|
Accueil | Actualités | Liens utiles | Humeur | Conseils municipaux | Photos | Assainissement | Humour | Les ports | Bienvenue au Diben | Courrier des lecteurs | Contact |
Publié le
Avec ses quatre frères et sœurs, Jannick Blanchard, 71 ans, a accompagné sa maman tant que possible jusqu’à ce que l’entrée en Ehpad devienne inéluctable. Elle a trouvé une place à moins d’une heure de chez elle, à Landerneau (Finistère). Un parcours difficile qui concerne des centaines de milliers de familles. En France, en 2019, 296 000 personnes ont intégré un établissement pour personnes âgées.
Jannick Blanchard et sa maman, installée à l’Ehpad de Landerneau (Finistère) depuis juillet 2024. | OUEST FRANCE
Les 6 et 13 juin 2025, deux rencontres destinées aux aidants sont organisées dans le Finistère, à Landerneau et Lesneven, afin d’échanger sur l’entrée en Ehpad et ses enjeux.
Jannick Blanchard, 71 ans, fait partie de ces aidants. Avec sa fratrie, elle a accompagné sa maman pendant des années jusqu’à ce que l’entrée en Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes devienne inéluctable, en juillet 2024. Elle avait 92 ans. Jannick Blanchard a choisi de raconter ce parcours vécu par tant de familles en France.
Quand votre maman a-t-elle commencé à avoir besoin d’aide extérieure ?
Elle vivait seule à Douarnenez depuis le décès de mon père en 2008 et j’ai commencé à l’aider à cette époque. Elle disait alors qu’elle n’irait jamais en Ehpad.
On a mis en place un jardinier pour s’occuper de l’extérieur, puis on a fait appel à l’Adapa (Association douarneniste d’aide à la personne et d’accompagnement) (1) pour son ménage. Chaque fois que je venais de Plougasnou, je l’accompagnais pour les courses. Elle venait souvent plusieurs jours à mon domicile, on appelait ça les grands week-ends.
Comment cette situation a évolué dans le temps ?
En 2023, on a commencé à sentir qu’elle perdait en autonomie. Elle qui avait l’habitude de chanter devant l’émission de Nagui (N’oubliez pas les paroles, NDLR), commençait à débrancher la télévision, sans raison. Elle ouvrait aussi le portail et sortait en robe de chambre dans la rue.
On sentait que quelque chose n’allait pas, ça ne lui ressemblait pas. Il y a aussi énormément de signes qu’on ne veut pas voir, des phrases toutes faites qu’elle disait pour donner le change. On lui a diagnostiqué une démence à corps de Léwy, comme Catherine Laborde.
"On ne la quittait plus. Je venais la semaine, et mes frères et sœur venaient le week-end. Il y avait un roulement."
Avez-vous envisagé d’autres solutions que l’entrée en Ehpad ?
On ne la quittait plus. Je venais la semaine, et mes frères et sœur venaient le week-end. Il y avait un roulement. Il y a un moment où ça devient impossible de continuer.
L’un de mes frères a envisagé de se relayer tous les trois mois pour l’accueillir chez nous mais habitant dans des régions de France différentes, c’était compliqué. Je pense qu’elle aurait souhaité venir chez moi, mais je ne vis pas toute seule. Ça aurait été du plein-temps, même la nuit. Je suis déjà très investie.
Comment cela a-t-il été abordé avec elle et comment a-t-elle réagi ?
Elle a fait un bilan gériatrique en mars 2024 et le médecin a été cash. Il lui a demandé si elle envisageait l’Ehpad. On en a discuté après et j’ai lancé les démarches au cas où. Je la tenais au courant au fur et à mesure.
Lire aussi : Coloc, resto, dentiste, médecins… À quoi ressemblera la maison de retraite du futur, en Bretagne ?
Elle disait qu’elle ne voulait plus rester toute seule. Je pense qu’elle avait peur. Et puis on a trouvé une place à Landerneau. On a visité ensemble la chambre. Le dialogue est essentiel pour que ça se passe le mieux possible.
Comment ça se déroule depuis ?
L’arrivée a été difficile. On avait du mal à repartir lors de nos visites. Il est important de prendre du temps avec les soignants pour parler des habitudes de vie. Aujourd’hui, je sais qu’elle est en sécurité, je suis plus sereine.
Elle dit qu’elle ne veut plus que ça change. Elle est contente de partir mais elle est contente de revenir. Elle fait de la gym douce, des dominos, du chant. Je viens deux fois par semaine avec du far maison, comme quand j’allais la voir à Douarnenez. C’est notre habitude à nous. Ça évite peut-être d’avoir un sentiment d’abandon.
Vendredi 6 juin 2025, de 15 h 30 à 17 h 30, rencontre entre aidants avec deux psychologues à l’Ehpad An Elorn de Landerneau. Inscriptions au 02 98 21 80 50. Vendredi 13 juin, à 15 h 30, deuxième rencontre à la résidence Ty Maudez, à Lesneven. Inscriptions au 02 98 21 29 15. Gratuit et ouvert à tout aidant d’un proche vieillissant.
(1) Depuis le 1er janvier 2019, l’Adadom de Plogonnec, l’Adima de Quimper et l’Adapa de Douarnenez ont fusionné au profit d’une structure commune baptisée Acimad (Association cornouaillaise d’intervention et d’accompagnement à domicile) et dont le siège se situe au 5, rue des Plomarc’h à Douarnenez.
Publié le
Le préfet du Finistère a fait le point sur la ressource en eau dans le département, début mai 2025 : les pluies ont été globalement insuffisantes, ces derniers mois ; les débits des cours d’eau sont sous le niveau moyen ; mais les trois grandes retenues d’eau sont proches de leur niveau maximal. Donc, « les services de l’État continuent à assurer un suivi très régulier de la situation ».
La retenue d’eau du Drennec a une capacité de 8,7 millions de m3 d’eau (ici pris en photo pendant l’été 2022). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Il n’y a pas lieu, pour le moment, d’instaurer des mesures de restriction des usages de l’eau », annonce la préfecture du Finistère, ce mardi 3 juin 2025, après avoir réuni le comité de gestion de la ressource en eau du Département. Mais « les services de l’État continuent à assurer un suivi très régulier de la situation et le préfet pourra être amené à passer le département en vigilance, en fonction de l’évolution de la situation, dans les prochains jours ».
Lire aussi : Dès fin mai 2025, le Département du Finistère invite à la vigilance pour l’été
Le comité de gestion de la ressource en eau a établi que les cumuls pluviométriques étaient « globalement déficitaires » en mars, avril et mai. « Hormis sur certains secteurs où des précipitations localement intenses ont permis d’être au-dessus des normales en mai. » Les débits des cours d’eau sont donc sous leur niveau moyen.
Par contre, les trois grandes retenues d’eau du Finistère - les lacs Saint-Michel et Drennec dans les monts d’Arrée, ainsi que l’étang du Moulin-Neuf en Pays bigouden - « sont proches de leur niveau de remplissage maximal ». L’eau accumulée en hiver dans ces retenues est relâchée pour remplir les rivières proches, quand celles-ci atteignent un niveau trop bas, afin de garantir l’alimentation en eau potable des habitants et de protéger la biodiversité des cours d’eau.
Publié le
Les membres de la famille de Jean-René Auffray, retrouvé mort dans une vasière polluée aux algues vertes dans les Côtes-d’Armor en 2016, poursuit son combat judiciaire pour faire reconnaître son décès auprès des services de l’État. La cour d’appel de Nantes observe le dossier, ce jeudi 5 juin 2025.
La cour d’appel de Nantes va observer le jugement rendu par le tribunal administratif de Rennes de 2022, selon lequel la famille du joggeur retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes avait été déboutée de ses demandes d’indemnisation. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE
Jeudi 5 juin 2025. C’est le jour où la cour d’appel de Nantes va observer le dossier de Jean-René Auffray, joggeur décédé en 2016 dans une vasière polluée aux algues vertes, à Hillion (Côtes-d’Armor). Soit près « de deux ans et demi après l’audience de Rennes », comme témoignait, dans Ouest-France, Rosy Auffray.
Lire aussi : L’autopsie du sanglier mort à cause des algues vertes aidera-t-elle le dossier du joggeur décédé ?
L’épouse du défunt et sa famille avaient effectivement porté l’affaire devant la justice, en novembre 2022. Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait rejeté leurs demandes d’indemnisation de la part de l’État et des collectivités locales. Pourtant, la juridiction avait suivi les conclusions du rapporteur public, qui avait dénoncé la carence de l’État dans la prolifération des algues vertes en Bretagne.
Mais avait estimé que les causes du décès de Jean-René Auffray ne pouvaient pas être mises en lien avec l’échouage des marées vertes. C’est sur ce point-là que la famille du joggeur se bat notamment. « C’est une situation particulière, on a appris à vivre avec. Ce qui est important, c’est de rendre justice à Jean-René. Le combat, c’est aussi de lutter contre les algues vertes qui continuent de tuer », conclut Rosy Auffray.
Publié le
Après une première édition en 2023, l’Observatoire des patrimoines maritimes organise, les 13 et 14 juin, au Port-musée de Douarnenez (Finistère), deux journées d’échanges sur le patrimoine maritime au XXIe siècle.
Debout : Camille Gontier, président des Fêtes maritimes ; Maëline Caradec, assistante de coordination de l’Observatoire ; Claude Péron, de l’association Trezour ; et Pierre Jestin, médiateur au Port-musée. Accroupies : Sarah Chanteux, directrice par intérim du Port-musée ; Solène de Jacquelot, scénariste sensorielle ; et Maud Lénée-Corrèze, rédactrice en chef du Chasse-Marée. | OUEST-FRANCE
« Il n’y a pas d’espaces organisés pour des rencontres d’acteurs du patrimoine maritime. On veut impulser une dynamique. Les sujets sont spécialisés mais on s’adresse à tous les publics (1). » Camille Gontier, président des Fêtes maritimes depuis 2021, présente ainsi l’Observatoire des patrimoines maritimes, créé par l’association organisatrice des Fêtes maritimes douarnenistes. « Sortir à la rencontre de tous les acteurs du patrimoine, de la mer, mais aussi échanger sur les enjeux d’avenir, qu’ils soient sociaux ou environnementaux. »
La première édition, en 2023, a été un succès. Désormais, l’objectif de l’Observatoire des patrimoines maritimes (OPM) est d’organiser ces rencontres les années impaires, sans Fêtes maritimes douarnenistes. Avec, pour le millésime 2025, une volonté d’élargir les échanges au-delà du territoire local en organisant une première journée, vendredi 6 juin, à Saint-Malo, en amont des Fêtes maritimes des Old Gaffers qui auront lieu le week-end prochain.
« Douarnenez et l’OPM peuvent être une interface pour tous les acteurs du patrimoine maritime, afin de créer de nouveaux liens, de renforcer les réseaux existants et de faire émerger de nouvelles réflexions, poursuit Camille Gontier. Durant les Fêtes maritimes, au cœur de l’été, on ne peut pas créer ces échanges. C’était pourtant leur rôle informel, dans les années 1980-1990, qu’on a un peu perdu. »
Cette deuxième édition de l’Observatoire s’ouvre, vendredi 13 juin, par une journée dédiée aux scolaires du territoire cornouaillais. « L’objectif est de sensibiliser les jeunes générations à la notion de culture maritime en mettant à disposition des connaissances, des actions et des outils pour accompagner les enseignants dans la transmission et l’éducation artistique et culturelle », souligne Maëline Caradec, assistante de coordination de l’Observatoire. Plus de 220 élèves se verront, par exemple, proposer un embarquement pour une animation immersive à bord du langoustier Cap-Sizun ; une plongée dans le passé de la pêche à la sardine avec le Malle sensorielle des Fêtes maritimes ; une initiation aux pratiques maritimes traditionnelles avec l’association Treizour ; ou encore la pratique du hissage avec l’atelier Poulie du Port-musée…
Dès 14 h, vendredi 13 juin, au Port-musée, en parallèle aux animations dédiées au jeune public, début des tables rondes et ateliers, animés par des spécialistes et acteurs du patrimoine maritime. Au programme notamment, les thèmes : « Patrimoines maritimes au XXIe siècle : quel avenir pour le passé ? » ; « Conserver pour valoriser ? » ; ou « Des phares aux abris du marin : les enjeux du patrimoine maritime bâti ». Visite du lougre corsaire Grayhound, au môle de l’Enfer. À 20 h, à l’auditorium du Port-musée, projection-rencontre du documentaire Anita Conti, l’appel du large (entrée libre).
Samedi 14 juin, toujours au Port-musée, à partir de 11 h, table ronde « Pour un patrimoine vivant, la jeunesse à la barre » ; à 14 h 30, « La nature est-elle un patrimoine maritime ». De 10 à 17 h, visite et animations pour adolescents à bord du langoustier Cap-Sizun, au môle de l’Enfer ; visite du lougre corsaire Grayhound ; construction d’un canot en bois par les stagiaires des Ateliers de l’Enfer, suivi de sa mise à l’eau à 18 h.
(1) Entrée gratuite. Réservation conseillée sur le site patrimoinesmaritimes.fr (programme complet).
Publié le
La justice porte à 430 000 € le montant des pénalités dues par les propriétaires d’un mur qu’ils refusent de démolir depuis quinze ans, à Pont-l’Abbé (Finistère).
La justice porte à 430 000 € le montant des pénalités dues par les propriétaires d’un mur qu’ils refusent de démolir depuis quinze ans, à Pont-l’Abbé (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les compteurs s’affolent pour les propriétaires du mur d’enceinte illégal du manoir de Najac, sur l’île Chevalier à Pont-l’Abbé (Finistère).
Dans une décision rendue ce mardi 3 juin 2025, la cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) a confirmé la légalité de la dernière amende de 107 000 € infligée par le préfet du Finistère, faute de démolition de l’ouvrage de 330 m de long implanté sans autorisation sur le domaine public maritime.
Cela porte à 430 000 € les pénalités de retard accumulées depuis quinze ans par les propriétaires, au rythme de décisions invariables. « Ils font obstacle depuis de nombreuses années à l’exécution du jugement », lit-on dans l’arrêt rendu ce mardi, qui confirme également le montant de l’astreinte journalière (la pénalité de retard), fixée depuis janvier 2023 à 1 500 €, soit 45 000 € par mois.
Les juges de la 4e chambre ont fait la même analyse que leurs prédécesseurs, s’appuyant sur des « décisions devenues définitives » confirmant l’illégalité de la construction.
Ils écartent tous les empêchements de force majeure invoqués par les requérants pour justifier leur inaction. La cour ne retient aucun risque « d’atteinte à la zone de protection spéciale (ZPS) du site Natura 2000 » lié au chantier demandé. Une expertise confirme, en effet, que « les travaux de déconstruction du muret et donc de suppression des arbres situés à l’aplomb ne seront (pas) en mesure de générer des incidences significatives sur les espèces d’oiseaux du site ».
La cour entrouvre toute de même une porte de sortie de ce litige ubuesque. Elle est liée à « l’inaction de l’État ». Fondé à « exécuter d’office les travaux » (aux frais des propriétaires) il n’a « pas pris de mesure » ou « manifesté l’intention » de le faire. Une inaction qui pourrait, estiment les juges, autoriser les propriétaires à demander la « suppression des astreintes provisoires pour le passé et l’avenir ».
Publié le
Entre la pêche et l’éolien flottant, la région Bretagne ne veut pas choisir. Avec son étude, elle veut imposer à l’État d’inscrire impérativement la coactivité dans tout appel d’offres.
Pour l’éolien flottant, la Région Bretagne veut imposer que la coactivité avec la pêche soit inscrite dans le cahier des charges. | LOÏC FABRÈGUES
Certes, la question de l’éolien en mer et de
l’implantation des parcs est du ressort de l’État.
Mais l’État le sait et la Région Bretagne ne manque pas de le lui rappeler, il
ne pourra pas faire sans elle. L’avantage, c’est que la collectivité est
favorable au développement des énergies renouvelables. Nous voulons faire en
sorte que ces projets aboutissent »,
assure le vice-président Daniel Cueff.
Mais si
la Région est un interlocuteur convaincu, elle n’en
est pas moins exigeante, voire intransigeante. Nous souhaitons
impérativement que la pêche et l’éolien soient placés au même niveau, tout
comme l’éolien et la biodiversité. Il n’est pas question que ce soit l’un ou
l’autre. En Bretagne, ce sera l’un et l’autre. Cela nous oblige donc à trouver
des solutions
, poursuit l’élu.
Mais ces deux éléments dont la Région estime qu’ils
sont vitaux pour la souveraineté alimentaire et énergétique du territoire
sont-ils compatibles ? Si la réponse est devenue évidente avec
le parc en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) où la pêche a repris
et se porte bien, des interrogations demeurent sur l’éolien flottant. Or les
éoliennes en projet, au sud comme au nord de la Bretagne, ne seront pas posées
comme à Saint-Brieuc, mais flottantes. Le flottant n’est pas un choix,
c’est la bathymétrie (profondeur) qui détermine si on peut implanter des
éoliennes posées ou flottantes
, précise Daniel Cueff.
C’est donc pour défendre des parcs flottants et
pêchants
que la Région a commandé une étude de fond pour évaluer les
possibilités de coactivité en mer. Lancée en juin 2024 et confiée à un bureau
d’études et de conseil du secteur de la pêche, avec un spécialiste de l’éolien
en mer et l’université technique du Danemark en pointe sur le sujet, l’étude
bretonne, première du genre, vient de rendre ses résultats.
C’est très positif puisque l’étude démontre
que la coactivité entre pêche professionnelle et éolien flottant est possible
,
se réjouit le vice-président. Oui mais, il y a des conditions. Et ce ne
sont pas des détails.
Disposition des éoliennes, flotteurs, types d’ancrages
avec des câbles de chaque côté ou à la verticale, selon les caractéristiques du
site, la puissance, la taille des turbines… Les conditions de la cohabitation
avec différents engins de pêche ne sont pas si évidentes. Un outil de
visualisation baptisé Copéole
a d’ailleurs été développé
spécifiquement pour bien visualiser et analyser les indispensables à la
coactivité.
L’étude esquisse, par la même occasion, les
possibilités d’adaptation des engins de pêche. Car s’il défend la nécessité de
pouvoir pêcher, Daniel Cueff défend aussi celle d’envisager les transitions du
secteur. La pêche durable ne veut pas dire faire durer la pêche telle
qu’elle est
, estime-t-il. Chacun aura donc, dans ces nouvelles
perspectives, à s’interroger et s’adapter.
En tout cas, la Région se considère désormais suffisamment outillée pour imposer à l’État que ce paramètre de la pêchabilité dans les zones de parcs soit désormais inscrit dans le cahier des charges -déjà bardé de contraintes diverses et variées- auquel doivent répondre les porteurs de projet.
Je ne vois pas l’État refuser alors que cela a
été validé au sein de la conférence mer et littoral où siègent les
représentants de l’État. La prise en compte de la pêche est absolument
indispensable. Si on n’est pas volontariste dans le cahier des charges, les
choix se font sur des critères techniques et de coûts sans tenir compte du
reste. Pour nous c’est un casus belli
, prévient Daniel Cueff.
Mais imposer la pêchabilité avec l’éolien en mer suffira-t-il à rassurer et calmer les pêcheurs ? De toute évidence non. Le sujet est bien trop politique pour se plier aux strictes analyses scientifiques ou techniques. Le report de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PEE) par le gouvernement Bayrou le démontre. La réaction du comité des pêches, qui a pourtant pris part à l’étude, montre aussi combien le sujet est sensible.
Car si les pêcheurs saluent la démarche de la Région,
ils n’en soulignent pas moins les limites. « Nous sommes défavorables
au développement de l’éolien en mer tout en restant ouverts, depuis l’origine
à l’élaboration d’un dialogue constructif selon le principe éviter,
réduire, compenser
qui respecte nos intérêts et droits d’antériorité »,
insiste Yannick Calvez, président du comité des pêches du Finistère, dans un
communiqué. Et de regretter que ce rapport ne
soit pas pris en compte dans le
cadrage de la zone Bretagne Nord-Ouest à
contre-courant de nos volontés et mises en garde. Quand bien même l’essor
d’une filière industrielle régionale serait en jeu, nous rappelons que
l’éolien flottant n’a nullement vocation à s’imposer sur des eaux côtières où
exercent de nombreux navires
. De toute
évidence, les pêcheurs n’ont pas dit leur dernier mot.
Publié le
En raison du mouvement de grève interprofessionnelle prévu jeudi 5 juin 2025, certains services périscolaires seront perturbés à Morlaix (Finistère).
Quatre groupes scolaires de la ville de Morlaix (Finistère) connaîtront des perturbations dans leurs services de garderie et de cantine scolaire, jeudi 5 juin 2025, en raison d’un mouvement de grève national. | OUEST FRANCE
Un mouvement de grève interprofessionnelle est prévu jeudi 5 juin 2025 dans toute la France. À Morlaix (Finistère), toutes les écoles fonctionneront normalement, mais certains services périscolaires seront toutefois perturbés. Voici lesquels.
À Jean-Piaget et au sein du groupe scolaire Gambetta, la garderie du matin, la restauration pour primaires et celle pour maternelles seront fermées. À l’école du Poan-Ben, seule la restauration pour les primaires ne sera pas assurée. Le groupe scolaire Corentin-Caër sera le plus affecté : la garderie (matin et soir) et la restauration (primaires et maternelles) n’accueilleront aucun élève.
Les services périscolaires des écoles Émile-Cloarec et Jean-Jaurès ne sont pas impactés par le mouvement de grève, annonce la ville de Morlaix.
Dimanche 08 juin journée mondiale de la protection des océans ?
Photos prises hier après-midi devant la plage du Guerzit.
Le Côtes de Bretagne (le pilleur de sable) vient prélever régulièrement du sable en Baie de Morlaix. Que font nos élus pour empêcher ce pillage ?
France Inter : L'Invité de 8H20 : Le Grand Entretien du mardi 03 juin 2025 : "L'Océan peut-il nous sauver ?
Publié le
Une majorité des 350 salariés de Capitaine Houat de Lanester (Morbihan) est en grève ce mardi 3 juin 2025 pour protester contre le projet de vente de leur usine.
« Vous ne réorganisez pas : vous abandonnez. Et cela, nous ne l’accepterons pas en silence », préviennent les salariés de Capitaine Houat. | OUEST-FRANCE
L’annonce de la mise en vite de Capitaine Houat ne passe pas auprès du personnel de son site de Lanester (Morbihan). Ce mardi 3 juin 2025, une majorité de ses 350 salariés s’est mise en grève à partir du lancement de la production, à 3 h du matin. « Pour nous, c’est une trahison », répète Christelle Bellégo, élue CFDT du personnel. « Nous étions déficitaires, c’est clair, mais il ne fallait pas nous dire de faire des efforts pour s’en sortir et décider de vendre après. On n’a pas laissé le temps au plan de redressement de porter ses fruits », regrette-t-elle.
Parmi les salariés, on rappelle les efforts consentis comme l’élargissement des amplitudes horaires de 3 h à 19 h 30, le passage de trois à quatre équipe pour plus de flexibilité. Outre la déception, c’est aussi l’incompréhension qui domine. « La mer, c’était le blason d’Intermarché. Aujourd’hui, on nous demande de continuer de servir nos points de vente, en gros, ceux qui nous dégagent… » Car il n’est pas question de fermer l’usine. Le groupe Les Mousquetaires a besoin de ses produits de la mer qui doivent continuer de lui être fourni par le futur repreneur. Un mal pour un bien si ce dernier a des projets ambitieux ? « On n’est pas contre le changement. C’est la façon dont ça a été fait : annoncer qu’on va sauver la boîte pour la vendre ensuite », explique Christelle Bellégo qui, comme beaucoup, travaille ici depuis plus de 25 ans. « Les salariés sont très attachés à leur entreprise. Certains sont là depuis ses débuts il y a 35 ans. »
La question du repreneur est également source d’inquiétudes. Capitaine Houat étant l’un des plus importants mareyeurs en France, qui pourrait le reprendre, et à quel prix ? Ici, une réduction d’effectif ou une fermeture est inenvisageable. « Il y a une cinquantaine de nationalités différentes qui travaillent ici et beaucoup de personnes n’ont pas le permis, si ça ferme, ça fera de la casse sociale », prévient la représentante du personnel. Les élus du pays de Lorient l’ont bien compris. Le maire de Lanester, Gilles Carréric, est passé dans la matinée soutenir les salariés. La conseillère régionale, Gaëlle Le Stradic, a prévu d’en faire de même jeudi, tout comme le député Damien Girard, vendredi.
Publié le
Les représentants de l’association Marfans et les responsables des caisses locales Groupama. | OUEST-FRANCE
Les prévisions météo n’étaient guère encourageantes, mais dès 8 h 30, les marcheurs ont commencé à arriver. « Nous venons pour soutenir cette action solidaire. Pour avoir participé l’an dernier, nous savons que les sentiers sont bien entretenus, les paysages variés et l’ambiance chaleureuse », explique Marie. Comme à l’accoutumée, ceux qui avaient choisi un circuit long, 11 ou 15 km, ont démarré les premiers.
En début d’après-midi, le public était différent, des groupes, des familles. La bonne organisation des parkings et les inscriptions sans débordement ont permis à chacun de profiter pleinement de sa balade.
Patrimoine et sentier de Plouezoc’h, Fondation Groupama, les deux associations coorganisatrices de cet évènement, étaient satisfaites. « Avec 400 adultes et de nombreux jeunes, qui ne sont pas officiellement comptabilisés, nous pourrons de nouveau soutenir une association régionale pour sensibiliser et financer la recherche. L’an dernier, nous avons versé les bénéfices à une association qui intervient dans le domaine des cancers pédiatriques. Nous avons appris qu’un enfant ayant bénéficié de soins est aujourd’hui guéri. »
Publié le
De nombreux incidents, partout en France, ont émaillé la victoire, samedi 31 mai, du Paris Saint-Germain en Ligue des champions… dans des proportions plus importantes que lors de précédents observés ces dernières années. Comment comprendre ces scènes de violences après une grande célébration sportive et doit-on s’y résigner ? Éléments de réponse avec des sociologues.
La victoire du PSG a été suivie de nombreuses violences à Paris, comme ici samedi sur les Champs-Élysées, et dans quelques autres villes. | PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Près de 560 interpellations, deux décès et plus de 200 blessés. Les incidents qui ont suivi la victoire, samedi 31 mai 2025, du Paris Saint-Germain en Ligue des champions sont d’une « ampleur considérable », « singulière » selon le sociologue Sebastian Roché. Le directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la police comparée, a encore en mémoire quelques précédents liés à des événements sportifs, à Paris, après la défaite du club parisien contre le Bayern Munich en 2020, ou après la qualification du Maroc en demi-finale de la Coupe du monde 2022… Mais rien de comparable à la vague de violences qui a frappé la capitale, et la province, après le sacre parisien.
Le football est-il en cause ? François Dubet, professeur émérite de sociologie à l’université de Bordeaux et ex-directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, note la comparaison saisissante avec un autre sacre européen une semaine plus tôt, en rugby cette fois : « Trente mille personnes, un peu ivres parfois, à Bordeaux la semaine dernière pour fêter un titre européen, et pas d’incidents. »
Mais le spécialiste des supporters de football, Nicolas Hourcade voit quant à lui dans les violences et pillages de samedi « des incidents un peu hybrides », que l’on « retrouve lors des grandes célébrations à Paris ». « Ces débordements semblent davantage se greffer sur de grands rassemblements de population qu’être dus à des supporters de football engagés », ajoute le sociologue. Comme ceux survenus dans un deuxième temps après la mort de Nahel ou en marge des manifestations des Gilets jaunes.
Invité de BFMTV ce lundi 2 juin, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a d’ailleurs évoqué « des personnes qui se moquaient manifestement du Paris Saint-Germain venues pour commettre des dégradations et s’en prendre aux forces de l’ordre », tout en soulignant « un problème de responsabilité parentale, des éducateurs, de l’éducation ».
Comment ces tensions ont-elles pu exploser, en pleine allégresse ? Pour le sociologue Sebastian Roché, elles résultent d’un problème de stratégie du maintien de l’ordre. Espérant éviter de revivre les incidents de la finale perdue en 2020, la préfecture de police de Paris a « voulu aller plus loin dans la logique de bulle, en contrôlant ce qu’il se passe dans un périmètre donné », comme elle l’avait fait – à plus grande échelle – à l’occasion des Jeux olympiques 2024. Samedi, c’est la place de l’Étoile qui avait été « sanctuarisée ». « On sanctuarise un espace, mais on ouvre des failles ailleurs, explique le sociologue, auteur de La police contre la rue (éd. Grasset). Les troubles se concentrent à l’entrée de la zone ou se dispersent alors à l’échelle de la ville. Ce chaos crée des opportunités. »
À cela s’ajouteraient des « antagonismes bien ancrés entre la police, les populations défavorisées et les fans » qui favorisent une logique de confrontation, une « opportunité de régler des comptes ». Et Sebastian Roché d’évoquer un dispositif policier – LBD, lance-grenades, BRAV-M – « peu commun » en Europe pour encadrer une foule, lors d’un événement sportif. « Ces orientations sont associées à des crises, à des drames… Mais c’est une stratégie plus à risques, qui a un coût. Et si on ne regarde pas ce coût – humain, matériel –, on n’en tire pas les bons enseignements », estime le sociologue.
« On ne peut pas parler de faillite sécuritaire », a balayé ce lundi Laurent Nunez, qui a néanmoins reconnu une « forme d’échec » avec le pillage de certains commerces. Le préfet de police a plutôt vanté le chiffre « inédit » de 559 personnes interpellées samedi (dont 491 à Paris), un bilan qui aura selon lui « un effet dissuasif sur l’avenir ».
Sebastian Roché en est moins convaincu : « Le but de la police est qu’il y ait moins de troubles, pas de punir massivement. Il y a là une mécompréhension des objectifs de la police. » Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a d’ailleurs convenu ce lundi que la réponse aux violences « ne peut pas être uniquement sécuritaire ».
Publié le
Actifs, association qui veut développer un projet citoyen de production d’électricité, organise une réunion à Pleyber-Christ (Finistère), mardi 3 juin, à 20 h. Elle souhaite informer sur l’achat groupé de kits photovoltaïques, en présence du fournisseur Solarcoop.
À Pleyber-Christ (Finistère), Pierre-Yves Croguennec, conseiller municipal, et Maxime Graton, habitant, font partie de l’association Actifs qui porte un projet de production locale d’énergies renouvelables, collectif et en gouvernance citoyenne. | OUEST-FRANCE
L’Association citoyenne pour une transition inventive et un futur solidaire (Actifs), basée à Pleyber-Christ (Finistère), œuvre pour le développement de production d’électricité renouvelable en gouvernance citoyenne sur le territoire de Morlaix communauté. Elle organise une réunion d’information sur l’achat groupé de kits photovoltaïques, dits « plug and play », à 20 h, salle Anjela-Duval, au Porz Ruz.
« Ces kits ne demandent qu’à être branchés sur une prise, et ne nécessitent pas d’avoir recours à un professionnel. C’est l’occasion pour chacun de produire une partie de son électricité, avec peu de contraintes, et pour un coût très compétitif », indique l’association. Le fournisseur de ces panneaux, la coopérative Solarcoop, animera la réunion, et répondra aux questions.
Plounéour-Ménez. Festival du Violon Plounéour-Ménez dimanche 01 juin 2025
Patrik Ewen violoniste et chanteur. Photo pyb29
Diaporama : Festival du Violon Plounéour-Ménez
Publié le
En mai 2019, un maire breton prenait un arrêté municipal pour limiter l’usage des pesticides. Une action jugée illégale. Mai 2025, le projet de loi Duplomb et sa réintroduction de néonicotinoïdes font tanguer l’Assemblée nationale. Six ans de recul et d’avancée. La Région Bretagne rêve de consensus.
Depuis 2019, Daniel Cueff, alors maire de Langouët ( Ille-et-Vilaine ) se bat pour limiter l’usage des pesticides. Ce n’est plus devant les tribunaux mais dans le consensus qu’il cherche désormais de nouvelles pistes. | OUEST-FRANCE
Presque jour pour jour, lundi 26 mai 2025, le débat sur l’utilisation des pesticides enflamme de nouveau l’opinion. Le projet de loi Duplomb qui prévoit, entre autres, la réintroduction de néonicotinoïdes est vu comme un énorme bond en arrière par les associations environnementales, des scientifiques, des politiques.
Ses défenseurs y voient juste un petit pas de côté, indispensable pour sauver la production alimentaire du pays. Parmi eux, des députés qui ont pu faire sortir le texte de l’Assemblée nationale pour qu’il soit examiné en petit comité.
Lire aussi : Loi agricole : qu’est-ce que l’acétamipride, l’insecticide au centre des débats ?
« Ce sont les derniers soubresauts du monde conservateur », considère Daniel Cueff, devenu vice-président à la Région Bretagne. « Ce qui saute aux yeux, c’est le bouillonnement visible. Mais profondément, quelque chose a changé depuis 2019, assure l’ancien maire. Plus personne ne conteste la dangerosité des pesticides. Il y a six ans, on me disait que je prenais bien des médicaments quand j’étais malade et que, pour les plantes, c’était pareil. Ça ne passe plus aujourd’hui. »
Lire aussi : CARTE. Pesticide dans l’eau du robinet en Bretagne : quelles communes sont concernées ?
La Bretagne pourrait être un beau laboratoire selon Loïg Chesnais-Girard, le président de Région qui défend l’idée d’une politique agricole commune régionalisée.
« C’est vrai que cela aurait du sens, reconnaît Daniel Cueff. En Bretagne, on sait trouver le chemin qui transcende les courants politiques quand on parle à l’échelle de la commune. C’est une méthode partagée qu’on a faite avec la loi Pinel, le Zan. On discute, on cherche, on trouve. »
Un rêve qui, s’il pouvait se réaliser, serait un sacré signal en France. Car si la Bretagne, terre agricole ancrée sur un secteur agroalimentaire puissant, passait le cap, ce serait un pas de géant.
Lundi 2 juin, un documentaire consacré à cet arrêté anti pesticides de Langouët, où on en est aujourd’hui sera projeté à Rennes à 18 h, à l’Ubu.
Publié le
Sandrine Le Feur, députée de la 4e circonscription du Finistère, invite à parler mobilités, jeudi 5 juin 2025, à Plouezoc’h (Finistère).
Sandrine Le Feur, députée, est agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère). Elle a été réélue en 2024. | OUEST-FRANCE
La députée de la 4e circonscription du Finistère Sandrine Le Feur invite à parler mobilités, jeudi 5 juin 2025, à la salle socioculturelle de Plouezoc’h, à 19 h. Elle avait déjà organisé, en janvier 2025, une concertation avec des citoyens sur les mobilités en zone rurale.
La députée explique : « Dans la continuité de ces échanges, j’ai rencontré, en avril, Sylvie Landriève, co-directrice du Forum Vies Mobiles, qui m’a présenté leur plan national alternatif à l’automobile. Ce projet propose une vision globale et structurante de la mobilité, pensée à l’échelle des bassins de vie, et répondant à nombre de défis évoqués lors de nos ateliers : manque de solutions accessibles, horaires peu adaptés, faiblesse du lien entre initiatives locales, etc. Ce travail a retenu toute mon attention. Une audition du Forum sera prochainement organisée à l’Assemblée nationale, au sein de la Commission du développement durable que je préside. »
Lors de la soirée du 5 juin, la députée présentera le plan national alternatif à l’automobile de Forum Vies Mobiles. L’objectif est également « d’échanger sur ses pistes d’adaptation au contexte local, et d’envisager ensemble les suites à donner ».
Pour participer, il faut s’inscrire via sandrine.lefeur@assemblee-nationale.fr
Publié le
Les élèves de CM1 et CM2 des écoles publiques et privées du territoire du pays de Morlaix (Finistère) bénéficieront de six séances de nautisme par an.
Présentation du dispositif de soutien au nautisme scolaire, mercredi 28 mai, au Binigou, en présence du président de Morlaix Communauté, Jean-Paul Vermot, d’élus et de techniciens communautaires. | OUEST-FRANCE
Une rencontre entre les élus, responsables de Morlaix Communauté, des centres nautiques locaux, des responsables des écoles publiques et privées sous contrat, des associations de parents d’élèves, des maires du territoire s’est déroulée, mercredi 28 mai 2025, au Binigou, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère).
L’objectif était de présenter à chacun le dispositif de soutien au nautisme scolaire, qui entrera en vigueur dès la rentrée de septembre.
Morlaix Communauté déploie ce dispositif qui permettra de remédier aux inégalités d’accès à la mer des communes du territoire, en proposant six séances de nautisme aux élèves du cycle 3, soit les CM1 et CM2.
La pratique nautique et d’une manière générale la connaissance de la mer est fondamentalement liée à la distance à la mer des pratiquants, générant ainsi une inégalité d’accès pour l’ensemble des communes.
L’intervention de Morlaix Communauté porte sur la
prise en charge financière de la totalité des frais de transport, ainsi que
sur appui financier aux écoles, à hauteur de 50 % des coûts des séances
nautiques. Le budget de ce dispositif est estimé à 70 000 € annuels.
C’est la première fois que Morlaix Communauté débloque un budget de ce genre,
qui sera voté lors du prochain conseil communautaire, dans un contexte
budgétaire qui n’est pas forcément propice »,
a déclaré le président
Jean-Paul Vermot.
Morlaix Communauté assurera également une
coordination d’ensemble, afin d’assurer la centralisation des souhaits des
écoles, veiller à la bonne mise en relation entre écoles et prestataires
nautiques, garantir l’enregistrement des demandes de transport et, d’une
manière générale, de conduire le pilotage et l’évaluation du dispositif.
Celui-ci entre dans le parcours global du Pass nautique des élèves, avec le
savoir nager ou l’éducation à l’environnement »,
ajoute Marc Rousic,
adjoint de Saint-Martin-des-Champs et élu communautaire.
L’objectif, dès la rentrée prochaine, est de
toucher environ 80 % des écoles du territoire »,
espère Alban Le Roux,
adjoint de Carantec et élu communautaire.
Quatre structures nautiques sont partenaires du dispositif : Carantec Nautisme, club nautique de Carantec, Société des régates de Terenez et Surfing Locquirec.
Publié le
En opposition au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), la contestation s’organise. Après une mobilisation le 31 mai 2025, le collectif Nemo prévoit deux réunions, à Roscoff et Plougasnou.
Environ 250 personnes se sont mobilisées à Roscoff (Finistère), contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE
La contestation gronde et s’organise, contre le projet de parc éolien qui pourrait voir le jour d’ici 2035 entre la baie de Goulven et Locquirec, dans le Finistère. Ce parc prévoit 110 éoliennes de 287 mètres de haut. Et la zone envisagée pourrait se resserrer du côté de Roscoff et de l’île de Batz.
Le 31 mai 2025, une mobilisation, à l’initiative du collectif Nemo, pour Non aux éoliennes en Manche ouest, a attiré environ 250 personnes à Roscoff. À cette occasion, Sébastien Geoltrain, le porte-parole du collectif, a annoncé deux réunions : l’une le 6 juin à l’espace Mathurin Méheut dans la cité corsaire ; l’autre le 7 juin à Plougasnou au restaurant la Part des Anges ; toutes deux à 18 h. Un spectacle de chant et de musique aura également lieu le 29 juin à l’espace Mathurin Méheut à 17 h 30, au profit du collectif.
Le collectif veut informer, fédérer. Les quatre réunions publiques proposées par l’État « pour 200 000 personnes concernées par le projet », dénonce le porte-parole, ne lui semblent pas suffisantes. Alors, le collectif se mobilise. Pour rappel, ces réunions publiques ont lieu le 11 juin à Sibiril, le 16 juin sur l’Île-de-Batz, le 18 juin à Plougasnou et le 25 juin à Lannion. Attention, il faut s’inscrire. En plus de ces réunions, la consultation publique en ligne est également ouverte.
L’État indique que ce parc pourrait subvenir aux besoins en électricité de près d’un tiers des Bretons.
Les mots d'André Ollivro
Bravo à Mr Christophe Lazé d'avoir eut la pertinence de rappeler la disparition de Hamv combattantes. Merci
André Ollivro
Publié le
À Lannion (Côtes-d’Armor), un « flash mob » a été organisé, ce samedi 31 mai 2025, en fin de matinée, quai d’Aiguillon, pour soutenir la population de Gaza et alerter sur la situation en Palestine.
Lors de ce rassemblement citoyen, quai d’Aiguillon, ce samedi 31 mai 2025, les participants ont représenté les victimes de Gaza. | OUEST-FRANCE
Ce samedi 31 mai 2025, un « flash mob » pour Gaza s’est déroulé quai d’Aiguillon, à Lannion (Côtes-d’Armor). Organisé par Emmanuelle Le Diuzet et Audrey Dumont, ce « geste symbolique et minimaliste de soutien à Gaza » a réuni une centaine de personnes. « Il ne faut pas oublier ce qui est en train de se passer là-bas. On ne va pas sauver la Palestine avec cette action, mais ça nous fait du bien de se retrouver », indique Emmanuelle Le Diuzet, qui a été bénévole en 2012 en Cisjordanie, comme clown dans un camp de réfugiés.
Brigitte est venue avec son mari et des amis. « C’est important qu’il y ait au moins un symbole fort à Lannion sur ce génocide. C’est maintenant qu’il faut agir, pas après », partage-t-elle en attendant le début de l’événement. Depuis octobre 2023, une centaine de personnes se réunissent régulièrement dans les rues de Lannion en solidarité avec Gaza. Mais, ce samedi, ce rassemblement était différent, avec trois temps forts. Ensemble, les participants ont réalisé une chorégraphie simple, menée par Audrey Dumont, sur la musique Free Palestine.
Si les pas de danse se voulaient assez joyeux, la suite du « flash mob » a été pensée pour être très visuelle et émotionnellement forte, afin d’attirer l’attention sur la situation à Gaza, où la population subit d’intenses frappes israéliennes. Couchés sur le bitume, hommes, femmes et enfants de tout âge sont restés de longues minutes à même le sol pour simuler les corps sans vie des Palestiniens. Une image puissante renforcée par les mots de Refaat Alareer, un écrivain palestinien tué en décembre 2023 à Gaza, mis en musique par le rappeur HK.
Lire aussi : Israël-Hamas : le récit des massacres du 7 octobre
Les personnes présentes ont ensuite uni leurs voix, avec Ayazin, un chant évoquant le thème de l’amour. Les chanteurs ont été guidés par Emmanuelle Le Diuzet, qui est également la cheffe de chœur de la chorale Faunetik, à Lannion. Le rassemblement citoyen s’est terminé par un cercle géant où chacun a tenu fermement la main de son voisin.
Publié le
De nombreux habitants de Plouhinec (Finistère) font face à des problèmes récurrents de connexion Internet et de téléphone. Entre débits faibles et coupures fréquentes, la situation devient critique pour les particuliers comme pour les professionnels. Samedi 31 mai 2025, en fin de matinée, une centaine d’habitants ont répondu à l’invitation du maire Yvan Moullec et se sont réunis devant la mairie.
Yvan Moullec a pris la parole pour dénoncer l’inaction des opérateurs. | OUEST-FRANCE
Une centaine d’habitants de Plouhinec (Finistère) ont manifesté devant la mairie, ce samedi matin 31 mai 2025, pour dénoncer l’inaction des opérateurs de téléphonie et de réseaux d’accès internet dans la commune et, plus largement, sur l’ensemble du cap Sizun.
Début mai, les habitants concernés par ces problèmes
étaient invités à se faire recenser en mairie, pour caractériser l’ampleur de
la situation et obtenir des réponses concrètes de la part des prestataires et
des opérateurs réseaux. 150 foyers ont été recensés dans la commune. Cela
représente environ 20 % de la population. C’est énorme. Si on ne fait rien,
rien ne bouge. Orange se désengage. Nous avons droit aux mêmes services que
les autres. Cet isolement numérique renforce l’isolement social »,
s’exclame le maire. Il est soutenu dans sa démarche par de nombreux élus du
cap Sizun, présents également ce samedi.
Lire aussi : « La fibre va permettre de développer nos ventes à distance », selon cet apiculteur du Finistère
Le quartier de Saint-Jean est particulièrement
impacté par les pannes. Plusieurs de ses habitants ont pris part au
rassemblement pour signifier leur exaspération. C’est comme si on nous
abandonnait. On parle de France connectée, mais ici, on reste déconnecté »,
déplore ainsi un retraité. Même colère chez Didier Costa, dont l’activité
professionnelle est durement impactée : « J’ai des problèmes de débit
depuis plus d’un an mais Orange fait la sourde oreille. J’ai dû prendre un
abonnement par satellite. » Une voisine renchérit : « On a
l’impression de se faire balader. À chaque fois, les interventions des
techniciens sont repoussées. »
Les opérateurs mettent souvent en cause l’état du réseau cuivre (ADSL), vétuste sur certains secteurs. Quant au déploiement de la fibre optique, il avance à un rythme jugé trop lent par de nombreux usagers. Le syndicat mixte Mégalis Bretagne, chargé de l’aménagement numérique, a reconnu des retards liés à la complexité du terrain et à des problèmes de sous-traitance.
Lire aussi : Le déploiement de la fibre dans le Finistère est-il (très) en retard ?
Ces situations génèrent des difficultés
quotidiennes pour les habitants dans l’exercice de leur travail, dans leurs
loisirs, dans leur vie familiale. Cela génère même des problèmes de sécurité
pour les interventions de secours d’urgence, en rendant inopérant les
téléalarmes ou la sollicitation des services de secours »,
déplore le
maire Yvan Moullec.
