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Ouest-France

« Vivement qu’il soit repris ! » Près de Morlaix, ce restaurant ouvrier phare ferme ses portes

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Porté par Claire et Michel Lecogguen depuis dix-huit ans, le restaurant Le Compagnon sert, en cette fin juillet 2025, ses derniers repas ouvriers à Lanmeur. Les propriétaires qui prennent leur retraite, c’est un crève-cœur pour les habitués.

Claire Lecogguen pose avec les ouvriers de l’entreprise la Maison du Bâtiment, des habitués du son restaurant.

Claire Lecogguen pose avec les ouvriers de l’entreprise la Maison du Bâtiment, des habitués du son restaurant. | OUEST-FRANCE

Il est midi tapant, mercredi 30 juillet 2025. Le comptoir du bar se remplit à vue d’œil. Les verres s’entrechoquent joyeusement. Au restaurant Le Compagnon, à Lanmeur (Finistère), ce petit verre pris avant le déjeuner marque une pause dans la journée des travailleurs, chaque jour au rendez-vous. Jusqu’à 80 couverts, dans les plus fortes journées, avec deux services à 12 h pour le monde ouvrier et 13 h pour les groupes d’amis et les familles.

Plus pour longtemps. Les habitués viennent d’apprendre que le restaurant fermait ses portes à la fin de la semaine. « Nous fermons avec un petit pincement au cœur, souligne Claire Lecogguen, copropriétaire avec son mari Michel. Nous prenons notre retraite. »

Ce restaurant est bien plus qu’un endroit où l’on commande à manger. C’est un point de ralliement où l’on est sûr d’être chouchoutés, « et de manger au chaud l’hiver », confient les ouvriers de l’entreprise de la Maison du Bâtiment de Saint-Martin-des-Champs (Finistère). « Tous nos chantiers se situent entre Plouezoc’h, Plougasnou et Lanmeur, on y venait tous les jours. C’est copieux, bon et ça tient au ventre. Manger au restaurant nous fait du bien. »

« Peu de restaurants ouvriers, ça va être galère ! »

Dans la véranda, davantage de tables de deux et de quatre sont dressées. Autour de l’une d’elles, quatre techniciens de l’agence de l’eau An Dour savourent leurs entrées faites maison. Dans les assiettes, des classiques qui font toujours plaisir, comme la une salade piémontaise. Ils s’interrogent sur la suite : « Il n’y a pas beaucoup de restaurants ouvriers dans le secteur, celui de Plouégat-Guerrand affiche souvent complet. Ça va être galère, on passera au sandwich alors qu’ici on mange super bien. »

Lire aussi : L’entreprise de crêpes Cadiou, près de Morlaix, fait peau neuve mais conserve sa recette emblématique !

Le restaurant est aujourd’hui en vente. Entre deux tables, Claire Lecogguen détaille : « Avant c’était un bar, nous avons créé ce restaurant en 2007, avec l’aménagement d’une grande cuisine. Il y a beaucoup de place, nous disposons par ailleurs d’une petite salle et d’un jardin à l’arrière où nous avons monté un barnum essentiellement réservé aux entreprises qui souhaitent recevoir plus longuement leurs salariés. Le restaurant est situé à proximité du bar tenu par Gwenn, qui nous amène du monde. Avec nous, le restaurant était ouvert seulement le midi du lundi au vendredi, c’est certain, il y a un beau potentiel de développement le week-end et certains soirs. »

Sans ce restaurant, le bourg de Lanmeur va paraître bien vide, commente un client. « Vivement qu’il soit repris ! »

Renseignements : contacter le 02 96 35 45 07.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/vivement-quil-soit-repris-pres-de-morlaix-ce-restaurant-ouvrier-phare-ferme-ses-portes-6819df6e-6e20-11f0-a697-d26efa6b0818

 

Le Diben vendredi 01 août 2025

Plougasnou. Arrêté : Interdiction de baignade et pêche à pied plage du Guerzit

Arrêté : Interdiction de baignade et pêche à pied plage du Guerzit

https://www.plougasnou.fr/arrete-interdiction-de-baignade-et-peche-a-pied-plage-du-guerzit/

 

Ouest-France

Un feu d’artifice « archi nul » tiré dans cette ville touristique à cause d’une « erreur rarissime »

Zoé BOIRON.

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Le feu d’artifice pour célébrer le 14 juillet à Roscoff (Finistère) avait été vivement critiqué. Deux semaines après, la Ville a expliqué les coulisses de ce raté : l’artificier a inversé la commande avec celle d’une plus petite commune des environs… L’entreprise a promis de se rattraper lors du feu du 14 août.

Le feu d’artifice tiré le 13 juillet 2025 à Roscoff (Finistère) avait beaucoup déçu, n’étant pas à la hauteur du spectacle habituellement présenté dans cette ville très touristique. L’artificier avait inversé la commande de la Ville avec celle d’une petite commune limitrophe… (Photo d’illustration)

Le feu d’artifice tiré le 13 juillet 2025 à Roscoff (Finistère) avait beaucoup déçu, n’étant pas à la hauteur du spectacle habituellement présenté dans cette ville très touristique. L’artificier avait inversé la commande de la Ville avec celle d’une petite commune limitrophe… (Photo d’illustration) | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le show flamboyant au-dessus des flots a fini en pétard mouillé. Le feu d’artifice pour célébrer la Fête nationale du 14 juillet avait été tiré le 13 juillet 2025 à Roscoff, en Finistère. Entre les habitants amoureux de leur cité corsaire et les nombreux touristes habitués à y séjourner l’été, de nombreux spectateurs s’étaient déplacés pour y assister. Mais le spectacle n’a pas tenu ses promesses. Deux semaines plus tard, le 29 juillet 2025, la municipalité a à son tour fait part de sa déception et a indiqué qu’elle n’était pas fautive.

L’artificier s’est trompé !

« Le spectacle pyrotechnique proposé cette année n’a pas été à la hauteur des attentes de la municipalité, ni de celles de la population », indique-t-elle dans un communiqué diffusé sur site internet et sur sa page Facebook. En effet, sur les réseaux sociaux, les commentaires négatifs des spectateurs allaient bon train : « Archi nul », « grosse déception », « une catastrophe !!! », « minimum syndical ». Une grogne et une incompréhension que la municipalité partageait puisque son service Communication et Animations s’est plaint auprès de l’entreprise chargée d’organiser le feu d’artifice. Qui a fini par obtenir une réponse.

Ce spectacle décevant est dû à « une erreur (rarissime) de la part de l’entreprise de pyrotechnie » : l’artificier s’est « tout simplement trompé » ! Il a inversé la commande de la ville de Roscoff avec celle d’une commune limitrophe. « D’où la mauvaise bande-son, la durée raccourcie et des fusées décevantes. » « Bref, une méprise regrettable que l’entreprise a reconnue », résume la Ville.

Qui de Santec, Saint-Pol-de-Léon ou de Sibiril, où le spectacle était paraît-il grandiose, a eu droit au feu d’artifice roscovite ? L’histoire ne le dit pas.

Une version améliorée et sans surcoût le 14 août

En guise de dédommagement, l’entreprise s’est engagée « à proposer une version améliorée du feu d’artifice, le 14 août 2025, plus puissant avec des calibres augmentés ». « Le feu sera tiré personnellement par le responsable de la société » et sera réalisé « sans surcoût pour la commune. » A priori, ce sera donc une belle soirée pour les aoûtiens présents sur la côte nord du Finistère, tandis que les juillettistes auront repris le travail avec une drôle d’anecdote à raconter à la machine à café.

Lire aussi : Feux d’artifice du 14 Juillet : ces communes qui renoncent face aux risques d’incendie

Feu d’artifice du 14 août, tiré sur le vieux port à 23 h. En amont, à partir de 21 h 30, : concert du duo Emezi, duo pop R’n’B jazz.

https://www.ouest-france.fr/societe/fetes/un-feu-dartifice-archi-nul-tire-dans-cette-ville-touristique-a-cause-dune-erreur-rarissime-f4a4720c-6eb4-11f0-b848-1fc9bd4892ac

 

Ouest-France

Féminicides : elles s’appelaient Simone, Fatima, Nelly… Au moins 9 femmes ont été tuées en juillet

Paul GRATIAN avec agences et nos rédactions locales.

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En juillet 2025, au moins neuf femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France. Voici leur histoire.

À Quimper (Finistère), un rassemblement a eu lieu en hommage à la quinquagénaire tuée par son conjoint le 17 juillet 2025.

À Quimper (Finistère), un rassemblement a eu lieu en hommage à la quinquagénaire tuée par son conjoint le 17 juillet 2025. | PAULINE AUBELLE / OUEST FRANCE

En juillet 2025, au moins neuf femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint en France (*). Parmi elles, plusieurs avaient déjà été victimes de violences conjugales de la part de leur compagnon. Dans la continuité du travail d’Ouest-France réalisé durant l’année 2022 sur les féminicides, nous avons souhaité retracer leur parcours.

En plus de ces femmes tuées par leur conjoint et ex-conjoint, plusieurs tentatives de féminicides ont aussi eu lieu au cours de ce mois de juillet 2025. C’est par exemple le cas à Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis où une femme a été grièvement blessée. Son ex-conjoint a été placé en garde à vue. Dans la nuit du 18 au 19 juillet, un sexagénaire a également fait irruption armé chez son ex-conjointe en Charente-Maritime pour une « tentative de féminicide ». Il est mort des suites de ses blessures après avoir blessé par balle un gendarme.

Lire aussi : ENQUÊTE. Un an de féminicides : neuf graphiques pour comprendre ce fait de société

2 juillet : Maria, 55 ans

Le premier féminicide de juillet a eu lieu dès le deuxième jour du mois. En fin d’après-midi, le 2 juillet, une femme de 55 ans a été tuée de plusieurs balles en pleine rue par arme à feu, à Hauts-de-Bienne dans le Jura. Les faits ont eu lieu dans un quartier tranquille de cette ville de 5 000 habitants.

La victime a été tuée devant son immeuble, au niveau de la cage d’escalier, alors que la quinquagénaire rentrait du travail. Son ex-conjoint a été interpellé et placé en garde à vue. Il a été écroué et a reconnu les faits, selon France Bleu . Comme l’indique France 3, elle avait rompu un mois auparavant, et avait depuis retrouvé un nouvel ami. Des proches ont évoqué auprès des médias locaux de nombreuses disputes, mais pas de faits de violences physiques passés.

La victime de ce féminicide s’appelait Maria. Elle était mère de trois enfants d’une autre union et avait plusieurs petits-enfants. Elle travaillait dans une petite manufacture en tant que contrôleuse qualité et vivait dans son appartement avec son frère handicapé, relate France 3 .

« C’était une personne solaire. Elle pouvait être réservée, mais quand on la connaissait, elle rigolait tout le temps, elle aimait vanner », a raconté à La Voix du Jura une de ses amies. Auprès de France 3, une de ses collègues ajoute : « Maria, elle avait son caractère. Elle aimait nous vanner, rigoler avec nous. On a passé de beaux moments avec elle, et ça restera à jamais dans nos têtes ». Ses obsèques ont eu lieu au Portugal, d’où elle est originaire et où elle prévoyait de passer sa retraite dans quelques années.

6 juillet : Simone, 90 ans

Dans la nuit de dimanche 6 à lundi 7 juillet, les corps sans vie de deux octogénaires ont été retrouvés chez eux à Coulanges-lès-Nevers, dans la Nièvre. Les enquêteurs ont très vite émis l’hypothèse d’un homicide suivi d’un suicide. Quelques jours après cette découverte, la procureure de la République de Nevers a confirmé, comme l’explique Le Journal du Centre , « qu’il s’agit d’un meurtre suivi du suicide de l’auteur ». La retraitée est morte après avoir reçu des coups de marteau et de burin sur la tête. Son corps a été découvert dans son lit.

Le couple vivait dans cette maison depuis 36 ans. Simone avait 90 ans. Le couple avait quatre enfants ainsi que des petits enfants et des arrière-petits-enfants. Ses obsèques ont eu lieu le 22 juillet.

Lire aussi : Féminicides : pourquoi parle-t-on si peu des meurtres de femmes âgées ?

8 juillet : Nelly, 42 ans

Dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 juillet, un automobiliste a retrouvé le corps sans vie d’une femme au bord d’une route à Moulis-en-Médoc, en Gironde. Il s’agissait d’une femme de 42 ans tuée par balles. L’ancien compagnon de la victime a été arrêté dans la nuit et a été rapidement placé en garde à vue, puis mis en examen. Il plaide un tir accidentel.

L’homme avait déjà été « menaçant » contre elle et avait déjà « commis des violences à son égard », lors de leur courte relation, a expliqué le procureur de la République de Bordeaux. L’homme avait même déjà été condamné en 2019 à un an de prison dont huit mois avec sursis pour des violences sur une ancienne compagne.

La quadragénaire, qui s’appelait Nelly, était mère de trois enfants : deux filles de 17 et 25 ans et un garçon de six ans. Elle avait passé plusieurs années à Marseille et était revenue vivre dans le Médoc auprès de ses enfants. Elle était hébergée chez sa fille à Castelnau-de-Médoc au moment du meurtre. « Nelly était arrivée en janvier, pleine d’espoir. C’était quelqu’un de joyeux, de souriant, qui essayait de faire au mieux dans sa vie », a raconté son ex-belle sœur à Sud Ouest .

« Ma mère était solaire, souriante et pleine de vie », a ajouté sa fille au Journal du Médoc à l’occasion d’une marche pour lui rendre hommage.

10 juillet : une femme de 87 ans

Le 10 juillet dans la soirée, un couple de personnes âgées a été retrouvé mort par balles à son domicile à Châteaurenard, une commune située dans les Bouches-du-Rhône, non loin d’Avignon. Des voisins avaient alerté les forces de l’ordre après des coups de feu. Comme quelques jours plus tôt dans la Nièvre, les premiers éléments de l’enquête ont permis de corroborer « l’hypothèse d’un féminicide suivi d’un suicide ».

La victime avait 87 ans. Cette retraitée avait travaillé à la Maison des agriculteurs. Le couple vivait ensemble depuis 60 ans. « Il s’agit d’un couple âgé, bien connu dans la commune », a expliqué le maire de cette commune de près de 17 000 habitants auprès de La Provence. L’élu a ajouté que l’octogénaire souffrait de « problèmes mentaux ». Son état de santé s’était fortement dégradé récemment, selon plusieurs médias locaux.

11 juillet : une femme de 30 ans

Le corps d’une femme âgée de 30 ans a été découvert dans la matinée du vendredi 11 juillet à son domicile à Cossé-le-Vivien, en Mayenne. Son conjoint, âgé de 25 ans, a rapidement été interpellé, mis en examen pour « meurtre par conjoint » puis écroué.

On connaît très peu d’informations sur la victime. Tout juste sait-on que la trentenaire était mère de trois enfants. Selon les informations de notre rédaction locale, elle vivait avec ses trois enfants dans un logement social. « Ça fait trois ans qu’elle habite là. Elle était discrète, baissait la tête lorsqu’on la croisait », a expliqué un voisin tout proche. Un autre a ajouté, bouleversé, ne pas connaître son nom, ni son prénom. Rien n’était inscrit sur sa boîte aux lettres.

Lire aussi : « Elle baissait la tête quand on la croisait » : une femme retrouvée morte dans le Sud Mayenne

14 juillet : une femme de 37 ans

Lundi 14 juillet, peu après 1 h du matin, un homme a prévenu que sa compagne ne respirait plus. La jeune femme est retrouvée morte chez elle à Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques.

L’homme a d’abord été entendu comme témoin. Devant les forces de l’ordre, il a admis finalement lui avoir mis une gifle. Mais il a assuré que son geste n’est pas responsable des causes de la mort. Il a indiqué également que sa conjointe a pris de nombreux médicaments ce soir-là.

Des déclarations jugées suspectes. L’homme a déjà été condamné pour des violences envers cette compagne. En mars 2023, il avait écopé de six mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans pour violences conjugales. Il avait aussi reçu une interdiction d’entrer en contact avec elle. Il a été placé en détention provisoire le 16 juillet et mis en examen pour « meurtre par conjoint ».

Quelques jours plus tard, les premières conclusions de l’autopsie ont finalement « l’intervention d’un tiers dans la survenue du décès », selon le parquet de Pau. L’homme a donc été remis en liberté sous contrôle judiciaire, mais reste mis en examen pour « meurtre par conjoint ». L’enquête se poursuit.

On ne connaît aucune information concernant cette femme, si ce n’est son âge : 37 ans.

17 juillet : Fatima, 46 ans

Vendredi 18 juillet, un homme de 50 ans se présente au commissariat de Quimper pour signaler la disparition de sa femme. Mais plusieurs éléments sont suspects et l’homme est placé en garde à vue le lendemain. Il y avoue le meurtre et explique avoir caché le corps de sa victime dans un bois. Il est placé en examen. Le 21 juillet, quelques heures après son arrivée en prison, l’homme met fin à ses jours en prison.

Une source proche du dossier a indiqué à Ouest-France que l’homme avait déjà été condamné, en 2021, pour violences conjugales à l’égard de sa conjointe. Il avait alors écopé, entre autres, d’une interdiction d’entrer en contact avec elle pour une durée de trois ans. L’interdiction a pris fin en 2024.

La victime se prénommait Fatima. Cette femme âgée de 46 ans était mère de cinq enfants. Au moins une, qui va rentrer en CM2 à la rentrée, vivait encore dans leur domicile dans le Finistère. Les voisins interrogés par notre rédaction locale évoquent un couple discret.

Une marche s’est tenue quelques jours plus tard « pour toutes celles qu’on ne protégera pas si on ne bouge pas » . « On en a ras le bol des féminicides », « Il est temps que la société réagisse », pouvait-on entendre dans le cortège, raconte notre rédaction locale. La famille ne s’est pas exprimée pendant cette marche blanche.

Lire aussi : ENTRETIEN. Quelle suite après la mort d’un homme poursuivi pour le meurtre de sa femme à Quimper ?

20 juillet : Françoise, septuagénaire

À l’autre bout de la France, à peine quelques jours plus tard, un septuagénaire soupçonné d’avoir tué par balles sa femme et sa fille a lui aussi mis fin à ses jours. Les enquêteurs ont découvert trois corps dans une maison isolée dans un village des Hautes-Alpes, La Bâtie-Neuve, dimanche 20 juillet. L’enquête s’oriente vers « un double homicide des deux femmes, suivi du suicide de l’auteur », a rapidement expliqué la procureure.

La mère, Françoise, était née dans les années 1950. Elle vivait avec son mari dans cette maison depuis de nombreuses années. « Ils étaient dans leur monde, un peu rustres. On se disait bonjour parfois, mais sans plus », a confié le voisinage à La Provence . Françoise était décrite comme indépendante.

La fille était prénommée Élodie. Elle vivait seule à 260 kilomètres de là, à Hyères. Elle était présente chez ses parents pour les vacances. Des voisins ont expliqué à Paris Match que la jeune femme âgée de 35 ans était très fragile. Sa mère lui rendait d’ailleurs souvent visite à Hyères.

30 juillet : une femme

Mercredi 30 juillet, un homme s’est présenté de lui-même au commissariat d’Antibes. Il a alors reconnu avoir tué sa compagne dans la nuit. Mis en examen depuis, l’homme a tué sa femme en l’étouffant avec un coussin, dans leur appartement à Juan-les-Pins, dans les Alpes-Maritimes.

Selon l’Agence France-Presse, les premiers examens réalisés par le médecin légiste ont conclu à un probable décès par asphyxie. Deux ans plus tôt, le même homme avait été soupçonné d’avoir tenté d’étrangler sa conjointe et avait été mis en cause pour un tir dans le plafond de leur habitation avec un pistolet à balles de caoutchouc. La procédure avait été classée sans suite pour irresponsabilité pénale.

Alors que l’enquête débute concernant ce féminicide, on ignore l’identité de la victime ou son âge. Un voisin proche a évoqué à Nice matin  « un couple discret, qui ne faisait jamais de bruit ».

Si vous êtes victime de violences conjugales, vous pouvez joindre le 3919 par téléphone ou le 114 par SMS.

(*) Pour réaliser ce recensement, nous nous sommes appuyés sur les informations relayées par la presse locale, l’« Agence France-Presse », les associations (#NousToutes, Féminicides par compagnons ou ex), les réseaux sociaux et les sources officielles (parquet, avocats), mais aussi sur les articles de nos rédactions locales lorsqu’un féminicide est commis dans la zone « Ouest-France ». Il s’agit d’un recensement à date qui peut évoluer dans les semaines après publication si des cas de féminicides sont mis au jour.

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/feminicide/feminicides-elles-sappelaient-simone-fatima-nelly-au-moins-neuf-femmes-ont-ete-tuees-en-juillet-6f1890c2-6c7b-11f0-8e39-9e8844dbf1ac

 

Ouest-France

À Guimaëc, ce barde breton propose un spectacle sur les monts d’Arrée

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Rencontre avec Patrick Ewen, le barde breton qui chantera et racontera les monts d’Arrée, samedi 2 août 2025 au Friko à Guimaëc (Finistère).

Patrick Ewen, le barde de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), chantera les monts d’Arrée, un spectacle très attendu du public.

Patrick Ewen, le barde de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), chantera les monts d’Arrée, un spectacle très attendu du public. | OUEST-FRANCE

Patric Ewen, barde à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), a un débit incroyable pour parler de tout et de rien. Il le reconnaît lui-même : « Je suis un grand bavard ! »

En cinquante ans de carrière, ce barde à la grande barbe blanche a tout d’un paysan irlandais. « Déjà à 23 ans, je voulais avoir ce physique, qui pour moi était le summum du sage », s’amuse l’artiste au bar du Friko à Guimaëc (Finistère), quelques jours avant son concert, samedi 2 août 2025.

Au bout de toutes ces années, il se sent bien. « J’ai toujours des projets en tête, mais je me pose toujours la question, est-ce que ça va intéresser le public ? En tout cas, c’est ce qui me tient éveillé. »

Parfois, son esprit remonte le temps jusqu’à la naissance de son spectacle « Récits barbares », créé en 1985 pour les Tombées de la nuit à Rennes. Il se souvient de la deuxième version quelques années plus tard dans la basilique Saint-Michel à Bordeaux : « Je n’étais pas au point, je crois que ça a été un bide, même si des gens sont venus me dire que c’était magnifique. Ce spectacle tourne toujours, on a même failli le jouer à Fribourg en Suisse, mais faute de budget, tout est tombé à l’eau. »

Lire aussi : Dans le pays de Ploërmel, l’histoire de Merlin, selon le barde de Brocéliande, Ozégan

« Les gens connaissent par cœur ses histoires »

Le public trégorrois est très impatient de revoir ce personnage du renouveau de la culture traditionnelle bretonne. « On a des appels tous les jours », confient Dylan et Yoann, les gérants du Friko.

Pas besoin de chercher trop loin, on devine le nom du spectacle : « Les monts d’Arrée, les gens le connaissent par cœur. » Le texte, il s’en souvient comme au premier jour, il y a cinquante ans. « Ça, c’est un des symptômes d’Alzheimer, de se rappeler des choses anciennes », ajoute-t-il, malicieux.

Le public qui sera présent samedi soir n’a pas de soucis à se faire : alchimiste éloquent, il fait de ses récits de véritables pépites. « J’y chanterai Et la fanfare jouait Waltzing Matilda , une chanson d’Eric Bogle qui décrit la guerre comme futile et cruelle, et critique ceux qui la glorifient. C’est sûr, elle fera pleurer tout le monde. »

Samedi 2 août au Friko, à Guimaëc.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/a-guimaec-ce-barde-breton-propose-un-spectacle-sur-les-monts-darree-19fb34aa-6de3-11f0-a697-d26efa6b0818

Patrick Ewen, un conteur branché.

 

Ouest-France

En baie de Morlaix, le spectacle de la plus grande régate est organisé dimanche 3 août 2025

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Le spectacle de la plus grande régate de l’année est organisé au port de Térenez à Plougasnou (Finistère), dimanche 3 août 2025. Les organisateurs attendent une quarantaine de bateaux.

L’équipe de moniteurs de l’école de voile de Térénez à Plougasnou (Finistère), dont plusieurs régateront dimanche 3 août.

L’équipe de moniteurs de l’école de voile de Térénez à Plougasnou (Finistère), dont plusieurs régateront dimanche 3 août. | OUEST-FRANCE

L’histoire entre la voile et le port de Térénez à Plougasnou (Finistère), remonte à 1920, avec la création d’un premier club pour organiser des régates l’été.

En 1961, deux passionnés, Albert Le Clech et Joseph Buck, avec le soutien de Jean Le Noan, créent l’école de voile que l’on connaît aujourd’hui, à Plougasnou (Finistère). « On était à l’époque des yéyés, mon père voulait occuper les jeunes du coin, à commencer par ses fils », se souvient Marc Le Clech, membre du club.

En plus de soixante ans, des milliers de jeunes, dont beaucoup de champions, ont évolué sur ce plan d’eau. « Térénez est le seul port de la baie de Morlaix où l’on peut facilement mettre mes bateaux à l’eau, même par forts coefficients », soulignent les coprésidents, Frédéric Le Borgne et Jean-Marie Tromeur.

À Térénez, l’été est marqué par une grande régate, le trophée Joseph Buck. « La SRTZ (Société des régates de Térénez) a créé cette régate au début des années 1970, à l’époque, on comptait jusqu’à 270 bateaux sur l’eau », rappelle Marc Le Clech.

L’art de régate est propre à la baie de Morlaix. Avec près de 100 km de côte, la baie est un lieu privilégié pour les passionnés de sports nautiques.

Ce dimanche 3 août 2025, la régate sera ouverte à tous, de la caravelle au cormoran, en passant par le cat-boat et autres dériveurs : Le petit croiseur de moins de neuf mètres, la planche à voile ou encore le catamaran.

« Nous attendons une quarantaine de bateaux »

« Pour la première fois, nous proposons un parcours pour les Optimists, qui connaissent une nouvelle dynamique depuis un ou deux ans dans la baie de Morlaix, ajoute Jean Guégan, l’un des organisateurs. Nous attendons une quarantaine de bateaux sur l’eau, dimanche. Si les conditions météorologiques sont de notre côté, nous installerons une bouée dans le chenal afin de faire profiter le public du spectacle nautique à partir de la plage. Mais tout dépendra de l’orientation des vents. Le trophée Joseph Buck est notre plus grande régate de l’année. »

Lire aussi : « Ça va presque prendre toute la largeur de la rivière » : en 2025 le Tour du Finistère part de Morlaix

Dimanche, la confirmation des inscriptions est prévue à midi. « Un briefing aura lieu à 13 h, et le départ sera donné à 14 h. » Les résultats seront proclamés à 18 h. Pour participer, il faut une licence FFVoile « compétition » valide, une autorisation parentale pour les mineurs. Les personnes non-licenciées pourront obtenir une licence temporaire possible sur place. La participation pour tous est de 5 €.

Dimanche 3 août à Térénez, à partir de 14 h, moment du départ de la régate du trophée Joseph Buck.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-baie-de-morlaix-le-spectacle-de-la-plus-grande-regate-est-organise-dimanche-3-aout-2025-07173024-6e05-11f0-a697-d26efa6b0818

A Plougasnou ce dimanche 3 août télescopage d'événements sur la mer.

Lire aussi : À Plougasnou, le port du Diben sera en fête, dimanche 3 août (Le Télégramme)

 

Ouest-France

Douarnenez. « Tourduf » : Frérots-Branchet premier à Tréboul

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Dubuc Nicolas, Colombine Blondet et Julien Letissier, arrivés les premiers au port de Tréboul.

Dubuc Nicolas, Colombine Blondet et Julien Letissier, arrivés les premiers au port de Tréboul. | OUEST-FRANCE

La 39e édition du Tour du Finistère (Tourduf) a fait escale à Douarnenez, hier, en fin de journée. Julien Letissier, sur Frérots-Branchet n° 44 a franchi le premier la digue du port de Tréboul dans la catégorie Osiris II. Les 83 bateaux et les 500 marins avaient quitté le matin l’Aber-Ildult. Par manque de vent la première manche a été annulée rapidement. C’est au moteur que la flottille a mis le cap sur la Pointe Saint-Mathieu.  Le vent est entré, des conditions parfaites pour nous », raconte Julien Letissier skipper de Frérots-Branchet de Port La Foret tout comme ses équipiers : Colombine Blondet et Dubuc Nicolas.

Tous les trois étaient contents de mettre les gros bateaux derrière car le mini 6.50 est un bateau de large.  Il faut 14 nœuds pour que le bateau démarre », explique-t-il. Il avait terminé second du Trophée Marie-Agnès Péron, en juin à Douarnenez.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/tourduf-frerots-branchet-premier-a-treboul-ba0cfc20-2532-48c5-9de1-35c95b0c8da9

 

Ouest-France

À Plouégat-Guerrand, cet habitant est contraint de reboucher ses deux plans d’eau

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À Plouégat-Guerrand, Jean-Claude Bernard n’a pas obtenu gain de cause au tribunal administratif. Il rebouche ses deux plans d’eau aménagés en 1981 et 1999 à Pont ar Minihy.

Jean-Claude Bernard montre ses deux plans d’eau qu’il est en train de reboucher, avec sa minipelle : « J’y ai déversé plus de 80 remorques de terre. »

Jean-Claude Bernard montre ses deux plans d’eau qu’il est en train de reboucher, avec sa minipelle : « J’y ai déversé plus de 80 remorques de terre. » | OUEST-FRANCE

« J’y avais des cygnes, des colverts et plein de grenouilles, les gens y venaient avec leurs enfants, déplore Jean-Claude Bernard. Vous vous rendez compte, à 80 ans, on m’a mis en demeure de reboucher les deux étangs. » Si le premier de 380 m² a été creusé en 1981 sans autorisation, pour le second de 130 m², l’homme ressort un fax de la DDE (Direction départementale de l’équipement du Finistère) du 16 décembre 1997, l’autorisant à le faire sur le ruisseau traversant son terrain.

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Mais depuis 2021, rien ne va plus pour Jean-Claude Bernard. Dans le cadre d’une mise à jour des plans d’eau dans le département du Finistère, « la police de l’eau, m’a demandé de déclarer mes plans d’eau et de fournir les documents. Je devais aussi les déconnecter du ruisseau qui passe à travers mon terrain. La police est revenue pour un contrôle, et j’ai reçu une lettre du préfet me mettant en demeure de me mettre en conformité avec le code de l’environnement ». Il doit régulariser la situation par un dossier de déclaration portant sur la déconnexion des deux plans d’eau avec le cours d’eau de Locquirec.

« Le mal est réparé »

C’est alors que Jean-Claude Bernard demande au tribunal administratif d’annuler l’arrêté préfectoral du 7 octobre 2022 de mise en demeure. Lors de l’audience du 26 juin 2025, il dit avoir « procédé au comblement de l’un des plans d’eau. » Son avocat, Maître Leroux soutient par ailleurs que le principe de sécurité juridique s’oppose à la remise en cause de la légalité de plan d’eau le plus ancien dont la situation est consolidée par l’effet du temps.

Dans son délibéré du 10 juillet 2025, le tribunal considère qu’il n’y a pas lieu de statuer sur les conclusions tendant à l’annulation de l’arrêté du préfet du Finistère du 7 octobre 2022. « Je n’ai pas fait appel, mais je n’ai pas non plus à payer au titre les frais demandés par la commune. »

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Dans ce dossier pourquoi la procédure a été dénoncée à la commune de Plouégat-Guerrand, bien qu’elle ne soit pas l’auteure de la décision attaquée ? « On n’était pas partie prenante de l’opération gérée par le Gemapi et l’agence de l’eau An Dour, précise le maire Renaud de Clermont-Tonnerre. C’est probablement parce que c’est sur le territoire de la commune. Aujourd’hui, le mal est réparé, les eaux polluées par les déjections des canards ne retourneront plus dans le Lapic, le ruisseau de Locquirec concerné par les actions de reconquête du bon état écologique de sa masse eau, engagées par Morlaix Communauté. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/a-plouegat-guerrand-cet-habitant-est-contraint-de-reboucher-ses-deux-plans-deau-13630c24-6d40-11f0-a697-d26efa6b0818

 

Ouest-France

ENQUÊTE. Quelle est cette communauté religieuse signalée par le diocèse dans le Finistère ?

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Depuis plusieurs années, une communauté religieuse sédévacantiste, en rupture avec l’Église catholique romaine, est installée à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère). Le diocèse de Quimper et Léon a récemment alerté sur sa présence. Qui est cette communauté ? Qu’est-ce qui pose problème ? Explications.

Une messe traditionaliste à Lyon (photo d’illustration).

Une messe traditionaliste à Lyon (photo d’illustration). | IMAGO/GODONG VIA REUTERS CONNECT

Sur leur site internet, le diocèse de Quimper et la paroisse Saint-Yves en pays de Morlaix (Finistère), alertent depuis quelques semaines sur la présence de « moines et moniales carmes brésiliens, actuellement accueillis par un particulier dans la commune de Plougasnou », dans le Finistère.

Dans son message, Laurent Dognin, évêque de Quimper et Léon, explique qu’ils « ne dépendent aucunement du diocèse de Quimper et Léon, ni d’une congrégation religieuse reconnue par l’Église catholique romaine ».

« L’évêque leur a interdit de célébrer dans les églises du Finistère »

Ce groupe, qui réside dans le secteur depuis 2020 environ, a récemment attiré l’attention car le 5 juillet 2025, il a tenu une cérémonie dans l’église Saint-Pierre de Plougasnou, ce dont il n’a normalement pas l’autorisation. L’évêque explique : « Aucune mission ne leur a été confiée et ils se sont installés dans le Finistère sans demander mon accord comme cela est requis par le droit de l’Église. […] Les membres de cette communauté n’ont donc pas l’autorisation de célébrer dans les églises et les chapelles affectées au culte catholique. »

Jean-Michel Moysan, curé de la paroisse Sant-Yves en pays de Morlaix, indique qu’il va « porter plainte. Le droit civil dit que le curé est l’affectionnaire du lieu, et donc le responsable de ce qui s’y fait. Là, le lieu a été occupé sans mon accord », insiste-t-il.

Un encensoir (photo d’illustration). | DPA PICTURE-ALLIANCE VIA AFP

Qui est le responsable de la communauté visée ?

Le responsable de la communauté ciblée est « Cristiano Augusto Spinola Montandon, qui se présente sous le nom de père Jacques de Saint Joseph », précise le curé. L’homme est né en 1972 et est originaire du Brésil.

Il fait partie, avec sa communauté, du mouvement sédévacantiste. Depuis la fin des années 1950, le début des années 1960, cette mouvance ne reconnaît pas le Pape comme le chef de l’Église catholique. Le sédévacantisme a une connotation traditionaliste forte. Il pratique « l’antique rite dit carmélite », en latin, « qui a été supprimé dans les années 1 500 », illustre le père Jean-Michel Moysan.

En 2012, Cristiano Augusto Spinola Montandon a été expulsé de la paroisse où il exerçait, au Brésil, notamment pour cette raison. Il est ensuite parti au Paraguay, où une situation similaire s’est reproduite. La rédaction a rencontré Cristiano Augusto Spinola Montandon, qui confirme ces éléments et détaille : « Peu à peu nous avons commencé à bouger vers le traditionalisme, ce que je critiquais auparavant. »

Aujourd’hui, environ sept frères et six sœurs, de différentes nationalités, vivent à Plougasnou. Ils sont logés gratuitement en échange de travaux sur la propriété. Contactés, les propriétaires ne souhaitent pas être nommés, mais confirment la présence de la communauté. « Ils aident à entretenir la propriété », disent-ils. Une dizaine de personnes, des fidèles, viendraient régulièrement assister à des célébrations, dans un lieu privé, qui ne dépend pas de l’Église catholique.

Un signalement à la Miviludes

Cristiano Augusto Spinola Montandon dénonce une cabale contre lui. Il estime que « la messe traditionnelle a un message qui amène jusqu’à la “vraie Église” catholique ». Il remet en cause le dialogue interreligieux, la féminisation de l’Église, et redoute les effets des migrations de populations. Ses propos se teintent parfois de complotisme, lorsqu’il indique « il y a un plan international de tuer la France, l’Europe, la religion chrétienne et de mettre en place un nouvel ordre qui n’est pas du tout chrétien ».

Malgré ce discours, il affiche une volonté de « vivre en paix. On est tolérant, même si on n’accepte pas cette civilisation. Nous ne sommes pas des brigands. »

Contactée, la gendarmerie indique qu’elle n’a aucune procédure en cours à l’encontre de cette communauté. Le parquet, de son côté, déclare ne pas avoir été sollicité. La Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, dit avoir été « saisie une seule fois concernant le père Jacques de Saint-Joseph - Cristiano Spinola Montandon, en novembre 2024, par un proche inquiet pour son frère qui était sous l’influence de ce prêtre. Il précisait, dans sa saisine, que son frère subissait l’influence d’un homme d’origine brésilienne se disant prêtre catholique, sédévacantiste. […] Il aurait eu une influence telle sur son frère que la famille se retrouverait impuissante. »

https://www.ouest-france.fr/societe/religions/quelle-est-cette-communaute-religieuse-installee-dans-le-finistere-signalee-par-le-diocese-0fa2e91a-5eef-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Ouest-France

L’éco-hameau Ker Lisette prendra bientôt vie

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L’inauguration de l’éco-hameau vient d’avoir lieu en présence de tous les partenaires. Il prendra vie au cours des semaines à venir avec l’installation de sept habitants à l’arrière de la maison de maître rénovée.

L’inauguration de l’éco-hameau Kerlisette par élus, partenaires et futurs habitants.

L’inauguration de l’éco-hameau Kerlisette par élus, partenaires et futurs habitants. | OUEST-FRANCE

Ce fut un projet au long cours. L’éco-hameau ou hameau léger fut lancé officiellement en septembre 2022, en partenariat avec l’association Hameaux léger. « Cette opération, qui ne va pas dénaturer la commune, possède 2 250 pavillons individuels qui répondent aux exigences de la loi ZAN, zéro artificialisation nette et sera payée par un loyer modeste de 150 € mensuel par habitant », souligne la maire Joëlle Huon, lors de l’inauguration.

Sept foyers et une maison mutualisée

Cette réalisation innovante d’habitat partagé situe au 66, avenue Maréchal-Leclerc sur un terrain de 4 800 m² avec au milieu une belle maison de maître qui au moment de l’acquisition par la commune fut en piteux état. Là intervient l’un des partenaires, la Région avec Olivier Le Bras, conseiller régional et Karine Chauchat. La maire, Joëlle Huon, retrace la chronologie. « Olivier Le Bras et Karine Chauchat sont venus nous voir, il y a maintenant quatre ans, pour nous proposer de faire cette rénovation, un chantier-école pour des personnes en reconversion dans les métiers du bâtiment. Cette proposition nous a séduits spontanément ». Un projet de formation soutenu par l’Afpa. 35 personnes ont ainsi été formées sur ce chantier, encadré par Bruno Ben Mansour, formateur référent. Une maison qui sera un espace commun, mutualisé, pour les sept foyers avec entre autres salle de détente, buanderie, chambre d’ami ou encore local des rangements. Les sept habitants, dont Claudine, Charlotte, Yann et Romain, présents lors de l’inauguration vont installer leurs habitats légers et réversibles entre août et septembre à l’arrière de la maison dans un espace verdoyant. Une installation qui se fera dans le cadre d’un bail emphyotique de 99 ans.

« Un travail de partenariat »

La maire a également tenu à souligner « le travail de partenariat, de faire ensemble, de co-construction autour de ce projet novateur. Peut-être un peu complexe au premier abord, mais quand il y a une volonté politique, et quelques rencontres, les solutions existent quel que soit le niveau de complexité ».

Le coût de la totalité du projet, à savoir l’acquisition de la maison, les travaux, les réseaux et la voirie, de cette opération s’élève à 370 000 €. Le financement a été apporté par l’État dans le cadre du dispositif Petites villes de demain, soit 14 795 €, L’Europe fond leader, 75 000 €, Conseil départemental, volet pacte Finistère, 35 000 €, Action logement, 21 000 € et Morlaix communauté, 21 000 €. Le reste à charge pour la commune s’élève à 203 000 €. Montant remboursé par le loyer des futurs occupants.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouigneau-29610/leco-hameau-ker-lisette-prendra-bientot-vie-bec97252-6baa-11f0-bf3f-03e335cb8146

 

Ouest-France

Crash d’un avion électrique en Bretagne : « Une première avec ce modèle »

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Un avion électrique a été contraint d’atterrir en urgence dans un champ à proximité de l’aéroport de Morlaix (Finistère), ce lundi 28 juillet 2025. Une enquête a été ouverte auprès de l’aviation civile pour déterminer les causes de l’accident.

L’avion s’est écrasé vers 19 h 50 alors qu’il regagnait l’aéroport de Morlaix Finistère 28 juillet 2025.

L’avion s’est écrasé vers 19 h 50 alors qu’il regagnait l’aéroport de Morlaix Finistère 28 juillet 2025. | DR

Un avion électrique, avec à son bord deux personnes, a dû atterrir urgemment dans un champ de maïs, non loin de l’aéroport de Morlaix-Ploujean (Finistère), vers 19 h 50, ce lundi 28 juillet 2025. Selon les premiers éléments, l’avion aurait subi une soudaine perte de puissance alors qu’il regagnait le chemin vers l’aéroport. Après être entré en collision avec une ligne électrique, il a terminé sa descente à l’envers sur la route attenante. Le pilote et son passager sont sortis indemnes de l’accident. « Les démarches nécessaires à l’ouverture d’une enquête ont été faites, assurent les membres de l’aéroclub de Morlaix. Il n’y a pas eu de problème de maintenance. »

L’avion s’est écrasé vers 19 h 50, à proximité de l’aéroport de Morlaix (Finistère), lundi 28 juillet 2025. | SDIS29

Loué à une entreprise brestoise

L’avion concerné est le Vélis Electro de Pipistrel Aircaft, loué par l’aéroclub à Green Aerolease, entreprise brestoise spécialisée dans la location d’avions électriques. « On se réjouit que les passagers aillent bien, il n’y a pas eu d’incendie batterie comme on peut avoir peur avec des véhicules à propulsion électrique », confie Guillaume Abéguilé, directeur opérationnel chez Green Aerolease.

Il affirme qu’il n’y a pas eu de précédent avec ce même modèle au sein de la flotte de 30 avions de l’entreprise, « ni de perte de puissance moteur auparavant ». Ce modèle d’avion, seul avion électrique certifié par l’EASA (Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne), offre une autonomie de plus d’une heure.

Lire aussi : Avion, hélicoptère, planeur, ULM… 30 personnes sont mortes dans des accidents en France en 2024

L’avion Pipistrel s’est écrasé dans un champ de maïs à Morlaix (Finistère) le 28 juillet 2025 | DR

Un délai d’un an

Une enquête a été ouverte par le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) de l’aviation civile pour déterminer les causes de l’accident. Sébastien Barthe, directeur de la communication du BEA, confirme que « le travail sur site est en cours, trois enquêteurs [de l’aviation civile] sont sur place ». En fonction des particularités de l’événement, « une enquête en aviation générale peut durer environ 1 an », précise-t-il.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/crash/crash-dun-avion-electrique-en-bretagne-une-premiere-avec-ce-modele-10b205d0-6c63-11f0-a4f8-8c4e26e92603

 

Ouest-France

«Agriculteurs stigmatisés» ou «dérive de l’agro-industrie» : la loi Duplomb crispe en Côtes-d’Armor

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La pétition contre la loi Duplomb, lancée par Eléonore Pattery, une étudiante en Master de 23 ans, dépasse les deux millions de signatures, lundi 28 juillet 2025. Ce texte, qui prévoit notamment la réintroduction de l’acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France depuis 2018, mais autorisé ailleurs en Europe, suscite de nombreux débats en Côtes-d’Armor. « Ouest-France » se fait l’écho de cette discorde entre opposants et partisans locaux de cette loi.

Le traitement d’un champ de blé dans la région rennaise.

Le traitement d’un champ de blé dans la région rennaise. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lire aussi : Divisés sur la controversée loi Duplomb, comment ont voté les députés des Côtes-d’Armor

Lors de son vote à l’Assemblée nationale, les élus du département se sont montrés très partagés. Mickaël Cosson (Modem) et Corentin Le Fur (LR) ont voté pour. Murielle Lepvraud (LFI), Hervé Berville et Éric Bothorel (Ensemble pour la République) ont voté contre. Le député de la 5e circonscription Lannion - Paimpol envisage de déposer un projet de loi à la rentrée pour abroger la réintroduction de l’acétamipride. Éric Bothorel veut apporter une réponse aux signataires de la pétition. « Une partie de ceux qui m’ont écrit et que je connais localement sont des gens raisonnables et rationnels, nous n’avons pas de garanties que ce produit n’altère pas la biodiversité et les abeilles. »

Les régressions environnementales « s’accumulent »

Serge Le Quéau, militant syndical dans les Côtes-d’Armor, accompagne de longue date les victimes de pesticides. Il salue le succès de l’initiative d’Éléonore Pattery. Selon lui, ces deux millions de signatures témoignent d’un « engagement inédit qui révèle une prise de conscience grandissante face au danger des pesticides et aux dérives de l’agro-industrie. Un événement qui peut faire bouger les lignes ».

Pour ce membre de l’Union régionale solidaires de Bretagne, la situation est grave : « La gestion des questions environnementales apparaît de plus en plus sous la coupe d’une FNSEA arc-boutée sur l’agro-chimie. Tandis que les alertes de la communauté scientifique et des ministres concernés sont largement ignorées. » L’agriculture biologique « s’essouffle », les régressions environnementales « s’accumulent », et les victimes des pesticides « se multiplient », qu’elles soient « agriculteurs, riverains ou enfants ».

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Président des Jeunes agriculteurs des Côtes-d’Armor (JA 22), Gwenolé Corbel a une tout autre lecture de la loi Duplomb. Il l’estime nécessaire pour faire face à la concurrence étrangère. Ce responsable déplore que les polémiques générées « stigmatisent » les agriculteurs. « Nous sommes traités de pollueurs, d’utiliser des produits qui provoquent des cancers, alors que nous nous conformons aux règles françaises et européennes », souligne le patron des JA 22, un syndicat idéologiquement proche de la FDSEA.

« La loi Duplomb ne se résume pas à l’acétamipride. Si cette molécule est interdite en France, il faut qu’elle le soit partout en Europe et dans le monde, réclame Gwenolé Corbel. Nous ne sommes pas contre le fait de trouver des substitutions écologiques aux produits phytosanitaires, mais il faut du temps pour trouver ces solutions. Et en attendant, nous devons produire pour sauvegarder notre souveraineté alimentaire. »

Le revenu par exploitant divisé par deux en 30 ans

En conclusion, Gwenolé Corbel prend à témoin le consommateur : « Les Français sont-ils prêts à acheter plus cher notre production, si nos coûts augmentent ? Actuellement, c’est non… Pourtant la qualité a un prix et nous voulons vivre décemment de notre travail. » Dans une récente tribune, publiée dans Ouest-France, l’expert en énergie Jean-Marc Jancovici, a rappelé « que seuls 7 % de notre ticket de caisse au supermarché va chez les agriculteurs, et que le revenu par exploitant a été divisé par deux en 30 ans ».

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/la-controversee-loi-duplomb-suscite-debats-et-crispations-dans-les-cotes-darmor-fa964c20-6ba9-11f0-b8dc-7402ea9fbf6c

 

Ouest-France

Carantec. Trois bonnes raisons d’aller voir Sister Midnight

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Jean-Claude Breton animera la  projection du film Sister Midnight au cinéma Etoile, mercredi à 21 h.

Jean-Claude Breton animera la projection du film Sister Midnight au cinéma Etoile, mercredi à 21 h. | OUEST-FRANCE

 Un film expérimental 

 C’est un film expérimental  explique Jean-Claude Breton, Plougasniste d’origine qui a passé, pour des raisons professionnelles, dix années à New Delhi et a fait d’innombrables séjours en Inde.  Le film traite des mariages arrangés en Inde. Ces mariages où l’on fait semblant et qui s’accompagnent d’un véritable show onéreux le jour de la cérémonie. C’est dans la tradition.Mais, il ne faut pas tomber dans le cliché car les choses sont beaucoup plus compliquées qu’il ne semble et différentes suivant les régions. La classe sociale dite moyenne est moins touchée par le phénomène. Le film est aussi une chronique sociale .

Une comédie déjantée

Une jeune femme, Uma, interprétée par Radhika Apte, débarque à Mumbai (Bombay) après un mariage arrangé. Dans son taudis, elle découvre alors la réalité de la vie conjugale avec un mari lâche et égoïste. Refusant de céder à l’enfer de son couple, elle laisse libre cours à ses pulsions et, la nuit venue, se transforme en une figure monstrueuse et inquiétante. Le film est tout public mais avertissement car s’il est déjanté, il peut aussi être trash. Le réalisateur tourne le couteau dans la plaie de la société indienne patriarcale.

Des critiques favorables

Le journal Le Monde souligne la  folle liberté et la drôlerie du film. Une œuvre burlesque, fantastique, une fable sociale . Le journal Le Parisien parle, lui, d’un « film agité sur la forme et résolument moderne dans les propos qu’il défend. Avec Sister Midnight, le cinéma indien accouched’une nouvelle pépite ».

Le film a été nominé aux British Independent Film Awards et Radhika Apte est considérée comme l’une des meilleures actrices de Bollywood.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/trois-bonnes-raisons-daller-voir-sister-midnight-09b44bc0-6af2-11f0-bf3f-03e335cb8146

 

Ouest-France

Loi Duplomb : révolté, ce Breton atteint d’un lymphome considère le texte comme « une insulte »

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Du centre hospitalier de Vannes (Morbihan), où il est soigné, Michel Sauvé a invité le sénateur Duplomb et la députée Le Hénanff à le visiter pour voir « les bienfaits des pesticides sur son cancer ». Michel Sauvé est atteint d’un lymphome, dont il

Âgé de 72 ans, Michel Sauvé est extrêmement lucide sur sa mort prochaine.

Âgé de 72 ans, Michel Sauvé est extrêmement lucide sur sa mort prochaine. | OUEST-FRANCE

Hôpital de Vannes (Morbihan), le vendredi 25 juillet 2025. Michel Sauvé occupe la chambre 324 du service hématologie. Il a sûrement l’une des plus belles vues du centre hospitalier avec un panorama sur le lac de l’étang au duc. Un léger essoufflement lorsqu’il parle et un crâne sans cheveux témoignent de sa maladie.

Lire aussi : Loi Duplomb : la pétition franchit les deux millions de signataires, un cap historique

« Je suis atteint d’un lymphome T, annonce le patient. J’ai subi trois chimiothérapies en vain. Je n’ai pas voulu savoir combien de temps il me reste mais ça se compte en jours, en semaines, peu m’importe. » Âgé de 72 ans, Michel Sauvé est d’une lucidité impressionnante face à sa mort prochaine. « Je ne vis pas dans le passé, je ne vis pas dans l’avenir, je suis dans le moment présent. J’ai plein de moments de bonheur. Je prends les choses comme elles viennent. » Michel Sauvé écrit, prend des photos (1), fait du sport. « J’en ai encore fait une heure ce matin. »

« Je ne serai pas là pour le dénouement »

Mais une colère sourde et noire gronde en lui. La loi Duplomb votée à l’Assemblée nationale ne passe pas. « Chaque fois que j’entends des déclarations ahurissantes sur la nécessité de réutiliser ce pesticide, je considère qu’il s’agit d’une insulte pour les gens comme moi. » Michel Sauvé a adressé une invitation au sénateur Laurent Duplomb à l’origine de la loi à venir discuter dans sa chambre 324, ainsi qu’Anne Le Hénanff députée de la circonscription, qui s’est abstenue de voter. Il écrit : « À une date à définir selon votre convenance. Nous pourrons échanger sur les bienfaits des pesticides sur le développement harmonieux des lymphomes. Vous aurez plaisir j’en suis certain, à constater le bienfait de l’utilisation massive de pesticides sur le développement de certains cancers. » Michel Sauvé a bien entendu signé la pétition contre la loi Duplomb : « Je ne serai sûrement pas là pour voir son dénouement. C’est dramatique pour moi mais que vont devenir mes petits-enfants âgés de 6, 9, 15 et 16 ans ? » Le professeur Fabrice Barlesi, directeur du centre du cancer Gustave Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) a indiqué à nos confrères de RTL en février 2025 « qu’il faut s’attendre à un tsunami de cancers. En vingt ans, les cancers chez les jeunes ont augmenté de 80 %  ».

« J’ai tiré le gros lot »

Le cancer de Michel Sauvé a été diagnostiqué lors d’une prise de sang en février 2025. « J’avais des démangeaisons mais sans bouton depuis l’été dernier, raconte Michel Sauvé. Je n’avais pas d’autres symptômes. J’ai fait une prise de sang et lorsque j’ai vu le médecin dans le service, il m’a tout de suite dit qu’il soupçonnait fortement un lymphome T. Le plus redoutable, j’ai tiré le gros lot. »

Les pesticides sont pointés du doigt lors des lymphomes mais pas seulement. Le lymphome B est même reconnu comme maladie professionnelle chez les agriculteurs, très exposés aux pesticides de par leur métier. « J’ai été directeur général des services dans diverses agglomérations. J’ai vécu en ville et à la campagne. On associe les pesticides aux milieux ruraux mais en réalité les pesticides sont partout autour de nous. Pourtant, je me suis toujours méfié de ce que je mangeais. Quand on est arrivés en Bretagne, j’ai refusé des longères au milieu des champs car trop exposées aux pesticides. Alors pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? » Si Michel Sauvé n’a pas la réponse, il estime « que cette loi est une injure, une solution de facilité pour les grands groupes agroalimentaires ».

Michel Sauvé se dit admiratif des soins et de l’attention qu’on lui prodigue à l’hôpital. « Je suis dans un service extraordinaire qui a le souci des patients, les soignants sont bienveillants. J’espère qu’un technocrate épris de comptabilité ne va pas casser ce fragile équilibre. » Et surtout, il exhorte les jeunes à donner leur sang et leurs plaquettes. « J’ai bénéficié de sept poches de sang. À chaque transfusion, je pense au geste généreux des donneurs. Sans eux, je ne serais déjà plus là. »

(1) En août, les photos et les textes de Michel Sauvé seront exposés dans le hall de l’hôpital.

https://www.ouest-france.fr/sante/a-vannes-atteint-dun-lymphome-redoutable-michel-sauve-est-revolte-par-la-loi-duplomb-ee508c8a-693f-11f0-b8dc-7402ea9fbf6c

 

Ouest-France

« Bien, mais peut mieux faire » : à Brest, Ifremer assure le suivi de la biodiversité du polder

Paul LOUAULT.

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Face à l’aménagement du polder au port de Brest (Finistère), l’installation de 100 eco-blocs devait permettre la réimplantation de la biodiversité. Des scientifiques de l’Ifremer chargés du suivi du dispositif depuis quatre ans dressent un bilan mitigé.

Gabin Droual, Amelia Curd et Angelica Enrique Navarro font partie des équipes d’Ifremer qui effectuent le suivi des éco-blocs du polder brestois.

Gabin Droual, Amelia Curd et Angelica Enrique Navarro font partie des équipes d’Ifremer qui effectuent le suivi des éco-blocs du polder brestois. | OUEST-FRANCE

Il est un espace du port de Brest (Finistère) dédié aux énergies marines renouvelables (EMR). D’importants travaux y sont en cours, avec l’ambition d’en faire un incontournable de l’assemblage de flotteurs d’éoliennes marines pour la façade Atlantique. Quelque 14 ha gagnés sur la mer, soit autant d’espaces naturels en moins pour la biodiversité marine. Raison pour laquelle la Région Bretagne, propriétaire du port, était dans l’obligation légale de mettre en œuvre des mesures de compensation.

Les 100 éco-blocs sont disséminés sur toute la digue du polder. Sur trois étages, de manière à offrir des environnements plus moins immergés, selon les marées. | OUEST-FRANCE

En avait donc découlé en 2019, l’installation de 100 éco-blocs en ciment sur les 900 m de blocs de granit qui constituent la digue du polder. « Des cubes creux de deux mètres par deux mètres, positionnés sur trois hauteurs de marées différentes, présente Amelia Curd, écologue de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Ils retiennent l’eau pour reproduire l’environnement des cuvettes naturelles et sont supposés augmenter la biodiversité présente sur la digue. »

Suivi mensuel

Si la mesure compensatoire est réglementaire, l’obligation de résultat de cette dernière ne l’est pas du tout. Autrement dit, aux yeux de la loi, peu importe si cela fonctionne… Pour autant, depuis 2021, la Région a missionné l’Ifremer pour un suivi scientifique, également financé par le projet de recherche européen Climarest. Les équipes effectuent ainsi des passages mensuels afin de rendre compte de la biodiversité qui s’y développe. Alors, est-ce que cela fonctionne ?

Dans l’un des éco-blocs les plus hauts, les scientifiques ont découvert un oursin. | OUEST-FRANCE

En quatre ans, les chercheurs ont répertorié plus de 200 espèces. « Environ 70 espèces d’algues et plus de 140 espèces animales », développe Angelica Enrique Navarro, postdoctorante en sciences marines. « Mais très peu de poissons ou de crustacés, complète Gabin Droual, ingénieur en taxonomie benthique. Les parois du bloc sont trop lisses et ne leur offrent aucun refuge. » En résumé : « ça marche, de nouvelles espèces viennent s’y installer ,explique Amelia Curd. Mais on est loin d’un retour à un état naturel de la côte. Par analogie, c’est comme installer un parc ou un jardin en pleine ville. »

« Loin d’un retour à un état naturel »

Les équipes d’Ifremer ont également identifié des espèces non-indigènes, potentiellement invasives, très certainement transportées par les navires qui arrivent au port. Autant d’observations, rares sur un temps aussi long, plébiscitées dans un secteur de l’écoingénierie « qui n’en est qu’à ses débuts ». L’équipe de chercheurs finistériens en fera notamment état à la rentrée, au Havre, à l’occasion de la 31e édition des assises du port du futur.

https://www.ouest-france.fr/environnement/biodiversite/bien-mais-peut-mieux-faire-a-brest-ifremer-assure-le-suivi-de-la-biodiversite-du-polder-cc472384-6bb9-11f0-b16b-d94f68dc0538

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne : les écologistes et l’opposition de Douarnenez réagissent

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Après notre enquête sur les algues vertes en Bretagne, parue jeudi 24 juillet 2025, les écologistes de Bretagne et les élus de l’opposition municipale de Douarnenez (Finistère) réagissent aux propos de la maire, Jocelyne Poitevin.

Mercredi 9 juillet 2025, sur la plage du Ris, à cheval dans les communes de Douarnenez et Kerlaz (Finistère).

Mercredi 9 juillet 2025, sur la plage du Ris, à cheval dans les communes de Douarnenez et Kerlaz (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les écologistes de Bretagne ont régi à notre enquête sur les marées vertes (jeudi 24 juillet 2025). « Les réponses de la maire de Douarnenez (Finistère) et présidente de Douarnenez communauté nous interrogent sérieusement sur sa capacité à appréhender l’origine et l’étendue de la pollution de la baie. Est-ce de la méconnaissance ? Pourtant, une étude complète de Labocea pour la Ville a été livrée en janvier 2020, année de la prise de fonction de la maire. »

Lire aussi : ENQUÊTE. La baie de Douarnenez asphyxiée par des marées vertes intensives

Les écologistes soulignent l’existence de « l’établissement public de gestion et d’aménagement de la baie (Epab) où siègent des élus locaux » et « le rapport de la cour régionale des comptes Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva). La phrase de la maire “il n’y a plus d’élevage intensif” est très grave et inquiétante. Elle fait étrangement écho aux propos tenus samedi 26 juillet 2025 par le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau ».

« La maire n’a donc nullement l’intention de régler le problème, puisqu’elle refuse de s’attaquer à sa source première : les épandages de lisier des élevages porcins intensifs en amont de la rivière du Nevet, qui se jette sur la plage du Ris. Elle doit pourtant protéger ses administrés de toute pollution […] »

Lire aussi : Loi Duplomb : pourquoi parle-t-on si peu de l’extension des élevages intensifs ?

« Déni de réalité »

« Les propos de Jocelyne Poitevin sont irresponsables, ignorants des données scientifiques connues et déconnectés des réalités vécues par les populations riveraines de la baie, réagissent, abasourdis, les élus de l’opposition municipale de Douarnenez. Ce déni de la réalité est d’autant plus préoccupant qu’il émane d’une élue en charge de la santé publique et de l’attractivité économique et touristique du territoire. Son déni ne peut que renforcer le clivage entre le monde agricole et le reste de la population […] »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-bretagne-les-ecologistes-et-lopposition-de-douarnenez-reagissent-bc5371c0-6b88-11f0-b16b-d94f68dc0538

La baie de Morlaix n'est pas épargnée :  Le fléau des algues vertes(TF1)

 

Ouest-France

À Roscoff, une vedette de la SNSM là depuis plus de 20 ans s’en va pour Saint-Malo

Après 20 ans de présence en baie de Morlaix, la SNS 295, Président Michel-Morvan, a pris le large pour Saint-Malo (Île-et-Vilaine). Le temps d’un grand carénage, et avant de nouvelles missions à Port-en-Bessin-Huppain, près de Bayeux (Calvados).

L’équipage qui a convoyé la SNS 295 à Saint-Malo.

L’équipage qui a convoyé la SNS 295 à Saint-Malo. | OUEST-FRANCE

Remplacée par le canot tous temps, SNS-095, qui sera baptisé Patron Esprit Le Mat, Samedi 2 août 2025, la vedette SNS 295 Président Michel-Morvan, affectée à la station de Roscoff (Finistère) en 2005, a fait route vers Saint-Malo (Île-et-Vilaine), pour le pôle de soutien technique de la flotte de la SNSM, le 18 juillet dernier.

Après 20 années de service en baie de Morlaix, quelque 400 secours et après un grand carénage, la vedette sera livrée provisoirement à la station de Port-en-Bessin-Huppain (Calvados) dont la vedette n’est plus opérationnelle depuis avril 2025. Elle est remplacée par le canot tout temps SNS-095, qui sera baptisé Patron Esprit Le Mat.

 Une certaine émotion a régné tout au long du transit », précise un équipier, évoquant une intervention en juillet 2010, de nuit par mauvais temps.  Le skipper, resté accroché à l’arrière de son voilier, a péri. 

Une tradition du sauvetage depuis le XVIIIsiècle

Les Roscovites ont un long passé en matière de sauvetage. La Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN) a été créée en 1865. De 1866 à 1897, elle disposait du canot Armand Béhic, long de 9,78 m. Ce premier canot de sauvetage à avirons a eu comme patron François Ropars, puis Esprit Le Mat (père). Armand Béhic fut ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, du 23 juin 1863 au 20 janvier 1867.

En 1897, le canot Commandant Philippe de Kerhallet prendra la suite, toujours sous l’autorité de la SCSN. Il aura pour patrons successifs, jusqu’en 1953 : Esprit Le Mat (père), Charles Roignant, Esprit Le Mat (fils), Victor Autret, Joseph Masson, Victor Corre et François Corre. Il s’agissait d’un canot à avirons de 10,10 m, de type à redressement. Le 8 janvier 1953, le Commandant Philippe de Kerhallet sera vendu à la Société des régates de Pempoul, à Saint-Pol-de-Léon (Finistère).

Lire aussi : 150 ans de sauvetages de la SNSM de Douarnenez racontés dans un livre

Une vedette à Roscoff depuis 20 ans

La station de sauvetage de Roscoff sera relancée en 1975, sous l’égide de la SNSM. En 1967, toutes les anciennes stations de la Société centrale ou des Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB) avaient fusionné sous les couleurs de la Société nationale de sauvetage en mer. La vedette SNS 17 Vincent Le Noan, entre 1975 et 1982, portera assistance, sous la conduite de Pierre Le Noan et François Brochec.

Puis, la vedette SNS 327 Pilote Norbert Beuzic sera confiée, entre 1982 et 2005, à Yvon Craignou avant qu’il ne prenne la barre de la vedette SNS 295 Président Michel-Morvan, Le dernier patron, François Le Ven, s’est familiarisé depuis le 9 février avec la SNS-095, Pierre Robert Graham, ce canot tous temps, qui aura Jean-Marc Roué, président de Brittany Ferries, pour parrain et le nom Patron Esprit le Mat.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/a-roscoff-une-vedette-de-la-snsm-la-depuis-plus-de-20-ans-sen-va-pour-saint-malo-fc92ac18-6ad6-11f0-bf3f-03e335cb8146

 

Ouest-France

Le Finistère est-il plus beau depuis la mer ? Le Tourduf lèvre l’ancre de Morlaix à Port-La-Forêt

Aurore TOULON.

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Le Tour du Finistère à la voile, Tourduf pour les intimes, partira le lundi 28 juillet de Morlaix. Objectif pour la centaine de bateaux inscrits : relier Port-la-Forêt avec de l’avance sur les autres le samedi 2 août.

Chaque été, la flotte du Tour du Finistère à la voile longe les côtes du département. Ici, lors de la 3e étape du Tourduf 2024, de Lanildut à Camaret.

Chaque été, la flotte du Tour du Finistère à la voile longe les côtes du département. Ici, lors de la 3e étape du Tourduf 2024, de Lanildut à Camaret. | © PASCAL ALEMANY / TOUR DU FINISTÈRE À LA VOILE

C’est la 39e édition du Tour du Finistère à la voile qui s’élance cet été. Un événement nautique d’ampleur qui réunit chaque année jusqu’à une centaine de bateaux et plus de 500 participants pour une semaine de navigation le long des côtes du département. Il est organisé par le comité départemental de voile du Finistère, avec le soutien du Département et de son agence Tout commence en Finistère.

Lire aussi : Où emprunter des livres dans le Finistère cet été ?

Six ports étapes

La flotte quittera le port de Morlaix le lundi 28 juillet au matin. Passage de l’écluse et descente de la rivière de Morlaix pour se mettre en jambes et offrir une première parade aux spectateurs terriens. Puis le départ sera donné dans la baie de Morlaix, direction le chenal de l’Aber Wrac’h. Le soir, un repas concert est prévu à l’Aber Wrac’h dans le cadre de la fête du port.

La journée des phares en mer

Mardi 29 juillet, c’est la journée des phares en mer : les concurrents croiseront le plus grand phare d’Europe, le phare de l’île Vierge en sortant de l’Aber Wrac’h, puis passeront par le phare du Four qui éclaire le chenal du même nom. Arrivée à l’Aber Ildut, côté Lampaul-Plouarzel. Là encore un repas concert égaiera la soirée.

Le mercredi 30 juillet, direction le Finistère sud. La flotte du Tourduf passe la presqu’île de Crozon et ses pointes iconiques, les Tas de pois à la pointe de Pen Hir, le cap de la Chèvre, pour une arrivée à Douarnenez. Le lendemain, les concurrents s’affronteront à partir de 14 h sur un parcours construit dans la baie de Douarnenez. Puis ils repartiront de la ville aux trois ports dans la soirée pour enchaîner sur la mythique étape de nuit de l’épreuve. Là, il s’agira de passer le raz de Sein en nocturne, puis descendre tout le pays bigouden jusqu’à Lesconil. C’est la 7e fois seulement que le Tour du Finistère à la voile s’arrête dans ce port bigouden où il n’a pas mouillé depuis 2013. Le soir, un repas concert sur le port est prévu.

Derniers ronds dans l’eau le samedi 2 août pour rejoindre le port berceau de la course au large de La Forêt-Fouesnant. L’arrivée des concurrents est attendue dans l’après-midi, pour une proclamation des résultats à 17 h.

https://www.ouest-france.fr/tourisme/le-finistere-est-il-plus-beau-depuis-la-mer-le-tourduf-levre-lancre-de-morlaix-a-port-la-foret-8789563e-4145-11f0-b704-f7b46f41b8ae

 

Ouest-France

Dans la baie de Morlaix, les algues vertes étouffent les huîtres

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Dans la baie de Morlaix (Finistère), les ostréiculteurs sont désormais menacés de disparition.

Carantec (Finistère), mercredi. L’ostréiculteur Marc Cadoret fait face à une invasion d’algues vertes dans ses parcs.

Carantec (Finistère), mercredi. L’ostréiculteur Marc Cadoret fait face à une invasion d’algues vertes dans ses parcs. | AFP

Alimentées par les déjections d’élevages et les engrais azotés, les algues vertes pullulent en baie de Morlaix, jusqu’à étouffer les huîtres qui y sont élevées. Le phénomène, sans doute aggravé par le réchauffement climatique, menace les ostréiculteurs de disparition.

« C’est une vraie invasion », peste Marc Le Provost, 58 ans, les pieds dans l’eau au milieu d’un parc ostréicole de Carantec (Finistère), tenant dans la main une huître enchevêtrée dans un amas d’algues vertes.

Le responsable d’exploitation des Huîtres Cadoret alerte depuis plus d’un an sur la menace que fait peser la prolifération d’algues vertes sur l’ostréiculture en baie de Morlaix.

« Depuis 2 ou 3 ans il y a une très grosse augmentation de la masse d’algues », détaille-t-il. « Si ça continue d’augmenter, dans 10 ans ou 15 ans, l’ostréiculture ne sera pas viable sur une baie comme ici… Elle risque de disparaître ».

 La coexistence n’est pas possible 

Car ces marées vertes engendrent des « milliers d’heures » supplémentaires pour les ostréiculteurs, contraints de remettre les algues en suspension dans l’eau pour éviter qu’elles ne pourrissent au fond de la mer et asphyxient les huîtres, explique M. Le Provost.

Un bateau de l’entreprise, normalement dédié à la production, sert uniquement à passer la herse dans les parcs ostréicoles pour remuer les tonnes d’algues qui s’y accumulent. Et comme les ulves s’accrochent aux huîtres, les ostréiculteurs ne peuvent même pas s’en débarrasser en ramenant cette masse verte à terre, sous peine de perdre une partie de leur production.

« Si on ne gère pas ce problème, la conchyliculture a vraiment du souci à se faire dans la baie de Morlaix », confirme Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des huîtres à l’Ifremer.

Ulves et huîtres sont « totalement incompatibles : la coexistence n’est pas possible », souligne le biologiste.

Invasives, ces algues déstabilisent l’écosystème, entrent en compétition avec le phytoplancton dont se nourrissent les mollusques marins et asphyxient le milieu en diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau, détaille-t-il.

« Et moins d’oxygène, c’est moins de croissance », souligne M. Pernet, qui ajoute que « les algues vertes diminuent les capacités immunitaires de l’huître et la rendent plus vulnérable ».

Avec d’autres chercheurs, il a montré que la mortalité des huîtres contaminées par un herpèsvirus très répandu était deux fois plus importante en présence d’algues vertes.

Présentes à l’état naturel, ces ulves prolifèrent à cause des importantes quantités de lisier et d’engrais azoté épandus dans les champs, dont les excédents sont lessivés par les pluies puis emportés vers les côtes bretonnes par les fleuves.

Un phénomène « d’origine agricole »

Avec 6,6 millions de cochons en 2023, la Bretagne est la sixième région porcine en Europe et concentre plus de la moitié du cheptel français sur seulement 5 % du territoire de l’Hexagone. On compte presque deux cochons par Breton et la production dépasse 3 000 porcs au km2 dans certaines parties du pays du Léon.

Le taux de nitrate a certes diminué dans les fleuves bretons depuis 20 ans, mais il reste largement suffisant pour alimenter des marées vertes, dès que les conditions météorologiques s’y prêtent.

Et, ces dernières années, des printemps ensoleillés, couplés à une mer plus chaude, ont favorisé la prolifération d’algues vertes plus tôt dans l’année, à une saison où les fleuves charrient de fortes quantités de nutriments vers la mer, décrit Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva).

« On a une fenêtre de prolifération plus longue et sur une période plus favorable », précise-t-il, en s’interrogeant sur un possible effet du réchauffement climatique, alors que la température des océans bat des records depuis 2023.

La loi Duplomb adoptée au Parlement le 8 juillet, qui facilite l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif, ne risque pas d’améliorer la situation, estime Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne.

« C’est une autoroute pour les élevages porcins », dit-il. « Or, historiquement, c’est quand l’élevage hors-sol s’est développé en Bretagne que les marées vertes sont apparues. »

Le phénomène « est à plus de 90 % d’origine agricole », a confirmé la Cour des comptes en 2021.

https://www.ouest-france.fr/environnement/biodiversite/dans-la-baie-de-morlaix-les-algues-vertes-etouffent-les-huitres-6a889804-6a41-11f0-baa1-31e079ce9a89

 

Ouest-France

Loi Duplomb : pourquoi parle-t-on si peu de l’extension des élevages intensifs ?

Marie VINCENT.

Modifié le Publié le

La pétition contre l’adoption du texte est en passe d’atteindre les deux millions de signatures. En ligne de mire des citoyens, la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide très controversé. Mais pourquoi parle-t-on si peu du reste des mesures, en particulier de l’augmentation des seuils dans les élevages ? On vous répond.

Pétition, manifestations, les protestations contre l’adoption de la loi Duplomb mobilisent les citoyens.

Pétition, manifestations, les protestations contre l’adoption de la loi Duplomb mobilisent les citoyens. | MARC OLLIVIER / OUEST FRANCE

« Pourquoi ne parle-t-on pas aussi dans l’actualité du problème de l’autorisation d’extension des élevages intensifs dans la loi Duplomb ? En Bretagne, notre littoral et toute sa biodiversité fragile meurent sous des tonnes d’algues vertes ! Cela nuit au tourisme, et coûte une fortune aux communes en ramassage… » réagit Marion, une lectrice de Douarnenez (Finistère). Ouest-France vous répond.

Si l’attention médiatique se focalise sur la réintroduction par décret de l’acétamipride dans l’agriculture, c’est que les néonicotinoïdes, auxquels il appartient, sont interdits en France depuis 2018. Un recul qui fait réagir : la substance est connue pour paralyser le système nerveux des insectes, notamment des pollinisateurs. S’ajoute une inquiétude renforcée des effets sur le développement du cerveau humain, et un lien potentiel avec certains cancers. Une position incarnée par Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère, qui a marqué l’Assemblée nationale par ses mots le 8 juillet (date de l’adoption du texte) : « Vous êtes les alliés du cancer et nous le ferons savoir ! »

« C’est une lutte qui a plus de vingt ans, appuie François Veillerette, lobbyiste pour la défense de l’environnement et porte-parole du collectif Générations Futures. Le relèvement des seuils d’élevage n’est pas moins important, il parle simplement à moins de monde. Les néonicotinoïdes, ça parle à la fois au producteur de betteraves du nord et à celui de noisettes dans le Sud. »

Les élevages en question

Comme le souligne notre lectrice, l’article 3 de la loi Duplomb a pu en paraître éclipsé. En plus de permettre la simplification des démarches de création et d’agrandissement d’élevages intensifs, il relève les seuils d’effectifs à partir desquels ceux-ci doivent faire l’objet de contrôles d’impact environnemental. Par exemple, celui des élevages de porcs à engraisser sera relevé de 2 000 à 3 000 animaux d’ici fin 2026. Une mesure qui concerne en grande proportion les terres bretonnes, qui réunissaient 56,1 % des élevages porcins en France, en 2023, selon l’Agreste.

Un volet du texte qui dérange ceux qui connaissent le rapport entre cette concentration extrême et la prolifération, parfois meurtrière, des algues vertes sur les côtes de la région. Seulement, « quand on parle de néonicotinoïdes ou de pesticides, on évoque un produit toxique, alors que pour l’augmentation des seuils d’élevage, l’articulation avec les algues vertes n’est pas encore automatique », décrypte Inès Léraud, journaliste à l’origine du média d’enquête breton indépendant Splann ! .

D’autant plus que les mesures prises par l’État semblent se contredire. « L’État lance son troisième Plan de lutte contre les algues vertes, dans la foulée il donne des extensions aux porcheries et voilà la loi Duplomb : je ne comprends plus rien, là ! » s’indigne Dominique Stéphan, conseiller municipal délégué à l’environnement de la mairie de Kerlaz. Les élus locaux ont été prompts à voter pour l’adoption du texte. Paradoxe : la baie de Douarnenez connaît des échouages record d’algues vertes cette année, comme le souligne l’enquête de Pierre Fontanier.

Ce n’est pas la seule contradiction à laquelle on peut penser. « Beaucoup d’actualités vont dans le sens de la mise en évidence du lien entre la concentration animale et les pollutions qui en découlent », explique Inès Léraud en citant aussi le cas Jean-René Auffray. Décédé en 2016 sur un échouage d’algues vertes alors qu’il était allé courir, sa famille a gagné en juin 2025 le procès intenté contre l’État. Une victoire en demi-teinte puisque l a loi Duplomb va dans le sens inverse de ce jugement. »

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/loi-duplomb-lextension-des-elevages-oubliee-par-les-medias-78bce936-66cf-11f0-9619-f84d42b465cd

 

Le Diben vendredi 25 juillet 2025

Eléonore Pattery

message LInkedin : 24 juillet 2025

Message à tous ceux et toutes celles qui croient encore en l’humanité

Avant toute chose, merci. Merci à toutes ces personnes qui croient — et qui ne cesseront jamais de croire — en un monde meilleur : un monde plus juste, plus respectueux du vivant, mais surtout, plus respectueux de notre propre humanité. Ces derniers jours ont été pour moi source de surprises, d’excitation, mais surtout de réflexion.
Porter un combat ne devrait jamais reposer sur les épaules d’une seule personne. C’est une responsabilité collective : celle de protéger nos droits et nos intérêts. Il n’y a pas qu'une « belle histoire » , il y en a une infinité. Chacun·e d’entre vous, qui que vous soyez, peut œuvrer pour un monde meilleur.

Cette pétition est née d’une protestation personnelle. Ne trouvant pas de pétition officielle, je l’ai donc créée et signée. Elle est devenue collective, puis un mouvement social. Un mouvement qui a le mérite d’exister, de vivre, d’être entendu. Bien sûr que je le soutiens. J’ai la conviction profonde que chaque être humain est unique, que nous formons une unité. Ce mouvement prouve que notre intelligence collective est puissante, et qu’elle n’a pas besoin d’être instrumentalisée ou planifiée pour être légitime.

Cette pétition est, selon moi, bien plus qu’une simple demande d’abrogation de loi. Elle est une porte d’entrée vers la matérialisation d’un mécontentement global. Que vous soyez d’accord ou non avec ce qu’elle contient, nous pouvons au moins reconnaître ensemble que le monde va mal. Il est temps de retirer nos œillères et de regarder — vraiment — autour de nous. Il est temps de cesser de privilégier notre ego, pour enfin privilégier le collectif. L’être humain est un animal social : sa survie dépend des autres.

Le changement commence par la participation de chacun·e, quelle qu’elle soit. Toi qui me lis : ne pense jamais que tes gestes sont « trop petits ». Car mis bout à bout, ces petits gestes font de grandes avancées. Fais un peu de ton mieux chaque jour, et tu verras que cela construit un grand "tout".

Prenons conscience aussi que nous arrivons dans ce monde avec des chances différentes. Il n’y a pas une seule vérité, mais autant de vérités qu’il y a d’êtres humains. Cependant, nous naissons tous avec un grand pouvoir : le pouvoir d’apprendre. Remettez-vous sans cesse en question, non pour vous culpabiliser, mais pour tirer le meilleur de vous-mêmes, tout en limitant vos impacts négatifs sur les autres. Nous avons aujourd’hui accès au Savoir : servez-vous-en. Ne vous contentez pas de suivre. Comprenez ce que cela implique pour votre santé, votre intégrité morale et physique, ainsi que pour vos enfants.

À propos de la Loi Duplomb :

Je maintiens ce que j’ai écrit dans la pétition : je vous demande de l’abroger. Si les arguments majeurs en sa faveur se résument à « faire comme les voisins » ou à dire que « de toute façon on mange du Nutella », alors cela en dit long. Même si la pétition n’aboutit pas à un acte réglementaire, elle prouve que l’intelligence collective existe — et qu’elle triomphera, tôt ou tard.
Je le redis : informez-vous, éduquez-vous. Si l’État ne le fait pas, faites-le vous-mêmes. Vous êtes les maîtres à bord de vos vies.
Rapprochez-vous des personnes qui ont voué leur vie à défendre vos droits et à rendre le monde meilleur : les scientifiques, les professionnels de santé, les enseignants-chercheurs, les agriculteurs, les bâtisseurs, les protecteurs.

Quant à moi, ce sera probablement mon dernier message sur ce sujet. Je ne souhaite pas être médiatisée plus que de raison. Comme vous, j’ai une vie, un travail, des études, une famille. Avant de vouloir la paix dans le monde, je dois d’abord préserver ma propre paix intérieure, pour pouvoir continuer à défendre d'autres causes à mon échelle.
Si j’avais pu, j’aurais écrit une pétition pour chacune des causes qui me semblent justes :

• le respect des droits humains,
• la lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie,
• les inégalités sociales,
• l’inaction climatique,
• l’abus de pouvoir.

Continuez à mettre en lumière les causes, non plus le messager.

Merci à vous.

Éléonore PATTERY 

Pétition contre la Loi Duplomb 

 

Le Diben vendredi 25 juillet 2025

Plougasnou. Vernissage de l'exposition "La Ronde des Arts" à Primel-Trégastel

Vernissage Ronde des Arts jeudi 24 juillet 2025. Photo pyb29

De gauche à droite : Soizic Loquillard, Christine Canchon et Sophie Boniface. Photo pyb29

Diaporama : Vernissage de l'exposition "La Ronde des Arts" à Primel-Trégastel

Affiche Ronde des Arts été 2025

 

Ouest-France

À Roscoff, la station des sauveteurs en mer forme ses équipages

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Depuis février 2025, la station locale des sauveteurs de Rsocoff (Finistère) est dotée d’un canot tout temps pour ses interventions hauturières. La SNS 095, devenue « Patron Esprit Le Mat », forme ses équipages pour être efficiente.

La SNS 095 à son arrivée en janvier.

La SNS 095 à son arrivée en janvier. | OUEST-FRANCE

Mercredi 23 juillet 2025, à 14 h, la SNS 095 se trouvait au port de Roscoff-Bloscon (Finistère). Renommée « patron Esprit Le Mat » depuis son arrivée en Finistère, elle était présente pour un exercice d’hélitreuillage et treuillage avec la Marine nationale, en direction du Diben. À la barre, le patron François Le Ven, qui renseigne l’équipage embarqué sur la teneur de l’exercice.

Le Dauphin de la flottille 34F, stationné à Lanvéoc-Poulmic, sera en vue à 14 h 30 pour commencer les manœuvres.

À l’heure dite, les contacts radio sont établis et le mouvement de l’hélicoptère commence. À quelques mètres au-dessus de l’embarcation qui file à huit nœuds, l’hélicoptère se positionne en stationnaire pour permettre à un homme de descendre sur le pont arrière de canot tout temps, afin qu’il prenne en charge une personne à évacuer.

Pas de droit à l’erreur

Paul, patron d’un moyen de sauvetage à la station SNM de la Rochelle, profite de ses vacances avant une mutation professionnelle attendue en Pays léonard. Il a accepté d’être treuillé pour son premier pas sur la SNS 095. Tout se déroule dans les minutes imparties. La manœuvre de descente va se répéter cinq fois, pour que les gestes soient bien assimilés. À 15 h 45, chacun va faire route vers sa destination d’attache, après un court débriefing par radio sur l’excellence coordination des moyens.

