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Ouest-France

Attaque contre la SNCF : à Morlaix, des passagers compréhensifs mais en recherche de solutions

Camille BOUZA. Publié le

La SNCF a été visée par une « attaque massive » dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024 entraînant de fortes perturbations dans la circulation des TGV. À Morlaix (Finistère), les passagers étaient nombreux en gare pour demander des informations. Si les solutions de repli n’étaient pas nombreuses, certains se sont organisés pour gagner leur destination.

En gare de Morlaix (Finistère), plusieurs membres du personnel de la SNCF étaient présents pour conseiller les passagers.

En gare de Morlaix (Finistère), plusieurs membres du personnel de la SNCF étaient présents pour conseiller les passagers. | OUEST-FRANCE

« Je dois être en Suisse aujourd’hui », lâche Jean-David en entrant dans la gare de Morlaix (Finistère). L’homme, qui séjourne régulièrement dans la commune, fait partie des dizaines d’usagers à s’être déplacés pour obtenir des informations après « l’attaque massive » subit par la SNCF dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024.

Si de nombreuses personnes interrogées ont pointé un manque d’information en amont, via les applications pour téléphone notamment, la prise en charge en gare semble avoir été plus satisfaisante. « La communication a été excellente. Ils m’ont conseillé de garder mon billet dans l’éventualité où la circulation reprendrait », explique l’Helvète en insistant sur le fait que « la faute ne peut pas être mise sur la SNCF ».

Reste qu’en attendant, ce dernier est sans solution pour rentrer jusqu’en Suisse. « J’ai pensé à l’avion mais cela va être compliqué, d’autant que les prix risquent de flamber. La dernière solution sera l’hôtel. »

Lire aussi : « C’est la galère » : en gare de Brest, une centaine de personnes privées du début des Jeux olympiques

« Plus grave pour ceux qui partent en vacances »

L’hôtel, c’est également là que Jean-Claude anticipe sa prochaine nuit. « Je viens des Yvelines donc si les trains ne repartent pas, je prolongerais mon séjour ici. » S’il aimerait tout de même rentrer, l’homme relativise. « C’est plus grave pour ceux qui partent en vacances. » Une manière de voir les choses renforcée par un regard plus affûté sur les évènements. « Je suis un ancien salarié de la SNCF donc je comprends d’autant plus la situation. »

Tandis que certains risquent de rester un peu plus longtemps que prévu dans la cité du viaduc, d’autres ont rapidement trouvé une solution de repli. C’est le cas de Sylvie. Venue en vacances chez une amie, elle doit impérativement rejoindre la région parisienne pour raison professionnelle et s’apprête à réserver un bus pour y parvenir.

C’est ce moment qu’a choisi Kilic, un homme présent juste à côté, pour proposer un covoiturage vers Paris. « J’ai décidé de partir en voiture après l’annulation de mon train, donc tant mieux si je peux rendre service à d’autres personnes au passage », souligne-t-il. Il ne croit d’ailleurs pas si bien dire puisque dans les minutes qui ont suivi, trois autres personnes se sont embarquées dans le voyage. Un véhicule au complet et l’assurance pour les passagers de pouvoir honorer leurs engagements, qu’il s’agisse de travailler, d’assister aux Jeux olympiques ou bien encore de garder un bébé de 6 mois.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/sncf/attaque-contre-la-sncf-a-morlaix-des-passagers-comprehensifs-mais-en-recherchent-de-solutions-9559c66a-4b3f-11ef-a622-0126aa35ae01

 

Ouest-France

Cuisine, caméras, jardin… La prison de Saint-Brieuc en attente de nouveautés

Catherine LEMESLE. Publié le

Annie Le Houérou, sénatrice des Côtes-d’Armor, a exercé son droit de visite à la prison de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), ce jeudi 25 juillet 2024. L’occasion d’un état des lieux.

Les conditions de détention sont difficiles quand la prison est saturée.

Les conditions de détention sont difficiles quand la prison est saturée. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE

Le nombre de détenus à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) reste très élevé. Même s’il est passé de 189 à 185 après des transferts, la situation est problématique. Pour rappel, cet établissement ne dispose que de 85 places.

« Aujourd’hui, il n’y a plus de matelas au sol dans les cellules », affirme la directrice Céline Domingo, qui a guidé la sénatrice socialiste Annie Le Houérou dans les couloirs de la prison. Début juillet 2024, l’afflux de nouvelles personnes détenues avait contraint l’administration à installer des matelas dans certaines cellules.  

Prison saturée : « C’est partout pareil »

Quand la sénatrice évoque la construction de la nouvelle prison à Vannes (Morbihan), comme une éventuelle solution, on lui répond par la négation. Le futur centre pénitentiaire est saturé avant même d’exister. « C’est partout pareil », souligne la directrice.

Céline Domingo, directrice de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc et Annie Le Houérou, sénatrice des Côtes-d’Armor, lors d’un droit de visite parlementaire. | OUEST-FRANCE

Une nouvelle cuisine à 800 000 €

Pour le syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS), l’amélioration des conditions de détention devrait être une priorité alors que les travaux de la nouvelle cuisine seront lancés en octobre 2024, pour une livraison en 2025. Montant de l’investissement : 800 000 €.

Lire aussi : La maison d’arrêt de Saint-Brieuc, une prison vétuste et l’une des plus surpeuplées de France

Un jardin près du terrain de jeux

« Vivante avec beaucoup d’activités », la vie carcérale à Saint-Brieuc tend vers un maximum d’apaisement. C’est le souhait de la direction qui ne manque pas d’idées. La dernière en date : un jardin dans un espace situé près du terrain de sport. Le jardinage pourrait être une offre d’occupation supplémentaire car le travail manque.

On manque de travail en détention

Alors que les deux tiers des détenus demandent à travailler, seulement quinze d’entre eux peuvent rejoindre les ateliers chaque semaine. « On peine à trouver des marchés et des entreprises partenaires », explique le représentant de la société intermédiaire.

Pourtant, le travail en détention est l’occasion de préparer l’après. Autre enjeu maintes fois évoqué : la réinsertion. « Elle permettrait d’éviter la récidive, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », témoigne Christophe Buono. Le secrétaire local du SPS a évoqué le manque de personnel. Cinq postes de surveillants sur 38 ne sont pas pourvus. Les prochains départs à la retraite inquiètent. « Si on n’a pas de renfort, on ne tiendra pas comme ça jusqu’en avril 2025. »

À quand de nouvelles caméras autour de la prison ?

Autre souhait : des moyens sécuritaires supplémentaires. Des caméras intérieures et extérieures dans les rues adjacentes à la maison d’arrêt seraient une bonne chose. « Il nous faudrait aussi des filets anti projection, pour réduire de moitié les objets illicites lancés. »

Lire aussi : Incarcéré à Saint-Brieuc, ce détenu dénonce des conditions de détention « exécrables et insalubres »

Survols de drones

La bête noire des agents pénitentiaires: les survols de drones. Avec eux sont parachutés drogue et téléphones. Ces derniers servent aux détenus à prévenir l’extérieur lors d’une extraction. « Or une extraction, c’est toujours risqué », indique la directrice. Deux mois après l’attaque du fourgon pénitentiaire dans l’Eure, l’émotion est toujours présente et les syndicats des surveillants n’entendent pas relâcher la pression.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/nouvelle-cuisine-cameras-jardin-la-prison-de-saint-brieuc-en-attente-de-nouveautes-93754746-4a88-11ef-ae43-8601f2d4302d

 

Ouest-France

Un pylône Orange jugé trop près des maisons : des habitants de Locquirec se mobilisent

Publié le

Alors que le maire de Locquirec (Finistère) vient d’être contraint par le tribunal administratif de Rennes d’accepter l’implantation d’un pylône Orange, impasse Parc-Treis, les riverains montent au créneau. Ils demandent la suspension de l’arrêté ainsi qu’une réunion publique avec l’opérateur.

Les riverains de Parc-Treis, à Locquirec (Finistère), s’opposent au projet d’antenne, à proximité de leurs maisons. Une pétition a été lancée.

Les riverains de Parc-Treis, à Locquirec (Finistère), s’opposent au projet d’antenne, à proximité de leurs maisons. Une pétition a été lancée. | OUEST-FRANCE

« L’antenne relais sera située à seulement dix mètres de ma maison, même chose pour mon voisin direct qui lui aura carrément la vue sur le pylône », déplore Dominique Berdot.

Dans un courrier adressé le 22 juillet 2024 au maire de Locquirec (Finistère), elle et une vingtaine de ses voisins, directement concernés par un projet d’installation d’une antenne Orange, demande la suspension de l’arrêté du 11 juillet 2024 par lequel « il n’est pas fait opposition à la déclaration préalable qui permet son installation. »

« Les riverains peuvent continuer à se battre »

Un revirement pour le maire qui s’était opposé en avril 2021 à ce projet, estimant, notamment, la couverture de la commune et du secteur en services de téléphonie mobile de bonne qualité, conforme à la législation en vigueur et aux besoins des usagers. Des arguments évacués par le tribunal administratif de Rennes qui, dans un jugement rendu public le 13 mai 2024, a fait injonction au maire de Locquirec d’accepter cette antenne de 25 mètres de hauteur. « Je ne pouvais pas faire autrement dès lors que le tribunal m’enjoint de délivrer cette non-opposition, souligne Gwenolé Guyomarc’h. Mais les riverains peuvent continuer à se battre. »

Le projet d’antenne d’Orange sera proche des maisons, à Locquirec (Finistère). | OUEST-FRANCE

Pourquoi pas sur le château d’eau de Kerboulic ?

Documents à l’appui, les riverains pointent, selon eux, des irrégularités : « Dans son dossier de déclaration préalable, Orange n’a pas coché les arbres à abattre, détaillent Dominique Berdot et Taddhé Watrelot. Or, ce sont quatre arbres, chênes et châtaigniers qui vont être abattus. Par ailleurs, des photos montrent que le pylône sera construit à proximité d’un champ. Sauf que ce terrain va être prochainement loti. Ce sont en tout vingt-six maisons qui vont bientôt sortir de terre. Nous sommes situés dans un quartier très urbanisé, à 180 mètres de l’école et de la salle de sport. »

À proximité de la future antenne, le « champ » va accueillir plusieurs maisons. | OUEST-FRANCE

Ces riverains s’inquiètent, en premier lieu, de « l’impact sur la santé, l’un de nos voisins est électrosensible, il dit qu’il sera obligé de vendre sa maison », mais aussi de la baisse de la valeur des biens.

Dans leur courrier adressé au maire, ils demandent la tenue d’une réunion publique avec Orange. « Nous voulons être forces de proposition, si une antenne est nécessaire, pourquoi ne pas l’installer sur le château d’eau de Kerboulic là où se trouvent déjà Bouygues et SFR. C’est pour cette raison que nous voulons aussi rencontrer Morlaix communauté, qui gère ce site. »

Contacté, TOTEM, société de pylônes de téléphonie mobile derrière ce projet, qui est détenue par Orange, répond que « le projet d’installation d’un pylône dans la commune de Locquirec vise à améliorer la couverture mobile 3G / 4G de l’opérateur Orange sur cette commune touristique ».

Quant à l’argument des riverains, qui proposent l’implantation du pylône sur le château d’eau, « compte tenu des contraintes techniques notamment liées à l’accès aux infrastructures, l’installation d’un mat sur le château d’eau de Kerboulic n’a pas été retenue et TOTEM a privilégié l’installation d’un nouveau pylône d’une hauteur de 25 mètres. » L’entreprise conclut : «  TOTEM a travaillé en coordination avec les autorités locales pour trouver l’emplacement le plus adapté, en tenant compte des contraintes topographiques de la commune. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/un-pylone-orange-juge-trop-pres-des-maisons-des-habitants-de-locquirec-se-mobilisent-f1d48ad6-49b1-11ef-bfeb-1153a1dd3579

 

Algues vertes : à Hillion, en Bretagne, la population s’est habituée à vivre avec la pollution, entre découragement et omerta (Le Monde)

Comme chaque été, des tonnes d’ulves recouvrent les côtes d’Hillion, épicentre de cette pollution liée à l’agriculture intensive, qui entraîne des fermetures de plage en raison d’émanations toxiques. Les habitants doivent composer.

Par Benjamin Keltz (Hillion [Côtes-d'Armor], envoyé spécial)

Publié le 24/07/24

Elle souffle fort pour refouler ses larmes, ce mardi matin de juillet. Installée dans son bureau de maire à Hillion, dans les Côtes-d’Armor, Annie Guennou grimace : « Je me sens démunie. Abandonnée. J’en ai tellement marre, vous savez… » L’édile (sans étiquette) « sature » de ces algues vertes qui pullulent aux beaux jours sur une partie du littoral breton. Nichée dans la baie de Saint-Brieuc, Hillion, commune de 4 300 habitants, est la plus touchée par cette pollution. Depuis juin, Annie Guennou a procédé à trois fermetures de plage à la suite d’alertes de capteurs, installés en 2022, signalant la présence d’hydrogène sulfuré (H₂S) émanant d’ulves en putréfaction.

Ce gaz a été mis en cause après la mort d’animaux dans la commune. En septembre 2016, un joggeur est décédé dans une vasière. Faute d’autopsie rapide, impossible d’incriminer les algues avec certitude. Annie Guennou refuse de se prononcer sur ce drame qui hante la cité, mais doute : « Avant, il ne fallait surtout pas parler des algues… Une maire doit protéger sa population. Face à ce risque pour la santé publique, les services de l’Etat me conseillent de fermer les plages tout l’été. Ce n’est pas une réponse ! »

Tous les plans de lutte contre les algues vertes (PLAV), mis en place depuis 2010, et dont le dernier doté d’un budget de 130 millions d’euros court de 2022 à 2027, ont été incapables d’éradiquer le fléau hérité de décennies d’agriculture intensive. Celle-ci est, selon la plupart des scientifiques, la principale responsable de la saturation des cours d’eau en azote, nutriment essentiel à la propagation des algues vertes sur le littoral. « Lasse » de ne constater « aucune amélioration », Annie Guennou songe à démissionner de son mandat.

Auguste et Bernadette Buard, 80 ans, comprennent le mal-être de l’élue. Ce couple habite une maison néobretonne avec vue sur la grève et son épais tapis vert révélé à marée descendante. « Les nuisances sont visuelles, mais surtout olfactives », expliquent-ils sur leur terrasse. Ce matin, un relent âcre flotte dans l’air. Souvent, il s’agit d’une odeur d’œuf pourri. « L’air est parfois si irrespirable qu’on renonce à sortir. On se méfie pour notre santé », explique Auguste Buard, ancien militant écologiste. « Blasé », il a cessé tout engagement et se contente de « faire attention » aux émanations. A Hillion, beaucoup se plaignent de récurrents maux de tête, d’irritations de la gorge ou des yeux. Des symptômes que les habitants attribuent, comme une évidence, aux algues vertes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Bretagne se prépare à la saison des algues vertes

La commune n’a pas toujours été la cité des ulves. Pour évoquer cet ancien temps, les habitués du bourg recommandent la mémoire de Martine Corduan. Patronne de la boucherie familiale fondée en 1950, cette fluette commerçante s’autorise une pause sur le coin du comptoir pour narrer son adolescence à « se baigner » sur la plage de l’Hôtellerie. L’anecdote surprend les clients présents qui déconseillent, aujourd’hui, cet endroit. « Mes premiers souvenirs de marées vertes datent de la fin des années 1970. Je suis nostalgique de l’époque où l’on profitait de notre littoral sans contrainte », soupire Martine Corduan avant de se reprendre : « Les algues pullulent uniquement quelques semaines par an. L’hiver, la côte redevient magnifique. »

A la caisse, Isabelle Maléfant s’agace. Selon cette enseignante d’allemand installée dans la région parisienne, évoquer les algues vertes revient à « dénigrer » la baie où elle passe toutes ses vacances depuis son enfance. Ces « salades » prospèrent depuis « tellement longtemps » qu’elle préfère les ignorer. Même fatalisme ou sursaut de chauvinisme local pour Corentin Fleury, 30 ans. Allongé à quelques mètres d’un amas vert en attente d’évacuation sur la plage de Bon-Abri, l’infirmier surveille ses enfants qui jouent sur le sable sans crainte. Lui dit « avoir appris à nager au milieu des algues » et moque ceux qui « paniquent ». Il reconnaît cependant ne jamais s’attarder sur la plage de Saint-Guimond, fermée plusieurs jours en juillet.

« Pure fiction »

Ce mardi, l’accès y est possible. Les barrières ont été rangées dans un coin du parking. Les capteurs n’ont pas constaté, ces quarante-huit dernières heures, de dépassement de 1 partie par million (ppm) d’hydrogène sulfuré, seuil préconisé par le Haut Conseil de la santé publique pour la fermeture des plages. « Partie remise », prédit le riverain et député (MoDem) de la circonscription, Mickaël Cosson. Maire d’Hillion de 2014 à 2022 puis parlementaire, il a été réélu le 7 juillet sans avoir à débattre des marées vertes.

Corentin Fleury, habitant d’Hillion, sur une des plages de la commune, le 16 juillet 2024. LOUISE QUIGNON/DIVERGENCE POUR « LE MONDE »

Sur le sujet, beaucoup doutent de l’élu depuis la publication de la bande dessinée de la journaliste Inès Léraud (Algues vertes, l’histoire interdite, Delcourt, 2019) et son adaptation en film, sorti en juillet 2023. Dans ces œuvres, le maire d’Hillion dissuade la famille du joggeur, décédé en 2016, de faire procéder à une autopsie… « De la pure fiction », se défend le parlementaire. Il clame sa « détermination » à faire disparaître la pollution de son territoire : « Si les algues vertes s’échouaient en Corse ou dans les Antilles, ça fait longtemps que le problème aurait été réglé. Tout le monde se fiche de ce morceau de littoral breton. Comptez sur moi pour agir dans les plus hautes sphères en plaidant l’enjeu sanitaire. »

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Réclamera-t-il une étude épidémiologique pour jauger les risques d’une récurrente exposition au H2S sur la population locale ? « Inutile », selon l’édile qui juge les dangers circonscrits aux zones d’échouage. Il plaide pour un réensablement de la vaseuse baie, pour permettre un meilleur ramassage, et la mobilisation de bateaux capables de pomper les algues en mer. Mickaël Cosson promet de réunir tous les acteurs, et particulièrement ceux qu’il juge responsables de l’enlisement du dossier : gestionnaires de la réserve naturelle, élus de l’agglomération, services de l’Etat… Mickaël Cosson ne cite jamais les représentants du monde agricole, à l’origine, d’après les scientifiques, de 90 % des fuites d’azote observées dans les cours d’eau bretons.

Bien qu’elle ait baissé à partir de la fin des années 1990, la concentration moyenne en nitrate (30 mg/l) des rivières devrait être divisée par deux pour endiguer la pollution du littoral. Dans un copieux rapport sur le sujet publié en 2021, la Cour des comptes appelait à une profonde mue du modèle agricole breton. Mickaël Cosson n’est « pas convaincu » et fustige les travaux « de personnes qui n’ont jamais été à la tête de quoi que ce soit ». Il réclame d’autres études.

Ces critiques du député agacent Yves-Marie Le Lay et André Ollivro, deux lanceurs d’alerte. Eux demandent une enquête parlementaire afin d’« expliquer pourquoi nous en sommes toujours là un demi-siècle après les premiers échouages ». Assis à la terrasse du bungalow d’André Ollivro surplombant la baie de Saint-Brieuc, les truculents septuagénaires fantasment leur audition à l’Assemblée nationale. Ils expliqueraient leurs expéditions dans les vasières alentour, équipés de leurs masques à gaz, pour constater les « mortels » taux d’hydrogène sulfuré.

« On vit dans l’omerta »

André Ollivro dégaine son matériel d’analyse et sonde, au hasard, l’air du sentier douanier bordant le rivage. Résultat : 0,9 ppm, un cran en dessous du seuil d’alerte. Yves-Marie Le Lay tempête : « On est longtemps passés pour des emmerdeurs. Sans notre mobilisation, il n’y aurait jamais eu de prise de conscience sur les dangers des algues. Il est temps de s’attaquer au responsable : le modèle agroalimentaire breton. »

Monique formule le même souhait, sur la place de la mairie d’Hillion. Tandis que ses amis jouent à la pétanque, la retraitée fulmine : « En Bretagne, 5 % du territoire français, on produit plus de la moitié des cochons du pays pour en exporter une partie en Chine. En échange, nous héritons de ces maudites algues vertes. Est-ce bien raisonnable ? » Les boulistes se dandinent, embarrassés. Patrick, qui comme Monique ne souhaite pas donner son nom, explique : « Les algues sont un sujet sensible. Ici, tout le monde connaît quelqu’un qui travaille dans l’agroalimentaire. C’est difficile d’incriminer son voisin. On vit dans l’omerta. »

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Patrick sonde ses partenaires pour obtenir leur approbation. Ils confirment mollement. L’un d’eux relativise les « désagréments » au nom de « l’emploi » dans les fermes et les usines locales. Aucun ne questionne l’impact de la réputation d’Hillion sur l’activité touristique, autre pilier de l’économie régionale, dans la zone, où elle reste peu développée par rapport aux côtes voisines de Granit rose et d’Emeraude. La remarque ne plaît pas à l’accueil du camping trois étoiles de la commune. Les sourires s’effacent : « Les algues vertes ne sont pas un problème. Notre souci ? Les journalistes qui en rajoutent et effraient nos clients. Merci, au revoir. »

Benjamin Keltz (Hillion [Côtes-d'Armor], envoyé spécial)

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/07/24/algues-vertes-a-hillion-en-bretagne-la-population-s-est-habituee-a-vivre-avec-la-pollution-entre-decouragement-et-omerta_6256730_3244.html

 

Ouest-France

Vers un nouveau mode de gestion des ports en Bretagne Nord

Anne-Lyse RENAUT. Publié le

La région Bretagne et le département des Côtes-d’Armor se sont accordés, ce mercredi 24 juillet 2024, à la criée d’Erquy, pour travailler ensemble sur un modèle « rénové et optimisé » des ports et leurs criées. Les deux collectivités envisagent de créer une société portuaire à l’échelle de la Bretagne Nord, d’ici au 1er janvier 2026. Explications.

La criée d’Erquy (Côtes-d’Armor).