L’ensemble des doléances des habitants vont être transmises au préfet, à la sous-préfète, aux présidents des conseils départemental et régional. Une lueur d’espoir : suite aux récents articles parus dans la presse, des travaux pourraient intervenir dès la semaine prochaine.
Publié le
Une mobilisation contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), a eu lieu à Roscoff, samedi 31 ai 2025. Environ 250 personnes étaient présentes.
Environ 250 personnes ont manifesté contre un projet de parc éolien au large du Finistère nord. | OUEST-FRANCE
« Non aux éoliennes devant nos côtes ! » Le mot d’ordre est clair, ce samedi 31 mai 2025. Dès 16 h, environ 250 personnes ont répondu à l’appel à manifester du collectif Nemo (Non aux éoliennes en manche ouest), à Roscoff (Finistère), contre un projet de parc éolien envisagé, d’ici 2035, dans une zone située entre la baie de Goulven et Locquirec.
Au total, 110 éoliennes de 287 mètres de haut pourraient être installées. Si le secteur concerné, appelé Bretagne nord ouest est aujourd’hui assez large, il pourrait bien se resserrer au large de Roscoff et de l’île de Batz.
Pour Sébastien Geoltrain, porte-parole du collectif Némo, « ce projet a tout faux. Il va massacrer le paysage, nuire à nos pêcheurs locaux », pointe-t-il.
Environ 250 personnes se sont mobilisées à Roscoff (Finistère), contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE
« Particulièrement nombreuses et particulièrement hautes »
Parmi les manifestants, Nelly Baudry, 73 ans, est membre de l’association pour la sauvegarde des sites de Roscoff et la mise en valeur de son patrimoine. Elle est opposée à l’implantation des éoliennes, elle craint « la détérioration du site. Le projet ne prévoit pas les éoliennes suffisamment loin, elles seront particulièrement nombreuses et particulièrement hautes », dénonce-t-elle. Pour les autres aspects du projet, qui touchent à la biodiversité ou à l’environnement, elle estime qu’elle n’est « pas forcément qualifiée » pour donner un avis, mais elle est inquiète « du danger pour les oiseaux ». Elle a signé la pétition en opposition au projet et ira à la réunion publique prévue à Sibiril.
« Défigurer à jamais nos magnifiques côtes »
Guillaume de Lannurien, lui, est président de l’association pour la sauvegarde des sites de Roscoff et la mise en valeur de son patrimoine. Il a pris la parole pour indiquer : « On veut nous imposer un parc qui va défigurer à jamais nos magnifiques côtes. […] Nous n’avons pas donné notre consentement, personne ne nous l’a demandé. Nous voulons qu’on nous le demande, que ce soit l’État, les administrations… On doit nous le demander avant de nous imposer ça. »
Gilles le Baud, vainqueur en 1973 et 1978 de l’ancêtre de la Solitaire du Figaro, a également pris la parole brièvement et s’est agacé : « Je n’imagine pas 110 monstres, trois fois plus haut que le phare de l’Île Vierge, qui est le plus haut d’Europe ! »
La maire de Roscoff, Odile Thubert-Montagne, était également présente.
Lire aussi : Pour ou contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix ? Les élus des villes littorales répondent
Après la manifestation, les échanges se sont engagés entre les citoyens. Au milieu des têtes blanches, Sarah Sebahoun, 39 ans, fait baisser la moyenne d’âge. Elle vit entre Paris et le Finistère, et dit : « Beaucoup de gens ne connaissent pas le projet, et ne se rendent pas compte. » Elle dénonce « un manque de communication sur le sujet. On a des arguments contre ce projet, il faut continuer à sensibiliser. »
Elle craint « la dénaturation des paysages, […] que les collectivités se laissent tenter par l’argent que ça pourrait apporter et ne mesurent pas l’impact. Les gens aiment la Bretagne pour sa nature, sa biodiversité, ses oiseaux… » Elle s’inquiète du devenir de la biodiversité. « La nature appartient à tout le monde. Ce projet, ça m’empêche de dormir. »
D’après l’État, ce parc pourrait subvenir aux besoins en électricité de près d’un tiers de la population bretonne. Jusqu’au 5 août 2025, une consultation publique est disponible en ligne. Des réunions publiques sont également prévues, sur inscriptions, le 11 juin à Sibiril, le 16 juin sur l’île de Batz, le 18 juin à Plougasnou et le 25 juin à Lannion.
Sébastien Geoltrain, à la fin de son intervention, a insisté : « Exprimez-vous, c’est très important ! ». Par ailleurs, le collectif prévoit des réunions le 6 juin à Roscoff, à l’espace Mathurin Méheut et le 7 juin, à Plougasnou, au restaurant La Part Des Anges. Les deux ont lieu à 18 h.
Diaporama : Non aux éoliennes devant nos côtes Roscoff samedi 31 mai 2025
Publié le
Un feu s’est déclaré dans la chambre d’une résidence pour personnes âgées autonomes, à Plougasnou (Finistère), ce vendredi 30 mai 2025. Son occupant et l’aide-soignante qui l’a évacué ont inhalé des fumées et été transportés à l’hôpital de Morlaix.
Un incendie s’est déclaré dans un pavillon de la résidence autonomie pour personnes âgées de Plougasnou (Finistère) vendredi 30 mai 2025. Il a rapidement été circonscrit. | OUEST-FRANCE
À 8 h 55, ce vendredi 30 mai 2025, une alarme incendie s’est déclenchée dans une chambre de la résidence autonomie pour personnes âgées Keric an Oll de Plougasnou (Finistère), au 3, rue Charles-de-Gaulle. Selon les premiers éléments, « le feu aurait pris sur un radiateur électrique dans une salle de bains » de la résidence, indique la maire de la commune, Nathalie Bernard. Il a été très vite circonscrit.
Les 48 résidents présents au moment du départ de feu ont été évacués de la résidence, à Plougasnou (Finistère) vendredi 30 mai 2025. | OUEST-FRANCE
Lors du départ de feu, une aide-soignante était présente. Elle est rapidement intervenue dans la chambre concernée pour évacuer son occupant âgé de 96 ans. Tous deux ayant inhalé des fumées, ils ont été transportés à l’hôpital de Morlaix.
Lire aussi : Un motard en état critique après un choc frontal avec une automobiliste en Bretagne
D’autres soignants ont rapidement gagné les lieux. Stressés et choqués, les 48 résidents présents ont été installés dehors, sur des chaises de la résidence qui ont pu être sorties. Des couvertures de survie et des verres d’eau ont été distribués.
Une trentaine de pompiers, de Morlaix, Lanmeur et Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), étaient sur place. À 10 h, ils procédaient à des vérifications, notamment dans les faux plafonds du bâtiment.
Gérée par le Centre communal d’action sociale (CCAS), la résidence a été inaugurée en avril 2024. Elle compte 49 résidents au total.
Publié le
Jeudi 22 mai, les élus se sont réunis en conseil municipal, présidé par Nathalie Bernard, maire.
Éric Mingant, chargé de mission pour Heol, a détaillé les résultats concluants des dix années de collaboration avec la commune.
Après l’attribution des subventions aux associations, lors du dernier conseil municipal, l’enveloppe pour le club de Tennis de table de Plouigneau était en suspension, le temps d’informations complémentaires. Le conseil lui attribue 450 € afin d’accompagner une adhérente plouganiste aux championnats d’Europe.
Une autre enveloppe de 312 € est attribuée à l’école Kerenot pour financer ses projets éducatifs. Enfin, 300 € seront versés au comité départemental du Finistère pour contribuer au concours national scolaire de la résistance et de la déportation.
Le pôle jeunesse expose ses tarifs mini-séjours pour cet été. Les montants seront calculés selon les quotients familiaux des Plouganistes, entre 22 et 32 € par jour, et 32 € par jour pour les habitants, hors commune.
Le conseil autorise, également, le paiement de 7 132 € à l’Ulamir afin de continuer les permanences de la Maison France service itinérante. Elles permettent d’accompagner les services administratifs en ligne et d’apprentissage aux outils numériques.
Publié le
La mairie. | OUEST-FRANCE
Mercredi 21 mai, les élus se sont réunis en conseil municipal, présidé par Monique Nédellec, maire. À l’ordre du jour, des modalités administratives et des travaux concernant le lotissement Liorzh Ar Gall, la représentation de la commune au sein de Morlaix Communauté, et un bilan énergétique concluant.
Mercredi, le lotissement Liorzh Ar Gall a fait l’objet de discussions au sujet de nouvelles conventions. Les voiries et réseaux seront rétrocédés à la Ville à la livraison du projet. Une convention a été signée avec An Dour, le 18 mai, au sujet des eaux potable, usées, et pluviales.
L’aménageur Tréca s’engage à transférer gratuitement, à la commune, la voirie, les espaces verts ainsi que les réseaux électriques et télécoms. Il interviendra prochainement sur le chemin communal de Kerigonan pour raccorder ces réseaux et en informera la mairie huit jours, avant le début des travaux.
Morlaix Communauté propose d’ajouter un siège au conseil communautaire pour le mandat 2026-2032. 52 places seront attribuées au lieu de 51, en faveur de la commune de Saint-Martin-des-Champs. Avec toujours un siège représentant Saint-Jean-du-Doigt. La commune approuve la proposition de représentativité de Morlaix Communauté.
Publié le
Une dizaine de membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie ont assisté, mardi, au vote solennel des deux propositions de loi sur la fin de vie. Ces deux textes font largement écho aux conclusions que cette assemblée de 184 citoyens tirés au sort avait rendues il y a deux ans.
Les explications de vote à l’Assemblée nationale, mardi 27 mai 2025, avant le vote solennel sur les deux textes sur la fin de vie. (Photo by Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP) | HANS LUCAS VIA AFP
Émotion particulière, mardi 27 mai, à l’Assemblée nationale. Depuis les tribunes, une dizaine de membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie assistent, en direct, au vote solennel des deux propositions de loi, l’une sur les soins palliatifs, adoptée à l’unanimité, l’autre créant un « droit à l’aide à mourir ».
« C’est satisfaisant, car ces textes s’inspirent bien de notre rapport », salue Nathalie Berriau, co-rapporteuse de la Convention. Il y a deux ans, les 184 membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie, convoquée par Emmanuel Macron, avaient rendu un rapport tout en nuances, après quatre mois de travaux.
Ils plaidaient pour une amélioration de la prise en charge de la fin de vie en France, jugeant « alarmante » la situation de notre système de santé. Et une nette majorité (76 %) défendait l’ouverture de l’aide active à mourir, sous conditions : euthanasie ou suicide assisté.
Tout en pondération, leur rapport mettait en avant un « nuancier d’opinions » : 40 % des conventionnels défendaient la nécessité de mettre en place suicide assisté ET euthanasie. Pour une autre partie des conventionnels, le suicide assisté devait prévaloir et l’euthanasie demeurer une exception (votée à 28 %), notamment afin d’éviter une implication trop grande des soignants. C’est aussi cette option que le texte voté mardi par les députés a retenue.
Documentaliste de profession, Nathalie Berriau salue « le texte d’équilibre » défendu par le député Olivier Falorni. « C’était aussi notre préoccupation. Comme ce préalable du déploiement, partout, des soins palliatifs ».
Tous les « conventionnels » n’étaient pas favorables à l’aide à mourir. Et, sur le texte voté, chacun, chacune aurait une remarque à faire, l’un sur la question des mineurs, l’autre sur les directives anticipées. Mais Dominique Fanget, un autre « conventionnel », savoure : « La Convention citoyenne a beaucoup inspiré non seulement les textes votés, mais aussi l’ambiance dans laquelle se sont déroulés les débats », remarque-t-il.
Comme ce fut le cas pendant les travaux des citoyens tirés au sort il y a deux ans, le caractère respectueux et apaisé des échanges des députés, pendant les deux semaines de débats dans l’Hémicycle, n’a cessé d’être salué. « Tous les députés sont intervenus dignement, il y a eu beaucoup de tenue », abonde Véronique Guegan, une autre « conventionnelle ».
Chacun a conscience que l’adoption des textes en première lecture, mardi, n’est qu’une première étape. « C’est loin d’être fini », dit Nathalie Berriau.
Dominique Fanget est « inquiet », conscient du long parcours législatif qui attend encore le texte. « Le Sénat n’est pas connu pour être très en avance sur les sujets sociétaux », glisse-t-il. Mais, Nathalie Berriau pense que la chambre haute peut « créer la surprise », comme elle l’a fait lors de la constitutionnalisation de l’IVG.
Ces trois conventionnels font partie de l’association Les 184, née de cette incroyable aventure de Convention citoyenne. L’association est restée plus qu’active depuis la fin officielle de ses travaux, en avril 2023. Chaque mois, elle continue d’organiser des rencontres, en visio avec des spécialistes de la fin de vie ou de la démocratie participative, qu’elle partage sur son site.
« Récemment, on a reçu la députée Agnès Firmin Le Bodo » (aujourd’hui députée Horizons mais qui, quand elle était ministre, a rédigé la première mouture du texte sur la fin de vie, N.D.L.R.), précise Nathalie Berriau. Ses membres ont aussi rencontré des députés avant les débats, pour leur expliquer la position de la Convention. Et maintenant, « on va aller rencontrer les sénateurs », sourit-elle.
Publié le
Les députés ont approuvé, mardi 27 mai 2025, en première lecture à l’Assemblée nationale, la création d’un droit à l’aide à mourir. Deux propositions de loi étaient au programme. La première, portant sur la création d’un « droit opposable » aux soins palliatifs, a été approuvée à l’unanimité, mais la seconde, relative au « droit à l’aide à mourir », était plus incertaine : elle a été votée à 305 voix pour, et 199 contre. Le point sur les votes et les réactions des députés du Finistère.
L’Assemblée nationale a adopté, mardi 27 mai 2025, deux textes, sur les soins palliatifs et sur le droit à l’aide à mourir. | STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
Mardi 27 mai 2025, les députés ont approuvé en première lecture, à l’Assemblée nationale, la création d’un droit à l’aide à mourir, première étape d’une réforme majeure sur un sujet qui divise la France, au-delà des clivages partisans.
Deux propositions de loi étaient au menu. La première, portant sur la création d’un « droit opposable » aux soins palliatifs, a été approuvée à l’unanimité. Mais la seconde, relative au « droit à l’aide à mourir », était plus incertaine : 305 députés ont voté pour, et 199 ont voté contre.
À l’issue de ce vote, le chemin reste long : le texte doit être examiné au Sénat - où la droite est majoritaire -, avec un retour à l’Assemblée au mieux début 2026. Il pourrait donc connaître de nombreux ajustements. Voici les votes et les réactions des députés du Finistère sur le « droit à l’aide à mourir ».
Lire aussi : Loi sur l’aide à mourir : qu’ont voté les députés bretons ?
Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République), députée de la 1re circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
C’est son passé professionnel, entre autres, qui a poussé Annaïg Le Meur à voter en faveur des deux propositions de loi. « J’ai travaillé en réanimation, au moment où l’on n’avait pas de solution pour le Sida. J’ai vu des gens souffrir énormément, et c’est important de répondre à ces souffrances en repositionnant le patient au centre de son parcours de soins. » Elle assure répondre à une attente du territoire. « Mais il faut respecter les positions de chacun. Tous les députés ont voté en fonction de leurs convictions, avec des échanges construits. »
Pierre-Yves Cadalen (La France Insoumise / Nouveau front populaire), député de la 2e circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
Pour le député, « les propositions de lois pour les soins palliatifs et l’aide à mourir sont des lois majeures. C’est un moment historique que d’ouvrir le choix, bien encadré, de pouvoir être maître de son destin face à une souffrance insupportable et à la mort prochaine. L’ouverture du droit à l’aide à mourir est une grande conquête républicaine à laquelle je suis fier de participer ».
Didier Le Gac (Ensemble pour la République), député de 3e circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
« Force est de constater qu’une évolution de la loi est nécessaire, indique le député. La législation encadrant la fin de vie est encore trop mal connue par les patients, et les directives anticipées sont rares. De plus, le droit à l’aide à mourir ouvert par le texte, dont nous avons débattu avec dignité, demeurera très strictement encadré, avec des conditions cumulatives très précises. Les garde-fous sont donc bien là. »
Sandrine Le Feur (Ensemble pour la République), députée de la 4e circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
« Parce que la fin de vie est un moment de vulnérabilité extrême, nous avons le devoir collectif d’offrir à chacun un accompagnement humain, digne et apaisé, indique Sandrine Le Feur. La loi Claeys-Léonetti a ouvert des voies importantes, en interdisant l’acharnement thérapeutique et en rendant possible la sédation profonde. Mais certaines situations extrêmes restent sans réponse, enfermées dans un cadre juridique trop étroit. C’est pourquoi ces deux textes sont, à mes yeux, indissociables […] L’un soigne, l’autre libère. »
Graziella Melchior (Ensemble pour la République), députée de la 5e circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
La députée précise : « En conscience et en humilité, je me suis prononcée pour cette nouvelle liberté que constitue l’aide à mourir, afin de respecter le choix et la liberté de tous, dans une procédure qui me semble suffisamment encadrée pour les patients et les soignants. Je souhaite désormais que ces textes poursuivent rapidement leur parcours au Sénat puis à l’Assemblée, afin d’honorer cet engagement, tant attendu par de nombreux Français. »
Mélanie Thomin (Socialistes et apparentés), députée de la 6e circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
La députée se félicite de l’adoption d’une « grande loi républicaine » à l’Assemblée nationale. « En votant cette loi, je pense aux malades, à leurs proches, aux soignants, souligne l’élue. C’est une loi d’écoute, d’accompagnement, de respect, de solidarité à l’égard de celles et ceux qui souffrent. Il s’agit de garantir à chacun la dignité, la liberté de vivre et de mourir selon ses valeurs. Avec humilité et conviction. »
Liliana Tanguy (Ensemble pour la République), députée de la 7e circonscription, a voté contre la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir.
Elle est la seule députée du Finistère à s’être prononcée contre cette proposition de loi. Mais elle a voté celle sur les soins palliatifs. Une affaire de cohérence, pour elle, qui souhaite d’abord que l’accès à des soins palliatifs de qualité soit assuré pour tous. « Dans ma circonscription, je reçois beaucoup de mails et de courriers, et je vois que les gens sont très partagés. Ça n’est pas qu’une question médicale, mais aussi d’éthique. »
Erwan Balanant (Les Démocrates), député de la 8e circonscription, a voté pour la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir. Il n’a pas encore réagi sur le sujet.
Publié le
Certains usagers de la régie de l’eau An Dour, sur le territoire de Morlaix communauté (Finistère), font face à des retards de facturation. Pourquoi ? Comment cela va se passer pour la suite ? On fait le point.
Certains usagers de la régie de l’eau An Dour, au sein de Morlaix communauté, font face à des retards de facturation. Voici ce que cela implique. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Depuis quelques mois, certains usagers d’An Dour, la régie de l’eau pour le territoire de Morlaix communauté (Finistère), n’ont pas reçu leur facture d’eau et d’assainissement collectif. Pourquoi ces retards ? Quand est-ce que les factures vont arriver ? Quelles seront les modalités pour les régler ? On fait le point.
Régis Guionnet, directeur relation usagers et facturation, avec Frédéric Coulombel, directeur général d’An Dour et Guy Pennec vice-président en charge du grand et petit cycle de l’eau. | OUEST-FRANCE
Pourquoi est-ce que les factures ont du retard ?
À l’automne 2024, l’agence de l’eau a annoncé une réforme par rapport à ses redevances. Jusqu’à présent, c’est An Dour qui facturait les redevances, en percevait l’argent et le reversait à l’agence de l’eau. Mais cette dernière « a supprimé ces redevances pour en instaurer de nouvelles au 1er janvier 2025 », dit Régis Guionnet, directeur relation usagers et facturation.
Cela a changé le système en place. « Ces nouvelles redevances sont applicables pour toutes les factures émises à partir de cette date-là. » Il a fallu du temps à An Dour, via son logiciel, pour intégrer ce changement. « Tant que ce n’était pas fait, on ne pouvait pas facturer. » L’édition des factures a pu reprendre en mars 2025, mais c’est ainsi que le retard est né.
Frédéric Coulombel, directeur général d’An Dour, le précise tout de suite : ce retard de facturation n’entraîne pas un surcoût. Les usagers paieront uniquement ce qu’ils ont consommé, puisqu’il « n’y a pas eu de décalage dans la relève des consommations ».
Pour celles et ceux qui ont des factures en retard, An Dour va proposer « des plans de mensualisation écourtés pour certaines communes. Sur l’année, il y a aura moins de prélèvements, et on va recalculer le plan de prélèvement sur huit ou neuf mois plutôt que dix », décrit le directeur relation usagers et facturation.
La facture pourrait donc légèrement augmenter, afin d’éponger ce retard, durant quelques mois. Et « la facture de solde sera un peu décalée », annonce le directeur général.
Environ la moitié des 38 000 usagers d’An Dour, principalement du côté du Trégor finistérien, ont été touchés par le retard de facturation. Les retards vont « d’un à quatre mois environ », indique Régis Guionnet. Mais attention, An Dour a déjà commencé à rectifier le tir. « La situation est quasiment rétablie, on espère retrouver notre rythme habituel en juin », complète Frédéric Coulombel.
À noter : « L’impact est essentiellement pour les usagers mensualisés », précise le directeur relation usagers et facturation, car ils sont prélevés chaque mois. Environ 34 % des usagers sont dans ce cas.
La régie de l’eau compte 120 travailleurs. Guy Pennec, vice-président en charge du grand et petit cycle de l’eau pour Morlaix communauté, rappelle les missions d’An Dour. « Il y a l’eau potable, l’assainissement, la gestion des eaux pluviales et urbaines. » Mais aussi « l’accompagnement agricole, la continuité écologique, le plan Papi, le plan algues vertes… ».
Dans les prochains mois, An Dour veut « améliorer ses services en ligne », pointe Régis Guionnet, tout en préservant l’accueil physique et téléphonique.
Renseignements : https://www.andour.bzh/
Splann ! et ses journalistes Inès Léraud et Kristen Falc’hon sont poursuivis par une figure de l’industrie porcine en diffamation. En cause, l’article Copains comme cochons, publié sur notre site l'an passé. Le délibéré sera rendu le 6 juin, à Rennes. Pour continuer à enquêter sur l’agro-industrie bretonne, nous lançons une cagnotte de soutien.
https://dc2er.r.ah.d.sendibm5.com/mk/mr/sh/SMJz09SDriOHWoLvDiKQdJt3lglL/GNXmAwwp8ssC
Plougasnou. La Journée nationale de la Résistance
Photo pyb29
Diaporama. La Journée nationale de la Résistance Plougasnou mardi 27 mai 2025
Publié le
En opposition au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), le collectif Némo, pour Non aux éoliennes en manche ouest, organise une mobilisation, le 31 mai 2025, à 16 h à Roscoff.
Contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix, une manifestation est prévue le 31 mai 2025. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
En opposition au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), qui prévoit l’installation d’environ 110 éoliennes de 287 mètres de haut d’ici 2035, une mobilisation est organisée à Roscoff, samedi 31 mai 2025 à 16 h, au vieux port.
C’est le collectif Némo (Non aux éoliennes en manche ouest), fondé mi-mai 2025, qui est derrière ce rassemblement. Le mot d’ordre, indiqué sur le tract : « Non aux éoliennes devant nos côtes ! ». Le collectif craint notamment « une défiguration majeure et injustifiée du paysage littoral, des atteintes sévères et inévitables à l’environnement, et une politique du fait accompli, sans concertation des centaines de milliers d’habitants et visiteurs de notre territoire ».
Ce rassemblement fait écho à une pétition lancée contre le projet il y a quelques semaines, qui a déjà réuni plus de 5 000 signatures.
Pour rappel, le parc en projet aurait une puissance de 2 GW et pourrait alimenter en électricité environ « un tiers de la population bretonne », indique la préfecture. En comparaison, le parc éolien de Saint-Brieuc et ses 62 éoliennes produisent 0,89 GW.
Pour celles et ceux qui souhaitent donner leur avis sur le projet, une consultation publique a été lancée. Des réunions publiques vont également avoir les 11 juin à Sibiril, 16 juin sur l’Île-de-Batz, 18 juin à Plougasnou, et 25 juin à Lannion (Côtes-d’Armor), toutes à 18 h. Attention, il faut s’inscrire.
Publié le
La proposition de loi Duplomb, qui vise à « lever les contraintes » à l’exercice du métier d’agriculteur, controversée, a été rejetée lundi 26 mai 2025. Elle sera soumise à une commission mixte paritaire. Tout d’horizon des réactions des députés du Finistère.
Cette proposition de loi vise à « lever les contraintes » à l’exercice du métier d’agriculteur. | DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
La proposition de loi Duplomb ne sera pas examinée à l’Assemblée nationale. Attendue par le monde agricole, elle visait à « lever les contraintes » sur l’agriculture, notamment en autorisant un pesticide interdit. Des milliers d’amendements avaient été déposés sur ce texte controversé. Pour éviter de très longs débats, des députés ont voté une motion de rejet, lundi 26 mai 2025. Le texte sera désormais entre les mains d’une commission paritaire composée de sept députés et sept sénateurs. Quelles sont les réactions de nos députés du Finistère ? Tour d’horizon.
Annaïg Le Meur, députée de la 1re circonscription, estime « dommage » que le texte ne soit pas débattu à l’Assemblée nationale, en raison du nombre d’amendements déposés. « Notre engagement est de proscrire l’usage des néonicotinoïdes et on garde bien cet engagement en tête. Par ce texte, on ne réintroduit pas l’usage de l’ensemble des néonicotinoïdes, mais celui d’une seule molécule pour protéger le marché des noisetiers français […] C’est un texte important qui traite de notre souveraineté alimentaire. »
Lire aussi : Loi Duplomb : « On suspend la mobilisation », annonce le président de la FNSEA
Pierre-Yves Cadalen, député de la 2e circonscription, considère qu’il s’agit d’une loi « dangereuse pour la santé des agriculteurs, pour notre santé à tous et pour celle des écosystèmes […] Cette loi fait l’impasse sur les questions urgentes et vitales que sont la rémunération des agriculteurs, la transmission des terres, et surtout la bifurcation de notre modèle agricole. »
Didier Le Gac, député de la 3 e circonscription, a « voté la motion de rejet pour faire avancer cette loi essentielle ». « Soutenir cette loi, ce n’est pas opposer écologie et agriculture, c’est aider nos producteurs à rester compétitifs et garantir notre souveraineté alimentaire avec des produits de qualité accessibles à tous. »
La députée de la 4e circonscription, Sandrine Le Feur, agricultrice près de Morlaix, a indiqué qu’elle s’abstenait concernant la motion de rejet qui a été déposée. « J’ai conscience des difficultés sur le terrain, nous devons y répondre, mais on ne peut pas sacrifier nos ambitions environnementales au nom de solutions de court terme. » La députée explique que « nous avons une responsabilité commune : bâtir une agriculture résiliente, respectueuse du vivant et des générations futures ».
Pour la députée de la 6e circonscription, Mélanie Thomin, c’est un contournement du débat parlementaire. « Co-responsable, au nom du groupe Socialistes et apparentés, pour l’examen de ce texte, je n’accepte pas ce scandaleux jeu de dupes, qui consiste à remettre en cause le droit des députés d’amender, débattre et voter. » Elle estime que « c’est une atteinte grave et sans précédent à notre démocratie. Sans possibilité de débat à l’Assemblée, ce texte sera désormais restreint dans son examen, au huis clos de la commission mixte paritaire ».
Erwan Balanant, député de la 8 e circonscription, déplore qu’ « il n’y ait pas eu de vrai débat et c’est un vrai problème. C’est un sujet important d’un point de vue environnemental, politique et agricole, et qui concerne surtout la santé […] Le texte initial allait beaucoup trop loin. Il faudra voter pour ou contre. Je me réserve pour l’instant. Si le texte est équilibré, je voterai pour. S’il est déséquilibré, je peux voter contre. »
Graziella Melchior, députée de la 5e circonscription et Liliana Tanguy, députée de la 7e circonscription, n’ont pas encore répondu à nos sollicitations.
La loi Duplomb autorise l'usage du
poison
Publié le
La compagnie maritime bretonne Brittany Ferries a décidé de poursuivre un armateur danois qui exploite la ligne Dieppe Newhaven. La Brittany dénonce les subventions perçues par le danois, qui selon elle, lui permettent de baisser ses prix et pénalisent d’autres lignes. C’est lui, par ailleurs, qui a remporté fin 2024 la desserte de l’île de Jersey.
Le Guillaume de Normandie, de la Brittany Ferries, en mars 2025. | MARTIN ROCHE / OUEST-FRANCE
La compagnie de transport maritime Brittany Ferries assigne DFDS, une compagnie concurrente danoise, devant le tribunal de commerce de Brest (Finistère), pour concurrence déloyale. Cette procédure arrive en plus d’un dépôt de plainte auprès de la direction générale concurrence de l’Union européenne pour aides d’Etat illégales versées par le SMPAT, le Syndicat mixte de promotion de l’activité transmanche qui est un organisme public.
La Brittany Ferries, dont le siège est à Roscoff, dans le Finistère, dénonce le modèle économique mis en place avec la compagnie danoise, qui reposerait selon elle sur d’importantes subventions du SMPAT, depuis 12 ans. Ces procédures interviennent alors que Condor Ferries, l’une des filiales de l’entreprise bretonne, a perdu fin 2024 la desserte de l’île de Jersey au profit de DFDS.
La compagnie bretonne estime que les prix pratiqués par la compagnie danoise sur la ligne Dieppe Newhaven, en raison de ces importantes subventions, « ne reflètent pas la réalité économique et les coûts d’exploitation inhérents à l’exploitation sur cette ligne, ce qui permet à l’exploitant danois d’attirer artificiellement des volumes qui seraient autrement transportés sur les lignes du bateau Normandie de la Brittany Ferry », depuis le Havre, Caen ou encore Cherbourg. La Brittany Ferries a estimé un préjudice « à plus de 150 millions d’euros depuis 2013 ».
En 2022, la compagnie s’était positionnée pour opérer cette ligne et indique qu’elle proposait une « réduction de 50 % de la subvention », mais elle n’avait pas été retenue. La Brittany Ferries affirme que « chaque année, le différentiel structurel de coûts entre les lignes Dieppe-Newhaven et les autres lignes augmente […]. »
Contacté, Étienne Melliani, directeur général de DFDS France commente sobrement : « nous sommes en train de prendre connaissance des éléments du dossier, et nous réservons nos réponses à la justice ».
Une audience devant le tribunal de commerce de Brest est prévue le 6 juin 2025.
Publié le
Dans le cadre du projet de parc éolien en Bretagne nord-ouest, qui concerne notamment la baie de Morlaix (Finistère), des réunions publiques sont organisées à Sibiril, l’Île-de-Batz, Plougasnou et Lannion. Cependant pour y participer, il faut s’inscrire.
Une vue aérienne du parc éolien offshore en mer, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE
Dans le cadre du projet de parc éolien en Bretagne nord-ouest qui concerne notamment la baie de Morlaix (Finistère), l’État, avec les préfectures du Finistère et des Côtes-d’Armor, et RTE organisent des réunions ouvertes au public, en juin 2025.
Celles-ci porteront sur les objectifs, les caractéristiques et les modalités de raccordement électrique porté par RTE, ainsi que sur les modalités de concertation.
Elles auront lieu le 11 juin à Sibiril, le 16 juin sur l’Île-de-Batz, le 18 juin à Plougasnou, et le 25 juin à Lannion (Côtes-d’Armor), toutes à 18 h. La préfecture précise qu’au « regard des capacités des salles, le public est invité à s’inscrire dès à présent par le site Internet eoliennesenmer.fr et à formuler les questions et/thèmes qu’il souhaiterait aborder en séance (Accès à la rubrique : façade NAMO/Bretagne Nord Ouest/inscriptions) ».
Les personnes peuvent également trouver la carte présentant la zone d’étude et de concertation de BNO ainsi que des photomontages simulant le projet de parc sur eoliennesenmer.fr.
Lire aussi : Parc éolien en baie de Morlaix : la consultation publique est lancée… et on a galéré à la trouver
Pour rappel, d’ici 2035, un parc d’environ 110 éoliennes de 387 mètres de haut pourrait être installé dans une zone de 350 km² située entre la baie de Goulven et Locquirec, environ. Dernièrement, la zone envisagée semblait plutôt se situer du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz. La puissance du parc serait de 2 GW. À titre de comparaison, celui de Saint-Brieuc et ses 62 éoliennes est de 0,49 GW.
Lire aussi : Pour ou contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix ? Les élus des villes littorales répondent
La préfecture, dans son communiqué de presse, indique que « ce projet représente une étape majeure dans la transition énergétique et permettra de couvrir les besoins électriques d’environ 1/3 de la population bretonne. Il contribuera ainsi à la production d’énergie renouvelable, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la souveraineté énergétique nationale. »
L'Assemblée nationale a instauré le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée est l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance.
https://www.education.gouv.fr/la-journee-nationale-de-la-resistance-8267
Diaporama : Passation de la Médaille de la Résistance Française à Plougasnou le 12 et le 13 septembre 2020
Publié le
Alors qu’un mât de mesure dans le cadre d’un projet éolien a été installé, en avril 2025, à Berrien (Finistère), les opposants appellent à manifester, samedi 7 juin 2025, dans la commune. Ils souhaitent mobiliser les autres collectifs et habitants impactés par des projets similaires.
Arrée résistance rurale veut mobiliser au-delà de la commune de Berrien pour protester contre les projets éoliens. | PHOTO D’ILLUSTRATION/ARCHIVES OUEST-FRANCE
Arrée résistance rurale ne désarme pas. L’association, créée il y a plus d’un an à Berrien (Finistère) pour protester contre un projet éolien, appelle désormais à une manifestation, samedi 7 juin 2025, qu’elle espère la plus large possible.
« On a invité tous les collectifs et associations touchés par ce type de projet dans les monts d’Arrée, le PNRA (Parc naturel régional d’Armorique, NDLR), à Morlaix pour le projet maritime », souligne Sylvie Manzoni, l’une des membres d’Arrée résistance rurale.
À Berrien, un mât de mesure a été installé par le promoteur WKN en avril 2025, une première étape avec le lancement des études environnementales. Parallèlement, un recours en justice sur le fond est toujours en cours ; la municipalité continue à défendre l’arrêté qui avait été pris pour interdire l’installation dudit mât de mesure, même si celui-ci a été suspendu.
En attendant, les opposants veulent montrer qu’ils restent mobilisés et « manifester [leur] mécontentement ». Le rendez-vous est donc donné samedi 7 juin 2025, à 10 h, sur le parking de la salle Asphodèle à Berrien, d’où le défilé doit partir.
Publié le
Morlaix communauté passe la vitesse supérieure dans les mobilités. Un réseau de transport gratuit est pensé pour les actifs, les scolaires, mais aussi pour les personnes éloignées des circuits habituels.
Le réseau de bus de Linéotim est gratuit en ville et dans les vingt-six communes de l’agglomération. | OUEST-FRANCE
Désengorger le centre-ville des voitures, assurer un transport pour tous, favoriser une mobilité plus respectueuse de l’environnement : l’offre de transports gratuits de Morlaix communauté s’adapte aux besoins des habitants.
Exploité sous la marque Linéotim par Keolis, le réseau actuel comprend dix lignes régulières, des navettes électriques en centre-ville, une quarantaine de circuits scolaires et des services estivaux à Carantec, Plougasnou et Locquirec.
Lire aussi : Transports en commun au sein de Morlaix communauté : vers une offre renforcée dès juillet 2025
Une 5e ligne urbaine entre Plourin-lès-Morlaix et les Morlaisiennes, rue d’Aiguillon est créée en correspondance avec la ligue qui dessert Le Cloître-Saint-Thégonnec et Plougonven. À Saint-Martin-des-Champs, le quartier Tunès, près du Roudour, sera desservi par la ligne 6, du lundi au samedi.
« Une offre a été pensée pour les actifs, indique Roger Héré, élu en charge des mobilités. Les grilles horaires ont été simplifiées et surtout mises en adéquation avec les horaires classiques des personnes qui travaillent. »
Par ailleurs, le service express « avec peu d’arrêts » ouvre sur les lignes (20) Morlaix Plouezoc’h-Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt et (40) Morlaix-Plouigneau-Plouégat-Moysan. Les élèves de Ploujean vont bénéficier d’une desserte entre le bourg et le collège Mendès-France.
Sainte-Sève via la ligne 70 Saint-Thégonnec Loc-Eguiner - Morlaix, avec des arrêts à la gare et au viaduc. Une nouvelle ligne voit le jour : la 60 entre Morlaix et Pleyber-Christ et en transport à la demande jusqu’à Plounéour-Ménez.
Tout nouveau, Lineolib enrichit l’offre à la demande. À partir de novembre 2025, les usagers pourront réserver, deux ou trois demi-journées par semaine, un trajet au sein de leur zone (cinq zones géographiques) ou vers le centre-ville, les centres commerciaux, l’hôpital…
Dépliants par commune, site internet… Une nouvelle application avec un QR code affiché aux points d’arrêts va permettre aux usagers de connaître les horaires de passage en temps réel et les éventuelles perturbations. Autre changement, les lignes sont numérotées dans un ordre croissant dans le sens des aiguilles d’une montre autour de Morlaix.
Publié le
Dans le cadre de la Fête de la nature, Plougasnou organisait, samedi 24 mai 2025, pour la 5e année consécutive, un événement autour d’ateliers écoresponsables à reproduire à la maison. Au programme : reconnaître les plantes sauvages comestibles et les cuisiner, réaliser une culture en lasagne, compter les hirondelles…
Atelier lasagne en permaculture animé par Lara Weisse, de Simplement jardin. | OUEST-FRANCE
Lors de la Fête de la nature à Plougasnou, Lara Weisse, avec son entreprise individuelle Simplement jardin, a présenté la culture en lasagne. « C’est une technique qui permet de préparer le sol sans le retourner, pour un massif ou un potager, déclare-t-elle. Ici, on vient poser plusieurs couches de matériaux carbone/azote, sur le sol existant. Du carton sans pesticide, de la tonte de pelouse, du fumier, de la paille, du broyat, pour créer de la matière. On peut aussi utiliser du goémon ! » Il ne reste ensuite plus qu’à disposer une couche de terre par-dessus et planter. Simple, mais efficace.
Atelier cuisine des plantes sauvages comestibles animé par Capucine Laur, éducatrice à l’environnement (3e en partant de la gauche). | OUEST-FRANCE
Sensibiliser le public
Pour cet événement, la mairie a aussi invité d’autres prestataires pour sensibiliser le public autour des richesses de la nature locale, et de ce qu’elle peut offrir. Comme l’atelier « reconnaissance et cuisine de plantes sauvages comestibles », animée par Capucine Laur, de l’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé. Au menu du jour : des muffins à la berce, une plante que les participants auront cueillie au parc de la Métairie avant de la cuisiner.
« C’est vraiment très intéressant, s’exprime l’une des apprenties à l’atelier. On a appris à ne pas se tromper de plantes, à bien les reconnaître avant de les manger car certaines se ressemblent. » « C’est étonnant de pouvoir les déguster dans des gâteaux ou des plats, et c’est très bon pour la santé », renchérit une autre participante.
Les élèves du lycée Suscinio sensibilisent le public au sujet des hirondelles et des martinets de la commune. | OUEST-FRANCE
Parmi les intervenants, les jeunes étudiants du lycée de Suscinio qui, en ce moment, travaillent sur le comptage des hirondelles et des martinets dans la commune. Ils ont lancé un appel aux Plouganistes pour les aider et aujourd’hui, ils aident les passants à reconnaître les nids.
Publié le
Ces derniers mois, le Parc naturel marin d’Iroise a autorisé l’extension d’élevages porcins sur le bassin-versant de la baie de Douarnenez (Finistère) et accordé des dérogations aux interdictions d’épandages. De quoi provoquer l’ire de l’association BDZE qui a lancé une pétition pour pousser l’instance « à remplir véritablement ses missions de protection de l’environnement ».
Françoise Ural, Odile Bruneau, Jean Hascoët et Nicole Le Gall, membres de Baie de Douarnenez environnement. | OUEST-FRANCE
Trop c’est trop pour Baie de Douarnenez environnement (BDZE). Le 20 mai 2025, l’association environnementale, basée à Douarnenez (Finistère), a lancé une pétition en ligne, sur cyberacteurs.org, à l’attention du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI).
En cause : l’instance donne des avis favorables aux extensions d’élevages porcins autour de la baie de Douarnenez. « Encore tout récemment, elle ne s’est pas opposée à l’extension d’un élevage à Goulien alors que le plan d’épandage est situé dans le bassin-versant de la baie », pointe Jean Hascoët, président de BDZE. Pour ces plans d’épandage de lisier, le PNMI accorde « systématiquement » des dérogations aux interdictions dans la « zone de protection des coquillages », située à moins de 500 m du rivage.
Des décisions « qui vont totalement à l’encontre des objectifs du Parc marin de défendre la biodiversité et les écosystèmes de la baie, explique Odile Bruneau, membre de BDZE. Pour la santé publique et l’environnement, ce n’est pas envisageable de continuer sur cette voie. Notre cyberaction est l’expression d’un ras-le-bol ».
Car cet espace maritime est sujet, depuis de nombreuses années, à des pollutions récurrentes, liées aux excès de nitrates. Excès de nitrates qui proviennent des épandages des élevages intensifs. « Il y a 500 000 cochons autour de la baie, soit 29 par hectare, rappelle Jean Hascoët, président de BDZE, s’appuyant sur un rapport de la Cour des comptes de 2020. Chaque porcherie qui s’étend induit une augmentation des épandages de lisiers, une diminution des surfaces en herbe, et donc, une augmentation des concentrations de nitrates dans les rivières qui se jettent dans la baie. »
Avec, comme répercussion la plus visible, la prolifération des algues vertes, dont le nitrate est justement le nutriment-clé.
Autre effet généré par le nitrate : le développement de phytoplanctons toxiques qui contaminent les coquillages, comme l’a révélé un rapport du CNRS, de l’Inrae et de l’Ifremer en 2017. Selon BDZE, à cause des « trop nombreuses » dérogations accordées aux agriculteurs pour éprendre à moins de 500 m du rivage, plus de la moitié de la zone de protection de la baie de Douarnenez ne serait plus protégée.
« Ce qui a pour conséquence directe l’interdiction de la pêche aux coquillages les trois quarts de l’année », rappelle Jean Hascoët. Et d’ajouter : « Une dérogation doit rester exceptionnelle, sinon, ce n’est plus une dérogation. Quel degré de pollution faut-il atteindre pour que le Parc « naturel » marin se réveille ? »
La pétition, qui a recueilli 1 500 signatures vingt-quatre heures après sa mise en ligne, doit pousser l’organisme à « prendre ses responsabilités et remplir véritablement ses missions ».
Sollicité, le PNMI nous a adressé une réponse par mail. Celui-ci déplore, en premier lieu, « la campagne engagée par une association militante, qui vise à intimider les équipes du Parc et les membres de son conseil de gestion ».
Et de poursuivre : « Le PNMI instruit les dossiers de demande de dérogation d’épandage agricole dans la bande des 500 m d’une zone conchylicole, selon des critères scientifiques liés à la fois à l’analyse de la qualité des eaux de baignade et des cours d’eau adjacents, et au classement sanitaire de la zone concernée. Les parcelles sensibles pour la qualité de l’eau sont systématiquement écartées. Les avis du Parc sont systématiquement associés à la mise en place de mesures de protection tels que des talus et bandes enherbées ».
L’instance indique également que dix dossiers concernant la baie de Douarnenez ont été instruits à ce stade par les services du Parc depuis décembre 2023, « ce qui reste marginal s’agissant d’une activité ancestrale dont les terres sont implantées en zone littorale, considère-t-elle. [Les services] s’appuient par ailleurs sur une baisse des flux azotés dans les cours d’eau concernés de 35 à 40 % sur la période 2010-2025. À l’échelle du PNMI, l’épandage dans la bande des 500 m a diminué de plus de 50 % au cours des douze derniers mois […]. »
Et de conclure : « Le PNMI reste fidèle à son objet social consistant à préserver l’environnement exceptionnel dont il a la charge, tout en prenant soin de ne pas faire disparaître toute activité agricole raisonnable. Son conseil de gestion ne se laissera pas intimider et continuera à s’appuyer sur la science et la raison. »
Publié le
L’Observatoire de l’environnement en Bretagne (OEB) publie une nouvelle brochure et un dossier pédagogique pour mieux comprendre les marées vertes en Bretagne.
L’Observatoire de l’environnement en Bretagne (OEB) publie une nouvelle brochure et un dossier pédagogique pour mieux comprendre sur les marées vertes en Bretagne. | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE
« Pourquoi certaines baies de Bretagne sont-elles régulièrement touchées par les marées vertes tandis que d’autres semblent épargnées ? Quels facteurs influencent les fuites d’azote, reconnues comme les principales responsables de la prolifération des algues vertes ? Observe-t-on des progrès grâce aux politiques publiques mises en place dans les huit baies dites « Algues vertes ? »» Ce sont quelques-unes des nombreuses questions auxquelles répond le guide fraîchement paru de l’Observatoire de l’environnement en Bretagne (OEB).
Lire aussi : Vers des sanctions financières pour les agriculteurs ne luttant pas contre les algues vertes
Une vingtaine d’organismes spécialisés ont travaillé sur le contenu. Le but est d’aider à « appréhender des phénomènes complexes, comme la prolifération des algues vertes et le cycle de l’azote », explique-t-on à l’observatoire breton de l’environnement.