Le patron roscovite est satisfait de l’exercice. C’est une première fois pour lui avec Le Dauphin.  Nous sommes en condition réelle d’interventions. Il faut être à l’écoute. Le droit à l’erreur n’est pas autorisé. 

Lire aussi : La station des sauveteurs en mer de Roscoff adopte un nouveau canot tout temps, au port de Bloscon

La station renforce ses rangs

La station roscovite est désormais classée comme station hauturière, avec ce canot tout temps d’une longueur de 15,50 m, d’une largeur de 4,30 m, équipée de deux moteurs de 400 CV. L’autonomie est de 280 milles à 20 nœuds. Six à huit équi­piers sont nécessaires en inter­ven­tion, sur ce moyen insub­mer­sible et auto-redres­sable. La station renforce ses rangs pour mieux être efficiente.

Avec le semi-rigide SNS7-040 Rannic, livrée en septembre 2024, elle est armée pour des secours d’être plus efficaces. Le samedi 2 août 2025, les baptêmes de ces deux unités seront l’occasion pour le public de découvrir ces nouveautés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/a-roscoff-la-station-des-sauveteurs-en-mer-forme-ses-equipages-46c02d9a-67d7-11f0-b97f-613834aadec5

 

Ouest-France

Après l’agression de deux policiers en Bretagne, les syndicats réagissent : « On est en colère »

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Deux policiers ont été agressés à Morlaix (Finistère), mardi 22 juillet 2025. Tous deux ont fini à l’hôpital. Les syndicats Unsa, Alliance et UN1TÉ ont réagi.

Les syndicats de police ont réagi à l’agression de deux collègues à Morlaix (Finistère).

Les syndicats de police ont réagi à l’agression de deux collègues à Morlaix (Finistère). | MARC OLLIVIER, ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un policier et une policière ont été agressés, mardi 22 juillet 2025, à Morlaix (Finistère), alors qu’ils avaient été sollicités pour une femme en état d’ivresse sur la voie publique. L’un a été violemment frappé à l’entrejambe, l’autre a été blessée au poignet. Tous deux sont en arrêt de travail depuis.

Face à cela, le fonctionnement des services de police a été perturbé. Un violent incendie s’est déclaré dans la cité du Viaduc, en zone police, et ce sont les gendarmes qui, dans un premier temps, sont intervenus, faute de présence policière.

La femme mise en cause pour les blessures, après avoir été placée en garde à vue mercredi 23 juillet, a été relâchée dans la journée. Elle sera convoquée le 2 février 2026 pour un CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) et le 27 avril 2026 pour une Convocation par officier de police judiciaire (COPJ).

« On est en colère »

Face à cela, plusieurs syndicats ont réagi. UN1TÉ, tout comme Alliance et l’Unsa, demandent unanimement plus de moyens pour le commissariat de Morlaix. L’Unsa rappelle que la cité du Viaduc a « a été exclu du mouvement polyvalent de septembre ». Concrètement, les rangs des policiers de la cité du Viaduc ne devraient pas grossir prochainement, alors que les équipes le réclament, face aux sollicitations croissantes, mais aussi « au départ en retraite à venir ». Le syndicat, qui avait réagi dès le 23 juillet au matin, souhaitait également « une peine exemplaire à l’encontre de la personne responsable des faits », et ne semble pas avoir été entendu. Du côté du syndicat UN1TÉ 29, on estime effectivement que « la sanction n’est pas à la hauteur de l’infraction commise.  […] On est en colère », conclut-il.

Le syndicat Alliance, de son côté, pointe : « Il est impératif de disposer, a minima, de deux équipages de police secours en permanence à Morlaix. La sécurité des policiers et des citoyens a un coût, certes, mais ce coût doit être assumé par l’État. »

Les trois syndicats expriment également leur soutien à leurs collègues.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/apres-lagression-de-deux-policiers-en-bretagne-les-syndicats-reagissent-481b1aee-6866-11f0-bb8e-c5b2af864a8a

Coquilles de Protection pour Femme  

Coquilles de protection homme

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne : les paysans bientôt sanctionnés

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Jusqu’à présent, les agriculteurs devaient être volontaires pour participer aux Plans de lutte contre les algues vertes (PLAV) en Bretagne. À partir de septembre 2025, ce sera une obligation sous peine de sanctions.

La plage de Trezmalaouen à Kerlaz (Finistère), était tapissée d’algues vertes le mercredi 9 juillet 2025.

La plage de Trezmalaouen à Kerlaz (Finistère), était tapissée d’algues vertes le mercredi 9 juillet 2025. | OUEST-FRANCE

Huit baies bretonnes font partie du Plan de lutte contre les algues vertes (PLAV) 2022-2027. Il comporte quatre volets.

Quatre volets

Un premier volet préventif-prioritaire qui vise à réduire les flux de nitrates grâce à l’engagement et à l’accompagnement des agriculteurs des territoires concernés dans des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

Un deuxième, sanitaire qui consiste à surveiller et informer sur le risque sanitaire induit par la putréfaction des algues vertes.

Un troisième curatif afin de ramasser et traiter les algues vertes.

Et un dernier de connaissance pour évaluer l’impact de changement des pratiques agricoles sur les fuites d’azote et la prolifération des algues.

Nitrates en baisse

« De 2010 à 2023, la teneur en nitrates dans les cours d’eau situés dans les bassins-versants des algues vertes bretons a baissé entre 21 % et 30 % grâce aux efforts des agriculteurs. Toutefois, cette baisse s’est ralentie ces dernières années. Il est donc essentiel de renforcer les actions préventives pour continuer à faire baisser les flux de nitrates », précise François Drapé, secrétaire général de la préfecture. Jeudi 3 juillet, il a présidé le comité départemental du Plan de lutte contre les algues vertes à Douarnenez (Finistère).

Lire aussi : Pour lutter contre les algues vertes, les agriculteurs bretons incités à protéger les cours d’eau

Zones soumises à contraintes environnementales

Depuis 2022, des zones soumises à contraintes environnementales (ZSCE) ont été mises en place dans plusieurs baies bretonnes, dont Douarnenez, La Forêt, Quillimadec, Horn-Guillec et Douron. «  Les exploitations dans ces zones ont trois ans pour mettre en place des actions concrètes, poursuit le représentant de la préfecture, gestion de la fertilisation, couverture des sols, gestion du pâturage, remise en herbe des zones humides cultivées et aménagements de protection des cours d’eau et zones humides. »

Septembre, en attendant

75 % des 895 exploitations agricoles concernées se sont mobilisées. Les agriculteurs peuvent déposer leur plan d’action jusqu’en septembre. Ensuite, l’État commencera l’évaluation individuelle et les agriculteurs se verront appliquer, si nécessaire, des mesures réglementaires pour la campagne culturale 2026-2027.

Notre série sur la prolifération des algues vertes en Bretagne :

-La baie de Douarnenez asphyxiée par des marées vertes intensives

-Algues vertes : « Pourquoi les députés bretons refusent-ils de faire la lumière ? »

-En Bretagne, « des conditions pour que les algues vertes poussent très bien cette année »

-Algues vertes en Bretagne : « Certains élus sont dans le déni »

-Pour la maire de Douarnenez, « il n’y a pas de risque puisqu’on les ramasse »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-bretagne-les-paysans-bientot-sanctionnes-b470cf1e-66df-11f0-9619-f84d42b465cd

 

Ouest-France

Michel Ollivier, correspondant à Ouest-France, dévoile son petit coin de paradis au Buguélès

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Michel Ollivier, correspondant pour Ouest-France à Penvénan et Plougrescant, nous présente son petit coin de paradis, le petit port de Buguélès à Penvénan (Côtes-d’Armor).

Michel Ollivier, correspondant à Penvénan et Plougrescant nous fait découvrir le petit port de Buguélès.

Michel Ollivier, correspondant à Penvénan et Plougrescant nous fait découvrir le petit port de Buguélès. | OUEST-FRANCE

haque semaine, cet été, les correspondants locaux de presse d’Ouest-France dans les Côtes-d’Armor font partager aux lecteurs l’endroit qu’ils préfèrent sur le territoire qu’ils couvrent. Aujourd’hui, c’est au tour de Michel Ollivier, correspondant à Penvénan et Plougrescant.

Lire aussi : Laissez-vous guider sur la côte sauvage de Penvénan et Plougrescant

« J’ai grandi près du Gouffre de Plougrescant tout près d’ici. Le port de Buguélès est un lieu que j’aime tout particulièrement car c’est un endroit préservé et calme. Quand je veux, je peux aller en mer, ici les tous les plaisanciers se connaissent. On discute de tout, parfois on me donne des infos. Même l’hiver on vient regarder la mer d’ici, c’est tellement beau. Certains viennent lire, moi je médite, c’est vraiment tranquille. Le port de Buguélès est l’endroit que je préfère car c’est le plus calme. Il y a une petite plage à côté, c’est l’une des plus belles du coin. Ici rien n’est dénaturé. Il y a un nombre d’îles incroyable, c’est un petit paradis, le paradis des petites îles comme disait un navigateur. Mais c’est aussi un lieu mal pavé pour les embarcations, ceux qui ne connaissent pas se retrouvent confrontés aux rochers. Le moulin à mer, visible du port, est aussi très beau. Une pianiste y vit, parfois elle joue pour les promeneurs où ceux qui passent en canoë. »

https://www.ouest-france.fr/tourisme/conseils-voyage/michel-ollivier-correspondant-a-ouest-france-devoile-son-petit-coin-de-paradis-au-bugueles-bfcc65e2-67a9-11f0-9619-f84d42b465cd

 

Ouest-France

La SNSM à la baie des Trépassés, de Plogoff une vigilance constante

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Sauver des vies en intervention et aussi grâce la prévention. À la Baie des Trépassés, Plogoff (Finistère) jugée « plage dangereuse », les sauveteurs SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) veillent à la sécurité des nageurs et surfeurs.

Joel Yvenou maire de Plogoff et des élus de Plogoff et de Cléden sont venus, lundi dernier saluer et remercier les sauveteurs de la SNSM, Louis Lebreton, chef de poste, Mathis Coutard, adjoint, Mathieu Afsharian, sauveteur qualifié et Jean-Philippe Dubois, leur chef de secteur,

Joel Yvenou maire de Plogoff et des élus de Plogoff et de Cléden sont venus, lundi dernier saluer et remercier les sauveteurs de la SNSM, Louis Lebreton, chef de poste, Mathis Coutard, adjoint, Mathieu Afsharian, sauveteur qualifié et Jean-Philippe Dubois, leur chef de secteur, | OUEST-FRANCE

Chaque été, en juillet et août, de 13 h 30 à 18 h 45, la présence des sauveteuses et sauveteuses de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) est primordiale à la Baie des Trépassés, à Plogoff (Finistère) car elle est classée plage dangereuse. Une vigilance qui a permis de sauver, la semaine dernière, un jeune de 14 ans de la noyade. « Il a perdu pied à cause des vagues, explique Louis Lebreton, chef de poste à la Baie des Trépassés. Il n’avait pas de très bonnes capacités de nage et il a commencé à être entraîné rapidement au large, nous sommes intervenus avant qu’il ne parte trop loin… »

En cause, les courants dits « de chasse » , fréquents sur certaines plages de la baie d’Audierne. « Quand on a de grandes quantités d’eau qui arrivent sur la plage à marée basse et refluent, des courants dangereux se forment. Ils ne se situent pas toujours au même endroit. Quand on est expérimenté, on peut les localiser, les voir et les anticiper. » La prévention est ainsi la première mission des sauveteurs, qui informent les nageurs des dangers et les conduisent à se limiter aux zones de baignades identifiées.

Deux stages de formations sur les plages dangereuses

Trois sauveteurs sont affectés à la Baie des Trépassés. Le chef de poste a choisi, depuis trois ans d’exercer à la Baie des Trépassés. « Nous revenons sur les plages de la baie d’Audierne aussi, avec Matthieu, pour encadrer deux stages à Pâques et à la Toussaint, pour des formations aux plages dangereuses. Sur les huit plages, sept sont classées dangereuses, c’est un bon terrain de formation. » Faciliter les bonnes relations entre surfeurs, baigneurs et faire de la pédagogie : les missions réclament aussi des qualités de dialogue, sur lesquels insiste, Jean-Philippe Dubois, le chef de secteur des huit postes de la baie d’Audierne. « Nous faisons aussi de la bobologie. Randonneurs victimes de grosses ampoules, piqûres de vives… Nous sommes là aussi pour cela. » Depuis le début de l’été, deux autres interventions principales ont eu lieu sur le territoire, dont une évacuation en hélicoptère de Trescadec et le sauvetage d’un wind-surfeur en difficulté à la Baie des Trépassés. La présence des sauveteurs « nous rassure énormément », souligne Joël Yvenou, maire de Plogoff, qui a tenu, avec des élus de Plogoff et de Cleden-Cap-Sizun à les féliciter lundi 21 juillet 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plogoff-29770/la-snsm-a-la-baie-des-trepasses-de-plogoff-une-vigilance-constante-e44cd6a4-66cd-11f0-b97f-613834aadec5

 

Ouest-France

Algues vertes. Pour la maire de Douarnenez, « il n’y a pas de risque puisqu’on les ramasse »

Recueilli par Pierre FONTANIER.

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Dans le cadre de notre enquête régionale sur les algues vertes, nous avons interviewé Jocelyne Poitevin, la maire de Douarnenez (Finistère). De mi-mai à mi-juillet 2025, sa commune, comme celle, voisine, de Kerlaz, a été touchée par d’importantes marées

La plage du Ris recouverte d’algues vertes, Douarnenez (Finistère), 11 juillet 2025.

La plage du Ris recouverte d’algues vertes, Douarnenez (Finistère), 11 juillet 2025. | ASSOCIATION BAIE DE DOUARNENEZ ENVIRONNEMENT

Du 17 mai au 11 juillet 2025, la baie de Douarnenez (Finistère) a fait face à des marées vertes d’envergure, en particulier sur les deux plages du Ris et de Trezmalaouen à Kerlaz. Entretien avec Jocelyne Poitevin, maire (de droite) de Douarnenez et présidente de Douarnenez communauté.

Jocelyne Poitevin, maire de Douarnenez (Finistère), présidente de Douarnenez communauté et conseillère départementale. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Quel regard portez-vous sur les échouages massifs d’algues vertes sur le littoral de Douarnenez depuis mi-mai ?

Je ne suis pas une spécialiste des algues vertes. Des actions sont menées pour combattre leur prolifération dans la baie de Douarnenez. On s’appuie sur le syndicat mixte de l’Epab (établissement public de gestion et d’aménagement de la baie de Douarnenez) qui a en charge la gestion du bassin-versant venant du Ris puisque c’est à l’embouchure de cette rivière que l’on trouve le plus d’algues vertes.

Lire aussi : « 875 tonnes en trois jours » : les algues vertes refont surface en baie de Douarnenez

Pouvez-vous nous donner des exemples d’actions et quels sont leurs objectifs ?

Le but est de filtrer l’eau de la rivière pour qu’elle n’arrive pas jusqu’à la mer. On a par exemple reconquis des prairies pour que l’eau filtre. Cela passe par exemple par la reconstitution de méandres pour ralentir la rapidité d’écoulement des eaux. On a aussi recréé des talus et des haies bocagères pour freiner le ruissellement des eaux venues de la colline et se dirigeant vers la rivière en bas.

Où en sont les taux de nitrate des rivières de votre territoire ?

On est à 0,25 milligramme de taux de nitrate et on vise 0,15 milligramme. Concernant les algues vertes, la géographie de la baie de Douarnenez joue contre nous donc on ne bénéficie pas de la chasse des marées : certaines années, les fortes tempêtes bousculent la mer et renvoient les ulves (N.D.L.R : algues vertes mortelles) au large.

Lire aussi : « C’est rempli de vase, au moins 50 cm » : des nouvelles marées d’algues vertes dans le Finistère

Quelles sont les origines des algues vertes ?

Il y a soixante ans, il y en avait déjà. Mais nous sommes dans une procédure de reconquête : il n’a plus d’élevage intensif (N.D.L.R : après vérification, il existe environ 500 000 cochons dans une centaine de porcheries installées dans la baie d’après l’association Baie de Douarnenez environnement), nous avons développé des zones herbées près des plages pour qu’elles filtrent les eaux de ruissellement. L’origine des algues vertes est multiple et je ne cible ni stigmatise personne.

Le lien entre l’utilisation de pesticides et l’épandage de lisier par l’agriculture intensive est tout de même clairement établi…

Comme tous les journalistes, vous allez apporter votre grain de sel à la stigmatisation des agriculteurs. Ce n’est pas en les braquant qu’on changera leurs pratiques. Et il y a aussi le climat avec les fortes chaleurs, l’assainissement individuel (N.D.L.R. : environ 8 % des causes)…

Lire aussi : Pour la première fois, l’État jugé responsable dans le décès d’un homme à cause des algues vertes

Nous enquêtons sans stigmatiser. Ces algues présentent un risque toxique voire mortel pour la population, comme pour le jogger des Côtes-d’Armor…

Nous, on les ramasse régulièrement donc il n’y a pas de risque à aller sur la plage du Ris : elle est accessible dans de bonnes conditions d’eau de baignade. Dans les Côtes-d’Armor, c’était différent, elles étaient en état de putréfaction.

Pensez-vous que la loi Duplomb va faire avancer dans le bon sens la lutte contre les marées vertes ?

Je ne suis pas députée, je ne vote pas les lois.

Cela n’empêche pas d’avoir un avis…

J’ai un avis, mais je le garde pour moi. Je suis républicaine donc je constate et prends acte des lois qui sont votées.

Notre série sur la prolifération des algues vertes en Bretagne :

-La baie de Douarnenez asphyxiée par des marées vertes intensives

-Algues vertes : « Pourquoi les députés bretons refusent-ils de faire la lumière ? »

-En Bretagne, « des conditions pour que les algues vertes poussent très bien cette année »

-Algues vertes en Bretagne : les paysans bientôt sanctionnés

-Algues vertes en Bretagne : « Certains élus sont dans le déni »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-pour-la-maire-de-douarnenez-il-ny-a-pas-de-risque-puisquon-les-ramasse-cbbc6cba-662f-11f0-8d96-1f3c0ceaabc2

 

Ouest-France

Pétition Duplomb : « La mobilisation citoyenne prend l’allure d’une véritable résistance »

Claire BOESPFLUG.

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Les syndicats de l’union régionale solidaire de Bretagne, le Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia et le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest se félicitent de la réussite de la pétition lancée contre la loi Duplomb le lundi 21 juillet 2025. Dans un communiqué intitulé « une vague citoyenne pour sortir du tout-pesticide », ils appellent à « ouvrir la voie à des solutions alternatives ».

Plusieurs manifestations ont eu lieu contre la loi Duplomb, comme ici à Rennes, en juin 2025.

Plusieurs manifestations ont eu lieu contre la loi Duplomb, comme ici à Rennes, en juin 2025. | MARC OLLIVIER/OUEST-FRANCE

Les signatures sur la pétition contre la loi Duplomb ne cessent de grimper. Près de 2 millions de signatures ont été recueillies depuis le 21 juillet 2025. Pour souligner cette mobilisation citoyenne massive, le syndicat de l’union régionale solidaire de Bretagne, le comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia et le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest ont salué dans un communiqué adressé mercredi 23 juillet 2025, cette « vague citoyenne pour sortir du tout-pesticide ».

Selon eux, cette initiative portée par l’étudiante de 23 ans, Eléonore Pattery, « témoigne d’une prise de conscience grandissante face au danger des pesticides et aux dérives de l’agro-industrie ». Ils espèrent ainsi que cet évènement fera « bouger les lignes ». Les syndicats rappellent que la mobilisation n’est pas récente, « un combat qui vient de loin et qui aujourd’hui s’amplifie », en clin d’œil à la pétition lancée en 2016 concernant des salariés victimes des pesticides de la coopérative Nutréa-Triskalia (devenue aujourd’hui Eureden). À l’époque, 80 000 personnes avaient signé la pétition.

Lire aussi : La pétition contre la loi Duplomb et son million de signatures pousse au débat

« Un appel à l’intelligence collective et à la responsabilité des pouvoirs publics »

Le gouvernement pointé du doigt. Les co-signataires du communiqué accusent les responsables politiques d’être « de plus en plus sous la coupe d’une FNSEA arc-boutée sur l’agrochimie » et regrettent que « les alertes de la communauté scientifique et des ministres concernés soient largement ignorées. L’agriculture biologique s’essouffle, les régressions environnementales s’accumulent, et les victimes des pesticides se multiplient, qu’ils soient agriculteurs, riverains ou enfants ».

Lire aussi : Pesticides : la Ligue contre le cancer s’inquiète de la loi Duplomb

Selon eux, « cette mobilisation marquera un tournant, car chaque minute, de nouveaux signataires affirment qu’il n’est plus possible de poursuivre sur cette voie ». Ils espèrent désormais la mise en œuvre de « solutions alternatives, de sortir du tout pesticide, et de placer la santé, l’environnement et le climat au cœur de notre modèle agricole ».

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/petition-duplomb-la-mobilisation-citoyenne-prend-lallure-dune-veritable-resistance-7d2d7f9c-679e-11f0-9619-f84d42b465cd

 

Ouest-France

ENTRETIEN. Algues vertes : « Pourquoi les députés bretons refusent-ils de faire la lumière ? »

Recueilli par Laetitia JACQ-GALDEANO.

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En Bretagne, l’association de lutte contre les algues vertes Sauvegarde du Trégor Goëlo-Penthièvre n’obtiendra pas la commission d’enquête parlementaire qu’elle souhaitait, car seuls les parlementaires de La France Insoumise (LFI) et écologistes ont approuvé cette demande. Parmi les députés hostiles à l’idée, une majorité de députés bretons. Le militant Yves-Marie Le Lay s’interroge : « Pourquoi les députés bretons refusent-ils de faire la lumière sur cette pollution vieille de 55 ans ? »

En juin 2025, Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, sur la plage de La Grandville où des échouages d’algues vertes ont lieu régulièrement à Hillion (Côtes-d’Armor).

En juin 2025, Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, sur la plage de La Grandville où des échouages d’algues vertes ont lieu régulièrement à Hillion (Côtes-d’Armor). | MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE

Face aux algues vertes, la Bretagne est-elle dans le déni ? Le militant Yves-Marie Le Lay, président de l’association de lutte contre les algues vertes Sauvegarde du Trégor Goëlo-Penthièvre, estime que le refus de la majorité des députés bretons d’approuver la création d’une commission d’enquête parlementaire en est la preuve. L’association estime que la région ne pourra pas lutter contre les algues vertes sans révolutionner son modèle agricole. Yves-Marie Le Lay explique pourquoi.

Votre association a demandé une commission d’enquête parlementaire sur les algues vertes en février 2025. L’obtiendrez-vous ?

À ce jour, c’est le blocage. Nous l’avons demandée à tous les députés français. Seuls, les élus de La France insoumise (LFI) et écologistes ont signé cette demande. À partir du moment où seuls deux groupes représentés à l’Assemblée Nationale acceptent, on ne peut pas en faire une demande transpartisane. C’est très révélateur. Parmi les députés qui bloquent, il y a une très grande majorité de Bretons. Pourquoi les députés bretons refusent-ils de faire la lumière sur cette pollution vieille de 55 ans ?

Peut-on dire que la Bretagne est dans le déni des algues vertes ?

C’est la preuve. Si les députés bretons ne veulent pas faire la lumière sur 55 ans de pollution, c’est qu’ils se disent : « Circulez, il n’y a rien à voir. » Il y a une véritable pollution institutionnelle des esprits sur les marées vertes.

"Ce qui se passe en Bretagne relève du délit environnemental."

— Yves-Marie Le Lay,membre de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo-Penthièvre.

Pourtant, deux décisions de justice montrent une évolution. En mars 2025, le tribunal administratif a reconnu que les mesures de l’État sont insuffisantes pour lutter contre les algues vertes sur le littoral breton. En juin, la cour administrative d’appel de Nantes a reconnu la responsabilité partielle de l’État dans la mort du joggeur, décédé, en 2016, dans l’estuaire du Gouessant (Côtes-d’Armor).

Les tribunaux administratifs ont reconnu dès 2007 - et confirmé en 2009 - la responsabilité de l’État, mais il a fallu attendre 25 ans pour qu’ils acceptent de reconnaître que les algues vertes tuent. La justice administrative n’a pas de poids sur les politiques. C’est pourquoi nous avons déposé plainte au pénal pour préjudice écologique. Ce qui se passe en Bretagne relève du délit environnemental. Il faut que les responsables soient sanctionnés.

Pourquoi plaidez-vous pour un changement du modèle agricole breton ?

Qui a produit les algues vertes ? Le modèle productiviste breton. Les premières études scientifiques, dans les années 2010, estiment que le seuil de déclenchement des marées vertes se situe entre 5 et 10 mg par litre de nitrate dans les cours d’eau. Or le modèle agricole breton et ses élevages hors sol ne peuvent pas parvenir à ces chiffres. 60 % des cochons français sont produits en Bretagne, 60 % du lisier français est donc en Bretagne.

Yves-Marie Le Lay a cosigné, avec le militant André Ollivro, l’ouvrage « Les marées vertes tuent aussi ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lire aussi : Algues vertes en Bretagne : l’État reconnu responsable de la mort du joggeur survenue en 2016

"Aucun décideur breton n’a le courage politique de dire : « On met cartes sur table »."

— Yves-Marie Le Lay.

Entre 2010 et 2023, les taux de nitrates ont pourtant baissé de 21 à 30 % dans les bassins-versants des huit baies algues vertes bretonnes.

C’est exact mais sauf à changer de modèle agricole, on ne pourra pas aller plus loin. La lutte contre les algues vertes et le modèle agricole breton sont inconciliables. En moyenne, en mars 2024, nous étions à 31 mg/ litre de nitrates dans les cours d’eau. Et ce, alors que l’objectif du plan de lutte contre les algues vertes, c’est d’arriver entre 15 et 20 mg/litre.

Il faudrait imposer un autre modèle au moins sur les 7,5 % de surface agricole utile (SAU) dans les huit baies bretonnes ciblées par le plan de lutte contre les algues vertes. Il faudrait aider les agriculteurs à modifier leurs cultures au profit du chanvre, du lin ou de la luzerne et interdire les élevages intensifs. Pourtant, aucun décideur breton n’a le courage politique de dire : « On met cartes sur table ».

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Ouest-France

À Plougonven, la destruction d’un talus près d’une fontaine historique fait réagir un collectif

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À Plougonven (Finistère), un talus à proximité d’une fontaine historique a été détruit, dans le cadre de la construction d’un lotissement. Collectifs et associations dénoncent cette situation. La maire répond, et explique.

La Fontaine Christ avant les travaux, à Plougonven (Finistère).

La Fontaine Christ avant les travaux, à Plougonven (Finistère). | LES AGITÉS DU BOCAGE

Dans un communiqué de presse, Les agités du bocaGe, Eau et Rivières de Bretagne, les collectifs Kleuziou, la Ligue pour la protection des oiseaux, l’Association pour la sauvegarde du Trégor, l’antenne de Brest du Groupe national de surveillance des arbres et Force 5 alertent sur des travaux à Plougonven (Finistère), « dans le cadre de la construction du nouveau lotissement à proximité de la Fontaine Christ », expliquent-ils.

« La Fontaine Christ […] mérite mieux »

Le groupe indique avoir constaté que « les arbres du talus bordant la fontaine ont été abattus, puis dessouchés. Les annonces municipales faisaient pourtant état d’un projet d’éco-lotissement respectueux des haies bocagères… La végétation qui était en place faisait partie intégrante de l’identité de ce lieu : elle a disparu ! La terre issue du chantier semble menacer directement cette fontaine, datant de 1632. »

La Fontaine Christ et la haie après travaux, à Plougonven (Finistère). Depuis, le talus a été refait et sera prochainement replanté avec des essences locales. | LES AGITÉS DU BOCAGE

Face à cette situation, les associations et collectifs indiquent avoir adressé un courrier à la municipalité le 28 mai 2025, pour savoir pourquoi « ces destructions ont été autorisées, la haie étant protégée en tant qu’élément du paysage au PLUiH de Morlaix Communauté et située au sein du site patrimonial remarquable de Plougonven », soulignent-ils dans leur communiqué de presse, en joignant des annexes qui appuient leurs propos.

Ils aimeraient que la conformité du chantier avec les engagements de la municipalité soit « vérifiée », mais aussi que soit précisée la notion d’éco-quartier. Le groupe s’émeut aussi de cette situation, alors que les exploitants agricoles, eux, « ont obligation de maintien des haies surplombant les zones de source ». Il demande à ce que soient rapidement mises en œuvre « les mesures nécessaires à la protection et à la restauration du site. La Fontaine Christ fait partie de l’histoire de Plougonven et mérite mieux que ce constat. En tant que citoyens, nous vous appelons à agir pour que ce lieu soit considéré et estimé. »

La maire répond

Contactée, le 23 juillet 2025, Bernadette Auffret, maire de Plougonven, explique : « Au fur et à mesure des travaux, nous nous sommes rendu compte que certains arbres pouvaient tomber dans la fontaine. Il y avait des arbres malades, et la décision a été prise, durant le chantier, de dessoucher les arbres. » Elle précise que « le talus a été rapidement refait et sera replanté à l’automne avec des essences locales ». Enfin, la commune a également « fait un talus vers le D9, de 175 mètres environ, qui n’existait pas auparavant ». Là aussi, des essences locales seront plantées. La maire indique avoir répondu, par écrit, aux collectifs et associations.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougonven-29640/a-plougonven-la-destruction-dun-talus-pres-dune-fontaine-historique-fait-reagir-un-collectif-650d6b3a-6707-11f0-bb8e-c5b2af864a8a

 

Ouest-France

À Lanmeur, trois raisons de se rendre au marché des artisans

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Ouverts à l’année, les cinq artisans créateurs installés dans les anciens haras de Lanmeur (Finistère) ouvrent leurs portes. Rendez-vous les 26 et 27 juillet.

Les artisans des anciens haras.

Les artisans des anciens haras. | OUEST-FRANCE

1- Pour rencontrer des artisans passionnés

Les artisans créateurs sont des personnes passionnées par leur métier. « Aller sur un marché de créateurs, c’est partager avec les artisans, échanger sur le travail et le savoir-faire de chacun des exposants. Qui mieux qu’un potier pour expliquer et transmettre son savoir-faire », indiquent les cinq artisans installés depuis quatre ans sur le site des anciens haras. En ouvrant leur site, ils permettent à leurs collègues d’avoir une vitrine, le temps d’un week-end.

2- Pour trouver des pièces uniques et originales

Objets en cuir, poteries utilitaires et céramiques décoratives, bijouterie, sérigraphie, vitrail, photos, tapisserie, liqueurs des monts d’Arrée… La liste est longue, vous trouverez forcément le cadeau idéal sur le site des anciens haras. Choisir des créations qui n’auront pas fait des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’à vous, c’est donner un coup de pouce aux artisans locaux qui sont pour la plupart des autoentrepreneurs.

3- Pour faire la fête

« Il y aura une minuscule fête foraine pour escargots », annonce Maxence Andrzejewski, l’un des artisans des anciens haras. Côté musique, la soirée du samedi sera animée par l’orchestre Grosse Pointure dans une reprise : In C, une composition de Terry Riley de 1964. « C’est l’une des œuvres les plus réussies de ce compositeur américain et un exemple fondateur du minimalisme. » Également attendu, Baharakia jouera du Rebetico, une musique des bas-fonds née dans les années 1910 en Grèce. Les chansons font l’apologie du mode de vie « rébet », un mélange de bonté de cœur et de malice. Dimanche, le musicien Dylan James animera une loterie musicale avec d’autres musiciens.

Samedi 26 juillet de 14 h à minuit et dimanche de 10 h à 18 h, anciens haras, route Plougasnou. Gratuit. Restauration par la cantine des luttes, le samedi, et frites, le dimanche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/a-lanmeur-trois-raisons-de-se-rendre-au-marche-des-artisans-8caf1f44-66f3-11f0-b97f-613834aadec5

 

Le Diben mercredi 23 juillet 2025

Plougasnou. Place aux mômes à l'abri des gouttes dans la salle omnisports

Photo pyb29

Photo pyb29

L’imprévu sidéré - La voie ferrée

Diaporama : Compagnie La Voie Ferrée L'Imprévu Sidéré Duo d'échelles acrobatiques Plougasnou lundi 21 juillet 2025

 

Ouest-France

« Venez nous rejoindre ! » : les 40 ans des Fêtes maritimes de Douarnenez invitent au partage

Chloé GOUPIL.

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À un an du coup d’envoi, l’association des Fêtes maritimes de Douarnenez s’est mise au travail. L’édition 2026, qui fête les 40 ans de l’événement, se veut co-construite. Un appel à projets en tout genre est lancé, sur le thème de la photographie et de la représentation des Fêtes.

Archives Ouest-France. Fêtes maritimes de Douarnenez (Finistère) de 2016.

Archives Ouest-France. Fêtes maritimes de Douarnenez (Finistère) de 2016. | OUEST FRANCE

Dans un an tout pile, le 23 juillet 2026, le défilé de bateaux, les animations sur les quais et les concerts reprendront à Douarnenez (Finistère). Durant un week-end, et comme tous les deux ans depuis 1986, les Penn sardin vivront au rythme des Fêtes maritimes, qui célébreront alors leur 40e anniversaire.

Une édition partagée

Fallait-il marquer le coup ? Fêter les 40 ans ? Le président de l’association, Camille Gontier, s’est posé la question, mais autour de lui, une seule réponse revenait : « Oui, il le fallait ». C’est l’occasion de regarder en arrière, de s’ancrer dans le présent et d’imaginer l’avenir. Les trois caps que se donne cette édition 2026.

Pour cela, la crise de la quarantaine des fêtes maritimes ne rimera pas avec rupture ou doute, mais bien avec partage, invitation et retrouvaille. En témoignent l’affiche, pour la première fois issue d’un concours, et le nom donné à cette édition : « 40 ans ensemble ». L’association lance un appel à s’emparer de la fête à sa manière : « bénévoles, commerçants, marins, public, associations, néophytes, experts, jeunes ou moins jeunes », liste Camille Gontier.

Une couleur : la photographie

« Les Fêtes de Douarnenez ont toujours été le reflet de dynamiques locales. À la fois du patrimoine maritime, mais aussi des bénévoles, qui viennent de tout Douarnenez », continue-t-il.

L’association des Fêtes maritimes propose une couleur pour cette édition : la photographie. « On veut donner la possibilité à ceux qui ont envie de s’emparer de cette thématique et de nous proposer des choses », détaille Pascale Géron, administratrice de l’association.

La forme est à définir, mais le projet doit être construit. « Les gens ont de magnifiques souvenirs à partager », s’enthousiasme déjà Camille Gontier, qui précise que la proposition « doit représenter ce que sont ou ont été les Fêtes ».

« Même schéma qu’en 2024 »

« On est à un an, on commence à travailler dessus, venez nous rejoindre ! », appelle Jean-Jacques Chapalain, le bénévole doyen de l’association.

En parallèle, les Fêtes maritimes de 2026 commencent à s’organiser en coulisses. Depuis un mois, la commission maritime travaille sur l’accueil des navires et « commence à poser ses jalons, notamment sur les grands voiliers », annonce l’association.

Le programme « sera sur le même schéma qu’en 2024, en mer comme sur terre », annonce Camille Gontier. Une marée d’environ 400 bateaux est donc à prévoir en baie de Douarnenez. De son côté, le port du Rosmeur sera animé par une quarantaine d’artistes, toujours programmées par La Criée (agence artistique douarneniste), et autant d’animations.

Un rendez-vous inchangé

Alors que les Fêtes maritimes de Brest annonçaient, en mai, passer d’une édition tous les quatre ans à une édition tous les trois ans, les Douarnenistes comptent bien garder leur modèle. « On n’est pas à la remorque de Brest. Tous les deux ans, c’est intense, mais trois, ça laisserait un temps trop incertain, trop long pour les bénévoles », explique Camille Gontier.

La grande régate de Brest à Douarnenez ne pourra s’admirer plus que tous les six ans (au lieu de quatre). Le prochain rendez-vous est en 2030, et devra d’autant plus être savouré.

Contact pour partager vos envies, vos souvenirs, vos idées : contact@fetesmaritimes.fr. Site internet : fetesmaritimes.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/venez-nous-rejoindre-les-40-ans-des-fetes-maritimes-de-douarnenez-invitent-au-partage-54a55de0-6719-11f0-bb8e-c5b2af864a8a

 

Ouest-France

Plougasnou. Le festival du film jeunesse à Plougasnou

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Du 16 au 18 juillet se tenait, pour la 3e année consécutive, le festival du film jeunesse organisé par le Ciné de la Baie. L’association, qui regroupe des cinéphiles, pose un bilan enthousiasmant. « Cette édition est pour nous une franche réussite, exprime Françoise Camet, vice-présidente et cofondatrice du Ciné de la Baie, tant en ce qui concerne la fréquentation de tous nos événements que sur le plan qualitatif. Les retours qui nous sont adressés oralement ou par écrit sont très positifs. »

La programmation, travaillée entre les élèves du collège François Charles et l’association, les ateliers stop motion ou doublage pour enfants et adultes encadrés par des professionnels du cinéma, et la météo qui permettait les projections en extérieur, avaient de quoi plaire à tous les publics. Même les tout-petits ont pu profiter d’une séance d’animés adaptés. Le festival a accueilli 1 805 festivaliers et a vendu 350 pass, soit 70 de plus que l’an dernier, et la fréquentation a augmenté de 25 %.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-festival-du-film-jeunesse-a-plougasnou-a66d78af-1294-41c0-a502-1774b84b5b61

 

Le Diben mardi 22 juillet 2025

Communiqué de presse de Solidaires Bretagne et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'ouest.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 
Une vague citoyenne pour sortir du « tout-pesticide »

La pétition lancée par Éléonore Pattery contre la loi Duplomb a provoqué un véritable séisme politique : en seulement quelques jours, près de 2 millions de citoyens l'ont signée sur le site de l'Assemblée nationale. Cet engagement inédit témoigne d'une prise de conscience grandissante face au danger des pesticides et aux dérives de l'agro-industrie. Un événement qui peut faire bouger les lignes.

Un combat qui vient de loin et qui aujourd’hui s'amplifie.
En 2016, des salariés victimes des pesticides de la coopérative Nutréa-Triskalia (devenue aujourd'hui Eureden) avaient déjà alerté l’opinion avec la pétition "Empoisonnés par des pesticides, nous sommes tous concernés", qui avait rassemblé plus de 80 000 signatures en quelques semaines.
L’affaire a également un volet pénal : les victimes de la coopérative Nutréa-Triskalia attendent que la Chambre d'instruction pénale de la Cour d'Appel de Rennes statue sur la plainte qu'ils ont déposée.
Leur action avait conduit la Commission européenne à diligenter deux audits, pointant les défaillances françaises dans l'application des directives relatives à l'utilisation des pesticides et à la protection des utilisateurs. Preuve de la persistance du problème, le 7 avril dernier, la commission des pétitions du Parlement européen a décidé de maintenir ouverte cette affaire, neuf ans après son dépôt.

Le gouvernement va-t-il rester aux ordres de l’agrobusiness ?
Dans le contexte actuel, la gestion des questions environnementales apparaît de plus en plus sous la coupe d'une FNSEA arc-boutée sur l'agro-chimie, tandis que les alertes de la communauté scientifique et des ministres concernés sont largement ignorées. L'agriculture biologique s'essouffle, les régressions environnementales s'accumulent, et les victimes des pesticides se multiplient, qu'ils soient agriculteurs, riverains ou enfants.
Face à cette fuite en avant incarnée par la loi Duplomb, la mobilisation citoyenne prend l’allure d’une véritable résistance. Chaque minute, de nouveaux signataires affirment qu'il n'est plus possible de poursuivre sur cette voie. La pétition est un appel à l'intelligence collective et à la responsabilité des pouvoirs publics. Nos gouvernants entendront-ils enfin la voix de millions de citoyens qui refusent de choisir entre agriculture et santé publique ? Ou persisteront-ils à accepter des débats parlementaires.... à condition qu’ils ne modifient pas le texte initial ?
Cette mobilisation marquera un tournant. Il est désormais urgent d'ouvrir la voie à des solutions alternatives, de sortir du tout-pesticide, et de placer la santé, l'environnement et le climat au cœur de notre modèle agricole.

Le 16 juillet dernier à Bruxelles ont été rendus les premiers arbitrages budgétaires de la PAC, c’est donc le moment pour nous d’exiger une réorientation des aides publiques qui permettent de soutenir l’agriculture paysanne respectueuse de la santé humaine et de la biodiversité et de sortir du modèle mortifère de l’agriculture industrielle, chimique et productiviste.

Saint-Brieuc le 22 juillet 2025

https://www.facebook.com/serge.lequeau

 

Ouest-France

À Plouégat-Guerrand, les habitants réagissent au projet de caméras de vidéosurveillance

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Dans le cadre du projet d’implantation d’un dispositif de télésurveillance dans la commune de Plouégat-Guerrand (Finistère), après des dégradations dans la commune, un collectif de citoyens demande au maire d’organiser une réunion publique.

Laurence Mermet et Philippe Gachet-Mauroz, cosignataires avec une vingtaine de personnes du courrier demandant au maire une réunion publique sur le sujet des caméras de protection.

Laurence Mermet et Philippe Gachet-Mauroz, cosignataires avec une vingtaine de personnes du courrier demandant au maire une réunion publique sur le sujet des caméras de protection. | OUEST-FRANCE

Un collectif d’une vingtaine de citoyennes et citoyens de Plouégat-Guerrand, réagit au projet d’une installation d’un dispositif de « télésurveillance » dans la commune, qui constituerait une réponse à des actes récurrents de dégradation d’équipements communaux et de biens individuels de résidents.

Écouter tous les citoyens

« Ce dispositif, nous l’avons appris par la presse, soulignent Laurence Mermet et Philippe Gachet-Mauroz, tous deux membre du collectif. Le maire évoque un état de “psychose”. Le mot est fort, il y a des rumeurs, des soupçons… Les gens ont besoin d’en parler. »

Dans un courrier, remis le 19 juillet 2025 au maire Renaud de Clermont-Tonnerre, le collectif demande qu’une réunion publique soit organisée sur ce sujet « qui nous concerne tous ».

« Ce projet a tout son sens dans une consultation citoyenne participative qui associerait les citoyens à la décision d’installer des caméras de protection, en toute conscience. Sur ce sujet, la démocratie représentative n’est pas suffisante. »

Une réunion publique permettrait alors « d’apporter à l’ensemble des habitants une information complète sur la situation. Les victimes de dégradations pourront s’exprimer, ce sera aussi l’occasion de faire le point sur les enquêtes en cours. Ainsi tout le monde sera à niveau, et pourra se faire un avis éclairé et non mû par la peur sur un projet de téléprotection dans le bourg. »

Lire aussi : Après les récents incidents, les élus pensent à la vidéosurveillance

« Notre but n’est pas de mettre des caméras partout »

Laurence Mermet, cosignataire, parle d’un phénomène qui gagne les communes rurales et cite un rapport de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) sur la télésurveillance. « Il met en avant une installation durable, même si l’évaluation de leur efficacité sur la baisse des délits est peu démontrée. La logique est souvent de poursuivre le maillage de la commune et de recourir à des équipements supplémentaires. »

Interrogé, le maire affirme soutenir l’organisation d’une réunion publique, pour laquelle il a proposé deux dates. Il détaille : « Il s’agit bien d’une vidéoprotection destinée à protéger les bâtiments publics, notre but n’est pas de mettre des caméras partout pour surveiller les gens. Ce n’est pas une décision prise de gaieté de cœur. Prenons un exemple, si nous ne mettons pas de caméra sur l’école neuve, les assurances ne nous rembourseront jamais en cas de vandalisme. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/a-plouegat-guerrand-les-habitants-reagissent-au-projet-de-cameras-de-videosurveillance-0be432c8-66f3-11f0-b97f-613834aadec5

 

Ouest-France

À Carantec, une exposition est organisée en hommage à l’artiste plasticien Pierre Chanteau

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L’artiste plasticien carantécois Pierre Chanteau est décédé le 28 mars dernier. La commune de Carantec (Finistère) a décidé de lui rendre hommage par le biais d’une exposition photographique sur les murs ouest et sud du Jardin du verger.

Mardi 8 juillet, deux employés communaux ont procédé à la pose des photographies de l’exposition en présence de Marion Picart, adjointe à la Culture de Carantec (à droite).

Mardi 8 juillet, deux employés communaux ont procédé à la pose des photographies de l’exposition en présence de Marion Picart, adjointe à la Culture de Carantec (à droite). | OUEST-FRANCE

Carantec rend hommage à l’artiste plasticien Pierre Chanteau, installé dans la commune, à travers une exposition photographique.

Trois questions à Marion Picart, adjointe à la Culture de Carantec (Finistère).

Pourquoi une nouvelle exposition photographique sur les murs du Jardin du Verger ?

La précédente, en place depuis plusieurs années, était dégradée. Nous souhaitions donc la remplacer. Nous avons alors pensé aux yeux en céramique réalisés par Pierre Chanteau entre décembre 2018 et décembre 2019 et aujourd’hui posés dans 113 communes littorales et insulaires du Finistère ; le premier ayant été enchâssé sur la digue de Locquénolé. En 2020, l’artiste en a tiré un livre, intitulé Taol-Lagad, Serr-Lagad (en français : Coup d’œil, Clin d’œil en Finistère). C’est un cahier de photographies dans lequel ont collaboré 18 photographes professionnels ou amateurs.

Lire aussi : Installé dans le Finistère, l’artiste plasticien Pierre Chanteau a fermé les yeux

Comment êtes-vous parvenue à cette exposition ?

Notre tâche a été simplifiée puisque la Maison Penanault de Morlaix a organisé, en 2020, une exposition consacrée aux photos des  yeux  de Pierre Chanteau, tirées à grand format. Ces œuvres photographiques sont la propriété de Morlaix Communauté. Au niveau de la commune, nous avons identifié quatre photographes dont les treize clichés représentent des  yeux  de Pierre Chanteau posés dans des ports de la baie de Morlaix.

Qui sont ces photographes ?

Ce sont des photographes professionnels ou amateurs. L’un d’entre eux, Jean-Marc Nayet, décédé en février 2020, était Locquénolésien. Philippe Grincourt, lui, est Carantécois. Nous avons aussi Georges Grosz et Quentin Fagart. Ce dernier a obtenu en 2020 le diplôme de l’École nationale supérieure de photographie d’Arles (Bouches-du-Rhône). Ses deux œuvres exposées au Jardin du Verger sont des photos en noir et blanc. Celles des trois autres artistes sont en couleur. L’exposition, en plein air et à entrée libre, est prévue au moins jusqu’à la fin de cette année 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-une-exposition-est-organisee-en-hommage-a-pierre-chanteau-artiste-decede-cette-annee-326d972c-5cd0-11f0-9fc8-91cc9be8f035

 

Ouest-France

Pour lutter contre les algues vertes, les agriculteurs bretons incités à protéger les cours d’eau

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En visite dans une exploitation à Pléboulle, lundi 21 juillet 2025, le préfet des Côtes-d’Armor a fait un point sur le plan de lutte contre la prolifération des algues vertes. Avec, comme axe de travail, la renaturation des parcelles agricoles et la protection des cours d’eau.

Elvis Denieul, responsable de l’équipe bassins-versants à Dinan Agglomération, Antoine Leduc, technicien bocage, François de Keréver, préfet des Côtes-d’Armor et Arnaud Lécuyer, président de Dinan Agglomération.

Elvis Denieul, responsable de l’équipe bassins-versants à Dinan Agglomération, Antoine Leduc, technicien bocage, François de Keréver, préfet des Côtes-d’Armor et Arnaud Lécuyer, président de Dinan Agglomération. | OUEST-FRANCE

C’est l’un des leviers pour lutter contre les algues vertes en Bretagne. Dans le cadre du plan de lutte 2022-2027, qui vise à faire baisser les concentrations en nitrates, les agriculteurs sont incités à renaturer leurs parcelles. Lundi 21 juillet 2025, le préfet des Côtes-d’Armor s’est déplacé sur le terrain pour « rappeler la dynamique engagée » sur ce dossier. Avec, comme exemple, le cas du Gaec Les Touèches, situé à Pléboulle, qui a accepté de mener des travaux de protection d’un cours d’eau avec l’aide des experts de Dinan Agglomération.

Moins de nitrates dans le Frémur

« Hydrologiquement, on est sur une tête de bassin-versant. Le ruisseau des Touèches se jette dans le Guinguenoual, puis le Frémur avant d’aller dans la baie de la Fresnaye », détaille Elvis Denieul, responsable de l’équipe bassins-versants à Dinan Agglomération. Mais, au cours des années et au fil des transformations, ce cours d’eau devenu rectiligne ne remplissait plus son rôle d’épuration naturelle.

Les techniciens de Dinan Agglomération ont accompagné l'exploitant agricole pour planter une haie le long d'une parcelle. | OUEST-FRANCE

À l’aide d’études topographiques et en s’appuyant sur le cadastre napoléonien de 1826, les techniciens ont modifié le tracé de ce ruisseau pour qu’il retrouve son talweg naturel. Une haie a également été plantée pour éviter le ruissellement venant de la parcelle exploitée juste au-dessus. Coût total de l’opération ? « Environ 50 000 € », chiffre Elvis Denieul. Un investissement assumé par la Région, l’État (via l’Agence de l’eau), le Département et les collectivités. Reste à l’agriculteur la charge de l’entretien de cette nouvelle haie. Le tout a été encadré par une convention, « un document important pour faire accepter le projet », appuie Elvis Denieul. Et ça marche. Dans la baie de la Fresnaye, les concentrations en nitrates ont été réduites de plus de 35 % entre 2010 et 2023 (de 56 à 36 mg/l sur le Frémur).

Des sanctions en 2026

Ces actions préventives de renaturation sont l’un des quatre axes de travail du plan de lutte contre la prolifération des algues vertes (Plav), avec l’amélioration des pratiques de fertilisation, la gestion des pâturages et la couverture des sols. Des zones soumises à contraintes environnementales (ZSCE) ont été définies sur les baies bretonnes pour accompagner les agriculteurs volontaires.

Sur les 1 300 exploitants concernés dans les Côtes-d’Armor, 40 % ont signé une charte, 20 % ont de bons résultats et 40 % ne sont pas engagés. « Nous sommes arrivés à la fin de la phase de volontariat. Nous allons entamer la période réglementaire, en regardant, au cas par cas, les résultats », assure François de Keréver, le préfet du département. Ce dernier va écrire, en septembre 2025, aux 1 300 agriculteurs pour faire un point sur leur situation. « Il restera un an pour concentrer les efforts et finaliser l’engagement réel. » En 2026, si les fermes ne se sont pas adaptées, des sanctions financières pourront être appliquées.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pour-lutter-contre-les-algues-vertes-les-agriculteurs-bretons-incites-a-proteger-les-cours-deau-97539280-661d-11f0-a6af-fdbae6127de0

 

Ouest-France

150 ans de sauvetages de la SNSM de Douarnenez racontés dans un livre

Chloé GOUPIL.

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Pour les 150 ans de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Douarnenez (Finistère), Alain Le Doaré, historien, a écrit un livre sur son histoire. Témoignages, photos, articles de presse… sont à découvrir dans cet ouvrage de 35 pages. Sa vente débutera le 2 août et les fonds seront reversés à l’association.

À l’occasion de ses 150 ans, l’historien Alain Le Doaré a écrit un livre sur l’histoire de la SNSM de Douarnenez (Finistère).

À l’occasion de ses 150 ans, l’historien Alain Le Doaré a écrit un livre sur l’histoire de la SNSM de Douarnenez (Finistère). | OUEST-FRANCE

Lorsque l’antenne locale de l’association l’a contacté en avril dernier pour réaliser un ouvrage à l’occasion de leurs 150 ans, l’historien, Alain Le Doaré n’a pas pu refuser. Après un mois de travail de recherches, d’analyses et de mise en page, son livre sur l’histoire de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Douarnenez (Finistère) sera mis en vente le 2 août.

Il faut dire que c’est un sujet qui anime l’historien, dont le père était marin : « Mon sujet de prédilection ce sont les relations entre la religion, l’Église et le monde maritime », précise-t-il.

350 marins volontaires

Les débuts de la SNSM à Douarnenez « c’était quelque chose », annonce Alain Le Doaré. « En 1875, le maire a demandé douze marins pour le premier bateau sauveteur. Mais 350 se sont présentés ! »

La première société française de sauvetage en mer date de 1925 et se trouvait à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le sigle SNSM remonte quant à lui à 1967, lorsque la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN) et les Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB) ont fusionné.

Les 35 pages du livre regorgent de photos d’archives, accompagnés d’articles de presse, d’illustrations ou de médailles. « J’ai choisi de réaliser un ouvrage par thème plutôt que par chronologie », explique l’historien. C’est donc l’évolution des moyens de sauvetage (du petit canot à l’hélico), des modes de financement (soupers du pêcheur, tirelires ou mécènes), mais aussi des fêtes et cérémonies qui sont détaillées.

Photographie d’archive du sauvetage en mer à Douarnenez (Finistère). | ALAIN LE DOARÉ

« Toujours dans l’urgence »

L’historien regrette de ne pas pouvoir s’y pencher plus longtemps : « Un mois de travail, c’est un délai très court ! » Le chercheur préfère le temps long, mais s’est toutefois adapté au rythme des sauveteurs en mer : « Eux, ils sont toujours dans l’urgence. Tout l’équipage doit habiter à moins de 30 minutes de la station. Si un bateau est en détresse, il faut tout de suite sortir du lit ou partir de la fête », raconte-t-il, admiratif.

Pour son travail de recherches, pas le temps d’aller fouiner dans les archives parisiennes. « J’ai contacté le siège de la SNSM, le chantier Couach de la vedette à Arcachon, mais surtout, j’ai rencontré une quarantaine de personnes, ici à Douarnenez », détaille l’historien.

Des trésors dans les têtes

Parmi les personnes qui ont marqué l’histoire de la SNSM de Douarnenez, l’historien a réservé une page à Édouard Ansquer, marin-pêcheur, commandant de marine marchande et membre de la SNSM, parti en 2014. C’est sa fille qui lui a conté son engagement, et lui a fourni un portrait peint de son père, qui prenait la poussière. « Les gens n’imaginent pas les trésors qu’ils ont dans leur tête, dans leur grenier ou dans leur cave », commente Alain Le Doaré, réjoui de ses découvertes.

Une rencontre qui l’a marqué, comme tant d’autres durant ce travail : « En tant qu’historien c’était passionnant, mais j’ai aussi beaucoup appris humainement. » Il gardera toujours en mémoire la sortie qu’il a pu faire à bord du Penn Sardinn, la vedette orange et bleu de Douarnenez : « C’était l’un des plus beaux jours de ma vie », confie-t-il.

Prix : 10 €, reversé à la SNSM. Achat possible le 2 août pour l’anniversaire de la station, sur le terre-plein du Rosmeur. Alain Le Doaré sera présent.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/150-ans-de-sauvetages-de-la-snsm-de-douarnenez-racontes-dans-un-livre-02372d46-60a6-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Ouest-France

« Il entend à 10 km à la ronde » et voit la nuit : devenez incollable sur le loup, dans le Finistère

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Le musée du loup, au Cloître Saint-Thégonnec (Finistère), propose d’en apprendre davantage sur l’animal mais aussi sur l’évolution de son rapport à l’Homme.

« Mickael » et « Étoile », deux loups naturalisés et exposés au musée du Loup, au Cloître Saint-Thégonnec (Finistère). Ils ont été baptisés par les visiteurs.

« Mickael » et « Étoile », deux loups naturalisés et exposés au musée du Loup, au Cloître Saint-Thégonnec (Finistère). Ils ont été baptisés par les visiteurs. | OUEST FRANCE

Alpha, bêta, gamma, oméga… Connaissez-vous l’organisation d’une meute de loups ? Le Musée du loup, au Cloître Saint-Thégonnec (Finistère), propose de devenir incollable sur cet animal.

Une déambulation à travers les différents espaces du musée permet de dresser la carte d’identité du mammifère. « Combien de dents a le loup ? » interroge la chargée de mission du musée, Astrid Delangle, qui anime la visite du jour. Les hypothèses fusent dans le groupe de dix visiteurs. Quelle est donc la bonne réponse ? 42 dents.

La visite se poursuit et s’accompagne de son lot de questions. Quels sont les sens les plus développés chez ce mammifère ? Il a une ouïe très fine et peut tout entendre à 10 kilomètres. « Imaginez entendre votre partenaire vous râler dessus à 10 kilomètres à la ronde ! » plaisante Astrid Delangle.

L’animal est également nyctalope (il voit dans le noir) et il est doté d’une vision périphérique.

Quant aux attaques, la médiatrice explique les mécanismes de défense d’une louve vis-à-vis de ses petits. « C’est valable pour toute espèce, je connais des mamans louves ! » rétorque, sourire aux lèvres Alexandra, venue visiter le musée avec ses deux enfants.

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Le grand méchant loup

« Est-ce que tu as peur du loup ? demande Astrid Delangle à un petit garçon. Parce que lui, il a peur de toi. » La visite est aussi l’occasion de revenir sur les représentations de l’animal et son rapport à l’homme.

Pics à loup, colliers anti-loups portés par les chiens de berger ou encore lanternes à loup placés sur les rebords de fenêtre… Astrid Delangle présente les outils inventés pour éloigner l’animal. « Le loup a été énormément empoisonné, en particulier en période de rage », explique-t-elle.

Parmi les objets répulsifs, une paire de sabots interpelle les visiteurs. Astrid Delangle procède à une démonstration, pour le moins bruyante. « Le bruit des sabots effrayait les loups, cela a donné la danse du loup ! » explique-t-elle.

Une psychose du loup

Pierre et le loup, Les trois petits cochons, Le garçon qui criait au loup… Nombreux sont les contes où le loup attaque et finit tué. Une « psychose du loup » également entretenue par la figure du loup-garou.

Aux XVIe et XVIIe siècles, plusieurs personnes étaient accusées de pouvoir se transformer en loup. Elles étaient arrêtés et comparaissaient en justice dans de véritables procès de loup-garou. Cette croyance, appelée lycanthropie, a alimenté la diabolisation du loup. « La figure du loup-garou n’a pas grand-chose à voir avec le loup, mais l’animal a été bouc émissaire des peurs de l’homme », témoigne la médiatrice, en accompagnant les visiteurs à travers les archives du musée.

Aujourd’hui, la population de loups est stagnante : ils sont 1 013 en France. La présence de l’animal a été établie dans le Finistère.

L’État a autorisé l’abattage de 192 d’entre eux pour l’année 2025. Depuis mars 2025, le loup est passé du statut d’espèce strictement protégée à celui d’espèce protégée.

Le Musée du loup est ouvert tous les jours, de 14 h à 18 h. Prochaines visites guidées les 24 juillet, 7 août et 21 août, à 10 h 30.

https://www.ouest-france.fr/animaux/loup/il-entend-a-10-km-a-la-ronde-et-voit-la-nuit-devenez-incollable-sur-le-loup-dans-le-finistere-bf6d9eda-60ac-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Le Diben lundi 21 juillet 2025

Rennes. Rassemblement à Rennes devant la Direction Régionale de La Poste pour dénoncer la répression antisyndicale et la criminalisation de l'action syndicale.

Quelques photos prises lors du rassemblement à Rennes devant la Direction Régionale de La Poste pour dénoncer la répression antisyndicale et la criminalisation de l'action syndicale.

Présence de nombreux militant-es de Sud Ptt et de la Cgt ainsi que Mathilde Higné et Marie Mesmeur députées d'Ille et Vilaine.

Philippe Wahl le Président de La Poste qui devrait quitter ses fonctions prochainement est bien l'orchestrateur en chef de cette répression antisyndicale institutionnelle. Comme Didier Lombard l'ancien patron de France Télécom, il viendra bien un jour où, Wahl devra rendre des comptes à la justice. Le plus tôt possible sera le mieux, car même en col-blanc un délinquant reste un délinquant !

Serge Le Quéau

 

Le Diben lundi 21 juillet 2025

Plougasnou. 15e édition du Voyage des Plantes Pointe de Primel-Trégastel Plougasnou dimanche 20 juillet 2025

15e voyage des Plantes Pointe de Primel-Trégastel le 20 juillet 2025. Photo pyb29

Photo pyb29

Diaporama : 15e édition du Voyage des Plantes Pointe de Primel-Trégastel Plougasnou dimanche 20 juillet 2025

 

Ouest-France

Guimaëc. Le jazz manouche des Frères, jeudi au Friko

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| LOUIS BOUDOT

« Ils font du jazz manouche et ce sont des pointures », invite Yoann Le Puil, l’un des gérants du Friko. Des doubles croches et du sentiment, sensible et sauvage, tel est l’univers du quartet des Frères.

Louis Boudot, Léo Grenapin et Jean Guyomard aux guitares et Jonatan Carserta à la contrebasse discutent en guitare.

Ils se connaissent depuis 20 ans, « leur grande complicité offre un spectacle d’une énergie et d’une joie rare, ponctué d’improvisation qui rend chaque concert unique ».

Leur répertoire est constitué de standards du jazz manouche, sur des arrangements originaux du groupe.

Jeudi, au Friko. Deux sets à 19 h 30 et 20 h 30. Gratuit.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/le-jazz-manouche-des-freres-jeudi-au-friko-8d287802-4822-49bd-bb43-b5c5c640e891

 

Ouest-France

HISTOIRE. Quand le général de Gaulle visitait le Finistère, en ruines, en juillet 1945

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Passé rapidement en temps de guerre et de manière presque inconnue en juin 1940, c’est auréolé de gloire et en tant que chef du Gouvernement provisoire de la République française, que Charles de Gaulle fait son retour triomphal dans le département cinq ans plus tard.

Le général de Gaulle dans les ruines de la rue de Siam, le 21 juillet 1945 à Brest.

Le général de Gaulle dans les ruines de la rue de Siam, le 21 juillet 1945 à Brest. | ARCHIVES MUNICIPALES DE BREST

Juin 1940, la France est dans la tourmente. Tout juste nommé sous-secrétaire d’état à la Défense nationale et à la Guerre, Charles de Gaulle arrive à Brest (Finistère), samedi 15 juin. La situation est plus que préoccupante, les Allemands viennent d’entrer dans Paris. Alors que nos alliés anglais refluent, le général de Gaulle embarque sur le contre-torpilleur Milan, à destination de Plymouth, pour rencontrer Churchill à Londres afin d’élaborer la suite des combats.

Juillet 1945, le retour triomphal en Finistère

Cinq ans plus tard, de Gaulle revient dans le Finistère, cette fois auréolé de gloire et au titre de chef du gouvernement provisoire de la République française. En provenance de Saint-Brieuc et après un déjeuner à Morlaix, le « premier résistant » fait une courte halte à Landivisiau et Landerneau.

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À Brest, c’est une foule compacte et en liesse qui s’amasse sur son passage dans les ruines. Le samedi 21 juillet 1945, le cortège arrive en milieu d’après-midi, place de la Liberté. Tout ce que compte la région comme personnalité civile ou militaire est présent. Dans la voiture du général, se trouve Victor Le Gorgeu, l’ancien maire de Brest, devenu commissaire régional de la République pour la Bretagne.

Le cortège du général de Gaulle arrive en milieu d’après-midi le 21 juillet 1945 sur la place de la Liberté à Brest. | ARCHIVES MUNICIPALES DE BREST

Le général de Gaulle redécouvre alors une cité défigurée, meurtrie par les combats dévastateurs du siège de 1944. C’est à pied que le général se rend, place Anatole France, pour rendre hommage aux victimes civiles et combattantes de Brest en déposant une couronne de fleurs au pied de ce qu’il reste du monument aux morts. Le cortège se rend ensuite à l’entrée haute de l’abri Sadi-Carnot, où le maire Jules Lullien lui explique le drame survenu le 9 septembre 1944.

Après Morlaix et Brest, direction Quimper

La foule est si dense qu’il faut amener le général en voiture jusqu’à la place du Château où il passe les troupes en revue. De Gaulle, lors de son allocution, évoque l’avenir et décore plusieurs militaires et résistants. S’ensuit un défilé des troupes avant que le cortège ne se reforme pour descendre à l’arsenal où il rencontre le personnel civil et militaire.

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Le chef du gouvernement provisoire poursuit, aux quatre coins de la ville, sa tournée, avant de prendre la direction de l’Hôtel de Ville où une réception est donnée en son honneur. L’architecte Mathon lui expose ses plans de reconstruction et d’aménagement de la ville. Le général passe la nuit à Kérinou. Le lendemain, il assiste à une messe en l’église Saint-Michel avant de rejoindre Douarnenez et Quimper, puis de filer à Lorient.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/histoire-quand-le-general-de-gaulle-visitait-le-finistere-en-ruines-en-juillet-1945-ea602232-6473-11f0-a22a-0b5a062166ac

 

Ouest-France

Le Musée Maritime de Carantec est inauguré

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Samedi matin, le musée, réhabilité et transféré au n° 3, rue Albert Louppe, en face du bureau de poste, a été inauguré. Le bonheur de la maire, Nicole Ségalen-Hamon, et de Jean-Pierre Daffniet, président de l’association des Amis du musée maritime de Carantec (Finistère) était palpable.

Quelle joie au moment du coupé de ruban ! De gauche à droite, Marion Picart, Nicole Ségalen-Hamon, Jean-Pierre Daffniet, Jean-Claude Jégou et Laurence Cléach, membre de l’association des Amis du musée.

Quelle joie au moment du coupé de ruban ! De gauche à droite, Marion Picart, Nicole Ségalen-Hamon, Jean-Pierre Daffniet, Jean-Claude Jégou et Laurence Cléach, membre de l’association des Amis du musée. | OUEST-FRANCE

La maire a évoqué les difficultés rencontrées :  Ce projet n’a pas été un long fleuve tranquille. Il a été jalonné de défis, de rebondissements et, parfois même, de doutes. Ce musée est né dans la persévérance. Il donnera une nouvelle dimension à la valorisation de notre histoire . Il est vrai que le projet initial, lancé par la précédente municipalité, avait été modifié par la municipalité actuelle. Il a failli disparaître en 2022, plombé par l’épidémie de Covid et la défaillance de l’entreprise maîtresse du gros-oeuvre. Mais, la persévérance a payé. Le nouveau musée est aujourd’hui ouvert au public. D’une superficie totale de 120 m², il comporte cinq espaces de mémoire et un dispositif vidéo.

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Estelle Gloaguen, pionnière du musée

Alors qu’elle était adjointe au maire en 1989, Estelle Gloaguen a entrepris la création d’un musée maritime à Carantec (Finistère), avec Jean-Claude Jégou, conseiller municipal, et, aujourd’hui, vice-président de l’association des Amis du musée maritime.  Estelle Gloaguen voulait que le musée soit un hommage aux hommes et aux femmes qui ont vécu par et pour la mer  a rappelé Nicole Ségalen-Hamon. Et, au même moment, Jean-Claude Jégou créait l’école de plongée, dont le succès est aujourd’hui manifeste.

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L’Association des Amis du musée maritime a été créée en 1990, Sylvie Salaün en prenant la présidence et Estelle Gloaguen la présidence d’honneur. Ont suivi à la présidence Robert Le Bihannic en 1991, Yves-Michel Le Gall en 1998, puis le président actuel, Jean-Pierre Daffniet, en 2012. Ce dernier a imaginé et proposé, avec Marc Bellec, vice-président, le transfert du Musée dans l’Espace André-Jacq. Le Musée est le symbole vivant de notre mémoire maritime  déclare-t-il aujourd’hui.  C’est beaucoup d’émotion et une grande fierté .

Mention particulière à Marion Picart

La maire a adressé un remerciement appuyé à son adjointe à la Culture, Marion Picart.  Tu as déployé une énergie sans limite pour la bonne coordination de tous les acteurs concernés. Sacré travail ! . Quatre élus avaient été associés aux travaux préparatoires : Marion Picart, Alban Le Roux, Jean-Baptiste Patault et Philippe Auzou.

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Nicole Ségalen-Hamon a conclu son intervention par ces mots :  Ce musée est désormais le vôtre. Il est un phare pour notre histoire, une ancre pour notre identité et une voile pour l’avenir .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/le-musee-maritime-de-carantec-est-inaugure-3f6ce83e-64a9-11f0-a22a-0b5a062166ac

 

Ouest-France

Pierre-Yves Cadalen, député, invite à prendre acte de la mobilisation contre la Loi Duplomb

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Alors qu’une pétition contre la loi Duplomb rencontre un succès historique, le député Brestois, Pierre-Yves Cadalen, requiert l’abrogation du texte. Invitant notamment les députés du Finistère à, cette fois, s’y opposer.

« Une loi d’abrogation doit être proposée et votée dans les plus brefs délais », réclame Pierre-Yves Cadalen, député en Finistère.

« Une loi d’abrogation doit être proposée et votée dans les plus brefs délais », réclame Pierre-Yves Cadalen, député en Finistère. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Votée à l’Assemblée nationale début juillet, la très controversée loi agricole Duplomb a été définitivement adoptée. Mais, pour la première fois depuis la création en 2020 du dispositif de pétitions citoyennes en ligne, une pétition réclamant l’abrogation de cette loi a franchi le seuil des 500 000 signatures. « La mobilisation contre cette loi est immense », réagit Pierre-Yves Cadalen, député (LFI) de la 2e circonscription du Finistère.

« Cette loi dangereuse pour notre santé »

Dans un communiqué adressé à la presse, samedi 19 juillet 2025, le Brestois réclame « un débat à propos de cette loi dangereuse pour notre santé, celle des agriculteurs en premier lieu, et l’environnement. D’abord en commission des affaires économiques, puis dans l’hémicycle. » Si la loi venait à être abrogée, Pierre-Yves Cadalen invite les députés ayant voté pour le texte, y compris en Finistère, à « modifier leur vote, pour montrer qu’ils ont saisi le sens et le contenu de la mobilisation citoyenne ».

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/pierre-yves-cadalen-depute-invite-a-prendre-acte-de-la-mobilisation-contre-la-loi-duplomb-1e41db38-6544-11f0-8d96-1f3c0ceaabc2

 

Le Diben dimanche 20 juillet 2025

Plougasnou. 15e édition du Voyage des Plantes Pointe de Primel-Trégastel Plougasnou samedi 19 juillet 2025

15e voyage des Plantes Pointe de Primel-Trégastel le 19 juillet 2025. Photo pyb29

Photo pyb29

Diaporama : 15e édition du Voyage des Plantes Pointe de Primel-Trégastel Plougasnou samedi 19 juillet 2025

 

Ouest-France

Une pétition contre la loi Duplomb crée la surprise : vers un nouveau débat à l’Assemblée ?

Luna BEAUDOUIN-GOUJON.

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Lancée par Éléonore Pattery, une étudiante de 23 ans, en réaction au vote de la loi agricole portée par le sénateur Laurent Duplomb, une pétition bat des records. Ce phénomène citoyen pourrait relancer le débat à l’Assemblée nationale contre ce texte décrié.

Une large coalition d’organisations appelait à manifester le 19 juin 2025 à Rennes contre la loi Duplomb, dénoncée comme une menace pour l’agriculture et l’environnement.

Une large coalition d’organisations appelait à manifester le 19 juin 2025 à Rennes contre la loi Duplomb, dénoncée comme une menace pour l’agriculture et l’environnement. | MARC OLLIVIER/OUEST-FRANCE

Un raz de marée. C’est l’effet de cette pétition publiée jeudi 10 juillet. En un peu plus d’une semaine, elle a récolté 681 000 signatures (samedi à 23 h), ouvrant la voie à un potentiel nouveau débat à l’Assemblée nationale. Lancée par Éléonore Pattery, étudiante de 23 ans en master, elle proteste contre la loi Duplomb, votée le 8 juillet .

À l’initiative du sénateur Les Républicains de Haute-Loire Laurent Duplomb et du sénateur UDI de la Meuse Franck Menonville, cette loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur autorise à nouveau l’utilisation de plusieurs néonicotinoïdes comme l’acétamipride, considéré comme un « tueur d’abeilles », interdit en France depuis 2018. Elle facilite aussi les projets de « mégabassines » et d’élevages intensifs.

Éléonore Pattery estime que cette loi « représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité […] et le bon sens ». Elle cite la loi constitutionnelle du 1er mars 2025 : « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »

Lire aussi : Loi Duplomb : pesticides, stockage de l’eau, bâtiments d’élevage… Ces points chauds qui font débat

« Ce sujet parle à tout le monde »

Très vite, la pétition est repérée par des influenceurs et des militants du climat. Célia Poncelin, créatrice du compte Instagram Twomorrow Project, est l’une des principales relayeuses, forte de ses 12 000 abonnés. « Mardi matin, la pétition avait déjà 5 000 signatures. Je l’ai partagée à 14 h ce jour-là. Mon post LinkedIn, lui, a été vu plus de 200 000 fois en 24 heures. » Surprise, elle se rend à l’évidence : « C’est un sujet qui parle à tout le monde : l’alimentation, les pesticides, les maladies qui augmentent, la biodiversité qui s’effondre… »

Même constat pour Thomas Wagner, fondateur et rédacteur en chef de Bon Pote, média web couvrant l’actualité environnementale. Lui non plus n’en croit pas ses yeux. « Je n’ai jamais eu autant d’engagement et de clics directs sur la pétition. Ça traduit un ras-le-bol parce qu’il y a un problème démocratique. »

Pourquoi un tel succès ? Selon eux, elle touche toutes les catégories de Français. « Je le vois dans les commentaires : ce sont des relais de gens qui habitent partout en France, qui font des métiers complètement différents, remarque Célia Poncelin. Ça dépasse les clivages politiques et écologiques. Éléonore est étudiante, non politisée, inconnue du grand public. Si elle est concernée, on l’est tous aussi. »

Une pétition partagée par des célébrités

Ces militants espèrent que des personnalités s’empareront du sujet. Vendredi, l’acteur Pierre Niney (2 millions d’abonnés sur Instagram) a partagé le lien. Samedi, c’était au tour de Guillaume Meurice (400 000 abonnés).

Et maintenant ? Le cap des 500 000 signatures franchi, la pétition est recevable à l’Assemblée nationale à la condition que les adresses des signataires proviennent de trente départements différents. Si c’est le cas, les Conférences des présidents décideront, ou non, de l’inscrire en débat dans l’hémicycle. Le débat portera alors uniquement sur le texte de la pétition et non sur le texte de la loi et ne sera pas suivi d’un vote.

Seul le Conseil constitutionnel a le dernier mot pour modifier la loi. S’il la valide, Emmanuel Macron, le président de la République peut, lui, décider de ne pas la promulguer et demander un second débat au Parlement.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/une-petition-contre-la-loi-duplomb-cree-la-surprise-bfcc363a-64ac-11f0-8d96-1f3c0ceaabc2

Pétition : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

 

Ouest-France

Maire de Carhaix, Christian Troadec appuie l’initiative de Gaël Roblin contre les déserts médicaux

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Il y a un mois, le conseiller municipal de Guingamp (Côtes-d’Armor) Gaël Roblin a déposé une pétition sur le site internet du Sénat. Elle contient une proposition de loi contre les déserts médicaux. Initiative soutenue par le maire de Carhaix et conseiller régionale Christian Troadec.

Christian Troadec, maire de Carhaix et conseiller régional, Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp et Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix.

Christian Troadec, maire de Carhaix et conseiller régional, Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp et Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Plus de 300 personnes ont signé, à ce jour, la pétition déposée sur le site internet du Sénat par Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp (Côtes-d’Armor). Celle-ci contient une proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux.

Lire aussi : Cet élu breton dépose une pétition sur le site du Sénat pour lutter contre les déserts médicaux

Il s’agirait de doter la Région de nouvelles compétences fiscales pour financer un établissement public de santé régional. L’objectif ? « Salarier des médecins et des praticiens dans l’hôpital public », entre autres, explique-t-il. 100 000 signatures doivent être récoltées d’ici la mi-décembre pour qu’elle soit examinée.

« Je soutiens cette initiative »

Projet soutenu par le maire régionaliste de Carhaix et conseiller régional, Christian Troadec. « Le rôle du politique est de saisir des problèmes et de trouver des solutions pour le régler. Je soutiens cette initiative », a-t-il expliqué, vendredi 18 juillet 2025, lors d’une présentation de ce projet devant l’hôpital de Carhaix (Finistère), rappelant que le conseil régional a voté un vœu pour plus d’autonomie, il y a deux ans. Le porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix, Matthieu Guillemot, soutient également ce projet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/maire-de-carhaix-christian-troadec-appuie-linitiative-de-gael-roblin-contre-les-deserts-medicaux-3bfe060c-647b-11f0-a6af-fdbae6127de0

 

Ouest-France

À Carantec, des photographies d’ostréiculteurs viennent d’être exposées

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La commune de Carantec (Finistère) est à l’initiative de l’exposition de portraits d’ostréiculteurs, à l’ancienne école de l’île Callot, par le réalisateur et photographe Mickaël Havenith.

Michaël Havenith et Marion Picart, le 9 juillet, devant les portraits qui viennent d’être accrochés.

Michaël Havenith et Marion Picart, le 9 juillet, devant les portraits qui viennent d’être accrochés. | OUEST-FRANCE

10 portraits d’ostréicultrices et ostréiculteurs de la baie de Morlaix, notamment de Carantec (Finistère), photographiés par le réalisateur et photographe belge, sont accrochés depuis le 9 juillet 2025 aux claustras extérieurs de l’ancienne école de l’île Callot, visibles par tous. Trois questions à Michaël Havenith et à Marion Picart, adjointe à la Culture de Carantec.

Pourquoi cette exposition de longue durée ?

Marion Picart : Elle rentre dans le cadre de la politique culturelle que nous menons afin de mettre en avant le patrimoine et l’histoire de la commune. Elle fait suite à l’exposition, également photographique, des photos en noir et blanc du Carantécois Philippe Grincourt et du Costarmoricain Frédéric Le Chevanton qui ont photographié pendant des décennies le pardon de Notre-Dame de Callot. Cette exposition était en place au même endroit depuis deux ans. Leurs œuvres ont été retirées aujourd’hui, 9 juillet 2025, par les employés communaux pour être remplacées par celles de Michaël Havenith, qui partage son temps entre Bruxelles, Paris et Locquénolé.

Comment l’idée a-t-elle germé ?

Michaël Havenith : C’est à l’occasion de la récente fête de l’Huître, au printemps dernier à Carantec, que l’idée est venue car j’avais déjà, auparavant, réalisé des portraits de commerçants, artisans et ostréiculteurs de Carantec. Le contact s’est alors établi avec Marion Picart, qui avait déjà en tête le projet d’une exposition de mes portraits à l’île Callot. Nous avons donc retenu dix portraits d’ostréicultrices et ostréiculteurs de Carantec, Taulé et Le Dourduff-en-Mer. Avant la fête de l’Huître, j’avais refait tous ces portraits en mode vertical avec l’aide technique de Le Friant Publicité à Garlan.

Quel est l’esprit de vos portraits ?

M.H. Mes sujets n’ont pas le sourire. C’est très émouvant. Ils affichent une certaine solennité. En fait, je pars à la rencontre de celles et ceux qui font l’âme de Carantec en les photographiant sur le pas de leur porte. Pour garder une trace. J’aime les gens et j’aime la photo. En voyant mes portraits, quelqu’un m’a dit : « En noir et blanc, on voit l’âme des gens. » Quelquefois, je rêve de créer à Carantec un studio photo en lumière naturelle exclusivement. Comme le photographe flamand Stephan Vanfleteren avec ses portraits de personnes du monde des arts et des anonymes, aux visages austères, en très gros plan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-des-photographies-dostreiculteurs-viennent-detre-exposees-e3b69702-5ce6-11f0-9fc8-91cc9be8f035

 

Ouest-France

Des plages autorisées aux chiens l’été ? C’est possible à l’ouest des Côtes-d’Armor

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À l’ouest des Côtes-d’Armor, le Trégor compte de nombreuses plages, prisées des vacanciers. La plupart sont interdites aux chiens à partir du printemps et jusqu’à l’automne. Mais les mesures ne sont pas forcément harmonisées, puisqu’elles sont régies par arrêté municipal. Alors quelles sont les plages sont accessibles, quand ? Tour d’horizon actualisé : il y a des nouveautés !

Dans le Trégor, quelques plages sont autorisées aux chiens à l’année.

Dans le Trégor, quelques plages sont autorisées aux chiens à l’année. | FOTOLIA ARCHIVES/ILLUSTRATION

Depuis 2023, un collectif, devenu ensuite association, essaie de faire bouger les lignes concernant l’accès des chiens aux plages durant la belle saison dans le Trégor (Côtes-d’Armor). Un temps espérée, la cani-plage n’a à ce jour pas vu le jour sur le littoral du Trégor.  On pensait pouvoir avancer par le biais de Lannion-Trégor communauté, ce qui aurait été beaucoup plus simple, mais cela n’a pas abouti , rembobine Sandra Briand, présidente des Amis des chiens du Trégor.

Aujourd’hui encore, chaque commune régit l’accès à ses plages par arrêté municipal.  Cela manque d’homogénéité, et aussi d’informations claires , poursuit la présidente.

Actuellement, il existe plusieurs plages accessibles à l’année. Les Arcades à Perros-Guirec, Notenno à Trébeurden, et deux bandes situées sur la Lieue de grève. En effet, nouveauté 2025, informe la police rurale de La Lieue de grève : une zone est ouverte du côté de Plestin-les-Grèves, du Grand rocher jusqu’au Yar. L’autre démarre du début du parking du Roscoat jusqu’à l’embouchure du Roscoat.

Lire aussi : REPORTAGE. En Bretagne, cette police rurale veille sur cinq communes

Nouveautés à Trégastel et sur la Lieue de Grève

La réglementation, selon les plages. | OUEST-FRANCE

D’ici peu, Trégastel va proposer deux plages en test : Kerlavos et baie Sainte-Anne. À la plus grande satisfaction des quelque 200 adhérents de l’association.  On avance sur le sujet, et c’est une excellente nouvelle , savoure la présidente qui officialisera bientôt cette ouverture avec la municipalité de Trégastel.

Lire aussi : En Bretagne, une balade pédagogique pour maîtres et chiens sur un site naturel très fréquenté

D’autres sont accessibles en dehors de la période printemps-été. Ainsi, à Lannion sur les plages de Beg Leguer, les chiens ne sont pas admis du 1er mai au 30 septembre.

À Trélévern, Penvénan et Pleumeur-Bodou, les chiens sont interdits sur les plages du 15 juin au 15 septembre. A Louannec, l’interdiction court du 15 mai au 15 septembre. À Perros-Guirec, à Trestraou et Trestrignel, pas de chien non plus du 15 mars au 15 novembre.

Du 1er mai au 30 septembre, de 8 h à 20 h, les animaux sont interdits à la plage de Trestel et la plage du Royau. À Port Le-Goff, selon la liste de l’office de tourisme de la côte de Granit rose, les chiens sont autorisés toute l’année. À Plougrescant, ils sont interdits de 1er avril au 31 octobre, de 9 h à 21 h

D’autres enfin sont interdites quelle que soit la saison C’est le cas à Trédrez-Locquémeau, notamment. Joël Le Jeune, le maire, tient à ce que la qualité de l’eau soit préservée pour le gisement de coquillages. Ainsi que ce soit Kirio ou Notigou, aucun chien n’y est admis.