La criée d’Erquy (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE

Dans le domaine de la pêche,  le mode de gestion actuel n’est plus adapté à un environnement économique instable . En partant de ce constat, le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard et le président du département des Côtes-d’Armor, Christian Coail, se sont entendus pour  un protocole de coopération , mercredi 24 juillet 2024, à la criée d’Erquy (Côtes-d’Armor).

Lire aussi : Débarquées à Roscoff, des tonnes de poissons transitent en camion pour être vendus en Côtes-d’Armor

L’idée est  de travailler ensemble pour essayer d’avoir un outil de pêche commun , décrit Christian Coail. Il s’agit d’ unir nos forces pour donner une visibilité économique aux acteurs du secteur , ou encore de  leur simplifier les démarches , indique Loïg Chesnais-Girard. Par exemple, il s’agirait de proposer des logiciels communs comme une application permettant de connaître les apports en pêche en temps réel.

Christian Coail, président du département des Côtes-d’Armor et Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, se sont entendus pour « un protocole de coopération » en matière de gestion des ports des Côtes-d’Armor. | OUEST-FRANCE

Tout en gardant les  spécificités de chaque port , les deux collectivités souhaitent mettre en place un nouveau mode de gestion, qui prendrait la forme d’une société portuaire à l’échelle de la Bretagne Nord, ou  toute autre forme juridique pertinente . Sa création est prévue  au plus tard au 1er janvier 2026 .

Dans le domaine de la plaisance, il est question  de renforcer les coopérations entre les ports départementaux et régionaux , ainsi que  d’étudier des mutualisations potentielles . Pour l’instant, la fin du contrat de concession avec la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) des Côtes-d’Armor en matière de gestion du port est repoussée, même si cette dernière  restera partenaire  à l’avenir. Les deux collectivités délibéreront chacune avant la fin d’année 2024 pour prolonger le contrat au plus tard jusqu’à fin 2025,  ce qui permettra un alignement avec la fin du contrat de concession du port de Roscoff .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/vers-un-nouveau-mode-de-gestion-des-ports-en-bretagne-nord-705250fe-49db-11ef-94b6-90bbc9e43b93

 

Le Diben mercredi 24 juillet 2024

Plougasnou. Épaves du fond de l'Anse de Primel.

Photos pyb29

 

Ouest-France

TÉMOIGNAGES. « On a été viré au bout de deux jours », les extras des Fêtes maritimes en colère

Chloé CROCHU. Publié le

Ils avaient signé un contrat d’extras pour les Fêtes maritimes de Brest (Finistère). Finalement, ils ont été remerciés au bout de quelques jours, le nombre de visiteurs n’étant pas totalement au rendez-vous. Les jeunes prennent la parole pour dénoncer cette pratique illégale.

Les extras des Fêtes maritimes de Brest (Finistère) ont été remerciés avant la fin de leur contrat. Une pratique illégale.

Les extras des Fêtes maritimes de Brest (Finistère) ont été remerciés avant la fin de leur contrat. Une pratique illégale. | GUILLAUME SALIGOT/OUEST-FRANCE

Ils voulaient se faire un peu d’argent de poche. Finalement, ils ont été remerciés avant même la fin de leurs contrats. Les extras, jeunes embauchés pour une durée très courte, présents sur les Fêtes maritimes de Brest, sont en colère. « On m’a appelé pour un contrat de six jours. J’étais ravie, j’allais pouvoir mettre un peu de sous de côté », rembobine Léane*.

Le premier jour, elle arrive sur le port. On lui indique qu’elle va servir des glaces sous un barnum. Mais au vu de la météo, on la rapatrie du côté des tireuses à bières. « C’est complètement normal. Mon contrat stipulait que je pouvais changer de stands, mais je ne pensais pas à ce point. »

Le lendemain elle passe en salle, dans un restaurant. « Je n’avais jamais fait de service de ma vie mais cela s’est plutôt bien passé. » Au quatrième jour, on ne la rappelle pas. Fin de contrat.

À lire : « On a bien bossé » : les bars et restaurants plutôt satisfaits des Fêtes maritimes de Brest

La jeune étudiante est surprise, elle avait signé pour six jours, elle ne fera que trois soirées. « Je ne comprends pas. Certains de mes coéquipiers sont restés, d’autres sont partis le lendemain. Nous n’avons eu aucune explication. » Ils seraient une centaine d’extras concernés.

Pratique illégale

Tous ont signé leur contrat avec L2M Groupe réunissant plusieurs restaurants et cellules immobilières sur le port. Ledit contrat stipule qu’ils travailleront, du 12 au 17 juillet 2024, comme extra en qualité d’employé polyvalent. Il est impossible de rompre ce type de contrat du jour au lendemain. Seule une rupture anticipée pour faute grave, force majeure ou inaptitude est possible. Ce n’est pas le cas des jeunes extras.

Parmi eux, Louise * n’a travaillé qu’une journée complète sur les six prévues. Lorsqu’elle arrive à son poste, elle constate qu’ils sont très nombreux, « on était six dans une buvette de 9 m2 », estime-t-elle. Le deuxième jour, on la place sur un autre stand et se voit confier diverses missions. « Je devais ramener des trucs sur d’autres stands, filer un coup de main dans un resto. Bref, j’ai pas mal bougé cette journée-là », raconte-t-elle.

Un SMS pour annoncer la fin du contrat

Cette journée sera la dernière puisque deux heures avant la fin de son service, on lui annonce qu’elle peut partir. « Je ne comprends pas trop, il y avait encore du monde mais ils ont estimé qu’on n’avait pas besoin de nous. » L’étudiante rentre chez elle.

Le lendemain, elle reçoit un appel qui lui apprend que le personnel est réduit, sans plus d’information. « Mais on m’a dit que je serai de retour le mardi. » Le mardi matin, c’est un SMS qui va lui apprendre que son contrat s’arrête là. « Je n’ai fait qu’une journée complète, c’est absurde. » Aucun des extras n’a été notifié de la fin de son contrat par courrier, ce qui est aussi illégal.

Les restaurateurs dans l’ignorance

Selon elle, et les autres personnes interrogées, les extras étaient trop nombreux. « On pense qu’ils ont paniqué et embauché à tour de bras. Mais une fois sur place, on se marchait dessus. La pluie et la baisse de fréquentation n’ont pas arrangé les choses », reprend Léane.

Explication confirmée par le président de L2M Groupe, Jean-Philippe Le Moigne : « Il y avait trop peu de visiteurs et trop d’extras. Nous avons dû nous séparer des collaborateurs. » Il n’en dira pas plus.

Du côté des restaurateurs, certains ne semblent pas au courant de la situation. « Nous étions douze le midi et douze le soir, ce qui n’était pas de trop », souligne un employé de l’un des établissements concernés. Le restaurant a pourtant fait appel à cette société pour recruter des extras.

Les jeunes recrues sont encore en attente de leur salaire. « J’espère que nous serons payés à hauteur du travail effectué », annonce Léane. Dans les faits, L2M Groupe est dans l’obligation de leur payer l’entièreté de leur contrat, même si aucun volume horaire n’a été défini sur leur contrat, une pratique illégale. Sur ce point, L2M Groupe ne « fera aucun commentaire ».

* prénom d’emprunt, tous les extras ont refusé d’apparaître à visage découvert

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/temoignages-on-a-ete-vire-au-bout-de-deux-jours-les-extras-des-fetes-maritimes-en-colere-5809f4c4-4504-11ef-af26-2383fc8af689

 

Ouest-France

À Quimper, les défenseurs de l’hôpital de Carhaix soutiennent les élues placées en garde à vue

Anaëlle BERRE. Publié le

À Quimper (Finistère), la mobilisation carhaisienne se poursuit pour la réouverture des urgences de l’hôpital, régulées depuis plus d’un an. Ce mercredi 24 juillet 2024, deux élues étaient placées en garde à vue. Plus d’une centaine de Carhaisiens ont fait le déplacement pour les soutenir.

Les défenseurs de l’hôpital de Carhaix ont apporté leur soutien à deux élues centre-bretonnes, placées en garde à vue à Quimper.

Les défenseurs de l’hôpital de Carhaix ont apporté leur soutien à deux élues centre-bretonnes, placées en garde à vue à Quimper. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

« Je suis sereine, mais aussi en colère. Placer en garde à vue des élus qui défendent l’accès aux soins, c’est irrespectueux envers la population », confie Annie Le Guen, adjointe au maire de Cléden-Poher (Finistère), près de Carhaix, quelques instants avant d’entrer au commissariat de Quimper.

Ce mercredi 24 juillet 2024, sa garde à vue ainsi que celle d’Hélène Guillemot, adjointe au maire de Carhaix, sont les suivantes d’une longue liste de manifestants, soignants et syndicalistes centre-bretons déjà entendus par les policiers quimpérois.

LIRE AUSSI : Urgences à l’hôpital de Carhaix : la pression est mise sur la direction du CHU et l’ARS

Deux élues de Cléden-Poher et Carhaix ont été placées en garde à vue à Quimper, ce mercredi 24 juillet 2024. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Réouverture complète des urgences

Depuis un an, Carhaix réclame la réouverture complète des urgences de son hôpital. « Un protocole d’accord a été signé en octobre. Le préfet nous avait alors assuré qu’une promesse donnée, celle de rouvrir les urgences, devait être tenue. Mais rien n’a été fait », tance Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance.

Christian Troadec, maire de Carhaix, a affiché son soutien à Hélène Guillemot, son adjointe à l’action sociale, convoquée pour une garde à vue. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Pour comprendre les gardes à vue pour «séquestration et violence en réunion», il faut remonter à septembre 2023. À l’Agence régionale de santé, à Quimper, une réunion est organisée pour évoquer l’avenir des urgences de Carhaix, avec tous les acteurs du dossier. Les manifestants, jugeant la réunion infructueuse, ont investi les locaux durant plusieurs heures. Si le préfet ne déplorait « aucune violence », quelques jours plus tard, la direction de l’hôpital annonçait des dépôts de plaintes.

Des Carhaisiens toujours mobilisés

La catapulte carhaisienne est restée stationnée quai Dupleix, à Quimper. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Mercredi 24 juillet, pour soutenir les élues, plus d’une centaine de personnes se sont mobilisées, dont une dizaine de maires du secteur. La célèbre catapulte carhaisienne était de sortie pour l’occasion, mais n’a pas pu être amenée jusqu’aux portes du commissariat. « Ces gardes à vue pour des motifs mensongers sont scandaleuses », s’indigne Christian Troadec, maire de Carhaix.

Pour la députée PS Mélanie Thomin, également présente, « le combat que nous menons pour réparer le service public est un combat central ». Elle assure qu’elle sera rejointe, vendredi, par d’autres parlementaires. Car le 26 juillet, trois autres élus carhaisiens, dont le maire, seront eux aussi placés en garde à vue à Quimper.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/a-quimper-les-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix-soutiennent-les-elues-placees-en-garde-a-vue-3b6b31a8-49a4-11ef-ae43-8601f2d4302d

 

Ouest-France

Locquénolé. Peintures, photographies et illustrations, au Préau

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Claudie Baran, Maurice Madec et Ronan Javré, trois créateurs, trois expressions de la nature.

Claudie Baran, Maurice Madec et Ronan Javré, trois créateurs, trois expressions de la nature. | OUEST-FRANCE

Peintures, photographies et illustrations s’exposent, jusqu’à dimanche, salle du Préau, de 11 h à 19 h et ce mercredi, lors du marché nocturne, jusqu’à 22 h. Claudie Baran, Maurice Madec et Ronan Javré y sont à l’honneur.

Ronan Javré, peintre et illustrateur, crée des univers mélangeant une faune et une flore imaginaire, à l’acrylique et au stylo-bille.

Claudie Baran, ex-reporter de guerre, a couru les vents, chevauché le monde pour le consigner dans sa peinture. Artiste plasticienne, elle restitue sa vision de l’humanité et de son rapport aux écosystèmes naturels. Le végétal reflète, pour elle, une image fluide, changeante aux contours incertains.

Maurice Madec est un photographe pour qui la mer est vitale mais, pour cette exposition, ses créations seront le reflet du végétal, pour répondre aux œuvres de Claudie Baran, mais pas que souligne-t-il.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquenole-29670/peintures-photographies-et-illustrations-au-preau-9cfc8370-2f81-42bc-94b6-b8b4f249bdeb

 

Ouest-France

Conditions de vie à la prison de Brest : le tribunal administratif saisi

Laurent LE GOFF. Publié le

La maison d’arrêt de Brest (Finistère) est l’une des plus surpeuplées de France. Plusieurs organisations, dont le Conseil national des barreaux et la Ligue des droits de l’Homme, ont déposé un référé pour « faire cesser les atteintes aux libertés fondamentales » des détenus.

Une quarantaine d’agents pénitentiaires avaient manifesté devant la maison d’arrêt de Brest, en septembre 2023.

Une quarantaine d’agents pénitentiaires avaient manifesté devant la maison d’arrêt de Brest, en septembre 2023. | OUEST-FRANCE

Six organisations humanitaires ou représentant les avocats (1) ont déposé une requête en référé, mardi 23 juillet 2024, devant le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) « afin de faire cesser les atteintes graves et manifestement illégales portées aux libertés fondamentales » des personnes détenues à la maison d’arrêt de Brest (Finistère).

Les requérants demandent que soient ordonnées « toutes mesures » visant à améliorer les conditions de vie carcérale. À défaut, ils espèrent obtenir « la suspension des admissions » dans cette prison où le taux d’occupation atteint 198 %, soit 485 détenus pour 254 places.

La campagne « Stop écrou »

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une campagne « Stop écrou » portée par la profession des avocats. « Plusieurs autres référés ont été déposés à travers la France pour dénoncer les conditions de vie inhumaines dans les prisons surpeuplées, précise l’avocate rennaise Me Juliette Beigelman. La situation des détenus s’aggrave de jour en jour. » À Tarbes (Hautes-Pyrénées), le tribunal administratif, saisi par les mêmes requérants, a rejeté la semaine dernière leurs demandes.

Dans le rapport 2023 de l’Observatoire national des prisons publié au printemps dernier, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, pointait une nouvelle fois l’état « dégradé » des sites qu’elle a visités. En rappelant ce chiffre de 77 450 détenus pour 61 470 places, en avril en France.

La mesure dite « Stop écrou » fait figure d’exception. L’administration pénitentiaire ne l’a décidée qu’à deux reprises, en 2017 à Villepinte (Seine-Saint-Denis) et en mai 2023 à Gradignan (Gironde) où le taux d’occupation atteignait les 230 %. Les nouveaux détenus étaient alors redirigés vers les prisons de Mont-de-Marsan et Pau.

Le tribunal administratif de Rennes doit rendre sa décision dans les jours prochains.

(1) La section française de l’Observatoire international des prisons, l’association des avocats pour la défense des droits des détenus (A3D), la Ligue des droits de l’homme, le Conseil national des barreaux, l’association des avocats pénalistes, la fédération des jeunes avocats.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/conditions-de-vie-a-la-prison-de-brest-le-tribunal-administratif-saisi-ea8e9cc6-4849-11ef-bd80-f32123ed3357

 

Ouest-France

La deuxième soirée de Rues en scène ce mercredi à Morlaix

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La deuxième soirée de Rues en scène aura lieu ce mercredi 24 juillet 2024, à Morlaix (Finistère). D’une forêt enchantée à l’univers d’une boxeuse, en passant par un spectacle où les comédiens semblent se faire désirer, la soirée promet une nouvelle fois des représentations variées.

Le spectacle Inertie promet de faire tourner quelques têtes.

Le spectacle Inertie promet de faire tourner quelques têtes. | DR

Rues en scène revient à Morlaix (Finistère) pour sa deuxième soirée, ce mercredi 24 juillet 2024. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les spectateurs auront du choix. Du cirque au théâtre, en passant par la danse et la musique, les six représentations au programme devraient une nouvelle fois animer les rues de la cité du viaduc.

D’une forêt enchantée à l’Amérique du Sud

Dès 19 h, l’école Le Cirque à Léon et sa compagnie Le Cri du Léon s’installeront sur la place Allende pour leur spectacle Cyprès de toi. Un « voyage initiatique dans une forêt enchantée », où se mêle interrogations sur l’enfance et inspiration venues de l’univers de Miyazaki et d’Alice au pays des merveilles.

Si ce premier spectacle devrait faire voyager, le deuxième risque, lui, de faire tourner les têtes. À 20 h, la place des Jacobins deviendra en effet le terrain de jeu de deux funambules de la compagnie Underclouds. Les spectateurs y découvriront le spectacle Inertie, l’histoire « d’une toupie échouée, un volume vide abandonné à sa trajectoire circulaire ».

Pour les plus avides de voyage, direction ensuite la place de Viarmes, à 20 h 30, pour une excursion musicale vers l’Amérique du Sud. La Mala Pata, une représentation menée par un duo de musiciennes brestoises, proposera un récit de leurs aventures à travers « des musiques traditionnelles vénézuéliennes et colombiennes », tout « en faisant un petit détour par le Mexique ».

Lire aussi : Cinq bonnes raisons de fréquenter le festival Les Rues en scène, à Morlaix, du 17 juillet au 7 août

Dir

ection l’Amérique du Sud avec La Mala Pata. | DR

Danse et boxe pour rythmer la soirée

À 20 h 45, La Légende de Verbruntschneck débutera sur la place Allende. Si la Fox Compagnie en est à l’origine, il semblerait que le public ait un rôle fondamental à y jouer. Où sont passés les comédiens ? Il faudra y assister pour le savoir.

Dans la foulée de cette mystérieuse pièce, l’école de danse morlaisienne Spirales-Entrechats entrera en scène à 22 h, toujours sur la même place. Solos, trio et quatuor feront découvrir leur danse dans une représentation aux multiples facettes.

La soirée se terminera autour de la représentation théâtrale More Aura, créée et interprétée par Véronique Tuaillon à 22 h, dans la cour du musée des Jacobins. Les spectateurs y suivront l’histoire d’une boxeuse à travers son rapport aux autres, ses petits rituels et son caractère.

https://www.ouest-france.fr/festivals/la-deuxieme-soiree-de-rues-en-scene-ce-mercredi-a-morlaix-c23ee24c-490e-11ef-ae43-8601f2d4302d

 

Ouest-France

Après une vie de passion, Marthe Le Clech, historienne de Morlaix, s’en est allée

Camille BOUZA. Publié le

Historienne et ancienne professeure, Marthe Le Clech est décédée à l’âge de 86 ans. Ses différents ouvrages, mais aussi son impressionnante collection de cartes postales, ont fortement contribué à faire vivre et découvrir au plus grand nombre l’histoire du pays de Morlaix (Finistère).

Des cartes postales aux livres, Marthe Le Clech a su faire vivre la passion de la Bretagne.

Des cartes postales aux livres, Marthe Le Clech a su faire vivre la passion de la Bretagne. | ARCHIVES

« Il tremble, il ne sait plus écrire le pauvre – et il y a de quoi ! Il change dix fois d’écriture. » C’est par ces mots que Marthe Le Clech évoquait, en 2012, la dernière lettre de François Scornet, jeune résistant fusillé en 1941 par les Allemands. Une description précise, signe d’un travail de fond mené en amont mais aussi l’un des nombreux exemples de l’exigence dont faisait preuve cette historienne et ancienne professeure lorsqu’elle se penchait sur des archives.

En cette fin du moins de juillet 2024, Marthe Le Clech s’en est allée à l’âge de 84 ans, nous apprend Le Télégramme . Elle laisse derrière elle de nombreux ouvrages, dont une série sur l’histoire de Morlaix, mais pas seulement. Son travail va en effet bien au-delà tant il a infusé dans la mémoire collective des Morlaisiens et Morlaisiennes. « C’est une figure de la commune qui a su communiquer sa passion et s’adresser à toutes et tous », souligne André Laurent, adjoint au maire chargé des affaires culturelles et de la culture bretonne.

Lire aussi : « Se marier en Bretagne », de Marthe Le Clech

« Elle adorait son métier »

Diplômée en 1963, Marthe Le Clech entame sa carrière d’enseignante à Saint-Martin-des-Champs. « Elle y reste jusqu’au milieu des années 1970 avant d’intégrer le collège du Château, à Morlaix, au sein duquel elle fera tout le reste de sa carrière », raconte Éric Promayrat, son neveu. Professeure de lettres et d’histoire-géographie, elle s’implique pleinement dans sa fonction. « Elle adorait son métier et ses élèves, en particulier les 6e et les 5e. » Un investissement récompensé en 1998 par l’obtention des Palmes académiques, une distinction honorant les membres de l’Éducation nationale.

Lorsqu’elle n’enseignait pas, Marthe Le Clech se plongeait dans ses autres passions : la Bretagne et la ville de Morlaix. « Je me rappelle de jeudi après-midi où nous partions dans la campagne pour voir de belles pierres, rencontrer des gens »,se souvient-il. Des excursions au cours desquelles elles cherchent également des meubles, des bibelots, « tout ce qui touchait à la Bretagne ».

« Une belle femme, une femme de passion »

Ces découvertes, ces discussions et ces objets vont ensuite servir de base à son travail d’écriture. « Elle les a mis en évidence dans ses livres », avance son neveu. Un travail impressionnant, composé notamment d’une série de cinq tomes sur l’histoire de Morlaix intitulé Bretagne d’hier et publiés entre 1988 et 2002.

À cette casquette d’écrivaine s’ajoute celle de collectionneuse de carte postale. Et là encore, Marthe Le Clech ne va pas faire les choses à moitié. Pendant plusieurs dizaines d’année, elle en récolte des milliers. « Ma collection est principalement riche en Finistère mais j’ai aussi de très belles pièces d’autres départements bretons », confiait-elle à Ouest-France, en 2006.

Cette manière de ne jamais s’arrêter, de s’investir pleinement, se retrouve aussi dans l’aspect familial. « Lorsque j’étais plus jeune, elle s’est occupée de moi pendant cinq ans et, bien plus tard, elle a aussi pris soin de ses deux sœurs. » De sa famille à l’enseignement en passant par la Bretagne et Morlaix… Marthe Le Clech a donc donné beaucoup aux autres et laisse un héritage énorme, celui « d’une belle femme, une femme de passion ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/apres-une-vie-de-passion-marthe-le-clech-historienne-de-morlaix-sen-est-allee-6dc12e4e-48d4-11ef-ae43-8601f2d4302d

 

Ouest-France

Ce cuisinier breton a préparé de la truffe et des pancakes pour Leonardo DiCaprio lors d’un tournage

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Cet été 2024, Christophe Thomas ouvre deux guinguettes éphémères à Plougasnou (Finistère). Une parenthèse pour ce natif de Saint-Jean-du-Doigt qui, depuis vingt ans, nourrit les équipes sur de grands tournages comme « Murder Mystery », avec Dany Boon, et « Dunkerque », de Christopher Nolan.

