégnant : inciter les collectivités qui pourraient encore être frileuses, à sauter le pas. Et se faire connaître auprès de la jeune génération de médecin, qui n’a souvent entendu parler que modèle libéral. « L’avantage des centres de santé ce sont les horaires cadrés, de pouvoir prendre des congés plus facilement, d’être déchargé de la partie administrative d’un cabinet, etc. », poursuit l’élu.

Le financement de ce modèle particulier est souvent mis en question. « Ce sont les collectivités qui reversent des subventions pour que les centres arrivent à l’équilibre budgétaire, rappelle Thierry Simelière. Mais au même titre que des écoles de musique ou de piscine. Et il ne faut pas oublier que l’enjeu de la santé va être incontournable dans les débats pour les élections municipales. »

Quand à la problématique de la concurrence entre les centres, elle est vite balayée par David L’Henoret. « C’est un phénomène à la marge. La difficulté en réalité, c’est la fracture territoriale : si on est proche de la N12 ou non. »

Les autres centres de santés bretons sont invités à contacter l’association à centresdesante.bzh@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/sante/le-salariat-du-medecin-nest-plus-tabou-ces-centres-de-sante-bretons-en-mission-seduction-ad1468ca-0988-11f0-b7cc-fc47e8b86125

 

Ouest-France

En Bretagne, il vole un camion, le bloque dans une ruelle et le laisse en plan pour aller dîner

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Un camion s’est retrouvé dans une fâcheuse posture, jeudi 3 avril 2025 au soir à Roscoff (Finistère). Un homme l’avait dérobé dans une entreprise de transport de Saint-Pol-de-Léon. Il a été interpellé.

Les gendarmes ont été mobilisés à Roscoff (Finistère), jeudi 3 avril 2025.

Les gendarmes ont été mobilisés à Roscoff (Finistère), jeudi 3 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un homme de 40 ans a été placé en garde à vue, jeudi 3 avril 2025 vers 21 h 15. Plus tôt dans la journée, il était parti de Saint-Martin-des-Champs (Finistère), en stop, pour se rendre à Roscoff. Son trajet l’a mené à Saint-Pol-de-Léon, à 10 km de sa destination.

Alors, le quadragénaire a décidé d’aller dans une entreprise où il a auparavant été salarié et de prendre un camion, afin de parcourir les derniers kilomètres.

Il laisse le camion bloqué dans la rue et part manger

Une fois à Roscoff, il a bloqué le véhicule dans la rue Amiral Réveillère, dans un virage. L’homme a ensuite décidé de laisser le camion en plan et d’aller dîner. Entre-temps, le chef de l’entreprise où avait été dérobé le camion a signalé sa disparition.

Les gendarmes se sont mobilisés et ont interpellé le quadragénaire lorsqu’il est revenu sur place, après son repas. Il aurait reconnu les faits durant sa garde à vue et a été relâché vendredi 4 avril durant la journée. Il sera convoqué prochainement devant le tribunal de proximité de Morlaix.

Le chef de l’entreprise de poids lourd est parvenu à décoincer le véhicule et la situation est revenue à la normale dans la soirée.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/en-bretagne-il-vole-un-camion-le-bloque-dans-une-ruelle-et-le-laisse-en-plan-pour-aller-diner-255fe2e0-1169-11f0-b5e4-7b411abafa66

 

Ouest-France

Vols et agressions à Morlaix : des commerçants « démunis » face à des comportements irrationnels

Zoé BOIRON.

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Ce vendredi 4 avril 2025, dix commerçants ont assisté à une réunion, en mairie de Morlaix (Finistère), avec les référent sûretés des commissariats de Brest et Morlaix. Le but : échanger sur les vols et agressions, et diffuser les bonnes pratiques pour s’en prémunir.

Le référent sûreté du commissariat de Brest, Guillaume F. (à droite, de dos), le commandant Arnaud Vigouroux et Éric Le Duff du commissariat de Morlaix (Finistère) ont fait un point sur les bonnes pratiques à adopter face aux cambriolages et agressions qui visent les commerçants.

Le référent sûreté du commissariat de Brest, Guillaume F. (à droite, de dos), le commandant Arnaud Vigouroux et Éric Le Duff du commissariat de Morlaix (Finistère) ont fait un point sur les bonnes pratiques à adopter face aux cambriolages et agressions qui visent les commerçants. | OUEST-FRANCE

Ce vendredi 4 avril 2025, Guillaume F., référent sûreté au commissariat de Brest, a animé, à 9 h, une réunion en mairie de Morlaix (Finistère) destinée aux commerçants. Dix étaient présents. Sur l’année qui vient de s’écouler, plusieurs d’entre eux ont été visés par des vols à l’étalage, vols avec effraction ou des agressions.

Quand la sécurité couvre les accidents, « la sûreté, c’est se protéger contre la malveillance, des actes intentionnels. Il n’y a pas de réglementation, ce sont des conseils », a introduit le gardien de la paix. Dissuader et détecter pour alerter sont des bases, et ce, au moyen de système de vidéosurveillance et d’alarme anti-intrusion. Veiller soi-même, sans compter sur quelqu’un d’autre, que les accès sont verrouillés est aussi primordial.

Limiter les dégâts potentiels

Enfin, en amont, les commerçants peuvent « limiter les effets », en « ne mettant pas tous les œufs dans le même panier », image Guillaume F., en retirant par exemple chaque soir les fonds de caisse,

« Le délinquant est un être rationnel », a aussi relevé le policier. Il peut être dissuadé d’agir s’il doit fournir des efforts importants pour s’introduire dans un local et s’il a des risques importants de se faire prendre. Ce qui peut être utile : une grille métallique de devanture, des vitrages, portes, serrures et éclairages renforcés, un coffre-fort tirelire ou à temporisation, etc.

Face à un agresseur, les attitudes à adopter ont été rappelées : ne pas être immobile, ne pas avoir les bras ballants, tenir ses distances, ne pas se faire coincer dans un coin ou contre un mur, sans échappatoire, et garder un visage et un ton neutres.

Des agresseurs « en détresse »

Pour les professionnels, tout cela n’est pas si simple. Un commerce de la rue d’Aiguillon a été cambriolé plusieurs fois malgré une grille métallique. Dans un autre, c’est un homme visiblement ivre qui a tenté de s’introduire dans le local un dimanche après-midi en présence du commerçant. Là, une femme qui monopolise des commerçants quatre jours durant pour plusieurs milliers d’euros de marchandises avant de les agresser verbalement parce que sa carte bleue ne fonctionne pas…

Ces comportements sont là irrationnels. « On est démunis face à ces gens qui sont visiblement en détresse. On n’ose ni porter plainte contre eux, ni vous appeler pour ça », souligne-t-on dans l’assemblée. « On a l’impression que ça ne sert à rien. On n’a pas de retour », déplore une commerçante. La police le répète : il faut appeler le 17, et déposer plainte.

Présence pédestre

« Les plaintes permettent de “charger le sac à dos” », insiste le brigadier-chef Éric Le Duff, chef de brigade de nuit et référent sûreté au commissariat de Morlaix. « Ça finit par payer. Ça nous permet d’engager des poursuites ou, dans certains cas, que la personne rentre dans un suivi psychiatrique », renchérit le commandant Arnaud Vigouroux, n°2 du commissariat. « Le nombre de plaintes déposées permet aussi de paramétrer les moyens », a ajouté, de son côté, le maire, Jean-Paul Vermot.

L’idée de créer un groupe WhatsApp privé d’alerte entre commerçants, quelle que soit l’association à laquelle ils appartiennent, a été lancée. Le commandant Arnaud Vigouroux a aussi annoncé une présence plus accrue de brigades pédestres. « Ces prochaines semaines et mois, on va aussi venir à votre rencontre pour prendre contact », et ainsi faciliter, en cas de besoin, les interventions.

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/cambriolage/vols-et-agressions-a-morlaix-des-commercants-demunis-face-a-des-comportements-irrationnels-98a0df3c-112f-11f0-b5e4-7b411abafa66

 

Ouest-France

Mondial Relay résilie son contrat, cette commerçante bretonne craint pour l’avenir de sa boutique

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Mondial relay est le fournisseur principal de colis à la boutique Déjà vu, à Plélan-le-Petit, dans le pays de Dinan (Côtes-d’Armor). La collaboration va s’arrêter à la fin du mois d’avril 2025. Patricia Hervé craint l’impact sur l’avenir de son magasin. La commerçante est en colère.

Patricia Hervé s’interroge sur le devenir de sa boutique de seconde main, car la collaboration avec Mondial Relay va s’arrêter au plus tard le 26 avril 2025. L’envoi et la livraison de colis lui procurent de la visibilité et de la clientèle potentielle.

Patricia Hervé s’interroge sur le devenir de sa boutique de seconde main, car la collaboration avec Mondial Relay va s’arrêter au plus tard le 26 avril 2025. L’envoi et la livraison de colis lui procurent de la visibilité et de la clientèle potentielle. | OUEST-FRANCE

Depuis janvier 2023, Patricia Hervé, gérante de la boutique de seconde main Déjà vu, à Plélan-le-Petit (Côtes-d’Armor), travaille avec Mondial Relay pour la réception et l’envoi de colis.  Fin mars 2023, des casiers ont été installés sur le parking de la grande surface, j’ai perdu 70 % des colis. Cependant, lors des fêtes de fin d’année 2023 et 2024, les envois et réceptions de colis a été multipliés par trois car leur nombre était trop important. Les gens commandent de plus en plus en ligne, le nombre de colis augmente partout. Le besoin de casiers et de points relais a aussi augmenté , indique Patricia.

Lire aussi : INFO OUEST-FRANCE. Mondial Relay se sépare d’une partie de ses Points Relais® chez les commerçants

Elle reçoit une lettre « froide et impersonnelle »

Début février 2025, les Points Relais® comme le sien ont reçu un nouveau contrat, avec de nouvelles conditions tarifaires revues à la baisse.  En gros, c’est vous signez ou vous partez. J’ai signé et j’ai lu dans la presse la résiliation de nombreux contrats Point Relais®. Je pensais être passée à travers, ayant signé le contrat.  Mais mardi 1er avril, elle a reçu une lettre  froide, impersonnelle qui indique la résiliation dans un mois à compter de la présentation du courrier .

Lire aussi : « C’est un non-sens » : à Alençon, la fermeture de points Mondial Relay inquiète les commerçants

« C’est une perte mensuelle d’environ 180 € »

C’est la douche froide pour Patricia, qui va devoir arrêter de proposer ce service au plus tard le 26 avril.  Habituellement, j’ai 15 à 20 colis par jour. Ce mardi, 26 ! Je suis triste et en colère contre Mondial Relay et les grandes surfaces qui facilitent l’installation de ces casiers, dit-elle les larmes aux yeux. C’est une perte financière mensuelle d’environ 180 €. C’est beaucoup pour la boutique alors que pour certains, c’est anodin.

La commerçante est certaine de subir une perte de passage de clientèle. On se plaint que les villages se meurent mais en fait, les petits commerçants n’ont aucune chance car on déshumanise, et ce n’est que le début. Mon petit Points Relais® représente du lien social, de la rencontre. Les personnes vont devoir faire plusieurs kilomètres pour chercher et envoyer des gros colis. Vive l’écologie !, s’insurge-t-elle. Mondial Relay oublie que les rapports humains sont nécessaires, ne serait-ce qu’au niveau de la logistique. L’impact sur un village comme Plélan-le-Petit est important. Je peux comprendre pour les horaires 24 h/24, mais je trouve triste que les commerçants doivent s’adapter aux horaires des clients et non le contraire. 

Des colis expédiés surtout pour Vinted et Leboncoin

En mars 2025, ce sont plus de 620 colis qui sont passés entre ses mains pour Mondial relay –  c’était un mois calme » et 460 en février, avec une semaine de fermeture. Les colis expédiés via Mondial Relay sont surtout pour Vinted et Leboncoin,  cela représente 80 % des colis , mais aussi un peu pour Amazon.

Le Points Relais® de Patricia a déjà disparu de certains sites internet. Elle est désespérée et ne sait pas ce qu’elle va envisager pour maintenir ouverte sa petite boutique de vêtements, chaussures, jouets, jeux ou encore de livres.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plelan-le-petit-22980/mondial-relay-resilie-son-contrat-avec-une-costarmoricaine-elle-craint-pour-lavenir-de-sa-boutique-727d691a-1071-11f0-99ee-c63518a0304d

 

Ouest-France

Plougasnou. Un nouvel abri vélo tout juste construit pour les cyclistes

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Premier plan : Hervé Le Ruz 1er adjoint, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. Deuxième plan : l’équipe voirie et tout à droite, Benjamin Poinsot, adjoint aux services techniques.

Premier plan : Hervé Le Ruz 1er adjoint, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. Deuxième plan : l’équipe voirie et tout à droite, Benjamin Poinsot, adjoint aux services techniques. | OUEST-FRANCE

Le nouvel abri vélo, tout juste construit dans l’impasse Pierre de Coubertin, fait partie des derniers aménagements du Plan vélo communal, conduit par la Ville. Ce projet est travaillé depuis 2022, avance Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement, sur un plan qui dure trois ans en aménagements et investissements pour la pratique du vélo dans la commune. La particularité de ce projet, c’est qu’il a été co-construit avec des partenaires, dont l’association APAV. Elle a un rôle d’expert sur les mobilités douces sur le territoire du pays de Morlaix. Le collectif Pacte pour la transition et la section vélo électrique du Foyer logement ont pris part au projet également, avec la mairie. 

La méthode de construction de ce projet est innovante : « Depuis 2022, on emploie le système de roulades. Il consiste à pratiquer le lieu à vélo et faire remonter les informations depuis l’expérience de terrain. 

Les deux abris et deux box vélos du projet ont coûté 31 500 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-nouvel-abri-velo-tout-juste-construit-pour-les-cyclistes-1fc33044-b23a-4a26-bed4-253201cd4ec3

 

Ouest-France

Pour ces associations, « les algues vertes doivent être éliminées à la source et non valorisées »

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Trois associations, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5, ont refusé l’audition parlementaire du député costarmoricain Mickaël Cosson sur la valorisation des algues vertes. Elles expliquent pourquoi.

Trois associations, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5, refusent l’audition parlementaire du député costarmoricain Mickaël Cosson (Les Démocrates).

Trois associations, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5, refusent l’audition parlementaire du député costarmoricain Mickaël Cosson (Les Démocrates). | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

« La valorisation des algues vertes, le retour d’un vieux serpent de mer » : ce sont les mots des associations environnementales bretonnes Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5.

Après l’audition des associations Eau & rivières de Bretagne et Halte aux marées vertes par une commission parlementaire, Yves-Marie Le Lay, porte-parole de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, rappelle que l’association « a décliné par anticipation toute invitation et audition à cette mission en informant le député Mickaël Cosson, qui s’est lancé dans une énième tentative de valorisation des algues vertes et envisage même d’en faire une économie circulaire ».

Lire aussi : Eau & rivières et Halte aux marées vertes refusent la valorisation des algues vertes

« Une illusion »

Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre précise que « cette économie hors sol, malgré toutes les tentatives passées vaines pour la rendre crédible, est une illusion politique portée par celles et ceux qui refusent de résoudre la grave pollution des algues vertes ». De leur côté, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5 se désolidarisent « d’initiatives personnelles prises au nom d’un combat contre les marées vertes ».

Lire aussi : Nitrates : Eau & rivières satisfaite du préjudice écologique et de la carence de l’État reconnus

Demande de révision

Elles demandent « la révision complète de plans algues vertes inadaptés et l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire. Les algues vertes doivent être éliminées à la source et non valorisées ». Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, explique en effet qu’une « audition parlementaire est différente d’une commission d’enquête parlementaire : la première ne permet pas le débat ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pour-ces-associations-les-algues-vertes-doivent-etre-eliminees-a-la-source-et-non-valorisees-c4253396-0fcd-11f0-a359-3785f88c9270

 

Ouest-France

Budget : les réactions des élus de la minorité de Locquirec

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Joëlle Baillargeat et Bruno Casas, deux élus de la minorité de Locquirec (Finistère), ont souhaité s’exprimer quant au déroulement de la séance du conseil municipal du 29 mars.

Bruno Casas et Joëlle Baillargeat, élus de l’opposition.

Bruno Casas et Joëlle Baillargeat, élus de l’opposition. | OUEST-FRANCE

« La trésorerie de la commune s’élève à 1 200 000 €, ce qui nous laisse de quoi investir sans mettre en péril les finances communales, a fortiori pour entretenir les bâtiments », relèvent Bruno Casas et Joëlle Baillargeat deux élus de la minorité de Locquirec (Finistère), lors du conseil municipal, samedi 29 mars.

Les deux élus de la minorité espéraient des améliorations énergétiques sur les logements communaux de Moguérou, après l’étude Heol de novembre 2023. « Dix logements de 65 m² et 80 m². Les plus petits ont une étiquette énergie F, ce qui équivaut à des passoires thermiques ; les plus grands ont une étiquette E, ce qui reste énergivore. La rénovation la plus ambitieuse coûterait entre 15 000 et 20 000 €. Il ne faudrait pas risquer une interdiction de louer par manque d’anticipation. »

Affectation des résultats 2024

Par ailleurs, les deux élus ne trouvent pas judicieux d’affecter 100 000 € du résultat 2024 au fonctionnement 2025 pour au moins deux raisons : « Les droits de mutation 2025 vont être très supérieurs au montant inscrit… En 2024, les ventes immobilières ont atteint 7 800 000 €, donc généreront un produit supérieur à 93 000 €, soit 68 000 € de plus que la prévision. »

Enfin, « les impôts directs locaux ont atteint en 2024, 1 588 500 €. La proposition pour 2025 n’est que de 1 591 200 € ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/budget-les-reactions-des-elus-de-la-minorite-de-locquirec-91d95d96-0ef5-11f0-99ee-c63518a0304d

 

Ouest-France

À Locquirec, les élus valident des investissements records

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Zone de Pennenez, camping, voirie… Le conseil municipal de Locquirec (Finistère) a validé près de 4 500 000 € d’investissements pour 2025. Les taux sur le foncier bâti et non bâti ont été maintenus.

Le parking du Moulin de la Rive va être réaménagé.

Le parking du Moulin de la Rive va être réaménagé. | OUEST-FRANCE

Les élus de Locquirec (Finistère) ont inscrit 2 225 000 € pour faire fonctionner leur commune, assurer les charges du personnel et les charges à caractère général comme les combustibles et fournitures. Ce montant s’équilibre grâce aux différentes dotations de l’État, à l’affectation de la somme de 100 000 €, résultat du budget 2024 et aux droits de mutation basés sur les ventes immobilières.

Concernant la fiscalité locale, le conseil municipal a décidé à l’unanimité de maintenir les taux de 2024 sur le foncier bâti et non bâti, ainsi que la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les logements vacants. Le produit fiscal attendu s’élève à 1 591 000 €. Pour rappel, le taux du foncier bâti avait été augmenté de 2 % en 2024.

Le total des investissements (commune, camping et port) s’élève à près de 4 500 000 €. Ils se répartissent ainsi : 178 000 € en voirie (rue des Aubépines, route de Lézingard…) ; 174 000 € pour la zone artisanale du Moguérou ; 1 500 000 € pour le nouveau quartier de Pennenez ; 243 000 € pour la maison des associations du Moguérou ; 440 000 € en réserves foncières. Des travaux d’aménagement sont prévus au Moulin de la Rive et sur une portion de RD 64 à Pennenez.

À découvrir

Cession de la pharmacie

Dans le cadre de la transmission de la pharmacie, la commune autorise Pierre Launay à céder son droit au bail à Fanny Borg. La valeur du local est de 205 000 €. Le montant du loyer est fixé à 1 600 €.

Épicerie du camping

Gwilherm Goasdoué, gérant du P’tit marché, reprend pour la deuxième année, la petite épicerie du camping du 1er juillet au 31 août.

Ateliers philo

L’association Luska propose des ateliers philo à destination des enfants à Ar Presbital. Soit treize ateliers pour 1 340 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-locquirec-les-elus-valident-des-investissements-records-546b25d4-0ef5-11f0-99ee-c63518a0304d

 

Ouest-France

ENTRETIEN. « Médecins, allez vous installer là où vos patients vous attendent »

Recueilli par Yves-Marie ROBIN.

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Le député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, porte un texte de loi visant, notamment, à réguler les installations des médecins. Il est débattu à partir de ce mercredi, à l’Assemblée nationale.

« Depuis une vingtaine d’années, on a empilé des politiques d’incitation à l’installation des médecins. Elles ont coûté très cher : chèques, aides fiscales, création de maisons de santé… À l’évidence, ce n’est pas suffisant. Les inégalités ne cessent de se creuser », estime Guillaume Garot.

« Depuis une vingtaine d’années, on a empilé des politiques d’incitation à l’installation des médecins. Elles ont coûté très cher : chèques, aides fiscales, création de maisons de santé… À l’évidence, ce n’est pas suffisant. Les inégalités ne cessent de se creuser », estime Guillaume Garot. | OUEST-FRANCE

Le député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, l’assure : le principe de la liberté d’installation des médecins prévaut, mais il est encadré dans la proposition de loi qui est débattue cette semaine à l’Assemblée. « Nous disons aux praticiens, généralistes ou spécialistes, libéraux ou salariés : n’allez pas vous installer là où vos confrères sont assez nombreux. Allez vous installer là où vos patients vous attendent. »

La proposition de loi transpartisane, visant à lutter contre les déserts médicaux, est au menu des députés, ce mercredi. A-t-elle des chances d’être votée ?

Tout dépendra de la mobilisation dans l’hémicycle, dans la soirée et probablement le 5 mai lors de la poursuite de l’examen du texte. Il est urgent d’avancer. Ne pas avoir de médecin inquiète beaucoup les Français. C’est une terrible injustice. La République n’est pas capable d’assurer le même accès aux soins à chacun.

Ce n’est pas la première fois que les députés tentent de lutter contre les déserts médicaux. Pourquoi rien ne change, ou si peu ?

Depuis une vingtaine d’années, on a empilé des politiques d’incitation à l’installation qui ont coûté très cher : chèques, aides fiscales, création de maisons de santé… À l’évidence, ce n’est pas suffisant. Les inégalités ne cessent de se creuser.

C’est-à-dire ?

Entre 2013 et 2023, le nombre de médecins par habitant a augmenté de 28 % dans les Hautes-Alpes, 23 % dans les Pyrénées-Atlantiques, 21 % en Haute-Savoie. À l’inverse, il a chuté de 15 % dans la Creuse, de 13 % dans le Gers. Toujours plus de praticiens dans les zones déjà les mieux dotées, toujours moins dans les zones déjà en souffrance. Malgré les aides qui se multiplient, rien ne change. Il y a trois fois plus de généralistes dans les Hautes-Alpes que dans l’Eure-et-Loir, vingt et une fois plus de dermatologues par habitant à Paris que dans la Meuse.

Vous préconisez donc une régulation des installations.

Nous disons aux praticiens, généralistes ou spécialistes, libéraux ou salariés : « n’allez pas vous installer là où vos confrères sont assez nombreux. Allez vous installer là où vos patients vous attendent ». Les pharmaciens, infirmiers, kinés, sages femmes, dentistes… pratiquent déjà cette régulation. Le principe de la liberté d’installation prévaut, mais il est encadré. Cela marche en Allemagne. Pourquoi pas chez-nous ? Avec la mise en place de cette régulation, 600 000 patients par an pourront retrouver un accès à la médecine générale.

Votre texte supprime aussi la majoration tarifaire appliquée aux patients sans médecin traitant.

Nous mettons fin à la double peine visant les habitants des déserts médicaux. Ils doivent faire des kilomètres pour se soigner et, en plus, payer plus cher le médecin.

Qu’en est-il des gardes de nuit et de week-end ?

La proposition de loi rend, de nouveau, obligatoire la permanence des soins pour l’ensemble des praticiens. Il s’agit de mieux répartir la charge des gardes pour la rendre plus supportable par chacun.

Vous souhaitez également développer la formation des étudiants en médecine…

Nous voulons ouvrir un lieu de formation dans chaque département pour la première année de médecine. Cela fonctionne déjà très bien en visio à Laval, Saint-Brieuc, au Mans… Avec de bons résultats à la clé.

Pourquoi ce souhait d’un début de cursus plus local ?

Les jeunes médecins s’installent le plus souvent près des lieux où ils ont grandi, où ils ont été en cours. Si nous formons des Creusois à Guéret, des Gersois à Auch… ils reviendront exercer chez eux.

https://www.ouest-france.fr/sante/entretien-medecins-allez-vous-installer-la-ou-vos-patients-vous-attendent-d1208248-0ee8-11f0-a359-3785f88c9270

 

Ouest-France

Carantec. Le cinéma l’Étoile est en deuil

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Maria Montero, ici dans la salle de projection du cinéma l’Etoile.

Maria Montero, ici dans la salle de projection du cinéma l’Etoile. | OUEST-FRANCE

Maria Montero est morte à son domicile, vendredi. Née au Chili le 14 août 1953, elle a été projectionniste au cinéma l’Étoile pendant plus de 20 ans. Elle avait fait valoir ses droits à la retraite en 2021.

 Maria était à la fois projectionniste, programmatrice, responsable des courts-métrages, etc. C’est une icône du cinéma qui disparaît. Nous sommes choqués. Maria était une personne de grande qualité, très active, très présente, très compétente et très cinéphile. Y compris depuis sa retraite, en tant que bénévole , rapporte Loïc Goupil, président de l’association gestionnaire du cinéma.

 Maria, mère de trois enfants, était la mémoire du cinéma. Elle était passionnée par la recherche de films originaux. Sur le plan personnel, elle aimait beaucoup les fleurs, la nature. Elle avait le sens des couleurs, qui lui rappelaient peut-être son pays d’origine, le Chili , relate Corinne Grincourt, conseillère municipale et bénévole au cinéma.

 Le cinéma l’Étoile perd quelqu’un de précieux, une personne pleine de bienveillance, qui portait sur le monde un regard très affûté, très pertinent, tout en faisant preuve de beaucoup d’humour et d’une grande humanité , observe Chantal Bernard-Moullet, bénévole au cinéma.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/le-cinema-letoile-est-en-deuil-87df4b8a-44c9-4fbf-a586-ed59eb9cc08a

 

Ouest-France

« Parmi les villes les plus sûres de France »: Brest passe sous la barre des 10 000 crimes et délits

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Pour l’année 2024, le nombre de crimes et délits recensés par la police de Brest (Finistère) est en baisse ; notamment en raison d’une stabilisation des violences intra familiale. François Cuillandre, son maire, se réjouit.

François Cuillandre, maire de Brest, « se réjouit » des bons chiffres brestois en matière de délinquance.

François Cuillandre, maire de Brest, « se réjouit » des bons chiffres brestois en matière de délinquance. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

« Je me réjouis de ces bons résultats, même si 9 365 faits, c’est toujours trop. » Ce mardi 1er avril, au début du conseil municipal, François Cuillandre, maire PS de Brest (Finistère), a informé l’assemblée des bons chiffres du conseil métropolitain de prévention de la délinquance, qui s’est tenu le 14 mars dernier. Pour l’année 2024, à Brest, le nombre de crimes et délits recensés par la police a été de 9 365 faits. Les plaintes pour violences intra familiales se stabilisent.

14 167 faits en 1998

« Dans ce contexte, c’est la première fois que Brest passe sous la barre des 10 000 faits annuels (hors année Covid) », souligne François Cuillandre. Un chiffre éloigné des 14 167 faits de délinquance de l’année 1998, qui avait amené la municipalité brestoise à créer un service de tranquillité publique, renforcé récemment avec une brigade sécurité publique et de la médiation urbaine. « Brest reste, comparativement avec les villes de sa strate, parmi les villes les plus sûres de France. Loin de certains tableaux apocalyptiques que certains aiment à peindre. »

Par ailleurs, le narcotrafic est en forte augmentation dans le Finistère et est de plus en plus la cause des faits de délinquance.

https://www.ouest-france.fr/societe/police/parmi-les-villes-les-plus-sures-de-france-brest-passe-sous-la-barre-des-10-000-crimes-et-delits-39b4e18a-0f09-11f0-9328-e5f61e6be38b

 

Ouest-France

Eau & rivières préfère limiter l’agriculture intensive plutôt que valoriser les algues vertes

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Auditionnées lundi 31 mars 2025 sur la valorisation des algues vertes, les associations Eau & rivières et Halte aux marées vertes de Bretagne préfèrent limiter les marées vertes plutôt que valoriser leurs déchets.

Une prolifération d’algues vertes sur la grève de Saint-Guimont à Hillion (Côtes-d’Armor).

Une prolifération d’algues vertes sur la grève de Saint-Guimont à Hillion (Côtes-d’Armor). | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Les associations Eau & Rivières de Bretagne et Halte aux marées vertes ont été auditionnées lundi 31 mars 2025 par les membres de la « mission parlementaire flash » sur la valorisation des algues vertes. Leurs représentants ont rappelé que les marées vertes ne sont que « le marqueur bien visible d’une pollution systémique dont les effets sur les cours d’eau et les eaux littorales sont démontrés par la science depuis plus de trente ans ».

Lire aussi. Nitrates : Eau et rivières satisfaite du préjudice écologique et de la carence de l’État reconnus

Position constante

Elles ont rappelé leur position constante : « La seule solution satisfaisante sur le long terme au problème des marées vertes est la réduction des excès structurels d’azote : suffisamment volontariste, elle se traduirait rapidement par la réduction, puis à terme par la disparition, des accumulations d’algues vertes, mais donc la disparition des ressources dont la mission parlementaire étudie la valorisation. »

Le point de vue du député Mickaël Cosson

Mickaël Cosson, député costarmoricain des Démocrates, a rapporté des propos de scientifiques qui estiment que « la disparition des marées vertes sera résolue dans 20 à 200 ans ». Contacté, le parlementaire ajoute que son but «est d’être plus ambitieux que les deux associations. Je veux améliorer le profil de nos cours d’eau en amont et avoir une attention en aval sur notre littoral en améliorant la sécurité pour la population. C’est une hérésie de ne pas vouloir apporter de solution en aval».

« Transformer le modèle agricole »

« Nos associations constatent que les taux de nitrates par litre d’eau stagnent depuis vingt ans puisqu’aucune des mesures remettant en cause l’agriculture industrielle n’a été prise. Pour obtenir des résultats significatifs sur les algues vertes, le taux de nitrates doit pourtant descendre à 10 mg/l d’eau. Il est donc impératif d’engager dès à présent une transformation du système agricole », poursuivent les deux associations.

« Immobilisme des acteurs »

S’il s’agit de traiter en priorité la question des risques sanitaires, comme l’a rappelé le député Mickaël Cosson, « le ramassage est une solution acceptable. Cependant, il ne peut pas alimenter une filière économiquement durable de transformation à haute valeur ajoutée. Dans les secteurs où le ramassage est impossible, tous les moyens d’information et de protection des habitants doivent être mobilisés, jusqu’à l’interdiction d’usage, car c’est aussi à ce seul titre que l’immobilisme des acteurs sera rendu visible et réellement combattu ».

Utilisation comme compost

« Si collecte il y a, l’utilisation locale comme compost est sans doute la seule option économiquement viable. À défaut, la recherche, le ramassage et le traitement devraient être financés sur la base du principe « pollueur-payeur », et non par les contribuables, « pollués-payeurs », et les éventuels profits intégralement reversés à la désintensification des élevages », comme l’a proposé Yann Auffray d’HAMV (Halte aux marées vertes). Eau & Rivières et HAMV observent que, depuis plus de trente ans, se succèdent les projets infructueux et coûteux visant à collecter les ulves en mer ou sur les plages, sans avoir pu faire émerger aucune filière viable pour cette ressource, peu intéressante pour l’industrie. Que si cette mission revêt un intérêt c’est peut-être celui d’en faire le bilan et l’évaluation. »

Une seule option : faire cesser les proliférations

Comme l’a précisé le tribunal administratif de Rennes dans son jugement du 13 mars 2025, la Bretagne dispose de tous les leviers pour faire cesser ces proliférations « et c’est donc cette seule option qui doit y être favorisée ». Pour Christophe Le Visage, vice-président d’Eau & Rivières, « les financements publics devraient être réservés à la lutte contre l’eutrophisation, et non redirigés vers des actions de valorisation des ulves non viables économiquement et qui entreraient forcément en conflit avec les projets de réduction de leur production ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/eau-rivieres-prefere-limiter-lagriculture-intensive-plutot-que-valoriser-les-algues-vertes-b1d58766-0f02-11f0-a359-3785f88c9270

https://www.eau-et-rivieres.org/sites/erb.fr/themes/erb/logo.png Valorisation des algues vertes, une chimère qui nous coûte cher

 

Ouest-France

En Finistère, des jeunes en rémission d’une maladie grave vont naviguer à bord du voilier « Skeaf »

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Samedi 29 mars 2025, l’association Skeaf présentait aux jeunes le bateau « Skeaf ». Cet été, ils navigueront à bord du voilier.