La publication propose un état des lieux baie par baie, les évolutions détaillées des concentrations en nitrates et des échouages d’algues ainsi que des exemples d’actions conduites dans le cadre du plan de lutte contre la prolifération des algues vertes (PLAV), porté par l’État et la région Bretagne. Des quiz permettent aussi de tester ses connaissances sur ce sujet délicat. Des exemplaires imprimés de cette brochure seront accessibles courant juin dans toutes les bibliothèques municipales, les CDI des collèges et lycées de Bretagne.
Connaissez-vous, par exemple, les différentes étapes de formation d’une marée verte ? Saviez-vous que ce phénomène a été décrit pour la première fois en 1911 dans l’anse de Belfast et qu’elle avait fait sa première apparition en France dans les Côtes-d’Armor dans les années 1960 ? 75 à 115 sites sont touchés chaque année, jusqu’à 141 sites côtiers ont été touchés au moins une fois. Sur les dix dernières années, 50 000 m³ de volume annuel a été ramassé par une cinquantaine de communes.
En Bretagne, huit baies concentrent 88 % des échanges régionaux. Dont Saint-Brieuc et Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), les deux communes les plus anciennement touchées.
Format PDF consultable sur le site : bretagne-environnement.fr
Publié le
Dans le pays de Morlaix (Finistère), deux chefs ont été distingués lors du Gault & Millau Tour 2025, ce lundi 26 mai 2025 : Nicolas Carro à Carantec et Loïc Le Bail, à Roscoff.
Nicolas Carro, chef de l’Hôtel de Carantec (Finistère) a été distingué lors du Gault & Millau Tour 2025, lundi 26 mai 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le Finistère a brillé lors du Gault & Millau Tour 2025, lundi 26 mai 2025. Loïc Le Bail, du restaurant Le Yachtman au sein du Brittany, à Roscoff, a décroché le Gault & Millau d’or. « Ça fait toujours plaisir de genre de prix. On sait qu’on n’a pas bossé pour rien, je suis hyper content », indique par téléphone quelques heures après avoir reçu son prix.
« Je suis encore un peu la tête dans les toques », dit-il en référence aux toques décernées par Gault & Millau. « Pour mes producteurs, mes équipes et pour moi, je suis très content. Quand j’ai reçu le coup de fil pour m’annoncer que nous avions un Gault & Millau d’or, Ça a été la grosse surprise. » Lui qui est aux fourneaux de ce même restaurant depuis 36 ans savoure toujours avec le même appétit ce genre de distinction. « Il faut se remettre en question en permanence », pointe-t-il. Exigence et excellence semblent être les maîtres mots du chef, qui possède également une étoile au guide Michelin.
Lire aussi : CARTE. Onze restaurants bretons récompensés par le Gault & Millau en 2025 : voici lesquels
À Carantec, le restaurant de Nicolas Carro, déjà distingué par une étoile au guide Michelin, a obtenu le prix cuisine de la mer, des lacs et des rivières. Ce titre salue notamment le travail réalisé sur le poisson.
« C’est toujours valorisant d’être mis en avant comme ça, c’est important pour le travail des équipes », souligne le chef ce lundi après-midi. La cérémonie avait lieu à 14 h, à Rennes (Ille-et-Vilaine). « J’y suis allé avec Franck Leven, mon pêcheur. Il est basé à Callot et il livre au Kelenn, à deux pas du restaurant. » Il ajoute : « On peut être bon, mais sans les producteurs, ça ne marche pas. »
En 2020, le chef avait reçu le prix Grand de demain de Gault & Millau et, en 2021, il avait été distingué dans le Guide du 109 (à lire sang neuf).
Publié le
Les policiers du commissariat de Morlaix (Finistère) se sont mobilisés, lundi 26 mai 2025, peu avant 12 h, pour demander plus de moyens. Des actions similaires ont eu lieu à Brest et Quimper.
Les policiers du commissariat de Morlaix (Finistère) se sont mobilisés lundi 26 mai 2025, pour demander un renforcement des effectifs. | OUEST-FRANCE
Ils veulent plus de moyens. À Morlaix (Finistère), une quinzaine de policiers se sont mobilisés devant le commissariat, lundi 26 mai 2025, à 11 h 45, afin de demander un renforcement des effectifs. « On sait que dans le mouvement polyvalent, il n’y a pas de postes ouverts à Morlaix, et pour ce qu’on nomme le mouvement profilé, on gagne seulement un officier de police judiciaire », expliquent Virginie Guillermic et Davy Hall, respectivement déléguée du commissariat pour le syndicat Unité et délégué adjoint.
Cela ne répond pas aux attentes des fonctionnaires de police qui estiment qu’il faudrait « huit personnes en plus afin d’avoir deux patrouilles de police secours sur le terrain constamment ».
Les policiers pointent aussi que douze départs en retraite sont prévus sur les trois prochaines années. Actuellement, le commissariat de Morlaix compte « 57 personnes, mais toutes ne sont pas actives ». Certains doivent écluser des congés avant de partir en retraite, par exemple.
Si les policiers demandent plus de moyens, c’est pour pouvoir répondre aux problématiques du territoire, comme le narcotrafic. « Ici aujourd’hui, nous n’avons aucun point de deal ostentatoire, mais si on laisse faire, ça sera encore plus dur à démanteler. On arrive à bien mailler le territoire », mais sans effectif en plus et avec les départs annoncés, les policiers craignent de peiner à faire face. Ils pointent aussi la localisation de Morlaix, excentrée par rapport aux autres circonscriptions de police du département : Brest, Quimper et Concarneau.
« On nous dit qu’on aura peut-être des arrivées en 2026, mais ça fait des années qu’on alerte sur le manque d’effectif à Morlaix », soulignent les deux fonctionnaires de police.
Des réservistes pourraient venir renforcer les rangs, mais « ce ne sont pas des titulaires, ni des postes pérennes », pointe Davy Hall. En plus du manque d’effectif, les policiers dénoncent également des outils de travail dégradés : ils doivent régulièrement utiliser des véhicules de prêt, et occupent un bâtiment « qui n’est plus adapté », disent-ils. « On a l’impression que Morlaix est l’éternelle oubliée », regrette Virginie Guillermic.
Des villes comme Brest et Quimper se sont également mobilisées ce lundi, afin de demander des renforts.
Jean-Paul Vermot (PS), maire de Morlaix, soutient la demande des policiers. Il l’avait fait savoir via un communiqué de presse, mercredi 21 mai 2025. Présent ce lundi, il appuie : « Il faut des moyens à hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés. » Il rappelle la différence entre police municipale et nationale. La première « fait de la tranquillité urbaine, elle ne fait pas le travail de la police nationale. Aller au-delà de notre part avec la police municipale, c’est prendre un risque pour la sécurité de nos concitoyens. »
Sandrine Le Feur (Renaissance), députée de la circonscription, a également indiqué être en faveur du mouvement. « Notre ville fait face à une pression croissante liée au narcotrafic, qui inquiète à juste titre les habitants et fragilise le travail des forces de l’ordre. Leur présence sur le terrain est essentielle, mais elle ne peut être pleinement efficace sans les moyens humains nécessaires. Je reste déterminée à faire entendre, à tous les niveaux de l’État, la voix des territoires comme le nôtre, qui ne peuvent être laissés seuls face à l’ampleur des trafics et de leurs conséquences. »
Désormais, les policiers attendent une réponse du gouvernement.
Publié le
Le collectif « Tu veux quoi pour Dz ? » organise une réunion publique, mardi 27 mai 2025 à 18 h 30, maison Charles Tillon à Douarnenez (Finistère). Une première rencontre à destination de la jeunesse, pour discuter sans inhibitions de ses désirs et de ses problématiques.
À un an des municipales de mars 2026, « Tu veux quoi pour Dz ? » invite la jeunesse à se faire entendre. | ARCHIVES PAULO PICHAVANT
Nul besoin d’être encarté ou même de voter pour venir mardi 27 mai 2025 à 18 h 30 à la maison Charles Tillon. C’est un appel à la jeunesse que lance aujourd’hui le collectif « Tu veux quoi pour Dz ? », en vue des municipales 2026. L’objectif : partager des témoignages et forger des propositions qui parlent à celles et ceux qui vivent à Douarnenez. Logement, culture, santé, travail, cadre de vie…
Lire aussi : Municipales 2026 : A quoi s’attendre dans le Finistère ?
Tout peut-être porté et discuté, dans un espace dédié. Car qui mieux que les jeunes peuvent savoir ce qui les concernent et les portent ? « On parle aux personnes qui ont de 14 ans à une trentaine d’années. La jeunesse, on la définit par ce que pose Salomé Saqué dans son livre Sois jeune et tais-toi, à savoir que tu peux être jeune à 35 ans et vieux à 20 ans, la jeunesse est relative », expliquent les membres du collectif.
Nulle volonté d’exclure mais bien d’ouvrir un espace où les personnes vont oser parler librement, sans l’inhibition parfois ressentie face à des vieux briscards de la politique. « Il est parfois difficile de prendre la parole en réunion quand tu es à côté de quelqu’un qui fait de la politique depuis quarante ans. Nous voulons une manière d’échanger ouverte, propice, sans codes établis, avec la possibilité de se tromper. »
À la manière des cahiers de doléances, l’idée de ces réunions est de parler, en premier lieu, mais aussi de consigner des projets et des lignes de force qui serviront de base à la formation d’un programme ou d’un projet. Ce dernier pourrait venir irriguer la réflexion collective de listes qui se constituent. Y a-t-il une couleur politique ? « Non, c’est ouvert largement et c’est bien que des gens d’opinions différentes se rencontrent dans le respect. Quand on parle du soin, que tu sois à droite ou à gauche, tu as besoin d’un médecin. En précisant que nous portons des valeurs humanistes, antiracistes et d’éducation populaire. »
Pratique : « Tu veux quoi pour Dz ? », réunion à Charles Tillon, mardi 27 mai, à 18 h 30.
Publié le
Vendredi 16 mai 2025, la librairie Gwalarn, associée à la médiathèque de Lannion (Côtes-d’Armor), a décerné le prix Noroît récompensant des livres jeunesse. À cette occasion, un des auteurs en lice, Lionel Tarchala, a dédicacé ses albums.
Lionel Tarchala présentait ses différents ouvrages lors d’une séance de dédicaces à la librairie Gwalarn. | OUEST-FRANCE
À côté de Marie-Laure Dudoux, cogérante de la librairie Gwalarn, à Lannion (Côtes-d’Armor) et responsable du rayon jeunesse, la table est chargée des livres de Lionel Tarchala, prêts à être dédicacés.
« Le prix Noroît est la nouvelle mouture du prix Gwalarn, qui récompense des titres jeunesse. Nous l’avons renommé, il porte toujours le nom d’un vent d’Ouest. Il s’adressait avant aux lycéens, puis aux collégiens et nous l’avons adapté au niveau élémentaire, CE et CM, explique-t-elle. Quatre titres sont sélectionnés pour chaque section, très en amont, et proposés à 25 classes des écoles de Lannion et des alentours. Les élèves ont jusqu’au mois d’avril pour lire les livres et voter ».
Cette année, les titres Le Carnet des petits radis (catégorie CE1-CE2), de Sandra Le Guen et Héloïse Solt et Un amour de tronçonneuse (CM1-CM2), de Colin Thibert, ont récolté le plus de suffrages et emportent les prix.
Les retombées sont intéressantes pour les auteurs puisque les livres sélectionnés sont mis en avant dans les rayons de la librairie, leur assurant des ventes non négligeables. « Avec Marie-Laure, mais aussi toute l’équipe jeunesse de la médiathèque, nous sommes déjà en train de commencer la sélection pour l’an prochain », précise Valérie Le Coadou, responsable de cette section de l’établissement.
Un des auteurs sélectionnés, Lionel Tarchala, venu tout droit de Pleudihen-sur-Rance (22), avait été invité à participer à un atelier dessin, le matin même, à la médiathèque. En fin d’après-midi, il était à la librairie pour une séance de dédicaces. Un charmant petit garçon, Eden, avait expressément demandé à sa maman de se rendre au magasin après avoir participé à l’atelier. « Il adore lire. Nous allons très régulièrement emprunter des livres à la médiathèque. Il voulait donc avoir son livre dédicacé », expliquait-elle. Il est donc reparti ravi, avec son exemplaire de l’album La chanson de l’Ouest, annoté sous le bras. Si son ouvrage, en lice pour le prix, ne l’a pas obtenu, l’auteur s’est plié à l’exercice avec plaisir. « C’est toujours intéressant de faire des rencontres avec les lecteurs, notamment dans les écoles. Les enfants sont très intéressés par le dessin, les histoires… Ils ne savent jamais vraiment qui se cache derrière un livre, comment il est créé. » On peut déjà miser sur le fait qu’un petit lecteur était conquis par cette rencontre et sa participation à l’attribution du prix Noroît.
Publié le
Six associations morbihannaises manifestaient à Vannes (Morbihan), ce samedi 24 mai 2025. Elles seront reçues prochainement par le préfet et le président du conseil départemental.
Ils ont manifesté à Vannes (Morbihan), samedi 24 mai 2025 : David Le Goff, président de l’association La Pierre du Diable ; Eric Sartori, secrétaire de Piebiem ; Christiane Péchard, trésorière de Pierre du Diable ; Elizabeth Neau, vice-présidente ; Christian Pons, adhérent ; Eric Guillot, président de Piebiem. | OUEST-FRANCE
Aucune énergie n’est parfaite, mais avec
l’éolien, on est dans le pire du pire. Avec le projet d’éoliennes flottantes
entre Groix et Belle-Île (Morbihan), on
cumule les inconvénients : atteintes aux paysages, à la biodiversité, au
patrimoine, à la pêche artisanale…
Six associations morbihannaises étaient réunies devant la préfecture, à Vannes, ce samedi 24 mai 2025. Piebiem (Préserver l’identité environnementale de la Bretagne sud et des îles contre l’éolien en mer), Les Amis de Saint-Gildas-de-Rhuys, La Pierre du Diable, entre autres, relayaient une demande nationale d’un moratoire sur l’éolien terrestre comme maritime, et les champs solaires en milieu agricole.
Le vent leur semble propice : Il y a enfin eu
débats, le 28 avril à l’Assemblée Nationale et le 6 mai au Sénat, et le
gouvernement envisage une reprise en profondeur de la programmation
énergétique. Le sénateur Daniel Grémillet doit recevoir des représentants de
nos associations mardi prochain
, explique Laurent Guyot-Sionnest de
RETM (Réseau Energies Terre et Mer) Bretagne.
Nous demandons un moratoire de l’éolien
terrestre et maritime et des champs solaires en zone agricole, pour éviter que
de nouveaux programmes soient validés sans étude d’impact socio-économique.
Les besoins en électricité n’augmentent pas, les parcs éoliens en mer de
Saint-Nazaire et Saint-Brieuc produisent à perte
, ajoute Eric Sartori,
secrétaire de l’association Piebiem.
En avril dernier, RTE, filiale d’EDF, s’était inquiétée de la production d’électricité, trop abondante par rapport à la consommation en France. « On l’a vu avec le black-out en Espagne, il y a un enjeu de stabilité des réseaux électriques qui passe par la limitation de l’énergie éolienne et solaire », estime Eric Guillot, président de Piebiem. Les associations seront reçues par le préfet et le président du Conseil départemental prochainement.
Publié le
Six étudiants en BTSA Gestion et Protection de la Nature du lycée Suscinio font appel aux Plougasnistes pour participer à un grand inventaire d’oiseaux.
Pour contribuer, les habitants de la commune sont invités à compter les nids d’hirondelles rustiques, de fenêtre, et de martinets noirs présents dans leur propriété. Les bâtiments publics seront scrutés par les étudiants.
De mai à août, ils pourront envoyer un mail à hirondellesplougasnou@gmail.com avec leurs meilleures photos des nids et/ou de l’espèce qui y niche. Il faudra également y inscrire la localisation précise (adresse complète, nom, numéro de rue, localisation GPS), uniquement sur les batiments privés. Les nids peuvent être occupés, vides ou détruits, il faudra simplement le préciser.
Contact : hirondellesplougasnou@gmail.com
Montage photos de nids d'hirondelles prises chez Jean-Yves Quéméneur le 25 mai 2025.
Publié le
La Ville de Lannion (Côtes-d’Armor) organise son premier « mégothon », samedi 24 mai 2025. Un challenge pour lutter contre un déchet particulièrement néfaste, comme le présente Catherine Carcenac, chargée de mission nature en ville. Les participants récoltant le plus de mégots pourront gagner des bons d’achat de 20 à 150 € ! On vous explique.
Ce samedi, le « mégothon » met au défi les participants de ramasser le plus possible de mégots pour lutter contre la pollution. | ILLUSTRATION OUEST-FRANCE
La ville de Lannion (Côtes-d’Armor) organise un grand « mégothon » dans les rues de la capitale trégorroise, samedi 24 mai 2025. Catherine Carcenac, chargée de mission nature en ville, présente la première édition de ce challenge qui commencera dès 13 h 30, au parc Sainte-Anne.
Un « mégothon », qu’est-ce que c’est ?
C’est une chasse aux mégots dans l’espace public pour sensibiliser le plus grand nombre à l’impact nocif pour l’environnement de ce déchet qui pollue le réseau d’eau. Il faut savoir qu’un mégot pollue jusqu’à 5 000 litres d’eau. C’est un petit déchet mais qui a un impact énorme. Le filtre est composé d’acétate de cellulose, donc du plastique qui impacte les microsystèmes. Dans un mégot, il y a 2 500 substances toxiques : du mercure, du plomb, de l’arsenic, de l’ammoniac. Tout ça est ingéré par les animaux marins et les oiseaux. Même les mégots biodégradables polluent.
Lire aussi : Comment les mégots et les cigarettes électroniques jetables polluent en France
Comment va se dérouler le mégothon ?
Ce samedi nous accueillerons les participants dès 13 h 30, au parc Sainte-Anne, dans la cour carrée. On leur donnera des gants, une pince à déchets si besoin et un seau. Ils pourront aller partout dans le centre-ville, le long de l’allée verte… Le périmètre est assez large.
Le but est d’en ramasser le plus possible en deux heures. Le retour est prévu à 15 h 30 pour la pesée de la collecte. Les dix participants qui en auront ramassé le plus remporteront des bons d’achat de 20 à 150 € à utiliser dans les commerces du centre-ville.
Il y aura aussi une collation zéro déchets, avec des crêpes préparées par Poline Guyonnet, des halles, et du jus de pomme offert par la Cidrerie du Léguer.
Que deviendront les mégots ramassés ?
Nous les remettrons à un éco-organisme qui nous subventionne : l’Alcome. Cet organisme récupérera les mégots et les valorisera en mobilier ou en objets recyclés. Cet organisme nous donne 1 € par habitant, soit près de 22 000 € pour lutter contre les mégots. On ne perçoit l’argent que quand on a prouvé qu’on a agi. L’an passé grâce à cet argent nous avions investi dans du matériel.
Publié le
Dans le cadre de la Journée nationale de la Résistance, la Ville de Morlaix (Finistère) mettra en lumière, lundi 26 mai, le parcours de quatre femmes engagées pour cette cause durant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs de leurs descendants prendront la parole.
Les élus morlaisiens avec Maryvonne Moal, Michel Le Meur et Martine Barosco-Le Luc, tous trois descendants de résistants et qui partageront les parcours de plusieurs femmes dans la Résistance. | OUEST-FRANCE
La Journée nationale de la Résistance rend hommage à celles et ceux qui se sont opposés à l’Occupation. Lundi 26 mai, trois élus de la Ville de Morlaix (Finistère) ont choisi de rendre hommage aux femmes du territoire investies dans la Libération de la France. Un rendez-vous est organisé à l’hôtel de ville, à 18 h 30.
Ce sont Martine Barosco-Le Luc, Michel Le Meur et Maryvonne Moal, tous descendants de résistants, qui témoigneront.
Lire aussi : TÉMOIGNAGE. Lucienne Nayet, fille de déporté juif, a narré son histoire à Morlaix
Celui de Virginie Lagadec, cultivatrice à Commana, est tombé dans l’oubli. « Pourtant, cette femme, qui était veuve, a hébergé le réseau Justice, premier mouvement de résistance créé à Morlaix sous l’occupation allemande », indique Martine Barosco-Le Luc.
Michel Le Meur, 93 ans, évoquera l’engagement de sa mère, Anna Le Meur, alors femme de ménage. « Nous habitions rue des Vignes. Je me souviens, enfant, que nous transportions de la dynamite et des munitions parachutées dans le secteur. »
Lire aussi : TÉMOIGNAGE. « Marqué à vie » : cet enfant d’une déportée juive a échappé à la rafle du Vel’d’Hiv
Enfin, Maryvonne Moal, présidente des Amis de la fondation pour la mémoire de la Déportation (AFMD) du Finistère, reviendra sur le parcours de sa tante Yvonne Jégaden. « Elle a dit non au régime de Vichy. » Elle s’est engagée auprès de ses frères, Yves et Émile, en 1943, dans les Forces françaises libres (FFI). Plus précisément au sein du mouvement Libération nord. Elle devient alors agent de renseignement. Yves et Yvonne seront fusillés avec d’autres, le 4 juillet 1944, à Plougasnou, d’une balle dans la tête. Maryvonne Moal évoquera aussi l’engagement de Jeanne Madec, commerçante morlaisienne morte en déportation.
Lire aussi : Morlaix. Deux jeunes « passeurs de mémoire » racontent la résistance bretonne
Un deuxième temps fort sera proposé le 27 mai, à la Virgule, avec Isabelle Le Boulanger, sur les femmes d’exception en Bretagne sous l’Occupation.
Lundi 26 mai, à 18 h 30, à l’hôtel de ville ; mardi 27 mai à 18 h 30, à La Virgule, sur inscription au 02 98 19 19 09.
Les autres. Photos pyb29
Publié le
Trois parlementaires de la Manche se sont rendus à Jersey, jeudi 22 mai 2025, pour faire le point sur des sujets communs avec les îles anglo-normandes.
Jersey projette un parc éolien pour 2040, pas très loin de celui de Saint-Brieuc. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Trois députés de la Manche, Bertrand Sorre, Philippe Gosselin (co-présidents du groupe d’amitié avec les Îles anglo-normandes) et Stéphane Travers ont rencontré les autorités de Jersey, jeudi 22 mai 2025.
Plusieurs sujets d’actualité étaient sur la table, dont un projet éolien en mer à l’ouest de Jersey. Acté en 2024 mais devant être confirmé en 2026, le parc éolien entrerait en service en 2040. « De nombreuses questions, sur la pêche comme le raccordement au continent, feront l’objet de points de vigilance et d’études spécifiques. »
Autre sujet récurrent ces dernières années : les formalités administratives pour rentrer dans les Anglo-normandes. Provisoirement, les ressortissants français sont dispensés de passeport et de visas. « Début juin, le parlement de Jersey examinera une proposition de loi d’accès aux eaux territoriales du territoire pour les ressortissants français avec une simple carte d’identité, dans le cadre d’une visite avec aller-retour, de façon définitive cette fois. »
Concernant les voyages scolaires de mineurs français, ceux-ci restent « exonérés de passeport et de visa. Seule la carte d’identité est nécessaire. »
Publié le
À Lanmeur (Finistère), des retards dans la prise de décision pour restaurer la chapelle de Kernitron agacent Cathy Lucas, maire. Elle a de nouveau écrit à la Direction régionale des affaires culturelles.
La chapelle de Kernitron est partiellement fermée depuis bientôt trois ans, et le sera encore au moins un an. | OUEST-FRANCE
À Lanmeur (Finistère), des retards dans la prise de décision pour restaurer la chapelle de Kernitron agacent les élus. D’autant plus qu’une nouvelle campagne de jauge numérique des fissures vient d’être décidée et annoncée lors du conseil municipal réuni jeudi 22 mai 2025. Une campagne censée durer un an.
Lire aussi : À Lanmeur, le passage des engins fragilise les fondations de l’église et l’abîme
Ce qui a le don d’agacer la maire, Cathy Lucas, qui insiste sur la perte de temps. « Cela fait plus d’un an que nous attendons ces diagnostics complémentaires. » De plus, « le fait que les deux architectes ne soient pas d’accord sur le choix des travaux à engager n’arrange pas les choses. »
La chapelle est partiellement fermée depuis bientôt trois ans, seule la nef est ouverte. La maire a écrit un nouveau courrier à la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) dans le but d’activer la restauration de la charpente de la tour. « Un premier courrier est resté sans réponse, c’est une désolation de voir les choses se dégrader ainsi », regrette la maire.
L’édifice de presque mille ans, classé aux Monuments historiques, présente un état structurel inquiétant : des entrées d’eau en parties hautes liées à l’état des maçonneries, l’escalier devenu dangereux et les pierres désolidarisées. « Cette chapelle, beaucoup de touristes souhaitent la visiter. »
Un autre monument retient l’attention des élus : l’église de Saint-Mélar. Après de nombreux aléas et plusieurs avenants [clause additionnelle N.D.L.R] au budget initial, les premières tranches de travaux de restauration de la nef et de la tour du clocher avec la remise en état de l’escalier sont achevées. Fermée depuis plus de deux ans, l’église est de nouveau ouverte.
Lire aussi : Cette ville du Finistère veut faire la chasse aux pigeons
« Elle le sera au moins jusqu’à l’automne, moment où débutera une nouvelle tranche de travaux. Ils concerneront la reprise des maçonneries au niveau de la flèche du clocher avec la réouverture des abat-sons [série de lames inclinées pour renvoyer le son vers le sol] des cloches qui sont pour l’instant obturés. » Yvon Denis, adjoint chargé des bâtiments, précise que ces travaux nécessiteront l’installation d’un échafaudage le temps du chantier. « Ce qui devrait durer un petit moment. »
Mais la commune peut se réjouir : l’horloge indique enfin l’heure et les cloches sonnent de nouveau. « Pour la plus grande joie des habitants », s’enthousiasme la maire.
Publié le
Le bâton après la carotte. En Côtes-d’Armor, le Plan algues vertes 2022-2027 va passer en mode « sanctions » des exploitants non engagés dans la lutte. Quelles réactions suscitent cette annonce ?
La plage du Valais à Saint-Brieuc souillée par les algues vertes. | OUEST-FRANCE
Au sortir du comité départemental dédié à la question des algues vertes, qui s’est tenu ce jeudi 22 mai 2025, dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Saint-Brieuc, les mises au point de la préfecture n’ont pas réellement surpris les participants. Après trois années de la phase volontaire qui arrivera à son terme en septembre 2025, les quelque 500 agriculteurs des Côtes-d’Armor qui n’ont rien fait pour lutter contre les algues vertes seront sanctionnés.
Didier Lucas, de la FDSEA, affirme préférer la pédagogie aux sanctions. « Qu’on laisse encore un peu de temps aux exploitants qui commencent à faire des efforts. Le but est que tout le monde s’améliore ».
« La nouveauté, c’est l’individualisation de la sanction, se réjouit Edwige Kerboriou, vice-présidente de la Chambre régionale d’agriculture, chargée de l’environnement. D’habitude on évoquait tout un territoire qui n’était pas dans les clous. Si bien que les agriculteurs qui avaient engagé des efforts étaient eux aussi pointés du doigt. Désormais, seuls les réfractaires seront sanctionnés. Le contenu de ces sanctions sera détaillé par l’État ces prochains mois ».
Lire aussi : Pollution aux algues vertes en Bretagne : la justice laisse 10 mois à l’État pour agir
Pourtant, les recommandations sont concrètes. Elles vont de la renaturation des terres exploitées (haies, bocages) à la réduction de la taille du cheptel. Cette dernière mesure a souvent été proposée par les associations environnementales.
Yves-Marie Le Lay, porte-parole de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre estime que c’est un « énième paradoxe » puisque « l’État continue d’autoriser des extensions agricoles sur les bassins-versants ». Selon lui, « ce plan est voué à l’échec et les sanctions ne sont que des mesures démonstratives, c’est plus de l’affichage que de la réalité. On s’agite dans le bocal. Si on veut en finir avec les algues vertes, il faut changer de modèle agricole. »
Publié le
La préfecture maritime de l’Atlantique a publié, jeudi 22 mai 2025, un arrêté interdisant le rassemblement en mer, dans l’archipel des Glénan, au sud du Finistère, programmé samedi 24 mai 2025, par le collectif Levons les voiles pour « dénoncer l’empire Bolloré ».
L’archipel des Glénan vu du ciel. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL / OUEST-FRANCE
« La manifestation nautique « Levons les voiles contre l’empire Bolloré » dans l’archipel des Glénan le 24 mai 2025 est interdite […]. Tout rassemblement non déclaré de navires, embarcations immatriculées ou non, engins de plage assimilable à cette mobilisation maritime est également interdit. » C’est l’article 1 de l’arrêté pris par la préfecture maritime de l’Atlantique, ce jeudi 22 mai 2025.
Lire aussi : Le « village » des « anti-Bolloré » sera installé à Guiscriff, dans le Morbihan
Ce rassemblement en mer était organisé dans le cadre de la mobilisation du collectif Levons les voiles « pour dénoncer l’empire Bolloré ». Il est prévu qu’« une centaine de bateaux compose une armada festive et colorée » pour mettre le cap sur les Glénan, où la famille Bolloré y possède le Loc’h, la plus grande des îles de l’archipel.
Dans un communiqué, le collectif Levons les voiles affirme que « la mer est un bien commun et un espace que l’on ne peut ainsi prohiber ».
Lire aussi : Vincent Bolloré, détesté par les uns, aimé par les autres : ce qu’ils pensent de lui en Finistère
« La préfecture ose prétexter des risques pour « les personnes et les espaces naturels » (sic), alors que nous avons pris toutes les dispositions, avec l’ensemble des bateaux engagés, pour que la navigation se fasse dans les meilleures conditions, poursuit le collectif. Malgré cette interdiction, l’armada partira donc bien en mer, ici ou là, et nous naviguerons ensemble ce samedi 24 mai. Personne ne nous empêchera de Lever les voiles contre l’empire Bolloré. »
Modifié le Publié le
Agromousquetaires, le pôle production des Mousquetaires Intermarché, devrait annoncer ce vendredi 23 mai la cession de 8 usines sur les 55 qu’il possède. Dont quatre dans l’Ouest.
Agromousquetaires, le pôle production du groupe Les Mousquetaires / Intermaché, devrait notamment céder Capitaine Houat, usine spécialisée dans les produits de la mer. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Investir dans certaines usines, mais se séparer d’autres unités pour affronter l’avenir. C’est la stratégie que semble avoir adoptée le groupement Les Mousquetaires, propriétaire des enseignes Intermarché et Netto. Après avoir annoncé en début de semaine 250 millions d’euros d’investissements supplémentaires pour moderniser ses usines, le groupe devrait en même temps en céder sept à huit dans les prochains mois.
L’annonce doit être faite ce vendredi 23 mai aux salariés d’Agromousquetaires, le pôle production du groupe, réunis en comité social et économique (CSE) dans chacun des 55 sites. Selon nos confrères de La Lettre , précisant une information du spécialiste de la distribution Olivier Dauvers, les usines ou ateliers concernés seraient Capitaine Houat (Morbihan et Pas-de-Calais) et Capitaine Cook (Finistère), spécialisés dans les produits de la mer ; Antartic II (Ardèche) dont l’activité porte sur le conditionnement de riz, la semoule et les épices; Le Fournil du Val de Loire (Indre-et-Loire), qui fabrique pains et viennoiseries, Vertumnus (Oise), spécialisé dans les jus de fruits, et les sites Lyana (en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire), qui produisent des fleurs.
Au total, ce sont environ 1 200 salariés qui sont concernés par ces cessions. Selon nos informations, ce plan se déroulera sur une période allant de un à trois ans. Comme lors de cessions précédentes, les repreneurs devront s’engager à investir et préserver l’emploi. Lors d’échanges avec Ouest-France, Thierry Cotillard, président des Mousquetaires, avait déjà évoqué sa volonté de recentrage et d’investissements vers les pôles stratégiques et les activités en lien avec les produits bruts et peu transformés (viande, végétal, lait, eau...). Parallèlement, plusieurs centaines de recettes ont été revues pour les alléger en sucre et en sel.
Selon nos informations, le groupe pourrait également procéder à des acquisitions destinées à conforter le pôle industriel d’Intermarché. Pas question en revanche pour l’instant de céder les activités du pôle pêche. Elles permettent à Intermarché de se différencier par rapport à ses concurrents, estimait Thierry Cotillard il y a quelques mois lorsque nous l’avions interrogé sur ce sujet.
Ces cessions étaient déjà envisagées depuis plusieurs mois. Capitaine Houat, qui compte deux unités de production à Lanester (Morbihan) et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), faisait ainsi face à des pertes importantes. En janvier 2024, Agromousquetaires avait déjà vendu au groupe LDC son usine des Délices de Saint-Léonard dans le Morbihan, spécialiste des pizzas, tartes, sandwiches et quiches, en frais et surgelés. En avril dernier, c’est l’usine Sveltic (Ille-et-Vilaine) qui a été vendue.
« Nous ne fermons pas d’usines. Nous les cédons avec un programme de développement à la clé », indiquait Thierry Cotillard, à l’occasion des 50 ans d’Agromousquetaires en juin 2024. Le groupement a décidé d’ajuster sa stratégie, en se concentrant sur les matières brutes (le porc, le bœuf, le lait…), plutôt que transformées, et le développement de l’offre en végétal. L’objectif est aussi d’assurer la montée en charge, après l’acquisition fin 2023 de supermarchés Casino.
De son côté, l’intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) de la branche Agromousquetaires se dit inquiète et dénonce « la recherche effrénée de parts de marché » . Ils soulignent que le pôle Mer a déjà souffert ces derniers mois avec un plan de sauvegarde de l’emploi à Capitaine Houat et l’abandon du projet de nouveau site industriel à Fournil du Val de Loire. S’y ajoute « la suppression d’un des sites de Lyana avec des licenciements à la clé ». Une stratégie qui débouche sur « des achats à l’étranger ».
Publié le
L’exposition Céramique party au Cairn de Barnenez à Plouezoc’h (Finistère) mêle graff et préhistoire. Les œuvres ont été réalisées par des élèves de Carantec sous la supervision de l’artiste de Morlaix, Zag.
L’artiste Zag, qui a chapeauté les jeunes artistes, inaugure l’exposition Céramique party au cairn de Barnenez, à Plouezoc’h (Finistère). | © JEAN-MICHEL BONVALET, CMN
Inaugurée le 15 mai 2025, l’exposition Céramique party est visible au cairn de Barnenez, à Plouezoc’h (Finistère) jusqu’au 14 juin 2026. Elle fait se rencontrer le graff et la préhistoire.
Pendant une semaine, l’artiste morlaisien Zag a initié les élèves de deux classes de 6e du collège des Deux Baies de Carantec au graff. « Le choix de la céramique, caractéristique de la période de construction du monument, s’est vite imposé comme motif principal », indiquent les équipes du monument.
Le service pédagogique du Centre des monuments nationaux a aussi proposé aux jeunes artistes toute une série d’animations en lien avec la préhistoire et le mégalithisme régional. Le but est d’associer le jeune public à la valorisation du patrimoine.
L’exposition est visible sans supplément au droit d’entrée. Les horaires d’ouverture sont à consulter sur le site barnenez.fr ; tarifs : 7 € ; réduit : 5,50 €. Gratuit pour les moins de 26 ans
Publié le
Après les révélations de violences qui auraient eu lieu dans les années 1970-1980 au sein du collège et lycée du Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), un collectif d’anciens élèves s’est formé. Il demande l’imprescriptibilité des violences sur enfants.
L’entrée de l’établissement du Kreisker, dans les années 1970. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Entre les années 1970 et 1980, au sein du collège et du lycée catholiques de l’ensemble scolaire du Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), d’anciens élèves disent avoir été victimes de violences de la part du corps enseignant. Violentes gifles, coup de pied, oreilles tirées… Ils parlent d’un climat de « terreur ».
Lire aussi : « Nous étions en danger » : ils dénoncent une violence « institutionnalisée » dans un collège breton
Certains d’entre eux ont décidé de se réunir dans un collectif, nommé Collectif des victimes de Notre-Dame du Kreisker et de Sainte-Ursule, « afin de faire valoir les demandes légitimes qui sont les nôtres, écrivent-ils. […] Au cours des dernières décennies, à Saint-Pol-de-Léon, des milliers d’enfants, filles et garçons, ont été confrontés dans leur innocence et leur vulnérabilité à des individus […] qui leur ont fait subir toutes sortes de violences […] », dénoncent-ils.
Les membres du collectif souhaitent « la reconnaissance de leur statut de victimes à la fois par les autorités diocésaines et la direction des établissements scolaires catholiques ; faire toute la lumière sur les évènements qui ont eu lieu dans ces deux établissements au cours des dernières décennies ; identifier et demander au parquet de poursuivre les auteurs des faits établis sur la base des témoignages recueillis ; obtenir l’imprescriptibilité des violences sur enfants ; obtenir réparation pour les souffrances et les dommages subis. »
Les ex-élèves veulent « faire cesser l’omerta ». Ils appellent « toutes les anciennes et tous les anciens élèves de ces deux institutions à rejoindre notre collectif afin de témoigner et se faire reconnaître ». Le collectif est joignable à l’adresse mail : victkreiskerursl29@gmail.com
Publié le
L’État sanctionnera les agriculteurs qui n’ont pas engagé suffisamment de mesures pour lutter contre la prolifération des algues vertes. C’est la principale annonce d’un comité départemental sur cette épineuse question qui s’est tenu jeudi 22 mai 2025 dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Explications
L’État veut passer la vitesse supérieure dans la lutte contre la prolifération des algues vertes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE /THOMAS BREGARDIS
Vers la fin de l’année 2026, des agriculteurs des Côtes-d’Armor pourraient être sanctionnés s’il s’avère qu’ils n’ont pas mis en place suffisamment de mesures pour lutter contre la prolifération des algues vertes. C’est la principale annonce d’un comité départemental dédié à cette question, qui s’est tenu dans la matinée du jeudi 22 mai 2025, dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie à Saint-Brieuc. Autour de la table : des représentants de l’État, de collectivités, du monde agricole et d’associations de protection de l’environnement.
Lire aussi : « C’est la première fois » : son détecteur d’algues vertes s’allume jusque sur sa terrasse
Au centre des débats : le plan de lutte contre ces ulves élaboré par l’État, jugé coercitif par une partie des agriculteurs et pas assez contraignant par les défenseurs environnementaux. Après une phase de trois ans, dite de « volontariat » et « d’adaptation » appelée à prendre fin cet automne, les services préfectoraux veulent enclencher la vitesse supérieure et passer à un « stade réglementaire » de « contrôle » et de « sanction » pour des exploitations mauvaises élèves. « Ces sanctions tomberont sous forme, par exemple, d’aides financières à la Politique agricole commune supprimées », assure à Ouest-France la préfecture des Côtes-d’Armor.
Dans le département, 1 300 exploitants agricoles travaillent dans les trois baies touchées par le fléau (Saint-Brieuc, la Fresnaye dans le secteur de Dinan et de la Lieue-de-Grève et Douron, près de Lannion). La préfecture estime que 40 % de ces agriculteurs ne luttent pas encore contre les algues vertes, 40 % sont en cours d’engagement. Enfin, 20 % répondraient aux exigences du plan.
Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, des capteurs mesurent le taux de gaz toxique émis par les algues vertes
Des premiers contrôles, effectués par des agents de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) interviendront d’ici la fin de l’année 2025 dans les exploitations posant a priori problème. Les agriculteurs concernés devront alors mener un plan de lutte contre la prolifération des algues vertes. Ils auront une petite année pour obtenir des résultats. Un bilan sera fait fin 2026 pour les premières exploitations contrôlées. S’il n’est pas satisfaisant, l’exploitant fera face à des pénalités financières. « L’objectif reste de faire évoluer durablement le modèle agricole », explique la préfecture, même si elle reconnaît que les agriculteurs ont déjà « fait de gros efforts ». Le plan de lutte prévoit quatre grandes mesures : une action agronomique de couverture des sols, de renaturation (plantation de haies et aménagement de talus), de réduction de la taille du cheptel, du respect des autorisations ou non d’épandage de fertilisant.
La préfecture veut croire que la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor comprendra cette phase plus coercitive. Un choix qui s’explique notamment par des taux de nitrates dans l’eau qui stagnent depuis quelques années, après avoir longtemps baissé. Les agriculteurs du Finistère œuvrant dans les baies touchées par les algues vertes dans leur département vont également être confrontés à cette nouvelle étape de contrôle et de sanction.
Ce tour de vis à l’encontre des agriculteurs apparaît aussi comme une réponse à un jugement de mars 2025 du tribunal administratif de Rennes. Saisie par Eaux et Rivières de Bretagne, cette juridiction a donné raison à l’association en jugeant « insuffisantes » les actions menées par l’État en matière de lutte contre les algues vertes. Le tribunal a ordonné au préfet de la région Bretagne de prendre dans un délai de dix mois « toutes les mesures nécessaires pour réduire effectivement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole sur le territoire breton, en se dotant notamment d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées ».
Publié le
L’UDB rendra publique une lettre ouverte adressée au Premier ministre, François Bayrou, et à ses prédécesseurs, mercredi 28 mai 2025, à Paris. Le parti réclame « la vérité sur le Bugaled Breizh ».
Le naufrage du chalutier de Loctudy en 2004 avait coûté la vie à cinq marins. | ARCHIVES OUEST FRANCE
« Le pouvoir exécutif ne peut plus, après deux décennies de silence, continuer à protéger l’immunité. » Ce mercredi 21 mai 2025, l’Union démocratique bretonne (UDB) annonce qu’elle rendra publique une lettre ouverte, le 28 mai 2025, lors d’une conférence de presse devant l’hôtel de Matignon, à Paris. Cette lettre, à propos « du mystère qui entoure le naufrage du chalutier Bugaled Breizh », est adressée au Premier ministre, François Bayrou, et à ses prédécesseurs.
Lire aussi : Ce que les Finistériens ont pensé de la série « 37 secondes », sur le naufrage du « Bugaled Breizh »
Seront présents Tifenn Siret, porte-parole de l’UDB, Dominique Launay, président de l’association SOS Bugaled Breizh, ainsi que des militantes et militants. « Depuis plus de vingt ans, l’omerta et le déni règnent. Depuis ce jour, les familles des victimes attendent la vérité pour faire leur deuil. L’État, lui, persiste à se murer dans la loi du silence. […] Or, la vérité est le ciment de la démocratie. »
Publié le
Discrimination, intimidation, mise à pied… La répression antisyndicale est-elle fréquente au sein du groupe La Poste ? C’est ce que dénoncent les militants Sud PTT et CGT, rencontrés mardi 20 mai 2025, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). De son côté, la direction met en avant une « vitalité » du dialogue social.
Les syndicalistes de Solidaires Sud PTT et de la CGT Fapt (activités postales et télécoms) des Côtes-d’Armor, les représentants de la Ligue des droits de l’Homme dénoncent une discrimination contre le personnel syndiqué à La Poste. | OUEST-FRANCE
« Dès qu’un représentant syndical dit non à une réorganisation de service, les directeurs du groupe La Poste évoquent du harcèlement moral. Le nombre de procédures disciplinaires à l’encontre des salariés syndiqués ne cesse d’augmenter, c’est inacceptable », dénoncent les adhérents de Solidaires Sud PTT et de la CGT Fapt (activités postales et télécoms) des Côtes-d’Armor. Ils étaient une douzaine autour de la table de la maison des syndicats à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) mardi 20 mai 2025.
Lire aussi : « Jeté comme un mouchoir » : Intérimaire à La Poste, Christopher a été remercié la veille de Noël
Et parmi leurs invités, il y avait les représentants de la Ligue des droits de l’Homme. « Nous sommes là car on s’interroge sur ces procédures qui dépassent la cinquantaine en France. Cela nous évoque la sombre période des suicides à France Télécom entre 2006 et 2010. Ce harcèlement institutionnel est très inquiétant », affirme Jacques Boutbien, membre de la section briochine. Il rappelle que la Ligue des droits de l’Homme défend la liberté d’expression syndicale et la lutte contre l’arbitraire.
Selon les syndicats, les femmes, représentantes du personnel ou simples syndiquées, subissent pressions et sanctions de la part de leur hiérarchie. | OUEST-FRANCE
Quiproquo et mise à pied
Selon Arnaud Bordier, représentant fédéral de Sud PTT, ce sont souvent les femmes, représentantes du personnel ou simplement syndiquées, qui subissent sanctions et pressions. À l’image de cette factrice de Dinan qui témoigne. D’après Chrystelle Le Jeune, un simple « quiproquo » avec son directeur, s’est soldé, au terme de plusieurs mois de tensions, par une mise à pied de huit jours.
Lire aussi : « Nous sommes sous pression » : dans les Côtes-d’Armor, le mal-être des guichetiers de la Poste
Ces deux facteurs qui exercent sur le secteur de Saint-Quay-Portrieux rapportent une impossible « expression directe des salariés » alors que le Code du travail le stipule. L’un a été licencié, l’autre a été relaxé après avoir été accusé de harcèlement. « Mes mandats d’élus m’ont sauvé. »
Interrogée la direction de La Poste dit être « très attachée au respect du dialogue social et aux règles relatives au droit syndical ».
Elle rappelle qu’il y a eu une centaine de négociations en 2024 qui ont engendré dix accords majoritaires avec les organisations syndicales, dont un accord sur le dialogue social et une autre sur le droit syndical.