Le cuisinier Christophe Thomas aime se lancer des défis, il ouvre deux guinguettes à Plougasnou.

Le cuisinier Christophe Thomas aime se lancer des défis, il ouvre deux guinguettes à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Boire un verre et déguster une cuisine conviviale, les pieds dans le sable, au soleil couchant sur la baie. C’est possible à Saint-Samson. La Balancelle tout comme La Canopée, au domaine des Mesqueau, sont des espaces éphémères créés cet été par Christophe Thomas. « Je me suis offert une parenthèse. Avec les Jeux olympiques, c’était devenu très compliqué de travailler à Paris. »

La Balancelle. | OUEST-FRANCE

Le reste de l’année, ce natif de Saint-Jean-du-Doigt évolue professionnellement dans un milieu inconnu de la majorité des gens. Le catering est ni plus ni moins une cantine. Et pas n’importe laquelle. Il s’agit de servir des repas aux équipes sur les tournages de films, de clips publicitaires ou d’émissions de télévision.

La restauration des artistes et des équipes techniques, il connaît. « Sur les grands tournages, il m’est arrivé de servir jusqu’à trois mille repas par jour », souligne celui qui, une fois son CAP de cuisinier en poche, est passé chez Geoffroy à Carantec, à l’Hôtel des Bains à Locquirec, mais aussi dans un cinq-étoiles à Saint-Barth ou encore à Megève où il a côtoyé la jetset.

Une balancelle en décor. | OUEST-FRANCE

Neuf camions

« Tout est parti de Megève, mais aussi de Morlaix, où des copains figurants sur le court métrage Animal m’ont branché sur la partie restauration. J’ai démarré il y a vingt ans avec 500 € en poche. » Aujourd’hui, son entreprise sous le nom de Coupure Déjeuner dispose d’une flotte de neuf camions dont plusieurs sont équipés d’une cuisine, et de salles restauration mobiles. Ce qui est essentiel pour assurer les repas et tout le craft service (fourniture de services toute la journée) sur les tournages tels que Robin des Bois d’Otto Bathurst, Murder Mystery, avec Dany Boon et Mélanie Laurent, The last duel, de Ridley Scott, ou encore Dunkerque, de Christopher Nolan.

Difficile pour lui de tous les nommer, et de se souvenir de tous les caprices de stars. Un lui revient en tête, celui d’avoir servi de la truffe avec des pancakes à Leonardo DiCaprio pour son petit-déjeuner.

Jérôme, Julien et Christophe à La Balancelle. | OUEST-FRANCE

Il aime relever les défis : ce travailleur acharné - c’est ainsi qu’il se définit - a construit en trois semaines tout le mobilier pour son nouveau restau de plage. Dans ce cadre idyllique de la plage de Saint-Samson, Christophe et Julien, son second à l’année, servent les classiques moules marinières, du homard ou encore du poisson et bien sûr des tapas. Tandis que Jérôme s’occupe, entre autres, des boissons.

https://www.ouest-france.fr/cinema/ce-cuisinier-breton-a-prepare-de-la-truffe-et-des-pancakes-pour-leonardo-dicaprio-lors-dun-tournage-151faa26-45d8-11ef-8bb7-b865ec79f580

 

Ouest-France

« Halte à la répression » : élus de gauche, ils soutiennent les défenseurs de l’hôpital de Carhaix

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Sept députés et sénateurs élus du Parti socialiste (PS), du Parti communiste français (PCF) et de La France insoumise (LFI) pour le Nouveau Front populaire (NFP) apportent leur soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) auditionnés au commissariat de Quimper.

Pierre-Yves Cadalen et six autres élus apportent leur soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix.

Pierre-Yves Cadalen et six autres élus apportent leur soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix. | ARCHIVES GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Mardi 23 juillet 2024, sept députés et sénateurs élus du Parti socialiste (PS), du Parti communiste français (PCF) et de La France insoumise (LFI) pour le Nouveau Front populaire (NFP) apportent leur soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère).

Ces derniers, élus, syndicalistes, militants et soignants, sont auditionnés sous le régime de la garde à vue depuis le mois de mai au commissariat de police de Quimper pour des soupçons de « séquestration » et de « violence » après une manifestation menée en septembre 2023 dans les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS) à Quimper pour réclamer la réouverture des urgences de l’hôpital. « Aucune violence n’est à déplorer », expliquait alors la préfecture du Finistère.

« Cette répression ne mène nulle part »

« Halte à la répression des défenseurs de l’hôpital de Carhaix », écrivent Pierre-Yves Cadalen, député LFI du Finistère, Mélanie Thomin, députée PS du Finistère, Jean-Luc Fichet, sénateur PS du Finistère, Gérard Lahellec, sénateur PCF des Côtes-d’Armor, Annie Le Houérou, sénatrice PS des Côtes-d’Armor, Murielle Lepvraud, députée LFI des Côtes-d’Armor et Arnaud Le Gall, député LFI du Val-d’Oise né à la maternité de Carhaix.

« Cette répression ne mène nulle part, estiment-ils. Nous réclamons l’abandon des poursuites. Nous demandons que le préfet, l’ARS et le ministère apportent des réponses concrètes : la réouverture immédiate des urgences, la pérennisation et le développement de l’ensemble des services de l’hôpital […] Nous appelons l’ensemble des élus directement concernés, et notamment les membres du conseil de surveillance du CHRU Brest-Carhaix, à faire preuve de solidarité pour la défense de ce bien commun. »

Ce mercredi et ce vendredi, six élus locaux, dont le maire de Carhaix, seront auditionnés au commissariat.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/halte-a-la-repression-elus-de-gauche-ils-soutiennent-les-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix-18afe0dc-48fa-11ef-94b6-90bbc9e43b93

 

Le Diben mardi 23 juillet 2024

Morlaix.Triste nouvelle, Marthe Le Clech s'en est allée.

Marthe Le Clech sur le marché de Morlaix le 2 juillet 2016. Photo pyb29

Marthe Le Clech sur le marché de Morlaix le 2 juillet 2016. Photo pyb29

Nous ne pouvons qu'exprimer notre peine et notre reconnaissance pour tout le travail de collectage de documents et de transmission et popularisation de l'histoire locale morlaisienne de Marthe Le Clech(*) dont nous avons lu avec bonheur plusieurs livres sur l'histoire de Morlaix, ses quartiers, ses "monuments" et immeubles, ses metiers. C'est une passeuse de mémoire infatigable qui vient de nous quitter.

Ismaël Dupont

* Un hommage lui sera rendu jeudi 25 juillet, à 11 heures, à la salle de cérémonie Ménez à Plourin-lès-Morlaix.

 

Ouest-France

À Morlaix, les jardins secrets de la Manu sont un site unique qui se mérite

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Cet été, les Jardins de la Manu à Morlaix (Finistère), se visitent le mardi en compagnie de Tiphaine Hameau ou en accès libre deux jours par semaine. « Mais ces jours-là, je ne suis jamais très loin de la grille », précise l’artiste jardinier.

Cet été, Tiphaine Hameau, propose des visites guidées, le mardi, et libres, deux autres jours dans la semaine, au bon vouloir du jardinier.

Cet été, Tiphaine Hameau, propose des visites guidées, le mardi, et libres, deux autres jours dans la semaine, au bon vouloir du jardinier. | OUEST-FRANCE

Des visites impromptues

Les Jardins de la Manu se présentent comme un acte de résistance, un refuge pour la diversité biologique. Ces jardins, au-delà de leur beauté brute, sont un microcosme où la vie foisonne. « On y observe jusqu’à trente-cinq espèces d’oiseaux », souligne Tiphaine Hameau, l’artiste-jardinier qui, depuis quatre ans, valorise une végétation « faussement sauvage », qu’il convient de préserver tout en sensibilisant à sa fragilité. Tel un belvédère sur la cité du viaduc, autrefois réservés aux cadres de l’ancienne Manufacture des tabacs, ces jardins invitent à respecter et à habiter poétiquement notre planète. « Mais ils se méritent » !

Cet été réserve de multiples occasions d’y flâner lors de visites, guidées ou artistiques. « Ainsi que des visites libres, deux jours par semaine, selon l’humeur du ciel et du jardinier… ». Comme pour entretenir le mystère et s’inscrire dans l’impromptu.

Rachel et Léa, stagiaires de BTS Gestion et protection de la nature (Suscinio), réalisent un inventaire entomologiste. | OUEST-FRANCE

Un choc pour le jardinier ordinaire

La simple évocation de liseron, votre âme de jardinier frémit ! Ici, cette magnifique plante qui offre des fleurs en trompette, suit les tuteurs ou fils de pêche tendus par Tiphaine Hameau. Une façon de prendre de la hauteur. Plus loin, les herbes de fauche sont rangées en un tas égalisé au ciseau : « C’est ma signature, c’est souvent un choc pour les jardiniers de voir autant de déchets, mais ici, rien ne sort, tout se transforme », ajoute celui qui s’inspire de la philosophie du célèbre jardinier, Gilles Clément. « Je réutilise tous les éléments issus de l’entretien, comme dans un atelier à ciel ouvert où je mets l’art là où on ne l’attend pas. »

Sur une fleur de liseron, l’insecte cycliste, très facilement reconnaissable grâce à ses grosses cuisses. | OUEST-FRANCE

Découvrir le vivant

Visiter ces jardins se révèle être une véritable expérience sensorielle qui met notre cerveau en ébullition. Dans cet espace d’enchantement ou de ressourcement, la balade sollicite grandement notre sens de l’odorat, lorsqu’on piétine ce sentier olfactif couvert de feuilles de laurier dont le parfum se libère au piétinement…

Lire aussi : Cet entrepreneur veut implanter une usine pharmaceutique avec « 130 à 150 emplois » à Morlaix

Un peu à l’écart, les chemins se font sensoriels, pour capter l’odeur de miel des chardons, observer un insecte cycliste reconnaissable à ses grosses cuisses, rencontrer une grosse abeille sauvage très rare, ou encore identifier un oiseau avec son chant.

Réservations : par tel. 06 22 24 41 37.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-les-jardins-secrets-de-la-manu-sont-un-site-unique-qui-se-merite-c98ea0b8-4360-11ef-a553-79592a855fb7

 

Ouest-France

Jonathan Florent, peintre officiel de la Marine, invité d’honneur du Salon de peinture de Plougasnou

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C’est un enfant du pays qui est l’invité du 43e Salon de peinture de Plougasnou (Finistère). Quatre artistes, parmi lesquels des peintres, sculpteurs, céramistes, graveurs, designers et photographes, présenteront leurs nouvelles créations à la Maison Prévôtale, jusqu’au 15 août.

Le peintre Jonathan Florent.

Le peintre Jonathan Florent. | OUEST-FRANCE

L’univers de Jonathan Florent prend ses aises au Salon de peinture de Plougasnou (Finistère). « C’est cool d’y revenir en tant qu’invité d’honneur », souligne le jeune peintre plougasniste, ancré près de Térénez, où il partage sa vie entre ses deux passions : la peinture et la navigation. Vieux gréements et bâtiments militaires, remorqueurs ou cat-boats, îlots, phares, vagues et chalutiers : c’est le plaisir de peindre qui lui importe tout simplement.

Le peintre aime les bleus, celui de la Méditerranée où il navigue assez souvent, le bleu-vert de la Manche lorsqu’il traque un remorqueur. Son geste est direct, sa palette lumineuse et douce.

Depuis 2021, vous pouvez l’appeler lieutenant. « J’ai même un uniforme, qui ne se porte que pour les grandes occasions », glisse-t-il. Un grade attribué aux peintres officiels de la Marine. Tout comme la petite ancre marine, qui accompagne chacun de ses tableaux. Dans son actualité, l’aéronavale, où il peint des rafales et l’espoir de naviguer sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.

Le marché de Morlaix par Hervé Chateau. | OUEST-FRANCE

Peintres, sculpteurs et céramistes

Il partage l’affiche avec onze peintres : Françoise Baume, Jean-Claude Bourven, Pascal Bouterin, Hervé Chateau, Thierry Citron, Bernard Marie Collet, Max Loriquet, Marie-Jacques Massol, Bernard Prilleux et Agnès Printzak.

Mathieu Casseau utilise une technique de l’époque gallo-romaine pour ses céramiques. | OUEST-FRANCE

Avec les sculpteurs et céramistes Yolande Amiand, Mathieu Casseau, Christine Callaux, Jean-Pierre Gestin, Guénaëlle Paland et Hervé Quéré, les visiteurs découvriront aussi les gravures de Martine Guégan, Marielle Le Fur et Éric Saignes ainsi que les photographies de Nathalie Mazéas.

Jusqu’au 15 août 2024, Salon de peinture, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h, Maison Prévôtale, à Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/jonathan-florent-peintre-officiel-de-la-marine-invite-dhonneur-du-salon-de-peinture-de-plougasnou-327be9f2-436e-11ef-a553-79592a855fb7

 

Ouest-France

Bretagne. À Plougoulm, la plage de Toul an Ouch fermée préventivement à cause des algues vertes

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La plage de Toul an Ouch, située à Plougoulm (Finistère) fait l’objet d’une fermeture par arrêté municipal depuis le vendredi 19 juillet 2024. Une décision « préventive » face à la présence d’importantes quantités d’algues vertes. Le nettoyage a déjà commencé et Patrick Guen, le maire de la commune, se veut confiant sur une réouverture rapide.

Chaque année, le littoral breton est touché par la présence d’algues vertes. Ici la plage du Ris, à Douarnenez. Photo d’illustration.

Chaque année, le littoral breton est touché par la présence d’algues vertes. Ici la plage du Ris, à Douarnenez. Photo d’illustration. | QUEMENER YVES-MARIE / OUEST FRANCE

Chaque année, plusieurs plages bretonnes sont confrontées aux algues vertes. Cette fois, c’est au tour de la plage de Toul an Ouch à Plougoulm (Finistère) d’être touchées par ce phénomène. Une présence qui a poussé le maire, Patrick Guen, à prendre un arrêté, vendredi 19 juillet 2024, comme le rapportent nos confrères du Télégramme. « L’accès et toute activité sont formellement interdits sur la plage de Toul an Ouch », peut-on lire sur l’acte administratif publié sur le site de la mairie. Une interdiction qui concerne donc aussi bien les baigneurs, les promeneurs que les pratiquants de sports aquatiques.

Lire aussi : Les algues vertes, indésirables invitées estivales qui écornent l’image de la baie de Saint-Brieuc

Un arrêté préventif

Contacté par Ouest-France, l’édile s’est voulu rassurant. « C’est un arrêté pris de manière préventive, le temps que la plage soit nettoyée », a-t-il expliqué. Les opérations ont d’ailleurs déjà commencé, bien aidée par la marée « qui a enlevé une bonne partie des algues ». Selon lui, les choses devraient être rentrées dans l’ordre « dans environ deux jours ». Le maire a également tenu à faire savoir que les autres plages de la commune n’étaient pas impactées.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/bretagne-a-plougoulm-la-plage-de-toul-an-ouch-fermee-preventivement-a-cause-des-algues-vertes-053e309e-476f-11ef-bd80-f32123ed3357

 

Ouest-France

Dans le pays de Morlaix, les tensions s’accumulent entre la gauche et les macronistes

Camille BOUZA. Publié le

Dans un communiqué envoyé à la presse, dimanche 21 juillet 2024, le comité Renaissance Morlaix-Haut Léon a tenu a apporté une réponse aux critiques formulées dans un communiqué de presse, en début de semaine, par les Sections socialistes de la 4e circonscription du Finistère, à l’encontre de la députée Sandrine Le Feur. Une nouvelle étape dans les tensions politiques qui n’en finissent plus de s’accumuler.

Le pays de Morlaix (Finistère) connaît de nombreuses tensions politiques ces dernières semaines.

Le pays de Morlaix (Finistère) connaît de nombreuses tensions politiques ces dernières semaines. | OUEST FRANCE

De communiqués en communiqués, les semaines se suivent et se ressemblent dans le paysage politique du pays de Morlaix (Finistère). Déjà marquée par une campagne des législatives tendue, et un début de législature sur des bases similaires, la 4e circonscription du Finistère a connu un nouvel épisode de friction ce dimanche 21 juillet 2024 entre soutiens du camp présidentiel et du Nouveau front populaire (NFP).

Le comité Renaissance Morlaix-Haut Léon a en effet souhaité réagir à différentes critiques émises le 15 juillet dernier par les Socialistes du secteur à l’encontre de la députée Sandrine Le Feur (Ensemble). Du positionnement politique à la filiation d’anciens élus, les deux camps ne semblent d’accord sur rien, si ce n’est sur le fait d’être en désaccord sur tout, ou presque.

Une distribution de bons points socialistes

À la lecture des deux communiqués, le point de friction le plus important est celui du positionnement politique de Sandrine Le Feur. Tandis que les socialistes estiment, en s’appuyant sur une série de votes attribuée à la députée (suppression de l’ISF, baisse des allocations familiales), qu’elle « est désormais la représentante de la droite tout court, même pas de la droite sociale qui est une longue tradition locale », le comité de soutien Renaissance avance qu’elle « est toujours restée fidèle à ses valeurs, à un positionnement central prônant le dépassement du clivage gauche droite ».

Dans une course pour savoir qui sera le plus de gauche, les macronistes en profitent pour rappeler certaines mesures critiquées du quinquennat de François Hollande dont le fait d’avoir « envisagé la déchéance de nationalité » et « l’octroie sans contrepartie du crédit d’impôt CICE aux entreprises » tout en louant d’autres, jugées plus sociales, introduites par leur camp politique comme la revalorisation des salaires de certaines professions publiques ou la hausse des minima sociaux. « Tout cela les socialistes ont eu l’opportunité de le faire, mais c’est la majorité Renaissance qui l’a fait et la Députée Sandrine Le Feur qui l’a voté », soulignent-ils.

Un petit point d’accord

De ces divergences sur le positionnement politique découle le second élément de désaccord : celui de la filiation à d’anciennes figures politiques du pays de Morlaix. « Madame Le Feur ne saurait non plus revendiquer la moindre filiation avec Tanguy Prigent ou Marie Jacq. […] Ils étaient eux de vrais socialistes. Pas Mme la députée Le Feur, qui indique avoir bénéficié d’un bon report des voix d’Agnès Le Brun (candidate divers-droite aux législatives, NDLR) », pointent les socialistes.

Un point de vue réfuté par le comité de soutien Renaissance qui souligne de son côté que les prises de position politiques de la députée ne lui « interdisent en rien de dresser quelques parallèles avec ses prédécesseurs sur la circonscription ».

Reste qu’au milieu de cet affrontement idéologique les deux adversaires ont tout de même trouvé le temps d’avoir un petit mot concret pour les électeurs. Là où les macronistes évoquent « les inquiétudes de nos concitoyens quant à l’avenir », les socialistes parlent d’une « circonscription où le pouvoir d’achat est une priorité pour bon nombre de nos concitoyens, où la peur de l’avenir est prégnante ». Un seul point d’accord, quelques mots sur des communiqués d’une page.

https://www.ouest-france.fr/politique/dans-le-pays-de-morlaix-les-tensions-saccumulent-entre-la-gauche-et-les-macronistes-77a3ced0-4744-11ef-bd80-f32123ed3357

 

Le Diben dimanche 21 juillet 2024

Plougasnou. 14ème Voyages des Plantes en images.

Photoss pyb29.

Photos pyb29

14ème Voyage des Plantes Pointe de Primel Plougasnou.

 

Ouest-France

Sandrine Le Feur élue présidente d’une commission à l’Assemblée nationale

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La députée de la 4e circonscription du Finistère (Morlaix), Sandrine Le Feur (Ensemble), a été élue, samedi 20 juillet 2024, présidente de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale.

Sandrine Le Feur, 33 ans, agricultrice à Pleyber-Christ, a été élue Présidente de l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale

Sandrine Le Feur, 33 ans, agricultrice à Pleyber-Christ, a été élue Présidente de l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale | OUEST-FRANCE

Réélue dans la circonscription de Morlaix (Finistère) lors des élections législatives de 2024, la députée Sandrine Le Feur est devenue, samedi 20 juillet 2024, présidente de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale.

Plusieurs compétences dont l’environnement

Cette commission, l’une des huit permanentes, dispose de compétences sur les questions d’« aménagement du territoire, de construction, de transports, d’équipement, d’infrastructures, de travaux publics, d’environnement et de chasse », peut-on lire à l’article 36 alinéa 14 du règlement de l’Assemblée nationale.

https://www.ouest-france.fr/politique/institutions/assemblee-nationale/sandrine-le-feur-elue-presidente-dune-commission-a-lassemblee-nationale-92edfa7c-4685-11ef-b334-f8bcde493c96

 

Ouest-France

Un siècle d’histoire sociale pour les cent ans de la Maison du peuple de Morlaix

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À Morlaix (Finistère), la nouvelle création des Venelles de l’histoire se déroule du 23 juillet au 13 août 2024, dans la Maison du peuple. L’occasion de découvrir un siècle d’histoire sociale.

Le Théâtre de la Corniche et les membres de la Maison du peuple.

Le Théâtre de la Corniche et les membres de la Maison du peuple. | OUEST-FRANCE

Pour cette 38e édition, la troupe du Théâtre de la Corniche délaisse les déambulations dans les rues morlaisiennes pour se cantonner dans la Maison du peuple, Haut-Lieu de l’histoire sociale. « Notre spectacle Lignes de force, lignes de vie, un siècle d’histoire sociale célèbre les cent ans de cette maison , indique Claude Bonnard, membre de la troupe. Son décor se prêtant à merveille à sa théâtralisation, ceci dans le cadre d’un partenariat avec le collectif qui anime la Maison du Peuple. 

Durant des mois, l’immersion dans la mémoire de la bâtisse, impasse de Tréguier, comme dans celles des personnes qui en ont sa gestion, aura été totale.  L’important était de sentir l’âme de cette maison , souligne Claude Bonnard, membre de la troupe.

Lire aussi : EN IMAGES. 1990, l’année où la Maison du peuple de Morlaix s’est transformée en crêperie

Le lieu a été le théâtre d’événements sociaux importants, parfois oubliés des Morlaisiens, depuis sa mue de coopérative d’achat en Maison du peuple en 1924. Le spectacle passera en revue les dates incontournables, entre 1936 et 1939-1945, mais aussi les « figures » de la Résistance, du syndicalisme et plus largement des divers mouvements populaires encore dans les mémoires de la défense des dockers en 1924, jusqu’à la fermeture de l’abattoir de volailles de Guerlesquin (Finistère), dans les années 2000.