Le départ de cette navigation est prévue le 7 juillet.

Le départ de cette navigation est prévue le 7 juillet. | OUEST-FRANCE

Ils sont neuf jeunes, âgés de 13 à 16 ans. Ils s’appellent Tifenn, Aëlys, Mériadec, Oscar, Thomas et Théo… À partir en juillet, ces jeunes participeront aux manœuvres et tâches liées à la vie à bord du Skeaf.

L’association utilise le support qu’est Le Skeaf, ce grand yacht classique, de luxe, construit en 1916, pour favoriser l’accès à la nature marine. 28 m de long et 350 m² de voilure, c’est « le plus grand qui navigue en Bretagne et probablement, en façade atlantique », pavoise Arthur Kampmann, responsable administratif et commercial, amoureux du Skeaf et ancien moniteur de voile.

Géraldine Baffour est capitaine du navire depuis 2018, Noémie Santamaria est la seconde du navire. Le Skeaf peut embarquer 16 personnes en croisière, 30 à la journée.

Les jeunes ont pu découvrir les bannettes réparties dans 4 cabines, ainsi que la somptueuse et conviviale table d’acajou du Honduras, autour de laquelle ils dîneront. | OUEST-FRANCE

Cinq jours de navigation

Amarré sur le ponton belle plaisance, en face du Pourquoi pas, à Port-Rhu, il est spécialisé dans la voile sociale. Il fait 110 jours de navigation par an. Samedi matin, des enfants en rémission de maladies graves de l’hôpital Morvan, sont venus visiter le voilier, avant une navigation programmée du 7 au 11 juillet 2025.

Les partenaires de ce projet sont l’école de l’hôpital Morvan, l’association Un enfant, un avenir, le Parc marin d’Iroise, un vidéaste et l’Association Fée du bonheur, qui réalise des rêves d’enfants et participe au financement.

La croisière sera filmée par Christian Roche, réalisateur qui sera embarqué, pour faire un film à destination des enfants hospitalisés, pour leur insuffler de l’espoir. « Le message que nous souhaitons porter est “quand tu seras guéri, ce sera à ton tour de venir naviguer sur Le Skeaf”. On souhaite évidemment que ce projet soit pérenne », explique Marie-France Roche, de l’association Un enfant, un avenir.

« Pour la première nuit, on ira à l’île Vierge à Crozon, joli mouillage et selon la météo, on naviguera sur cinq jours dans la mer d’Iroise, entre Sein, Ouessant… On alterne une nuit au mouillage et une nuit au port. On fait 4 h de navigation par jour. On pêche du poisson frais, on a un casier. On a des kayaks gonflables, on connaît toutes les grottes sous-marines de Morgat, on observera les animaux, peut-être des dauphins… », décrit Arthur Kampmann.

En amont, des interventions sur l’environnement du Parc marin d’Iroise auront lieu au sein de l’école de l’hôpital Morvan, représentée par Nathalie Goupil, professeure des écoles. En juin, il y aura aussi l’intervention de l’association pour l’étude et la conservation des Sélaciens (requins, raies).

Enfin, est aussi prévue une intervention le samedi 30 août, à la journée, avec les enfants hospitalisés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/des-jeunes-en-remission-dune-maladie-grave-vont-naviguer-a-bord-du-skeaf-58a9cc32-0d2d-11f0-ae86-6d5913869474

 

Ouest-France

L’abattage d’arbres aux abords d’un chemin de randonnée fait polémique dans les monts d’Arrée

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Les collectifs Kleuzioù s’alarment après l’abattage d’arbres sur environ 400 mètres sur une parcelle privée longeant un chemin de randonnée à Scrignac (Finistère). L’agriculteur qui gère la parcelle se défend et annonce qu’il compte replanter.

Des arbres ont été abattus aux abords d’un chemin de randonnée à Scrignac.

Des arbres ont été abattus aux abords d’un chemin de randonnée à Scrignac. |   OUEST-FRANCE

Ce lundi 31 mars 2025, les collectifs Kleuzioù du Finistère et des Côtes-d’Armor, qui luttent pour la préservation des talus, s’alarment après avoir été alertés par des habitants. Dans la commune de Scrignac (Finistère), des arbres ont été abattus, ces derniers jours, sur une parcelle privée agricole longeant un chemin de randonnée. Des souches d’arbres sont visibles par les marcheurs sur environ 400 mètres, à quelques pas du lieu-dit Roche-Tanguy.

Lire aussi : À Spézet, le collectif Kleuzioù Speied lutte pour la préservation des talus

« Une fois de plus (de trop) ce patrimoine remarquable vient d’être dégradé », écrivent les collectifs, qui estiment que ces abattages d’arbres ne respectent pas le Code de l’environnement. Ils demandent à la municipalité de réagir : « Nous ne doutons pas que la commune de Scrignac prendra les dispositions nécessaires afin d’envoyer un signal clair à ceux qui seraient tentés par le même type d’abus. »

« Un positionnement ferme des élus » attendu

Et soulignent : « Nous assistons à une amplification de ce type de destruction et nous espérons que les collectivités locales mesurent l’ampleur de ce phénomène, ainsi que de ses conséquences pour les habitants […] Nous demandons un positionnement ferme des élus du territoire. »

Lire aussi : ENTRETIEN. Pourquoi les talus sont des alliés de la faune, de la flore et de l’agriculteur

Georges Morvan, maire de Scrignac, assure que la municipalité « fait régulièrement le rappel des règles, notamment dans le bulletin municipal. » Et ajoute : « Nous sommes dans une commune agricole, on a l’habitude de ce genre de choses. » La gendarmerie s’est déplacée sur les lieux.

Conséquences de la tempête Ciarán, selon l’agriculteur

Nous avons rencontré, ce lundi, l’agriculteur qui a coupé les arbres. Il n’est pas propriétaire, mais loue et gère cette parcelle. Il s’explique : « À la suite de la tempête Ciarán , des randonneurs à dos de cheval avaient du mal à passer sur le chemin. Alors, on a coupé des arbres et nettoyé le chemin. » Selon lui, aucun membre des collectifs Kleuzioù n’est allé à sa rencontre. Il l’assure :  Le but est de replanter des arbres d’ici la fin d’année 2026.  Le bois a été vendu pour en faire des plaquettes utilisées pour du chauffage. Le propriétaire des parcelles n’a pas donné suite à notre sollicitation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/labattage-darbres-aux-abords-dun-chemin-de-randonnee-fait-polemique-dans-les-monts-darree-4a90fff2-0e5a-11f0-ab9e-ddf89dc6d8e3

 

Ouest-France

Ostréiculteurs et chercheurs testent la « coculture » pour préserver les huîtres et les océans

Sibylle LAURENT.

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Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Mer et de la Pêche, et Costas Kadis, commissaire européen chargé de la pêche et des océans, ont visité une exploitation mêlant culture d’huîtres, de moules et d’algues, ce lundi 31 mars 2025, à La Trinité-sur-Mer (Morbihan). Une expérience qui vise à préserver ces espèces.

Julien Remagné, mytiliculteur à Groix, exploite le parc d’une centaine d’hectares au large de La Trinité-sur-Mer.

Julien Remagné, mytiliculteur à Groix, exploite le parc d’une centaine d’hectares au large de La Trinité-sur-Mer. | OUEST FRANCE

C’est une expérimentation, la « première menée à cette échelle en France » qu’ont visité, ce lundi 31 mars 2025, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Mer et de la Pêche, et Costas Kadis, commissaire européen chargé de la pêche et des océans.

À 2 km des côtes au large de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), en baie de Quiberon, affleurent des dizaines de bouées, qui délimitent un parc d’une centaine d’hectares et d’un genre particulier : ici, sont cultivées des huîtres, mais aussi des algues et des moules, par un ostréiculteur venu de Groix. « Tout est sous l’eau, explique Hugo Baillardon, commandant chez Seaway, entreprise qui a installé le parc. Les poches sont accrochées à une quinzaine de mètres en profondeur. Le principe de mettre ces différents écosystèmes ensemble est que chacun bénéficie à l’autre. »

Lire aussi : Protection des cétacés : ce chalutier breton est le premier en France à être équipé de caméras

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Mer et de la Pêche, et Costas Kadis, commissaire européen chargé de la pêche et des océans, ont visité une expérimentation qui mêle culture de coquillages et d’algues. | OUEST FRANCE

Ce projet est porté par le Comité régional de conchyliculture de Bretagne Sud (CRC), le centre de recherche de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et le Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva), sous l’obscure appellation d’« exploitation conchylicole porteuse d’un projet d’aquaculture multitrophique intégrée ». Installé en septembre 2024, mis en culture en novembre, il affiche un coût total de 1,2 million d’euros, financé à 80 % par des fonds européens. L’idée : faire de la culture commune d’algues et de coquillages, avec « l’objectif d’avoir des bénéfices réciproques à la fois sur l’environnement et sur la résistance des coquillages dans un contexte de déréglementation climatique », explique Agnès Pannier-Runacher à Costas Kadis.

Lire aussi : Pour préserver les moules de Groix, ils ont installé un labo de biologie marine sur l’île

Tester, essayer

Dans cette « coculture », chaque partie trouve son compte. D’un côté, les conchyliculteurs. « Nos entreprises sont monocultures, avec les risques que cela comporte, détaille Jean-François Quintin, président des ostréiculteurs de Crac’h et de Saint-Philibert. Le contexte ostréicole est peu valorisé depuis dix ans. On a des huîtres qui ne poussent pas forcément bien, qui ne sont pas forcément achetées, sans parler des risques de fermeture, de maladies… Beaucoup de paramètres sont contre nous. On doit envisager de nouveaux types de cultures. »

« Cette concession va permettre de tester de nouveaux coquillages, pétoncles, palourdes, huîtres, algues vertes, algues rouges, avec l’idée de diversifier nos productions, abonde Philippe Le Gal, président du CRC. On remarque que lorsqu’on va s’implanter plus au large, on a moins les effets de la terre et de la pollution urbaine. Les algues protègent les coquillages, et les coquillages protègent les algues. Il y a un vrai effet gagnant-gagnant. On prépare l’avenir. »

Visite éclair de la ministre sur l’exploitation, avec une rencontre avec les professionnels de la pêche à Lorient, ce mardi. | OUEST FRANCE

Un mode de culture également bénéfique pour l’environnement. Ce n’est pas qu’une opération commerciale, explique Fabrice Pernet, de l’Ifremer. C’est surtout de l’adaptation au changement climatique car les océans souffrent de trois menaces : réchauffement de l’eau, acidification, désoxygénation. Avec ce mix de culture, on peut agir sur au moins les deux dernières. 

L’expérimentation dure trois ans, avec des mesures régulières pour tester les meilleurs mix de coquillages, et « pouvoir construire des modélisations. Voir jusqu’où on va pouvoir aller en termes d’extension de ces cultures. À terme, des parcs de ce type peuvent s’implanter jusqu’à 10-15 km des côtes, pourquoi pas au milieu des parcs éoliens ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/protection-oceans/ostreiculteurs-et-chercheurs-testent-la-coculture-pour-preserver-les-huitres-et-les-oceans-6402e8bc-0e53-11f0-ab9e-ddf89dc6d8e3

 

Ouest-France

Église de Lanmeur : de nouvelles infiltrations d’eau augmentent la facture

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La facture s’alourdit encore pour le chantier de restauration de l’église de Lanmeur (Finistère). Cette fois-ci, c’est l’épi de pignon orné d’un fleuron qui prend l’eau.

Le fleuron sur l’épi du pignon Est de l’église prend l’eau.

Le fleuron sur l’épi du pignon Est de l’église prend l’eau. | OUEST-FRANCE

Alors que la croisée du transept de l’église Saint-Mélar de Lanmeur (Finistère) est en cours de restauration avec la pose de ceintures métalliques, c’est le fleuron qui prend l’eau. Une mauvaise surprise pour la commune.  Il va être retiré et l’étanchéité va être refaite, a annoncé Anne-Catherine Lucas, la maire, lors du conseil municipal du jeudi 27 mars 2025. Ces nouveaux travaux nécessitent de louer une nacelle à cause de la grande hauteur de l’édifice. »

Un avenant de 7 532 € est donc nécessaire. Le marché initial de 99 831 € de cette deuxième tranche de travaux, après celle du clocher, passe à 138 358 €. « L’édifice est un poste de dépenses considérable pour la commune », souligne encore la maire. L’ouverture de l’église est reportée au 30 avril.

Début de la réfection de Poul an Od

Parmi les autres chantiers, le projet de plusieurs centrales solaires photovoltaïques est inscrit au budget investissements. Des autorisations d’occupation temporaire des parcelles situées autour de la salle Steredenn, rue Tyrien Glas et du terrain des sports, vont être signées. Une ombrière est également envisagée au-dessus de la station de sport Racine.

Le chantier de réfection de la rue de Poul an Od va démarrer fin avril. Le marché est attribué à Eurovia. La maire avertit les usagers : « La route sera totalement fermée, sauf pour les riverains, afin que les travaux avancent vite et soient terminés cet été. »

Par ailleurs, la commune va lancer des études pour aménager le futur lotissement de Parc ar Chapel, route de Poul an Od, pour un total de 20 000 € d’études qui s’ajoutent aux 35 000 € inscrits pour l’achat du terrain.

Augmentation des taxes foncières

L’autre partie de la réunion du conseil municipal était consacrée à l’analyse du budget de la commune. Le résultat de l’exercice en 2024 est de 335 392 €. Selon le comptable, « la collectivité s’est désendettée en 2024 tout en maintenant une politique d’équipement ».

À découvrir

En matière de fiscalité locale, les élus ont voté une augmentation des taux d’imposition de 1,5 %, ce qui représente 14 000 € de plus dans le budget à venir et 12 € d’augmentation, par an et par logement. Le non-bâti n’est pas impacté par cette hausse. La maire explique que cette augmentation permet aussi d’avoir des subventions grâce à l’effort fiscal de la collectivité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/eglise-de-lanmeur-de-nouvelles-infiltrations-deau-augmentent-la-facture-09f1c64e-0d55-11f0-ae86-6d5913869474

 

Ouest-France

Au port de Brest, toilette de printemps pour le Mutin

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Avant son déploiement estival, le Mutin s’est fait une beauté sur l’aire de carénage du Moulin-Blanc en cette fin du mois de mars 2025.

Le dundee Mutin s’est fait admirer par le public lundi sur l’aire de carénage du Moulin-Blanc.

Le dundee Mutin s’est fait admirer par le public lundi sur l’aire de carénage du Moulin-Blanc. | OUEST-FRANCE

Dimanche, le dundee Mutin a quitté son poste d’accostage en Penfled pour rejoindre l’aire de carénage du Moulin-Blanc. Durant la journée du lundi, l’équipage s’est affairé à nettoyer et peindre la carène avant le déploiement estival du voilier.

« On va rayonner sur la façade Atlantique, de Brest à l’île d’Yeu, notre ville marraine pour participer à la fête de la mer le 8 juin. Nous irons ensuite à Saint-Nazaire et Saint-Malo », indique le maître principal David Guéna, commandant du Mutin. Durant l’été, le voilier qui affiche ses 98 ans bien sonnés, participera du 20 au 24 août à la fête des 250 ans du port d’Amsterdam, ainsi que la 10° édition de « Sail Amsterdam ».

Un passé historique

Construit par le chantier Florimond Guignardeau des Sables-d’Olonne, le Mutin a été lancé le 19 mars 1927. Jusqu’en 1964, il formait les pilotes de la flotte à l’école de Saint-Servant. À sa fermeture, il a été affecté à Brest, à l’école de manœuvre, puis en 1968 au groupe écoles du Poulmic.

En 1940, le voilier rejoint Plymouth où il a été réquisitionné par les services secrets britanniques. Il participe jusqu’en 1942 à des missions d’espionnage et de convoyage. Envoyé ensuite en Méditerranée, il effectue des missions de renseignements sur les côtes du Liban.

Long de 33 m pour 6, 35 de large, le Mutin qui déplace 57 tonnes, à une surface de voile de 240 m² à 312 m2, et son grand mât culmine à 18 m.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/au-port-de-brest-toilette-de-printemps-pour-le-mutin-b73f10f4-0e18-11f0-ae86-6d5913869474

 

Ouest-France

« Je n’ai photographié que le ciel et la mer » : il s’est arrêté une semaine à l’île Louët

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Invité par la commune de Carantec (Finistère), en lien avec l’association morlaisienne ICI, le photographe, Julien Mignot, s’est installé sur l’île Louët pour une semaine en résidence d’artiste. C’est la cinquième résidence d’artiste proposée par la commune depuis 2021, mais la première qui voit une personne seule investir les lieux.

Au retour de l’île Louët, samedi 29 mars 2025, Julien Mignot a été accueilli au Kélenn par Marion Picart (à gauche), adjointe à la culture, et Catherine Mével-Bouchery, adjointe au tourisme.

Au retour de l’île Louët, samedi 29 mars 2025, Julien Mignot a été accueilli au Kélenn par Marion Picart (à gauche), adjointe à la culture, et Catherine Mével-Bouchery, adjointe au tourisme. | OUEST-FRANCE

Si Julien Mignot, né à Beaumont (Puy-de-Dôme) en 1981, vit actuellement la plupart du temps à Paris, il est proche de la baie de Morlaix (Finistère) depuis bien longtemps et pour plusieurs raisons. « J’ai rencontré Julien Thomas à Morlaix il y a 25 ans, alors que le mensuel de presse musicale Tsugi, pour lequel je travaillais en tant que photographe, m’avait demandé de couvrir le festival Panoramas. Il est, avec deux autres personnes, à l’origine de la création de l’association Ici en 2016. Cette association œuvre aujourd’hui pour l’émergence et la promotion de projets artistiques dans le pays de Morlaix. »

Passage dans la presse

Julien Mignot a commencé sa carrière par le reportage photo. Des collaborations avec Libération, Le Monde, Elle et Télérama. Puis, il se tourne vers le portrait en œuvrant pour le New York Times, Vanity Fair, le New-Yorker. Il s’est également mis au service de maisons de disques en signant la couverture de nombreux albums pour Claudio Abbado, Jeanne Added ou le quatuor Ébène.

Des marques prestigieuses comme Chanel, Hermès, Sony, Dom Pérignon, Boucheron, Louis Vuitton ou la Philharmonie de Paris l’ont aussi sollicité. S’il continue sa brillante carrière, Julien Mignot a décidé de laisser plus de place à son travail personnel.

Une chambre photographique grand format

 À l’île Louët, j’ai pratiqué la photo couleur à la chambre argentique grand format. Avec ce procédé, les photos sont prises une par une sur des plan-films. La prise pour une photo dure une journée, pendant laquelle j’adapte les réglages. Je n’ai photographié que le ciel et la mer, ce qui donne un résultat très abstrait et des couleurs improbables. Une vision somatique des choses , a expliqué Julien Mignot, samedi 29 mars 2025, à sa sortie de résidence. Cinq œuvres d’un format de 110 x 0.80 seront exposées à Carantec à la fin de l’été.

L’artiste retient deux leçons de son passage sur l’île :  On y réalise, si toutefois on l’a oublié, que l’on fait partie d’un écosystème, notamment avec la présence des mouettes. Et l’on se rend compte des déchets que l’on produit. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/je-nai-photographie-que-le-ciel-et-la-mer-il-sest-arrete-une-semaine-a-lile-louet-f365f356-0cc2-11f0-ae86-6d5913869474

 

Ouest-France

Le Parc régional d’Armorique affine sa carte des zones humides des monts d’Arrée pour les labelliser

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Pour obtenir une labellisation internationale des landes et tourbières des monts d’Arrée, le Parc naturel régional d’Armorique (PNRA) a travaillé sur une cartographie précise des zones concernées. Celle-ci doit être affinée pour un dépôt de candidature avant la fin de l’année 2025.

Le label porte sur les tourbières et landes du parc naturel régional d’Armorique, présentes dans les monts d'Arrée.

Le label porte sur les tourbières et landes du parc naturel régional d’Armorique, présentes dans les monts d'Arrée. | EMMANUEL HOLDER/PNRA

Le projet est « mis en pause » jusqu’à l’été 2025 mais l’objectif du Parc naturel régional d’Armorique (PNRA) est bien de déposer un dossier de candidature d’ici la fin de l’année pour obtenir la labellisation internationale Ramsar pour les landes et tourbières des monts d’Arrée. Un projet lancé depuis plusieurs années qui concerne dix-sept communes sur les quarante-quatre adhérentes au PNRA, sur un territoire considéré comme le « château d’eau de la Bretagne » .

Ledit label porte sur les zones humides et vise à leur conservation et « l’utilisation rationnelle des zones humides ». « C’est une reconnaissance internationale », souligne Raymond Messager, vice-président au conseil départemental du Finistère, chargé de la Ruralité et délégué au parc. Une cartographie des secteurs concernés a déjà été établie mais elle va être reprise, en raison de la « mise en pause de la démarche ». « On a eu un retour de la chambre d’agriculture et du syndicat des forestiers qui sont d’accord, sous réserve qu’on enlève les parcelles exploitées en agriculture et celles exploitées et exploitables en agroforesterie », explique l’élu.

La carte sera donc « ajustée d’ici l’été », pour laisser le temps à la « concertation ». Le PNRA va ainsi aller « à la rencontre des exploitants » pour expliquer le projet et lever des craintes.

Éviter les confusions

Alors qu’un travail d’extension des zones Natura 2000 a parallèlement été lancé sur le territoire, le parc veut éviter les confusions. « Le timing de lancement s’est court-circuité », reconnaît Amélie Caro, maire de Pleyben, conseillère départementale et présidente du PNRA.

Les zones qui peuvent être labellisées Ramsar sont déjà inscrites dans le périmètre Natura 2000 existant, relèvent les élus, et ne peuvent être cultivées. « Le label n’apporte pas de contraintes réglementaires », précise Raymond Messager.

Malgré tout, des raccourcis sont faits ; parmi eux, certains propriétaires redoutent la création d’une réserve naturelle, évoquée dans la convention internationale. « Ce sont des engagements de l’État, tempère Amélie Caro. C’est un article prévu par défaut dans la convention internationale. » Mais qui n’engage pas le PNRA. Les obligations portent sur la préservation des zones, ce qui est déjà fait.

Une mise en valeur de l’agriculture

Et le parc souligne les atouts : une mise en valeur du territoire et de la singularité des tourbières des monts d’Arrée, « uniques dans le Grand Ouest ». « C’est un outil de communication, défend Sylvain Le Trust. Ça permettra d’avoir des financements vers les écoles, les touristes… Pour mettre en avant les efforts faits. » Même, « ça permet de montrer que l’agriculture des monts d’Arrée est exemplaire au niveau de la qualité de l’eau et de la biodiversité. Pour moi, c’est hyper important de pouvoir se positionner là-dessus ».

Lire aussi : Dans les monts d’Arrée, faune et flore sont répertoriées dans les mares pour être mieux protégées

Une nouvelle cartographie devrait être finalisée d’ici le dernier trimestre 2025, pour permettre une candidature afin de rejoindre les cinquante-cinq sites déjà labellisés Ramsar en France.

Communes concernées : Botmeur, Le Cloître-Saint-Thégonnec, Saint-Eloy, Sizun, Hanvec, Brasparts, Berrien, Plougonven, Commana, Plounéour-Ménez, La Feuillée, Loqueffret, Saint-Rivoal, Scrignac, Bolazec, Botsorhel et Lanéanou. Pour les propriétaires souhaitant avoir plus d’information : contact@pnr-armorique.fr ou 02 98 81 90 08.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-faou-29590/le-parc-regional-darmorique-affine-sa-carte-des-zones-humides-des-monts-darree-pour-les-labelliser-e43c2c18-0a1c-11f0-b7cc-fc47e8b86125

 

Le Diben lundi 31 mars 2025

Séance du conseil municipal du 3 avril 2025

Publié le 28 mars 2025 

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra : Jeudi 3 avril 2025 à 14h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 20 février 2025

ADMINISTRATION GENERALE

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

FINANCES :

– Approbation du compte de gestion et du compte administratif 2024 du budget principal.

– Approbation des comptes de gestion et des comptes administratifs 2024 des budgets annexes : 

    Port de Terenez,

        Camping municipal de Primel,

        Lotissement et ZA (Kerjob),

        Lotissement Croas ar scrill (Hortensias),

        Lotissement Rue François Charles,

        Locaux commerciaux et artisanaux.

– Affectation des résultats du budget principal.

– Affectation des résultats des budgets annexes :

    Port de Terenez,

        Camping.

– Vote des taux des impôts directs locaux 2025.

– Budget primitif 2025 du budget principal.

– Budgets primitifs 2025 des budgets annexes :

    Port de Terenez,

        Camping,

        Lotissement Croas ar scrill (Hortensias),

        Lotissement Rue François Charles,

        Locaux commerciaux et artisanaux.

– Subventions 2025 aux associations.

– Acquisition de la parcelle bâtie CI 42.

– Médiathèque : Demande de subvention auprès de la DRAC pour l’équipement informatique.

– Médiathèque : Demande de subvention auprès de la DRAC pour l’enrichissement des collections.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/seance-du-conseil-municipal-du-3-avril-2025/

 

Ouest-France

Plougasnou. Les offices du tourisme se sont retrouvés

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La 4e bourse d’échange de documentation s’est tenu vendredi à la salle municipale.

La 4e bourse d’échange de documentation s’est tenu vendredi à la salle municipale. | OUEST-FRANCE

Ce vendredi, la commune accueillait tous les professionnels du tourisme pour des échanges de documentations. Il s’agissait d’informer sur les services proposés, mais aussi de se retrouver autour d’un moment convivial, propice à discuter entre acteurs du même milieu.

Tous les secteurs sont présents. À l’accueil, Marie-Dunvaël Coativy, responsable partenariat pour l’office de tourisme de Morlaix, applaudit la rencontre. « L’équipement, le loisir, la billetterie mais aussi l’hébergement comme les chambres d’hôte, les campings, les hôtels sont présents. En termes d’offices de tourisme, Locquirec, Carantec, Morlaix, Saint-Thégonnec, Guerlesquin et Plougasnou regroupés sont ici. Les collègues de la côte du Léon ont fait aussi le déplacement. On en profite aussi, entre offices du tourisme, pour échanger notre documentation. Tourisme Bretagne est là aussi pour présenter des actions à destination des professionnels. »

« C’est un succès ! On a même des professionnels qui viennent de plus loin, comme Océanopolis de Brest, les monts d’Arrée, Landerneau et des écoparks. »

Avec de la documentation actualisée, les professionnels sont prêts à accueillir la saison estivale.

C’est la 4e fois que l’office de tourisme de Morlaix organise une telle rencontre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-offices-du-tourisme-se-sont-retrouves-780de571-3014-431c-9f94-a392b792bbf0

 

Ouest-France

Escale d’un « coast guards » américain à Brest

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Le « Calhoun » a fait escale à Brest (Finistère). Des membres de l’équipage participeront, lundi après-midi, à une cérémonie au mémorial américain situé au cours Dajot.

Le garde cotes américain « Calhoun » à son arrivée à la base navale, dimanche.

Le garde cotes américain « Calhoun » à son arrivée à la base navale, dimanche. | OUEST-FRANCE

En provenance de Charleston, en Caroline du Sud (États-Unis), le cotre USCGC 759 Calhoun des gardes-côtes est arrivé dimanche matin à la base navale pour une escale de routine et de représentation.

Des membres de l’équipage participeront, lundi après-midi, à une cérémonie au mémorial américain situé au cours Dajot, en mémoire des forces navale américaines et françaises ayant servi à Brest pendant la Première Guerre mondiale.

Admis au service en avril 2024, le Calhoun est le 10e cotre de la classe Legend. Long de 127 m, large de 16 m, il déplace 4 600 tonnes. Sa propulsion diesel et turbine à gaz, totalisant 35 880 KW, lui donne une vitesse de 28 nœuds (52 km/h). Il peut mettre en œuvre deux grandes embarcations rapides de types SRP ou LRI pour des missions de contrôle et d’interception. Il peut également embarquer deux hélicoptères et des drones.

Son armement comprend un canon de 57 mm, un système Phalanx et des mitrailleuses. Le navire dispose d’importants moyens de détection et communication. L’équipage est composé de 120 marins, plus une capacité supplémentaire de 30 personnes. Comme ses sister-ships, le Calhoun à une autonomie importante, il peut franchir 12 000 milles à 9 nœuds.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/escale-dun-coast-guards-americain-a-brest-0d593a82-0d88-11f0-a2f2-5767664ef7df

 

Le Diben dimanche 30 mars 2029

- Hommage à l'artiste carantécois Pierre Chanteau décédé le 28 mars 2025

- Journée de la Terre en Palestine - Photos de la manifestation à Morlaix ce samedi 29 mars 2025 par Pierre-Yvon Boisnard et articles du Télégramme et du Ouest-France

- Demandez le programme de la 59 ème fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Ploujean

- Vente de l'Humanité Magazine sur le marché de Morlaix ce samedi 29 mars par les militants communistes (Photos Pierre-Yvon Boisnard)

https://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/

 

Ouest-France

À Morlaix une centaine de manifestants soutiennent la Palestine, réclamant un cessez-le-feu immédiat

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Une centaine de manifestants s’est retrouvée samedi 29 mars 2025, à 15 h, au square de la Résistance, à Morlaix (Finistère). Ils souhaitent aussi planter un olivier, symbole de la paix.

Une centaine de manifestants se sont réunis le samedi 29 mars square de la Résistance pour la Palestine.

Une centaine de manifestants se sont réunis le samedi 29 mars square de la Résistance pour la Palestine. | OUEST-FRANCE

À l’appel de l’association France Palestine solidarité (AFPS) du pays de Morlaix (Finistère), une centaine de manifestants s’est retrouvée samedi 29 mars 2025, à 15 h, au square de la Résistance, la veille de la Journée de la Terre qui commémore des exactions de la police Israélienne perpétrées le 30 mars 1976.

Les policiers avaient tiré sur des manifestants palestiniens dont on avait confisqué les terres. Sous un soleil printanier, les manifestants se sont rassemblés autour d’une grande banderole ornée du drapeau palestinien, demandant la liberté pour ce pays.

Un olivier, symbole de la paix

Sur un petit chariot était posé un olivier en pot, symbole de la paix. Nous souhaitons que cet olivier soit planté dans le square de la Résistance, nous en avons fait la demande à la mairie. Nous attendons sa réponse », indique l’un des représentants de l’association.

Reprise du génocide à Gaza, épuration ethnique en Cisjordanie, que fait la France ? interroge le collectif morlaisien, avant de se mettre en marche en formant un cortège qui a emprunté la rue de Paris pour se rendre place des Otages. Nous demandons un cessez-le-feu immédiat et définitif ainsi que la fin de l’occupation et de la colonisation du territoire palestinien occupé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-centaine-de-manifestants-soutiennent-la-palestine-reclamant-un-cessez-le-feu-immediat-8445b0ea-0cbf-11f0-ab9e-ddf89dc6d8e3

 

Ouest-France

Projet de parc photovoltaïque dans les monts d’Arrée : un atelier public pour associer les habitants

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C’est le troisième rendez-vous proposé autour de l’installation d’un parc photovoltaïque sur l’ancienne carrière de Berrien (Finistère) : l’Agence locale de l’énergie du Centre-Ouest Bretagne (Alecob) organise mardi 1er avril 2025 un atelier découverte pour détailler le projet citoyen.

Le projet de parc photovoltaïque doit s’installer sur une partie de l’ancienne carrière de Berrien (Finistère).

Le projet de parc photovoltaïque doit s’installer sur une partie de l’ancienne carrière de Berrien (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est dans le cadre du projet de parc photovoltaïque sur une partie de l’ancienne carrière de Berrien (Finistère) qu’un atelier découverte se tiendra mardi 1er avril 2025, à la salle Asphodèle. Animé par l’Agence locale de l’énergie du Centre-Ouest Bretagne (Alecob), il a pour objectif de présenter plus en détail quelle forme prendra la participation citoyenne.