La direction confirme une nouvelle organisation des tournées sur le site courrier colis de Saint-Quay-Portrieux. Dans ce cadre, « un accord majoritaire portant sur des mesures d’accompagnement a été signé en avril ».
« S’agissant des sanctions disciplinaires, elles sont particulièrement encadrées à La Poste. La procédure prévoit la consultation des instances paritaires. Elles ne sont prononcées que si des manquements aux règles sont caractérisés. »
Publié le
Après l’arrêt des activités du centre Amzer-Nevez à Plœmeur (Morbihan), une association d’artistes et de défenseur de la création musicale bretonne, vient d’être portée sur les fonts baptismaux. Objectif : relancer une Scène de territoire.
Une vingtaine de personnes ont participé à la réunion constitutive de l’association Ster qui veut relancer une Scène de territoire à Ploemeur. | OUEST-FRANCE
La pétition lancée au lendemain de l’arrêt des activités du centre de création bretronne Amzer-Nevez à Plœmeur dans le Morbihan, a recueilli, à ce jour, quelque 3 500 signatures. L’appel lancé par 170 artistes de Bretagne, visant à défendre l’idée d’une nouvelle scène de territoire, est entendu et fait son chemin.
Mardi 20 mai 2025, une réunion constitutive en vue de la création d’une association, s’est déroulée à Lorient (Morbihan). « Avec plusieurs objectifs, décrit Youenn Chapalain, l’un des porte-parole du collectif, retrouver un lieu de résidence de création pour les artistes bretons et relancer une nouvelle scène de territoire. » Ainsi est née Ster. Le conseil d’administration de l’association réunit douze membres. « Nous optons pour une gouvernance collégiale, c’est ensemble que nous y arriverons. Ster, ça veut dire rivière et sens en Breton. On veut que cette association irrigue dans les territoires. »
L’assemblée constitutive avait aussi pour but, outre la création d’une instance associative, la mise en place de commissions dédiées à la reconstruction d’un nouveau projet artistique. « Nous repartons de zéro ou presque, estime Youenn Chapalain. Nous avons du pain sur la planche pour rebâtir, réinventer un nouveau projet. C’est aussi très motivant, d’autant que nous sentons un vrai soutien des élus, qu’au plan local, comme au régional. Il semble que les enjeux pour la culture et la langue bretonnes aient été entendus et compris. »
Après la rédaction du projet artistique, les membres de Ster veulent rencontrer les financeurs historiques que sont l’aggloméaration de Lorient, le Département du Morbihan, la Région et la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). « C’est avec eux que nous allons bâtir cette nouvelle Scène de territoire. » Enfin, au-delà de la Scène de territoire, Ster veut également travailler avec les structures historiques d’Amzer Nevez, comme Sonerion, Kenler ou Stumdi.
Fabrice Loher, maire de Lorient et président de l’agglo, acquiesce. « Il faut dessiner un nouveau projet et se laisser un peu de temps pour le faire. Je vais rencontrer l’association. À côté du centre de ressources pour la culture bretonne, il peut y avoir d’autres activités. » Il évoque notamment le projet de Ti ar Vro. La Scène de territoire est financée par la Région. Une réunion est prévue début juin pour voir comment on maintient cette Scène de territoire. Du côté de Ster, pas de trêve estivale. « Nous allons travailler tout l’été avec pour objectif de relancer une activité fin 2025 voire début 2026. »
Publié le
Le Scot, Schéma de cohérence territoriale du pays de Morlaix, a été arrêté lundi 19 mai 2025 lors du conseil de Morlaix communauté (Finistère). Une consultation publique sera prochainement lancée.
Le Scot va concerner les 59 communes du pays de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 19 mai 2025, les élus se sont prononcés sur le projet arrêté du Scot (Schéma de cohérence territoriale du pays de Morlaix). Celui-ci couvre les communes de Morlaix communauté, Haut-Léon communauté et la communauté de communes du pays de Landivisiau, soit 59 communes.
Concrètement, ce document d’urbanisme permet « de se projeter sur les vingt prochaines années », indique Christophe Micheau, conseiller communautaire chargé de l’aménagement et rapporteur de la délibération. Le Scot définit par exemple le stock de foncier consommable par communautés, les déclinaisons de la loi littorale, à savoir quelles agglomérations peuvent s’étendre, les villages densifiables, ou encore la production de logements. Par exemple, 5 091 logements sont prévus sur le territoire de Morlaix communauté pour les vingt prochaines années.
Lire aussi : Le Scot du pays de Morlaix comprend aussi une partie maritime
Une enquête publique sera lancée en septembre 2025. Le Scot sera mis à disposition dans l’ensemble des communes, avec un registre. Des permanences seront tenues. L’objectif est de voter le Scot d’ici la fin du mandat communautaire.
La délibération a été adoptée avec une abstention.
Lire aussi : Morlaix. Le Scot comprend une partie maritime (Ouest-France)
Brest. Exposition photos à la "Maison de la photographie" du 17 avril au 28 juin 2025
La "Maison de la photographie" en face de chez GRENIER PHOTO au 96 rue Jean Jaurès.
Publié le
Le maire de Morlaix (Finistère), Jean-Paul Vermot, demande plus de policiers pour la cité du Viaduc, afin de lutter contre le trafic de stupéfiants présent dans cette ville de 15 000 habitants.
Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère) depuis 2020, veut plus de policiers pour sa ville. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Dans un communiqué, le maire de Morlaix (Finistère), Jean-Paul Vermot, appelle le gouvernement à renforcer les effectifs dans la circonscription de police, face à la hausse du narcotrafic.
Il écrit : « La situation est connue et alarmante. Nos forces de l’ordre sont mobilisées avec professionnalisme et courage, mais elles risquent d’être à bout de souffle face à une criminalité de plus en plus organisée. Il est urgent de leur donner les moyens d’agir. Ces moyens, ce sont des effectifs de police et le renforcement des relais socio-éducatifs et de prise en charge médicale. »
Lire aussi : Narcotrafic et insécurité à Morlaix : la députée demande des renforts de police à Bruno Retailleau
Fin 2024, Morlaix et des communes alentour avaient été touchées par des problématiques liées au trafic de stupéfiants, tel que des tirs dans des portes d’immeuble. En novembre 2023, un point de deal qui générait près de 90 000 € par mois avait été démantelé, et depuis, régulièrement, les policiers réalisent des saisis de cannabis ou encore cocaïne. D’après l’élu, « ni Morlaix, ni Brest, ni Quimper ne bénéficieront de nouveaux renforts lors du prochain mouvement général de mutation ».
Face à cette situation, il s’alarme et indique soutenir la démarche des syndicats de police qui dénoncent cette absence de moyens pour les villes du Finistère. « Nos habitants, parents, enfants, commerçants sont en droit d’attendre une présence policière de proximité renforcée, notamment pour lutter contre les trafics qui mettent en péril le tissu social local. »
Le maire insiste également sur « le renforcement de la réponse sociale, éducative et de santé. La prévention, l’accompagnement des familles, l’accès aux soins, le soutien aux associations de terrain et l’éducation sont autant de leviers indispensables pour enrayer durablement la spirale de la délinquance et protéger la jeunesse ». L’élu demande la révision de la répartition des effectifs policiers annoncée pour septembre 2025. Ce sujet sera abordé lors d’un prochain rendez-vous avec le nouveau préfet du Finistère.
Publié le
Les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont voté un vœu pour la préservation de la politique européenne de cohésion, lundi 19 mai 2025 au soir. Ils s’inquiètent des conséquences du plan ReArm Europe.
Les élus de Morlaix communauté (Finistère), en appellent à l’Union européenne. | AFP
Lors du conseil de Morlaix communauté (Finistère), lundi 19 mai 2025 au soir, les élus ont voté un vœu de soutien à la préservation de la politique européenne de cohésion. Ils s’inquiètent des conséquences du plan ReArm Europe, qui prévoit de « faciliter la réaffectation de fonds de la politique de cohésion vers de nouvelles priorités, notamment celles de la défense ». Selon les élus, « cette solution conduirait, à terme, à rompre le lien essentiel entre l’Europe et ses territoires ».
La Commission européenne envisage également une refonte des mécanismes de financement, ce qui préoccupe les élus. Ils en appellent aux institutions européennes et au gouvernement français pour, notamment, « préserver un budget adéquat pour la cohésion ; conserver les priorités stratégiques et territoriales des principaux instruments financiers de la politique de cohésion », comme le Feder (Fonds européen de développement régional), ou encore le FSE + (Fonds social européen).
Le vœu a été voté à l’unanimité.
Publié le
La sécurisation de la déviation du GR34 à Plougasnou était au menu du conseil de Morlaix communauté (Finistère), le 19 mai 2025 au soir.
En 2023, les agents des services techniques de Plougasnou dans le Finistère, avaient déjà réalisé des travaux de sécurisation du sentier côtier, sur une autre portion (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En raison de multiples effondrements de portions sur le tracé du GR34 entre Térénez et le fond de l’anse, à Plougasnou (Finistère), une déviation a été mise en place. « Le cheminement des usagers est actuellement organisé en surplomb, le long de la RD76 », indique Solange Creignou, vice-président chargé de l’économie à Morlaix communauté.
Un projet d’aménagement du bas-côté a été imaginé par le Département, sur 1,5 mètre, sur un linéaire de 570 mètres. Le coût est estimé à 23 550 €. La maîtrise d’ouvrage des travaux est prise en charge par le Département, sous réserve d’une participation de Morlaix communauté à hauteur de 20 % des travaux, soit 4 710 €. La délibération a été votée à l’unanimité.
Publié le
Louis Le Franc est arrivé samedi dans le Finistère. Ce mardi 20 mai 2025, il se tenait devant la presse pour présenter ses priorités pour le département.
Le nouveau préfet du Finistère, Louis Le Franc. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Pouvez-vous raconter votre parcours ?
Je viens d’arriver dans le Finistère ! Je suis arrivé samedi après-midi. Auparavant, j’étais en poste en Nouvelle-Calédonie. Je suis préfet depuis quatorze ans, après avoir été sous-préfet ou secrétaire général de préfecture. J’ai aussi eu une carrière militaire. Je suis rentré à Saint-Cyr quand j’avais 20 ans et j’ai fait seize ans d’armée. Je suis un ancien officier d’artillerie sol-air, j’ai participé à des opérations extérieures, en ex-Yougoslavie et au Tchad par exemple.
Que retenez-vous de votre passage en Nouvelle-Calédonie ?
Je suis un ancien officier. Dans la vie, j’ai d’abord appris à obéir, donc j’ai obéi et j’ai rejoint la Nouvelle-Calédonie. Ça a duré à peu près deux ans et demi, avec un temps particulier qui est celui de l’insurrection armée. Ça a été une période extrêmement éprouvante pour moi et mes équipes.
Vous espérez des situations plus calmes dans le Finistère ?
Oui, ça ne peut pas être pire ! Ce que j’ai connu en Nouvelle-Calédonie, c’est inédit pour un préfet depuis cinquante ans.
Vous êtes Breton. Que représente pour vous le Finistère ?
Je suis des Côtes-d’Armor. Ma famille est plutôt située entre Loudéac, Mûr-de-Bretagne et Pontivy. Et ma femme est de Paimpol ! Je ne vais pas dire que je connais par cœur Quimper, ce ne serait pas vrai, et je ne suis jamais allé au festival des Vieilles Charrues, mais on va corriger le tir. La première fois que j’ai voulu prendre un bateau, j’avais dix ans. J’allais à l’Île-de-Sein et je m’en souviendrai toute ma vie. Il y avait des creux incroyables de huit à dix mètres.
Quelles seront vos priorités de préfet ?
D’abord, la sécurité. Je me suis rendu compte qu’il y a un sujet « trafic de stups » dans certaines agglomérations. Il y a aussi des problèmes d’atteinte aux biens, des violences intrafamiliales et un problème lié à la sécurité routière, avec 14 morts sur les routes lors du premier trimestre 2025. Je vais faire en sorte que la courbe qui est en hausse change d’inclinaison. La sécurité est la première des priorités.
Comment sécuriser les événements de l’été ?
Il y aura les Vieilles Charrues, le Tour de France féminin, le festival de Cornouaille, le festival du Bout du Monde… Il faut faire en sorte que ça se passe bien, et être en liaison étroite avec les organisateurs. Et aussi faire en sorte qu’il n’y ait pas d’accidents, de suraccidents ou de drames, quels qu’ils soient. Ce sont des moments importants, qui font que la saison estivale peut être réussie.
L’engagement de la préfecture était de revenir à un accueil « normal » et non régulé des urgences de Carhaix. Est-ce toujours l’objectif ?
S’il y a un protocole, je ne peux pas imaginer qu’il ait été fait au doigt mouillé. Mais j’aime bien savoir de quoi je parle, alors je préfère me rendre sur les lieux, prendre connaissance du problème plutôt que de parler de manière hasardeuse.
Il y a des renforts de CRS à Kermoysan, et des opérations de police dans différents quartiers de Brest. Votre souhait est-il de réclamer des moyens pour disposer de davantage de policiers ?
J’ai un avis sur la question, bien entendu, mais je viens juste d’arriver ! Je suis là pour faire en sorte que les lois de la République soient appliquées. Quand il y a une problématique de trafic, on doit pouvoir se mobiliser.
Publié le
Partenaires de la communauté de communes pointe du Raz-Cap Sizun (Finistère), la plateforme Atchoum met en relation des conducteurs solidaires et des usagers privés de moyen de transport pour des trajets locaux ponctuels. Voici comment fonctionne ce covoiturage solidaire.
Acteurs de la mobilité, Severine Perherin et Malo Camus, de la communauté de communes ; Simone Jourand et Armelle Brard, élues d’Audierne (Finistère) ; Yohan Chopin, conseiller informatique, et Bruno Burel, élu communautaire chargé de la mobilité, lors d’une matinée d’informations au marché d’Audierne. | OUEST-FRANCE
Atchoum est une plateforme qui met en relation des passagers et des conducteurs, pour des trajets locaux et généralement ponctuels, dans des territoires ruraux, où la mobilité pose problème. Partenaire de la communauté de communes, elle est désormais opérationnelle dans le Cap Sizun (Finistère).
Pour développer ce covoiturage solidaire, qui se lance doucement dans le secteur, élus et techniciens chargés de la mobilité ont répondu aux questions du public lors d’une matinée d’informations au marché d’Audierne (Finistère), samedi 17 mai 2025.
À qui s’adresse l’initiative ? Pour aller où ?
Le dispositif est ouvert à toutes les personnes qui ne disposent pas de moyens de transport : celles qui n’ont pas de voitures, pas de permis ou qui ne peuvent pas conduire, momentanément ou définitivement. Il peut être utilisé pour des déplacements administratifs, des rendez-vous médicaux, des courses, des réunions de loisirs…
Comment cela fonctionne ?
La veille du déplacement ou de préférence 48 heures avant, le passager contacte la plateforme Atchoum, soit sur le site internet atchoum.eu, soit par téléphone au 0 806 110 444 (prix d’un appel). Il doit préciser la date, le trajet et l’horaire. Atchoum transmet la demande aux conducteurs volontaires du secteur. Ceux qui sont disponibles préviennent la plateforme qui transmet les coordonnées au passager. Ceux et celles qui ne maîtrisent pas tout à fait l’usage d’internet peuvent faire appel au conseiller informatique communautaire, Yohan Chopin. Il les guidera dans la démarche et leur permettra d’être opérationnels pour les interventions suivantes.
LIRE AUSSI : « Usine à gaz » : un dispositif de covoiturage bientôt testé en Cap-Sizun laisse des élus perplexes
Et le règlement ?
Pour indemniser le conducteur, le trajet est facturé 3,75 € jusqu’à 11 km et 0,32 € le kilomètre supplémentaire. Le montant est communiqué au conducteur et au passager lors de la demande de transport. Toutefois, il n’y a pas d’échange d’argent. Le passager doit se munir au préalable de tickets de paiement, auprès de l’office de tourisme d’Audierne. En cas de difficulté, il est possible de contacter la mairie.
Qui sont les conducteurs ?
Ils sont basés dans le territoire. Solidaires, ils mettent leur véhicule et leur temps à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin. Atchoum prend en compte la sécurité des passagers comme des conducteurs, et vérifie, entre autres, permis de conduire et assurance. Pour faciliter les déplacements, la flotte actuelle pourrait encore être étoffée. Les personnes souhaitant participer à ce mode de transport solidaire sont les bienvenues. Il suffit de s’inscrire sur la plateforme, au 0 806 110 444, ou de contacter la communauté de communes, au 02 98 70 16 00 ou à contatcc@cap-sizun.fr.
Publié le
Lors du conseil, les élus de Morlaix communauté ont voté en faveur de la création d’un campus de l’aéronautique à Morlaix (Finistère), lundi 19 mai 2025.
Morlaix (Finistère), veut devenir un campus de l’aéronautique. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ils veulent créer un campus de l’aéronautique à Morlaix (Finistère), et son nom est tout trouvé : Aérocampus de Morlaix. Lundi 19 mai 2025, lors du conseil de Morlaix communauté, les élus ont voté en faveur d’une convention de partenariat dans le cadre de ce projet.
L’Agglomération ambitionne de créer « un pôle d’excellence aéronautique », explique Solange Creignou, vice-présidente chargée de l’économie. Le lycée Tristan Corbière, le Greta CFA Bretagne Occidentale, Icare, la CCI du Finistère, l’aéroclub de Morlaix et Armor Aéro passion sont signataires de cette convention. La vice-présidente explique que l’objectif et de « fédérer et capitaliser sur la complémentarité des acteurs ». L’initiative est soutenue par la Région Bretagne et Bretagne Aérospace.
Lire aussi : Ils se rêvent pilote, steward ou hôtesse de l’air et s’intéressent à cette école de Morlaix
La première action collective de l’Aérocampus consistera à développer un catalogue commun des formations aéronautiques dispensées par les différents organismes présents sur la plateforme aéroportuaire. « L’objectif serait de présenter ce produit au salon international de l’aéronautique et de l’espace qui a lieu du 16 au 22 juin 2025. »
D’autres projets, comme des portes ouvertes, pourraient avoir lieu.
Publié le
Samedi, Plougasnou participe à un événement national pour la cinquième fois consécutive : la Fête de la nature. Organisée au parc de la Métairie, de 14 h à 17 h, la journée tournera autour de sensibilisations et de gestes relatifs à un jardinage plus éco-protecteur.
C’est une fête gratuite, dehors, et qui doit
permettre aux gens d’apprendre des choses sur la nature »,
explique
Florence Laperrouse, conseillère déléguée aux animations environnementales et
à la participation citoyenne.
Des stands et des animations animeront la fête. Au programme : comment cueillir et cuisiner les plantes sauvages, reconnaître les oiseaux locaux, créer son jardin au naturel. Une approche ludique à la permaculture sera aussi proposée.
Info mairie : Fête de la Nature : ensemble jardinons autrement
Publié le
Les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont échangé sur la question des méthaniseurs, lundi 19 mai 2025, lors du conseil. Le Plan climat air énergie territorial les mentionne, certains élus y sont opposés.
La question de la méthanisation a fait débat au sein du conseil de Morlaix communauté, dans le Finistère, lundi 19 mai 2025 (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Après la présentation du Plan climat air énergie territorial (PCAET) lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 19 mai 2025 au soir, un échange s’est engagé entre les élus, sur certains aspects du projet. Pour rappel, le PCAET est un outil de planification écologique qui a pour ambition d’organiser l’adaptation aux échelles du changement climatique à l’échelle locale.
Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez et conseiller communautaire, s’est inquiété d’un passage du document sur les méthaniseurs, tout comme Joëlle Huon, maire de Plouigneau, conseillère communautaire, mais aussi agricultrice. « Pour moi, la méthanisation c’est l’élevage intensif et pas extensif, c’est la mono culture », a dénoncé l’élu. Il souligne également que la majorité des communes, dans leur ZAENR (Zones d’accélération des énergies renouvelables) n’ont pas inscrit la méthanisation comme option. Il a donc demandé : « Quelle est la position du PCAET sur la méthanisation ? »
Nathalie Barnet, conseillère communautaire chargée de la transition écologique et rapporteuse de la délibération, a indiqué que les objectifs fixés dans le PCAET, concernant la méthanisation, sont quasiment déjà atteints. Il est envisagé, « pourquoi pas, d’accompagner le développement de petits méthaniseurs à la ferme ». Le PCAET prévoit de « limiter à 10 % maximum la part de culture principale dans la ration utilisée afin de préserver la vocation alimentaire des terres arables ». C’est « un garde-fou important, selon l’élue. L’idée n’est pas de faire de la méthanisation industrielle. »
Joëlle Huon a demandé : « Comment allez-vous contrôler ça ? » L’élue a répondu que cette mesure s’appliquait si l’Agglomération était partie prenante du projet.
Le président de Morlaix communauté et maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot, a précisé que le conseil arrêtait le document ce lundi 19 mai, mais qu’il n’était pas finalisé. Dans le cadre de la consultation publique, habitants, associations, communes, pourront donner leur avis. La délibération a été adoptée, mais avec cinq abstentions et une opposition.
Publié le
Les travaux pour aménager un gîte dans le phare de l’île Noire, dans la baie de Morlaix (Finistère), se poursuivent. Morlaix communauté a, à nouveau, mis la main à la poche pour les financer, lundi 19 mai 2025 lors du conseil.
Le phare de l’île Noire, au large de Plouezoc’h (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Depuis 2019, Morlaix communauté s’est engagée dans la réhabilitation du phare de l’île Noire, en baie de Morlaix (Finistère), toujours actif mais inhabité depuis 1938. L’objectif est d’y créer un gîte.
Le lieu, au milieu de la baie de Morlaix, près du château du Taureau et de l’Île Louët, qui accueille elle aussi un gîte, offrira une vue imprenable au milieu des flots.
Lire aussi : En six minutes, toutes les disponibilités de ce gîte breton sur une île sont parties
Cette localisation vient avec son lot de contraintes, notamment pour les travaux, qui ont pris du retard. Lundi 19 mai 2025, lors du conseil communautaire, les élus ont voté un protocole transactionnel à hauteur de 14 574 € pour l’entreprise qui réalise les travaux. En 2022, le coût de la rénovation était déjà estimé à 712 576 €.
Le gîte devrait être accessible d’ici l’été 2026. D’après certains, le lieu aurait inspiré Hergé pour sa bande dessinée Tintin, L’île Noire. On laissera les visiteurs se faire leur avis.
Publié le
La guinguette de Paimpol (Côtes-d’Armor), qui doit être installée d’ici quelques jours parc de Poulafret, est dans le viseur de l’association environnementale Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. L’association entend demander l’interdiction de ces établissements, qu’elle juge illégaux au regard de la loi Littoral.
Yves-Marie Le Lay, de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre et Pierre Juban, ancien urbaniste, sont vent debout contre la guinguette de Poulafret, qui doit être installée prochainement à Paimpol. | OUEST-FRANCE
« Si ce ne sont pas les associations qui pointent les manquements au droit, qui le fera ? », lance Yves-Marie Le Lay, le président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. Lundi 19 mai 2025, il annonce envoyer un courrier recommandé aux services de la préfecture des Côtes-d’Armor afin de demander un « contrôle de légalité » des délibérations de conseils municipaux autorisant l’installation de guinguettes. La dernière en date a été prise par le conseil municipal de Paimpol, le 28 avril 2025.
Les élus de la commune littorale ont autorisé un exploitant privé à s’établir sur une dalle de 497 m² du parc de Poulafret, en bord de mer, entre le 1er avril et la fin du mois d’octobre, pour une durée de trois saisons touristiques. Le projet de ce dernier comprend « un service de petite restauration, vente de glaces et gaufres et service de boissons » et « des animations variées à destination de différents publics usagers du parc. »
Lire aussi : Ces élus bretons défendent leurs food-trucks et guinguettes de bord de mer : « On se battra »
Les guinguettes, tendance ces dernières années, se développent partout dans le département, ce qui a le don d’agacer Yves-Marie Le Lay. « Cela répond à un effet de mode, note le président de l’association environnementale. Cela nous amène à intervenir car leur installation est illégale. Il faut arrêter cette folie ! ».
Le militant écologiste, à la tête de l’association basée dans le pays de Lannion qui en fédère huit autres, a plusieurs griefs contre ces paillotes de bord de mer. « Dans le cas de Paimpol, elle sera installée en zone naturelle, selon le Plan local d’urbanisme intercommunal. Exploiter un restaurant ne devrait pas y être autorisé ». Dans ce combat, il est soutenu par Pierre Juban, un habitant de la commune, urbaniste à la retraite. Lui aussi a envoyé un courrier à la mairie, pour l’instant, sans réponse.
Sans vouloir « interdire aux gens de pique-niquer en bord de mer », les deux hommes mettent en avant les risques pour la biodiversité. « Ces établissements organisent des concerts qui ont un impact sur la faune. Se pose aussi la question du traitement des eaux grises et noires dans ces secteurs », pointe Yves-Marie Le Lay.
En début d’année, la paillote Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves, a aussi fait l’objet du courroux de l’association Plestin environnement, associée à Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. Les militants écologistes estimaient que cette activité saisonnière sur une cale municipale était « contraire à la loi Littoral qui interdit formellement tout établissement de ce genre dans la bande des 100 mètres en dehors des zones urbanisées. » Les élus locaux ont tenté, en mars 2025, « une voie du compromis » en autorisant la réouverture de la paillote pendant seulement trois mois et en imposant plus de contraintes dans son exploitation.
Insuffisant, pour Yves-Marie Le Lay. « Il faut interdire ces paillotes », affirme-t-il, en menaçant de lancer un recours devant le tribunal administratif. « Nous l’avons déjà fait et avons gagné plusieurs fois », rappelle-t-il, en pointant le cas de la maison de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves, déconstruite après 10 ans de procédure. En attendant ces éventuelles procédures, l’ouverture de la guinguette de Paimpol est prévue le premier week-end de juin. Contactée, la municipalité n’a pas souhaité réagir.
Publié le
Il reste une quinzaine de jours pour faire des affaires à la maison Bourhis avant que le commerce de chaussures ne baisse définitivement le rideau, fin mai 2025, à Plougasnou (Finistère). Après presque 50 ans d’existence, le local commercial, la maison attenante et une partie du terrain seront vendus à la commune. Les locaux accueilleront bientôt un tout nouveau public : la petite enfance. Retour sur une épopée familiale.
Alban et Françoise Bourhis, devant le dernier local de la maison Bourhis. | OUEST-FRANCE
Ce n’est pas sans émotion que Françoise Bourhis
évoque la création de l’entreprise de Plougasnou (Finistère), maison Bourhis,
et de tout ce qu’elle y a vécu jusqu’à la fermeture, qui aura lieu dans
quelques jours, fin mai 2025. Tout a commencé en 1968. Au départ, nous
étions sur la place, où se trouve la boucherie actuelle. Mes beaux-parents
avaient acheté l’entreprise de monsieur Prigent, qui vendait déjà des
chaussures. Mon mari a toujours travaillé dans la chaussure, il est même né
dans une boîte à chaussure, c’était sa passion,
s’amuse-t-elle. On s’est rencontrés et nous avons racheté la boutique à
ses parents. Puis on a décidé de faire construire un nouveau commerce de
chaussures avec une maison attenante. Et nous avons ouvert ici en 1977.
Et presque cinquante ans plus tard, Françoise Bourhis,
accompagnée de son fils Alban, gérant du commerce, s’apprête à rendre les clés
d’une vie. Nous avons créé un deuxième commerce à Plestin en 1984, puis un
troisième à Morlaix en 2000. Mais en 2014, le drame de la perte de mon mari
nous a coupés dans notre élan. Mon fils Alban, ainsi que son frère et sa
belle-sœur, ont repris les boutiques dans l’urgence. Et puis nous avons fermé
Morlaix en 2021, et revendu la boutique de Plestin en 2024. Aujourd’hui, c’est
le tour de Plougasnou.
Lire aussi : « J’ai chaussé trois générations » pendant 53 ans : proche de la retraite, il veut passer la main
Alban Bourhis, copropriétaire du fonds de commerce
avec son frère Fabien Bourhis, souhaite désormais tourner la page pour voguer
vers de nouvelles expériences professionnelles. Ma mère comptait vendre
la maison et le magasin, c’est un projet qu’elle a en tête depuis longtemps.
Et moi, j’ai envie de changer, de rester au contact des gens, d’être dans le
relationnel mais dans un autre domaine que la vente. Mais ma mère gardera tout
de même un morceau du terrain où elle fera construire une petite maison pour
elle.
La famille Bourhis a donc contacté une agence immobilière. Parmi les prétendants à l’achat, la mairie de Plougasnou s’est avancée en misant sur le potentiel du bien. Le projet : la création d’un pôle Petite Enfance.
Nous sommes contents,
s’enthousiasme Alban Bourhis. C’est un projet qui fera vivre la
commune, qui sera utile à Plougasnou. » « C’est aussi un projet qui adoucit le
fait de partir, s’émeut Françoise Bourhis, qui ne
retiendra pas longtemps quelques larmes. Quand on va arrêter, ce sera
difficile. C’est beaucoup d’émotions, j’y ai vécu avec mon mari, et mes
enfants y ont grandi. D’autres enfants vont grandir ici maintenant, c’est une
belle fin. La boucle est bouclée !
Publié le
Depuis longtemps emblème de la Bretagne, l’artichaut est en recul avec une consommation en baisse. Leaders de la production en France, les Bretons sont loin d’abandonner la partie.
La Bretagne compte aujourd’hui 210 producteurs d’artichauts, deux fois moins qu’il y a dix ans. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Ils sont encore 210 producteurs d’artichauts en Bretagne, qui consacrent 300 heures de travail par an et par hectare à cette plante cousine du chardon. Mais les temps sont difficiles. Ces dernières années, des producteurs ont jeté l’éponge par manque de revenu. Des surfaces ont été reconverties à d’autres cultures. En l’espace de dix ans, « le nombre de producteurs a été divisé par deux, mais les surfaces n’ont pas baissé autant (2 200 hectares actuellement) et les rendements se sont améliorés », souligne Christian Bernard, producteur d’artichauts à Taulé (Finistère) et président de la section spécialisée de Prince de Bretagne.
Premier bassin français (les deux tiers de la production nationale), la Bretagne a produit l’an passé, de mai à octobre, 15 000 tonnes d’artichauts contre plus de 20 000 tonnes avant 2020, les Pyrénées-Orientales 7 000 tonnes de fin mars à mi-mai sur 500 hectares. Comment stopper cette baisse ? Des pistes doivent être tracées lors de la journée nationale « artichaut » organisée par le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl), ce mardi 20 mai à Saint-Pol-de-Léon.
Inscrivez-vous gratuitement à la Newsletter Agriculture en cliquant ici.
« La première clé, c’est de faire évoluer la culture de l’artichaut, plus importante que n’importe quelle autre culture », poursuit Christian Bernard. La mécanisation de la plantation permettrait d’enlever 50 % de temps de travail sur la culture. Les producteurs des Pyrénées-Orientales y sont parvenus il y a quelques années, les Bretons pas encore.
Le maillon « sélection » de la filière bretonne (OBS, Organisation bretonne de sélection) conduit également sur la période 2025-2027 « le projet Cyratech, pour identifier une variété adaptée à la plantation en mini-mottes », précise David Esnault, son responsable de la production. Une plantation mécanisée ouvrirait la porte à la planification de la production par étalement des plantations et donc de la récolte, et intéresserait peut-être de nouveaux agriculteurs.
Autre piste, le travail variétal, avec le lancement cette année d’une nouvelle variété, une évolution du Camus (gros artichaut) plus rond et plus fermé pour une plus longue conservation.
Enfin, il y a beaucoup à faire en termes de consommation. Il semble acquis que les Français ne consommeront jamais autant d’artichauts (750 grammes par ménage) que les Italiens (5 kg). Mais il faut agir : sur le quart des ménages français qui ont consommé au moins une fois de l’artichaut frais dans l’année, 75 % sont l’apanage des plus de 60 ans, pas forcément remplacés. « Nous théâtralisons de plus en plus l’offre d’artichauts en rayon et proposons notre ustensile de cuisson Articook (une boîte micro-ondable pour cuire l’artichaut en 10 minutes, N.D.L.R.) », indique Flora Boulinguez, directrice marketing de Prince de Bretagne.
Présence sur les réseaux sociaux, partenariat avec le site de recettes en ligne Marmiton, création cette année d’une ligne de fonds d’artichauts surgelés dans un outil dédié (2,6 millions d’euros investis pour adapter l’outil de surgélation initialement prévu pour le Coco de Paimpol dans les Côtes-d’Armor)… Tout est mis en œuvre pour booster la consommation. « Il ne suffirait pas grand-chose, veut croire Christian Bernard. Si on consommait de l’artichaut au moins une fois au cours des 730 repas qu’on prend dans l’année, ce serait parfait. »
Conseil de Communauté Séance du lundi 19 mai 2025 - Salle Armor – Espace Culturel du Roudour
Ordre du jour
1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 17 mars 2025
2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)
3. Modification de désignation dans les commissions intercommunales
Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire - dynamique - solidaire - durable
4. Avis sur le projet arrêté de Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Morlaix
5. Arrêt du Plan Climat Air Énergie Territorial et bilan de la concertation
6. Modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de l’Habitat (PLUi-H) – Bilan de la concertation
Transition écologique et énergétique
7. Convention entre Morlaix Communauté et Lannion Trégor Communauté relative à la collecte des déchets sur la commune de Plounérin
8. Avenant à la convention avec l’Alliance pour le Recyclage des Capsules en Aluminium
9. Reconduction des conventions avec les partenaires de la filière papier
Économie - Tourisme - Commerce
10. Arrêt de l’inventaire des zones d’activités économiques sur le territoire de Morlaix Communauté
11. Convention de partenariat dans le cadre du projet collectif AEROCAMPUS DE MORLAIX
12. Ile Noire – Protocole transactionnel pour les incidences financières liées aux immobilisations du lot 1 du marché de travaux 2022-040
13. Sécurisation de la déviation du GR 34 au droit de la RD 76 (commune de Plougasnou) : participation au financement des travaux
Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral
14. PLUI-H / volet Habitat : Charte de partenariat ADIL 2025/2026/2027
15. Programmation Logements Locatifs Sociaux Réhabilitation 2025
Ressources
16. Avenant 1 à la convention d’adhésion de Morlaix Communauté à la plateforme de services SIRH Full Web du CDG29 Ajout de la ville de Saint-Martin-des-Champs
17. Tableau des emplois
Proposition de vœu
Soutien à la préservation de la politique européenne de cohésion
Publié le
La 4e édition du P’tit Essor breton, qui réunit tous les ans les enfants des écoles de Carantec (Finistère) pour un parcours à vélo, se déroulera le mercredi 21 mai 2025.
Les organisateurs ainsi que les élus et la policière municipale étaient présents, vendredi, à la mairie, lors de la présentation de l’évènement. | OUEST-FRANCE
La 4e édition du P’tit Essor breton, qui réunit tous les ans les enfants des écoles de Carantec (Finistère) pour un parcours à vélo, se déroulera le mercredi 21 mai 2025.
Lire aussi : Dans le pays de Morlaix, cette association propose de produire soi-même son électricité renouvelable
La logistique à motos et voiture ouvreuse sera
assurée par les responsables de
l’Essor Breton. Plus de 120 élèves des écoles
Saint-Joseph et des Cormorans, âgés de 5 à 11 ans, auront rendez-vous sur
l’aire de départ, le parking du magasin U, à 13 h 30. Deux parcours ont été
préparés pour les 17 équipes attendues, avec une arrivée à la mairie »,
a
expliqué Alban Le Roux, premier adjoint.
L’une des nouveautés de cette édition sera la
présence d’une équipe de huit enfants présentée par Sophie Robin, déléguée
départementale de l’association Les Enfants de la balle, dont le but est
l’inclusion par le sport. À l’arrivée, nous accueillerons les enfants
devant la mairie pour des jeux de balle et aussi pour informer les familles de
notre présence »,
a souligné Sophie Robin. Au même moment, une boisson
sera offerte par la commune à tous les enfants.
Seconde nouveauté : initiée par Erwan Nourry,
responsable du service jeunesse de la commune, la vérification gratuite des
vélos et leur réglage le matin même, de 10 h à 12 h, dans la cour de l’école
des Cormorans, en présence de la policière municipale. Cette opération se fera
sous l’égide de l’atelier d’auto-réparation de vélos La Clé à morlette de
Morlaix. On va ainsi apprendre aux gens à faire eux-mêmes les petites
réparations »,
ajoute Erwann Nourry.
Publié le
L’Association citoyenne pour une transition inventive et un futur solidaire (Actifs) propose deux réunions publiques, à Pleyber-Christ (Finistère), lundi 19 mai et mardi 3 juin 2025, pour se réunir en collectif et apprendre à produire soi-même son électricité renouvelable.
Onze participants venus de tout le Grand Ouest se sont retrouvés, mardi 13 mai, à l’invitation de l’association Actifs, pour une journée de formation de pose de panneaux photovoltaïques sur charpente. | OUEST-FRANCE
L’Association citoyenne pour une transition inventive et un futur solidaire (Actifs), basée à Pleyber-Christ (Finistère), œuvre pour le développement de production d’électricité renouvelable en gouvernance citoyenne sur le territoire de Morlaix communauté.
Lire aussi : Bagarre, inondations, piscine-barbecue : les pires anecdotes des gérants de camping en Finistère
Le mardi 13 mai 2025, l’association a accueilli onze participants lors d’une journée de formation unique en Bretagne, sur l’initiation de l’étude des structures de charpentes de bâtiments pour la pose de panneaux photovoltaïques. Cette formation était organisée par l’association lyonnaise Centrales Villageoises.
Les participants venaient notamment du pays de Cornouailles, de Brest, de Normandie, ou encore du pays de Dinan et ont visité deux lieux emblématiques dans la commune pour observer les structures apparentes, les Ateliers de la Gare et les bâtiments de stockage de bois déchiqueté de Coat Bro Montroulez.
Deux réunions publiques suivent. La première, le
lundi 19 mai, à 19 h 30, à la salle Louise-Michel, au Porz-Ruz, visera le
lancement de la société coopérative de production d’énergies citoyennes
renouvelables. Nous recherchons des personnes motivées pour rejoindre la
dynamique, aucune compétence particulière n’est nécessaire. Nous avons
plusieurs projets identifiés qui n’attendent plus que la création de la
Centrale Villageoise locale pour avancer,
explique Pierre-Yves Croguennec,
l’un des responsables d’Actifs.
Le mardi 3 juin, à 20 h, à la salle Anjela-Duval, au Porz Ruz, permettra de présenter au public l’opération d’achat groupé de panneaux solaires individuels Plug & Play, en collaboration entre Actifs et la coopérative Solarcoop. « Un représentant de Solarcoop sera présent pour répondre aux questions techniques sur ces petites installations à mettre en œuvre de façon très simple, en autonomie. »
Ces kits présentés lors de la réunion se composent d’un ou de quelques panneaux photovoltaïques et sont une première étape pour diminuer sa facture d’électricité. « Cela permet aussi de se sensibiliser à la nécessaire mise en adéquation entre notre consommation et la production locale d’électricité renouvelable. »
Publié le
De jeunes maîtres-nageurs sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) terminaient leur journée de formation, samedi à Penmarc’h dans le Finistère, quand un coureur s’est trouvé en difficulté. Ils lui ont prodigué les premiers soins avant l’arrivée de secours.
Des maîtres-nageurs sauveteurs de la SNSM en formation et leurs encadrants ont prodigué des soins de premiers secours à un coureur en difficulté, samedi 17 mai 2025 dans le Finistère. (Photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les maîtres-nageurs sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) porteront les premiers secours sur les plages du littoral français, à partir du 1er juillet. En ce mois de mai, la saison de formation touche à sa fin. Samedi 17 mai 2025, dans le Finistère, un groupe du centre de formation et d’intervention (CFI) de Quimper, a mis en œuvre les apports théoriques reçus au fil des mois en apportant les premiers secours à un coureur en difficulté.
Lire aussi : « Protéger ceux qui nous protègent » : ce député breton va revoir le statut des sauveteurs SNSM
Il est 17 h 30, la journée d’entraînement hebdomadaire touche à sa fin. La quinzaine de stagiaires et les trois encadrants formateurs commencent à remiser le matériel au poste de secours de la plage du Steir, à Penmarc’h.
Sylvain Alix, le directeur du CFI, rapporte la suite : « Un monsieur qui faisait son jogging dans les dunes s’écroule, à 50 m du poste de secours. L’un des formateurs voit la scène. Avec les deux autres encadrants et une maître-nageuse sauveteuse confirmée, lui prodiguent les premiers soins. Pendant ce temps, d’autres témoins appellent les pompiers tandis que le reste de l’équipe sécurise la zone et prépare l’arrivée de l’hélicoptère et des sapeurs-pompiers. Grâce à l’usage du défibrillateur, le cœur du monsieur retrouve un rythme cardiaque. Il a été pris en charge par les équipes du Smur et transporté à l’hôpital par hélicoptère. L’intervention a été très rapide. »
Séance du conseil municipal du 22 Mai 2025
Publié le 16 mai 2025
La prochaine réunion du Conseil Municipal qui se tiendra le : Jeudi 22 mai 2025 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du jour :
- Présentation du bilan énergétique 2024 par l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix (HEOL)
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du jeudi 3 avril 2025
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES – ADMINISTRATION GÉNÉRALE
- Subvention au comité départemental du Finistère du concours national scolaire de la Résistance et de la Déportation
- Subvention au Club de tennis de table de Plouigneau
- Mandat spécial pour la participation aux cérémonies du 8 mai à Paris
- Mandat spécial pour la participation aux cérémonies de passation du drapeau des communes médaillées de la résistance à Thônes
- Mandat spécial pour la participation aux cérémonies du 80ème anniversaire de la médaille de la Résistance à Caen
- Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
- Lancement de la consultation du renouvellement des marchés d’assurance
URBANISME, TRAVAUX
- Instruction des autorisations du droit du sol : Avenant à la convention avec Morlaix Communauté
- Convention de servitude avec le SDEF sur la parcelle ZV 09
- Cession de la parcelle BL 40
- Désaffectation et déclassement de la parcelle ZE 373
- Cession de la parcelle – ZE 373
PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES
- Forfait scolaire à l’école DIWAN
- Subventions aux projets pédagogiques de l’école de Kerenot
- Concession Enfance-Jeunesse : Tarifs des mini-séjours 2025
QUESTIONS ORALES
INFORMATIONS DIVERSES
https://www.plougasnou.fr/seance-du-conseil-municipal-du-22-mai-2025/
Publié le
À dix mois des élections municipales 2026, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, avec plusieurs ministres et parlementaires, dont Elisabeth Borne, Rachida Dati, Françoise Gatel ou Aurore Bergé, invitent les femmes à s’engager. Dans toutes les communes, désormais, les listes seront paritaires.
Yaël Braun Pivet et Élisabeth Borne sont signataires de la tribune en faveur de la parité dans les listes électorales municipales. | MARC OLLIVIER, OUEST-FRANCE ; STÉPHANE GEUFROI, OUEST-FRANCE
À dix mois des élections municipales, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, des ministres et parlementaires invitent les femmes à s’engager. Dans toutes les communes, désormais, les listes seront paritaires.
Voici leur appel : « La parité est une exigence. La voilà sur le point de devenir une évidence dans notre vie démocratique locale. Un long combat politique, fédérateur et transpartisan, vient d’aboutir : le Conseil constitutionnel a jugé, jeudi, conforme à la Constitution la loi « visant à harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales afin de garantir la vitalité démocratique, la cohésion municipale et la parité ».
Le texte prévoit que, dès les prochaines élections municipales de 2026, dans toutes les communes, quel que soit leur nombre d’habitants, les listes devront être paritaires.
Jusqu’à l’adoption de cette loi, sur les 34 875 communes que compte notre pays, les 25 000 de moins de 1 000 habitants n’étaient pas encore concernées par l’obligation de parité. Dans 71 % de nos conseils municipaux, la présence des femmes n’était ni garantie ni assurée.
Il fallait y mettre fin. Car l’égalité ne dépend ni du nombre d’habitants, ni du code postal. La parité s’impose, partout.
Cette loi n’est pas un symbole ou un rappel, c’est une transformation structurelle et une impulsion essentielle : l’engagement des femmes n’est plus une option, mais une condition de notre vie politique locale. On le sait, en matière de parité, la loi est une garantie de résultats. Ainsi, dès les prochaines municipales de 2026, dans toutes les communes, les femmes représenteront 50 % des élus municipaux. Elles apporteront leurs convictions, leurs compétences et leurs méthodes à une action locale qui a besoin de tous pour mieux servir chacun.
Quatre-vingts ans après le premier vote des femmes, aux élections municipales de 1945, une étape supplémentaire vient d’être franchie sur le long chemin de la parité, un chemin pavé par de nombreuses pionnières, d’Olympe de Gouges à Jeanne Deroin, d’Hubertine Auclert à Catherine Tasca et tant d’autres. Les femmes n’ont jamais été aussi proches d’être pleinement, réellement, citoyennes « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes », comme le prévoyait l’ordonnance du 21 avril 1944. Il était temps.
Faire de la politique demande du travail, de la résilience et des convictions : les femmes ne sont pas moins compétentes que les hommes en la matière. Elles ont bien sûr, comme les hommes, besoin que certains freins soient levés pour mieux concilier mandat, vie personnelle et professionnelle. Nous en avons conscience et chacun y travaille. Une certitude en attendant : plus nous serons nombreuses, plus nous irons haut, plus nous pourrons transformer le monde politique en profondeur – afin qu’il s’adapte à ce que nous sommes et pas seulement l’inverse. Oui, il est temps que d’autres femmes s’engagent sans douter, là où nous avons pu tergiverser.