Dans la plupart des cas, le chien doit être tenu en laisse. Aux Arcades, en revanche, un panneau nouvellement installé mentionne que les compagnons à quatre pattes peuvent être lâchés.

https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/des-plages-autorisees-aux-chiens-lete-cest-possible-a-louest-des-cotes-darmor-0a00d35e-61b6-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

An Dour a organisé des animations pour concilier agriculture et gestion de l’eau autour de Morlaix

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Dans le cadre du plan d’action engagé sur l’aire d’alimentation du captage de Lannidy, An Dour, la régie de l’eau de la communauté d’agglomération de Morlaix (Finistère), a organisé des animations collectives à destination des exploitants agricoles du territoire.

Les traitements phytosanitaires. Ici le traitement d’un champ de blé dans la région rennaise.

Les traitements phytosanitaires. Ici le traitement d’un champ de blé dans la région rennaise. | OUEST FRANCE ARCHIVES

Le captage d’eau potable de Lannidy, situé à l’exutoire du Jarlot à l’entrée de Morlaix, alimente les communes de Morlaix et Saint-Martin-des-Champs en eau. Classé prioritaire suite à la présence de résidus phytosanitaires, il fait l’objet d’un plan d’action renforcé piloté par An Dour, service public de l’eau de Morlaix Communauté, depuis début 2025. L’agence a souhaité accompagner les exploitants de l’aire d’alimentation du captage de Lannidy à concilier leur activité agricole avec une préservation de la ressource en eau potable.

Lire aussi : « Voilà la Penzé, il n’y a plus d’eau » : l’appel à réagir de ce militant breton

Financés par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du Conseil régional de Bretagne, les ateliers du mois de juin 2025 visaient à partager des pratiques concrètes comme la gestion des pâtures, l’optimisation du foncier et le désherbage durable du maïs.

« La dimension collective de notre plan d’action est primordiale. Elle permettra d’instaurer une conscience collective, pour An Dour et pour les agriculteurs, de notre capacité à concilier production agricole et production d’eau potable », affirme Guy Pennec, président de l’An Dour, dans leur communiqué. Ils sont 107 agriculteurs à exploiter les 8 500 hectares de l’aire d’alimentation du captage de Lannidy.

Les producteurs n’ayant pas pu participer à la rencontre peuvent prendre contact avec Jérôme Vacquet (06 31 36 25 59) ou Adélie Stephan, conseillère à An Dour (06 14 75 15 06). D’autres animations, notamment relatives aux cultures céréalières, sont prévues à l’automne.

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/an-dour-a-organise-des-animations-pour-concilier-agriculture-et-gestion-de-leau-autour-de-morlaix-e728a5c6-63d8-11f0-8d96-1f3c0ceaabc2

 

Ouest-France

« On se sent effacés » : des habitants de périphéries interpellent Morlaix Co sur le réseau de bus

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Depuis l’arrêt de la ligne 36 + le 5 juillet 2025, deux nouvelles lignes assurent le transport en commun des communes périphériques au centre de Morlaix (Finistère). Le collectif Transports Morlaix Sud a adressé un courrier à Morlaix Communauté pour dénoncer des dysfonctionnements.

Hervé Penven, Christian Arroyo, Karine Tanguy, Sylviane Guezennec et Claude Darmigny sont membres du collectif Transports Morlaix Sud

Hervé Penven, Christian Arroyo, Karine Tanguy, Sylviane Guezennec et Claude Darmigny sont membres du collectif Transports Morlaix Sud | OUEST FRANCE

« On est un peu laissés-pour-compte », déplore Karine Tanguy. « Un peu ? Beaucoup ! », rétorque Sylviane Guezennec, toutes les deux habitantes du bourg de Plougonven.

Depuis la fermeture de la ligne 36 + le 5 juillet 2025, les usagers empruntent maintenant deux lignes pour rejoindre le centre de Morlaix (Finistère) : la 50 puis la 5. Il y a quelques semaines, les deux Plougonvenoises attendaient le bus 50, les amenant jusqu’au bourg de Plourin-lès-Morlaix, qui avait 10 min de retard. Les deux femmes ont loupé leur correspondance, la prochaine ligne citadine 5 étant partie sans elles. « Le car avait foutu le camp à vide, pendant que douze personnes patientaient dehors », affirme Hervé Penven, porte-parole du collectif Transports Morlaix Sud.

« On n’a pas de permis, on a besoin de notre car »

Le collectif regrette une grosse disparité entre les services offerts par les bus de la ville et ceux qui viennent jusque chez eux, dans les communes du sud de la collectivité. En tant qu’habitants des petites communes périphériques, « on se sent effacés, confie Sylviane Guezennec. On n’a pas de permis, on a besoin de notre car. »

Ces derniers avaient adressé un courrier recommandé, le 5 juin 2025, au président et vice-président de Morlaix Communauté, respectivement Jean-Paul Vermot et Roger Héré, pour dénoncer des dysfonctionnements dans le réseau de bus. Ce courrier est pour l’instant sans réponse. Le collectif pointe un manque de communication.

« Le jour où il y aura une régie publique locale, on saura à qui s’adresser. Pour l’instant, derrière Morlaix Communauté, il y a Keolis et derrière Keolis, il y a des sous-traitants », s’exaspère le porte-parole du collectif Hervé Penven.

Lire aussi : Le collectif Transports Morlaix Sud voudrait plus de rotations sur les lignes périurbaines

Le Comité Partenaire Mobilité, réuni le 23 avril 2025, avait présenté les horaires des deux lignes concernées. « Une aberration complète, selon Claude Darmigny. Les actifs peuvent aller travailler en bus, mais alors il faut qu’ils dorment sur place », ironise le membre du collectif résidant à Veen Fô. Les lignes sont en effet opérationnelles le matin dès 7 h 40 au départ à la mairie du Cloître Saint-Thégonnec, mais les dernières liaisons allant jusqu’au bourg de Plourin-lès-Morlaix et à temps pour attraper la correspondance ne dépassent pas 18 h. « On leur lance le défi de venir tester nos trajets pendant une semaine », poursuivent les militants.

Un assouplissement à venir du transport à la demande

« L’offre a été nettement améliorée avec la nouvelle délégation de service public, obtenue par Keolis, affirme Roger Héré, vice-président de Morlaix Communauté. La ligne 36 + a été scindée en deux afin de l’intégrer au réseau de transport urbain. »

L’élu évoque « un assouplissement à venir du transport à la demande », avec dès novembre 2025, la mise en place d’un transport zonale avec un véhicule affecté à raison de deux à trois demi-journées par semaine, qui permettra aux usagers de se déplacer à tous les arrêts au sein de la zone sélectionnée ainsi qu’en centre-ville de Morlaix. Le projet est baptisé Lineolib.

« L’offre de service est toujours perfectible, reconnaît-il. Le réseau est vivant et les horaires sont susceptibles d’évoluer. » Roger Héré réaffirme la volonté de Morlaix Co’d’amplifier l’offre de service pour la nouvelle délégation de service public. « C’est l’intérêt général qui prime : celui de l’ensemble du réseau », conclut l’élu.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/on-se-sent-effaces-des-habitants-de-peripheries-interpellent-morlaix-co-sur-le-reseau-de-bus-5f86cc62-617e-11f0-b57a-27df1c69334c

 

Ouest-France

Pourquoi cette plage des Côtes-d’Armor reste-t-elle classée en qualité insuffisante ?

Albane GALLOYER.

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Depuis 2017, la plage du Bourg-Nord est classée en « qualité insuffisante » par l’ARS, malgré de bons résultats sur ce début de saison 2025. Trois questions à Annie Bras-Denis, présidente du SAGE de la baie de Lannion, pour mieux comprendre la situation.

Annie Bras-Denis est la présidente du SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) de la baie de Lannion.

Annie Bras-Denis est la présidente du SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) de la baie de Lannion. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis 2017, la plage du Bourg-Nord de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor) est régulièrement classée en « qualité insuffisante » par l’Agence régionale de santé. Annie Bras-Denis, présidente du SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) de la baie de Lannion, revient sur les raisons de ce classement, et les actions engagées pour l’améliorer.

Lire aussi : Malgré une qualité de l’eau jugée « insuffisante », cette plage des Côtes-d’Armor attire toujours

Pourquoi la plage du Bourg-Nord est-elle classée en « qualité insuffisante » cette année, malgré ses bons résultats du début de saison ?

Les résultats sont en effet bons pour ce début de saison, mais le classement, qui juge la plage en « qualité insuffisante » se base sur les résultats des années passées. On pourra donc constater seulement l’année prochaine si les bons résultats sont suffisants pour remonter la qualité de l’eau pour 2026.

Quelles sont les causes identifiées de ces pollutions ?

Il y a plusieurs facteurs qui l’expliquent. Déjà, il y a eu des dysfonctionnements au niveau de l’assainissement de la commune, mais une campagne de mise aux normes a été effectuée pour améliorer ça. Il y avait aussi il y a quelques années un chenil plus au nord du courant, qui se déversait dans la mer. Et il y a aussi eu un problème avec des vidanges sauvages de camping-cars qui ont impacté les résultats. Et pour finir, les déjections des chiens et chevaux sur la plage qui sont très polluantes. Comme la mairie voulait sauver sa plage, elle a décidé d’interdire les animaux sur la plage. En fait, il faut vraiment avoir conscience de tout ça, et faire un maximum de petits gestes pour protéger la plage.

La baignade est-elle sans danger ?

Quand la baignade est autorisée, c’est qu’elle est sans danger ! On observe que toutes les communes effectuent une gestion active de la baignade. C’est-à-dire qu’elles sont en lien avec les services météo et assainissement, et les décisions sont prises en fonction des conditions. Si elle est fermée, lors d’un orage par exemple, c’est justement pour protéger les baigneurs. C’est une très belle plage, qui a de nombreuses qualités : elle est plate, grande, et sans danger pour les enfants !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-michel-en-greve-22300/pourquoi-cette-plage-des-cotes-darmor-reste-t-elle-classee-en-qualite-insuffisante-97eefd46-6321-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

Règles douloureuses : une militante bousculée pendant la visite de Rachida Dati aux Vieilles Charrues

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Alors qu’elle avait déployé une banderole sur le parcours de la déambulation de Rachida Dati, aux Vieilles Charrues, dans le Finistère, une jeune femme a été bousculée par un membre du service d’ordre jeudi 17 juillet 2025. La banderole évoquait les règles. La jeune femme fait part de son incompréhension.

La fameuse banderole, qui a valu à une militante de se faire bousculer.

La fameuse banderole, qui a valu à une militante de se faire bousculer. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

« T’as tes règles ? Tampons et serviettes bio et gratuit. » C’est le message écrit sur une banderole tenue par deux femmes, à quelques mètres du stand Marguerite & Cie, sur le site des Vieilles Charrues, à Carhaix (Finistère).

Un message objectivement factuel, qui ne semble pas poser de problème, et qui est diffusé par une société qui n’en pose habituellement pas. Le seul tort de cette banderole ? S’être trouvé sur le chemin de la déambulation de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce jeudi 17 juillet 2025.

« Vous arrêtez vos conneries ! »

En la voyant, un membre du service d’ordre s’est jeté sur une des jeunes femmes qui tenait la banderole, lui arrachant des mains sans ménagement, quelques secondes à peine avant l’arrivée de la ministre. Si l’objectif était d’éviter que Rachida Dati ne voie les messages indésirables, c’est réussi. Celle-ci s’est rendue au stand suivant, axé sur la prévention, sans s’arrêter sur celui de Marguerite & Cie.

La jeune militante, elle, est choquée. « Nous distribuons des protections périodiques saines et gratuites. Nous sommes présentes sur les Vieilles Charrues depuis plusieurs années maintenant. Ça se passe toujours très bien, raconte-t-elle. On est là pour de la sensibilisation mais un homme non identifié, habillé normal, tee-shirt - jean, s’est emparé très violemment d’un côté de la banderole. Et dès qu’il est arrivé de mon côté, j’ai essayé de lui reprendre les affaires, ce à quoi il répond de manière très agressive : “ Vous arrêtez vos conneries ! ” Après ça, il balance notre banderole à côté de notre stand. »

Le reste de la visite sans souci

Une scène à laquelle nous avons nous-même assisté, tout comme aux excuses qu’est venu présenter le membre du service d’ordre quelques minutes plus tard. « Il m’a dit que c’était comme ça, que c’étaient les consignes, à cause des caméras », résume la jeune femme.

Le reste de la visite de Rachida Dati, qui a duré près de deux heures, s’est déroulé sans souci. Celle-ci s’est offert un bain de foule, plusieurs festivaliers devant patienter pour s’offrir un selfie avec la ministre. Elle s’est aussi arrêtée discuter avec des bénévoles.

https://www.ouest-france.fr/politique/rachida-dati/regles-douloureuses-une-militante-bousculee-pendant-la-visite-de-rachida-dati-aux-vieilles-charrues-c34c7966-631a-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

Voitures, piscines… Face à la sécheresse, ces communes du Finistère restreignent l’usage de l’eau

Pauline AUBELLE et Quentin SAISON.

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Pour tenter de préserver la ressource face à la sécheresse, six communes du Pays de Fouesnant ont pris des arrêtés pour restreindre les usages d’eau, mercredi 16 juillet 2025. Remplissage des piscines, lavage des voitures, arrosage des pelouses et des espaces verts… Une situation largement liée au tourisme.Toutes les communes du Pays Fouesnantais sont en voie d’appliquer des restrictions d’eau face à la sécheresse (photo d’illustration).

Toutes les communes du Pays Fouesnantais sont en voie d’appliquer des restrictions d’eau face à la sécheresse (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Face à la sécheresse, les communes du Pays Fouesnantais mettent en place des restrictions d’eau, qui rentrent en vigueur, jeudi 17 juillet 2025, et jusqu’à nouvel ordre.  « On a eu très peu de pluie cet hiver, la ressource en eau de surface est extrêmement basse, explique Roger Le Goff, le maire de Fouesnant. La situation n’est pas encore catastrophique, mais on demande aux gens des efforts pratico-pratiques. » Ce jeudi matin, les communes de Fouesnant, Pleuven, Clohars-Fouesnant, Saint-Evarzec, Gouesnac’h et la Forêt-Fouesnant avaient émis un arrêté.

Des mesures liées au tourisme

Ces mesures sont notamment rendues nécessaires par la hausse de consommation d’eau dans le Pays Fouesnantais, l’été, liée au tourisme. « À La Forêt-Fouesnant, notre population triple en période estivale », indique Daniel Goyat, maire de La Forêt-Fouesnant. La consommation d’eau potable augmente, dans le secteur et en période estivale, de 33 %. « C’est important que les touristes aient de l’eau, mais il faut aussi que les gens qui habitent là, à l’année, ne soient pas lésés », commente René Rocuet, maire de Saint-Evarzec. « La population a conscience que le changement climatique est là, et qu’il faut s’adapter », estime, de son côté, Roger Le Goff.

Lire aussi : Le Finistère cherche des carrières pour stocker 10 millions de m³ d’eau supplémentaires

Des restrictions sur le lavage des voitures

Ainsi, il est dorénavant interdit de laver sa voiture ou autre véhicule en dehors des stations de lavage, sauf obligation réglementaire, technique, ou liée à la sécurité. De même, le lavage des voies et des trottoirs, ainsi que le nettoyage des façades, terrasses, murs, escaliers, et toitures, sont interdits (sauf pour les professionnels équipés de lances à haute pression).

S’adapter pour les espaces verts

Du côté des espaces verts, il faudra dorénavant bannir l’arrosage des pelouses, qu’elles soient privées ou publiques. Pour éviter que ces dernières ne souffrent trop, les experts recommandent, en été, de ne pas tondre trop court. Les espaces verts, massifs floraux, jeunes arbres ne pourront être, eux, arrosés que la nuit, entre 20 h et 8 h, afin de limiter les pertes d’eau, s’il s’agit de plantations en pleine terre de moins d’un an. L’arrosage des carrières de centre équestre est totalement proscrit.

De fortes restrictions sur les piscines

Enfin, de nombreuses restrictions s’appliquent du côté des piscines. La vidange des piscines privées n’est plus possible, sauf premier remplissage et remise à niveau si la construction de la piscine a été initiée avant la mise en place de ces restrictions. La vidange et le remplissage des piscines publiques ne sont plus autorisés non plus. Les installations qui ne sont pas reliées au réseau d’eau potable, comme c’est souvent le cas dans les campings, ne sont pas concernées.

Lire aussi : Piscines, pourquoi le marché connaît un net ralentissement

Les règles peuvent différer légèrement en fonction des communes ; les détails de ces restrictions sont consultables en mairie ou sur les sites web de certaines d’entre elles.

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/voitures-piscines-face-a-la-secheresse-ces-communes-du-finistere-restreignent-lusage-de-leau-956ccbd6-62e8-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

L’Espagne, championne d’Europe des jours fériés… et de la croissance économique

De notre correspondante à Barcelone, Aurélie CHAMEROIS.

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Avec 14 jours fériés, les Espagnols sont mieux lotis que les Français (11), qui risquent d’en perdre deux pour faire des économies. Mais ils ne sont pas forcément moins productifs : la croissance ibérique est trois fois supérieure à la moyenne européenne.

Une travailleuse de l’usine espagnole d’huile d’olive Dcoop à Antequera (sud), le 9 avril 2025.

Une travailleuse de l’usine espagnole d’huile d’olive Dcoop à Antequera (sud), le 9 avril 2025. | JON NAZCA VIA REUTERS

En Espagne, les travailleurs peuvent chaque année compter sur quatorze jours fériés, quoi qu’il arrive. Car si l’un d’eux tombe un dimanche, il est remplacé par une autre date chômée, choisie par le gouvernement.

 Les jours fériés sont souvent accompagnés de traditions familiales ou de quartiers. Ce sont des jalons forts de l’année pour l’ensemble de la société », explique l’économiste du travail Josep Miro. Alors quand en 2011, en pleine crise économique, le Premier ministre Mariano Rajoy a tenté d’en supprimer, la mesure a fait scandale… Et n’a jamais abouti.

Lire aussi : CARTE. La France compte-t-elle vraiment plus de jours fériés que ses voisins européens ?

Un bénéfice important pour le tourisme

Pourtant, c’est une demande ancienne des entreprises, notamment aux mois de décembre et janvier, qui ne comptent pas moins de six jours fériés. Selon le syndicat des patrons CEOE, chaque jour chômé coûte près de 5 milliards d’euros à l’économie nationale.

Des chiffres contestés par certains économistes comme Juan José Dolado, professeur honoraire à l’université Carlos III de Madrid :  Pendant ces périodes, l’argent quitte les grandes villes pour se déplacer dans les zones rurales. Ces jours non travaillés accélèrent le phénomène, car la consommation augmente de manière significative, ce qui entraîne ensuite une hausse de la production nationale ».

Pour un pays dont plus de 13 % de la richesse provient du tourisme, ces jours chômés constituent une source de revenus majeure pour le secteur. Et selon les experts, ils permettent aussi aux employés de se reposer, ce qui, à dose raisonnable, est positif pour la productivité.  Plus que les jours fériés, le problème, ce sont plutôt les longues pauses déjeuners, le présentéisme et une mauvaise hygiène de vie , conclut Juan José Dolado.

La croissance économique en Espagne a atteint en 2024 3,2 % du PIB. En France, elle n’était que de 1,2 %, soit près de trois fois moins.

https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/lespagne-championne-deurope-des-jours-feries-et-de-la-croissance-economique-6b8adcdc-624c-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

À Landivisiau, une enquête publique est en cours avant un nouveau Plan de servitude aéronautique

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Une enquête publique se tiendra du 23 juillet au 8 août en vue de la révision du Plan de servitude aéronautique (PSA) de la Base aéronavale de Landivisiau (Finistère). Une décision qui pourrait être lourde de conséquences pour les riverains.

Les habitants des communes environnantes peuvent participer à l’enquête publique. (Photo d’illustration)

Les habitants des communes environnantes peuvent participer à l’enquête publique. (Photo d’illustration) | JÉRÔME FOUQUET / OUEST-FRANCE

L’association des riverains de la base aéronavale, structure que préside Daniel Davesne, appelle  les habitants des communes concernées à participer massivement à l’enquête publique relative à la révision du plan de servitude aéronautique de dégagement autour de l’aérodrome militaire . Cette enquête visera à actualiser les zones géographiques où des restrictions s’imposent aux habitants, notamment en matière de limites de hauteur, d’interdiction de construire ou d’installer certains équipements. Des contraintes qui vont concerner de nombreuses communes au-delà de Landivisiau, du fait de la présence d’équipements spécifiques et des Appontages simulés sur piste (ASSP), des avions de la Ban (base aéronavale), qui élargissent le champ d’application de la servitude, bien au-delà de cette surface militaire.

16 communes directement concernées

Toutes les communes alentour sont concernées ; notamment Landivisiau, Saint-Servais, Plougourvest, Bodilis, Plouvorn, Guimiliau, Loc-Eguiner, Saint-Derrien, Lampaul-Guimiliau, Saint-Thonan, Saint-Sauveur, Plounéventer, Plougar, Trézilidé, Plouzévédé, Plouédern.

 Peu de citoyens sont informés des conséquences concrètes de cette servitude sur leur quotidien ou leur projet foncier , fait remarquait le président Davesne.  C’est pourquoi nous appelons à une mobilisation citoyenne. Et qu’un onglet spécialement conçu pour l’enquête publique est accessible sur notre site internet avec tous les documents, cartes, informations publiques, exemples de contribution et liens utiles. 

Lire aussi : À la Base aéronautique navale de Landivisiau, Yvan Launay prend la suite de Marc Bourdilleau

Comment participer ?

Claude Bail, de la Marine nationale, commissaire enquêteur de l’opération, va se tenir à la disposition du public. Tout d’abord la mairie de Landivisiau où le dossier d’enquête est consultable à la mairie de Landivisiau, les mercredis 23 juillet 2025 de 9 h à 12 h et le vendredi 8 août 2025 de 14 h à 17 h 30. Puis, à la mairie de Saint-Servais le vendredi 1er août 2025 de 8 h 30 à 12 h. Le dossier sera également consultable en ligne à l’adresse https://www.registre-numerique.fr/revisionpsalandivisiau

Le public pourra formuler ses observations jusqu’au 8 août à 17 h 30 sur le registre numérique https://www.registre-numerique.fr/revisionpsalandivisiau. Ainsi que par courriel à l’adresse revisionpsalandivisiau@mail.registre-numerique.fr. Et par courrier à l’adresse suivante  Enquête publique PSA BAN Landivisiau Mairie de Landivisiau 19, rue Georges-Clemenceau 29400 Landivisiau ».

Respecter les droits des habitants

Daniel Davesne, président des riverains, demande à ces derniers de « faire entendre leurs voix parce que la servitude peut rendre inconstructibles certains terrains, sans compensation ». Mais également « parce que celle-ci s’appliquera à de nombreuses communes rurales sans information précise aux habitants et que les installations particulières de la BAN et les (ASSP) créent des contraintes exceptionnelles en dehors même de l’emprise militaire ». Enfin, « l’impact foncier, économique et environnemental est réel et doit être discuté publiquement ». L’Association des riverains demande d’ailleurs que « cette révision du PSA fasse l’objet d’une concertation approfondie et que les droits des habitants soient respectés ».

Informations complémentaires à l’adresse contact@riverains-ban-29.fr. Et sur le site http : //www.riverains-ban-29.fr/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landivisiau-29400/a-landivisiau-une-enquete-publique-est-en-cours-avant-un-nouveau-plan-de-servitude-aeronautique-ef06bfd4-6212-11f0-91aa-ff002258fe78

 

Ouest-France

« J’ai vu la baie pourrir comme du fumier » : les habitants de Saint-Brieuc face aux algues vertes

Marjorie THOMAS.

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Depuis le 4 avril 2025, la plage du Valais, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a été interdite à la baignade, à cause d’une qualité insuffisante de l’eau. Une décision compliquée à accepter pour certains habitants.

À Saint-Brieuc, la plage du Valais est interdite à la baignade jusqu’à la fin de l’année 2025.

À Saint-Brieuc, la plage du Valais est interdite à la baignade jusqu’à la fin de l’année 2025. | OUEST-FRANCE

Pour les Briochins, l’interdiction de baignade de leur seule et unique plage laisse un goût amer. « On comprend, c’est normal que l’arrêté soit mis en place, mais c’est triste de l’interdire à la baignade », confie Christine, venue se promener au bord de la plage.

« Il faudrait que l’état trouve une solution à ce problème de fond, mais c’est très compliqué de lutter », ajoute-t-elle.

L’interdiction à la baignade, pour le reste de l’année, a été émise le 4 avril 2025, par la Ville de Saint-Brieuc. En cause : « Une contamination régulière de son eau par des bactéries de type Escherichia coli ou entérocoques. »

Ce qui engendre une « classification insuffisante » de la qualité de l’eau par l’Agence régionale de santé (ARS), depuis 2020.

La mauvaise qualité de l’eau serait notamment provoquée par « des déversoirs d’orage, des rejets directs d’eaux usées, des comportements non respectueux de l’environnement, ainsi que des installations d’assainissement non conformes ».

Lire aussi : Plage du Valais. Baignade et chiens bientôt interdits

Depuis 2021, un arrêté interdit notamment la présence d’animaux domestiques sur la plage, qu’ils soient tenus en laisse ou non.

« On n’a jamais eu de problème »

Sur la plage, on retrouve aussi les habitants saisonniers, qui possèdent les cabanons colorés.

Dans l’un d’entre eux, une famille, en terrasse, profite de la baie : les algues ne les dérangent pas. « J’ai 60 ans, je suis née là, il n’y a rien, ma famille avant moi était ici et on n’a jamais eu de problèmes », assure l’un d’entre eux.

Lire aussi : À Saint-Brieuc, la plage du Valais sera bientôt interdite aux baigneurs et chiens pour l’année 2025

Pour lui, « ce n’est pas pire ici qu’à Pléneuf, ça fait 50 ans que ça dure et l’eau vient de Pléneuf ». Il avoue : « C’est sûr que quand les algues suintent ce sont des végétaux, donc ça sent mauvais. »

« Nous, on vient et on ne s’occupe pas de ce qui est raconté », conclut son épouse.

« Le sable, c’est devenu du pétrole »

Pour les habitants de longue date, en revanche, la présence des algues ne fait aucun doute. L’un d’entre eux, qui souhaite rester anonyme, est propriétaire d’un des cabanons. Il décrit de la sorte les algues vertes : « Visuellement ça paraît assez moche, assez dangereux. »

« Les coques, les bigorneaux, les poissons, il y en a plus ; quand j’étais enfant, j’en pêchais plein, maintenant tu peux rester deux heures tu ne pêcheras rien, il n’y a plus de vie », confie l’habitant.

Au fil des années, tout a changé. « J’ai vu la baie pourrir comme du fumier », évoque-t-il avec désarroi.

Pourtant, avec différentes actions, la Ville a essayé d’améliorer la situation, notamment grâce à un réensablement de la plage. Mais, pour lui, ce n’est pas suffisant : « Le sable c’est même plus du sable : c’est devenu du pétrole. Parfois, ils font du réensablement pour cacher la misère. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/jai-vu-la-baie-pourrir-comme-du-fumier-les-habitants-de-saint-brieuc-face-aux-algues-vertes-99d1db7c-618e-11f0-b57a-27df1c69334c

 

Ouest-France

Plougasnou. Les essences rares du Voyage des Plantes

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Christophe Le Gall avec un Sollya heterophiylla d’Australie.

Christophe Le Gall avec un Sollya heterophiylla d’Australie. | OUEST-FRANCE

Ce week-end à la pointe de Primel, Christophe Le Gall et Yann Gentil présenteront la 15e édition du Voyage des Plantes. Cet événement, qui réunira 35 exposants professionnels du Grand Ouest, accueille chaque année près de 2000 visiteurs. Des connaisseurs se déplacent de loin avec, pour certains passionnés de botanique, l’ambition de trouver des essences rares pour étoffer leurs collections végétales.

Christophe Le Gall, coorganisateur de l’événement et pépiniériste aux Vieilles Forges à Plougasnou, est un spécialiste des plantes dites « australes », celles que l’on retrouve en bord de mer, « mais rares, souligne-t-il. Je propose des proteas, des pittosporums et des solanums de collection. Ma spécialité, ce sont les myrtacées dont font partie les eucalyptus, myrtes, callistemons, et melaleucas qui viennent d’Australie. »

Parmi les 35 stands, le public pourra retrouver du miel, des décorations en ardoise, des céramiques et des poteries, et des plantes plus communes aussi. Christophe Le Gall veille « à ce qu’il y en ait pour tous, avec des vivaces et des collections de petits fruits aussi ».

Ce week-end, Pointe de Primel entrée : 2 €. Restauration sur place

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-essences-rares-du-voyage-des-plantes-0ec337cf-7997-4953-bcc3-157481aa9e94

 

Le Diben mercredi 16 juillet 2025

Plougasnou. Loik Le Floch Prigent en dédicace au Relais de la Plume

Photo pyb29

Ce mardi 11 août 2015 Loik Le Floch Prigent était presque passé inaperçu à la dédicace de son livre "Granit Rosse" au Relais de la Plume.

 

Ouest-France

Marguerite Lamour démissionne de ses différents mandats départementaux en Finistère

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Marguerite Lamour, élue au Département depuis 2015 et présidente du service départemental d’incendie et de secours depuis 2021, a remis, ce mercredi 16 juillet 2025, sa démission au préfet du Finistère et au président du Département pour raison de santé.

Marguerite Lamour a démissionné de son mandat de conseillère départementale et de son poste de présidente du Sdis 29, ce mercredi 16 juillet 2025.

Marguerite Lamour a démissionné de son mandat de conseillère départementale et de son poste de présidente du Sdis 29, ce mercredi 16 juillet 2025. | CD29

Maire de Ploudalmézeau (Finistère) de 2001 à 2025, Marguerite Lamour a remis sa démission, en mars 2025, pour raison de santé. Ce mercredi 16 juillet 2025, elle a également décidé de démissionner de son mandat de conseillère départementale, qu’elle occupait depuis 2015.

Présidente du service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Finistère depuis 2021, elle a aussi remis sa démission au préfet du Finistère concernant ce mandat. Sa démission sera effective le 4 septembre 2025, pour donner au Sdis le temps de réunir ses instances.

Marguerite Lamour a, par ailleurs, été députée de 2002 à 2012 et conseillère régionale de 1998 à 2002.

« Au service du territoire »

Au nom des élus départementaux, le président du conseil départemental, Maël de Calan, a indiqué avoir : « accepté à contrecœur et avec émotion la démission de Marguerite Lamour. Avec la majorité départementale, je veux lui rendre hommage pour ces dizaines d’années consacrées au service du territoire. Marguerite a accompagné sa modernisation et le renforcement de ses moyens. Je lui adresse un message d’amitié et de courage dans son combat contre la maladie. »

Maël de Calan lui a remis la médaille d’honneur du Département pour toutes ses années d’engagement.

Jean-Marc Puchois, conseiller départemental et premier vice-président du Sdis 29, continuera à assurer l’intérim de la présidence jusqu’au 4 septembre. Le président du Département assumera ensuite directement la présidence du Sdis 29.

À compter de cette même date, Marie-Annick Créac’h Cadec, maire de Plabennec et suppléante de Marguerite Lamour au Département, siégera en tant que conseillère départementale du canton de Plabennec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/marguerite-lamour-demissionne-de-ses-differents-mandats-departementaux-en-finistere-73b3c9b6-6259-11f0-b57a-27df1c69334c

 

Ouest-France

Qu’est-ce que le CNCA à Morlaix, qui va signer une convention lors de la visite de Rachida Dati ?

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À l’occasion de la venue de la ministre de la Culture Rachida Dati au Sew à Morlaix (Finistère), jeudi 17 juillet 2025, une convention va être signée entre le Théâtre national de Bretagne et le CNCA (Centre national pour la création adaptée). Mais au fait, qu’est-ce que le CNCA ? On vous raconte son histoire.

Thierry Seguin, directeur du CNCA (Centre national de la création adaptée), accueille la ministre de la Culture Rachida Dati jeudi 17 juillet 2025.

Thierry Seguin, directeur du CNCA (Centre national de la création adaptée), accueille la ministre de la Culture Rachida Dati jeudi 17 juillet 2025. | OUEST-FRANCE

La ministre de la Culture Rachida Dati vient à Morlaix (Finistère) jeudi 17 juillet 2025 échanger avec les comédiens de la troupe Catalyse, composée d’artistes en situation de handicap. Elle assistera aussi à la signature d’une convention entre le Théâtre national de Bretagne et le CNCA, le Centre national pour la création adaptée, en faveur de l’inclusion des artistes en situation de handicap. Mais au fait, qu’est-ce que le CNCA ? Thierry Seguin, le directeur de la structure, revient sur son histoire.

« La puissance artistique du geste »

En 1994, il travaille au Théâtre national de Bretagne, à Rennes. Un jour, il croise les artistes en situation de handicap de la troupe Catalyse, les voit sur scène. « J’ai tout de suite été extrêmement marquée par la puissance artistique du geste, des comédiens. Les voir jouer, c’était exceptionnel, on n’avait jamais vu ça sur un plateau », relate-t-il. C’était il y a 30 ans, mais ses souvenirs restent vifs, intacts.

Le groupe est mené par Madeleine Louarn, éducatrice spécialisée qui est, au fil des années, devenue metteuse en scène. Thierry Seguin voit tout de suite le potentiel. « Ce qui m’a intéressé, c’est ce que ces artistes différents pouvaient apporter au théâtre. C’était vraiment très fort. Le public morlaisien le savait, il venait les voir, et il était bouleversé par ces spectacles, alors on s’est dit : Professionnalisons et faisons reconnaître ça en France », retrace-t-il.

Lire aussi : Accès, emploi : 20 ans après la Loi de 2005 sur le handicap, que retenir dans le monde de l’art ?

À l’époque des spectacles boycottés

Si aujourd’hui, la compagnie est connue et reconnue, et a même participé à la création du CNCA, le chemin a été semé d’embûches. « Je pense qu’on n’avait pas mesuré la difficulté que ça allait être, confirme Thierry Seguin. En 1996, on est programmé au festival Mettre en scène à Rennes avec Catalyse, et 80 %, presque 90 % de professionnels boycottent notre spectacle, car ils considèrent qu’un geste social, c’est comme ça qu’ils appellent le spectacle des acteurs de la troupe, n’a pas sa place dans un grand festival de création. […] À plusieurs reprises dans notre histoire, certains ont estimé que nous n’étions pas légitimes. Et puis progressivement, par ténacité, par soutiens multiples, de plus en plus de gens vont prendre le risque de nous programmer, de nous aider. »

Trois rôles pour le CNCA

L’initiative de cette troupe hors-norme est observée, et « les collectivités et l’État ont pensé qu’il y avait quelque chose d’exemplaire qui avait été fait et qui devait se transmettre », explique le directeur du CNCA. C’est ainsi que grâce, notamment, « à l’impulsion de Franck Riester, ministre de la Culture à l’époque », l’idée d’un centre national, « d’une structure unique qui serait le pôle national de ressource pour le développement des pratiques artistiques pour les artistes en situation de handicap », émerge.

C’est ainsi que le CNCA voit le jour, et a été inauguré officiellement en octobre 2021. « Nous avons trois rôles : soutenir les artistes et la création adaptée, repérer les projets et les acteurs et accompagner l’ensemble du tissu culturel français, théâtre, festival, centre d’arts, qu’ils s’approprient dans leur programmation ces créations-là. Enfin, sensibiliser pour généraliser l’action culturelle en direction du public en situation de handicap, réfléchir à une action culturelle adaptée. »

Un appel à oser

Le centre national, contrairement à beaucoup d’autres, est tout à l’Ouest. « C’est lié à notre histoire, mais aussi à une volonté de l’État et des collectivités. Les comédiens de Catalyse sont originaires du territoire, avec l’Esat des Genêts d’or. Qu’un centre national ne soit pas en Île-de-France c’est important », appuie Thierry Seguin.

En 2025, le CNCA fête ses 4 ans. « On s’est battu pour nous, pour notre geste, pour ces spectacles, on ne pensait pas qu’on aurait quelque chose à transmettre, mais après 4 ans de CNCA, s’il y a quelque chose qu’on peut partager, c’est cet appel à oser. On dit : Allez-y, plantez-vous un peu, car quand on se plante on comprend ce qui fait obstacle. »

Ce jeudi, la ministre de la Culture devrait faire des annonces. Peut-être une étape de plus, dans l’inclusion ?

https://www.ouest-france.fr/sante/handicaps/quest-ce-que-le-cnca-a-morlaix-qui-va-signer-une-convention-lors-de-la-visite-de-rachida-dati-371ff82c-ed46-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Politiques, médecin… Une nouvelle vague de Légions d’honneur dans le Finistère

Clemence DILIGENT et Quentin SAISON.

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Au moins six nouvelles personnalités vont être décorées de la Légion d’honneur dans le Finistère. Il s’agit de deux élus, d’un ancien médecin, d’un ancien gendarme, d’un policier et d’un industriel.

Parmi les récipiendaires, Maël de Calan, président du département du Finistère, et Isabelle Assih, maire de Quimper et présidente de QBO.

Parmi les récipiendaires, Maël de Calan, président du département du Finistère, et Isabelle Assih, maire de Quimper et présidente de QBO. | ARCHIVE THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Une nouvelle vague de Légions d’honneur déferle sur le Finistère, en ce mois de juillet de 2025. Au moins six personnalités vont être distinguées. Parmi elles, une femme et cinq hommes.

Isabelle Assih, maire de Quimper

Isabelle Assih, maire de Quimper et présidente de l’Agglomération. | ARCHIVES KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Isabelle Assih, maire de Quimper et présidente de Quimper Bretagne occidentale (QBO), est élevée au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Une surprise pour l’élue, qui ignorait avoir été cooptée – pour recevoir cette distinction, il faut que son nom soit proposé par un actuel détenteur de la Légion d’honneur. « Je suis très honorée. C’est l’aboutissement d’un travail collectif, avec toute une collectivité, des agents, des élus derrière… »

Maël de Calan, président du conseil départemental

Maël de Calan, président du département du Finistère. | ARCHIVES KEVIN GUYOT / OUEST FRANCE

Le président du conseil départemental du Finistère, Maël de Calan, est également récipiendaire de la distinction, et est élevé au grade de chevalier. Il est distingué par le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, pour son « investissement dans le champ du handicap » et ses « 24 ans de service ». Il a notamment été nommé le 28 juin 2025 au conseil d’administration de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Thierry Chollet, ancien chef de la sécurité publique

Thierry Chollet est élevé au grade de chevalier par le ministère de l’Intérieur. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Thierry Chollet, directeur départemental de la sécurité publique dans le Finistère entre 2021 et 2023, est élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur par le ministère de l’Intérieur. Il est aujourd’hui auditeur zonal de la police dans les vingt départements de la zone ouest. Son job : « S’assurer que tout se déroule dans la conformité des règles administratives. »

Patrick Guinamant, homme de Justice

Patrick Guinamant lors de sa prestation de serment auprès du procureur, en 2007. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Patrick Guinamant est élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur par le Premier ministre, après 56 ans de service public. Ancien délégué et médiateur du procureur de la République dans le Nord-Finistère, il a fait carrière au sein de la gendarmerie et a été enquêteur au bureau d’enquête sur les événements de la mer. Il a également pris des responsabilités dans le milieu associatif.

L’industriel Louis Le Duff

Louis Le Duff a fait fortune dans l’industrie. | ARCHIVES MARTIN ROCHE / OUEST FRANCE

Le milliardaire finistérien Louis Le Duff, à la tête du groupe éponyme et fondateur de la Brioche Dorée ou encore de la chaîne de restaurants Del Arte, est élevé au grade d’officier par le ministère de l’Économie. Il était la 42e fortune française en 2020.

Ambroise Menou, médecin à l’île de Sein

Ambroise Menou, médecin, en compagnie d’Emilie, née sur l’Île de Sein et de Dominique Salvert, maire lors du départ du médecin à la retraite en 2016. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’ancien médecin, ancien adjoint au maire et ancien président de la station SNSM de l’île de Sein, est élevé au grade de chevalier. Il a marqué par ses engagements l’île de Sein, et a été acteur de l’une des rares naissances sur l’île, en 2013. Lui a été élevé au grade de chevalier par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur.

https://www.ouest-france.fr/politique/institutions/legion-dhonneur/politiques-medecin-une-nouvelle-vague-de-legions-dhonneur-dans-le-finistere-cb7b7a5c-622e-11f0-b57a-27df1c69334c

 

Ouest-France

À Guimaëc, la céramiste Marie Tridon expose ses œuvres

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De l’huître à l’hortensia, la céramiste Marie Tridon expose ses œuvres étonnantes au bar-restaurant Le Friko à Guimaëc (Finistère). À voir jusqu’au 31 juillet 2025.

Marie Tridon expose ses œuvres au bar-restaurant Le Friko à Guimaëc.

Marie Tridon expose ses œuvres au bar-restaurant Le Friko à Guimaëc. | OUEST-FRANCE

Marie Tridon est une artiste de la céramique. Elle transforme la terre en créatures marines hybrides. Des huîtres géantes en porcelaine transparente, de petits poissons et autres objets minuscules, certains incongrus comme une tong, ou encore des hortensias sublimés par l’argile. Sur les étagères ou accrochées au plafond, les guirlandes de tasses colorées, les vases et coupes aux couleurs vives, sont un autre volet du travail de la céramiste de Lanmeur.

« J’ai voulu me faire plaisir », raconte-t-elle. « J’aime travailler les matières comme la poudre obtenue à partir de coquilles d’huîtres broyées. L’ancre de marine a été réalisée dans une terre chargée en fer provenant de Traon Nevez au Dourduff, c’est ce qui lui donne cet aspect de rouille avec des aspérités qui font penser à de petits coquillages incrustés. »

Du bûcheronnage à la poterie

Marie Tridon vit en Bretagne depuis presque vingt ans. Elle travaille la porcelaine et le grès, et privilégie les cuissons au feu de bois. Pour créer ses objets utilitaires et décoratifs, elle s’inspire de son environnement. « Les matériaux que j’utilise dans la composition de mes engobes et émaux, viennent principalement de la région. »

Marie n’a pas toujours travaillé la terre : « Je voulais devenir bûcheronne, mais je n’avais pas le physique, j’ai passé un CAP de tourneuse sur bois et me suis formée à la charpente. La céramique, je l’ai découvert e à Limoges. Deux matières, le bois et la terre, que je mélange en quelques occasions. »

Lire aussi : De l’architecture à la céramique : Ken Renault a ouvert son atelier à Fouesnant

À découvrir jusqu’à fin juillet au bar-restaurant Le Friko à Guimaëc. Ses sculptures issues de sa collaboration avec l’artiste calligraphe Mohammed Idali sont actuellement exposées à L’improbable café à Plestin-les-Grèves.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/a-guimaec-la-ceramiste-marie-tridon-expose-ses-uvres-d7d3950e-5e4c-11f0-b649-a8b202832ea5

 

Ouest-France

Que va devenir le site des Genêts d’or, route de Callac à Morlaix ?

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Peu à peu, les activités de l’association les Genêts d’or, route de Callac à Morlaix (Finistère), quitte le site. Il faut désormais trouver une solution pour la partie horticulture.

Les Genêts d’or veulent changer de site pour la partie horticulture (photo d’illustration).

Les Genêts d’or veulent changer de site pour la partie horticulture (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Il se vide petit à petit : les activités de l’association d’accompagnement pour les personnes en situation de handicap ou de dépendance les Genêts d’or, sont en train de quitter le site de Callac.

En septembre 2025, la partie blanchisserie sera déplacée dans des locaux neufs, à La Boissière. « Fin 2026, il ne restera presque plus rien là-bas, confirme Jean-Marie Tourbin, directeur adjoint de l’association. Il y aura encore le service horticulture, pour lequel on est toujours en recherche de solution. » En effet, en 2022, l’association avait voulu recentrer l’activité d’horticulture sous serres de la route de Callac vers le site de Langolvas. Une parcelle de 5 000 m² appartenant à la Ville intéressait les Genêts d’Or, mais l’association qui entretient le bois de Langolvas s’y était fermement opposée et le projet avait été abandonné. L’association du secteur médico-social cherche donc toujours un lieu, pour déménager. « Il faut des locaux pour les salariés, des parcelles, un accès facile, détaille le directeur adjoint. L’horticulture est une activité très dur à équilibrer économiquement. » Avec le déménagement des autres activités, l’association doit trouver une solution.

Un quartier complet à réinventer

Jean-Marie Tourbin indique : « Nous avons des échanges réguliers avec la ville et Morlaix communauté, mais rien de précis n’émerge pour le moment. » Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, détaille : « Il n’y a pas de projet défini, mais nous sommes en contact avec des aménageurs. Nous l’avons déjà fait visiter à deux reprises. » Il souligne : « C’est un site difficile à aborder, il est immense, en pente. Il y a un travail de longue haleine à mener pour le réaménager. C’est un quartier complet qu’il faut réinventer. »

https://www.ouest-france.fr/sante/handicaps/que-va-devenir-le-site-des-genets-dor-route-de-callac-a-morlaix-5684b184-5a4d-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

Jean-Lou Le Saux, correspondant Ouest-France raconte « sa » plage à Trébeurden

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Chaque semaine, cet été, les correspondants locaux de presse d’Ouest-France dans les Côtes-d’Armor font partager aux lecteurs l’endroit qu’ils préfèrent sur le territoire qu’ils couvrent. Aujourd’hui, c’est au tour de Jean-Lou Le Saux, correspondant à Trébeurden de raconter « sa » plage de Pors-Mabo.

Jean-Lou Le Saux, correspondant local d’Ouest France à Trébeurden, sur "sa" plage de Pors-Mabo.

Jean-Lou Le Saux, correspondant local d’Ouest France à Trébeurden, sur "sa" plage de Pors-Mabo. | OUEST-FRANCE

Chaque semaine, cet été, les correspondants locaux de presse d’Ouest-France dans les Côtes-d’Armor font partager aux lecteurs l’endroit qu’ils préfèrent sur le territoire qu’ils couvrent. Aujourd’hui, c’est au tour de Jean-Lou Le Saux, correspondant à Trébeurden.

Lire aussi : Dans les Côtes-d’Armor, de jolis points de vue depuis la pointe de Bihit à Trébeurden

« Je suis originaire de Ploumanac’h, à Perros-Guirec mais c’est ici à Pors-Mabo à Trébeurden que j’ai trouvé mon coin de paradis. Mon histoire d’amour avec ce lieu a débuté par La Chaumière, un bar-resto-crêperie qui pouvait accueillir 150 personnes. Je l’ai tenu pendant une dizaine d’années, avec Josiane, mon épouse à l’époque. On était dans les années 1980, c’était une belle époque. On accueillait les estivants comme les locaux, les riches comme les moins riches : tout le monde se mélangeait.

Lire aussi : À Trébeurden, le chantier de l’ex-boîte de nuit avance bien, la grue bientôt retirée

La Chaumière n’existe plus aujourd’hui, mais je suis resté très attaché à cette plage familiale que surplombent trois campings. J’y vais dès que je peux. C’est une anse protégée de tous les vents. C’est là où mes enfants ont grandi. Et aujourd’hui, il m’arrive encore que l’on m’interpelle en m’appelant « Jean-Lou de la Chaumière ».

J’avais commencé la correspondance locale pour Ouest France en couvrant d’abord l’actualité locale de Pleumeur-Bodou, avant Trébeurden. Puis, je me suis recentré sur Trébeurden. Dans les années 1990-2000, j’ai suivi la construction du port. C’était une ambiance particulière, et très tendue. Dans certaines familles, on se déchirait entre partisans et opposants… mais aujourd’hui, le port est devenu un incontournable de Trébeurden. J’ai toujours plaisir à voir la commune changer, mais je reste fidèle à mon point d’ancrage de Pors-Mabo. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/jean-lou-le-saux-correspondant-ouest-france-raconte-sa-plage-a-trebeurden-41ed19f0-5f0c-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Ouest-France

Au Salon d’été, Thierry Lebon décroche le Prix de la ville de Carantec

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Le vernissage du Salon d’été organisé par l’association Salon des Arts de Carantec a eu lieu samedi soir. Pas moins de 55 peintres et 10 sculpteurs étaient présents, devant une foule compacte d’amateurs. Marion Picart, adjointe à la culture, a révélé le nom du lauréat du Prix de la ville de Carantec.

Samedi, Thierry Lebon (à droite) s’est vu remettre le Prix de la Ville de Carantec, assorti d’une dotation de 500 €, par Nicole Ségalen-Hamon, maire, et Marion Picart, sous l’oeil de Jean-Henri Prigent, président de l’association Salon des Arts de Carantec.

Samedi, Thierry Lebon (à droite) s’est vu remettre le Prix de la Ville de Carantec, assorti d’une dotation de 500 €, par Nicole Ségalen-Hamon, maire, et Marion Picart, sous l’oeil de Jean-Henri Prigent, président de l’association Salon des Arts de Carantec. | OUEST-FRANCE

Le prix de la ville de Caantec a été décerné à Thierry Lebon, artiste peintre.

Pourquoi exposez-vous à Carantec ?

J’ai fait acte de candidature dans plusieurs endroits, dont la ville de Carantec, où j’ai été retenu. C’est la première fois que je m’y trouve. Je suis très finistérien en ce moment car je viens d’obtenir le Prix du Salon Arts à Loki à Locquirec. Il m’a été décerné pour  la qualité de l’ensemble de mon œuvre  par mes pairs. Ici, à Carantec, j’obtiens le Prix attribué par un jury de huit personnes pour mon tableau grand format que j’ai baptisé Gereg. C’est une réalisation en technique mixte sur une base acrylique. Je l’ai nommé simplement Gereg, une appellation très neutre. Je ne veux pas de titres évocateurs risquant d’influencer le regard mais seulement des vieux prénoms celtes.

Quel est votre parcours d’artiste ?

Je suis chauffeur de car scolaire à Saint-Maudez (Côtes-d’Armor), près de Dinan. En 2021, je parcourais internet pour me documenter sur la décoration d’intérieur. Et, tout à fait par accident, je suis tombé sur un tuto concernant la peinture acrylique abstraite pour débutant. J’ai eu un flash. Je me suis dit : c’est ce que j’ai toujours voulu faire ! Depuis, je n’ai pas arrêté. C’est devenu une véritable passion. Mon métier me laisse du temps pour pratiquer mon art. Et j’ai bien l’intention de continuer.

Quels sont vos projets immédiats ?

Après l’obtention des Prix à Locquirec et Carantec, je vais exposer en solo à La Bazouge-du-Désert (Ille-et-Vilaine), Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d’Armor) et Parthenay (Deux-Sèvres). En attendant, en janvier 2026, la 8e édition de la Biennale de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), l’un des plus grands salons d’arts plastiques du Grand Ouest avec 150 artistes.

Le Salon d’été est ouvert tous les jours de 15 h à 19 h et le jeudi matin de 10 h 30 à 12 h 30. Mardi 15 juillet à 15 h, démonstration en direct ouverte à tous de David Quéméner, artiste qui transforme des cartons recyclés en œuvres d’art. Espace André-Jacq. Rue Pasteur à Carantec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/au-salon-dete-thierry-lebon-decroche-le-prix-de-la-ville-de-carantec-dbd97eae-5fd5-11f0-b649-a8b202832ea5

 

Ouest-France

Enseveli sous de l’enrobé à 200 °C, le jeune de 19 ans est décédé en Vendée

Lucas ROUÉ et Marylise KERJOUAN.

Modifié le Publié le

Un terrible accident du travail s’est déroulé ce mardi 15 juillet 2025 à Sainte-Flaive-des-Loups, en Vendée. Un jeune homme de 19 ans a été enseveli sous un enrobé à 200 °C.

L'accident du travail s'est déroulé ce jeudi 15 juillet sur cette route de lotissement à Sainte-Flaive-des-Loups.

L'accident du travail s'est déroulé ce jeudi 15 juillet sur cette route de lotissement à Sainte-Flaive-des-Loups. | OUEST-FRANCE

C’est un accident du travail aux terribles conséquences qui est survenu ce mardi 15 juillet, vers 9 h 30, à Sainte-Flaive-des-Loups (Vendée), rue de la Louvetière. Un jeune homme de 19 ans a été « enseveli sous de l’enrobé chaud à 200 °C », ont indiqué les pompiers de Vendée. Dans un premier temps, la victime, en urgence absolue, a été transportée par hélicoptère au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. Malheureusement, elle est décédée a-t-on appris dans l’après-midi.

Une autre personne a été blessée lors de l’accident. Un homme de 42 ans, brûlé aux deux mains, a été pris en charge à l’hôpital de La Roche-sur-Yon.

La porte de la remorque se serait ouverte

L’accident a eu lieu alors qu’ils étaient en train de travailler dans un lotissement de la commune. Le maire de Saint-Flaive-des-Loups, Patrice Pageaud, explique qu’ « alors qu’ils refaisaient la route, la porte du camion s’est ouverte. Normalement c’est juste une trappe de la remorque qui doit s’ouvrir ». Le jeune homme, décédé, aurait été brûlé à 60 %. Il n’était pas de la commune, mais le maire précise qu’ « il a de la famille dans le village ».

De son côté, la gendarmerie annonce qu’«une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident», en collaboration «avec l’inspection du travail». 

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/enseveli-sous-de-lenrobe-un-jeune-de-19-ans-en-urgence-absolue-en-vendee-f0ca6d52-615e-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

Depuis mai 2025, combien de tonnes d’algues vertes ont été collectées dans la baie de Saint-Brieuc ?

Soizic QUÉRO.

Publié le

Le ramassage des algues vertes a commencé le 14 mai 2025, à Hillion, une des communes de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) les plus touchées par les échouages des ulves. À la date du 11 juillet 2025, plus de 2 000 tonnes ont été collectées.

Le ramassage des algues vertes a commencé le 14 mai 2025 à Hillion (Côtes-d’Armor). À la date du 11 juillet 2025, 2 317 tonnes d’ulves ont été collectées, selon l’Agglomération.

Le ramassage des algues vertes a commencé le 14 mai 2025 à Hillion (Côtes-d’Armor). À la date du 11 juillet 2025, 2 317 tonnes d’ulves ont été collectées, selon l’Agglomération. | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

La morphologie de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) : peu profonde, fermée et peu exposée à la houle ; des apports d’azote et de phosphore ; un ensoleillement généreux et la chaleur : voici les conditions favorisant la prolifération des algues vertes sur les plages de la baie, notamment à Hillion. Le ramassage des algues vertes a commencé le 14 mai 2025, à Hillion. À la date du 11 juillet 2025, 2 317 tonnes d’ulves ont été collectées, selon l’Agglomération. Le 30 juin, la barre de 1 865 tonnes avait été franchie.

Une facture de 719 000 € en 2024

Après avoir été entreposées sur les sites de ressuyage afin d’évacuer une bonne partie de l’eau contenue (50 %), les algues sont envoyées sur le site de Kerval à Launay Lantic pour être traitées. La matière issue du séchage des algues devient essentiellement du sable, qui peut être utilisé dans le domaine agricole.

Lire aussi : « J’en ai ras-le-bol » : cette maire bretonne ferme sans cesse cette plage à cause des algues vertes

L’intégralité du coût du ramassage et du transport des algues est financée par l’État et 50 % du traitement, indique l’Agglo. Le reste à charge sur le traitement est assuré par Saint-Brieuc Armor agglomération (soit 150 à 200 000 € par an en fonction du tonnage traité). En 2024, le coût total du ramassage et du traitement s’est élevé à 719 000 €.

En 2024, près de 4 000 tonnes avaient été collectées dans la baie de Saint-Brieuc. En 2022 et 2023, c’était un volume de 5 000 à 6 000 tonnes. En 2021, année noire, 12 000 tonnes avaient été atteintes.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/depuis-mai-2025-combien-de-tonnes-dalgues-vertes-ont-ete-collectees-dans-la-baie-de-saint-brieuc-108a41be-6180-11f0-8f64-6b27a5d8d9ae

 

Ouest-France

La ministre de la Culture, Rachida Dati, attendue aux Vieilles Charrues et à Morlaix ce jeudi

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La ministre de la Culture, Rachida Dati, est attendue jeudi 17 juillet 2025 dans le Finistère. Elle fera étape à Morlaix, au Centre national de la création adaptée, avant de se rendre au festival des Vieilles Charrues à Carhaix.

La ministre de la Culture est attendue dans le Finistère jeudi 17 juillet 2025.

La ministre de la Culture est attendue dans le Finistère jeudi 17 juillet 2025. | PHOTO D’ARCHIVES AFP

La ministre de la Culture, Rachida Dati, se déplacera à Morlaix (Finistère) puis à Carhaix jeudi 17 juillet 2025, premier jour du festival des Vieilles Charrues.

Elle se rendra d’abord, en fin de matinée, au Centre national de la création adaptée, l’une des structures du lieu culturel SEW. Elle doit notamment y rencontrer la troupe de théâtre Catalyse. Elle devrait à cette occasion annoncer « des mesures pour permettre aux personnes en situation de handicap de déployer leur parcours d’artiste ».

Des annonces attendues

Un contrat de territoire entre la ministre et Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, sera signé « pour affirmer leur volonté commune de renforcer l’accès à la culture, de soutenir la création artistique et de préserver le matrimoine et le patrimoine exceptionnels du territoire breton ».

Enfin, Rachida Dati est attendue dans l’après-midi aux Vieilles Charrues où elle rencontrera notamment les organisateurs et des artistes. Elle devrait faire des annonces à partir du bilan d’un groupe de travail dédié aux festivals mené entre janvier et juin 2025.

https://www.ouest-france.fr/festivals/les-vieilles-charrues/la-ministre-de-la-culture-rachida-dati-attendue-aux-vieilles-charrues-et-a-morlaix-ce-jeudi-15b25d6a-618b-11f0-b57a-27df1c69334c

 

 

Le Diben mardi 15 juillet 2025

Plougasnou. Place aux mômes "Oui futur" par Bab et les Chats.

Place aux mômes Plougasnou lundi 14 juillet 2025 "Oui Futur" par Bab et les chats. Photo pyb29

Diaporama : Place aux mômes Plougasnou lundi 14 juillet 2025 "Oui Futur" par Bab et les chats

 

Ouest-France

À Châteauneuf-du-Faou, une exposition pour sensibiliser à la pollution de l’espace maritime

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L’artiste plasticienne engagée, France Bihannic expose au sein de l’office du tourisme à Châteauneuf-du-Faou (Finistère) jusqu’au jeudi 31 juillet 2025. Elle invite le public à éveiller sa conscience sur les dangers qui menacent l’espace maritime.

Marie-José Duigou la coprésidente des Amis de Châteauneuf félicite l’artiste peintre France Bihannic pour son talent et son engagement

Marie-José Duigou la coprésidente des Amis de Châteauneuf félicite l’artiste peintre France Bihannic pour son talent et son engagement | OUEST-FRANCE.

L’espace Sérusier, à l’étage de l’office de tourisme de Châteauneuf-du-Faou (Finistère) s’est transformé en une galerie d’art, avec l’invitée de l’association Les Amis de Châteauneuf : l’artiste plasticienne peintre engagée France Bihannic.

Lire aussi : Bientôt un label Musée de France pour le musée Sérusier de Châteauneuf-du-Faou ?

Jusqu’au jeudi 31 juillet 2025, les murs sont parsemés de son exposition nommée Itinérance en Armor. « Ayant grandi dans une famille qui a de multiples liens avec la mer, celle-ci m’a bercée, m’a vue grandir dans le nord Finistère, entre algues, oiseaux et coquillages. J’ai vécu, à 15 ans, la catastrophe de l’Amoco Cadiz, qui m’a durablement marquée. »

« Sa mer n’est pas une image de carte postale »

Née à Brest (Finistère), France Bihannic y fait ses études aux Beaux-Arts, avant de passer son Deug à la Sorbonne, à Paris, et sa licence à Rennes. Après quinze ans d’enseignement, elle se consacre à son art. Depuis de nombreuses années, elle a pu exposer ses toiles à travers le monde, obtenant de nombreux titres et récompenses, comme en 2022, avec la Société des poètes et artistes pour l’ensemble de son œuvre, qui illustre son engagement pour le respect de l’environnement et au service de l’éveil des consciences.

Lire aussi : Art contemporain, photo, peinture, sculpture : les expositions à ne pas manquer cet été dans l’Ouest

« Sa mer n’est pas une image de carte postale. C’est une mer forte, vivante, avec tendresse et dureté, la mer source d’énergie, de vie humaine et animale, et malheureusement agressée par les échouages inattendus, dévastateurs. Que le tableau soit abstrait ou figuratif, il n’est pas neutre, il n’est pas juste un beau dessin. Il y a les tracés, les couleurs, le mélange de matières. Derrière, transparaît ton vécu de l’environnement humain et naturel. Ton talent et ton âme d’artiste harmonisent tous ces éléments et en font de belles œuvres ! », clame Marie-José Duigou, la coprésidente des Amis de Châteauneuf.

Ce qui menace l’espace maritime

Travaillant essentiellement à l’acrylique, en y mêlant du papier de soie, la plasticienne engagée veut faire passer une émotion, un message. À travers ses toiles, elle montre plusieurs facettes de la mer. D’un côté, les plages et les rochers de son enfance, et de l’autre, la vie industrielle du grand port de Brest ou les catastrophes générées par « les voyous polluant nos océans. Je n’ai de cesse de tenter de sensibiliser les gens aux dangers qui menacent l’espace maritime. Je lutte avec mon pinceau et mes outils pour une prise de conscience. Le naufrage de l’Amoco Cadiz, mes révoltes et des dénonciations sont le fil conducteur de ma carrière. La Bretagne, ce n’est pas seulement mes origines, c’est aussi mon inspiration. »

Entrée gratuite du lundi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h ; Dimanche de 10 h à 12 h 30

https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateauneuf-du-faou-29520/a-chateauneuf-du-faou-une-exposition-pour-sensibiliser-a-la-pollution-de-lespace-maritime-bdc2d9c6-60be-11f0-b649-a8b202832ea5?

 

Ouest-France

Plougasnou. Art en Plougasnou ouvre son 44e salon de peinture

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Samedi, la maison prévôtale accueillait le 44e salon de peinture d’Art en Plougasnou. Une centaine de personnes ont fait le déplacement pour admirer les œuvres de cette nouvelle édition. L’exposition est ouverte gratuitement au public, avec possibilité d’achat des œuvres, jusqu’au 15 août.

Samedi, la maison prévôtale accueillait le 44e salon de peinture d’Art en Plougasnou. Une centaine de personnes ont fait le déplacement pour admirer les œuvres de cette nouvelle édition. L’exposition est ouverte gratuitement au public, avec possibilité d’achat des œuvres, jusqu’au 15 août. | OUEST-FRANCE

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/art-en-plougasnou-ouvre-son-44e-salon-de-peinture-7308b435-e437-4c56-8ba8-2d13072b2f19

 

Ouest-France

À la plage du Ris à Douarnenez, drapeau vert et algues qui blanchissent, une association s’inquiète

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Cet après-midi à Douarnenez (Finistère), alors que les algues restantes sur la plage du Ris ont séché, aucune fermeture n’a été décrétée. Baie de Douarnenez Environnement s’inquiète des risques sur la santé. Le ramassage des algues devra attendre mardi 15 juillet 2025, si les vagues ne les ont pas emmenés d’ici là.

À 16 h 30, ce dimanche 13 juillet, les algues restantes sur la plage du Ris avaient commencé à sécher sous la chaleur estivale.

À 16 h 30, ce dimanche 13 juillet, les algues restantes sur la plage du Ris avaient commencé à sécher sous la chaleur estivale. | OUEST-FRANCE

Ce dimanche midi - 13 juillet 2025 - sur la plage du Ris à Douarnenez (Finistère), Jean Hascoët s’est étonné de voir se hisser le drapeau vert. « Dans les esprits des baigneurs, un drapeau vert c’est qu’il n’y a pas de danger. »

Une erreur, selon le président de Baie de Douarnenez Environnement, car la marée verte blanchit à vue d’œil : « Avec le soleil caniculaire de ce matin, les algues ont vite séché. » Sous la croûte que forment les algues, il craint la création de gaz toxique (sulfure d’hydrogène, H2S) et s’inquiète des risques pour la santé des promeneurs et des enfants.

« La marée remonte, elles repartiront »

« Ce que dit la Préfecture, c’est qu’il y a deux solutions : soit ramasser les algues, soit fermer la plage. Il n’y a pas de troisième solution. » À cause du week-end et du jour férié, l’entreprise Kérivel n’interviendra que mardi 15 juillet 2025 sur la plage.

La maire, Jocelyne Poitevin, affirme que la Ville a un « délai de 48 heures pour les ramasser ». D’ici mardi, elle compte sur les marées à fort coefficient : « La marée remonte, elle va réhumidifier les algues et elles repartiront. » Elle l’assure : « La population n’est pas en danger. Il n’y a qu’une très petite quantité d’algues, quelques centimètres d’épaisseur. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/a-la-plage-du-ris-a-douarnenez-drapeau-vert-et-algues-qui-blanchissent-une-association-sinquiete-2953929e-6005-11f0-bf36-23265b6ae095

 

Ouest-France

Cette Finistérienne a été guillotinée pour avoir caché des prêtres réfractaires dans sa ferme

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Un ouvrage est désormais consacré à Anne Le Saint (1748-1794), receleuse de prêtres réfractaires sous la Terreur en Haut Léon. Retour sur la vie d’une Plouénanaise guillotinée à Quimper (Finistère).

André Musard, Jean-Michel Cueff, Roger Le Gac & Joël Cadiou présentent le livre sur Anne Le Saint, au marché estival de Plouénan.

André Musard, Jean-Michel Cueff, Roger Le Gac & Joël Cadiou présentent le livre sur Anne Le Saint, au marché estival de Plouénan. | OUEST-FRANCE

Le 15 septembre 1794, Anne Le Saint, née en 1748, montait sur l’échafaud au Plateau de la Déesse, près de l’actuelle préfecture de Quimper (Quimper).

Unique femme guillotinée à Quimper, Anne Le Saint fut exécutée en compagnie de François Le Gall, recteur de Plouénan, et François Corrigou, aumônier des Ursulines à Saint-Pol-de-Léon. « Anne Le Saint était convaincue d’avoir recelé deux prêtres réfractaires en sa ferme de Pennanéac’h à Plouénan », narre Roger Le Gac, l’un des auteurs du livre dédié à Anne Le Saint.

Deux belles-sœurs et une exécutée

Anne Le Saint reprit le bail de fermier locataire au manoir de Pennanéac’h à la mort de son frère Claude (1752-1785), en partage avec sa veuve Anne Cadiou. Dénoncées, les deux belles-sœurs sont inculpées d’avoir caché des prêtres réfractaires. « Anne Cadiou ayant des enfants, il est probable qu’Anne Le Saint se soit sacrifiée », évoque André Musard, co-auteur et actuel propriétaire du manoir de Pennanéac’h.

« En 1928, une demande en béatification s’engagea. Les actes furent envoyés à Rome en 1935. Et, un procès débuta en 1938 », expose Jean-Michel Cueff, descendant d’Anne Le Saint et animateur de Plouénan News. Malheureusement, interrompu par la guerre, ce procès en béatification ne fut jamais repris.

En vente au marché estival de Plouénan

Jacques Le Saint, natif de Folgoët, et Roger Le Gac, originaire de Saint-Frégant, sont des descendants de Vincent Mesguen de Kerhoantiou, grand-père d’Anne Le Saint. Avec André Musard, également passionné d’histoire locale et de généalogie, « nous avons entrepris de relater un pan de l’histoire plouénanaise au travers de la vie d’Anne Le Saint ». L’ouvrage de 126 pages est en vente actuellement uniquement au marché estival de Plouénan, les mercredis de 17 h à 21 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouenan-29420/cette-finisterienne-a-ete-guillotinee-pour-avoir-cache-des-pretres-refractaires-dans-sa-ferme-d44b0fbe-5e5d-11f0-b649-a8b202832ea5

 

Ouest-France

Toilettes sèches, couchages… La Zad contre le projet de stade de foot a été évacuée, près de Brest

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Nommé Maner CoZad, du nom du lieu-dit où doit être construite une enceinte sportive de 15 000 places, le campement a été évacué ce dimanche 13 juillet 2025, selon la gendarmerie de Brest (Finistère).

La Zad s’était installée au Froutven, à Guipavas.

La Zad s’était installée au Froutven, à Guipavas. | OUEST-FRANCE

La Zad (zone à défendre) qui s’était installée dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 juillet 2025, au Froutven, près de Brest (Finistère), à l’emplacement du futur stade de football du Stade Brestois, a été évacuée ce dimanche 13 juillet, sur ordre préfectoral.

Un poste de commandement (PC) sécurité mis en place

Nommée Maner-CoZad, elle comptait, selon ses membres, « plusieurs dizaines de personnes » samedi soir, bien décidés à « occuper le terrain pour s’opposer aux bétonneurs et sauver le stade Francis Le Blé ».

Les forces de l’ordre ont ramassé les différents objets présents sur le site. | OUEST-FRANCE

Selon un gendarme sur place, les zadistes « étaient prêts pour rester dans la durée ». | OUEST-FRANCE

Le campement a été démantelé. | OUEST-FRANCE

Un poste de commandement (PC) sécurité a été mis en place ce dimanche matin à la brigade de gendarmerie de Guipavas. En début d’après-midi, un arrêté préfectoral a été pris, notifié ensuite aux militants. Ces derniers ne souhaitant pas quitter les lieux, les gendarmes sont intervenus, en investissant le site. Selon la préfecture, qui évoque une intervention « sans heurts », « une quinzaine de personnes ont pris la fuite », et deux d’entre elles ont fait l’objet d’un contrôle d’identité.

Tentes, stocks de nourriture, cuisine

Selon un gendarme sur place, les zadistes « étaient prêts pour rester dans la durée », en montrant le campement démantelé. Les forces de l’ordre ont trouvé, sur place, un espace de couchage, une cuisine, des toilettes sèches, un important stock de nourriture, des outils. Des camions des services municipaux ont été réquisitionnés pour ramasser tous ces éléments pour les envoyer en déchetterie.

Des camions des services municipaux ont été réquisitionnés. | OUEST-FRANCE

S’agissant des effectifs de gendarmerie, 50 gendarmes, dont 26 membres du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), ont été mobilisés, ainsi qu’un technicien en identification criminelle.

https://www.ouest-france.fr/sport/football/stade-brestois/la-zad-contre-le-projet-de-stade-de-foot-a-ete-evacuee-ce-dimanche-pres-de-brest-ee69c956-5ffe-11f0-bf36-23265b6ae095

 

Ouest-France

En marge des Brodeuses, une mobilisation contre le vote de Liliana Tanguy pour la loi Duplomb

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La rivière de Pont-l’Abbé (Finistère) a été le théâtre d’une mobilisation durant le couronnement de la Reine des Brodeuses, ce dimanche 13 juillet 2025. Des militants ont brandi un slogan reprochant à la députée Liliana Tanguy son vote en faveur de la loi Duplomb.

Un message interpellant la députée Liliana Tanguy et son vote favorable à la loi Duplomb a été brandi pendant le couronnement de la Reine des Brodeuses.

Un message interpellant la députée Liliana Tanguy et son vote favorable à la loi Duplomb a été brandi pendant le couronnement de la Reine des Brodeuses. | OUEST-FRANCE

Dimanche 13 juillet 2025, le couronnement de la reine des Brodeuses bat son plein au théâtre de verdure, en surplomb de la rivière de Pont-l’Abbé. Durant ce moment fort, les spectateurs ont pu apercevoir, sur la rive opposée, une mobilisation militante.

LIRE AUSSI : Loi Duplomb sur l’agriculture controversée et adoptée : qu’ont voté les députés du Finistère ?

Une quinzaine de personnes ont brandi des fumigènes et des lettres par lesquelles ils ont fait apparaître leur colère contre la députée bigoudène Liliana Tanguy. Leur message lui reprochait d’avoir récemment voté la loi Duplomb à l’Assemblée nationale.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-labbe-29120/en-marge-des-brodeuses-une-mobilisation-contre-le-vote-de-liliana-tanguy-pour-la-loi-duplomb-1ef2a1fc-6008-11f0-bf36-23265b6ae095

 

Ouest-France

Face à la sécheresse du Finistère, « la situation de l’eau potable est sérieuse »

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Le Finistère est en vigilance sécheresse et le débit de réserve du Dourduff a été atteint. Il s’agit d’un profil similaire à ce que la station d’eau potable de Kerjean a connu en août 2022.

À Plouezoc’h, l’usine de production d’eau potable de Kerjean alimente plusieurs communes du Trégor finistérien.

À Plouezoc’h, l’usine de production d’eau potable de Kerjean alimente plusieurs communes du Trégor finistérien. | OUEST-FRANCE

Le département du Finistère est en vigilance sécheresse , les rivières du Pays de Morlaix sont à un niveau historiquement bas… La situation est au cœur des discussions des élus.

Quel est le niveau du Dourduff qui alimente l’usine de production d’eau potable de Kerjean ?

« Nous avons atteint le débit de réserve réglementaire de la rivière du Dourduff, c’est-à-dire le débit minimal obligatoire d’eau qu’An Dour doit réserver au cours d’eau et au fonctionnement minimal des écosystèmes », a expliqué Frédéric Colombel, directeur du service d’eau public An Dour, venu à la rencontre des élus de Lanmeur (Finistère), début juillet 2025. Actuellement pour alimenter les huit communes de l’ancien canton de Lanmeur, la station de Kerjean reçoit, via deux connexions, 10 000 m³ de Morlaix auxquels s’ajoutent 500 m3 de Plestin-les-Grèves.

Des restrictions d’eau sont-elles à craindre ?

Avec l’arrivée des touristes, les besoins sont multipliés par trois ou quatre, surtout dans les communes du littoral. La sécheresse similaire à ce qu’à connu la région en 2022 ainsi que les journées ensoleillées de ce mois de juillet font craindre des restrictions d’eau. « En septembre 2022, l’usine de Kerjean avait été fermée. »

Qu’est-ce que chacun peut faire à son niveau ?

« On a tous un rôle à jouer, poursuit Frédéric Colombel. Il faut commencer par économiser l’eau, privilégier la douche au bain et ne pas vouloir absolument laver sa voiture. C’est avant tout une question de bon sens »

Lire aussi : Voici trois chiffres à connaître sur la consommation d’eau au sein de Morlaix communauté

Si la préfecture passe en alerte, les gestes obligatoires s’imposent aux particuliers comme aux communes : fermer les douches de plage, ne plus arroser les pelouses et plantes, ne plus remplir les piscines… An Dour a, de son côté, d’autres leviers comme celui de baisser la pression au niveau du robinet. « La saison estivale risque d’être compliquée. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/face-a-la-secheresse-du-finistere-la-situation-de-leau-potable-est-serieuse-929e4868-5da6-11f0-9fc8-91cc9be8f035

 

Ouest-France

« Voilà la Penzé, il n’y a plus d’eau » : l’appel à réagir de ce militant breton

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Alors que la Bretagne est en alerte sécheresse, les rivières du Pays de Morlaix (Finistère) sont à un niveau historiquement bas.

Philippe Bras, président de l’AAPPMA, dans le lit de la Penzé, ici asséchée.

Philippe Bras, président de l’AAPPMA, dans le lit de la Penzé, ici asséchée. | OUEST FRANCE

« Voilà la Penzé, il n’y a plus d’eau », s’exaspère Philippe Bras, président de l’AAPPMA (Association de pêche et de protection du milieu aquatique) de Morlaix (Finistère). Si on m’avait dit que je verrais les rivières à sec… ». Face aux relevés télémétriques, la régie de l’eau de Morlaix communauté, An Dour, a annoncé que la situation était similaire à celle de 2022.

« C’est dramatique de voir cela en Bretagne, déplore le passionné de l’eau. La biodiversité de la rivière est en souffrance, avant c’était le paradis des saumons ici ». La température de l’eau augmente. Pour éviter la contraction de maladie au sein de la population piscicole de la rivière, la température de 27 degrés ne doit pas être franchie.

Lire aussi : Sécheresse dans le pays de Morlaix : on fait le point sur la situation

Pour comprendre la faible volumétrie de la Penzé, il faut remonter à sa source : le Coatoulzac’h. Cet affluent de la Penzé alimente en eau potable le pays Léonard. La station de pompage, installée au niveau de Penhoat à Taulé, draine plus de quatre millions de mètres cubes d’eau par an, ensuite envoyés vers l’usine d’eau potable de Plouénan. « Le Coatoulzac’h a perdu 40 % de sa capacité de production d’eau », affirme le président de l’AAPPMA.

Un bruit répétitif trouve un écho. « La pompe cavite, c’est à dire qu’elle tourne en partie dans le vide, parce qu’il n’y a pas assez de profondeur d’eau », explique le membre de la Commission locale de l’eau. Près de 40 centimètres séparent l’eau de la marque verte, témoin de son niveau habituel.

Philippe Bras, président de l’AAPPMA, dans la Penzé dont le niveau est anormalement bas. | OUEST FRANCE

À 500 mètres de la station de pompage, sous le Pont al Léz à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, même constat : les pierres qui jonchent le lit de la rivière sont découvertes et bien visibles.

Malgré de bonnes pluviométries automnales, la sécheresse des derniers mois inquiète Philippe Bras. « Avec les chaleurs estivales, j’appréhende les prochaines semaines », confie-t-il.

La station de pompage au niveau de Penhoat à Taulé (Finistère), qui pompe l’eau du Coatoulzac’h pour la consommation d’eau potable | OUEST FRANCE

Un appel à réagir

« Malgré les efforts entrepris, le seul moment où les gens vont comprendre c’est quand il n’y aura plus d’eau au robinet ! » lance Philippe Bras. Il appelle à plus de restrictions à la consommation d’eau. Le militant réclame également un bilan d’études HMUC (Hydrologie Milieu Usage Climat) afin de répertorier les analyses des sources d’eau disponibles sur le Finistère. « Il faut connaître nos réserves pour préparer une gestion à long terme de la distribution en eau ».

Philippe Bras s’en remet aux pouvoirs publics : « C’est la question que l’État doit se poser : celle de la préservation de la Penzé mais aussi de l’alimentation en eau potable ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/penurie-d-eau/voila-la-penze-il-ny-a-plus-deau-lappel-a-reagir-de-ce-militant-544cd1cc-5e61-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Le Diben samedi 12 juillet 2025

Plougasnou. Vernissage du 44ème Salon d'Art en Plougasnou.

Vernissage du 44ème Salon d'Art en Plougasnou. Photo pyb29

Gabrielle Perrier a eu du mal à se faire entendre ce samedi soir lors du vernissage du 44ème Salon d'Art en Plougasnou. Photo pyb29

Son allocution ci-dessous :

Le 44ème Salon d’Art en Plougasnou est ouvert.

Bonjour à tous, Madame la Maire, Monsieur le Président, chers amis.

Vous avez souhaité que j’évoque les lointaines années où j’ai eu l’honneur et la responsabilité de cette exposition d’été, de 2006 à 2014, tout en rendant à Jean-Pierre Garrault, que nous regrettons tous, l’hommage qui lui est dû pour avoir facilité le passage du Salon de Peinture de Plougasnou à l’association Art en Plougasnou, créatrice chaque année d’un Salon de Peinture.

Rappelons d’abord que ce Salon existe depuis 1981 grâce à l’initiative de Monsieur Tartier ; d’abord au collège de Plougasnou, puis à la Maison Prévôtale

En 1997, Eddy et Ghislaine Roux deviennent commissaires de ce Salon qui est cependant organisé, de façon autonome, dans le cadre du Foyer Rural de Plougasnou. Cette organisation se poursuit quand je prends la suite des Amis Roux en 2006. En novembre 2009, Monsieur Jean-Claude Binet, président du Foyer Rural, m’informe que, compte tenu de la grande diversité des activités du Foyer Rural, ce serait bien que le Salon donne tous pouvoirs à son Président Jean-Pierre Garrault pour cette négociation qui sauvegarde les avoirs financiers du salon et se conclue en excellents termes. Bravo Jean-Pierre…        

Le nom d’Art en Plougasnou est choisi à l’issue d’un vote du Conseil d’Administration, sur différentes propositions non notées malheureusement.

But de l’Association : Favoriser la rencontre des artistes et des publics, particulièrement dans le domaine de l’art contemporain.

Membres fondateurs : Yves Bozec, Jacques Côme, Jean-Pierre Garrault et Jean-Pierre Garrault, Jeanine Guidou, Albert Oberlé, Yvonne Szczypiorski (Yvonne Hervé), et moi-même.

Le 17 juin 2010 partent les premières invitations signées Art en Plougasnou.    

Jean-Pierre n’est pas qu’un remarquable et créateur objets ; il est aussi rigoureux. Il nous a fait adhérer à la maison des Artistes qui protège les exposants.

Merci à Maryvonne Jeanne Garrault et merci à Pierre Reynard, remarquable archiviste de nos activités très engagé pour le salon.  

Ce Salon a 44 ans cette année et nous lui souhaitons tous une belle et longue vie. Bravo aux organisateurs.

Gabrielle Perrier.

Les figures marquantes d'Art en Plougasnou disparues. Photos pyb29

Photos pyb29

A découvrir ou redécouvrir : TERRITOIRES D'AMOUR ET D'ART de Marie Halopeau

Diaporama du vernissage : https://youtu.be/PEgcGARyds8

Lire aussi : Gabrielle Perrier, marraine de l'art à Plougasnou

 

Ouest-France

Plusieurs évacuations, 200 pompiers mobilisés : ce que l’on sait des incendies dans le Finistère

Hugo DESHORS, avec les rédactions du Finistère.

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Le département du Finistère a été touché par de nombreux départs de feu, ce samedi 12 juillet 2025. Laz, Saint-Coulitz, Taulé, Scrignac, Telgruc-sur-Mer ou encore Bannalec sont concernées. Plusieurs hectares ont brûlé, des familles ont été évacuées et plus de 180 pompiers sont mobilisés. On fait le point sur la situation, ce samedi à 21 h 30.

À Bannalec, le feu a pris dans un champ de céréales.

À Bannalec, le feu a pris dans un champ de céréales. | OUEST-FRANCE

Le Finistère a été touché par plusieurs incendies, ce samedi 12 juillet 2025. Dans le centre du département, à Laz, quelques mètres carrés de culture ont brûlé. Du côté de Scrignac, un départ de feu est confirmé par les gendarmes qui parlent de « quatre à cinq hectares de culture détruits. La cause viendrait d’un engin agricole ». À 17 h 30, l’intervention était toujours en cours et « la situation bientôt maîtrisée ».

Évacuation à Telgruc-sur-Mer

À Telgruc-sur-Mer, les gendarmes indiquent que quatre à cinq hectares de culture ont été touchés par un incendie. « Il a fallu évacuer un hameau où se trouvaient un nourrisson et une personne à mobilité réduite. L’intervention a été difficile, en raison du feu et de la fumée. Les routes principales étaient inaccessibles. Les pompiers ont dû manœuvrer dans les chemins. Les investigations sont en cours pour déterminer les causes du sinistre. ».