La municipalité propriétaire des terrains et porteuse du projet veut en effet associer les habitants. La participation peut passer par de l’investissement financier mais pas uniquement, expliquait le maire, Hubert Le Lann, il y a quelques semaines : « Ça peut être à titre de conseil. On peut peut-être avoir des gens qui ont travaillé dans l’énergie, qui ont des connaissances techniques. »

Plusieurs actions à venir

La collectivité s’est d’ailleurs adjoint deux partenaires : Énergies en Finistère qui est une société d’économie mixte (SEM) et donc associe acteur public et privé ; et Énergie partagée qui accompagne des projets citoyens de production d’énergie renouvelable, dont l’Alecob est le relais local.

Lire aussi : Le Parc naturel régional d’Armorique veut faire labelliser les zones humides des monts d’Arrée

« Il y a déjà eu une réunion publique, en janvier, et un ciné-débat en février, mais mardi on va être sur un atelier moins généraliste », indique Thomas Picouet, chargé de mission énergie citoyenne à l’Alecob. L’idée est de préparer la structuration des habitants autour du projet. D’autres actions seront ainsi menées ; fin avril 2025, une visite de la centrale photovoltaïque de Plogonnec est notamment au programme.

Mardi 1er avril 2025, 19 h, salle Asphodèle, à Berrien (Finistère). Renseignements : tél. 02 98 99 27 80, mél. contact@alecob.org

https://www.ouest-france.fr/bretagne/berrien-29690/projet-de-parc-photovoltaique-dans-les-monts-darree-un-atelier-public-pour-associer-les-habitants-21442af0-0af6-11f0-8a07-c6476d4a0ef7

 

Ouest-France

Règlements de compte à la kalachnikov pour de la drogue en Côtes-d’Armor : « Ça finira par arriver »

Cédric ROGER-VASSELIN.

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Le 14 mars 2025, un jeune de 16 ans a été blessé par balle à la tête sur fond de trafic de stupéfiants. L’arme utilisée serait une arme de chasse. Jusqu’à présent, les kalachnikov ne sont pas utilisées en Côtes-d’Armor pour des règlements de compte dans ces affaires-là. Mais c’est la crainte des autorités.

Un gendarme de la compagnie de Saint-Brieuc prépare son arme de service, avant de partir en mission.

Un gendarme de la compagnie de Saint-Brieuc prépare son arme de service, avant de partir en mission. | MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE

Des résidus de tirs par une arme de chasse. C’est ce que les enquêteurs de la police judiciaire ont retrouvé dans l’appartement dans lequel un jeune de 16 ans a été blessé par balle à la tête, vendredi 14 mars 2025 à Lannion (Côtes-d’Armor). Pour un policier spécialiste des questions balistiques, le jeune homme serait décédé sur le coup s’il avait été visé avec une arme de calibre 22 long rifle ou une kalachnikov.

Un règlement de compte à la kalachnikov, comme dans des grosses agglomérations ailleurs en France, c’est ce que craignent les autorités locales. Une source militaire confie : « On n’en a pas encore eu en Côtes-d’Armor, mais ça arrivera. C’est comme tout, ça finit toujours par arriver. »

« Ce n’est pas compliqué de trouver une arme »

Emmanuel Le Vacon, avocat à Saint-Brieuc depuis 2002, qui est intervenu dans de nombreux dossiers de trafics de stupéfiants, précise : « Les armes, il y en a depuis longtemps dans ces affaires, mais pas des gros calibres, plutôt des armes de poing, des armes par destination. »

En 2024, trente armes ont été saisies dans le département dans le cadre d’enquêtes pour des trafics de stupéfiants. Le commissaire divisionnaire de police, Arnaud Garnier, explique : « Cela n’est pas plus compliqué à Saint-Brieuc qu’ailleurs de récupérer une arme, mais on ne peut pas dire qu’on en trouve beaucoup. Quand on en saisit, ce sont des petites armes, ou des armes factices, généralement plus pour impressionner qu’autre chose. »

Lire aussi : VIDÉO. Guetteurs, revendeurs : plongée dans l’organisation des trafics de stupéfiants à Saint-Brieuc

« Ils se croyaient dans un film »

Il évoque également des armes exhibées sur les réseaux sociaux. Ce fut le cas en janvier 2025, lorsque trois jeunes ont braqué une boulangerie à Plérin, avec un butin d’à peine 500 €. Joints, musique, alcool, pistolet, ils s’étaient filmés et avaient publié leurs « exploits » sur les réseaux sociaux. La police n’avait pas mis longtemps à les interpeller.

À leur procès, le procureur de la République ne leur avait accordé aucune circonstance atténuante : « Ils se croyaient dans un film, roulant à 179 km/h et tirant en l’air. Ils cherchaient de l’argent pour financer leurs stupéfiants. » Âgés de 18, 19 et 21 ans, ils ont été condamnés à des peines de trois à quatre ans de prison.

Contrôles

Lors de contrôles inopinés, les forces de sécurité saisissent régulièrement des armes. Ce fut le cas en mai 2024, lors des importantes opérations de menées en mai 2024 dans quinze lieux du département (transports en commune, gares, routes…). Au total, six armes avaient été appréhendées car détenues illégalement.

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/trafic/reglements-de-compte-a-la-kalachnikov-pour-de-la-drogue-en-cotes-darmor-ca-finira-par-arriver-488fe298-065a-11f0-b36c-40f949dc6455

 

Ouest-France

À l’hôpital de Morlaix, syndicats et direction s’opposent sur l’avancement de grade

Zoé BOIRON.

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Après deux CSE boycottés, les syndicats de l’hôpital de Morlaix ont aussi refusé de siéger au conseil de surveillance ce vendredi 28 mars 2025. Direction et intersyndicale s’opposent au sujet de l’avancement de grade au mérite.

Les syndicats Sud Santé, CFDT et CGT veulent que la direction de l’hôpital revoie sa copie sur la question de l’avancement de grades.

Les syndicats Sud Santé, CFDT et CGT veulent que la direction de l’hôpital revoie sa copie sur la question de l’avancement de grades. | OUEST-FRANCE

L’intersyndicale (CFDT, Sud Santé et CGT) et la direction de l’hôpital de Morlaix (Finistère) ne sont toujours pas tombées d’accord sur la question de l’avancement de grade. Les syndicats souhaiteraient qu’une part de 70 % se base sur l’ancienneté et 30 % au mérite. Face au refus de la direction, ils avaient décidé de ne pas siéger au CSE (comité social et économique) du 20 mars. Reporté au jeudi 27 mars, il a de nouveau été boycotté par les syndicats.

Ce vendredi 28 mars, des représentants syndicaux ont aussi laissé leur chaise vide au conseil de surveillance, mais avant qu’il ne débute, ont lu une motion pour faire entendre leurs arguments. Ils dénoncent « le manque d’égalité des agents » face à des critères subjectifs, qui vont créer « un climat de compétition », au détriment de « l’esprit familial » qui caractérise le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM).

Des équipes « déjà épuisées »

Lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi, l’intersyndicale pointe : « On voulait un report de cette question, qu’elle ne passe pas au vote en instance », expliquent-ils concernant leur absence au CSE de la veille. « Les équipes sont déjà épuisées, travaillent dans des conditions dégradées. Comment être remarquable et exceptionnel dans ces conditions ? » alertent-ils. « On craint un enlisement de la situation », concluent-ils.

À découvrir

Contactée, la direction explique qu’elle ne fait que se conformer à la loi « qui impose ce changement depuis 2019 ». Elle rappelle qu’elle a « consenti » 60 % pour l’ancienneté et 40 % pour la valeur professionnelle. Cette dernière se mesurerait sur des « critères objectifs » tels que « l’exercice du tutorat, l’accompagnement de soignants en formation, être référent douleur ou référent médicaments ou de participer aux différents groupes de travail ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-lhopital-de-morlaix-syndicats-et-direction-sopposent-sur-lavancement-de-grade-29aec32a-0be2-11f0-96cc-1b48eea9be0a

 

Ouest-France

À Morlaix, une manifestation en soutien à Gaza ce samedi

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L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) appelle à manifester en soutien à Gaza et au peuple palestinien, samedi 29 mars 2025. Le rendez-vous est à 15 h, au square de la Résistance.

Une manifestation en soutien à Gaza à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024.

Une manifestation en soutien à Gaza à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024. | OUEST-FRANCE

Samedi 29 mars 2025, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) appelle à une nouvelle manifestation en solidarité avec la Palestine. Le rendez-vous est donné à 15 h au square de la Résistance à Morlaix (Finistère).

Le lendemain, sera commémorée la Journée de la Terre. En 1976, « la police israélienne a tiré sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres. Six personnes ont été tuées, des dizaines ont été blessées et des centaines emprisonnées : le 30 mars est alors devenu le symbole de l’attachement des Palestiniens à leur terre, de leur résistance et de leur unité dans la lutte contre l’occupation et la colonisation », indique l’AFPS.

« Elle prend cette année un relief particulier alors que le peuple palestinien est menacé dans son existence même par l’État d’Israël avec le génocide en cours à Gaza », poursuit-elle.

L’AFPS du Pays de Morlaix et ses partenaires demandent un cessez-le-feu immédiat et définitif, la fin de l’occupation et de la colonisation du territoire palestinien occupé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-manifestation-en-soutien-a-gaza-ce-samedi-34a6cec4-0c02-11f0-96cc-1b48eea9be0a

 

Ouest-France

Une page se tourne à Moulin mer, le premier centre historique des classes de mer en France

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Le contrat qui liait la communauté de communes Landerneau-Daoulas à Don Bosco sur la gestion du centre nautique Moulin mer de Logonna-Daoulas prend fin le 31 mars 2025. La Route des pingouins prend le relais à partir d’avril. Avant de tourner la page, la collectivité va prendre en charge le déficit du premier trimestre 2025 et racheter les biens acquis par l’association, mais non amortis. Trois salariés ont fait une rupture conventionnelle à l’occasion de ce changement de direction.

Centre nautique Moulin mer.

Centre nautique Moulin mer. | ARCHIVES

En Finistère, le contrat qui liait la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas (CAPLD) à l’association Don Bosco depuis 2024 sur la gestion du centre nautique Moulin mer de Logonna-Daoulas prend fin. À compter du 1er avril 2025, c’est la chaîne hôtelière du Nord-Finistère la Route des pingouins prend le relais.

Avant de tourner la page, la collectivité va prendre en charge le déficit du premier trimestre 2025 et racheter les biens acquis mais non amortis, à hauteur de 180 000 € pour Don Bosco. Cela concerne des combinaisons pour enfant, une barge, des abris ou encore des voitures. Une délibération a été votée en ce sens lors de la dernière séance du conseil communautaire, jeudi 27 mars 2025.

« Les écoles peuvent d’ores et déjà s’inscrire pour les activités de cet été. Les conditions semblent réunies pour que ce changement soit une réussite », assure le président de la collectivité, Patrick Leclerc. Trois salariés ont fait une rupture conventionnelle à l’occasion de ce changement de direction. Moulin mer est le premier centre historique des classes de mer en France.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/logonna-daoulas-29460/une-page-se-tourne-a-moulin-mer-le-premier-centre-historique-des-classes-de-mer-en-france-c78c15e4-0bff-11f0-ab9e-ddf89dc6d8e3

 

Ouest-France

Installé dans le Finistère, l’artiste plasticien Pierre Chanteau a fermé les yeux

Paul LOUAULT et notre correspondant local.

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Célèbre notamment pour les yeux en céramique, distribués aux 113 communes littorales et insulaires du Finistère, l’artiste plasticien Pierre Chanteau est décédé, vendredi 28 mars 2025, des suites d’une longue maladie.

Artiste plasticien, comédien, musicien… Pierre Chanteau est décédé ce vendredi des suites d’une longue maladie.

Artiste plasticien, comédien, musicien… Pierre Chanteau est décédé ce vendredi des suites d’une longue maladie. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’artiste n’est plus, néanmoins son regard bienveillant perdure sur l’océan. Il faisait partie de ceux capables de ramener à une autre fonction des matériaux recrachés par les flots. Véritable arpenteur de la grève de Carantec (Finistère), où il s’était installé, et des sentiers sauvages de tout le littoral finistérien.

Lire aussi : Pierre Chanteau, l’homme qui pose son œil sur le littoral finistérien

Il avait fait du bois, verre et métal sa triade favorite pour donner vie à son imagination. Mais dans la nuit de jeudi à vendredi 28 mars 2025, Pierre Chanteau s’est éteint des suites d’une longue maladie. Il avait 67 ans.

Deux photographes, Jean-Marc Nayet, de Carantec, et Philippe Grincourt, de Locquénolé, l’ont accompagné dans la réalisation de ce projet d’yeux en céramique, disséminés sur la côte. | ARCHIVES : OUEST-FRANCE

Marié et père de deux enfants, Luca et Léa, il avait démarré sa carrière en tant que prothésiste dentaire. Rapidement, l’artiste qui sommeillait en lui s’est réveillé et Pierre est devenu saxophoniste au sein du groupe Karroth râpées. Puis du groupe Chihuahua, jusqu’à la fin des années 1990.

C’est alors que sa fibre d’artiste plasticien se révèle. Il commence à fabriquer, dans son atelier de Kerdanet, toutes sortes d’objets artistiques. À l’instar de bagues avec des pierres interchangeables. Pierre Chanteau savait aussi occuper la scène. Avec son acolyte Christophe Inizan, ils livraient ce qu’ils appelaient leurs « Poèmes de comptoir » dans le cadre du spectacle Ivre Virgule.

Des yeux partout

C’est un projet aussi ambitieux que symbolique qui nous avait mis sur sa route, en 2019. L’artiste plasticien envisage alors d’offrir l’une de ses créations, un œil en céramique, à chacune des 113 communes littorales et insulaires du Finistère.

« J’aime l’histoire maritime, nous confiait-il. Les bateaux de l’Antiquité qui effectuaient le commerce entre la Méditerranée et la Manche avaient de grands yeux dessinés sur la proue. » Ils étaient censés conjurer le mauvais sort et protéger les équipages des dangers de la mer. « On est tous dans le même bateau. Le Finistère, à la proue du commerce insulaire, a connu des naufrages, mais aussi des sauvetages. C’est un travail de mémoire. »

Ces yeux en céramique sont identifiables un peu partout sur les côtes du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Sans le savoir, il enchâssera la première de ses mosaïques qui le feront connaître à Locquénolé, juste en face de Ploujean, où il est né, le 8 octobre 1958. Depuis, promeneurs, plaisanciers et pêcheurs côtoient ces yeux si caractéristiques, composés d’éléments récupérés. De nombreux habitants de la côte les arborent également sur les murs de leurs maisons. De ce projet, découle également un livre, Taol-Lagad, Serr-Lagad, dont la vente lui avait permis de reverser 1 800 € à la SNSM.

« Un personnage emblématique »

Son frère, Jacques Chanteau, et son entourage décrivent « un idéaliste, fantaisiste, poète, libre, rock-and-roll ». Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, le présente comme « un humaniste, qui donne tout pour l’ouverture aux autres ».

Pierre Chanteau avait d’ailleurs été le premier artiste retenu par la commune dans son projet d’acquisition d’œuvres d’art issues d’artistes locaux. Trône ainsi en plein bourg Sterenn an norzh (Étoile polaire), œuvre métallique inaugurée en décembre 2022.

Aux solstices, des œuvres au grand air. Ici à l’œuvre en juillet 2021. | AGNÈS POUPART

Tous les ans, pour chaque des solstices d’été et d’hiver, Pierre Chanteau produisait des œuvres éphémères. « Il est un personnage emblématique qui a fait rayonner la commune dans tout le Finistère, loue Alban Le Roux, premier adjoint. Grâce à ses œuvres, personne ne pourra l’oublier. »

Un dernier hommage lui sera rendu, mardi 1er avril 2025, au crématorium de Saint-Thégonnec, à 16 h 30.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/installe-dans-le-finistere-lartiste-plasticien-pierre-chanteau-a-ferme-les-yeux-0135c540-0bda-11f0-96cc-1b48eea9be0a

 

Ouest-France

À Roscoff, ça bouge autour du port de Bloscon

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Des commerces qui retrouvent la zone portuaire, un achat de terrain pour développer une école de voile en équipage, un seuil de passages dépassé pour les pontons de la plaisance : les voyants sont au vert pour la CCI Morlaix, gestionnaire de Roscoff-Bloscon.

Le port en eau profonde abrite des bateaux à l’année et de passage.

Le port en eau profonde abrite des bateaux à l’année et de passage. | OUEST-FRANCE

 Des terrasses vides ! Il ne fait pas bon avoir soif ou faim en débarquant au port de plaisance de Roscoff-Bloscon, car les restaurants et bars qui existaient ont fermé leurs portes »,alertaient, mi-juillet 2024, les commerçants de la zone portuaire.

Le Transmanche, bar-restaurant de la gare maritime de Roscoff-Bloscon (Finistère), rouvrait ses portes quelques semaines plus tard. Courant août, Le Ti Nathy venait combler l’absence de restaurant au port de plaisance. Il restait encore une cellule sans occupant.

La chambre de commerce et d’industrie de Morlaix devait régler un litige avec le propriétaire qui avait fermé boutique. C’est chose faite :  Vous pouvez annoncer l’ouverture d’un restaurant bar à tapas, dans ce lieu. Les tenanciers devraient débuter mi-avril 2025 .

Jean-Paul Chapalain, président de la CCI Morlaix, l’a fait savoir, jeudi 27 mars 2025, en marge du point presse pour notifier la 6e venue à Roscoff, de la Solitaire du Figaro Paprec.

École de voile

 La CCI vient d’acheter des terrains au-dessus de l’emprise actuelle , a aussi révélé le président,  pour favoriser le projet de création d’une école de voile en équipage. Nous n’avons pas l’ambition de concurrencer ce qui existe dans le Sud Bretagne. Mais il y a des possibilités de développer cette voile sportive en baie de Morlaix. 

La notoriété de Roscoff est évidente pour les amateurs de voile et de challenge. La Solitaire du Figaro Paprec attire environ 20 000 personnes sur site pendant les quatre journées d’escale.

 En termes d’audience, il y a eu 17 000 vues du live de l’arrivée, 18 000 pour le départ  confirme Julie Coutts, directrice générale d’OC Sports Pen Dick, l’organisateur. La baie de Morlaix compte aussi son lot de skippers qui sont de bons ambassadeurs.

Seuil dépassé

Le port de plaisance, c’est aussi des pontons, à l’année et pour les escales !  En 2024, nous avons enregistré 5 225 passages de bateaux. Notamment des Britanniques, et des navigateurs de l’Europe du Nord. 

Le capitaine du port, David Masson, informe un président, ravi :  Nous avions pour objectif, au lancement du port, d’atteindre les 5 000 passages/an. Ces arrêts drainent 18 000 visiteurs, avec un bon pouvoir d’achat. En raison des hausses vertigineuses des tarifs portuaires en Angleterre, Roscoff compte des séjours allant jusqu’au trimestre, hors haute saison.  Nous avons repensé les emplacements pour accueillir tous les bateaux en escale, dans les meilleures conditions, sans négliger la place faite aux plaisanciers locaux. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/a-roscoff-ca-bouge-autour-du-port-de-bloscon-8753a282-0bbc-11f0-ae86-6d5913869474

 

Ouest-France

Plougasnou. L’Instant Immobilier ouvre ses portes en centre bourg

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Sébastien Neumann, Carole Génovardo, agents immobiliers, Hans Speybroeck directeur d’agences.

Sébastien Neumann, Carole Génovardo, agents immobiliers, Hans Speybroeck directeur d’agences. | OUEST-FRANCE

Vitrine

L’Instant Immobilier, c’est trois agences immobilières à Roscoff, Carantec et, depuis peu, Plougasnou. Hans Speybroek, créateur de l’entreprise, ainsi que les agents qui l’accompagnent, Carole Génovardo et Sébastien Neumann ne cachent pas leur joie de poser leurs bagages professionnels de ce côté de la baie de Morlaix.

« Le cadre est très agréable, les gens chaleureux, avance Hans Speybroek. Nous sommes situés en plein centre-bourg, face à l’église. C’est spontanément que les riverains ouvrent la porte de notre agence pour faire connaissance, échanger un peu. C’est très convivial et nous sommes bien accueillis. Ce secteur, nous le connaissons bien, nous n’habitons pas très loin. »

Et ça tombe bien car la convivialité locale s’accorde à merveille avec les valeurs que prône l’agence. « Nous accordons beaucoup d’intérêt aux besoins des habitants, souligne le directeur d’agence. Nous connaissons les difficultés d’accession à la propriété pour les familles ou les primo-accédants. 50 % des ventes à Plougasnou sont destinées à des maisons secondaires. Notre charte, c’est de prioriser les habitants à l’année dans leur projet immobilier. »

L’Instant Immobilier, 9, place du Général Leclerc ; contact@instant-immobilier.bzh ; 09 87 34 88 33

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/linstant-immobilier-ouvre-ses-portes-en-centre-bourg-5cbc36bc-f71c-4ce4-9567-9d28a5143259

 

Ouest-France

INFO OUEST-FRANCE. À Quimper, deux avocats dans la tourmente judiciaire seront jugés… à Quimper

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Une femme, devenue entre-temps avocate à Quimper (Finistère), est mise en cause pour exercice illégal de la profession, tout comme un couple. Un confrère est prévenu de complicité. Tous sont soupçonnés, directement ou comme complices, de tentative d’extorsion, escroquerie et pratique commerciale trompeuse.

À Quimper (Finistère), deux avocats dans la tourmente judiciaire.

À Quimper (Finistère), deux avocats dans la tourmente judiciaire. | ILLUSTRATION FLH

Deux avocats du barreau de Quimper (Finistère), qui en compte environ 150, sont dans la tourmente judiciaire. Elle est poursuivie pour exercice illégal de la profession, de 2017 à 2021, avant qu’elle ne prête serment. Elle était alors juriste dans une société parisienne de conseil en gestion. Une entreprise qui était dirigée par un couple, également inquiété, tout comme la PDG qui leur a succédé, âgée de 51 ans.

L’autre avocat quimpérois est visé par une procédure de complicité d’exercice illégal de la profession de 2016 à 2022. Mais aussi, tout comme sa consœur, pour complicité d’escroquerie en 2017 et 2018 et complicité de tentative d’extorsion de 2018 à 2024.

Le couple qui dirigeait la société parisienne spécialisée, comme elle le met en avant, dans « la maîtrise du contrôle Urssaf au service des grandes entreprises » – une femme de 69 ans et son époux de 59 ans – est poursuivi pour exercice illégal de la profession d’avocat. L’homme est aussi soupçonné d’escroquerie et pratique commerciale trompeuse en 2017 et 2018, et de tentative d’extorsion. Une de ses sociétés est également impliquée comme personne morale.

Avocats à Quimper, jugés à Quimper

Les faits se seraient déroulés à Quimper. C’est aussi là que cette affaire devait être jugée jeudi 3 avril 2025, après avoir déjà été renvoyée à deux reprises, dont la dernière fois le 12 décembre 2024. Mais deux des mis en cause étant avocats dans la ville finistérienne, une demande de dépaysement du dossier a été formulée par Me Quentin Copez, avocat à Brest et défenseur de son confrère quimpérois pour qu’il soit jugé ailleurs : « La chambre criminelle a refusé : je suis très surpris. Le dossier sera donc jugé à Quimper au second semestre 2026. Je ne ferai pas de commentaires avant l’audience », explique Me Copez.

Lire aussi : Vélos électriques, fibre partout : retour sur la session du conseil régional de Bretagne ce jeudi

Cinq victimes se sont portées parties civiles : le Conseil national des barreaux et l’ordre des avocats de Quimper. Mais aussi trois sociétés, dont un des leaders français de l’accueil (accueil de visiteurs, téléphonique, animation commerciale et événementielle), une importante plate-forme bretonne d’appels téléphoniques installée dans le Morbihan et un des groupes leaders de l’accueil en entreprise, de l’accueil événementiel, du marketing et des centres d’appels.

Les trois sociétés sont défendues par Me Christophe Aleya, avocat à Paris. Nous l’avons contacté, tout comme l’avocat brestois de la prévenue, Me Emmanuel Cuiec, ainsi que le parquet, le conseil de l’ordre et la bâtonnière de Quimper, Me Valérie Postic. Aucun n’a répondu à nos sollicitations.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/info-ouest-france-a-quimper-deux-avocats-dans-la-tourmente-judiciaire-seront-juges-a-quimper-ee4b520c-0b15-11f0-8a07-c6476d4a0ef7

 

Ouest-France

Après 13 ans de fermeture, la salle du Kélenn de Carantec va rouvrir au public

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À l’approche de l’inauguration officielle de la salle du Kélenn de Carantec (Finistère), samedi 5 avril, les élus ont visité le lieu qui rouvre ses portes au public après treize années de fermeture. C’est aussi le plus gros dossier du mandat, d’un coût de 2 223 784 €, dont 1 643 977 € à la charge de la commune.

Les élus concernés, lors de la visite de la nouvelle salle du Kélenn, jeudi 27 mars.

Les élus concernés, lors de la visite de la nouvelle salle du Kélenn, jeudi 27 mars. | OUEST-FRANCE

Après 13 années de fermeture, la salle du Kélenn de Carantec (Finistère) va enfin rouvrir ses portes au public, dès le 5 avril 2025. En 2011, elle avait été fermée car elle présentait un risque de sécurité pour les usagers. Un projet de réhabilitation qui aura coûté 2 223 784 €, dont 1 643 977 € à la charge de la commune.

 La salle, inaugurée en 1979, a une double vocation : une salle polyvalente destinée à des manifestations, comme des vide-greniers, des kermesses, des concerts etc. et un tiers-lieu pensé pour rassembler les habitants. Maintenant, que les Carantécois s’en saisissent de manière responsable », a déclaré Marion Picart, adjointe à la culture, l’enfance, la jeunesse, le sport et l’éducation.  La chose la plus novatrice, c’est l’ouverture gratuite de la salle quand les personnes le souhaitent », ajoute Nicole Ségalen-Hamon, maire, lors de la visite des lieux le jeudi 27 mars.

 On pourra y pratiquer le tennis de table, le baby-foot, des jeux géants, la trottinette, le roller, mais pas le vélo. Un piano sera à disposition. Et des alcôves en bois permettrons le repos  a, pour sa part, détaillé Nolwenn Hervet, conseillère municipale. La salle ne comporte pas de cuisine mais une kitchenette provisoire. Une riche programmation est déjà en place avec environ 18 évènements programmés jusqu’à la mi-septembre.

Des spectacles pour inaugurer la salle

Après l’inauguration  institutionnelle  le 5 avril à 11 h, l’ouverture au public se fera à 14 h 30, en présence de Séverine Martinez, coprésidente de l’association Bretagne Tiers-Lieux. À 15 h, danse et musique par les artistes Ève Caillet et Olivier Depoix. Suivis, à 15 h 30, du spectacle du groupe léonard Bleuniadur.

Le service jeunesse et le conseil municipal des enfants proposeront, à 16 h, un goûter et une boum. Le concert apéritif produit par les Ti-Darons et la fanfare Pattes à Caisse clôtureront l’après-midi.

Un chantier en réflexion depuis 2019

Le 16 juillet 2019, à l’occasion d’une réunion publique consacrée au sujet, et en présence de responsables de deux bureaux d’études nantais, le maire de l’époque, Jean-Guy Guéguen, déclarait :  Une réhabilitation de la salle en un lieu multi-usages et multigénérationnels, fonctionnant en toutes saisons, est envisageable. 

Cette prise de position du maire faisait suite à des ateliers  usagers  et des séminaires  élus  tenus les mois précédents. Le maire ajoutait que  la réhabilitation, si elle se réalise, devra s’inscrire dans le cadre beaucoup plus large de l’aménagement architectural et paysager de l’ensemble du site du Kélenn, dont le développement et l’aménagement sont un enjeu intercommunal .

En 2021, la nouvelle équipe municipale, menée par Nicole Ségalen-Hamon, a relancé le dossier et a confié la réhabilitation à l’architecte Jean-François Madec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/apres-13-ans-de-fermeture-la-salle-du-kelenn-de-carantec-va-rouvrir-au-public-04ae6306-0b0f-11f0-b3d9-6951c6a0d9b7

 

Ouest-France

Résultats de Naval Group : dix-huit milliards d’euros dans le carnet de commandes

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Le champion de la construction de défense navale Naval Group dévoile un chiffre d’affaires en hausse de 2 %, et un carnet de commandes bien rempli, notamment de sous-marins.

Naval Group construit des frégates de nouvelle génération à Lorient (Morbihan).

Naval Group construit des frégates de nouvelle génération à Lorient (Morbihan). | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Naval Group, qui construit des navires militaires (notamment des frégates à Lorient, des sous-marins à Cherbourg et le futur porte-avions) pour la Marine nationale et pour l’export, se porte bien.

Le champion de l’industrie dévoile un chiffre d’affaires 2024 de 4,4 milliards d’euros, soit une hausse de 2 % en un an. Presque un tiers (29 %) provient de l’exportation. Le groupe vise les 40 % d’ici quelques années.

Le groupe peut dormir sur ses deux oreilles : le carnet de commandes s’élève à 18,2 milliards d’euros et les prises de commandes (les commandes obtenues sur la seule année 2024) à 8,2 milliards. En 2023, ces chiffres étaient respectivement de 14,4 milliards et 3,3 milliards.

« Le principal chantier naval de défense français a profité de ses commandes de sous-marins Scorpène pour l’Indonésie et, surtout, Barracuda (classe Orka) pour les Pays-Bas », analyse ainsi le marin, filiale du groupe Ouest-France spécialisée dans l’économie maritime.

1 500 recrutements en 2025

Naval Group « table sur 1 500 recrutements en 2025 », indique encore le média. Il faut dire que la défense, notamment navale, a le vent en poupe. Naval Group doit boucler la construction des derniers sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) Suffren français. Mais aussi les frégates de défense et d’intervention (FDI) pour les marines française et grecque.

Et c’est la partie « facile ». Naval Group est également à la manœuvre pour construire les navires parmi les plus complexes du monde : les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de 3e génération (ceux qui embarquent les têtes nucléaires françaises) et le porte-avions de nouvelle génération (Pang), qui doit remplacer le Charles de Gaulle d’ici une douzaine d’années.

https://www.ouest-france.fr/economie/economie-de-la-mer/naval-group/resultats-de-naval-group-18-milliards-dans-le-carnet-de-commandes-700331f0-0a64-11f0-8a07-c6476d4a0ef7

 

Ouest-France

Dans les Côtes-d’Armor, l’ancienne musicienne est devenue photographe, ses portraits récompensés

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Florence Le Guyon, jeune photographe installée à Lannion (Côtes-d’Armor), vient de recevoir le titre de portraitiste de France 2025. L’ancienne professeure de flûte traversière a trouvé dans l’image un nouveau moyen de s’exprimer.

Florence Le Guyon a quitté l’enseignement de la musique pour la photographie.

Florence Le Guyon a quitté l’enseignement de la musique pour la photographie. | SANDRINE LUMINET

Florence Le Guyon s’est lancée comme photographe professionnelle il y a trois ans. Et depuis lors a intégré la Fédération Française de la Photographie et des Métiers de l’Image (FFPMI). C’est cette organisation qui vient de lui décerner le titre de portraitiste de l’année 2025 dans le cadre de son concours annuel. Un exercice qui n’a pas été évident.  je ne fais pas beaucoup de photos en studio, et cela fait partie des clichés qui sont demandés , précise Florence Le Guyon.

L’un des clichés présentés par Florence Le Guyon pour le concours de la FFPMI. | FLORENCE LE GUYON

Pour participer au concours, elle a dû envoyer un dossier comportant une douzaine de photos sur des thèmes précis :  grossesse, seniors et animaux et de compagnie, couple… . Et comportant des critères techniques qui l’étaient tout autant. Les photos étaient ainsi évaluées sur la gestion de la lumière, la composition, la gestuelle ou encore la qualité des tirages.  J’ai passé beaucoup de temps à élaborer mon dossier. Je voulais garder mon style personnel tout en remplissant toutes les conditions demandées . Les photos du concours sont celles réalisées pour des clients.

Lire aussi : « On a tellement à apprendre, à découvrir autour de soi » : ce photographe vendéen partage sa passion

Plusieurs cordes à son arc

Après avoir vécu à La Réunion où elle enseignait la flûte traversière, Florence Le Guyon s’est établie à Lannion (Côtes-d’Armor) cet été pour se rapprocher de sa famille.  Je pratique toujours mon instrument. Je me nourris d’avoir plusieurs pratiques artistiques , estime-t-elle.

Si elle a eu du mal à quitter ses élèves, de son propre aveu, elle s’épanouit aujourd’hui dans son nouveau métier.  Au début, je ne pensais pouvoir en faire une carrière, mais j’y ai pris goût . Un grand pas qu’elle s’est autorisé après avoir vu plusieurs de ses clichés publiés dans la presse.  Cela m’a encouragée dans cette voie. 