La Maison du Peuple, témoin de la vie sociale du pays de Morlaix pendant un siècle. | OUEST-FRANCE

Une version courte chantée pour les personnes à mobilité réduite

« Tout ça a permis de créer un spectacle, une façon de rendre hommage à ces hommes et ces femmes qui ont œuvré pour la justice sociale. » Douze représentations sont prévues. Six se dérouleront dans la cour, à 18 h, en version courte et chantée. Elles sont destinées aux personnes à mobilité réduite et seront interprétées par les professionnels de la troupe. Les six autres auront lieu à 20 h 30, et seront animées par une vingtaine de comédiens qui emmèneront le public dans tous les étages.

Représentation les lundis 5 et 12 août 2024, ainsi que les mardis 23 et 30 juillet 2024, et les 6 et 13 août 2024. Version courte chantée à 18 h ; version classique à 20 h 30. Tarifs : 10 € ; réduit : 8 € ; personnes à mobilité réduite : 6 €. Réservation conseillée par tél. 02 98 63 42 14 ou sur le site www.theatredelacorniche.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/un-siecle-dhistoire-sociale-pour-les-cent-ans-de-la-maison-du-peuple-de-morlaix-c359fbea-434f-11ef-a553-79592a855fb7

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Quinze artistes exposent dans la chapelle Saint-Antoine

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Lors du vernissage de l’exposition, les artistes réunis dans le chœur de la chapelle.

Lors du vernissage de l’exposition, les artistes réunis dans le chœur de la chapelle. | OUEST-FRANCE

Les visiteurs étaient nombreux pour le vernissage de l’exposition d’été, préparée par la nouvelle équipe de l’association Les Amis de Saint-Antoine.

Sur le thème « Du Léon au Trégor », dix peintres et cinq plasticiens livrent, dans une grande diversité de styles et de techniques, leurs visions des richesses naturelles et culturelles de la région.

La présidente, Michèle Havelka, lors de son discours inaugural, a dit sa satisfaction de « constater à quel point le thème a été traité de façon variée et créative ».

Brigitte Mel, maire, a salué l’engagement des artistes et des organisateurs pour faire vivre la culture locale. « La chapelle Saint-Antoine, lieu chargé d’histoire et de beauté, est le cadre idéal pour mettre en valeur le talent des artistes et renforcer les liens au sein de la communauté. » Les exposants, dont certains ne connaissaient pas la chapelle, étaient sous le charme des lieux.

Jusqu’au 19 août, exposition gratuite, ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/quinze-artistes-exposent-dans-la-chapelle-saint-antoine-ac36f5a1-2ed6-443b-b750-a7bf595e6304

 

Ouest-France

La seule banque de cette commune bretonne ferme: le maire dénonce la fuite des services de proximité

Sarah HUMBERT. Publié le

À Plourin-lès-Morlaix (Finistère), l’unique agence bancaire va fermer ses portes, à partir du 27 juillet 2024. Le maire de la commune, Guy Pennec, s’agace de cette situation et dénonce la fuite des services de proximité.

L’agence bancaire du Crédit agricole va fermer ses portes à Plourin-lès-Morlaix (Finistère), à partir du 27 juillet 2024 (photo d’illustration).

L’agence bancaire du Crédit agricole va fermer ses portes à Plourin-lès-Morlaix (Finistère), à partir du 27 juillet 2024 (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lors du conseil municipal du 9 juillet 2024 à Plourin-lès-Morlaix (Finistère), le maire, Guy Pennec, s’est agacé d’un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour : la fermeture de l’agence du Crédit agricole. Elle est prévue « à partir du 27 juillet », a détaillé l’élu, contacté par téléphone après le conseil. « J’ai poussé un coup de gueule », relate-t-il.

Guy Pennec, maire de Plourin-lès-Morlaix (Finistère) s’est agacé de la fermeture de l’agence du Crédit agricole. | OUEST-FRANCE

Cette fermeture implique la fin de l’accueil sur place, mais aussi, du distributeur. Il s’agit de la seule banque de la commune.

« Mettre un vrai service à la population, ce n’est pas ça »

Installer un distributeur, aux frais de la commune, a été proposé. Pour Guy Pennec, cette solution n’est pas acceptable. « Mettre un vrai service à la population, ce n’est pas ça », s’agace-t-il.

Au-delà de cette fermeture, l’élu s’inquiète « de la fuite des services de proximité », et questionne : « Faut-il que le maire se transforme en dentiste, policier, épicier ? »

Contacté, le Crédit agricole confirme cette fermeture, et explique qu’elle est « notamment due à une baisse de fréquentation du point de vente. Et celle-ci s’accélère très rapidement avec -30 % entre 2023 et 2022. »

L’agence de Plourin-lès-Morlaix, qui ouvrait trois matinées par semaine, va être regroupée avec celle de Saint-Martin-des-Champs, et pour cela, « une nouvelle agence est en cours de construction ».

La banque indique également que « les habitants pourront toujours bénéficier de services de proximité », avec l’agence de « Morlaix Carnot, située à 6 km. Pour notre clientèle ayant des problématiques de mobilité, nous réalisons toujours des rendez-vous à domicile. »

Une solution de retrait pour les clients

Enfin, « pour remédier au retrait du distributeur automatique de billets, nous mettons à disposition de nos clients une solution pour les retraits d’argent, avec la mise en place d’un point vert au Bar Le Central. »

Le Crédit agricole souligne également : « Nous avons proposé à la mairie de la mettre en relation avec Brinks [ndlr : une entreprise qui propose, par exemple, des automates de dépôt et de retrait pour les banques et les points de vente], pour l’installation d’une solution coconstruite. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/la-seule-banque-de-cette-commune-bretonne-ferme-le-maire-denonce-la-fuite-des-services-de-proximite-c0630138-45ad-11ef-bd80-f32123ed3357

 

Ouest-France

Des espèces rares et un public nombreux attendu pour la 14e édition du Voyage des Plantes

Camille BOUZA. Publié le

La 14e édition du Voyage des Plantes aura lieu samedi 20 et dimanche 21 juillet à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère). Une belle régularité pour cet évènement qui a su trouver son public, entre curieux et passionnés de plantes rares.

Environ 2 000 personnes sont attendues tout au long du week-end.

Environ 2 000 personnes sont attendues tout au long du week-end. | ARCHIVES

Faire découvrir des plantes rares dans une belle ambiance tout en mettant en relation des producteurs avec de potentiels acheteurs… Voici quelques-uns des objectifs du Voyages des Plantes, un évènement annuel installé à la Pointe de Primel à Plougasnou près de Morlaix (Finistère). Pour sa 14e édition, les organisateurs de la manifestation horticole peuvent compter sur un groupe « d’une trentaine d’exposants venus de toute la Bretagne », explique Christophe Le Gall co-organisateur de l’évènement avec Yann Gentil.

« Faire connaître la région et un site sublime »

Si la plupart des producteurs sont présents tous les ans, la foire comptera cette année plusieurs nouveautés dont « une personne avec une collection de cactus ». Si les plantes en elle-même sont à l’honneur, les visiteurs pourront également découvrir des stands autour du jardin et profiter de la présence d’un apiculteur présent pour faire découvrir sa production de miel.

Le public justement, semble lui aussi très fidèle à l’évènement. « Nous avons des passionnés qui reviennent d’une année sur l’autre », se réjouit Christophe Le Gall pour qui l’évènement contribue « à faire connaître la région et un site sublime ». Près de 2 000 personnes sont en effet attendues sur la Pointe de Primel tout au long du week-end.

Un évènement important

Pour accueillir toutes ces personnes, une vingtaine de bénévoles seront mobilisés tout au long du week-end. « Sans eux on ne pourrait rien faire. Nous avons la chance de ne pas connaître de difficultés pour en trouver. » Autre point important, la foire a su « au fur et à mesure investir dans le matériel comme les barnums », afin d’être de moins en moins dépendante des locations. Une manière aussi de pérenniser l’événement qui peut également compter sur le soutien de la mairie de Plougasnou concernant l’électricité. Signe encore, s’il en fallait un, que le Voyage des Plantes est un incontournable dans le paysage de la commune.

Le Voyage des Plantes : samedi 20 et dimanche 21 juillet 2024, de 10 h à 19 h. Restauration et buvette sur place. Entrée à 2 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/des-especes-rares-et-un-public-nombreux-attendu-pour-la-14e-edition-du-voyage-des-plantes-ad747e7c-40fc-11ef-b753-7a8e9818b180

 

Ouest-France

Hôpital de Lanmeur : l’ancienne directrice condamnée pour harcèlement moral, la CFDT réagit

Sarah HUMBERT. Publié le

L’ancienne directrice de l’hôpital de Lanmeur (Finistère) a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis par la cour de Cassation, pour harcèlement moral, fin juin 2024. Une satisfaction pour la CFDT, qui a suivi les agents durant la procédure.

Virginie Rannou, Ghislaine Moal, Stéphane Postollec et Thierry Choquer de la CFDT, à Morlaix (Finistère)

Virginie Rannou, Ghislaine Moal, Stéphane Postollec et Thierry Choquer de la CFDT, à Morlaix (Finistère) | OUEST-FRANCE

« C’est une victoire pour les agents », résume Stéphane Postollec, secrétaire général de la section santé du syndicat CFDT en Finistère. Le 25 juin 2024, après des années de procédure, l’ancienne directrice de l’hôpital de Lanmeur (Finistère), Françoise Le Bot, a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis par la cour de Cassation, pour le harcèlement moral de quatre agents.

Cela suit en partie le jugement rendu par la cour d’appel de Rennes, en mai 2023 (1) . Pour cette séquence de la procédure, les recours sont épuisés, puisque la cour de Cassation est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire. « Ça a été un parcours du combattant », souligne Stéphane Postollec.

« Tous les verrous pour protéger les agents ont sauté »

Pour autant, pour le syndicat, qui a lutté pendant des années afin de dénoncer des situations de « mises au placard, de dénigrement en public », illustre Virginie Rannou, secrétaire CFDT de la section, il y a plus d’enseignements à tirer de cette condamnation. « Aujourd’hui, l’ancienne directrice a toujours un poste dans la fonction publique. On pose le sujet : on parle de probité, de valeur de la République. Que fait-on, face à des personnes qui ont abusé de leur autorité ? », questionne le secrétaire général. Il en appelle notamment à l’Agence régionale de santé (ARS).

Virginie Rannou pointe : « Tous les verrous qui étaient là pour protéger les agents ont sauté, rien n’a fonctionné, il a fallu aller en procédure pénale pour avoir des résultats. […] On n’en serait jamais arrivé là si on avait été écouté plus tôt  », regrette-t-elle.

« On veut que ça serve d’exemple »

Le syndicat pointe également que les frais de défense de l’ancienne directrice ont été pris en charge par l’hôpital, comme c’est en général le cas dans ces situations. « Ça représente des dizaines de milliers d’euros », estime-t-il. Mais après sa condamnation, « on dénonce cette situation et on aimerait que cet argent revienne à l’établissement, et soit affecté au bien-être des agents ». Les syndiqués concluent : «  On veut que ce qui s’est passé à Lanmeur serve d’exemple et que ça ne se reproduise pas dans d’autres établissements. »

Contactée, l’ARS n’a pas donné suite à notre demande.

(1) La partie qui concerne les dommages et intérêts des agents sera jugée par la cour d’appel de Rennes, le 8 novembre 2024.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/hopital-de-lanmeur-la-cfdt-reagit-apres-la-condamnation-de-lancienne-directrice-de-lhopital-fbe221a4-44ee-11ef-90f2-b61ef193591b

 

Ouest-France

Entamée en 1984, l’aventure des Amis de l’orgue se poursuit en concerts, à Plougasnou

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À Plougasnou (Finistère), les Amis de l’orgue fêtent les quarante ans de leur association autour de la restauration de l’instrument à vent. Une belle aventure qui dure toujours pour le plus grand plaisir des membres qui l’animent.

Louis Abgrall et Pierre Reynard, caressent l’espoir de voir une rue de Plougasnou porter le nom du facteur d’orgue, Jules Heyer.

Louis Abgrall et Pierre Reynard, caressent l’espoir de voir une rue de Plougasnou porter le nom du facteur d’orgue, Jules Heyer. | OUEST-FRANCE

« Il y a quarante ans, l’église n’était pas dans cet état, ternie par de nombreuses infiltrations et squattée par les pigeons, la tribune où se trouvait l’orgue était un champ de guano », se souvient Louis Abgrall. Ce passionné de musique, arrivé dans la commune en 1987, ne mettra pas beaucoup de temps à rejoindre l’association des Amis de l’orgue, créée en 1984, par le recteur, Pierre Le Merdy, Pierre Merret, André Charles, Jean-Yves Deuff et Yves Le Clech.

« L’orgue était alors en piteux état. » Pour sauver ce trésor, il n’y avait qu’une marche à franchir, mais elle était haute : trouver les fonds. Ce qui fut fait. L’orgue sera restauré en 1992 par le facteur Nicolas Toussaint, de Nantes.

Louis Abgrall présente toutes les subtilités de l’orgue, un instrument qui demande une belle condition physique, pour actionner les tirants de jeu au-dessus du clavier. | OUEST-FRANCE

« Mais il le méritait ! poursuit Louis Abgrall. Cet instrument possède des timbres particuliers, il est unique. Il est basé sur un principe de transmission mécanique sans relais électrique. L’organiste qui vient pour la première fois ici, est surpris, c’est sa force qui détermine le son, au niveau des tirants de jeu et des pédales. » Cet orgue, on le doit à Jules Heyer, originaire de Silésie et installé à Quimper en 1847. « Fait rare, il n’existe que trois orgues de ce type en Bretagne. »

Construit en 1852 par l’atelier Heyer, l’orgue a été restauré en 1990 par Nicolas Toussaint. | OUEST-FRANCE

Mais il n’échappera à personne que si un nouvel instrument vient ajouter à la majesté de l’église restaurée en 2010, il faut aussi des instrumentistes pour lui donner vie. Là encore, l’aventure humaine des amis de l’orgue révèle sa richesse par les occasions extraordinaires qu’elle suscite !

Lire aussi : VIDÉO. Hervé Caill, l’homme qui murmurait à l’oreille des orgues

« Grâce à nos réseaux, nous arrivons à faire venir des musiciens d’un peu partout », souligne Pierre Reynard. Cet autre musicien passionné a dirigé une chorale à Versailles où il vit une partie de l’année.

Les amis de l’orgue ont accueilli des musiciens exceptionnels comme les enfants du trompettiste Maurice André, mais aussi des chœurs comme les Petits chanteurs de la croix de bois ou encore des organistes inattendus comme l’astronaute Jean-Loup Chrétien.

La suite s’annonce riche en concerts avec, samedi 20 juillet 2024, à 20 h 30, celui du trio de musique baroque Kevarec (violon, clavecin, flûte à bec). En août 2024, deux rendez-vous, le 7 pour un inédit trompette et orgue, et le 13 sur le parvis, avec les deux trios de Silène et Gaviny.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/entamee-en-1984-laventure-des-amis-de-lorgue-se-poursuit-en-concerts-a-plougasnou-e1792428-44eb-11ef-a553-79592a855fb7

 

Ouest-France

Morlaix. Ils rappellent aux plaisanciers les bons gestes écolos

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Naviguer tout en respectant l’environnement : c’est l’objectif que poursuivent les ambassadeurs de la campagne Écogestes, développée par l’Ulamir CPIE, le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Morlaix (Finistère). Ils sont présents dans les ports, mais aussi dans les zones sensibles, au Dourduff, à Térénez ou encore au Pont de la Corde.

Les ambassadeurs de cette nouvelle campagne en faveur des milieux marins interviennent sur les pontons, mais ils seront également présents sur les zones sensibles de la baie de Morlaix.

Les ambassadeurs de cette nouvelle campagne en faveur des milieux marins interviennent sur les pontons, mais ils seront également présents sur les zones sensibles de la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

La campagne repose initialement sur un réseau régional d’acteurs engagés en faveur de la préservation du milieu marin. Participent « LUlamir CPIE, l’Union Régionale des CPIE de Bretagne, mais aussi Morlaix Co pour Natura 2000 et pour la première fois, l’OFB (Office national de la biodiversité) », indique Géraldine Gabillet. Elle est éducatrice à l’environnement, et interviendra sur différents sites : les ports et les zones de mouillages intégrées au site Natura 2000 avec des interventions à Térénez, au Dourduff, ou encore au Pont de la corde.

Les trois ambassadeurs seront reconnaissables à leur tee-shirt vert. | OUEST-FRANCE

Voici quatre des onze écogestes à appliquer.

Vigilance au niveau des hydrocarbures

Il faut être vigilant lors du remplissage du réservoir, afin d’éviter des pertes d’hydrocarbures. En cas de perte, il faut utiliser des feuilles absorbantes hydrophobes, déposées ensuite dans les bacs appropriés. Les lubrifiants écologiques (d’origine végétale et biodégradable) qui ont une plus grande dégradabilité, sont privilégiés. En plus de polluer terriblement, l’hydrocarbure dérègle la photosynthèse.

Préférer les zones sableuses pour mouiller

La manière de relever l’ancre est importante, il faut toujours la relever à l’aplomb du bateau afin de ne pas labourer les fonds et gagner en efficacité. « Éviter les herbiers de zostères qui sont de zones nourricières, de cachette et de reproduction, indique Gwladys Daudin, de Morlaix communauté. On les trouve dans le chenal de l’île de Batz, au large de l’îlot Sainte-Anne, de Callot à la pointe de Penn al Lann à Carantec et le long de la pointe de Barnenez. »

Prioriser les produits écolabellisés et pomper ses eaux noires

À bord, l’utilisation de produits d’hygiène écolabellisés ou d’origine végétale permet de limiter la pollution des eaux. Il vaut mieux utiliser les sanitaires du port quand le bateau est à quai. On peut installer un système de récupération ou de traitement des eaux noires, ou se tourner vers le système de pompage du port pour vidanger la cuve de récupération. En cas d’impossibilité, tout rejet est interdit dans les ports et dans la zone des trois milles nautiques.

Ne pas naviguer, faire du kayak ou paddle près des îlots

Ne pas déranger les mammifères ni les oiseaux est la règle. « On les laisse tranquilles, insiste Marie Le Baron de l’OFB. Le phoque qui se pose sur le sable, le fait pour récupérer un peu d’énergie, un oiseau qui s’envole laisse son nid sans surveillance. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-ils-rappellent-aux-plaisanciers-les-bons-gestes-ecolos-af3d4be8-4026-11ef-ae5b-bfe38155f8bc

 

Ouest-France

Plougasnou. Trois conseils de la SNSM pour passer un été en toute sécurité

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Les nageurs sauveteurs ont fait leur grand retour sur les plages de la région. En visite sur la plage de Primel à Plougasnou (Finistère), Philippe Lafaye, directeur des nageurs sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer, distille quelques conseils aux baigneurs.

Cécile Dufour, nageuse sauveteuse SNSM, surveille la plage de Primel, à Plougasnou.

Cécile Dufour, nageuse sauveteuse SNSM, surveille la plage de Primel, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Pour profi­ter de l’été en toute sécu­rité, les sauve­teurs en mer de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) appellent à la vigi­lance lors de la pratique de loisirs nautiques ou la fréquen­ta­tion du litto­ral : encore trop de vacan­ciers sous-estiment les risques.

Préférer les zones de baignade surveillées

Ces zones sont déli­mi­tées par des panneaux et des drapeaux jaune et rouge sur la plage et lorsque nous sommes dans l’eau, par de grosses bouées jaunes et rondes. « Il ne faut pas traver­ser les couloirs réser­vés aux autres activités, recommande Philippe Lafaye, directeur des nageurs sauveteurs de la SNSM. Ce sont des passages très dangereux, car un nageur est peu visible à la surface de l’eau, vous risqueriez d’être heurté par une planche à voile ou blessé par l’hé­lice d’un moteur. En cas de moindre problème, il faut aller à la rencontre des nageurs sauveteurs en poste. »

Attention à la couleur du drapeau

Avant d’envisager de se baigner, il faut regar­der la couleur du drapeau hissé en haut du mât près du poste de secours.

Lors de sa tournée bretonne des stations SNSM qui passait par Locquirec et Plouescat, Philippe Lafaye, directeurs des nageurs sauveteurs de la SNSM a fait étape à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Un drapeau vert signifie une baignade surveillée et sans danger appa­rent, un drapeau jaune, une baignade surveillée, mais dange­reuse, et un drapeau rouge indique l’in­ter­dic­tion de la baignade. Les drapeaux évoluent selon la météo. « La couleur violette indique qu’il y a une pollution ou des méduses, poursuit Philippe Lafaye. En l’absence de drapeau, la baignade n’est plus surveillée et le poste de secours est fermé. »

Sur la grande plage de Primel-Trégastel…

« Il faut faire attention aux engins de plage, genre planche à voiles, surfs, kayaks et autres embarcations, détaille Jean-François Derrien, responsable de la station SNSM de Plougasnou. Surtout quand le vent vient de terre, les gens n’en ont pas toujours conscience. Il faut aussi respecter le chenal réservé aux départs et arrivées des bateaux. » Les nageurs sauveteurs sont aussi présents pour faire respecter les arrêtés municipaux concernant notamment la présence des chiens, « exceptés les chiens guides pour les personnes malvoyantes. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-trois-conseils-de-la-snsm-pour-passer-un-ete-en-toute-securite-e3808d00-441a-11ef-a553-79592a855fb7

 

Le Diben mercredi 17 juillet 2024

Plougasnou. Art en Plougasnou

Diaporama : Vernissage Art en Plougasnou samedi 15 juillet 2023

Diaporama : Vernissage "Art en Plougasnou" samedi 15 juillet 2017

 

Ouest-France

Cinq bonnes raisons de se rendre au Festival du film jeunesse de Plougasnou qui débute ce mercredi

Camille BOUZA. Publié le

Le Festival du film jeunesse de Plougasnou (Finistère) s’ouvrira ce mercredi 17 juillet 2024. Pour sa deuxième édition, l’évènement durera une journée de plus avec une programmation construite autour du sport dans la lignée de cette année olympique.