À Taulé, c’est une machine agricole qui a pris feu, vers 13 h 30, dans un champ de 2,5 ha, au lieu-dit Keriven Bras. Rapidement, les pompiers ont été mobilisés pour maîtriser les flammes. Une partie du champ a brûlé ainsi que la totalité de la machine. L’incendie a été maîtrisé vers 16 h 30.

Évacuation à Plougonven

Un incendie s’est déclaré à Plougonven, vers 16 h 55. Environ 200 m² sont partis en fumée, très près d’une habitation. Les gendarmes ont évacué les trois femmes présentes (une mère de 79 ans et ses deux filles de 51 et 52 ans) dans la maison. Les gendarmes, toujours, ont ensuite limité la propagation des flammes. Ils ont arrosé le feu avec un tuyau d’arrosage, ce qui a évité à la maison d’être touchée. Les pompiers de Landivisiau et Plestin-les-Grèves, avec un chef de groupe de Plabennec, ont ensuite pris le relais. L’origine du feu n’est pas encore connue.

LIRE AUSSI : Incendie à proximité d’une habitation en Finistère : trois femmes évacuées

Des agriculteurs tentent de limiter un feu

Un incendie s’est aussi déclaré dans un champ à Lampaul-Guimiliau, vers 17 h 15. Les agriculteurs présents, avec leurs engins, ont tenté de limiter le feu. Les pompiers de Sizun, Landivisiau et Plougonven ont ensuite pris le relais.

LIRE AUSSI : Un champ en feu en Bretagne : des agriculteurs limitent la propagation avant l’arrivée des pompiers

À Bannalec, un vaste dispositif de secours a été engagé vers 19 h 30 sur un feu dans un champ de céréales, en train d’être moissonné, au lieu-dit Coatéréac. Six hectares sont partis en fumée. 55 sapeurs pompiers, avec vingt véhicules et l’appui de l’hélicoptère bombardier d’eau Morane 29 étaient engagés.

Plus de 180 pompiers mobilisés

De son côté, la préfecture indique dans un communiqué que des départs de feux ont été recensés « notamment à Laz, Saint-Coulitz, Taulé, Scrignac, et Telgruc-sur-Mer ». Les services de l’État indiquent que « plus de 180 pompiers ont été mobilisés » pour maîtriser et circonscrire les incendies. Le système de télédétection des feux a été mis à contribution, tout comme l’hélicoptère bombardier d’eau Morane sur les feux de Taulé, Scrignac et Telgruc.

« Prudence et vigilance »

Enfin la préfecture du Finistère rappelle que « la prudence et la vigilance ne doivent pas être relâchées pour autant, tout particulièrement au regard des prévisions météorologiques, avec températures élevées, du vent soutenu et des taux d’humidité faibles. ».

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/incendie/plusieurs-incendies-touchent-le-finistere-un-bebe-et-une-personne-a-mobilite-reduite-evacues-f1985694-5f34-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Ouest-France

Monument préféré des Français 2025 : le voilier « Pen Duick » représentera la Bretagne

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Les internautes ont choisi le voilier mythique d’Éric Tabarly, basé à Lorient (Morbihan), pour représenter la Région face au château du Taureau à Plouezoc’h (Finistère). Un nouveau vote est ouvert pour le départager de monuments d’autres régions.

Les internautes ont choisi le voilier mythique d’Éric Tabarly, basé à Lorient (Morbihan) a été désigné pour représenter la Région face au château du Taureau à Plouezoc’h (Finistère).

Les internautes ont choisi le voilier mythique d’Éric Tabarly, basé à Lorient (Morbihan) a été désigné pour représenter la Région face au château du Taureau à Plouezoc’h (Finistère). | THOMAS BRÉGARDIS/ OUEST-FRANCE

Les internautes ont choisi le « Pen Duick » voilier mythique d’Éric Tabarly, basé à Lorient (Morbihan), pour représenter la Région dans l’émission de France Télévisions, Le monument préféré des Français 2025, animé par Stéphane Bern, a informé sur les réseaux la fille du navigateur, Marie Tabarly, elle-même navigatrice. Le voilier a eu l’ascendant sur l’autre candidat en lice, le château du Taureau à Plouezoc’h (Finistère).

Châteaux et basiliques

Après un premier vote en ligne, le voilier devra maintenant s’imposer face à des monuments de gros calibre, comme le château de Chenonceaux, joyau des châteaux de la Loire (Indre-et-Loire), le phare de Cordouan (Gironde), ou encore la Basilique Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

« Plus une seconde à perdre, les votes sont ouverts, c’est à vous de jouer ! », a lancé sur les réseaux sociaux Marie Tabarly, qui espère voir le voilier de son père remporter la victoire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/monument-prefere-des-francais-2025-le-voilier-pen-duick-representera-la-bretagne-60f10292-5f45-11f0-b215-571acb91dba7

 

Ouest-France

Plougasnou. Le nouveau restaurant Les Embruns ouvre ses portes lundi

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Florent Moal, Élodie Fer et Frédéric Doumenc.

Florent Moal, Élodie Fer et Frédéric Doumenc. | OUEST-FRANCE.

Les Embruns ouvrent ses portes dans la commune. Frédéric Doumenc, propriétaire de l’établissement, Élodie Fer, gérante, et Florent Moal, chef cuisinier, finalisent les derniers préparatifs. « Les anciens propriétaires de ce lieu, présents depuis plus de 30 ans, avaient envie de vendre, confie Frédéric Doumenc. On se connaît, ils m’ont parlé de ce projet et pour moi, c’était une évidence. »

L’entrepreneur contacte alors Élodie Fer, gérante d’un restaurant à Plouezoc’h, et Florent Moal, chef cuisinier, avec l’idée de « redonner leur lettre de noblesse à ce bel endroit ».

En un an, les financements, la charte et les travaux sont réalisés. Au programme : quatre temps de repas répartis dans la journée « Le cadre est extraordinaire mais la carte est accessible. On propose le petit-déjeuner le matin, les crêpes à midi, l’apéro en terrasse et le restaurant le soir. On ne s’appuie que sur les producteurs locaux, avec beaucoup de poissons et de crustacés, pêchés ici à Térénez ! »

Ouverture lundi, toute l’année de 9 h à 23 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-nouveau-restaurant-les-embruns-ouvre-ses-portes-lundi-f35f2193-37b5-44aa-9b07-669d58d85c98

 

Ouest-France

« Pas opposée mais » : l’Union démocratique bretonne se prononce sur l’éolien en baie de Morlaix

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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La section de l’Union démocratique bretonne du Pays de Morlaix et des monts d’Arrée a partagé, à son tour, sa position quant au projet d’éoliennes en baie de Morlaix (Finistère), dans un communiqué de presse.

Ici, parc éolien de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Ici, parc éolien de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Après le PCF, c’est au tour de la section UDB (Union démocratique bretonne) du pays de Morlaix et des monts d’Arrée de se prononcer quant au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). Elle se dit favorable, mais à un certain nombre de conditions. D’abord, par rapport au nombre d’éoliennes : « Raisonnable, pour répondre aux besoins et non pour favoriser les bénéfices et les profits », affirme-t-elle dans un communiqué.

La protection des paysages

La section UDB insiste pour que « les réserves sur la protection des écosystèmes et les conséquences pour les pêcheurs, soient analysées honnêtement et traitées dans un sens favorable à cette profession, déjà en difficulté ».

Elle exige également une implantation à juste distance des côtes et que « les réserves émises pour la protection des paysages ne soient pas traitées à la légère ».

Lire aussi : Projet de parc éolien en baie de Morlaix : cette ex-maire tacle « l’attentisme » des élus concernés

Face à ce qu’elle désigne comme « une nouvelle situation où Paris décide de tout », l’UDB du pays de Morlaix réclame « des discussions respectueuses et constructives [qui] doivent s’engager localement, en n’excluant personne ».

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/pas-opposee-mais-lunion-democratique-bretonne-se-prononce-sur-leolien-en-baie-de-morlaix-5f4ee4c6-5cdf-11f0-b63d-e15c64c65f39

 

Ouest-France

Maintenance aéro à Morlaix : une entreprise était prête à s’installer… mais a retiré sa candidature

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À Morlaix (Finistère), l’agglomération recherche toujours un entrepreneur pour occuper un hangar destiné à accueillir des activités de maintenance. Un candidat s’était bien fait connaître, mais il a décidé de retirer sa candidature.

L’aéroport de Morlaix, dans le Finistère, aimerait accueillir un acteur de la maintenance aéronautique.

L’aéroport de Morlaix, dans le Finistère, aimerait accueillir un acteur de la maintenance aéronautique. | OUEST FRANCE ARCHIVES

Le 7 janvier 2025, Morlaix communauté lançait un appel à manifestation d’intérêt (Ami) afin de trouver un occupant au hangar numéro 2 de l’aéroport, que l’agglomération avait racheté après le départ de la compagnie Hop !, filiale d’Air France. Pour la totalité des locaux, l’agglomération avait investi 2,5 millions d’euros.

Pour rappel, au moment de son départ, la compagnie employait 275 personnes dans la cité du Viaduc. Certaines ont pu être reclassées sur d’autres sites de Hop !, mais la majorité ont perdu leur emploi. Un temps, la compagnie aérienne Celeste, qui voulait exploiter la ligne Brest – Orly, avait donné de l’espoir pour le renouveau du site, mais elle a été placée en liquidation judiciaire en juin 2024, avant même d’avoir fait voler un seul avion.

Lire aussi : RÉCIT. Ces salariés racontent la fin de HOP ! à Morlaix : « J’ai dû faire le deuil de mon métier »

« J’ai des temps d’entrepreneur, pas d’administration »

Le hangar concerné par l’Ami est notamment destiné à accueillir des activités de maintenance. Rapidement, l’entreprise Valljet (1), qui est leader français dans l’aviation d’affaires et assure également des transports sanitaires, a répondu à l’appel. Contacté, le président, Jean Valli, explique : « Je suis venu voir les lieux en octobre 2024, car je souhaitais m’installer rapidement. » L’entreprise assure la maintenance de ses avions « au Bourget et à Bordeaux », et souhaite se développer dans la cité du Viaduc.

L’appel à manifestation d’intérêt a été clos le 17 février 2025, à 12 h. Dans un mail daté du 12 avril 2025, adressé à Morlaix communauté, l’entreprise a fait savoir qu’elle retirait sa candidature. Jean Valli indique : « Moi, j’ai des temps d’entrepreneur, pas d’administration. » Il estime que « le calendrier n’a pas été respecté ». L’entrepreneur prévoyait « une quinzaine de postes au départ, et une trentaine d’ici deux ans ». Il avait même déjà recruté des salariés localement, cinq personnes « qui ont été licenciées », puisque le projet n’a pas abouti.

Des « investigations supplémentaires » nécessaires

Du côté de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot explique sobrement : « Nous avons pris acte. » Dans le cahier des charges de l’appel à manifestation d’intérêt, aucune date butoir pour apporter une réponse aux entreprises qui postulaient n’était mentionnée, ainsi, la collectivité a pris le temps d’étudier le dossier.

Le président de Morlaix communauté indique : « Il y avait des éléments dans l’offre de Valljet qui nécessitait des investigations supplémentaires et une réflexion. Nous avancions sur le dossier. » Selon nos informations, l’offre proposée par Valljet ne correspondait pas aux attentes de l’agglomération.

Cependant, même si le projet d’accueillir un acteur de la maintenance sur le site est retardé, il n’est pas oublié. Seul Valljet avait déposé un dossier dans le cadre de l’Ami, mais ce dernier a permis « de générer des contacts, qui sont en cours ».

(1) Valljet a déjà fait l’objet de deux enquêtes du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) pour des incidents techniques qualifiés de graves. Le premier avait eu lieu en janvier 2022, lorsqu’un jet privé avait failli entrer en collision avec un avion de ligne. Le deuxième, le 28 octobre 2023, lorsqu’un Cessna 525 avait subi une panne au niveau du train d’atterrissage qui l’avait forcé à atterrir « sur le nez », sans faire de blessé.

https://www.ouest-france.fr/economie/aeronautique/maintenance-aero-cette-entreprise-voulait-sinstaller-a-laeroport-de-morlaix-mais-ca-ne-se-fera-pas-cf9f78aa-5e2c-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Ouest-France

En vacances avec son chien... où peut-on l’emmener ?

Aurore TOULON.

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Votre compagnon à quatre pattes a besoin de se dégourdir les jambes ? Voici les lieux où il peut vous accompagner.

En vacances avec son chien. Photo d'illustration.

En vacances avec son chien. Photo d'illustration. | PHOTOBOYKO

Partir en vacances avec son animal de compagnie peut s’avérer un casse-tête, aussi les offices de tourisme du territoire ont listé les hébergements dog-friendly et les restaurants qui acceptent les chiens. Et même certains musées.

En laisse sur le GR34

Votre compagnon à quatre pattes peut vous accompagner dans vos randonnées sur le GR34 pour une balade iodée ou le long d’une voie verte pour une sortie bucolique en toute sécurité. À condition d’être tenu en laisse. Un chien même âgé reste rapide  prévient Serge Kergoat, l’ornithologue de Camaret-sur-Mer.

Avec son odorat extrêmement développé, il repère un oiseau bien avant son maître et peut s’élancer pour le chasser. Même si le passereau s’envole à temps, cela lui demande beaucoup d’énergie. Et d’autres prédateurs comme le faucon pèlerin ou le goéland l’auront peut-être repéré à cette occasion.  Ça introduit une fragilité supplémentaire dans le système, déplore l’ornithologue. Du 15 avril à fin juillet ou début août, il faut veiller à rester dans les espaces bien balisés et ne pas lâcher les chiens dans les dunes. 

Une recommandation qui vaut aussi dans la Bretagne intérieure. Si le gravelot niche à même la plage, dans les landes des monts d’Arrée, c’est le courlis cendré qui fait son nid directement au sol.

Pas de plage mais un parc

Oubliez la bronzette pour Médor : un arrêté préfectoral interdit les chiens sur toutes les plages du département pendant la période estivale, même tenus en laisse.

Pour laisser gambader son compagnon en toute liberté, un nouvel espace a ouvert au printemps à Quimper : dans les 1 000 m2 du parc de Tréqueffelec, les chiens peuvent courir sans laisse.

https://www.ouest-france.fr/tourisme/en-vacances-avec-son-chien-ou-peut-on-lemmener-001dbe6e-28e1-11f0-b7b8-37276f4d776e

 

Ouest-France

L’hôpital de Morlaix obtient une aide de 400 000 € pour développer l’accompagnement des seniors

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L’hôpital de Morlaix (Finistère) est désormais Centre de ressources territorial (CRT). Cela lui permet d’obtenir une aide de 400 000 €, afin de mieux accompagner les personnes âgées dans le maintien à domicile.

Le centre hospitalier des pays de Morlaix a obtenu une reconnaissance et une aide financière pour l’accompagnement des seniors.

Le centre hospitalier des pays de Morlaix a obtenu une reconnaissance et une aide financière pour l’accompagnement des seniors. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Dans un communiqué de presse, le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM) indique avoir « obtenu la reconnaissance officielle de l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne en tant que Centre de ressources territorial (CRT) ».

L’objectif : favoriser le maintien à domicile

Le CRT est un dispositif « visant à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, tout en soutenant leurs aidants et les professionnels du secteur médico-social. Il propose un accompagnement global incluant soins, ergothérapie, suivi psychologique, actions de prévention et coordination renforcée entre les acteurs de santé du territoire ».

Lire aussi : Dans le pays de Morlaix, un projet innovant pour penser l’Ehpad de demain

Cette reconnaissance s’accompagne d’un soutien financier de « 400 000 €, permettant le déploiement de moyens humains et techniques supplémentaires : professionnels spécialisés (infirmiers, ergothérapeutes, gériatres), outils numériques, solutions de téléassistance… »

Le CHPM souligne : « Nous allons pouvoir développer une offre de services renforcée, au plus près des besoins des usagers, en collaboration étroite avec les médecins de ville, les services à domicile, les Ehpad, le Groupement de coopération sociale et médico-social ESSOR, et les autres établissements hospitaliers du territoire. Le dispositif vise notamment à retarder, voire éviter, l’entrée en établissement pour les personnes âgées qui le souhaitent, tout en sécurisant leur parcours de soins. »

L’hôpital conclut : « Ce nouveau dispositif est un levier fort pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées du territoire, soutenir les aidants, et fluidifier les parcours de santé. »

https://www.ouest-france.fr/sante/lhopital-de-morlaix-obtient-une-aide-de-400-000-euros-pour-developper-laccompagnement-des-seniors-5363360e-5e41-11f0-9b06-d72bd4104f30

 

Ouest-France

Une soixantaine de personnes forment une ligne rouge à Carhaix en soutien à Gaza

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Une soixantaine de personnes ont répondu à l’appel de l’Association France Palestine solidarité (AFPS) de Centre-Bretagne jeudi 10 juillet 2025 pour un rassemblement symbolique place de la mairie.

Une soixantaine de personnes s'est rassemblée place de la mairie à Carhaix pour former une ligne rouge.

Une soixantaine de personnes s'est rassemblée place de la mairie à Carhaix pour former une ligne rouge. | OUEST-FRANCE

Sur la place de la mairie de Carhaix (Finistère), une soixantaine de personnes, vêtues d’un vêtement rouge, ont tendu une rubalise rouge jeudi 10 juillet 2025. Une façon de symboliser qu’Israël « a franchi toutes les lignes rouges ».

Ce rassemblement, symbolique, a eu lieu dans d’autres villes de France à l’appel de l’Association France Palestine solidarité (AFPS). La section de Centre-Bretagne a rappelé à cette occasion qu’elle est en contact avec deux Gazaouites à laquelle elle envoie de l’aide régulièrement.

Lire aussi : Sommé de retirer le drapeau palestinien par la préfecture, le maire de Carhaix refuse

« L’un des deux contacts nous a envoyé une vidéo du bombardement d’un campement de tentes, indique Gérard Desmarest, président de l’antenne locale de l’AFPS. Il a lancé un appel aux dons pour pouvoir racheter des tentes à ses voisins. »

L’association continue donc à collecter. Elle tiendra de nouveau un stand sur le marché qui se tient le mardi place de la mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/une-ligne-rouge-en-soutien-a-gaza-013f54fa-5dad-11f0-a0c4-7d0511e82e11

Lire aussi : Ligne rouge et drapeau palestinien : à Carhaix, la mobilisation continue malgré l’État (le Télégramme)

 

Ouest-France

À Hanvec, les enseignements du centre de formation agricole de Kerliver vont être transférés

Emilien HOSTYN.

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Le centre de formation de Kerliver, à Hanvec (Finistère), est confronté à une baisse des effectifs et à une situation financière difficile. Les formations vont être dispatchées vers les lycées agricoles de Morlaix et Châteaulin.

Le site de Kerliver à Hanvec (Finistère) ne sera plus un centre de formation agricole.

Le site de Kerliver à Hanvec (Finistère) ne sera plus un centre de formation agricole. | OUEST-FRANCE

La décision est tombée, ce jeudi 10 juillet 2025, par un communiqué de presse de la région Bretagne. Les enseignements du centre de formation agricole de Kerliver n’auront plus lieu à Hanvec (Finistère). Ils seront transférés sur d’autres sites : le lycée de l’Aulne de Châteaulin et le lycée de Suscinio à Morlaix. Un calendrier et une méthode seront définis et partagés à l’automne prochain.

Le centre de Kerliver accueille 56 stagiaires et 150 apprentis sur des parcours diplômants, dans les secteurs du maraîchage biologique, des aménagements paysagers, de la forêt et de l’élagage, de l’agriculture et des agro-équipements.

« Reconnu pour la qualité de ses formations, le site de Kerliver voit pourtant ses effectifs baisser, et présente une situation financière très dégradée, explique le conseil régional. De plus, les conditions d’accueil ne sont pas optimales : si une navette de transport a été mise en place, le site n’est pas desservi par un service de transport scolaire, et il ne dispose pas d’internat. »

Un avenir en suspens

Le projet de regroupement des enseignements a été partagé lors du conseil d’administration de l’établissement, le 4 juillet 2025. « Ce n’est pas une fermeture, considère Loïc Hénaff, conseiller régional et président du conseil d’administration de l’établissement. Les formations sont maintenues sur les sites de Morlaix et de Châteaulin. Le personnel continuera d’enseigner là-bas. »

L’avenir du site de Kerliver, qui appartient à la commune d’Hanvec, reste en suspens. « Nous déciderons ensemble des nouveaux projets à insuffler pour l’avenir de Kerliver », a annoncé Loïc Hénaff.

https://www.ouest-france.fr/economie/emploi/a-hanvec-les-enseignements-du-centre-de-formation-agricole-de-kerliver-vont-etre-transferes-f5899866-5da0-11f0-a0c4-7d0511e82e11

 

Ouest-France

À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes solidaire ce samedi

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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La section locale du Parti communiste français organise une nouvelle vente de légume solidaire, à prix coûtant, ce 12 juillet 2025, au quartier de la Madeleine, à Morlaix (Finistère).

Le PCF Pays de Morlaix organise des ventes de légumes solidaires comme le 7 juin 2025, à Pors-ar-Bayec, à Morlaix (Finistère).

Le PCF Pays de Morlaix organise des ventes de légumes solidaires comme le 7 juin 2025, à Pors-ar-Bayec, à Morlaix (Finistère). | OUEST FRANCE

Le Parti communiste français section Pays de Morlaix organise des ventes de légumes de saison à prix coûtant dans les quartiers populaires de Morlaix (Finistère).

Le prochain rendez-vous est fixé au 12 juillet 2025, de 10 h à 12 h, le long de la rue Paul-Serusier, dans le quartier de la Madeleine à Pors-ar-Bayec. Il s’agit de la troisième vente de légumes en trois mois dans ce quartier.

Des légumes de Roscoff et Plougoulm

Les légumes proviennent des exploitations de producteurs locaux de Roscoff et Plougoulm. Sur les étals : pommes de terre, carottes, concombres, laitues, betteraves, tomates, oignons…

À découvrir

Le PCF Pays de Morlaix organise cette vente en direct, à prix coûtant, « parce qu’une alimentation équilibrée est un droit pour tous ! » rapporte la section morlaisienne du PCF. Les militants communistes du Pays de Morlaix affirment vouloir « faire vivre leur valeur dans le concret et la vie quotidienne ».

Une autre vente solidaire de légumes aura lieu le samedi 6 septembre, de 10 h à 12 h, à Saint-Martin des Champs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-le-pcf-organise-une-vente-de-legumes-solidaire-ce-samedi-93762776-5cdc-11f0-b63d-e15c64c65f39

 

Ouest-France

Le PCF du Finistère se prononce sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix

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Le PCF donne son avis sur le projet d’un parc de 111 éoliennes en baie de Morlaix. Il est pour, mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique.

Les membres du PCF morlaisien ont longuement débattu avant de prendre position pour le parc éolien en mer, mais à certaines conditions.

Les membres du PCF morlaisien ont longuement débattu avant de prendre position pour le parc éolien en mer, mais à certaines conditions. | OUEST-FRANCE

« Nous avons pris le temps de la réflexion », annonce Ismaël Dupont, secrétaire départemental, au moment de communiquer sur la position du Parti communiste français (PCF) du Finistère, à propos du projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). « On est face à une urgence climatique qui impose des mesures, nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie… Pour limiter le réchauffement climatique, il nous faut éliminer les sources fossiles comme le charbon et le pétrole, c’est pour cela que nous sommes favorables à un mix énergétique entre nucléaire et éolien. »

Le groupe morlaisien est par ailleurs inquiet du virage pris par certains politiques sur la remise en cause des énergies renouvelables : « Pour ces raisons, on dit oui ces éoliennes en mer, mais avec un mais. Déjà en les éloignant le plus possible des côtes. »

Un cadre public nécessaire

Loin de diaboliser les opposants et toutes leurs craintes inhérentes à l’absence d’un débat public approfondi et à un temps de concertation trop court, la section PCF rappelle qu’il faut produire plus d’électricité décarbonée. « Sans doute deux fois plus d’ici à vingt ans si on prend en compte la réindustrialisation. Nous soutenons cet effort d’investissement industriel, mais dans un cadre public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie. Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste dans le champ de la production et la distribution d’énergie et sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offres internationaux pour offrir à des groupes financés privés des concessions de trente ans sur des parcs éoliens… La marchandisation et la privatisation du secteur de l’énergie ne sont pas une garantie d’une production au juste prix. »

Enfin, le PCF demande plus de cohérence à l’État dans sa politique pour lutter contre le réchauffement climatique : « Comme la mise en places des mesures incitatives pour les modes de chauffage et de transport en développant des usages plus sobres, par exemple, la ligne ferroviaire Morlaix/Roscoff. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-pcf-du-finistere-se-prononce-sur-le-projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-6251774c-5cd0-11f0-9fc8-91cc9be8f035

 

Ouest-France

À Morlaix, l’Adess fait le point après avoir déménagé de ses locaux insalubres

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Après une année difficile en lien avec l’insalubrité de ses anciens locaux, l’Adess (Association de développement de l’économie sociale et solidaire) poursuit et élargit ses actions sur le Pays de Morlaix (Finistère).

Une cinquantaine d’adhérents, élus ou représentants de structures ont participé à une assemblée générale le mardi 1er juillet 2025.

Une cinquantaine d’adhérents, élus ou représentants de structures ont participé à une assemblée générale le mardi 1er juillet 2025. | OUEST-FRANCE.

Le pôle ESS (économie sociale et solidaire) du Pays de Morlaix a tenu son assemblée générale dans ses nouveaux locaux au sein du centre Afpa (formation professionnelle pour adulte) de Morlaix (Finistère).

 Nous avons connu une année difficile en 2024 du fait de nos locaux de l’époque devenus insalubres après une inondation de la cave et de la chaudière, déclare Éliane Le Duff, coordinatrice. Malgré un contexte immobilier difficile, nous avons lancé un appel à bailleur dans la presse locale. 

Un déménagement vers l’Afpa

La démarche fut fructueuse, puisque le centre Afpa de Morlaix a proposé de louer une partie de ses locaux après réhabilitation. S’ensuivit le déménagement du Pôle ESS et de ses nombreux partenaires en sous-location. Quelques espaces de sous-location restent encore disponibles pour des structures œuvrant dans les domaines de l’économique et social.

Malgré ces difficultés, l’équipe de deux salariées, avec le soutien de bénévoles et l’accompagnement de diverses structures, a poursuivi ses missions et 35 porteurs de projets ont ainsi été accueillis au cours de l’année 2024.

Création d’une sécurité sociale alimentaire

Par ailleurs, le pôle ESS a établi un pont avec le collectif menant une action de création d’une SSA (sécurité sociale alimentaire). Il s’agit d’un dispositif qui, à l’instar de la sécurité sociale de la santé, permettrait à tous d’accéder à une alimentation saine et variée. En 2025, « Nous poursuivrons ce partenariat avec le Collectif SSA », précise Émilie Cariou-Ménes. « Sans oublier notre cœur de métier : l’accompagnement des porteurs de projets sur notre territoire ! »

39 Bellevue de la Madeleine, 29 600 Morlaix

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-ladess-fait-le-point-apres-avoir-demenage-de-ses-locaux-insalubres-f30df7ce-580c-11f0-8eef-d32bed60e709

 

Ouest-France

Mauvaise qualité des eaux de baignade : à Plougonvelin, des propriétaires visés

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La dégradation des eaux de baignade n’est pas le seul fait des agriculteurs. Déjections canines et raccordements sauvages sont également des facteurs prépondérants, c’est ce que révèle une analyse à Plougonvelin (Finistère).

L’exutoire d’eau pluviale sur la plage de Bertheaume affichait des taux incohérents de bactéries au printemps, après un acte malveillant.

L’exutoire d’eau pluviale sur la plage de Bertheaume affichait des taux incohérents de bactéries au printemps, après un acte malveillant. | OUEST-FRANCE

Impactée par un débordement du réseau d’assainissement en mars puis fermée durant un mois à cause d’un acte malveillant, qui avait une nouvelle fois fait déborder le réseau d’assainissement, la plage de Bertheaume était depuis sous surveillance.

Une pollution en révèle une autre

 Nous avons opéré un suivi du milieu naturel , indique le maire Bertrand Audren.  Avec le temps, la pollution d’avril s’est diluée en mer, mais les analyses bactériennes restaient mauvaises à l’exutoire d’eau pluviale sur la plage de Bertheaume. C’était incohérent, ça nous a interpellés avec la CCPI .

Des analyses complémentaires sont alors menées en amont, tandis que la communauté de communes, en charge de la compétence eau, ressort ses archives datant d’avant la Covid.

À découvrir

Des raccordements sauvages, ou rejets directs dans la nature sont alors identifiés dans le secteur du Perzel. « Nous avons mis en demeure les propriétaires d’agir ou de prouver qu’ils ont agi depuis pour mettre leurs installations en conformité. Il faut une prise de conscience collective car ces incivilités dégradent la qualité des eaux de baignade , déplore le maire qui envisage de pousser l’enquête sur le Trez-Hir car il y a  des marqueurs similaires .

Des déjections canines impactantes

Interdits sur les plages du 1er juin au 30 septembre, les compagnons à quatre pattes et leurs propriétaires impactent également la qualité des eaux de baignade.  C’est ce que nous ont montré les analyses entre juin et août 2024 , indique Bertrand Audren, qui avait alors dû fermer la plage principale de la commune le 22 août 2024, après de mauvaises analyses.

 Nous allons réaliser davantage de contrôles, notamment en dehors des heures de fortes affluences , prévient le 1er édile, qui rappelle au passage,  qu’il en coûtera 150 € aux contrevenants .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougonvelin-29217/des-incivilites-menacent-les-baignades-sur-les-plages-a-plougonvelin-des-proprietaires-interpelles-a5d28ef6-599d-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Ouest-France

« C’est rempli de vase, au moins 50 cm » : des nouvelles marées d’algues vertes dans le Finistère

Chloé GOUPIL, avec notre correspondant local.

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À Douarnenez et Kerlaz (Finistère), de nouvelles marées vertes sont à déplorer, ce mercredi 9 juillet 2025. En fin de matinée, la société Kérivel a entamé leur ramassage à la plage du Ris.

Ce mercredi 9 juillet, les algues ont recouvert la plage du Ris, à l’entrée de Douarnenez (Finistère). La société Kérivel a entamé leur ramassage en fin de matinée.

Ce mercredi 9 juillet, les algues ont recouvert la plage du Ris, à l’entrée de Douarnenez (Finistère). La société Kérivel a entamé leur ramassage en fin de matinée. | OUEST-FRANCE

C’est face à une baie verte et malodorante que se sont réveillés les Douarnenistes, ce mercredi 9 juillet 2025. La plage du Ris, à l’entrée de la ville de Douarnenez (Finistère), était recouverte d’une épaisse marée verte ce matin.

Deux tracteurs de la société Kérivel

Des dépôts d’algues étaient déjà visibles la veille, mais l’ampleur de la vague de ce mercredi a contraint la Ville à une action rapide. La société Kérivel, de Confort-Meilars, est intervenue en urgence.

Vers 11 h 30 ce matin, deux tracteurs s’activaient sur le sable. « Ils vont se concentrer sur le haut de la plage, où il y a un amas », détaille André Guillemot, premier adjoint de la maire, et vice-président de Douarnenez Communauté, délégué aux déchets et aux algues vertes.

Lire aussi : Baie de Douarnenez Environnement alerte les élus sur les extensions de porcheries

En parallèle, la plage de Trezmalaouen à Kerlaz n’est pas en reste. Après avoir disparu dimanche soir, les algues vertes sont réapparues ce mercredi matin, trois à quatre fois plus nombreuses.

« C’est énorme, des milliers de m³ d’algues vertes envahissent notre plage », se désole Dominique Stéphan, conseiller municipal à Kerlaz, délégué à l’environnement. Une riveraine de Lanévry s’aventure tout de même dans le tapis verdâtre : « C’est impressionnant, j’ai enfoncé mes bottes à près de 50 cm, dessous c’est de la vase. C’est incroyable, j’ai jamais vu ça ! », constate-t-elle.

« On risque d’être submergé »

Dominique Stéphan estime la quantité d’algues à ramasser à près de 6 000 m³ et se questionne sur la capacité de stockage de la plateforme de co-compostage de Douarnenez Communauté, d’une capacité de 5 400 tonnes d’algues par an.

Kérivel, l’unique prestataire pour Douarnenez, Kerlaz et Plonévez-Porzay, ne peut pas assurer tous les chantiers en simultané. La plage de Trezmalaouen devra donc attendre jeudi 10 juillet pour être nettoyée. « Les moyens sont insuffisants », commente l’adjoint. Selon lui, ce début d’été n’annonce rien de bon: « Avec la chaleur, on va vers une saison exceptionnelle. On risque d’être submergé », alerte-t-il.

Une année record

La saison 2025 apparaît beaucoup plus intense que les précédentes. « C’est plus tôt que d’habitude, cette année, on a commencé en mai, habituellement c’est plutôt en juin », explique André Guillemot. Dans la baie de Douarnenez, l’essentiel des marées vertes s’est concentré à Trezmalaouen, dans la commune de Kerlaz. En juin, 875 tonnes y avaient été ramassées sur trois jours.

La plage de Trezmalaouen, à Kerlaz (Finistère), s’est retrouvée entièrement tapissée d’algues vertes ce mercredi 9 juillet. | OUEST-FRANCE

À Douarnenez, il s’agit de la troisième collecte de la saison. 45 m³ d’algues vertes avaient été ramassées le 20 mai, puis 48 m³ le 23 mai. Une opération dont le coût s’était élevé à 3 392 €, entièrement pris en charge par l’État dans le cadre du Plan de lutte contre les algues vertes. « Là ce sera beaucoup plus », déplore le premier adjoint à la maire.

Cette année, les marées vertes finistériennes suivent un rythme particulier : « L’essentiel des échouages, précoces, sur des périodes courtes et en quantités importantes, se concentre en baie de Douarnenez », détaille la préfecture du Finistère dans un communiqué. Au total, fin juin, « les tonnages ramassés s’élevaient à 3 068 tonnes, contre 1 793 tonnes à la même période de 2024 ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/cest-rempli-de-vase-au-moins-60-cm-des-nouvelles-marees-dalgues-vertes-dans-le-finistere-482b0de2-5cad-11f0-b63d-e15c64c65f39

 

Ouest-France

Loi Duplomb sur l’agriculture : la députée socialiste Mélanie Thomin dénonce « une tromperie »

Louis TETARD.

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La députée socialiste du Finistère, Mélanie Thomin, s’oppose fermement à l’adoption de la loi « Duplomb ». Elle dénonce un recul environnemental et sanitaire, et précise que le groupe Socialistes et apparentés saisira prochainement le Conseil constitutionnel.

Mélanie Thomin, députée socialiste du Finistère.

Mélanie Thomin, députée socialiste du Finistère. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Mardi 8 juillet 2025, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi du député LR Laurent Duplomb visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. »

La députée socialiste du Finistère, Mélanie Thomin, cheffe de file pour le groupe Socialistes et apparentés sur ce texte, réagit et dénonce une loi qui « constitue une tromperie à l’égard du monde agricole et représente un danger pour la santé humaine et environnementale. Il vise notamment à réintroduire des produits de la famille des néonicotinoïdes, en particulier l’acétamipride  ». Elle continue : « Sa réintroduction, de surcroît sans avis scientifique de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), est une nouvelle étape de l’offensive réactionnaire des droites contre l’écologie, après le vote dans l’hémicycle du moratoire sur les énergies renouvelables ou encore la suspension du dispositif MaPrimeRénov’. »

Le Conseil Constitutionnel bientôt saisi

Au-delà du texte, Mélanie Thomin pointe du doigt « une union allant de la droite macroniste à l’extrême droite, qui, par le vote d’une motion de rejet de son propre texte en première lecture a empêché tout débat à l’Assemblée nationale. »

Elle précise que dans les prochains jours, le groupe Socialistes et apparentés saisira le Conseil constitutionnel « afin de faire échec à ce texte régressif ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/loi-duplomb-sur-lagriculture-la-deputee-socialiste-melanie-thomin-denonce-une-tromperie-9c0b9558-5c9e-11f0-a0c4-7d0511e82e11

 

Ouest-France

« Journée noire en septembre 2025 » annonce l’intersyndicale du groupe Vivalto Santé

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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L’intersyndicale prévoit une journée de grève en septembre 2025 dans les établissements français du groupe Vivalto Santé, dont la clinique de la Baie à Morlaix et le CHP Pasteur Lanroze à Brest (Finistère).

Une photo, en juin 2024, des employés de la Clinique du Pays de Rance, dans les Côtes-d’Armor, appartenant au groupe Vivalto Santé .

Une photo, en juin 2024, des employés de la Clinique du Pays de Rance, dans les Côtes-d’Armor, appartenant au groupe Vivalto Santé . | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La majorité des organisations syndicales du groupe (CGT, FO Santé Privé, Sud Santé Sociaux, CFTC Santé Sociaux) prévoit une journée de grève dans tous les établissements du secteur France du groupe Vivalto Santé. Comme à la clinique de la Baie, à Morlaix (Finistère).

Une véritable journée noire « si la direction ne s’engage pas d’ici début septembre à une négociation en vue d’une augmentation générale pérenne et significative pour l’ensemble des salariés », préviennent-elles

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/journee-noire-en-septembre-2025-annonce-lintersyndicale-du-groupe-vivalto-sante-77ef9f36-5c0b-11f0-a0c4-7d0511e82e11

 

Ouest-France

L’histoire d’une résistante bretonne, ancienne prostituée, jouée au festival d’Avignon cette année

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Pierre Jégou est l’auteur d’une pièce, jouée au célèbre festival d’Avignon cette année. Originaire de Plougasnou (Finistère), il raconte l’histoire d’une résistante bretonne, qui a survécu à la rue et à la prostitution.

Pierre Jégou, auteur de la pièce « J’irai le dire à tout le monde ».

Pierre Jégou, auteur de la pièce « J’irai le dire à tout le monde ». | OUEST-FRANCE

Né à Plougasnou (Finistère), Pierre Jégou a d’abord fait des études de droit, puis de communication. C’est lors d’un stage à Paris qu’il révèle sa capacité à écrire des scénarios. « À Paris, l’art était partout. J’ai réalisé des courts-métrages, avec le désir d’aborder des sujets essentiels, faire passer des messages. »

Une histoire choc

Par la suite, il se lance dans la peinture, et spécialise son écriture pour les pièces de théâtre. Il n’en oublie pas ses origines et continue de se renseigner sur les parcours de vie des habitants bretons.

« Je suis tombée sur un personnage qui m’a tout de suite plu : Germaine Campion, raconte-t-il. Née en 1905, originaire de Saint-Malo, elle a perdu sa famille très tôt. Son histoire lui fait côtoyer la misère, la violence entre la Bretagne et Paris. Elle a survécu à l’alcool, à la rue, à la prostitution. Sa résilience et son rôle dans la Résistance, font d’elle une femme extraordinaire et inspirante. Mais dont on ne connaît que très peu l’existence. »

« Je remercie les Plouganistes ! »

Pierre Jégou se plonge alors dans des archives à la recherche de la Bretonne, entre Saint-Malo (Île-et-Vilaine) et Paris. Il imagine ensuite un seule en scène (narration d’une seule comédienne). Il sait tout de suite à qui confier le rôle : la comédienne Carole-Anne Junchat. Mais pour faire vivre cette pièce et la présenter aux théâtres parisiens, il faut un financement. « Remonter les archives, c’était déjà un travail colossal. Financer un projet qui nous tient à cœur, pour lequel on croit au potentiel, ça demande aussi beaucoup d’énergie. J’ai lancé une campagne de crowdfunding (financement participatif pour collecter des fonds en ligne), et je comprends que les Plouganistes sont présents, ils participent beaucoup. Ça m’a tellement touché ! Je les remercie énormément  », s’émeut le metteur en scène.

L’opportunité de jouer au festival d’Avignon

La pièce est jouée est d’abord jouée à Montmartre, au théâtre Galabru. La performance est applaudie. Mais Pierre Jégou veut aller plus loin. Il fait la rencontre de Sylvia Roux, gérante du Théâtre des 35 à Avignon. « Elle a tout de suite été enthousiasmée, et nous a proposé de jouer au Festival d’Avignon en off ». Une chance pour le Plouganiste qui devra maintenant, avec Carole-Anne Junchat, tirer son épingle bretonne du jeu parmi les 1700 compagnies présentes au célèbre festival d’Avignon.

« J’irai le dire à tout le monde », écrit et réalisé par Pierre Jégou, interprété par Carole-Anne Junchat, joué du 5 au 26 juillet 2025 au Festival d’Avignon.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/lhistoire-dune-resistante-bretonne-ancienne-prostituee-jouee-au-festival-davignon-cette-annee-c061cf90-5b08-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Ouest-France

« Il y a longtemps qu’on l’espérait » : la filière bois énergie du Centre-Ouest Bretagne est née

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Jeudi 3 juillet 2025, la société coopérative d’intérêt collectif Koad COB, destinée à proposer des chaudières clés en main, est née officiellement à Carhaix (Finistère). Elle associe agriculteurs, collectivités et entreprises dans une démarche de valorisation du bois bocage et d’énergie renouvelable.

Antoine Quero, chef du projet pour l’Alecob, a présenté la nouvelle société, lancée officiellement jeudi 3 juillet 2025 à Carhaix.

Antoine Quero, chef du projet pour l’Alecob, a présenté la nouvelle société, lancée officiellement jeudi 3 juillet 2025 à Carhaix. | OUEST-FRANCE

« Ça fait 20 ans qu’on dit qu’il faut structurer la filière. » La constitution de la SA Koad COB, ce jeudi 3 juillet 2025 à Carhaix (Finistère), est une étape importante pour Olivier Perrot, éleveur laitier à Glomel (Côtes-d’Armor) et membre de l’association Kreiz Breizh bois énergie. « Il y a longtemps qu’on l’espérait », sourit-il.

La société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), associant collectivités, agriculteurs et autres partenaires privés du Pays Centre-Ouest Bretagne (COB), est née officiellement. Le principe : proposer des chaudières « clés en main », assurant du financement à la distribution. « Cette SCIC se rémunérera sur la chaleur qu’elle vendra », précise Antoine Quero, l’un des initiateurs et chef du projet à l’Alecob (Agence locale de l’énergie du COB).

Le projet est issu « de travaux engagés depuis plusieurs années », rappelle-t-il. Tout est parti d’un « constat » : « On voit des énergies fossiles qui rentrent sur le territoire pour nos équipements, et des bois qui partent du territoire. » Les différents acteurs ont donc réfléchi à « rééquilibrer » la filière en circuit court.

Un débouché pour les agriculteurs

Pour les agriculteurs, c’est un débouché proposé à leur bois de bocage, une ressource non négligeable face à l’entretien que ça nécessite. Felice Branger, éleveur laitier à Rostrenen (Côtes-d’Armor), cite volontiers la récente vague de chaleur : « Nos vaches, sans haies, ça ne marche pas. Pour l’ombre, l’humidité, le vent, les pollinisateurs… Mais pour nous, c’est une charge. »

Lire aussi : « Échanger sur les actions à mener » : en Centre-Bretagne, ils se préparent au changement climatique

Il était donc, tout comme Olivier Perrot, partie prenante au projet, et espère que d’autres les rejoindront : « On aimerait que les agriculteurs qui sont autour de nous prennent conscience que ce bois peut être une ressource économique, et qu’ils se rendent compte que c’est une ressource environnementale. »

La SCIC compte, pour l’instant une trentaine de membres, dont les cinq intercommunalités qui constituent le Pays COB. Mais elle espère encore grandir. L’initiative, en tous les cas, est largement saluée : « C’est d’une grande sagesse de se mettre autour de la table pour gérer cette ressource qui, si on ne l’entretient pas, peut s’épuiser », souligne Raymond Messager, vice-président au Département en charge de la ruralité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/il-y-a-longtemps-quon-lesperait-la-filiere-bois-energie-du-centre-ouest-bretagne-est-nee-bf21e63a-581d-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Ouest-France

Douarnenez. Douarnenez Environnement alerte les élus

Chloé GOUPIL.

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Dans une lettre ouverte diffusée hier, l’association Baie de Douarnenez Environnement lance une « alerte générale » aux élus.

Les « marées d’algues vertes » sont récurrentes sur les plages du fond de la baie de Douarnenez, comme ici à Trezmalaouen situé dans la commune de Kerlaz.

Les « marées d’algues vertes » sont récurrentes sur les plages du fond de la baie de Douarnenez, comme ici à Trezmalaouen situé dans la commune de Kerlaz. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Hier, l’enquête publique concernant la demande d’augmentation du cheptel porcin de la SARL Le Duff, s’est close. Baie de Douarnenez Environnement (BDZE) s’attend à un avis favorable et demande aux élus de donner leur avis.

Après l’extension de la porcherie de l’EARL Colin à Plonévez-Porzay, puis celle de l’EARL les Hortensias de Goulien, il s’agira de la troisième en 2025. L’association alerte les élus sur ces avis favorables à répétition et rappelle les diverses problématiques rencontrées dans la baie : « La pêche des coquillages interdite, les 8 zones de baignade sur 28 classées « sans risque bactériologique » par Eau et Rivières de Bretagne et les dépassements fréquents des normes pour les pesticides et les nitrates dans l’eau des rivières et des nappes. »

Silence ou complicité

« Certains élus voient ça de loin, ils ne peuvent pas être partout », concède Jean Hascoët, mais « leur silence ou leur complicité n’est pas compatible avec la sortie des marées vertes dans la baie de Douarnenez. » Des algues bien visibles en ce début d’été ; 875 tonnes y ont été ramassées en trois jours à la mi-juin.

« Quel niveau de pollution faudra-t-il atteindre pour que les extensions ne soient plus autorisées sur un territoire où la densité porcine dépasse 28 porcs à l’hectare ? », questionne l’association dans sa lettre ouverte.

« Des solutions de substitution possibles »

Après un recours des associations environnementales, l’extension du cheptel porcin de Plomodiern faisait l’objet d’une enquête publique. « Cela nous permet d’avoir un avis de la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe). C’est le seul moyen pour nous, associations, d’avoir un avis d’experts », explique Jean Hascoët, aussi représentant d’Eau et Rivières de Bretagne au conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI).

Dans son avis, indépendant, la MRAe écrit : « Qu’il existe des solutions de substitution raisonnables possibles, notamment au regard des objectifs de protection de l’environnement. »

À l’inverse, Jean Hascoët regrette les avis favorables répétitifs du PNMI, dont il dénonce le manque d’expertise : « On accuse clairement l’équipe technique du Parc de donner des avis qui ne sont pas fiables. On souhaite du sérieux. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/douarnenez-environnement-alerte-les-elus-d71d9536-5b29-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

À Locquirec, les stages de voile à l’année des moins de 16 ans seront gratuits

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L’école de voile de Locquirec (Finistère) propose des stages de voile tout l’été, mais aussi à la rentrée.

Jérémie Pelletier, chef de centre avec Emma Augé, adjointe.

Jérémie Pelletier, chef de centre avec Emma Augé, adjointe. | OUEST-FRANCE

Le club de Locquirec (Finistère) est spécialisé dans l’apprentissage de la voile. « Dès le moussaillon, c’est-à-dire dès l’âge quatre ans, » Cette catégorie, proposée jusqu’ici seulement l’été, devient une activité à part entière toute l’année. « Ils apprendront sur les fameux Optimist, où tous les apprentissages viseront à en faire de vrais marins régatiers. On repart avec une nouvelle génération ! » Ces cours adaptés aux 7-10 ans inscrits en D3, et les séances auront lieu le mercredi matin.

Les adolescents pratiquant la planche à voile, ou navigant sur le Laser ou le dériveur double Rs Feva, s’entraîneront le mercredi après-midi. Mais, « pour tous ceux qui le souhaitent, c’est aussi le samedi ».

Gratuit pour les inscriptions à l’année

L’École de voile de Locquirec compte sur la jeunesse de son territoire pour former les sportifs de demain. Elle développe donc de nombreuses actions pour les enfants et adolescents. « Ainsi, celles et ceux qui nous rejoindront cet été, verront leur stage remboursé en cas d’inscription à l’année », indiquait Jérémie Pelletier, chef de centre. À préciser que cette offre ne concerne que les moins de 16 ans. À partir de la rentrée, les cours de régates « auront lieu dès la rentrée le samedi et non plus le dimanche, avec en ligne de mire la coupe départementale ».

Lire aussi : Voile olympique. Championnats du monde IQfoil : le Mayennais Bourgeois espère exprimer son potentiel

Des cours pour les adultes

L’autre nouveauté concerne les adultes de trente ans et plus, et les seniors. Le club lance le « vendredi des légendes ». « Cette formule s’adresse aux personnes qui ont des week-ends chargés et du temps libre le vendredi, grâce aux RTT par exemple. » Par ailleurs, le club propose des baptêmes et des cours individuels sur le dériveur nouvelle génération à foils, le Birdyfish, « aussi simple à manier que le char à voile. »

En attendant, place aux stages d’été. Les inscriptions se font en ligne sur le site de l’école de voile : www.evlocquirec.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-locquirec-les-stages-de-voile-a-lannee-des-moins-de-16-ans-seront-gratuits-bb06d908-57f4-11f0-8eef-d32bed60e709

 

Ouest-France

Ligne de train Morlaix - Roscoff : ces militants adressent une lettre aux élus pour la réouverture

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La section UDB du pays de Morlaix, la CGT cheminots et l’Association de promotion de la ligne Morlaix-Roscoff (APMR) ont adressé une lettre aux élus du secteur, afin de demander la réouverture de la ligne de train Morlaix - Roscoff (Finistère).

La ligne de train Morlaix - Roscoff est fermée depuis 2018.

La ligne de train Morlaix - Roscoff est fermée depuis 2018. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 26 juin 2025, la section UDB du pays de Morlaix, la CGT cheminots et l’Association de promotion de la ligne Morlaix-Roscoff (APMR) se sont rendus, en train, à Rennes, afin de défendre la réouverture de cette ligne auprès de Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.

Depuis 2018, la ligne Morlaix - Roscoff est fermée, en raison d’un glissement de terrain, après de fortes pluies.

À Rennes, les militants ont remis un cahier de doléances et d’attentes au président de la Région. Quatre d’entre eux ont également été reçus par « Michael Quernez, vice président, chargé du climat et des mobilités et 2 de ses conseillers […]. Il résulte de cet entretien que, sans volonté réelle des deux communautés de communes de la baie de Morlaix, la région n’a pas été en mesure d’impulser un projet de relance de cette ligne », regrettent-ils.

Les militants ont alors décidé, d’adresser une lettre ouverte aux maires des villes situées le long de la ligne de train Morlaix - Saint-Pol-de-Léon - Roscoff, aux présidents des communautés de communes de Morlaix et du Haut Léon, à Sandrine Le Feur, députée et Jean-Luc Fichet, sénateur. Dans cette lettre, ils présentent leurs arguments pour la réouverture de la ligne. « Nous cherchons avant tout, à ce que le dossier ne se referme pas », concluent-ils.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/ligne-de-train-morlaix-roscoff-ces-militants-adressent-une-lettre-aux-elus-pour-la-reouverture-f0dad292-5979-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

À Morlaix, le lancement du nouveau réseau de bus perturbé par la grève des salariés de Keolis

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Les salariés de Keolis à Morlaix (Finistère), on fait grève lundi 7 juillet 2025. Les négociations annuelles obligatoires avec la direction n’aboutissent pas. Le mouvement pourrait se durcir dans les prochaines semaines.

Des salariés de Keolis à Morlaix (Finistère), sont en grève, lundi 7 juillet 2025.

Des salariés de Keolis à Morlaix (Finistère), sont en grève, lundi 7 juillet 2025. | OUEST-FRANCE

La colère continue de gronder dans les rangs des salariés du réseau de bus Linéotim, exploité par Keolis, à Morlaix (Finistère). Les négociations annuelles obligatoires (NAO), qui ont commencé en février 2025, n’aboutissent pas. Les salariés demandaient une hausse de « 2 % des salaires et une prime annuelle de 200 € nets pour la pénibilité du travail au quotidien : les déviations, les travaux, les incivilités », énumère Pierrick Postec, représentant syndical CFDT. Les salariés veulent « maintenir notre pouvoir d’achat », soulignent-ils.

Désaccord entre la direction et les salariés

Lundi 7 juillet 2025 au matin, 18 personnes se sont mobilisées devant la maire de Morlaix. Ce jour-là, alors que le nouveau réseau de bus devait être lancé, la quasi-totalité des conducteurs sont en grève, sauf les intérimaires.

Malgré plusieurs rencontres lors des cinq derniers mois, les syndicats et la direction ne parviennent pas à trouver un accord. Contacté, David Kernevez, directeur de Keolis Morlaix indique avoir proposé « une hausse de salaire d’1,72 %, à partir de mars 2025, et une prime annuelle de 270 € bruts », ce qui ne convient pas aux salariés.

Lire aussi : Depuis la mise en place de la gratuité des bus à Morlaix co, la fréquentation a bondi de 20 %

Ces derniers dénoncent par ailleurs un manque d’écoute et « une minimisation de ce que l’on subit, pointe Pierrick Postec. La direction avance qu’il y a seulement 28 actes d’incivilité par an, ça ne correspondant pas à la réalité. Tous les jours, il y a des menaces, des insultes. » Le syndiqué corrèle cela à l’arrivée de la gratuité des transports, en 2022. Sur ce sujet, le directeur pointe : « Tout salarié qui fait un signalement est pris en compte. »

Les salariés prévoient de déposer un préavis de grève, qui pourrait courir jusqu’en juin 2026. Ils prévoient, à des dates clefs comme la rentrée des classes, ou à l’approche des élections municipales, des actions. Du côté de Kelios, David Kernevez indique : « Ma porte est ouverte pour dialoguer. »

Les salariés aimeraient une réaction de Morlaix communauté, car c’est elle qui délègue l’exploitation des lignes à Keolis. Roger Héré, vice-président en charge des transports indique que la collectivité n’a pas été contactée par les canaux officiels, et dit : « Nous ne sommes pas habilités à intervenir. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/a-morlaix-le-lancement-du-nouveau-reseau-de-bus-perturbe-par-la-greve-des-salaries-de-keolis-f0e53906-5b15-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

La pêche et les éoliennes en mer sont-elles si incompatibles ?

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Certains pêcheurs et le Rassemblement National affirment que les éoliennes en mer nuisent grandement à la pêche professionnelle. La réalité est bien plus nuancée, notamment car les données sont loin d’être encore toutes disponibles.

La cohabitation entre pêcheurs et éoliennes en mer est possible, mais pas toujours facile (photo d’illustration aux Pays-Bas).

La cohabitation entre pêcheurs et éoliennes en mer est possible, mais pas toujours facile (photo d’illustration aux Pays-Bas). | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

« Les pêcheurs sont à nouveau sacrifiés au nom d’impératifs plus idéologiques qu’écologiques », telle est la position du Rassemblement National quant aux éoliennes en mer.

« On n’a pas le droit de pêcher dans la plupart de ces zones (où sont installées les éoliennes). C’est donc la double peine, les bateaux sont chassés de leur territoire de pêche traditionnelle et doivent aller plus loin », abondait récemment dans nos colonnes Jean-Vincent Chantreau, secrétaire général de l’Union française des pêcheurs artisans (Ufpa).

Une affirmation fausse : dans les trois grands parcs éoliens actuellement en service en France (ceux de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp), la pêche y est autorisée.

Mais il existe une réglementation précise pour chaque parc, mise en place par les préfectures maritimes. Des distances de sécurité sont instaurées. Ce sont des contraintes pour la pêche professionnelle, mais pas une interdiction.

Ce qui est en revanche plus certain, c’est que les « pêcheurs ne sont pas trop fans de l’éolien », reconnaît de son côté José Journeau, président du Comité régional des pêches des Pays de la Loire. Sa région a été la première à accueillir un parc « offshore », au large de Saint-Nazaire et mis en service fin 2022.

Lire aussi : CARTE. Bretagne, Vendée, Méditerranée… Où se trouvent les projets d’éoliens en mer ?

« Grosse colonisation »

Trois ans après, le représentant des pêcheurs affirme pourtant « ne pas avoir trop de remontées du terrain. On vient de faire deux très bonnes années pour le bar. A priori, il y a une grosse colonisation de la faune marine sur les ouvrages comme les pieux, elle revient très rapidement », résume-t-il.

Mais attention, cela ne signifie pas que l’installation du parc de Saint-Nazaire est neutre sur le métier. Si les arts dormants (comme les lignes, les casiers, etc.) s’en sortent visiblement bien, les arts traînants (notamment les chaluts), eux, « ont fait un sacrifice. Ils étaient à la marge, oui, mais ils sont quand même exclus de la zone de 70 km² », rappelle José Journeau. La zone, essentiellement rocheuse, limitait déjà grandement leur utilisation.

Lire aussi : Éoliennes en mer : de nouveaux contrats permettent de les stopper en cas de surproduction électrique

Disparition des bulots

Plus au nord, le parc éolien de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), lui, a fêté sa première année d’activité le 1er juillet dernier. Et là, le bilan semble plus difficile à établir.

« L’effet récif (où les poissons sont attirés par les constructions) ne se fait pas encore sentir. Après, est-ce qu’il y en a moins qu’avant… Je ne peux pas le certifier », souligne Grégory Métayer, le président du Comité départemental des pêches costarmoricain.

Les pêcheurs de bulots, par exemple, « ne trouvent plus leur compte. Mais c’est aussi lié au réchauffement climatique : en dehors du parc aussi c’est compliqué », explique le pêcheur qui se définit comme « anti-parc éolien ».

Car au-delà des conséquences sur la pêche, qui paraissent pour l’instant relativement limitées, le patron du petit chalutier-coquiller Le Pearl ne veut pas de cette « industrialisation de la mer, qui était encore plus ou moins sauvage. Les industriels et les politiques n’ont plus de place sur terre alors ils massacrent les fonds en déversant des tonnes de béton et d’aluminium dans la mer. C’est navrant », lance-t-il.

Des suivis assez récents

Avec trois grands parcs en service, on pourrait penser que les conséquences des éoliennes en mer sur les ressources halieutiques (marines) sont déjà bien documentées en France. Mais ce n’est pas le cas. « Les suivis n’ont commencé que très récemment avec la mise en service des parcs », explique Marion Cuif, coordinatrice des expertises sur les énergies marines renouvelables (EMR) à l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer).

À l’étranger, certains parcs sont en service depuis bien plus longtemps. Les études sur ces parcs montrent « qu’il faut bien plus que deux ou trois ans pour évaluer les conséquences des parcs éoliens sur les ressources halieutiques », poursuit-elle.

Par exemple, l’effet récif fonctionne-t-il vraiment ? « On ne le sait pas encore. Localement, oui, cela peut attirer des poissons. Mais est-ce que cela attire simplement des poissons venus d’ailleurs, ou est-ce que cela fait vraiment augmenter le nombre de poissons d’un stock global ? », s’interroge-t-elle. De plus, il semble difficile de transposer les observations à l’étranger aux parcs français, car chaque parc a ses spécificités.

Manque d’outils

En France, les pouvoirs publics n’ont pris que récemment la mesure du défi de la récolte et du traitement des données sur le lien entre parcs éoliens et pêche. « Il existe, dans la loi, l’obligation pour les porteurs de projet éolien de partager des données (sur la biodiversité dans le parc) », explique Marion Cuif, de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.

« Mais il manque les outils pour avoir accès à l’ensemble des informations collectées dans les parcs », poursuit-elle.

Pour pallier ce manque d’informations, l’Ifremer planche sur un projet appelé DATAEMR (mélange de « données » et « EMR »). La version de test sera lancée « avant la fin de l’année », et « les premiers outils seront prêts pour fin 2026 », détaille la spécialiste.

Quid de l’éolien flottant ?

Les trois parcs principaux en service sont tous composés d’éoliennes dites posées, fixées au fond de la mer. Or les pouvoirs publics misent aussi sur la construction, plus loin des côtes, d’éoliennes dites flottantes, maintenues par des câbles et non des pieux.

Les intérêts sont multiples : au large, il y a davantage de vent. Loin des côtes, ces éoliennes gêneraient moins les riverains. Et la construction, sans pieu à poser au fond de l’eau, dérangerait beaucoup moins la faune marine.

Mais il n’est pas certain que les pêcheurs, qui iraient aussi au large, trouvent leur compte. « Cela reste à démontrer, mais on peut supposer que les parcs éoliens flottants, qui comptent bien plus de câbles que les parcs posés, pourraient davantage gêner la pêche. Le risque d’accrochage entre un câble et un engin de pêche serait plus grand », suppose Marion Cuif.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/la-peche-et-les-eoliennes-en-mer-sont-elles-si-incompatibles-325af2ee-565d-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Ouest-France

« Être un grain de sable dans les rouages » : Alain Goutal, dessinateur, sera à Tréguennec mercredi

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Pour leur 7e saison, les Amis de la baie d’Audierne ont choisi Alain Goutal, dessinateur de presse, graphiste, affichiste, auteur de bandes dessinées et passionné d’histoire, comme invité d’honneur. Il est également le cofondateur du festival Quai des bulles de Saint-Malo. Il sera à la Maison de la Baie, à Tréguennec (Finistère), mercredi 9 juillet.

Alain Goutal rencontrera ses lecteurs mercredi 9 juillet.

Alain Goutal rencontrera ses lecteurs mercredi 9 juillet. | ALAIN CHATAIN

Alain Goutal, dessinateur de presse, graphiste, affichiste et auteur de bandes dessinées, sera à la Maison de la Baie, à Tréguennec (Finistère), mercredi 9 juillet. L’occasion pour lui de rencontrer ses lecteurs. Entretien.

« L’humour est la politesse du désespoir », selon Georges Duhamel. Est-ce la raison profonde de beaucoup de vos dessins et de textes ?

C’est plus une forme de colère qui m’anime. Je suis irrité par tous ceux qui attaquent systématiquement l’écologie, l’environnement et la nature dont tous nous dépendons. L’humour et la moquerie sont de fantastiques armes pacifiques.

Mes dessins de presse ne sont que du ressenti immédiat en fonction de l’actualité. Théocrates, autocrates, ploutocrates m’insupportent, tout ce qui se termine par crate d’ailleurs aussi ! Quand ils prennent le pouvoir commencent toujours par s’attaquer à la liberté d’expression, à l’humour en général et aux dessins de presse en particulier.

Comment vous décririez-vous ?

L’idée d’être un grain de sable dans les rouages me plaît bien ! J’ai commencé il y a 50 ans lors du projet d’implantation d’une centrale nucléaire à Erdeven (56). C’est là que j’ai rencontré mon ami Nono.

Auriez-vous aimé vous exprimer de manière complémentaire, par la peinture par exemple ?

Pas du tout, je me sens pleinement accompli. Mes pinceaux, l’encre de chine, l’aquarelle me suffisent amplement. Je suis délibérément tourné vers le journalisme.

J’ai beaucoup d’admiration pour les peintres mais travailler à l’huile par, exemple, me semble demander un engagement total. Je ne m’interdis rien. Peut-être y viendrais-je un jour ? Actuellement, je m’essaie à la sculpture.

Quels sont vos projets actuels ?

J’ai de nombreux fers au feu ! Deux monographies en l’air sur mon travail de presse et mon activité d’affichiste. Je veux surtout m’atteler à un gros travail historique, une période qui couvre la fin du bas empire romain aux débuts du Moyen-Âge en Bretagne.

Alain Goutal, dessinateur de presse, graphiste, affichiste et auteur de bandes dessinées, sera à la Maison de la Baie, à Tréguennec (Finistère), mercredi 9 juillet. L’occasion pour lui de rencontrer ses lecteurs. Entretien.

« L’humour est la politesse du désespoir », selon Georges Duhamel. Est-ce la raison profonde de beaucoup de vos dessins et de textes ?

C’est plus une forme de colère qui m’anime. Je suis irrité par tous ceux qui attaquent systématiquement l’écologie, l’environnement et la nature dont tous nous dépendons. L’humour et la moquerie sont de fantastiques armes pacifiques.

Mes dessins de presse ne sont que du ressenti immédiat en fonction de l’actualité. Théocrates, autocrates, ploutocrates m’insupportent, tout ce qui se termine par crate d’ailleurs aussi ! Quand ils prennent le pouvoir commencent toujours par s’attaquer à la liberté d’expression, à l’humour en général et aux dessins de presse en particulier.

Comment vous décririez-vous ?

L’idée d’être un grain de sable dans les rouages me plaît bien ! J’ai commencé il y a 50 ans lors du projet d’implantation d’une centrale nucléaire à Erdeven (56). C’est là que j’ai rencontré mon ami Nono.

Auriez-vous aimé vous exprimer de manière complémentaire, par la peinture par exemple ?

Pas du tout, je me sens pleinement accompli. Mes pinceaux, l’encre de chine, l’aquarelle me suffisent amplement. Je suis délibérément tourné vers le journalisme.

J’ai beaucoup d’admiration pour les peintres mais travailler à l’huile par, exemple, me semble demander un engagement total. Je ne m’interdis rien. Peut-être y viendrais-je un jour ? Actuellement, je m’essaie à la sculpture.

Quels sont vos projets actuels ?

J’ai de nombreux fers au feu ! Deux monographies en l’air sur mon travail de presse et mon activité d’affichiste. Je veux surtout m’atteler à un gros travail historique, une période qui couvre la fin du bas empire romain aux débuts du Moyen-Âge en Bretagne.

Une histoire depuis Conan Mériadec jusqu’au roi Nominoé, une période un peu opaque et méconnue. J’imagine un roman graphique, un mélange de textes, d’images et de bandes dessinées. C’est pour moi une période centrale, la pierre angulaire de la construction de notre monde contemporain.

Mercredi 9 juillet, Maison de la Baie, à Tréguennec ; Dédicaces de 15 h à 17 h 30, puis rencontre avec les lecteurs à 18 h pour évoquer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treguennec-29720/etre-un-grain-de-sable-dans-les-rouages-alain-goutal-dessinateur-sera-a-treguennec-mercredi-99532f36-5a2f-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Ouest-France

Plougasnou. Les jeunes ont tagué pour promouvoir l’écologie

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Les enfants du CMJ ont parcouru la commune pour taguer « Ici commence la mer. »

Les enfants du CMJ ont parcouru la commune pour taguer « Ici commence la mer. » | OUEST-FRANCE

Ici commence la mer. La phrase est connue désormais, mais pour le Conseil municipal des jeunes (CMJ) de Plougasnou, il était temps de l’afficher de nouveau aux yeux de tous. Armés d’un pochoir et d’une bombe de peinture blanche, Victor Bernas, Pablo Piccolotto-Héleine et Léa Charefi ont parcouru la commune pour taguer les bordures d’avaloirs du célèbre mantra.  On aimerait que les gens jettent moins de déchets, avance Victor Bernas, 10 ans. On trouve des mégots près des avaloirs, et j’en vois beaucoup à Plougasnou. Ce n’est pas bien.  Ils étaient accompagnés d’Isabelle Guilbault, animatrice, Françoise Réguer, adjointe aux affaires scolaires, et Jean-Luc André, conseiller municipal.

L’opération des tags n’avait pas été reconduite depuis 2023, les enfants ont donc parcouru plusieurs zones : la mairie, Poulbraou, le centre-bourg, Kermouster, le port du Diben, SaintSamson et Primel. D’autres lieux seront visités prochainement dans ce cadre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-jeunes-ont-tague-pour-promouvoir-lecologie-903a474c-9e8c-4f77-a08e-442587f41fe5

 

Ouest-France

Plougasnou. Ils revendiquent une nouvelle classe français / breton

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22 enfants apprennent le français et le breton.

22 enfants apprennent le français et le breton. | OUEST-FRANCE.

En ce début de vacances, l’école Marie-Thérèse Prigent faisait résonner des voix revendicatives de parents d’élèves. Réunis jeudi dernier après une lettre ouverte qu’ils ont adressée à Catherine Moalic, directrice de l’Éducation nationale du Finistère, et Gaèle Herbert-Barse, inspectrice de la circonscription de Morlaix, ils expriment leur inquiétude après le refus des autorités d’ouvrir une nouvelle classe bilingue français/breton au sein de l’établissement. Pourtant, 22 enfants répartis de la TPS au CE1 sont inscrits dans cette option, avec 6 niveaux sur 2 cycles différents. Un panel bien trop large pour que l’apprentissage du breton reste cohérent. « Les CP/CE1 ont déjà été initiés, exprime un parent d’élève, ils ont un niveau de breton plus avancé que les maternelles, voire même les petites sections qui débutent complètement. Ce refus va fortement dégrader l’apprentissage de nos enfants, ainsi que les conditions de travail de l’enseignante et de l’ATSEM. »

La lettre ouverte, envoyée en copie aux maires de Plougasnou et Morlaix, ainsi qu’à toutes les instances politiques et syndicales concernées du département, met en avant la Convention spécifique pour la transmission des langues de Bretagne. À ce jour, la lettre n’a pas eu de retour.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ils-revendiquent-une-nouvelle-classe-francais-breton-6fde3bdb-00d2-457a-bd42-c254202f6c0c

 

Ouest-France

Au festival de BD Bulles à croquer, à Saint-Brieuc, des premiers retours « très positifs »

Nadia LE SAUX.

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Malgré une météo capricieuse, entre 5000 à 6000 personnes ont poussé les portes du Carré Rosengart, samedi 5 et dimanche 6 juillet 2025, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) pour rencontrer des auteurs de BD, des exposants, etc.

Sylvie Colobert, la présidente de Bulles à croquer, peut compter sur une cinquantaine de bénévoles pour le bon déroulement du festival, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), dont une dizaine sont actifs toute l’année.

Sylvie Colobert, la présidente de Bulles à croquer, peut compter sur une cinquantaine de bénévoles pour le bon déroulement du festival, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), dont une dizaine sont actifs toute l’année. | OUEST-FRANCE

La 16e page du festival Bulles à croquer s’est refermée ce dimanche, à 19 h, au Carré Rosengart, port du Légué, à Saint-Brieuc. Sylvie Colobert, la présidente, nous livre ses premières impressions.

Que retenez-vous de cette seizième édition ?

La fréquentation est quasiment identique aux années précédentes, avec entre 5 000 à 6 000 visiteurs, malgré une météo qui n’est pas très favorable. Mais ce n’est pas vraiment le nombre de personnes qui nous importe, c’est le niveau de satisfaction et les premiers retours des participants sont très positifs.

Lire aussi : Au festival Bulles à croquer, à Saint-Brieuc, une BD décortique les mécanismes du racisme

Qui sont les visiteurs qui viennent au festival ?

Grâce à la Fête maritime, sur l’autre rive du port et à la gratuité de notre événement, le public de notre festival est varié, très familial. Les enfants ont été nombreux à participer au concours de dessins et aux autres animations proposées. Nous sommes très contents de pouvoir faire découvrir la bande dessinée au plus grand nombre. La BD est un excellent moyen pour arriver à la lecture. Elle rend accessible les classiques de la littérature ou des sujets plus pointus.

Que pouvez-vous déjà nous dire de l’édition 2026 ?

Nous reconduirons probablement notre partenariat avec le Résia (Réseau éducation solidarités internationales Armor) et les tables rondes, organisées pour la première fois cette année. On va aussi essayer de relancer le Prix de la maison d’arrêt. On avait commencé à travailler avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip), mais ses crédits sur l’animation culturelle ont été stoppés et il était trop tard pour chercher d’autres financements. D’ici la nouvelle édition, nous allons continuer à mettre en place des actions autour de la bande dessinée, pour la faire vivre toute l’année dans l’agglomération. Et en mars 2026, notre programmation, construite en fonction de nos lectures et de nos coups de cœur, devra être finalisée.

https://www.ouest-france.fr/culture/bande-dessinee/au-festival-de-bd-bulles-a-croquer-a-saint-brieuc-des-premiers-retours-tres-positifs-42f6be92-5a79-11f0-8b05-6b82fd3c3480

 

Ouest-France

À cause d’une décharge sauvage, leur rêve de vie à la campagne tourne « au cauchemar » en Bretagne

Zoé BOIRON.

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Un couple et leur bébé de 9 mois vivent au pied d’une décharge sauvage de déchets issus du BTP, située sur le terrain privé voisin. Depuis un an, ils subissent une pollution visuelle, sonore et craignent pour leur santé. Une plainte a été déposée jeudi 3 juillet 2025, par l’association Force 5.

Une habitante de Plouigneau (Finistère) a pris contact avec l’association environnementale Force 5 pour dénoncer une décharge sauvage qui surplombe son terrain.

Une habitante de Plouigneau (Finistère) a pris contact avec l’association environnementale Force 5 pour dénoncer une décharge sauvage qui surplombe son terrain. | OUEST-FRANCE

En août 2023, Émilie (1) et son compagnon achètent un terrain avec un corps de ferme à retaper au lieu-dit Kergana, à Plouigneau (Finistère). La campagne, sa nature et sa tranquillité… Pour eux, c’est un rêve qui se réalise. Le temps d’effectuer les travaux, ils s’installent dans un mobil-home et deviennent, entre-temps, parents d’un bébé âgé aujourd’hui de 9 mois. Mais le rêve a tourné « au cauchemar ».

Chute de pierres

Depuis un an, Émilie raconte vivre au rythme du va-et-vient de camions qui viennent déverser toutes sortes de déchets de BTP. Alors qu’elle fait le récit des nuisances, un tracteur vient justement vider sa benne, sous nos yeux. Dressée sur le terrain privé voisin, cette décharge sauvage prend la forme d’une énorme colline qui surplombe le terrain d’Émilie.

Derrière le mur de parpaings, le terrain d’Émilie se termine par un talus, surplombé par une montagne de déchets. | OUEST-FRANCE

Elle est à bout. En plus d’une vue peu ragoûtante, sa famille subit des nuisances sonores quasi quotidiennement. « Quand on entend les camions arriver, on rentre car ça provoque beaucoup de poussière. Des pierres tombaient même chez nous, on a été obligé de mettre des remorques pour empêcher les enfants de s’approcher », raconte-t-elle. Elle redoute aussi des risques sur la santé.

Elle a pris contact avec l’association environnementale Force 5. Son président, Jean-Yves Quéméneur, s’est emparé du dossier. Jeudi 3 juillet 2025, l’association a déposé plainte.

Jean-Yves Quéméneur, président de Force 5, et Nadine Bihan, militante, épaulent une famille de Plouigneau (Finistère), qui vit près d’une colline de déchets de BTP, qui ne cesse de grandir. | OUEST-FRANCE

La maire de Plouigneau, Joëlle Huon, a été alertée par la gendarmerie de Lanmeur le 27 juin. « Je viens de l’apprendre. L’OFB (Office français de la biodiversité) a déjà repéré ce site. Un rendez-vous sera organisé avec eux et les gendarmes. J’y serai », indique-t-elle.

(1) Le prénom a été modifié.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/a-cause-dune-decharge-sauvage-leur-reve-de-vie-a-la-campagne-tourne-au-cauchemar-en-bretagne-94151224-5376-11f0-acb7-473b370f0632

 

Ouest-France

Projet de parc éolien en baie de Morlaix : cette ex-maire tacle « l’attentisme » des élus concernés

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Agnès Le Brun, conseillère régionale et ancienne maire de Morlaix (Finistère), était l’une des seules élues du territoire présente à la manifestation du collectif Nemo, samedi 5 juillet 2025, contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix.

Agnès Le Brun, conseillère régionale et ancienne maire de Morlaix (Finistère), a manifesté contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix, le 5 juillet 2025.

Agnès Le Brun, conseillère régionale et ancienne maire de Morlaix (Finistère), a manifesté contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix, le 5 juillet 2025. | OUEST-FRANCE

C’est l’une des seuls élus que nous avons repérée (1) dans le cortège des quelque 400 personnes qui se sont mobilisées contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), samedi 5 juillet 2025.

Agnès Le Brun, conseillère régionale et ancienne maire de Morlaix, a marché tout devant, tenant la banderole du collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche ouest), qui a organisé la manifestation.

Plus de questions que de réponses

Elle s’était déjà positionnée sur ce projet, qui pourrait compter 111 éoliennes de 285 m de haut d’ici 2035, lors de la séance du conseil régional le 27 juin 2025. Avec son groupe Hissons Haut la Bretagne (Droite, Centre et Régionalistes), elle indiquait avoir « proposé un vœu enjoignant au Premier ministre un moratoire sur le projet de parc éolien au large de la baie de Morlaix ». Ce dernier n’a pas été accepté.

Durant son discours le 27 juin, l’élue avait soulevé de nombreuses questions sur le sujet, comme le coût des énergies renouvelables pour les consommateurs, l’impact d’un parc éolien flottant ou ancré pour les pêcheurs, mais aussi « quels sont véritablement nos besoins [en énergie] à terme ? Quelle part du nucléaire ou des énergies renouvelables pour les combler ? Pour quels impacts économiques, sociaux, environnementaux ? À quels coûts pour le pays mais aussi les contribuables ? Pour quelles recettes pour les territoires ? »

En effet, dans le cas d’installation d’éoliennes au large des côtes, sous une certaine distance, les communes peuvent toucher d’importants montants, tout comme le comité des pêches, l’OFB (Office français de la biodiversité) et la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer). La Région avait émis l’idée de réfléchir à une autre répartition de cette taxe, afin de favoriser les territoires qui investissent pour l’éolien.

Lire aussi : Parc éolien en baie de Morlaix : Les Écologistes dénoncent des méthodes « malhonnêtes » du collectif Nemo

Lors de la manifestation à Morlaix, Agnès Le Brun a réaffirmé sa position. « On ne peut pas décider maintenant et concerter ensuite », dénonce-t-elle. Pour elle, « le mix énergétique est nécessaire mais nous avons aujourd’hui beaucoup plus de questions que de réponses sur ces énergies alternatives, qui de toute façon ne s’autonomisent pas. »

« L’écologie n’appartient à aucun parti politique »

Elle voit également plus loin que l’implantation du parc. « Je dénonce l’absence d’étude d’impact quant à la dépendance que nous aurons pour la maintenance et le démantèlement de ces éoliennes. » Elle pointe : « L’écologie n’appartient à aucun parti politique, même si cela chagrine certains. Là, l’atteinte à la biodiversité est avérée », estime-t-elle.

Lire aussi : Pour ou contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix ? Les élus des villes littorales répondent

Tout comme le collectif Nemo, elle invite les élus locaux concernés par le projet à se prononcer. « Il faut qu’ils disent ce qu’il pense, je trouve regrettable l’attentisme auquel nous faisons face. »

(1) Jean-Charles Pouliquen et Georges Aurégan, élus de la minorité au conseil municipal de Morlaix, étaient également présents.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-cette-ex-maire-tacle-lattentisme-des-elus-concernes-02e7044a-5a71-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

Le groupement des agriculteurs biologiques des Côtes-d’Armor interpelle quatre parlementaires

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Las de ne pas recevoir de réponses à ses courriers et demandes de rendez-vous, le groupement des agriculteurs biologiques des Côtes-d’Armor (Gab 22) a adressé une nouvelle lettre à Corentin Le Fur, Hervé Berville, Mickaël Cosson et Alain Cadec, vendredi 4 juillet 2025.

Des agriculteurs bio des Côtes-d’Armor se sentent « méprisés » par des parlementaires des Côtes-d’Armor.

Des agriculteurs bio des Côtes-d’Armor se sentent « méprisés » par des parlementaires des Côtes-d’Armor. | ARCHIVES BEATRICE LE GRAND / OUEST FRANCE

Les agriculteurs bio des Côtes-d’Armor (Gab 22) regrettent que leurs tentatives d’entrer en contact avec les parlementaires Corentin Le Fur, Hervé Berville, Mickaël Cosson et Alain Cadec, pour partager leurs revendications en faveur de l’agriculture bio, soient restées vaines. « N os courriers et demandes de rendez-vous restent sans réponse […] Cette absence de considération est clairement une marque de mépris », déplorent-ils dans une nouvelle lettre envoyée vendredi 4 juillet.

Dans sa missive, le Gab interpelle aussi les parlementaires sur la proposition de loi Duplomb, adoptée par les sénateurs, dont Alain Cadec, mercredi 2 juillet, et qui doit revenir devant l’Assemblée nationale mardi 8 juillet.   « La loi que vous vous apprêtez à voter […] ne sert que les intérêts d’une minorité d’agriculteurs, favorise le développement d’une agriculture néfaste pour notre environnement et compromet notre capacité à nous nourrir sainement demain », dénoncent-ils.

Lire aussi : Pesticides : la Ligue contre le cancer s’inquiète de la loi Duplomb

Le Gab a joint à son courrier un droit de réponse rédigé par la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) pour amener les parlementaires costarmoricains « à avoir un regard plus critique sur l’action gouvernementale en matière d’agriculture biologique ». Malgré ces désaccords « majeurs et profonds » , le Gab veut poursuivre le dialogue.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/le-groupement-des-agriculteurs-biologiques-des-cotes-darmor-interpelle-quatre-parlementaires-4f0e7ec4-58e2-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

Carantec a été « un point de départ vers l’espoir pendant la Seconde Guerre mondiale »

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Samedi 5 juillet 2025 à Carantec (Finistère), la cérémonie commémorative de la Stèle Sibiril a célébré le courage des résistants finistériens de la seconde guerre mondiale, en présence de la ministre Patricia Mirallès.

L’arrivée des personnalités devant la stèle Sibiril, avec, au premier plan, Patricia Mirallès (au centre).

L’arrivée des personnalités devant la stèle Sibiril, avec, au premier plan, Patricia Mirallès (au centre). | OUEST-FRANCE

Samedi 5 juillet dans l’après-midi, au bas de la rue Duguay-Trouin à Carantec (Finistère), là où se trouve la stèle érigée en septembre 1966 en hommage à Ernest Sibiril, la foule était nombreuse, avec la ministre déléguée chargée de la Mémoire et des anciens combattants. Ils sont venus rendre hommage aux centaines de courageux de toute la baie de Morlaix, qui se sont évadés dès juin 1940 vers l’Angleterre, pour poursuivre le combat contre l’Allemagne nazie au sein des Forces françaises libres du général de Gaulle.

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Une histoire de la résistance

Qui ne connaît l’histoire du réseau clandestin créé par Ernest Sibiril, surnommé le  ferry man  par les Anglais, et qui a fonctionné de 1940 à 1944 ? Grâce à ce réseau et aux bateaux fournis par le chantier naval du Carantécois, 193 volontaires français et aviateurs anglais, canadiens et américains ont traversé la Manche pour rejoindre l’Angleterre. En septembre 1966, une stèle a été érigée à Carantec en hommage à Ernest Sibiril. Et, en 1950, le général de Gaulle était venu en visite au chantier Sibiril.  En cette enceinte qui a été témoin d’évènements si nobles et de gestes si méritoires qui ont servi la patrie  soulignera-t-il.

Un hommage pour tous les courageux embarqués clandestinement

Samedi 5 juillet, il s’agissait aussi de penser à tous les courageux qui se sont embarqués clandestinement d’autres ports répartis dans la baie de Morlaix. L’idée en revient à la Fondation de la France libre, à l’association des amis du Musée maritime de Carantec et à l’Institut français de la mer. La commune de Carantec a adhéré à l’idée. Ainsi la maire, Nicole Ségalen-Hamon, présidé la cérémonie et procédé, avec la ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des anciens combattants, au dévoilement d’une plaque dédiée à tous les courageux de la baie et offerte par la Fondation des Français libres.  Pendant la guerre, Carantec a été un abri, un passage, le point de départ vers l’espoir  a déclaré la maire en présence de Sandrine Le Feur, députée, de Maël de Calan, président du conseil départemental, et de nombreux autres élus régionaux.