Lire aussi : INFOGRAPHIES. Âge, parité, couleur politique… Voici les profils du gouvernement de François Bayrou
51 % des Français sont des Françaises, 52 % des électeurs sont des électrices. Nos concitoyens veulent des élus qui leur ressemblent et les rassemblent. Fini le temps des hésitations et des interrogations, place à l’action et aux affirmations. Mesdames, la politique a besoin de vous, nos communes ont besoin de vous, notre pays a besoin de vous ! Le temps de l’engagement est venu. Pour faire de la parité une réalité, à vous de jouer. La voie est ouverte, le chemin tracé, votre place préparée. Prenez-la, osez, engagez-vous ! »
Liste des signataires :
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ancienne Première ministre.
Rachida Dati, ministre de la Culture.
Françoise Gatel, ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée de la Ruralité.
Aurore Bergé, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.
Marlène Schiappa, ancienne ministre, présidente d’Actives.
Christine Pirès-Beaune, députée du Puy-de-Dôme, première questeure de l’Assemblée nationale.
Élodie Jacquier-Laforge, autrice de la proposition de loi et ancienne députée.
Véronique Riotton, députée de Haute-Savoie, présidente de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale.
Dominique Vérien, sénatrice de l’Yonne, présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat.
Delphine Lingemann, députée du Puy-de-Dôme, rapporteure de la loi à l’Assemblée nationale.
Nadine Bellurot, Sénatrice de l’Indre, rapporteure de la loi au Sénat.
Publié le
Le journaliste breton s’est éteint ce samedi 17 mai 2025 à Brest (Finistère) à l’âge de 69 ans. L’ancien directeur de la rédaction du Télégramme a effectué toute sa carrière au sein du quotidien qu’il avait intégré en 1981.
Marcel Quiviger. | ARCHIVES CLAUDE PRIGENT/LE TÉLÉGRAMME
Il a été l’un des artisans de la profonde transformation du quotidien Le Télégramme, le titre auquel il a consacré toute sa vie professionnelle. Le journaliste Marcel Quiviger est décédé à Brest (Finistère), ce samedi 17 mai 2025, à l’âge de 69 ans.
Entré au journal en 1981, il prend des responsabilités dès les années 80 en devenant chef de rédaction à Saint-Brieuc puis secrétaire général. Nommé rédacteur en chef en 1994, il est promu directeur de la rédaction en 2014, fonction qu’il assurera jusqu’à son départ à la retraite en 2018.
« Grâce à ses fortes convictions, il a porté Le Télégramme là où il est aujourd’hui et l’a transformé en profondeur », déclare Samuel Petit, le directeur des rédactions du groupe breton. Il cite la transition numérique, Le Télégramme Dimanche, la refonte de la maquette, d’abord en grand format puis dans la formule tabloïd adoptée en 2002.
À découvrir
Le journaliste, né à Morlaix en octobre 1955, a consacré du temps et de l’énergie à une cause qui « lui tenait profondément à cœur : la lutte contre la mucoviscidose », rappelle Samuel Petit. Avec d’autres, dont le Pr Claude Férec et Daniel Bercot, il a contribué à créer la Pierre-Le-Bigaut, événement cyclotouriste finançant la recherche.
Jean-Luc Évin, ancien directeur des rédactions de Ouest-France, évoque le chemin parcouru aux côtés de Marcel Quiviger, sur les terres du Finistère et de Bretagne : « C’était d’abord un concurrent. Il est devenu un confrère puis il est devenu un ami. C’était un très grand journaliste, un homme généreux, attentif qui prenait les choses avec beaucoup de recul. » Les deux journalistes avaient gardé un lien fort ces dernières années : « On se voyait régulièrement pour évoquer le monde de la presse et nos souvenirs. »
Ce samedi, la date des obsèques n’était pas connue. Ouest-France présente ses sincères condoléances à la famille de Marcel Quiviger.
Publié le
François de Beaulieu et Alain Jean, du Groupement Loup Bretagne, l’assurent : les trois loups identifiés dans le Finistère depuis début 2025 « sont des mâles ».
« Menez », dans les monts d’Arrée, en février 2025. | GLB
La fédération des chasseurs du Finistère est membre du comité départemental loup. La présence du loup en Finistère ? Une évidence pour Daniel Autret, président des chasseurs finistériens : « On retrouve des traces d’un bout à l’autre du département, avec des dégâts surtout sur les ovins et bovins. »
Précisant que le loup n’est pas responsable de toutes les attaques d’animaux d’élevage, Daniel Autret, fort des nombreux documents vidéo transmis par les caméras de chasse, s’interroge sur la présence d’une femelle dans le Finistère. « Il n’y a que des mâles sur nos vidéos, oui, mais on se pose des questions. »
« Une meute, on l’aurait vue » , enchaîne Erwan Crouan, membre du comité départemental loup représentant l’Association des maires ruraux. Le maire de Quéménéven, chasseur également, n’occulte pas pour autant une plus forte présence du loup aujourd’hui dans le département, au-delà des trois loups répertoriés par le Groupe Loup Bretagne. « Il faudrait des tests génétiques sur morsure, avance l’élu. Des pays voisins de la France le font, pourquoi pas nous ? »
Une louve dans le Finistère ? François de Beaulieu et Alain Jean, du Groupement Loup Bretagne, sont formels : « Non, les trois individus sont des mâles, ils ont été sexués. » Quant à l’argument que le loup emporte une proie pour des petits : « Ce n’est pas un nourrissage pour des jeunes, c’est un comportement normal qu’on observe toute l’année. Un loup cherche souvent un endroit plus tranquille que son lieu d’attaque pour manger. »
La situation géographique des trois loups, dispersés dans le département, est un autre argument des scientifiques. « Ces individus sont “dispersants”, ils ne se cherchent pas. Ils ne sont pas liés à une famille. Avec toutes les caméras disséminées dans le territoire, une meute sera bien visible. Pour l’instant, il n’y a ni femelle ni reproduction dans le Finistère. »
Afin de poursuivre leur suivi scientifique, Alain Jean et François de Beaulieu lancent un appel : « Toutes les photos sont précieuses pour avancer dans la connaissance et apporter des réponses aux questions que pose le retour du loup en Bretagne. Pour protéger et se protéger des loups. »
Publié le
Le rassemblement, initié par l’Association France Palestine solidarité (AFPS), a réuni près de 150 personnes, ce samedi 17 mai 2025, place des Otages à Morlaix (Finistère). L’AFPS demande la reconnaissance de l’État palestinien, l’arrêt des bombardements et des sanctions contre Israël.
Samedi 17 mai 2025, le rassemblement de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) a réuni près de 150 personnes. | OUEST-FRANCE
C’était le cinquième rassemblement depuis le début de l’année. L’an dernier, plus d’une vingtaine s’était tenue tout au long de l’année 2024. Ce samedi 17 mai 2025, l’Association France Palestine solidarité pays de Morlaix a réitéré, à 16 h, place des Otages à Morlaix (Finistère).
Cette nouvelle manifestation a réuni près de 150 personnes. Le beau temps et le jardin éphémère sur la place ont pu aider à ratisser plus large et à faire entendre les discours et revendications à un nouveau public. Le 29 mars, une centaine de personnes étaient présentes et une cinquantaine, le 15 février.
L’AFPS déplore qu’Israël ait rompu le cessez-le-feu le 19 mars, et l’annonce, le 5 mai, d’un « plan de conquête » qui promeut le « départ volontaire » des Gazaouis. Elle dénonce la situation humanitaire sur place. L’AFPS demande un nouveau cessez-le-feu, des sanctions contre Israël, la reconnaissance d’un génocide et de l’État palestinien, sans conditions. Elle pointe aussi « la passivité des gouvernements occidentaux ».
Publié le
Jeudi 15 mai, les élus de Morlaix, Plouigneau et du département du Finistère ont inauguré le rond-Point de la Croix-Rouge, en sortie d’agglomération. Un aménagement attendu de longue date par les automobilistes.
Le rond-point de la Croix-Rouge a été inauguré par Maël de Calan, président du conseil départemental, Jérôme Plouzen, adjoint au maire de Morlaix et Joëlle Huon, maire de Plouigneau. | OUEST-FRANCE
Une circulation fluide et sécurisée. Depuis quelques mois, l’atmosphère du carrefour de la Croix-Rouge en direction de Plouigneau est plus apaisée. « Enfin », diront nombre d’habitants et d’usagers.
Lire aussi : Vers plus de fluidité et de sécurité au carrefour de la Croix-Rouge de Morlaix
« Cela fait trente ans qu’on en parle », relève Jérôme Plouzen, adjoint au maire de Morlaix, jeudi 15 mai 2025, lors de l’inauguration de l’ouvrage. Un carrefour « illisible et qui était plein de méandres », rappelle Joëlle Huon, maire de Plouigneau. De conception ancienne, il ne permettait plus d’assurer la circulation des véhicules dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
Deux labels environnement et information des riverains sur le planning du chantier ont été remis par Veolia aux équipes et au conseil départemental. | OUEST-FRANCE
Un projet lancé en 2013
Le chantier consiste en l’aménagement de l’intersection de la RD 712, des routes menant à la route de Paris à Morlaix et de la route de Saint-Didy à Plouigneau, ainsi que de la voie communale conduisant à l’hippodrome de Langolvas.
Lancé en 2013, le projet d’aménagement misait sur des acquisitions foncières. « Mais elles n’ont pas abouti, explique le responsable de la Direction des routes. On a finalement imaginé un giratoire à quatre branches au lieu de cinq, sans aucune emprise foncière. » Le chantier a enfin pu démarrer en 2024.
Lire aussi : Peu sécurisé, le carrefour de la Croix-Rouge entre Plouigneau et Morlaix va enfin changer de visage
La configuration du carrefour giratoire comprend une aire de covoiturage et prend en compte la future liaison cyclable entre Plouigneau et Morlaix via l’intersection, « dans les cartons du Plan vélo du département 2022-2028 », comme l’a promis Maël de Calan, président du conseil départemental.
Ce chantier se distingue par son engagement environnemental avec l’utilisation de matériaux recyclés en couche de forme et la valorisation des agrégats, ce qui lui a valu le label Excellence environnement d’Eurovia. Un autre label récompense l’équipe qui a conduit le chantier pour l’information au jour le jour sur l’avancement du chantier auprès des riverains.
L’opération s’élève à 1 452 000 €, financée à 40 % par le conseil départemental, 40 % par Morlaix communauté, 10 % par Morlaix et 10 % par Plouigneau.
A Morlaix a-t-on trouvé la solution ? : Les ronds points (Les Goristes)
Publié le
Le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère) se précise. 110 éoliennes flottantes de 287 m de haut pourraient voir le jour à l’ouest de la réserve des Sept-Îles dans une zone à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). L’impact sur la réserve des Sept-Îles, bien que difficile à évaluer précisément, ne serait pas neutre, assure le conservateur.
En baie de Morlaix, 110 éoliennes flottantes pourraient voir le jour d’ici 2035. Ici, le parc de la baie de Saint-Brieuc. | GUILLAUME SALIGOT / ILLUSTRATION OUEST-FRANCE
Lors de la Conférence régionale bretonne de la mer et du littoral (CRML), qui s’est déroulée à Rennes (Ille-et-Vilaine) mardi 13 mai 2025, les contours du projet de parc éolien en Manche Ouest ont commencé à se dessiner. Un parc éolien flottant pourrait voir le jour en baie de Morlaix (Finistère) d’ici 2035. Composé de 110 éoliennes de 287 m de haut, la puissance de ce parc serait de 2 GW. En comparaison, le parc éolien de Saint-Brieuc et ses 62 éoliennes produisent 0,89 GW.
Ce parc flottant pourrait prendre place dans une zone à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Une distance qui pourrait modifier le paysage marin, ce qui suscite la colère de certains habitants. Un collectif d’associations s’est constitué pour s’opposer à ce projet : Némo, pour Non aux éoliennes en Manche ouest.
"Rien n’est acté. Le parc de Saint-Brieuc, ça a été trois présidents de la République, sept premiers ministres et dix ministres."
Ce projet de parc éolien est encore dans sa phase de consultation. « Rien n’est encore acté », rappelait Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, mardi. Le projet devrait encore être largement débattu avant d’entrer en phase de travaux : « Ce n’est pas facile : le parc de Saint-Brieuc, ça a été trois présidents de la République, sept premiers ministres et dix ministres », rappelait également le président de Région.
Entre mai et août 2025, des campagnes en mer se feront dans les zones techniques de ce potentiel parc éolien. En juin, des réunions publiques seront organisées à Sibiril, sur l’Île de Batz, Plougasnou et Lannion. Il faudra attendre novembre pour l’adoption de la stratégie de façade maritime Namo (Nord Atlantique Manche Ouest) intégrant la cartographie de l’éolien en mer.
Situé à l’ouest de la réserve naturelle nationale (RNN), ce projet de parc éolien a été construit en lien avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), gestionnaire de la réserve étendue en 2023. « Comme d’autres acteurs de la mer, nous avons été sollicités pour apporter des éléments à l’État sur l’impact que pourraient avoir ces infrastructures sur la réserve », confirme Pascal Provost, conservateur de la RNN des Sept-Îles.
Avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), des études ont été menées pour mettre en lumière l’impact que pourrait avoir ce parc sur la faune maritime, notamment l’unique colonie de fous de Bassan de France. « On manque encore d’éléments pour mesurer précisément ces impacts, mais on peut tout de même dire que ce parc éolien, conjugué aux autres pressions qui s’exercent sur les fous de Bassan, ne sera pas neutre pour la colonie. Maintenant, c’est à l’État de trancher. »
Lire aussi : Éoliennes en mer. Oiseaux, poissons… un impact impossible à mesurer
Du côté des pêcheurs, c’est l’inquiétude qui domine. L’implantation de 110 éoliennes dans cette zone jugée « foisonnante » par certains professionnels de la mer n’est pas pour rassurer : « Ça va forcément avoir des conséquences pour nos confrères fileyeurs, témoigne un pêcheur de Perros-Guirec. Certains vont pêcher la lotte dans ce secteur, rien ne dit qu’ils pourront poursuivre cette activité avec un parc éolien à proximité. »
Interrogé par Ouest-France en marge de la conférence régionale bretonne de la mer et du littoral, mardi, Grégory Métayer n’en disait pas moins : « Les réunions ne sont pas des réunions de concertation mais d’information : on ne nous demande pas notre avis, tançait le président du comité des pêches des Côtes-d’Armor. On s’est opposés pendant dix ans au parc de Saint-Brieuc, mais il s’est fait avec le rouleau compresseur de l’État. On sait très bien que la pêche n’est pas possible dans les parcs éoliens flottants. »
Publié le
La très attendue fête de la Bretagne est de retour à Morlaix (Finistère) pour deux jours, les 24 et 25 mai, à Langolvas. Cette année, elle accueille des pointures de la scène bretonne et le célèbre bagad de Lann-Bihoué.
KLT – Tir ar Vro Montroulez, Bagad Sonerien Bro Montroulez, Korollerien, Diwan et Div Yezh proposent deux plateaux les 24 et 25 mai, à Langolvas. | OUEST-FRANCE
C’est un des événements les plus attendus du week-end des 24 et 25 mai, à Morlaix (Finistère). KLT – Tir ar Vro Montroulez, une fédération qui regroupe des associations bretonnes du pays de Morlaix, donne rendez-vous, à Langolvas, aux passionnés de culture bretonne. En amont, le 20 mai, un fest-noz gratuit organisé les étudiants de l’IUT et les élèves du Château aura lieu au SEW. Voici quatre raisons de se rendre à l’événement.
Pour les 45 ans du bagad morlaisien
La fête de la Bretagne est l’occasion pour les membres du Sonerien Bro Montroulez de fêter les 45 ans de la structure en grande pompe : « Pour passer un moment tous ensemble et surtout donner envie aux gens de l’extérieur pour qu’ils viennent faire la fête avec nous », indique Kristian Le Mener, de KLT Les 24 et 25 mai, les amateurs vont danser au rythme des bombardes, cornemuses et des caisses claires du bagad placé sous la direction du penn soner Josselin Wilmotte.
Pour le super-plateau du samedi
Samedi 24 mai, le grand fest-noz sera animé par War-Sav. Le groupe trégorrois écume, depuis 2011, les scènes bretonnes entre airs traditionnels et couleurs folks. Le trio Seim, et le duo emblématique du chant traditionnel breton, Annie Ebrel et Marie Berardy, complètent l’affiche. Tarif : 8 €.
Pour la fête de la jeunesse bretonnante
« L’idée, c’est de donner de la visibilité à l’enseignement et à la pratique du breton dans le secteur », rapporte Kristian Le Mener. Le 25 mai, de 14 h à 19 h, toujours à Langolvas, les curieux pourront donc s’immerger ou découvrir la langue et la culture bretonnes. Les cercles de danses bretonnes Korollerien Montroulez et Dañserien Lann Tivizio seront présents. Il y aura aussi du chant dans la danse en breton par les enfants des filières bilingues, une chorégraphie des collégiens du Château et un spectacle conté et chanté en langue bretonne par An Daou Dangi. Prix libre.
Pour le bagad de Lann-Bihoué
Reconnaissable aux uniformes de matelot quartier-maître de la Marine nationale, le bagad de Lann-Bihoué fait partie des formations de musique bretonne les plus connues en France et au-delà. Cette formation, composée d’une trentaine de musiciens, viendra jouer devant le public morlaisien, le 25 mai à partir de 17 h 30. Entrée libre et au chapeau.
Samedi 24 et dimanche 25 mai à Langolvas où se tiendra un village des associations et de l’artisanat. Tarif : 8 €, le samedi et entrée au chapeau le dimanche. Tout le programme sur www.klt.bzh
Publié le
Samedi 17 mai, de 11 h à 19 h, l’association Projets, échanges et développement (PED) organise, dans ses locaux, sa fête du printemps.
Yann Lever, coordinateur de l’espace de vie sociale ; Christel, Sophie, Esperanza et Pascal, réunis autour de la préparation de la grande fête du printemps du PED (Projets Échanges et Développement). | OUEST-FRANCE
Samedi 17 mai 2025, dans ses locaux et son grand jardin situés en face de la mairie, l’association Projets, échanges et développement (PED) organise sa fête du printemps. Yann Lever est aidé de certains fidèles adhérents pour la préparation de cet événement.
« Avec Solenn Hémart, nous sommes salariés à temps partiel, avance-t-il. Nous avons investi ces locaux fin 2022. On organise plein d’ateliers à l’année et trois événements festifs dont la fête du printemps. Elle a lieu de 11 h à 19 h et est ouverte à tous, même aux non-adhérents. Nous proposerons des jeux et des stands, comme la réparation d’outils de jardin avec l’atelier café/débrouille. Chacun pourra venir avec son outil cassé ou avec ses connaissances de bricoleurs pour participer. »
Troc de plantes, soutien aux collégiens pour leur voyage à Londres et œuvre collective sont au programme. « Le repas du midi, concocté maison, sera animé par l’atelier musique celtique, s’enthousiasme Yann Lever. Et le temps le plus important sera une scène ouverte. Tout le monde est invité à jouer, chanter, danser, rapper ! On a fait un atelier rap avec des femmes retraitées, les Wumen’hop oz. C’est la première fois qu’elles vont interpréter leurs textes. »
Samedi 17 mai, de 11 h-19 h, 17, rue François Charles
Publié le
Une nouvelle mobilisation en soutien à la Palestine aura lieu, samedi 17 mai 2025 à Morlaix (Finistère), à 16 h, place des Otages. La manifestation est portée par l’association France Palestine solidarité.
Des manifestants en soutien à Gaza et au Liban en octobre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En solidarité avec la Palestine, une nouvelle mobilisation est organisée à Morlaix (Finistère), samedi 17 mai 2025, à 16 h, place des Otages.
Cette mobilisation commémore la Nakba (« catastrophe » en arabe). Cela qualifie la période durant laquelle une partie des Palestiniens ont été contraints à l’expulsion ou l’exode, avant et pendant la guerre israélo-arabe de 1948.
La manifestation est portée par l’AFPS (association France Palestine solidarité).
L’association, mobilisée depuis le début de la reprise du conflit à Gaza, veut dénoncer le génocide qui y a lieu en ce moment. Elle demande, comme depuis plus d’un an, un cessez-le-feu, la libération de toutes les personnes détenues à Gaza et « la reconnaissance sans condition de l’État de Palestine. Plus que jamais nous appelons au boycott des produits, des spectacles culturels et sportifs israéliens. »
Publié le
Jean-Jacques Lariagon, organisateur de l’événement. | OUEST-FRANCE
Mardi 20 mai à 18 h, la salle municipale accueillera une conférence sur une grande cause nationale : la santé mentale des adolescents.
Comment comprendre et accompagner son ado dans ses vulnérabilités, comment anticiper les bouleversements physiques et psychologiques, le thème sera abordé par des professionnels du secteur : Loïk Jousni, chef de service de la Maison des Adolescents du Finistère Nord au CHU de Brest ; Mathieu Favennec, psychologue clinicien au CHU de Brest ; et Jade El Saïr, psychologue clinicienne au Centre Hospitalier de Morlaix.
À la tête de cette idée et de l’organisation, un Plouganiste : Jean-Jacques Lariagon. « J’ai souhaité mettre en place une action un peu différente, en lien avec l’une des plus grandes causes nationales : la santé mentale des ados. En présentant le sujet aux trois communes, les maires ont été très enthousiastes. C’est un projet pilote, amené à se déployer dans tout le département. Tous les parents d’ado sont invités à participer à cette conférence, ainsi que les professionnels. »
Publié le
La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) lance une campagne nationale d’appel aux dons, avec une promesse : celle de floquer 5 000 noms de donateurs sur des matricules de bateaux de sauvetage. Jean-François Derrien, président de l’antenne à Plougasnou (Finistère), explique les actions de sauvetage de l’organisme et l’importance du rôle des donateurs.
Florian Démaret, équipier mécanicien ; Marc Hollande, patron de vedette ; Jean-François Derrien, président SNSM Plougasnou ; Marc Bevout, patron titulaire de vedette. | OUEST-FRANCE
À Plougasnou (Finistère), l’antenne locale de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) participe à l’appel à donations national avec l’objectif de floquer 5 000 noms de donateurs sur des matricules de bateaux de sauvetage. Jean-François Derrien, président, explique le fonctionnement de l’association.
Quel est rôle de la SNSM ?
La SNSM est une association loi 1901 qui existe depuis 1967. 5 800 sauveteurs sont répartis sur 206 stations de sauvetage, le long du littoral, en métropole, et en Outre-mer. Le Finistère, c’est 29 stations de sauvetage, plus de 10 % des stations françaises. À Plougasnou, nous sommes une vingtaine de bénévoles. Le but de la SNSM, c’est de sauver des vies en mer et sur le littoral. Nous sommes disponibles 24 heures sur 24, 365 jours par an. En baie de Morlaix, les stations se complètent, notamment par des moyens qui sont différents selon les ports. À Plougasnou par exemple, nous avons une vedette de 10,5 m au port du Diben, et un semi-rigide de 7 m au port de Térénez. À Roscoff et l’Île de Batz, ils ont des canots « tout temps » entre 15 et 16 m, qui peuvent intervenir dans des conditions plus corsées que les nôtres, mais qui nécessitent des équipages plus importants.
Comment se passe un sauvetage ?
Lorsqu’une personne est en situation de danger en mer, elle a deux moyens de nous contacter : le canal 16 du VHF, ou le 196 sur mobile. Son appel est reçu par une plateforme téléphonique qui s’appelle un Cross. Ici, nous dépendons du Cross Corsen, à la Pointe Saint-Mathieu. Le Cross appelle ensuite les bénévoles qui seront les plus proches ou dont les équipements sont les mieux adaptés au sauvetage concerné. Ils ont quinze minutes pour se rendre sur place.
On intervient sur des pannes, des dérivations, des accidents de personnes en bateau, en plongée, en kayak, en paddle… En 2024, nous avons effectué une vingtaine d’interventions, toute avec une fin heureuse. Nous faisons du sauvetage d’urgence, mais aussi de la formation, de l’encadrement d’événements sportifs en mer, ou de l’accompagnement dans la dispersion des cendres de défunts au large.
Qui finance votre matériel et vos équipements ?
90 % de nos fonds proviennent des particuliers ou des entreprises. Les 10 % restants, ce sont des subventions communales. Les gens peuvent donner lorsqu’ils nous rencontrent sur des événements estivaux, mais aussi via le site national de la SNSM. Dans le formulaire en ligne, ils peuvent cocher la station de Plougasnou pour spécifier la destination de leur don s’ils le souhaitent.
Publié le
Dans le cadre de la Fête de l’huître à Carantec (Finistère), samedi 3 mai 2025, Yvon Créau, de l’association Bretagne Vivante, a captivé les auditeurs du cinéma Étoile lors de sa conférence sur l’huîtrier-pie, parfois appelé pie de mer. Voici trois choses à savoir sur cet oiseau au bec rouge.
Yvon Créau et l’huîtrier-pie, oiseau emblématique du littoral breton. | OUEST-FRANCE
Dans le cadre de la Fête de l’huître, à Carantec (Finistère), une conférence concernant la restauration écologique de l’huître plate a été donnée le 30 avril 2025, par Stéphane Pouvreau, chercheur à l’Ifremer.
Samedi 3 mai, c’est le Carantécois Yvon Créau, de l’association Bretagne Vivante, qui a captivé les auditeurs du cinéma Étoile lors de sa conférence sur l’huîtrier-pie, parfois appelé pie de mer. Voici trois choses à savoir sur cet oiseau au bec rouge et aux cris stridents.
Le bel oiseau, venu de Scandinavie vers la baie de Morlaix en tant qu’hivernant (arrivées en août, départs en mars), s’y trouve à environ 1 000 individus. Une petite dizaine de nicheurs s’y trouve également. Ce chiffre est en diminution constant depuis 2000 dans la baie mais l’endroit se maintient dans le Top 10 des sites français. L’huîtrier-pie mesure environ 40 cm, y compris le bec de 6,5 à 9 cm. Ce bec est en croissance continue et s’adapte au type de proie capturée. Cette adaptation prend quelques semaines.
L’envergure de l’huîtrier-pie va de 72 à 83 cm et sa vitesse de vol est de 50 à 65 km/h avec des pointes à 78 km/h. Sa longévité maximum est de 43 ans, avec une mortalité de plus de 50 % entre l’envol et un an. C’est une espèce chassable. En France, les hivernants et les nicheurs se trouvent principalement sur les côtes des Hauts-de-France à la Nouvelle-Aquitaine.
Dans le contexte de la baie de Morlaix, la réponse est très nuancée. Son régime alimentaire, par ordre décroissant, est ici constitué de coques communes, de vers, de berniques, de bigorneaux, de crabes verts et… d’huîtres.
Le nom d’huîtrier-pie vient surtout du fait que l’oiseau exploitait probablement les bancs sauvages d’huîtres plates avant leur disparition causée par la surpêche il y a plusieurs décennies. Et il exploite peu les zones où l’huître sur les rochers est abondante.
La grande fréquentation humaine de la zone littorale provoque des dérangements. Par ailleurs, la contamination entre les oiseaux est favorisée par les reposoirs. Il y a aussi les pollutions et la chasse (la France est le seul pays d’Europe où la chasse de l’huîtrier-pie est autorisée).
L’espèce souffre aussi d’une perte d’habitat liée à la réduction des surfaces de nourrissage par les algues vertes entraînant aussi une diminution du stock de nourriture. Enfin, le changement climatique fait partie des menaces. Les mesures de protection possibles : limiter les dérangements (pêche à pied, chiens, débarquement sur les reposoirs, respect de la réglementation en saison de nidification, interdiction de la chasse de l’huîtrier-pie).
Publié le
À la suite de son recours hiérarchique et à la réponse du ministre de l’Intérieur pour demander la réouverture de la commission consultative de l’environnement, les riverains de la Base aéronavale, à Landivisiau (Finistère) demandent une mobilisation citoyenne.
Ici un rafale au décollage, à la base d’aéronautique navale de Landivisiau. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Dans un communiqué, l’Association des Riverains de la base d’aéronautique navale de Landivisiau (ARBAN), dans le FInistère, dénonce la persistance et l’aggravation des nuisances sonores générées par les simulations d’appontage des avions Rafale.
Ces entraînements, qui peuvent se prolonger
jusqu’à minuit, occasionnent régulièrement des pics sonores supérieurs à 90,
voire 120 décibels, bien au-delà du seuil reconnu comme nocif pour la santé
humaine. Ces manœuvres sont effectuées en dehors du périmètre de la Base et du
plan d’exposition au bruit (PEB), exposant des milliers de riverains à des
nuisances non prises en compte réglementairement. Une situation qui n’est ni
encadrée, ni justifiée, et qui va à l’encontre des obligations de prévention
en matière de santé publique et de protection de l’environnement
,
précise ce communiqué.
Dans ce contexte, sans réponse du préfet au recours gracieux, l’ARBAN a saisi les autorités compétentes et a déposé un recours hiérarchique auprès du ministre de l’Intérieur, demandant la convocation de la Commission consultative de l’environnement (CCE) pour traiter en urgence ce dossier.
La réponse du ministère, en date du 7 avril 2025, fait état d’un transfert au cabinet de la ministre de la Transition écologique. Sans engagement concret à ce jour…
Face à ce silence préoccupant, l’association appelle
les citoyens à se mobiliser
massivement et à
signer la pétition en ligne pour exiger la fin de
ces nuisances injustifiées et l’ouverture d’une concertation sérieuse avec les
habitants
.
Chaque voix compte pour protéger notre santé,
notre cadre de vie et faire respecter nos droits
, fait remarquer
Daniel Davesne, président des Riverains. Contact :
contact@riverains-ban-29.fr
Site : www.riverains-ban-29.fr
Publié le
Depuis 2021, Roscoff (Finistère) poursuit une faisabilité pour réaménager le vieux port et lui donner une centralité. Un schéma directeur a été établi et présenté aux habitants. Au total, 14 millions d’euros, cofinancés par l’Epic du port et la Région, sont prévus pour l’opération en trois phases.
Les Roscovites ont pris connaissance du dossier en cours. | OUEST-FRANCE
Mobilités, accessibilité, stationnements supprimés, parkings périphériques, centralité, budget, recours à l’emprunt, Epic (Établissement public industriel et commercial), Région Bretagne. Ces mots ont été entendus, mardi 13 mai 2025, dans la salle polyvalente de Lagedennou, lors de la réunion publique de présentation du réaménagement du vieux port de Roscoff (Finistère).
L’investissement est estimé à 14 millions d’euros, cofinancé par la Région Bretagne, propriétaire et l’Epic du vieux port, au titre de sa délégation de service public, datant du 1er janvier 2022, pour la gestion des infrastructures.
Nulle part ailleurs en Bretagne, un Epic ne
gère un port ! C’est la particularité de Roscoff »,
a noté la maire,
Odile Thubert-Montagne, en lançant le rendez-vous auquel quelque 150 personnes
ont pris part. C’est bien l’Epic du vieux port qui porte le dossier et
le financement à venir, et non la Ville de Roscoff
, dira, plus tard,
son adjoint aux finances, Michel Autret, évoquant la dépense estimée pour les
travaux nécessaires à ce réaménagement pour mieux relier les activités entre
port et cité. C’est l’Epic qui empruntera. Les Roscovites n’ont pas à
craindre pour le budget de la Ville.
Pour le volet financier, le conseiller régional,
Olivier Le Bras, s’est montré plus réservé. La Région sera bien
présente à vos côtés, mais je ne peux aujourd’hui dire à quelle hauteur,
s’agissant d’un dossier à envisager sur les finances 2026 ou 2027.
Les différentes phases
Le schéma développé prévoit un phasage des opérations. Une séquence Parmentier-Gambetta-Marie Stuart (sur 30 mois, coût estimé 7,4 millions d’euros), à compter de l’hiver 2027, avec déconstruction d’un bâtiment existant, puis construction d’un bâtiment multifonctionnel (halte maritime, office de tourisme, bureau du port, stockage pêche, scène estrade) et aménagement des abords favorisant les déplacements doux.
Une séquence Quai Charles-de-Gaule (estimation : 3,80 M€) et une séquence Quai d’Auxerre ouest et est (estimation : 2,80 M€), suivront. Dans l’instant, un appel à candidatures est lancé pour la maîtrise d’ouvrage. La détermination du cabinet retenu se fera en fin d’année.
180 places de stationnement vont être
supprimées dans le périmètre central, compensées par des possibilités de
stationnement en périphérie »,
a confirmé la maire, en réponse à une
question.
Les usagers professionnels de l’île de Batz auront un
accès réservé sur le quai neuf selon le schéma énoncé. Les
bénéficiaires d’autorisation d’occupation temporaire (petit manège, petites
restaurations, petit train) ne sont pas oubliés dans le dossier.
Publié le
Courriers des lectrices et des lecteurs. « Netanyahou envisage sans frémir de’’vider la bande de Gaza’’ après avoir bombardé sans aucun discernement les populations civiles ; on est en droit de craindre le pire. »
Ici des réfugiés du camp de Nuseirat en février dernier. | AFP
Dans le cadre de notre rubrique « Courrier
des lectrices et des lecteurs », Yvon Salaün réagit par courriel au conflit
israélo-palestinien :
Yvon Salaün (Ille-et-Vilaine) :
« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. L’actualité du conflit israélo-palestinien me remet subrepticement en tête cette phrase terrible, prononcée en 1209 par Arnaud Amaury, légat du pape Innocent III. Phrase prononcée lors de la croisade contre les Albigeois, et suivie dans les faits par le massacre de la population de Béziers : alors que le gouvernement de Netanyahou envisage sans frémir de’’vider la bande de Gaza ’’ après avoir bombardé sans aucun discernement les populations civiles au motif qu’elles abriteraient encore en leur sein des forces du Hamas - ce qui est vrai, mais en sont-elles réellement responsables ? -, on est en droit de craindre le pire.
Lire aussi : Israël accusé de « génocide » à Gaza : on vous décrypte cette question sensible
La qualification de crime contre l’humanité a d’ores et déjà été retenue par la communauté internationale, sans que cela ne semble émouvoir les dirigeants israéliens, ni infléchir leurs intentions. Après tout… Politiquement et médiatiquement, ce n’est qu’un mauvais moment à passer pour réaliser enfin le rêve du Grand Israël, inachevé depuis 1948 ; et ceci d’autant plus opportunément qu’en Cisjordanie, le travail d’apartheid et de reconquête territoriale a été fait à bas bruit par des colons extrémistes, avec l’appui effectif de Tsahal.
Après la Shoah, la nécessité d’un État juif s’était imposée, avec des soubresauts il est vrai, à la communauté internationale ; mais n’y avait-il vraiment aucune place possible pour un état multiconfessionnel ? »
Modifié le Publié le
INFO OUEST-FRANCE. Début mai, un quadragénaire a été discrètement mis en examen pour viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Envoyé en détention provisoire, il a été placé à l’isolement, loin de Nantes. La raison : le suspect est un policier du commissariat de Waldeck-Rousseau.
Le policier a été incarcéré début mai dans un établissement pénitentiaire loin de Nantes. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Beaucoup l’ont appris par hasard. Au détour d’un mail transmis par la gendarmerie. Parmi les personnes gardées à vue ce jeudi 1er mai chez les militaires, un nom retient l’attention des policiers du commissariat central de Waldeck-Rousseau, à Nantes. Et les frappe. Celui d’un collègue du Service local de police judiciaire. « On est tombé des nues. Je dois avouer que j’ai accusé le coup », dévoile l’un d’eux, mâchoires serrées.
Le quadragénaire est alors en garde à vue au sein des locaux de la brigade de recherches de Rezé. Il est suspecté de viol et d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans, selon la qualification habituelle qui ne dit pas vraiment les choses. Selon les informations d’Ouest France, le policier aurait commis des actes de nature sexuelle sur un copain de son fils, dont il a seul la garde. La victime, qui a signalé les faits, a seulement 8 ans.
A l’issue de sa garde à vue, le quadragénaire a été présenté à un magistrat instructeur de Rennes où le dossier « a été dépaysé du fait de la qualité de fonctionnaire de police » du suspect, indique le procureur de la République, Frédéric Teillet.
L’homme de 45 ans a été mis en examen. « Les faits, commis dans un cadre privé, sont reconnus », prolonge le procureur. La gravité des faits reprochés a conduit à son placement en détention provisoire. Une incarcération qui s’est faite loin de Nantes et à l’isolement le plus complet. Pour des raisons de sécurité. Peu de personnes préfèrent commenter. « Ce silence, ça en dit long », soupire une autre voix anonyme.
Une victime a été identifiée. Y en aurait-il d’autres ? C’est un des enjeux de l’information judiciaire qui va retracer le parcours de ce fonctionnaire de police passé par la brigade de protection de la famille, chargée des violences commises dans la cellule familiale et touchant des publics particulièrement vulnérables. Il avait récemment demandé son transfert vers le groupe des mineurs. Mais une sanction interne l’avait envoyé dans un autre groupe d’enquête. Une collègue lui reprochait des gestes indélicats.
Modifié le Publié le
Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, attaquait en justice le permis de construire de son voisin, à Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor. Après l’audience de ce mardi 13 mai 2025, le tribunal administratif de Rennes rendra sa décision dans un mois.
Le plus haut magistrat de France, Rémy Heitz, a intenté une action en justice contre le permis de construire délivré à son voisin, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Fin du feuilleton judiciaire concernant l’affaire opposant Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation et propriétaire d’une maison à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) et son voisin. L’affaire était, de nouveau, portée devant le tribunal administratif de Rennes, ce mardi 13 mai 2025.
Rémy Heitz, plus haut magistrat de France, avait, en effet, déjà saisi le tribunal, en 2024, pour attaquer l’arrêté du 4 mars 2021, par lequel le maire de la commune avait accordé un permis de construire pour une maison individuelle située à côté de la sienne.
Entre autres problèmes, le requérant considérait que le permis prévoyait une construction trop haute, plus haute que ce qui est autorisé par le PLU (plan local d’urbanisme) de la commune. Ce qui gâchait sa vue mer.
Après l’audience du 22 janvier 2024, les juges avaient demandé à la commune de proposer un permis modificatif avec une hauteur de construction moins haute. Ce qui a été fait entre-temps.
Lire aussi : Délais des affaires criminelles : « Nous allons dans le mur », alerte Rémy Heitz, procureur général
Lors de l’audience de ce mardi 13 mai 2025, le rapporteur public a donc enjoint le tribunal à rejeter la requête de Rémy Heitz dans la mesure où le nouveau projet tient compte de la hauteur autorisée par le PLU. Les juges rendront leur décision d’ici un mois, mais ils devraient suivre cet avis.
Lire aussi : Côtes-d'Armor. Procès entre voisins : le procureur général aura bien vue sur mer à Perros-Guirec (Le Trégor)
Publié le
Ce mardi 13 mai 2025 sur TF1, dans l’émission Les Défis de la France, Emmanuel Macron aborde plusieurs sujets d’actualité, dont le narcotrafic. Le maire de Morlaix (Finistère) était interviewé sur le trafic de stupéfiants dans sa commune. Le président de la République a partagé l’analyse du maire sur qui sont les dealers dans les petites villes.
Emmanuel Macron, sur TF1, ce mardi 13 mai 2025. | CAPTURE D’ÉCRAN TF1
Interviewé ce mardi 13 mai 2025 sur TF1, dans l’émission Les Défis de la France, Emmanuel Macron aborde plusieurs sujets d’actualité. Vers 22 h, les questions portaient sur l’insécurité et le narcotrafic. Pour introduire la séquence, les équipes de TF1 ont réalisé un reportage à Morlaix (Finistère), illustrant ainsi le développement du trafic de drogues dans les villes moyennes.
En octobre et novembre 2024, la cité du Viaduc a fait face à des actes violents, inhabituels. Des portes d’immeubles ont été visées par des tirs, sur fond de représailles en lien avec le narcotrafic. En janvier 2025, la petite ville du Finistère était même prise en exemple par le journal américain The New York Times qui consacrait un article sur le trafic de drogues dans les petites villes.
« Les dealers, ce sont nos jeunes en décrochage social, scolaire, happés par ce phénomène. On les connaît ! Je pourrais vous donner leur prénom », assure Jean-Paul Vermot, le maire socialiste de Morlaix, aux équipes de TF1 dans le reportage.
Lire aussi : DIRECT. Emmanuel Macron sur TF1 : référendum, Ukraine, retraites… Suivez l’intervention du Président
Sur le plateau de l’émission télé, le président de la République assure que « ce que dit le maire de Morlaix est très juste. Pourquoi il y a un trafic, c’est parce qu’il y a des consommateurs. S’il n’y a pas de consommateurs, il n’y a pas de trafiquants. On calque ce qu’on a fait contre le terrorisme pour la drogue. Quand j’ai été élu, la préoccupation de sécurité des Français était le terrorisme. Ensuite, on a eu la préoccupation de la sécurité du quotidien, puis on a vu monter le trafic de drogue ».
Publié le
Spécialisée dans la production de vidéos à destination des entreprises, cette société fondée par Julien Cabon et Marina D’Eté a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Brest (Finistère). La faute à un contexte économique morose, couplé à d’importants investissements.
Anne-Sophie Bassard et Loïck Le Goascoz, responsables grands comptes, Julien Cabon, président de Tydeo, Tom Goardou, monteur vidéo et Marina d’Été, directrice de la production. | TYDÉO
Depuis 2013, elle proposait des solutions innovantes aux entreprises, dans le domaine de la production de vidéos. Tydeo, société basée à Saint-Renan (Finistère), mais dont l’essentiel des équipes évoluait dans des bureaux du port de Brest (17 salariés au total en mai 2025), a été placée en liquidation judiciaire, mercredi 7 mai 2025, par le tribunal de commerce de Brest.
Lire aussi : Tydeo prend un nouveau cap pour assurer l’avenir
Julien Cabon, le fondateur avec Marina D’Eté, rembobine sur ces douze années où l’agence s’est positionnée sur « un marché en plein développement », imaginant des solutions « pour permettre aux entreprises, collectivités, fédérations, de produire plus facilement des vidéos » pour booster leur communication.
En 2023, My Tydeo, du nom de l’application permettant à leurs clients de filmer avec leur téléphone, et d’obtenir un montage professionnel, était ainsi présenté au CES, ou Consumer electronics show de Las Vegas, le plus important salon de la tech au monde.
« On a eu une très forte croissance, avec un projet assez ambitieux de développement national et des signatures avec beaucoup de grands groupes. » En 2025, Tydeo comptait quelque 350 clients dans toute la France. Mais cela n’a pas été suffisant, eu égard aux investissements engagés.
Julien Cabon évoque « un contexte économique fragile en 2024 » dans lequel « le premier budget à être coupé, pour une entreprise, c’est en général celui de la communication ». À cela s’ajoute une levée de fonds à la même époque, pour récolter deux millions d’euros, qui n’a pas abouti.
Parallèlement, les équipes de Tydeo s’étaient associées récemment à deux partenaires, pour lancer Moviolia, un outil de montage vidéo assisté par l’intelligence artificielle. Mais ils n’auront pas eu le temps de concrétiser leurs ambitions : « Il aurait fallu pouvoir le porter durant deux ans. Comme tout projet de R & D (recherche et développement), c’est de l’investissement sur l’avenir, mais ce n’est pas tout de suite rentable. » Cette aventure s’arrête également.
Publié le
Mardi 13 mai 2025, le développement de l’éolien off-shore en Bretagne était au menu de la Conférence régionale de la mer et du littoral. Les pêcheurs nord-finistériens sont inquiets, les décisionnaires rassurent.
Le parc installé en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) compte 62 éoliennes. Celui qui est en projet dans la baie de Morlaix devrait en compter 110. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
La Conférence régionale bretonne de la mer et du littoral (CRML) s’est réunie mardi 13 mai 2025, à l’Hôtel de Courcy, à Rennes (Ille-et-Vilaine). Elle était présidée par Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, préfet maritime de l’Atlantique, et Amaury de Saint-Quentin, préfet de la région Bretagne.
Lire aussi : « Originalité bretonne », le Parlement de la mer est-il vraiment utile ?
Sept zones ont été soumises au débat (cinq à dix ans et deux à l’horizon 2050). Elles ont été définies selon cinq critères technologiques : défense, sécurité navigation, bathymétrie (sciences et technologies de mesure ou d’estimation de la profondeur), vent et distance à la côte. Ce travail a débouché sur une décision ministérielle du 17 octobre 2024. La Conférence régionale bretonne de la mer et du littoral a été saisie le 5 mai 2025 par les préfets coordonnateurs de la façade Nord Atlantique Manche Ouest (Namo) pour connaître son avis. Il sera émis le 9 juillet par le Conseil maritime de façade.
Une zone d’éolien flottant concerne le large de Morlaix à l’horizon 2035. Plus précisément, à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou. Elle se trouve à l’Ouest de la Réserve des Sept-Îles et au Sud de la zone tampon du trafic maritime inter DST Ouessant-Casquets.
Jacques Edern, maire de Sibiril (Finistère), partage l’avis des élus du Haut-Léon : « Si la position des pêcheurs n’est pas prise en compte, on s’opposera à ce parc. » L’ancien agriculteur souligne aussi « l’impact visuel important des 110 éoliennes » et la contrainte pour la Brittany Ferries « qui va être obligée de dérouter légèrement ses bateaux. Des discussions sont en cours ».