Françoise Camet, Jean-Marc et Marie Portolano travaillent en famille pour développer le cinéma à Plougasnou.

Françoise Camet, Jean-Marc et Marie Portolano travaillent en famille pour développer le cinéma à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Le Festival du film jeunesse, initié par l’association du Ciné de la Baie, revient à Plougasnou (Finistère) du 17 au 19 juillet 2024. Après une première édition réussie, les organisateurs ont ajouté une journée supplémentaire. Trois jours de grand écran sont ainsi prévus sur une thématique toute trouvée à l’approche des Jeux olympiques :  le sport dans tous ses états . La rédaction de Ouest-France a relevé pour vous cinq bonnes raisons de s’y rendre.

Pour sa diversité de films

À Plougasnou, le programme devrait permettre à toutes les générations de s’y retrouver. Le premier soir, les spectateurs sont invités à se plonger dans la boxe du début du XXe siècle avec Le roman de Carpentier. Un film autobiographique dans lequel le célèbre boxeur Georges Carpentier interprète son propre rôle.

Réalisé en 1913, le film est muet. Mais pas de panique pour les amoureux du son puisqu’un  créateur jouera une musique composée spécialement tout au long de la diffusion , explique Jean-Marc Portolano, l’un des fondateurs du festival. Un ciné-live aux notes électro-acoustique qui devrait faire son effet. Dans les jours suivants, des longs-métrages tels que L’Ascension, avec Ahmed Sylla et Alice Belaïdi, ou la version de 1991 de Point Break, nous feront voyager des hauteurs de l’Everest aux rouleaux de l’océan.

Deux projections auront lieu à la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère). | CINÉ-CLUB DE LA BAIE

Pour l’investissement de toute une commune

C’est très certainement l’un des secrets de sa réussite.  On sent une véritable envie de s’investir de la part des habitants , souligne Francoise Camet, initiatrice du projet. Un élan qui commence dès le plus jeune âge puisque les élèves du collège François-Charles à Plougasnou ont participé au choix de plusieurs films. Nombre d’entre eux feront également partie des 70 bénévoles de l’événement.  Les familles sont mobilisées via l’association des parents d’élèves.  Enfin, le festival peut compter sur ses partenaires, dont une vingtaine de nouveaux.

Pour les rencontres

Les fans du film L’Ascension devraient être aux anges lors du deuxième jour. Une rencontre est en effet prévue avec sa productrice Laurence Lascary et Nadir Dendoune, auteur du livre Un tocard sur le toit du monde, qui a inspiré le long-métrage. Ce moment sera animé par Marie Portolano, présidente de l’association du Ciné de la Baie et journaliste à France Télévisions.

Vendredi 19 juillet, une séance de dédicaces est programmée. La réalisatrice du film Marinette, diffusé en clôture du festival, sera notamment présente.

Lire aussi :  Il y a urgence à faire du cinéma  : ce réalisateur prépare le tournage de son film en Finistère

Pour la myriade d’ateliers

Pour aller plus loin dans la découverte, des ateliers maquillage et doublage ont été prévus. Destinées aux 10-18 ans, ces sessions permettront d’explorer la conception des blessures au cinéma et d’apprendre les techniques de doublage.

En parallèle, plusieurs animations sportives comme le football, le volley-ball ou le palet seront mis en place. Enfin, il sera possible de prendre part à un quiz sur les musiques de film. Organisé par Grégoire Ludig et Régis Roinsard, ce jeu promet amusement et cadeaux à la clé.

Car le festival invite le cinéma où il n’est pas

Dans la lignée du Ciné de la Baie, le festival du film jeunesse amène le grand écran au plus près des habitants.  Nous sommes dans une commune rurale et cette fois c’est le loisir qui vient vers les gens , souligne Françoise Camet. Et le cinéma ne se contente pas d’aller dans le centre-ville, il investit aussi le bord de mer. Deux séances en plein air auront lieu à la Pointe du Primel.  Le cadre est un personnage à lui tout seul. L’année dernière, le ciel du film se confondait avec le réel , se souvient Jean-Marc Portolano. Finalement la grande force du festival est peut-être de permettre au public de naviguer entre rêve et réalité.

https://www.ouest-france.fr/cinema/cinq-bonnes-raisons-de-se-rendre-au-festival-du-film-jeunesse-de-plougasnou-qui-debute-ce-mercredi-46f439a2-4116-11ef-b753-7a8e9818b180

 

Ouest-France

Sur le départ, l’équipe du Premier ministre Gabriel Attal a tenu un semestre

Yves-Marie ROBIN. Modifié le Publié le

Emmanuel Macron a accepté la démission de son Premier ministre et du gouvernement, mardi soir. L’exécutif va, désormais, gérer les affaires courantes en attendant un nouveau locataire à Matignon.

Gabriel Attal sortant du Conseil des ministres, mardi midi.

Gabriel Attal sortant du Conseil des ministres, mardi midi. | AFP

Il n’aura été le plus jeune Premier ministre de la Ve République… que pendant six mois. Un peu plus d’une semaine après la défaite du camp présidentiel aux législatives, Gabriel Attal a présenté, ce mardi 16 juillet 2024, sa démission et celle de son équipe gouvernementale au président de la République qui les a acceptées. Il ne quitte pas Matignon pour autant. Il va rester chef du gouvernement - jusqu’à la nomination d’un successeur - pour gérer les affaires courantes.

Même si son séjour rue de Varenne a été bref, le trentenaire a marqué son passage et demeure toujours l’une des personnalités politiques préférées des Français. Pendant ce semestre, il ne s’est pas ménagé, communiquant énormément, multipliant les déplacements sur le terrain, s’astreignant à mettre le retour de l’ordre au rang de ses priorités. La multiplication des opérations « place nette », contre les trafics de drogue, en a été l’une des déclinaisons.

Une politique de droite ?

Le 9 janvier, sitôt gravi le perron de Matignon, il avait d’ailleurs déjà donné le ton de sa feuille de route, assumant « faire de l’autorité et du respect de l’autre une valeur de premier ordre, et de la sécurité un objectif prioritaire ». Un avant-goût du fameux « Tu casses, tu répares ; tu salis, tu nettoies », martelé fin janvier face aux députés et sénateurs, alors que les cas de violences entre mineurs se multipliaient.

Une politique de droite ? Conduite par une équipe de droite ? La nomination au gouvernement des anciennes sarkozystes Catherine Vautrin (Santé et Travail) et Rachida Dati (Culture), auprès des confirmés Bruno Le Maire (Économie), Sébastien Lecornu (Armée) et Gérald Darmanin (Intérieur), a nourri des critiques durant l’hiver. La gauche n’a d’ailleurs jamais cessé de reprocher au Premier ministre d’avoir oublié sa couleur primaire, le rose socialiste.

Relations distendues

Ces six mois à la tête de l’exécutif ont surtout été marqués par plusieurs crises. Au sein de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra y ayant échoué très vite ; financière, la France est loin d’en avoir terminé avec elle ; agricole aussi. Une sorte de baptême du feu vécu ici par Gabriel Attal à la fin janvier. Face à la colère rouge des exploitants, le Premier ministre n’a pas hésité à se hisser en première ligne, mouillant sa chemise, pensant avoir circonscrit l’incendie. Mais les braises couvent toujours, toutes les réformes promises n’ayant toujours pas été votées.

La faute… à la dissolution, qui a également empêché Gabriel Attal d’aller au bout de sa réforme de l’assurance-chômage. Il en a beaucoup voulu au chef de l’État de ne pas l’avoir informé préalablement du renvoi des députés en campagne. Il lui en veut toujours. Les relations entre les deux hommes se sont fortement distendues. Loyalement, le trentenaire a conduit la bataille des législatives – après avoir participé à celle des européennes – mais le combat était perdu d’avance… Même si le Premier ministre s’honore d’avoir contrecarré les plans du Rassemblement national.

Redevenu député des Hauts-de-Seine, élu à la tête du groupe parlementaire « Ensemble pour la République » (ex-Renaissance) samedi, Gabriel Attal va, désormais, s’efforcer de peser dans une Assemblée nationale extrêmement divisée… en attendant le scrutin présidentiel de 2027 auquel il pourrait prendre part. L’occasion de retrouver sur son chemin le futur ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, intéressé aussi par l’échéance présidentielle. Deux rivaux de longue date que les récents soubresauts politiques n’ont pas rapprochés.

https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/sur-le-depart-lequipe-du-premier-ministre-gabriel-attal-a-tenu-un-semestre-011ca9d6-4360-11ef-90f2-b61ef193591b

 

Ouest-France

Algues vertes. Ces associations bretonnes proposent de créer une commission d’enquête parlementaire

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Les associations Défense des victimes des marées vertes et Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre réagissent à la proposition du député Mickaël Cosson de réensabler la plage de Saint-Guimond, à Hillion, pour résoudre une partie du problème des algues vertes.

Les plages de la commune d’Hillion sont touchées par la problématique des algues vertes.

Les plages de la commune d’Hillion sont touchées par la problématique des algues vertes. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Nouvelle réaction aux propos du député Mickaël Cosson. Celui-ci a proposé de désenvaser et réensabler la plage de Saint-Guimond, à Hillion, qui a dépassé trois fois le seuil d’alerte à l’hydrogène sulfuré depuis juin 2024, pour régler une partie du problème des algues vertes.

André Ollivro, président de Défense des victimes des marées vertes et Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, le rejoignent sur le constat que « la flore et surtout la faune de ces littoraux meurent à cause de l’hydrogène sulfuré produit par les échouages massifs d’algues vertes ».

Lire aussi : En été, doit-on fermer durablement cette plage bretonne polluée par les algues vertes ?

« Pourquoi nous en sommes là, 54 ans après ? »

En revanche,  pour nous, le cœur de l’action ne se réduit pas à un tas de sable déplacé pour masquer temporairement le problème bien réel sur lequel nous sommes d’accord, mais bien s’attaquer à ses causes connues et reconnues, autrement que par des Plans algues vertes inopérants parce qu’inadaptés .

Les deux associations, proches de la députée La France insoumise de Guingamp, Muriel Lepvraud, appellent ainsi Mickaël Cosson (MoDem) à « constituer avec elle une commission d’enquête parlementaire sur le sujet des algues vertes en Bretagne, afin d’expliquer pourquoi nous en sommes là, 54 ans après les premiers échouages. Bien sûr, nous nous tenons à votre entière disposition pour être auditionnés. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-ces-associations-bretonnes-proposent-de-creer-une-commission-denquete-parlementaire-d5aa020e-4363-11ef-90f2-b61ef193591b

 

Ouest-France

Pour EELV de la baie de Saint-Brieuc, « il faut s’attaquer aux causes » des algues vertes

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La section Europe Écologie – Les Verts de la baie de Saint-Brieuc réagit à la proposition du député, Mickaël Cosson, de réensabler la plage de Saint-Guimond pour régler une partie du problème des algues vertes.

Les algues vertes prolifèrent sur la côte d’Hillion.

Les algues vertes prolifèrent sur la côte d’Hillion. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Aux beaux jours, c’est toujours pareil. Les algues vertes reviennent s’échouer sur nos côtes et créer du remous. Écologique et politique. La plage Saint-Guimond, à Hillion (Côtes-d’Armor), a connu trois dépassements de seuil d’alerte algues vertes en l’espace de quelques semaines. Dans la presse, le député Mickaël Cosson a lancé un appel à la désenvaser puis la réensabler.

Lire aussi : En été, doit-on fermer durablement cette plage bretonne polluée par les algues vertes ?

De quoi faire bondir Europe Écologie – Les Verts de la baie de Saint-Brieuc. Dans un communiqué, le parti rappelle que l’argent des contribuables devrait plutôt servir à  s’attaquer aux causes du problème .

Les mesures préventives en question

Soit  l’agriculture industrielle, les épandages excessifs d’effluents d’élevage, qui causent un ruissellement de nitrates sur le littoral breton. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, est membre du MoDem, comme Mickaël Cosson : n’a-t-il pas son numéro de téléphone ? Mickaël Cosson dépose des amendements affaiblissant le Code de l’environnement vis-à-vis des élevages industriels : aggraver les marées vertes puis créer des activités de ramassage avec nos impôts, c’est un business model ? », tacle EELV.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, le problème sans fin des algues vertes

En réponse,  construisons un véritable plan de transformation pour l’agriculture bretonne, en commençant par les bassins-versants algues vertes ! Les agriculteurs sont les premières victimes de ce système infernal. 

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pour-eelv-de-la-baie-de-saint-brieuc-il-faut-sattaquer-aux-causes-des-algues-vertes-3b270a18-4360-11ef-90f2-b61ef193591b

 

Le Diben mardi 16 juillet 2024

Plougasnou. Place aux mômes SURPRISE EFFECT

Place aux mômes "Surprise Effect". Photo pyb29 Photo pyb29

Une belle affluence et un spectacle très conviviale.

Diaporama : Place aux mômes "SURPRISE EFFECT" Plougasnou lundi 15 juillet 2024

 

Ouest-France

À Guimaëc, le restaurant Le Friko ouvre le bal estival avec une exposition et un concert

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Pour fêter le début de la saison, le restaurant Le Friko à Guimaëc (Finistère) propose un joli bouquet d’animations. Les créations photographiques de Lola Pion et un joyeux groupe de bluegrass ouvrent les festivités.

Lola Pion est passionnée de photo et surtout par la technique du cyanotype.

Lola Pion est passionnée de photo et surtout par la technique du cyanotype. | OUEST-FRANCE

Plus d’un an après son ouverture, le restaurant Le Friko à Guimaëc (Finistère), organise cet été des animations, allant d’expositions photographiques à des concerts aux sonorités inédites.

Depuis le mercredi 10 juillet 2024, Dylan Simon et Yoann le Puil accueillent dans leurs murs les photographies de Lola Pion. Du Sud-Ouest sa région natale, au Moulin de la Rive à Locquirec (Finistère), où elle passe désormais ses vacances, le littoral et son côté sauvage, la flore et la faune sous-marine avec des modèles plus structurés comme le homard, ne cessent de l’inspirer.

Assistante opératrice sur des longs-métrages à Paris, cette jeune femme se passionne pour l’image et le cyanotype, à base de sels ferriques, un procédé fascinant, surtout pour ce que le bleu de Prusse obtenu fait résonner en elle. « Cette exposition est un prolongement de ma première exposition, l’hiver dernier, en région parisienne, explique l’artiste. Travailler le négatif d’une photo, fabriquer une solution chimique, l’exposer aux rayons du soleil, puis voir se révéler une nouvelle œuvre… c’est comme un écho à mon métier, l’image au cinéma. » La délicatesse onirique de ses œuvres tient essentiellement au grain de pellicule obtenu « comme sur une photo ancienne, c’est ce qui me plaît. »

Ouverture des festivités avec du bluegrass

C’est dans ce décor que jouera le premier groupe de la programmation estivale du Friko. Mercredi 17 juillet 2024, place à la formation The Healberries, trois musiciens amoureux du bluegrass, une musique venue du Kentucky, sous l’impulsion de Bill Monroe dans les années 1940. À travers une sélection de grands standards et de morceaux plus inédits, on y retrouve ce qui fait l’identité unique de cette musique hautement revigorante : solos à plein galop, chœurs radieux, rolls de banjo irrésistibles, balades éternelles…

À raison d’un concert par semaine, le public est invité à rencontrer les Poissons volants qui animeront la soirée du 25 juillet avec du Balkan musette au swing polyphonique. Le 2 août, la Cherba de Raoul viendra faire connaître la musique traditionnelle de l’Europe de l’Est. Le 9 août, Hop, Hop, Hop Crew interprétera de la musique Balkan fusion. Le 14 août, le trio Oxoloco fera danser sur de la techno trad. Le 24, ce sera du folk avec Romy Lwiz et de la pop électro avec Eva Helia. Enfin, un fest-noz clôturera l’été, le 31 août.

Pratique : Le Friko, à Guimaëc ; tél. 02 98 19 51 40.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/a-guimaec-le-restaurant-le-friko-ouvre-le-bal-estival-avec-une-exposition-et-un-concert-8dbbee90-4042-11ef-ae5b-bfe38155f8bc

 

Ouest-France

Les bassines peuvent donner une « fausse impression de sécurité », selon cette scientifique

Recueilli parClaire ROBIN. Publié le

Alors que les opposants aux « bassines » ou réserves de substitution, se réuniront à partir du 16 juillet 2024 dans le Poitou, on fait le point avec Nadia Carluer, de l’Inrae, sur les impacts de ce mode d’irrigation.

Les réserves d’eau permettent de maintenir une irrigation, même lorsque l’eau vient à manquer l’été.

Les réserves d’eau permettent de maintenir une irrigation, même lorsque l’eau vient à manquer l’été. | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

Quelles sont les conséquences des retenues d’eau destinées à l’irrigation des cultures agricoles sur leur environnement ? Quels sont les impacts de ces réservoirs, aussi surnommés « bassines », sur les niveaux des nappes souterraines, des rivières ? Jouent-ils sur la qualité et la température de l’eau ?

Si la littérature scientifique est assez restreinte sur la question précise des effets des réserves alimentées par pompage d’eau dans les nappes, tant sujettes à controverses, Nadia Carluer, ingénieur-chercheur à l’Inrae Lyon-Villeurbanne, qui a piloté une expertise collective sur la question des impacts des retenues (quelle que soit leur catégorie), répond à nos questions.

La scientifique travaille au sein de l’unité de recherche RiverLy, consacrée à la recherche pluridisciplinaire sur le fonctionnement des hydrosystèmes. Elle apporte ici son éclairage sur une question qui se trouve au cœur de l’actualité, alors que se tient, du 16 au 21 juillet 2024 dans le Poitou, une manifestation d’ampleur organisée par les opposants aux méga-bassines.

Nadia Carluer est ingénieur-chercheur à l’Inrae Lyon-Villeurbanne. | DR

Avez-vous des premiers « retours d’expérience » sur ces bassines par pompage, mises en service il y a plusieurs années ?

Je sais que dans le Marais poitevin, les premières bassines ont bien permis de limiter les prélèvements d’eau l’été, en les décalant aux périodes de nappe phréatique haute - ce qui est le principe des retenues de substitution - et d’améliorer la situation. Mais on observe aussi que le réchauffement de l’eau dans la retenue et sa teneur en azote (ou en nitrates) accroît fortement le risque d’eutrophisation (surabondance de matière organique), ce qui peut impacter son utilisation pour l’irrigation. Remplir ces gros ouvrages peut diminuer également le débit dans les rivières, avec de nombreux effets induits.

Vous alertez aussi sur les risques d’un effet « rebond ». De quoi s’agit-il ?

Avec les retenues, comme on pense avoir de l’eau chaque année, il y a un risque de mettre en place des cultures qui auront forcément besoin d’être irriguées. Alors l’année où le niveau de la nappe est trop bas et que les pompages ne sont pas autorisés, les systèmes dépendant de la capacité à irriguer sont très fragilisés, comme on a pu le voir en en Espagne par exemple.

Qu’en est-il de la rentabilité de ces modes d’irrigation ?

Les modèles économiques de ces réserves ne sont pas toujours rentables, avec des coûts de l’eau de 30 à 35 centimes/m3. Ce tarif est, en outre, amené à augmenter avec le prix de l’énergie, puisque les opérations de pompage sont très consommatrices. Et on pompe deux fois : pour remplir ces retenues, puis pour les vider. La fausse impression de sécurité que donnent ces retenues nous détourne, par ailleurs, d’une réflexion de fond sur la transition vers un autre modèle agricole, puisque la construction de bassines engage l’avenir du territoire pour plusieurs dizaines d’années.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/les-bassines-peuvent-donner-une-fausse-impression-de-securite-selon-cette-scientifique-1a45fba0-39fc-11ef-b4c0-3362ee646fd4

 

Ouest-France

Cinq bonnes raisons de fréquenter le festival Les Rues en scène, à Morlaix, du 17 juillet au 7 août

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C’est drôle, impertinent, poétique et on en redemande. Les arts de rue de Morlaix s’apprêtent à battre le pavé de la cité du Viaduc. À partir du 17 juillet 2024, près de quarante spectacles sont au programme jusqu’au 7 août 2024. Puis à Pleyber-Christ (Finistère), Garlan (Finistère) et Plouégat-Moysan (Finistère), à partir du 1er septembre 2024.

La compagnie Mimo Tuga, l’un des coups de cœur de la programmation.

La compagnie Mimo Tuga, l’un des coups de cœur de la programmation. | MIMO TUGA

Du 17 juillet au 7 août 2024, Rues en scène, le festival des arts de la rue de Morlaix (Finistère) a l’art et la manière de gâter son public. Alors si vous cherchez encore une raison d’y aller, en voici au moins cinq…

1 - Pour une avalanche de spectacles

Rues en scène accueillent une quarantaine de compagnies cet été. Près de quarante spectacles sont prévus en centre-ville puis dans trois communes à partir du 1er septembre. Une nouvelle fois, le festival, identifié par la Direction régionale des affaires culturelles, brasse tous les arts de la rue et est entièrement gratuit.

Lire aussi : Après Panoramas, un festival 100 % rap débarque à Morlaix !

2 - Toujours plus grand, toujours, gratuit

Au regard de la riche programmation qui attend le public, c’est bien avec l’art, sous toutes ses formes, qu’il a rendez-vous durant quatre mercredis à Morlaix. Entre cirque minimaliste, acrobaties, théâtre participatif, musique live, danse… Nous avons fait une petite sélection, mais comme à notre habitude, on vous conseille d’aller regarder de plus près la programmation sur le site www.ville.morlaix.fr.

Les Batteurs de Pavés jouent « Les Misérables ». | KALIMBA

3 - Pour les coups de cœur

Mimo Tuga (mime, clown) programmé en ouverture le 17 juillet. « Tuga, le populaire mime de Valparaíso au Chili, invite à découvrir la fraîcheur d’un été orange aux odeurs d’embrun du Pacifique », indique, Christine Lallouet, du service culture de la ville de Morlaix. Le 24 juillet, More Aura (Cie Des Clous – Véronique Tuaillon) qui raconte l’histoire d’une boxeuse qui vit dans la réalité de l’instant présent, est « un solo de clown triste saisissant ».