Dans la nature

Après avoir débuté comme autodidacte, elle s’est ensuite formée et peut aujourd’hui travailler en studio ou en extérieur. Ce qu’elle préfère. Ses maîtres-mots :  naturel, authenticité et mise en valeur .  Je ne retouche les photos que de façon très légère.  Son truc à elle, c’est de montrer la personnalité de ses modèles, souvent des femmes, à travers une mise en situation colorée.

Le titre de  meilleur portraitiste 2025  qui lui a été décerné comme à deux autres Costarmoricaines lui permet de se faire un peu mieux connaître, grâce au travail de communication de la FFPMI.  Quand on s’installe, c’est l’une des tâches qui prennent le plus de temps : gérer son site internet, trouver une façon de toucher la clientèle . En résumé :  on n’est pas juste photographe .

Avec les beaux jours, elle donne facilement rendez-vous à ses modèles d’un jour en plein air. Mais pour les paysages, il ne faut pas trop compter sur elle. À cela une raison :  les photos ne sont jamais aussi belles que ce que l’on voit . Cette amoureuse du bord de mer en prend plein les yeux dans le Trégor de ses ancêtres.

Contact : contact@florenceleguyon.fr. Site internet : https://florenceleguyon.fr.

https://www.ouest-france.fr/culture/arts/dans-les-cotes-darmor-lancienne-musicienne-est-devenue-photographe-ses-portraits-recompenses-8724d872-0a62-11f0-b7cc-fc47e8b86125

 

Ouest-France

Les choix d’économies du Département des Côtes-d’Armor ne satisfont… aucun des élus

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Les débats vont bon train dans l’hémicycle du conseil départemental des Côtes-d’Armor, ce lundi 24 mars 2025. Les élus votent le budget primitif 2025, qui table sur un montant global de 749,5 millions d’euros. Le Département cherche à faire des économies, notamment en augmentant les taux de droits de mutation à titre onéreux, ou en baissant leurs subventions auprès de leurs partenaires. À regret pour la majorité, très critiqué pour les élus de la minorité.

Les élus du conseil départemental des Côtes-d’Armor ont voté le budget primitif 2025 de la collectivité.

Les élus du conseil départemental des Côtes-d’Armor ont voté le budget primitif 2025 de la collectivité. | OUEST-FRANCE

Cela a été dit à plusieurs reprises dans la presse tout comme dans l’hémicycle. Boucler le budget primitif 2025 du conseil départemental des Côtes-d’Armor est « très difficile », selon l’aveu de son président, Christian Coail. Des contraintes qui riment avec économies.

Lire aussi : Le Département des Côtes-d’Armor va voter un budget « difficile » de 749,5 millions d’euros

La baisse des subventions aux partenaires, un choix « irresponsable » ?

Les élus de l’opposition ont attaqué les différents choix de baisse de subventions auprès des partenaires, associations ou autre structure, comme des « variables d’ajustement » ou parlant carrément de choix « irresponsables ».

Ces décisions « nous atteignent dans nos valeurs, assure Cinderella Marchand, vice-présidente chargée de l’Enfance-famille. Là où le Département se retire, ce sont des suppressions de postes. »

Parmi les baisses de subventions, on notera celle pour les foyers de jeunes travailleurs (qui avaient déjà baissé d’environ 125 000 € en 2024) ou encore pour la Maison des jeunes et des adolescents (160 000 € en 2024 contre 40 000 € en 2025).

D’autres pilules sont compliquées à digérer, comme la suppression du financement du chantier d’insertion de Leff Armor communauté. L’élu de la majorité, Guillaume Louis, justifie cela en expliquant que « le modèle de Leff Armor communauté a d’autres marges de manœuvre et peut facturer aux communes les interventions du chantier ».

« La brutalité de cette décision est incompréhensible, alerte l’élu d’opposition Valérie Rumiano. Cela représente 75 000 € à compenser, ou un niveau de service à réexaminer dans un délai très court. » Agacé, Christian Coail coupe court : « Quand on propose un arbitrage, on propose une compensation, mais vous, vous ne proposez rien. »

L’opposition vote contre l’augmentation des frais de notaire

Les élus de la majorité ont décidé de passer les taux des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) de 4,5 % à 5 %. Les DMTO font partie des frais de notaire et sont calculés sur le prix de vente. De quoi permettre à la collectivité de récupérer « 3,5 millions d’euros cette année et 6 millions en 2026, une année pleine, précise le président. Il s’agit d’un dispositif temporaire sur trois ans. Les primo accédants sont exonérés de cette contribution, on estime qu’il y en a 40 % dans les Côtes-d’Armor. »

Pas suffisant pour convaincre les élus d’opposition de l’Union du Centre et de la Droite (UCD), qui ont tous voté contre. « Quand on achète une maison, ce n’est pas un one shot, quand on vend son bien et qu’on rachète après un changement de situation, on se fait ponctionner à nouveau ! », a lancé, quant à lui, Mickaël Chevalier. Contrairement au Département à la majorité de droite du Finistère, les élus des différentes couleurs politique n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette hausse.

La suppression des soixante postes d’agent en question

Jean-Marie Benier, vice-président chargé des ressources humaines, veut « un dialogue social », avec les organisations syndicales dans les suppressions des 60 postes d’agents.

Lire aussi : Les syndicats du Département des Côtes-d’Armor alertent sur la dégradation des conditions de travail

« Quand je vois les tracts [de la CGT] qui étaient distribués ce matin, permettez-moi d’en douter. […] On a du mal à savoir où est-ce que vous voulez aller ? Par exemple, supprimer le poste qui effectue les revues de presse quotidienne, c’est une attaque à la démocratie ! », attaque Mickaël Chevalier.

Le Département espère économiser trois millions d’euros avec ces suppressions. La réponse, venant de l’élue Nadège Langlais, ne tarde pas à fuser : « Ce n’est pas un déni de démocratie, chaque élu peut s’abonner à la presse. C’est un poste de ressources internes, qui n’est pas destiné à la population. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/les-choix-deconomies-du-departement-des-cotes-darmor-ne-satisfont-aucun-des-elus-8874713c-089c-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Au conseil régional, l’élu régionaliste Christian Troadec peut-il rester dans la majorité ?

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La session du conseil régional de Bretagne s’ouvre ce mercredi 26 mars 2025 pour trois jours. Son principal sujet : les économies de 43 millions d’euros que doit faire la Région. Mais la polémique pourrait venir d’un membre de la majorité du président Loïg Chesnais-Girard. L’élu régionaliste Christian Troadec, privé de sa vice-présidence, semble vouloir jouer les trublions.

Au conseil régional de Bretagne, l’élu régionaliste Christian Troadec peut-il rester dans la majorité ?

Au conseil régional de Bretagne, l’élu régionaliste Christian Troadec peut-il rester dans la majorité ? | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Après avoir gagné cinq nouveaux élus avec l’arrivée de trois macronistes en septembre et deux écologistes en décembre, le président socialiste de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, pourrait en perdre un. Depuis qu’il a retiré ses délégations au maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, en février 2024, après un accident sous emprise d’alcool, avant de le sortir définitivement de son exécutif en janvier dernier, la question n’est pas tant de savoir si l’élu régionaliste restera dans la majorité mais plutôt quand il la quittera.

« Une question de courage politique »

Après les manifestations des lycéens de Diwan à Carhaix, dont un des fers de lance n’est autre que son fils, Christian Troadec promet de porter leurs voix lors de la session. Contacté ce mardi 25 mars, le maire de Carhaix confirme qu’il souhaite prendre la parole durant la session :  On verra si c’est mercredi, jeudi ou vendredi , lâche-t-il. Il compte réclamer un statut public aux lycées Diwan, considérant que c’est la clé du problème, notamment financier. Et ce, alors même que Diwan ne le réclame plus. Christian Troadec demande « à ce que ce soit la Région Bretagne qui prenne en charge directement la gestion du lycée via un statut public régional. »

 Le réseau Diwan préfère le statut prévu par la loi Debré qui donne plus de liberté et reconnaît le caractère propre et pédagogique des écoles associatives , souligne une source proche du dossier.

Mais le maire de Carhaix n’en démord pas.  C’est une question de courage politique , défie-t-il, alors qu’il a boudé les conseils d’administration du lycée quand il était vice-président de la Région, au motif que  c’était Stéphanie Stoll qui présidait et je ne suis pas d’accord avec sa ligne politique .

Pour Bernard Marboeuf, chef de file du groupe centriste Nous la Bretagne auquel appartient l’élue Stéphanie Stoll, le problème est au-delà de la situation de Diwan.  C’est un extrémiste qui veut tout ou rien, mais qui n’a jamais travaillé raisonnablement pour faire évoluer Diwan quand il était vice-président. C’est un peu facile, maintenant qu’il ne l’est plus, de faire livrer du bois aux lycéens qui manifestent pour allumer un feu ».

Décrit comme « une bombe à retardement »

Y compris au sein de son propre groupe, l’embarras autour de Christian Troadec est palpable. Car celui qui s’est automédaillé de la médaille de sa ville, le 15 mars dernier, aux côtés des autres défenseurs de l’hôpital de Carhaix, est souvent décrit comme « une bombe à retardement ».

Lors de la session, il est fort probable que Christian Troadec « utilise » le sujet Diwan pour déstabiliser le président de Région.  C’est l’arroseur arrosé. En prenant Christian Troadec sur sa liste à des fins électorales, Loïg Chesnais-Girard savait qu’il prenait un risque, une fois élu , analyse Bernard Marboeuf comme de nombreux autres élus questionnés.

Mais quand on interroge le maire de Carhaix sur ses intentions, il feint l’incompréhension. « Je sens que ça va encore être ma fête ! Mon anniversaire, c’était hier pourtant », nous répond-il par SMS avant d’accepter un échange téléphonique. Veut-il quitter la majorité ? À cette question, le maire de Carhaix botte en touche et répond :  C’est à Loïg Chesnais-Girard qu’il faut poser la question.  Ambiance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/au-conseil-regional-lelu-regionaliste-christian-troadec-peut-il-rester-dans-la-majorite-e96a7614-098f-11f0-b7cc-fc47e8b86125

 

Ouest-France

Zéro artificialisation nette : « Les hameaux pourront encore se développer », rassure cette députée

Zoé BOIRON.

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Un collectif s’inquiétait de voir les hameaux « sous cloche » à cause de la loi Zan (Zéro artificialisation nette). La députée Sandrine Le Feur, présidente de la commission du développement Durable, rassure : « Les hameaux pourront encore se développer au bénéfice des habitants qui y vivent. »

La députée Sandrine Le Feur assure que les hameaux pourront encore se développer.

La députée Sandrine Le Feur assure que les hameaux pourront encore se développer. | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Présidente de la commission Développement durable et Aménagement du territoire, la députée Sandrine Le Feur achève une mission d’information sur le Zan (Zéro artificialisation nette pour 2050). À ce titre, elle dénonçait la proposition de loi Trace (1) qui assouplit les objectifs de la loi Climat et Résilience de 2021.

La députée estime que ce texte, adopté en première lecture au Sénat mardi 18 mars 2025, « détricote » l’objectif Zan et plaide pour la mise en place d’outils budgétaires et fiscaux qui permettraient de mieux accompagner les élus locaux.

Les hameaux, espaces naturels ?

Toutefois, cette opposition à un assouplissement de la Zan a suscité l’ire du collectif des PLUmés de Bretagne. « Avec le dispositif Zan, les hameaux de toutes les communes sont considérés comme non artificialisés, c’est-à-dire classés en Espace naturel, agricole et forestier (Enaf) dans les PLUs (Plans locaux d’urbanisme). Les hameaux sont donc placés sous cloche, écrit le collectif dans un communiqué. Et il deviendra impossible, demain, de densifier, de diviser son jardin. »

Contactée, Sandrine Le Feur a écarté cette possibilité : « La mise en œuvre du Zan ne prive pas les élus de la maîtrise du droit des sols sur leur commune pour permettre de développement des hameaux, qui ne sont pas considérés comme des Enaf. Ma réaction, à la suite de la proposition de loi Trace, et mon travail parlementaire ne les concernent donc pas. »

Elle poursuit : « Les villages ruraux et les hameaux restent des espaces qui pourront encore se développer au bénéfice des habitants qui vivent dans ces territoires, et partagent comme moi la nécessité d’en préserver le paysage et la biodiversité. »

(1) Trace pour trajectoire de réduction de l’artificialisation concertée avec les élus locaux.

https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/zero-artificialisation-nette-les-hameaux-pourront-encore-se-developper-rassure-cette-deputee-633436e6-04e6-11f0-a7a0-db29bf98805a

 

Ouest-France

Chiens, vélos… Voici les infractions relevées dans la réserve naturelle de Saint-Brieuc en 2024

Soizic QUÉRO.

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En 2024, 425 infractions ont été constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), cogérée par l’Agglomération de Saint-Brieuc et l’association VivArmor Nature. En un an, elles ont augmenté de 13 %.

Entre 2023 et 2024, les infractions constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc ont augmenté de 13 %.

Entre 2023 et 2024, les infractions constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc ont augmenté de 13 %. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est un bilan à la hausse. En 2024, 425 infractions ont été constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), cogérée par l’Agglomération de Saint-Brieuc et l’association VivArmor Nature. En un an, elles ont augmenté de 13 %. Le 13 mars 2025, les cogestionnaires se sont réunis sous l’autorité du procureur de la République.

Autour de la table, il y avait aussi « les différents corps de police avec qui ils travaillent au quotidien (Office français de la biodiversité, police municipale et Police nationale, Gendarmerie nationale, centre d’appui au contrôle de l’environnement marin, douanes, brigade nautique de Lézardrieux, délégation à la mer et au littoral, unités littorales des Affaires maritimes), liste l’équipe de la réserve naturelle, rappelant également la présence des partenaires comme le Département, les mairies, la Fédération départementale de pêche et de protection du milieu aquatique… »

Les chiens non tenus en laisse, l’infraction la plus fréquente

Sur les 425 infractions relevées, 223 ont fait l’objet d’interventions, relaie la réserve. En 2024, six tournées ont été réalisées avec les agents de l’OFB, qui ont aussi sillonné la réserve avec les collaborateurs de l’unité littorale des Affaires maritimes. Parmi ces infractions, 76 % ont donné lieu à des avertissements oraux, 6 % à des avertissements écrits et 18 % à des amendes.

Lire aussi : « Il faut garder l’émerveillement », le conservateur de la baie de Saint-Brieuc a foi en la nature

Les infractions les plus fréquentes sont : « Les chiens non tenus en laisse ; la circulation en zone de protection renforcée (fond de l’anse d’Yffiniac et estuaire du Gouessant) ; circulation de vélos sur les plages et dunes ; circulation de véhicules (motocross, voitures) sur les plages ; circulation de chiens dans les dunes (les chiens y sont interdits) et la circulation en dehors des sentiers balisés dans les dunes. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/chiens-velos-voici-les-infractions-relevees-dans-la-reserve-naturelle-de-saint-brieuc-en-2024-ca4f1600-0899-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

À Morlaix, la CAF et la CPAM disposent désormais d’un accueil commun

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Le lieu a été inauguré mercredi 19 mars 2025, à Morlaix (Finistère). La CPAM et la CAF disposent désormais d’un accueil mutualisé, 36, rue de Brest.

De gauche à droite : David Marcoup, responsable relation de service CAF 29, Antoine Bourdon, directeur CPAM 29, Frédérique Schneider, présidente CAF 29, Jean-Marc Malfre, directeur CAF 29, Karine Simon, responsable relation de service CPAM 29.

De gauche à droite : David Marcoup, responsable relation de service CAF 29, Antoine Bourdon, directeur CPAM 29, Frédérique Schneider, présidente CAF 29, Jean-Marc Malfre, directeur CAF 29, Karine Simon, responsable relation de service CPAM 29. | DR

À Morlaix (Finistère), les usagers disposent désormais d’un lieu mutualisé entre la CAF et la CPAM, situé 36, rue de Brest. La nouvelle adresse a été inaugurée mercredi 19 mars 2025.

Dans un communiqué de presse, les deux organismes indiquent : « Cette nouvelle organisation permet de répondre plus efficacement aux besoins des habitants, qu’il s’agisse de prestations familiales, d’aide au logement, d’assurance maladie ou encore de démarches liées à l’insertion. […] Cet accueil commun témoigne de nos engagements réciproques pour maintenir l’accessibilité aux services publics dans les territoires. »

Plusieurs démarches au même endroit

Ils estiment que ce regroupement va permettre « un gain de temps pour les usagers, qui peuvent désormais réaliser plusieurs démarches au même endroit, une meilleure orientation vers les dispositifs et services adaptés à chaque situation, une coordination renforcée entre les organismes pour anticiper et répondre efficacement aux besoins des bénéficiaires ».

À découvrir

Ouverture du lundi au mercredi et le vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Le jeudi uniquement de 13 h 30 17 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-la-caf-et-la-cpam-disposent-desormais-dun-accueil-commun-d15955cc-0642-11f0-b36c-40f949dc6455

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. Un concert de jazz en préparation d’un second festival

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Sylvie Serre-Bonneau secrétaire générale, Anne Perrier présidente, Stéphane Fernandez guitariste, Bertrand Seynat bassiste, Patrick Bonneau trésorier, et les bénévoles de l’association Athus Jazz.

Sylvie Serre-Bonneau secrétaire générale, Anne Perrier présidente, Stéphane Fernandez guitariste, Bertrand Seynat bassiste, Patrick Bonneau trésorier, et les bénévoles de l’association Athus Jazz. | OUEST-FRANCE

Arthus Jazz, association qui organise des jam et des concerts depuis 2023, annonce un concert.

 Nous avons rencontré d’excellents musiciens et avons voulu organiser des scènes ouvertes, se rappelle Anne Perrier, présidente. Mais pour jouer en salle communale, il faut être assuré. Nous avons donc créé Arthus Jazz. Et comme nous sommes rêveurs, on a imaginé faire un festival à Saint-Jean-du-Doigt. 

Pour le préparer, Arthus Jazz annonce un concert en avant-première : Parfum de Festival. À l’affiche : Yann Ar Biz Duo et Stéphane Fernandez Trio et leurs invités donneront un avant-goût de l’évènement estival.

 Les musiciens sont payés, les programmations se veulent de qualité mais nous souhaitons aussi que les billets d’entrée soient accessibles. Nous tenons des stands qui financent les prestations, nous acceptons aussi les don.s 

Samedi 5 avril, parfum de Festival, à 18 h salle Kasino, Entrée 14 €, 7 € – de 16 ans, billets arthusjazz.com et sur place.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/un-concert-de-jazz-en-preparation-dun-second-festival-924c07b8-f372-4911-b306-08a9fae4c5e6

 

Ouest-France

L’Espace de vie sociale de Morlaix animation jeunesse va déménager

Zoé BOIRON.

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L’appartement rue Michel-Béhic à Morlaix (Finistère), près de la gare, est trop petit pour accueillir l’Espace de vie sociale de Morlaix animation jeunesse (Maj). Morlaix communauté va lui prêter de nouveaux locaux à titre grâcieux, voie d’accès au port.

Lundi 17 mars 2025, réunis en conseil, les élus de Morlaix communauté ont approuvé une demande de soutien financier de la CAF, qui pourrait couvrir 80 % du coût total du projet.

Lundi 17 mars 2025, réunis en conseil, les élus de Morlaix communauté ont approuvé une demande de soutien financier de la CAF, qui pourrait couvrir 80 % du coût total du projet. | BEATRICE LE GRAND / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Son rôle est « fondamental dans le tissu social local » du quartier de la gare, où le taux de pauvreté atteint les 20 %. Mais l’appartement qui accueille l’Espace de vie sociale à l’association Morlaix animation jeunesse est trop étroit pour y déployer toutes ses activités et ne répond pas aux normes d’accessibilité PMR (personnes à mobilité réduite). La commission de la CAF (Caisse d’allocations familiales) est du même avis.

Morlaix communauté a trouvé un moyen d’y remédier. Elle dispose de locaux vacants au 37, voie d’accès au port, depuis le départ de l’association ART (Association recherche travail).

« Dans l’attente d’un projet urbain, Morlaix communauté propose de porter une rénovation minimale des locaux pour permettre à l’Espace de vie sociale de s’y installer avec un bail provisoire. » Il sera hébergé à titre grâcieux.

À découvrir

Le chantier est estimé à 30 000 €. Lundi 17 mars 2025, réunis en conseil, les élus de Morlaix communauté ont approuvé une demande de soutien financier de la CAF, qui pourrait couvrir 80 % du coût total du projet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/lespace-de-vie-sociale-de-morlaix-animation-jeunesse-va-demenager-14160db4-041e-11f0-a7a0-db29bf98805a

 

Ouest-France

L’autopsie du sanglier mort à cause des algues vertes aidera-t-elle le dossier du joggeur décédé ?

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Les membres de la famille de Jean-René Auffray, retrouvé mort dans une vasière polluée aux algues vertes dans les Côtes-d’Armor en 2016, poursuit son combat judiciaire pour faire reconnaître sa mort auprès des services de l’État. Ils espèrent pouvoir rajouter une pièce déterminante dans leur dossier, avant qu’il ne soit tranché par la cour d’appel de Nantes d’ici à cet été 2025.

La cour d’appel de Nantes doit trancher d’ici cet été 2025 après le jugement rendu par le tribunal administratif de Rennes de 2022, où la famille du joggeur retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes, avait été déboutée de ses demandes d’indemnisations.

La cour d’appel de Nantes doit trancher d’ici cet été 2025 après le jugement rendu par le tribunal administratif de Rennes de 2022, où la famille du joggeur retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes, avait été déboutée de ses demandes d’indemnisations. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Il n’y a rien qui nous facilite la tâche. Mais il n’y a pas de causes perdues », soupire Rosy Auffray, en haussant les épaules. Elle a pris de nouveau la parole publiquement, avec la journaliste indépendante Inès Léraud, il y a peu. Encore et toujours sur le même sujet : les algues vertes et leur dangerosité.

Lire aussi : À cause des algues vertes, son mari est « mort dans une vasière, il y a cinq ans »

Et il y a de quoi dire. Dernier événement en date : un sanglier a été retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, du côté de Lamballe (Côtes-d’Armor), le 3 septembre 2024. C’est à quelque 300 mètres de là qu’est décédé Jean-René Auffray, il y a huit ans. Curieux hasard, probablement pas.

Rosy Auffray continue de se battre pour faire reconnaître le danger des algues vertes. Son mari, Jean-René Auffray, décédé en 2016 lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux, polluée par les marées vertes. | OUEST-FRANCE

La famille dans l’attente depuis 2022

À la différence près que le procureur de Brest, Camille Miansoni, a officialisé le lien de cause à effet dans la mort du sanglier de 150 kg : « Le rapport d’autopsie a conclu à un décès de l’animal consécutif à l’inhalation d’H2S, gaz émanant de la putréfaction des algues vertes. » Là où ça n’a pas été le cas de façon officielle pour Jean-René Auffray. C’est là qu’a commencé le combat judiciaire. En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait rejeté les demandes d’indemnisation de la famille du joggeur.

Ce dernier avait suivi les conclusions du rapporteur public qui avait dénoncé la carence de l’État dans la prolifération des algues vertes en Bretagne, mais avait estimé que les causes du décès Jean-René Auffray ne pouvaient pas être établies en lien avec l’échouage des marées vertes.

« C’est un élément tellement important ! »

Le dossier doit être examiné par la cour d’appel de Nantes. Avec l’ajout potentiel d’une nouvelle pièce qui pourrait changer la donne. « Nous avons relancé la cour d’appel pour savoir si nous pouvions inclure les conclusions du rapport d’autopsie du sanglier dans le mémoire. C’est un élément tellement important ! Nous sommes aussi en train de réfléchir s’il n’était pas pertinent de créer un nouveau mémoire auprès du tribunal », explique Rosy Auffray.

Lire aussi : Pollution par les nitrates : en Iroise, l’association Eau & Rivières surveillera l’action de l’État

Mais pour se relancer dans une nouvelle affaire judiciaire, il faut s’armer de patience. Le jugement à la cour d’appel de Nantes devrait avoir lieu avant cet été 2025, soit près « de deux ans et demi après l’audience de Rennes ».

Tout recommencer pour apporter un élément nouveau pourrait tout reporter de plusieurs années. Sans avoir de garanties à 100 % de la conclusion. « C’est une situation particulière, on a appris à vivre avec. Ce qui est important, c’est de rendre justice à Jean-René. Le combat, c’est aussi de lutter contre les algues vertes qui continuent de tuer. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/lautopsie-du-sanglier-mort-a-cause-des-algues-vertes-aidera-t-elle-le-dossier-du-joggeur-decede-a5883150-066c-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

« Le dessin, c’est aussi un moyen de lutte » : 50 ans de travail de Nono s’exposent en Finistère

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L’espace Glenmor, à Carhaix (Finistère), accueille à partir de mardi 25 mars 2025 une exposition consacrée au dessinateur Nono, qui a habité le Centre-Bretagne. Et qui continue à « croquer » et défendre les luttes du territoire, comme celle de l’hôpital. Une exposition imaginée par l’association Les Amis de la baie d’Audierne.

Les dessins de Nono sont au centre de l’exposition créée par l’association Les Amis de la baie d'Audierne, basée à Tréguennec.

Les dessins de Nono sont au centre de l’exposition créée par l’association Les Amis de la baie d'Audierne, basée à Tréguennec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

S’il a quitté Carhaix (Finistère) en 1988, Nono — Joël Auvin à l’état civil — a toujours des attaches en Centre-Bretagne. Preuve en est le dessin pour la défense de l’hôpital et de ses urgences qui a été imprimé en affiche et est visible un peu partout sur le territoire du Poher. Pas très étonnant donc qu’une exposition qui retrace quelque 50 années de son travail fasse étape à l’espace Glenmor à partir du mardi 25 mars 2025. Soit environ 200 dessins qui croquent l’actualité, égratignent les personnalités, soutiennent les luttes.

Nono a passé quinze ans dans la capitale du Poher. « Et j’ai commencé à dessiner dans un journal, à Ouest-France », relate-t-il. C’était en 1973. Mais ses coups de crayons datent de bien avant. « J’étais abonnée à une revue, Vaillant, et il y avait des personnages comme Pif le chien que je recopiais. J’avais 8 ans. »

Débuts dans la presse

Quand il arrive au lycée, à Lorient (Morbihan), il continue. « Je dessinais les pions, les profs, les copains. Pendant ces années, j’étais « le » dessinateur du lycée Dupuy-de-Lôme. » Et quand il devient étudiant en philosophie à Rennes (Ille-et-Vilaine), à l’université de Villejean, ses dessins deviennent plus politisés. « C’est là que j’ai vraiment démarré. C’était une ville assez agitée politiquement. »

Lire aussi : « On voulait être la Ligue 1 des festivals » : les partenaires en soutien des Vieilles Charrues

Arrivé à Carhaix, en 1973, comme professeur de philosophie au lycée, il est sollicité par André Sérandour, chef de l’agence Ouest-France de Carhaix, qui propose de dessiner dans le journal. La collaboration s’étendra des pages locales aux nationales. « Quand André est parti à la retraite, il y a eu Ronan Gorgiard, Jean-Yves Quemener et Charlie Grall. C’était un trio de choc. Il y avait une rubrique, Les ragots de la méduse, très pimentée ; on se payait les politiques de l’époque. »

Parallèlement, il collabore avec d’autres titres de la presse bretonne : la revue d’écologie Oxygène, l’hebdomadaire Le Canard de Nantes à Brest, Le Peuple breton… Il rejoindra nos confrères Le Télégramme en 1997.

« C’est un pays tellement attachant »

« J’ai quitté Carhaix pour venir enseigner à Vannes en 1988 », explique-t-il. Mais il n’a jamais perdu ce lien avec le Centre-Bretagne. « C’est un pays tellement attachant », dont il suit toujours l’actualité. Et qui a inspiré beaucoup de ses dessins « plutôt militants », comme ceux pour le maintien d’un distributeur de billets à Spézet ou les posters vendus en soutien aux grévistes des abattoirs Doux, à Châteaulin. Ou l’hôpital de Carhaix. « Récemment, j’en ai encore fait un, sourit-il, pour la future venue du ministre de la Santé. Le dessin peut être un moyen d’information mais aussi un moyen de lutte. » Mais Nono, c’est aussi la première affiche du festival des Vieilles Charrues ou les dessins en préparation pour les 40 ans de la bière Coreff.

Lire aussi : À l’automne 2025, la Kabylie sera au cœur de la 36e édition du Festival du livre en Bretagne

À la retraite depuis 2009, il ne s’est toujours pas arrêté de dessiner, constamment inspiré — et sollicité — par l’actualité. L’exposition reprend une (petite) partie de son travail, imaginée par l’association Les Amis de la baie d’Audierne, qui s’est plongée dans les archives de l’artiste et de la presse locale. Elle se tiendra jusqu’au 23 mai. Parallèlement, Nono prépare un livre chez l’éditeur Locus-Solus sur 50 années de dessins sur la Bretagne, qui sortira mi-mai.

Vernissage de l’exposition au Glenmor le 3 avril, à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/le-dessin-cest-aussi-un-moyen-de-lutte-50-ans-de-travail-de-nono-sexposent-en-finistere-a8154950-065b-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Le sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean, à Plougastel-Daoulas, est ouvert

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Vendredi 21 mars, le sentier de randonnée Les rives de l’Élorn-Saint-Jean a été officiellement ouvert. Il fait partie des quatre sentiers de Plougastel-Daoulas (Finistère), inscrits en 2025, au Plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIPR).

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas, ont dévoilé l’itinéraire du sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean.

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas, ont dévoilé l’itinéraire du sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre du Plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIPR), quatre sentiers voient le jour en 2025 : Les rives de l’Élorn-Saint-Jean (9,2 km), Sainte-Christine-Toull Ar Ranig (8 km aller-retour), La boucle de Porsmeur (5 km) et La boucle du Caro (4 ou 9 km) qui entre, pour ce dernier tracé, dans le cadre du programme « France vue sur mer ».

Le sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean a été inauguré vendredi 21 mars 2025, par Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas (Finistère).

Groupe d’habitants

Dominique Cap rappelle la configuration de la presqu’île, avec  plus de 300 km de routes et de sentiers », dont la majorité des sentiers traversent des terres appartenant à des particuliers.

À découvrir

Un groupe « sentiers », constitué d’habitants passionnés de marche et souhaitant faire découvrir le patrimoine naturel et historique aux locaux et aux touristes, s’est constitué. En 2022, il a retenu des secteurs prioritaires sur lesquels travailler : un sentier permettant de rejoindre un village depuis le bourg, un sentier dans le secteur nord à proximité de l’Élorn et un autre dans la partie sud.

 Les services communaux ont fait un énorme travail, souligne Dominique Cap. Ce sont des centaines de propriétaires et plusieurs associations de village qu’il a été nécessaire de rencontrer, ainsi que différents services de la métropole, du Département et de la Région. 

Chaque sentier a ses particularités et permet de découvrir des patrimoines de la commune et la richesse naturelle de la presqu’île. Ces patrimoines sont valorisés par l’installation de panneaux d’interprétation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/le-sentier-les-rives-de-lelorn-saint-jean-a-plougastel-daoulas-est-ouvert-13686df0-0705-11f0-b7aa-47223c2ed711

 

Ouest-France

Piégés par les flammes : à Béziers, d’anciens responsables du SDIS jugés après la mort d’un pompier

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Le 16 août 2016, un pompier était tué, et trois autres grièvement blessés, en luttant contre un incendie dans l’Hérault. Fautes de commandement, matériel défectueux, erreur humaine ? Neuf ans plus tard, le procès de cinq anciens responsables du SDIS s’ouvre ce lundi 24 mars à Béziers.

Le pompier Jérémy Beier, mort à 24 ans dans l’incendie de Gabian.

Le pompier Jérémy Beier, mort à 24 ans dans l’incendie de Gabian. | DR

L’ambiance s’annonce sous haute tension, ce lundi 24 mars, devant le tribunal correctionnel de Béziers. Cinq anciens gradés du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault, dont son directeur de l’époque, comparaîtront, près de neuf ans après les faits, pour « homicide et blessures involontaires ».

Face à eux : trois pompiers survivants, grièvement brûlés, leurs familles, et celle d’un quatrième pompier professionnel, Jérémy Beier, mort au feu à 24 ans.