Le président du comité départemental et élevages marins du Finistère, Yannick Calvez, patron pêcheur d’un caseyeur hauturier, regrette que le choix d’un parc éolien flottant soit privilégié : « Les pêcheurs du Finistère sont très remontés. Pour nous, ce parc va être une catastrophe : c’est le pire endroit qu’il puisse y avoir, là où il y a le plus de bateaux d’artisans marins pêcheurs. Vous nous demandez d’accepter de perdre 20 à 60 % de chiffre d’affaires. Sinon, compensez la perte de chiffre d’affaires de ces pêcheurs jusqu’à la fin de leur exploitation et là, on sera peut-être d’accord ! »
« Les réunions ne sont pas des réunions de concertation mais d’information : on ne nous demande pas notre avis, regrette Grégory Métayer, président du comité des pêches des Côtes-d’Armor. On s’est opposés pendant dix ans au parc de Saint-Brieuc, mais il s’est fait avec le rouleau compresseur de l’État. On sait très bien que la pêche n’est pas possible dans les parcs éoliens flottants. »
Pour Olivier Le Nézet, président des comités national et régional des pêches et du port de Lorient (Morbihan), les pêcheurs bretons sont opposés à la zone retenue et demandent « une approche d’impact socio-économique qui ne soit pas un plan de sortie de flotte ». Il veut éviter « d’aller au-devant de la fin d’une filière qui sera l’ADN de la Bretagne que l’on perdra. On fera des recours juridiques car la méthode est discutable ».
Pour Loïg Chesnais-Girard, « rien n’est acté et nous voulons que le parc reste pêchable. Ce n’est pas la pêche contre l’éolien, c’est un tout. Notre position doit être claire, solide, constante. Ce n’est pas facile : le parc de Saint-Brieuc, ça a été trois présidents de la République, sept premiers ministres et dix ministres. » Le préfet de Bretagne l’assure : « La France a toujours fait le choix de conserver la pêche dans les parcs éoliens. »
La Conférence régionale de la mer et du littoral (CRML), qui s’est tenue mardi 13 mai 2025 au matin à l’Hôtel de Courcy, à Rennes, a été l’occasion d’aborder l’étude de co-activité demandée par la Région Bretagne pour l’implantation d’un parc flottant d’éolien en baie de Morlaix à l’horizon 2035.
Daniel Cueff, vice-président à la mer et au littoral à la Région Bretagne, a présenté les résultats de cette étude de co-activité qui « était nécessaire car il n’était pas une évidence que la pêche soit maintenue ». La bonne nouvelle, c’est que « cette co-activité est possible à plusieurs conditions : une distance suffisante entre les éoliennes, des zones dédiées pour la pêche, l’adaptation de certaines technologies (il faut notamment déterminer si les ancrages, flotteurs et autres matériels sont capables de détecter les équipements de pêche). Il reste à travailler avec les acteurs de la pêche », conclut Daniel Cueff.
Avril-mai 2025 : définition d’une zone d’étude Bretagne Nord-Ouest de 350 km2 intégrant la recherche d’un équilibre entre activités humaines (pêche professionnelle, trafic), environnement et paysage. Poursuite des échanges avec les acteurs locaux (Île de Batz, Morlaix communauté…).
Mai-août : campagnes en mer dans la zone technique. Juin : réunions publiques à Sibiril, Île de Batz, Plougasnou et Lannion.
Novembre : adoption de la stratégie de façade maritime Namo (Nord Atlantique Manche Ouest) intégrant la cartographie de l’éolien en mer.
Jusqu’à début 2026 : concertation sur la future zone d’appel d’offres en intégrant les modalités de co-activité avec les pêches puis publication du cahier des charges final de l’appel d’offres.
Fin 2026 : sélection des lauréats de l’appel d’offres.
À partir de 2027 : poursuite de la concertation par le ou les lauréats pour préciser l’implantation et la superficie du ou des parcs.
Publié le
Une soixantaine de personnes ont participé au repas organisé pour les 9 ans de l’association « Repas partagés ». | OUEST-FRANCE
L’idée était nouvelle : créer une association pour permettre aux personnes isolées de partager, deux fois par mois, un repas. En 2016 le projet s’est concrétisé. La formule est simple, la mairie met à disposition une salle, deux mercredis par semaine, l’association choisit un menu et passe commande chez les commerçants locaux. Dès le départ, la formule séduit. Le nombre d’adhérents augmente.
En 2017 dans le cadre, « Trophées vie locale », le Crédit Agricole décerne à l’association le premier prix : « coup de cœur ». Depuis, le nombre d’adhérents ne cesse d’augmenter et le bureau imagine des animations pour les anniversaires, les fêtes religieuses ou nationales…
Pour les neuf ans de l’association, c’est une troupe de théâtre qui a animé le repas avec une participation active des convives.
Publié le
À l’occasion de l’ouverture du Festival de Cannes mardi, 380 artistes dénoncent dans une tribune publiée dans le journal « Libération » le « silence » du monde de la culture face au « génocide » à Gaza. Le texte rend hommage à la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée dans un bombardement israélien mi-avril.
Pedro Almodóvar lors de la montée des marches du Festival de Cannes, le 23 mai 2017. | ANTONY JONES / GETTY IMAGES VIA AFP
Plusieurs stars du cinéma mondial, dont Pedro Almodóvar, Susan Sarandon et Richard Gere, dénoncent le « silence » du monde de la culture face au « génocide » à Gaza, dans une tribune publiée dans l’édition de mardi du quotidien français Libération, pour l’ouverture du Festival de Cannes.
« Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza », indique ce texte cosigné par quelque 380 artistes, dont le cinéaste suédois lauréat de deux Palmes d’or Ruben Östlund, le réalisateur canadien David Cronenberg et l’acteur espagnol Javier Bardem.
Leur tribune rend hommage à la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée dans un bombardement israélien mi-avril et héroïne d’un documentaire programmé dans le cadre du festival de Cannes, qui débute mardi. « Dix de ses proches, dont sa sœur enceinte, ont été tué.es par cette même frappe israélienne », indique la tribune.
Selon un des collectifs à l’origine du texte, sollicité par l’AFP, la présidente du jury cannois, l’actrice française Juliette Binoche, faisait initialement partie des signataires mais son nom ne figure pas parmi les 34 personnalités dévoilées dans l’édition de Libération.
La tribune s’émeut également de « l’absence de soutien » de l’Académie des Oscars quand le Palestinien Hamdan Ballal a été attaqué par des colons israéliens fin mars, quelques jours après avoir été oscarisé pour son documentaire No Other Land. « Une telle passivité nous fait honte », écrivent les signataires.
« Pourquoi le cinéma, vivier d’œuvres sociales, engagées, paraît se désintéresser de l’horreur du réel, de l’oppression subie par nos consœurs et confrères ? », s’interrogent-il, appelant à agir « pour toutes celles et ceux qui meurent dans l’indifférence ». « Le cinéma se doit de porter leurs messages », écrivent-ils.
Publié le
Ce lundi 12 mai 2025, une trentaine de personnes s’est rassemblée à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), à l’appel d’Alliance Vita, opposée au volet sur un « droit à l’aide à mourir » de la proposition de loi sur la fin de vie. Discuté le jour même à l’Assemblée nationale, le texte comprend une deuxième partie sur les soins palliatifs.
Une trentaine de personnes était réunie place Du-Guesclin, à Saint-Brieuc, contre le projet de loi sur le « droit à l’aide à mourir ». | OUEST-FRANCE
« On veut des soins, pas l’euthanasie. » Le message, entrecoupé de témoignages récoltés par Alliance Vita, était diffusé en boucle dans le cadre d’une mobilisation contre la proposition de loi sur le « droit à l’aide à mourir », ce lundi 12 mai 2025, place Du-Guesclin, à Saint-Brieuc. Débattu le jour même à l’Assemblée nationale, le texte fait partie du projet législatif sur la fin de vie, comprenant un deuxième volet concernant les soins palliatifs.
Lire aussi : REPORTAGE. Fin de vie : quand les soins palliatifs se heurtent au manque de moyens
Lors de ce rassemblement, une trentaine de personnes a répondu à l’appel, dont la majeure partie s’est allongée au sol pour simuler « un hôpital à ciel ouvert en place publique qui illustre l’état de notre système de santé ». Et les représentantes de l’association de citer les « difficultés pour trouver un médecin traitant » et « l’engorgement des centres de lutte contre la douleur ».
Lire aussi : POINT DE VUE. Fin de vie : « Les Français souhaitent avoir la liberté de choisir »
Pour eux, le texte proposé représente « une remise en cause de l’interdiction de tuer ». « Oui à la loi pour les soins palliatifs, non à la loi pour l’euthanasie et le suicide assisté », a conclu Claire Sallibartan, déléguée départementale d’Alliance Vita. Selon elle, le mouvement compte une centaine de sympathisants dans les Côtes-d’Armor. « Nous avons été reçus par plusieurs députés du département et certains sont sur la même ligne que nous, comme Marc Le Fur », assure la militante.
Publié le
Mardi 6 mai 2025, Nathalie Bernard et Françoise Genevois-Crozafon accueillaient Nathalie Barnet, adjointe au maire de Morlaix Transition Écologique, et Éric Mingant, chargé de mission pour Heol, l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix (Finistère). Leurs dix années de collaboration en faveur d’une consommation énergétique plus verte à Plougasnou ont fait l’objet de conclusions. Plus que probantes.
Nathalie Barnet, Eric Mingant, Nathalie Bernard et Françoise Genevois-Crozafon | OUEST-FRANCE
En dix ans de collaboration entre Heol et Plougasnou (Finistère), les chiffres parlent d’eux-mêmes : -34 % de consommation d’énergie, -61 % d’émission de gaz à effet de serre ou bien -68 % de consommation d’énergie fossile grâce à la suppression de cinq chaufferies fioul dans la commune.
Mardi 6 mai 2025, Nathalie Barnet, adjointe au maire de Morlaix, Eric Mingant, chargé de mission pour Heol, Nathalie Bernard maire et Françoise Genevois-Crozafon adjointe à l’environnement, se sont réunis pour faire le point sur les travaux de réfections énergétiques commencés en 2014.
Ce travail ne figurait pas dans le pôle d’urgence du programme de la maire en 2013, mais une fois élue, une réalité s’est manifestée : « Quand je suis arrivée à la mairie, j’ai été confrontée tout de suite à la vétusté énergétique du patrimoine bâti. Je suis montée dans les combles de la mairie, il n’y avait aucune isolation. Il a fallu faire un choix, repousser certaines promesses de campagne afin de prendre en charge cette problématique. La priorité, c’était le confort de nos agents et la maîtrise des dépenses énergétiques. Nous avons signé une convention avec Heol dans cette optique. »
Lire aussi : « C’est une question d’esprit d’équipe » : ces habitants racontent comment ils gèrent leur éco-hameau
L’agence locale de l’énergie et du climat en Pays de Morlaix salue les efforts de la commune qui figure bonne élève dans les questions des transitions énergétiques. Remplacement des chaufferies fioul, pose de panneaux photovoltaïques, isolation des bâtiments, rénovation de l’éclairage, tout a été orienté par Eric Mingant. « Notre rôle, c’est de pointer du doigt tout ce qui demande à être pris en charge en termes de consommation, avance-t-il. Nous posons des diagnostics et proposons des solutions avec un suivi comptable. Les accords de Paris signés en 2015 nous obligent à des résultats, l’Europe d’ailleurs contribue à financer les travaux locaux de transitions. »
Lire aussi : Pour ou contre le projet de parc éolien en baie de Morlaix ? Les élus des villes littorales répondent
« Nous produisons dans les communautés 18 % de ce que nous consommons en énergie renouvelable, intervient Nathalie Barnet adjointe au maire de Morlaix. On a un objectif de 80 % pour 2050. L’engagement de Nathalie Bernard, c’est un engagement de sobriété. Tout ce qui est investi permet de consommer moins. » « Sobriété pour la consommation, mais aussi pour notre porte-monnaie, ajoute Nathalie Bernard. C’est de toute façon inéluctable. Tout n’est pas terminé mais le plus dur est fait. Il s’agit maintenant de surveiller les consommations et de suivre les constructions actuelles comme la médiathèque. Et nous nous projetons plus sereinement sur les autres promesses de campagne ».
Lire aussi : La liste Plougasnou Solidaire - Ensemble pour vivre mieux ! (Ouest-France)
Publié le
Que pensent les élus des communes littorales concernées par le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère) ? Nous leur avons posé la question.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui compte 62 éoliennes. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Que pensent les élues des communes littorales du projet de parc éolien baie de Morlaix (Finistère) ? D’ici 2035, un parc éolien devrait voir le jour dans une zone comprise entre la baie de Goulven, celle de Morlaix, jusqu’à Locquirec, avec environ 110 éoliennes de 287 m de haut. Selon nos informations, la zone pourrait se resserrer du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz, mais cela impacterait bien sûr d’autres communes du secteur. De l’ouest à l’est, voici les avis des maires des communes concernées par ce projet.
Moi je pense à l’autonomie énergétique et de ce point de vue, je suis pour une énergie décarbonée. Cependant, le projet est encore relativement flou, beaucoup d’élus attendent des précisions.
J’entends le comité des pêches qui est vent debout contre ce projet et bon nombre de personnes qui s’inquiètent de nuisances visuelles de ce parc, qui s’annonce important. Il faut avancer vers une plus grande autonomie en matière d’énergie. Je suis a priori favorable à ce parc, c’est une marche vers une plus grande souveraineté mais il faut que les enjeux, les préoccupations et les intérêts des pêcheurs soient pris en compte. Il faut qu’on soit dans une recherche de consensus.
C’est trop tôt pour se prononcer. J’attends des éléments précis, car il faut prendre en compte l’aspect environnemental, l’impact sur la pêche… Après la réunion en préfecture à Quimper en avril 2025, j’ai demandé des simulations plus précises sur l’impact visuel.
Je suis un peu sceptique sur la façon de faire de l’État. J’attends d’avoir plus d’informations sur le projet avant d’avoir un avis sur la question.
C’est difficile de se positionner car on ne sait pas trop où on va. Je ne peux pas donner une position ferme sans connaître la taille des éoliennes ni la distance, mais je ne suis pas emballé par le projet. Clairement, je ne suis pas ravi de la pollution visuelle que ça pourrait apporter. Ce n’est pas la même chose si c’est à 14 km des côtes qu’à 20 km. À titre individuel, si c’est à 16 km des côtes, je dirai non tout de suite, mais je vais d’abord discuter avec mon conseil municipal avant d’afficher une position claire.
Il faut aussi prendre en compte les conséquences lourdes que cela peut avoir sur la pêche et le tourisme, avec le passage des navires de la Brittany Ferries. Même si tout le monde a conscience qu’il faut sortir des énergies fossiles, qu’est-ce qu’on fera face aux pics de production qu’on ne maîtrise pas ?
Je ne suis pas foncièrement contre, mais on manque d’éléments pour avoir une position ferme et définitive. Par exemple, nous ne connaissons pas encore la zone d’implantation exacte. Nous avons certaines informations, mais il y a un certain manque de concertation.
C’est évident que ce projet doit être conforme aux attentes des principaux usagers de la zone, je pense notamment aux pêcheurs. J’attends avant de me prononcer. Il faut avoir connaissance de tous les éléments avant de se positionner. Il faut que les choses soient faites intelligemment.
Sur le fond, il n’y a pas de débat, je suis favorable à l’énergie décarbonée et à sortir de l’utilisation des énergies fossiles. Mais quand c’est juste derrière chez vous, ce n’est pas pareil… Il reste encore des options de positionnement dans la zone, ce n’est pas acté. L’idée est d’aller vers la solution la moins mauvaise pour l’impact paysager. Concernant les pêcheurs, ce projet est une manne financière, dont 35 % seront alloués au comité des pêches. Pour les pêcheurs impactés, il faut un vrai plan, il faut s’assurer qu’on leur donne des solutions pour préserver leur activité. Il faut essayer d’être intelligent pour minimiser les impacts.
L’Île-de-Batz vue du ciel. Ce petit bout de terre risque de voir sa vue impactée par le projet de parc éolien en baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Stéphane Cloarec, maire de Saint-Pol-de-Léon
L’élu a répondu par SMS à nos questions. Il indique attendre d’avoir tous les éléments pour se positionner.
Christophe Micheau, maire d’Henvic
Nous n’avons pas encore vraiment évoqué le sujet en conseil municipal. Là où ça pose question, c’est qu’on nous présente des simulations qui ne veulent rien dire, on a vraiment du mal à se rendre compte de l’impact visuel. Il y a aussi une interrogation sur la technologie utilisée. Quel sera l’impact des éoliennes flottantes sur la pêche ? Pour se faire une opinion, il faudrait avoir un endroit avec une configuration identique pour comparer.
Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec
Je suis inquiète face à un projet qui manque de concertation. Je suis également préoccupée par les impacts sur la pêche et la biodiversité.
Gilles Créac’h, maire de Taulé
Je pense que l’éolien est nécessaire. Je pense qu’il faut cependant faire attention à ne pas contrarier l’économie locale, notamment la pêche mais aussi le transport en ferries. Même si Taulé a une petite partie littorale, la commune risque d’être assez peu concernée.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui a été inaugurée en septembre 2024. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Francis Lebrault, maire de Locquénolé
Je ne peux pas me positionner sur ce sujet pour le moment. Ce parc sera quand même quelque chose de peu joli à voir. On fait partie des communes littorales qui seront concernées même si on ne sera pas forcément très impactée. Je me questionne sur la distance des éoliennes par rapport à la côte. Il nous faudrait un retour de ce qui s’est fait en baie de Saint-Brieuc.
Dans l’idée, personne n’est contre le principe, mais tout le monde n’en veut pas chez soi…
Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix communauté
Il y a bien sûr des inquiétudes au niveau esthétique, mais aussi par rapport à la poursuite des activités économiques comme la pêche ou les trajets des navires de la Brittany Ferries. Il y a aussi des questions sur la répartition de la manne financière que cela représente. Mais avant cela, il faut appréhender très finement l’ensemble des conditions de ce projet.
Nous avons été informés jusqu’à présent, mais on ne nous a pas demandé nos avis.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
Sur le principe, je suis plutôt favorable à ce projet, mais avec des réserves, notamment sur la distance par rapport à la côte, la taille des éoliennes, les connexions à terre… Il y a beaucoup de critères à prendre en compte.
Pour l’instant je ne me prononce pas, je n’ai pas assez d’informations. Je ne sais pas si ça aura des impacts sur notre commune au niveau visuel.
Sur l’aspect esthétique, je préfère des éoliennes en mer plutôt qu’une centrale nucléaire ou encore des éoliennes de 100 mètres à terre. Là où ça pose question, c’est concernant l’impact pour les pêcheurs. Par ailleurs, il risque d’y avoir beaucoup de pylônes, ça va faire une ligne d’horizon particulière.
Ce n’est pas l’aspect financier du projet qui guide ma réflexion, car le montant que nous pourrions percevoir risque d’être neutre sur le long terme. Cet argent sera une dotation de l’état, qu’on risque de perdre dans la dotation globale de fonctionnement qui nous est alloué, donc cela va certainement s’équilibrer.
C’est trop tôt pour donner un avis, je connais peu le dossier, je ne m’y suis pas encore intéressé.
La députée a répondu par mail à nos questions.
Je suis favorable à l’implantation de ce parc éolien en baie de Morlaix : nous avons besoin de renforcer notre mix énergétique. Cette installation ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie des habitants de la baie, ni des écosystèmes en place sur la zone, c’est pourquoi le projet doit inclure des études et concertations citoyennes.
Il est indispensable que ce développement s’inscrive dans une démarche de sobriété, d’écoute des acteurs du territoire — pêcheurs, associations, élus locaux — et de transparence sur les impacts et les bénéfices attendus. L’acceptabilité des projets énergétiques repose sur leur exemplarité environnementale et sociale.
Contactés, Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h et Jean-Luc Fichet, sénateur, n’ont pour le moment pas répondu à nos demandes.
Publié le
Depuis le lundi 5 mai 2025, la consultation publique électronique sur le projet de stratégie pour la façade maritime Nord-Atlantique Manche-Ouest, qui comprend le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), est lancée. Et trouver le fameux lien pour y accéder n’est pas si facile…
Le parc éolien offshore en mer de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, durant son installation (photo d’illustration). | FRANCK DUBRAY / ARCHIVES OUEST FRANCE
Dans le cadre du projet de stratégie pour la façade maritime Nord-Atlantique Manche-Ouest (Namo), qui comprend le projet de parc éolien dans la baie de Morlaix (Finistère) et qui devrait se situer entre la baie de Goulven et Locquirec, une consultation publique par voie électronique a lieu du 5 mai au 5 août 2025. Pour rappel, le projet prévoirait l’implantation d’environ 110 éoliennes de 287 mètres de haut dans la zone. Cette dernière pourrait d’ailleurs se resserrer du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz.
Lire aussi : Un parc éolien en baie de Morlaix en 2035 ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet
Pour un citoyen lambda, trouver le lien pour accéder à cette consultation par voie électronique n’est pas aisé. Avec une simple requête sur les moteurs de recherche, le site de la consultation ne remonte pas.
Une annonce légale, avec le lien web de la consultation, a été publiée le 18 avril dans les journaux Ouest-France du Finistère, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Côtes-d’Armor, Loire-Atlantique et Vendée. Une page située en milieu de journal, après les obsèques. Une autre annonce légale est également parue dans le journal Le Monde. Alors que la consultation est numérique, ces annonces sont difficilement trouvables en ligne.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui a été inauguré en septembre 2024. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE
À part cette publication, dénicher le lien vers la consultation peut s’avérer complexe. Elle est notamment référencée sous le nom Namo, pour Nord Atlantique Manche Ouest. C’est ainsi qu’est nommée la zone bretonne dans le document stratégique de façade, un document de planification qui décline les orientations de la stratégie nationale pour la mer et le littoral. Pour le grand public, le projet finistérien est plutôt connu sous le nom BNO, pour Bretagne Nord Ouest, ce qui complexifie les recherches.
Lire aussi : Projet éolien en mer : « Une défiguration » pour cette asso du Finistère, elle lancera une pétition
Ensuite, sur le site de la CNDP (Commission nationale du débat public), qui a publié les résultats d’une concertation continue sur le projet ayant eu lieu du 11 décembre 2024 au 12 avril 2025, le lien vers la consultation électronique n’est pas présent. Les dates sont annoncées, mais pas la façon d’y accéder. Après de nombreuses recherches sur le site, il ne semble pas non plus remonter.
Enfin, en passant par le site de la préfecture, on peut cependant trouver le fameux lien. En faisant une recherche, non pas avec les mots-clefs éolien, ou éolienne, mais plutôt débat public, on peut découvrir le document, qui finalement, donne le lien pour la consultation.
La consultation publique est disponible ici : jeparticipe.expertises-territoires.fr/processes/PPVESFM2025/f/58/. Elle est disponible jusqu’au 5 août.
Publié le
Fauché par une rupture d’anévrisme en 2021, Victor Ronné, 30 ans, expose ses œuvres dans une vitrine, rue de Brest à Morlaix (Finistère). L’histoire d’une formidable renaissance, qui n’a pas été un long fleuve tranquille.
Victor Ronné a renoué avec ses passions, les arts plastiques et la musique, après une rupture d’anévrisme qui l’avait terrassé en 2021. | OUEST-FRANCE
« Je commence à rattacher mes membres à mon corps. » Après une rupture d’anévrisme en 2021 qui l’a terrassé à l’âge de 26 ans, Victor Ronné renoue avec ses passions, la musique et les arts plastiques. « En fait, elles ne m’ont jamais quitté : au centre de Perharidy, à Roscoff, je me suis mis à la peinture et j’y ai même exposé. »
Mais cela n’a pas été aussi simple que ça. Le jeune Morlaisien, touche-à-tout artistique, est resté deux longues années en centre de rééducation : « J’ai fait de gros progrès, même si je n’ai pas encore tout récupéré, décrit-il avec pudeur. Mais au moins, je peux me déplacer avec une canne dans la maison et un « rouloteur » dans la rue. J’ai réussi à me rendre à Rennes où j’ai fait le plein d’expositions, et à Bordeaux pour jouer dans le cadre d’un festival électro. »
À sa sortie, le trentenaire a déjà recommencé à marcher tout seul. Dans son parcours du combattant, il salue les personnes qui l’accompagnent : « Comme Manuelle Bodin, une céramiste qui a son atelier à deux pas de chez moi. L’argile me permet de retrouver de l’agilité avec mes doigts et de faire travailler mes neurones. »
Exposées dans une vitrine, rue de Brest, ses sculptures interrogent. « Elles représentent des formes humaines retenues par des éléments comme un fil, une corde ou une barre de fer. Ces liens évoquent une sensation de force extérieure qui contrôle le corps, un peu comme une possession. » Une sensation d’être prisonnier à l’intérieur vécue au quotidien et qu’il traduit aussi à travers le détournement d’objets, trop rapidement dépassés et jetés.
Toutes aussi surprenantes, les représentations de Jésus qui s’amuse sur une planche de surf ou un skateboard. À l’image des champions, le surfeur Kelly Slater ou le skateur Tony Hawk, réalisant des figures emblématiques comme le « Ollie ». « Je mets ainsi en parallèle la difficulté de vivre avec un handicap et la légèreté de cette figure divine moderne, qui s’affranchit des contraintes. »
Des contraintes, Victor en a encore quand il se déplace ou qu’il se rend chez son kiné. Mais il porte un regard lucide et positif sur sa vie. Il a toujours le même contact facile, le même sourire, la même volonté d’aller de l’avant. Il y a quelques mois, il a sorti sur les plateformes, Ballades, un album de musiques électro, signé V.Air95.
Publié le
Tous les deux ans, le Foyer rural, à Plougasnou (Finistère), propose un grand évènement festif ouvert à tous qui allie musique, danse et ateliers récréatifs. Cette année, ce sera le dimanche 18 mai 2025, de 10 h à 17 h. L’association ne ménage pas ses idées pour rester jeune et dynamique, malgré une existence de 46 ans déjà. Une quarantaine d’activités sont proposées par 44 animateurs, pour 740 adhérents.
Hervé Anest, administrateur animateur photo et informatique, en charge du site internet de l’association ; Bernard Patte, coprésident ; Marie-Pierre Maurice, administratrice en charge de la communication. | OUEST-FRANCE
Les 13 administrateurs du Foyer rural, à Plougasnou
(Finistère), organisent une grande fête, dimanche 18 mai, de 10 h à 17 h. Ils
ont réfléchi aux moindres détails pour que l’événement soit un succès.
C’est une fête ouverte à tous, même aux non-adhérents,
raconte Marie-Pierre Maurice, administratrice chargée de
la communication. L’idée n’est pas de présenter les activités, mais
de s’amuser ensemble, et de nous faire découvrir aussi dans un moment
convivial.
Lire aussi : Nouveaux gérants d’un camping du littoral breton : « Nous avons eu un véritable coup de cœur »
Le Foyer rural est connu, mais on veut redorer
son image. Il a plus de 46 ans tout de même, ajoute
Bernard Patte, coprésident. Notre but, c’est de rendre accessible, à
tous, la culture, le sport et l’artisanat. Mais on veut éviter le
consumérisme. Les gens participent un minimum financièrement, ils
s’impliquent. Le Foyer rural a une connotation de club pour vieux, alors que
le public concerné est bien plus large.
En effet, parmi les activités proposées, on peut
piocher de la danse, divers sports, du théâtre, de la musique, de la couture
ou de la cuisine, pour tous les âges. Mais les adhérents ont aussi accès à des
ateliers pour le moins inédits : voitures radiocommandées, vannerie, sculpture
sur bois et même du qi gong… Avec 42 séances d’activités, la gestion d’une
telle association tient elle-même du sport. Sur 740 adhérents, 26 % ont
moins de 18 ans, et le reste se partage entre les adultes actifs et les
retraités »,
avance Marie-Pierre Maurice.
Notre action est à destination des
Plouganistes mais pas que, précise Bernard Patte.
Les gens viennent de Lanmeur, des Côtes-d’Armor, de Brest aussi. Les
animateurs font preuve de souplesse à l’égard du public qu’ils accompagnent,
en fonction des progressions, des demandes. La prise en charge est sérieuse,
mais c’est avant tout du loisir, c’est important. Pour accueillir tout le
monde, nous bénéficions de locaux mis à disposition par la mairie. Nous sommes
en attente d’un bâtiment qui sera plus adapté.
Mais l’heure est aux derniers préparatifs de la
grande fête, qui aura lieu à la salle municipale en cas de pluie. Il y
aura un podium avec de la musique,
s’enthousiasme
Marie-Pierre Maurice. Du maquillage pour les enfants, un tournoi de
tennis de table… Nous inviterons surtout à danser et s’amuser !
Ce sera une vraie fête animée,
ajoute Bernard Patte. Avec pour fil conducteur de
la journée : monte ton PC ! Un ordinateur sera démonté et remonté avec pour
objectif de le refaire fonctionner.
Et le coprésident conclut en
sourire : À Plougasnou, on voudrait
s’ennuyer qu’on ne le pourrait pas !
Il y a quelques années, les jeunes de la commune avaient leur propre foyer, j'en ai même profité.
Lire aussi : À Saint-Jean-du-Doigt, réouverture du Foyer des jeunes et relance du Conseil municipal jeunes (Le Télégramme)
Publié le
Jean-Marie Bourhis vient de fêter ses cent ans à Lanmeur (Finistère), entouré de ses proches. Celui qui a navigué sur Le France est également le dernier survivant du « Combat des trente » dans la poche de Lorient, le 10 décembre 1944.
Entre ses années sur le paquebot France et ses voyages à bord du Concorde, Jean-Marie Bourhis, qui se fait appeler Jean, a eu une vie bien remplie. | OUEST-FRANCE
Samedi 10 mai 2025, Jean-Marie Bourhis né le 24 avril 1925 à Garlan (Finistère), recevait sa famille pour fêter ses cent ans à l’Ehpad de Lanmeur, où il réside depuis trois ans après avoir vécu sa retraite à Plougasnou.
« Mais il va bien, lit son journal et joue aux dominos », confie sa fille Marie-Louise venue d’Étretat (Seine-Maritime) pour l’occasion. Quand on demande à l’aïeul de revenir sur son parcours : « J’ai eu de quoi m’occuper », souligne-t-il modestement.
Fière de son grand-père, Hélène revient sur sa vie, comme le décès de ses parents qui l’oblige, lui et ses deux sœurs, à quitter Garlan pour rejoindre un oncle dans sa ferme à Saint-Jean-du-Doigt. « Son adolescence a été marquée par la guerre. Il nous a raconté avoir vu les Allemands déposer des mines dans un champ que sa sœur Odette traversait pour aller chercher les vaches. Il a enlevé les mines, mais en a oublié, une vache a marché sur l’une d’elles. Il s’en est toujours voulu. »
Lire aussi : Cette association recherche des Morlaisiens qui ont combattu à Pont-Scorff, en décembre 1944
Jean-Marie est le denier survivant du « Combat des trente » dans la poche de Lorient, le 10 décembre 1944, à Pont-Scorff. Ce jour-là, lui et ses camarades parviennent à conserver la ville du Morbihan face à l’attaque allemande. Il a 20 ans quand la guerre se termine. Il commence son service militaire dans le 46e régiment d’infanterie et termine caporal-chef.
Puis il épouse Yvonne Le Meur, une Saint-Jeannaise décédée en 2010. Le couple a deux enfants, Marie-Louise, née en 1949, et Alain, né en 1957, et décédé en 1994. Toute la famille s’installe au Havre. À partir de ce port d’attache, Jean-Marie travaille pendant dix ans sur des cargos puis à bord de deux paquebots, Le Liberté et Le France, dès sa mise à l’eau le 11 mai 1960. « Il est alors officier assistant mécanicien chaufferie… Il a fait escale plusieurs fois à New York et a pris à plusieurs reprises le Concorde pour se rendre notamment au Japon. À bord du France, il a croisé plusieurs célébrités, dont l’animateur de télévision, Jacques Martin, qui lui avait demandé de l’argent pour continuer de faire la fête. »
L’arrêt du paquebot en 1974 correspond à la fin de sa vie de naviguant. Il devient alors contremaître et entretient les chaufferies pour la CRAM au Havre. « Il sillonne alors toute la Normandie à bord de son véhicule, il a même obtenu un volant d’or attribué par son assurance pour ses cinquante années de conduite. Il aimait la mécanique et entretenait sa voiture sans soucis. Un vrai touche-à-tout. »
Publié le
Un début d’incendie s’est déclaré dans la biscuiterie Le Goff à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), samedi 10 mai 2025, vers 10 h 30.
La biscuiterie Le Goff, à Saint-Martin-des-Champs, a fait face à un départ de feu, samedi 10 mai 2025. | OUEST-FRANCE
Un début d’incendie s’est déclaré au sein de la biscuiterie Le Goff, à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), vers 10 h 30. Le feu aurait pris dans un four de l’entreprise. Cette information a été rapportée par nos confrères du Télégramme. Rapidement, une vingtaine de pompiers ont été engagés, avec cinq véhicules, pour maîtriser le départ de feu.
Même si neuf personnes étaient présentes sur site, aucun blessé n’est heureusement à déplorer. L’intervention s’est terminée vers 12 h 50. Les dégâts provoqués par ce début d’incendie ne sont pas encore connus.
Pour rappel, la biscuiterie Le Goff a été fondée en 1950. Il y a deux ans tout pile, l’entreprise avait déjà dû faire face à des difficultés : une partie de son toit s’était affaissée, provoquant une fermeture temporaire.
Publié le
À Morlaix (Finistère), le stade de La Madeleine accueille le chapiteau volant de la compagnie Ocus, du 11 au 24 mai 2025. Quatorze jours riches d’ateliers, de rencontres et de spectacles impliquant les jeunes du territoire.
En service civique, Gabrielle, Loane, Sterenn et Floriane, très impliquées dans Jeunes en scène, un festival porté par Esther Foucault et Vanessa Chiron, de Carré d’As, et soutenu par la ville de Morlaix. | OUEST-FRANCE
À Morlaix (Finistère), le stade de La Madeleine accueille le chapiteau volant de la compagnie Ocus, du 11 au 24 mai 2025. Quatorze jours riches d’ateliers, de rencontres et de spectacles impliquant les jeunes du territoire.
Lire aussi : Nouveaux gérants d’un camping du littoral breton : « Nous avons eu un véritable coup de cœur »
Le projet Jeunes en scène, c’est quoi ?
« C’est un projet ambitieux, présente Vanessa Chiron, directrice du centre social Carré d’As. Il a été retenu dans le cadre d’Erasmus +, axé sur l’engagement. Avec les jeunes en service civique dans nos structures, nous explorons le thème du pouvoir d’agir seul. »
Plusieurs structures comme les trois instituts médico-éducatifs morlaisiens, les associations d’aide aux migrants, la Mission locale, la MAJ (Morlaix animation jeunesse) et la MJC (Maison des jeunes et de la culture) ou encore l’IBEP (institut de formation) les ont rejoints dans l’aventure. « Ce sont en tout près de 150 jeunes de 13 à 30 ans qui sont impliqués dans cette quinzaine, du 11 mai au 24 mai, avec les artistes de la compagnie Ocus. Une sorte de festival ! »
En quoi la présence d’Ocus est primordiale dans ce projet ?
Comédiens, circassiens, marionnettistes, clowns, auteurs, musiciens, ils sont une quinzaine d’artistes et techniciens réunis au sein du collectif Ocus (Optimiste créatrice d’utopies spectaculaires), créé en 2003 près de Rennes. « Cette troupe de théâtre itinérante, pose son chapiteau dans le stade de La Madeleine, poursuit Vanessa Chiron. Ses membres ont l’habitude de travailler avec les habitants. En février, à Carré d’As, et en avril, au théâtre de Morlaix, ils ont rencontré les jeunes pour capter leur parole, construire la trame d’un spectacle puis leur faire découvrir les métiers du spectacle autour de la construction de marionnettes, de la vidéo, du dessin animé… »
Du 11 mai au 24 mai, que va-t-il se passer sous le chapiteau et dans le village ?
Plein de choses. Sous les barnums autour du chapiteau, sont prévus des espaces de détente animés par les jeunes en service civique et ouverts à tous les jeunes, tous les après-midi de 16 h 30 à 19 h.
Il y aura aussi un forum sur les métiers du spectacle, le 19 mai avec Wart, le CNCA ou encore le théâtre de Morlaix, une soirée jam avec Trockson, le 16 mai. Un battle ados/parents aura lieu le 21 mai. Enfin, une rencontre citoyenne entre élus et les jeunes est prévue le 24 mai à 11 h.
Côté spectacles, à quoi le public doit-il s’attendre ?
Il y aura tout d’abord le spectacle Jeunes en scène des 23 et 24 mai. « Il s’agira d’un spectacle surprenant, comme on les aime. Les participants et les artistes d’Ocus ont une dizaine de jours pour répéter. » De son côté, la compagnie jouera le 11 mai, son spectacle J’aurais pas fait comme ça ! Il y aura aussi les marionnettes de La Régale compagnie, le 18 mai.
Presque toute la logistique est assurée par les jeunes en service civique : Floriane sera sur le poste cuisine avec Laurent du L/S food-truck. Gabrielle, Loanne et Sterenn réaliseront une vidéo de l’événement. Cet aftermovie sera projeté le 18 juin à La Salamandre.
Il est préférable de réserver sur Instagram, auprès du compte @Jeunes. en-scene.
Publié le
Théo Lorinquer a ouvert un bar-PMU en centre-ville de Morlaix (Finistère), le 2 mai 2025, à seulement 23 ans. Cet enfant du pays, passionné de sport, est doté d’un bon relationnel. Ce projet qui trottait dans sa tête est devenu réalité.
Originaire de Plourin-lès-Morlaix, Théo Lorinquer, 23 ans, a ouvert le Troquet des sports à l’entrée de la Grand-rue à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
« On a démarré sur les chapeaux de roues ! » Depuis vendredi 2 mai 2025, Théo Lorinquer a ouvert le Troquet des sports, au 34 Grand-rue, à Morlaix (Finistère). Il n’a que 23 ans et la voilà déjà patron d’un établissement, avec un salarié, Owen Parceiller, et deux personnes pour des extras le week-end, Nina Guezelou et Enzo Villanova.
Les premiers clients ont rapidement poussé la porte de ce bar-PMU pour regarder leur sport favori à la télévision autour d’un verre. Ligue des champions, Coupe d’Europe de rugby, championnat de Formule 1… Les occasions ne manquaient pas. Quatre télévisions et deux décodeurs permettent de suivre deux programmes différents. Le terminal et la borne pour les turfistes arriveront mi-mai.
Le Troquet des sports, à Morlaix (Finistère), dispose d’un peu moins de 100 m2 de surface : bar, banquettes, quatre télévisions et bientôt l’équipement nécessaire pour les turfistes. | OUEST-FRANCE
Un passionné des gens et de sport
Théo Lorinquer n’a pas choisi ce créneau sportif par hasard. « C’est ce qui manquait à Morlaix », a-t-il analysé avant de lancer l’affaire, après un passage au bar-tabac Le Central de Plourin-lès-Morlaix, dont il est originaire. Ancien élève au collège du Château puis au lycée Corbière avant de faire un bac pro à Hanvec et un BTS d’aménagement paysager à Rennes, Théo Lorinquer « a fréquenté les bars » morlaisiens et rennais et pris les bonnes idées « à droite et à gauche ».
Lire aussi : Ces bars et ces bistrots des bourgs du Centre Finistère racontent leurs histoires
Plutôt Manchester United ou City ? Plusieurs maillots sont encadrés sur les murs du Troquet des sports à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
Sur les murs du Troquet des sports, un maillot de Manchester United côtoie celui de City ; on trouve aussi un maillot de l’Olympique de Marseille et un autre du PSG… Le jeune gérant ne prend pas parti, mais est un passionné. Il a fréquenté le club de football l’Avenir de Plourin dès ses 6 ans, jusqu’à se faire les fameux « croisés » lors de ses expériences professionnelles en paysagiste.
« Avec des copains, on a aussi monté l’association cycliste Plourin, qui n’a rien d’officiel », sourit-il. Là aussi, le maillot, encadré, figure en bonne place. Théo Lorinquer a aussi joué à la pétanque, pour perpétuer la tradition installée avec son grand-père. « J’adore parler avec les gens et de tous âges ! J’aime bien les anciens, leur façon de voir les choses. Et j’aime bien les chambrer : avec eux, c’est un jeu un peu subtil », apprécie-t-il.
Il est ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 1 h, et le samedi dès 8 h pour profiter de l’affluence sur le marché.
Publié le
Le bateau capiste et son équipage sont prêts à hisser la grand-voile pour la saison, à Audierne (Finistère). À la barre, Yann Cariou, figure du monde maritime, qui a navigué aux quatre coins du monde sur des voiliers prestigieux.
Yann Cariou (appuyé au bout-dehors), aux côtés des membres du bureau de l’association langoustier Cap Sizun, à Douarnenez (Finistère). | OUEST-FRANCE
Il y a quelques jours, les membres de l’association langoustier Cap Sizun, à Audierne (Finistère), étaient réunis à bord pour fêter la fin du réarmement du bateau. Après l’hiver et en vue de la reprise des sorties en mer, la liste des travaux est longue : passer la lasure, remettre les voiles en place, entreprendre un gros nettoyage intérieur et extérieur, appliquer l’huile de lin sur le pont… Une trentaine de personnes s’y sont collées, chaque bénévole apportant ses compétences spécifiques, aussi bien en menuiserie qu’en mécanique ou en peinture.
Jusqu’au 12 mai 2025, le langoustier est en carénage à Douarnenez (Finistère). Ensuite, les sorties vont se succéder tout au long de l’été. Le Cap Sizun participera notamment aux 50 ans des vieilles coques à Concarneau (Finistère) et aux Grandes régates de Port Navalo (Morbihan) en juillet, sans oublier, du 4 au 11 août, la Route de l’amitié. Il est possible d’embarquer lors de ces événements.
LIRE AUSSI : Il y a 100 ans, les Français découvraient les langoustines grâce à des pêcheurs bretons
Par ailleurs, l’association a élu dernièrement son nouveau bureau et un président, figure du monde maritime, Yann Cariou. Originaire de Plogoff, le soixantenaire a ressenti très jeune l’appel du large. Ancien élève de l’École des mousses, le breton a gravi les échelons de la Marine nationale pour devenir capitaine de corvette, avant de rejoindre la marine marchande où il a obtenu son brevet de capitaine.
Sa carrière est marquée par le commandement de prestigieux voiliers traditionnels. Il a notamment été à la barre de l’Étoile et du trois-mâts Bélem . En 2012, Yann Cariou est nommé commandant de L’Hermione, réplique fidèle de la frégate du XVIIIe siècle qui transporta le marquis de La Fayette en Amérique. Sous sa direction, L’Hermione entreprend en 2015 un voyage transatlantique de quatre mois, retraçant la route historique vers les États-Unis.
LIRE AUSSI : EN IMAGES. Déconstruction d’un bateau du patrimoine en Bretagne : revivez l’ultime voyage du « Roca »
Je m’ennuie sur les bateaux à moteur. Ma
passion ce sont les grands voiliers
, assure le marin, qui aime avant
tout transmettre ses connaissances et partager son amour de la mer. Depuis
2023, le capiste a repris la barre du langoustier Cap Sizun.
Nous sommes un pays de marins. Le Cap, ce n’est pas seulement la pêche. C’est
important de perpétuer notre savoir-faire maritime et de le transmettre aux
jeunes générations.
Contact : 07 44 51 56 97 ou langoustiercapsizun@gmail.com
Modifié le Publié le
Après ses visites à Pont-l’Abbé et Quimper (Finistère), le ministre de l’Intérieur a rendez-vous à Châteaulin, ce vendredi 9 mai 2025, cette fois-ci en tant que candidat à la présidence des Républicains. Plusieurs organisations ont appelé à la mobilisation contre sa venue et 200 personnes se sont réunies.
Manifestation contre le ministre Bruno Retailleau, à Châteaulin, vendredi 9 mai 2025. | OUEST-FRANCE
Il est allé directement de Quimper à Châteaulin (Finistère). Mais en cours de route, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a changé de casquette pour celle de candidat à la présidence des Républicains. Peu avant 12 h, vendredi 9 mai 2025, une manifestation l’attendait devant l’espace Coatigrac’h, où il tient une réunion publique avec ses adhérents. Plusieurs associations, syndicats, partis et collectifs participent à ce « rassemblement pacifiste de protestation » à l’appel de Solidaire 29.
Près de 200 personnes se tiennent à l’entrée du parking, prêtes à l’accueillir en chanson, avant d’être réunies derrière des barrières et encadrées par une quinzaine de gendarmes.
Lire aussi : « Le combat contre le narcotrafic sera long », affirme Bruno Retailleau en visite dans le Finistère
Dans la foule, une question demeure. « Qui paie pour ce déplacement ? » C’est en tout cas ce que souligne la pancarte de Sylvie. À ses côtés, Gérard est venu manifester du Pays bigouden avec la même question sur les lèvres. « J’ai l’impression qu’il vient en tant que ministre à Quimper et Pont-l’Abbé, et au même moment il réunit ses militants. » Avec ses camarades communistes, ils sont inquiets de « la montée des idées d’extrême droite, au sein des Républicains mais aussi de la population ».