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Les mots de la ministre et de l’Institut français de la mer

 Aujourd’hui, nous rendons visible le passage clandestin des évadés. C’est une promesse que leur sacrifice ne sera pas tombé dans le silence car nous avons un devoir à leur égard. Par leur traversée, ils ont ouvert un chemin  a souligné Patricia Mirallès.  C’est une page méconnue mais héroïque de notre histoire nationale. Cette jeunesse mérite toute notre reconnaissance. Ils sont plus de 350 résistants silencieux mais déterminés à avoir ainsi quitté la baie de Morlaix  a ajouté Jean-Pierre Daffniet, président de l’Institut français de la mer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/carantec-a-ete-un-point-de-depart-vers-lespoir-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-fee62adc-59bd-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Ouest-France

À Plougasnou, le conseil municipal met l’accent sur les questions sociales

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Les élus se sont réunis ce jeudi 3 juillet 2025 à Plougasnou (Finistère), lors d’un conseil municipal, avec un focus porté sur le social.

La mairie de Plougasnou a accueilli le conseil municipal.

La mairie de Plougasnou a accueilli le conseil municipal. | OUEST-FRANCE

Le conseil de Plougasnou (Finistère) a abordé différents sujets. Le projet Petite enfance, le logement locatif, le lancement du Plan communal de sauvegarde, et l’adoption du nouveau Projet éducatif de Territoire ont bénéficié de décisions ou de travaux validés à l’unanimité.

Le projet petite enfance

L’acquisition de l’ancienne boutique Bourhis et sa maison attenante se concrétise cet été. La mairie se projette sur une restructuration du bâtiment pour un usage mixte : le futur accueil Petite enfance et Trois logements locatifs.

Elle fera l’objet d’un lancement d’appel d’offres de maîtrise d’œuvre de la part des services techniques, pour retenir un architecte mi-octobre. Le montant prévisionnel maîtrise d’œuvre et travaux s’élève à 1 363 154 € TTC.

Des subventions seront demandées auprès de la Caf, de la MSA, de l’État, de Morlaix Communauté et des conseils régional et départemental pour les travaux Petite Enfance. D’autres seront demandées auprès de l’État et de Morlaix Communauté pour les logements.

Le plan communal de sauvegarde

Le lancement du Plan Communal de sauvegarde s’initie cet été, assisté par l’association ECTI (Entreprises-collectivités territoriales-insertion). Une étudiante Plougasniste en stage de 3e année de bachelor de sciences politiques sera chargée de procéder à sa rédaction. Nathalie Bernard, maire, et quelques adjoints, piloteront la constitution du document, dont l’objectif est de prévoir la gestion et la protection de la population face à des dangers tels que pollution maritime ou tempête.

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Le Projet éducatif de territoire

Le conseil a validé également le nouveau Projet éducatif de territoire qui entrera en vigueur le 1er septembre 2025 au 31 août 2028. Le PEDT, qui travaille sur l’organisation du temps scolaire dans les écoles primaires, valorise les efforts fournis depuis plusieurs années par la commune, à l’égard de la petite enfance notamment et de toutes les actions organisées autour de la prévention santé.

Les sujets de la sécurité routière pour les enfants et la santé mentale des adolescents sont avancés. Un livret d’accueil pour les parents est en cours d’écriture. La commune accorde une enveloppe de 600 € à l’école Kérénot par an sur trois ans pour financer l’initiation à la langue bretonne.

D’autres sujets abordés

Le conseil a validé le nouveau règlement du marché hebdomadaire, avec un changement d’horaires et un point sur la responsabilité des commerçants à l’égard de la propreté des emplacements attribués. Il a aussi validé l’adhésion à la protection sociale complémentaire santé à la CDG29 à compter du 1er septembre 2025 pour ses agents.

Le CCAS voit démissionner Madame Sylvie Feat, qui siégeait au conseil d’administration. Afin de pourvoir au siège vacant, et après la décision d’augmenter le nombre de membres à huit élus et huit nommés, Jean-François Jaouen de « Plougasnou ensemble » et Guy Feat de « Tous unis pour Plougasnou » sont désignés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-conseil-municipal-met-laccent-sur-les-questions-sociales-4196840c-58fc-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Le Diben dimanche 06 juillet 2025

Les éoliennes ????

Marie-Lise Lebranchu en compagnie de Jean-Luc Fichet le 16 février 2008.Photo pyb29

Marie-Lise Lebranchu en compagnie de Jean-Luc Fichet le 16 février 2008.Photo pyb29

Diaporama : Morlaix pas d’écologie sans démocratie samedi 05 juillet 2025

 

Ouest-France

Manifestation contre le parc éolien en baie de Morlaix : dans le cortège, des avis qui divergent

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Plus de 400 personnes se sont mobilisées contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix, qui pourrait voir le jour d’ici 2 035. Si certains sont opposés au projet en l’état, d’autres rejettent tout simplement l’implantation d’éoliennes.

Contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), le 5 juillet 2025, environ 400 personnes ont défilé.

Contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), le 5 juillet 2025, environ 400 personnes ont défilé. | OUEST-FRANCE

Petites bandelettes de tissus « bleues, comme la couleur de la mer » accrochées au bras, autour du cou ou encore sur les couvre-chefs, les citoyens opposés au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère) ont manifesté, samedi 5 juillet 2025, à 16 h, dans la cité du Viaduc.

Ils étaient plus de 400 contre ce projet, qui pourrait réunir 111 éoliennes de 285 mètres de haut, d’ici 2 035 (1). Ils ont répondu à l’appel lancé par le collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche ouest).

Les manifestants contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), dénoncent le manque de concertation de l’État pour ce projet. | OUEST-FRANCE

« Non à ce projet tel qu’il est présent aujourd’hui »

Pour Clara Derrien, 18 ans, venue avec sa maman Pauline Derrien, le projet pose problème par rapport à son impact visuel. « Aujourd’hui, j’étais à la plage du côté de Saint-Brieuc, et les éoliennes du parc implantées là-bas, on les voit beaucoup ! », souligne-t-elle. Pauline Derrien, elle, dénonce également « le manque d’information, de consultation. Il est question de beaucoup d’éoliennes, de très grandes et proches des côtes. » Elle indique : « Je ne suis pas contre les éoliennes en général, mais il ne faut pas que ça soit placé au détriment de la population. »

Elle a des interrogations sur le démantèlement des éoliennes et « la problématique d’absence de stockage d’énergie ». Ces questionnements sont régulièrement évoqués par les manifestants. Guillaume de Lannurien, président de l’ASSR (Association pour la Sauvegarde des sites de Roscoff), pointe « le risque de perturbations, à tous points de vue, visuel, environnemental… »

Dans le cortège de la manifestation contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), le 5 juillet 2025, les citoyens veulent défendre des projets alternatifs. | OUEST-FRANCE

Du côté du collectif, lors de leur prise de parole, Sébastien Geoltrain et Yoann Derrien estiment qu’il « faut dire non à ce projet tel qu’il est présenté aujourd’hui », et s’agacent de la position de l’État, qui selon eux, « avance et refuse de regarder une alternative qui permettrait d’éloigner les éoliennes des côtes ».

Des divergences dans les points de vue des manifestants

Si certains manifestants sont en accord avec les paroles de Sébastien Geoltrain et Yoann Derrien, d’autres sont fermement opposés à l’implantation d’éoliennes, peu importe le lieu et les conditions. Quand l’un des manifestants s’empare du micro et pointe qu’il préfère l’énergie nucléaire, il est applaudi par une partie de l’assistance, signe que le sujet divise, même au sein des citoyens mobilisés ce jour-là.

Lire aussi : Parc éolien en baie de Morlaix : les Verts dénoncent des méthodes « malhonnêtes » du collectif Nemo

Pour ou contre, le compte à rebours est lancé, pour se faire entendre. Le collectif invite les élus à prendre position. Une consultation publique numérique est ouverte en ligne, jusqu’au 5 août 2025.

(1) Ce parc pourrait alimenter en électricité environ un tiers de la population bretonne selon la préfecture.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/manifestation-contre-le-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-dans-le-cortege-des-avis-qui-divergent-04e7d83c-59b8-11f0-8b05-6b82fd3c3480

Diaporama : Morlaix pas d’écologie sans démocratie samedi 05 juillet 2025

 

Ouest-France

Algues vertes : André Ollivro ouvre des cahiers de doléances pour appuyer son action en justice

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Samedi 5 juillet 2025, sur le site de la Grandville, à Hillion (Côtes-d’Armor), André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux figures de la lutte contre les algues vertes en Bretagne, ont appelé à remplir des cahiers de doléances, afin de recueillir des témoignages qui viendront appuyer leur action en justice.

Samedi 5 juillet 2025, dans son fief de la Grandville, à Hillion (Côtes-d’Armor), le lanceur d’alertes André Ollivro, accompagné de son ami Yves-Marie Le Lay, a sensibilisé les militants et sympathisants de la lutte contre les algues vertes aux derniers rebondissements judiciaires de leur combat. Pour recueillir des témoignages, ils ont ouvert des cahiers de doléances.

Samedi 5 juillet 2025, dans son fief de la Grandville, à Hillion (Côtes-d’Armor), le lanceur d’alertes André Ollivro, accompagné de son ami Yves-Marie Le Lay, a sensibilisé les militants et sympathisants de la lutte contre les algues vertes aux derniers rebondissements judiciaires de leur combat. Pour recueillir des témoignages, ils ont ouvert des cahiers de doléances. | OUEST-FRANCE

Samedi 5 juillet 2025, c’est dans le fief historique de la lutte contre les algues vertes, à la Grandville, à Hillion (Côtes-d’Armor) qu’André Ollivro a convié militants et sympathisants, avec son compagnon de lutte, Yves-Marie Le Lay, afin d’ouvrir des cahiers de doléances pour la biodiversité du littoral. Murielle Lepvraud, députée LFI (La France insoumise) de la circonscription de Guingamp, était également présente.

L’ouverture de ce cahier de doléances est le point de départ d’une nouvelle aventure juridique, explique le lanceur d’alertes. Les sympathisants, militants et riverains sont invités à se rapprocher de l’association afin d’apporter un témoignage des préjudices vécus par la prolifération des algues vertes.

« Votre parole nous sera précieuse »

« Si vous êtes directement impactés, votre parole nous sera précieuse pour notre action en justice. Et si vous souhaitez juste apporter un témoignage sur des nuisances indirectes, vos retours nous permettront d’appuyer une proposition de résolution présentée à l’Assemblée nationale par la députée Murielle Lepvraud. »

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Cette dernière s’inquiète des marches arrière du gouvernement, notamment avec la loi Duplomb, qui vise à lever certaines contraintes sur l’utilisation de pesticides, l’encadrement des élevages et les mégabassines.  Le ton était déjà donné avec la loi rectificative, déjà votée. 

Lire aussi : Divisés sur la controversée loi Duplomb, comment ont voté les députés des Côtes-d’Armor

La proposition de Murielle Lepvraud doit réunir 10 % des députés afin d’être examinée à l’Assemblée nationale. L’élue de la 4e circonscription des Côtes-d’Armor déplore que seuls les élus Écologistes et de la France insoumise aient signé ce projet de loi.

Renseignements et témoignages : lavarenn@yahoo.fr ; site Internet, wordpress@sauv-tregor.fr

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-andre-ollivro-ouvre-des-cahiers-de-doleances-pour-appuyer-son-action-en-justice-075852fe-5a53-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Ouest-France

Manifestation contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix : plus de 400 personnes mobilisées

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Le collectif Nemo, pour Non aux éoliennes en Manche ouest, opposé au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), avait appelé à la mobilisation, samedi 5 juillet 2025 dans la cité du Viaduc à 16 h. Pour l’occasion, de nombreuses personnes ont fait le déplacement.

Une manifestation a eu lieu à Morlaix (Finistère), à l’appel du collectif Nemo, contre le projet de parc éolien en mer.

Une manifestation a eu lieu à Morlaix (Finistère), à l’appel du collectif Nemo, contre le projet de parc éolien en mer. | OUEST-FRANCE

Depuis plusieurs semaines, le collectif Nemo, pour Non aux éoliennes en Manche ouest, se mobilise, en opposition au projet de parc éolien qui pourrait voir le jour en baie de Morlaix (Finistère), d’ici 2035. Pour rappel, ce dernier pourrait compter 111 éoliennes de 285 mètres de haut, et pourrait être implanté au large de l’Île-de-Batz et de Roscoff. Il aurait une puissance de 2 GW et pourrait alimenter en électricité environ « un tiers de la population bretonne », indique la préfecture. En comparaison, le parc éolien de Saint-Brieuc et ses 62 éoliennes produisent 0,89 GW.

Le collectif organisait ce samedi 5 juillet 2025 une manifestation à Morlaix (Finistère). Dès 16 h, environ 400 personnes se sont rassemblées, place des Otages.

Cette mobilisation arrive alors que des partis politiques mais aussi des associations commencent à se positionner sur le sujet. Les Écologistes du pays de Morlaix, tout comme les socialistes du Haut Trégor et Bretagne vivante sont plutôt favorables aux énergies marines renouvelables, sous certaines conditions. Questionnés par Ouest-France, les élus des communes littorales se sont également positionnés dans nos colonnes.

La manifestation a rassemblé plus de 400 personnes, samedi 5 juillet 2025, dans les rues de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Dans l’assistance, il y a peu de jeunes, mais certains ont fait le déplacement, à l’image de Clara Derrien, 18 ans, venue avec sa maman, Pauline Derrien. Ses grands-parents sont également présents. La jeune fille dénonce, notamment, l’impact sur le paysage. « Aujourd’hui, j’étais à la plage du côté de Saint-Brieuc, et les éoliennes du parc implantées là-bas, on les voit beaucoup ! »

« Le paysage va être défiguré »

Pauline Derrien ajoute : « Ce qui nous dérange, c’est le manque d’information, de consultation. Il est question de beaucoup d’éoliennes, de très grandes et proches des côtes. Le paysage va être défiguré. On n’a pas les compétences pour savoir l’impact sur la faune, mais l’impact visuel, on sait et ça nous dérange, d’autant que c’est possible de les reculer. »

Elle poursuit : « Je ne suis pas contre les éoliennes en général, mais il faut que ça soit bien placé, et pas au détriment de la population. » Elle souhaiterait avoir plus d’informations sur le démantèlement des éoliennes et « la problématique d’absence de stockage d’énergie ».

Du côté du collectif Nemo, Sébastien Geoltrain et Yoann Derrien dénoncent un projet « mauvais en l’état. […] On a passé des centaines d’heure à l’étudier sous toutes les coutures. » En s'adressant à l’assistance, Yoann Derrien souligne : « Vous méritez un projet meilleur, qui s’intéresse à d’autre possibilités pour avoir au minimum un début d’acceptation sociale. Le sujet est complexe, il est nécessaire d’être exigeant, il faut que les gens se positionnent. On ne peut pas se résigner. »

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/manifestation-contre-le-projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-plus-de-400-personnes-mobilisees-2e7f2c58-5982-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

Après les récents incidents, les élus pensent à la vidéosurveillance

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Durant la nuit du 2 au 3 juillet, treize panneaux du terrain de foot de Lanmeur ont été arrachés. Des dégradations de trop pour le conseil municipal qui décide d’équiper la commune de caméras.

Du 2 au juillet, autour du stade, treize panneaux grillagés ont été pliés et arraché.

Du 2 au juillet, autour du stade, treize panneaux grillagés ont été pliés et arraché. | OUEST-FRANCE

Durant la nuit du 2 au 3 juillet, treize panneaux grillagés autour du terrain de foot de Lanmeur ont été complètement pliés. « Plus les six déjà à terre, nous en sommes à dix-neuf panneaux complètement inutilisables et qu’il faudra remplacer », déplore Yvon Denis, adjoint en charge des bâtiments.

Une plainte a été déposée. « Ces faits s’ajoutent à une série de délits constatés depuis le début du mois de juin », détaille Cathy Lucas, lors du conseil municipal qui s’est tenu jeudi 3 juillet. La maire rappelle les photos de l’exposition dans le parc de Kernitron, lacérées ; les sangles des barnums de la kermesse de l’école de Kernitron, coupées ; les pneus de la voiture de la principale du collège, crevés ; le local du terrain de foot, cible de bouteilles de verre… La liste est longue : « Tout ça est inquiétant et coûte cher à la commune, à partir du moment où ces faits ne sont plus déclarés auprès de notre assurance. »

Face à ces actes malveillants, les élus débattent sur la possibilité d’installer des caméras de surveillance. Caméras fixes ou mobiles ? Lieux ? Le conseil approfondit sa réflexion. L’idée est d’installer une caméra au complexe sportif, au vu des dégradations commises sur ce lieu dernièrement, voire près du cimetière, au niveau des écoles et du collège, en centre-bourg, ainsi qu’au niveau des ateliers communaux où deux véhicules avaient été volés.

La proposition de la maire de répondre à l’appel à projet du conseil départemental qui subventionne jusqu’à 50 %, les installations, fait l’unanimité auprès des élus. « Il s’agit d’un équipement de prévention et de dissuasion des actes malveillants, face à la recrudescence d’incivilités, de dégradations ou de vols sur des biens publics ou privés. Plusieurs maires du pays de Morlaix disent que ces dispositifs ont eu un effet immédiat sur le nombre de méfaits, dès leur mise en place. »

Cathy Lucas précise que seulement, deux personnes seront autorisées à visionner les films après un délit. « Les images seront écrasées au bout d’un mois. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/les-elus-pensent-a-installer-des-cameras-de-surveillance-7a123346-58be-11f0-a7d3-a270bd6a0078

 

Ouest-France

Pour ou contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix? Les élus des villes littorales répondent

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Que pensent les élus des communes littorales concernées par le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère) ? Nous leur avons posé la question.

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui compte 62 éoliennes.

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui compte 62 éoliennes. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Que pensent les élues des communes littorales du projet de parc éolien baie de Morlaix (Finistère) ? D’ici 2035, un parc éolien devrait voir le jour dans une zone comprise entre la baie de Goulven, celle de Morlaix, jusqu’à Locquirec, avec environ 110 éoliennes de 287 m de haut. Selon nos informations, la zone pourrait se resserrer du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz, mais cela impacterait bien sûr d’autres communes du secteur. De l’ouest à l’est, voici les avis des maires des communes concernées par ce projet.

Anne Bescond, maire de Tréflez

Moi je pense à l’autonomie énergétique et de ce point de vue, je suis pour une énergie décarbonée. Cependant, le projet est encore relativement flou, beaucoup d’élus attendent des précisions.

Gildas Bernard, maire de Plounévez-Lochrist

J’entends le comité des pêches qui est vent debout contre ce projet et bon nombre de personnes qui s’inquiètent de nuisances visuelles de ce parc, qui s’annonce important. Il faut avancer vers une plus grande autonomie en matière d’énergie. Je suis a priori favorable à ce parc, c’est une marche vers une plus grande souveraineté mais il faut que les enjeux, les préoccupations et les intérêts des pêcheurs soient pris en compte. Il faut qu’on soit dans une recherche de consensus.

Jean-Noël Edern, maire de Cléder

C’est trop tôt pour se prononcer. J’attends des éléments précis, car il faut prendre en compte l’aspect environnemental, l’impact sur la pêche… Après la réunion en préfecture à Quimper en avril 2025, j’ai demandé des simulations plus précises sur l’impact visuel.

Jacques Edern, maire de Sibiril et président de Haut-Léon communauté

Je suis un peu sceptique sur la façon de faire de l’État. J’attends d’avoir plus d’informations sur le projet avant d’avoir un avis sur la question.

La première éolienne en mer qui a fonctionné en France, au large du Croisic. | SEM-REV

Patrick Guen, Plougoulm

C’est difficile de se positionner car on ne sait pas trop où on va. Je ne peux pas donner une position ferme sans connaître la taille des éoliennes ni la distance, mais je ne suis pas emballé par le projet. Clairement, je ne suis pas ravi de la pollution visuelle que ça pourrait apporter. Ce n’est pas la même chose si c’est à 14 km des côtes qu’à 20 km. À titre individuel, si c’est à 16 km des côtes, je dirai non tout de suite, mais je vais d’abord discuter avec mon conseil municipal avant d’afficher une position claire.

Il faut aussi prendre en compte les conséquences lourdes que cela peut avoir sur la pêche et le tourisme, avec le passage des navires de la Brittany Ferries. Même si tout le monde a conscience qu’il faut sortir des énergies fossiles, qu’est-ce qu’on fera face aux pics de production qu’on ne maîtrise pas ?

Bernard Le Pors, maire de Santec

Je ne suis pas foncièrement contre, mais on manque d’éléments pour avoir une position ferme et définitive. Par exemple, nous ne connaissons pas encore la zone d’implantation exacte. Nous avons certaines informations, mais il y a un certain manque de concertation.

Odile Thubert Montagne, maire de Roscoff

C’est évident que ce projet doit être conforme aux attentes des principaux usagers de la zone, je pense notamment aux pêcheurs. J’attends avant de me prononcer. Il faut avoir connaissance de tous les éléments avant de se positionner. Il faut que les choses soient faites intelligemment.

L’Île-de-Batz est à environ 15 minutes de bateau de Roscoff. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Eric Grall, maire de l’Île-de-Batz

Sur le fond, il n’y a pas de débat, je suis favorable à l’énergie décarbonée et à sortir de l’utilisation des énergies fossiles. Mais quand c’est juste derrière chez vous, ce n’est pas pareil… Il reste encore des options de positionnement dans la zone, ce n’est pas acté. L’idée est d’aller vers la solution la moins mauvaise pour l’impact paysager. Concernant les pêcheurs, ce projet est une manne financière, dont 35 % seront alloués au comité des pêches. Pour les pêcheurs impactés, il faut un vrai plan, il faut s’assurer qu’on leur donne des solutions pour préserver leur activité. Il faut essayer d’être intelligent pour minimiser les impacts.

L’Île-de-Batz vue du ciel. Ce petit bout de terre risque de voir sa vue impactée par le projet de parc éolien en baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Stéphane Cloarec, maire de Saint-Pol-de-Léon

L’élu a répondu par SMS à nos questions. Il indique attendre d’avoir tous les éléments pour se positionner.

Christophe Micheau, maire d’Henvic

Nous n’avons pas encore vraiment évoqué le sujet en conseil municipal. Là où ça pose question, c’est qu’on nous présente des simulations qui ne veulent rien dire, on a vraiment du mal à se rendre compte de l’impact visuel. Il y a aussi une interrogation sur la technologie utilisée. Quel sera l’impact des éoliennes flottantes sur la pêche ? Pour se faire une opinion, il faudrait avoir un endroit avec une configuration identique pour comparer.

Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec

Je suis inquiète face à un projet qui manque de concertation. Je suis également préoccupée par les impacts sur la pêche et la biodiversité.

Gilles Créac’h, maire de Taulé

Je pense que l’éolien est nécessaire. Je pense qu’il faut cependant faire attention à ne pas contrarier l’économie locale, notamment la pêche mais aussi le transport en ferries. Même si Taulé a une petite partie littorale, la commune risque d’être assez peu concernée.

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui a été inaugurée en septembre 2024. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Francis Lebrault, maire de Locquénolé

Je ne peux pas me positionner sur ce sujet pour le moment. Ce parc sera quand même quelque chose de peu joli à voir. On fait partie des communes littorales qui seront concernées même si on ne sera pas forcément très impactée. Je me questionne sur la distance des éoliennes par rapport à la côte. Il nous faudrait un retour de ce qui s’est fait en baie de Saint-Brieuc.

Dans l’idée, personne n’est contre le principe, mais tout le monde n’en veut pas chez soi…

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix communauté

Il y a bien sûr des inquiétudes au niveau esthétique, mais aussi par rapport à la poursuite des activités économiques comme la pêche ou les trajets des navires de la Brittany Ferries. Il y a aussi des questions sur la répartition de la manne financière que cela représente. Mais avant cela, il faut appréhender très finement l’ensemble des conditions de ce projet.

Nous avons été informés jusqu’à présent, mais on ne nous a pas demandé nos avis.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou

Sur le principe, je suis plutôt favorable à ce projet, mais avec des réserves, notamment sur la distance par rapport à la côte, la taille des éoliennes, les connexions à terre… Il y a beaucoup de critères à prendre en compte.

Monique Nédellec, maire de Saint-Jean-du-Doigt

Pour l’instant je ne me prononce pas, je n’ai pas assez d’informations. Je ne sais pas si ça aura des impacts sur notre commune au niveau visuel.

Pierre Le Goff, maire de Guimaëc

Sur l’aspect esthétique, je préfère des éoliennes en mer plutôt qu’une centrale nucléaire ou encore des éoliennes de 100 mètres à terre. Là où ça pose question, c’est concernant l’impact pour les pêcheurs. Par ailleurs, il risque d’y avoir beaucoup de pylônes, ça va faire une ligne d’horizon particulière.

Ce n’est pas l’aspect financier du projet qui guide ma réflexion, car le montant que nous pourrions percevoir risque d’être neutre sur le long terme. Cet argent sera une dotation de l’état, qu’on risque de perdre dans la dotation globale de fonctionnement qui nous est alloué, donc cela va certainement s’équilibrer.

Guénolé Guyomarc’h, maire de Locquirec

C’est trop tôt pour donner un avis, je connais peu le dossier, je ne m’y suis pas encore intéressé.

Sandrine Le Feur, députée du Finistère

La députée a répondu par mail à nos questions.

Je suis favorable à l’implantation de ce parc éolien en baie de Morlaix : nous avons besoin de renforcer notre mix énergétique. Cette installation ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie des habitants de la baie, ni des écosystèmes en place sur la zone, c’est pourquoi le projet doit inclure des études et concertations citoyennes.

Il est indispensable que ce développement s’inscrive dans une démarche de sobriété, d’écoute des acteurs du territoire — pêcheurs, associations, élus locaux — et de transparence sur les impacts et les bénéfices attendus. L’acceptabilité des projets énergétiques repose sur leur exemplarité environnementale et sociale.

Contactés, Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h et Jean-Luc Fichet, sénateur, n’ont pour le moment pas répondu à nos demandes.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/pour-ou-contre-le-projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-les-elus-des-villes-littorales-repondent-5a1a5d48-2cd6-11f0-bcfe-3a5efa388100

 

Ouest-France

Algues vertes : encore des échouages massifs à Trezmalaouen

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Vendredi, 380 m³ d’algues vertes ont été ramassés sur la plage de Trezmalaouen à Kerlaz. Ce samedi, de gros volumes s’échouent à nouveau. Ce nouvel épisode a fait réagir Dominique Stéphan, conseiller municipal délégué à l’environnement.

L’entreprise Kérivel de Confort est intervenue à Trezmalaouen, vendredi après-midi.

L’entreprise Kérivel de Confort est intervenue à Trezmalaouen, vendredi après-midi. | DOMINIQUE STÉPHAN

Dominique Stéphan, conseiller municipal à Kerlaz, délégué à l’environnement, ne cachait pas sa colère, vendredi après-midi, lors de la marée basse à la plage de Trezmalaouen. « Encore une journée verte à Trezmalaouen, 380 m3 d’algues vertes ramassées. Cinq heures de travail, environ 20 remorques de 19 tonnes, et il en reste… » L’élu poursuit : « Trezmalaouen totalise 1 912 m3 depuis début juin et 41 000 € de coût de ramassage. C’est le record depuis 2017 et nous ne sommes que début juillet. Des mesures radicales, peut-être douloureuses, sûrement contre-électorales, doivent être prises. On ne peut pas continuer à jouer Sisyphe, les acteurs sont fatigués ! »

Ce samedi, en fin de matinée, toujours à Trezmalaouen à Kerlaz, l’élu a jaugé 1 500 à 2 000 m³ d’algues vertes en cours d’échouage sur la plage. Par endroits, la couche atteint près de 50 cm de hauteur. C’est effroyable, un vrai paysage lunaire, je n’ai jamais vu ça ! »

Aux abords de la plage du Ris, côté Kerlaz, les algues vertes commencent également à s’échouer. Le prestataire de services interviendra, lundi matin, pour procéder au ramassage.

Des capteurs pour mesurer la teneur en hydrogène sulfuré

Cette année, deux capteurs H2S fixes ont été installés sur les bords de plages de Trezmalaouen et du Ris, ce qui permet de connaître la teneur en hydrogène sulfuré. Les données des capteurs sont publiques et peuvent être consultées sur https://www.airbreizh.asso.fr/ville/algues-vertes/. Nos agents ont été équipés d’un capteur portatif, après une formation dispensée par le Service départemental d’incendie et de secours du Finistère (Sdis) 29 de Douarnenez. Ils peuvent ainsi intervenir en toute sécurité sur la plage et ses abords », signale Dominique Stéphan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/kerlaz-29100/algues-vertes-vendredi-encore-un-echouage-massif-a-trezmalaouen-4c77d56e-597a-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. De nouveaux lotissements, dont deux à la location

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La mairie a accueilli le conseil municipal.

La mairie a accueilli le conseil municipal. | OUEST-FRANCE

Jeudi dernier, les élus se sont retrouvés en conseil municipal autour de la maire, Monique Nédellec.

La séance s’est ouverte sur le choix de nom du nouveau lotissement près du Petit Saint-Jean : rue ar Pont est le choix validé. Tous les lots seront destinés à des résidences principales à raison d’un lot à l’achat par candidat. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 septembre, les critères d’éligibilité sont disponibles en mairie. La priorité est donnée aux primo-accédants et aux familles. La commune prévoit la création de logements locatifs sur les lots 7 et 9 de ce nouveau lotissement. Une enveloppe de 46 200 € est allouée à la réalisation administrative du projet.

L’Oratoire du Sacre, situé dans l’enclos paroissial, bénéficiera d’un lancement de diagnostic pour sa restauration. Le devis de l’entreprise Candio Lesage est validé pour un montant de 8 700 €.

Les travailleurs saisonniers logeant au camping municipal bénéficieront d’un tarif préférentiel entre 20 et 30 % selon la durée de leur séjour et sur justificatif. L’heure hebdomadaire de langue bretonne à l’école maternelle est reconduite pour la rentrée prochaine. Elle est cofinancée par le Conseil départemental, la commune et la Région pour un coût total de 1 800 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/de-nouveaux-lotissements-dont-deux-a-la-location-ed6de868-fed2-48d9-b1b9-89eb4dcac76d

 

Ouest-France

Parc éolien en baie de Morlaix : les Verts dénoncent des méthodes « malhonnêtes » du collectif Nemo

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Dans une lettre ouverte, les Écologistes du pays de Morlaix (Finistère) dénoncent les méthodes de communication du collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche ouest). Explications.

Un parc éolien en mer aux Pays-Bas (photo d’illustration).

Un parc éolien en mer aux Pays-Bas (photo d’illustration). | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

Dans une lettre ouverte, les Écologistes du pays de Morlaix (Finistère), taclent le collectif Nemo (non aux éoliennes en Manche ouest), qui est opposé au parc éolien qui pourrait voir le jour en baie de Morlaix d’ici 2035.

La présentation d’un expert questionnée

Ce dernier pourrait compter 111 éoliennes de 285 mètres de haut. Depuis plusieurs semaines, le collectif se mobilise, en organisant des réunions publiques, mais aussi une mobilisation le 5 juillet 2025 dans la cité du Viaduc, à 16 h.

Dans leur lettre, les Écologistes dénoncent les méthodes de communication de Nemo, qu’il qualifie de « malhonnêtes », en ciblant notamment la présentation de Frank Karg, qui apparaît sous le nom de F. K. dans leur missive, qui est intervenu en fin de réunion publique. Ce dernier est expert judiciaire auprès de la cour d’appel de Rennes dans différents domaines (prévention des risques sanitaires, santé publique, pollution de l’eau…)

Dans leur longue lettre, les Écologistes démontent cinq arguments de l’expert, en annotant leurs sources et leurs données. L’ensemble de la lettre est disponible sur la page Facebook du groupe politique.

Les militants expliquent par exemple l’impact des éoliennes sur le climat et l’atmosphère, évoquent la présence du gaz hexafluorure de soufre (SF6) et ses effets, les pollutions qui peuvent être liées aux éoliennes…

Enfin, les Verts demandent, dans le cadre de ce projet, « la rédaction d’un cahier des charges d’appel d’offres aux entreprises, qui soit transparent, et co-construit avec la société civile. Cela nous apparaît comme étant l’une des conditions indispensables à l’acceptabilité d’un projet d’une telle envergure dans notre environnement proche. […] Nous invitons la population à soutenir les projets permettant de bâtir une sobriété heureuse aux exigences sociales et environnementales fortes », concluent-ils.

« C’est bien que le débat s’ouvre »

Contacté, Sébastien Géoltrain, porte-parole du collectif, indique que même si les points de vue divergent, « c’est bien que le débat s’ouvre, je suis content que les gens s’expriment, très sincèrement. » Frank Karg explique construire sa présentation sur « une étude de retour d’expérience d’impact environnemental et de santé publique, qui se basait sur l’Allemagne, la Suède, l’Angleterre et le Danemark », principalement. Il précise qu’il va préparer « une réponse technico-scientifique, sans polémique ».

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/parc-eolien-en-baie-de-morlaix-les-verts-denoncent-des-methodes-malhonnetes-du-collectif-nemo-c4e5800a-58b7-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

INFO OUEST-FRANCE. Journal de 8 h de « France Inter » : Hélène Fily remplace Florence Paracuellos

Pascaline DAVID.

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La journaliste Florence Paracuellos laisse sa place à Hélène Fily à la barre du journal de 8 h sur France Inter.

La journaliste Florence Paracuellos laisse sa place à Hélène Fily à la barre du journal de 8 h sur France Inter. | FRANCE INTER

Le journal de 8 h, rendez-vous le plus écouté de France, avec 2,5 millions d’auditeurs, change de voix. Dès la rentrée, Florence Paracuellos - qui reste sur la station - sera remplacée par Hélène Fily, actuelle présentatrice du journal de 19 h.

Le mercato de rentrée continue à France Inter. Selon nos informations, confirmées par la station ce vendredi 4 juillet 2025, Florence Paracuellos, la voix du 8 h (qui présentait aussi le 6 h 30) depuis 2018, ne sera plus aux commandes du journal radio le plus écouté de France avec 2,5 millions d’auditeurs. Elle reste à France Inter, où elle aura un autre rendez-vous - non encore défini -, nous précise-t-on. C’est Hélène Fily, actuelle présentatrice du journal de 19 h depuis 2021, qui reprendra le flambeau. On ignore encore qui la remplacera en soirée.

Hélène Fily s’est déjà levée très tôt pour rejoindre la Maison de la radio puisqu’elle a présenté les journaux de 7 h et 9 h entre 2012 et 2017. Avant de rejoindre le service économie de la station publique. D’abord passée par l’Université Rennes 2, où elle a étudié l’histoire et l’économie, elle est diplômée de l’École publique de journalisme de Tours.

Grand mouvement à la matinale

Ce remplacement intervient dans un grand mouvement au sein de la matinale la plus écoutée de France. Onze ans après son arrivée sur France Inter, Léa Salamé rejoindra France 2 pour présenter le journal télévisé de 20 h. Elle succédera à Anne-Sophie Lapix qui rejoint quant à elle le groupe M6. Benjamin Duhamel, venu de BFMTV, sera en binôme avec Nicolas Demorand - qui reste à son poste -, et animera les entretiens de 7 h 50 et 8 h 20. Tandis que Sonia Devillers pilotera la tranche de 9 h à 11 h.

https://www.ouest-france.fr/medias/radio/info-ouest-france-journal-de-8-h-de-france-inter-helene-fily-remplace-florence-paracuellos-028d7396-58f3-11f0-a250-ccec68869d1d

 

Ouest-France

Une centaine de personnes au rassemblement de France Palestine solidarité à Morlaix

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Ce vendredi 4 juillet 2025, une centaine de personnes étaient réunies à l’appel de l’association France Palestine Solidarité, sur le parvis de la mairie de Morlaix (Finistère).

Diverses prises de paroles ont eu lieu sur le parvis de la Mairie de Morlaix (Finistère) en solidarité au peuple palestinien.

Diverses prises de paroles ont eu lieu sur le parvis de la Mairie de Morlaix (Finistère) en solidarité au peuple palestinien. | OUEST FRANCE

« L’opération d’annexion de la Cisjordanie est en cours », entend-on résonner dans le mégaphone, sur le parvis de la mairie de Morlaix (Finistère). Près d’une centaine de personnes ont répondu à l’appel de l’association France Palestine solidarité, ce vendredi 4 juillet 2025.

Un rendez-vous à Saint-Rivoal, du 11 au 14 juillet

François Rippe, président de la branche locale de France Palestine solidarité, a tenu à mentionner Bashar, jeune danseur de dabke, la danse traditionnelle palestinienne, qui était venu en juin 2023 à Morlaix dans le cadre de la tournée du film Yallah Gaza, dans lequel il danse. L’homme de 30 ans a été blessé à la jambe dans le bombardement d’un café à Gaza la semaine dernière.

Lire aussi : Ces huit Finistériens se rendent dans un camp de réfugiés palestiniens

Les militants n’ont pas manqué de donner rendez-vous à La Baraque, à Saint-Rivoal, pour un festival de la culture palestinienne, du vendredi 11 au lundi 14 juillet 2025, au profit de l’association Gaza Soup Kitchen. La manifestation s’est poursuivie par une conférence sur le thème « Art et Résistances »

https://www.ouest-france.fr/societe/manifestation/une-centaine-de-personnes-au-rassemblement-de-france-palestine-solidarite-a-morlaix-e424856a-58f3-11f0-8b05-6b82fd3c3480

 

Ouest-France

« Sans voiture, ni électricité, ni téléphone… » L’été dans la caravane avec Mémé, c’était le pied !

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Dans les années 1980, Mireille Le Cornec passait chaque été un mois avec sa grand-mère, dans la caravane familiale installée sur la côte bretonne. Dans le cadre de notre série « Mes plus belles vacances », cette lectrice nous raconte cette parenthèse enchantée, bercée par l’insouciance, les glaces à l’eau et le Tour de France…

« Au départ des parents, nous commencions notre semaine toutes les deux, ma grand-mère et moi. » Ici, une caravane dans un champ en Allemagne en 1964. Photo d’illustration.

« Au départ des parents, nous commencions notre semaine toutes les deux, ma grand-mère et moi. » Ici, une caravane dans un champ en Allemagne en 1964. Photo d’illustration. | GETTY IMAGES

Quel est votre plus beau souvenir de vacances ? Mireille Le Cornec a répondu à notre appel à témoignages, dans le cadre de notre rubrique « Courrier des lectrices et des lecteurs ». Voici son histoire…

« Mes parents mettaient la caravane sur un terrain privé à 500 mètres de la mer, à Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan). J’avais la chance d’y passer un mois avec mes parents et un mois avec ma grand-mère. Nous étions dans les années 1980 : pas d’électricité, pas de voiture, pas de téléphone portable. Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent connaître ! Nostalgie ? Oui, sans doute… Mais surtout un temps où les jours s’écoulaient en toute insouciance : l’enfance !

Je passais mes vacances au bord de la mer, et donc un mois avec ma grand-mère. Elle n’avait pas de permis. À la fin du week-end, au départ des parents, nous commencions notre semaine toutes les deux, sur une zone de 2 km2. À l’époque, mon père rechargeait une batterie sur sa voiture. Et nous devions faire avec pour la durée de la semaine, pour la lumière, pour le journal télévisé du soir, Les Jeux de 20 heures (émission diffusée sur FR3) et le feuilleton du jeudi soir, Le vent des moissons, sur une télé noir et blanc de 30 cm, posée sur la table de camping.

« Le matin, la journée recommençait : les jeux, les cahiers de vacances, le tricot, ou alors il fallait équeuter les haricots en écoutant les stars de l’époque à la radio…» Ici, un jour de crêpes sur le terrain familial avec le frère de Mireille et « Mémé » (à droite). | ARCHIVES MIREILLE LE CORNEC

« On devenait les rois du pétrole »

Le reste du temps, nous avions la radio à piles pour les émissions cultes  Stop ou encore, Le Banco ou le Tour de France (c’était génialissime de suivre les étapes à la radio et de s’imaginer les paysages !). Le matin, on se retrouvait tous les gamins du chemin (parce que notre rue était un chemin) avec nos maillots jaunes, à pois, les casquettes des champions : Bernard Hinault, Greg LeMond, Laurent Fignon… On faisait des courses de vélo, on s’imaginait au Tourmalet avec notre bosse de 0,2 % !

Et puis on nous donnait deux francs pour aller chercher une baguette au petit magasin. Nous étions toujours dans nos 2 km2, mais nous devenions les rois du pétrole ! On nous laissait sortir du chemin, traverser la route, reprendre un chemin, prendre une baguette, et surtout, acheter des Carambar et autres colliers à bonbons avec le reste des sous. Quand nous revenions au terrain, nous en avions plein les dents, et souvent la baguette n’avait pas résisté aux différents chocs sur le chemin du retour…

« La glace à l’eau du vendeur Miko »

L’après-midi, c’était sieste, Tour de France et plage. Là encore, seaux, pelles, râteaux, casquettes vissées sur la tête, nous partions en cœur pour la plage. Qu’il pleuve, qu’il vente, il fallait y aller. Parfois, on avait le droit à une glace à l’eau du pauvre vendeurMiko ; et quand on avait bien collé nos lèvres sur la glace gelée, on ne redemandait pas de sitôt une glace au marchand, et on préférait la tranche de pain et la barre de chocolat préparées par Mémé.

Quand on rentrait de la plage, c’était la douche. On mettait des bouteilles d’eau à chauffer par terre. S’il avait fait beau, on se brûlait ; s’il avait fait moche, on se gelait ; ou alors, pire, on ne se lavait pas… Ouah, impossible d’imaginer cela aujourd’hui…

Une fois par semaine, on allait appeler les parents à la cabine téléphonique. Eh oui, c’était comme ça. Vingt minutes de queue en général, et après les gosses, on faisait le tour des cabines pour récupérer les petits sous restés dans la machine, avant d’aller acheter nos bonbons. La boucle est bouclée : c’était notre business à nous ! Et puis, ils ont inventé les cartes téléphoniques : on les a collectionnées. Et puis après ils ont inventé le téléphone portable, alors les gens ne sont plus sortis…

Le soir, c’était Les Jeux de 20 heures et promenade sur nos 2 km2. Et au lit, pour ne pas user la lumière, et donc la batterie !

« De l’insouciance, de la joie, du bonheur »

Le matin, la journée recommençait : les jeux (les petits chevaux, les cartes, la bataille, le pouilleux massacreur, le pendu…), les cahiers de vacances, le tricot, ou alors il fallait équeuter les haricots en écoutant Laurent Voulzy, Michel Berger, Joe Dassin et autres stars de l’époque…

Le 14 juillet ou le 15 août, toute la famille débarquait pour la journée. Et là, il fallait aller chercher les pains de glace au magasin avec nos vélos et nos sacoches, et à midi, on allait chercher les frites avec nos gamelles. C’était toujours ces jours-là que la bouteille de gaz lâchait et qu’il fallait faire le tour de la presqu’île pour en chercher une.

Le vendredi soir, nous attendions avec impatience les parents qui arrivaient pour le week-end. Nous avions tellement de choses à leur raconter… Et le dimanche soir, nous reprenions notre rythme avec Mémé. Elle avait connu des moments difficiles dans sa vie, mais je crois pouvoir dire que ces temps de vacances étaient aussi formidables pour elle : de l’insouciance, de la joie, du bonheur, le temps qui s’écoule jour après jour sur 2 km2… Sans voiture, ni électricité, ni téléphone portable… Merci Mémé pour ces bonheurs simples ! »

Et vous, quel est votre plus beau souvenir de vacances ? Racontez-nous via notre formulaire en ligne ou par courriel à courrierdeslecteurs@ouest-france.fr

https://www.ouest-france.fr/education/vacances-scolaires/sans-voiture-ni-electricite-ni-telephone-lete-dans-la-caravane-avec-meme-cetait-le-pied-f3b22702-3d3d-11f0-9838-46aa9b466e5f

 

Ouest-France

Pourquoi le voilier échoué en avril est encore présent sur cette plage du Finistère ?

Blanche BOISNEL-HÉBERT.

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Plus de deux mois après son naufrage, le « Forward » est toujours visible sur le littoral de Plouezoc’h (Finistère).

Le Forward, voilier de 9 mètres de long échoué entre Kerarmel et Barnenez, à Plouezoc’h (Finistère)

Le Forward, voilier de 9 mètres de long échoué entre Kerarmel et Barnenez, à Plouezoc’h (Finistère) | OUEST FRANCE

Le « Forward », un voilier de neuf mètres de long, s’est échoué à la mi-avril entre Kerarmel et Barnenez, dans le secteur de Plouezoc’h (Finistère). La vedette de sauvetage de la SNSM de Primel-Plougasnou était intervenue pour tenter de contenir la situation, en vain. L’épave est désormais repoussée sur l’estran, près des pierres blanches.

Aucun danger pour la navigation

Le Cross Corsen (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), régulièrement sollicité au sujet du voilier, confie que l’embarcation devrait partir à la destruction. Sa mission de sauvetage étant terminée et le bateau de plaisance ne présentant aucun danger pour la navigation, le Cross Corsen a passé le relais aux Affaires maritimes.

Le Forward, voilier de 9 mètres de long échoué entre Kerarmel et Barnenez, à Plouezoc’h (Finistère) | OUEST FRANCE

Une procédure en cours

La mairie de Plouezoc’h a reçu de nombreux appels à ce sujet. « La coque est éventrée et se remplit d’eau à chaque marée, il risque de rester là et se désintégrer » déplore Daniel Guezennec, 1er adjoint en charge du littoral. « Quand le matériel partira à la mer, ça sera à la commune de faire le ménage », regrette l’élu. « La balle est dans le camp des services de l’État », rappelle-t-il.

Lire aussi : RÉCIT. Dans le Finistère, ces plongeurs ont-ils découvert l’épave d’un des derniers terre-neuvas ?

C’est en effet aux autorités qu’appartient la tâche de contacter et si besoin mettre en demeure le propriétaire du voilier afin qu’il retire son bien du domaine public maritime. La Direction départementale des Territoires (DDTM) a pris contact avec le propriétaire du voilier et « entamé une procédure de mise en demeure de retirer son épave le 16 avril », assure Irène Bodennec au pôle littoral et affaires maritimes de Brest-Morlaix.

Depuis, le propriétaire, qui résiderait à Quimper (Finistère), n’a pas encore donné de nouvelles. Les frais engagés par l’opération seront à sa charge et le bateau n’avait pas encore été assuré. La préfecture maritime du Finistère évoque l’ouverture d’une procédure d’occupation illégale du domaine public maritime. Nous ne sommes pas parvenus à contacter le propriétaire du voilier.

https://www.ouest-france.fr/mer/pourquoi-le-voilier-echoue-en-avril-est-encore-present-sur-cette-plage-du-finistere-586ef6ea-55b5-11f0-8d7d-49e18ac65051

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Un conseil sur la servitude de passage à Brignonic

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La maire Brigitte Mel a fait part aux membres du conseil d’une demande qu’elle a reçue. M. Courlan et Mme Allain souhaitent créer un accès à la nouvelle parcelle qu’ils obtiendraient en divisant leur terrain, dans le but de construire une nouvelle habitation. Après étude du dossier, il leur est proposé d’établir sur la parcelle AD 453, du domaine privé communal, une servitude de passage répondant à plusieurs conditions. Il leur faudra supporter le coût des travaux liés aux éventuelles dégradations du chemin. Un entretien courant sera effectué par la commune, sans travaux d’aménagements particuliers. Le coût est de 4 000 €, payable à la signature. Les frais d’actes sont à la charge des demandeurs. Le projet est adopté à l’unanimité des présents, 17 personnes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/un-conseil-sur-la-servitude-de-passage-a-brignonic-e910baf8-56af-11f0-8eef-d32bed60e709

 

Ouest-France

Plougasnou. La Pile d’Assiettes fête ses 10 ans !

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Lisa Focken, l’une des organisateurs du festival, et chanteuse participante au sein du groupe jazz Lisa Focken Trio

Lisa Focken, l’une des organisateurs du festival, et chanteuse participante au sein du groupe jazz Lisa Focken Trio | OUEST-FRANCE.

Une farandole d’artistes professionnels 100 % locaux de la baie de Morlaix est attendue à Saint-Samson vendredi et samedi, dans le chapiteau désormais reconnaissable du festival La Pile d’Assiettes.

 Ça fait 10 ans que l’association la Pile d’Assiettes existe, avance Lisa Focken et le festival à Saint-Samson fêtera sa 5e édition. La première fois, se remémore-t-elle, c’était en sortie de Covid, avec une scène itinérante. Les artistes se déplaçaient dans les rues et les gens sortaient dans leur jardin. 

Les années suivantes, le festival s’implante à Saint-Samson, près de la plage qui a donné son nom à l’association : la Pile d’Assiettes. Il réunit des artistes professionnels dans les domaines du théâtre, de la musique, de l’humour et de l’animation, tous habitants de la baie de Morlaix. La programmation se veut familiale et festive.

 Les plus petits spectateurs ont 18 mois !, sourit Lisa Focken. Nous sommes tout public. Chacun y trouve son compte. »

À noter : la brasserie 2B de Plougasnou proposera une bière spécialement créée pour le festival : la Pils d’Assiette. À déguster sur place.

Vendredi, à partir de 18 h, samedi, à partir de 16 h à jusqu’à 1 h 30 du matin

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-pile-dassiettes-fete-ses-10-ans-249438c2-fd47-4c6b-a03a-0a09acc254e0

Pile d'Assiettes 2016 Festival au bout du monde à Saint-Samson en Plougasnou

 

Ouest-France

Pile électrique sur scène et père peinard sur l’eau, Hervé a pris la barre

Véronique ESCOLANO.

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Hervé, révélation des Victoires de la musique en 2021, a joué à la Nuit de l’Erdre, ce jeudi 3 juillet, déchaîné, à son habitude. Deux heures avant, on l’embarquait sur notre bateau sur l’Erdre. Un autre Hervé est monté à bord et a même pris la barre.

En bon Breton habitué à naviguer, le chanteur et musicien Hervé, ne s’est pas fait prier pour prendre la barre de la toue “La poule”, deux heures avant son concert déchaîné.

En bon Breton habitué à naviguer, le chanteur et musicien Hervé, ne s’est pas fait prier pour prendre la barre de la toue “La poule”, deux heures avant son concert déchaîné. | OUEST-FRANCE

Dans Nuit de l’Erdre, il y a Erdre. On ne la voit pas depuis le site du festival, mais la rivière est là, derrière les scènes, à deux battements d’ailes de tourterelle. Sur ses berges, nous avons amarré une belle toue cabanée, où, à chaque édition, nous invitons les artistes à embarquer pour un échange au fil de l’eau, entre nature, souvenirs, albums… Hervé, le chanteur et musicien, est monté à bord et a même pris la barre.

Hervé ne pouvait pas dire non à l’appel de l’eau. Un Breton, quoi, et un mec cool. On a eu la confirmation des deux. À peine monté, Hervé, à fond, les yeux ronds, à poser plein de questions de môme et de marin breton, pas marin d’eau douce pour un sou. Il est surpris par le calme. « Ça ne gîte pas du tout ! » Et c’est quoi ? Une toue, ah oui. Son tirant d’eau ? Et elle est en quoi ? « Chez moi, le bateau, c’est comme le foot, confie Hervé. En baie de Morlaix, tout le monde navigue. J’ai des photos où je navigue avec mon père, j’ai à peine 1 an. Il avait un kelt rouge, un bateau de cinq six mètres. Mon grand-père naviguait aussi. Ma mère habitait à Lorient. Il y a que ça, des marins aussi. C’est le plus grand centre de formation de voile au monde. Je vis à Paris mais la mer, c’est dès que je peux. Je surfe, je suis dans l’eau, je navigue… Faut que je sois dans l’eau. Paris, c’est pour le boulot. Toujours du bruit, jamais de nuit noire. Dès que je peux, je fuis. »

La barre taquine l’artiste, on le sent. On lui propose. Ni une ni d’eux, sans hésiter, Hervé la prend, capitaine heureux et zen. Il s’émerveille des canards, des bateliers qu’on croise, d’un monde qui se connaît… Lui, pile électrique sur scène et dont le dernier album s’appelle à bon escient Adrénaline , on le découvre père peinard façon grand mare des canards et père d’un petit garçon d’un an et demi.

« Il a la pêche et bien du gaz aussi ! Mais j’ai besoin de calme également. Sinon, ça ne marche pas. Gamin, on se rappelle de moi sous la table, à parler à personne. Et vingt ans plus tard à courir partout sur scène. Avant le concert, j’ai besoin de zen. Comme si mon corps devait se préparer au ring. Je rentre dans ma bulle. Là, sur l’eau, c’en était une. C’est génial, magique », remercie Hervé, conquis par les eaux calmes et « un monde parallèle qu’[il] n’imaginait pas ». Hervé, côté face, que l’on retrouvera côté pile, deux heures plus tard, cheval fou et déchaîné à l’assaut de la mer des festivaliers.

Retrouvez nos rencontres au fil de l’eau des précédentes éditions  :

Zaho de Sagazan, le feu et l’eau

https://www.ouest-france.fr/festivals/la-nuit-de-lerdre/pile-electrique-sur-scene-et-pere-peinard-sur-leau-herve-a-pris-la-barre-b13bfcda-5828-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Ouest-France

Le test de la machine qui ramasse les algues vertes s’interrompt dans la baie de Saint-Brieuc

Soizic QUÉRO.

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Lancée en mai 2025, l’expérimentation du nettoyeur de plage automoteur, qui ramasse les algues vertes, sur les plages de l’Hôtellerie et de Saint-Guimond, à Hillion (Côtes-d’Armor), vient de s’interrompre alors qu’elle devait durer toute la saison estivale. « Une reprise du test de ramassage pourra être envisagée à l’automne 2025 », annonce l’Agglomération de Saint-Brieuc.

Plus légère qu’un tracteur, la machine BeachTech 5500 peut ramasser une à deux tonnes d’algues vertes à la fois.

Plus légère qu’un tracteur, la machine BeachTech 5500 peut ramasser une à deux tonnes d’algues vertes à la fois. | KÄSSBOHRER ESE

Alors que les échouages d’algues vertes sont plus massifs ces derniers jours avec un début d’été 2025 chaud, l’Agglomération de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a décidé de suspendre l’expérimentation lancée, en mai 2025, sur les plages de l’Hôtellerie et Saint-Guimond, à Hillion : un nettoyeur de plage automoteur, baptisé BeachTech 5500, y ramassait les ulves dans des zones délimitées par des piquetages. Le test devait durer initialement tout l’été, après une journée d’expérimentation en 2024.

Un marché qui s’arrête le 15 juillet

Plus légère que les habituels tracteurs et pelleteuses, cette machine peut ramasser une à deux tonnes à la fois. Pour rappel, cet engin était loué, pour un montant de 51 000 € HT pour la durée du test, à l’entreprise Kässbohrer ESE (Engin au service de l’environnement), qui commercialise cette machine depuis son siège, en Savoie. Selon nos informations, le marché qui lie l’Agglomération et la société savoyarde prendra fin le 15 juillet 2025.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, c’est quoi cette machine qui ramasse les algues vertes sur les plages ?

« Il n’y a plus de ramassage avec le BeachTech depuis quelques jours, confirme l’Agglo, sollicitée ce jeudi 3 juillet 2025. Nous étudions maintenant comment évoluent les zones travaillées et les zones témoins dans le cadre de l’étude d’impact environnemental. Une reprise du test de ramassage pourra être envisagée à l’automne. » Les ramassages ont eu lieu principalement à Saint-Guimond.

La machine BeactTech a ramassé environ 102 tonnes

À Hillion, le ramassage des indésirables algues a commencé le 14 mai 2025. À la date du 30 juin, la collectivité indiquait que « 1 865 tonnes avaient été ramassées, dont environ 102 tonnes par la machine BeachTech ». Ce nettoyeur de plage, pesant 4,5 tonnes et doté de trois roues, présente l’avantage d’intervenir dans des sites au substrat peu portant. Il est aussi utilisé pour les sargasses dans les Caraïbes.

Lire aussi : Ce qu’il faut savoir de la venue de Yaël Braun-Pivet dans cette commune visée par les marées vertes

« Vu l’importance des échouages, la machine n’est plus suffisamment efficace », glisse un élu de la baie. « Dès qu’il y a des volumes élevés, la machine sature, note ce proche du dossier. Et il y a aussi des pannes, des problèmes d’oxydation. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/le-test-de-la-machine-qui-ramasse-les-algues-vertes-sinterrompt-dans-la-baie-de-saint-brieuc-24390758-5655-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Ouest-France

Les Écologistes du Trégor jugent « incontournables » les éoliennes en projet en baie de Morlaix

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Des inquiétudes se sont exprimées à l’occasion de la réunion publique à Lannion (Côtes-d’Armor) le 25 juin 2025 au sujet du projet d’éoliennes en mer en baie de Morlaix (Finistère). Les Écologistes du Trégor, eux, les jugent « incontournables » tout en appelant à « un dialogue de qualité » dans ce dossier. Comme ils l’expliquent dans une tribune, « il s’agit ni plus ni moins de répondre au défi colossal auquel doit faire face l’humanité entière, à savoir, le dérèglement climatique ».

À l’heure où le dérèglement climatique nous somme de sortir des énergies fossiles, les Écologistes du Trégor estiment « incontournables » les éoliennes en projet dans la baie de Morlaix, à l’ouest des Sept-Îles.

À l’heure où le dérèglement climatique nous somme de sortir des énergies fossiles, les Écologistes du Trégor estiment « incontournables » les éoliennes en projet dans la baie de Morlaix, à l’ouest des Sept-Îles. | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

Alors que se tenait à Lannion (Côtes-d’Armor) une réunion publique sur le projet d’éoliennes au large de Morlaix (Finistère), le 25 juin 2025, soulevant son lot d’inquiétudes et d’interrogations, les Écologistes du Trégor tiennent à réagir. Estimant nécessaire de  rappeler les raisons d’un tel projet .

Lire aussi : Un parc éolien en baie de Morlaix en 2035 ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet

Pour rappel, ce projet (composé de 110 éoliennes flottantes de 287 mètres de haut) pourrait être mis en service d’ici 2035. Une zone de 350 km² en baie de Morlaix a été identifiée par l’État comme étant propice à l’accueil d’un parc éolien en mer. À l’ouest de la réserve naturelle nationale des Sept-Îles dans une zone à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou.

Lire aussi : Parc éolien en baie de Morlaix : quels impacts sur la côte de Granit rose et les Sept-Îles ?

Sortie des énergies fossiles : « un défi gigantesque »

Dans un communiqué, ils soulignent que  ces raisons sont de la plus haute importance puisqu’il s’agit ni plus ni moins de répondre au défi colossal auquel doit faire face l’humanité entière, à savoir, le dérèglement climatique . Rappelant que  chaque État se doit de développer les technologies qui nous permettront de sortir au plus vite des énergies fossiles (qui représentent toujours près de 60 % de notre énergie !). Un défi gigantesque ! .

Dans ce contexte, Europe Écologie - les Verts (EELV) évoque le consensus qu’inspirent les énergies renouvelables, jugées  incontournables  par  tous les organismes reconnus, et en premier lieu le Giec. Lequel est d’ailleurs très clair : selon son scénario le plus optimiste, à l’horizon 2050, au moins 77 % des besoins énergétiques mondiaux seront couverts par les énergies renouvelables . Or, à ce jour,  la France est le seul pays européen à ne pas respecter ses engagements en termes d’énergies renouvelables : le seul sur vingt-sept ! .

« Pour un dialogue de qualité »

À l’heure du défi climatique, EELV met en avant que  les éoliennes nouvelle génération peuvent produire des quantités d’électricité utilisables 75 à 95 % du temps. Et, faut-il le rappeler, zéro déchet toxique  légué aux générations futures. Néanmoins, les écologistes le précisent :  Il importe bien sûr de prendre en compte, par un dialogue de qualité, tous les impacts susceptibles d’être engendrés par l’installation d’un parc éolien : pêche, biodiversité, avifaune, paysages… .

Prenant exemple sur le parc éolien de Saint-Brieuc, en activité en ayant engendré de nouvelles activités économiques (notamment à travers le tourisme industriel), les Écologistes du Trégor  espèrent vivement que le parc éolien de la baie de Morlaix pourra voir le jour. Ce serait une part conséquente de la consommation électrique bretonne sous forme de renouvelable ! . Avant de conclure : « Le défi climatique ne fait que commencer. Dans tous les cas, ses impacts seront mille fois plus importants que les impacts des éoliennes… Puissions-nous l’avoir en permanence à l’esprit… ».

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/les-ecologistes-du-tregor-jugent-incontournables-les-eoliennes-en-projet-en-baie-de-morlaix-f8713c80-5825-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Ouest-France

À Pleyber-Christ, un sentier pour mieux comprendre le patrimoine breton

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Le sentier d’interprétation La tournée de Jeanne a été inuaguré vendredi 27 juin. Neuf étapes qui permettent de découvrir, à pied ou à vélo, le patrimoine communal en s’amusant.

Le sentier d’interprétation intitulé La tournée de Jeanne a été inauguré le vendredi 27 juin.

Le sentier d’interprétation intitulé La tournée de Jeanne a été inauguré le vendredi 27 juin. | OUEST-FRANCE

L’idée d’un sentier d’interprétation, dans et autour du bourg de Pleyber-Christ (Finistère), remonte à 2021.  Nous avons commencé à réfléchir sur ce sentier lorsque nous avons été autorisés à exploiter le terrain qui jouxte la chapelle du Christ. Nous avons créé un jardin sensoriel puis cherché le tracé du circuit qui nous permettrait d’allier patrimoine et promenade,  a expliqué Danielle Croguennec, adjointe au maire.  Il a fallu trouver également un fil conducteur. Après beaucoup de réflexion, le groupe a pensé à l’épicière qui, dans les années 1960, sillonnait la campagne avec son fourgon. C’était une époque où tout le monde n’avait pas de voiture. Les tournées de l’épicière et du boulanger étaient très appréciées. 

Le sentier s’appelle aujourd’hui La tournée de Jeanne. Il se déroule en neuf étapes sur un parcours de 6,5 km. Il a été inauguré le vendredi 27 juin au départ du Porz-Ruz et expliqué par l’adjointe Danielle Croguennec et Caroline Leroy-Déniel, directrice d’Au fil du Queffleuth et de la Penzé. L’idée est de suivre la tournée de l’épicière, de récolter des indices pour l’aider à rentrer chez elle. Sur un circuit fléché en bleu, les participants trouveront des éléments sur l’histoire de la commune  avec des textes écrits en français, en anglais mais aussi en breton.  Sur chaque panneau, un QR code permet de visionner de petits films sur l’histoire locale mais aussi de petits jeux. Les étapes sont la ferme du Porz-Ruz (départ du circuit), l’enclos paroissial, les logis pleyberiens, l’histoire de la pomme de terre, le réseau public d’eau ou encore le bourrier de Gorrébloué.

Contacts : 02 98 62 14 94 ou www.pleyber-christ.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleyber-christ-29410/a-pleyber-christ-un-sentier-pour-mieux-comprendre-le-patrimoine-breton-2d9b0b10-55ac-11f0-8818-73121256b37c

 

Ouest-France

Qu’est-ce que ce Village des solutions, qui a été inauguré à Morlaix ?

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Un village des solutions a été inauguré à Morlaix (Finistère), mardi 1er juillet 2025. Mais de quoi s’agit-il ? On vous explique.

Le Villages des solutions de Morlaix (Finistère), a été inauguré mardi 1er juillet 2025.

Le Villages des solutions de Morlaix (Finistère), a été inauguré mardi 1er juillet 2025. | OUEST-FRANCE

Un Village des solutions a été inauguré à Morlaix (Finistère), mardi 1er juillet 2025, en même temps que les nouveaux locaux du pôle ESS (économie sociale et solidaire). Vous ne savez pas ce qu’est un Village des solutions ? Pas de problème, on vous explique !

Qu’est-ce qu’un Villages des solutions ?

C’est un lieu qui regroupe différents acteurs en lien avec la santé, le logement, les mobilités, la parentalité et le numérique, afin de faciliter le parcours des personnes en transition professionnelle. « C’est un laboratoire d’initiatives sociales, pour imaginer la suite ensemble », souligne Mercedes Garac-Crespin, directrice régionale Bretagne de l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes). Avec les partenaires présents sur place, les personnes en formation peuvent être accompagnées ou aider, pour lever des freins afin d’aller vers l’emploi.

Concrètement, qui fait partie de ce village ?

Patrice Madaoui, directeur de l’Afpa à Morlaix cite : « La CPAM, Ailes, l’Adil, Soliha pour le logement, Orange digital et Goupil, pour le numérique », mais aussi les Chiffonniers de la joie, l’association qui propose des cycles reconditionnés, et bien sûr le pôle ESS, qui regroupe lui-même des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Au total, « une dizaine de partenaires actifs », souligne le directeur, qui souhaiterait également accueillir des acteurs du monde de la culture, de la science et du sport.

À qui est-ce que ça s’adresse ?

Aux personnes formées au sein de l’Afpa, soit « 400 stagiaires et 300 bénéficiaires par an », dit Mercedes Garac-Crespin, parmi la vingtaine de formations proposées, mais pas uniquement. Les différents acteurs vont assurer des permanences qui seront ouvertes à tous.

https://www.ouest-france.fr/formation/quest-ce-que-ce-villages-des-solutions-qui-a-ete-inaugure-a-morlaix-eae151ba-566b-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Le Diben mercredi 02 juillet 2025

BREIZH TALK - Les éoliennes, une menace pour la Bretagne ?

BREIZH TALK - Les eoliennes, une menace pour la Bretagne 02 juillet 2025.

https://youtu.be/NE50dWJ3GZs?si=Mji5YTWCD3rKi5m2

"Après Saint-Brieuc, les éoliennes maritimes en Pays de Morlaix sont un projet qui se concrétise : 110 éoliennes de près de 300 mètres de haut vont bientôt être implantées à 16 km des côtes, sur une zone de 25000 hectares. Breizh talk donne la parole à Sébastien Geoltrain, président des Amis de Carantec et porte-parole du collectif NEMO (Non aux Éoliennes en Manche Ouest). Il est contre ce projet tel qu'il est proposé et avance une alternative travaillée avec des experts scientifiques. Pendant une heure, il nous parle de l'impact de ce projet sur l'environnement, sur le tourisme, il met en avant les incohérences du dossier porté par l'État et invite les élus locaux et la population à se mobiliser."

Maud Coail

Merci Maud Coail.

 

Ouest-France

À Locquirec, un nouveau président au gouvernail des sauveteurs en mer

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À partir du premier août 2025, le Locquirécois Philippe Allot prendra le relais de Jean-Yves Pontailler à la présidence de la SNSM (Société national des sauveteurs en mer) de Locquirec.

Philippe Allot, plaisancier, prend le relais de Jean-Yves Pontailler à la tête de la SNSM de Locquirec.

Philippe Allot, plaisancier, prend le relais de Jean-Yves Pontailler à la tête de la SNSM de Locquirec. | OUEST-FRANCE

Entretien avec Philippe Allot, président de la station locquirécoise à partir du 1er août.

Quel est le territoire d’intervention de la SNSM ?

Notre mission première est d’assurer le sauvetage en mer de la pointe de Beg ar Fry à Locquémeau. Aujourd’hui, les pratiques de la plaisance ont évolué, le paddle, la planche à voile et le windsurf séduisent toujours autant les amoureux de mer et de sensations. Mais ce n’est pas sans risque donc nous devons adapter nos moyens d’intervention.

Quelles sont vos priorités ?

S’adapter, c’est continuer à mettre l’accent sur la formation des bénévoles. Auparavant, ils venaient pour la plupart du monde de la pêche ou de la marine. Mais, ces dernières années, beaucoup de jeunes ont rejoint la station. Il faut les former, tant en matière de secourisme qu’au pilotage des bateaux et au permis hauturier, des formations assurées par les équipages et surtout Bernard Cozian, patron de la station. Parmi ces jeunes à avoir rejoint l’équipage, je citerai l’exemple de Lucas Bozzi, un jeune architecte de Grenoble. Il ne connaissait pas vraiment le milieu marin, mais est très motivé pour se former.

Au niveau de la flottille, quels sont vos projets ?

Nous adapter, c’est encore avoir des outils appropriés. Dans les années qui viennent, nous allons nous séparer de notre vedette qui nous pose des problèmes de maintenance pour nous orienter vers une vedette en aluminium plus légère et plus maniable, capable d’intervenir sur tous les secteurs de notre périmètre d’intervention, notamment en fond de baie et le long des rochers.

Vous militez pour une meilleure protection civile des sauveteurs…

Nous avons été très choqués par la mise en examen du patron de canot de sauvetage qui est intervenu dans des conditions très difficiles sur le sauvetage dramatique d’Ouistreham, où trois jeunes marins de la Manche ont péri, le 14 janvier 2021. Cette affaire s’est finalement terminée par un non-lieu. Nous demandons à bénéficier du même statut que les pompiers et la protection civile. Depuis quelques mois, des négociations sont entamées entre la SNSM et le ministère chargé de la Mer et de la pêche pour sécuriser juridiquement le statut des bénévoles sauveteurs en mer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-locquirec-un-nouveau-president-au-gouvernail-des-sauveteurs-en-mer-c8632bb4-52cd-11f0-8497-38272d0181ee

 

Ouest-France

À Saint-Brieuc, un projet musical avec un groupe Costarmoricain brise la barrière des générations

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La dernière partition d’un projet intergénérationnel entre écoliers et seniors a été interprétée le vendredi 27 juin 2025 aux Villages, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Un joli succès et beaucoup d’émotion.

Les élèves de Manon Méheut et Marie-Hélène, résidente du foyer des Villages, aux claviers et aux percussions du groupe Fallen Alien lors d’un moment musical apprécié par le public.

Les élèves de Manon Méheut et Marie-Hélène, résidente du foyer des Villages, aux claviers et aux percussions du groupe Fallen Alien lors d’un moment musical apprécié par le public. | OUEST-FRANCE

« Je suis très fière d’eux. » C’est ainsi que Manon Méheut, professeure des écoles en charge des CE2-CM1 de l’école du Grand Clos à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) sonnait le clap de fin d’un projet dont la restitution venait de se terminer dans le parc du foyer logement des Villages, le vendredi 27 juin.

Un projet mis en musique par Fallen Alien

Ce projet intergénérationnel, engagé depuis le début de l’année scolaire, a été imaginé en collaboration avec la résidence senior des Villages et Bonjour Minuit. « Son objectif était de créer un pont entre les générations à travers la musique », explique l’enseignante. Objectif atteint, ce vendredi 27 juin, grâce à la complicité du groupe breton Fallen Alien, en résidence à Bonjour Minuit.

Un lien profond et solide s’est créé entre les écoliers du Grand Clos et les anciens de la résidence des Villages. Lien consolidé par le talent pédagogique des membres du groupe qui a enflammé la scène d’Art Rock, le 18 juin, et qui a initié les écoliers à l’utilisation de leurs instruments. Coline, la chanteuse du groupe, a ensuite créé des musiques en utilisant les enregistrements des enfants. En outre, les paroles des chansons ont été écrites à partir des riches échanges entre enfants et seniors, « capturant ainsi des histoires et des émotions partagées », raconte Manon, l’enseignante.

D’ailleurs, les petits ont pris à cœur le projet et à plusieurs reprises, elle entendait : « maîtresse, on y va quand, à la maison de retraite » ?

Vendredi 27 juin, c’est à l’ombre des arbres du parc du foyer, et devant un public de résidents et d’habitants du secteur, que le groupe Fallen Alien a interprété les musiques issues de cette étonnante collaboration intergénérationnelle. « Un moment fort pour nos élèves et les résidents. »

D’ailleurs, pour Marie-Hélène, résidente impliquée, « on a toujours apprécié les rencontres avec les écoliers. Ils ont pu voir qu’on savait rire aussi, et je souhaite que cela se renouvelle ». Tout est dit !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/a-saint-brieuc-un-projet-musical-avec-un-groupe-costarmoricain-brise-la-barriere-des-generations-6aee003a-55d9-11f0-8818-73121256b37c

 

Le Diben mercredi 02 juillet 2025

Publié le 30 juin 2025

La prochaine réunion du Conseil Municipal qui se tiendra le : Jeudi 3 Juillet 2025 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du jour :

– Appel nominal

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du jeudi 22 mai 2025

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES – ADMINISTRATION GENERALE

– Projet de création d’un établissement d’accueil de la petite enfance et de logements locatifs

– Mise en place de la protection sociale complémentaire santé : Adhésion à la convention de participation du centre de gestion de la F.P.T. du Finistère

– Mise à jour du règlement du marché hebdomadaire

– Avenant à la convention d’objectifs et de moyens avec la Société des régates de Terenez

– Modification de l’organisation du temps de travail de l’agent permanent affecté au camping municipal

– Médiathèque : Demande de subvention auprès de la DRAC pour l’acquisition du mobilier

– Lancement de la démarche d’élaboration du Plan Communal de Sauvegarde

– Modification de la composition du conseil d’administration du CCAS

– Accord local de représentativité des communes au sein de Morlaix Communauté

– Augmentation du taux horaire des vacations des médecins généralistes

URBANISME, TRAVAUX

– PLUIh– Avis de la commune sur le projet de modification n°2

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

– Forfait scolaire à l’école DIWAN

– Mise à jour du règlement des services périscolaires

– Renouvellement du projet éducatif de territoire

– Subvention à l’école de Kerenot pour la mise en place de cours d’initiation à la langue bretonne.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/seance-du-conseil-municipal-du-jeudi-3-juillet/

 

Ouest-France

Démantèlement du réacteur de la centrale nucléaire de Brennilis : « Le planning est respecté »

Guillaume CHASSAING.

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Lundi 30 juin 2025, la directrice de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), Marianne Fajeau, a fait le point sur l’avancement du démantèlement du site devant les membres de la commission locale d’information (CLI) des monts d’Arrée.

Le réacteur de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) devrait être totalement démantelé en 2041.

Le réacteur de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) devrait être totalement démantelé en 2041. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL / OUEST-FRANCE

Arrêtée en 1985, la centrale nucléaire des monts d’Arrée, à Brennilis (Finistère), est entrée, depuis la fin de l’année 2024, dans son ultime phase de démantèlement : la découpe en petits morceaux de la cuve du réacteur, située sous l’iconique dôme de béton.

La déconstruction totale du réacteur de Brennilis, qui est l’unique exemplaire de la filière à « eau lourde » en France, devrait être terminée en 2041. Pour y parvenir, plusieurs phases sont nécessaires : libérer de l’espace autour et dans la cuve (quatre ans) ; installer des ateliers blindés (deux ans) ; découpe de la cuve (sept ans) ; assainissement de l’enceinte et des sols (deux ans) ; démolition de l’enceinte (deux ans).

Lundi 30 juin 2025, à Quimper (Finistère), devant les membres de la commission locale d’information (CLI) des monts d’Arrée, la directrice du site, Marianne Fajeau, a indiqué que « les travaux préparatoires dédiés au chantier de découpe de la tuyauterie - 10 kilomètres de tuyaux - de la cuve suivent leur cours ».

« Premières découpes de tuyaux début 2026 »

Le désamiantage du bloc réacteur est terminé. La mise à niveau de la détection incendie et de la ventilation est en cours. La mise en place des installations de chantier et la création d’ouvertures dans les murs du bloc réacteur sont également en cours.

« Les premières découpes des tuyauteries du bloc réacteur devraient commencer début 2026, annonce Marianne Fajeau. Pour les parties accessibles facilement, la découpe se fera manuellement et nous allons privilégier le scénario d’une découpe à froid. Les autres parties seront découpées au laser par des bras robots », une phase qui pourrait commencer en 2027, selon l’autorité de sûreté du nucléaire et de radioprotection (ASNR).

La directrice de la centrale nucléaire de Brennilis conclut : « Le planning est respecté et toutes les précautions sont prises pour garantir la protection de l’environnement, de la population et des travailleurs. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/demantelement-du-reacteur-de-la-centrale-nucleaire-de-brennilis-le-planning-est-respecte-20d069b4-55cc-11f0-acb7-473b370f0632

 

Ouest-France

Déserts médicaux : la députée Mélanie Thomin réagit à la carte des nouvelles zones prioritaires

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La députée socialiste du Finistère Mélanie Thomin regrette le caractère « facultatif » du renfort de médecins généralistes dans les nouvelles zones prioritaires dévoilées par le gouvernement, fin juin.

Mélanie Thomin, députée socialiste du Finistère.

Mélanie Thomin, députée socialiste du Finistère. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Vendredi 27 juin 2025, le gouvernement a dévoilé une carte des territoires qui bénéficieront dès septembre de médecins généralistes en renfort deux jours par mois pour lutter contre les déserts médicaux. 151 communautés de communes ont été sélectionnées comme zones prioritaires. Monts d’Arrée communauté est la seule concernée dans le Finistère.

« De nombreuses interrogations »

La députée socialiste du Finistère, Mélanie Thomin, réagit et pointe « de nombreuses interrogations » : « la disponibilité effective de médecins exerçant à proximité des zones rouges, souvent situées dans des territoires déjà sous tension ; l’absence ou la quasi-absence de zones rouges dans des régions entières ; le caractère actuellement facultatif, et donc incertain, des consultations avancées ; et surtout, le manque de continuité dans le suivi des patients, qui ne sont pas pris en charge de manière régulière par un même praticien. »

Lire aussi. Déserts médicaux : dans les nouvelles « zones rouges », entre espoir et découragement

Elle continue : « Cette initiative, malheureusement facultative, ne peut en rien remplacer les réponses de fond qui doivent être apportées pour garantir une meilleure répartition des médecins. »

La députée demande l’inscription à l’ordre du jour du Sénat la proposition de loi transpartisane destinée à lutter contre les déserts médicaux, votée le 7 mai par l’Assemblée nationale.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/deserts-medicaux-la-deputee-melanie-thomin-reagit-a-la-carte-des-nouvelles-zones-prioritaires-5b4f438e-5721-11f0-9771-bf42ae6be7a5

 

Ouest-France

L’installation de caméras de surveillance suscite le débat à Plouégat-Guérand

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Après maintes réticences, mais poussée par un climat délétère, la commune de Plouégat-Guérand (Finistère) a finalement sauté le pas et annoncé qu’elle s’équiperait d’un système de vidéoprotection.

Les toilettes publiques du bourg et du stade de foot sont régulièrement la cible d’actes de vandalisme.

Les toilettes publiques du bourg et du stade de foot sont régulièrement la cible d’actes de vandalisme. | CHRISTINE VARÉSI LE MORVAN

Morlaix, Sainte-Sève, Plouégat-Moysan en sont équipées. Rien ne semble arrêter la tendance, même quand elle suscite de vifs débats, comme ce fut le cas au conseil municipal de Plouégat-Guerrand (Finistère), le 30 juin 2025.

La vidéo, qui a conquis l’écrasante majorité des grandes villes, s’impose donc comme une évidence, y compris dans les communes de petite taille. « Pour autant, les dispositifs de vidéoprotection (ou vidéosurveillance) sont-ils réellement efficaces ? » s’interroge une partie des élus de Plouégat. Difficile d’y répondre avec exactitude, tant les études sérieuses sur le sujet sont peu nombreuses.

Climat de psychose

« Là où elles sont installées, les maires que j’ai interrogés, disent ne plus avoir connu d’actes graves, rapporte le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre. Ce n’est pas de gaîté de cœur que je propose ce dispositif, mais cette situation de vandalisme, qui dure depuis deux ou trois ans, s’intensifie et crée un climat de psychose dans la commune. Cela ne peut pas durer. »

Le maire cite pêle-mêle les toilettes du stade défoncées à coups de barre de fer et à deux reprises. Mais aussi, le siphon des toilettes PMR défoncé, deux portes neuves pulvérisées, un abribus saccagé, les détecteurs de présence du mille-club cassés, remplacés et de nouveau cassés, la détérioration des ordinateurs dans l’école du bas… « Récemment, un habitant s’est fait voler, à deux reprises, deux véhicules qui sont aujourd’hui inutilisables. »

Ces dégradations finissent par coûter très cher à la commune : « Nous renonçons à faire marcher l’assurance qui pourrait résilier le contrat. Remplacer un siphon revient à 400 €. »

La commune a mandaté le service sécurité de la gendarmerie du Finistère pour réaliser un diagnostic d’une vidéoprotection des bâtiments et espaces publics. Yvan Pellé, conseiller, craint une atteinte à la vie privée. « Ce ne sera pas le cas, car les bornes ne seront lues qu’a posteriori d’actes de vandalismes », précise le maire « Sans caméras, la gendarmerie n’a aucun indice. À un moment, il faut agir », insiste Mathieu Breton, adjoint.

Le conseil municipal autorise le maire à solliciter des subventions pour financer les équipements, notamment au niveau du département du Finistère qui financerait l’investissement à hauteur de 50 %.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/linstallation-de-cameras-de-surveillance-suscite-le-debat-a-plouegat-guerand-886ff602-5676-11f0-8eef-d32bed60e709

 

Ouest-France

Lannion lance une charte de la vie festive nocturne

Virginie GUENNEC.

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La Ville de Lannion (Côtes-d’Armor), la police, l’État et des tenanciers de bars ont signé une charte de la vie festive nocturne. Le label « Nuit » sera décerné aux bars respectant la charte.

Le logo sera apposé après l’été sur les devantures des bars signataires. Cette charte s’inspire de celles déjà créées à Rennes ou encore Brest.

Le logo sera apposé après l’été sur les devantures des bars signataires. Cette charte s’inspire de celles déjà créées à Rennes ou encore Brest. | OUEST-FRANCE

Pour que la fête reste un plaisir, la Ville en lien avec la sous-préfecture, la police, les associations étudiantes et les patrons de bars, a élaboré « une charte de la vie festive nocturne », signée ce mardi 1er juillet 2025 par les principaux acteurs. « Il faut concilier vie nocturne et festive, droit au repos et droit à la fête et bien sûr sécurité et liberté », estime le maire de Lannion (Côtes-d’Armor), Paul Le Bihan.

Les établissements signataires s’engagent à faire de la prévention sur les conduites à risque et les troubles auditifs, limiter les nuisances sonores, mettre de l’eau potable à disposition, lutter contre les violences sexistes et sexuelles, nommer un référent vie festive nocturne ou encore favoriser la propreté urbaine et promouvoir la sécurité routière.

« Une évaluation sera faite après l’été et des points réguliers auront lieu pour améliorer cette charte si besoin », explique le maire. Le label « Vie festive nocturne » sera ensuite remis après validation de la commission d’attribution. Le logo pourra ensuite être apposé à l’entrée des établissements. À l’initiative de cette charte, il y a le service jeunesse, dirigé par Yann Le Carrer. Ce dernier verrait bien le label attribué également à des événements comme les soirées étudiantes « Up’» ou encore les Tardives. « Le but est d’apprendre les uns des autres », rappellent-ils.