Au cœur de l’été 2016, le 10 août, vers 13 h 45, un départ de feu, probablement accidentel, est signalé au bord d’une route dans un terrain accidenté à 20 km au nord de Béziers. Au final, 196 ha seront détruits. Le groupe d’intervention feu de forêt (GIFF) de Vailhauquès, composé de quatre camions-citernes feux de forêt (CCF), d’un véhicule pour le chef de groupe, et d’un camion-citerne de grande capacité, fait partie des nombreux moyens mobilisés par le SDIS ce jour-là.

L’ambiance s’annonce sous haute tension, ce lundi 24 mars, devant le tribunal correctionnel de Béziers. Cinq anciens gradés du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault, dont son directeur de l’époque, comparaîtront, près de neuf ans après les faits, pour « homicide et blessures involontaires ».

Face à eux : trois pompiers survivants, grièvement brûlés, leurs familles, et celle d’un quatrième pompier professionnel, Jérémy Beier, mort au feu à 24 ans.

Au cœur de l’été 2016, le 10 août, vers 13 h 45, un départ de feu, probablement accidentel, est signalé au bord d’une route dans un terrain accidenté à 20 km au nord de Béziers. Au final, 196 ha seront détruits. Le groupe d’intervention feu de forêt (GIFF) de Vailhauquès, composé de quatre camions-citernes feux de forêt (CCF), d’un véhicule pour le chef de groupe, et d’un camion-citerne de grande capacité, fait partie des nombreux moyens mobilisés par le SDIS ce jour-là.

Pris au piège

À 14 h, le GIFF reçoit l’ordre de se positionner dans la commune de Roquessels. Peu après 15 h, le groupe se trouve dans une clairière, près d’une ligne à haute tension, lorsque l’incendie change brutalement de direction et les prend au piège. Les CCF sont normalement conçus et équipés pour que leur équipage puisse s’y réfugier.

Mais, selon les pompiers survivants, rien ne fonctionne : le moteur cale, le dispositif d’autoprotection (un arrosage autour du camion) s’arrête au bout de trois secondes, la radio tombe en panne. La chaleur devient insupportable. De la fumée entre dans l’habitacle. « Tout le monde sauve sa peau ! » lance le chef d’équipe, Didier Bourdelier, à ses hommes, qui sortent du camion et tentent de fuir le brasier.

Plongé dans le coma, brûlé sur 80 % de son corps, Jérémy Beier décédera au service des grands brûlés du CHU de Montpellier le 21 septembre des suites de ses blessures. Lucas Canuel et Didier Bourdelier sont grièvement blessés, notamment au visage et aux mains. Le premier devra subir l’amputation de tous ses doigts. Le quatrième homme, David Fontaine, est brûlé sur 18 % du corps.

Des victimes et leurs familles « méprisées », selon leur avocat

Qui est responsable ? La chaîne de commandement qui aurait failli dans l’organisation des manœuvres, les moyens aériens qui ne seraient pas intervenus à temps, le service technique qui aurait mal entretenu le matériel, ou la direction du SDIS 34, qui aurait laissé ses hommes aller au feu à bord d’un matériel obsolète, et présentant de graves dysfonctionnements ?

Le procès concerne cinq anciens responsables du SDIS : le directeur, mais aussi un responsable du groupement technique, et trois officiers en action le jour des manœuvres fatales : le chef des moyens aériens, le chef de secteur et le chef de groupe. L’avocat Luc Abratkiewicz, avocat de trois victimes et de leurs familles, dénonce le « mépris » dont l’institution aurait fait preuve à l’égard de ses clients, et met en cause « le cynisme » de ses responsables.

« On a voulu préserver le budget au mépris de la sécurité », accuse l’avocat. Il pointe le fait que deux des quatre CCF du groupe de Vailhauquès, dont le CCF 3, étaient des « camions d’entraînement réservés aux jeunes sapeurs qui s’entraînaient ».

Les occupants des deux autres camions du GIFF, équipés de masques à air, et dont les systèmes d’autoprotection étaient opérationnels, n’ont pas été blessés. « Après le drame, avant la fin de l’année, tous les camions CCF ancienne génération ont été réformés, et tous les camions ont été optimisés avec des dispositifs d’air respirable », pointe le représentant des victimes. Pour qui le SDIS aurait dû prendre ces mesures plus tôt.

Contacté, l’avocat de l’ancien directeur ne nous a pas répondu. Un rapport du CHSCT du SDIS a estimé que les CCF répondaient aux normes de la période d’achat et « n’avaient pas été à la genèse de l’accident ». Une enquête de la sécurité civile a également conclu que le camion concerné était « conforme aux normes en vigueur », tout en recommandant « une procédure de vérification annuelle de l’ensemble des dispositifs des CCF » et la généralisation des dispositifs d’air respirable.

Quatre juges d’instruction se sont succédé sur l’enquête pénale, qui a conclu au renvoi devant un tribunal de cinq responsables. Le SDIS a été condamné en juin 2024 par le tribunal administratif de Montpellier à verser plus de 877 000 € de dommages et intérêts aux victimes. Il a interjeté appel. Prévu sur quatre jours, le procès des anciens cadres pourrait durer jusqu’à vendredi, en fonction de la longueur des débats.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/pieges-par-les-flammes-a-beziers-danciens-responsables-du-sdis-juges-apres-la-mort-dun-pompier-6d43ccdc-0658-11f0-b36c-40f949dc6455

 

Le Diben samedi 22 mars 2025

CHRU de Brest. Notre santé profite à qui ?

CHRU de Brest. Notre santé profite à qui ? Photo pyb29

Nous n'avons plus de médecins dans nos petites communes et l'on se fait taxer quand on se rend à l'hôpital public. La macronisation de la santé est en marche.

 

Ouest-France

Contre le racisme et l’extrême droite : près de 500 personnes dans les rues de Morlaix

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Groupes politiques, associations et syndicats avaient appelé à la mobilisation contre le racisme et l’extrême droite. Samedi 22 mars 2025, près de 500 manifestants ont répondu présents dans les rues de Morlaix (Finistère).

Rassemblés sur le square de la Résistance, les manifestants ont affiché les banderoles contre le racisme.

Rassemblés sur le square de la Résistance, les manifestants ont affiché les banderoles contre le racisme. | OUEST-FRANCE

« Se rassembler contre l’extrême droite et ses idées, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le racisme. » Samedi 22 mars 2025, tel était le leitmotiv des quelque 500 manifestants mobilisés à Morlaix (Finistère).

Rassemblés sur le square de la Résistance en début d’après-midi, tous ont répondu à l’appel, lancé d’une seule voix, par un ensemble d’associations locales, de groupes politiques et de syndicats nationaux.

Le cortège s’est élancé dans les rues morlaisiennes. | OUEST-FRANCE

Parmi lesquels, le comité local NFP du Léon-Trégor, la Gauche indépendantiste, Génération.s, les Écologistes, la France insoumise, le PCF, MJCF, PS, UDB, UL CGT, UL Solidaires, Force ouvrière 29, LDH, Morlaix Libertés, MNCP, AFPS, Morlaix antifasciste, L’Âmarrée, la Batouk mais aussi FSU et le collectif les Inemployables.

Après une première prise de parole, le cortège s’est élancé dans les rues morlaisiennes, en direction de la place des Otages avant de continuer. Puis, demi-tour au rond-point du Général-de-Gaulle pour revenir sur la grande place, en face de l’hôtel de ville, pour une deuxième prise de parole du collectif organisateur.

La mobilisation s’est achevé en chanson vers 16h. Aucun débordement n’a été signalé.

https://www.ouest-france.fr/societe/manifestation/contre-le-racisme-et-lextreme-droite-plus-de-300-personnes-dans-les-rues-de-morlaix-103bb784-070c-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Pour suivre cette formation, « il faut avoir le souci de l’autre »

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Le Centre hospitalier des Pays de Morlaix ouvre une troisième formation de prévention au suicide le vendredi 13 juin. Tout le monde peut s’inscrire.

Léa Monod et Isabelle de Andrade, infirmières en unité psychiatrique au CHPM, encadreront cette journée du dispositif de prévention au suicide Sentinelles.

Léa Monod et Isabelle de Andrade, infirmières en unité psychiatrique au CHPM, encadreront cette journée du dispositif de prévention au suicide Sentinelles. | OUEST-FRANCE

Trois questions à Léa Monod et Isabelle de Andrade, infirmières formées à la prévention du suicide.

Quand intervient la crise suicidaire ?

Elle monte quand la souffrance est tellement insoutenable qu’aucune autre issue ne semble possible. Le mal-être et les pensées suicidaires ne sont pas une fatalité. La prévention fonctionne. « En France, le nombre de suicides, 9 000 décès par an, est trois fois plus élevé que celui des accidents de la route. Et la Bretagne est particulièrement touchée, plus particulièrement dans les pays de Morlaix et de Guingamp. »

En quoi consiste cette troisième formation du dispositif Sentinelles proposé le vendredi 13 juin ?

Les personnes en détresse, ou celles qui veulent les aider, peuvent contacter le 3114, un numéro gratuit et disponible à tout moment. « Le dispositif Sentinelles va plus loin puisqu’il apprend aux volontaires à repérer des signes d’alerte chez une personne en souffrance, à interpréter les signaux de détresse, puis à l’orienter vers les structures et les personnes appropriées, par exemple, les services des soins psychiatriques du centre hospitalier pour une prise en charge adaptée. Faire partie des Sentinelles, c’est aller vers les personnes en détresse dans une démarche citoyenne. »

À découvrir

À qui s’adresse cette formation ?

Cette journée du 13 juin s’adresse à tous, « les citoyens ou professionnels non soignants qui sont disposés, au sein de leur communauté de vie, à repérer des signes d’alerte chez une personne et l’orienter vers des structures aidantes ». Il s’agit d’un volontariat. « Lors des deux précédentes sessions, nous avons accueilli, des retraités, des membres d’associations et de l’Éducation nationale, des secrétaires médicales et un prêtre. Il faut avoir le souci de l’autre. »

Vendredi 13 juin de 9 h à 17 h, inscriptions par mail : preventiondusuicide@ch-morlaix.fr. Gratuit.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-suivre-cette-formation-il-faut-avoir-le-souci-de-lautre-c5c10198-0196-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

L’État maintient son projet contesté de rénovation du phare de Créac’h

Laurence GUILMO.

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Ce vendredi 21 mars 2025, l’État annonce que la « modernisation » du phare de Créac’h, à Ouessant (Finistère), aura bien lieu cette année. Mais pour dépasser l’opposition à son projet, il propose une solution réversible et un plan d’action en concertation avec les acteurs locaux.

L’iconique phare du Créac’h à Ouessant est l’un des plus puissants d’Europe. Particularité : il est équipé d’une optique « unique au monde » avec quatre optiques sur deux niveaux, soit huit faisceaux.

L’iconique phare du Créac’h à Ouessant est l’un des plus puissants d’Europe. Particularité : il est équipé d’une optique « unique au monde » avec quatre optiques sur deux niveaux, soit huit faisceaux. | RUDY STEMPELL

Ce vendredi 21 mars 2025, dans un communiqué, la préfecture du Finistère annonce que la « modernisation du phare du Créac’h » aura bien lieu. Et ce, malgré l’opposition que ce projet suscite chez les Ouessantins et de nombreux marins car le feu actuel (composé de huit faisceaux), unique au monde, serait remplacé par un feu industriel de moindre portée et à quatre faisceaux. Et le Créac’h serait déclassé au profit du Stiff.

« Le retrait du mercure est une priorité absolue pour des raisons de santé publique et de conformité réglementaire, justifie l’administration qui évoque la cuve « dont l’état actuel ne permet plus de se prémunir de pannes futures ». Le phare doit « s’adapter aux besoins actuels de la navigation, qui rendent obsolète sa couverture de 30 milles nautiques ». Mais l’État met l’accent sur le caractère réversible de son opération. « Elle entraînera l’arrêt, mais pas le démontage, de la lentille de Fresnel. L’installation d’un feu industriel impliquera une modification, qui se veut non définitive, de la signature lumineuse du phare. » Elle dit comprendre « le fort et légitime attachement des habitants à sa préservation. »

Un « appel à manifestation d’intérêt »

Un calendrier a été défini jusqu’en 2027. Dans les « tout prochains jours », un groupe de travail réunissant les différentes parties prenantes (État, élus, société civile) sera mis en place pour « élaborer le cahier des charges d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) afin de faire émerger une solution technique conciliant sécurité nautique, fiabilité technique, santé publique et préservation patrimoniale ».

Au 2e semestre 2025, début des travaux de retrait de la cuve à mercure et lancement de l’AMI. À l’été 2026, le projet technique sera sélectionné par un jury. L’année scolaire 2026-2027 : conception, simulations, tests et élaboration des processus de mise en œuvre et de maintenance. Au 4e trimestre 2027 : installation du nouvel équipement respectant les objectifs de l’AMI, notamment en matière d’identité lumineuse de l’ouvrage.

L’État assure que « la modernisation du Créac’h […] sera conduite « dans un esprit de concertation et de dialogue avec les acteurs locaux ».

https://www.ouest-france.fr/mer/letat-maintient-son-projet-conteste-de-renovation-du-phare-de-creach-90b56232-0682-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Entre 8 000 € et 10 000 € : à Douarnenez, le voilier Skellig doit subir un grand carénage

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Les bénévoles de l’association Skellig un langoustier pour Douarnenez se sont retrouvés à la Maison du nautisme, à Douarnenez (Finistère). Afin d’entretenir le voilier, la structure cherche des partenaires financiers et envisage la signature d’une convention avec la Fondation du patrimoine.

Batiste Urvois, charpentier bénévole, a expliqué les travaux à prévoir sur le voilier.

Batiste Urvois, charpentier bénévole, a expliqué les travaux à prévoir sur le voilier. | OUEST-FRANCE

L’assemblée générale de l’association Skellig un langoustier pour Douarnenez s’est tenu mardi soir à la maison du nautisme, à Tréboul devant une cinquantaine de personnes. On notait la présence de Didier Guillon, conseiller départemental et de Françoise Laouénan-Le Lec, adjointe au maire.

« Fierté d’avoir construit un beau langoustier »

L’association compte 120 adhérents, une quinzaine d’entre eux, passionnés par les vieux gréements, se retrouvent, chaque mardi, au chantier hangar du Port-Rhu.

Lire aussi : Skellig : le langoustier de Douarnenez se prépare pour la saison 2024

 Le Skellig va avoir 22 ans dont 13 ans de navigation. Souvenez-vous, le 29 août 2011, le jour de sa mise à l’eau. La joie, le bonheur et la fierté de tous – adhérents et bénévoles – d’avoir construit un beau langoustier , rappelle Jean-Marie Alidor, le président de l’association, à l’ouverture de la réunion.

Le voilier « Skellig » dans le Raz de Sein. | OUEST-FRANCE

Depuis ce temps, certaines pièces de bois commencent à fatiguer. C’est pourquoi une étude générale de la coque, faite par des spécialistes, a été réalisée.  Nous envisageons un grand carénage, l’hiver prochain, mais nous n’avons qu’un petit budget de fonctionnement pour cela », souligne Marcel Le Bihan, le secrétaire.

Le coût de l’entretien est estimé entre 8 000 € et 10 000 €. L’association, qui cherche des partenaires financiers, envisage la signature d’une convention avec la Fondation du patrimoine. À la suite de problèmes de pollutions bactériennes qui ont touché les réservoirs, l’équipe de mécaniciens a entrepris la révision majeure du moteur.

Lire aussi : À Douarnenez, carénage annuel pour le voilier Skellig

Les projets à venir

Marcel Le Bihan a informé les participants sur la vie associative, les temps forts 2024 et les prévisions de sorties 2025. En 2024, le voilier Skellig a embarqué 370 adhérents.

Les sorties en baie sont programmées, en avril et mai, et l’association envisage des sorties spécifiques le week-end à la demande. Le Skellig participera entre autres, à Distro en baie, à Tréboul, du 21 au 24 mai 2025. La route de l’amitié, du 2 au 9 août. Les 80 ans de la gabarre Notre-Dame de Rumengol, fin juin.

Pour conclure, Jean-Marie Alidor a tenu à remercier l’engagement des bénévoles et le temps consacré à la bonne marche de l’association.  Gardons cette ambiance et camaraderie qui nous unissent autour du Skellig », a-t-il déclaré.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/entre-8-000-euros-et-10-000-euros-a-douarnenez-le-voilier-skellig-doit-subir-un-grand-carenage-9278ae2e-062f-11f0-b7aa-47223c2ed711

 

Ouest-France

« Cette démarche était une première. » Pigeons capturés et tués à Brest ? La Ville se justifie

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La Ville de Brest est épinglée par PAZ, une association de défense des animaux. En cause : la capture de pigeons, sur le chantier du Fourneau, aux Capucins. De son côté, la mairie indique avoir agi dans un cadre légal.

La Ville de Brest indique enfin mener « des politiques publiques de sauvegarde, de régulation, de bonne gestion de « l’animal en ville » dans le respect des équilibres mais aussi des réalités qui s’imposent à nous. »

La Ville de Brest indique enfin mener « des politiques publiques de sauvegarde, de régulation, de bonne gestion de « l’animal en ville » dans le respect des équilibres mais aussi des réalités qui s’imposent à nous. » | ARCHIVES

« Nous avons appris que la Mairie de Brest a commandité des campagnes de capture de pigeons lors de travaux dans la Ville ! » C’est ce qu’indique, dans un communiqué en date du 18 mars, l’association PAZ, spécialisée dans la défense des animaux.

L’association va plus loin, accusant la Ville de capturer les oiseaux « à l’aide de cages », ce qui serait une « méthode stressante ». S’appuyant sur une enquête faite à Asnières-sur-Seine, en région parisienne, PAZ indique qu’il « arrive que les pigeons soient parfois abandonnés à leur sort, sans eau ni nourriture ou abri pour les protéger des intempéries. » Sans indiquer si c’est le cas à Brest.

« Méthode cruelle »

« La méthode de mise à mort n’est pas transmise (par la Ville, ndlr), mais nous pensons que la société, comme la plupart des entreprises, tue les pigeons par gazage à l’aide de caissons à CO2 », poursuit l’association, qui demande donc à « la mairie de Brest de s’engager à ne plus recourir à cette méthode cruelle ! Il existe des alternatives éthiques et efficaces pour limiter les populations de pigeons. »

PAZ en profite pour glisser que des parlementaires ont récemment demandé au gouvernement d’interdire les méthodes cruelles envers les pigeons « et/ou d’inciter les Mairies à utiliser des méthodes éthiques ». On retrouve le député brestois Pierre-Yves Cadalen dans cette liste de parlementaires.

Le chantier du Fourneau

Sollicitée, la Ville de Brest argumente : « Nous parlons d’une colonie de pigeons capturée sur le chantier du Fourneau aux Capucins, qui en perturbait le déroulement. Cette démarche était une première, et cela ne s’est pas répété depuis lors. »

Les services de la mairie précisent « qu’avant la mise en place d’opérations de capture, nous avons tenté la mise en place d’un effaroucheur laser pendant plus d’un mois sans aucun résultat. »

« La décision d’euthanasier a été prise en considérant que les pigeons de ville, même capturés puis relâchés, reviennent sur leur site de nidification : nous avions l’obligation impérative de solutionner le problème de façon définitive pour pouvoir reprendre le chantier déjà retardé. »

Car c’est bien la présence de pigeons qui aurait fait prendre au chantier du Fourneau un gros retard. Cinq mois, selon la collectivité. « Ce décalage n’est pas neutre financièrement pour les entreprises, pour un coût dépassant les 50 000 €. »

La Ville rappelle aussi avoir agi dans un cadre légal. « Au cas présent il s’agissait de pigeons des villes, pour lesquels on applique les pouvoirs de police générale en matière de sécurité, salubrité et tranquillité publiques de l’article L2212-2 du Code général des collectivités territoriales, ainsi que le règlement sanitaire départemental (RSD). En l’espèce il n’existe pas de disposition législative ou réglementaire protégeant les pigeons des villes, qui peuvent donc être capturés puis euthanasiés. »

La Ville indique enfin mener « des politiques publiques de sauvegarde, de régulation, de bonne gestion de « l’animal en ville » dans le respect des équilibres mais aussi des réalités qui s’imposent à nous. »

https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/cette-demarche-etait-une-premiere-pigeons-captures-et-tues-a-brest-la-ville-se-justifie-671a5504-0628-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

À Plounéour-Ménez, les mystères des monts d’Arrée en photographies

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Emmanuel Holder est photographe de la nature qui l’entoure, un milieu qu’il connaît bien et qu’il arpente depuis 25 ans comme conservateur de réserves naturelles pour Bretagne vivante. À partir du samedi 5 avril et jusqu’au dimanche 20 avril, il exposera ses photographies au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère).

Le photographe Emmanuel Holder et l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier dans le pôle culturel où se déroule l’exposition à Plounéour-Ménez (Finistère).

Le photographe Emmanuel Holder et l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier dans le pôle culturel où se déroule l’exposition à Plounéour-Ménez (Finistère). | OUEST-FRANCE

Emmanuel Holder est photographe de la nature qui l’entoure, un milieu qu’il connaît bien et qu’il arpente depuis 25 ans comme conservateur de réserves naturelles pour Bretagne vivante. À partir du samedi 5 avril et jusqu’au dimanche 20 avril, il exposera ses photographies au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère).

 J’aime les paysages, les animaux de la lande des monts d’Arrée que je capture au téléobjectif depuis une quinzaine d’années. Je vais à la chasse en quelque sorte mais une chasse à l’image, à l’affût et en tenue de camouflage. Je suis seul et j’observe ce qui m’entoure. 

Landes noires

Une série de photographies, intitulée Landes noires, sera le socle de la future exposition :  Je tente de démontrer comment ce milieu naturel, qui ressemble à une steppe ou à une savane par moments, peut changer en une journée, une heure et voir l’évolution des lumières qui métamorphosent les lieux. Ce sont des photographies en noir et blanc pour souligner les contrastes, les formes. Un témoignage pour donner envie aux gens de respecter ces milieux naturels uniques. 

À découvrir

Une vingtaine de photographies en couleur seront installées dans la seconde salle du pôle culturel.  Je tente de mettre en valeur les caractéristiques des paysages de notre région qui conditionnent la répartition des espèces. Un résumé de la beauté et de la biodiversité des monts d’Arrée », sourit le photographe.

Contact camatina@orange.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/a-plouneour-menez-les-mysteres-des-monts-darree-en-photographies-f0779f0e-048a-11f0-905b-6e7ca09b821c

 

Ouest-France

Près de Morlaix, la mer avance : êtes-vous prêt à reculer ?

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Les falaises s’effritent, les sentiers s’amenuisent… Les étudiants de Suscinio enquêtent sur le ressenti des habitants du littoral du pays de Morlaix (Finistère) exposé à un risque accru d’érosion. Les résultats seront présentés vendredi 21 mars 2025.

Héloïse, Louna, Maëlle, Ethan et leurs camarades de 2e année de BTS gestion de la nature proposent aux habitants des communes de la baie de Morlaix (Finistère), de formuler leurs inquiétudes face à l’érosion du trait de côte.

Héloïse, Louna, Maëlle, Ethan et leurs camarades de 2e année de BTS gestion de la nature proposent aux habitants des communes de la baie de Morlaix (Finistère), de formuler leurs inquiétudes face à l’érosion du trait de côte. | OUEST-FRANCE

Le littoral de la baie de Morlaix (Finistère) n’échappe pas l’érosion du trait de côte, un phénomène naturel, mais qui s’accélère avec le dérèglement climatique. Marées, tempêtes, force des vagues, ruissellement des eaux de pluies, le littoral est soumis à des interactions complexes.

« De Carantec à Locquirec, ces communes qui bordent la mer font donc face aux enjeux de l’élévation du niveau marin, nous enquêtons auprès des habitants pour connaître leur ressenti, leurs inquiétudes, les risques qu’encourt leur maison par exemple », détaillent Héloïse, Louna et Maëlle, étudiantes en 2e année de BTS gestion de la nature de Suscinio.

Restitution le 21 mars

Les trois étudiantes et leurs camarades de promotion enquêtent depuis le 14 mars auprès des habitants des six communes (Carantec, Plouezoc’h, Plougasnou, Saint-Jean-du-Doigt, Locquirec et Morlaix) pour comprendre comment les usagers perçoivent ce phénomène.

Sur les différents marchés, au sein des boulangeries, à la sortie des écoles, les soixante étudiants se sont réparti les mille questionnaires à distribuer auprès des habitants : « Il faut environ dix minutes pour répondre à toutes les questions. »

Cette rencontre répond à une commande de Morlaix Communauté, des services publics de l’eau An Dour et de l’Ulamir-CPIE afin d’alimenter la connaissance sur la perception de l’évolution du trait de côte par les habitants et autres usagers du territoire du projet, Litto’Risques, qui vise à renforcer la résilience du territoire face aux phénomènes maritimes extrêmes,

Vendredi 21 mars 2025, les étudiants présenteront les résultats de leur enquête de terrain : « Cette restitution sera vivante, visant à favoriser les échanges sur les risques côtiers entre élus, associations et habitants. »

Vendredi 21 mars à 20 h, à l’amphithéâtre du lycée agricole de Suscinio à Ploujean. Ouvert à tous. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pres-de-morlaix-la-mer-avance-etes-vous-pret-a-reculer-24f56c04-018c-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

À Morlaix, les syndicats dénoncent un «manque de dialogue social» à l’hôpital : la direction répond

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Les syndicats CFDT, Sud Santé et CGT ont décidé de ne pas siéger au CSE (Comité social et économique) de l’hôpital prévu le 20 mars 2025. Ils dénoncent un manque de dialogue social avec la direction : cette dernière répond.

Les syndicats CFDT, CGT et Sud Santé de l’hôpital de Morlaix (Finistère) disent souffrir d’un manque de dialogue social au sein de l’établissement.

Les syndicats CFDT, CGT et Sud Santé de l’hôpital de Morlaix (Finistère) disent souffrir d’un manque de dialogue social au sein de l’établissement. | OUEST-FRANCE

« On a un gros souci de dialogue social à l’hôpital », pointe Stéphanie Primel, membre de la CFDT. Jeudi 20 mars 2025, avec les membres de la CGT et Sud Santé, elle a refusé de siéger au CSE (Comité social et économique) prévu ce matin-là.

« On se sent mis de côté »

En cause, un désaccord sur la façon de décider de l’avancement de grade des agents, notamment, qui implique une hausse du salaire. Les syndicats auraient souhaité aller dans une proportion de 70 % pour l’ancienneté et 30 % pour le mérite, tandis que la direction, dans un premier temps, voulait que cet avancement soit décidé à 50 % selon l’ancienneté et à 50 % selon le mérite.

Contactée, la direction explique avoir échangé avec les syndicats lors de « deux réunions de deux heures sur ce sujet. […] Mardi 18 mars, en amont du CSE, je les ai revus pendant deux heures en urgence. » À cette occasion, la direction plutôt que de rester sur son positionnement, a accepté de conditionner l’avancement de grade « à 60 % sur l’ancienneté et à 40 % sur le mérite ». La direction pointe : « À Brest, c’est 50/50. »

Lire aussi : Hôpital de Morlaix : sept chiffres pour résumer son activité et ses projets

Malgré cette avancée, les syndicats avaient demandé que ce point soit décalé et vu lors du prochain CSE, le 27 mars 2025. « On voulait affiner les choses. On ne disait pas non, mais on voulait rediscuter », pointent-ils.

Cette option a été refusée par la direction, raison pour laquelle les syndicats n’ont pas assisté au CSE du 20 mars 2025. « La façon de traiter le dialogue social nous dérange. On se sent mis de côté », s’agacent conjointement les syndicats. Pour la direction : « Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord qu’il n’y a pas de dialogue social. »

« Il faut qu’on reconnaisse les gens qui s’investissent »

Si la direction estime qu’il faut « travailler sur le mérite, reconnaître les gens qui s’investissent pour l’institution », les syndicats ne l’entendent pas de cette oreille. Ils craignent « un climat de compétitivité », entre les agents, et pointent aussi la difficulté à évaluer certains critères. Ils notent : « Il ne faut pas nier l’expérience. »

La direction confirme une part de subjectivité dans la grille, mais indique « il y a des critères pour les référents, pour les gens qui participent à des projets […] Il faut aussi qu’on reconnaisse les gens qui s’investissent. »

Le point sera à nouveau mentionné lors du CSE bis du 27 mars 2025.

https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/a-morlaix-les-syndicats-denoncent-un-manque-de-dialogue-social-a-lhopital-la-direction-repond-effb23a4-0578-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

À un an des municipales, à Brest, c’est le grand flou… surtout à gauche

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À un an des municipales, la situation politique brestoise manque singulièrement de clarté. Qui sera candidat ? Ils sont nombreux à entretenir le flou. Surtout à gauche.

En haut, François Cuillandre, maire PS ; Yohann Nedelec, socialiste ; Yann Guevel, socialiste ; Glen Dissaux, écologiste. En bas, Stéphane Roudaut ; Bernadette Malgorn ; Franck Besombes ; Pierre-Yves Cadalen, insoumis.

En haut, François Cuillandre, maire PS ; Yohann Nedelec, socialiste ; Yann Guevel, socialiste ; Glen Dissaux, écologiste. En bas, Stéphane Roudaut ; Bernadette Malgorn ; Franck Besombes ; Pierre-Yves Cadalen, insoumis. | KEVIN GUYOT ET GUILLAUME SALIGOT/ OUEST-FRANCE

Qui sera le prochain maire de Brest (Finistère) ? À un an du scrutin, il paraît périlleux de tenter un pronostic. D’autant qu’il faudrait d’abord répondre à une autre question : qui sera candidat à la mairie de Brest ? On prête des intentions à pas mal de monde et on peut imaginer un paquet de scenarii pour ce scrutin qui va arriver vite, mais c’est à peu près tout.

Faisons un petit tour de gauche à droite. Quelles seront les forces en présence sur la ligne de départ ? À l’extrême-gauche, personne ne serait surpris si le POID (Parti Ouvrier Indépendant) et LO (Lutte Ouvrière) parvenaient à monter une liste. Tous deux y sont parvenus en 2020 et ne sont dans aucune stratégie d’alliance. Ils avaient recueilli, il y a cinq ans, 0,51 et 0,71 % des voix.

L’union, oui, mais..

Pour les autres forces de gauche, en revanche, il y a un paquet de monde à mettre d’accord. Tout le monde semble disposé à une alliance dès le premier tour, mais chacun avec ses conditions. Et personne ne le dira clairement en public, mais ils sont quelques-uns à faire du nom de la tête de liste une condition sine qua non à l’entente cordiale. En clair : « L’union, oui, mais derrière moi. »

Un insoumis (Pierre-Yves Cadalen), un écologiste (Glen Dissaux) et trois socialistes (François Cuillandre, Yann Guével, Yohann Nédélec) sont donnés partants, mais sans qu’aucun n’ait dévoilé clairement ses intentions. Et tous ne s’entendront pas. Si on peut imaginer une alliance insoumis-écologistes ou écologistes-socialistes, ce sera plus compliqué de faire s’entendre les insoumis et les socialistes. Voire même carrément impossible. Jean-Luc Mélenchon a été clair lors de son meeting à Penfeld mercredi : il exclut les socialistes de l’équation. Ces derniers ont répondu dans un communiqué qu’ils prenaient « acte » de la « rupture ». À partir de là, c’est déjà, au minimum, deux candidatures de gauche sur la ligne de départ.

D’autant que d’autres formations politiques entreront dans l’équation. L’UDB, le PCF, Générération. s, le PRG, ou les Radicaux de Gauche auront leur mot à dire. Et il est très probable que des blocages aient lieu à ce niveau-là aussi. Il est par exemple impossible d’imaginer un Fortuné Pellicano (PRG) sur la même liste que les Insoumis. Il l’a refait savoir ce jeudi.

Quelle décision pour François Cuillandre ?

L’hypothèse d’une gauche divisée est donc actée. Mais pour connaître le positionnement exact des uns et des autres, il faudra de toute façon attendre de connaître la décision de François Cuillandre. Le maire sortant, socialiste, laisse planer un doute. En 2022, c’était « Non, je ne serai pas candidat ». En 2023, c’était plutôt « Normalement, non ». Dans les couloirs de la mairie, désormais, on le dit partant pour un nouveau tour de piste. Ou, en tout cas, qu’il cherche la bonne fenêtre de tir. Ce qui irriterait, à n’en pas douter, les potentiels dauphins que sont Yann Guével et Yohann Nédélec. Ce dernier, qui aurait entretenu des relations tumultueuses avec le maire sortant, pourrait-il franchir le Rubicon et partir en franc-tireur sans l’aval du chef ?