A Châteaulin (Finistère), Martine, Gérard, Guy et Sylvie craignent "la montée des idées d'extrême droite" dans la population mais aussi chez les Républicains, raisons pour laquelle ils se sont mobilisés, vendredi 9 mai 2025, lors de la venue de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et candidat en campagne pour la présidence des Républicains. | OUEST-FRANCE
Le ministre a commencé sa visite dans le Finistère par une étape à Pont-l’Abbé, où il a inauguré la nouvelle gendarmerie. Il s’est ensuite rendu à Quimper, pour l’inauguration des nouveaux locaux de la direction interdépartementale de la police nationale. Il poursuit sa visite en Bretagne, cet après-midi, à Quiberon (Morbihan).
Lire aussi : Bruno Retailleau à Châteaulin : retour sur une visite mouvementée [En images et en vidéo] (Le Télégramme)
Publié le
Le Premier ministre François Bayrou sera à Brest (Finistère) ce samedi 10 mai 2025. « Une provocation », selon Solidaires 29 et son porte-parole, Olivier Cuzon.
François Bayrou, Premier ministre, est attendu à Brest ce 10 mai 2025. | STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
Le syndicat Solidaires 29, via son porte-parole Olivier Cuzon, ne voit pas la venue de François Bayrou à Brest (Finistère), ce samedi 10 mai 2025, d’un très bon œil. Le syndicat parle même d’une « provocation ». « Comment tolérer la présence d’un représentant de l’État français qui ferme les yeux sur les politiques néocoloniales toujours à l’œuvre, notamment en Kanaky et à Mayotte ? » Le déplacement du Premier ministre en Finistère se fait à l’occasion de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
Lire aussi. François Bayrou à Brest : circulation et stationnement modifiés dans la zone portuaire et sur l’eau
« La France continue d’imposer sa domination sur des territoires où les peuples réclament justice, respect et autodétermination », poursuit le syndicat, qui « refuse cette mise en scène de la mémoire de l’esclavage qui sert à blanchir les pratiques actuelles ».
Publié le
Alors que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau est en visite dans le Finistère ce vendredi 9 mai 2025, la députée Sandrine Le Feur lui a demandé de renforcer les effectifs du commissariat de police de Morlaix face aux phénomènes d’insécurité et de narcotrafic.
Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur, et Sandrine Le Feur, députée de la circonscription de Morlaix (Finistère) ont échangé autour du narcotrafic et des effectifs de police ce vendredi 9 mai 2025 lors d’un déplacement officiel du ministre. Ici, au commissariat de Quimper. | THIERRY CREUX/OUEST-FRANCE
Ce vendredi 9 mai 2025, la députée de la circonscription de Morlaix, Sandrine Le Feur, a profité du déplacement en Finistère du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour échanger avec lui sur les problématiques d’insécurité et de délinquance à Morlaix.
La députée a « rappelé au ministre l’importance cruciale de conserver les effectifs actuels du commissariat de Morlaix, voire de les renforcer, afin d’assurer une présence policière suffisante sur le terrain […] face à des phénomènes de plus en plus structurés, en particulier le narcotrafic, qui fragilise le tissu local et alimente un climat de tension », indique-t-elle dans un communiqué.
Le commissariat de Morlaix tourne avec un peu moins d’une soixantaine d’effectifs, un chiffre stable depuis plusieurs années.
Sandrine Le Feur s’appuie notamment sur les remontées des habitants lors d’une réunion publique organisée le 10 janvier à Ploujean, un quartier de Morlaix.
Lire aussi : En Finistère, près de 200 personnes manifestent contre la venue du ministre Bruno Retailleau
Par ailleurs, elle a demandé au ministre de venir dans la circonscription, lors d’une prochaine visite officielle, pour « échanger avec les habitants et les agents ».
« Notre territoire pâtit du narcotrafic, et c’est mon rôle, en tant qu’élue de rester mobilisée auprès des habitants et commerçants de la ville pour que la situation évolue », ajoute-t-elle.
Lire aussi : ENQUÊTE. Comment le trafic de stupéfiants touche toute la Bretagne
Bruno Retailleau était dans le Finistère ce vendredi matin pour une double inauguration, celle des nouveaux locaux de la brigade de gendarmerie de Pont-l’Abbé et celle du nouveau siège de la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale) à Quimper, avant de se rendre dans le Morbihan l’après-midi.
Publié le
Depuis quelques années, l’artichaut connaît un véritable déclin dans le cœur et les assiettes des consommateurs. C’est pourtant un légume à la fois raffiné, bon marché et bon pour la santé, dont la Bretagne est toujours la première région productrice. Quatrième épisode de la série de « Bretons en Cuisine » sur la cuisine végétarienne.
Dans le champ de Joseph Guivarch, cultivateur d’artichauts à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). | OLIVIER MARIE / BRETONS EN CUISINE
Chaque année, à partir de mai et jusqu’en novembre, à Kerguelen (Finistère), Joseph Guivarc’h enfile sa hotte et va cueillir les artichauts dans ses champs. D’une plante à l’autre, il cisaille le capitule et d’un geste agile, le jette par-dessus la tête, pour le faire retomber dans la hotte. L’image a quelque chose d’Épinal tant la récolte a été, en partie, mécanisée dans ce berceau de la culture de l’artichaut en France.
Lire aussi : « C’est à chaque fois un défi » : ce maraîcher explore le monde infini du végétal pour les chefs
Le légume, arrivé en Bretagne par les routes depuis l’Italie a été longtemps, avec le chou-fleur, l’une des cultures emblématiques de la ceinture dorée, cette bande de terre, à cheval sur le Léon et le Trégor, influencée par la douceur du Gulf Stream. La Bretagne a compté jusqu’à 3 000 producteurs ; ils sont moins de 300 aujourd’hui.
C’est peut-être parce que contrairement à d’autres cultures plus rentables, l’artichaut nécessite non seulement une longue culture en terre, de l’ordre de neuf mois, mais également un travail assez laborieux de « dédrageonnage ». « La plante se renouvelant par la souche et ses drageons (ou œilletons), il faut en effet en enlever pour qu’elle se développe correctement. C’est une opération qu’il faut renouveler pendant trois ans, explique Joseph Guivarc’h. Les récoltes se font quant à elles de mai à octobre, voire novembre s’il n’y a pas eu de gel… Les meilleurs artichauts sont ceux de mai, juin et de septembre. Ceux de l’été seront un peu plus ligneux, un peu plus secs, même si cela n’altère pas leur goût. »
Lire aussi : Restaurants végans, menus végétariens… Le végétal est-il l’avenir de la cuisine ?
L’artichaut a tout pour plaire. Il a un goût authentique et raffiné jusque dans son cœur. Il est bon marché et facile à préparer. Il pourrait être le roi de la table végétarienne ou végane. Pourtant, il est boudé aussi bien par le consommateur que par les restaurateurs. À Paimpol (Côtes-d’Armor), une coopérative a même décidé de lancer une gamme de fonds d’artichauts surgelés pour tenter de trouver un débouché à leur production et séduire de nouveaux clients. Drôle d’époque !
À Kerguelen, si les champs sont le domaine de Joseph, la ferme est, quant à elle, davantage celui de son épouse Michèle François, qui a inauguré en 2013 Légumes Project. « Nous avons lancé Légumes Project pour reconnecter les gens au sol. Plusieurs milliers de curieux, touristes, étudiants, scolaires passent ici pour comprendre ce qu’est la biodiversité. Les gens sont en questionnement, les jeunes dans les classes sont très curieux de comprendre le fonctionnement d’un sol, les différents légumes, les saisons… » Films, panneaux explicatifs ou ateliers à l’appui, ils font passer le message d’une agriculture vertueuse, non sans oublier les inévitables visites aux champs et dégustations.
Michèle s’agace du déclin de l’artichaut dans le cœur des gourmands. « Ma mère les faisait cuire à la cocotte-minute, j’avais horreur du bruit mais j’adorais l’odeur qui se dégageait dans la cuisine, et je l’adore toujours autant. » Il est temps de sauver l’artichaut breton !
Publié le
La question est posée par les associations environnementales et de défense de victimes des marées vertes en Bretagne, au lendemain des conclusions de la mission flash sur la valorisation des algues vertes, portée par le député des Côtes-d’Armor, Mickaël Cosson. Ce dernier défend la complémentarité de la lutte en amont comme en aval. Ce qui fait bondir les militants.
Yves- Marie Le Lay, militant écologiste et président de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, devant les échouages d’algues vertes de la plage de la Grandville à Hillion, en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les algues vertes continuent de s’échouer et… de faire parler d’elles. Au lendemain de la publication des conclusions de la mission flash parlementaire consacrée à la valorisation de ces ulves, les réactions des militants ont immanquablement peuplé les boîtes mails des rédactions.
Lire aussi : Dans les Côtes-d’Armor, des associations demandent une enquête pour en finir avec les algues vertes
Toutes émettent l’avis, en filigrane, que cette volonté de créer de la richesse avec les algues vertes est incompatible avec leur éradication. Que le combat et ses moyens financiers doivent se concentrer sur la lutte en amont. Ce qui revient à remettre en cause et changer le modèle agricole productiviste breton.
« Si on crée une filière qui dépend des algues et que l’on y met un intérêt économique, je ne vois pas quel serait l’intérêt à faire disparaître les échouages sur nos côtes. C’est intégrer l’idée qu’on doit faire avec », martèle Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre. Pour la députée insoumise et bretonne, Murielle Lepvraud, « c’est une fuite en avant, […] exactement ce que nous avons fait avec les déchets (emballages et suremballages) : si nous arrêtons de les produire, c’est toute une filière économique qui s’effondre ! »
Lire aussi : Mickaël Cosson, député des Côtes-d’Armor, va piloter une mission sur la valorisation des algues
La mission flash sur la valorisation des algues est menée part Mickaël Cosson (Modem), député des Côtes-d’Armor et Olivier Serva (Liot), député de la Guadeloupe. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Mickaël Cosson, député des Côtes-d’Armor, rapporteur de la mission flash avec le député de Guadeloupe Olivier Serva, dit ne pas vouloir « opposer la lutte en amont et en aval. Ça ne veut pas dire qu’on doit produire du phosphate ou de l’azote pour continuer à avoir de la matière première, la filière économique peut aussi travailler sur sa culture. Même si on a des améliorations sur nos cours d’eau dans les dix prochaines années, les proliférations d’algues vertes vont continuer, pendant des décennies. Pendant ce temps, on fait quoi ? Est-ce qu’on continue à mettre la pression sur les maires des communes littorales qui ont le risque sanitaire ? »
Lire aussi : En été, doit-on fermer durablement cette plage bretonne polluée par les algues vertes ?
Sauf que la solution avancée de la récupération des algues vertes en mer est jugée contreproductive, pour le coprésident de France Nature Environnement Bretagne, Jean-Yves Piriou. En 2010, quand il était encore chercheur à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), il a étudié ce sujet en profondeur.
Ses conclusions, à l’époque ? « Si on évite un peu d’échouages sur le sable et ses inconvénients, les techniques ne sont pas au point et coûtent cher, l’enlèvement est faible, et, en pleine saison et à même apport de nitrate, les algues vertes qui restent poussent plus vite. Donc cet enlèvement augmente la production globale d’algues vertes. » L’Ifremer a démontré depuis des années déjà que « la seule manière de diminuer la biomasse d’ulves sur les plages est de réduire les apports de nitrate d’origine agricole » (1).
De son côté, le militant Yves-Marie Le Lay a calculé qu’il faudrait, selon l’hypothèse de travail formulée par la mission flash parlementaire, « onze bateaux au moins [qui récupéreraient les algues en mer] pour éviter l’échouage sur nos côtes de 20 000 tonnes d’algues vertes. Les années à 50 000 tonnes, c’est une armada de 27 navires de combat à aligner sur le front ! »
Mais pour le député du Modem Mickaël Cosson, il n’y aurait pas besoin d’autant de bateaux : « Le but est de ramasser en mer avant que les algues ne prolifèrent, le tonnage global de récolte serait donc moindre. Et l’idée serait de travailler avec des pêcheurs qui ont leur propre navire. À l’image de ce qui est fait dans le Pays basque, avec la récolte d’algues rouges en mer, ce qui leur permet un complément de revenus ».
(1) Les marées vertes en Bretagne, la responsabilité du nitrate , d’Alain Ménesguen, juin 2003, Ifremer.
Publié le
En février 2025, une portion du GR34 s’effondrait à Primel, à Plougasnou (Finistère), obligeant la municipalité à en interdire l’accès par arrêté. Depuis, une solution a été trouvée pour permettre le passage, grâce à un accord entre mairie et propriétaires, et une collaboration avec l’association du Fil du Queffleuth et de Penzé. La portion est de nouveau accessible depuis mai 2025.
Benjamin Poinsot, adjoint aux services techniques ; Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement ; Hervé Le Ruz, 1er adjoint ; Gilbert Cloarec, coprésident et Yann Goasguer, technicien du Fil du Queffleuth et de Penzé, sur la partie réouverte du GR34. | OUEST-FRANCE
En février 2025, une portion du GR34 s’effondrait à Primel, à Plougasnou (Finistère), obligeant la municipalité à en interdire l’accès par arrêté. Depuis, une solution a été trouvée pour permettre le passage, grâce à un accord entre mairie et propriétaires, et une collaboration avec l’association du Fil du Queffleuth et de Penzé.
Lire aussi : EN IMAGES. Des chiens aident des patients en rééducation cardiaque en Finistère
Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au maire chargée de l’environnement, a fait appel à leurs services dont la facture est prise en charge par Morlaix Communauté.
Yann Goasguer, technicien de l’association, a donc
travaillé avec les services techniques de Plougasnou : Nous avons
utilisé un gyrobroyeur pour créer le chemin, en évitant les essences présentes
afin de ne pas dénaturer le paysage existant,
précise-t-il. Nous utilisons des produits neutres, par exemple, les
poteaux sont en châtaignier non traités. Plougasnou nous a contactés début
mars avec la volonté d’agir rapidement.
Sans l’autorisation des deux propriétaires
concernés, nous n’aurions jamais pu créer cette déviation, donc nous leur
devons de grands remerciements, avance Françoise
Genevois-Crozafon. Sans eux, la déviation serait passée par la route
définitivement.
Plougasnou. Commémoration du 08 mai 1945
Diaporama : 08 mai 2025 Plougasnou
Publié le
La cérémonie du 80e anniversaire du 8-Mai-1945 s’est déroulée en grande pompe à Morlaix (Finistère), ce jeudi 8 mai 2025. Roger Niessen, le maire de Würselen, ville allemande jumelée avec la cité du viaduc, était présent. Entretien.
Roger Niessen, maire de Würselen en Allemagne, était présent à la cérémonie des 80 ans du 8-Mai-1945 à Morlaix (Finistère), ville avec laquelle Würselen est jumelée. | OUEST-FRANCE
Roger Niessen (CDU, Union démocrate chrétienne), maire de Würselen en Allemagne, ville jumelée avec Morlaix (Finistère), était présent ce jeudi 8 mai 2025 dans la cité du viaduc pour les commémorations du 80e anniversaire du 8-Mai 1945, date qui a marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Quelle est cette médaille que vous portez ?
C’est un collier de cérémonie, l’équivalent de votre écharpe. Je la porte dans les occasions officielles. En Allemagne, les maires en ont des différentes, contrairement à la France. Aujourd’hui, je porte celle en or, réalisée par un artiste de Würselen. Sur le médaillon, figure le blason de notre ville. J’ai choisi de la porter car c’est une occasion, une journée spéciale.
Comment se passe le devoir de mémoire en Allemagne ?
Nous organisons des événements commémoratifs contre l’oubli, quatre jours par an. Les écoles participent. Ceux de Würselen qui ne sont pas présents à Morlaix aujourd’hui vont à notre mémorial pour rendre hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale. Si je n’étais pas à Morlaix aujourd’hui, j’aurais été à une cérémonie commémorative à Würselen. C’est très important pour nous.
Vous l’avez évoqué dans votre discours…
Oui. Je dis que cette période semble presque inimaginable dans notre monde qui évolue vite. Pourtant, alors que les voix des témoins se font rares, il est de notre devoir commun de ne pas laisser la mémoire s’éteindre. Et je le redis : pour moi, le jumelage avec Morlaix, c’est l’unité européenne vécue, pas une construction politique.
Lire aussi : ENTRETIEN. 80e anniversaire du 8-Mai 1945 : « Il faut continuer de lutter contre le révisionnisme »
Comment voyez-vous la montée des populismes et nationalismes, notamment du parti AfD en Allemagne ?
Il faut prendre ce phénomène au sérieux et que nous fassions tout pour que les populistes de droite en Allemagne et dans d’autres pays soient repoussés et que les partis démocratiques soient à nouveau renforcés.
J’espère également que le nouveau gouvernement allemand veillera à ce que moins de personnes votent pour l’AfD. Beaucoup de gens sont mécontents et essaient de rejeter tout ce qui est différent : cela les pousse dans les griffes de l’AfD. Mais l’AfD ne peut pas tenir ses promesses, il va conduire le peuple à la catastrophe comme cela s’est déjà produit auparavant.
Publié le
À Quimper (Finistère), l’association Penn Ar BD revient avec une exposition du 3 au 17 juin 2025. Nommée « L’aventure de l’atelier de Fournier », elle met à l’honneur de Jean-Claude Fournier, célèbre auteur breton.
Marc Bugeaud, président de Penn Ar BD, Pierre Madec, trésorier et Étienne Péqueriau, responsable des expositions, organisent du 3 au 28 juin une exposition consacrée à Jean-Claude Fournier. | OUEST-FRANCE
Comme chaque année, Penn Ar BD consacre le mois de juin à une exposition de planches originales de bandes dessinées. Cette année, l’association a décidé de mettre à l’honneur Jean-Claude Fournier et ses jeunes talents. Elle aura lieu du 3 au 17 juin 2025, au Grand Atelier, rue du Frout, à Quimper (Finistère). L’exposition nommée « L’aventure de l’atelier de Fournier » sera ouverte à tous en accès libre.
Avec André Franquin comme mentor, Jean-Claude Fournier est entré à 24 ans au Journal de Spirou. Créateur de Bizu et auteur de nombreuses aventures de Spirou, il a marqué plusieurs générations de lecteurs.
Mais au-delà de son talent indéniable, Jean-Claude Fournier est aussi reconnu pour sa générosité et son rôle de guide. Dans son atelier, boulevard Jacques-Cartier à Rennes, il a accueilli une quinzaine de jeunes artistes bretons. « Il les conseillait sur les techniques de dessin et sur la carrière de dessinateur », explique Étienne Péqueriau, responsable des expositions. C’est cette aventure humaine et artistique exceptionnelle que Penn Ar BD retrace à travers cette exposition.
Pour la première fois, une exposition va mettre en lumière les talents que Jean-Claude Fournier a accompagnés. Emmanuel Lepage, Michel Plessix, Bruno Bazile, Belom et Gégé, Jean-Luc Hiette, Malo Louarn, et Lucien Rollin… Autant de noms qui ont contribué à façonner le paysage de la BD contemporaine. L’exposition permettra de retracer leur parcours. Plus de 100 œuvres et documents rares seront présentés. Certaines pièces seront même proposées à la vente. Les tirages d’art de L’Atelier du Macareux et la boutique Penn ar BD enrichiront également l’événement. Les planches du concours du P’tit Dessinateur seront aussi exposées tout au long du mois.
Du 3 au 17 juin 2025, du mardi au vendredi de 14 h à 18 h 30 et le samedi de 10 h à19 h, au Grand Atelier, 17 rue du Frout à Quimper. Entrée gratuite.
Saint-Jean-du-Doigt. Commémoration du 08 mai 1945
Diaporama : 08 mai 2025 Saint Jean du Doigt
Publié le
Responsable d’un réseau de résistance en Vendée pendant la Seconde Guerre mondiale, Francis Verdon y a aussi été un pionnier de l’apprentissage de la natation et un défenseur de l’éducation populaire. Mais à Mortagne-sur-Sèvre, près de trente ans après sa mort, sa mémoire continue à déranger.
Brigitte Billonneau, fille de Francis Verdon, sur le site en bord de Sèvre, à Mortagne, où son père a créé le premier club de natation. | OUEST-FRANCE
Vous pouvez chercher longtemps. À Mortagne-sur-Sèvre, dans le bocage vendéen, pas une rue, pas un lieu ne portent le nom de Francis Verdon. « Après tout ce qu’il a fait, pourquoi n’y a-t-il pas une trace quelque part ? » s’étonne sa fille, Brigitte Billonneau.
Difficile de contester que le natif de la commune, en 1906, a marqué l’histoire locale. Précurseur, il crée en 1937 le Club nautique de Mortagne (CNM), après la noyade d’un ami dans la Sèvre Nantaise. « L’un des deux premiers clubs de la Vendée, avec Fontenay-le-Comte. En 1939, il n’y a pas d’autres communes dans le département avec autant d’habitants sachant nager », consigne Roger Merlet, dans son livre balayant la période 1940-1990 à Mortagne.
La rivière, lieu d’apprentissage, mais aussi de fête. Francis Verdon y instaure le défilé des barques fleuries, temps fort annuel dans la commune. Aux prémices de l’éducation populaire, il plaide pour l’ouverture par la culture. Premier président du comité des fêtes, il met en scène, fabrique décors et costumes pour le théâtre et la Mi-Carême. Le magasin de tissus dont il a hérité de son père en plein centre-ville fournit la matière première.
Surtout, Francis Verdon peut se prévaloir d’un pedigree de résistant de haute volée. On en retrouve la trace, des archives de Vendée à celles de Poitiers, en passant par le Service historique de la Défense à Vincennes. D’abord individuel, son engagement prend un tour collectif en novembre 1942.
Il adhère au Front national, mouvement de résistance d’obédience communiste (sans lien avec le parti d’extrême droite fondé en 1972). Il en est nommé responsable départemental en février 1943. En juillet 1944, il échappe miraculeusement à une arrestationCet continue à diriger le réseau dans la clandestinité. Il multiplie les allers-retours entre Vendée et Nantes, où les troupes alliées font leur entrée le 12 août. Le 7 septembre, accompagné de parachutistes, il revient à Mortagne, où il retrouve sa femme et ses enfants qui s’étaient également cachés.
Lire aussi. RÉCIT. 18 juillet 1944 : comment la Milice a tenté d’arrêter le résistant Francis Verdon en Vendée
Le retour du héros ? Pas vraiment. Communiste dans une Vendée conservatrice, il mesure que la guerre n’a pas renversé la table. Intransigeant responsable de l’épuration au sein du comité départemental de libération (CDL), il enrage au printemps 1945 de voir « certains Mortagnais [ayant] troqué leur Francisque pour la Croix de Lorraine ». Du côté des notables locaux et d’une partie de la population, on lui fait porter la responsabilité de l’exécution par les FTP (Francs-tireurs et partisans), le 13 août 1944, du délégué à la propagande de Vichy, Maurice Roy.
On l’accuse même d’avoir fait profiter son commerce de la guerre. La plainte est rapidement classée. Dans son rapport, la police décrit une animosité due « en partie à ses opinions politiques, à l’opposé des idées politiques dominantes dans le pays ». Dans l’après-guerre, la diffamation prend aussi le visage du curé du village. L’abbé Francis Martin est condamné par la justice pour ce motif, dans une préfiguration de Don Camillo que la commune appelle « la guerre des deux Francis ».
Dans une lettre ouverte, Verdon cingle son adversaire en citant l’écrivain catholique Georges Bernanos : « La grande pitié de ce monde n’est pas qu’il y ait des impies mais que nous soyons des chrétiens si médiocres. » Le communiste, dont la femme Jeanne était pratiquante, n’en est pas moins proche des « curés résistants ». Comme Dom Sortais qui vient célébrer une messe à Mortagne dès le 24 septembre 1944. Ou l’abbé Tété : « Il disait à mon père qu’il était un chrétien qui s’ignore, se souvient sa fille. Papa lui répondait que l’abbé était un communiste qui s’ignore. » .
De Noirmoutier à Saint-Nazaire, Francis Verdon multiplie les réunions publiques avec Odette Roux, élue maire communiste des Sables-d’Olonne en 1945. Mais à Mortagne, les scrutins penchent à droite. Parallèlement, les affaires de son commerce, qui ne s’est jamais remis du pillage par la milice, périclitent. « Il mêlait toujours un peu de politique au reste. Il a peut-être bien perdu des clients avec ses engagements », sourit Claude Piffeteau, fils d’un membre du réseau de Verdon mort en déportation.
En 1961, la boutique est vendue aux enchères et la famille prend la direction de la région lyonnaise. Francis Verdon travaille notamment pour une galerie d’art, lui qui sculpte et reproduit quantité de tableaux. « Après Guernica, il a dit qu’il ne referait jamais de Picasso, que c’était trop difficile », sourit Brigitte Billonneau. Au début des années 1980, certaines de ses œuvres font l’objet d’une vente à Mortagne. L’un de ses (rares) retours dans sa commune natale avant sa mort, en 1997.
Aujourd’hui encore, sa mémoire continue à déranger. L’association locale d’histoire ne souhaite pas évoquer le sujet pour « éviter de rentrer dans la polémique », justifie-t-elle. « Cette période est toujours restée un peu sous le tapis, sans doute pour ne pas raviver les rancœurs », convient le maire Alain Brochoire. Trop jeune pour avoir connu cette période, il préfère « ne pas parler à la place de ceux qui ont été élus avant [lui] ».
Mortagne accueillera une nouvelle piscine après 2026. L’occasion d’honorer, au moins, le pionnier de la natation ? « Ça poserait sans doute certaines questions : il y a encore des descendants des deux côtés », élude Alain Brochoire. 80 ans après, la page de la guerre n’est pas encore tournée.
Dans un témoignage de 1948, Francis Verdon résume son engagement initial : « Obéir aux ordres de la radio gaulliste et par tous les moyens décourager l’armée allemande. » Dès la fin du mois de juin 1940, il fait évader des soldats d’une colonne de prisonniers passant par Mortagne, leur fournissant des vêtements. V de la victoire géant dessiné sur une route, mention « Soldats allemands, vous êtes foutus » peinte sur le tablier d’un pont, arbre de la liberté pavoisé la nuit du 14 juillet ou encore gerbe « aux martyrs de la Résistance » déposée devant le monument aux Morts le 11 novembre 1943… Les actions symboliques côtoient la structuration du mouvement, via notamment des formations au combat et un réseau de fermes cachant des jeunes promis au STO (Service du travail obligatoire) en Allemagne.
Francis Verdon (accroupi) avec son ami résistant, l’abbé Tété (veste claire), juste après la Libération. | FONDS ODETTE ET ALFRED ROUX, COLL. ARCHIVES MUNICIPALES DES SABLES-D’OLONNE
Lire aussi. Évasion, travail de l’ombre… Les faits d’armes de « Jules », alias Francis Verdon, résistant vendéen
L’arrestation manquée
Au début de l’été 1944, le Front national placarde des tracts rappelant le casier judiciaire de dirigeants de la Milice. Le 18 juillet à l’aube, miliciens et gendarmes allemands, sous l’autorité de la sinistre Section des affaires politiques de Poitiers, investissent la maison de Francis Verdon. Celui-ci n’y est pas, retenu depuis la veille à La Roche-sur-Yon pour une réunion avec André Germain, chef des FTP. La rafle touche toute la Vendée. À Mortagne, Georges Laporte et Albert Piffeteau sont déportés. Ce dernier n’en reviendra pas.
La lettre à Saddam Hussein
En 1990, l’Irak envahit le Koweït. Âgé de 84 ans, l’infatigable Francis Verdon prend sa plume pour écrire une longue lettre au dictateur Saddam Hussein. « Vous avez attaqué au mépris du droit international la population du Koweït. […] Tôt ou tard, vous comprendrez vos erreurs et votre intransigeance coupable. » Avec copies au Président de la République et autres institutions. L’ambassade des États-Unis le remerciera même de son courrier.
Publié le
Clarisse Lavanant devant l’église Saint-Pierre. | OUEST-FRANCE
Clarisse Lavanant, c’est un répertoire français, breton, universel. Sa carrière est riche de collaborations prestigieuses comme avec Dan ar Braz, Alan Stivell, Tri Yann et bien d’autres, ainsi que d’une discographie de 13 albums à son actif.
Pour autant, la chanteuse morlaisienne n’en oublie pas sa région : son dernier album Kan Ar Yezh (le chant de la langue) est composé de chansons originales en breton, enregistrées à Plourin-lès-Morlaix.
Demain, c’est dans la commune qu’elle se produit, dans la sphère intimiste de l’église Saint-Pierre. Accompagnée de Philippe Guével, à l’orgue, et Kévin Camus, à la cornemuse irlandaise, elle interprétera des chansons phares de son répertoire et présentera quelques compositions bretonnes.
Celle qui, à 13 ans, a eu la révélation de la chanson grâce à Édith Piaf, partagera sa passion de passeur d’émotions. « Chanter le breton dans cette église, c’est une évidence. Vendredi sera un voyage dans la nostalgie mais aussi la joie… Un concert, c’est la vie en accéléré ! »
Demain, à 20 h 30, à l’église Saint-Pierre, avec Philippe Guével (orgue) et Kevin Camus (cornemuse irlandaise), organisé par les Amis de l’Orgue. Tarifs : 10 €, réduit 5 €, -18 gratuit. Pas de réservation, vente des billets sur place avant le concert.
Publié le
Une nouvelle salle de réalité virtuelle a été inaugurée, mercredi 7 mai, à l’IUT de Brest-Morlaix, rue de Kergoat, à Brest (Finistère). Qualifiée d’innovation pédagogique, la nouvelle technologie promet de plonger les étudiants dans les véritables conditions de l’industrie.
La nouvelle salle de réalité virtuelle de l’IUT Brest-Morlaix, rue Kergoat, à Brest. | OUEST-FRANCE
C’est une première en Bretagne : l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Brest-Morlaix inaugurait, mercredi 7 mai, une salle de réalité virtuelle, dans le bâtiment du B.U.T (Bachelor Universitaire de Technologie) GMP (Génie Mécanique et Productique), rue de Kergoat, à Brest (Finistère).
« L’Université de Bretagne occidentale (UBO) se place au service du territoire et des jeunes, insiste Vianney Pichereau, vice-président de l’UBO, en charge de la Mer. Avec ce nouvel outil technologique, nous nous donnons davantage de moyens pour les former, les accompagner et leur ouvrir des perspectives. » Avec 19 casques de réalité virtuelle, une salle équipée d’une vue immersive à 180° et d’un écran dynamique au sol, l’UBO promet une innovation pédagogique de la conception et de la simulation dans l’industrie maritime. Lunettes 3D sur le nez, un joystick pour contrôler les mouvements dans chaque main, l’utilisateur est plongé dans un environnement prédéfini. Il ne reste plus qu’à explorer.
Les premiers chanceux à profiter des nouveaux outils seront les étudiants du B.U.T GMP, mais « tous les étudiants de l’IUT pourront en profiter », précise Franck Le Bolc’h, directeur de l’IUT. L’objectif est simple : la réalité virtuelle ou augmentée va permettre de placer les élèves devant toutes les machines possibles et imaginables, « même celles qui n’existent pas », s’amuse Vianney Pichereau. Ainsi, ils pourront apprendre la maintenance, le montage et démontage, le fonctionnement des machines qu’ils peuvent être amenés à utiliser dans le monde professionnel. « Nous voulons offrir aux étudiants des équipements similaires à ceux qu’ils retrouveront dans l’industrie », indique Thomas Bonnemains, chef de département Mécanique et Productique.
Plus facile à ranger que des machines et moins onéreuse, la salle de réalité virtuelle a tout de même un coût : 751 959 €. 541 959 € proviennent d’apports publics et 210 000 € d’apports privés (IUT). Pour amortir au mieux les dépenses, cette technologie sera également mise à disposition des entreprises partenaires, « tant que le projet est cohérent », précise Sophie Lienart, responsable communication de l’IUT. Pour celles qui sont intéressées, des portes ouvertes sont organisées le 22 mai.
Publié le
A l’occasion de la visite du Premier ministre, François Bayrou, à Brest, la circulation et le stationnement seront modifiés dans la zone portuaire samedi 10 mai 2025. Ce déplacement a lieu dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
François Bayrou sera en déplacement à Brest, samedi 10 mai 2025, pour assister à la cérémonie officielle en mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. | STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
Le Premier ministre François Bayrou assistera à la cérémonie officielle organisée à Brest dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, samedi 10 mai 2025.
Un arrêté préfectoral a été pris pour modifier la circulation et le stationnement dans la zone portuaire où aura lieu la cérémonie. De 4 h jusqu’à 18 h, la circulation et le stationnement seront interdits rue des Fulmars, rue des Mouettes entre la rue des Fulmars et la rue des Sternes, rue des Guillemots et rue des Albatros.
Les véhicules qui se trouveront en stationnement irrégulier seront déplacés par une entreprise spécialisée aux frais et risques des propriétaires et au tarif réglementaire.
Par ailleurs, les activités sur une partie du plan d’eau, adjacent au lieu de la cérémonie, seront également interdites.
Publié le
Mercredi 7 mai 2025, un expert des trains à grande vitesse, Michel Leboeuf, animera une conférence au Théâtre du pays de Morlaix (Finistère), à 20 h 30. Cet événement accompagne l’exposition « Grande Vitesse » à l’Espace des Sciences, qui débute jeudi. L’occasion pour Michel Leboeuf de nous en dire plus sur le TGV.
Les trains à grande vitesse sont mis à l’honneur à l’Espace des Sciences de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’Espace des Sciences de Morlaix (Finistère) accueille une exposition intitulée « Grande Vitesse », mettant à l’honneur le TGV et les infrastructures nécessaires à son déplacement. À l’occasion de son lancement, Michel Lebœuf, président honoraire du Comité Intercités et grande vitesse de l’Union internationale des chemins de fer (UIC), ancien conseiller pour la grande vitesse à la SNCF et ancien responsable de la recherche sur les trains à grande vitesse, donnera une conférence ce mercredi 7 mai 2025, au Théâtre du pays de Morlaix. Entretien.
Michel Lebœuf est le président honoraire du Comité Intercités et Grande Vitesse de l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC), ancien conseiller pour la Grande Vitesse à la SNCF et ancien responsable de la recherche sur les trains à grande vitesse. | MICHEL LEBOEUF
Quel est l’intérêt de cette conférence et de cette exposition ?
L’objectif est de faire comprendre ce qu’est le chemin de fer, ses répercussions sur l’exploitation du train et de répondre à la question : est-ce que le train à grande vitesse est juste un train qui va vite ? Sans grande surprise, non : il y a bien plus derrière.
Comment se sont imposées les lignes nouvelles sur lesquelles transitent les trains à grande vitesse en France ?
Jadis, les trains servaient au fret. Un jour, des gens sont montés dessus, en faisant des trains hybrides fret/voyageurs. Ensuite, les deux types de transport se sont scindés en deux trains distincts, mais ils utilisaient les mêmes voies : les voyageurs le jour et le fret la nuit. Sauf que ceux de voyageurs roulaient à 160 km/h contre seulement 80 km/h pour le fret. Alors il était temps d’adapter les voies. C’est comme cela qu’en 1981, le premier tronçon de ligne nouvelle est né sur la partie sud de la ligne Paris-Lyon.
Quelle est la situation ferroviaire en Bretagne selon vous ? Des pistes d’amélioration ?
Une modernisation des lignes s’impose ! La vitesse d’un train dépend de la voie : en Bretagne, il y a des lignes sinueuses : en rectifiant les courbes, on peut gagner de la vitesse. Il faut de toute manière renouveler les voies et ballasts bretons.
Quel avenir pour le train à grande vitesse ?
Le train a grandement évolué à mesure que le monde s’en est emparé. Il y a 65 000 kilomètres de lignes nouvelles à travers la planète, dont 2 700 km en France et 45 000 km en Chine. En France, les TGV vont jusque 320 km/h, alors que les trains chinois avancent à 350 km/h et bientôt à 400 km/h. D’ailleurs le Congrès mondial de la grande vitesse ferroviaire se tiendra à Pékin, en Chine, en juillet. Donc le train est loin d’être à l’arrêt !
Publié le
Des lycéens et enseignants du Lycée Tristan Corbière à Morlaix (Finistère) ont accueilli Lucienne Nayet, fille de déporté, qui témoigne de son expérience personnelle des atrocités du régime nazi.
Fille cachée durant l’Occupation, Lucienne Nayet a témoigné auprès des jeunes, à Morlaix (Finistère), jeudi 24 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
À l’initiative de deux enseignants du lycée Tristan
Corbière à Morlaix (Finistère), Kaelig Renard et Christophe Morvan, jeudi
24 avril 2025, Lucienne Nayet, 80 ans, fille de déporté, est venue témoigner
auprès d’élèves de première et terminale. Son témoignage porte sur les
horreurs nazies durant la Seconde guerre mondiale et sur le parcours vécu par
sa propre famille, en partie exterminée. Cet événement s’inscrit dans
le cadre de l’éducation morale et citoyenne,
précisent les deux
enseignants. Cela participe aussi au devoir de mémoire et permet
d’éclairer l’actualité à travers ce témoignage.
Lire aussi : « Médecin des pauvres » et Résistant : un hommage rendu à Fernand Jacq, ce 8 mai dans le Finistère
Dans un premier temps, malgré une émotion qui n’a jamais pu disparaître, Lucienne Nayet dévoile aux jeunes élèves les atrocités de la vie et de la mort dans ces camps d’extermination d’où son père n’est jamais revenu.
À sa naissance, pour éviter qu’elle ne subisse le
même sort que son père, grâce à un réseau de patriotes du milieu médical et
hospitalier, elle est déclarée enfant morte née. Mais elle doit vivre dans la
clandestinité pour éviter les délations. Elle se souvient : Pendant
quatre ans,
j’ai vécu totalement enfermée dans un appartement de 30 m²
sans distraction, sans sortie pour éviter d’être arrêtée et déportée. Des
personnes généreuses et courageuses (ils risquaient leur vie !) m’ont
hébergée. D’autres m’alimentaient en cette période de restriction. Il faut
savoir résister, pensez-y !
Lire aussi : Seconde Guerre mondiale : l’histoire méconnue de la Libération à la pointe du Finistère
Mon enfance a été brisée, adolescence et
jeunesse ont été difficiles (cauchemars, violence). C’est grâce à l’école que
j’ai pu me reconstruire,
répond Lucienne Nayet aux lycéens qui se
demandant comment elle a surmonté tout cela. J’y ai appris la liberté de
penser, l’esprit critique et pris conscience que de telles choses sont
inacceptables.
Les élèves ont fait preuve d’une écoute attentive et
respectueuse et ont questionné Lucienne Nayet de manière très pertinente. Ne
baissez jamais la tête et n’acceptez pas l’inacceptable
, conclut la
conférencière. Et respectez les différences, elles nous enrichissent !
Contact : Réseau des musées de la résistance nationale (M.R.N)
Publié le
À l’occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Fédération départementale du Parti communiste français organise deux cérémonies successives jeudi 8 mai 2025, à Berrien (Finistère), puis Huelgoat, où un hommage sera rendu à Fernand Jacq. Il fut médecin à Huelgoat, avant d’être arrêté en 1941 et fusillé par les Allemands.
Un hommage sera rendu à Fernand Jacq, jeudi 8 mai à Huelgoat. | ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU FINISTÈRE - 1J448
Pour marquer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Fédération du Parti communiste du Finistère organise un rassemblement à Trédudon-le-Moine, « premier village résistant de France » , situé dans la commune de Berrien (Finistère), ce jeudi 8 mai 2025. Le PCF a voulu aussi rendre hommage à l’un de ses « camarades », Fernand Jacq, qui fut médecin à Huelgoat, Résistant fusillé en 1941.
Les Archives départementales ont retracé le parcours du « médecin des pauvres » , comme décrit parfois, grâce à un certain nombre de documents qu’elles ont reçues en don en 2003. « Fernand Jacq, fils de deux fonctionnaires, adhère au Parti communiste à l’âge de 22 ans, alors qu’il est étudiant à Rennes en médecine. Il s’installe à Huelgoat en 1934 et devient conseiller municipal de la commune en 1935. » Les Archives citent sa mère qui écrira en 1945, pour expliquer l’engagement politique de son fils ; celui-ci lui aurait répondu : « Parce que j’ai eu faim ! Et que je travaille pour qu’il n’y ait plus de misères. »
Lorsque le PCF est interdit, Fernand Jacq participe à la réorganisation du parti sous sa forme clandestine. Et quand la guerre éclate, il voulait rejoindre les rangs d’un régiment, mais est réformé pour raisons de santé.
« Toutefois, cela n’empêche pas Fernand Jacq de rejoindre la Résistance en adhérant en 1941 au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, relatent les Archives départementales. Il procède à de nombreux recrutements et est l’un des organisateurs des premiers groupes de FTP (Francs-Tireurs et Partisans) dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du Service sanitaire. »
Interdit de circuler en voiture dès fin 1940 par les Allemands, il aurait continué à exercer en allant à pied de village en village pour soigner ses patients, selon le PCF. Mais le médecin est finalement arrêté le 3 juillet 1941 et interné dans le camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique).
Malgré tout, ses lettres à sa famille traduisent sa force, refusant de renoncer : « Il y a plus d’intelligence ici que dans n’importe quel lycée de France et nous vivons dans l’attente d’un avenir que nous sentons très proche, avec la certitude de la victoire », écrit-il. « Il était profondément enraciné dans le centre Bretagne et avait appris la langue bretonne. Il donnait des cours de bretons aux autres emprisonnés politiques de Châteaubriant », explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF. Les Archives départementales soulignent également la mise en place « d’une chorale bretonne ».
Lire aussi : Défilé, bal, véhicules anciens… À Morlaix, le 8 mai 2025 sera « commémoratif et festif »
Les 18 et 20 décembre 1941, le sous-préfet de Châteaulin enverra deux courriers successifs au préfet du Finistère pour demander « la grâce » pour le médecin alors que la population « commence à le considérer comme un héros ». Mais ses lettres arrivent trop tard. « À la suite d’attentats à Paris, les Allemands décident de fusiller 100 otages ; neuf seront pris dans le camp de Choisel, détaillent les Archives. Parmi eux figure Fernand Jacq. » Ils sont exécutés le 15 décembre 1941.
La dernière lettre du médecin à ses parents, rédigée le jour de son exécution, restera pourtant empreinte de la même foi que les précédentes : « Soyez forts, courageux, votre fils meurt pour la France et pour un avenir meilleur. De pareils crimes, après cette guerre dont l’issue ne peut faire de doute pour personne, ne se renouvelleront plus. » Ses obsèques civiles, qui rassembleront la population, auront lieu à la Libération, le 15 décembre 1945. Le même jour, une rue à son nom est inaugurée.
« C’était un militant reconnu bien au-delà de Huelgoat, ajoute Ismaël Dupont. Il fait partie des militants communistes qui ont eu un rôle important dans la Libération et qui étaient animés par un objectif de paix entre les peuples. »
Cérémonies. Jeudi 8 mai 2025, à 15 h 45, au cimetière de Huelgoat, puis à 17 h à Trédudon-Le-Moine.
Publié le
En préparation du 2nd festival du film jeunesse à Plougasnou (Finistère), les 16, 17 et 18 juillet 2025, les élèves du collège François Charles ont rencontré l’association du Ciné de la Baie autour des films en concours.
Françoise Camet et Jean-Marc Portolano, cofondateurs et vice-présidents du Ciné de la Baie, Hervé Simon principal du collège, Régis Roinsard cinéaste, Yvon Busson ancien journaliste, Françoise Perrodin, tous 3 membres de l’association ; Elsa Gonzalez animatrice jeunesse du centre Keravel, recueillent les avis des collégiens. | OUEST-FRANCE
Ce mercredi 30 avril 2025, les élèves du collège François Charles et l’association du Festival film jeunesse se réunissaient dans le cadre de la préparation du 2nd festival qui se tient à Plougasnou (Finistère). Mission : débattre autour des films en concours pour sélectionner les futures affiches.
Pour les élèves : une considération et une implication à la vie de leur commune ; pour l’établissement : un outil supplémentaire d’approche à la culture et au débat ; pour l’association : une transmission des passions. Depuis 2020, Hervé Simon, principal du collège François Charles, œuvre en faveur d’un cinéma au sein de l’établissement pour accompagner les élèves dans divers projets culturels.
Lire aussi : L’AFS envoie des jeunes aux quatre coins du monde
Une idée, des subventions du rectorat et une collaboration créative avec les parents d’élèves plus tard, et c’est un lieu totalement insolite qui prend vie, au service d’enfants particulièrement investis. Les fauteuils rouges, le projecteur, les enceintes et la toile blanche, tout y est. Et c’est naturellement que l’association plouganiste du Ciné de la Baie s’est rattachée à l’établissement pour accompagner cette initiative.
Ce cinéma, c’est la salle de permanence des
élèves,
raconte Hervé Simon. Régis (Roinsard du Ciné de la Baie)
est notre conseiller artistique et propose des films en fonction des âges, et
les surveillants s’occupent des projections. Certains films sont choisis par
les professeurs en lien avec les programmes ou les sujets du vivre ensemble.
En parallèle, les élèves sont associés au Ciné de la Baie, et encadrés par
Elsa Gonzalez, animatrice jeunesse au centre Keravel, dans un travail
hebdomadaire. Ils découvrent des sujets inconnus, des émotions qui parfois les
bouleversent et qui les ouvrent à la discussion.
Françoise Camet, vice-présidente et co-fondatrice du Ciné de la Baie, invite les élèves à débattre autour des films qu’ils ont visionnés. | OUEST-FRANCE
Françoise Camet, vice-présidente du Ciné de la Baie intervient : On a été frappés, en tant qu’adultes, par la qualité de leurs commentaires.