Un dispositif contre le harcèlement bientôt lancé

Parmi les bars consultés pour l’élaboration de la charte, il y a notamment le Jungle kafé, le Diplomate, le Chapelier, le Barn’s, le Rosa Louise et le Breizh Shelter. « Il y a beaucoup de choses que l’on fait déjà mais c’est intéressant de les mettre sur papier et de les faire vivre au quotidien », estime Lucas Delvalle du Truc Café, venu signer la charte dès mardi. Le dispositif Angela pour lutter contre le harcèlement, sera également lancé à Lannion courant 2026. Il permettra aux personnes victimes de harcèlement de se mettre en sécurité dans un établissement adhérant au dispositif.

Pour le commandant de police, Pascal Olive, et la sous-préfète Pauline Dubus, cette charte va dans le bon sens. Après les incidents qui ont éclaté lors de la fête de la musique, ils espèrent que le 14 juillet sera moins mouvementé. Le même dispositif de sécurité sera mis en place, avec l’interdiction de la vente d’alcool dès 14 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lannion-lance-une-charte-de-la-vie-festive-nocturne-0e4485fc-567e-11f0-bfe7-b5be353361db

 

Ouest-France

250 logements, 15 millions d’euros à investir… Voici comment la ville de Morlaix se transforme

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Un compte rendu annuel de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat - renouvellement urbain de Morlaix (Finistère) a été présenté lors du conseil communautaire, lundi 30 juin 2025. Voici ce qu’il faut retenir.

Le chantier de déconstruction et de sécurisation des n°16 et 18 de la rue au Fil, à Morlaix (Finistère), fait partie des opérations qui ont été menées dans le cadre de l’Opah-ru.

Le chantier de déconstruction et de sécurisation des n°16 et 18 de la rue au Fil, à Morlaix (Finistère), fait partie des opérations qui ont été menées dans le cadre de l’Opah-ru. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À Morlaix (Finistère), la transformation urbaine se poursuit, mais va prendre un peu plus de temps que prévu.

Lors du conseil de Morlaix communauté lundi 30 juin 2025, le compte rendu financier 2024 de la concession d’aménagement pour l’Opah-ru (Opération programmée d’amélioration de l’habitat - renouvellement urbain), dans le cadre du programme Action cœur de ville a été présenté.

Concrètement, ce dispositif vise à lutter contre les logements dégradés ou vacants. Dans ce cadre, « un potentiel d’environ 250 logements sur une cinquantaine d’immeubles » est prévu, en « portage immobilier ». Pour cela, la concession d’aménagement a été confiée à la Sempi (société d’économie mixte de la métropole brestoise), avec des contours bien particuliers quant à la localisation des biens.

Lire aussi : Habitat vétuste à Morlaix : le chantier de la rue au Fil sera le premier d’une longue série

Un état « plus préoccupant que ce qui était envisagé »

Le compte rendu souligne qu’en 2024, grâce à différents acteurs, six biens ont été acquis à l’amiable et un a été préempté. Une prise de contact a été faite avec des partenaires investisseurs potentiels. Des diagnostics et bilans techniques ont été réalisés. La Sempi souligne également « qu’après un an et demi de travail, l’état des immeubles est bien souvent plus préoccupant que ce qui était envisagé ». Le coût prévisionnel global actualisé de l’opération est estimé à 15 086 654 €.

Lire aussi : Réhabilitation, construction : quatre choses à savoir sur l’urbanisme au sein de Morlaix communauté

Le même soir, les élus ont été informés que l’Opah-ru, qui devait durer dix ans, sera finalement prolongée de deux ans, notamment en raison de l’ampleur des travaux à prévoir. Un avenant a été présenté en ce sens, et adopté.

https://www.ouest-france.fr/societe/urbanisme/250-logements-15-millions-deuros-a-investir-voici-comment-la-ville-de-morlaix-se-transforme-b6905730-55d5-11f0-8d7d-49e18ac65051

 

Ouest-France

En Bretagne, des opposants à un projet de centrale photovoltaïque déboutés par le tribunal

Adélaïde HASLE TIENGOU

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Six riverains et trois associations contestaient le projet de construction d’une centrale photovoltaïque au lieu-dit le Restou, au Folgoët (Finistère). Le tribunal administratif de Rennes les a déboutés.

Au Folgoët, les élus ont un projet de centrale photovoltaïque.

Au Folgoët, les élus ont un projet de centrale photovoltaïque. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Au Folgoët (Finistère), les élus ont un projet de centrale photovoltaïque au lieu-dit le Restou. Ils souhaitent développer la production d’électricité verte dans le territoire. La communauté de communes de Lesneven – Côte des Légendes (CLCL) a confié le projet à EDF renouvelables et à la SEM (société d’économie mixte) Énergies en Finistère. Mais le projet se heurte à l’opposition de riverains, qui craignent l’impact de ce projet sur la biodiversité locale et sur leur cadre de vie.

Six d’entre eux ainsi que l’association Agir pour un environnement et un développement durables (AE2D), l’association Costour, poumon vert en Finistère et le Groupe national de surveillance des arbres ont donc saisi le tribunal administratif de Rennes, le 6 juin 2025. Leur souhait : faire annuler l’arrêté du 17 septembre 2024 par lequel le préfet du Finistère a accordé un permis de construire à la société Centrale photovoltaïque du Folgoët.

Ils lui reprochent, entre autres, une étude d’impact environnementale qu’ils jugent insuffisante et différentes méconnaissances au Code de l’urbanisme et au Code de l’environnement.

Les juges ont donné raison à la préfecture du Finistère dans une ordonnance du 20 juin 2025, qui vient d’être rendue publique.

Selon eux, le projet n’aura qu’une incidence minime sur le ruissellement et l’écoulement des eaux : pas de risque alors d’un « rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ». Les juges considèrent également l’étude d’impact comme suffisante. Les opposants craignaient, en effet, la disparition d’une zone humide, ce qui n’est pas le cas selon les juges.

Enfin, concernant les désagréments sonores de la centrale, les juges estiment que ceux-ci seront limités, dans la mesure où les équipements électriques (donc bruyants) seront dans des locaux techniques, « limitant la propagation des ondes sonores significatives ». Les arguments concernant l’atteinte à la sécurité publique et au paysage naturel ont également été rejetés.

Les requérants ont la possibilité de faire appel de cette décision.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/en-bretagne-des-opposants-a-un-projet-de-centrale-photovoltaique-deboutes-par-le-tribunal-996bdbe2-5653-11f0-8eef-d32bed60e709

 

Ouest-France

Dans cette agglo bretonne, les 20 médiathèques seront gratuites et pourront livrer des livres

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Les élus de Morlaix communauté (Finistère), ont voté la gratuité et la mise en réseau des vingt médiathèques du secteur à partir du 8 septembre 2025. Voici comment cela va fonctionner.

Les 20 médiathèques du secteur de Morlaix communauté (Finistère), seront bientôt toutes gratuites.

Les 20 médiathèques du secteur de Morlaix communauté (Finistère), seront bientôt toutes gratuites. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 30 juin 2025, les élus ont voté le lancement d’un réseau de lecture publique pour les communes du territoire, mais aussi, l’adoption d’une charte de fonctionnement. Concrètement, cela signifie que les médiathèques du secteur seront gratuites, et vont fonctionner en réseau. On vous explique en détail ce que cela implique.

De quand date le projet ?

Un diagnostic a été réalisé en juin 2023, nommé « Pour une transformation de la lecture publique de Morlaix communauté », qui a mis en lumière un accès contrasté à l’offre proposée par les médiathèques. Julien Kerguillec, rapporteur de la délibération et vice-président en charge de la culture, souligne : « Aujourd’hui, environ 10 % des habitants du territoire sont adhérents à une médiathèque, quand la moyenne nationale est plutôt autour de 16 %. »

Ainsi, le diagnostic a abouti à trois objectifs : « rendre les médiathèques plus faciles à utiliser », les rendre « plus rayonnantes et culturelles » mais aussi « attentives et conviviales », explique la charte de fonctionnement. C’est ainsi que l’idée de fonctionner en réseau est née. Depuis, plusieurs conseils municipaux ont déjà voté la gratuité de leur équipement, et d’autres vont suivre.

Comment fonctionne ce réseau ?

Il s’appelle Penn-da-Benn (qui signifie de bout en bout en breton, ou complètement), et compte toutes les médiathèques de Morlaix communauté, soit 20.

Il sera officiellement lancé le 8 septembre 2025. Avec ce réseau, l’emprunt des documents sera gratuit, soit un accès à environ 160 000 livres, CD, DVD, jeux de société… Avec une carte, les utilisateurs pourront emprunter jusqu’à 15 documents, durant quatre semaines. Il sera même possible d’emprunter des documents d’autres médiathèques du secteur, sans avoir besoin de s’y rendre.

Comment je fais s’il n’y a pas de médiathèques dans ma commune ?

C’est là toute la force du réseau : une navette sera mise en place pour acheminer les documents selon les demandes de réservation, au plus près des demandeurs, même dans les communes sans médiathèque.

Pourquoi est-ce que c’est important ?

Ce dispositif facilite l’accès aux livres ou encore aux films. La gratuité lève également un frein. Anne-Catherine Lucas, maire de Lanmeur et en charge de la cohésion sociale pour Morlaix communauté, pointe : « Dans ma commune, avant la gratuité, nous avions environ 120 adhérents. Depuis, nous sommes passés à plus de 500. »

Lire aussi : À Plouigneau, la gratuité de la médiathèque fait grimper la fréquentation

Combien ça coûte ?

Au total, 400 000 € ont été investis pour mettre sur pied ce projet. Cet argent sert notamment aux outils numériques nécessaires pour permettre l’emprunt en réseau des documents, l’étiquetage des ouvrages, etc.

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/dans-cette-agglo-bretonne-les-20-mediatheques-seront-gratuites-et-pourront-livrer-des-livres-6c9c3682-55c4-11f0-8d7d-49e18ac65051

 

Ouest-France

La stèle Sibiril, haut lieu de la Mémoire de Carantec

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Le constructeur naval carantécois, à la tête d’un réseau d’évasion vers l’Angleterre par la voie navale entre 1940 et 1944, a ainsi fait partir 197 personnes, sans subir le moindre échec.

De gauche à droite : Valentine Finet Roldàn, Nicole Ségalen-Hamon, Jean-Pierre Daffniet, Michel Morvan, Germain Lemoine, Pierre Jourdren et Jean Hulard.

De gauche à droite : Valentine Finet Roldàn, Nicole Ségalen-Hamon, Jean-Pierre Daffniet, Michel Morvan, Germain Lemoine, Pierre Jourdren et Jean Hulard. | OUEST-FRANCE

« Ils sont plus de 300 à s’être embarqués de différents ports de la baie de Morlaix pour rejoindre l’Angleterre et poursuivre le combat contre l’Allemagne nazie au sein des Forces française libres du Général de Gaulle », souligne Germain Lemoine, délégué adjoint de la Fondation des Français libres pour le Finistère. Jean-Pierre Daffniet, président de l’association des amis du Musée maritime de Carantec, se réjouit du fait que « nous soyons aujourd’hui au plus près des connaissances qu’il est possible d’avoir sur le sujet, notamment grâce aux informations glanées auprès des Archives nationales anglaises, situées près des jardins botaniques de Kew à Londres, et, aussi, à celles obtenues auprès des familles ».

Visite de Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants de France

À l’initiative de la Fondation de la France libre (représentée par le général Robert Bresse), de l’association des amis du Musée maritime de Carantec et de l’Institut français de la mer (représenté par Michel Morvan), la mairie de Carantec a accepté d’organiser une cérémonie commémorative de tous ces départs à l’emplacement de la stèle érigée en hommage à Ernest Sibiril, rue Duguay-Trouin, samedi à 14 h 45.

Cette cérémonie sera présidée par la maire de Carantec, Nicole Ségalen-Hamon, avec dévoilement d’une plaque dédiée offerte par la Fondation des Français libres, en présence de Patricia Mirallès, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des anciens combattants, de nombreux élus, ainsi que de membres des familles de ceux qui sont partis et des associations patriotiques. Une dizaine de musiciens de la formation Les Cuivres du Haut-Léon de Roscoff, menée par Jean Hulard, se produira également. La cérémonie sera suivie de la visite de l’espace Mémoire du nouveau musée maritime de Carantec et de la baie de Morlaix, située au bourg de Carantec.

Pratique. Le rassemblement se fera à 14 h. L’accès à la rue Duguay-Trouin, qui est une impasse, sera réservé aux officiels et aux personnes à mobilité réduite (PMR).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-stele-sibiril-haut-lieu-de-la-memoire-de-carantec-b6e1804c-503a-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

Les socialistes du Haut-Trégor soutiennent le projet de parc éolien au large de la baie de Morlaix

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Vendredi 27 juin 2025, les socialistes du Haut-Trégor ont indiqué être favorables au projet de parc éolien Bretagne nord-ouest (BNO), au large de la baie de Morlaix (Finistère), mais appellent à plus de concertation.

Un parc de 110 éoliennes de 285 m sera mis en service au large de la baie de Morlaix (Finistère) en 2035. Photo d’illustration.

Un parc de 110 éoliennes de 285 m sera mis en service au large de la baie de Morlaix (Finistère) en 2035. Photo d’illustration. | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

« Les militants socialistes indiquent être favorables à l’installation d’un parc éolien en Nord Finistère. Ils considèrent que ce parc contribuera à la fois à la mise en place du mix énergétique breton, et est nécessaire à la production d’électricité décarbonée dont la Région a besoin », écrit la section socialiste du Haut-Trégor, dans un communiqué daté du vendredi 27 juin 2025.

Lire aussi : Les Écologistes du pays de Morlaix favorables au projet éolien Bretagne nord-ouest

Les militants « considèrent qu’il s’agit là d’un besoin en matière d’autonomie de la Bretagne pour la production d’électricité, de développement économique, social et d’emploi dans le Nord Finistère. Ils demandent toutefois à l’État d’intensifier les concertations avec la population, les élus locaux et les professionnels des secteurs concernés pour disposer d’une adhésion au projet. »

Lire aussi : L’éolien flottant électrise le débat à la Région Bretagne

Par ailleurs, « ils se disent également choqués du vote par l’Assemblée Nationale orchestré par la droite et l’extrême droite sur le moratoire sur l’éolien ». « Dans la même logique, ils soutiennent les projets de méthanisation sur le territoire de Morlaix communauté à partir du moment où les garanties écologiques et les garanties en matière d’exploitation des sols sont préservées. Ils souhaitent que la puissance publique locale soit partie prenante des projets pour en garantir l’efficacité. »

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/les-socialistes-du-haut-tregor-soutiennent-le-projet-de-parc-eolien-au-large-de-la-baie-de-morlaix-b2887c48-5374-11f0-acb7-473b370f0632

Qui sont les militants socialistes du Haut-Trégor, combien sont-il ?

 

Ouest-France

TÉMOIGNAGE. « C’était déjà trop tard »: en Bretagne, le choc après le décès d’un couple de baigneurs

Paul LOUAULT.

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Dimanche 29 juin 2025, deux baigneurs ont trouvé la mort à Plougasnou (Finistère). Au lendemain du drame, des riverains témoignent de l’accident et de l’entraide mise en place sur la plage.

C’est en face de la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère), que deux personnes sont décédées en mer, dimanche soir.

C’est en face de la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère), que deux personnes sont décédées en mer, dimanche soir. | OUEST-FRANCE

Au lendemain du drame, la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère), affiche un calme plat. Sous un soleil de plomb, ce lundi 30 juin 2025, une dizaine de baigneurs sont venus faire quelques brasses. Des touristes principalement, la plupart n’ayant eu vent de l’incident survenu la vieille. En apprenant que deux personnes sont décédées dans la mer qui leur fait face, beaucoup peinent à y croire.

Pourtant, dimanche soir, c’est ici même qu’un homme de 56 ans et une femme de 57 ans ont perdu la vie. Vers 19 h, un habitant de la commune est alerté par des cris de détresse venant du large. « J’ai aperçu deux personnes à la dérive, retrace-t-il. Ils étaient au-delà de la dernière bouée, soit à plus de 300 m du rivage. La situation laisse à penser que l’homme a voulu venir en aide à sa femme qui était en difficulté ». Depuis la plage, le témoin finit tant bien que mal par alerter les secours, malgré des difficultés à les joindre.

Une entraide générale

Dans le même laps de temps, un surfeur qui s’apprêtait à se mettre à l’eau tente de venir au couple de baigneur originaire de Morlaix. « Lui aussi s’est fait embarquer et peinait à revenir. Pourtant habitué, il disait n’avoir jamais connu pareils courants sur cette plage. » Heureusement pour lui, trois jeunes de la commune littorale venaient de gonfler leur stand up paddle. « Ils ne se sont pas posés de questions et y sont allés », reprend le témoin, admiratif quant à l’entraide qui s’est rapidement mise en place sur la plage.

L’un des jeunes hommes a ramené le surfeur, tandis que les deux autres ont réussi à ramener les baigneurs. À leur arrivée sur le sable, tous deux sont inconscients. Des riverains entament alors les gestes de premiers secours pour tenter de les réanimer avant l’arrivée des pompiers. « C’était déjà trop tard… », souffle l’homme, encore sous le choc.

« Un courant plus fort que d’habitude »

« J’ai vu l’attroupement, puis les gendarmes arriver, raconte Jean-Luc, un riverain dont la maison est proche de la plage. Je devais initialement prendre la mer en bateau. Mais le vent s’est levé d’un coup, des vagues se sont formées. Ma femme voulait se baigner et a finalement décidé de ne pas y aller. Quand il y a de grands coefficients de marée comme hier, il y a parfois des courants. Il faut faire attention. » L’accident ne le surprend donc pas vraiment, aussi tragique soit-il.

Rapidement alertée des faits, la maire de Plougasnou, Nathalie Bernard, dresse le profil de deux personnes « qui nageaient régulièrement ». Affirmant que dimanche, plusieurs nageurs se sont retrouvés en difficulté dans les flots. « Il y avait un peu de houle, mais aussi, un courant un peu plus fort que d’habitude, qu’on voit en général à l’automne. Un enfant de 11 ans a été en difficulté, et une femme a également eu besoin d’aide », détaille la première édile dont la commune a d’ores et déjà prévu un accompagnement pour les jeunes ayant tenté de porter secours.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/temoignage-cetait-deja-trop-tard-en-bretagne-le-choc-apres-le-deces-dun-couple-de-baigneurs-747533c4-559a-11f0-acb7-473b370f0632

Lire aussi : Plougasnou (29). Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, secouru en mer (Le Télégramme)

 

Ouest-France

Décès d’un couple lors d’une baignade en Bretagne : des jeunes ont tenté de leur venir en aide

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Un couple est décédé dimanche 29 juin 2025 à Plougasnou (Finistère), alors qu’il était parti se baigner. La maire de la commune, Nathalie Bernard, évoque un courant inhabituel dans l’eau, pour la saison.

Deux personnes sont décédées à Plougasnou, plage de Primel, dimanche 29 juin 2025.

Deux personnes sont décédées à Plougasnou, plage de Primel, dimanche 29 juin 2025. | OUEST-FRANCE

Un couple de Morlaix (Finistère), un homme de 56 ans et une femme de 57 ans, est décédé dimanche 29 juin 2025 en fin d’après-midi à Plougasnou, après être parti se baigner depuis la plage de Primel. Les faits se sont déroulés vers 18 h 30.

Des jeunes ont tenté de secourir le couple

Nathalie Bernard, maire de la commune, a été prévenue « vers 19 h 15, estime-t-elle. Ce sont des gens qui nageaient régulièrement. » Des jeunes de la commune, « au moins trois », indique la maire, lundi 30 juin 2025 au matin, ont tenté de porter secours au couple, en paddle. Malheureusement lorsque l’homme et la femme ont été ramenés sur la plage, ils étaient en arrêt cardiorespiratoire et n’ont pas pu être réanimés par les pompiers mobilisés sur place. La commune prévoit un accompagnement pour ces jeunes.

D’autres nageurs en difficulté

Le même jour, plusieurs nageurs se sont retrouvés en difficulté dans les flots. « Il y avait un peu de houle, mais aussi, un courant un peu plus fort que d’habitude, qu’on voit en général à l’automne. Un enfant de 11 ans a été en difficulté, et une femme a également eu besoin d’aide », détaille Nathalie Bernard.

La plage de Primel est pourtant connue pour être « familiale, calme, il y a de la place et une pente très douce pour aller dans l’eau », indique l’élue. La plage est surveillée en juillet et en août par des sauveteurs.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/deces-dun-couple-lors-dune-baignade-en-bretagne-des-jeunes-ont-tente-de-leur-venir-en-aide-721b33b4-557f-11f0-8d7d-49e18ac65051

 

Ouest-France

En Bretagne, deux personnes décèdent alors qu’elles étaient parties faire du paddle

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Deux personnes sont décédées à Plougasnou (Finistère), dimanche 29 juin 2025, en fin d’après-midi. Elles étaient parties faire du paddle et se sont retrouvées en difficulté dans l’eau.

Deux personnes sont décédées à Plougasnou (Finistère), dimanche 29 juin 2025.

Deux personnes sont décédées à Plougasnou (Finistère), dimanche 29 juin 2025. | MATHIS HARPHAM / OUEST-FRANCE

Deux personnes sont décédées à Plougasnou, plage de Primal (Finistère), dimanche 29 juin 2025 en fin d’après-midi, vers 18 h 30 environ. Selon les premiers éléments, il s’agit d’un couple, un homme et une femme, originaires de Morlaix, qui était parti faire du paddle.

Pris dans une grosse vague

Un témoin les a vus être pris dans une grosse vague puis être en difficulté dans l’eau. Lorsqu’ils ont été ramenés sur la plage, ils étaient malheureusement en arrêt cardiorespiratoire et n’ont pas pu être réanimés par les secours. Sur place, les pompiers ont été mobilisés, ainsi que les gendarmes et des élus de la commune.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/en-bretagne-deux-personnes-decedent-alors-quelles-etaient-parties-faire-du-paddle-fc706ff4-551e-11f0-acb7-473b370f0632

 

Ouest-France

Après plusieurs fausses alertes, le Cross Corsen rappelle les bons réflexes aux plaisanciers

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Samedi 28 et dimanche 29 juin 2025, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Corsen, basé en Finistère nord, a déclenché une dizaine d’opérations pour des objets perdus en mer. D’où ce rappel : il faut veiller au marquage, mais aussi à signaler toute perte.

Entre autres moyens de secours, les sauveteurs en mer peuvent être déclenchés à tout moment par le Cross Corsen.

Entre autres moyens de secours, les sauveteurs en mer peuvent être déclenchés à tout moment par le Cross Corsen. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Corsen, basé à Plouarzel (Finistère), mais intervenant sur une large zone allant du Mont-Saint-Michel à la pointe de Penmarch, aurait pu s’épargner une dizaine de déclenchements d’interventions, ce week-end estival du 28-29 juin 2025.

Il faut bien marquer certains objets

En cause, des bouées de plongeur et autres ailes de wingfoil ou planches de kite-surf, signalées en mer, déclenchant l’intervention des secours, pour rien. D’où ce « rappel des bons usages : il est indispensable de marquer ces objets, avec le nom et le numéro de téléphone, et surtout de signaler quand ils sont perdus. Cela nous évitera de partir sur des fausses alertes », avertit un opérateur.

Autres consignes de sécurité : bien veiller aux horaires de marées, et à ne pas aller nager trop loin. Le Cross est, en effet, également intervenu pour des personnes piégées par la marée, et emportées par le courant. « Samedi, ce n’est pas passé loin, avec un jeune qui a pu secourir sa mère. »

Le respect de ces consignes doit permettre aux Cross de se concentrer sur les autres alertes, nombreuses avec le retour des beaux jours.

https://www.ouest-france.fr/mer/apres-plusieurs-fausses-alertes-le-cross-corsen-rappelle-les-bons-reflexes-aux-plaisanciers-010b0ace-5506-11f0-8d7d-49e18ac65051

 

Ouest-France

À Morlaix, 150 caravanes s’installent illégalement sur un terrain de rugby

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Environ 150 caravanes d’une mission évangélique se sont installées de manière illégale au stade de Keranroux à Morlaix (Finistère), dimanche 29 juin 2025. Elles auraient dû être accueillies légalement à Pleyber-Christ.

Une mission évangélique avec environ 150 caravanes s’est installée sur le stade de Keranroux à Morlaix (Finistère). Elle devait initialement aller à Pleyber-Christ.

Une mission évangélique avec environ 150 caravanes s’est installée sur le stade de Keranroux à Morlaix (Finistère). Elle devait initialement aller à Pleyber-Christ. | OUEST-FRANCE

Environ 150 caravanes d’une mission évangélique se sont installées illégalement sur les terrains du stade de Keranroux à Morlaix (Finistère), dimanche 29 juin 2025 peu après 14 h.

Une installation prévue légalement à Pleyber-Christ

La mission, qui devait initialement compter 80 caravanes et se rendre à Pleyber-Christ, n’a pas suivi le plan prévu. Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, indique qu’une plainte sera déposée dès lundi 30 juin 2025. Par téléphone, il réagit : « L’installation à Pleyber-Christ avait été validée, le terrain aménagé dans les règles de l’art, dans le respect de la loi. »

La mission, pour justifier ce changement de lieu, aurait évoqué « une herbe pas assez dense » à Pleyber-Christ, décrit l’élu. Il avait eu vent d’une volonté de la mission de ne pas s’installer dans la commune initialement prévue, et avait « demandé des renforts de police », non obtenu, souligne-t-il. Le stade de Keranroux avait été « sécurisé » par des rochers, pour éviter ce type d’installation, mais ces derniers ont rapidement été déplacés. Le maire craint des dégradations des terrains, notamment en raison du poids des caravanes sur le système de drainage et s’agace : « La loi s’applique pour tout le monde. »

Sur place, vers 15 h 30, les membres de la mission étaient encore en train de s’installer. L’un des pasteurs de la mission explique : « Nous ne nous sommes pas installés à Pleyber-Christ car c’est de la terre, en cas de pluie, nous n’aurions pas pu sortir, sauf à utiliser des tracteurs. » Il précise que les véhicules ne vont pas rouler sur les pelouses, afin de ne pas les endommager. La mission devrait rester environ deux semaines.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/a-morlaix-150-caravanes-sinstallent-illegalement-sur-un-terrain-de-rugby-aea8a7b2-54e9-11f0-8d7d-49e18ac65051

 

Le Diben dimanche 29 juin 2025

Morlaix. Artistes dans les Cent Marches de Morlaix samedi 28 juin 2025

Photos pyb29

L'association "Dont Acte" a le plaisir de vous inviter à la neuvième édition du festival Artistes dans les Cent Marches de Morlaix les 27, 28 et 29 juin 2025 de 13 H à 19 H.
L'entrée est libre.

 

Ouest-France

Ils ont débuté entre amis il y a 30 ans: voici l’histoire de la seule école d’herboristerie bretonne

Zoé BOIRON.

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Derrière l’École bretonne d’herboristerie (EBH) de Plounéour-Ménez (Finistère), se trouve l’association Cap santé. Elle a été créée en 1995 par un « petit clan d’amis » qui voulaient réhabiliter l’utilisation des plantes, un savoir-faire traditionnel qui s’effritait en France.

Jean-François Malgorn, président de l’association Cap santé, et Marie-Jo Fourès, responsable pédagogique de l’École bretonne d’herboristerie de Plouénour-Ménez font partie des membres fondateurs. Au centre, Nathalie Pichot, secrétaire.

Jean-François Malgorn, président de l’association Cap santé, et Marie-Jo Fourès, responsable pédagogique de l’École bretonne d’herboristerie de Plouénour-Ménez font partie des membres fondateurs. Au centre, Nathalie Pichot, secrétaire. | OUEST-FRANCE

Sobre, discrète, l’École bretonne d’herboristerie (EBH) est installée à Plounéour-Ménez (Finistère). Elle loge dans l’ancien collège de la commune depuis 2018, mais cela fait 30 ans que Cap santé, l’association derrière l’EBH, forme aux pouvoirs des plantes. Elle compte entre « 600 et 700 adhérents », livrent Jean-François Malgorn, président, et Marie-Jo Fourès, responsable pédagogique.

Le récit prend racine dans les années 1980. Ils sont alors un « petit clan d’une dizaine d’amis » à profiter des sorties botaniques de Jean-Pierre Nicolas, ethnobotaniste originaire de Brasparts. Ce dernier effectuant des missions humanitaires, il avait une solide connaissance des végétaux à travers le monde.

La plante, un aliment

Naît chez eux l’envie « de faire redécouvrir ces savoirs », ici, en France, avec ce qu’on trouve près de chez soi. Car la plante est avant tout « un aliment », rappelle Marie-Jo Fourès. Infirmière puéricultrice, elle défend l’idée de « l’hygiène alimentaire, à apprendre dès la naissance voire dès la grossesse ».

Avant de se lancer, tous se forment à Paris en 1990. Cinq ans plus tard, Cap santé voit le jour. Une première formation, de cinq week-ends au cœur des monts d’Arrée, est lancée. Leur communication « artisanale », faite de « dépliants photocopiés, de collages », attire une quinzaine d’élèves.

Marie-Jo Fourès prend la direction des formations en 1997, après le départ de Jean-Pierre Nicolas. Elle est animée par l’envie « de réunir tous les éléments scientifiques en notre portée pour conforter la tradition ». Dès les débuts, « nous avons fait des recherches époustouflantes ». « Des ethnobotanistes sont allés recueillir l’expérience des anciens en allant dans les fermes et on a récupéré une belle bibliographie de pionniers de l’herboristerie », raconte-t-elle.

La Fête des simples

Les années passent et l’école de Cap santé déménage, plusieurs fois. En 2005, pour la première fois, des structures médicales leur demandent des formations. « On a un potentiel », songe alors l’équipe. Puis, en 2010, ils reçoivent une demande particulière : organiser la Fête des simples, du syndicat éponyme.

Ce grand raout de producteurs de plantes aromatiques et médicinales de « 5 à 10 000 personnes » se déroulait en général dans le sud de la France. Le président, Thierry Thevenin, voulait que Cap santé adhère, « mais ses collègues ne nous reconnaissaient pas et considéraient la Bretagne seulement comme un territoire d’élevages de cochons qui polluent », se souvient Jean-François Malgorn. Bon an mal an, l’événement se tient et la popularité de Cap Santé se répand dans l’Hexagone.

Cela lui a permis de lancer sa formation longue en 2013. Elle tourne autour de deux idées : le végétal et l’immersion. Elle se déroule en ligne pendant deux ans, et la promotion se réunit une fois tous les deux mois à Plounéour-Ménez. « Ils touchent, sentent, font des pommades, des teintures, de la cuisine, font un herbier académique… », liste Marie-Jo Fourès.

Soins palliatifs

Si la formation attirait surtout des plus de 60 ans à ses débuts, on voit aujourd’hui de plus en plus d’élèves de 35 à 45 ans fréquenter ses bancs. Des médecins, des infirmiers, des professionnels du paramédical désireux de mieux comprendre comment fonctionne un médicament dont la plante est un principe actif. Ou cherchant à soulager des personnes âgées et diminuées.

La perte de goût et d’odorat provoquée par le Covid-19 a d’ailleurs amené plusieurs soignants à se former à l’EBH. « Ils ont réappris à pratiquer l’inhalation. On donnait des cours sur l’olfaction, sur la stimulation des organes des sens », des choses qui s’étaient elles aussi perdues. Cap santé veille à garder le lien avec les structures médicales, et pour cela, laisse « à part » les pratiques alternatives, comme les énergéticiens.

Gage de sa fiabilité et la légitimité acquise, Cap santé collabore avec la Coordination bretonne des soins palliatifs depuis dix ans. Pourtant, presque par nature, l’École bretonne d’herboristerie reste fragile, le métier n’étant pas reconnu. Le diplôme a été supprimé en 1941 sous le régime du maréchal Pétain, au profit d’un ordre des pharmaciens.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/ils-ont-debute-entre-amis-il-y-a-30-ans-voici-lhistoire-de-la-seule-ecole-dherboristerie-bretonne-dcb9f612-4f6a-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Pas de collecte de déchets les samedis à Haut Léon communauté

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Le territoire d’Haut Léon Communauté va-t-il crouler sous les déchets cet été ? Un mouvement de grève est enclenché par les agents mécontents de demandes non acceptées des élus qui étudient une possibilité de prestation externe les samedis.

Les agents en grève, soutenus pas la CGT.

Les agents en grève, soutenus pas la CGT. | OUEST-FRANCE

Depuis mi-juin, chaque samedi, les agents de collecte des points d’apports volontaires, agissant au sein du territoire d’Haut Léon communauté, n’assurent pas le service de ramassage, au motif d’un différend avec les élus pour une demande de paiement équitable, pour l’ensemble du service. Ce samedi 28 juin 2025, sur le site de Ty-Korn, il protestait, accompagnés de l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon qui les soutient dans un bras de fer avec les élus.

Lors du dernier comité social territorial (CST), il était discuté, entre autres, d’une rémunération nouvelle pour les agents intervenant avec des camions-grues pour la collecte des samedis quand un décalage est observé en raison de jours fériés. Les agents des bennes à ordures ménagères ont obtenu cet avantage pour les horaires hors temps légal du travail (35 heures/semaine).

Une différence entre les équipages

 Il existe une différence entre les équipages qui est préjudiciable aux premiers, note Christophe Moal, délégué du personnel siégeant au CST. Lors de la réunion, il nous a été répondu qu’une récupération du temps passé ou rémunération n’étaient pas envisagées pour les agents gruteurs. 

Un préavis de grève a été déposé le 16 juin. Par courrier en date du 25 juin, Gildas Bernard, vice-président en charge des ressources humaines, a interpellé les agents.  Nous vous avons rencontrés, ce jour, pour porter à votre connaissance l’organisation du service de collecte des bornes effectué actuellement en régie. La pose de capteur sur l’ensemble des points de tri, va nous permettre d’étudier et d’optimiser les tournées du lundi au vendredi et ainsi limiter au maximum les samedis travaillés. Parallèlement, nous analysons aussi la possibilité de déléguer cette compétence à un prestataire privé, dans un premier temps, pour la collecte du samedi. 

Ce courrier a été un détonateur pour les salariés qui précisent que  le dialogue est rompu avec les élus de fait quand la menace plane sur les emplois . Christophe Moal a  démissionné en tant que délégué du personnel . La grève perlée réunit, le samedi, les salariés sur le site de Ty-Korn où sont traités les apports. Les usagers ne sont pas empêchés d’accès au site.  Nous espérons une nouvelle rencontre  avancent Frédéric et Solène, deux agents siégeant aussi au CST.

Contacté par téléphone, le président d’HLC, Jacques Edern, se dit prêt à recevoir les délégués :  Cette proposition faite téléphoniquement à Christophe Moal, a été suivie d’une fin de non-recevoir. J’attends une suite .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-pol-de-leon-29250/pas-de-collecte-de-dechets-les-samedis-a-haut-leon-communaute-fd07f984-542c-11f0-8818-73121256b37c

 

Ouest-France

En Finistère, le préfet « condamne » l’intrusion de manifestants au conseil départemental

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Ce samedi 28 juin 2025, le préfet du Finistère Louis Le Franc a jugé « inadmissible » l’intrusion par de manifestants lors de la séance plénière du conseil départemental, jeudi 26 juin 2025, à Quimper (Finistère).

Le préfet du Finistère, Louis Le Franc, estime que « l’envahissement des instances de démocratie locale, à des fins d’intimidation, assorti de menaces et d’atteintes aux personnes est inadmissible, et plus encore dans une enceinte républicaine ».

Le préfet du Finistère, Louis Le Franc, estime que « l’envahissement des instances de démocratie locale, à des fins d’intimidation, assorti de menaces et d’atteintes aux personnes est inadmissible, et plus encore dans une enceinte républicaine ». | ARCHIVES GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Jeudi 26 juin 2025, à Quimper (Finistère), une poignée de manifestants est parvenue à ouvrir les portes et entrer dans la salle des délibérations du conseil départemental du Finistère. Ils ont vite été repoussés par quelques élus et des membres du personnel du Département. Les manifestants se sont revendiqués du collectif « L’Assemblée RSA France-Travail », mouvement qui proteste contre la réforme emploi, qui durcit, entre autres, les conditions d’attribution de l’assurance-chômage. Dans un tract distribué, le collectif demande aussi au Département « l’arrêt des contrôles massifs » des bénéficiaires du RSA.

Une plainte a été déposée

Dans un communiqué, publié samedi 28 juin 2025, le préfet du Finistère Louis Le France indique qu’« au cours de cette intrusion, l’agent de sécurité a été bousculé et la porte d’accès à l’hémicycle, dégradée ». Il poursuit : « Les agresseurs ont été interpellés par les forces de l’ordre et placés en garde à vue. Une plainte a été déposée par le conseil départemental. »

Selon le préfet du Finistère, « l’envahissement des instances de démocratie locale, à des fins d’intimidation, assorti de menaces et d’atteintes aux personnes est inadmissible, et plus encore dans une enceinte républicaine ».

Louis Le Franc « condamne avec la plus grande fermeté ces actions irrespectueuses des institutions de la République ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/en-finistere-le-prefet-condamne-lintrusion-de-manifestants-au-conseil-departemental-ad856aaa-5408-11f0-acb7-473b370f0632

Lire aussi : Maël de Calan proche du nébuleux réseau Périclès ? « Grotesque », répond l’intéressé

 

Ouest-France

Musée numérique Micro-Folie à Morlaix : lancement de la collection Bretagne

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Le musée numérique Micro-Folie vient de s’enrichir d’une nouvelle collection régionale : la collection Bretagne. Mise en œuvre par la DRAC et la Grande Halle de La Villette, elle a été lancée vendredi 27 juin 2025, à Morlaix (Finistère).

La présentation de la collection Bretagne Micro-Folie a eu lieu à La Virgule, l’espace culturel de Morlaix (Finistère).

La présentation de la collection Bretagne Micro-Folie a eu lieu à La Virgule, l’espace culturel de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Le musée numérique Micro-Folie vient de s’enrichir d’une nouvelle collection régionale : la collection Bretagne. Mise en œuvre par la DRAC Bretagne, Bretagne Musées et La Villette, cette sélection inédite est aussi le fuit d’une collaboration entre quarante-cinq institutions culturelles de Bretagne. Elle met en lumière 500 œuvres emblématiques, accessibles gratuitement dans 590 Micro-Folie à travers le monde.

« Le but n’est pas de concurrencer les musées, l’ambition est de proposer un florilège d’un corpus transdisciplinaire », a souligné Quentin Jagorel, directeur régional des affaires culturelles de Bretagne, vendredi 27 juin 2025, lors du lancement de cette collection numérique à Morlaix (Finistère).

La Collection Bretagne a demandé de longues années de travail : « Un musée numérique n’est pas simple à mettre en place, car certaines œuvres sont protégées par des droits d’auteur et qu’il faut régler, indique Eric Labbé, en charge de la communication pour La Villette. Le catalogue de l’exposition ne peut pas être diffusé, c’est un outil de médiation. »

Il faut compter vingt minutes pour découvrir cette terre d’Histoire et de légendes, de paysages saisissants, de luttes, de traditions et de créativité. La Bretagne s’y dévoile dans toute sa complexité. « Contrairement à d’autres collections, une grande place est faite au spectacle vivant. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/musee-numerique-micro-folie-a-morlaix-lancement-de-la-collection-bretagne-b36106e0-5369-11f0-8818-73121256b37c

 

Ouest-France

Cinq bonnes raisons d’aller au Petit Festival

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Bien ancré dans le Trégor, le Petit Festival a le tempérament voyageur. Du 6 au 11 juillet, la 16e édition met le cap au Nord via des concerts d’exception à Plougasnou, Guimaëc, Locquirec, Plourin…

L’ensemble Ma non troppo interprétera le semi-opéra Dioclesian de Purcell, en compagnie du Petit chœur de Son ar Mein.

L’ensemble Ma non troppo interprétera le semi-opéra Dioclesian de Purcell, en compagnie du Petit chœur de Son ar Mein. | OUEST-FRANCE

Pour la musique foisonnante de l’Europe du Nord

Au nord de l’Europe, il n’y a pas que de beaux paysages ou des aurores boréales, on trouve aussi une musique foisonnante inspirée des mélodies traditionnelles, de l’émergence des identités culturelles, du folklore et de l’imaginaire nordique. « Le Petit festival a le tempérament voyageur, la 16e édition s’ouvre au septentrion, du Royaume-Uni à la Suède en passant par les Pays-Bas de la Renaissance qui furent le creuset justement de la polyphonie franco-flamande », annonce l’équipe artistique de Son ar Mein. Du 6 au 11 juillet, cette édition est à la croisée de la musique baroque et du trad en compagnie d’artistes comme Philippe Ollivier, de retour de Finlande en ouverture le 6 juillet à Plougasnou ou encore Colin Heller pour un bal au son des danses traditionnelles suédoises le 11 à Guimaëc.

Pour les concerts d’exception

À découvrir

L’ensemble Ma non troppo se penchera sur le cas d’Alarius, mystérieux violiste flamand qui s’est illustré à la cour du Roy Soleil à l’ombre du grand Couperin le 7 juillet à Saint-Jean-du-Doigt. La musique des maîtres scandinaves avec le tout nouveau quatuor à cordes Quatuor Fabulæ sonnera le lendemain en l’église de Locquirec. « Ce quatuor casse les barrières entre les époques grâce au talent et à l’expertise de ses quatre musiciennes, toutes historiquement informées. » Autre moment fort, les danses et chansons norvégiennes et suédoises du XVIIIe par The Curious Bards, à Plougasnou.

Pour une pièce de théâtre mise en musique par Purcell

Le 11 juillet à Plestin-les-Grèves, Ma non troppo, rejoint par le Petit chœur de Son ar Mein, jouera Dioclesian, un semi-opéra d’Henry Purcell mêlant le tragique au burlesque. « C’est le concert à ne pas manquer », confie Yvonne Arzic, bénévole. « Le Nord certes, mais un nord festif et joyeux. »

Pour les balades en musique

Ces balades dans des lieux inattendus sont l’ADN du festival. Dans une ferme équestre à Plufur (22), la balade du 7 juillet se fera au pas des chevaux en écho au violon ou au basson. Le 8, direction le Dourduff-en-Mer, pour déambuler en compagnie de l’ensemble Diverssimento. Durant le temps du festival, une exposition de gravures au Roudour ou encore, un atelier musical pour les jeunes pratiquant un instrument toute la semaine à Guimaëc.

Pour les tarifs accessibles

Il faudra compter de 12 à 25 € pour les grands concerts. C’est beaucoup moins pour les adhérents, d’où l’intérêt de prendre sa carte.

Tout le programme sur www.petitfestival.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/cinq-bonnes-raisons-daller-au-petit-festival-37f65b66-532a-11f0-8818-73121256b37c

 

Ouest-France

Les Écologistes du pays de Morlaix favorables au projet éolien Bretagne nord-ouest

Zoé BOIRON.

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Les Écologistes du pays de Morlaix (Finistère) réagissent à leur tour sur le projet de parc éolien au large de la baie de Morlaix, qui sera mis en service en 2035. Ils estiment que c’est un des moyens essentiels à la transition énergétique et appellent à la sérénité dans les débats.

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Les Écologistes du pays de Morlaix prennent à leur tour la parole au sujet du projet de parc éolien au large de la baie de Morlaix, dont la mise en service est prévue en 2035. « Le réchauffement climatique est bien là et ses conséquences impactent déjà notre quotidien : approvisionnement en eau, rendements agricoles, biodiversité. Nous devons diminuer fortement nos importations d’énergies fossiles pour améliorer la qualité de l’air et réduire nos émissions de gaz à effet de serre », exposent-ils dans un communiqué.

« Visibles » sans être « un mur » d’éoliennes

« Le développement des énergies renouvelables comme l’éolien en mer représente le moyen essentiel de la transition énergétique. Les éoliennes en mer ne feront pas un mur qui effacera notre horizon, mais oui, elles seront visibles, poursuivent-ils. Elles limiteront certaines activités de pêche (surtout pendant leur installation) qui seront compensées par les taxes de production des éoliennes. Les collectivités aussi seront indemnisées. Grâce aux programmes d’études environnementales obligatoires, nous disposerons d’une connaissance du milieu plus approfondie qu’auparavant. »

Lire aussi : L’éolien flottant électrise le débat à la Région Bretagne

« Après plus d’une année de mise en service du parc de Saint-Brieuc, il est constaté un repeuplement positif de la biodiversité marine. Nous demandons à chacun et chacune de retrouver la sérénité indispensable au débat. Sortons de l’influence négative des fausses informations qui circulent. » Ils estiment que « les opposants font le jeu des pro-nucléaires, qui ne pensent pas aux générations futures ». « Accepteraient-ils l’implantation d’une centrale nucléaire près de chez eux ? », concluent-ils.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/les-ecologistes-du-pays-de-morlaix-favorables-au-projet-eolien-bretagne-nord-ouest-27d07416-5284-11f0-9d8f-210ccc004fd7

 

Ouest-France

Un vœu en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien au conseil municipal de Morlaix

Zoé BOIRON.

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Le conseil municipal de Morlaix (Finistère) a voté un vœu en conseil municipal, jeudi 26 juin 2025, pour demander la reconnaissance de l’État palestinien par la France et appelé à la paix. Dans l’opposition, on a voté contre ou on s’est abstenue.

Malgré l’abstention ou les votes « contre » de la minorité, un vœu pour la reconnaissance de l’État palestinien a été adopté en conseil municipal de Morlaix (Finistère), jeudi 26 juin 2025.

Malgré l’abstention ou les votes « contre » de la minorité, un vœu pour la reconnaissance de l’État palestinien a été adopté en conseil municipal de Morlaix (Finistère), jeudi 26 juin 2025. | ARCHIVES FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE

En fin de conseil municipal jeudi 26 juin 2025, la ville de Morlaix a adopté un vœu en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine par la France et de la paix. Ce type de délibération « dépourvue de caractère exécutoire » ne doit normalement pas être débattue. Cependant, le conseiller d’opposition Georges Aurégan a regretté ne pas avoir eu accès au texte en amont du conseil. Le maire, Jean-Paul Vermot, a reconnu cet impair et laissé le débat se dérouler en vertu « de la qualité des échanges ».

« Des excès et des outrances »

Dans ce vœu lu par Ismaël Dupont, la Ville dit « condamner les violences meurtrières perpétrées par l’armée israélienne à Gaza […] qui s’apparentent au regard du droit international à des crimes de guerre, et selon plusieurs ONG, des experts de l’ONU, même à un génocide à l’égard du peuple palestinien ». Elle affirme « son attachement à la coexistence pacifique des deux peuples », « sa volonté de voir le Président de la République reconnaître enfin pleinement l’État de Palestine » et appelle la France « à sanctionner Israël et son gouvernement tant que le génocide est en cours à Gaza ».

Elle condamne aussi « toute action qui puisse mettre en péril la vie des civils israéliens ou palestiniens ». Cette phrase inscrite dans un long texte n’est pas suffisante aux yeux de Georges Aurégan. « J’aurais pu souscrire, mais il y a des excès et des outrances », a-t-il dit regrettant l’utilisation du terme de « génocide ». « Pas un mot sur les crimes du Hamas, a-t-il aussi noté. On dépasse les bornes. »

Le conseiller d’opposition et deux de ses pairs ont voté contre le texte. Deux autres se sont abstenus.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/un-vu-en-faveur-de-la-reconnaissance-de-letat-palestinien-au-conseil-municipal-de-morlaix-39fdbaf2-533f-11f0-acb7-473b370f0632

 

Ouest-France

L’éolien flottant électrise le débat à la Région Bretagne

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Ce vendredi 27 juin 2025, le troisième et dernier jour de session au conseil régional de Bretagne s’est ouvert sur un débat électrique lancé par le groupe de droite. En demandant un moratoire sur l’énergie, les élus ont ouvert le débat sur le nouveau projet de parc éolien flottant au large de la baie de Morlaix (Finistère). Et sans surprise, ce sont des visions totalement opposées qui se sont affrontées dans l’hémicycle.

Depuis un an, le parc éolien en baie de Saint-Brieuc est en service.

Depuis un an, le parc éolien en baie de Saint-Brieuc est en service. | GUILLAUME SALIGOT / ILLUSTRATION OUEST-FRANCE

En déposant un vœu baptisé  Énergie : urgence d’un moratoire , le groupe de droite Hissons haut la Bretagne savait qu’il n’avait aucune chance d’être voté dans l’hémicycle régional. À part par le Rassemblement national (RN). Mais ce n’est pas un vote qu’Isabelle Le Callennec cherchait. C’est le débat. De ce point de vue là, elle a réussi. Après ceux à l’Assemblée nationale qui ont notamment conduit le Premier ministre François Bayrou à reporter sa Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), celui dans l’hémicycle régional a montré que le sujet génère décidément beaucoup de tension.

Reprenant les propos de François Bayrou, estimant en avril dernier, disant que la France devait  avancer avec mesure  sur l’éolien offshore, Isabelle le Callennec vise le projet d’implantation d’un nouveau parc de 110 éoliennes au large de la baie de Morlaix (Finistère), après celui en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) en service depuis un an et celui de Bretagne Sud.

 Un décret doit sanctuariser les projets sans qu’il y ait de discussion. On ne peut pas accepter un tel projet décidé d’en haut, sans concertation avec les citoyens et les pêcheurs. L’éolien flottant est pire que le posé pour la pêche. Comment pouvez-vous l’acceptez alors que vous dites les défendre ?  tance Isabelle le Callennec.

Cohérence des votes

Se tournant notamment vers les écologistes, la cheffe de file du groupe de droite et députée européenne poursuit sa charge contre l’éolien en mer.  Je ne m’explique toujours pas comment vous continuez de soutenir ces projets alors qu’il y a un impact sur la biodiversité.  Bien qu’il soutienne la droite dans sa démarche, Gilles Pennelle, pour le Rassemblement national, s’est néanmoins fendu d’un petit tacle.  Vous revenez de loin puisque c’est quand même sous Nicolas Sarkozy que le parc de Saint-Brieuc a été décidé. Il faudrait aussi une certaine cohérence entre ce que vous votez à l’Europe, à l’Assemblée et à la Région », a lâché le chef du RN à la région et député européen.

Au chapitre des  positions qui divergent selon le contexte , Loïg Chesnais-Girard, le président socialiste de la Région poursuit :  Comment pouvez-vous militer pour l’industrialisation du port de Brest et être contre l’éolien ? 

Derrière ces joutes oratoires, ce sont deux visions parfaitement opposées qui s’expriment.  Depuis le projet parc de Saint-Brieuc, vous diffusez de nombreuses contre-vérités sur l’éolien off-shore et son impact sur la pêche et les ressources halieutiques. Ce que vous dites est faux, de nombreuses études le montrent , ajoute Daniel Cueff, vice-président en charge de la mer. Totalement convaincu par l’éolien, ce dernier estime au contraire que le parc de Saint-Brieuc en service depuis un an est  un succès environnemental, sociétal et industriel  et il insiste sur l’exigence de la Région d’associer les pêcheurs aux futurs projets.  Nous sommes la première région à avoir commandé une étude sur la coactivité avec la pêche sur les parcs. Nous l’avons construite avec les pêcheurs et nous demandons à l’État que les opérateurs travaillent impérativement avec eux sur les projets .

Quand la mer monte…

Et Loïg Chesnais-Girard d’ajouter.  Pendant la campagne des régionales, vous disiez partout qu’on allait faire mourir 300 pêcheurs. Or ils pêchent aujourd’hui dans la zone ! Vous racontez des mensonges et vous ne savez rien dire d’autre que vous n’en voulez pas , tacle-t-il. Pour le président de Région, c’est une question de responsabilité et de souveraineté.  On doit prendre notre part. On importe pour 60 milliards par an de pétrole à des pays qui ne sont pas nos amis. C’est une faute contre notre pays. » Gilles Pennelle pense exactement le contraire. « Nous voulons la modernisation du parc nucléaire français. L’éolien est une énergie intermittente et trop coûteuse pour les citoyens mais les lobbys qui la défendent sont très puissants. Les éoliennes massacrent le paysage. , affirme Gilles Pennelle.  Et la mer qui monte ? Et les 5 000 maisons qui devront être détruites en Bretagne ? Cela ne massacre pas le paysage et des familles ?  s’agace le président de région avant que le débat ne s’arrête sur des visions… irréconciliables.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/leolien-flottant-electrise-le-debat-a-la-region-bretagne-c7f49714-52a8-11f0-9865-cae506d28d23

 

Ouest-France

Une dette de plus de 21 millions d’euros : la ville de Morlaix assume sa politique d’investissement

Zoé BOIRON.

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Les comptes administratifs de la ville de Morlaix ont été votés jeudi 26 mars 2025. Au cours d’un échange avec un conseiller d’opposition qui appelait à la vigilance, la majorité a assumé ses choix d’emprunts pour pouvoir investir.

Les comptes administratifs de la ville de Morlaix (Finistère) pour l'exercice 2024 ont été adoptées jeudi 26 juin 2025, avec cinq absentions.

Les comptes administratifs de la ville de Morlaix (Finistère) pour l'exercice 2024 ont été adoptées jeudi 26 juin 2025, avec cinq absentions. | OUEST-FRANCE

Les comptes administratifs de la ville de Morlaix (Finistère) ont été adoptés lors du conseil municipal du jeudi 26 juin 2025, avec cinq abstentions dans les rangs de l’opposition.

Dans le budget principal, l’ensemble des dépenses de fonctionnement et d’investissement de l’exercice de 2024 s’élève à 37 127 748 € (+ 7,1 % par rapport à 2023). Les recettes s’élèvent à 38 757 864 € en 2024 (+ 11,7 %). Cela permet « de dégager un solde global de clôture de 1 630 116 € », a indiqué Patrick Gambache, premier adjoint en charge des finances.

Côté fonctionnement, les dépenses sont de 25 237 707 € (+ 1,3 % due aux dépenses de personnel). Les recettes s’élèvent à 28 447 787 € (+ 4 %). Dans la section investissement, les dépenses sont de 22 153 384 € (+ 22,1 %), dont près de six millions consacrés à l’équipement (travaux de voirie, dans les écoles, matériel scolaire, mobilier urbain…).

Aussi des choix sociaux

Le résultat de clôture du compte administratif 2024 est d’1 630 116 €. L’encours de la dette s’élève à 21 225 615 €, « pour un taux d’intérêt moyen de 2.11 % », a poursuivi Patrick Gambache. La Ville de Morlaix peut rembourser sa dette en 10,1 ans.

Dans l’opposition, Jean-Charles Pouliquen a pointé « des signaux », qui « relativisent le discours de l’attractivité retrouvée de Morlaix » et appelé à la « vigilance » sur la question de la dette. En réponse, Patrick Gambache, premier adjoint, a relevé que « l’emprunt était nécessaire pour investir ».

Par la voix du maire, la majorité assume sa politique d’investissement et rappelle dans le même temps avoir maintenu au même niveau les tarifs de garderie, de cantine et les subventions aux associations, malgré l’inflation.

À noter : le budget annexe du lotissement de l’Orée du bois, où est envisagé un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), est clôturé. Tous les lots ont été vendus. Plus de 42 000 € d’excédent de fonctionnement seront reversés sur le budget principal.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/une-dette-de-plus-de-21-millions-deuros-la-ville-de-morlaix-assume-sa-politique-dinvestissement-3c749a82-529d-11f0-9d8f-210ccc004fd7

 

Ouest-France

« À Morlaix, nous avons un retour à l’emploi de 72,5 % »

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Une menace pèse sur les Agences pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). Dans le cadre de la mobilisation du 26 juin, les salariés du centre de Morlaix défendent l’importance de leur mission auprès des stagiaires.

Sébastien Vasseur, formateur conducteur de travaux, Eric Léon, formateur menuiserie, tous deux représentants du personnel et Julien Jouber, responsable de la formation

Sébastien Vasseur, formateur conducteur de travaux, Eric Léon, formateur menuiserie, tous deux représentants du personnel et Julien Jouber, responsable de la formation | OUEST-FRANCE.

Pourquoi ? Comment ?

Pourquoi le centre de formation professionnel Afpa de Morlaix, s’est-il mobilisé, jeudi 26 juin ?

Face à la crainte d’une baisse drastique des moyens voulue pour l’État, des représentants syndicaux sont reçus, ce jeudi 26 juin, par le ministère du Travail. Pendant ce temps, à l’instar des 114 centres en France, celui de Morlaix se mobilise : « Ce mouvement est une alerte, car le Gouvernement n’a encore rien tranché, indiquent Eric Léon et Sébastien Vasseur, représentants du personnel. Fermer les centres ne serait pas du tout une bonne idée, nous assurons une belle mission dans deux domaines, les formations qualifiées et les dispositifs d’accompagnement. »

Quelles sont les difficultés déjà rencontrées ?

L’Afpa est sous double tutelle du ministère du Travail et de l’Emploi et du ministère chargé du Budget. « Depuis deux ans, l’agence morlaisienne souffre des baisses de financements de la Région qui elle-même est essorée par l’État, du coup le nombre de formations a été divisé par deux. On s’inquiète pour les jeunes de 16 à 18 ans. Qui va s’en occuper si tout est remis en cause ? »

Quelles sont les formations proposées sur le site morlaisien ?

Le bâtiment, la menuiserie, le tertiaire et la mécanique moto. « Toutes nos formations sont qualifiantes, indique Julien Jouber, responsable de la formation. Nous répondons aussi aux demandes de formation des entreprises comme la Sermeta. » L’agence de Morlaix est centre de certification et depuis deux ans, centre de formation d’apprentis (CFA) en direction des jeunes dès 16 ans et des adultes en alternance. « Nous avons un très bon retour à l’emploi de 72,5 % et formons environ cinq cents stagiaires/an, dont deux cents, dans le cadre des dispositifs d’accompagnement. »

Quelles solutions ont été mises en place pour faire évoluer le centre ?

Le centre ne cesse de s’adapter. Pour répondre aux besoins des personnes éloignées de l’emploi, l’Afpa met en place le Village des solutions, un espace collaboratif et inclusif pour l’insertion et la formation. Ce lieu unique doit permettre la fluidité des parcours d’insertion. Dans ce cadre, les locaux de l’Afpa sont mis à disposition pour différents partenaires sociaux comme le Pôle ESS (économie sociale et solidaire), Luska (domaine de la petite enfance), Adil et le Shaj pour le logement, la CPAM… Julien Jouber précise : « Ce tiers lieu sera inauguré le 1er juillet, et sera ouvert à tous les publics. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-nous-avons-un-retour-a-lemploi-de-72-5-pourcent-1c2c1db6-529a-11f0-8497-38272d0181ee

 

Ouest-France

Police municipale, vidéoprotection… Maël de Calan veut aider les communes du Finistère à s’équiper

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Maël de Calan, le président du Conseil départemental, veut accélérer sur le déploiement de la police municipale et de la vidéoprotection dans le Finistère. Une enveloppe va être créée pour aider les communes à financer leurs projets.

Maël de Calan, président du Conseil départemental, veut soutenir les communes souhaitant installer un système de vidéoprotection ou désirant se doter d’une police municipale.

Maël de Calan, président du Conseil départemental, veut soutenir les communes souhaitant installer un système de vidéoprotection ou désirant se doter d’une police municipale. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

La séance plénière du Conseil départemental du Finistère, ce jeudi 26 juin 2025, a démarré avec un tacle glissé. L’auteur ? Maël de Calan, président du Département. Sur la thématique de la sécurité, il s’en prend, sans le nommer, au maire de Brest, François Cuillandre. « Les maires qui refusent toute action dans ce domaine […], soit par rejet de la police, soit par laxisme, soit par posture vis-à-vis de l’État, porteront une responsabilité très lourde. Je le dis solennellement. »

Car le maire de Brest l’a dit à plusieurs reprises : il n’est pas fan de la vidéoprotection (une quinzaine de caméras sont installées à Brest) et il refuse la création d’une police municipale dans sa ville, y voyant un « désengagement de l’État ».

« Ne pas rester à l’écart »

Maël de Calan, lui, fait donc tout l’inverse. « L’État ne peut pas tout, et les collectivités locales ne peuvent rester à l’écart », insiste-t-il. Concrètement, le Conseil départemental a donc voté pour la création d’une enveloppe d’un million d’euros, qui servira à co-financer, à hauteur de 50 % et dans la limite d’un plafond de 50 000 € par subvention, les projets des communes visant à lutter contre l’insécurité. On parle ici de création de polices municipales ou d’équipement de systèmes de vidéoprotection.

Dans le Finistère, 89 communes auraient entamé une réflexion sur l’installation d’un système de vidéoprotection (dont 57 dans les douze derniers mois) et 55 travailleraient sur un projet de police municipale (dont 29 dans les douze mois). Parmi les dispositifs éligibles, on retrouve aussi les alarmes anti-intrusion.

« Soutenir les politiques de prévention »

L’exécutif départemental, pour justifier cette dépense, indique que « les signaux d’alerte sont de plus en plus nombreux », même si « le Finistère est relativement moins touché par l’insécurité que d’autres territoires ». Actuellement, 64 communes finistériennes déclarent d’un système de vidéoprotection. Elles sont 55 à avoir mis en place une police municipale.

« Ce sujet mérite mieux qu’un effet d’annonce », réagit le socialiste Kévin Faure, chef de l’opposition départementale. Il invite plutôt le Département à « soutenir les politiques de prévention, qui sont les vrais leviers de long terme ». Il poursuit : « Ce n’est pas en installant des caméras qu’on remplacera les éducateurs sociaux. » Selon lui, le débat porté par Maël de Calan est une « manière habile de politiser la sécurité, flatter un discours sécuritaire, à quelques mois des élections municipales ».

« Il n’y a rien de concret dans ce que vous proposez, rebondit Gilles Mounier, vice-président du Département. On fait confiance aux gens du terrain, qui nous remontent des infos depuis quatre ans. »

Stéphane Le Doaré, maire de Pont-l’Abbé, entre dans le débat. « S’il y en a un qui est bien placé pour en parler, c’est moi », lance-t-il en allusion à la tentative d’assassinat, le week-end dernier, lors d’une kermesse sur sa commune. « La prévention et la calinothérapie, ça n’arrête pas tout ! »

Deux groupes de l’opposition (« Finistère d’avenir » et « Autonomie et régionalisme », deux élus chacun) ont voté contre le projet porté par la majorité. Le groupe « Finistère et solidaires » (22 élus) s’est abstenu.

https://www.ouest-france.fr/societe/securite/police-municipale-videoprotection-mael-de-calan-veut-aider-les-communes-du-finistere-a-sequiper-e7f76cec-51d3-11f0-9d8f-210ccc004fd7

 

Ouest-France

« 875 tonnes en trois jours » : les algues vertes refont surface en baie de Douarnenez

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Environ 875 tonnes d’algues vertes ont été ramassées dans la baie de Douarnenez (Finistère), en trois jours, à la mi-juin 2025. C’est ce qu’a affirmé Julie Dupuy, du groupe Les Écologistes de Bretagne, lors de la session du conseil régional, ce jeudi 26 juin. L’élue pointe du doigt notamment les « extensions d’élevages porcins ». Arnaud Lécuyer, vice-président à l’agriculture et à l’agroalimentaire, a répondu que « la lutte contre les algues vertes n’était pas terminée ».

Des algues vertes sur la plage de Trezmalaouen, en juin 2019. Photo d’illustration.

Des algues vertes sur la plage de Trezmalaouen, en juin 2019. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La question des algues vertes dans la baie de Douarnenez (Finistère) a refait surface lors de la session du conseil régional, ce jeudi 26 juin 2025. Julie Dupuy, du groupe Les Écologistes de Bretagne, a notamment interpellé la majorité sur le sujet. « 875 tonnes, c’est la quantité d’algues vertes qui a été ramassée en baie de Douarnenez, en seulement trois jours, à la mi-juin. Des amas d’algues – dont les conséquences ne sont plus à prouver – qui recouvrent et étouffent ce site remarquable, pourtant connu pour sa biodiversité exceptionnelle et la fragilité de ses écosystèmes », a déclaré l’élue.

Lire aussi : Contre les algues vertes, le volontariat des agriculteurs est-il suffisant ?

La baie de Douarnenez dans le périmètre du parc naturel marin d’Iroise

« Cette baie fait partie des huit baies ciblées par le plan de lutte contre les algues vertes, adopté par la Région Bretagne en 2022. Ce plan vise à réduire le taux de nitrate dans les cours d’eau du bassin, directement responsable de la prolifération des algues vertes. La baie se trouve aussi dans le périmètre du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI). Ce parc a pour mission de protéger le milieu et les espèces qui y habitent […] Mais, depuis quelques mois, le PNMI rend des avis favorables aux demandes d’extensions d’élevage porcin et des dérogations à l’interdiction d’épandage de déjections de ces élevages à moins de 500 m du rivage, a poursuivi Julie Dupuy. Or, chaque nouvelle extension de porcherie induit plus de lisiers, plus d’épandage, une diminution des surfaces en herbes et, in fine, plus de nitrate dans les rivières. En somme, un risque de pollution accru. »

L’élue a ensuite pointé du doigt « les comptes rendus du conseil de gestion [du PNMI, où siège la Région], qui se serait prononcée favorablement sur ces projets ». Et a interrogé : « Pourquoi la Région Bretagne continue-t-elle de valider, au sein du conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise, des projets qui vont clairement à l’encontre de ses engagements environnementaux ? »

Lire aussi : « Les techniques de ramassage des algues vertes ont évolué et heureusement »

La « lutte contre les algues vertes n’est pas terminée »

Arnaud Lécuyer, vice-président à l’agriculture et à l’agroalimentaire, a répondu : « La lutte contre les algues vertes n’est pas terminée. D’une part, les extensions d’élevage sont soumises à l’avis conforme du conseil [de gestion] du Parc naturel marin d’Iroise, où nous siégeons mais que ne nous présidons pas. Sur les épandages, les dérogations relèvent seulement du préfet du Finistère. »

« Il ne faut pas se décourager. C’est dur, c’est long, mais les résultats des dernières années sont encourageants. Il en va de l’avenir de la Bretagne », a déclaré Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, à propos des algues vertes.

De son côté, Florent de Kersauson, du Rassemblement national, a lui aussi évoqué les algues vertes : « On va vers l’échec. L’État passe d’un système contractuel avec nos agriculteurs à un système répressif. » Réponse d’Arnaud Lécuyer : « Nous assumons notre part et nous agissons. 228 contrats de transition agro-environnementaux ont été signés. Six millions d’euros ont été mobilisés pour la transition agro-environnementale et 86 jeunes aidés pour leur installation. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/875-tonnes-en-trois-jours-les-algues-vertes-refont-surface-en-baie-de-douarnenez-b6440cce-526d-11f0-9d8f-210ccc004fd7

 

Le Diben jeudi 26 juin 2025

Plougasnou. Images de l'Assemblée générale de Force 5

AG Force 5 mercredi 25 juin 2025. Photo pyb29

Photos pyb29

Une trentaine de personnes présentes et une vingtaine de pouvoirs. la question des marées vertes et du projet éolien en mer nous ont permis de voir plus clair. Le conseil d'administration se réunira le 02 juillet.

Jean-Yves Quéméneur.

 

Ouest-France

Le projet de parc éolien en baie de Morlaix inquiète les pêcheurs bretons

Justine MACHADO.

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La dernière réunion publique concernant le projet de parc éolien en mer, prévu d’ici à 2035 en baie de Morlaix (Finistère), a réuni un peu moins de cent personnes mercredi 25 juin 2025, à Lannion (Côtes-d’Armor). Il a notamment été question de la place des pêcheurs.

La dernière réunion publique sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix s’est déroulée à Lannion, mercredi 25 juin 2025.

La dernière réunion publique sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix s’est déroulée à Lannion, mercredi 25 juin 2025. | OUEST-FRANCE

Clap de fin pour le cycle des réunions publiques concernant le projet de parc éolien en mer, prévu d’ici à 2035 en baie de Morlaix (Finistère). Mercredi 25 juin 2025, environ 90 personnes ont assisté à la dernière présentation du projet de parc éolien en Bretagne nord (BNO) par les services de l’État, à Lannion (Côtes-d’Armor).

Lire aussi : Un parc éolien en baie de Morlaix en 2035 ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet

Ce projet potentiel serait mis en service d’ici 2035. Une zone de 350 km² en baie de Morlaix a été identifiée par l’État comme étant propice à l’accueil d’un parc éolien en mer. Il serait composé de 110 éoliennes flottantes de 287 mètres de haut et aurait une puissance de 2 gigawatts (GW). Les éoliennes du site pourraient être construites à l’ouest de la réserve naturelle nationale des Sept-Îles dans une zone à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou.

Des pêcheurs inquiets

Au cours de cette réunion, ponctuée par des applaudissements après des prises parole fortes dans l’auditoire, toutes les parties étaient d’accord pour décrire ce projet de « multicontraintes ». Et la place de la filière pêche a largement dominé la soirée.

Ce projet inquiète le secteur, car de nombreux professionnels de la pêche naviguent dans ces eaux. Ils n’ont pas manqué de le rappeler aux acteurs impliqués dans le projet. « Quelle place vous nous réservez dans dix à quinze ans avec ce parc éolien ? », a ainsi lancé l’un d’entre eux.

À la question de savoir si des indemnisations sont prévues pour leur filière, le préfet des Côtes-d’Armor, François de Keréver, a assuré « qu’il est prévu qu’elles existent pendant la durée des travaux ».

Des inquiétudes liées à la dénaturation du paysage ont aussi été émises, notamment en raison de la hauteur des éoliennes. Des membres de Nemo, le collectif opposé au projet, n’ont pas manqué d’intervenir pour exprimer leur opposition au projet. Ils n’ont pas hésité à prendre la tour Montparnasse (210 mètres) en comparaison pour marquer symboliquement leur désapprobation. Le collectif prévoit d’ailleurs une nouvelle manifestation à Morlaix, samedi 5 juillet, à 16 h, place des Otages.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/le-projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-inquiete-les-pecheurs-bretons-1c3b70cc-51a5-11f0-9865-cae506d28d23

Les pêcheurs étaient là !

 

Ouest-France

Plougasnou. Ils obtiennent un prix avec leur court-métrage

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Ils se sont lancés dans un pari fou : réaliser un court-métrage pour participer à un concours de cinéma. Et ils ont relevé le défi du Short Cut festival de La Roche-sur-Yon, haut la main.

Antoine Jolly, scénariste réalisateur du court-métrage ; Luce Bony-Christoph, prises audio ; Finnegan Marcovich-Pigott et Louann Postic, caméras et musique.

Antoine Jolly, scénariste réalisateur du court-métrage ; Luce Bony-Christoph, prises audio ; Finnegan Marcovich-Pigott et Louann Postic, caméras et musique. | OUEST-FRANCE

Le projet

En septembre 2024, à La Roche-sur-Yon, l’association Ripardière productions lance son concours de court-métrage. À Plougasnou, Antoine Jolly, 15 ans, est en recherche d’un challenge cinématographique. Il tombe sur l’annonce vendéenne. Ici débute le scénario de sa nouvelle aventure. « Depuis longtemps je voulais réaliser un film, se remémore Antoine Jolly. Je me suis entouré d’amis, on abordait des idées ». Les amis en question prennent naturellement des postes qui les attirent : Luce Bony-Christoph au son, Finnegan Marcovich-Pigott et Louann Postic à la musique et à la caméra, Orancie Benoist à la lumière et Guillaume Rolland en assistant script. L’équipe s’organise autour d’Antoine Jolly qui élabore les scenarii et prend la casquette de la réalisation. Mais il manque quelque chose. « À chaque fois qu’on commençait un film, ça avortait, on n’arrivait jamais au bout. Alors j’ai recherché un concours avec une date butoir. Ça nous a vraiment motivés d’avoir une limite de temps. »

500€ offerts par la Bourse projet jeune

Le projet se voit offrir 500 € par la bourse projet jeune de Morlaix Communauté, « pour acheter des disques durs, nourrir les acteurs pendant les tournages, faire des dépenses qu’on n’avait pas prévues au départ ». L’équipe fait face à une météo capricieuse parfois, à un scénario qu’il faut réadapter, à des machines qu’il faut apprivoiser, à des acteurs qu’il faut diriger. Même le principal du collège, Hervé Simon, y passe : il joue le méchant dans le court-métrage.

Antoine Jolly, aidé d’Elsa Gonzalez, monte les rush sur un logiciel professionnel : Da Vinci Resolve. La vidéo montée, il n’y a plus qu’à l’envoyer au concours. « On espérait un retour gagnant évidemment, raconte-t-il. Mais sans trop y croire. Et finalement, le jury nous décerne le prix du scénario ! C’était incroyable. » Les collégiens se sentent déjà prêts à retenter l’expérience l’année prochaine. « On aura 16 ans, on changera de catégorie d’âge, souligne Antoine Jolly. Ce sera un nouveau défi, encore plus challengeant ».Informations : Le film Demain de Blackhat est à découvrir en avant-première à la Salamandre, le 9 juillet, à 17h30, et au festival du film jeunesse de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ils-obtiennent-un-prix-avec-leur-court-metrage-d8f7f94c-5132-11f0-8497-38272d0181ee

 

Ouest-France

Plougasnou. Un ponton pour la SNSM à Térénez

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Lundi, l’entreprise Seimi, les services techniques de la ville et le personnel du port de Térénez étaient réunis autour d’un jeu d’assemblage étonnant. Un nouveau ponton flottant à l’usage exclusif de la SNSM a vu le jour pour accompagner les secouristes à intervenir plus rapidement, tout en préservant le bateau. « Jean-Marie (Tromeur, patron titulaire du semi-rigide SNSM à Térénez) a vu ce ponton flottant à Roscoff, avance Naoy David, capitaine du port de Térénez, équipier sur le semi-rigide de la SNSM. Il a formalisé une demande à la mairie pour Térénez. Ce ponton évite que la coque du bateau s’hydrolyse à cause des chaînes en fer ici, et lui permet une plus grande durée de vie. »

Les cubes modulables assemblés au port de Térénez sont financés par la mairie. Ils forment un ponton flottant qui s’adapte aux marées et sera donc opérationnel à tout moment par les sauveteurs en mer. La construction se veut pérenne dans le temps. « Le bateau de la SNSM sert pratiquement toute l’année, poursuit Naoy David. L’intérêt du semi-rigide, c’est d’être plus manœuvrant, plus réactif. Il est encore neuf, et on souhaite le préserver ».

Pour rappel, le semi-rigide amarré au port de Térénez, nommé Baz Garo, est au service de la SNSM depuis juin 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-ponton-pour-la-snsm-a-terenez-4b862469-cb66-486e-a0f3-e831b6b22d75

Le "Baz Garo" en Baie de Morlaix le 08 mai 2024. Photo pyb29

Le "Baz Garo" en Baie de Morlaix le 08 mai 2024. Photo pyb29

Ponton SNSM de Térénez.Photo pyb29

Ponton SNSM de Térénez. Photo pyb29

 

Ouest-France

Carantec. La Légion d’honneur pour Jean-Guy Guéguen

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Le général a épinglé le maire honoraire qui lui a donné "des ordres en conseil municipal".

Le général a épinglé le maire honoraire qui lui a donné "des ordres en conseil municipal". | OUEST-FRANCE

Vendredi, Jean-Guy Guéguen a été épinglé de la Légion d’honneur par le général François de Goësbriand, au titre du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, lors d’une cérémonie externalisée dans les locaux de l’institut supérieur de formation (Isffel). Le maire honoraire de Carantec, toujours président de l’Isffel, a partagé l’invitation du conseil d’administration du centre de formation, pour ce moment avec sa famille, ses amis, des élus léonards. Il compte dans la promotion de janvier 2025.

 Je suis particulièrement ému et honoré de recevoir cette distinction. Nous ne sommes pas dans le milieu social qui est mien, habitués à ce type de reconnaissance . Certes, Jean-Guy Guéguen ne boude pas son plaisir mais insiste  Je suis paysan, et fier de cet honneur qui m’est fait .

Le remettant, qui a été adjoint de Jean-Guy Guéguen  et aux ordres , et Bernard Creff, un ami carantécois, ont été à l’origine de cette proposition de reconnaissance. Le premier précise  Je veux saluer Philippe Mahé, préfet du Finistère, qui, en 2023, a su diriger notre mémoire de présentation devant le bon ministère avant qu’il ne soit envoyé vers la grande chancellerie de la Légion d’honneur . En fonction du parcours éclectique du récipiendaire, le dossier aurait pu être transmis aux ministères de l’Agriculture, de la Recherche, de l’Éducation, de l’Intérieur.

Le maire honoraire a beaucoup fait pour sa commune.  Comme maire, tu as su réveiller une station endormie en aménageant, développant et améliorant le cadre de vie des Carantécois concrétisé par un label envie de Station de tourisme . a rappelé le général, tout en soulignant ses qualités humaines :  volontarisme, consensualité, sens des responsabilités, souci de l’intérêt général, droiture, courage politique et bon sens .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-legion-dhonneur-pour-jean-guy-gueguen-38726348-4f36-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

Grève des transports à Morlaix : sans accord sur les salaires, le mouvement pourrait se poursuivre

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Un mouvement de grève touche les transports Linéotim Morlaix (Finistère), depuis le 6 juin 2025. En cause notamment, un désaccord sur la hausse des salaires. Explications.

Depuis le 1er septembre 2022, le réseau de bus Linéotim, sur le secteur de Morlaix communauté, est gratuit.

Depuis le 1er septembre 2022, le réseau de bus Linéotim, sur le secteur de Morlaix communauté, est gratuit. | OUEST FRANCE

« Depuis plusieurs semaines, la situation sociale au sein de Lineotim Morlaix se détériore », dénonce dans un communiqué de presse le syndicat CFDT SNTU de Linéotim Morlaix, mercredi 25 juin 2025.

Le réseau de bus urbains, exploité par Keolis, via une délégation de service public de Morlaix communauté, a entamé un mouvement de grève depuis le 6 juin 2025, avec des journées de grèves complètes, mais aussi des débrayages de 59 minutes. Les salariés demandaient, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), une augmentation de 2 % de leur salaire à partir du 1er janvier 2025, mais aussi, le versement d’une prime annuelle de 200 €, « en raison des nouvelles contraintes pour les conducteurs, avec la nouvelle délégation de service public et les changements à venir concernant les lignes », décrit Pierrick Postec, représentant syndical.

Lire aussi : Morlaix communauté : des nouveautés concernant le réseau de transport

Contacté, David Kernevez, directeur de Keolis Morlaix, explique avoir fait « quatre ou cinq propositions » lors des NAO, et rencontré sept fois les organisations syndicales depuis février 2025. La dernière offre en date de Keolis est inférieure « d’une centaine d’euros, en brut par an par rapport à ce que demande la CFDT », vulgarise-t-il. Il rappelle également « qu’entre 2022 et 2023, puis entre 2023 et 2024 », années de forte inflation, les salaires ont connu « deux hausses successives de 4,7 % environ ». Il conclut : « Je reste ouvert au dialogue. Mon travail, c’est d’être à l’écoute des salariés, mais aussi de maîtriser la pérennité économique de l’entreprise. »

Du côté de Morlaix communauté, Roger Héré, vice-président en charge des mobilités souligne : « L’Agglomération n’a pas vocation à intervenir dans les NAO. Elle peut éventuellement intervenir comme médiatrice, sous certaines conditions, et notamment s’il y avait une forte dégradation du service en raison du conflit. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/bus/greve-des-transports-a-morlaix-sans-accord-sur-les-salaires-le-mouvement-pourrait-se-poursuivre-89cdb0b6-51a3-11f0-9865-cae506d28d23

 

Ouest-France

Cinq bonnes raisons de gravir les cent marches, ce week-end à Morlaix

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À Morlaix, le festival Artistes dans les Cent marches a l’art et la manière de gâter son public. Alors si vous cherchez encore une raison d’y aller, en voici au moins cinq…

Les artistes et habitants des Cent marches convient le public à déambuler dans la rue, mais aussi à découvrir plein d’œuvres dans les maisons et jardins.

Les artistes et habitants des Cent marches convient le public à déambuler dans la rue, mais aussi à découvrir plein d’œuvres dans les maisons et jardins. | OUEST-FRANCE

De l’art dehors sous le soleil

Voilà la belle promesse des Artistes dans les Cent marches qui, tous les deux ans, lancent l’été culturel de la ville de Morlaix. Une promesse qui, à ce jour, devrait se réaliser. Du vendredi 27 au dimanche 29 juin, n’hésitez pas à faire le détour, il y aura plein de choses à voir et à entendre en arpentant la rue, mais aussi en poussant la porte des habitations et des jardins. Pour cette 9e édition, l’association Dont acte a fait très fort en invitant une quarantaine d’artistes pour des performances, des lectures et des rencontres.

Pour le film sur la famille Perper

La soirée inaugurale aura lieu à la Salamandre le vendredi à 20 h 30 avec la projection du moyen-métrage Artistes dans les Cent Marches 2023, de Veronica Gonzalez Vanek. Elle sera suivie du film Ils sont partis comme ça de Catherine Bernstein et Julien Simon. Ce film retrace la déportation des Perper, une famille juive réfugiée à Brasparts en 1935, il est nourri par des témoignages émouvants et par les traces laissées par leur passage.

Pour les photos dans le verger

Luc Choquer s’est intéressé à toutes ces personnes que l’on croise tous les jours pour en dresser des portraits grand format hors du commun qui racontent la diversité de la France. Dans le jardin qui jouxte le verger, toute une collection de céramiques. Derrière une porte cochère, le joli jardin de Catherine Rousseau accueillera les toiles de Catherine Boyfield.

Pour les installations

La rue sera investie par deux collectifs, Carcasse de Brest et les étudiants des Beaux-Arts de Brest. Plus haut dans la rue, la maison de Valérie présentera les œuvres des artistes morlaisiens de Courants d’art : Gérard Rouxel, Ximena de Leon Lucero avec Claire Beillard et ses sculptures céramiques. Tandis que le peintre et éditeur de livres d’artiste, André Jolivet, exposera ses derniers travaux dans une maison en bas de la rue.

Pour les lectures/performances

Le samedi, il ne faudra pas manquer les poèmes écrits et dits par Klariz Bailleul avec l’accordéon et la clarinette d’Olivier Depoix. Dimanche, le festival fête la poétesse Emilienne Kerhoas lors de lectures partagées avec le musicien Pol Huellou.

Pour les rencontres au 14 des Cent marches

Notamment celle du dimanche réunissant trois femmes auteures et poètes : Anne-Laure Lussou, Marie-Christine Courteille et Catherine Urien qui vient de remporter le prix Xavier Grall.

27, 28 et 29 juin de 13 h à 19 h, Les Cent marches. Entrée libre, participation possible sur Ulule festival-des-cent-marches-2025

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/cinq-bonnes-raisons-de-gravir-les-cent-marches-ce-week-end-a-morlaix-8a2a060a-5134-11f0-8497-38272d0181ee

 

Ouest-France

Maël de Calan proche du nébuleux réseau Périclès ? « Grotesque », répond l’intéressé

Mickaël LOUËDEC.

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Cash Investigation, une émission diffusée par France 2, fait apparaître Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, comme une « relation » de ce réseau classé comme un soutien à l’extrême droite. Le principal intéressé dément avec vigueur.

Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère.

Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Maël de Calan, président du Conseil départemental, est épinglé, ce mercredi 25 juin 2025, par les socialistes et écologistes du Finistère. En cause : des images diffusées sur France 2, dans le magazine Cash Investigation, mardi soir.