Incertitude aussi à droite

À droite, il y a un peu moins de mystère. L’actuel maire de Gouesnou Stéphane Roudaut, même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, fait campagne à Brest depuis plusieurs mois. Il a ouvert un local dans le centre-ville, qui a tout d’un QG de campagne. Il paraît acquis qu’il aura le soutien de la droite locale et celle de Renaissance.

Suffisant pour décourager Bernadette Malgorn ? L’actuelle cheffe de file de l’opposition n’a pas non plus dévoilé ses ambitions. Mais on la sent poussée vers la sortie. D’autant qu’un des membres de son groupe municipal, Franck Besombes, est lui aussi sorti du bois. Plus à droite qu’un Stéphane Roudaut (Il a partagé plusieurs messages de Reconquête sur X), il est aussi moins connu et aura fort à faire pour parvenir à exister dans un périmètre politique restreint. Mais il a au moins le mérite d’afficher ses ambitions. Pour l’instant, c’est le seul.

Sur sa droite, on retrouvera immanquablement un candidat du Rassemblement National. Celui-ci (ou celle-ci) sera certainement la clé du scrutin. Une qualification du RN au second tour serait historique à Brest et constituerait une très mauvaise nouvelle pour le candidat ou la candidate de la droite républicaine, qui récoltera le plus de voix de son camp au premier tour.

https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/a-un-an-des-municipales-a-brest-cest-le-grand-flou-surtout-a-gauche-c688ce14-00f9-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, les idées couleront à flots sur la préservation de l’eau, samedi 29 mars

Justine MACHADO.

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Le conseil de développement de Lannion-Trégor communauté dédie une journée spéciale sur le thème de la préservation de l’eau à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), samedi 29 mars 2025. Trois tables rondes et un forum sont prévus pour sensibiliser le grand public.

Le conseil de développement de Lannion-Trégor communauté organise cet événement est un appel à l’engagement collectif autour de la question de la préservation de l’eau.

Le conseil de développement de Lannion-Trégor communauté organise cet événement est un appel à l’engagement collectif autour de la question de la préservation de l’eau. | OUEST-FRANCE

Enjeu central d’aujourd’hui et de demain, notamment à cause du dérèglement climatique, la préservation de l’eau sera au centre d’une journée grand public samedi 29 mars 2025, à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Organisée par le conseil de développement (Codev) de Lannion-Trégor communauté, en partenariat avec ArmorScience et Lannion-Trégor communauté (LTC), l’événement vise à sensibiliser les citoyens, valoriser les initiatives locales et permettre un temps d’échange entre les acteurs du territoire sur les enjeux et défis autour de l’or bleu.

Animée par le journaliste Patrice Gascoin, la journée est axée autour de trois temps forts qui prendront la forme de tables rondes. Chacune d’entre elles traitera une question spécifique : « ressource : vers une gestion durable de l’eau », « les défis de la qualité de l’eau » et « le juste prix de l’eau ». De nombreux acteurs, notamment politiques (élus de LTC, chambre d’agriculture de Bretagne) et associatifs (Eaux et rivières de Bretagne, Consommation logement cadre de vie) débattront de ces thématiques.

Lire aussi : Autour de Lannion, l’Agglo clarifie sa politique sur le prix de l’eau

Des dispositifs ludiques et pédagogiques seront aussi mis en place dans un espace forum, avec notamment la présence de l’association Water Family. Petits et grands retrouveront des exemples de solutions hydro-économes pour la maison, des expositions et la découverte d’un bassin-versant. Le Codev ressort en effet une grande maquette du bassin-versant Jaudy-Guindy-Bizien, rénovée par le Trébeurdinais Alain Brouard. « C’est un bon outil qui permet de mieux visualiser le sujet de l’eau », souligne Cédric Seureau, vice-président de LTC en charge de l’eau, de l’assainissement et des eaux pluviales urbaines.

Samedi 29 mars, de 10 h à 18 h, au pôle Phoenix de Pleumeur-Bodou. Entrée libre. Réservation en ligne conseillée sur la page helloasso du conseil de développement de Lannion-Trégor communauté.

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/a-pleumeur-bodou-les-idees-couleront-a-flots-sur-la-preservation-de-leau-samedi-29-mars-ac768e74-0420-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Un projet de parc éolien en baie de Morlaix, vers une mise en service dans 10 ans ?

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Les conseillers communautaires de Haut-Léon Communauté ont été mis au fait du lancement d’un projet de parc éolien en baie de Morlaix, ce mercredi 19 mars 2025. La mise en service de 110 éoliennes est prévue dans dix ans.

Les conseillers communautaires de Haut-Léon Communauté ont été mis au fait du lancement d’un projet de parc éolien en baie de Morlaix, ce mercredi 19 mars 2025. La mise en service est prévue dans dix ans. (Photo d’illustration)

Les conseillers communautaires de Haut-Léon Communauté ont été mis au fait du lancement d’un projet de parc éolien en baie de Morlaix, ce mercredi 19 mars 2025. La mise en service est prévue dans dix ans. (Photo d’illustration) | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Lors d’une réunion en préfecture début mars 2025, Jacques Edern, maire de Sibiril, Éric Grall, maire de l’Île de Batz, et Stéphane Cloarec, maire de Saint-Pol-de-Léon, ont appris qu’un parc marin éolien, en baie de Morlaix, était à l’étude.  Nous avons été étonnés d’entendre que le porteur de ce projet avait entrepris des démarches préalables, comme la loi le prévoit. Nous n’en savions rien encore », indique le président de Haut-Léon Communauté, Jacques Edern.

Environ 110 éoliennes

Une décision ministérielle du 17 octobre 2024 a défini les contours pour le secteur Nord-Atlantique Manche Ouest. Le secteur Bretagne Nord-Ouest doit accueillir un parc éolien pour une production entre 1,2 à 2 gigawatts, assurant 20 à 35 % de la production bretonne. Soit environ 110 éoliennes de 287 mètres de hauteur. La zone technique d’étude se situe entre la baie de Goulven (Tréflez) et la baie de Morlaix (Plougasnou).

Dix parcs éoliens seront développés en 2035, 30 parcs éoliens en 2050. Pour le raccordement, la poste à terre serait celui de La Martyre, avec un relais en pays de Morlaix.

Au départ, 650 km² ont été envisagés pour la zone technique (Tréflez à Paimpol), pour un ciblage moindre et un choix entre 150 et 250 km² pour le projet final. Ainsi, le secteur des Sept-Îles avec ses colonies de fous de Bassan (espèce protégée) a été retiré. Dans le choix ultime, la baie de Morlaix est la cible évoquée.

« Un éolien flottant n’est pas compatible avec la pêche traînante. Par contre l’éolien ancré est compatible avec la pêche dormante (casier et filet) et la pêche traînante, explique Stéphane Cloarec. Pour un ancrage, la profondeur maximale actuelle est de 70 m mais les techniques pourraient évoluer .

Une étude environnementale

Le projet d’une durée de 10 ans va comprendre deux ans d’étude environnementale.  En plus de la problématique de la pêche, un impact se fait jour pour Brittany Ferries, dont les navires auront un détour à effectuer, augmentant les coûts financiers et organisationnels. Il n’y a pas de corridor créé dans le projet. 

Quel retour espéré pour les communes ?  Une taxe éolienne en mer, avec une implantation jusqu’au 12 mille marins (22,2 km), est possible. Si le projet est plus lointain, aucune somme ne serait versée. Vingt-deux communes littorales (de Landéda à Guimaëc), à condition d’avoir une éolienne sur leur territoire, peuvent escompter 19 millions d’euros par an. 

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/un-projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-vers-une-mise-en-service-dans-10-ans-11dac93e-055b-11f0-905b-6e7ca09b821c

Photo pyb29.

Jean Rouve a la réponse à une de ses questions orales.

Lire aussi : « Plus nombreux nous serons, mieux nous serons écoutés » : Dominique Ropars cherche à fédérer plaisanciers et pêcheurs (Le Télégramme)

 

Ouest-France

Morlaix communauté devient « un guichet unique » pour la rénovation de logements

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté devient officiellement pilote d’un service public de la rénovation et de l’habitat. Lundi 17 mars 2025, la collectivité a adopté le projet de convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah).

Morlaix communauté a approuvé le Pacte Rénov’ le 17 mars 2025 et devient ainsi un Service public de la rénovation et de l’habitat sur le territoire. (Photo d’illustration).

Morlaix communauté a approuvé le Pacte Rénov’ le 17 mars 2025 et devient ainsi un Service public de la rénovation et de l’habitat sur le territoire. (Photo d’illustration). | MARC OLLIVIER / OUEST FRANCE

C’est un nouvel outil créé par l’État : le pacte territorial France Rénov. Les collectivités, comme Morlaix communauté (Finistère), pilotent désormais l’accompagnement des propriétaires occupants et des bailleurs pour la rénovation énergétique des logements, la lutte contre l’insalubrité et les travaux d’adaptation. La convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été adoptée en conseil communautaire, lundi 17 mars 2025.

Près de 1 000 propriétaires aux revenus modestes

En tant que service public de la rénovation de l’habitat, Morlaix communauté devient « un guichet unique » pour toutes les demandes. « La première porte d’entrée, c’est Morlaix communauté », ont insisté les élus. La collectivité travaillera avec Heol, l’agence locale de l’énergie.

De 2025 à 2029, l’objectif est d’apporter un conseil personnalisé à 5 900 ménages ; d’aider 943 propriétaires occupants modestes ou très modestes à bénéficier des aides financières et d’améliorer et de conventionner 103 logements locatifs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-devient-un-guichet-unique-pour-la-renovation-de-logements-5bd51ab4-0419-11f0-a7a0-db29bf98805a

 

Ouest-France

Téléphonie mobile : des forfaits souvent trop chers proposés en boutique

Samuel AUFFRAY.

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Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free et La Poste Mobile sont tous, à des niveaux différents, épinglés dans une étude de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir publiée ce jeudi.

Téléphonie mobile : des forfaits souvent trop chers proposés en boutique

Téléphonie mobile : des forfaits souvent trop chers proposés en boutique | OUEST FRANCE ARCHIVES

Lors d’un litige sur une offre d’assurance ou d’énergie, c’est bien souvent le manque d’information apportée au consommateur qui est pointé du doigt. Les boutiques de téléphonie mobile manquent aussi de transparence vis-à-vis de leurs clients selon les résultats de l’enquête menée par l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir et publiée ce jeudi. Outre des conseils incomplets, « des pratiques abusives et une pression commerciale forte sont aussi dénoncées ».

À la demande d’un forfait pour un enfant de 12 ans, sans accès Internet, « 43 % des consommateurs ressortent avec un forfait plus cher que nécessaire ou inadapté à leurs besoins », constate l’UFC-Que Choisir qui a testé 789 boutiques Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free et La Poste Mobile fin 2024. Les trois opérateurs historiques possèdent chacun près de 500 boutiques réparties partout en France.

Les séniors ciblés en boutique

« La Poste Mobile, dernière du classement, n’a proposé le bon forfait que dans 45 % des cas », précisent les auteurs quand « Free oriente près d’un client mystère sur deux vers un forfait à 8,99 € pendant un an, puis 19,99 €, alors qu’une offre à 2 € aurait suffi. » Autre constat, Orange, qui propose le meilleur forfait dans 63 % des tests, est l’opérateur le plus coûteux, avec un prix moyen de 12,47 € par mois. Pourtant, un forfait à 8,99 € existe dans leur catalogue.

Des coûts additionnels ont aussi été laissés de côté. Par exemple, « 57 % n’ont pas mentionné le prix de la carte SIM, qui peut pourtant atteindre 14,90 € ». Paradoxalement, c’est sur ce seul point que La Poste mobile tire son épingle du jeu. Les séniors sont particulièrement sujets à ce défaut de conseil, à la surfacturation qui en découle et aux achats inutiles comme… un nouveau smartphone à 300 € supposé être plus adapté au nouveau forfait qui ne l’est pas vraiment.

Les achats en boutique n’ont aucun droit de rétractation

Mais selon l’UFC-Que Choisir les « objectifs commerciaux agressifs imposés aux vendeurs » ainsi que la rémunération variable à partir du nombre de produits vendus conduisent à ces pratiques commerciales. Face à elles, il est d’autant plus important de comparer les offres et de prendre le temps nécessaire avant de signer un contrat. Pour rappel, les achats en boutique n’ont aucun droit de rétractation.

Sollicités, les opérateurs téléphoniques n’ont pas souhaité commenter ces résultats. L’un d’eux regrette tout de même auprès de Ouest-France des conclusions « caricaturales ».

Selon le dernier baromètre Ariase, le coût mensuel moyen d’un forfait mobile, avec appels illimités et au moins 20 Go de données mobiles, est en baisse de 22,5 % sur un an pour s’établir à 11,51 € (+4,5 % sur un mois) en mars 2025. Dans une analyse publiée en décembre 2024, la Fédération française des télécoms (FFT) soulignait que les prix des forfaits mobiles ont diminué de 9 % entre 2013 et 2024 pour les particuliers. Selon l’Arcep, l’organe de régulation, les Français consomment en moyenne 17 Go par mois.

https://www.ouest-france.fr/economie/budget/telephonie-mobile-des-forfaits-souvent-trop-chers-proposes-en-boutique-8739bc3a-04b6-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Plougasnou. Un bal annuel de danse country, samedi

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Maryvonne, Armelle, coprésidente, Cathy trésorière, Mélodie, et Stéphanie,  coprésidente.

Maryvonne, Armelle, coprésidente, Cathy trésorière, Mélodie, et Stéphanie, coprésidente. | OUEST-FRANCE

L’association Black and White danse la country américaine avec passion, spécialité country catalane », précise Cathy, la trésorière. Nous sommes 42 membres, ajoute Armelle, la coprésidente, 41 femmes et un homme ! La plus âgée a 80 ans et la plus jeune, Mélodie, a seulement 11 ans. 

Corinne, l’animatrice, enseigne les pas de danse les lundis pour les débutants et les jeudis pour les intermédiaires. Et la country traditionnelle, c’est tout un art.  Il y a plusieurs centaines de chorégraphies dans la country. Ce qui nous plaît, c’est la musique et l’ambiance. 

Samedi, l’association Black and White donnera son bal annuel dans la commune. Les clubs country du Léon et du Trégor y sont attendus. Toute personne désireuse de partager ce moment est conviée également, en tant que danseur ou spectateur.

Samedi, 20 h, salle municipale de Plougasnou, 6 € pour les danseurs, 3 € pour les spectateurs, gratuit pour les mineurs. Stands, exposants, buvette sur place. blackandwhite29630@gmail.com

 https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-bal-annuel-de-danse-country-samedi-2fc7f7b2-f2de-4761-9a7a-b31019b1943d

 

Ouest-France

« Les acteurs du littoral doivent travailler ensemble » : ce Finistérien appelle à la coopération

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Aux ports de Plougasnou (Finistère), le président départemental de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches, Dominique Ropars, accueille les amateurs de son département. Son rôle : les informer sur l’actualité nautique, les écouter, et faire le lien entre les acteurs de terrain et les instances scientifiques et politiques.

Dominique Ropars, président de la Fédération nationale de la plaisance et de la pêche en mer (FNPP) du Finistère.

Dominique Ropars, président de la Fédération nationale de la plaisance et de la pêche en mer (FNPP) du Finistère. | OUEST-FRANCE

Aux ports de Plougasnou (Finistère), le président départemental de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches, Dominique Ropars, accueille les amateurs de son département. Son rôle : les informer sur l’actualité nautique, les écouter, et faire le lien entre les acteurs de terrain et les instances scientifiques et politiques.

Quels sont les champs d’action de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches (FNPP) ?

Dominique Ropars. La FNPP regroupe plus de 30 000 adhérents en France. Elle mutualise les associations de plaisanciers et de pêcheurs et défend la liberté d’accès à la mer. Les membres adhérents FNPP sont des acteurs de terrain. Des scientifiques écologistes environnementalistes font partie de la Fédération. Ils maîtrisent les différents sujets.

Depuis 1972, nous négocions avec les services de l’État. Par exemple, sur le lieu jaune. La France a autorisé le no kill qui consiste à pêcher le poisson puis le remettre à l’eau. Sauf que, quand on remonte le lieu de 30 mètres, il est forcément mort. On a réussi à expliquer le non-sens de ce texte. Ça, c’est une action récente de la Fédération.

Nous travaillons également sur la réglementation qui prévoit la déclaration de tous les pêcheurs dès l’an prochain. Les pêcheurs à pied seront aussi obligés de se déclarer. C’était dans le texte initial, mais la FNPP a obtenu un report d’application pour cette catégorie de pratiquants.

Nous sommes favorables à la déclaration des pêcheurs mais il faut que ce soit convivial. Si on demande de se déclarer sur un smartphone, pour certains ce sera difficile. Cette déclaration doit être gratuite.

Quelles sont les causes que vous défendez dans le Finistère ?

DR. Nous travaillons activement sur la qualité des eaux, les aires et cales de carénage. Les élus et les services ont besoin de comprendre la réalité du terrain. Un grutage pour sortir un bateau, c’est 250 €. Mais, certains ne paieront pas ! Si on veut préserver la qualité de l’eau, ça ne sert à rien de faire un équipement coûteux s’il n’est pas adapté. Le système qui est bon, c’est celui qui est utilisé.

Nous travaillons également avec les universités de Nantes et Brest concernant les ressources et les méthodes de pêche. Les pêcheurs de loisir ont une place essentielle, ce sont eux qui remontent l’information, que nous partageons avec les scientifiques.

Quelles attentes pour l’avenir ?

DR. Les cinq fédérations de pêcheurs plaisanciers en France ont été regroupées en une confédération : Mer et liberté. Mais elle est rarement consultée. Nous aimerions que les pêcheurs de loisirs et les artisans soient différenciés des industriels : l’impact sur le milieu est différent. Il faut que les acteurs du littoral travaillent ensemble pour tendre vers des méthodes de pêche plus respectueuses de la ressource et du milieu.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-acteurs-du-littoral-doivent-travailler-ensemble-ce-finisterien-appelle-a-la-cooperation-3415e7b8-fe85-11ef-8142-b25467c6b824

RAPPEL

Ouest-France

Côtes-d’Armor. La Fédération des plaisanciers pleure son président

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La Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer a annoncé, ce vendredi 7 octobre, le décès de Jean Kiffer, son président. Le Perrosien était à la tête de l’association depuis vingt ans.

Jean Kiffer était président de la FNPP depuis vingt ans.

Jean Kiffer était président de la FNPP depuis vingt ans. | ARCHIVES OUEST FRANCE

La Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer a annoncé le décès de son président, ce vendredi 7 octobre 2022. Jean Kiffer, installé à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) en avait pris les rênes il y a une vingtaine d’années.

Créée en 1972, cette structure est composée d’environ 400 associations fédérales, réunissant 40 000 adhérents titulaires d’une carte de pêche. La FNPP Bretagne compte 15 000 adhérents.

Parmi les nombreux combats menés par Jean Kiffer, celui de la pêche au bar. Interdite par un règlement de l’Union européenne, elle a pu rouvrir avec des quotas. En 2018, Jean Kiffer expliquait, dans nos colonnes, les efforts menés pour aboutir à une réglementation plus souple. « Nous avons tout mis en œuvre pour être entendus, que ce soit lors de manifestations ou par nos actions auprès des élus. Nous avons été audités à l’Assemblée nationale. Nous sommes même allés jusqu’à la Cour de justice de l’Union européenne. »

Jean Kiffer était aussi monté au créneau pendant le déconfinement en 2020, afin de demander la liberté de naviguer.

Tous les plaisanciers et ses proches collaborateurs déplorent le départ d’un homme de valeur, fidèle et très engagé », indique le bureau de la FNPP.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/cotes-d-armor-la-federation-des-plaisanciers-pleure-son-president-52e49e12-4656-11ed-b6ec-c73987703fc3

 

Ouest-France

En Bretagne, il sera bientôt possible de plonger virtuellement pour découvrir une épave de 132 ans

Zoé BOIRON.

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Une grande biodiversité s’est développée autour de l’épave de l’Aboukir Bay, qui gît au large de Carantec dans la baie de Morlaix (Finistère). Le public pourra découvrir ces fonds marins grâce à un « sentier sous-marin en 3D », en juin 2026.

L’ancre à jas de l’Aboukir Bay, située à la proue du navire, emblématique de cette épave qui gît au large de Carantec. 

L’ancre à jas de l’Aboukir Bay, située à la proue du navire, emblématique de cette épave qui gît au large de Carantec.  | STATION BIOLOGIQUE DE ROSCOFF/WILFRIED THOMAS

Depuis son naufrage dans la nuit du 18 novembre 1893, le voilier cap-hornier Aboukir Bay, un navire de 65 m en acier, sommeille au fond de la baie de Morlaix, au large de Carantec (Finistère). Son épave, qui gît à 25 m sous l’eau en pleine zone Natura 2000, a été retrouvée en 1976. Tout un écosystème s’est développé autour d’elle : gorgones, roses de mer, poissons et crustacés peuplent ce récif artificiel.

Casque de réalité virtuelle

Seuls les plongeurs aguerris peuvent en profiter pour le moment. Mais Morlaix communauté souhaite développer une visite en réalité virtuelle des fonds marins, en partenariat technique avec la Station biologique de Roscoff. La modélisation 3D de l’épave Aboukir Bay, l’inventaire scientifique complet et le scénario ont déjà été finalisés, avec un soutien de la Région Bretagne de 36 200 € hors taxes.

Reste à créer le « sentier sous-marin en 3D ». Il sera retransmis via un casque de réalité virtuelle au musée maritime de Carantec, à la Virgule à Morlaix, et sera disponible lors d’événements tels que la fête de la Science ou les Journées du patrimoine. Le réseau des médiathèques sera aussi « privilégié pour assurer un rayonnement du produit sur le territoire ».

« Slow tourisme »

Ce projet a deux atouts : promouvoir la région, faire découvrir la richesse de la biodiversité de la baie, tout en préservant l’environnement. Un état d’esprit « slow tourisme » soutenu par le fonds Leader du Pays de Morlaix. Il sera abouti en juin 2026.

Cette dernière étape se monte à 89 616 € hors taxes, supportée à 54 % par le fonds Leader, 26 % par la Région, et à 20 % par Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/tourisme/en-bretagne-il-sera-bientot-possible-de-plonger-virtuellement-pour-decouvrir-une-epave-de-132-ans-2abc7c58-049e-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Pollution à la plage du Ris à Kerlaz : cet hiver, la qualité de l’eau « n’a pas été bonne »

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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Convaincue de la non-conformité des contrôles sanitaires de l’Agence régionale de santé (ARS), l’association Baie de Douarnenez environnement teste elle-même, depuis octobre 2024, la qualité de l’eau de la plage du Ris, côté Kerlaz (Finistère). Cinq mois après le lancement de l’opération, les résultats des prélèvements « ne sont pas bons ».

La plage du Ris est à cheval sur les communes de Douarnenez et de Kerlaz.

La plage du Ris est à cheval sur les communes de Douarnenez et de Kerlaz. | OUEST-FRANCE

Depuis octobre 2024, l’association environnementale Baie de Douarnenez environnement (BDZE) contrôle elle-même la qualité de l’eau de baignade de la plage du Ris, côté Kerlaz, spot très apprécié des habitants du pays de Douarnenez (Finistère), mais exposé aux pollutions bactériologiques. Cinq mois après le lancement de l’opération, BDZE tire un premier bilan.

Pourquoi Baie de Douarnenez environnement mène des contrôles sur cette partie de la plage ?

Située en contrebas du bassin-versant agricole du Ris, la plage du Ris est à cheval sur Douarnenez et Kerlaz (Finistère). La rivière du Névet, qui se jette directement dans la mer, marque la frontière physique et administrative entre les deux communes. Pour Baie de Douarnenez environnement, il y a donc deux zones de baignades distinctes : une côté Douarnenez, une côté Kerlaz.

La partie kerlazienne est, selon l’association, plus exposée aux pollutions bactériologiques que la partie douarneniste à cause de sa proximité avec le Névet par lequel transitent les bactéries (escherichia coli et entérocoques) responsables des contaminations. Pour BDZE, l’Agence régionale de santé (ARS) devrait, à ce titre, contrôler la qualité de l’eau des deux zones de baignades.

Lire aussi : À Douarnenez, une doctorante veut percer les mystères des cabines de la plage du Ris

Or, cette dernière considère, elle, la plage du Ris comme un site unique de baignade. Chaque été, elle effectue ses analyses au Ris-Douarnenez – dont le point de prélèvement se situe à plusieurs dizaines de mètres du Névet, donc très loin de la source de pollution – et applique les résultats au Ris-Kerlaz. « Une entourloupe », martèle BDZE. Pour le prouver et démontrer aussi la nécessité de contrôler les deux zones « très fréquentées par les baigneurs et surfeurs l’une comme l’autre », l’association a décidé de mener ses propres contrôles. Et toute l’année, pas seulement pendant la saison estivale, afin de faire un véritable suivi.

Cette opération, encadrée et financée par l’association Eau et rivières de Bretagne à laquelle BDZE est adhérente, est également menée sur neuf autres plages bretonnes.

Comment se déroule l’opération ?

Depuis le 30 octobre 2024, des membres de BDZE, formés au prélèvement d’eau, prélèvent deux échantillons par mois au Ris-Kerlaz, selon un protocole bien défini. Échantillons qui sont ensuite analysés par le laboratoire public Labocéa.

Qu’ont donné les analyses ?

Selon les résultats transmis à Ouest-France ce mardi 18 mars 2025 basés sur le mode de notation de l’ARS, sur les onze prélèvements effectués, quatre sont bleus (qualité bonne de l’eau), cinq sont verts (qualité moyenne, cela signale une pollution mais n’interdit pas la baignade) et deux sont rouges (qualité mauvaise). Autrement dit, « à deux reprises, fin décembre et fin février, il aurait fallu fermer la plage, note Jean Hascoët, président de BDZE. Si on se réfère au mode de classement de l’ARS, après calcul des moyennes, la qualité de l’eau de la plage du Ris-Kerlaz serait classée “insuffisant” à l’issue de la “saison” de novembre à février  ».

L’ARS va réaliser ses tests entre juin et septembre. BDZE pourra alors comparer les résultats du Ris-Douarnenez avec ceux du Ris-Kerlaz.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/pollution-a-la-plage-du-ris-a-kerlaz-cet-hiver-la-qualite-de-leau-na-pas-ete-bonne-d99023ae-03f1-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Une nouvelle présidente pour l’association de commerçants Morlaix nouvelle vague

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L’association de commerçants Morlaix nouvelle vague a une nouvelle présidente : Caroline Dujardin, depuis le 14 mars 2025.

Caroline Dujardin est la présidente de l’association des commerçants Morlaix nouvelle vague.

Caroline Dujardin est la présidente de l’association des commerçants Morlaix nouvelle vague. | OUEST-FRANCE

Caroline Dujardin est la nouvelle présidente de l’association des commerçants Morlaix nouvelle vague depuis le 14 mars 2025. Elle a repris, en 2022, le Baiser de l’hôtel de ville avec son époux, Denis Dujardin.

Caroline Dujardin prend la suite de Julien Hivernais. Elle sera entourée de Cathy Tanguy (Le Coffre à jouer) et Yannick Roualec (Arte Diem) pour le secrétariat, Aude Madec (J’aime) et Virginie Queguiner (Attitude Sport) pour la trésorerie.

« Continuer à fédérer les commerçants »

Dans un communiqué de presse elle indique : C’est avec enthousiasme que je prends la présidence de cette association qui joue un rôle essentiel dans la vie économique et sociale de notre ville. Mon objectif est de continuer à fédérer les commerçants autour de projets communs […], de dynamiser l’activité locale et de développer des initiatives innovantes pour attirer toujours plus de visiteurs et de clients. 

À découvrir

L’association a déjà plusieurs projets dans les tuyaux : la tablette de chocolat avec ses tickets d’or revient en 2025, la troisième édition de la Flower party, la braderie et les chalets de Noël… Morlaix nouvelle vague « invite tous les commerçants à se joindre à cette nouvelle dynamique et à contribuer à la construction d’un centre-ville toujours plus attractif et animé ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/une-nouvelle-presidente-pour-lassociation-de-commercants-morlaix-nouvelle-vague-1bb81d72-031b-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

« Je serai en fauteuil roulant » :atteinte de la maladie de Charcot, elle demande un logement adapté

Soizic QUÉRO.

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Dans les Côtes-d’Armor, Delphine, 53 ans, souffre de la maladie de Charcot. Diagnostiquée il y a quelques mois, l’habitante des Côtes-d’Armor vit actuellement dans un logement du parc social, à Yffiniac, mais il n’est pas adapté à l’évolution de sa pathologie. Elle habite au troisième étage d’un immeuble, sans ascenseur. Elle a formulé une demande pour obtenir un nouvel appartement en rez-de-chaussée. Malgré l’urgence de la situation, son dossier est toujours en instance. Témoignage.

Delphine, locataire de Terres d’Armor Habitat, est atteinte de la maladie de Charcot. Elle espère obtenir rapidement un logement adapté à l’évolution de sa maladie.

Delphine, locataire de Terres d’Armor Habitat, est atteinte de la maladie de Charcot. Elle espère obtenir rapidement un logement adapté à l’évolution de sa maladie. | OUEST-FRANCE

Elle ouvre la porte de son appartement, après avoir fait quelques petits pas. « J’ai des problèmes de mobilité à cause de la maladie de Charcot », souffle Delphine (1), qui vit au troisième étage d’un immeuble sans ascenseur, à Yffiniac (Côtes-d’Armor).

Gravir les escaliers qui mènent à son logement est devenu une torture quotidienne. Ce n’est pas le seul obstacle qu’elle rencontre. « La maladie attaque les muscles. Je serai bientôt enfermée dans mon corps. Je vais finir en fauteuil roulant. Pour l’instant, je suis enfermée dans mon appartement… » Les mots tombent comme un couperet. Ce qui était avant un cocon, depuis son arrivée en décembre 2022, se transforme peu à peu en prison. Avec une liberté très relative.

Un logement, un handicap et des risques

Le mal dont souffre Delphine, connu aussi sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), est « une pathologie neuromusculaire progressive et fatale, caractérisée par la mort progressive des neurones moteurs, neurones qui commandent entre autres la marche, la parole, la déglutition et la respiration, détaille l’Institut du cerveau. Cette perte des motoneurones entraîne une atrophie musculaire et la paralysie progressive des patients (2). »

La maladie, diagnostiquée il y a environ six mois, est devenue un handicap. « Je bénéficie d’ailleurs de la reconnaissance MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) avec un taux supérieur à 80 % », précise Delphine, assise à la grande table en bois de sa cuisine.

Elle jette un regard à son balcon. Pour y accéder, la mère de famille, qui vit dans cet appartement avec la benjamine de ses quatre enfants âgée de 21 ans, doit franchir une haute marche. C’est le seul cheminement permettant d’atteindre le local où se trouve la machine à laver. « C’est dangereux », montre-t-elle, inquiète. Il y a aussi l’épreuve de la baignoire. Difficile d’y parvenir. « Je ne peux plus m’y laver. Je suis obligée de le faire au gant, au lavabo. Il faudrait une douche. »

Delphine raconte les chutes dont elle a déjà été victime à différents endroits, notamment à la plage, l’été dernier. Des chutes symptomatiques des premiers pas de la maladie. « Je suis déjà tombée dans l’escalier. J’ai fini sur mes deux genoux. J’ai eu beaucoup de mal à me relever… » L’Yffiniacaise de 53 ans ne termine pas sa phrase.

Toutes les images où elle s’est sentie en difficulté en raison de la maladie défilent devant ses yeux. Des situations risquées. Tout a commencé, au printemps 2024, par « des douleurs à la main gauche. C’est ensuite monté dans le bras. Aujourd’hui, c’est tout le côté gauche », raconte la locataire d’un logement social du parc géré par le bailleur Terres d’Armor Habitat.

Il a fallu attendre plusieurs mois, des hospitalisations et une batterie d’examens pour poser le diagnostic. Entretemps, des questions sans réponse, des peurs et des incompréhensions. Pour elle et sa famille. Le jour où les mots ont été posés, en octobre 2024, a été « violent. Dans un couloir, un médecin a eu des propos qui m’ont terriblement choquée. “Vous n’avez plus longtemps à vivre”, a-t-il dit, avant de me souhaiter bon courage. Comment peut-on annoncer ça ainsi ? »

« Fin mai, je ne travaillerai plus »

Delphine a connu d’importants problèmes de santé les années passées. « J’ai déclaré la maladie de Basedow en 2022. C’est une pathologie auto-immune qui touche la thyroïde. Des anticorps anormaux ont affecté mes deux yeux. Mes pupilles étaient descendues. J’ai été opérée à Rennes. Je garde un décalage dans les yeux depuis. »

Une séquelle qui force Delphine à composer dans les gestes de tous les jours. Quand son employeur, le centre E.Leclerc de Ploufragan, a appris pour la maladie de Charcot, son poste au secteur textile a été progressivement adapté. « Attraper un vêtement est compliqué, le mettre sur un cintre aussi », partage la quinquagénaire, qui salue la bienveillance et le sens de l’écoute de ses responsables et de ses collègues.