Plusieurs films de Miyazaki et Wes Anderson ont été visionnés au collège. Les débats ont abouti à un choix dont les affiches seront bientôt dévoilées par le Ciné de la Baie. Rendez-vous les 16, 17 et 18 juillet 2025 au festival du film jeunesse pour le découvrir.
Publié le
Un hôpital, des métiers. Adrien Riou est électricien au centre hospitalier Michel-Mazéas. Une profession « de l’ombre » qui a une importance majeure dans un établissement de soins.
Adrien Riou, près d’une armoire électrique. | OUEST-FRANCE
« Électricien dans un hôpital, ce n’est pas un métier mais plusieurs, car notre activité est très diverse. Outre l’électricité pure, on touche aux télécoms, à l’électro-ménager, à certains matériels médicaux comme les lits des patients. » Adrien Riou, 44 ans, travaille à l’hôpital depuis bientôt six ans. Une carrière dans l’électro-ménager à Pont-l’Abbé, Concarneau et Châteaulin, puis une expérience de technico commercial avant un grave problème de santé en octobre 2018. « J’avais un copain qui travaillait ici et qui s’en allait. J’ai postulé et j’ai été pris », se souvient Adrien Riou. En contrat à durée déterminée avant une titularisation en juillet 2024.
Le quadragénaire intègre alors l’équipe technique polyvalente de l’hôpital qui compte, outre le responsable et son adjoint, plombiers, électriciens, menuisiers et jardiniers. « On travaille en binôme en journée et on a aussi des astreintes en semaine et le week-end. » Le domaine d’interventions est vaste : l’hôpital bien sûr, mais aussi les Ehpad de Pont-Croix, Audierne et Châteaulin, qui sont gérés par la direction du centre hospitalier Michel-Mazéas.
Depuis quelques années, le métier a beaucoup évolué : « Il demande bien plus de compétences aujourd’hui. On est davantage technicien qu’ouvrier, poursuit Adrien Riou. On a de la responsabilité lors des astreintes, notamment. Pour mon poste, l’hôpital recrute désormais des personnes à fortes expériences. Mon binôme, par exemple, a 18 ans d’ancienneté et il est super bon techniquement. » Des compétences nécessaires pour intervenir sur les deux groupes électrogènes du site, en première intervention, avant l’arrivée des entreprises contractualisées. « Il faut être très réactif, en cas de risques de coupures d’électricité. On a une exigence de résultat, dans un contexte médical, donc sensible. On exerce un métier de l’ombre et met les gens dans la lumière. »
Cette montée en compétences contribue à l’épanouissement d’Adrien Riou dans son travail : « On assure désormais la programmation des téléphones des patients dans les chambres. Tout est en réseau. Il faut s’autoformer en permanence pour résoudre les problèmes. » L’électricien touche, aujourd’hui, de plus en plus à l’électronique. Aussi, avec tous ses paramètres, il est désormais difficile de recruter, qui plus est dans des métiers du bâtiment en forte tension.
Adrien Riou l’assure, « sans service technique, l’hôpital ne fonctionnerait pas dans la durée. » Et d’insister sur la grande palette de métiers qui restent méconnus de nombreux personnels de l’hôpital. « Le regard des autres ? Je ne m’en occupe plus aujourd’hui… »
Publié le
Beau spectacle, lundi 5 mai 2025, sur le port de Saint-Guénolé, à Penmarc’h, dans le Pays bigouden (Finistère) ! On a retrouvé Le Moonbeam 3, un plan Fife de 1903, du nom de l’architecte écossais du Pen-Duick d’Éric Tabarly. Ce yacht de course écossais de 25 m était en restauration dans un des chantiers navals du port depuis septembre 2024.
Le « Moonbeam 3 » est un plan Fife de 1903, du nom de l’architecte écossais du Pen-Duick d’Éric Tabarly. | OUEST-FRANCE
Beau spectacle, lundi, sur le port de Saint-Guénolé ! On a retrouvé Le Moonbeam 3, un plan Fife de 1903, du nom de l’architecte écossais du Pen-Duick d’Éric Tabarly. Ce yacht de course écossais de 25 m était en restauration dans un des chantiers navals du port depuis septembre.
Benoît Couturier a investi dans un « hôtel de restauration » de yachts classiques sur le port et Sébastien Ganoarc’h, responsable du chantier Darak et de cette rénovation, a dirigé la mise à l’eau, avec un peu de stress.
« C’est toujours un moment délicat mais ça s’est bien passé ! » Le bateau s’est fait un lifting complet, vernis, charpente, aménagements intérieurs et peinture par une quinzaine de personnes à son chevet.
Carmen, jeune charpentière de marine, a participé à cette aventure : « C’est chouette de voir le résultat d’un beau travail collectif, c’est satisfaisant de travailler sur de belles choses. »
Le yacht sera visible jusqu’au dimanche 11 mai 2025, pour les curieux. Entre-temps, le mât sera posé et les derniers ajustements effectués. Juste avant son départ pour Brest, son port d’attache.
Deux autres bateaux sont en rénovation actuellement, dont Avatar, un Class M construit en 1929. Du beau spectacle avec des bateaux d’exception en perspective !
Modifié le Publié le
Au moins treize ovins et caprins ont été tués ces dernières semaines à Cohiniac (Côtes-d’Armor). Une habitante de cette petite commune située à 18 km au sud ouest de Saint-Brieuc témoigne du traumatisme subi par ces attaques attribuées à des chiens. Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril, elle a perdu deux brebis et à une agnelle née dix jours plus tôt. La responsabilité du loup a été écartée.
La propriétaire des deux petites brebis noires d’Ouessant et d’une agnelle née le 10 avril, montre l’endroit où elle a découvert le premier corps, à la lisière de son terrain, dimanche 20 avril. | OUEST-FRANCE
Dix jours après sa macabre découverte, cette habitante de Cohiniac est encore sous le choc. Dimanche 20 avril 2025, comme tous les matins depuis plusieurs jours, elle se hâte d’aller voir si l’une de ses petites brebis noires d’Ouessant n’a pas mis bas. Mais en se dirigeant à l’arrière de sa longère, la quinquagénaire est saisie par un silence inhabituel. Quelques minutes plus tard, elle aperçoit avec effroi une brebis couchée à la lisière de son terrain arboré.
VIDÉO. Une fois adulte, ce chiot protégera un troupeau de brebis
« J’ai crié et j’ai pleuré. Je n’ai même pas cherché l’autre et sa petite agnelle, j’ai compris qu’elles avaient eu le même sort », raconte-t-elle, émue. Elle ne met pas longtemps à découvrir le cadavre de la seconde bête, gisant dans une autre partie champ. De l’agnelle, il ne subsiste qu’une patte, retrouvée devant le portail de sa maison.
Cette amoureuse de la nature et des animaux – elle possède aussi des poules et des chats – culpabilise de n’avoir rien entendu, elle dont le sommeil est pourtant léger. « Mes brebis sont venues devant la maison, sous mes fenêtres, car j’ai retrouvé des crottes dans l’herbe et un broc a été renversé », témoigne-t-elle.
Contactés, des agents de l’OFB (Office français de la biodiversité) se rendent à son domicile dès le lendemain matin. Leurs premières constatations permettent d’écarter la responsabilité du loup. L’attaque ne porte pas la signature du canidé, mais plutôt celle d’un ou plusieurs chiens errants.
La Cohiniacaise nourrit une certaine colère à l’endroit des propriétaires qui laissent leurs chiens divaguer. « Ils ne mesurent pas le traumatisme provoqué par ces attaques. Mes animaux, ce sont mes petits êtres vivants. Ils font partie de mon équilibre. Mes brebis ont été égorgées, puis traînées. C’est douloureux de savoir qu’elles ont souffert. »
La semaine prochaine, elle installera une clôture électrique pour mettre en sécurité ses futures brebis le soir venu, 99 % des attaques ayant lieu la nuit. Elle a déposé plainte à la gendarmerie de Quintin. Qu’importe si sa requête a peu d’espoir d’aboutir, « cette démarche a une vertu de réparation car j’ai vécu tout ça comme une agression pour laquelle je ne serais pas reconnue victime », explique celle qui exerce la profession d’assistante sociale.
Ses animaux ne sont pas les seuls à avoir succombé à des attaques meurtrières ces dernières semaines à Cohiniac. Mardi 22 avril, trois bêtes appartenant à Jean-Paul Heder, le maire de la commune, ont été tuées. « Une voisine m’a appelé pour m’annoncer que cinq de ses brebis avaient été égorgées. Lorsque je suis allé voir dans mon champ, trois de mes moutons étaient morts. Cela fait 39 ans que j’en ai, ça n’était jamais arrivé », se désole l’édile. Il a bien entendu un aboiement dans la nuit, mais il ne s’est pas inquiété. « Je pensais que les brebis bêlaient lorsqu’elles étaient en danger. Ça n’est pas le cas m’ont appris les agents de l’OFB. Si j’avais su, j’aurais été plus vigilant. »
Depuis, Jean-Paul Heder a découvert que trois autres caprins de la commune avaient succombé dans des circonstances similaires quelques semaines plus tôt.
Lire aussi : « Un de mes plus beaux agneaux est mort » : une nouvelle attaque sur des moutons au cap d’Erquy
Devant cette hécatombe, il a alerté ses administrés détenteurs d’ovins et caprins. Le numéro estival du bulletin municipal avisera également la population du danger. Depuis le début de l’année 2025, une douzaine de prédations d’animaux ont été enregistrées dans le département par l’Office français de la biodiversité.
Publié le
Courrier des lectrices et des lecteurs. « Comme l’éducation, la médecine libérale est largement financée par l’État. Au moins 70 % de la rémunération du médecin est financée par la Sécurité sociale, c’est-à-dire par l’État. Et 70 %, ce n’est pas rien ! »
« La coercition peut légitimement s’exercer lorsque c’est l’État qui est employeur. » Ici, un médecin dans la manifestation contre le projet de loi sur les « déserts médicaux », le 29 avril 2025 à Paris. | THOMAS SAMSON / AFP
Dans le cadre de notre rubrique « Courrier des lectrices et des lecteurs », Marcel Nouvel réagit par courrier :
« Je souhaite réagir après la manifestation récente des étudiants, internes et médecins contre le souhait du gouvernement de les voir consulter deux jours par mois dans un désert médical. Cette mesure constituerait une insupportable coercition vis-à-vis d’une profession qui revendique la liberté de travailler où et quand bon lui semble, comme il sied à toute profession libérale.
Certes, cette coercition peut légitimement s’exercer lorsque c’est l’État qui est employeur. Être fonctionnaire de l’État présente des avantages (sécurité de l’emploi, concours internes, calcul de la retraite), mais aussi quelques inconvénients. Parmi ces derniers, l’affectation première, dans un cadre national, peut constituer un frein pour des jeunes attirés par l’enseignement, mais réticents à l’idée de quitter un agréable cadre de vie pour des territoires moins favorisés. On pourrait ainsi établir un parallèle : les académies scolaires déficitaires sont aujourd’hui à l’éducation ce que sont les déserts médicaux à la santé. Payés par l’État, ces nouveaux professeurs n’ont cependant pas le choix : ou ils acceptent leur première nomination, ou ils démissionnent.
Lire aussi : Déserts médicaux : installation, formation… Le gouvernement va prendre plusieurs mesures d’urgence
Quel est le rapport avec cette médecine libérale dont se revendiquent les nouveaux (et anciens) médecins, direz-vous ? Il se trouve qu’elle est également largement financée par l’État. Il suffit pour s’en convaincre de voir la modeste part du ticket modérateur (9 €, quand il n’est pas pris en charge) dans le coût de 30 € d’une consultation conventionnée.
Reste qu’au moins 70 % de la rémunération du médecin est financée par la Sécurité sociale, c’est-à-dire par l’État. Et 70 %, ce n’est pas rien ! Il existe quelques architectes, avocats, ostéopathes talentueux qui se satisferaient d’un tel traitement, eux qui sont d’authentiques professions libérales, donc sans aucun soutien financier de l’État. Il faudrait leur poser la question, à tous ces travailleurs libéraux, qui ne bénéficient pas de l’incroyable sollicitude que l’on accorde à nos chers médecins : « Si on proposait de financer à 70 % vos divers plans, plaidoiries ou manipulations, est-ce que vous accepteriez de passer deux malheureuses petites journées dans des territoires ruraux moins bien lotis ? » Pas sûr qu’ils seraient très nombreux dans la rue, à manifester contre… »
Publié le
Lundi 28 avril, à la demande de la mairie de Kerlaz, l’association Air Breizh a procédé à l’installation d’un capteur d’Hydrogène Sulfuré (H2 S) en bord de plage à Trezmalaouen.
Les techniciens d’air Breizh ont installé le second détecteur d’hydrogène sulfuré près de Ty Trezma à la plage de Trezmalaouen. | DOMINIQUE STÉPHAN
Lundi 28 avril 2025, à la demande de la mairie de Kerlaz, près de Douarnenez (Finistère), l’association Air Breizh a installé un capteur d’hydrogène sulfuré (H2S) au bord de la plage de Trezmalaouen.
Air Breizh est l’organisme agréé par le ministère chargé de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne.
La surveillance sera assurée quotidiennement par cet organisme du 1er juin au 31 octobre. L’an passé déjà, le 22 mai 2024, les techniciens d’Air Breizh avaient installé un premier capteur H2S sur la partie est de plage du Ris, côté commune de Kerlaz.
En juillet 2024, à la suite d’un échouage
massif d’algues vertes dans les galets de la plage de Trezmalaouen, un arrêté
municipal avait fermé la plage au public du 25 juillet au 21 août. Au moment
de l’échouage, nous n’avions aucune idée du taux d’hydrogène sulfuré relâché
par ces algues en décomposition
, raconte Dominique Stéphan,
conseiller municipal délégué à l’environnement, à l’initiative de ses
installations préventives.
Ce dispositif nous permet de sécuriser les
habitants proches ainsi que les usagers du littoral
, se félicite le
délégué à l’environnement. 1 434 m3 d’algues vertes ont été
ramassées à Trezmalaouen en 2024. C’est le plus gros volume depuis 2017, quand
1 666 m3 ont été collectés.
Les habitants peuvent consulter la teneur d’hydrogène sulfuré sur le site internet (www.airbreizh.asso.fr/ville/algues-vertes).
Publié le
La député Julie Laernoes défend une proposition de loi visant à imposer une visite médicale aux personnes de 70 ans et plus tous les cinq ans. Un texte qu’elle juge essentiel pour renforcer la sécurité routière et diminuer les accidents
Présente lors de la présentation du texte, la
députée écologiste
Julie Laernoes soutient fermement cette
proposition de loi, qu’elle juge nécessaire pour diminuer les
accidents
. Selon elle, le débat ne doit pas opposer les
générations, mais plutôt permettre de garantir une sécurité accrue sur les
routes. On sait à quel point il peut être difficile pour les proches
d’un conducteur âgé de lui refuser de conduire. Mais on sait que la vie
d’une personne âgée peut basculer au moment où elles sont l’auteur d’un
accident. Ce type de contrôle médical pourrait apporter un cadre clair, avec
une loi que tout le monde serait obligé de respecter
,
explique-t-elle.
À LIRE AUSSI. Âge, conduite et diagnostic médical : vers une réforme controversée
La députée rappelle également que de nombreuses règles strictes existent déjà pour les jeunes conducteurs, notamment en matière de vitesse, d’alcool et de stupéfiants, mais qu’aucune législation spécifique n’encadre aujourd’hui les capacités des seniors au volant.
Interrogée sur le calendrier du texte, Julie Laernoes évoque une possible discussion au sein de l’Assemblée nationale concernant la durée entre chaque visite médicale.
D’après l’article L. 221‑2‑1 du code de la route, sont insérés deux articles L. 221‑2‑2 et L. 221‑2‑3 ainsi rédigés :
« Art. L. 221‑2‑2. – I. – Les permis de conduire de catégorie A et les permis de conduire de catégorie B ne peuvent être obtenus ou renouvelés qu’à la suite d’une visite médicale dont les critères sont définis par décret, conduit par un médecin généraliste ou un médecin spécialiste. Cette visite médicale est effectuée tous les cinq ans lorsque le conducteur est âgé de 70 ans ou plus.
« Art. L. 221‑2‑3. – L’État, les collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que les associations rendent public, sur une plateforme numérique nationale, le recensement des solutions de mobilités adaptées qu’ils proposent aux particuliers. Cette plateforme oriente les particuliers vers des solutions de mobilité alternatives afin d’accompagner les personnes inaptes ou partiellement inaptes à la conduite.
Articles L. 221-2-2 et L. 221-2-3 en entier sur le site internet suivant : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b1147_proposition-loi
Publié le
Après son livre consacré à l’emblématique voilier de la baie de Morlaix (Finistère), Le Cormoran, paru à l’été 2023, le Carantécois Loick Mével vient de réaliser un livre consacré, cette fois, à son père François Mével, disparu accidentellement en 1957 à l’âge de 48 ans. C’est, en même temps, l’histoire des constructeurs de bateaux carantécois de l’époque.
Avec ce nouveau livre « François Mével, charpentier de marine à Carantec », l’auteur rend hommage à son père. | OUEST-FRANCE
Lorsqu’il écrit ses ouvrages, Loick Mével sait bien s’entourer. Pour son livre François Mével, charpentier de Marine à Carantec (1909-1957), publié en autoédition à l’imprimerie de Bretagne de Morlaix (Finistère), Loick Mével a bénéficié du talent de Lili Aoun, architecte urbaniste, pour la conception graphique et la mise en page. Des photos lui ont été fournies, notamment par Michel Querné, Pierre-Yves Décosse, les propriétaires de bateaux Mével, ainsi que l’Association patrimoine maritime et fluvial.
L’ouvrage rapporte, en 14 chapitres, les 35 années de
constructions navales de François Mével, son père, à Carantec. Le live
rend aussi hommage à Jean Ménéec, le compagnon de mon père, qui a repris le
flambeau, après sa disparition, aux côtés de ma mère Louise »,
ajoute
Loïck Mével. On apprend par ailleurs que François Mével a construit de
nombreux types de bateaux : pêche, canots à misaine, Cormoran (plus de 20),
cotres de plaisance, calculots (une bonne dizaine), cat-boats, yacht de
croisière etc.
Voir aussi : VIDÉO. La Journée internationale de danse à Morlaix
« L’étincelle a été provoquée par Marine Baud, que j’ai rencontrée plusieurs fois depuis 2013. Elle est propriétaire d’un cotre de plaisance construit par mon père en 1951, l’As de cœur. Elle m’a incité à comprendre l’œuvre de mon père, contextualise l’auteur. Ensuite, je n’ai plus eu qu’à tirer l’écheveau. J’ai aussi rencontré Patrick Le Chevalier, de Saint-Briac (Ille-et-Vilaine), qui a appris la navigation sur un bateau Mével, comme on les appelle », ajoute Loick Mével. L’auteur souhaite que son livre ravive la mémoire et permette de retrouver des bateaux Mével. Car, dit-il, « près de 70 bateaux ont été retrouvés mais des trous subsistent ».
Il insiste aussi sur le fait que « le livre est un témoignage sur une aventure humaine et familiale ». Il est donc accessible à tous, y compris aux non initiés (un glossaire des termes marins figure à la fin de l’ouvrage).
Lire aussi : Le théâtre de Morlaix à la rencontre du public, à Plouigneau
Le livre est disponible au prix de 29 € aux librairies Dialogues de Morlaix, Livres in room de Saint-Pol-de-Léon et au Comptoir de la mer de Carantec. Une dédicace est prévue au P’tit Relais de Carantec, le 17 mai, à 17 h 30.
Publié le
Huitième navire semi-robotisé de la société américaine Ocean infinity, l’Armada 78 08, spécialisé dans les recherches sous-marines, a accosté à Brest (Finistère), le 1er mai 2025.
L’Armada 78 08 à son arrivée au 5e bassin, à Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE
En provenance d’Ijmuiden (Pays-Bas), et après avoir travaillé au large des côtes bretonnes, l’Armada 78 08 est venu s’accoster, le 1er mai 2025, au quai nord du 5e bassin du port de Brest pour une relève d’équipage.
Lire aussi : Baignade interdite, eau de qualité insuffisante : ces plages du Finistère qu’il faut éviter
Construit par les chantiers Vard de Vung Tau au Vietnam, et achevé à Soviknes, en Norvège, il a été livré en janvier 2024 à Ocean Infinity, entreprise américaine de robotique marine basée à Houston.
Il a une allure surprenante : long de 78 m pour 17 m de large, déplaçant 2 500 tonnes, il s’agit d’un navire polyvalent semi-robotisé, spécialisé dans la recherche sous-marine, le soutien offshore… Huitième navire de la flotte A78 d’Ocean Infinity, il est équipé des dernières technologies en matière de communications, détection, échosondeurs, sonars…
Ces technologies permettent de mettre en œuvre des ROV (véhicules sous-marins autonomes) et des navires de surface télécommandés. Également hybride, l’Armada 75 08 est conçu pour avoir une empreinte carbone très faible.
Cette série de navires est initialement conçue pour n’utiliser qu’un équipage réduit, et, à terme, devrait fonctionner sans personnel en mer.
Lire aussi : Disparition du vol MH 370 : le navire d’Ocean Infinity a interrompu les recherches
Fondée en 2017, Ocean Infinity s’est illustrée en retrouvant l’épave du sous-marin français Minerve, par 2 370 m de fond, le 21 juillet 2019, au large de Toulon.
Publié le
Dans une allocution peu commune pour un cardinal, l’archevêque de Rabat, l’Espagnol Cristobal Lopez Romero, qui participera au conclave pour élire le futur pape mercredi, affirme publiquement n’avoir « absolument aucune ambition ».
Le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero le 23 avril 2025 au Vatican. | TIZIANA FABI / AFP
La démarche est rare. Car s’il est de mauvais ton d’afficher ouvertement ses ambitions avant un conclave, il n’est pas non plus courant de voir un cardinal jeter publiquement l’éponge. C’est pourtant ce qu’a fait samedi 3 mai 2025 l’Espagnol Cristobal Lopez Romero, l’archevêque de Rabat. « Je n’ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m’imaginer dans ce rôle », a affirmé au quotidien Il Messaggero le cardinal de 72 ans, alors que le conclave qui élira le successeur de François s’ouvrira mercredi.
Lire aussi : ENTRETIEN. Être pape, « un héroïsme qui échappe au sens commun »
Cristobal Lopez Romero ne souhaite donc pas être désigné par ses pairs. Et a même promis : « Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile. » La papauté n’a rien de désirable aux yeux de ce prélat emblématique des « périphéries » chères à François : « Ceux qui le désirent sont poussés par soif de pouvoir », a-t-il ajouté. Le cardinal ne figurait toutefois pas parmi les favoris, alors qu’une vingtaine de noms sont cités par les observateurs.
Le suspense reste en tout cas entier à trois jours du conclave. Les cardinaux se sont réunis samedi matin pour la neuvième fois en « congrégation générale ». Au total, 177 cardinaux étaient présents, dont 127 électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans), a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.
Il n’y aura pas de réunion ce dimanche, jour de célébration des messes. Mais lundi les concertations vont s’accélérer puisque les congrégations générales se réuniront également l’après-midi à 17 h, en plus de leur session du matin. Ces réunions permettent aux prélats de discuter des défis de l’Eglise et de partager leurs réflexions.
Publié le
Lundi 6 mai, le Premier ministre se rend à Marseille pour donner le coup d’envoi de la conférence de financement des mobilités. Le but est de trouver des recettes pour financer les grands projets mais certains redoutent des paroles sans acte.
En 2023, l’État avait dévoilé un plan de rénovation du ferroviaire chiffré à 100 milliards d’euros mais sans recettes associées. | OUEST-FRANCE
Des RER métropolitains, des petites lignes de trains, des pistes cyclables, des canaux fluviaux… en matière de transport, la France ne manque pas d’idées. Mais les financements de ces grands projets ne sont pas tous garantis. Pour les sécuriser, le gouvernement convoque les acteurs de la mobilité à Marseille ce lundi 5 mai dans le cadre de la « conférence de financement des mobilités ».
Le Premier ministre François Bayrou, entouré des ministres des Transports, de l’Aménagement du territoire et du Budget, va cadrer les enjeux de ce grand raout qui devrait se terminer fin juillet. Matignon ne compte ni annuler ni revoir les arbitrages déjà effectués mais leur trouver des moyens financiers. Ainsi, le plan à 100 milliards d’euros d’ici à 2040 pour le transport ferroviaire n’est pas remis en cause ni le canal Seine Nord. Mais « il faut trouver les ressources pour boucler les grands projets de ce type », précise l’Élysée.
Quelques pistes sont sur la table. L’avenir des concessions d’autoroutes, qui viendront à échéance entre 2031 et 2036, sera l’un des gros enjeux de la conférence. Alors qu’une minorité du chiffre d’affaires des autoroutes revient au financement des transports, un autre modèle est envisagé où « des recettes nouvelles pourront venir financer d’autres projets », souligne Matignon. Le but est de « regarder les transports dans leur globalité, sans oublier la mobilité en milieu rural », avance le gouvernement.
En revanche, l’État refuse de faire contribuer l’aérien, « exclu de la réflexion ». Pourtant « l’aérien va très bien et dégage des marges importantes », regrette Pierre Leflaive, responsable Transport du Réseau Action Climat (RAC) qui ne participera aux discussions malgré sa demande. « On aimerait surtout avoir plus de transparence sur les critères retenus dans les arbitrages. L’intérêt général ne doit pas être oublié au profit de discussions techniques », redoute le porte-parole de l’ONG.
Au cours des 10 semaines de débats, la société civile (des syndicats et des ONG) sera consultée tout comme les différents ministères. Des scénarios de financement compatibles avec les contraintes budgétaires et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) sont attendus fin juillet. « On aimerait que ça débouche sur des actions concrètes mais on a des doutes », conclut Pierre Leflaive.
Publié le
Le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, était attendu lundi 5 mai 2025 à Carhaix (Finistère) pour évoquer le dossier des urgences de l’hôpital de Carhaix. Finalement, sa venue est reportée en raison de contraintes d’agenda, indique le maire, Christian Troadec.
Une nouvelle date pour la venue de Yannick Neuder à Carhaix (Finistère) doit être fixée. | PHOTO VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Les défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) devront encore attendre : la venue du ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, prévue lundi 5 mai 2025, est reportée. L’information dévoilée par nos confrères du Télégramme est confirmée par le maire, Christian Troadec.
« Son directeur de cabinet m’a appelé, précise le maire. Ce serait lié à une actualité à l’Assemblée nationale. » Il se serait toutefois engagé à revenir « le plus tôt possible » vers l’élu pour caler une nouvelle date, espérée dans les prochaines semaines.
En attendant, l’inauguration de la maison de santé, qui était prévue à cette occasion, est également reportée.
Le ministre de la Santé était particulièrement attendu depuis l’annonce de sa venue, en février dernier, pour évoquer des solutions face à la régulation des urgences de l’hôpital de Carhaix par le 15 depuis l’été 2023.
Publié le
La députée du Finistère Mélanie Thomin a adressé un courrier au ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, pour « rappeler les attentes des habitants du Centre-Bretagne » avant sa venue à Carhaix. Il est attendu, lundi 5 mai 2025, pour évoquer le dossier des urgences de l’hôpital.
La députée de la 6e circonscription du Finistère, Mélanie Thomin, rappelle les enjeux autour de la venue du ministre de la Santé. | ARCHIVES KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE
C’est en prévision de sa venue à Carhaix (Finistère), lundi 5 mai 2025, que la députée socialiste Mélanie Thomin a adressé une lettre, vendredi 2 mai, au ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder. Un courrier destiné à « rappeler les attentes des habitants du Centre-Bretagne, de leurs élus et des professionnels de santé en matière d’accès aux soins », explique l’équipe de l’élue.
Mélanie Thomin estime que le niveau de tension atteint avec la « régulation-fermeture des urgences » en place depuis l’été 2023 « plonge la population du Centre-Bretagne dans une situation inacceptable de difficultés d’accès aux soins, voire de renoncement à se soigner ».
Évoquant de multiples échanges avec le ministère, la députée rappelle aussi « l’objectif commun de parvenir, d’ici la fin 2025, à une première solution de réouverture des urgences cinq jours sur sept ».
« Votre autorité politique est déterminante pour surmonter l’inertie et dépasser les situations de blocage que nous avons connues ces derniers mois, interpelle Mélanie Thomin. Il faut accélérer le dialogue, mettre en œuvre les propositions, en termes de calendrier de recrutement, de rémunération, de répartition de la ressource médicale à mobiliser. Les habitants du Centre-Bretagne, leurs élus, des professionnels de santé attendent des actes. Ils méritent des réponses tangibles. »
Hillion. Ce 3 Mai les algues vertes arrivent sur la plage de La Grandville.
La plage de La Grandville le 03 mai à 15h34. Photo André Ollivro
Ce 3 Mai les algues vertes arrivent sur la plage de la Grandville . En avance ou en retard bref l'or du Député Cosson de la Baie est bien là, je ne vois pas les orpailleurs s'empresser au ramassage de cette divine bienvenue pour les trafiquants de tous poils. Ah combien d'animaux d'élevage en moins sur le sol breton ? Bref le désastre persiste avec les discours vaseux.
Le Tché des grèves attendant un nouveau Pape.
Plougasnou. La plage du Guerzit de nouveau accessible
Le Guerzit. Photo pyb29
Quelques bénévoles ont dégagé la cale d’accès à la plage du Guerzit qui était encombrée d’une importante quantité de galets et de rochers, ils ont devancé la municipalité qui ne voulait pas intervenir. Merci à eux pour leur courage, ils ont mis trois jours à le faire.
Publié le
INFO OUEST-FRANCE. Plestin environnement n’aura laissé que peu de répit à la paillote Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Ce samedi 3 mai 2025, l’association annonce son intention d’attaquer l’arrêté municipal qui autorise l’exploitation de l’établissement éphémère pendant trois mois. Avec toujours comme principal argument la loi Littoral.
Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves, est situé en surplomb de la plage des Curés. | ARCHIVES OUEST FRANCE
À peine la décision du conseil municipal de
Plestin-les-Grèves approuvée, mercredi 30 avril 2025, l’association Plestin
environnement vient d’indiquer à Ouest-France, ce samedi 3 mai 2025,
qu’elle a l’intention de contester en justice l’arrêté municipal qui autorise
l’exploitation de la paillote Le Petit bain. Nous
nous sommes réunis en conseil d’administration ce samedi matin. Certes, la
durée est limitée à trois mois au lieu de six, mais l’emprise de la paillote
est dans la bande des 100 mètres et donc contraire à la loi Littoral
,
indique Jean Sarasin, vice-président de l’association.
Lire aussi : Paillote menacée : « On veut faire du Petit Bain un symbole », revendique Plestin Environnement
L’association de défense de l’environnement s’apprête
donc à saisir le tribunal administratif mais pas dans une procédure d’urgence.
On ne fait pas de référé car vu les délais, cela n’aurait pas eu beaucoup
d’intérêt. En revanche, on espère qu’au fond, la justice nous donnera raison.
Lire aussi : « Ils seront inondés et je serai sur une île » : depuis leurs maisons, ils voient la mer avancer
Le Petit bain pourra donc ouvrir cette saison, mais
dans les rangs de l’association, on espère que ce soit la dernière. On n’a
absolument rien contre le gérant. On n’a rien à négocier avec lui. En
revanche, on attaque l’arrêté municipal. On se demande même comment la
sous-préfète de Lannion a pu valider une telle décision qui, pour nous, n’est
pas conforme à la loi
, poursuit le vice-président.
Le sujet avait pourtant été travaillé en amont par la municipalité, qui a proposé une durée limitée, mais visiblement, cela n’aura pas suffi à satisfaire Plestin environnement. L’association précise toutefois qu’elle ne contestera pas la guinguette de Toul-an-Hery ni les food trucks.
Publié le
Pour renforcer leur coopération autour des énergies marines renouvelables, BrestPort (Finistère) et Shannon Foynes Port Company (Irlande) ont signé un protocole d’accord.
Une partie du polder de Brest dédié aux Energies marines renouvelables (EMR) accueille les pièces du démonstrateur d’Eolink, première éolienne flottante à un stade pré-commercial. On dirait un jeu de Lego mais avec des proportions énormes. | OUEST-FRANCE
Le port de Brest (Finistère), vient de signer un protocole d’accord avec le port de l’estuaire du Shannon, au sud-ouest de l’Irlande pour renforcer leur coopération concernant l’éolien flottant. Alors que l’éolien en mer devrait fortement se développer dans les années à venir, le port de Brest porte l’ambition de devenir une place incontournable dans l’assemblage de flotteurs d’éoliennes pour toute la façade Atlantique. Shannon Foynes Port Company est le port commercial abrité le plus profond d’Irlande ; destiné à jouer un rôle clef dans le déploiement de l’éolien en mer. L’idée de ce partenariat est de favoriser une chaîne d’approvisionnement transnationale, à promouvoir la coopération industrielle, l’innovation technologique et la durabilité.
Lire aussi : À Brest, des éoliennes marines taille XXL « bien plus puissantes que celles sur terre »
« Ce partenariat est un levier stratégique pour accélérer la transition énergétique et renforcer la résilience économique de notre arc atlantique », souligne Daniel Cueff, vice président mer et littoral de la Région - actionnaire majoritaire de BrestPort. Le directeur de BrestPort Christophe Chabert souhaite quant à lui que cet accord aide à « soutenir le développement rapide des infrastructures d’éolien flottant et positionner nos régions à l’avant-garde de la transition énergétique européenne ».
Publié le
Une exposition sur le thème de la mer est à découvrir. | OUEST-FRANCE
La fête de l’huître, cette année, c’est aussi sur la palud du Dourduff-en-Mer. Le public était présent dès l’inauguration jeudi, pour découvrir les animations, aussi variées et originales, qu’annoncées au programme.
Pour l’ambiance musicale, Gaston et son camion karaoké, pour faire sourire, la vidéo comique de Marco Boënnec, pour l’art, la galerie ambulante de Bertrand Menguy, et des expositions intérieures et extérieures, dans des lieux parfois insolites. On peu aussi citer les explications du président de l’association Force 5, pour comprendre les enjeux écologiques, les dégustations au food truck de Laurent Chauvin, les visites des installations ostréicoles.
Jusqu’à demain inclus, la Fête de l’huître de la baie de Morlaix, Dourduff-en-Mer ; gratuit.
Diaporama : Fête de l'huître Le Dourduff en Mer Plouézoc'h Jeudi 1er mai 2025
Publié le
Fermée depuis le 17 mars, la route du Moulin de la Rive est rouverte. | OUEST-FRANCE
« Le chantier de restauration de la continuité écologique du cours d’eau du Lapic, se termine », annonce l’agence de l’eau An Dour. « La route départementale est désormais rouverte à la circulation depuis mercredi 30 avril, une bonne nouvelle avant le week-end prolongé. »
Le chantier a principalement consisté à la mise en place d’un pont cadre de 20 m de long sur le cours d’eau du Lapic, au Moulin de la Rive (N.D.L.R. Ouest-France du 3 avril).
L’ouvrage précédent constituait un obstacle à la continuité écologique du ruisseau. L’ancien aqueduc et sa buse sous-dimensionnée, tous deux vétustes, entraînaient une chute d’eau qui empêchait la remontée des poissons et le transit des sédiments. Le chantier, qui avait débuté le lundi 17 mars, se termine avec une semaine d’avance sur le calendrier.
Publié le
Fin avril 2025, des élus locaux et le comité des pêches ont été reçus en préfecture, pour évoquer le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), qui devrait voir le jour en 2035. Les contours s’affinent.
À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), le parc d’éoliennes flottantes a été mis en service dans sa totalité en avril 2024. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), qui devrait compter environ 110 éoliennes de 287 m de haut, s’affine. Fin avril 2025, des élus du territoire mais aussi des membres du comité des pêches ont été reçus en préfecture.
Le périmètre envisagé a été précisé. Cela serait plutôt « du côté Nord-Est de la zone » de 350 km² qui avait tout d’abord été identifié, explique Yannick Calvez, le président du comité des pêches du Finistère. Le parc pourrait donc plutôt se situer au large de « Roscoff et de l’Île-de-Batz ».
Ce projet inquiète le monde de la pêche, car la zone concernée concentre beaucoup de professionnels « qui ne peuvent pas reporter leur pêche ailleurs, note-t-il. Au nord des Sept-Îles c’était moins fréquenté », glisse le président. Cette proposition n’a pas été retenue, notamment en raison de la présence de fous de Bassan.
Par ailleurs, des éoliennes flottantes semblent envisagées, alors que le comité aurait préféré des éoliennes posées. « Avec des éoliennes flottantes, ce n’est pas certain qu’on puisse travailler autour. […] Est-ce qu’il restera du poisson ? On n’en sait rien », s’agace Yannick Calvez.
Lire aussi : Un parc éolien en baie de Morlaix en 2035 ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet
Pour le président, ce projet est « une catastrophe pour la pêche locale. […] On nous informe, mais on ne nous consulte pas. » Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, a assisté à la réunion en visio. Elle confirme : « On est un peu mis face aux choses. Je suis inquiète pour les pêcheurs, la biodiversité et l’aspect visuel. »
Sollicité en début de semaine, Daniel Cueff, vice-président à la Région Bretagne en charge de la mer et du littoral, indiquait : « Nous serons au côté de l’État, mais pas à n’importe quel prix. » Il souhaite que le projet permette à « la pêche, l’éolien, la biodiversité et le nautisme », de cohabiter. Par ailleurs, la Région avait commandé une étude sur l’impact du parc flottant de Saint-Brieuc sur la pêche, qui semble montrer que les éoliennes permettent de maintenir l’activité.
Mi-mai 2025, le projet devrait passer une nouvelle étape, lors de la commission mer et littoral.
Publié le
Le challenge Tout à vélo est de retour du 5 mai au 6 juin 2025 dans le pays de Morlaix. L’Apav (À pied à vélo) explique comment participer à ce défi, seul ou en équipe.
Les membres de l’Apav invitent les habitants à relever le défi breton Tout à vélo du 5 mai au 6 juin. | OUEST-FRANCE
C’est parti pour le challenge « Tout à vélo ». Durant tout un mois, Morlaix, comme dix autres villes en Bretagne, relève le défi de faire le maximum de kilomètres à vélo entre le 5 mai et le 6 juin. « Pour se rendre au travail, faire ses courses ou une balade, souligne Benoît Groleau, membre d’À pied à vélo (Apav). Notre objectif est de réaliser tous ensemble 40 000 km, soit le tour de la terre. » En 2024, il y avait 236 participants et 36 équipes : « On doit faire mieux ! »
Comment y participer ? Il suffit de s’inscrire sur le site morlaix.challenge-velo.bzh. « Au moment de l’inscription, chacun est libre de rejoindre une équipe, ou d’en créer une. » Puis, on saisit ses kilomètres et le nombre de trajets effectués durant la journée.
Le challenge est ludique : « On peut gagner des points bonus en postant des photos se représentant sur un trajet original, en train de faire ses courses, ou encore avec sa tribu. » Le compteur totalise aussi les statistiques personnelles. « Le but du jeu est simple : entraîner le plus de monde à enfourcher sa bicyclette. »
À découvrir
Samedi 14 juin, une vélorution ouverte à tous, sera organisée à partir des bourgs environnants vers Morlaix. Les horaires et les lieux de rendez-vous seront précisés ultérieurement.
Publié le
C’est officiel : le Petit bain sera de retour à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), mais pour une durée plus courte que les autres saisons, soit du 28 mai au 24 août 2025. Les gérants se sont exprimés dans une publication sur les réseaux sociaux. L’occasion pour eux d’indiquer qu’ils auraient préféré un contact direct avec l’association Plestin environnement, pour qui la paillote ne respecte pas la loi Littoral.
Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves, est situé en surplomb de la plage des Curés. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« On aime Plestin est
l’environnement.
Voici les premiers mots du Petit bain. Jusqu’ici, le
gérant de la paillote située en surplomb de la plage des Curés, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), avait gardé le silence. Ce mercredi
30 avril 2025, le
conseil municipal de Plestin-les-Grèves a divulgué
le nom des lauréats de l’appel d’offres auquel ils ont répondu pour
l’exploitation de cette paillote. Avec des aménagements, étant donné la menace
que fait peser
l’association Plestin environnement de saisir le
tribunal administratif considérant que la paillote est « contraire à
la loi Littoral
pour s’être installée à moins de 100 mètres du rivage, en dehors des zones
urbanisées ».
Lire aussi : Sous « la pression », cette commune bretonne réduit la voilure de sa paillote de bord de mer
Page Facebook : https://www.facebook.com/lepetitbainplestin
Dans une publication postée sur les réseaux sociaux,
l’exploitant annonce que Le Petit bain sera bien de retour sur une période
resserrée, du 28 mai au 24 août. L’hiver a été difficile, nous avons
préféré le silence à une réaction à chaud pour réfléchir avec lucidité
,
évoquent les membres de l’équipe avant de revenir sur l’un des griefs qui
étaient faits à
l’établissement éphémère qui a ouvert à l’été 2020.
Non, nous ne sommes pas une discothèque à ciel ouvert et non, nous
n’accaparons pas la plage. Nos installations sont encadrées, notre engagement
est clair, et nous avons toujours soin des lieux et même des sanitaires restés
publics sans contrepartie.
Lire aussi : Des élus des Côtes-d’Armor veulent concilier la loi Littoral avec leurs guinguettes et food-trucks
L’occasion aussi de revenir sur d’autres critiques.
Les nuisances sonores pour lesquelles
Plestin environnement était aussi montée au créneau,
ont toujours été maîtrisées et respectaient les normes en vigueur, suite à
une étude acoustique réalisée par un professionnel assermenté
.
Quant à la pollution lumineuse, le Petit bain
fermant à 23 h était évidemment dans les normes puisqu’elle n’est prise en
compte qu’à partir d’une heure du matin.
Le gérant déplore de ne pas avoir pu dialoguer avec
l’association. Beaucoup de ces reproches nous sont parvenus via
la presse. Nous sommes convaincus qu’un dialogue direct aurait permis de
trouver des terrains d’entente et pourquoi pas de collaborer autour d’actions
communes pour Plestin et l’environnement.
Diaporama : https://youtu.be/lD8BbtuLnJ0?si=RT0gIuhuR741vuHf
Diaporama : https://youtu.be/1ohrQqFR2BI?si=io3x6_zK1IBwcYfg
Publié le
La mairie. | OUEST-FRANCE
Éclairage
Jeudi, les élus se sont réunis en conseil municipal.
Le conseil a validé le transfert de l’entretien de l’éclairage public au Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef), qui ne gérait jusqu’ici que l’installation. Cette prestation est estimée à un coût de 1 490 €/an pour l’entretien du parc, avec prestation complémentaire obligatoire de 936 €, dont le Sdef prend en charge 70 %. La rénovation lumineuse est rappelée avec le passage en Led, dont les coûts annoncés seront de 5 000 € pour le lotissement de Pen ar C’hra, 7 000 € pour la route de la Plage, rue de Ker François, rue du Cognic et chemin Vert, et 8 000 € pour la côte de Pen ar c’hra et la rue du Falaizou.
Soutien à Ouessant
La commune d’Ouessant lutte pour la protection du système optique de son phare, menacé d’être remplacé par un feu industriel de moins longue portée en mer. En soutien, le conseil demandera à la DIRM NAMO d’annuler ce projet.
Subventions aux associations
Toutes les demandes de subventions des associations locales sont validées.
Publié le
Parmi les quelque 350 manifestants qui ont battu le pavé le 1er mai 2025 à Morlaix (Finistère), des chanteuses et chanteur de la chorale Ral’co à l’Ouest.
La chorale Ral’ko à l’Ouest était présente lors de la manifestation du 1er mai 2025, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
Au sein du cortège du 1er mai 2025 à Morlaix (Finistère), elles détonnent, avec leurs robes ou encore tee-shirt à fleurs. Dès 10 h, place des Otages, des membres de la chorale Ral’ko à l’Ouest étaient présentes, pour animer la mobilisation. « On va chanter en fleurs, on a besoin de printemps et de gaîté et de couleurs !, s’exclame Dominique Ardon, membre de la chorale. On voulait avoir un dress code commun, et c’est ce qu’on a choisi pour le 1er mai. » Le groupe compte une cinquantaine de membres, dont une dizaine d’hommes. Ce jour-là, elles seront plus d’une quinzaine dans le cortège, dont un homme.
Pour le 1er mai 2025, à Morlaix (Finistère), le cortège est parti de la place des Otages. | OUEST-FRANCE
La chorale est régulièrement présente lors des mobilisations, elle a par exemple chanté lors de la manifestation du 8 mars 2025, Journée internationale pour les droits des femmes. « On chante des chants de lutte internationale. On a toute une liste de chansons et on va chanter en fonction de ce qui se passe dans le cortège », poursuit Dominique Ardon. La chanteuse ajoute avec le sourire : « Certaines sont plus faciles à chanter en marchant que d’autres, mais on n’a peur de rien ! »
Environ 350 personnes se sont mobilisées à Morlaix (Finistère), pour le 1er mai 2025. | OUEST-FRANCE
La chorale répète chaque semaine à Morlaix.
Alors que le cortège du 1er mai, qui compte environ 350 personnes, s’élance dans le centre-ville, la chorale se place au milieu. Bientôt, les voix des chanteuses s’élèvent, au milieu des slogans de la manifestation. Dans la cité du Viaduc, la mobilisation était revendicative, mais aussi, festive.