Il y est question d’un nébuleux projet nommé Périclès, qui serait financé par Pierre-Édouard Stérin, dépeint par les socialistes comme une « figure du capitalisme ultralibéral, exilé fiscal en Belgique, et soutien assumé de l’extrême droite ». Projet qui viserait « à faire basculer les institutions françaises dans une logique réactionnaire », via de colossaux investissements financiers en formation d’élus ou en création de Think tanks.

« C’est dans ce contexte troublant qu’est apparue, à l’écran, sur un tableau des personnalités de droite et d’extrême droite, la photographie de Maël de Calan, […] classé dans la catégorie : “relation active mais pas de réelle influence ” », écrivent encore les socialistes dans un communiqué.

« Grotesque »

« Nous demandons à Maël de Calan de s’expliquer sur cette mention, et de dire s’il existe des relations passées ou présentes avec Pierre-Édouard Stérin, son entourage ou les structures financées par lui », ajoutent-ils. « Cela mérite une clarification », lance aussi l’écologiste Glen Dissaux.

La réponse de Maël de Calan ne s’est pas faite attendre, en soirée : « Le communiqué du PS est grotesque. Il contribue une fois de plus à dégrader la vie politique au travers d’attaques personnelles. Je ne connais personne chez Monsieur Stérin, que je n’ai jamais rencontré et à qui je n’ai jamais parlé. Je n’ai aucune idée de ce à quoi correspond ce visuel fantasque produit par une organisation avec laquelle je n’ai aucun contact. »

https://www.ouest-france.fr/politique/mael-de-calan-proche-du-nebuleux-reseau-pericles-grotesque-repond-linteresse-7b2dfb60-51e4-11f0-9865-cae506d28d23

 

Ouest-France

Pour préserver du foncier, cette agglo bretonne revoit ses objectifs de construction de logements

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Lannion-Trégor communauté (Côtes-d’Armor) va modifier son schéma de cohérence territoriale. Ce document qui liste les objectifs pour le territoire doit traduire les objectifs pris au niveau de la Région dans son propre schéma d’aménagement, en prenant en compte la lutte contre l’artificialisation des sols. Cette modification implique la diminution du nombre de logements à construire. Explications.

Lannion-Trégor communauté prévoit un rythme de 500 constructions par an d’ici 2040, au lieu de 700 précédemment.

Lannion-Trégor communauté prévoit un rythme de 500 constructions par an d’ici 2040, au lieu de 700 précédemment. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Ce mardi 24 juin 2025, Les conseillers de Lannion-Trégor communauté étaient conviés à 16 h pour la dernière réunion avant la pause estivale. Une séance prévue pour durer, ils étaient donc invités dans l’hémicycle dès 16 h. L’ordre du jour de 62 points a été étudié en plus de cinq heures.

Lire aussi : Loi Zan : la sobriété foncière est-elle encore possible en Bretagne ?

Le Scot, c’est quoi ?

Les élus qui siègent au conseil de Lannion-Trégor communauté (Côtes-d’Armor) ont débuté la séance par deux points liés entre eux. Des sujets techniques mais qui auront une incidence dans la vie future des Trégorrois. Le premier vote concernait la modification du Scot, le schéma de cohérence territoriale, impératif pour voter le suivant dédié au plan local d’urbanisme intercommunal. Le Scot est un pavé de plusieurs centaines de pages lues et amendées par les communes de Lannion-Trégor communauté. Il a été approuvé en 2020. Le schéma de cohérence territoriale est un document important. En effet, le Scot doit fixer le cap jusqu’en 2040. Il se traduit par des politiques publiques d’aménagement de l’espace. On y évoque l’habitat, l’économie, l’environnement, l’urbanisme… C’est aussi ce texte qui fixe les règles en matière d’aménagement commercial.

Pourquoi l’Agglo veut-elle le modifier cinq ans après ?

Ce document stratégique doit être en cohérence avec le document établi au niveau de la région Bretagne, le Sraddet, soit le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires, notamment en ce qui concerne la lutte contre l’artificialisation des sols. Ce schéma prévoit une enveloppe foncière par agglo, à se partager entre les communes. Pour le Trégor, celle-ci était de 203 hectares pour la période 2021-2031, et par extrapolation est estimée à 101,5 ha pour la décennie suivante.

Quels sont les changements apportés dans le Scot de Lannion-Trégor communauté ?

Ce changement concerne d’abord les prévisions démographiques pour le territoire. La  trajectoire démographique  a été revue à la baisse par rapport au texte initial du Scot en 2020, et est évaluée désormais à 0,23 % contre 0,60 %. De ce chiffre découlait un objectif chiffré de logements.  Dans le Scot de 2020, l’objectif était de 700 logements par an, on passe à 500 logements par an , précise Paul Le Bihan, vice-président en charge de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. L’objectif du nombre de logements à réaliser est désormais fixé à 7 532 logements. Cette économie foncière s’applique aussi aux projets économiques : l’enveloppe dédiée est de 45 hectares pour la période 2021-2041.

Lire aussi : Face aux critiques sur le ZAN, Laurence Fortin défend la sobriété foncière en Bretagne

Ce changement était-il urgent ?

Pas forcément. La loi donne jusqu’à 2027 pour approuver le nouveau texte du Scot. Mais la procédure rapide de modification simplifiée était accessible dès à présent. C’est ce qui a guidé le choix de l’exécutif pour la soumettre au vote ce mardi. Un vote favorable permettait celui sur le plan local d’urbanisme intercommunal valant plan local de l’habitat (PLUI-H).

Qu’en ont pensé les élus ?

La modification simplifiée a été votée largement. Pour autant, elle a suscité le débat. Ainsi Joël Le Jeune, maire de Trédrez-Locquémeau, mais aussi ancien président de l’Agglo de 2008 à 2022, est l’un des deux conseillers à avoir voté contre. Il s’en est expliqué dans une longue intervention, dans laquelle il estime que la répartition foncière se fait au détriment des petites communes.  Nous sommes arrivés à une répartition que je trouve particulièrement injuste qui va conduire à renforcer encore les pôles  que sont les communes de Lannion, Plouaret, Tréguier, Lézardrieux, Cavan, Plestin-les-Grèves et Plouaret. L’ancien président ne mâche pas ses mots :  le projet de Scot n’est pas bon pour le Trégor. Il doit être retravaillé . Sa proposition de repousser l’échéance du vote n’a pas été entendue.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/pour-preserver-du-foncier-cette-agglo-bretonne-revoit-ses-objectifs-de-construction-de-logements-1f384228-519b-11f0-9865-cae506d28d23

 

Ouest-France

Pour la première fois, l’État jugé responsable dans le décès d’un homme à cause des algues vertes

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La cour administrative d’appel de Nantes a tranché ce mardi 24 juin 2025 : l’État a été reconnu responsable à 60 % de la mort de Jean-René Auffray, qui avait été retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes à Hillion, dans les Côtes-d’Armor, en 2016. La justice reconnaît officiellement qu’un homme est mort à cause de l’inhalation de gaz sulfuré causé par les ulves.

La baie de Saint-Brieuc est la plus touchée de Bretagne par le fléau des algues vertes.

La baie de Saint-Brieuc est la plus touchée de Bretagne par le fléau des algues vertes. | JEAN-MICHEL NIESTER/OUEST-FRANCE

Il aura fallu neuf ans. Pour comprendre ce qui s’était passé, plus les rebondissements judiciaires. Le 24 juin 2025 est une date qui devrait être historique : la justice a reconnu, pour la première fois, la responsabilité pour faute de l’État, à hauteur de 60 %, dans la pollution aux algues vertes ayant causé le décès d’un homme de 50 ans, Jean-René Auffray.

Un décès lié aux « carences de l’État »

Celui-ci avait été retrouvé dans une vasière d’Hillion, dans les Côtes-d’Armor, le 8 septembre 2016, alors qu’il y faisait son jogging. Une mort liée aux « carences de l’État dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole. La pollution par les nitrates présents dans les engrais et dans les déjections animales issues de l’élevage constitue en effet la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne ».

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. À cause des algues vertes, son mari est « mort dans une vasière, il y a cinq ans »

La justice estime « que le décès de la victime […] ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés ».

Vers une jurisprudence ?

Des propos qui sonnent comme « une victoire collective », pour Rosy Auffray, la veuve de Jean-René. « On est soulagés, contents et émus, très reconnaissants vis-à-vis de tous ceux qui nous ont accompagnés ».

C’est la première fois que la justice établit officiellement un lien de causalité entre le décès d’un homme et les algues vertes. Jusqu’ici, elle ne l’avait fait que pour des animaux. Une avancée qui pourrait faire jurisprudence pour l’avenir.

Rosy et Yann Auffray, veuve et fils de Jean-René Auffray, retrouvé décédé dans une vasière d’Hillion en septembre 2016 alors qu’il était parti faire son jogging. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

A noter que la responsabilité de l’État a été estimée à hauteur de 60 % dans cette affaire. La justice estime que « la victime, qui avait l’habitude de pratiquer la course à pied dans cette portion du littoral, connaissait les dangers de l’estuaire du Gouessant. […] Elle a pris des risques ».

Des termes « révoltants », estime Rosy Auffray. « C’est une façon de ne pas reconnaître tous les torts, de nous en renvoyer. Nous allons continuer notre combat pour lutter contre les algues vertes. »

L’État est également condamné à indemniser les proches de Jean-René Auffray, à hauteur de 332 843 €. Les juges se sont prononcés sur les pertes de revenus du couple (277 343 €). Une somme qui s’ajoute aux préjudices d’affection : 18 000 € pour son épouse, 15 000 € pour chacun des trois enfants et 9 000 € pour le frère.

De son côté, le préfet des Côtes-d’Armor prend « acte de la décision de justice », sans la commenter.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pour-la-premiere-fois-letat-juge-responsable-dans-le-deces-dun-homme-a-cause-des-algues-vertes-5be342e6-50dc-11f0-9865-cae506d28d23

 

Ouest-France

Xavier Leclercq, fondateur de Brit Air, compagnie aérienne de Morlaix, est décédé

Sarah HUMBERT et Pascale LE GUILLOU.

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Xavier Leclercq, le fondateur de la compagnie aérienne Brit Air, basée à Morlaix (Finistère), est décédé, mercredi 25 juin 2025.

Xavier Leclercq, fondateur de Brit Air, a également été président de Produit en Bretagne durant des années. Il est décédé le 25 juin 2025.

Xavier Leclercq, fondateur de Brit Air, a également été président de Produit en Bretagne durant des années. Il est décédé le 25 juin 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Xavier Leclercq, le fondateur de la compagnie aérienne Brit Air, basée à Morlaix (Finistère), est décédé mercredi 25 juin 2025, à l’âge de 81 ans. Une information rapportée par nos confrères du Télégramme.

Originaire de Douarnenez, il avait fondé Brit Air en 1973. Il a aussi été directeur de la CCI de Morlaix durant 13 ans, conseiller municipal à Plouezoc’h, et vice-président chargé de l’économie à la communauté d’agglomération du pays de Morlaix.

En 2003, près de 33 lignes régulières

Avec Brit Air, entreprise qu’il a dirigée pendant une trentaine d’années, Xavier Leclercq a tout d’abord proposé des vols pour les entrepreneurs du secteur. Dans nos colonnes, en 2003, un an après avoir quitté Brit Air, il racontait qu’à l’époque, « il y avait des entreprises qui estimaient qu’il y avait des besoins [pour ce type de transport]. Le déclic a été la rencontre qu’on a eue avec le Premier ministre, qui était Chaban-Delmas à cette période. […] On s’est dit que ce serait peut-être utile d’étudier le montage d’une petite société d’avions-taxis. L’idée est partie de là. Des besoins immédiats d’avions d’affaires. »

Ensuite, Brit Air a rapidement lancé des lignes régulières, jusqu’à en opérer 33 en 2003 et compter 1 200 salariés et 37 appareils. À noter : en 1991, en lien avec la compagnie, le centre de formation aéronautique Icare a été créé.

En 2000, Air France est devenu actionnaire majoritaire de Brit Air. Enfin en 2013, Brit Air et les compagnies régionales Airlinair et Régional ont été regroupées sous la filiale d’Air France, HOP !. Malheureusement, en 2020, HOP ! a décidé de quitter Morlaix, mettant à mal ce site dédié à l’aéronautique.

Jean-Guy Le Floc’h, président d’Armor lux, raconte : « Mon entreprise lui doit beaucoup. Sans lui, Armor lux n’existerait peut-être plus aujourd’hui. Je l’ai connu à la fin des années 1990. À l’époque c’était compliqué pour le monde du textile. Il m’a incité à me lancer dans les vêtements professionnels et m’a demandé une collection pour ses stewards et hôtesses de l’air. J’ai habillé Brit Air et c’était une jolie petite collection. J’étais fier quand je prenais l’avion pour aller à Paris, presque toutes les semaines. Aujourd’hui les vêtements professionnels représentent 50 % de notre chiffre d’affaires. Il a été mon premier client. Celui qui a donné ce déclic. […] C’était un homme attachant et attaché à la Bretagne, au Finistère. Quand on le connaissait, c’était impossible de s’en détacher. »

Maël de Calan, président du Département, a également réagi dans un communiqué de presse. Il écrit : « Xavier Leclercq a été un véritable pilier du tissu industriel du Finistère et un et un artisan infatigable du développement économique du pays de Morlaix en tant que patron et en tant qu’élu. À la tête de Brit Air, il a porté haut les couleurs de notre territoire en créant des emplois et en facilitant les liaisons aériennes régionales. Sa vision, son engagement et sa capacité à fédérer autour de projets ambitieux ont permis à notre département et particulièrement au pays de Morlaix de se développer économiquement. »

Jean-Marc Chapalain, président de la CCI de Morlaix, a fréquenté Xavier Leclercq durant de nombreuses années. Il souligne : « C’était un homme de grande qualité, qui a participé au développement local et régional du territoire. On perd quelqu’un qui a été visionnaire sur le plan économique pour le secteur. »

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/xavier-leclercq-fondateur-de-brit-air-compagnie-aerienne-de-morlaix-est-decede-49ff5ec0-51d1-11f0-9d8f-210ccc004fd7

Xavier Leclercq au port du Diben le 28 juillet 2011. Photo pyb29

Xavier Leclercq au port du Diben le 28 juillet 2011. Photo pyb29

 

Ouest-France

Ils vont plaider la cause de la ligne SNCF Morlaix-Roscoff auprès du président de Région, jeudi

Zoé BOIRON.

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La section UDB du pays de Morlaix, la CGT cheminots et l’Association de promotion de la ligne Morlaix-Roscoff (APMR) vont se rendre à Rennes, jeudi 26 juin 2025, afin de défendre la réouverture de cette ligne auprès de Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.

Le 3 juin dernier, un important effondrement sonnait l’arrêt définitif de la ligne SNCF Morlaix - Roscoff (Finistère), déjà mal en point.

Le 3 juin dernier, un important effondrement sonnait l’arrêt définitif de la ligne SNCF Morlaix - Roscoff (Finistère), déjà mal en point. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ce jeudi 26 juin 2025, la section UDB du Pays de Morlaix (Finistère), l’Association de Promotion de la ligne Morlaix-Roscoff (APMR) et la CGT cheminots de Morlaix se rendront à Rennes (Ille-et-Vilaine), en train, à l’occasion de la session du conseil régional de Bretagne. Objectif : sensibiliser une nouvelle fois les élus à la nécessité de rénover et rouvrir la ligne ferroviaire Morlaix – Saint-Pol-de-Léon – Roscoff, fermée depuis le 3 juin 2018.

Des réouvertures de lignes ailleurs

Les militants feront entendre leur voix avec une banderole claire : « Réouverture de la ligne de train Morlaix/ Saint-Pol-de-Léon/ Roscoff : pour le travail, l’environnement, le tourisme, pour l’avenir ». Alors que d’autres lignes françaises connaissent une renaissance – comme la Dinan/Lamballe rouverte en 2024 ou la ligne Montréjeau/Luchon en Occitanie, inaugurée le 19 juin – la situation de la ligne Morlaix/Roscoff reste figée, déplorent-ils.

Ils dénoncent un manque d’engagement de la part des élus « locaux, régionaux et nationaux ». Faute d’entretien, la voie désaffectée est envahie par la végétation et les sangliers, rendant la remise en état chaque année plus coûteuse, relèvent-ils également.

« Un engagement clair » de la Région

Un « cahier de doléances » sera remis au président de la Région, Loïg Chesnais-Girard, pour rappeler les enjeux de ce projet « pour l’avenir de la baie de Morlaix et les générations futures ». « Nous sommes parfaitement conscients qu’au regard de la loi, le réseau ferroviaire est de la responsabilité de l’État, mais nous savons aussi qu’aucun chantier de rénovation ferroviaire en France, ne se concrétise sans un engagement clair et net des collectivités régionales », concluent-ils.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/sncf/ils-vont-plaider-la-cause-de-la-ligne-sncf-morlaix-roscoff-aupres-du-president-de-region-jeudi-024d6f9c-5058-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne : l’État reconnu responsable de la mort du joggeur survenue en 2016

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C’est une première. La cour administrative d’appel de Nantes a tranché ce mardi 24 juin 2025 : l’État a été reconnu responsable à 60 % de la mort de Jean-René Auffray, qui avait été retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes à Hillion, dans les Côtes-d’Armor, en 2016. La justice reconnaît officiellement qu’un homme est mort à cause de l’inhalation de gaz sulfuré causé par les ulves.

La baie de Saint-Brieuc est la plus touchée de Bretagne par les échouages d’algues vertes. Ce sont elles qui ont causé le décès de Jean-René Auffray, joggeur qui avait été retrouvé dans une vasière d’Hillion en 2016.

La baie de Saint-Brieuc est la plus touchée de Bretagne par les échouages d’algues vertes. Ce sont elles qui ont causé le décès de Jean-René Auffray, joggeur qui avait été retrouvé dans une vasière d’Hillion en 2016. | JEAN-MICHEL NIESTER/OUEST-FRANCE

« Nous sommes très impatients », décrivait encore, il y a 24 heures, Rosy Auffray, à Ouest-France. La décision vient de tomber, neuf ans après la mort de son mari âgé de 50 ans, Jean-René Auffray, retrouvé dans une vasière polluée aux algues vertes de l’estuaire de Gouessant, à Hillion (Côtes-d’Armor), alors qu’il faisait du jogging.

Des carences de l’État

Ce mardi 24 juin 2025, la cour administrative d’appel de Nantes a tranché. Dans son arrêt, elle retient la responsabilité pour faute de l’État à 60 % dans la pollution aux ulves, et reconnaît les causes du décès de Jean-René Auffray. Plus précisément « en raison des carences de l’État dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole. La pollution par les nitrates présents dans les engrais et dans les déjections animales issues de l’élevage constitue en effet la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne, ces nitrates comportant des nutriments dont les algues se nourrissent », expose la cour, dans un communiqué

Lire aussi : L’autopsie du sanglier mort à cause des algues vertes aidera-t-elle le dossier du joggeur décédé ?

La justice estime « que le décès de la victime, qui est survenu instantanément et a été causé par un œdème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés, tels que ceux relevés sur le site du décès, lors des investigations réalisées, quelques semaines plus tard, sur réquisition du procureur de la République de Saint-Brieuc ».

« La victime connaissait les dangers de l’estuaire du Gouessant »

Cependant, la cour administrative d’appel tempère : « La victime, qui avait l’habitude de pratiquer la course à pied dans cette portion du littoral, connaissait les dangers de l’estuaire du Gouessant. La cour considère donc que la victime a pris des risques en allant dans ce secteur ».

En conclusion, elle juge que l’État est responsable à hauteur de 60 % seulement des conséquences dommageables du décès. « La cour condamne l’État à réparer, dans cette proportion, les préjudices des proches de la victime (préjudices d’affection, préjudice économique et frais d’obsèques) ». En tout, l’État est condamné à verser près de 332 843 € aux proches de la famille de Jean-René Auffray qui avait fait appel de la décision du tribunal administratif de Rennes, en 2022.

La justice a donc suivi les conclusions du rapporteur public, Alexis Frank, connues le 5 juin dernier. Mais elle a minoré le pourcentage de responsabilité de l’État, le rapporteur public l’ayant limité à 70 %. C’est la première fois que l’État est reconnu responsable du décès d’un homme à cause des algues vertes.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-bretagne-letat-reconnu-responsable-de-la-mort-du-joggeur-survenue-en-2016-85fe4514-5044-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Policier et couturier, il s’occupe des costumes d’un Pardon depuis vingt ans, dans le Finistère

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Dernière ligne droite cette semaine avant le grand Pardon de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). Fêté depuis le XVe siècle, c’est l’un des deux costumés encore existant en Finistère Nord avec Le Folgoët. Derrière cet événement, des gens de l’ombre s’affairent pour les habiller en habits bretons d’autrefois. Parmi eux, Denis L’Higuinen, coprésident du comité des fêtes, policier de profession, et couturier par passion. Rencontre.

Denis L’Higuinen, policier, couturier et coprésident du comité des fêtes, prépare le grand pardon de Saint-Jean-du-Doigt.

Denis L’Higuinen, policier, couturier et coprésident du comité des fêtes, prépare le grand pardon de Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Ce vendredi 20 juin 2025, c’est l’effervescence dans la petite salle municipale consacrée au stock des costumes bretons. Saint-Jean-du-Doigt prépare son grand Pardon annuel qui fait partie des deux derniers existants en Finistère Nord, avec Le Folgët, proposant une procession costumée traditionnelle.

Près de 150 bénévoles se sont donné rendez-vous pour choisir les tenues. Denis L’Higuinen, policier à Morlaix, reviens tout juste de son travail pour superviser les essayages.

« Je brodais dans le train »

Entre conseils sur l’amidonnage d’une coiffe, raccords broderie et proposition de tenues assorties, le coprésident du comité des fêtes raconte sa passion.

« J’ai appris à coudre à l’école primaire à Botshorel, se remémore-t-il. Ma tante était couturière, ma grand-mère faisait de la couture aussi, j’ai été mordu très tôt. Plus tard, j’ai fait de la danse bretonne, je m’occupais déjà des costumes. J’ai appris le macramé de châles et la broderie au cours de stages. À un moment de ma vie je travaillais à Paris en tant que policier. Lorsque je rentrais en Bretagne, je brodais dans le train », sourit-il.

Aujourd’hui, Denis L’Higuinen est policier à Morlaix et consacre sa passion au service du Pardon de Saint-Jean-du-Doigt, depuis 1994.

Entre costumes et traditions

« Les costumes ici appartiennent à la tradition du Petit Trégor, raconte-t-il. Par rapport au Léon, le châle n’est pas plié pareil, la coiffe est différente aussi. Ici nous en avons deux : la Toukenn avec ses « barbes » devant. Et il y a la coiffe de cérémonie qui est une grande cornette qu’on pose sur la tête. Les châles sont portés traditionnellement en noir par les femmes mariées, et en couleur pour les jeunes filles à partir de l’âge de 12 ans. Pour les hommes, nous avons des costumes Léonards car on n’a pas assez de pièces trégorroises. »

Les habits bretons mis à disposition appartiennent en partie au comité des fêtes qui chaque année, fabrique de nouveaux vêtements. Certaines pièces appartiennent à des collectionneurs privés dont fait partie le policier, et qui les prêtent pour l’occasion. Des particuliers viennent aussi avec les habits traditionnels de leur propre lignée familiale. « Des participants arrivent d’autres régions avec les particularités régionales de leur costume, on ouvre le défilé à tous ! »

Dimanche 29 juin 2025, procession en costume 14 h, messe avec imposition du doigt de Saint Jean (qui aurait guéri Anne de Bretagne selon la légende) à 15 h, et tantad à 17 h. La fête se poursuivra autour de jeux et de danses traditionnels. Un buffet est proposé à 19 h, sur réservation.

https://www.ouest-france.fr/societe/religions/policier-et-couturier-il-soccupe-des-costumes-dun-pardon-depuis-vingt-ans-dans-le-finistere-30289882-4f5f-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

À Morlaix, une mobilisation le 5 juillet 2025 contre le projet de parc éolien en Bretagne nord-ouest

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La contestation continue de se structurer contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). Après des réunions publiques organisées par le collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche-Ouest), une mobilisation est prévue samedi 5 juillet 2025 dans la cité du Viaduc.

Une première mobilisation avait déjà été organisée par le collectif Nemo à Roscoff (Finistère), le 31 mai 2025.

Une première mobilisation avait déjà été organisée par le collectif Nemo à Roscoff (Finistère), le 31 mai 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche-Ouest) appelle à la mobilisation, samedi 5 juillet 2025 à 16 h, à Morlaix (Finistère) contre le projet de parc éolien en mer envisagé dans la zone Bretagne nord-ouest, plus particulièrement au large de Roscoff et de l’Île-de-Batz.

111 éoliennes de 285 mètres de haut

Pour rappel, ce parc pourrait accueillir 111 éoliennes de 285 mètres de haut. Des citoyens y sont opposés, ils craignent une dégradation de la vue, et le projet pose également question concernant son impact sur la pêche. Le manque de communication de l’État a également été régulièrement pointé du doigt, lors des réunions publiques organisées par ce denier en juin 2025.

Lire aussi : Pour ou contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix ? Les élus des villes littorales répondent

Un parc éolien en mer, au large des Pays-Bas. | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

Face à cela, la contestation s’organise. Le collectif Nemo, après avoir organisé plusieurs réunions publiques, veut donc mobiliser massivement. Il donne rendez-vous place des Otages, le 5 juillet à 16 h. Sur son tract, le collectif écrit : « Contre ce projet industriel démesuré, autoritaire et non consenti, il n’est pas trop tard. »

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/a-morlaix-une-mobilisation-le-5-juillet-2025-contre-le-projet-de-parc-eolien-en-bretagne-nord-ouest-0b233e24-50c8-11f0-9d8f-210ccc004fd7

MANIFESTATION - MORLAIX - 5 juillet 2025.

 

Ouest-France

Fontaine, château, légendes… Avec sa chaîne Youtube, elle donne vie au patrimoine breton

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Depuis un peu plus d’un an, Maud Coail, habitante de Lanmeur (Finistère), a lancé sa chaîne Youtube, Site et Légende Bretagne, sur laquelle elle donne vie au patrimoine local.

Maud Coail, une habitante de Lanmeur (Finistère), a lancé une chaîne Youtube nommée Site et Légende Bretagne, et va prochainement proposer un podcast filmé.

Maud Coail, une habitante de Lanmeur (Finistère), a lancé une chaîne Youtube nommée Site et Légende Bretagne, et va prochainement proposer un podcast filmé. | OUEST-FRANCE

Des lunettes vertes sur le nez, c’est sa marque de fabrique. Depuis début 2024, Maud Coail, une habitante de Lanmeur (Finistère), a lancé sa chaîne Youtube Site et Légende Bretagne. Elle se met en scène et raconte les histoires et légendes des communes du secteur, avec précision, et en leur donnant vie.

« Ici, on ne peut pas faire trois pas sans tomber sur un caillou qui a une histoire, et je veux qu’on le sache ! Il y a plein de légendes que les gens ne connaissent pas, et je veux les raconter », résume-t-elle. Châteaux, figures locales connues, Saints, culture bretonne… Elle évoque des sujets variés.

Maud Coail a eu plusieurs vies professionnelles auparavant. Sa famille est originaire du secteur, et la quadragénaire est venue vivre en Bretagne en 2020. Elle est également correspondante pour Ouest-France depuis janvier 2025.

Même si elle n’a « pas de formation en tournage et en montage », la créatrice de contenus s’est lancée et a appris, au fur et à mesure, avec l’envie de partager. « Ce qui me fait vibrer dans le patrimoine et qui m’émeut toujours, c’est que quand je suis face à un lieu qui a une histoire, je me dis qu’il y a quelqu’un, il y a plusieurs centaines ou milliers d’années, qui se tenait à la même place. »

Des sources vérifiées « 1 000 fois »

Pour raconter les vies passées des lieux qui l’entourent, Maud Coail utilise plusieurs sources. Des livres, des ressources en lignes… « Je vérifie 1 000 fois, car je sais que je suis attendue au tournant. » Elle détaille : « Pour faire une vidéo, ça engage plusieurs compétences, il faut filmer, faire un script, le rendre accessible… », énumère-t-elle.

Lire aussi : À qui appartient ce menhir du néolithique enseveli sous la végétation ? Cette Bretonne veut savoir !

Au-delà des récits autour des édifices, la créatrice de contenus veut « comprendre l’histoire des personnes qui gravitaient autour des monuments et pour ça, connaître l’histoire des monuments c’est indispensable ». Lors de ses tournages, elle « découvre des lieux, des personnes… C’est hyper vivant. »

Désormais, les vidéos de Maud Coail sont monétisées sur Youtube et Facebook. « C’est un début », souligne-t-elle. Elle a déjà réalisé environ 150 vidéos, plus ou moins longues, et traité de plusieurs dizaines de sujets différents.

Bientôt un podcast filmé

Avide d’apprendre, « de comprendre », elle va prochainement lancer un « podcast filmé ». L’idée : inviter des personnalités, mais aussi des personnes lambda, afin « d’échanger sur des sujets du quotidien qui concernent les habitants, comme les algues vertes, les éoliennes, mais aussi le patrimoine », explique-t-elle.

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/fontaine-chateau-legendes-avec-sa-chaine-youtube-elle-donne-vie-au-patrimoine-breton-e6d11e6a-4447-11f0-aedb-e054fec24790

Youtube : Site et Légende Bretagne

Facebook : Site et Légende Bretagne

 

Ouest-France

Pourquoi l’Assemblée pourrait-elle rejeter le texte sur la trajectoire énergétique de la France ?

Patrice MOYON, avec Gaëlle FLEITOUR et Yves-Marie ROBIN.

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Ce mardi, l’Assemblée nationale doit se prononcer sur le texte fixant la trajectoire énergétique de la France. La dernière version, revue par le Rassemblement national, prévoit un coup d’arrêt aux renouvelables.

Le parc éolien Yeu Noirmoutier (Vendée), où le ministre de l’Énergie, Marc Ferracci, s’est rendu lundi 23 juin.

Le parc éolien Yeu Noirmoutier (Vendée), où le ministre de l’Énergie, Marc Ferracci, s’est rendu lundi 23 juin. | FRANCK DUBRAY, OUEST-FRANCE

La semaine dernière, alors que les députés débattaient de la proposition de loi fixant l’avenir énergétique de la France pour les dix prochaines années, le Rassemblement national (RN) en a profité pour marquer des points. Ses parlementaires, nombreux dans l’Hémicycle alors que les macronistes et la gauche étaient peu mobilisés, ont ainsi obtenu l’inscription d’une relance massive du nucléaire, incluant même la réouverture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Mais aussi l’adoption d’un moratoire sur tout nouveau projet éolien et solaire, un amendement déposé par Les Républicains et soutenu aussi par le groupe UDR d’Éric Ciotti.

Lire aussi: Après les ZFE, qui sont ces « #Gueux » qui s’attaquent aux éoliennes ?

Le gouvernement déplore cette tournure, mais s’était engagé à ce que l’examen du texte aille à son terme. Ce mardi 24 juin, l’Assemblée se prononcera sur l’ensemble du texte avant qu’il ne reparte au Sénat en deuxième lecture le 8 juillet. Mais les groupes macronistes Renaissance, MoDem et Horizons comptent s’y opposer. « L’équilibre économique a laissé place à une véritable chimère énergétique », dénonce Marc Fesneau. L’ancien Premier ministre et président du groupe Ensemble pour la République Gabriel Attal a annoncé lundi sur X qu’il proposerait à son groupe de voter contre le texte. « Ce nouveau recul, s’il venait à être confirmé, serait dramatique pour notre environnement, mettrait notre souveraineté énergétique en péril et anéantirait un secteur entier de notre économie. Ce serait un immense cadeau aux pays exportateurs de pétrole », a-t-il argumenté.

L’inquiétude des industriels du renouvelable... et de l’électricité

Cette version du texte est également critiquée par les acteurs de la filière. Ce lundi 23 juin, le Syndicat des énergies renouvelables (Sen) a organisé en urgence une conférence de presse avec France Agrivoltaïsme et Enerplan. « Avec ce type de propositions, nous sommes dans l’incohérence totale, observe Jules Nyssen, le président du Sen. Comment peut-on parler de rouvrir Fessenheim alors que le démantèlement a déjà commencé ? Ou même de sortir du marché européen de l’énergie ? Rappelons par ailleurs qu’à tout moment dans le contexte actuel, le prix du baril de pétrole peut exploser. »

À pratiquer la politique du stop-and-go, « on prend le risque de décourager les investisseurs et de fragiliser une filière qui représente 100 000 emplois », dont beaucoup dans les territoires ruraux, estime son syndicat. L’Union française de l’électricité est elle aussi vent debout contre ce moratoire sur les énergies renouvelables. Elle le voit comme un « signal inquiétant ». Un point de vue partagé par la FNSEA, le principal syndicat agricole qui voit dans les énergies renouvelables et notamment dans l’agrivoltaïsme un complément de revenu indispensable à l’équilibre économique de nombreuses exploitations agricoles.

Le décret concernant la programmation annuelle de l’énergie (PPE) doit paraître lui « avant la fin de l’été », sans attendre « la fin de la navette parlementaire », avait assumé mi-juin le ministre de l’Énergie, Marc Ferracci. Il estimait alors que les débats parlementaires devaient inspirer ce décret.

Ce lundi 23 juin, lors d’un déplacement à l’île d’Yeu, en Vendée, sur le parc éolien Yeu Noirmoutier, il a réaffirmé son soutien « indéfectible » aux énergies renouvelables.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energies-renouvelables/pourquoi-lassemblee-pourrait-elle-rejeter-le-texte-sur-la-trajectoire-energetique-de-la-france-e411ab5a-505d-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Plougasnou. Chiffres et aménagements exceptionnels au camping

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| OUEST-FRANCE.

Chaque année au camping municipal de la mer de Plougasnou, de nouveaux aménagements sont proposés. À savoir : l’accueil des visiteurs, avec un espace dédié complètement refait, et l’installation de panneaux photovoltaïques qui, désormais, chauffent l’eau des sanitaires. Avec un coût de 25 000 €, ils entrent dans la ligne politique de la commune, qui œuvre depuis une décennie pour une consommation énergétique plus vertueuse et raisonnée.

Nathalie Bernard, maire, et Joffrey Castel, 3e adjoint au tourisme, ont découvert ces travaux finis et félicité les équipes du camping au vu des chiffres records de cette première partie de saison. « Les premiers retours de fréquentation du camping sont exceptionnels », s’enthousiasme Nathalie Bernard.

Du 5 avril au 31 mai, le taux d’occupation du camping a augmenté de 3,27 % avec un chiffre d’affaires de +8 % par rapport aux mêmes dates, l’an passé. « Les cabanes de randonneurs ont rencontré un très grand succès avec + 65 % de réservations. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/chiffres-et-amenagements-exceptionnels-au-camping-e3982e83-f9db-4978-ac7d-fa5cd044c6cd

 

Ouest-France

Plounéour-Ménez. « La ruralité n’est pas assez prise en compte »

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Lors de la présentation des modifications du PLUiH, le conseil municipal a donné un avis défavorable avec neuf voix contre cinq.

PLUIH

Le conseil municipal a donné un avis défavorable (neuf voix contre cinq) au PLUiH de Morlaix Communauté qui doit rentrer en vigueur en 2026, après la prise en compte ou non des modifications demandées par les différentes communes afin de faire face à leurs spécificités.

Ainsi, selon les conseillers :  La ruralité n’est pas assez prise en compte dans le document proposé.  Les principaux changements demandés par la commune concernent des changements de destination de bâtiment.

Trente et un dossiers déposés, dont 13 projets de changement de destination de bâtiment et seulement 4 projets retenus par Morlaix Communauté qui concerne principalement des projets d’ordre professionnel.

Le point de désaccord se porte sur la rénovation des anciens bâtiments agricole, qui ne peuvent être transformés en logements malgré la demande présente dans la commune.

« Le mode de vie à la campagne n’est pas assez pris en compte. Il faut plus de cohérence avec la réalité du terrain et nos observations ne sont pas prises en compte », précisent les conseillers.

Plan Climat air énergie territorial

L’adjointe au maire de Morlaix, Nathalie Barnet, a présenté la mise en place des actions prévues pour faire face aux changements climatiques à l’horizon 2100 à l’échelle de Morlaix Communauté.

Les perspectives montrent une hausse de 4 degrés qui aura de graves conséquences pour le territoire.

Le Plan Climat air énergie territorial préconise des changements au niveau des communes, des espaces pour partager les expériences des uns et des autres.

Le maire, Sébastien Marie, rappelle :  Nous avons mis en place une charte environnementale qui s’applique de manière transversale dans toutes nos décisions. Nous sommes prêts à la partager. 

Parc naturel régional d’Armorique

Le conseil municipal a voté l’approbation du lancement du label Ramsar pour une reconnaissance au niveau mondial des zones humides et des tourbières du Parc naturel régional d’Armorique (PNRA).

Motion en faveur du collège

 Le Conseil municipal s’oppose à la fermeture d’une classe de 3e au collège des monts d’Arrée à la rentrée prochaine. La fermeture de cette classe contribuerait à accroître une inégalité des chances des collégiens sur notre territoire rural. 

Pas de motion pour la Palestine

Un collectif d’habitants s’est invité en mairie pour demander aux élus d’inscrire une motion en faveur de la Palestine, comme certaines communes des alentours.

L’édile a refusé, argumentant que  la compétence d’un maire n’est pas la scène internationale ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/la-ruralite-nest-pas-assez-prise-en-compte-4ae428c6-4de8-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

À Morlaix, l’association Rêves de clown a reçu près de 1 000 € de dons

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L’association Rêves de clown a reçu deux dons à Morlaix (Finistère), pour un total de près de 1 000 €, mercredi 18 juin 2025.

Le Centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère) et l’association Rêves de clown entourés de leurs généreux donateurs.

Le Centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère) et l’association Rêves de clown entourés de leurs généreux donateurs. | DR

Le 18 juin 2025, l’association Rêves de clown, qui intervient chaque semaine auprès des jeunes patients hospitalisés, a reçu deux chèques à l’hôpital de Morlaix (Finistère). Ces dons sont issus de deux actions solidaires menées localement par le Moto Club Les Korrigans et le Comité des fêtes de Plouégat-Guérand.

Le Moto Club Les Korrigans a organisé, le 4 mai 2025, sa traditionnelle balade caritative à moto, avec 80 motards. L’événement a permis de récolter 600 € pour l’association Rêves de clown.

Financer les interventions des clowns hospitaliers

De son côté, le Comité des fêtes de Plouégat-Guérand a renouvelé pour la troisième année consécutive sa grande chasse à l’œuf de Pâques. Cette édition 2025 a permis de récolter 375 €, entièrement reversés à Rêves de clown.

L’hôpital souligne que « ces dons contribueront à financer les interventions des clowns hospitaliers, qui, chaque semaine, viennent apporter rire et légèreté dans le quotidien des enfants hospitalisés. Ils interviennent actuellement en pédiatrie, mais aussi aux urgences, en oncologie, au bloc opératoire et en kinésithérapie, et devraient prochainement être présents en maternité. »

https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/a-morlaix-lassociation-reves-de-clown-a-recu-pres-de-1-000-euros-de-dons-7e5046ca-4dc2-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Après les menaces contre deux agents de l’Agglo de Saint-Brieuc, deux mytiliculteurs sanctionnés

Soizic QUÉRO.

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INFO OUEST-FRANCE. Le 4 juin 2025, lors d’une réunion sur le projet d’une plateforme de ressuyage d’algues vertes à Hillion (Côtes-d’Armor), deux agents de l’Agglomération de Saint-Brieuc ont été menacés de mort par deux mytiliculteurs. Ces derniers ont été démis de leurs fonctions au sein du Comité régional de la conchyliculture Bretagne nord. Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte.

Chaque été, les algues vertes font leur retour en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), comme ici sur la plage de Saint-Guimond, à Hillion.

Chaque été, les algues vertes font leur retour en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), comme ici sur la plage de Saint-Guimond, à Hillion. | JEAN-MICHEL NIESTER / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 5 juin 2025, lors du conseil de Saint-Brieuc Armor agglomération (Côtes-d’Armor), le président Ronan Kerdraon, indigné, avait partagé publiquement sa « colère », au lendemain des menaces de mort proférées contre deux agents de la collectivité. Il avait aussi dénoncé « des comportements inadmissibles ». Le 4 juin 2025, lors d’une réunion sur le projet d’une plateforme de ressuyage des algues vertes à Hillion, deux mytiliculteurs ont intimidé deux salariés de l’Agglo. Des faits qui ont marqué et choqué. Un des deux agents a eu un arrêt de travail.

« Ils n’occupent plus leurs fonctions de représentativité »

« Nous ne pouvons pas cautionner de telles attitudes et ces propos au sein du Comité régional de la conchyliculture Bretagne nord (1). C’est totalement déplorable et inacceptable, réagit le président Sylvain Cornée, mytiliculteur dans la baie du mont Saint-Michel. Nous avons pris des sanctions à leur encontre. Ils n’occupent plus leurs fonctions de représentativité. » Un professionnel était vice-président et l’autre était suppléant. Cette mise à l’écart des deux mytiliculteurs expérimentés est définitive.

Lire aussi : Après les menaces de mort, quel avenir pour le projet de plateforme algues vertes à Hillion ?

Côté judiciaire, « une plainte a été déposée, une enquête est ouverte », indique le procureur de la République Julien Wattebled, sollicité par Ouest-France. Selon nos informations, une réunion, à l’initiative des porteurs du projet de plateforme, doit se tenir très prochainement pour évoquer ce qu’il s’est passé début juin 2025. Les représentants de l’Agglo seront aussi autour de la table.

Pour rappel, le projet de plateforme de ressuyage consiste à ériger un lieu de stockage et de séchage d’algues vertes, sur un champ qui jouxte la zone mytilicole, à quelques pas de la plage de Bon-Abri. Un site ou s’échouent de nombreuses ulves pendant la saison estivale.

(1) Le CRC BN regroupe « 150 mytiliculteurs et 300 ostréiculteurs de la rade de Brest à la baie du Mont-Saint-Michel ».

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/apres-les-menaces-contre-deux-agents-de-lagglo-de-saint-brieuc-deux-mytiliculteurs-sanctionnes-34a1e270-503a-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Le dessinateur Nono expose « 50 ans de dessins sur la Bretagne et les Bretons » à Landévennec

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C’est à Landévennec que Nono pose ses cartons à dessins pour l’été. À Breizh Odyssée plus précisément. L’espace muséographique, ouvert en 2023, accueille l’exposition « Nono à Landévennec. 50 ans de dessins sur la Bretagne et les Bretons » jusqu’au 5 octobre 2025, en accès libre. Rencontre avec le prolifique dessinateur.

Nono devant un de ses dessins, agrandis pour l’occasion, à Breizh Odyssée (Landévennec).

Nono devant un de ses dessins, agrandis pour l’occasion, à Breizh Odyssée (Landévennec). | OUEST-FRANCE

Après Tréguennec puis Carhaix, Nono - Joël Auvin à l’état civil - poursuit son tour de Bretagne. 200 dessins sont exposés à Landévennec (Finistère) cet été, avec un court-métrage projeté en continu. On y retrouve avec plaisir la Bigoudène irascible avec sa coiffe, et surtout le coup de crayon si reconnaissable de l’illustrateur breton.

Il entre au journal Ouest-France en 1973 comme dessinateur de presse. Il y reste vingt-cinq ans. Le dessin, sa passion d’enfance, ne l’a jamais quitté. Mais la presse écrite n’est pas son unique terrain de jeu : Nono se fait aussi illustrateur. L’exposition présente ainsi une partie de son travail pour la méthode de breton Brezhoneg… buan hag aes, cours de breton pour tous, de Per Denez.

Un attachement fort à la Bretagne

Nono n’est pourtant pas bretonnant, malgré ses illustrations des ouvrages d’Hervé Lossec, Les Bretonnismes. Il précise : « J’ai essayé d’apprendre mais je ne suis pas très bon en langues. Comme beaucoup de Bretons, je parle un français de Bretagne », rempli d’expressions qui viennent de la langue bretonne.

Ce qui ne l’empêche pas d’aimer sa région et de la faire rayonner grâce à ses dessins. « Je ne sais pas trop ce que signifie être breton. Je ressens charnellement mon appartenance à la Bretagne, souligne le dessinateur. Je suis un citoyen de Bretagne. » Il a donc fallu faire un tri parmi tous ses dessins pour trouver ceux qui illustreraient le mieux la région.

L’exposition qui a ouvert vendredi 20 juin, à Breizh Odyssée, s’accompagne d’un livre, édité par Locus Solus : Nonographie. Pas un jour sans dessin ! Nono dédicacera son ouvrage à l’occasion de deux rencontres avec le public, les 19 juillet et 23 août 2025, à 17 h.

Nono, dessinateur engagé

Être dessinateur de presse, c’est aussi une histoire d’engagement. Qui remonte peut-être à sa naissance : il voit le jour à Inzinzac-Lochrist, plus précisément « dans l’école laïque et républicaine, car mes parents étaient instituteurs », sourit-il.

Après Tréguennec puis Carhaix, Nono - Joël Auvin à l’état civil - poursuit son tour de Bretagne. 200 dessins sont exposés à Landévennec (Finistère) cet été, avec un court-métrage projeté en continu. On y retrouve avec plaisir la Bigoudène irascible avec sa coiffe, et surtout le coup de crayon si reconnaissable de l’illustrateur breton.

Il entre au journal Ouest-France en 1973 comme dessinateur de presse. Il y reste vingt-cinq ans. Le dessin, sa passion d’enfance, ne l’a jamais quitté. Mais la presse écrite n’est pas son unique terrain de jeu : Nono se fait aussi illustrateur. L’exposition présente ainsi une partie de son travail pour la méthode de breton Brezhoneg… buan hag aes, cours de breton pour tous, de Per Denez.

Un attachement fort à la Bretagne

Nono n’est pourtant pas bretonnant, malgré ses illustrations des ouvrages d’Hervé Lossec, Les Bretonnismes. Il précise : « J’ai essayé d’apprendre mais je ne suis pas très bon en langues. Comme beaucoup de Bretons, je parle un français de Bretagne », rempli d’expressions qui viennent de la langue bretonne.

Ce qui ne l’empêche pas d’aimer sa région et de la faire rayonner grâce à ses dessins. « Je ne sais pas trop ce que signifie être breton. Je ressens charnellement mon appartenance à la Bretagne, souligne le dessinateur. Je suis un citoyen de Bretagne. » Il a donc fallu faire un tri parmi tous ses dessins pour trouver ceux qui illustreraient le mieux la région.

L’exposition qui a ouvert vendredi 20 juin, à Breizh Odyssée, s’accompagne d’un livre, édité par Locus Solus : Nonographie. Pas un jour sans dessin ! Nono dédicacera son ouvrage à l’occasion de deux rencontres avec le public, les 19 juillet et 23 août 2025, à 17 h.

Nono, dessinateur engagé

Être dessinateur de presse, c’est aussi une histoire d’engagement. Qui remonte peut-être à sa naissance : il voit le jour à Inzinzac-Lochrist, plus précisément « dans l’école laïque et républicaine, car mes parents étaient instituteurs », sourit-il.

Lui-même devient professeur de philosophie à Carhaix. Il poursuit son œuvre de pédagogie en allant visiter collèges et lycées, pour leur parler liberté d’expression et liberté de la presse. Lorsqu’on lui demande si le métier a changé depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, Nono explique qu’il y a « une plus grande frilosité depuis janvier 2015, il ne faut pas que les dessins soient trop incisifs ». On replonge en tout cas avec plaisir dans l’univers de Nono.

Jusqu’au 5 octobre, exposition à Breizh Odyssée (Landévennec). Accès libre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landevennec-29560/le-dessinateur-nono-expose-50-ans-de-dessins-sur-la-bretagne-et-les-bretons-a-landevennec-52198d1e-4def-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

Initiative Pays de Morlaix : 62 projets soutenus sur l’ensemble du territoire en 2024

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En 2024, le réseau Initiative Pays de Morlaix (Finistère) a octroyé 1 062 814 € de prêts d’honneur à quelque 62 projets portés sur l’ensemble du territoire. Ce qui a permis à leurs porteurs et créateurs d’investir 11 697 744 €.

Le nouveau bureau d’Initiative Pays de Morlaix, avec, au centre, Marc Simon, ancien président. La présidence est désormais assurée par Sophie Messager (2e à droite), 49 ans, de Plouigneau.

Le nouveau bureau d’Initiative Pays de Morlaix, avec, au centre, Marc Simon, ancien président. La présidence est désormais assurée par Sophie Messager (2e à droite), 49 ans, de Plouigneau. | OUEST-FRANCE

En 2024, le réseau Initiative Pays de Morlaix (Finistère) a octroyé 1 062 814 € de prêts d’honneur à quelque 62 projets portés sur l’ensemble du territoire. Ce qui a permis à leurs porteurs et créateurs d’investir 11 697 744 €.

Qu’est-ce qu’Initiatives Pays de Morlaix ?

La plateforme Initiative Pays de Morlaix regroupe l’ensemble des acteurs économiques de la communauté des communes du Pays de Landivisiau (Finistère), du Pays Léonard, de la Baie du Kernic, ainsi que de Morlaix communauté. Son objectif est de fournir des aides à la création, la reprise et au développement.

Durant ces huit dernières années, elle était présidée par Marc Simon, chef d’entreprise de Saint-Pol-de-Léon. Désormais c’est Sophie Messager, 49 ans, de Plouigneau, qui est à la tête de cet outil financier.

 Nous sommes à vos côtés dans toutes les étapes du financement et de l’accompagnement depuis 33 ans , précisait le président Marc Simon, jeudi 19 juin 2025, en ouverture de l’assemblée générale annuelle.

Avec un petit historique de l’année 2024 à la clé :  97 projets accueillis dans les trois antennes locales par les trois permanentes, le soutien par 295 prêts actifs, le financement et la validation par le comité d’agrément composé de 27 experts bénévoles du territoire (entrepreneurs, banquiers, experts-comptables), 11 réunions du comité d’agrément et 72 projets instruits au cours de l’année. 

Cela permet-il de créer de l’activité et de l’emploi ?

En 2024, quelque 62 projets ont abouti, avec un financement engagé par l’accompagnement de 81 bénéficiaires et chefs d’entreprise.

 Les quelque 10 063 000 € de prêts bancaires mobilisés et les 1 062 814 € de prêts d’honneur engagés (sans intérêt ni garantie accordée à titre personnel pour un montant compris entre 4500 et 40 40 000 €) ont permis de créer ou de maintenir 250 emplois , soulignait encore le président Marc Simon précisant que  1 697 744 € avaient été investis au cours de cette année sur le Pays de Morlaix .

L’impact économique de ces prêts d’honneur et de cet investissement est indéniable. Avec 811 587 € de prêts d’honneur engagés et 9 292 430 € en prêts bancaires associés, tels que 42 entreprises ont été reprises et 53 bénéficiaires ont créé ou maintenu 189 emplois.  Ces sommes ont permis de reprendre 42 entreprises, de créer 16 autres , relevait le président. Sans oublier les croissances et les impulsions données à plusieurs entreprises…

Quels sont les secteurs d’activité concernés ?

À souligner que les secteurs d’activité concernaient les commerces à 34 %, les hôtels, cafés et restaurants à 24 %, le BTP et les services aux particuliers pour 11 %. Si l’impact social et sociétal met en avant les 30 à 45 ans pour 62 %, quelque 20 % des bénéficiaires ont moins de 30 ans et 18 %, plus de 45 ans. Notons encore qu’avant de créer leurs entreprises, 39 % de ces bénéficiaires étaient salariés, 32 % étaient demandeurs d’emploi depuis moins d’un an (huit depuis plus d’un an) et 21 % avaient une fonction d’indépendants.

En fin de réunion, le résultat net comptable a été entériné à l’unanimité et la cotisation reste inchangée pour la majorité des adhérents sauf pour les entreprises et personnes qualifiées, dont la cotisation passe de 500 € à 250 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landivisiau-29400/initiative-pays-de-morlaix-62-projets-soutenus-sur-lensemble-du-territoire-en-2024-8d1d7648-4d9d-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

L’enfant et l’adolescent au cœur de la santé mentale : « Nous devons les protéger de nos angoisses »

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De la prévention aux soins, quelle place pour l’enfant et l’adolescent dans le parcours santé mentale ? Rencontre avec la pédopsychiatre Sylvie Boivin et le cadre de santé Mickaël Kerbloch, professionnels de l’établissement public de santé mentale du Finistère sud (Finistère).

Mickaël Kerbloch, cadre de santé et le docteur Sylvie Boivin, pédopsychiatre.

Mickaël Kerbloch, cadre de santé et le docteur Sylvie Boivin, pédopsychiatre. | OUEST-FRANCE

« Le pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent propose des consultations et des soins dans le domaine de la santé mentale, rappelle Mickaël Kerbloch, cadre de santé et coordonnateur de la Maison des adolescents de Cornouaille. Nous développons une alternative à l’hospitalisation à temps plein grâce à un travail avec les infirmiers, les éducateurs, psychologues… »

Lire aussi : ENTRETIEN. La psychiatrie au-delà des vieux clichés avec le docteur finistérien Nicolas Chever

Ces enfants et adolescents souffrent de difficultés psychologues, de troubles psychologiques : mal-être, idées noires, troubles du développement ou alimentaires, anxiété, isolement, agressivité, addiction etc. « L’idée, ajoute Mickaël Kerbloch, est d’intervenir au plus tôt avant le développement d’un trouble. »

Et cela démarre tôt. Dès la périnatalité, la petite enfance, (de 0 à 4 ans) lors de difficultés remarquées dans les relations entre le bébé et sa mère, son père, à l’occasion aussi de troubles du sommeil, de l’alimentation, d’inquiétudes des parents sur le développement de leur enfant.

Travail en équipe

Comment ça se passe pour les jeunes de 0 à 16 ans ? Des centres médico-psychologiques infanto-juvenile, CMPI, existent sur différentes communes (Quimper, Concarneau, Quimperlé, Scaër, Châteaulin, Douarnenez, Audierne). Premier contact par téléphone, ensuite, si nécessaire, premier entretien avec évaluation, puis, sur indication du pédopsychiatre, offre de soins et d’accompagnement.

« Nous sommes amenés à nous organiser dans un contexte de pénurie de pédopsychiatres, précise le docteur Sylvie Boivin, pédopsychiatre. La question qui se pose aussi est : comment démédicaliser les soins ? La profession de médecin se transforme, nous travaillons davantage en équipe, en s’appuyant sur différentes compétences. C’est pour cela que nous voyons arriver un nouveau métier, avec la pratique avancée. Un(e) infirmier(e) développe des compétences plus poussées ce qui libère le médecin de certains actes. »

On imagine que ce sont les parents qui vont faire en sorte que leurs enfants consultent un spécialiste. « Il y a parfois certains freins comme le sentiment de honte, de culpabilité ou la crainte d’un diagnostic. »

Les parents peuvent s’alerter « lorsqu’ils commencent à observer une rupture avec un fonctionnement antérieur, et qui dure : un enfant qui ne joue plus, une chute brutale des résultats scolaires, un repli etc. » Le docteur Boivin pèse ses mots. « Les parents veulent bien faire et ils ont de nombreuses compétences. Parfois il s’agit simplement de les rassurer sur leurs capacités à être parents. »

Les dégâts du confinement

Mais les mentalités bougent, « l’évolution sociétale » fait que l’on s’ouvre davantage, les gens s’informent plus, les personnes elles-mêmes touchées par un trouble, a fortiori des personnalités, en parlent facilement, l’acceptation est plus aisée.

Nous avons parlé des parents, mais l’adolescent qui lui-même fait une demande, qui interpelle ses proches, « n’est plus si rare ».

Autre biais, le milieu scolaire, un service d’accompagnement ou encore les urgences pédiatriques. C’est plus radical. Notamment dans le cadre d’idées suicidaires, d’un passage à l’acte, d’hospitalisation pour ce que l’on appelle un « geste auto-infligé ». Un nombre en forte hausse qui touche tout particulièrement les filles.

Lire aussi. Covid-19 : une pédopsychiatre bretonne alerte sur « une troisième vague psychiatrique » chez les ados

Au niveau national, un chiffre donne le tournis, c’est le taux d’hospitalisation en psychiatrie des 10-14 ans, il est de + 246 %.

Les professionnels de la santé mentale n’ont de cesse de rappeler les dégâts occasionnés par le confinement. « Le Covid est venu détricoter les liens sociaux, note Mickaël Kerbloch, ce qui a parfois provoqué un repli sur soi. »

Le monde qui nous entoure aujourd’hui est, il faut bien le dire, anxiogène. « Chez les jeunes, la notion de progrès est attaquée, souligne le docteur Boivin. Ils vivent avec l’idée d’un avenir sombre, les perspectives sont limitées, notamment avec le climat, la surpopulation, la guerre en continu sur les chaînes d’info. C’est un monde qui ne donne pas envie. Certains ne veulent pas grandir. Ils n’ont pas l’intention de faire des efforts pour trouver une place dans une société qui se dirige, à leurs yeux, vers le déclin. C’est à nous, adultes, d’avoir un discours porteur d’espoir afin de les aider à se projeter, nous avons à les protéger de nos propres angoisses. »

Pénurie de médicaments

Les professionnels tirent la sonnette d’alarme face à la pénurie de certains médicaments. « Certains n’ont pas d’alternative au traitement, c’est dramatique », s’insurge le docteur Boivin. Plusieurs médicaments sont en tension d’approvisionnement ou en rupture de stocks, ce qui fragilise le patient, inquiète les proches et embarrassent grandement les médecins. Sont concernés, les neuroleptiques, les stabilisants de l’humeur, les antidépresseurs. Face à cette pénurie, c’est parfois le système D, avec la vente, à prix fort, sur Internet, ou l’approvisionnement dans un autre pays.

Les ados et la violence

« La nature humaine et ses aspérités n’ont pas radicalement changé, assure le docteur Boivin. Autrefois, la violence était sans doute plus banalisée, on disait « c’est dur le collège, c’est comme ça ». Maintenant, les parents sont plus anxieux, plus attentifs aussi à la vie de leurs enfants, ce qui est positif. Parfois, on est dans la surprotection. L’enfant doit surmonter lui-même ses difficultés. »

Le harcèlement via les réseaux est particulièrement violent. « Le problème c’est qu’ils sont tout le temps connectés », estime Mickaël Kerbloch. Le docteur Boivin poursuit : « Ils ne mesurent pas l’impact de ce qu’ils écrivent, il n’y a pas de feed-back, ils n’ont pas l’autre en face d’eux. »

Lire aussi. À Nantes, le désarroi de la pédopsychiatrie après l’attaque au couteau

Quant à la pornographie, « elle arrive de plus en plus tôt, la sexualité exprimée s’impose comme un modèle, une norme ». Les garçons raisonnent en terme « de performance » mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont pratiquer davantage. Au contraire. Garçons et filles peuvent être partagés « entre dégoût et peur ».

L’offre de soins de soins et d’accompagnement

EMSPB. Équipe mobile de soins parents-bébés. Futurs parents, parents, enfants de 0 à 24 mois.

EMPEA. Équipe mobile du pôle de l’enfant et de l’adolescent, de 0 à 16 ans.

CATTP. Centres d’activités thérapeutiques à temps partiel, enfants de 2 à 11 ans, et ados de 12 à 16 ans.

Hôpitaux de jour (Quimper, Concarneau, Quimperlé, Douarnenez). 53 places de 2 à 11 ans, 9 places de 12 à 16 ans.

MTCL. Maison thérapeutique du collégien et du lycéen, 10 lits, de 12 à 20 ans.

HCA. Hospitalisation continue pour adolescents, 7 lits, de 12 à 16 ans.

SESSAD, service d’éducation spéciale et de soins à domicile, autisme, L’Arpège, 10 places, de 3 à 18 ans.

Numéro utile : accueil du CMPI, centre médico-psychologique infantile au 02 98 98 67 69.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/lenfant-et-ladolescent-au-cur-de-la-sante-mentale-nous-devons-les-proteger-de-nos-angoisses-d8d014d2-4501-11f0-b321-9f4333574570

 

Ouest-France

L’écrivain Luc Blanvillain au cinéma Étoile, à Carantec, pour « Le Répondeur »

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À l’occasion de la projection de la comédie « Le Répondeur », sortie en salles le 4 juin 2025, l’écrivain saint-martinois Luc Blanvillain, dont le livre éponyme a inspiré le film de la réalisatrice Fabienne Godet, sera présent à Carantec (Finistère). Il répondra aux questions des spectateurs.

Luc Blanvillain (à gauche) et Colin Destombe, chargé de médiation culturelle auprès du cinéma Étoile.

Luc Blanvillain (à gauche) et Colin Destombe, chargé de médiation culturelle auprès du cinéma Étoile. | OUEST-FRANCE

Habitant à Saint-Martin-des-Champs, l’écrivain Luc Blanvillain est aussi professeur agrégé de lettres au lycée Félix Le Dantec de Lannion (Côtes-d’Armor) depuis de nombreuses années.  J’ai ressenti, très jeune, le besoin d’écrire , souligne-t-il.

Au départ et tout au long de sa vie professionnelle toujours en cours, les contacts avec la jeunesse l’ont conduit vers la littérature jeunesse. Ainsi, plus de vingt romans sont nés au fil du temps.

Puis, en 2008, quelque chose a changé. « J’ai alors écrit mon premier roman adulte. » Et, depuis, les histoires se sont succédé : Nos âmes seules (Plon) en 2015, Le Répondeur (Quidam) en 2020, Pas de soucis (Quidam) en 2022 et Sur les roses en 2024.

À découvrir

« Son œuvre a parfaitement gardé l’esprit de mon roman »

« J’ai été mis en contact avec Fabienne Godet par l’entremise d’Erwann Larher, auteur de Le livre que je ne voulais pas écrire paru en 2017 aux éditions Quidam Éditeur. Erwan Larher a été blessé par balles lors de l’attaque terroriste au Bataclan, à Paris, le 13 novembre 2015. Fabienne Godet a été intéressée par mon livre Le Répondeur et y a vu le sujet de son sixième long métrage. Son œuvre a parfaitement gardé l’esprit de mon roman, dans lequel un écrivain à succès a un besoin impératif de retrouver sa vie intérieure. C’est pourquoi il va confier sa vie à un imitateur qui va, en quelque sorte, le débarrasser de sa vie trépidante », développe Luc Blanvillain.

L’imitateur qui se fait passer pour l’écrivain au téléphone, mais pas seulement, est l’acteur Salif Cissé, qui offre une prestation remarquable. L’écrivain est joué par Denis Podalydès, aux côtés d’Aure Atika et Clara Bretheau. Le film, tourné en 2023, a obtenu le prix du Public en janvier 2025 au festival de l’Alpe d’Huez.

« J’écris scène par scène »

Comme l’écrivain Jean Echenoz, qu’il admire, Luc Blanvillain a une écriture qui peut être qualifiée de  cinégénique . Ses formes d’écriture s’apparentent aux techniques du cinéma.  Il est vrai que j’écris scène par scène. Il y a aussi un côté théâtre dans mon livre , acquiesce l’auteur, friand d’humour délicat et de satire sociale.

Vendredi 27 juin, 2025, Le Répondeur sera projeté au cinéma Étoile de Carantec à 21 h et le dimanche 29 juin à 21 h (en présence de Luc Blanvillain, qui dédicacera son livre sur place). Places à 5 € dans le cadre de la Fête du cinéma.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/lecrivain-luc-blanvillain-au-cinema-etoile-a-carantec-pour-le-repondeur-89709fec-4da8-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

Algues vertes, extrême droite, place des femmes… Le média Splann ! fête ses cinq ans à Châteaulin

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Le média des enquêtes au long cours en Bretagne, Splann !, fête ses cinq ans à Châteaulin (Finistère) samedi 28 juin 2025. Une journée de débats et de concerts est organisée à la librairie La Maison qui pousse.

Inès Léraud, journaliste, a co-écrit la bande dessinée « Algues vertes, l’histoire interdite ».

Inès Léraud, journaliste, a co-écrit la bande dessinée « Algues vertes, l’histoire interdite ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le média des enquêtes au long cours en Bretagne, Splann !, fête ses cinq ans à Châteaulin (Finistère), samedi 28 juin 2025, à l’espace Run ar Puñs. Une journée (payante) de débats et de concerts est organisée. « Nous discuterons de nos méthodes d’enquête et de nos combats pour la liberté d’informer », explique l’équipe.

Splann ! compte plusieurs salariés et repose sur une association à but non lucratif, établie à Guingamp (Côtes-d’Armor), dirigée par un bureau collégial. En 2024, 174 000 € de dons ont été collectés auprès de 1 750 citoyens, représentant 72 % des recettes de la structure. « Notre média refuse toute publicité, toute subvention de collectivités locales et tout financement d’entreprise. »

Dédicaces, échanges et concerts

Au programme : dédicaces d’Inès Léraud, autrice des livres Champs de bataille : L’Histoire enfouie du remembrement (2024) et d’ Algues vertes, l’histoire interdite, de 10 h à 12 h.

Une rencontre animée par Catherine Le Gall, sur le thème de « l’enquête au féminin », de 14 h à 15 h 30, avec les journalistes Inès Léraud, Morgan Large, Marianne Kerfriden et Nathalie Barbe.

De 15 h à 16 h 30, débat animé par Sylvain Ernault sur « enquêter localement sur l’extrême-droite ». Avec Chloé Richard, de Politis ; Manon Boquen, de Streetpress ; Pierre-Yves Bulteau, auteur d’En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite.

De 16 h à 17 h 30, échanges sur les 5 ans d’investigation en Bretagne de Splann ! Avec Faustine Sternberg, Caroline Trouillet et Kristen Falc’hon, animé par Raphaël Baldos.

De 17 h à 18 h 30, carte blanche à la librairie coopérative La Maison qui pousse autour des collectifs et coopératives.

De 18 h 30 à 19 h 30, émission radio « Du pain et des parpaings » spécial anniversaire, enregistrée en public.

À partir de 19 h 30, fest-noz et concerts avec l’inter-chorale des Rouges-gorges, T.A.N., Large/Dabo, Baliskis, Leved’Tatañ et Ducasse.

Samedi 28 juin 2025, à partir de 14 h, au café-concert de Run ar Puñs, route de Pleyben, à Châteaulin. Entrée payante, à partir de 12,59 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/algues-vertes-extreme-droite-place-des-femmes-le-media-splann-fete-ses-cinq-ans-a-chateaulin-8ce9cbce-4dff-11f0-8eae-d079c596ca40

Diaporama : "Dérivages" Plage de Jospinet Planguenoual le 14 septembre 2019

Diaporama : Planguenoual Dérivages II samedi 24 septembre 2022

 

Ouest-France

Éolien en baie de Morlaix : un projet « démesuré » juge le président de cette asso environnementale

Zoé BOIRON.

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Jean-Yves Quéméneur, président de l’association de défense de l’environnement Force 5, était présent à la réunion organisée entre citoyens, samedi 21 juin 2025 à la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère). Il s’est exprimé sur le projet de parc éolien en mer Bretagne Nord-Ouest (BNO).

Jean-Yves Quéméneur, président de l’association environnementale Force 5.

Jean-Yves Quéméneur, président de l’association environnementale Force 5. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Samedi 21 juin 2025, une trentaine de personnes se sont retrouvées à la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère), pour échanger sur le projet de parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix. L’idée était aussi de commencer à structurer le mouvement de contestation.

Étaient notamment présents Sébastien Geoltrain et Yoann Derrien, du collectif Nemo (Non aux éoliennes Manche ouest) ; Jean-Philippe Deunf, adhérent du Parti communiste français (PCF) ; et Jean-Yves Quéméneur, président de l’association de défense de l’environnement Force 5.

Alors que Sébastien Geoltrain exprimait, en début de réunion, son regret de ne pas voir les associations Bretagne vivante ou la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) prendre position, Jean-Yves Quéméneur a donné sa position un peu plus tard.

Il fait le tour des marchés

« L’association Force 5 a donné son aval pour un projet éolien à Lanmeur. Il y a eu des recours d’habitants mais le projet a été acté. À Sizun, j’ai rencontré les habitants et ça m’a interrogé. Donc ça dépend des projets. Je vais où on m’appelle et j’essaie de réfléchir. »

Une manifestation est envisagée le 5 juillet 2025 à Morlaix, un mois avant la fin de la consultation en ligne. Il estime qu’il faut s’appuyer sur l’annonce de cette mobilisation pour intéresser la population.

« Avoir une date, ça parle aux gens que je rencontre sur les marchés, a-t-il poursuivi. Je les fais tous pour informer, parce que les manifestations mobilisent moins de monde, il faut le savoir. Même pour l’écologie. Je suis plutôt pour l’éolien, mais ce projet me paraît démesuré, inadapté. »

La consultation en ligne est accessible en cliquant sur ce lien : https://jeparticipe.expertises-territoires.fr/processes/PPVESFM2025/f/58/ Elle est ouverte jusqu’au 5 août.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/eolien-en-baie-de-morlaix-un-projet-demesure-juge-le-president-de-cette-asso-environnementale-7db5b0ea-4f40-11f0-8eae-d079c596ca40

L'association Force 5 tiendra son Assemblée Générale mercredi 25 juin 2025 à 20h dans la grande salle municipale de Plougasnou.

Diaporama : Jean Yves Quéméneur, breton sentinelle de la nature

 

Ouest-France

Projet éolien en baie de Morlaix : l’opposition se structure en vue d’une manifestation le 5 juillet

Zoé BOIRON.

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Un rassemblement d’échange et d’information sur le projet de parc éolien en mer Bretagne nord-ouest (BNO) était organisé à la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère). Une trentaine de personnes étaient présentes.

Une trentaine de personnes se sont retrouvées à la pointe de Primel (Finistère) pour échanger leurs points de vue sur le projet de parc éolien au large de la baie de Morlaix.

Une trentaine de personnes se sont retrouvées à la pointe de Primel (Finistère) pour échanger leurs points de vue sur le projet de parc éolien au large de la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Le rendez-vous était donné en bordure d’un champ, juste devant le camping de la Mer à la pointe de Primel. Une trentaine de personnes opposées au projet de parc éolien Bretagne nord-ouest (BNO) se sont retrouvées à Plougasnou (Finistère), ce samedi 21 juin 2025 près de deux banderoles dont l’une qui porte le slogan « Pas d’écologie sans démocratie ». Parmi elles, des habitants, des membres du collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche ouest) et des personnes présentes à la réunion informelle sur la plage de Saint-Jean-du-Doigt le 16 juin. Objectif : faire connaissance, échanger, se structurer.

« La priorité est d’agir tous ensemble contre ce projet », a introduit Yoann Derrien, du collectif Nemo. Il est ensuite revenu sur la stratégie du collectif qui était de se positionner en interlocuteur « crédible » en soumettant « un projet alternatif ». Proposition refusée pour des raisons de sécurité. Ce rejet rapide « enfonce le clou du déni de démocratie », glisse Sébastien Geoltrain (collectif Nemo).

« Ratisser large »

À l’échelle nationale, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) se fait attendre ; un moratoire sur l’éolien a passé une première étape à l’Assemblée : cette instabilité et ces fractures politiques pourraient profiter aux opposants du Finistère, songe Yoann Derrien. Selon lui, il y a une carte à jouer si l’État décide de réduire son objectif de 18 GW d’éolien en mer en 2035 : « Il y a des projets plus avancés ailleurs. On peut réussir à ne pas avoir ce parc éolien chez nous, c’est jouable. »

« On ne va pas être crédible si les gens pensent que c’est juste qu’on n’en veut pas dans notre jardin », argumente un participant. Yoann Derrien approuve, mais estime qu’il faut « maintenant définir les modes d’action ».

« On est pris par le temps. La seule façon de gagner est d’avoir une mobilisation massive, de ratisser large », a-t-il ajouté. Avec une date en tête : le 5 juillet à Morlaix. « Il faut au moins 3 000 personnes », insistera, un peu plus tard, Sébastien Geoltrain, du collectif Nemo.

Laisser la place à chacun

Entre-temps, une habitante a coupé court aux échanges qui se faisaient entre habitués. « Il faudrait faire circuler un peu plus la parole. Peut-être que vous, vous savez, mais beaucoup de gens sont en demande d’information. Peut-être qu’on pourrait commencer par là pour une appropriation collective du sujet », suggère-t-elle. Une autre invite à faire des recherches sur les projets éoliens retoqués sur le site de la Banque des territoires. Les interventions ont été nombreuses, impossible de toutes les résumer ici.

Ce qui ressort des discussions de ce samedi 21 juin 2025 à la pointe de Primel (Finistère) est l’organisation de la manifestation du 5 juillet à Morlaix contre le projet de parc éolien. Les habitants opposés au projet aimeraient qu’elle soit massive. | OUEST-FRANCE

La mobilisation du 5 juillet est toutefois revenue au cœur des conversations. « On pourrait associer les habitants des monts d’Arrée », intervient une femme. Faut-il opter pour un rassemblement statique, plus facile à faire valider puisqu’il mobilise moins de forces de l’ordre ? Ce samedi, les habitants réunis penchent plus pour une manifestation avec un défilé dans le centre-ville. « C’est plus visible et les gens restent plus longtemps. »

Tous tombent d’accord pour que cette mobilisation soit « apartisane ». Reste à définir les mots d’ordre. Et pour cela et tous les futurs échanges, chacun a inscrit son mail sur un cahier.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/projet-eolien-en-baie-de-morlaix-lopposition-se-structure-en-vue-dune-manifestation-le-5-juillet-eb003f5c-4eab-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

« Petits fours pour les uns, basse-cour pour les autres » : la venue de Yaël Braun-Pivet n’a pas plu

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Les Associations de défense des victimes des marées vertes et Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre ont souhaité réagir, ce samedi 21 juin, à la venue de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale en Côtes-d’Armor. Elle s’est notamment déplacée, jeudi 19 juin 2025, à Hillion, commune fortement impactée par les échouages d’algues vertes.

Jeudi 19 juin 2025, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’est déplacée à Hillion, commune de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) fortement impactée par les échouages d’algues vertes.

Jeudi 19 juin 2025, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’est déplacée à Hillion, commune de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) fortement impactée par les échouages d’algues vertes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 Petits fours pour les uns, basse-cour pour les autres.  L’organisation de la venue de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, en Côtes-d’Armor, n’a pas fait l’unanimité. Cette dernière s’est notamment rendue, jeudi 19 juin 2025, sur la plage de Saint-Guimond, à Hillion, épicentre des échouages d’algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc

Les associations « Défense des victimes des marées vertes » et « Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre » ont été reçues, quant à elle, par Xavier Chinaud, conseiller spécial de la présidente de l’Assemblée.  Merci à Monsieur Xavier Chinaud de nous avoir accueillis seul dans une petite salle de la mairie d’Hillion. Nous ne doutons pas qu’il lui transmette nos remarques et nos explications détaillées sur les marées vertes en Bretagne , ont indiqué les associations dans un communiqué envoyé, ce samedi 21 juin 2025, précisant que le Groupement d’agriculture biologique (GAB) a été reçu dans les mêmes conditions.

« Les feux de la rampe ont été réservés à toute une kyrielle de pollueurs »

Cependant,  nous ne pouvons que déplorer que cette visite officielle n’ait été que l’occasion de laisser la parole à tous ceux qui sont à l’origine de cette pollution toxique , détaillent les trois auteurs du communiqué : André Ollivro, porte-parole de Défense des victimes des marées vertes, Gilles Monsillon, président de cette association, ainsi qu’Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre.

 Force nous est de constater que les feux de la rampe ont été réservés à toute une kyrielle de pollueurs et de bonimenteurs à l’origine de la persistance de cette pollution toxique , constatent les auteurs. Et de poursuivre :  Cooperl, chambre d’agriculture, élus, administrations d’État, industriels, maintes fois condamnés par les tribunaux administratifs à la demande de nos associations et d’associations amies, se sont bousculés auprès de la présidente de l’Assemblée nationale et surtout devant les médias. 

 À la veille d’un jugement au retentissement certain, il n’a pas été question d’évoquer devant l’Assemblée Nationale la mort d’hommes et celle de la biodiversité que provoquent les marées vertes , regrettent également les associations. Ces dernières font référence au jugement de la cour administrative d’appel de Nantes concernant la responsabilité de l’État dans le décès du joggeur Jean-René Auffray, le 8 septembre 2016, au niveau de l’estuaire de Gouessant, à Hillion. La décision va être rendue mardi 24 juin 2025.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/petits-fours-pour-les-uns-basse-cour-pour-les-autres-la-venue-de-yael-braun-pivet-na-pas-plu-3305650e-4eb9-11f0-8eae-d079c596ca40

 

Ouest-France

Projet de parc éolien en baie de Morlaix : l’État refuse de reculer son implantation

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Le collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche Ouest) et l’association les Amis de Carantec ont organisé une réunion sur ce sujet, vendredi 20 juin 2025, à Carantec (Finistère). Entre 60 et 70 personnes étaient présentes au Centre nautique du Kélenn.

Quelques dizaines de personnes réunies au Centre nautique du Kélenn, vendredi soir.

Quelques dizaines de personnes réunies au Centre nautique du Kélenn, vendredi soir. | OUEST-FRANCE

Le collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche Ouest) et l’association les Amis de Carantec ont organisé une réunion sur le projet de parc éolien dans la baie de Morlaix (Finistère), vendredi 20 juin 2025. Entre 60 et 70 personnes y ont participé au Centre nautique du Kélenn, à Carantec.

Au total, 111 éoliennes de 285 mètres de haut pourraient être installées dans la baie, plutôt du côté de Roscoff et de l’île de Batz.

« Nous ne devons pas être complètement fermés »

Le collectif et l’association craignent, notamment, l’impact visuel. Mais reconnaissent la nécessité d’agir vers la décarbonation :  Il nous faut accepter des compromis complexes. Nous ne devons pas être complètement fermés à ce sujet », concède Sébastien Geoltrain, membre du collectif Nemo et maître des débats.

Lire aussi : Éolien en baie de Morlaix : à Plougasnou, 200 personnes réclament une « concertation honnête »

Il regrette toutefois le manque de concertation avec les élus locaux :  Vous avez des comptes à leur demander, car ils ne vous ont pas informés  , lance-t-il à l’adresse des participants.

Une alternative proposée

 En désespoir de cause, nous avons proposé à l’État de reculer l’implantation des éoliennes à 40 km de nos côtes, au lieu des 16 km annoncés au nord de l’île de Batz. La réponse de la préfecture maritime est claire : pas question, pour des raisons de sécurité. C’est un mauvais point de plus pour l’État. La députée Sandrine Le Feur s’est également positionnée contre cette alternative », fulmine Sébastien Geoltrain.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-letat-refuse-de-reculer-son-implantation-5a344d3e-4ea0-11f0-8907-5a98588c6120

 

Ouest-France

Éolien en baie de Morlaix : à Plougasnou, 200 personnes réclament une «concertation honnête »

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Mercredi 18 juin 2025, une nouvelle réunion publique était organisée sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). Le rendez-vous s’est tenu à Plougasnou. Des représentants de l’État ont échangé sur ce sujet devant près de 200 personnes.

Une vue aérienne d’un parc éolien (photo d’illustration).

Une vue aérienne d’un parc éolien (photo d’illustration). | FRANCK DUBRAY / ARCHIVES OUEST FRANCE

Mercredi 18 juin 2025, à Plougasnou (Finistère), près de 200 personnes ont participé à une réunion publique sur le projet de parc éolien dans la baie de Morlaix. Dans le public : des habitants, des professionnels des secteurs de la pêche, de l’ingénierie, de la recherche, de la protection de la faune et de flore, des membres du collectif Nemo, opposé au projet, etc.

Près de 200 personnes à la réunion publique de Plougasnou | OUEST-FRANCE

Françoise Plouviez-Diaz, sous-préfète de Morlaix, a lancé la réunion. Marc Di Felice, garants de la concertation désigné par la Commission nationale du débat public (CNDP), et Lucie Trulla, directrice des projets énergies marines renouvelables à la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), ont ensuite exposé le cheminement du projet, avec des schémas explicatifs.

Au total, 111 éoliennes de 285 mètres de haut pourraient être installées dans la baie, plutôt du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz.

Un manque de concertation dénoncé

Mais dès le début de l’énoncé, l’auditoire manifeste son mécontentement. Le médiateur au micro a dû temporiser rapidement : « Vous n’avez pas entendu le projet ? clame Marc Di Felice aux auditeurs, qui dénoncent un manque d’informations et de concertation sur le projet. Je vous le concède ! » Applaudissements ironiques en réponse.

La délégation composée de membres de la CNDP, de la Dreal, de la préfecture maritime, de la préfecture de Morlaix et de RTE. | OUEST-FRANCE

La deuxième partie de la réunion était consacrée à un moment de questions-réponses, très attendu du public. Les participants demandent des comptes sur les calendriers. Ils s’interrogent sur la pêche, l’emploi, l’exportation de l’énergie à l’étranger, la cohérence des décisions face aux réalités du terrain, les coûts, le démantèlement, les risques, la protection de la faune et de la flore…

« Nous vous demandons de geler le projet, avec un temps de référendum et une concertation honnête », lance une femme à la délégation. Ovation de l’auditoire. Marc Di Felice rappelle la hiérarchie des décrets : « On a à cœur d’associer le public. C’est un début de débat, pas la fin ! » Plusieurs personnes s’indignent : « Vous avez déjà décidé de toute façon. »

Concernant les zones de pêche, Marc Di Felice rétorque : « À Saint-Brieuc, les pêcheurs qui étaient contre ne disent plus rien. Le parc éolien ne gêne en rien leur zone de travail. »

Trois heures de réunion

Lucie Trulla est interpellée par une ingénieure qui évoque les études menées par le ministère de la Transition écologique dans le secteur, toujours en cours de travaux. « Les travaux seront transférés au lauréat de l’appel d’offres, qui devra prendre en compte leurs résultats, répond la référente à la Dreal. Ce sera dans son cahier des charges. »

La réunion publique a duré près de trois heures. Les informations sur le projet sont consultables sur le site eoliennesenmer.fr : la plateforme électronique est ouverte jusqu’au 5 août 2025.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/projet-eolien-en-baie-de-morlaix-a-plougasnou-200-personnes-reclament-une-concertation-honnete-491fddf6-4d33-11f0-aa92-854aea8d967a

Méga Parc Eolien en Baie de Morlaix !? C'est Non !

A vous de jouer.

 

Le Diben samedi 21 juin 2025

Plougasnou. Lever du soleil sur l'Anse de Primel

Lever su soleil sur l'Anse de Primel samedi 21 juin 2025. Photos pyb29

Bonne fête de la musique

 

Le Diben vendredi 20 juin 2025

Plougasnou. Diaporama de la réunion publique d'information sur le projet éolien en mer Bretagne Nord Ouest

Répartition de la taxe sur les éoliennes maritimes. Photo pyb29

Diapositive projetée mercredi 18 juin lors de la réunion publique. Photo pyb29

Maud Coail correspondante du "Ouest-France" a assisté à la réunion, mais "Le Télégramme", n'était pas présent.