Lire aussi : Saint-Brieuc. À la commission d’attribution des logements sociaux, on entre dans la vie des gens

Son temps de travail se réduit à mesure que son état de santé s’aggrave. « J’exerce vingt heures par semaine en ce moment. Tant que je vois des gens, ça me fait du bien. C’est ma soupape, ça me change les idées. Mais fin mai, tout s’arrêtera. Physiquement, ça devient trop dur », se rend compte Delphine, d’un ton fataliste. « Quand je travaille le matin, je dors l’après-midi. » La fatigue s’installe. Les essoufflements. Delphine conduit toujours, à ce stade. « Un jour arrivera où cela ne sera plus possible, s’attriste la Costarmoricaine, qui se sait condamnée. Il n’y a pas de remède. J’ai l’impression d’abandonner mes enfants. »

« Je veux juste vivre dignement, être en sécurité »

Dans cet infernal tourbillon, Delphine veut préserver « le temps qu’il me reste dans un logement adapté, en rez-de-chaussée, avec une douche. Je pense aussi à ma dernière fille… C’est difficile pour elle d’affronter cette situation. »

En novembre 2024, « j’ai déposé un dossier pour bénéficier d’un nouveau logement plus adapté dans le parc social, dans une commune proche de Saint-Brieuc, avec des services à proximité. En février 2025, la commission d’attribution des logements m’a signifié que je n’étais pas prioritaire. » Malgré l’urgence de son cas. Un coup de massue. « Je veux juste vivre dignement, être en sécurité, rappelle Delphine. Si je fais une chute et si quelque chose de grave se passe, qui sera responsable ? Mon autre fille, âgée de 26 ans, envisage de devenir mon aidante à partir de septembre. Elle m’a confié vouloir me redonner ce que je lui ai donné. »

« Sa demande est toujours active »

Delphine, locataire de Terres d’Armor Habitat, a formulé une demande de logement auprès d’une plateforme à laquelle ont accès tous les bailleurs sociaux des Côtes-d’Armor. Son dossier a été examiné lors de la commission d’attribution des logements de La Rance, filiale du groupe Action logement, dont le siège se trouve à Saint-Malo (qui gère 7 500 habitats dans les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et la Manche). « Elle a été classée attributaire de rang 2. La personne en rang 1 remplissait les critères requis, notamment en matière de handicap et de composition familiale, et avait déposé une demande antérieure à la sienne, indique l’organisme La Rance, contacté par Ouest-France. Nous restons attentifs à sa situation et étudions la possibilité de présenter à nouveau son dossier en commission, dès qu’un logement correspondant à sa situation se libérera. »

D’autres bailleurs étudient également la demande de Delphine, « toujours active ». « Nous essaierons de lui trouver une solution dès qu’une opportunité se présentera », ajoute, de son côté, Terres d’Armor Habitat.

(1) Pour illustrer le témoignage, le prénom a été privilégié à sa demande.

(2) Environ 8 000 personnes sont touchées en France et 450 000 dans le monde.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/je-serai-en-fauteuil-roulant-atteinte-de-la-maladie-de-charcot-elle-demande-un-logement-adapte-579a7466-03d9-11f0-b3ef-21814a7dd0ea?

 

Ouest-France

Retraites : des cars au départ du Finistère pour la manifestation régionale de Pontivy du 20 mars

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Jeudi 20 mars 2025, une manifestation régionale est organisée à Pontivy (Morbihan) pour les retraites et l’accès aux soins. Dans le Finistère, des cars partiront de Brest, Morlaix et Quimper pour rejoindre le rassemblement.

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraités et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars 2025.

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraités et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars 2025. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Dans un communiqué, la fédération du Parti communiste français (PCF) « appelle les retraités et retraitables à se mobiliser et à participer à la manifestation régionale ». Ce rassemblement est organisé jeudi 20 mars 2025, à 11 h, à Pontivy (Morbihan), à l’appel d’organisations syndicales et associations de retraités.

« La situation sociale des retraités se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se pose les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics, appuie le PCF. Les communistes appellent à agir pour l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité. »

Déplacements en car

Pour se rendre dans le Morbihan, des déplacements en car sont prévus à Brest (8 h, Maison du peuple), à Morlaix (8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs) et à Quimper (9 h, parking Penvillers).

Les inscriptions et informations sont à prendre par mail usrcgt29@orange.fr ou par téléphone : 02 98 44 37 55.

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/retraites-des-cars-au-depart-du-finistere-pour-la-manifestation-regionale-de-pontivy-du-20-mars-48660ebe-037b-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

À Morlaix, une cinquantaine de personnes mobilisées après la reprise des bombardements en Palestine

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L’Association France Palestine solidarité (AFPS) du pays de Morlaix a organisé un rassemblement, place des Otages à Morlaix (Finistère), ce mardi 18 mars 2025, après la reprise, dans la nuit, des frappes israéliennes à Gaza.

L’AFPS demande à la France et l’Union européenne de recourir à des sanctions pour « imposer le respect du droit à Israël ».

L’AFPS demande à la France et l’Union européenne de recourir à des sanctions pour « imposer le respect du droit à Israël ». | OUEST-FRANCE

En réaction à la reprise des bombardements contre Gaza dans la nuit de lundi à mardi, l’AFPS (Association France Palestine solidarité) a organisé une mobilisation, mardi 18 mars 2025 à Morlaix (Finistère). Une cinquantaine de personnes étaient présentes.

Un appel à des sanctions

En effet, alors qu’un cessez-le-feu était en cours, Israël l’a rompu, et les bombardements ont repris. Plus de 300 personnes sont mortes. « Tout indique que cette attaque va s’inscrire dans la durée », a déclaré François Rippe, président de l’AFPS, qui faisait lecture du communiqué national.

« De son côté, les États-Unis contribuent à cette nouvelle escalade militaire dans la région par ses bombardements incessants sur le Yémen contre les rebelles houthistes qui soutiennent les Palestiniens », a-t-il poursuivi. L’AFPS demande à la France et l’Union européenne de recourir à des sanctions pour « imposer le respect du droit à Israël ».

François Rippe a adressé une « pensée particulière au camp de réfugiés de Jalazone », en Cisjordanie, avec l’antenne locale de l’AFPS.

L’AFPS organise un ciné-débat à la Salamandre jeudi 20 mars, à 20 h 30 ; un rassemblement Square de la résistance à 14 h, samedi 22. Le Théâtre de la Corniche propose une découverte de la poésie de femmes palestiniennes, au bar des Deux rivières à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-cinquantaine-de-personnes-mobilisees-apres-la-reprise-des-bombardements-en-palestine-05f6320e-0419-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Morlaix communauté vote trois aides à l’immobilier pour soutenir le développement d’entreprises

Zoé BOIRON.

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Ça bouge dans les entreprises du territoire. Lundi 17 mars 2025, Morlaix communauté (Finistère) a voté des aides à l’immobilier d’entreprise pour trois sociétés : la coopérative de cavistes Sofivin qui déménage, la Maison du bâtiment à Saint-Martin-des-Champs et le camping Les Mouettes à Carantec.

La Maison du bâtiment est en train de s’installer dans de nouveaux locaux, de l’autre côté du rond-point Kerelisa, à Saint-Martin-du-Champs, près de Morlaix (Finistère).

La Maison du bâtiment est en train de s’installer dans de nouveaux locaux, de l’autre côté du rond-point Kerelisa, à Saint-Martin-du-Champs, près de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

La coopérative de cavistes Sofivin va racheter et rénover les anciens locaux de la société Bondu, dans la zone Keriven à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), afin de disposer de quais à proximité de la N12. L’opération totale, qui comprend une partie désamiantage, s’élève à 1 million d’euros. Pour l’aider, Morlaix communauté a voté une aide de 40 000 €, lundi 17 mars 2025.

Ce départ de la rue Albert-Le-Grand est une opportunité pour Morlaix communauté, qui souhaite aménager le quartier de la gare en y construisant des logements neufs. Comme lors du conseil municipal de Morlaix le 6 mars, Morlaix communauté a voté, ce lundi, une convention opérationnelle d’actions foncières avec l’Établissement public foncier Bretagne. L’EPF va acquérir des parcelles dans cette rue et réaliser le proto aménagement du site pour le compte de la collectivité.

Une aide bonifiée sous trois conditions

À Saint-Martin-des-Champs, la Maison du Bâtiment était elle aussi à l’étroit. Elle occupait un local de 450 m² dans la zone du Grand Launay et a investi un bâtiment de 1 268 m² de l’autre côté du rond-point de Kerelisa, dans la zone voisine du Launay, pour 1,8 million d’euros. La création d’une plateforme de valorisation des déchets inertes est envisagée. Morlaix communauté lui a accordé 30 000 € d’aide. Elle pourrait monter à 70 000 € si trois conditions sont remplies : trois emplois supplémentaires créés, une construction durable et assurer une mission d’insertion.

Enfin, le camping Les Mouettes à Carantec bénéficie d’une aide de 100 000 €, pour moderniser son parc aquatique et maintenir son standing 5 étoiles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/morlaix-communaute-vote-trois-aides-a-limmobilier-pour-soutenir-le-developpement-dentreprises-7ab5774e-03dd-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

« Bien vieillir est une chance » : quel accompagnement pour les seniors du pays de Morlaix ?

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Vieillissante, la démographie du pays de Morlaix (Finistère) amène à repenser l’habitat et la mobilité. Dans les huit communes autour de Lanmeur, 43 % de la population a plus de 60 ans.

5 200 seniors ont 60 ans et plus dans les huit communes : Garlan, Guimaëc, Lanmeur, Locquirec, Plouégat-Guerrand, Plouezoc’h, Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt. Ici sur le marché de Plougasnou.

5 200 seniors ont 60 ans et plus dans les huit communes : Garlan, Guimaëc, Lanmeur, Locquirec, Plouégat-Guerrand, Plouezoc’h, Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt. Ici sur le marché de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Qu’est-ce que met en place Morlaix Communauté pour anticiper le vieillissement de la population ?

À l’image de nombreux territoires ruraux, le Pays de Morlaix (Finistère) voit sa population de personnes âgées augmenter fortement. L’analyse des besoins sociaux fait état qu’en 2030, plus de 50 % de la population sera âgée de 60 ans.

C’est pourquoi Morlaix Communauté s’appuie sur les diagnostics des cinq territoires autour de la ville centre, pour projeter des solutions ajustées et de proximité. « Il est nécessaire de bien connaître la population et tous les acteurs du territoire, que ces ateliers mettent en relation », soulignent les maires de Lanmeur et Plouégat-Guerrand lors de la tenue des ateliers de réflexion du 10 mars à la salle Steredenn.

Cathy Lucas, lors de la présentation du diagnostic sur les seniors dans le pôle nord-est. | OUEST-FRANCE

Quels sont les chiffres clés du diagnostic du cabinet Compas pour l’ancien canton de Lanmeur ?

Sur ce pôle nord-est, les chiffres font état d’un territoire très dynamique en matière de population avec 12 350 habitants. Il présente une attractivité forte pour les aînés qui représentent 43 % de sa population, soit plus de deux habitants sur cinq. Soit 5 200 seniors de plus de soixante ans. C’est plus que la moyenne de Morlaix communauté qui est de 35 %. La moyenne nationale est de 27 %.

Comment vivent ces seniors ?

Ces seniors sont pour la plupart actifs et certains vivent sous le seuil de pauvreté. Ces éléments vont servir à déterminer les besoins de santé et les offres de services à anticiper. Plus de 1 500 personnes vivent seules chez elles : c’est un facteur de risque et d’isolement. Enfin, 40 % des aînés ne pourraient pas entrer à l’Ehpad de Lanmeur avec leur seule retraite.

Quelles solutions de proximité sont envisagées par Morlaix Communauté et ses différents partenaires ?

Morlaix Communauté, qui adhère au réseau Villes Amies des Aînés, doit rendre les villes faciles avec une bonne accessibilité aux commerces. « Il faut réfléchir aux solutions pour que les aînés ne restent pas prisonniers chez eux et gardent leur mobilité », indiquent Cathy Lucas et Renaud de Clermont-Tonnerre, élus de la cohésion sociale.

« La mobilité des seniors est essentielle pour leur maintien à domicile. Bien vieillir est une chance, c’est positif, mais cela pose de nombreuses questions auxquelles il faut une réponse la plus collective possible. » Des ateliers travaillent sur les thèmes de l’habitat, la mobilité ou encore la santé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/bien-vieillir-est-une-chance-quel-accompagnement-pour-les-seniors-du-pays-de-morlaix-f6a6241e-024a-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

Ce qu’il faut savoir sur les finances de Morlaix communauté avant le budget 2025

Zoé BOIRON.

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On change encore d’échelle. Morlaix communauté (Finistère) prévoit d’investir 40 millions d’euros brut en 2025. Une somme considérable qui permettra de financer de gros projets, avant de revenir à un rythme de croisière. L’idée : atteindre une moyenne d’investissement de 20 millions d’euros par an, entre 2023 et 2027.

Le budget 2025 de Morlaix communauté sera voté le 7 avril 2025.

Le budget 2025 de Morlaix communauté sera voté le 7 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Étape obligatoire avant le vote du budget le 7 avril 2025, le débat d’orientations budgétaires de Morlaix communauté a eu lieu lundi 17 mars 2025. Bilan de l’année écoulée, prospectives sur celle en cours… Voici trois éléments à retenir.

Fin 2024, les finances de Morlaix communauté sont saines.

Vrai. La situation du budget principal est « satisfaisante », selon les élus. L’épargne nette (capacité d’autofinancement) monte à 2,2 millions d’euros. En recul par rapport aux autres années, « cela reste excellent », a noté Jean-Paul Vermot, président, et s’explique entre autres par le transfert de sept équipements à la collectivité et la création de la régie d’An Dour.

En 2024, l’encourt de la dette est logiquement passé de 2,8 à 6,4 ans. « C’est cohérent avec les investissements réalisés et conforme au projet de territoire », a commenté François Girotto, vice-président.

Le contexte freine les futurs investissements.

Faux. Un gros coup de collier va être donné en 2025 avec 28 millions d’euros brut de dépenses prévues, auxquels on peut ajouter 12,4 millions d’euros de restes à réaliser de 2024. Soit, vous comptez bien, près de 40 millions d’euros brut d’investissement. Mais il y aura forcément un reste à réaliser en fin d’exercice.

Cet effort financier, soutenu en grande partie par des emprunts, porte sur des projets qui coûteront beaucoup moins les années suivantes, puisqu’il concerne notamment les travaux d’équipements culturels (Musée, maison de la langue bretonne…), les travaux de réseaux et d’aménagement du quai de Léon ou la déchetterie de Taulé.

De 2023 à 2027, Morlaix communauté vise une moyenne d’investissement de 20 millions d’euros brut par an (15 millions net des subventions perçues et du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée).

À noter : les taux locaux d’imposition ne changeront pas, mais les bases vont être revalorisées d’1,7 % par l’État.

La collectivité va surveiller de près ses dépenses de fonctionnement.

Vrai. Une maîtrise est nécessaire ont reconnu les élus. Pour illustrer, entre 2024 et 2025, les charges de personnel vont augmenter de 5,77 %, tandis que la collectivité a moins de leviers de recettes fiscales à sa disposition. Les projections restent malgré tout bonnes : il est prévu une capacité de désendettement de 8,4 ans en 2026, alors qu’en 2022, les prévisions misaient sur 9 ans.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/ce-quil-faut-savoir-sur-les-finances-de-morlaix-communaute-avant-le-budget-2025-a84655d8-0348-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Aéronautique : pour lui éviter « une impasse de trésorerie », Morlaix Co vole au secours d’Icare

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté a accepté, lundi 17 mars 2025, le principe d’instaurer une franchise de loyers avec Icare, le centre de formation pour pilotes et personnels navigants. Le but : soutenir l’entreprise le temps qu’elle sorte de la procédure de redressement judiciaire.

À Morlaix (Finistère), le centre de formation d’aéronautique Icare dispose notamment d’un simulateur A320.

À Morlaix (Finistère), le centre de formation d’aéronautique Icare dispose notamment d’un simulateur A320. | OUEST-FRANCE

En redressement judiciaire depuis le 14 mai 2024, le centre de formation de pilotes, stewards et hôtesses Icare, à Morlaix (Finistère), est en train de sortir de la zone rouge. Toutefois, pour ne pas mettre la société dans « une impasse de trésorerie » et lui éviter une « conversion de la procédure en liquidation judiciaire », Morlaix communauté a voté, lundi 17 mars 2025, un protocole d’accord pour établir une franchise de loyers, pour ceux dus depuis la date de redressement.

Quand la société aura retrouvé une situation financière « confortable », le remboursement de ces loyers à Morlaix communauté sera « lissé ».

Lire aussi : La compagnie aérienne Celeste n’a pas payé pour 38 420 € de loyers à Morlaix communauté

Les loyers antérieurs au placement en redressement judiciaire restent dans le giron de la procédure d’apurement de la dette de la société.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/avion/aeronautique-pour-lui-eviter-une-impasse-de-tresorerie-morlaix-co-vole-au-secours-dicare-fe1fbe42-03e6-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Cette députée bretonne invite les citoyens à des temps d’échanges… dans les bars et cafés du coin

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La députée du Finistère, Sandrine Le Feur, organise une série de rencontres avec les citoyens dans des communes du pays de Morlaix, pour parler sécurité, santé, petite enfance… Elle donne rendez-vous dans des bars et cafés du secteur.

Sandrine Le Feur, agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère), a été réélue députée du Finistère en juillet 2024.

Sandrine Le Feur, agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère), a été réélue députée du Finistère en juillet 2024. | OUEST-FRANCE

Sandrine Le Feur, agricultrice à Pleyber-Christ, près de Morlaix, députée de la 4e circonscription du Finistère, a décidé d’organiser un cycle de rencontre dans une dizaine de communes du territoire.

« Ces rencontres sont des moments précieux »

Dans un communiqué de presse, elle indique être « convaincue que l’élaboration des politiques publiques ne peut se faire sans une écoute attentive des citoyens ». Durant ces temps d’échanges, des enjeux tels que l’accès aux services publics, la mobilité en milieu rural, la transition énergétique, la santé, la petite enfance et la sécurité seront évoqués.

La députée indique : « Ces rencontres sont des moments précieux pour confronter les points de vue, identifier ensemble des solutions et faire entendre au niveau national les réalités locales. Depuis le début de mon engagement, ma vision de la politique a toujours été claire : elle ne doit pas se faire à huis clos, mais se construire avec ceux qui, chaque jour, font vivre nos territoires. »

Lire aussi : REPORTAGE. Cette députée bretonne a invité les habitants à discuter de l’insécurité

Sandrine Le Feur donne rendez-vous jeudi 27 mars 2025 à 18 h 30 au bar Amzer’Zo à Plougoulm, vendredi 28 mars à 18 h 30 au bar Le Galopin à Plouzévédé, jeudi 3 avril à 18 h 30 au café Ty Pierre à Roscoff, vendredi 4 avril à 18 h 30 au bar Le Léo à Saint-Pol-de-Léon, jeudi 10 avril à 18 h 30 au restaurant L’Entente à Pleyber-Christ, vendredi 11 avril à 18 h 30 au bar du Loup à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, jeudi 17 avril à 18 h 30 au Déco Bar à Lanmeur, vendredi 18 avril à 18 h 30 au café de la Place à Plougasnou, jeudi 24 avril à 18 h 30 au bar Le Turfist à Plouigneau, vendredi 25 avril à 18 h 30 au café de l’Aurore à Morlaix, vendredi 16 mai à 18 h 30 au café du Centre à Sizun.

https://www.ouest-france.fr/politique/cette-deputee-bretonne-invite-les-citoyens-a-des-temps-dechanges-dans-les-bars-et-cafes-du-coin-c7e92cb6-03d5-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

Et "Le Grand Café de la Terrasse" passe à la trappe.

 

Ouest-France

« Un site rare » : à Carantec, deux industries vont s’installer sur l’ex-chantier naval Sibiril

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté a acté, lundi 17 mars 2025, la vente de deux des trois bâtiments de l’ancien chantier naval Sibiril à Carantec (Finistère), à deux industries maritimes, conservant ainsi l’ADN du lieu.

Les bâtiments de l’ancien chantier naval Sibiril à Carantec, une opportunité pour les professions du nautisme et du maritime.

Les bâtiments de l’ancien chantier naval Sibiril à Carantec, une opportunité pour les professions du nautisme et du maritime. | OUEST-FRANCE

Une partie de l’ancien chantier naval Sibiril Technologies, dans la zone d’activités Le Varquez à Carantec (Finistère), va retrouver des couleurs. Deux entreprises ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé entre le 29 juin et le 13 septembre 2024 par Morlaix communauté, après avoir préempté le site. La parcelle de 6 816 m² compte trois bâtiments.

Maintenance et production de bateaux

Le lot n° 1, un atelier mécanique de 300 m2, va être cédé à Alka Marine Solutions, pour un montant de 126 000 € net vendeur. Cette PME de 30 salariés, basée à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) mais aussi Versailles (Yvelines) et Lausanne (Suisse), propose des services de maintenance, d’ingénierie et de développement de navires de services pour des missions sur les champs éoliens marins.

Elle envisage de créer une base de maintenance pour centraliser l’entretien des navires opérant dans des zones stratégiques (Méditerranée, Atlantique, Manche, mer du Nord). Huit emplois seront créés sur ce nouveau site.

Le lot n° 3, un atelier de moulage de 580 m2, va être vendu au chantier naval Bord à Bord, pour 232 000 € net vendeur. Installée à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), l’entreprise de 34 salariés est spécialisée dans la conception et fabrication de bateaux en aluminium pour plaisanciers et professionnels.

En 2023, elle a racheté l’entreprise Amares de Guimaëc. Ce local, en location, est devenu trop petit pour ses activités. Bord à bord souhaite donc installer un atelier à Carantec et sous-traiter une partie de sa production de navires professionnels. D’ici à 2028, six emplois sont prévus sur le site.

« Un site rare avec un accès à la mer »

« C’est un site rare avec un accès à la mer », a souligné Solange Creignou, vice-présidente de Morlaix communauté lors du conseil communautaire, lundi 17 mars 2025, où ont été actées ces ventes. Alban Le Roux, 1er adjoint au maire de Carantec, a salué le travail de Morlaix communauté. « La destination des bâtiments à vocation industrielle, artisanale, n’a pas été dévoyée », a-t-il apprécié.

Reste le lot n° 2, le plus grand (940 m2), pour lequel des tractations sont en cours. « On est plutôt confiant », a indiqué Solange Creignou, qui a toutefois précisé qu’il serait très probablement divisé en deux.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/un-site-rare-a-carantec-deux-industries-vont-sinstaller-sur-lex-chantier-naval-sibiril-685a00fc-03d2-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

«L’espace est de plus en plus grignoté» par les vélos, selon le défenseur des piétons à Saint-Brieuc

Ouest-France.

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Après les chutes de pierres du viaduc SNCF de Gouédic, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), une déviation permet désormais aux vélos de descendre la Côte aux Maris. L’association 60 millions de piétons crie au danger et demande que cette zone reste piétonne.

Le chemin piéton des Eaux-Minérales, à Saint-Brieuc, va désormais être emprunté par les vélos.

Le chemin piéton des Eaux-Minérales, à Saint-Brieuc, va désormais être emprunté par les vélos. | CHRISTIAN RUELLO

À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la passerelle Beauvallon a été fermée vendredi 14 mars 2025, ainsi que les chemins situés à proximité du viaduc ferroviaire de Gouédic. En cause : des chutes de pierres depuis le viaduc SNCF.

Une intervention doit avoir lieu d’ici la fin du mois de mars pour inspecter l’ouvrage et mieux comprendre d’où viennent ces chutes. Les chemins sont donc fermés au moins jusqu’au 29 mars 2025. Ce chemin est très fréquenté par les cyclistes et piétons, puisqu’il permet d’enjamber le Gouédic et qu’il marque le départ de la voie douce Hentig glas.

Lire aussi : Saint-Brieuc. « Il faut une réflexion globale sur la libération des trottoirs »

Dans l’arrêté pris par la Ville, une déviation propose aux cyclistes de circuler en double sens en bas de la Côte aux Maris, menant au chemin des Eaux-Minérales. Dès samedi matin 16 mars, une association de VTT a matérialisé son parcours sur cette pente à 17 % et une belle équipe de vététistes s’en est donné à cœur joie.

« C’est le piéton qui sert de variable d’ajustement »

Ce que dénonce Christian Ruello, correspondant de l’association 60 millions de piétons à Saint-Brieuc, qui estime que la cohabitation entre vélos et piétons est très dangereuse.

« Encore une fois, c’est le piéton qui sert de variable d’ajustement. La circulation cycliste aurait pu très bien être déviée par la rue de Trégueux, qui leur offre des aménagements spécifiques. »

Christian Ruello, correspondant de l’association 60 millions de piétons à Saint-Brieuc. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Rouler à la vitesse du pas : impossible sur une pente à 17 %

Il rappelle que selon le Code la route, ce secteur est réservé aux piétons. « Les cyclistes y sont autorisés à condition de rouler à la vitesse du pas. Mais vu le degré de la pente, 17 %, c’est impossible. »

Cet exemple confirme le difficile partage de l’espace urbain. « On constate que l’espace piéton est de plus en plus grignoté. Le cas du boulevard Clemenceau est flagrant. Faute de continuité de piste cyclable, les vélos poursuivent leur route sur le trottoir. Les riverains de ce boulevard, des personnes assez âgées, qui ont opté pour vivre proche du centre-ville, n’osent plus sortir de chez eux, de peur d’être percutés par un cyclo ou une trottinette. »

Lire aussi : À Saint-Brieuc, un million d’euros pour amener la voie verte jusqu’à la mer

Adieu trottoirs, bonjour voie verte !

Depuis peu, le cheval de bataille de Christian Ruello est la transformation des trottoirs en voie verte, dans le cadre d’une politique des mobilités douces. Sur une voie verte, peuvent circuler des piétons, des vélos, des cavaliers, des véhicules techniques et, de temps en temps, des véhicules de riverains.

« Pour aménager Hentig glas, le trottoir de la rue Paul-Bert a disparu au profit d’une voie verte. On nous répond que les piétons n’ont qu’à marcher de l’autre côté. Or, ce trottoir ne mesure que 70 cm ! Pas assez pour le passage une poussette ! »

Intarissable sur la sécurité du piéton en ville, Christian Ruello se réjouit que l’association 60 millions de piétons attire de plus en plus d’adhérents à l’échelle nationale. « Certaines villes qui avaient beaucoup investi dans des pistes cyclables reviennent sur leur choix au regard du nombre de conflits d’usage et d’accidents entre piétons et trottinettes. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/velo/lespace-est-de-plus-en-plus-grignote-par-les-velos-selon-le-defenseur-des-pietons-a-saint-brieuc-46c0db80-01a9-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Un festival interactif pour « repenser les transitions » à Saint-Martin-des-Champs, fin mars

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La deuxième édition du festival le Printemps des transitions se déroulera dimanche 23 mars, de 10 h à 18 h, à l’espace culturel du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère). Selon les organisateurs, « elle sera plus interactive pour tester concrètement toutes les formes de transitions, énergétiques, sociales et écologiques ».

Les partenaires de la 2e édition du festival du Printemps des transitions.

Les partenaires de la 2e édition du festival du Printemps des transitions. | OUEST-FRANCE

La deuxième édition du festival le Printemps des transitions se déroulera dimanche 23 mars, de 10 h à 18 h, à l’espace culturel du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère). Selon les organisateurs, elle sera plus interactive pour tester concrètement toutes les formes de transitions, énergétiques, sociales et écologiques ».

L’organisation rassemble huit structures engagées dans le pays de Morlaix : En Vrac à l’ouest, Ulamir CPIE Morlaix Trégor, Pôle ESS pays de Morlaix, Résam, Éco-bretons, Au fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne Vivante et Héol. Lors de la première édition, l’événement avait réuni près de 700 visiteurs.

 Il y aura, au programme, des jeux, du théâtre et des conférences qui inviteront à repenser nos modes de vie, des ateliers pratiques pour fabriquer soi-même son hôtel à insecte ou encore réparer son grille-pain.  Plusieurs thématiques seront proposées : déchets, santé, énergie, économie, alimentation, eau, biodiversité, mobilité et réemploi.

Un troc mis en place

La journée sera ponctuée de temps forts. À 10 h, aura lieu la présentation du projet de sécurité sociale de l’alimentation, à 11 h 30, un spectacle de la Drim-Tim pour un regard décalé et humoristique sur nos représentations des transitions. À 16 h, un spectacle de théâtre d’objets, à partir de 6 ans, le Superpouvoir de l’eau et à 17 h, Claire Cariou présentera une conférence intitulée En selle vers la réduction des déchets.

Cette année, la monnaie locale, le Buzuk, va remplacer les pièces habituelles,  chacun pourra échanger ses euros sur place ». Une zone de gratuité sera mise en place où chacun pourra déposer un objet, jouet, livre, vaisselle, outil, vêtement, devenu inutile, propre et réutilisable, et repartir avec un autre objet.  On peut même venir les mains vides et repartir avec un objet. 

Plus d’informations : transitions@resam.net

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/un-festival-interactif-pour-repenser-les-transitions-a-saint-martin-des-champs-fin-mars-08c2b7ea-fe61-11ef-8142-b25467c6b824

 

Ouest-France

« On leur apprend à réfléchir » : l’option Sciences Passion mer du lycée Kérichen, à Brest, a 14 ans

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C’est une option unique en France. Au lycée La Pérouse Kérichen de Brest (Finistère), une quarantaine d’élèves s’initie chaque année au monde des sciences marines.

Deux élèves de l’option Sciences Passion mer du lycée Lapérouse-Kérichen avec leur professeur Yann Gorgé et la cheffe d’établissement Anne Ounane.

Deux élèves de l’option Sciences Passion mer du lycée Lapérouse-Kérichen avec leur professeur Yann Gorgé et la cheffe d’établissement Anne Ounane. | OUEST-FRANCE

Depuis 2011, une vingtaine d’élèves de première et terminale du lycée Lapérouse-Kérichen de Brest (Finistère) peuvent choisir l’option « Sciences passion mer », unique en France.

Pendant deux ans, ils accumulent diverses connaissances sur le monde marin, comme faire des nœuds ou lire une carte marine, et, de décembre à décembre, ils se rendent dans les labos de l’Université de Bretagne occidentale (UBO), encadrés par des enseignants-chercheurs, pour y mener des expériences.

« On n’est pas là pour les orienter vers une voie particulière, mais de leur donner une ouverture et les acculturer aux sujets scientifiques », explique Michaël Théron, directeur du laboratoire Optimisation des réponses physiologiques à l’UBO et présent depuis les débuts de l’option. « C’est-à-dire qu’on ne fait pas cours pour leur donner des connaissances, mais on leur apprend à réfléchir. »

« Un enjeu fort pour la démocratie »

« La culture scientifique est un enjeu fort pour la démocratie », souligne Emilie Kuchel, élue au conseil municipal de Brest et également conseillère régionale en charge du dispositif Karta.

Karta, charte en breton, finance en partie 1 500 projets dans les lycées bretons, à hauteur de 20 à 40 %. C’est le cas de l’option Sciences Passion mer.

Le premier trimestre de l’année était riche pour les premières et de terminales. En septembre, les quarante élèves ont navigué quelques jours à bord du Français, un trois mât école, avec l’équipage. Ils ont découvert la vie à bord d’un navire, assisté à des conférences et observé du phytoplancton au microscope.

« J’ai un microscope à la maison et je dessine le phytoplancton », raconte Sahra, qui s’est découvert cette passion à bord.

Pour une autre élève, ce voyage a « confirmé l’envie de travailler dans le domaine maritime ». Enfin, en décembre, quatre élèves sont allées à l’Académie des Sciences de Paris, pour recevoir le prix du projet scientifique.

https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/on-leur-apprend-a-reflechir-loption-sciences-passion-mer-du-lycee-kerichen-a-brest-a-14-ans-9ec8dc4e-fe9b-11ef-9b78-58334960577c

 

Ouest-France

Maison fragilisée en Finistère : des travaux seront réalisés avant les grandes marées de la fin mars

Zoé BOIRON.