4 - Pour des spectacles des plus originaux

Comme Les Misérables (théâtre participatif), le 17 juillet. Raconter une histoire aussi sombre que le roman de Victor Hugo, est-ce une bonne idée ? « Oui et on va même rigoler ! » répondent les Batteurs de Pavés ! Autre spectacle original, Clow (n) d pour le final du 7 août. Dans un univers rétrofuturiste « intemporel », un duo de clowns sans parole raconte une tranche de vie à deux, avec trois fois rien. « Sur la dictature de l’image, de la surveillance vidéo et de l’intelligence artificielle. »

5 - Pour les fanfares

Le premier mercredi, le Lulu Jazz-Band (jazz New Orleans) déambulera dans les rues et les trois sites où se dérouleront les spectacles, place Allende, place de Viarme et place des Jacobins. La fanfare jouera à deux reprises à 17 h 30 et 21 h 30. Avec son répertoire groovy funky sexy, la fanfare Poney M se produira le 31 juillet, place Allende.

Pratique : du 17 juillet au 17 août, en centre-ville de Morlaix. Gratuit.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/cinq-bonnes-raisons-de-frequenter-le-festival-les-rues-en-scene-a-morlaix-du-17-juillet-au-7-aout-23de6ce2-3d17-11ef-b9ca-a227f2483acd

 

Ouest-France

Le programme estival des Mardis de Plougasnou

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Les Mardis de Plougasnou (Finistère) permettent de découvrir tous styles de musique le temps d’une soirée.

Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la première soirée des Mardis de Plougasnou.

Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la première soirée des Mardis de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Chaque soirée des Mardis de Plougasnou est l’occasion de composer un univers particulier.

Voici les rendez-vous de juillet 2024 : mardi 16, c’est l’association Arthus Jazz (Saint-Jean-du-Doigt) qui convie le public au rythme singulier du jazz bossa, en compagnie des musiciens des Profiteroles & Co et Stéphane Fernandez trio, ainsi que du Alain Brunet quartet.

Le 23 juillet, rendez-vous avec le quatuor à cordes Aâlma Dili, « du rock doux entre musiques traditionnelles et influences western », indique Geoffrey Castel, adjoint en charge des animations.

Le 30, place au trio formé d’Hélène Brunet, Yuna Léon et Nolùen Le Buhé avec Thumette Léon, chorégraphe, danseuse et comédienne en langue des signes, quatre artistes féminines de la scène bretonne pour un concert voix, violon, guitare, laud et chansigne. En fin de soirée, le trio Fleuves, qui porte haut le renouveau des musiques bretonnes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-programme-estival-des-mardis-de-plougasnou-cfdc2fb4-41e2-11ef-bb35-337f783a35ab

 

Ouest-France

Pourquoi Plougasnou renonce au label Pavillon bleu ?

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Cela fait un an que le Pavillon bleu ne pavoise plus sur la plage de Primel. Un choix de la commune de Plougasnou (Finistère), qui préfère, cette année, concentrer ses efforts de sensibilisation à l’environnement dans le cadre d’un panel d’animations nature plus étoffé.

Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage de Primel-Trégastel depuis l’année dernière.

Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage de Primel-Trégastel depuis l’année dernière. | OUEST-FRANCE

Plougasnou n’a plus le label Pavillon bleu par l’association Teragir, depuis l’été 2023. Exit le label de la plage de Primel-Trégastel obtenu chaque année depuis dix ans. La municipalité le vit plutôt bien. Mieux, c’est elle qui l’a choisi.

Le précieux pavillon ne peut s’obtenir sans une candidature préalable de la commune. Candidature que la commune de Plougasnou n’a pas déposée depuis 2023.

Cela coûte entre 1 000 € et 2 500 € en fonction de la taille de la commune, même si ce label est symbole d’une qualité environnementale exemplaire. « Mais le dossier est complexe à monter », souligne la maire Nathalie Bernard, samedi 13 juillet 2024, lors du point presse de présentation des animations dans la commune.

Pour le décrocher, les municipalités doivent, en effet, « mener, de façon permanente, une politique de développement touristique durable. » Le Pavillon bleu garantit la propreté de la plage et la qualité de ses eaux, mais aussi la sécurité des baigneurs, grâce à la présence de sauveteurs de la SNSM. « Mais ce label ne nous amène pas plus de monde, les gens viennent ici sans cela, poursuit la maire. De toute manière, nous faisons déjà du tourisme durable. Il nous a semblé plus opportun de concentrer nos actions de sensibilisation, en investissant dans un programme plus étoffé d’animations nature sur le littoral, avec des animateurs professionnels de l’Ulamir-CPIE et Bretagne vivante. »

Cette année, la commune de Plougasnou propose une dizaine de sorties nature à la découverte du littoral et des oiseaux. | OUEST-FRANCE

Découverte à marée basse pour reconnaître les espèces, identification des oiseaux du bord de mer dont certains d’entre eux passent quasiment toute leur vie sur l’eau, tandis que d’autres ne se mouillent pas grâce à̀ leurs longues pattes, ou encore exploration du rôle écologique des algues brunes, rouges et vertes… En tout, une dizaine de rendez-vous qui est prévue en juillet et août. Tout le programme est sur le site de la commune et à l’office de tourisme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pourquoi-plougasnou-renonce-au-label-pavillon-bleu-9d75f924-41ba-11ef-ae5b-bfe38155f8bc

 

Ouest-France

Le concours Couleurs de Bretagne, l’art à tous les âges

Camille BOUZA. Publié le

La 31e édition du concours de peinture Couleurs de Bretagne s’est tenue, samedi 13 juillet 2024, à Morlaix (Finistère). Porté par l’association du même nom, l’évènement était ouvert à toutes et tous et notamment aux plus jeunes avec des catégories dédiées. Plusieurs d’entre eux n’ont pas manqué d’y participer.

Nils, 11 ans (à g.), et Norah, 14 ans (à d.), font parties des onze enfants et adolescents ayant participé au concours.

Nils, 11 ans (à g.), et Norah, 14 ans (à d.), font parties des onze enfants et adolescents ayant participé au concours. | OUEST-FRANCE

Il y avait du monde à la mairie de Morlaix (Finistère) ce samedi 13 juillet 2024. Si un mariage et son cortège d’invités formaient un contingent important, une seconde salle de l’Hôtel de Ville était, elle, dédiée à une tout autre célébration : celle de l’art. C’est en effet ici que se trouvaient les organisateurs du concours de peinture et de dessins Couleurs de Bretagne.

Après s’être inscrits dans la matinée, les artistes ont eu jusqu’à 16 h pour réaliser une œuvre « mettant en valeur le patrimoine bâti ou paysager de la commune », explique l’organisation. Une initiative « gratuite et ouverte à tous, des plus petits aux plus grands ». Les plus jeunes justement ont été très bien représentés avec 11 enfants et adolescents sur un total de 63 participants. De jeunes artistes qui représentent parfois la deuxième ou troisième génération de leur famille à ce concours. « Il nous arrive de perdre de vue des personnes et de les voir revenir avec leurs enfants 15 après », se réjouit Armelle Dérobert, co-fondatrice de l’association.

Une histoire de famille

Cette perpétuation familiale, Leyla, 18 ans, en est un parfait exemple. « Mes grands-parents participaient au concours, mes parents aussi et mon petit frère de sept ans devrait être le prochain. » Membre de Couleurs de Bretagne, l’étudiante en deuxième année d’histoire de l’art a réalisé un dessin monochrome d’un baptistaire « pour changer du viaduc », souligne-t-elle en riant. Mais le plaisir de dessiner n’est pas la seule chose qu’elle est venue chercher. « On prend le temps de se balader, de discuter avec les gens, de partager des conseils. »

Un peu plus tard, c’est au tour de Nils, 11 ans et de Norah, 14 ans de ramener leur création au jury. Tandis qu’il dessinait une vue de l’église Saint-Melaine, « l’endroit qui l’a le plus marqué », sa grande sœur s’est concentrée sur le viaduc et a réalisé un travail d’une magnifique précision. « Je dessine depuis toujours », avance la jeune artiste. Une passion mais pas seulement. « Je souhaite en faire mon métier plus tard en devenant mangaka. »

Lire aussi : Star sur Instagram, ce bébé-peintre d’à peine deux ans vend déjà ses œuvres pour 6 500 €

Le dessin de Norah représentant une vue sur le viaduc de Morlaix est d’une grande précision. | OUEST-FRANCE

De grandes maisons, un viaduc et le soleil

Si certains enfants sont assez âgés pour penser à leur avenir professionnel, d’autres, plus jeunes, n’y pensent pas encore. Un âge qui n’empêche en rien la passion. « Elle dessine tous les jours, principalement de la bande dessinée », raconte Léna, la maman de Julianne, 8 ans et demi. Venue de région parisienne, la jeune fille montre fièrement son dessin. « Il y a le viaduc dessus mais le plus important ce sont les grandes maisons de Morlaix », décrit-elle.

Ces éléments figurent parmi les plus récurrents dans les dessins comme dans ceux de Gaston, 7 ans, et de Martin, 5 ans et demi. Mais ce dernier y a ajouté un autre détail. « J’ai dessiné le soleil parce qu’il était là. » Sa présence est si rare en ce moment qu’il ne fallait en effet pas manqué l’occasion de l’immortaliser.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-concours-couleurs-de-bretagne-lart-a-tous-les-ages-b8aa8fc8-4126-11ef-b753-7a8e9818b180

 

Ouest-France

Six plages des Côtes-d’Armor ont une qualité de l’eau insuffisante selon l’ARS, voici lesquelles

Camille BEDOUX. Publié le

L’Agence régionale de santé (ARS) a publié son enquête annuelle sur la qualité des eaux de baignade en Bretagne, vendredi 12 juillet 2024. La quasi-totalité des sites bretons contrôlés répondent aux exigences de la réglementation européenne. Dans les Côtes-d’Armor, parmi les 126 zones passées au crible, six plages sont concernées par une qualité de l’eau jugée « insuffisante ». Voici lesquelles.

Selon la dernière enquête publiée par l’ARS Bretagne, vendredi 12 juillet 2024, la qualité de l’eau est « insuffisante » dans six sites de baignade des Côtes-d’Armor.

Selon la dernière enquête publiée par l’ARS Bretagne, vendredi 12 juillet 2024, la qualité de l’eau est « insuffisante » dans six sites de baignade des Côtes-d’Armor. | DR

L’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne a publié, vendredi 12 juillet 2024, son enquête annuelle sur la qualité des eaux de baignade (plages et sites d’eau douce). Parmi les 587 sites de baignades contrôlés et classés dans la région en 2023, 98,1 % présentent une eau répondant aux exigences de qualité établies par l’Union européenne.

Lire aussi : Qualité des eaux de baignade en Bretagne : six plages interdites, feu vert pour les autres sites

« Ce contrôle porte principalement sur la qualité bactériologique de l’eau, qui s’appuie sur les deux indicateurs de contamination fécale réglementés : Escherichia coli (E. coli) et les entérocoques intestinaux, indique l’agence. Ce suivi est réalisé pour éviter l’exposition des baigneurs à une eau pouvant présenter des risques sanitaires. »

126 sites de baignade contrôlés dans les Côtes-d’Armor

Dans les Côtes-d’Armor, 126 sites de baignade ont été passés au crible : 79 sont qualifiés de « qualité excellente », 26 de « qualité bonne » et 16 de « qualité suffisante ». Mais aussi 6 jugés de « qualité insuffisante » : la plage du Moulin, à Binic-Étables-sur-Mer ; la plage de Pors-Rand, à Pleubian ; Bréhec port à Plouha ; la baie de la Vierge-Pont-Roux, à Ploulec’h ; la plage du Valais, à Saint-Brieuc et la plage du Bourg-Nord, à Saint-Michel-en-Grève.

« Les résultats de ces contrôles et les classements qui en découlent permettent aux responsables locaux de renseigner les vacanciers sur la qualité des eaux et les risques pour la santé », précise l’ARS.

Depuis jeudi 11 juillet 2024, la commune de Trégastel, sur la côte de Granit rose, a été contrainte de prendre un arrêté municipal pour interdire la baignade sur la plage du Coz-Pors. La raison ? Un seuil élevé de bactéries E. coli et entérocoques dans les eaux de baignade. Il s’agit, pour l’instant, de la seule concernée dans les Côtes-d’Armor.

Lire aussi : Qualité des eaux de baignade en Bretagne : Perros-Guirec, la bonne élève des Côtes-d’Armor

Pour rappel, « le risque infectieux associé à la baignade se traduit principalement par des gastro-entérites, des otites, des rhinites et des dermatites. Les eaux douces sont aussi concernées par des risques particuliers, tels que la leptospirose et les proliférations de cyanobactéries. […] L’apparition de troubles sur la santé dépend du niveau de contamination de l’eau, de l’état de santé du baigneur et de l’intensité de son exposition à l’eau contaminée ».

Le premier classement de l’ARS depuis sa condamnation en juin 2023

Fin mai 2024, l’association Eau et rivières de Bretagne avait publié son propre classement de la qualité de l’eau des plages bretonnes. Elle avait identifié huit plages costarmoricaines « à éviter ». Seulement deux viennent corroborer les données de l’ARS, avec une qualité de l’eau « insuffisante » : la baie de la Vierge-Pont-Roux, à Ploulec’h et la plage du Bourg-Nord, à Saint-Michel-en-Grève. Pour les six autres, l’ARS les classe dans les catégories où la qualité de l’eau est « bonne » ou « suffisante ».

Lire aussi : Pourquoi ces plages des Côtes-d’Armor sont « à éviter » d’après Eau et rivières de Bretagne ?

Pour établir son diagnostic, Eau et rivières s’est appuyée sur des données publiques relevées, sur les quatre dernières années, par l’Agence européenne de l’environnement. Elle a pris en compte les déclarations de flux d’azote du monde agricole et les mesures de surveillance officielles réalisées par l’ARS. Ses critères sont donc plus stricts que ceux de l’ARS.

Concernant ce classement publié par l’ARS Bretagne, il s’agit du premier depuis sa condamnation, en juin 2023. Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait condamné l’agence à corriger son palmarès des eaux de baignade pour la période 2016-2020. Les juges avaient donné satisfaction à Eau et rivières de Bretagne, qui accusait l’ARS d’avoir « manipulé » les données. Et, ainsi, de présenter une vision édulcorée de la situation sanitaire réelle des plages bretonnes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/six-plages-des-cotes-darmor-ont-une-qualite-de-leau-insuffisante-selon-lars-voici-lesquelles-a7b32806-40f9-11ef-b308-87d59cb0f918

 

Ouest-France

Députée du Finistère, Mélanie Thomin appelle à suspendre les fermetures de classes en Bretagne

Kloé MARIN. Publié le

Mélanie Thomin, députée Parti socialiste pour le Nouveau Front populaire de la circonscription Carhaix-Châteaulin (Finistère), adresse une lettre ouverte et appelle à « suspendre immédiatement toutes les fermetures de classes en Bretagne ».

Réélue depuis cinq jours sous l’étiquette du Nouveau Front populaire, Mélanie Thomin appelle à appliquer les mesures « proposées par le programme ».

Réélue depuis cinq jours sous l’étiquette du Nouveau Front populaire, Mélanie Thomin appelle à appliquer les mesures « proposées par le programme ». | ARCHIVES OF

Mélanie Thomin, députée Parti socialiste pour le Nouveau Front populaire de la 6e circonscription du Finistère, lance un appel à suspendre immédiatement toute fermeture de classe en Bretagne. Dans une lettre ouverte, co-signée avec des parlementaires bretons, elle dénonce « les fermetures de classes en nombre décidées par le gouvernement et le rectorat de l’académie de Rennes ». « En février, c’est la fermeture de 229 classes qui était annoncée. Ces fermetures de classes, sont une menace pour l’avenir du système éducatif dans notre région, en particulier dans les zones rurales et périurbaines, mais aussi dans les cœurs urbains », écrit la députée.

Lire aussi : Législatives 2024. Carhaix – Châteaulin : les priorités de Mélanie Thomin, du Nouveau Front populaire

Diminuer les effectifs

La députée affirme vouloir suivre la mesure proposée par le programme du Nouveau Front populaire : « Nous proposons ainsi la diminution du nombre d’élèves par classe (comme la moyenne européenne, effectif de 19 élèves par classe) » ainsi que « la prise en compte des élèves de moins de trois ans dans les effectifs scolaires qui, lorsqu’ils sont scolarisés, ne sont toujours pas comptabilisés officiellement ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/deputee-du-finistere-melanie-thomin-appelle-a-suspendre-les-fermetures-de-classes-en-bretagne-69c9e668-4065-11ef-b753-7a8e9818b180

 

Ouest-France

Plounéour-Ménez. Le nom de l’ancien maire Pierre Lachuer sera donné au gymnase

Publié le

Le conseil municipal Plounéour-Ménez (Finistère), réuni mardi 9 juillet 2024, a voté la proposition de donner un nom au futur gymnase, celui de l’ancien maire Pierre Lachuer. Une antenne de télécommunication sera installée près du château d’eau.

Le gymnase de la commune près du collège, actuellement en travaux, portera le nom de l’ancien maire de 1983 à 1995, Pierre Lachuer

Le gymnase de la commune près du collège, actuellement en travaux, portera le nom de l’ancien maire de 1983 à 1995, Pierre Lachuer | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal a validé mardi 9 juillet, la proposition du maire Sébastien Marie de nommer le nouveau gymnase en travaux, du nom de l’ancien maire de la commune de 1983 à 1995, Pierre Lachuer.  D’ici la fin du mandat actuel, il y aura un véritable complexe sportif avec une salle de sport communale, un dojo départemental et un stade refait. Afin de différencier ces structures, il est important que la salle ait un nom. Actuellement, aucune rue ne porte le nom d’une personnalité ayant servi la commune. Je propose de nommer la salle Pierre-Lachuer », déclare le maire.

« Un défenseur du collège »

Pierre Lachuer est né en 1921 et décédé en 2000. Il était agriculteur dans le village du Grinec où il résidait. Résistant dès l’âge de 19 ans (FTP), militant communiste et syndicaliste agricole, il a été élu au conseil municipal durant six mandats, de 1959 à 1995, adjoint au maire Henri Cosquer, de 1959 à 1983, puis maire pendant deux mandats, de 1983 à 1995. Il est à l’origine de nombreux investissements et réalisations : la salle polyvalente, la salle foyer et le foyer logement, la station d’épuration et l’ancien gymnase. « Ce fut un farouche défenseur du maintien du collège. Ses interventions, parfois houleuses, ont permis de le conserver. Et, cet établissement est aujourd’hui un des vecteurs du développement de la commune », souligne Sébastien Marie.

Projet convention implantation antenne de télécommunication

 Il y a une obligation légale de poser des antennes relais sur les territoires. L’entreprise chargée de cette installation avait commencé à chercher des propriétés privées pour installer l’antenne à des endroits où elle aurait été plus visible, près des maisons, près du bourg , explique le maire. L’antenne sera finalement installée à côté du château d’eau.  Elle sera située dans le site inscrit des monts d’Arrée et sera soumise à l’avis de l’architecte des Bâtiments de France, qui ne laissera pas dénaturer le paysage. Elle aura une hauteur de 30 mètres et la redevance reviendrait au budget de la commune, soit 3 200 €/an HT », précise Sébastien Marie.

La régie de l’Eau de Morlaix Communauté, An Dour, va construire un autre château d’eau pour servir de réserve.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/plouneour-menez-le-nom-de-lancien-maire-pierre-lachuer-sera-donne-au-gymnase-8a0bd3a6-4023-11ef-ae5b-bfe38155f8bc

 

Ouest-France

À Brest, une école primaire ciblée par l’extrême droite

Elouan BLAT. Publié le

L’école primaire Paul-Dukas, à Brest (Finistère), a de nouveau été la cible de projections d’excréments. Une vidéo du réseau d’extrême droite « Parents vigilants » est mise en cause par la communauté éducative.

Des enseignants, représentants syndicaux, parents d’élèves et le député Pierre-Yves Cadalen devant le groupe scolaire Dukas, à Brest (Finistère).

Des enseignants, représentants syndicaux, parents d’élèves et le député Pierre-Yves Cadalen devant le groupe scolaire Dukas, à Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE

Les membres du groupe scolaire Paul-Dukas, à Brest (Finistère), sont à bout de nerfs. Après une première attaque en juin 2024, l’école primaire du quartier de Kérédern a de nouveau été la cible de projections d’excréments lors du week-end du second tour des élections législatives, alors que l’établissement faisait office de bureau de vote.

« Ce n’est pas une coïncidence », estiment les syndicats et les représentants des parents d’élèves, très émus par ces dégradations abjectes. « Cette école est devenue la cible de l’extrême droite raciste et xénophobe », lance Marie Dagnaud, professeure au lycée Vauban et secrétaire de la CGT Éduc’action 29.

La kermesse dans le viseur de l’extrême droite

« Ça a commencé avec la diffusion d’un tract pour la kermesse », rembobine Maïlys Dupuy, de l’Association des parents d’élèves de l’école. Un tract mentionnant des « saucisses halal » parmi d’autres préparations au menu des festivités et qui a été signalé sur les réseaux par l’association Parents vigilants.

Dans une vidéo publiée sur Facebook le 30 mai 2024, ce groupe en ligne, créé par le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, accuse l’école Paul-Dukas de vouloir « imposer des menus halals partout en France » et dénonce « l’islamisation des écoles ».

Deux jours plus tard, le 1er juin, l’école se réveille souillée par des projections d’excréments. Les portes, fenêtres et murs de l’établissement ont été visés, ainsi que plusieurs structures de jeux dans la cour de récréation. C’est un choc pour la communauté éducative, qui songe un temps à annuler la kermesse. Celle-ci a bien eu lieu « sans le moindre incident », assure Maïlys Dupuy, avant de nouvelles dégradations le week-end dernier.

« On a peur pour nos enfants »

« La kermesse est une fête que nous souhaitons ouvrir à tout le monde dans le quartier », explique Stéphanie Bessam, parent d’élève également, interloquée par de telles attaques contre le vivre-ensemble. « On se demande dans quel état on va retrouver l’école tous les lundis. On a peur pour nos enfants. »

Une plainte a été déposée par la mairie après constatation des dommages par la police, mais le personnel de l’établissement regrette le « manque de réaction » de sa hiérarchie, informée dès le premier incident début juin. L’inspectrice de l’Éducation nationale dans la circonscription de Brest Nord a finalement effectué un signalement auprès du procureur de la République le 9 juillet.