Diaporama : https://youtu.be/TrxxTnVs2J0?si=a3xfzZjV8JKocvx1

Lire aussi : "Le sujet est explosif" : dans le Nord-Finistère, le rejet des éoliennes en mer (ICI)

 

Ouest-France

Le syndicat Sud Santé dépose un préavis de grève pour l’Ehpad du Haut-Léon, le 24 juin 2025

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Un préavis de grève a été déposé par le syndicat Sud Santé, pour l’Ehpad du Haut-Léon (Finistère). Il craint de perdre des RTT et dénonce une hausse à venir du coût de la journée. La direction répond et explique.

Un préavis de grève a été déposé pour l’Ehpad du Haut-Léon, dans le Finistère (photo d’illustration).

Un préavis de grève a été déposé pour l’Ehpad du Haut-Léon, dans le Finistère (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Sud Santé a déposé un préavis de grève pour mardi 24 juin 2025 pour l’Ehpad du Haut-Léon (Finistère), à Roscoff et Saint-Pol-de-Léon. Ce jour-là, le conseil d’administration aura lieu.

Un débrayage est également prévu, de 13 h 30 à 15 h 30, et le syndicat appelle à la mobilisation à l’espace Kreizen-Mathurin-Méheut, à Roscoff.

La crainte de moins de RTT

Dans un communiqué de presse, Sud Santé craint « une perte sèche de quatre jours RTT par agent », en raison de la remise en cause de l’accord social portant sur le temps de travail dans l’établissement. Il s’inquiète aussi « des conditions de travail difficiles, un absentéisme géré à la petite semaine… »

Sur un autre sujet, le syndicat dénonce « une augmentation à venir de plus de 14 € du forfait jour à l’ouverture du nouveau bâtiment [ndlr : à Saint-Pol-de-Léon]. Nous redoutons un effet d’éviction des plus modestes de la population Léonarde avec cette augmentation […]. »

Contactée, la directrice, Céline Aubry, explique : « On a un manque d’attractivité des professionnels sur les territoires et un absentéisme fort. […] Aujourd’hui, on essaie de supprimer les horaires coupés, et revoir l’accord RTT rentre dans les hypothèses de travail », confirme-t-elle, avant de nuancer : « Cela a été présenté lundi sur un document de travail, mais les choses ne sont pas engagées ni actées. »

Concernant la hausse des tarifs à venir, Céline Aubry explique être « dans la norme sur le territoire pour les établissements reconstruits. I l n’y avait pas eu de hausses ces dernières années, à part celles qui correspondaient à l’inflation. Nous n’avions pas appliqué de hausse en prévision du projet architectural. »

Une réunion est prévue le 8 juillet, afin de « reposer les éléments », conclut la directrice.

https://www.ouest-france.fr/societe/ehpad/le-syndicat-sud-sante-depose-un-preavis-de-greve-pour-lehpad-du-haut-leon-le-24-juin-2025-03cb6e60-4db4-11f0-8c5f-0f80ab190e33

 

Ouest-France

TÉMOIGNAGES. « Les embruns qui fouettent le visage » : ce qui manque le plus à ces Bretons exilés

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Loin des yeux, mais très près du cœur… Le magazine « Bretons » a demandé à ceux qui ont quitté la Bretagne ce qui leur manquait le plus, et a reçu de très nombreux témoignages. Petit tour d’horizon.

Le cap Fréhel, dans les Côtes-d’Armor.

Le cap Fréhel, dans les Côtes-d’Armor. | NICOLAS DEQUIN / TOURISME BRETAGNE

Ils et elles nous ont répondu depuis Pézenas (Hérault), Abidjan, Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), Shanghaï, Nouméa, Brooklyn, Le Mans, Istanbul, Lima, Ajaccio, Lisbonne, Dijon… À l’occasion des 20 ans du magazine, Bretons avait lancé un appel à témoignages à destination de ces « Bretons de l’étranger ».

Lire aussi : Inès Léraud, Alan Stivell, Denez Prigent… Ils racontent le jour où ils se sont sentis bretons

Natif de Molène, Morbihannais en exil ou Bretonne de Paris, ils ont pris un peu de temps pour raconter leur mal du pays, leur envie de rentrer, leur peur de ne pas transmettre leur culture ou leur sentiment d’être plus breton que jamais. Saviez-vous d’ailleurs que, en breton, on ne dit pas « loin des yeux, loin du cœur », mais au contraire « karantez bell, karantez well » – soit littéralement « amour lointain, amour meilleur »…

Walid Bech, Nairobi (Kenya)

« J’ai connu la chaleur écrasante des tropiques, les jungles impénétrables et les villes vibrantes du monde, mais nulle part ailleurs je ne ressens cette harmonie parfaite entre l’homme et la nature, cette force brute et apaisante à la fois. La Bretagne, avec ses landes sauvages, ses forêts mystiques et son océan indomptable, m’appelle inlassablement, comme une mélodie ancienne gravée en moi. Là-bas, chaque souffle du vent me rappelle qui je suis vraiment. »

Sandra Lozachmeur, aujourd’hui à Plougonvelin (Finistère)

« En Polynésie française, il m’arrivait d’avoir le manque des tempêtes, des embruns qui fouettent le visage, et plus surprenant, l’odeur du fumier me manquait aussi parfois… »

Virginie Houadec, Toulouse

« Quand je vois un beau ciel bleu, ce qui est fréquent à Toulouse, l’espace d’une seconde je me dis : “Je prends mon vélo et je vais à la plage”. Et je me rappelle que je vis à Toulouse depuis quarante ans… »

Sondage réalisé par le magazine « Bretons » auprès des internautes en mars 2025. | BRETONS

Olivier Gerardin, Simpsonville (États-Unis)

« Après plusieurs années de recherches gastronomiques, nous avons quasiment réussi à tout remplacer… sauf l’andouille (de Guémené, of course !). Impossible à trouver, et la nature de cette saucisse effrayerait les Américains ! »

Marie-Yvonne Briand, Fuveau (Bouches-du-Rhône)

« Ce qui me manque le plus, c’est le son du vent dans le port de Paimpol, le savoir être ensemble des Bretons, le bruit des sabots de ma grand-mère sur le seuil en ardoise, l’odeur des ormeaux qui rissolent dans la poêle. »

Séverine Gourden, Vimines (Savoie)

« C’est la gentillesse des Bretons et des grands-parents bilingues qui ont disparu. L’odeur du sable chaud à Erdeven, les ajoncs en fleur sur le bord des routes et mes grands-mères qui parlaient en breton avec leurs copines ! »

Serena Cianci, Sirolo (Italie)

« En Bretagne, je retrouve mes racines, et mon cœur bat fort en dégustant les plats que me préparait avec tant d’amour ma grand-mère, ou en écoutant la bombarde et le biniou aux fest-noz, dont je cherche les lieux et dates dans Le Télégramme en arrivant. La chair de poule et les larmes aux yeux, c’est irrationnel, c’est mon sang qui danse. […] Je ne perds jamais une occasion de parler de ma Bretagne, mais je sais que ce n’est pas pour tout le monde. »

Kevin Le Ruz, Venansault (Vendée)

« Les bars ! Ici il y a 3 000 habitants, et zéro bar… Impossible en Bretagne ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/temoignages-les-embruns-qui-fouettent-le-visage-ce-qui-manque-le-plus-a-ces-bretons-exiles-bda86a88-4b78-11f0-a713-daeef56bef5e

 

Ouest-France

Douarnenez. Une centaine de personnes pour l’Appel du 18-juin

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La cérémonie s’est déroulée à la Pointe à Tréboul sous un soleil de plomb.

La cérémonie s’est déroulée à la Pointe à Tréboul sous un soleil de plomb. | OUEST-FRANCE

 Voici exactement quatre-vingt-cinq ans, à la radio de Londres, le Général de Gaulle lançait son appel à refuser la défaite , rappelle Michel Balannec, délégué départemental à la Fondation de la France libre, à l’ouverture de la cérémonie commémorative de l’Appel du 18 juin, par le Général de Gaulle.

Près d’une centaine de personnes étaient présentes, mercredi, à Tréboul, à l’entrée du port de plaisance.  Nous sommes réunis à l’endroit même où s’organisaient sous l’Occupation allemande, à la suite de l’appel du Général de Gaulle, des départs clandestins de résistants et de combattants. De nombreux Douarnenistes ont répondu à cet appel comme l’évoque ici cette stèle , explique Isabelle Le Signor documentaliste à l’école Saint-Blaise.

À l’exemple d’Alexis Le Gall, qui, à 17 ans, avait quitté Audierne pour rejoindre Londres. Ce dernier a voulu faire connaître le contenu de cette rencontre en transposant les paroles du Général.  Lire ce texte est une forme d’hommage que nous voulons rendre à Alexis Le Gall , rapporte Isabelle Le Signor, qui a laissé la parole à deux lauréats du concours national de la Résistance et de la Déportation, Léonie Erlédan élève de 3e et Matteo Lozachmeur, élève de seconde à Saint-Blaise.

La maire, Jocelyne Poitevin, a conclu la cérémonie par la lecture du message de la secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées juste avant que résonne La Marseillaise.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/une-centaine-de-personnes-pour-lappel-du-18-juin-87a9c598-4ccd-11f0-aa92-854aea8d967a

 

Ouest-France

Liquidation de Coop Breizh: la maison d’édition morlaisienne Skol Vreizh a déjà un nouveau diffuseur

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Après la liquidation de Coop Breizh, Skol Vreizh, maison d’édition basée à Morlaix (Finistère), veut garder le cap. Elle a trouvé un nouveau diffuseur, et se projette.

Jean-René Le Quéau et Jean-Luc Cloarec, de la maison d’édition Skol Vreizh, à Morlaix (Finistère).

Jean-René Le Quéau et Jean-Luc Cloarec, de la maison d’édition Skol Vreizh, à Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Depuis des décennies, nous étions distribués par Coop Breizh. C’était avec eux que nous faisions l’essentiel de nos ventes », explique Jean-Réné Le Quéau, directeur des éditions de Skol Vreizh, maison d’édition basée à Morlaix (Finistère).

Déjà un nouveau diffuseur

Au surlendemain du placement en liquidation de Coop Breizh, qui permettait aux ouvrages de Skol Vreizh d’être diffusés, l’onde de choc est violente, mais elle était malheureusement prévisible. « Nous connaissions les difficultés de Coop Breizh, depuis plusieurs années. Nous avons pris une première claque en 2024, car pour les livres qui lui avaient été confiés entre avril et septembre 2024 et placés en librairie, nous n’avons pas touché les recettes, ce qui représente une perte de 30 000 €. »

En octobre 2024, le diffuseur était placé en redressement judiciaire, confirmant les craintes.

Avec la liquidation judiciaire et la fin de Coop Breizh, Skol Vreizh n’est pas sûr de récupérer cette somme. Jean-Réné Le Quéau glisse : « Ce qu’on peut déplorer, c’est que l’outil magnifique de Coop Breizh est perdu. C’est une catastrophe pour les salariés et une défaillance très préjudiciable pour l’industrie du livre en Bretagne. »

Skol Vreizh, qui savait la situation difficile pour son diffuseur, ne l’avait pas laissé tomber. « Nous avons continué à l’approvisionner, car nous espérions qu’il allait se relever, tout en cherchant un autre diffuseur, à partir de début 2025. » Question de survie.

Lire aussi : La mise en redressement judiciaire du diffuseur Coop Breizh met en danger l’éditeur Skol Vreizh

Il en a trouvé un avec Palémon, aussi appelé PLM Diffusion, implanté à Quimper. Jusqu’à présent spécialisé dans le polar, ce diffuseur va élargir son offre, en accueillant des ouvrages de Skol Vriezh. « Nous allons prochainement livrer 16 nouveaux titres à Palémon », souligne le directeur des éditions. Une quinzaine sont également en projet pour 2026. Et, fait important pour l’éditeur, Palémon distribuera aussi des ouvrages en langues bretonnes. Il est présent en Bretagne et en Loire-Atlantique, mais prospecte aussi « en Vendée, Mayenne et Manche ».

« Nous sommes confiants »

Skol Vreizh, malgré « la défaillance de Coop Breizh », est parvenu à maintenir ses deux emplois. « Nos réserves financières ont été mises à mal, mais nous avons mobilisé les militants et nous lancerons certainement un appel à la solidarité pour sauver notre maison d’édition. […] On est persuadé qu’on s’en tirera et qu’on pourra repartir sur de nouvelles bases, avec un public qu’il faudra aller chercher. »

La maison d’édition sait sa « santé financière fragile, mais nous sommes confiants et nous comptons aussi sur la solidarité de certains auteurs qui ont accepté de faire don de leurs droits d’auteur ».

Les livres de Skol Vreizh sont disponibles sur le site : https://www.skolvreizh.com/. Une souscription est en cours pour le Dictionnaire des monts d’Arrée.

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/liquidation-de-coop-breizh-la-maison-dedition-morlaisienne-skol-vreizh-a-deja-un-nouveau-diffuseur-01e31b02-4d0f-11f0-9cff-87ef4f671601

 

Ouest-France

À Saint-Pol-de-Léon, certains points du Scot du pays de Morlaix désapprouvés

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Les conseillers du Haut Léon Communauté devaient se prononcer, mercredi 18 juin 2025, sur le projet de Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays de Morlaix, arrêté en comité syndical. Certains conseillers ont exprimé leurs réticences lors du conseil communautaire à Saint-Pol-de-Léon (Finistère).

Bernard Floch et Anne Kerbourc’h (à droite) ont expliqué les dossiers liés à l’urbanisme.

Bernard Floch et Anne Kerbourc’h (à droite) ont expliqué les dossiers liés à l’urbanisme. | OUEST-FRANCE

Les conseillers du Haut Léon Communauté devaient se prononcer, mercredi 18 juin 2025, sur le projet de Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays de Morlaix, arrêté en comité syndical.

Ce document d’urbanisme détermine, à l’échelle d’un territoire, de projet ou bassin de vie (périmètre intercommunal ou au-delà), l’organisation spatiale et les grandes orientations de développement d’un territoire. Dans le pays de Morlaix, une part importante est dédiée à l’application de la loi littorale : elle définit les agglomérations, les villages et les Secteurs déjà urbanisés, la délimitation des espaces considérés « proches du rivage » et les espaces remarquables.

Des points remis en questions

Bernard Floch, vice-président chargé du territoire, et Anne Kerbourc’h, chargée de mission, ont annoncé qu’il serait souhaitable de réexaminer la situation du secteur de Keremma en Tréflez après la décision du Tribunal administratif de Rennes, en avril 2025 : « Il n’a pas été considéré comme village, bloquant toute possibilité de développement. »

Pour Jean-Noël Edern, maire de Cléder, le Scot est trop restrictif pour la commune littorale : « En l’état, huit entreprises agricoles ne peuvent envisager d’agrandissement. » Pour Eric Grall, maire de l’île de Batz, c’est une « mort assurée des îles au vu des contingences écrites, sauf à recourir aux recours administratifs pour faire valoir la raison communale ».

De son côté, Stéphane Cloarec, maire de Saint-Pol-de-Léon, voit le quartier de Trégondern menacé : « Les délais de réflexion sont courts. L’adoption aurait le même impact. » En fin de compte, quatorze conseillers communautaires ont voté contre le projet et trois autres se sont abstenus.

Concernant le PLUi-h, le bureau communautaire a décidé d’une révision du projet pour être en comptabilité avec la loi Climat et résilience. Le bilan permet d’envisager l’arrêt du projet. Avec les procédures restantes, le dénouement de l’affaire ne pourra prendre fin qu’après les élections de mars 2026. Soit une adoption pour la prochaine mandature.

Comptes administratifs

Après les questions d’urbanisme (Scot du pays de Morlaix et PLUi-h), qui ont occupé une grande partie des débats, place a été faite à l’étude des comptes administratifs et des comptes de gestion du comptable public pour l’exercice 2024. Tous ont reçu un avis favorable.

Stéphane Cloarec, rapporteur, a notifié les éléments par budget séparé. En 2023, les services environnement, ordures ménagères, espaces naturels, service à la personne (crèche, ACM, piscine, école de musique) ont intégré budget principal. « Ce choix a été fait afin d’éviter des flux croisés pouvant induire une lecture biaisée. »

Pour 2024, le total des dépenses est arrêté à 22 572 425 € en fonctionnement et à 5 793 652 € en investissement. Les recettes sont de 24 103 000 € en fonctionnement et de 3 561 366 € en investissement. Les recettes de gestion évoluent de 6 %.

Les dotations et participations augmentent de 2.57 %. La DGF augmente de presque 3 %. Les recettes fiscales augmentent de 7 %. Les produits de service progressent de 7.35 %. Les dépenses de gestion évoluent de 5.44 % (moins vite que les recettes). Les dépenses de personnel sont stables. Les charges à caractère général augmentent de 16 % (prestation de services, contrats de maintenance, l’énergie à 830 k€).

Le solde de clôture est en hausse et s’établit en cumul à plus de 7 M€. L’endettement, établi à 1 766 M€, est en baisse de 13.64 % sur la période et la capacité de désendettement est de 0,6 année.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-pol-de-leon-29250/a-saint-pol-de-leon-certains-points-du-scot-du-pays-de-morlaix-desapprouves-670b3d84-4ce7-11f0-aa92-854aea8d967a

 

Ouest-France

Liquidation de Coop Breizh : le président de Région assure être « à l’écoute de tout projet »

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Dans un communiqué, le président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, réagit à l’annonce de la fermeture de l’entreprise Coop Breizh, basée à Spézet (Finistère), intervenue mardi 17 juin 2025.

La société Coop Breizh a fermé ses portes mardi 17 juin 2025.

La société Coop Breizh a fermé ses portes mardi 17 juin 2025. | OUEST-FRANCE

« J’ai appris avec regret la disparition de la société Coop Breiz, fleuron de l’industrie du livre en Bretagne depuis 68 ans. » Dans un communiqué transmis mercredi 18 juin 2025, le président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, réagit à l’annonce de la fermeture de l’entreprise, intervenue la veille dans le cadre d’un placement en liquidation judiciaire. Elle entraîne le licenciement de treize salariés.

Lire aussi : REPORTAGE. « C’est une catastrophe » : à Spézet, réveil douloureux après la fermeture de Coop Breizh

« Cette décision du tribunal de commerce viendra aussi affecter l’ensemble de la chaîne d’édition et de diffusion en Bretagne. Comme je l’ai indiqué au cours des derniers mois à la direction de Coop Breizh, la Région reste disponible et à l’écoute de tout projet permettant de maintenir ou de créer une offre de diffusion pour les maisons d’édition bretonnes », relève l’élu ; il assure de « sa disponibilité pour accompagner les projets culturels en Bretagne, qui sont le ferment de notre identité ».

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/liquidation-de-coop-breizh-le-president-de-region-assure-etre-a-lecoute-de-tout-projet-30510976-4cde-11f0-9cff-87ef4f671601

 

Ouest-France

« C’est beau d’être bénévole » : ce Breton de 98 ans cherche un successeur, il raconte son engagement

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Il a passé trente-deux ans à la tête de l’association Céline et Stéphane Leucémie Espoir à Plougasnou (Finistère). Aujourd’hui, à 98 ans, Nicolas Benacquista rend son tablier pour goûter à une seconde retraite bien méritée. Entre rires et larmes, il se livre en toute amitié et dévoile (presque) son secret de longévité.

Presque centenaire, Nicolas Benacquista lance un air d’accordéon sur son ordinateur avant de revenir sur sa vie, sa famille et son engagement bénévole à Plougasnou (Finistère).

Presque centenaire, Nicolas Benacquista lance un air d’accordéon sur son ordinateur avant de revenir sur sa vie, sa famille et son engagement bénévole à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Nicolas Benacquista, président de l’association Céline et Stéphane Leucémie Espoir depuis trente-deux ans, nous accueille chez lui, à Plougasnou (Finistère). Sur un air d’accordéon qu’il a lancé sur son ordinateur, le nonagénaire revient sur son parcours.

1927 : l’amour en Île-de-France

Originaire d’Italie par ses parents, Nicolas Benacquista naît en 1927 à Vigneux-sur-Seine (Île-de-France). Il y trouvera même l’amour : « Ma femme, elle, était née à Saint-Jean-du-Doigt, se remémore-t-il. Maria travaillait à Plougasnou, à l’Hôtel de l’Armorique, et a suivi ses patrons qui avaient racheté un café à Vigneux, juste en face de chez moi. C’est elle qui est venue me débaucher, et elle a bien fait ! » lance-t-il dans un grand éclat de rire.

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Pendant trente-six ans, Nicolas Benacquista est ébéniste à Vigneux. Avec Maria, ils ont trois enfants et se promettent de revenir vivre, un jour, à Plougasnou.

1993 : l’engagement et l’exploit

À la retraite, le rêve se concrétise. Le Plougasniste d’adoption se passionne alors pour le bénévolat. « Dans le journal, ils parlaient d’une course sportive dont les bénéfices allaient à l’association Céline et Stéphane Leucémie Espoir, et j’ai tout de suite eu envie de contribuer en proposant de réaliser une marche qui ferait le tour du Finistère. J’ai marché 560 km en neuf jours ! »

En 1993, Nicolas Benacquista reçoit un mystérieux coup de fil du président de l’association, qui lui demande de préparer du champagne. « Ce jour-là, Maria a préparé un grand repas. À la fin, le président me demande de sortir les bouteilles… Et annonce une nouvelle antenne de l’association à Plougasnou dont je serai le président ! »

Nicolas Benacquista prend alors son rôle à cœur et organise des manifestations sportives, des fest-noz et des pièces de théâtre.

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Le point d’orgue de son engagement, c’est l’exploit sportif qu’il réalise en 2001, à 74 ans. « J’étais jeune ! lance-t-il avec malice. J’ai fait 1 500 km à pied en reliant Pescara, la ville natale italienne de mon père, à Vigneux-sur-Seine : 50 km par jour en 35 étapes sur 37 jours ! »

Quelques années plus tard, l’homme vivra un drame encore douloureux : la perte de son épouse, Maria. Il ne peut retenir ses larmes : « Elle avait 81 ans. C’est toujours trop tôt. »

2025 : le temps des honneurs

Après trente-deux ans à la tête de l’antenne plougasniste de l’association Céline et Stéphane Leucémie Espoir, et aujourd’hui âgé de 98 ans, Nicolas Benacquista raccroche enfin son tablier pour profiter d’une deuxième retraite, plus paisible.

« Tous les matins, je prends ma voiture et vais voir la mer. Et puis je m’occupe. J’ai mes mots croisés, je vais sur internet avec l’ordinateur que l’association m’a offert. » Une délégation spéciale viendra lui rendre hommage autour d’un bon repas, fin juin. « Le guitariste de Dan ar Braz viendra aussi ! » s’enthousiasme-t-il.

« Ce qui me ferait le plus plaisir, c’est que quelqu’un prenne la relève à Plougasnou. C’est le message que je veux faire passer. C’est beau d’être bénévole, souligne-t-il. Et j’ai fait tout ça dans la bonne humeur, sans arrière-pensée. »

Est-ce que ce serait ça, le secret de la longévité ? Nicolas Benacquista esquisse un sourire : « Peut-être ! »

https://www.ouest-france.fr/associations/cest-beau-detre-benevole-ce-breton-de-98-ans-cherche-un-successeur-il-raconte-son-engagement-da670dc2-4ae8-11f0-af40-cc57d5421e95

 

Ouest-France

« Bar, snack, good vibes »… La guinguette de Paimpol, nommée La Dinguette, va ouvrir jeudi 19 juin

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C’est officiel, la guinguette de Poulafret, à Paimpol (Côtes-d’Armor), va ouvrir jeudi 19 juin 2025, à 16 h. Les deux gérants viennent de l’annoncer sur leur compte Instagram. En plus de proposer des boissons et des snacks, La Dinguette organisera diverses animations estivales.

Boire un verre à Poulafret, ça sera possible à partir de jeudi 19 juin 2025, 16 h.

Boire un verre à Poulafret, ça sera possible à partir de jeudi 19 juin 2025, 16 h. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La guinguette de Poulafret a un nom et une date d’ouverture officielle. Les deux gérants, Patrick Guillebert et François Renault, l’ont annoncé sur leurs réseaux sociaux : l’établissement nommé « La Dinguette » sera exploitée à partir du jeudi 19 juin 2025, 16 h.

« C’est avec une immense joie que nous vous annonçons l’ouverture. Les infos arrivent bientôt… Restez attentifs », préviennent-ils sur leur compte Instagram. Dans la description de l’établissement, ils prévoient de proposer un service de « bar, snack et good vibes ».

Ouverte sept jours sur sept pendant l’été

La société Fanchypo, gérée par Patrick Guillebert et François Renault, choisie après un appel à projet est liée à la Ville par une convention, validée en conseil municipal, le 28 avril 2025. Elle a la possibilité d’ouvrir du 1er au 30 juin, de 10 h à 22 h, cinq jours par semaine.

L’établissement, qui proposera des animations et une petite restauration, devrait rester ouvert sept jours sur sept, du 1er juillet au 15 septembre, avec les mêmes horaires.

La Dinguette est installée en lieu et place de l’ancien city-stade, dont la suppression avait déclenché une polémique durant l’été 2024. Une pétition lancée en juillet avait même recueilli plus de 1 100 signatures.

Plus récemment, en mai 2025, c’est l’association environnementale Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre qui s’était offusquée de cette installation, selon elle, contraire à la loi Littoral. Yves-Marie Le Lay, le président, avait annoncé envoyer un courrier recommandé aux services de la préfecture des Côtes-d’Armor afin de demander un « contrôle de légalité » des délibérations de conseils municipaux autorisant l’installation de guinguettes. « Il faut interdire ces paillotes », affirmait-il, en menaçant de lancer un recours devant le tribunal administratif.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/bar-snack-good-vibes-la-guinguette-de-paimpol-nommee-la-dinguette-va-ouvrir-jeudi-19-juin-c74e9c6a-4c54-11f0-a713-daeef56bef5e

 

Ouest-France

Aux abords du chantier du tram, à Brest, des escrocs sévissent

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« Mon réseau grandit » met en garde : des escrocs tentent de s’introduire au domicile des riverains du chantier du tramway de Brest (Finistère). Un appel à la vigilance est lancé.

À Brest, la mise en service de la seconde ligne de tramway est prévue pour février 2026.

À Brest, la mise en service de la seconde ligne de tramway est prévue pour février 2026. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

« Alerte aux vols par ruse aux abords du chantier Mon réseau grandit », alerte l’agence qui gère la communication entourant la construction de la seconde ligne de tramway, à Brest (Finistère). Plusieurs personnes auraient en effet été démarchées à Brest ces derniers jours par de faux médiateurs chantier.

Un communiqué détaille l’escroquerie : « Un homme se présente au domicile des personnes en affirmant être médiateur chantier et agir au nom du projet « Mon réseau grandit » pour informer de travaux à venir et effectuer des actions de vérifications nécessitant de pénétrer dans les habitations. »

« Vigilance »

Il s’agit d’une démarche frauduleuse, « à laquelle il convient de ne pas donner suite ». « Les personnes qui seraient confrontées à cette tentative d’arnaque sont appelées à la plus grande vigilance », poursuit le communiqué.

Il est rappelé que seuls trois médiateurs chantier travaillent au sein du projet « Mon réseau grandit » : Morad Akoh, Gael Malgorn et Michel Le Corre.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/aux-abords-du-chantier-du-tram-a-brest-des-escrocs-sevissent-402e8132-4c40-11f0-a713-daeef56bef5e

 

Ouest-France

Des Roumains auraient été exploités dans des champs et logés dans des conditions indignes en Bretagne

Zoé BOIRON.

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Quatorze hommes de nationalité roumaine auraient été logés dans des conditions précaires et exploités dans des fermes du Nord-Finistère. Un homme de 42 ans, désigné comme intermédiaire placeur, a été déféré mardi 17 juin 2025. Il lui est reproché des faits de traite des êtres humains, de travail dissimulé et de logement dans des conditions indignes. Les investigations se poursuivent à l’égard d’un hébergeur français et deux agriculteurs du Haut-Léon.

Un homme de 42 ans, de nationalité roumaine, a été déféré mardi 17 juin 2025 notamment pour des faits de traite d’êtres humains : il lui est reproché d’avoir fait venir des travailleurs de Roumanie pour les exploiter dans des fermes du Finistère et de les avoir logés dans des conditions indignes. Photo d’illustration.

Un homme de 42 ans, de nationalité roumaine, a été déféré mardi 17 juin 2025 notamment pour des faits de traite d’êtres humains : il lui est reproché d’avoir fait venir des travailleurs de Roumanie pour les exploiter dans des fermes du Finistère et de les avoir logés dans des conditions indignes. Photo d’illustration. | ARCHIVES MARC OLLIVIER / OUEST-FRANCE

C’est l’aboutissement d’une enquête de plusieurs mois. Quatorze hommes de nationalité roumaine auraient été exploités pour travailler dans des fermes du Haut-Léon, en Finistère, et logés dans des conditions indignes en 2023 et 2024. Tout cela aurait été orchestré par un homme de 42 ans, résidant à Saint-Pol-de-Léon et de nationalité roumaine. Il aurait agi en tant qu’intermédiaire placeur au profit d’agriculteurs du secteur.

Il a été déféré mardi 17 juin 2025. Il lui est reproché des faits de traite des êtres humains, de soumission de personne vulnérable ou dépendante à des conditions d’hébergement indignes et d’exécution de travail dissimulé.

Une bagarre aux origines de l’affaire

Le début de l’enquête remonte au 20 février 2024. Les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon sont appelés dans une maison de Cléder, pour mettre fin à une bagarre. Révoltés par leurs conditions de travail, les salariés agricoles auraient pris à partie leur intermédiaire. En réponse, celui-ci les aurait menacés de faire venir des renforts pour mettre fin à la contestation. Inquiets, les salariés ont contacté les forces de l’ordre.

Sur place, les militaires découvrent un terrain avec une maison individuelle, des caravanes et des conditions de vie précaires. Les ressortissants roumains auraient dormi entassés dans certaines pièces. La maison est loin de répondre aux normes sanitaires et de sécurité. Les gendarmes relèvent des problèmes de chauffage, de douche, etc.

Selon les éléments recueillis lors des auditions, cet homme de 42 ans aurait diffusé des offres d’emploi en Roumanie. Il aurait fait venir des travailleurs en France, en s’acquittant du prix du voyage. Il leur aurait ensuite proposé des loyers bas, mais en le percevant directement sur les salaires. Les comptes de cet homme ont été scrutés par les gendarmes et la brigade de contrôle et de recherche (BCR), service de la Direction générale des Finances publiques : des dépôts d’espèces réguliers ont été relevés.

Trois autres personnes ciblées par les enquêteurs

L’enquête a aussi mené les gendarmes sur la piste d’un hébergeur et de deux agriculteurs. Le premier, propriétaire de la maison de Cléder, aurait mis d’autres habitations du secteur à disposition de travailleurs étrangers. Quant aux deux agriculteurs, ils sont soupçonnés d’avoir eu recours à du travail dissimulé. Les investigations à leur égard se poursuivent, mais ils devraient faire prochainement l’objet d’une convocation devant la justice.

L’intermédiaire roumain a été placé sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction de quitter le territoire français et de rentrer en contact avec les personnes concernées par l’enquête. Il sera présenté à la justice une première fois le 10 novembre 2025, mais « l’audience sur le fond » aura probablement lieu en janvier 2026, indique Emmanuel Phelippeau, procureur de la République par intérim.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/des-roumains-auraient-ete-exploites-dans-des-champs-et-loges-dans-des-conditions-indignes-en-bretagne-aef8ea5a-4c1b-11f0-9cff-87ef4f671601

 

Ouest-France

Sur cette plage du Finistère, 700 tonnes d’algues vertes ont été ramassées en deux jours

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À Kerlaz (Finistère), près de 700 tonnes d’algues vertes ont été ramassées à la mi-juin. L’année dernière, à la même période, 1 434 m³ d’algues vertes avaient été amassés.

Le premier ramassage d’algues vertes de la saison a été effectué sur la plage de Trezmalaouen.

Le premier ramassage d’algues vertes de la saison a été effectué sur la plage de Trezmalaouen. | OUEST-FRANCE

Mercredi 11 juin 2025, un échouage important d’algues vertes a souillé la plage de Trezmalaouen, à Kerlaz (Finistère). La mairie a fait appel à l’entreprise Kérivel, de Confort-Meilars, pour effectuer le premier ramassage de la saison.

542 m³ d’algues vertes ont été recueillis pour un coût estimé à 11 707 €. Le lendemain, le prestataire de service est à nouveau intervenu pour ramasser cette fois 330 m³ d’algues vertes. Au total, c’est près de 698 tonnes d’algues qui se sont échouées sur la plage kerlazienne.

Un nouveau dépôt d’algues quelques jours plus tard

 Le rendement est à la baisse , souligne toutefois Dominique Stéphan, conseiller municipal à l’environnement. Il rappelle que l’an dernier, 1 434 m³ d’algues vertes avaient été ramassées sur cette même plage. La plage de Trezmalaouen avait dû être fermée du 25 juillet au 21 août.

Lire aussi : Extensions de porcheries autour de la baie de Douarnenez : les Écologistes soutiennent la pétition

Par mesure de sécurité, deux capteurs d’H2S (hydrogène sulfuré) ont été installés. L’un à l’entrée de la plage de Kerlaz au Ris, près de la rivière, en mai 2024, l’autre en mai 2025, à Trezmalaouen, à proximité de la maison aux volets bleus de Ty Trezma.

Mardi 17 juin 2025, un nouveau dépôt d’algues a été constaté sur la plage de Trezmalaouen. L’entreprise Kérivel a été contactée par la mairie de Kerlaz pour un nouveau ramassage à marée basse dans l’après-midi. De légères traces d’H2S ont été détectées, le 9 juin, sur le capteur de la plage du Ris , a annoncé Dominique Stéphan, l’élu chargé de l’environnement à la mairie de Kerlaz.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/kerlaz-29100/sur-cette-plage-du-finistere-700-tonnes-dalgues-vertes-ont-ete-ramassees-en-deux-jours-14620af6-4ba0-11f0-a24f-6696200c648a

 

Ouest-France

« Vous avez su fédérer » : l’heure du départ pour le procureur de Brest, Camille Miansoni

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Camille Miansoni, désormais ex-procureur de Brest, va devenir procureur général de Nouvelle-Calédonie. Son départ semble regretté en Cité du Ponant.

Camille Miansoni est nommé procureur général à Nouméa.

Camille Miansoni est nommé procureur général à Nouméa. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Le procureur de la République de Brest (Finistère), Camille Miansoni, s’envolera dans les prochaines heures pour Nouméa. Là-bas, il deviendra procureur général de Nouvelle-Calédonie, après plus de quatre ans passés dans le Finistère. Un dépaysement certain pour ce grand voyageur, qui avait auparavant dirigé le parquet de Mamoudzou, à Mayotte.

Un hommage lui a été rendu ce mardi 17 juin 2025, lors d’un pot de départ organisé dans la plus grande salle d’audience du tribunal. En présence de responsables politiques, de représentants des forces de sécurité ou encore du préfet maritime. Et l’hommage semble unanime. Toutes les personnes présentes louent un magistrat travailleur et ayant à cœur de faire régner une ambiance sereine dans les couloirs du parquet.

« Vous avez su fédérer »

Son bras droit, Emmanuel Phelippeau, note notamment l’efficacité de Camille Miansoni en ce qui concerne « la lutte contre le narcotrafic ». « Vous avez “cheffé” avec bienveillance et discernement. Vous avez su fédérer autour de vous, créer une équipe », lance-t-il.

Le procureur, lui, se félicite, entre autres, d’avoir « stabilisé les effectifs du parquet ». En jetant un coup d’œil dans le rétro, il se souvient aussi de quelques affaires retentissantes : la disparition d’Héléna Cluyou, le triple assassinat de Carantec, le double infanticide du Relecq-Kerhuon, ou encore la chute du peloton du Tour de France devant la fameuse pancarte « Opi-Omi ».

Pour le moment, son successeur n’est pas connu. Emmanuel Phelippeau assure l’interim, au moins jusqu’en septembre.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/vous-avez-su-federer-lheure-du-depart-pour-le-procureur-de-brest-camille-miansoni-d6b2b96a-4b92-11f0-9cff-87ef4f671601

 

Ouest-France

La place du Dossen a des atouts à valoriser

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La concertation se poursuit dans le cadre des futurs aménagements des secteurs du Queffleuth/Rialto, de la rue de Paris et principalement celui du Dossen, pour lequel les habitants ont ébauché un nouveau paysage.

Très investis, les habitants ont des idées pour la place du Dossen, et la place Allende toute proche.

Très investis, les habitants ont des idées pour la place du Dossen, et la place Allende toute proche. | OUEST-FRANCE

Quel nouveau visage pour la place du Dossen ? « Cette place qui n’en a que le nom est un véritable nœud de circulation et est dangereuse », relève une habitante lundi soir lors de la réunion de concertation organisée par la Ville de Morlaix avec la Sem Breizh (société d’économie mixte de la Région Bretagne).

La place du Dossen laisse trop de place à la voiture. | OUEST-FRANCE

Sont présents, les architectes, urbanistes paysagistes et ingénieurs en charge des projets de transformation du quartier du Dossen, de plusieurs îlots identifiés rue de paris et du secteur du Rialto/Queffleuth.

À lire aussi : À Morlaix, un questionnaire pour imaginer le centre-ville après la réouverture de la rivière

« Mais ce soir, c’est la place du Dossen, un secteur sur lequel il y a plus d’enjeux et plus d’intérêts, qui est soumise à votre réflexion », indique Aurélien Mahé, architecte urbaniste de l’atelier TLPA, groupe d’urbanistes et d’architectes, basé à Brest. « C’est aussi le premier projet qui sera mis en œuvre dès 2026. Lors de la première concertation en juin 2024, les habitants ont demandé de relier cette place au square du Château via la rue du Mur. Ils ont aussi souhaité une plus grande mixité des logements. Par ailleurs, un travail est en cours sur les maisons à pan de bois et autres immeubles qu’on garde ou pas. »

Le projet sera nourri par les propositions des habitants. | OUEST-FRANCE

Les pavés du roi

La place du Dossen, lieu de passage pour les voitures, présente des atouts comme les pavés du roi découverts lors des premières démolitions et la rivière du Jarlot visible à l’angle du magasin Dialogues « qui ne demande qu’à être libérée ».

Le Jarlot le long de Dialogues. | OUEST-FRANCE

Les bâtiments de la MJC et la future maison des associations n’ont pas encore été dessinés, « ce qui est important, ce soir, c’est d’imaginer les futurs aménagements. »

À lire aussi : Urbanistes, paysagistes… À Morlaix, une réunion d’information avant la réouverture de la rivière

Autour des tables, les idées fusent. Les habitants ont des choses à dire pour améliorer leur quotidien dans ce point névralgique de la ville. Sur cette place, les propositions visent à apaiser la circulation autour de la MJC avec des arrêts minute pour déposer ses enfants y pratiquant une activité. « Moins de voitures, plus de place aux piétons », résume l’état d’esprit des participants. « Mais aussi plus d’arbres », insiste l’un des groupes qui englobe dans sa réflexion la place Allende.

Il est aussi proposé d’y prolonger le marché hebdomadaire pour y créer un marché gourmand avec des tables de pique-nique si possible à l’abri. Parmi les autres propositions, la réouverture du passage le long du Jarlot, fermé depuis 2012 pour des raisons de sécurité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-place-du-dossen-a-des-atouts-a-valoriser-946bc89a-4b73-11f0-aa92-854aea8d967a

 

Ouest-France

« Coop Breizh va mourir » : ce pilier de l’industrie du livre en Bretagne en liquidation judiciaire

Anthony RIO et Paul LOUAULT.

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La société Coop Breizh, pilier de l’industrie du livre en Bretagne, a été placée en liquidation judiciaire avec cessation immédiate d’activité par le tribunal de commerce de Brest (Finistère), ce mardi 17 juin 2025. Treize salariés perdent leur emploi.

Coop Breizh ferme définitivement ses portes ce mardi 17 juin 2025, après 68 ans d’existence.

Coop Breizh ferme définitivement ses portes ce mardi 17 juin 2025, après 68 ans d’existence. | OUEST-FRANCE

Véritable pilier de l’industrie du livre en Bretagne, Coop Breizh n’est plus. Ce mardi 17 juin 2025, le tribunal de commerce de Brest (Finistère) a ordonné le placement en liquidation judiciaire de la société, avec arrêt immédiat de l’activité. Treize salariés perdent leur emploi.

« Faute de solution de reprise valable, il n’y a personne pour reprendre tout ou partie de l’entreprise, explique l’un des administrateurs contactés ce mardi. On passe du redressement judiciaire à la liquidation judiciaire, avec effet immédiat. L’entreprise et sa librairie lorientaise sont fermées. Désormais, le relais va être pris par le mandataire judiciaire qui va être chargé de vendre les actifs de l’entreprise pour pouvoir régler le maximum de dette aux créanciers. »

« Le coup de bambou, ça a été la défection des repreneurs potentiels. En quelques jours, on est passé de l’espoir de sauver partiellement des emplois à plus rien. La société coopérative Coop Breizh va mourir. C’est un vrai crève-cœur après 68 années », ajoute-t-il.

« Le combat doit continuer »

Coop Breizh a communiqué sur cette décision, ce mardi après-midi : « Si Coop Breizh s’arrête, le combat doit continuer. Dans ce difficile contexte, nous espérons que d’autres structures prendront rapidement le relais pour continuer à porter et à transmettre au plus grand nombre les richesses culturelles de la Bretagne. »

En février, l’entreprise vendéenne Pollen Diffusion, spécialisée dans la diffusion d’éditrices et d’éditeurs indépendants, nous confiait s’être positionnée pour le rachat de la partie distribution de Coop Breizh. Contacté ce mardi, le directeur Benoît Vaillant explique s’être retiré du projet récemment : « Les premières approches que j’ai eues sur ce dossier datent d’octobre. Entre temps, le marché a souffert et la situation s’est dégradée avec une accélération ces derniers mois. On a demandé un nouvel état des stocks il y a quelques semaines. Ce qui se vend le mieux a été vendu. C’est sur ce stock que l’on basait la reprise de l’activité. Il aurait fallu lancer toute une batterie de réimpression, c’était trop risqué. Cela étant, dans le cadre de la liquidation, on va rester attentif », explique-t-il, soulignant « qu’il ne faut pas laisser tomber cette belle équipe. »

La maison d’édition Locus Solus, basée dans le Finistère, avait faire une offre de reprise partielle, qui n’a pas été acceptée. « Notre offre portait sur une reprise de l’activité éditoriale et donc des deux salariés concernés », précise Sandrine Pondaven, directrice administrative et commerciale. « Cette décision ne me surprend pas. Il y a une concentration dans ce domaine là. Seuls les gros distributeurs adossés à de grosses maisons d’édition arrivent à s’en sortir. »

De grosses difficultés ces dernières années

Le maire de Spézet, Guy Citérin parle d’une « très mauvaise nouvelle pour la commune et la culture bretonne. Malheureusement, on s’y attendait on avait réussi à retardé l’échéance en 2022 avec le président de l’Assemblée nationale et la sous-préfète mais la situation était déjà très mal engagée. »

Créée en 1957 et basée à Spézet (Finistère), l’entreprise faisait face depuis plusieurs années à des difficultés financières. Accusant notamment une augmentation drastique des coûts de production durant la période Covid, elle avait fermé en 2022 sa librairie de Quimper et licencié trois salariés. L’année suivante, Coop Breizh mettait un terme à son label musical dont l’intégralité du catalogue a été revendue. Pas suffisant, selon le tribunal de commerce brestois, qui avait ordonné le placement en redressement judiciaire de l’entreprise dès septembre 2024.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/coop-breizh-va-mourir-la-liquidation-judiciaire-et-larret-immediat-de-lactivite-prononces-ecb0fa1a-4b65-11f0-9cff-87ef4f671601

 

Ouest-France

« L’avenir de notre collège est menacé ! » : à Plounéour-Ménez, enseignants et parents mobilisés

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La colère gronde au collège des monts d’Arrée, à Plounéour-Ménez (Finistère) où une mobilisation s’est déroulée mardi matin 17 juin 2025 pour protester contre la fermeture d’une classe de 3e à la rentrée prochaine

Enfants, parents, enseignants et élus se sont réunis mardi matin devant le collège des monts d'Arrée pour protester contre la fermeture annoncée d’une classe à la rentrée prochaine

Enfants, parents, enseignants et élus se sont réunis mardi matin devant le collège des monts d'Arrée pour protester contre la fermeture annoncée d’une classe à la rentrée prochaine | OUEST-FRANCE

Une opération de mobilisation a eu lieu ce mardi 17 juin 2025, à l’initiative des parents d’élèves et des enseignants, à Plounéour-Ménez (Finistère). En effet, le Rectorat a annoncé la suppression d’une classe de 3e au collège des monts d’Arrée à la rentrée prochaine, ce qui entraînera une hausse des effectifs dénoncée par les manifestants. L’établissement compte actuellement quelque 300 élèves répartis en 12 classes.

 Les enjeux de la classe de 3e avec le brevet, les orientations pour l’avenir des élèves sont importants. Nous souhaitons nous opposer à cette décision en montrant notre colère et notre indignation face à cette décision. La rentrée prochaine, c’est 58 élèves inscrits pour 2 classes dont 30 % ont un accompagnement personnalisé soit 17 élèves avec des aménagements PAP ou PAI. Dans ses chiffres, ne sont pas comptés les élèves autres en difficultés scolaires , dénonce Annaïck Magnenet, vice-présidente de l’Association des parents d’élèves. Depuis octobre 2024, 7 élèves sont arrivés en cours d’année, comment faire s’il en est de même l’année prochaine ? Un courrier a été adressé au rectorat ainsi qu’au département. C’est l’avenir de notre collège qui est menacé ! 

Garder des ambitions pour les élèves dans l’avenir

Le corps professoral du collège des monts d’Arrée réunit en collectif pour l’occasion tient à souligner :  La santé mentale est devenue une priorité nationale mais pour venir en aide à nos élèves, nous avons besoin de moyens qui nous permettent d’être dans un état émotionnel et psychique apaisé. Au contraire, les conditions de travail des professeurs se dégradent depuis des années. Nous arrivons à bout d’énergie et d’envie », clament les professeurs.

Lire aussi : Carte scolaire en Finistère : plus de soixante classes pourraient fermer

 Nous sommes face à la détérioration des conditions d’apprentissage pour tous et à ce tragique recul éducatif. Nous souhaitons conserver de l’ambition pour nos élèves dans les années à venir, proposer des projets stimulants, des projets qui donnent envie de venir dans notre collège », insiste le collectif.

 Nous sommes inquiets de savoir comment mener à bien l’individualisation de nos pratiques pédagogiques pour répondre à la pluralité des profils. Pourquoi de ne pas accroître les moyens diffusés pour préparer au mieux la jeunesse à s’engager vers une citoyenneté juste », s’interrogent les professeurs en colère du collège des monts d’Arrée. D’autres actions sont envisagées pour s’opposer à cette fermeture annoncée.

https://www.ouest-france.fr/education/carte-scolaire/lavenir-de-notre-college-est-menace-a-plouneour-menez-enseignants-et-parents-mobilises-8cb6009a-4b67-11f0-aa92-854aea8d967a

 

Ouest-France

La présidente de l’Assemblée nationale attendue pendant deux jours dans les Côtes-d’Armor

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Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, prévoit un déplacement dans les Côtes-d’Armor jeudi 19 et vendredi 20 juin 2025. Elle devrait notamment se rendre à Hillion (Côtes-d’Armor), pour parler de la problématique des algues vertes. Et à Paimpol, pour parler de la pêche. Une visite de ferme à Andel est également au programme.

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale. | MARC OLLIVIER/ARCHIVES OUEST-FRANCE

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sera en déplacement dans les Côtes-d’Armor jeudi 19 et vendredi 20 juin 2025. Son déplacement se fera notamment sur le thème de la lutte contre les algues vertes.

Le jeudi après-midi, Yaël Braun-Pivet devrait rester plusieurs heures à Hillion. La commune est particulièrement touchée chaque année par les échouages d’algues vertes. C’est aussi à Hillion qu’une nouvelle machine est actuellement testée pour le ramassage de ces algues.

Vendredi, la présidente de l’Assemblée nationale se rendra dans le secteur de Paimpol pour parler de pêche. Un déplacement est également prévu à Andel, à la ferme de Marie-Jeanne.

https://www.ouest-france.fr/politique/yael-braun-pivet/la-presidente-de-lassemblee-nationale-attendue-pendant-deux-jours-dans-les-cotes-darmor-cb28808e-4b65-11f0-9cff-87ef4f671601

 

Ouest-France

Futur parc éolien en mer : l’exaspération gagne cette île du Finistère, inquiète pour la pêche

Zoé BOIRON.

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Après Sibiril (Finistère) le 11 juin, c’était au tour de l’île de Batz d’accueillir une réunion publique pour présenter le projet de parc éolien Bretagne nord-ouest (BNO). Elle s’est tenue lundi 16 juin 2025, à une heure où aucun bateau ne regagne le continent. Un peu moins d’une centaine de personnes étaient présentes.

Un peu moins d’une centaine de personnes sont venues à la réunion publique de l’île de Batz, lundi 16 juin 2025, sur le projet éolien Bretagne nord-ouest (BNO).

Un peu moins d’une centaine de personnes sont venues à la réunion publique de l’île de Batz, lundi 16 juin 2025, sur le projet éolien Bretagne nord-ouest (BNO). | OUEST-FRANCE

Deux salles, deux ambiances. L’expression trouve tout son sens en comparant la réunion de Sibiril (Finistère), le 11 juin, à celle de l’île de Batz, ce lundi 16 juin 2025. Sur le rocher, en présence du nouveau préfet Louis Le Franc, les invectives ont été moins nombreuses, l’assemblée plus réduite. Mais les murmures d’exaspération, le sentiment d’être mis « devant le fait accompli », étaient, eux, bien présents.

Trois fois moins, mais autant de questions

À Sibiril, 250 à 300 personnes étaient venues s’informer et échanger autour du projet éolien en mer Bretagne nord-ouest (BNO). Pour rappel, un parc d’une puissance de 2 GW, composé de 111 éoliennes de 285 m de haut est prévu au large pour 2035. Sur l’île ce lundi, ils étaient trois fois moins.

Quatre-vingt-quatre précisément, dont des élus municipaux. Il fallait s’y attendre : le dernier bateau pour rejoindre Roscoff était à 18 h 30. Ce soir, tous dormiront donc sur l’île. Comme Jacques Édern à Sibiril, le maire de l’Île de Batz, Éric Grall, a pris la parole en premier : « La loi a été respectée mais je pense que la loi est mal faite », a-t-il dit pour appuyer le fait qu’il n’ait eu connaissance du projet qu’en septembre 2024.

Pendant plus de deux heures, les questions ont été précises, parfois techniques. La plupart des intervenants parlaient en bons connaisseurs de leur île. « Vos moulins vont-ils tenir l’hiver lors des grosses tempêtes ? » interroge un ancien marin. « C’est étudié pour », a répondu en substance Lucie Trulla, de la Dreal Bretagne.

Les pêcheurs dans le flou

« 50 à 75 % des zones de pêche de mon mari sont dans ce parc. Comment peut-il continuer sereinement, de façon pérenne, à jeter et abîmer des filets qui coûtent des milliers d’euros entre des éoliennes ? » s’est alarmée une jeune femme. Inlassablement, la même réponse est faite : les échanges permettront d’affiner les caractéristiques du parc et d’« étudier des scénarios de coactivité pour maintenir la pêche ».

Le maire a tenu à s’exprimer : « Le risque est d’étaler l’impact paysager si on espace les éoliennes pour quelques filets. Peut-être faut-il des indemnisations suffisantes pour que les pêcheurs achètent de plus gros bateaux qui permettent d’aller plus loin, a suggéré Éric Grall. Beaucoup d’argent tombe dans les caisses des Comités des pêches, mais aujourd’hui on ne sait pas le router vers les pêcheurs. »

En fin de réunion, Sébastien Géoltrain, président de l’association Les Amis de Carantec et porte-parole du collectif Nemo (Non aux éoliennes en Manche ouest), a officiellement remis une proposition alternative d’implantation, présentée dans un dossier d’une cinquantaine de pages à la sous-préfète Françoise Plouviez-Diaz. Son initiative a reçu des applaudissements nourris.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/futur-parc-eolien-en-mer-lexasperation-gagne-cette-ile-du-finistere-inquiete-pour-la-peche-90b31b36-4a9c-11f0-9d37-5ecd6f11d520

PROJET DE PARC EOLIEN BRETAGNE NORD-OUEST (BNO). Source Petit Homard.

PROJET DE PARC ÉOLIEN BRETAGNE NORD-OUEST (BNO)

Le parc éolien de 150 à 250 km² serait installé dans la zone de 350 km² tracée en bleu foncé sur cette carte.

 

Ouest-France

Le kanndi de Resloas, précieux témoignage de l’histoire du lin

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C’est l’aboutissement du projet de l’association Ploun Patrimoine de conserver en l’état et de mettre en valeur ce lieu dans les années à venir

Le kanndi du village de Resloas a été cristallisé afin de lui redonner forme et de conserver les précieuses traces de l’histoire du lin dans la commune

Le kanndi du village de Resloas a été cristallisé afin de lui redonner forme et de conserver les précieuses traces de l’histoire du lin dans la commune | OUEST-FRANCE

La commune fut l’une des plus prolifiques dans le traitement du fil de lin et de la confection des toiles comme en témoignent les quelque cent kanndis recensés dans le cadastre municipal. Une économie florissante qui a fait vivre des milliers de personnes pendant des siècles sur le territoire.

Le projet

L’association Ploun Patrimoine a lancé le projet de conservation du kanndi du village de Resloas en 2023 car c’est un lieu et un bâti unique situé près du GR 380 et qui sera mis en valeur dans les années à venir afin de témoigner de la richesse du patrimoine et d’expliquer ce lieu atypique aux visiteurs à travers l’installation de panneaux. Une opération de 4 000 €, financée par la commune, Morlaix Communauté et l’association.

Le mystère des trois buées

 Ce site est exceptionnel car il est complet.  raconte le président de l’association Ploun Patrimoine, Paul Salaun.  Les dalles de schistes sont en place, le douet ou lavoir qui a été utilisé par les habitants du village assez tardivement et la présence de trois buées ou auges en pierre qui reste un mystère car les autres kanndis alentours sont dotés de deux auges seulement. Nous n’avons aucune idée de la provenance de cet élément mais cela a contribué à choisir ce site pour le conserver. 

L’association a fait appel à l’architecte en retraite Yves Poho afin de réaliser des plans. Céline et Laurent Carm ont réalisé les travaux de conservation.  Nous avons remonté la base en pierre et remis en place les pierres d’angle. Nous avons mis en évidence l’ancienne porte, la fenêtre et la cheminée afin de comprendre le fonctionnement du kanndi. Nous avons refait des joints entre les pierres pour que la patine prenne assez vite.  note le maçon Laurent Carm.

Redonner une forme de vie au site

Depuis plusieurs années, l’association Ploun Patrimoine réalise des travaux d’entretien du site.  Le kanndi servait à blanchir les fils de lin avec de la cendre de bois de hêtre dans les auges chauffées. Les toiles de lin étaient réalisées dans les fermes, une activité qui était complémentaire au métier de paysan. Les riches marchands de toiles, appelés Juloded, ont construit de grandes maisons à apoteiz (avancées) caractéristiques que l’on retrouve dans les villages.  explique l’ancien maire et bénévole de l’association, Ernest Gereec.

L’association va poursuivre sa valorisation du patrimoine communale en lançant prochainement une grande opération de recensement des anciens commerces du centre bourg.

Contact : secretariat-ploun.patrimoine@laposte.net

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/le-kanndi-de-resloas-precieux-temoignage-de-lhistoire-du-lin-b8f8cf9c-48e8-11f0-af40-cc57d5421e95

 

Ouest-France

Plougasnou. Les séniors ont révisé le code de la route.

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Dominique Le Meur, monitrice d’auto-école (gauche) et Isabelle Guibault, chargée d’animation à la mairie de Plougasnou (centre).

Dominique Le Meur, monitrice d’auto-école (gauche) et Isabelle Guibault, chargée d’animation à la mairie de Plougasnou (centre). | OUEST-FRANCE

Jeudi, ils étaient près d’une centaine de séniors venus réviser le Code de la route. Un succès.

L’événement, organisé par le CCAS, est à l’initiative d’Isabelle Guilbault, chargée d’animation et soutenu par Muriel Foulon, chargée de la prévention, du plan vieillissement grand âge et de la banque alimentaire à la mairie.

Pour animer la séance, Dominique Le Meur, monitrice de l’auto-école de la commune, a répondu présent bénévolement.

Au programme, une série de 20 questions comme au vrai Code et une discussion autour de thèmes choisis. « La dernière fois, se rappelle-t-elle, c’était sur les cyclistes et les piétons. On a aussi abordé les nouvelles signalisations nouvelles à Plougasnou. »

Aujourd’hui, la monitrice rappellera les symboles des médicaments liés aux recommandations de conduite, le téléphone au volant, et la conduite sur les voies rapides. « Il y a eu un accident sur une quatre voies, explique-t-elle. Une personne qui avait pris la route en contresens. On va revoir ensemble ce sujet. »

Dans la salle, un public 3e âge qui, pour la plupart, conduit encore. Muriel Foulon interviendra aussi pour rappeler les gestes automatiques de bonne conduite comme les contrôles réguliers de l’ouïe et de la vue.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-seniors-ont-revise-le-code-de-la-route-22c5a349-aa90-48a7-9174-76f6f140434a

 

Ouest-France

Le petit marché méconnu de Saint-Jean-du-Doigt propose du 100 % local.

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Tous les jeudis matins, 4 producteurs de Saint-Jean-du-Doigt ou alentour, proposent leurs produits 100 % local. C’est avec bonheur que chaque semaine, les habitués retrouvent les artisans de la mer et de la terre. Pourtant, ce petit marché breton voit de moins en moins de monde devant ses étals, au profit des marchés plus connus de la région.

Au marché de Saint-Jean-du-Doigt : Sonia Guivarc’h-Ollivier, des Tontons Flingueurs de Plougasnou ; Jean-Yves Bourven, de la ferme de Saint-Laurent à Plouegat-Guerrand ; Jean-Michel Bellour, producteur de fromage de chèvre à Lanmeur ; Romain Gléran, producteur de légumes bio.

Au marché de Saint-Jean-du-Doigt : Sonia Guivarc’h-Ollivier, des Tontons Flingueurs de Plougasnou ; Jean-Yves Bourven, de la ferme de Saint-Laurent à Plouegat-Guerrand ; Jean-Michel Bellour, producteur de fromage de chèvre à Lanmeur ; Romain Gléran, producteur de légumes bio. | OUEST-FRANCE

« C’est un lieu charmant, la clientèle est sympathique, mais on voit passer des voitures qui ne s’arrêtent pas. » C’est en ces mots que Jean-Michel Bellour, producteur de fromage de chèvre à Lanmeur, souhaite interpeller sur le sort du petit marché breton de Saint-Jean-du-Doigt. « Ici sur les étals, tout est du coin, argumente-t-il, même les poissons sont de la mer d’à côté. Le circuit court, on en parle beaucoup mais on le fait peu, et c’est bien dommage. »

« Ce n’est pas forcément facile, surtout quand on veut proposer de la qualité »

Romain Gléran, producteur de légumes bio à Saint-Jean, soulèvera même d’autres difficultés. « Je vends des légumes de saison, je suis là toute l’année, raconte-t-il. Mais ce n’est pas forcément facile, surtout lorsque l’on veut proposer des produits de qualité certifiés bio. L’État vient de décider de sucrer une partie des aides de l’Agence Bio. Il y a le label à payer, les semences sont plus chères, on a besoin de plus de main-d’œuvre, tout est plus compliqué. Ça fait mal de ne pas être soutenus quand on met autant d’heures et d’amour dans nos métiers. » Romain Gléran propose 48 légumes dans toute l’année. « Tous les beaux légumes de saison vont arriver, s’enthousiasme-t-il. Les aubergines, les poivrons, les haricots, les courgettes, les carottes… Il y aura même des melons cet été. Et bien sûr, on attend impatiemment les tomates. »

Un producteur médaillé d’or

Tout à côté se trouve le camion rouge de la Ferme de Saint-Laurent. Jean-Yves Bourven est très heureux de faire partie du quatuor des lieux : « Moi, je propose la viande. Notre ferme est à Plouegat-Guerrand, on fait le cochon et le poulet, élevé en plein air. Cette année en 2025 on a eu une médaille d’or pour notre mousse de foie gras au salon international de Lyon. Pour un petit paysan breton, avoir une médaille d’or, c’est extraordinaire ! Dans 15 jours, ajoute-t-il, une crêpière de Plouezoc’h s’installera aussi. La fréquentation du marché de Saint-Jean est en baisse, et on aimerait bien que ça remonte ! »

En face, l’étal des Tontons Flingueurs, chalutier conduit par Yann Ollivier à Plougasnou. Sonia Guivarc’h s’occupe de vendre le poisson qui, la veille, nageait encore en mer. « C’est de la pêche artisanale. Mon conjoint est passionné par ce métier depuis tout petit. En plus du marché, en juillet-août, on fait de la vente directe le soir après la pêche. Vers 17 h du lundi au vendredi au port du Diben, Yann débarque le poisson devant les gens et on le vend, alors qu’il frétille encore. »

Et la clientèle de conclure : « ah oui, au marché de Saint-Jean, tout est bon, on recommande ! ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/le-petit-marche-meconnu-de-saint-jean-du-doigt-propose-du-100-pourcent-local-4a23da72-4216-11f0-b3ef-649b90336114

 

Ouest-France

Black-out, sécurité… Ce qu’il faut retenir de la réunion sur le projet éolien en baie de Morlaix

Zoé BOIRON.

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Le projet de parc éolien Bretagne nord-ouest (BNO) au large de la baie de Morlaix (Finistère) a été présenté lors d’une première réunion publique à Sibiril mercredi 11 juin 2025. Voici un résumé de ces premiers échanges, avant la tenue de la seconde réunion lundi 16 juin sur l’île de Batz.

Après Sibiril, l’île de Batz, Plougasnou et Lannion doivent accueillir des réunions publiques sur le projet de parc éolien en mer, en zone Bretagne nord-ouest. Photo d’illustration.

Après Sibiril, l’île de Batz, Plougasnou et Lannion doivent accueillir des réunions publiques sur le projet de parc éolien en mer, en zone Bretagne nord-ouest. Photo d’illustration. | JEAN-MICHEL NIESTER/OUEST-FRANCE JEAN MICHEL NIESTER / OUEST FRANCE

Comment la zone a-t-elle été définie ?

En 2035, 111 éoliennes d’une puissance de 18 mégawatts (MG) chacune et d’une hauteur de 285 m en bout de pale seront implantées dans une zone de 350 km2. Elle a été choisie en fonction de cinq critères.

Le premier : la vitesse du vent. Vient ensuite la bathymétrie, soit la profondeur des fonds marins qui est ici de 70 à 90 m et implique donc de l’éolien flottant. Les techniques d’ancrage du flottant sont nombreuses et le choix n’est pas arrêté. Troisième critère : la distance par rapport aux côtes, en restant « dans les zones économiques exclusives », comme le préconise la loi.

Le quatrième critère est la sécurité de la navigation (commerce, pêche plaisance). Le préfet maritime a demandé une implantation à 10 miles nautiques (18,5 km) du « dispositif de séparation de trafic ». « Cette limite nord est donc intangible », a exposé Lucie Trulla, cheffe de projet éolien à la Dreal Bretagne.

Cinquième critère : garantir les enjeux de défense afin que le ministère des Armées puisse « exercer sa force de dissuasion ».

Le démantèlement est prévu en 2065, à la charge du développeur.

Un parc à 40 km des côtes : pourquoi est-ce « impossible » ?

La première réunion publique avec la population locale sur le projet éolien Bretagne nord-ouest (BNO) s’est déroulée à Sibiril (Finistère), mercredi 11 juin, de 18 h à 20 h 30. | OUEST-FRANCE

C’est une proposition du collectif d’opposition Nemo, mais ce scénario est « impossible » en raison des deux derniers critères. Interrogé sur le renoncement de la Suède pour des enjeux de défense, le représentant de la Préfecture maritime a expliqué : « Treize parcs sont remis en cause, sur plus d’une vingtaine, en raison de la proximité de la menace russe. »

« Le projet est ficelé » dans cette zone de 350 km2 au regard des contraintes du site, a reconnu Lucie Trulla. Les avis exprimés en réunion ou sur la consultation en ligne serviront à affiner la physionomie du parc et à assurer la cohabitation avec la pêche. Pour limiter l’impact paysager, un décalage de 18 à 20 km des côtes de l’île de Batz pourrait être possible.

La consultation en ligne est ouverte jusqu’au 5 août via ce lien : https://jeparticipe.expertises-territoires.fr/processes/PPVESFM2025/f/58/

Black-out, santé, emploi…

Des inquiétudes liées au black-out qu’a connu l’Espagne le 28 avril ont été émises. « Aujourd’hui, on ne peut pas affirmer que c’est la faute du solaire ou de l’éolien. L’enquête doit aboutir dans 6 mois », a répondu Bertrand Bourdon de RTE. Il a aussi cité de précédents cas en France lorsque le parc était « essentiellement thermique » ou « nucléaire », et « la résilience de notre réseau ».

À ce jour, les représentants de l’État affirment ne pas avoir connaissance d’impacts de l’éolien en mer sur le changement climatique (crainte exprimée d’un brouillard qui réduirait l’ensoleillement) ou sur la santé. Reste que des études d’impacts seront à réaliser par le ou les lauréats de l’appel d’offres, désignés fin 2026.

« En souterrain, il n’y a pas de champ électrique parasite, a aussi rassuré Bertrand Bourdon. Une fois les liaisons sous-marines et souterraines – jusqu’à la station de La Martyre – réalisées, l’agriculture et la pêche pourront se faire comme avant. » Le volet du raccordement fera l’objet d’un travail de l’État avec le territoire et d’une enquête publique.

Du côté de l’activité économique, « la filière des industriels se structure en France », avec un objectif de 20 000 emplois en 2035, a expliqué Lucie Trulla. Plusieurs ports disposent aussi de foncier pour accueillir des industries et des PME locales. La maintenance des parcs français et l’intervention sur des parcs étrangers sont aussi porteuses d’emploi.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/black-out-securite-ce-quil-faut-retenir-de-la-reunion-sur-le-projet-eolien-en-baie-de-morlaix-dd326da0-4852-11f0-b660-c6a4d2b5307d

 

Ouest-France

« On n’y vient pas par hasard » : il a rédigé un dictionnaire qui met à l’honneur les monts d’Arrée

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François de Beaulieu, avec 65 autres auteurs, signe un Dictionnaire des monts d’Arrée, pour raconter cet espace naturel exceptionnel dans le Finistère, et ceux qui le font vivre.

François de Beaulieu signe un « Dictionnaire des monts d'Arrée », un ouvrage unique sur ce secteur si particulier.

François de Beaulieu signe un « Dictionnaire des monts d'Arrée », un ouvrage unique sur ce secteur si particulier. | HERVÉ RONNÉ

Plus de 700 pages, 575 articles environ, 66 auteurs, une douzaine de photographes, 800 photos… Le Dictionnaire des monts d’Arrée est aussi riche que l’espace naturel qu’il évoque. François de Beaulieu, l’auteur principal de l’ouvrage, résume : « Cela fait environ 4 ans qu’on travaille dessus, mais moi ça fait 40 ans que je rêve d’un livre comme ça ! » Car un ouvrage comme le Dictionnaire des monts d’Arrée est une initiative inédite, ou presque. « Il existe des dictionnaires sur des territoires, mais ce sont des ouvrages relativement modestes, note-t-il. Là, on a décidé de ne pas faire de choix. »

« On ne vient pas par hasard dans les monts d’Arrée »

L’ouvrage traite aussi bien du patrimoine naturel, « c’est le plus grand espace naturel de Bretagne et le plus important réservoir de biodiversité à terre », que culturel, mais aussi des gens qui vivent dans les monts d’Arrée. « On n’y vient pas par hasard. C’est un endroit très particulier. Il faut y aller pour s’en rendre compte. » Lui-même est venu s’enraciner dans les petites montagnes en 1974, avant de venir à Morlaix.

François de Beaulieu résume l’ouvrage ainsi : « Il est là pour renforcer les liens entre ceux qui y sont nés, ceux qui viennent, ceux qui viennent s’y enraciner, et ceux qui aiment cet espace unique ».

Une souscription a été lancée pour accompagner le lancement du « Dictionnaire des monts d'Arrée ». | DR

Lettre par lettre, article après article, le dictionnaire raconte les monts d’Arrée, à travers les époques. François de Beaulieu reprend : « C’est une terre avec des gens assez accueillants, car eux-mêmes se déplaçaient. À une époque, beaucoup d’habitants des monts d’Arrée étaient commerçants ambulants, de bestiaux, de tissus, de tout ! Ils avaient une connaissance du monde, une capacité à s’adapter qui fait que justement, même si le secteur est reculé, c’étaient des gens cultivés », décrit-il.

Lire aussi : Il signe un livre sur le loup en Bretagne : au XVIIIe siècle, « les gens n’en avaient pas peur ! »

Transmettre un patrimoine

Aujourd’hui, seulement 24 % des habitants des monts d’Arrée y vivent depuis plus de trente ans, et « 26 % sont là depuis moins de quatre ans. Il y a toujours eu des gens de l’extérieur qui sont venus s’installer ici. Beaucoup d’endroits de Bretagne centrale aimeraient attirer à ce point-là », note l’auteur. Il analyse : « Cela veut dire qu’il y a peu de gens nés natifs et ayant leurs parents ou leurs grands-parents enracinés dans les monts. Peu ont cette connaissance et cet héritage direct du secteur. »

Lire aussi : « On trouve tout ici ! », à Sizun, la population augmente depuis plus de 30 anss

François de Beaulieu, dans les monts d'Arrée. | HERVÉ RONNÉ

Le Dictionnaire des monts d’Arrée, « répond à cette envie d’être ensemble, mais avec cette difficulté qu’il y a de transmettre un patrimoine parce que les monts d’Arrée c’est grand ! » Avec ses 12 communes, réparties entre trois communautés de communes, et « de petits morceaux d’autres communes, dans la montagne », le secteur n’est pas si facile à appréhender, et les histoires qui l’habitent non plus.

Mais, bien entouré, François de Beaulieu s’y est essayé. L’ouvrage parle de faits marquants, mais aussi des personnages oubliés. « Il y a tout un article sur un sabotier qui vivait dans une maison dont les meubles étaient en pierre. J’ai reconstitué son histoire. […] Il a vécu durant la deuxième moitié du XIXe siècle, retrace l’écrivain. Ce sont aussi ces anonymes-là qui ont fait les monts d’Arrée. Il fallait rendre compte de leur existence. »

Des articles sur le passé mais aussi le futur

Si le dictionnaire parle du passé, il est également tourné vers le futur. « Il y a un article sur le climat, écrit par le président du Haut conseil breton pour le climat, sur les évolutions climatiques sur les monts d’Arrée ». Des universitaires ont contribué à l’ouvrage, mais aussi des militants associatifs, qui sont imprégnés de leurs sujets. « On peut butiner dedans, il y a toutes sortes d’articles, des très courts, des très longs, chacun pourra trouver son bonheur ! »

« C’est un achat militant »

Jusqu’au 1er septembre, via une souscription, le livre est en vente à 70 €, avant de passer à 88 €, une fois la souscription terminée. François de Beaulieu souligne : « C’est la souscription qui va permettre à un petit éditeur comme Skolvreizh de produire ce livre, […] qui ne coûte pas plus cher qu’une paire de chaussures. C’est un achat militant. »

Renseignements : www.skolvreizh.com/souscription-dictonnaire-des-monts-darree/

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/on-ny-vient-pas-par-hasard-il-a-redige-un-dictionnaire-qui-met-a-lhonneur-les-monts-darree-bcec8c78-421d-11f0-b704-f7b46f41b8ae

 

Ouest-France

« Ce pays fait battre le cœur » : Olivier de Kersauson raconte le jour où il s’est senti breton

Bretons

Recueilli par Maiwenn RAYNAUDON-KERZERHO.

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Qu’est-ce qui fait que l’on se sent breton ? Un souvenir, une rencontre, un livre… Au fil des années, de nombreuses personnalités ont répondu à cette question posée par « Bretons ». Pour les 20 ans du magazine, ces entretiens sont rassemblés dans un hors-série spécial à paraître le 14 juin 2025, dont voici quelques extraits. Deuxième épisode : le navigateur et écrivain Olivier de Kersauson.

Le navigateur et écrivain Olivier de Kersauson.

Le navigateur et écrivain Olivier de Kersauson. | EMMANUEL PAIN / BRETONS

Y a-t-il un jour, un moment précis, pendant lequel vous vous êtes senti breton ? Navigateur et écrivain, Olivier de Kersauson a répondu à cette question posée par le magazine Bretons en février 2025. Il évoque la « jubilation » et le « bonheur » ressentis en se reconnaissant dans les visages des paysans du Finistère nord. Et raconte aussi son amour pour la région et ses habitants : « Je suis attaché à ces gens de Bretagne. Ils me sont évidents ».

Lire aussi : Inès Léraud, Alan Stivell, Denez Prigent… Ils racontent le jour où ils se sont sentis bretons

« C’était en juin 1967. Je faisais mon service militaire, à Brest. Il y avait une exposition à la mairie, sur les paysans bretons.

Quand j’ai vu les photos de ces gens, j’ai pensé qu’ils avaient les mêmes têtes que ceux de ma famille. J’ai un souvenir presque jubilatoire, je me souviens d’un moment de bonheur. Ils ressemblaient à tous ces gens que j’ai connus petit, et que j’ai aimés, dans le Finistère nord, là où je passais toutes mes vacances. J’étais des leurs, c’était évident. Surtout dans ce monde rural de l’après-guerre, dans la campagne, près de Morlaix, où on avait l’impression d’être dans un monde à part. Les fermes étaient toujours en terre battue, on cuisinait sur le feu dans l’âtre. J’ai connu et aimé cette époque. Quand j’avais 8 ou 10 ans, je voulais être paysan. C’est ce monde que je connaissais le mieux, qui m’a beaucoup marqué et imprégné.

« Un moment de réconfort et de vrai bonheur »

C’est dans le Finistère nord que j’ai passé une partie de mon enfance, les moments heureux de mon enfance. Car sinon, quand j’étais interne, c’étaient des moments dégueulasses. Je me suis fait chier jusqu’à mes 18 ans. À part les grandes vacances, quand on partait en Bretagne. Mon frère aîné se foutait de ma gueule, en disant que je n’étais pas breton, parce que j’étais né dans la Sarthe. C’était une insulte. Mais ce jour-là, à Brest, je suis sorti en me disant : « Je suis de là ». Je me souviens très bien de ce moment, de réconfort et de vrai bonheur. Je suis de là et de nulle part ailleurs. C’est eux ma famille, les miens. J’en ai le souvenir d’un moment lumineux, émouvant. C’était mon monde.

Aujourd’hui encore, je suis biologiquement de là, c’est mon pays. Quand je vois des photos de manif, je vois les gueules et je trouve qu’on se ressemble. Mais c’était une histoire intime. J’ai même été gêné par les gens qui affichent leur origine. Cette revendication part vite vers une exclusion. Et j’ai toujours trouvé cela intellectuellement un peu malsain. Ce n’est pas que je partage ces idées de citoyen du monde ou je ne sais quelle connerie, mais la revendication du clan exclut les autres. Et j’ai toujours pensé que ce n’était pas décent, que c’était assez mal élevé. Ce pays fait battre le cœur. Mais pour moi, c’est resté quelque chose de l’intime. Parce que c’est fort et puissant. Les choses fortes sont du domaine de l’intime.

Un vrai lien

Ce tempérament breton profond, j’y suis très attaché. J’ai toujours aimé ce quant-à-soi. On ne parle pas, on ne formule pas. On aime dans le silence. C’est ce que j’adore dans les gens de notre pays. Les rapports avec les gens sont très pudiques, très amicaux. Ils ne vous tapent pas dans le dos, mais il y a une espèce de solidarité et d’abandon émotionnel bref mais réel. C’est doux, avec tout ce que ça représente de convictions, d’intégrité. C’est un monde un peu grave, ce n’est pas un monde léger, pas un monde de copains, mais un monde dans lequel on a des amis.

C’est pour ça que je l’aime vraiment. Tout le temps où j’ai vécu en Bretagne, je ne me souviens pas d’une journée triste. Même quand le brouillard et la brume vous enveloppent, c’est comme s’ils vous tenaient chaud. C’est un lien sans aucune innocence. Ce n’est pas un truc superficiel. C’est un vrai lien. Ça enveloppe. C’est charnel. On est de là.

« C’est guerrier, fier, rebelle »

Je ne parle jamais de ça d’habitude. Mais là, j’ai réfléchi, et je me suis dit qu’il fallait le faire. Il faut peut-être laisser entendre qu’il faut aimer. Je suis attaché à ces gens de Bretagne. Ils me sont évidents. Même quand je prends le train à Brest et que je dis bonjour au contrôleur, je sais qu’il est des nôtres.

J’ai passé ma vie à voyager et je n’ai jamais voulu cultiver de « chez moi ». Assez jeune on le comprend – et la vie le confirme –, les gens de qui on est proche, ce n’est pas une question de race, de couleur, de religion, c’est quand on partage le même sens de l’éthique. Et dans notre population bretonne, il y a un sens de l’éthique qui est réel. On ne fait pas n’importe quoi ni n’importe comment. Il y a un sens du devoir, une forme de pudeur qui est magnifique. Quelque chose de chic et d’élégant. À Lorient, quand on voit les défilés de bagadoù, ça sonne, c’est fier, ça a de la gueule. C’est magnifique, ce n’est pas de la biniouserie. C’est guerrier, fier, rebelle. C’est beau.

Maman parlait un peu breton parce que, pendant la guerre, elle soignait les gens autour de la propriété de ma grand-mère, elle se rendait utile. Mais nous, on n’a pas appris du tout. Je le regrette parfois. J’ai eu l’accent, j’ai appris la sonorité, mais la langue m’aurait fait du bien. »

Thème : Bretons personnalités

https://www.ouest-france.fr/bretagne/culture-bretonne/ce-pays-fait-battre-le-cur-olivier-de-kersauson-raconte-le-jour-ou-il-sest-senti-breton-9bb9187c-4769-11f0-bc2b-268166a33be9

Il est comme le bon vin, en vieillissant il s'améliore !

 

Ouest-France

À Cuba, malgré la fin des Castro, un régime toujours aussi autoritaire

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Malgré quelques avancées sociales et une nouvelle constitution, le régime cubain, dirigé depuis 2018 par Miguel Diaz-Canel, réduit toujours au silence l’opposition.

Miguel Díaz-Canel Bermúdez, le président de Cuba depuis 2019.

Miguel Díaz-Canel Bermúdez, le président de Cuba depuis 2019. | AFP

19 avril 2018. Pour la première fois depuis la révolution de 1959, Cuba n’est plus dirigé par un Castro. Miguel Díaz-Canel Bermúdez, aujourd’hui 65 ans, est même né après la prise de pouvoir de Fidel (1959-2008). Le régime cubain allait-il s’assouplir, se démocratiser ? « Diaz est doté d’une solide fermeté idéologique, disait de lui son mentor, Raúl Castro (au pouvoir de 2008 à 2018). Ce n’est ni un parvenu ni un intrus. »

Le nouveau président, réélu largement en 2023 par l’Assemblée nationale avec 97,66 % des voix (il était l’unique candidat), est contraint de s’adapter à un monde toujours plus globalisé tout en gardant un semblant de l’idéal socialiste de la révolution castriste.

« À bas la dictature »

En février 2019, une nouvelle Constitution reconnaît explicitement l’économie de marché et différentes formes de propriétés. Ce qui ouvre de nouveaux droits aux citoyens. L’assouplissement de l’accès à internet amorce aussi un nouvel espace de liberté inédit pour la population. En 2021, Miguel Díaz-Canel, ingénieur de formation, annonce une réforme monétaire : une fusion entre le CUC (la monnaie réservée aux touristes) et le CUP (le peso cubain) s’opère. C’est un échec. Conjuguée à une nouvelle salve de sanctions américaines, la réforme provoque une inflation historique. En plein été, les Cubains descendent dans la rue, un mouvement social inédit depuis 1994. Rythmées par des slogans comme « Nous avons faim » ou « à bas la dictature », les manifestations sont sévèrement réprimées. L’internet mobile, qui a permis le regroupement des manifestants et l’échange d’informations entre eux, est fermé et les arrestations se comptent par milliers. Le président réfute le terme d’« explosion sociale » et accuse les États-Unis d’être à l’origine de la contestation. Les premières peines de prison tombent vite : elles sont lourdes, jusqu’à 30 ans de prison… pour avoir refusé la misère.

Les libertés fondamentales ne sont pas garanties

Depuis, protester rime avec prudence. Comme ces étudiants de La Havane, exaspérés par les nouveaux tarifs de l’internet mobile à Cuba mis en place le 30 mai, qui se sentent obligés de préciser dans leur tract qu’ils « ne s’opposent pas au gouvernement, ni à la Révolution, mais à des politiques spécifiques qui trahissent son idéal ».

Coté social, Miguel Díaz-Canel est reconnu pour ses réformes sociales en faveur des droits LGBT, comme la légalisation du mariage homosexuel à Cuba, l’adoption homoparentale, la filiation élargie et la gestation pour autrui, faisant de Cuba le pays le plus progressiste en la matière d’Amérique latine. Des avancées qui pèsent peu dans la balance démocratique : Cuba reste une dictature dirigée par un parti unique où les libertés fondamentales ne sont pas garanties. Une chose a changé. On se permet de se moquer du pouvoir, impensable avant, tant les Castro étaient populaires. Sur Facebook, les prises de poids du président Diaz amusent : « Au moins lui, il mange ».

https://www.ouest-france.fr/monde/cuba/a-cuba-malgre-la-fin-des-castro-un-regime-toujours-aussi-autoritaire-68556f08-4697-11f0-bc2b-268166a33be9

 

Ouest-France

Nicolas Sarkozy privé de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

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Condamné à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur, selon un arrêté publié au Journal officiel. Il perd aussi l’ordre national du Mérite. Il devient ainsi le second chef de l’État français à être privé de cette distinction, après le maréchal Pétain en 1945.

Nicolas Sarkozy a été radié de la Légion d’honneur et de l’ordre du Mérite après sa condamnation définitive.

Nicolas Sarkozy a été radié de la Légion d’honneur et de l’ordre du Mérite après sa condamnation définitive. | DEAN MOUHTAROPOULOS / GETTY IMAGES EUROPE /GETTY IMAGES VIA AFP

L’ancien président Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.

Lire aussi : La Légion d’honneur de Nicolas Sarkozy bientôt retirée ? Cette probable décision énerve son avocat

L’ancien président qui était en fonction de 2007 à 2012, a également été exclu de l’ordre national du Mérite, et devient ainsi le second chef de l’État français privé de cette distinction.

Le premier étant le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.

https://www.ouest-france.fr/politique/nicolas-sarkozy/nicolas-sarkozy-prive-de-la-legion-dhonneur-apres-sa-condamnation-dans-laffaire-des-ecoutes-9dd24472-497a-11f0-b660-c6a4d2b5307d

Collection perso. Photo pyb29

Collection perso. Photo pyb29