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La maison fragilisée par les grandes marées, début mars 2025 à Plounévez-Lochrist (Finistère), est toujours debout. Mais le retour des grandes marées à la fin du mois oblige Haut-Léon communauté à réaliser des travaux pour éviter que l’eau ne vienne inonder la route une nouvelle fois. Ils auront probablement lieu la semaine prochaine.

La maison Ty Dour, à Plounévez-Lochrist (Finistère), a été fragilisée par les grandes marées début mars 2025. La RD10 avait alors été inondée.

La maison Ty Dour, à Plounévez-Lochrist (Finistère), a été fragilisée par les grandes marées début mars 2025. La RD10 avait alors été inondée. | OUEST-FRANCE

Début mars 2025, les clapets qui bloquaient le passage de l’eau sous la maison Ty Dour, à Plounévez-Lochrist (Finistère), ont cédé. Résultat : la bâtisse est fragilisée et les marées ont immergé la route. Alors qu’un nouvel épisode de grandes marées revient à la fin du mois, Haut-Léon communauté (HLC) travaille sur une solution provisoire pour éviter une nouvelle inondation. La RD10 avait rouvert vendredi 7 mars, après que le Département a consolidé les rives du pont sur lequel passe la route.

Vers une intervention la semaine prochaine

Jacques Édern, président de HLC, a obtenu le feu vert des services de l’État pour engager une procédure simplifiée. « Les plans du cabinet Egis vont être transmis aux services de l’État pour un accord tacite. Puis, il faudra trouver une entreprise qui a un créneau. Les travaux se feront sûrement la semaine prochaine », explique-t-il. Une réunion se tiendra cette semaine pour fixer une date d’intervention.

Concernant la consolidation du bâti, HLC présentera un projet définitif avant le 31 décembre 2025. Cela sera officialisé via un arrêté préfectoral, à paraître dans les prochains jours. Cette procédure sera faite dans le respect des différentes étapes administratives (déclarations préalables, environnementale, etc.), afin « de ne pas créer une jurisprudence », précise Jacques Edern.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/maison-fragilisee-en-finistere-des-travaux-seront-realises-avant-les-grandes-marees-de-la-fin-mars-cd9a129e-031a-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Charte « Oui à la langue bretonne » : Morlaix communauté est allée au-delà de ses objectifs

Zoé BOIRON.

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Un an après la signature de la charge Ya d’ar Brezhoneg (« Oui à la langue bretonne »), Morlaix communauté a rempli les objectifs du niveau 1 et a déjà engagé d’autres actions pour développer le bilinguisme.

Fulup Jakez, directeur de l’Office public de la langue bretonne, et Amélie Brard, chargée de développement à l’OPLB, entourent Jean-Paul Vermot et Julien Kerguillec, président et vice-président de Morlaix communauté.

Fulup Jakez, directeur de l’Office public de la langue bretonne, et Amélie Brard, chargée de développement à l’OPLB, entourent Jean-Paul Vermot et Julien Kerguillec, président et vice-président de Morlaix communauté. | OUEST-FRANCE

En février 2024, Morlaix communauté signait la charte Ya d’ar Brezhoneg (« Oui à la langue bretonne »), pilotée par l’Office public de la langue bretonne (OPLB), pour favoriser le bilinguisme et normaliser la place de la langue bretonne.

Pour atteindre le niveau 1 de cette charte, cinq actions devaient être mises en place, telles qu’un logo bilingue, la présence d’au moins une école Diwan ou un recensement des compétences linguistiques des élus et agents.

Mercredi 12 mars 2025, soit un an plus tard, Morlaix communauté et l’OPLB ont dressé le bilan des mesures. Les objectifs sont non seulement atteints mais Morlaix communauté est allée au-delà.

Conversation en breton dans un Ehpad

« En général, les collectivités mettent entre un et quatre ans pour les réaliser », s’est satisfait Fulup Jakez, de l’OLPB. Ce dynamisme est aussi dû au travail de Gaël Roblin, chargé de mission langue et culture bretonne au sein de Morlaix communauté.

Une trentaine d’actions supplémentaires ont été déployées. Outre le concours apporté à l’organisation de l’arrivée de la Redadeg ou du Tro Menez Are, on trouve le soutien à la Scop Roudour pour les formations adultes, à la radio Arvorig FM, qui devrait d’ailleurs disposer prochainement d’un lieu à Morlaix, ou encore le début du chantier de la Maison de la langue et de la culture bretonne, Ti Ar Vro, rue de Paris à Morlaix, qui bénéficiera à la fédération d’associations KLT.

Un vademecum, un guide destiné à aider les municipalités pour faire rayonner la langue bretonne, a aussi été édité. Enfin, les ateliers de conversation en breton à l’Ehpad de Lanmeur ont rencontré un franc succès.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/charte-oui-a-la-langue-bretonne-morlaix-communaute-est-allee-au-dela-de-ses-objectifs-67a9add0-024a-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Chantier Tanguy, le « généraliste » du bateau en bois, à Douarnenez

Ludovic LE SIGNOR.

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Yves Tanguy a pris la barre de l’entreprise en 1990. Fils et petit-fils de charpentier de marine, il évolue depuis son enfance dans le monde de la construction de navires en bois.

Sur le terre-plein du Rosmeur, l’étrave du sardinier « Rouanez ar Moor » a été remplacée. Le navire a été remis à l’eau vendredi 28 février 2025.

Sur le terre-plein du Rosmeur, l’étrave du sardinier « Rouanez ar Moor » a été remplacée. Le navire a été remis à l’eau vendredi 28 février 2025. | DR

« Du côté de mon père, ils étaient constructeurs de navire ; du côté de ma mère, ils étaient marins pêcheurs depuis toujours. » Le décor est planté. Yves Tanguy est né à Sein, il y a 65 ans. « J’ai appris à marcher dans l’atelier de mon père. » Un univers qu’il ne quittera pas. « On m’a mis devant un établi et on m’a dit : “Tu te débrouilles !”. J’ai débuté, comme apprenti, à 16 ans. »

La construction de navires en bois, chez Tanguy, c’est une histoire de famille. En 1920, Félix, grand-père d’Yves, crée son chantier à Sein. Deux de ses cinq fils, Louis et Jean-Marie, lui succéderont. L’un reprenant le chantier paternel, l’autre s’installant dans le sud de l’île. Dans les années 1960, les deux frères quittent Sein pour le continent. Jean-Marie s’installe à Douarnenez, à Pouldavid, en 1964, où le chantier se trouve actuellement ; et Louis à Audierne. Tous deux construisent des navires de pêche, jusqu’à 12 m de long.

« Mon moteur, c’est la motivation »

En 1973, Jean-Marie agrandit son chantier et crée un second hangar afin de pouvoir entreprendre des constructions allant jusqu’à 14 m. Pour atteindre, dans les années 1980, les 22 mètres. Gérant de l’entreprise depuis 1990, Yves Tanguy doit faire face, les années suivantes, à une forte crise qui va frapper durement le monde de la pêche. L’occasion pour les chantiers Tanguy de se diversifier, dans le yacht classique et les bateaux du patrimoine, domaine alors en pleine ascension.

Aujourd’hui, l’entreprise compte quatre salariés présents aux côtés du propriétaire depuis une dizaine d’années. « Dans une entreprise à l’origine familiale, les ouvriers font, eux aussi, partie de la famille. Les jeunes ont beaucoup de valeur, d’énergie, d’envie, qu’il faut accompagner. Mon moteur, c’est la motivation. Un grain de sable, un mot, peut tout faire basculer. »

« On apprend tout le temps »

Les chantiers Tanguy sont une sacrée référence dans le monde fermé de la construction marine. « Dans le domaine du navire en bois, on est généraliste, comme un médecin, définit Yves Tanguy. On évolue dans un domaine très large. » Cinq bateaux sont actuellement entre les mains des techniciens du chantier de Pouldavid : Dehel , une barque chalutière normande de 12,50 m, dont la restauration devrait durer encore un an et demi ; trois petits navires de plaisance pour des remises en état ; une restauration importante aussi sur un voilier de 14 m. Enfin, après un remplacement d’étrave, le sardinier Rouanez ar Moor a été remis à l’eau le 28 février.

« Je travaille comme si j’avais 30 ans. En vieillissant, on devient plus fragile. Mais cette fragilité ne doit pas nous arrêter. Dans ce métier, on apprend tout le temps. » Preuve de cette dynamique, Yves Tanguy s’est engagé dans une vaste refonte de son chantier : « On va démolir le hangar, construit en 1973, pour en reconstruire un nouveau, attenant à celui datant de 1986-1987. Le permis a été accordé l’année dernière. » Quant aux prévisions, Yves Tanguy l’assure : « Pas de perspective au long cours. Comme en météo, il ne faut pas se poser trop de questions et s’adapter très vite. La clientèle existe, c’est sa possibilité qui varie. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/chantier-tanguy-le-generaliste-du-bateau-en-bois-a-douarnenez-b282ab4a-ec4c-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Carhaix-Plouguer. Des retraités vont manifester à Pontivy, jeudi

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Un déplacement en car est organisé au départ de la Maison des syndicats, jeudi, à 9 h 30.

Un déplacement en car est organisé au départ de la Maison des syndicats, jeudi, à 9 h 30. | OUEST-FRANCE

 Nous ne sommes pas des nantis !  Les retraités cégétistes de l’union locale Huelgoat-Carhaix défileront jeudi, à Pontivy, pour faire entendre leurs revendications.

La sous-préfecture du Morbihan sera le point de ralliement, pour la Bretagne, de cette journée de mobilisation nationale. L’objectif : demander la revalorisation des pensions de retraite, en particulier de 300 € pour les plus petites d’entre elles, mais surtout défendre la Sécurité sociale, qui cette année célèbre les 80 ans de sa création.

 Une Sécurité sociale, telle que définie à cette époque, pour couvrir l’ensemble des aléas de la vie, de la naissance à la mort », précise Bernard Bloyet responsable local. Il évoque les retraités qui actuellement ne se soignent plus ou peu pour des raisons de coût .

Jeudi 20 mars, rendez-vous à la Maison des syndicats pour un départ en car venant de Morlaix à 9 h 30, ou pour covoiturage, le rassemblement étant fixé à 11 h devant la sous-préfecture à Pontivy.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/des-retraites-vont-manifester-a-pontivy-jeudi-48ec9c06-8ed2-4ca2-99cd-22df4d50570a

 

Ouest-France

Plougasnou. Une enquête publique en mairie

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L’enquête publique est disponible à la mairie.

L’enquête publique est disponible à la mairie. | OUEST-FRANCE

L’entreprise huîtres Saint-Michel souhaite créer deux nouvelles parcelles d’exploitation.

La première, d’une surface de 97,75 ares, concernera l’élevage d’huîtres en surélevé avec un terrain découvrant. La seconde, de 77,5 ares, pour la palourde, à plat terrain découvrant.

Le service du littoral de la préfecture du Finistère, unité cultures marines, lance à ce sujet une enquête publique à destination des habitants, mais aussi des communes voisines de Morlaix, Carantec et Plougasnou.

Les particuliers, usagers du littoral, ainsi que les professionnels du secteur pêche, sont invités à se déplacer en mairie afin de donner leur avis.

L’enquête publique est accessible à l’accueil jusqu’au 9 avril.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-enquete-publique-en-mairie-46fd9b16-7797-4d73-b675-6e1f8dcadec8?

 

Ouest-France

« Les algues continuent de tuer », dénoncent la famille du joggeur breton décédé et Inès Léraud

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La famille de Jean-René Auffray et Inès Léraud, journaliste et autrice du livre, Algues Vertes, ont réagi, ce dimanche 16 mars 2025, après l’annonce des résultats de l’autopsie d’un sanglier mort en septembre 2024 à cause des algues vertes sur la plage Saint-Maurice à Morieux (Lamballe-Armor).

La famille du joggeur décédé en 2016 et Inès Léraud ont régi après l’annonce des résultats de l’autopsie du sanglier mort en septembre 2024 à cause des algues vertes (Photo d’illustration)

La famille du joggeur décédé en 2016 et Inès Léraud ont régi après l’annonce des résultats de l’autopsie du sanglier mort en septembre 2024 à cause des algues vertes (Photo d’illustration) | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Ce dimanche 16 mars 2025, la famille de Jean-René Auffray, décédé en 2016 lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux (Côtes-d’Armor) ainsi qu’Inès Léraud, journaliste et autrice du livre Algues Vertes ont réagi, dans un communiqué commun, aux résultats de l’autopsie du sanglier retrouvé mort sur la plage de Saint-Maurice (Lamballe-Armor) dans les Côtes-d’Armor, le 3 septembre 2024.

« Notre père et époux est mort à quelque 300 mètres du lieu où a été retrouvé le sanglier »

L’animal est décédé à cause du gaz émanant des algues, selon le rapport d’autopsie, comme l’a révélé notre confrère Le Télégramme , qui a été dévoilé au début de ce mois de mars.

 Depuis le 8 septembre 2016, jour où Jean-René Auffray, notre père et époux est mort dans un estuaire des Côtes-d’Armor infesté d’algues vertes, à quelque 300 mètres du lieu où a été retrouvé le sanglier , indique la famille.  Le soir même, la question de l’hydrogène sulfuré (H2S) émanant des algues vertes s’est posée mais n’a pas été creusée , regrette-t-elle.

En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait rejeté les demandes d’indemnisation de la famille de Jean-René Auffray. Ce dernier avait suivi les conclusions du rapporteur public qui avait dénoncé la  carence de l’État  dans la prolifération des algues vertes en Bretagne, mais avait estimé que le  lien de causalité  entre leur présence et le décès du joggeur ne pouvait être établi.  Nous avons fait le choix de continuer le combat en portant l’affaire à la cour d’appel de Nantes. À ce jour, nous attendons toujours une date d’audience, plus de deux ans après le premier jugement , rappelle la famille du joggeur.

« Nous exigeons un plan ambitieux »

Pour elle ainsi que pour Inès Léraud,  les algues continuent de tuer  avec la mort de ce sanglier. À travers ce communiqué, la famille du joggeur et la journaliste appellent  à une prise de conscience immédiate de l’État et à ce qu’il assume enfin ses responsabilités pour lutter contre la prolifération des algues vertes .

Et de conclure :  Nous soutenons la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire afin de proposer un véritable plan de lutte contre ce fléau. Nous exigeons un plan ambitieux, à la hauteur de l’enjeu .

Contact : consortsauffray@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/les-algues-continuent-de-tuer-denoncent-la-famille-du-joggeur-breton-decede-et-ines-leraud-0d4a9836-029f-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Petite mairie mais grands services : dans les pas d’agents et d’élus d’un village de Bretagne

Zoé BOIRON.

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Les mairies des villages ruraux sont devenues des centres névralgiques de services à la population. Ces nouvelles missions pèsent sur les finances. Dans le même temps, les élus doivent déployer des trésors d’ingénierie pour faire face à la complexité du mandat. Exemple à Plounéour-Ménez, aux portes des monts d’Arrée (Finistère)

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère), et Delphine Sauban, adjointe à l’urbanisme.

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère), et Delphine Sauban, adjointe à l’urbanisme. | OUEST-FRANCE

« Toi, tu sais ça non ? » Cette phrase, Nelly Guyader, secrétaire de mairie « multitâche », l’entend régulièrement. Avec plus de vingt ans de service au compteur, dont une bonne partie à traiter les documents d’urbanisme, la Finistérienne de 48 ans « fait partie des murs » de la mairie de Plounéour-Ménez, commune de 1 300 habitants.

D’année en année, elle a vu de plus en plus de services s’agréger au sein de la bâtisse de pierres. Les murs n’ont pas pu être poussés, il a pourtant fallu faire de la place. Diverses permanences se tiennent à tour de rôle dans un petit bureau qui jouxte l’accueil. « Avant c’était le mien », glisse Nelly Guyader.

Un interlocuteur pour une dizaine de services

Nelly Guyader, agente communale, assure aussi les services de courriers et de retrait d’argent à l’accueil de la mairie de Plounéour-Ménez (Finistère) | OUEST-FRANCE

La brigade mobile de gendarmerie des monts d’Arrée l’occupe un samedi après-midi sur deux, depuis l’automne. Le jeudi, l’assistante sociale y assure ses rendez-vous. Et depuis trois ans, un conseiller France Services, de l’association brestoise Pimms, l’occupe à son tour chaque mercredi matin.

MSA, caisse de retraite, CAF, Trésor public… « Un seul interlocuteur remplace une dizaine de services », note Sébastien Marie, maire. Six communes, dont la sienne, sont regroupées dans ce partenariat. « L’État participe à 50 % et les communes prennent en charge les 50 % restants au prorata du temps de permanence », explique-t-il.

Une solidarité évidente pour l’élu local, mais finalement contrainte par le désengagement de l’État. « Ça nous coûte environ 3 000 € par an, à mettre dans les charges de fonctionnement. En tant que maire, on met encore la main à la poche pour un service régalien », souffle-t-il.

Une petite salle de la mairie de Plounéour-Ménez (Finistère) pour quatre permanences différentes, à différents moments de la semaine. | OUEST-FRANCE

Agence postale communale

Depuis huit ans, une autre mission de l’État a été dévolue à la municipalité : le courrier et le retrait d’argent. À la droite de Nelly Guyader, un empilement d’enveloppes et de colis de toutes les tailles rogne une partie de la vitre de l’entrée. « À Noël, on est inondé », précise-t-elle.

« Avant, La Poste était dans un bâtiment communal indépendant, retrace le maire. Les jours d’ouverture ont été réduits jusqu’à atteindre trois après-midi par semaine. À la fin, quand il y avait un arrêt ou des vacances, il n’y avait même plus de remplaçant. Forcément, les chiffres de La Poste se sont effondrés. »

À ses yeux, tout cela avait des airs d’obsolescence programmée. Car, depuis que la mairie fait agence postale, « le trafic a été multiplié par cinq ou six et on attire des gens extérieurs à Plounéour ».

La Poste verse une redevance mensuelle de 1 000 € pour compenser les charges supportées par la commune : rémunération, charges de l’employeur, local… Pour les habitants, le service est pratique, identifié, « avec des horaires clairs ». Mais pour la collectivité, ça reste « un agent communal, payé avec les deniers de la commune, qui assure un service régalien ».

50 % du temps hors de la commune

La mairie est devenue le centre névralgique de tout un territoire. Les agents municipaux et les élus locaux en sont les piliers. Et c’est un paradoxe : pour défendre les intérêts de sa commune, « un élu passe 50 % de son temps électif en dehors ». Commissions, bureau communautaire, groupe de travail, points presse, délégation… « Tout ça, les habitants n’en ont pas forcément conscience. »

À ses côtés, Delphine Sauban, adjointe à l’urbanisme, approuve. « C’est important d’être présent dans ces instances pour échanger entre collègues, attraper des infos » et « chercher des subventions » alors que les municipalités ne lèvent plus de taxe d’habitation et font face à une baisse des dotations de l’État. « C’est chronophage mais passionnant. »

« Quand vous constituez une liste, vous avez intérêt à avoir des compétences », relève le maire. Delphine Sauban peut compter sur son expérience de géomètre pour l’IGN (Institut géographique national). L’adjoint aux travaux est électricien de métier. Celui à la culture est passé par khâgne et a un diplôme de juriste. Et ainsi de suite…

« La France tient grâce à ses communes »

« Avant, quand vous prépariez puis votiez le budget, vous aviez un agent des Finances publiques avec vous. Pour les routes, et c’est très technique, un agent de la DDE vous accompagnait », rappelle le maire. Le mandat s’est considérablement complexifié et les aides extérieures ont, dans le même temps, disparu.

La mairie de Plounéour-Ménez (Finistère) est un lieu de ressources pour les habitants d’un territoire rural, qui s’étend au-delà des frontières de la commune. | OUEST-FRANCE

Offres de santé, de culture, de solidarité avec la Banque alimentaire ou les Restos du cœur, accueil des réfugiés ukrainiens… La municipalité tient à bout de bras bon nombre de politiques. « Certains disent qu’il y a trop de communes en France. Je pense au contraire, qu’aujourd’hui, la France tient grâce aux communes », plaide Sébastien Marie.

Malgré cette complexité, le maire apprécie l’idée d’être « à portée d’engueulade ». « C’est le plus beau des mandats », conclut-il.

https://www.ouest-france.fr/politique/petite-mairie-mais-grands-services-dans-les-pas-dagents-et-delus-dun-village-de-bretagne-720ead60-01ab-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Ce collectif mobilisé contre l’extension d’un poulailler en Bretagne salue la décision du tribunal

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Le tribunal administratif de Rennes a annulé l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor autorisant l’extension d’un élevage avicole à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Le collectif Sauve qui poules s’est retrouvé devant la mairie de la commune pour saluer cette décision.

Le collectif Sauve qui poules s’est retrouvé devant la mairie de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), samedi 15 mars 2025.

Le collectif Sauve qui poules s’est retrouvé devant la mairie de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), samedi 15 mars 2025. | OUEST-FRANCE

Samedi 15 mars 2025, les sourires étaient visibles sur les visages des membres du collectif Sauve qui poule, qui se retrouvaient devant la mairie de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor).

Deux jours plus tôt, en effet, la justice administrative a annulé l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor autorisant l’extension de l’élevage avicole du Gaec Kerboriou, estimant notamment que l’étude d’impact est insuffisante.

Lire aussi : L’éleveur défend son poulailler : « Non, ce ne sera pas le plus grand élevage de Bretagne »

Deux ans de combat

Depuis près de deux ans, le collectif citoyen se bat contre ce projet qui prévoit de passer de 50 625 animaux (dindes, poulets) à 181 300, après l’arrêt d’un élevage laitier.

À ses côtés, on retrouve des associations de défense de l’environnement bien connues, Tréduder nature et patrimoine, Sauvegarde du Trégor ainsi qu’Eau et rivières. L’affaire a été portée devant la justice administrative par ces trois dernières associations, le collectif s’inscrivant dans une démarche citoyenne.

« Nous n’avons rien contre l’agriculteur personnellement, nous sommes contre le système agro-industriel. Nous soutenons une agriculture paysanne », évoquent les membres du collectif qui restent vigilants. Pour preuve, ils sont allés demander des explications sur un échange de terrain dont aurait bénéficié le Gaec Kerboriou pour son projet.

« On veut être sûr que tout a été fait dans les règles. » Le collectif s’est ainsi rendu à la mairie de Plestin-Les-Grèves pour avoir des explications et déposer le jugement du tribunal, pas moins de 18 pages. « Il n’y avait pas d’élu sur place, on a eu le directeur général des services au téléphone : il nous a dit de poser nos questions par écrit. »

Lire aussi : Sous « la pression », cette commune bretonne réduit la voilure de sa paillote de bord de mer

Si besoin, les associations poursuivront leur démarche

La décision du tribunal administratif de Rennes d’annuler l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor peut être contestée par l’État en appel. Le collectif a déjà l’assurance des associations qu’elles poursuivront aussi la démarche. Leurs arguments tels que la proximité du Yar, cours d’eau qui irrigue un bassin-versant visé par un Plan algues vertes a été pris en compte par les juges administratifs de Rennes.

Le collectif Sauve qui poule a depuis deux ans multiplié les actions pour alerter sur cette extension, avec pétition, rencontre avec les élus, mais aussi des manifestations contre le projet plestinais, ou plus largement « contre les fermes-usines ».

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/elevage/ce-collectif-mobilise-contre-lextension-dun-poulailler-en-bretagne-salue-la-decision-du-tribunal-e07b7730-0253-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Unanimité du conseil de Plouezoc’h pour le maintien des taux d’imposition

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Réuni, jeudi 13 mars en présence de Fabrizio Vitral-Pinto, conseiller aux décideurs locaux du centre des impôts de Morlaix, le conseil municipal de Plouezoc’h (Finistère) a voté à l’unanimité le budget primitif 2025.

Dans le budget de la commune, la principale dépense en investissement concerne l’ancienne école primaire, face à la mairie, qui deviendra un tiers lieu.

Dans le budget de la commune, la principale dépense en investissement concerne l’ancienne école primaire, face à la mairie, qui deviendra un tiers lieu. | OUEST-FRANCE

Budget primitif 2025

En fonctionnement, les dépenses s’élèvent à 1 606 500 €. Le poste le plus important est la charge du personnel avec 719 000 €. Jérôme Calmels, adjoint aux finances explique que « cette dépense est très délicate car il peut y avoir des imprévus, et il n’est pas possible de compenser. Nous sommes dans la moyenne des dépenses des communes de notre taille. »

Pour les recettes, il est attendu 1 142 000 € des impositions directes. Les taux d’imposition restent inchangés. La taxe d’habitation sera de 15,90 %, la taxe foncière bâtie de 35,87 % et la taxe foncière non bâtie de 44,77 %. Le total du produit fiscal est escompté à1 097 000 €. Les dotations de l’État s’élèvent à 188 000 €.

En investissement, les dépenses s’élèvent à 2 778 000 €. Le poste le plus important, celui des travaux, est de 2 141 000 €. Il s’agit essentiellement du chantier de l’ancienne école, face à la mairie. L’achat de terrains, pour le futur lotissement, atteint les 251 000 € est une avance remboursable. En recettes, il est attendu 894 000 € de subventions. « Il faut rester prudent, il n’est pas certains que toutes les subventions soient versées à la date attendue, ni que le montant soit celui prévu », précise Jérôme Calmels.

Budget du port du Dourduff

Le budget de fonctionnement est de 7 500 €, les recettes proviennent de la location des corps-morts. Pour l’investissement, cela se chiffre à 15 000 €.

Budget des mouillages collectifs

Le budget en fonctionnement est de 20 000 €. Les recettes proviennent des droits de stationnement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/unanimite-du-conseil-de-plouezoch-pour-le-maintien-des-taux-dimposition-25da3bb0-00db-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

Le magasin et micromultinationale, Rue de Siam, à Plougastel-Daoulas, cherche un repreneur

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Rue de Siam a été créé par Pierre et Nathalie Hascoët en 1993. Après plus de trente ans d’histoire et de passion, ils ont décidé de passer la main. Ils sont à la recherche d’un repreneur qui puisse perpétuer leur héritage.

Pierre et Nathalie Hascoët, créateurs du magasin « Rue de Siam » derrière une pièce emblématique de leurs meubles fabriqués en bois précieux et incrustés de peintures rappelant le Pont-Aven de Gauguin.

Pierre et Nathalie Hascoët, créateurs du magasin « Rue de Siam » derrière une pièce emblématique de leurs meubles fabriqués en bois précieux et incrustés de peintures rappelant le Pont-Aven de Gauguin. | OUEST-FRANCE

Entretien avec Pierre et Nathalie Hascoët.

Quelle est l’histoire de Rue de Siam ?

Passionnés d’histoire et Bretons d’origine, nous avons fondé Rue de Siam avec le désir de préserver des fragments de cultures lointaines. L’essor du transport maritime en conteneurs nous a permis de rapporter des meubles en bois, de Chine et d’Indonésie, témoins du savoir-faire d’artisans. Nous avons voulu sauver des objets et des meubles évoqués par les voyageurs quittant Brest, des chimères de Segalen aux totems de Gauguin.

Quelle est l’originalité de ce magasin de meubles ?

Nos meubles sont porteurs d’énergie. Ils sont imprégnés de la force des bois rares et du talent de leurs créateurs. Leur sauvegarde est un métier noble. C’est également grâce à l’engagement d’une équipe fidèle et passionnée que Rue de Siam a pu inventer ce style de décoration particulier, ce mélange de confort et de curiosité. Créations sur mesure, bois exotiques parfumés, travail à la main, restaurations minutieuses, ont permis de tisser des relations de confiance à travers le monde.

Quelle suite voyez-vous à Rue de Siam ?

Tenir une micromultinationale comme Rue de Siam est une grosse machine à gérer. Nous avons des bureaux en Chine et en Indonésie et quatre salariés au magasin de Plougastel. On sent que c’est le moment de passer la main. On a donné de nous-même pendant plus de trente ans. Nous souhaitons prendre le temps de transmettre l’essentiel de notre savoir-faire. Nous souhaitons assurer une transition en douceur. Actuellement, nous organisons une liquidation totale du stock. Notre souhait le plus cher est d’accompagner le repreneur, lui transmettre nos contacts et nos méthodes. Différentes formules sont envisageables dont un magasin en ligne.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/le-magasin-et-micromultinationale-rue-de-siam-a-plougastel-daoulas-cherche-un-repreneur-e93ec35e-023f-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

Dix-sept défenseurs de l’hôpital reçoivent la médaille d’honneur de la ville de Carhaix

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Ce samedi 15 mars 2025, le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, a remis la médaille d’honneur de la Ville à dix-sept défenseurs de l’hôpital. Tous ont été convoqués en garde à vue l’année dernière, après une action dans les locaux de l’ARS (Agence régionale de santé), à Quimper, en septembre 2023, pour laquelle ils sont soupçonnés de « séquestration » et « violence en réunion ».

Certains des médaillés du 15 mars 2025, devant la mairie de Carhaix.

Certains des médaillés du 15 mars 2025, devant la mairie de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Une cérémonie était organisée, ce samedi 15 mars 2025, à la mairie de Carhaix (Finistère). Christian Troadec, le maire, a remis la médaille d’honneur de la ville de Carhaix à dix-sept défenseurs de l’hôpital, qui exigent la réouverture 24 heures sur 24 et sept jours sur sept des urgences.

Tous ont été convoqués en garde à vue en 2024, après des dépôts de plaintes consécutifs à une action menée dans les locaux de l’Agence régionale de santé, à Quimper, en septembre 2023. Ils sont soupçonnés de « séquestration » et « violence en réunion ».

La mobilisation saluée

« Les gardes à vue ne sont pas toujours simples à vivre. Mais personne n’a craqué, souligne le maire, devant plusieurs dizaines de personnes. On demande le retrait de ces plaintes inadmissibles. »

La cérémonie s’est déroulée au sein de la mairie de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Il a salué la mobilisation des derniers mois pour exiger la réouverture physique des urgences, « ce qui a permis d’obtenir un rendez-vous au ministère de la Santé. Lorsqu’il y a des choses injustes, il faut savoir dire non ». Une réunion organisée le 17 février alors que « la situation était totalement bloquée, face à deux murs : le CHU et l’ARS. Il fallait faire sauter ce verrou. On sent qu’on n’est pas loin de l’aboutissement de ce dossier ».

La venue du ministre très attendue

Dans quelques semaines, « sans doute début mai », Yannick Neuder, le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, est attendu à Carhaix. « On ne peut pas imaginer qu’il vienne sans annoncer cette réouverture totale des urgences, estime Christian Troadec. On en profiterait pour inaugurer la maison de santé. »

Les personnes décorées ce matin sont Sylvie Jouan, Marie Pinsec, Myriam Vals, Patricia Fischer, Gaëdic Crenn, Marie Falher, Patrice Dupont, Annie Le Guen, Hélène Guillemot, Jacqueline Mazéas, Christian Troadec, Serge Couteller, Paul Cozic, Olivier Faucheux, Alexandra Perrot, Stéphanie Gléhen et Aude Quiniou. Depuis juin 2024, une trentaine de personnes ont été honorées par la Ville.

Christian Troadec, qui a aussi été entendu lors d’une garde à vue l’été dernier, a reçu la médaille d’honneur. | OUEST-FRANCE

« Je prends cela comme un remerciement de la population envers l’engagement des pompiers », réagit Patrice Dupont, délégué CGT au centre d’incendie et secours de la ville, qui reste « dans l’attente » : « On ne sent pas que les choses bougent pour le moment. La situation (les urgences régulées, NDLR) continue de désorganiser le service. »

Un hommage à Jean-Yves Quemener

En préambule de la cérémonie, Christian Troadec a rendu hommage à Jean-Yves Quemener, journaliste et ancien chef de l’agence Ouest-France de Carhaix, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à 74 ans.

« On avait tous beaucoup d’amitié pour lui, même s’il conservait, bien sûr, son indépendance de journaliste, explique-t-il. À travers sa plume, il a fait entendre notre voix au plus haut du pouvoir, pour faire en sorte qu’on obtienne satisfaction dans les années 2008 - 2010 pour la réouverture de la maternité et de la chirurgie. S’il n’avait pas été là, avec tant d’autres journalistes engagés car ils aimaient leur ville, je crois qu’on n’aurait jamais gagné. » Un discours ponctué de longs applaudissements.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/dix-sept-defenseurs-de-lhopital-recoivent-la-medaille-dhonneur-de-la-ville-de-carhaix-145a5710-019b-11f0-a848-8deb61924784