Pour sa première visite en tant que député, Pierre-Yves Cadalen a voulu leur apporter son soutien. « L’école publique est garante de la mixité et d’une forme d’égalité entre les élèves, quelle que soit leur origine. C’est tout ce que l’extrême droite ne supporte pas, dénonce l’élu vêtu de l’écharpe tricolore. Partout où elle voudra imposer sa loi, nous serons là pour lui barrer la route. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/a-brest-une-ecole-primaire-ciblee-par-lextreme-droite-fab9c9ba-3f87-11ef-9243-d35e291a41fd

 

Ouest-France

Législatives. Pour cette figure syndicale en Bretagne, le vote RN répond à « un mépris de classe »

Recueilli par Cédric ROGER-VASSELIN. Publié le

Serge Le Quéau est un acteur respecté de toutes les luttes syndicales en Côtes-d’Armor et au-delà depuis des décennies. Après le second tour des élections législatives, il met en garde : sans réponse au vote protestataire, il estime « inéluctable » l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir.

Serge Le Quéau, militant syndical en Bretagne depuis plus de cinquante ans, en Côtes-d’Armor depuis 1978.

Serge Le Quéau, militant syndical en Bretagne depuis plus de cinquante ans, en Côtes-d’Armor depuis 1978. | OUEST-FRANCE

À 71 ans, Serge Le Quéau, figure du syndicalisme en Bretagne, a quitté en avril 2024 ses fonctions au sein du Conseil économique, social et environnemental (Cese), à Paris, troisième chambre de la République, une assemblée constitutionnelle composée de représentants sociaux (syndicats, patronat, associations). « J’avais dit que je n’y siégerai plus après 70 ans. »

Cela ne l’empêche pas de garder un regard éclairé sur l’actualité. Quatre jours après le second tour des élections législatives, il revient sur l’essor du vote pour le FN devenu RN. Entretien.

Serge Le Quéau, comment avez-vous réagi aux résultats du second tour des élections législatives ?

Le Rassemblement national a réuni dix millions de voix, mais il n’y a pas dix millions de racistes en France. Les gens sont désespérés, d’abord face au désengagement de l’État dans les zones rurales. Il y a un sentiment d’abandon et de mépris de classe très fort chez les citoyens des zones rurales.

Pendant longtemps, ils ont dit, on ne vote plus. Aujourd’hui, ils votent pour le RN, qui a très bien compris et utilisé ce rejet. En tant que représentants syndicaux, on leur dit que le remède risque d’être pire que la maladie, car le RN ne remet pas du tout en cause l’économie libérale.

Serge Le Quéau, militant syndical en Bretagne depuis plus de cinquante ans, en Côtes-d’Armor depuis 1978. | OUEST-FRANCE

Le désengagement de l’État dans les zones rurales ne date pas d’hier…

Oui, et c’est le terreau du vote protestataire pour le RN. Pendant plus de quinze ans, entre 1978 et 1994, j’ai été receveur rural des postes à La Harmoye, petite commune entre Corlay et Quintin. En tant qu’élu syndical, j’ai assisté à tant de fermetures de bureaux de poste, j’ai vu tant d’élus locaux impuissants, qui se sentaient humiliés par une technocratie arrogante.

Pour prendre l’exemple récent de Corlay, en trois ans, le bureau de poste et maintenant le collège ont fermé, les gens ne trouvent pas de médecin, mais en revanche, leurs impôts ne baissent pas. Ils expriment par leur vote une colère bien légitime.

Lire aussi. Fermeture du plus petit collège des Côtes-d’Armor : entre justification et amertume

Comment expliquez-vous ce délaissement des zones rurales ?

Je vois deux choix politiques aux conséquences désastreuses pour l’expliquer : d’abord le tournant de la rigueur opéré par la gauche en 1983, qui a acté l’adhésion de la social-démocratie au néolibéralisme.

Le coup de grâce a été porté par le Traité européen de Lisbonne en 2007, malgré le vote contre des Français en 2005. Ce traité stipule que le marché doit tout réguler. Depuis, la fermeture des services publics en zone rurale, pas rentables, s’est accélérée à une vitesse folle.

Êtes-vous malgré tout optimiste pour l’avenir ?

Malheureusement pas beaucoup, sauf si les sociaux-démocrates décident et réussissent à réviser le Traité de Lisbonne. Mais il ne faut pas rêver, aujourd’hui, je ne vois aucune volonté politique assez forte pour le faire.

Dans les règles européennes actuelles, inverser la tendance va être compliqué. Je ne vois pas comment on pourra refaire voter pour le front républicain s’il n’y a pas de réponses au vote protestataire. Et dans cette situation, le RN arrivera au pouvoir, c’est inéluctable.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-pour-cette-figure-syndicale-en-bretagne-le-vote-rn-repond-a-un-mepris-de-classe-9259f956-3eda-11ef-af6f-cc8c20a9107a

 

Ouest-France

Morlaix. La grande braderie d’été du Secours populaire vise à financer des vacances aux enfants

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Le samedi 13 juillet 2024, le Secours populaire organise sa grande braderie d’été. Les profits réalisés grâce aux ventes serviront à financer des vacances pour les enfants.

Les bénévoles du site vestimentaire du Secours populaire de Morlaix (Finistère), préparent la grande braderie d’été.

Les bénévoles du site vestimentaire du Secours populaire de Morlaix (Finistère), préparent la grande braderie d’été. | OUEST-FRANCE

Le comité du Pays de Morlaix du Secours populaire organise une grande braderie d’été, le samedi 13 juillet 2024, sur le site vestimentaire du 6 de la rue Pierre-Corlé, zone artisanale de La Boissière, ligne de bus n° 2.

Lire aussi : Quatre étudiantes morlaisiennes organisent le Solidarideizh, une journée sportive et solidaire

La braderie d’été est ouverte à tous et se déroulera sous chapiteaux.  Nous avons de nombreux articles pour les enfants, des chaussures et sandales d’été, des robes, tee-shirts, polos, explique Françoise Gaonach, l’une des responsables du comité. Les articles, neufs ou de seconde main, seront mis en vente à de petits prix, au profit du Secours Populaire, pour notamment financer les actions en faveur des enfants. 

Les enfants voyagent grâce à la vente

Les bénévoles du comité morlaisien ont à cœur de favoriser l’accès aux vacances et aux sorties.  Cette année, ce sont sept enfants qui vont en colonie de vacances et vingt-sept autres enfants profiteront de vacances en camping avec leur famille. Six enfants, dont cinq de la région parisienne séjourneront à Morlaix au sein de familles d’accueil, tandis qu’une famille quimpéroise accueillera des petits morlaisiens.  Un autre enfant partira en août pour un séjour culturel en région parisienne.

Des sorties à la journée sont également proposées à l’Île de Batz et à la Récré des 3 curés. Le Secours populaire régional propose, en lien avec la SNCF, une sortie à Saint-Malo. Pour les personnes seules, il sera proposé en septembre une sortie à l’écomusée de Plouigneau et la visite d’une chocolaterie.

Contact : par tél. : 02 98 88 38 91 ou par mail : morlaix@spf29.org

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-la-grande-braderie-dete-du-secours-populaire-vise-a-financer-des-vacances-aux-enfants-84acecb8-3e81-11ef-a5e0-fda003ff0516

 

Ouest-France

Guimaëc. Une guinguette bientôt à Poul Rodou, à l’emplacement du vieux moulin

Publié le 11/07/2024 à 10h33

À Poul Rodou en Guimaëc (Finistère), une guinguette va ouvrir sur l’emplacement d’un vieux moulin. Ce projet, lancé par des particuliers, est possible dans le cadre d’une convention avec la commune.

La guinguette a été construite sur l’emplacement d’un ancien moulin devenu commerce, entre les deux guerres.

La guinguette a été construite sur l’emplacement d’un ancien moulin devenu commerce, entre les deux guerres. | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal de Guimaëc (Finistère), a validé une convention de mise à disposition temporaire d’un emplacement à Poul Rodou pour l’installation d’une activité de petite restauration et boissons le long de la descente à la plage.

« C’est une belle opportunité pour la commune de pouvoir soutenir de projet d’une restauration accessible à tous dans cet endroit fréquenté par les pêcheurs et les plagistes, indique le maire Pierre Le Goff. Nous disposions de ce terrain, il nous a suffi d’y apporter l’eau et l’électricité pour faciliter l’implantation de ce commerce saisonnier porté par deux habitants. »

La société, formée par Lydia Saillour et Alan Cabon, s’appelle La Renouée, nom d’une plante herbacée très présente dans le terrain. Un terrain qui renoue avec son histoire : « Nous sommes en effet sur les ruines d’un ancien moulin, poursuit le maire. Il y avait un commerce nommé La Sardinière qui, entre les deux guerres, vendait des crêpes et des boissons aux vacanciers qui allaient à la page. Auparavant, un Gallois y avait créé un dépôt de charbon. »

Ce nouveau commerce va combler un manque de restauration dans cet endroit, après la fermeture du Caplan, il y a deux ans et l’absence du food-truck de Thomas Wok, cette année.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/guimaec-une-guinguette-bientot-a-poul-rodou-a-lemplacement-du-vieux-moulin-cf394632-3ec7-11ef-a5e0-fda003ff0516

 

Ouest-France

À Morlaix, face aux incivilités, la sécurité est renforcée autour du jardin éphémère

Sarah HUMBERT et Camille BOUZA Publié le

Une réunion s’est tenue, lundi 8 juillet 2024, à la mairie de Morlaix (Finistère), pour aborder les incivilités survenues autour du jardin éphémère, situé place des otages. Autour de la table, commerçants, élus et force de l’ordre ont pu échanger sur les solutions mises en place pour faire cesser ces problèmes.

Le jardin éphémère s’est installé à Morlaix (Finistère), place des otages.

Le jardin éphémère s’est installé à Morlaix (Finistère), place des otages. | OUEST-FRANCE

 Le jardin éphémère, ce n’est pas le problème, il est très bien. Ce qui est parfois gênant, c’est plutôt la fréquentation , pose Julien Hivernet, le président de l’association des commerçants de Morlaix, Nouvelle Vague.

Depuis 2022, la municipalité installe, place des otages, un jardin éphémère, avec de la verdure et du mobilier. Confortable, bien situé, le lieu séduit et permet une pause ombragée, lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Mais depuis plusieurs semaines, commerçants et riverains font remonter des problématiques, en lien avec ce lieu. Ils ont écrit une lettre à Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, mi-juin, afin d’échanger avec lui sur le sujet.

Le président de l’association détaille : « On y voit parfois des chiens qui ne sont pas muselés, des gens alcoolisés… Des clients nous disent qu’ils n’osent pas passer là le soir. Ça ne renvoie pas une super image de Morlaix, et ce n’est pas bon pour nous, les commerces », résume-t-il.

Lundi 8 juillet 2024, une réunion était organisée en mairie avec la police municipale, le maire et des commerçants. Julien Hivernais n’a pas pu y assister, mais indique : « On a besoin d’être rassurés. »

Lire aussi : REPORTAGE. À Morlaix, les touristes comme les locaux profitent des jardins éphémères

Un échange « positif »

Caroline Dujardin, propriétaire de la boutique du Baiser de l’hôtel de ville, mais aussi, secrétaire de l’association des commerçants, a pu assister à cette réunion. Face à la situation, « on voulait savoir ce qui pouvait être mis en place et ce qui avait peut-être déjà été fait, qu’on n’aurait pas vu . Pour elle, l’échange était « positif. On s’est senti entendus et rassurés. » Elle a par exemple appris que les effectifs de la police municipale avaient été renforcés, passent de « 4 à 7 », indique-t-elle.

Contacté par Ouest-France, le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot a tout d’abord rappelé que la Mairie ainsi que les services de police nationale et municipale partageaient le même constat que les commerçants à savoir « l’occupation du lieu par des personnes parfois alcoolisées » et des nuisances allant jusqu’à « des rixes ». L’édile a également souligné qu’un arrêté « interdit la consommation d’alcool sur la voie publique depuis de nombreuses années ».

Les autorités, conscientes de la problématique, ont, préalablement à l’échange avec les commerçants, augmenté la fréquence des patrouilles de police nationale comme municipale. « Nous retrouvons une situation calme, notamment en journée. En soirée, quelques soucis persistent encore », pointe le maire, tout en assurant « rester vigilant ».

Une augmentation des effectifs de police municipale

Autre point, les horaires de travail des policiers municipaux ont été modifiés et s’étendent désormais« plus tard ». Concernant le renforcement des effectifs évoqués précédemment, il a en effet eu lieu progressivement depuis 2020.  Nous avions trois agents au départ puis nous sommes montés à cinq, avant d’atteindre sept depuis un an et demi.  Un chiffre permettant de composer deux équipes.

Si les moyens de faire respecter la loi sont donc présents, la Ville n’entend pas agir seulement sur le volet répressif. « Il y a tout un travail de fond à réaliser sur l’accompagnement social des personnes en situation de marginalité. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-face-aux-incivilites-la-securite-est-renforcee-autour-du-jardin-ephemere-f5aed9a4-3df4-11ef-af6f-cc8c20a9107a

 

Ouest-France

Roscoff. Les services postaux, l’interrogation pour les locaux

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Même quand le vent joue avec les kakémonos, les passants sont informés des nouveautés.

Même quand le vent joue avec les kakémonos, les passants sont informés des nouveautés. | OUEST-FRANCE

 La Poste sera maintenue dans ses locaux actuels de la rue Gambetta, avec une révision des horaires. Elle sera ouverte le matin de 9 h 30 à 12 h 30, à compter du 25 mars , en réunion publique de quartier, le 5 mars dernier, la maire Odile Thubert-Montagne l’avait confirmé. Depuis 2022, des discussions sont menées quant à des aménagements de ce service public.

Dernièrement, les riverains ont constaté la présence d’un kakémono aux couleurs jaunes, face au guichet local, devant un magasin de proximité.

Leurs doutes ont ressurgi sur une disparition du service public ou non. Interrogé, l’adjoint aux finances, Michel Autret, a fourni des explications à cette pratique. Les ouvertures de guichets sont du  ressort du service tri et non plus du service grand public. Les personnels distribuent le courrier lors de tournées, quand ils ne sont pas au service des usagers des points fixes. La Poste recherche des prestataires pour assurer une continuité quand les guichets sont fermés. 

C’est donc dans ce cadre qu’il faut changer de trottoir en cité corsaire pour trouver des documents pré-affranchis, ou combler d’autres nécessités, exceptées celles de la Banque postale.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/les-services-postaux-linterrogation-pour-les-locaux-ebbeee02-8542-4cba-9723-5c33438cc6f7

 

Ouest-France

Le Conseil d’État suspend la dissolution du mouvement d’ultragauche rennais Defco

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Le Conseil d’État a suspendu en référé, mercredi 10 juillet 2024, la dissolution prononcée en avril du groupe d’ultragauche rennais Défense collective (Defco), estimant que le ministre de l’Intérieur n’avait pas apporté de preuves suffisantes de risques à l’ordre public.

Ce jeudi 23 mars 2023, comme partout en France, entre 22 000 et 35 000 personnes ont manifesté dans la capitale bretonne, Rennes, contre la réforme des retraites. Des incidents ont eu lieu en fin de manifestation les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les manifestants.

Ce jeudi 23 mars 2023, comme partout en France, entre 22 000 et 35 000 personnes ont manifesté dans la capitale bretonne, Rennes, contre la réforme des retraites. Des incidents ont eu lieu en fin de manifestation les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les manifestants. | MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE

Le Conseil d’État a suspendu, mercredi 10 juillet 2024, en référé (procédure d’urgence donc provisoire en attendant une audience au fond dans les prochains mois), la dissolution prononcée en avril 2024 du groupe d’ultragauche rennais Défense collective (Defco). Le juge suprême administratif estime que le ministre de l’Intérieur n’avait pas apporté de preuves suffisantes de risques à l’ordre public.

Dans leur ordonnance consultée par l’agence France Presse (AFP), les juges disent leur « doute sérieux quant à la légalité » de ce décret de dissolution, qui ne démontre pas en quoi Defco provoquerait ou participerait « à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens », comme le prévoit la loi.

Lire aussi : Pourquoi le collectif rennais Defco a été dissous par le gouvernement

Dans sa décision, le Conseil d’État souligne « la gravité de l’atteinte » à la liberté d’association, « principe fondamental » de la République, que représente la dissolution, qui ne peut donc être mise en œuvre que pour prévenir des « troubles graves à l’ordre public ». Gérald Darmanin avait annoncé en 2023 avoir « identifié un mouvement nommé Defco qui appelle au soulèvement » et « lancé sa dissolution ».

« Un groupe de défense juridique »

Défense collective est né en 2016, à Rennes, dans la foulée des manifestations contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes puis contre la loi Travail. Ce collectif, qui n’a pas le statut officiel d’association, ni même d’existence juridique, explique sur son blog avoir « pour but de rassembler et soutenir les personnes confrontées à la répression et aux ennemis du mouvement social, mais aussi d’agir en amont par son action dans la rue et par l’expérience tirée de la répression ».

Il se veut « entièrement ouvert et public, autonome des organisations politiques, indépendant des commissions et des assemblées. »

Ils se présentent comme une legal team, un groupe de défense juridique. Le collectif distribue les conseils en cas d’interpellation, comme celui de ne pas décliner sa véritable identité. Fin mars 2023, le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc indiquait que sur les 290 interpellations réalisées par les forces de l’ordre en manifestation, « 101 personnes ont déclaré se nommer Camille Dupont (un pseudonyme utilisé sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes). »

Des ateliers organisés avant les manifestations

La Défense collective appelle aussi à « se défendre dans la rue, tous ensemble […] pour permettre la réalisation des objectifs politiques décidés collectivement ». Pour cela, elle organise des ateliers avant les manifestations : « Comment retourner la nasse à notre avantage » ; « déplacement collectif, travailler la cohésion en manif’» ; « en finir avec le bloc (repenser les tactiques vestimentaires) » ; « à l’assaut des zones commerciales »

Dans un communiqué, les jeunes Écologistes de Bretagne se réjouissent de la suspension par le Conseil d’État du décret de dissolution du groupe de soutien juridique Défense collective. « C’est un camouflet de plus pour Darmanin qui s’en est pris à la séparation des pouvoirs et multiplie les précédents liberticides alors que le RN menace de prendre le pouvoir », affirme Pauline Simon, co-secrétaire de l’organisation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/ille-et-vilaine/le-conseil-detat-suspend-la-dissolution-du-mouvement-dultragauche-rennais-defco-824a56a6-3ef2-11ef-af6f-cc8c20a9107a

 

Ouest-France

Interdit d’entrer à Brest, le capitaine du Shtandart fixé sur son sort jeudi 11 juillet ?

Delphine VAN HAUWAERT. Publié le

Vladimir Martus conteste l’arrêté préfectoral interdisant son entrée dans le port de Brest, où se tiennent, à partir du 12 juillet, les Fêtes maritimes. En attendant, le capitaine de ce controversé navire russe mouille au large de Combrit, en sud Finistère.

Depuis mardi 9 juillet, le Shtandart est au mouillage au large de Combrit.

Depuis mardi 9 juillet, le Shtandart est au mouillage au large de Combrit. | OUEST-FRANCE

Mardi 9 juillet 2024, Vladimir Martus, capitaine du controversé voilier russe Shtandart, annonçait son intention d’entrer dans le port de Brest, malgré l’interdiction qui lui en a été faite, dimanche 7 juillet, via un arrêté émanant de la préfecture du Finistère.

Le Shtantart, voilier russe s’est mis au mouillage à 500 mètres au large de la pointe Sainte-Marine à Combrit (Finistère), après un contrôle de la gendarmerie maritime. | OUEST-FRANCE

Sa demande étudiée ce jeudi

Il est finalement revenu sur sa position, promettant de se conformer à une décision de justice censée trancher sur son cas. Celle-ci pourrait intervenir rapidement.

Au rôle (l’ordre du jour) des procédures au tribunal administratif, jeudi 11 juillet, à 14 h, apparaît en effet un référé suspension au nom du capitaine du Shtandart, procédure d’urgence visant à suspendre l’arrêté préfectoral interdisant la venue du navire à Brest et dans tous les ports du Finistère.

Dans l’attente, le navire mouillait ce mercredi à 500 m au large de Sainte-Marine, à Combrit (sud Finistère), où il a été contrôlé, dans l’après-midi, par les affaires maritimes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/fetes-maritimes/interdit-dentrer-a-brest-le-capitaine-du-shtandart-fixe-sur-son-sort-jeudi-11-juillet-921e4a88-3ed9-11ef-af6f-cc8c20a9107a

 

Le Diben mercredi 09 juillet 2024

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 juillet 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-2/

 

Ouest-France

Le Faou : le chantier du nouvel abattoir public débute enfin

Alix OSTIAN. Publié le

Après plus de dix ans de négociations, la construction du nouvel abattoir public au Faou (Finistère) vient de débuter, ce mardi 9 juillet 2024. La mise en marche est prévue pour juin 2026.

Le préfet du Finistère, Alain Espinasse (gauche) et le président du conseil départemental, Maël de Calan, (droite) assistent au lancement des travaux.

Le préfet du Finistère, Alain Espinasse (gauche) et le président du conseil départemental, Maël de Calan, (droite) assistent au lancement des travaux. | OUEST-FRANCE

Voilà maintenant quatorze ans que le projet a été imaginé. Maintes fois menacé et retardé, le chantier de l’abattoir du Faou (Finistère) vient de débuter, ce mardi 9 juillet 2024. Il faudra encore entre 18 et 24 mois de travaux pour qu’il remplace officiellement l’ancien abattoir, vieux de soixante ans. Trop petit pour la demande grandissante, trop vétuste, plus dans les normes, il était impératif de le remplacer.

Un abattoir multi-espèces

Le nouvel abattoir pourra traiter 5 000 tonnes de viande par an, soit 30 % de plus que l’ancien. Il sera multi-espèces : vache, porcs, chèvres, moutons… Il pourra travailler avec les particuliers et les grossistes.

La superficie du nouveau bâtiment sera un tiers plus grande que son prédécesseur, passant de 2 000 à 3 000 m2. Coût total de l’opération : 14,5 millions d’euros. Premier participant : l’État, à hauteur de 3,2 millions d’euros. La Région et le Département investissent chacun 1 million d’euros dans le projet. La communauté de commune de la presqu’île de Crozon Aulne-Maritime a réalisé un emprunt de 6 millions d’euros.

« Pas d’avenir sans son agriculture »

Son président, Mickael Kernéis, insiste : « Le Finistère n’a pas d’avenir sans son agriculture. L’absence d’abattoir au Faou aurait été une gêne pour les agriculteurs, mais aussi un signal terrible. » Par exemple, l’abattoir le plus proche qui travaille les moutons est à Rennes. Pour le porc, les établissements les plus proches ne prennent pas en charge tous les gabarits. Ronan Mahé, chef de projet pour la communauté de communes, insiste : « Ne pas avoir d’abattoir aurait été catastrophique pour les petits producteurs locaux, ils n’auraient plus eu d’outil pour abattre et vendre leurs bêtes. »

Moins de nuisances pour les habitants

Bruno Martin, architecte, est investi depuis sept ans dans ce projet. Pour lui, cet abattoir peut résoudre plusieurs problèmes majeurs. D’abord, la nuisance sonore, principal défaut de l’ancien abattoir, situé milieu d’un quartier d’habitations. Plusieurs voisins se plaignaient régulièrement du bruit.

Ensuite, grâce au déplacement du bâtiment, la circulation en ville devrait être moindre. Auparavant, les camions devaient la traverser pour aller à l’abattoir. Désormais, il sera plus proche de la quatre-voies.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/le-faou-le-chantier-du-nouvel-abattoir-public-debute-enfin-7ff847c8-3dee-11ef-af6f-cc8c20a9107a

Depuis combien d'années les abattoirs de Morlaix et Brest sont hors service ?

 

Ouest-France

L’élue brestoise Bernadette Malgorn dans la nouvelle promotion de la Légion d’Honneur

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Conseillère municipale à Brest, Bernadette Malgorn est promue commandeur de la Légion d’Honneur.

Conseillère municipale à Brest, Bernadette Malgorn est promue commandeur de la Légion d’Honneur.

Conseillère municipale à Brest, Bernadette Malgorn est promue commandeur de la Légion d’Honneur. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Conseillère municipale d’opposition à Brest (Finistère), Bernadette Malgorn figure dans la nouvelle promotion de la Légion d’Honneur. Déjà Officier depuis 2008, elle est promue au grade de commandeur, par le Premier ministre.

Maître honoraire à la Cour des comptes, Bernadette Malgorn est aussi ancienne préfète de région.

Michel Drucker, Jean Réno…

Il s’agit de la promotion du 14-Juillet, dévoilée quelques jours à l’avance, « en raison du calendrier politique », expliquent les services de l’État.

D’autres personnalités sont distinguées. Parmi lesquelles, le médecin Michel Cymes, Michel Drucker, Jean Réno, Virginie Efira ou Elisabeth Borne.

https://www.ouest-france.fr/politique/institutions/legion-dhonneur/lelue-brestoise-bernadette-malgorn-dans-la-nouvelle-promotion-de-la-legion-dhonneur-151eabf0-3e0b-11ef-af6f-cc8c20a9107a

 

Ouest-France

Brennilis. Emmanuel Holder et sa revue Glaz « elle traite de contemplation sur terre et sous l’eau »

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Professionnel de la protection de la nature, photographe et dessinateur naturaliste, Emmanuel Holder multiplie les initiatives pour partager sa passion de la nature bretonne, ses connaissances aussi, ainsi que son goût pour la contemplation des beautés naturelles. Le 7e numéro de sa revue Glaz vient de paraître.

Emmanuel Holder est le créateur de la revue naturaliste « Glaz ».

Emmanuel Holder est le créateur de la revue naturaliste « Glaz ». | OUEST-FRANCE

Emmanuel Holder exerce le métier de conservateur de la Réserve naturelle nationale du Venec et de la Réserve naturelle régionale des landes intérieures et des tourbières du Cragou et du Vergam. Mais il a d’autres cordes à son arc. Il a publié chez Coop Breizh plusieurs ouvrages illustrés par ses propres photographies et dessins : Landes vivantes en 2015, À travers le bocage en 2018, et enfin Eaux douces en 2021.

Il se lance en 2021 dans l’aventure de la publication d’une revue périodique spécialisée intitulée Glaz . Concoctée par une douzaine de collaborateurs, elle porte le sous-titre de La nature bretonne… par nature, et est publiée et distribuée par Coop Breizh au format de 27 x 21 cm et forte de 120 pages de textes, photographies et dessins ponctuées de poèmes.  Cette revue, explique Emmanuel Holder,traite de nature, de naturalisme, mais aussi de contemplation, en Bretagne et ailleurs, sur terre et sous l’eau, qu’elle soit douce ou salée

Ce numéro 7, signe que la revue a trouvé son public, est paru en mai dernier. La rubrique « Coin de nature », signée Laurent Cocherel, propose une découverte des marais salants de Guérande, et la rubrique « Herbes folles », signée Pascal Lacroix, s’intéresse au sureau noir. Suivent trois articles portant sur la loutre (Vincent Lelong), le renard (Nicolas Baron) et les requins en eaux bretonnes (collectif Lords of the Ocean). La rubrique « Art & Nature » donne à voir de magnifiques dessins naturalistes de Cathy Flandrin saisis sur le vif dans les landes et sur les grèves bretonnes.

L’Association des Photographes animaliers bretons (APAB) offre un échantillon de ses plus belles photographies à l’occasion de la parution récente de son ouvrage intitulé Entre ajonc et goémon, et enfin l’ornithologue Serge Kergoat propose à l’amateur une visite du Parc national marocain de Souss-Massa. S’y ajoutent un zoom sur une action associative, des textes en breton, des conseils de lecture et un article tiré de la revue sœur « Sciences Ouest » éditée par l’Espace des Sciences de Rennes.

Six mois de travail, 120 pages de connaissances, de dépaysement et de plaisir pur pour 23 €. Le numéro 8 est en cours d’achèvement et paraîtra en octobre 2024. La revue est disponible en librairies comme Dialogues et Les Déferlantes à Morlaix (Finistère), ou L’Autre Rive à Berrien (Finistère), chez Coop Breizh ou chez l’auteur.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brennilis-29690/brennilis-emmanuel-holder-et-sa-revue-glaz-elle-traite-de-contemplation-sur-terre-et-sous-leau-10eefd9c-3ab3-11ef-b9ca-a227f2483acd

 

Ouest-France

Vieilles Charrues : le maire de Carhaix réagit

Anthony RIO. Publié le

Le maire régionaliste de Carhaix (Finistère) Christian Troadec et sa majorité municipale assurent être « favorables au maintien des Vieilles Charrues », ce lundi 8 juillet 2024, alors qu’une réunion de médiation doit se tenir mercredi 10 juillet pour trouver une issue à la crise.

Christian Troadec, maire de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Alors que le conflit entre la municipalité de Carhaix (Finistère) et les Vieilles Charrues ne s’apaise pas, le maire régionaliste Christian Troadec et sa majorité municipale assurent ce lundi 8 juillet 2024 être « favorables au maintien des Vieilles Charrues » et souhaitent apporter des précisions à notre article publié ce lundi.

La majorité assure que, dans le cadre du projet initial de Société d’économie mixte (SEM), « c’est en premier lieu la Région qui n’a pas tenu ses engagements en remettant aux calendes grecques le projet de grande salle des sports et de congrès. La SemBreizh ainsi que la Région Bretagne, ont par la suite fait savoir qu’elle ne souhaitait plus être partenaire du projet de Breizh Park sous la forme d’une SEM. » Elle ajoute que « les avocats de la collectivité ont souligné que dans le cadre de la création d’une SEM, une mise en concurrence est obligatoire […] et peut engendrer le risque qu’une multinationale de la musique emporte le marché ». Pour cela, la Ville « a dû se résoudre à poursuivre seule son projet de Breizh Park en créant une Société publique locale ».

« Cette même grille tarifaire est appliquée aux autres manifestations »

Concernant la mise en place d’une redevance pour l’occupation de Kerampuilh : « Il s’agit bien d’une obligation légale. » La majorité ajoute que la dérogation qui peut être accordée aux associations à but non lucratif « ne s’applique pas à l’activité lucrative du festival des Vieilles Charrues, soumis à l’impôt sur les sociétés. D’ailleurs, le préfet du Finistère le reconnaît implicitement et ne remet pas en cause le principe de cette redevance en demandant à la mairie de compléter sa grille tarifaire pour les « locataires » réalisant un chiffre d’affaires de 0 à 500 000 €. »

Lire aussi : Festival. Tout ce qu’il faut savoir sur l’histoire des Vieilles Charrues

Dans son communiqué, la majorité assure que « jusqu’à présent, le festival ne payait ni notes d’eau ni d’électricité ni les heures de travail du personnel communal qui étaient supportées par la Ville et les contribuables carhaisiens ». Contacté, le directeur des Vieilles Charrues assure de son côté avoir payé les factures d’eau et d’électricité. « L’argent de la redevance servira à l’acquisition de matériels qui seront mutualisés dans le cadre du Breizh Park au bénéfice de tous les utilisateurs », ajoute la majorité, précisant que « cette même grille tarifaire est appliquée aux autres manifestations qui l’ont acceptée sans problème. Le tarif de la redevance est par ailleurs sans doute le plus faible de France pour des équipements et des sites de même nature. » Avant d’ajouter : « Dans le projet Breizh park, les Vieilles Charrues avaient prévu d’investir tous les ans 500 000 € en matériels et équipements. »

« Quoi qu’il arrive, il y aura un festival à cette date »

Christian Troadec explique que c’est « le directeur du Motocultor Festival qui a pris contact avec la Ville de Carhaix » et pas l’inverse. « Les relations avec d’autres festivals se sont nouées après les déclarations et menaces des dirigeants des Vieilles Charrues d’arrêter le festival ou de quitter Carhaix. J’ai pris l’engagement que la musique résonnera encore lors du troisième week-end de juillet à Carhaix l’an prochain. Quoi qu’il arrive, il y aura un festival à cette date. Nous sommes évidemment favorables au maintien des Vieilles Charrues à Carhaix et faisons tout pour cela mais nous ne voulons pas qu’elles s’accaparent le site de Kerampuilh qui doit rester public et ouvert à tous. »

Lire aussi : Vieilles Charrues 2024 : quelle sera la météo, du jeudi 11 juillet à la fin du festival ?

Concernant le transfert des campings, « le directeur des Vieilles Charrues a lui-même signé la convention qui organise le glissement de ces campings sur la zone de la Métairie-Neuve. […] Les terrains à vocation économique de Kergorvo 2, qui devraient bientôt voir s’installer de nouvelles entreprises, appartiennent à la Sembreizh, émanation de la Région, à qui il reviendra de décider du sort définitif. La Région s’est engagée par écrit en juillet 2023 à racheter ces terrains. »

Enfin, concernant les chambres consulaires, la majorité précise que « le notaire de la Chambre d’agriculture a proposé à la Ville d’acquérir à l’amiable les bâtiments. Nous y avons répondu favorablement. »

Par ailleurs, la majorité questionne « la fébrilité du président des Vieilles Charrues »  : « N’est-elle pas plutôt à mettre sur le compte d’une perte importante de public doublée d’une perte financière ? Lors de la dernière réunion à la préfecture, les organisateurs ont annoncé 40 000 spectateurs en moins sur quatre jours en comparaison aux éditions précédentes et  une course au gigantisme, des erreurs de gestion et une absence de vision à long terme. »

https://www.ouest-france.fr/festivals/les-vieilles-charrues/vieilles-charrues-le-maire-de-carhaix-reagit-8e1e716c-3d2e-11ef-a94b-3d33d29d1a10

 

Ouest-France

Vieilles Charrues : le maire de Carhaix veut-il vraiment garder le plus grand festival de France ?

Christel MARTINEAU-MARTEEL et Anthony RIO. Modifié le Publié le

Les Vieilles Charrues 2024 seront-elles les dernières à Carhaix ? L’avenir du festival est suspendu à une réunion de médiation organisée le 10 juillet. Si le maire Christian Troadec assure publiquement être « favorable au maintien des Vieilles Charrues », ses récentes décisions et attitudes laissent penser le contraire.

Le public depuis la scène Glenmor (la plus grande du site) lors des Vieilles Charrues

Le public depuis la scène Glenmor (la plus grande du site) lors des Vieilles Charrues | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Jeudi 11 juillet, David Guetta va ouvrir le bal des concerts sur le site de Kerampuilh à Carhaix (Finistère). Cette année encore, si on s’en tient uniquement au côté artistique et festif, la fête promet d’être belle. Pourtant, une petite musique de fond lancinante plane déjà depuis plusieurs mois sur les Vieilles Charrues. L’un des plus grands festivals de France, qui accueille jusqu’à 70 000 personnes chaque jour, est au cœur d’un conflit avec la municipalité dont le paroxysme est atteint.

Une réunion de médiation, et de la dernière chance, est organisée mercredi 10 juillet, veille de l’ouverture. La préfecture, la Région Bretagne, le Département, le maire et le festival seront autour de la table pour tenter de parvenir à un accord de paix. Sinon, cette édition pourrait être la dernière.

Les raisons de la discorde se sont accumulées ces derniers mois. Redevance de 367 000 €, préemption d’un bâtiment que devait acheter le festival, perte de terrains… La direction des Vieilles Charrues reproche plusieurs décisions à la municipalité de Carhaix, relatées ces derniers mois dans nos colonnes. « Si rien ne change, ça pourrait être la fin du festival », ont prévenu les organisateurs. Christian Troadec, maire régionaliste et cofondateur de l’événement, parle, lui, de chantage « pour faire plier la collectivité » et fustige « la course au gigantisme. »

La gestion de Kerampuilh au centre du conflit

Bien qu’il dise être « favorable au maintien des Vieilles Charrues à Carhaix » et assure mettre à disposition « toutes les conditions humaines, techniques et financières possibles à la disposition du festival », une succession d’événements et de décisions permettent d’en douter.

Petit historique. En juin 2021 le conseil régional, la municipalité, les Vieilles Charrues et la société d’économie mixte SemBreizh s’accordent pour avancer ensemble sur une cogestion de Kerampuilh via la projet « Breizh Park », dans une société d’économie mixte (SEM). Satisfaction générale, chacun avance et des conventions sont signées pour définir les contours de ce projet qui prévoyait trois bâtiments, dont un à construire, le « palais des sports », dédié à la culture et au sport.

Puis les mois passent, et rien ne se passe. En août 2023, à la surprise générale, le maire de Carhaix balaie l’accord, en plein Motocultor Festival, qu’il a fait venir depuis Saint-Nolff (Morbihan). Malgré les engagements pris avec la région et la direction des Vieilles Charrues, Christian Troadec crée une Société publique locale (SPL). La différence ? Seules des collectivités territoriales peuvent en être actionnaires. Exit, donc, les Vieilles Charrues. Le tout, sans en aviser son conseil municipal qui avait pourtant validé le projet initial.

« Un vrai manque de transparence »

Selon un élu municipal d’opposition, « Il y a un vrai manque de transparence. Pourquoi ce changement ? Quand il n’est pas le patron, ça bloque. Avec une SPL, il a la main. »

Une fois son projet ficelé, le maire le soumet au vote du conseil municipal, en décembre 2023. « La future SPL aurait pour objet l’aménagement et la gestion […] du centre des congrès et de Glenmor, la construction et l’exploitation du palais des sports, l’aménagement et la gestion des terrains de Kerampuilh […]. Elle permettra l’investissement dans la construction du palais des sports. »

La Région ayant « décliné l’adhésion », les deux actionnaires sont ainsi la Ville et la communauté de communes, présidées par… Christian Troadec ! Voté par la majorité au conseil municipal, ce projet a été retoqué par la communauté de communes. Le palais des sports dont rêvait le maire devra être supporté par la commune de Carhaix.

Une redevance de 367 000 € qui ne passe pas

La Ville continue donc seule son projet de Breizh Park. Mais en a-t-elle les moyens ? C’est sans doute là que se trouve le fond du problème ; au-delà de l’inimitié avec les dirigeants du festival.

Le 8 avril dernier, la mise en place d’une redevance pour l’occupation du site de Kerampuilh est votée. Elle s’adresse aux « manifestations dégageant un chiffre d’affaires important » et prend exemple sur ce qui se fait au Stade de France, entre autres. La mairie indique alors que « la tarification permettra de poursuivre le projet et les investissements sur le site ».

Quelques jours plus tard, un courrier arrive aux Vieilles Charrues avec les conventions spécifiques pour l’occupation des terrains pour l’édition 2024. Il est assorti d’une facture de 367 127 € alors que, depuis trente-deux ans, les terrains étaient mis à disposition. «Pour justifier la facture jugée exorbitante, le maire évoque le rapport de la chambre régionale des comptes de 2023 : « La légalité, après le rapport, a exigé que le conseil municipal adopte une grille tarifaire. »

Or, ce rapport, émet des préconisations et non des obligations. Christian Troadec le sait. D’ailleurs, la loi autorise l’utilisation gratuite d’un espace public, comme l’indique l’article L2125-1 du code général de la propriété des personnes publiques : « L’autorisation d’occupation ou d’utilisation du domaine public peut être délivrée gratuitement aux associations à but non lucratif qui concourent à la satisfaction d’un intérêt général. »

Des recommandations nombreuses de la chambre régionale des comptes

En fait, le rapport souligne un manque de transparence et la nécessité de respecter certaines règles qui s’appliquent à toutes collectivités et associations. Les magistrats recommandent ainsi « d’établir une convention pluriannuelle avec l’association Les Vieilles Charrues et la signer plusieurs mois en amont du festival ». La convention doit aussi indiquer précisément et objectivement ce qu’apportent la mairie en termes de moyens humains et matériels, selon des critères et des tarifs précis, et que soient indiquées également les contreparties fournies par le festival à la commune.

Les magistrats précisent par ailleurs que « le suivi produit par l’association sur la période 2002-2019 fait état de 2,33 millions d’euros » du festival vers la commune. Cela comporte 1,47 million de dons financiers ou en nature à la commune ou à ses équipements, 207 000 € de dépenses effectuées pour le compte de la commune et non refacturées ou encore 184 000 € de travaux de viabilisation financés sur les abords de Kerampuilh. Il est souligné que les centaines de places que l’association donne à la mairie, 738 en 2019, pour un montant de 130 000 € par exemple, mériteraient d’être « officialisés par la commune. » Sur ce dernier point, la Ville a demandé cette année aux Vieilles Charrues de ne plus envoyer de place gratuitement.

Une volonté de mettre les Charrues à genoux ?

Pour mieux comprendre, nous avons contacté plusieurs festivals. Aucun ne paye de redevance d’un tel montant. Du Festival interceltique à Lorient aux Francofolies à La Rochelle (Charente-Maritime), d’Art Rock à Saint-Brieuc au Bout du monde en Presqu’île de Crozon, en passant par le Festival de Poupet à Saint-Malo-du-Bois au Festival Beauregard à Hérouville-Saint-Clair, la mise à disposition de sites publics en échange de contreparties voire une contribution de quelques milliers d’euros est la norme.

Au Bout du Monde, « la communauté de communes met le terrain à disposition et une convention est signée avec environ 130 propriétaires privés. On prend en charge l’eau et l’électricité », détaille Jacques Guérin, le directeur.

À la Route du Rock, à Saint-Malo, « c’est 17 000 € annuels depuis l’édition 2022, explique le patron du festival François Floret. On est parvenu en 2015 à faire des travaux main dans la main avec l’agglo, le Département, la commune, qui ont cofinancé 600 000 € de travaux dans le fort pour de l’enfouissement de câbles, pour du drainage, pour l’électricité. Il a été décidé de nous exonérer de loyer pendant près de dix ans. »

Tarif « insensé »

À Saint-Brieuc, le festival Art Rock investit le centre-ville chaque année, en mai. 82 000 entrées ont été comptabilisées en 2024. Carol Meyer, directrice de l’évènement, raconte : « Tout est mis à disposition gratuitement par la Ville. On nous prête du matériel, les services techniques nous accompagnent. On travaille main dans la main. Le rôle des collectivités est de nous aider à maintenir ces évènements dans l’intérêt du territoire. Bien sûr, la ville peut perdre quelques milliers d’euros pendant le festival. Mais l’évènement en génère des millions. »

Aucune des directions de festivals interrogées ne fait mention d’une quelconque obligation de tarification. Encore moins à 367 000 €. « Ce tarif est insensé », souffle Paul Langeois, codirecteur du festival Beauregard. « C’est surréaliste. C’est une volonté de mettre à genoux les Vieilles Charrues », estime le patron de la Route du Rock, François Floret.

Cette démarche du maire de Carhaix inquiète aussi pour le précédent que cela pourrait créer. Thomas Maindron est à la tête du Festival de Poupet. « Ça pourrait donner des idées à d’autres. Il devrait y avoir une réaction politique nationale. Il y aura une grosse levée de boucliers de tous les festivals de France si ça va plus loin », prévient-il.

Gérard Pont, patron des Francofolies à La Rochelle, ne cache pas son inquiétude. « Tout le monde est stupéfait. Les Vieilles Charrues, c’est un fleuron qui doit être préservé. » La stupéfaction, c’est aussi ce qui prédomine chez François Floret : « Comment peut-on mettre en danger un événement de ce niveau-là ? Ça fait peur que tout puisse s’arrêter du jour au lendemain si quelqu’un a le pouvoir de le faire. »

Crainte partagée par la patronne d’Art Rock : « Ça montre que nos événements sont fragiles. Avec la décision d’un édile local, on met en péril le plus gros festival de France. Une disparition aurait un impact énorme sur la diversité et la dynamique associative en Bretagne. »

L’argument de ce que coûterait les Vieilles Charrues à la commune doit impérativement être mis au regard de ce que l’événement rapporte. Le cabinet Gece a produit en 2020 un rapport sur les retombées économiques de l’édition 2019. On y apprend que la création de richesse dans le Poher s’élevait à 5 millions d’euros nets grâce au festival. Dans le détail, 18,5 millions d’euros ont été injectés par l’extérieur et 13,5 millions d’euros ont été dépensés par les Vieilles Charrues auprès de fournisseurs extérieurs au Poher. Sur 857 fournisseurs, 600 étaient bretons et 261 étaient du Centre Ouest Bretagne.

Les 132 associations présentes pendant le festival (7 200 bénévoles au total) ont aussi gros à gagner. Ou à perdre si le festival disparaissait. À chaque édition, les Vieilles Charrues leur signent un chèque. Il s’élevait à 164 000 € en 2023 à se partager. Ça compte dans les finances des plus petites assos.

Important pour les entreprises

Loïc Cozigou, PDG de l’entreprise éponyme, regarde aussi la situation de près. Le distributeur de boissons est le premier fournisseur des Charrues et ravitaille aussi les bars et restaurants qui font le plein à la mi-juillet. « Pour notre site de Carhaix, les Charrues sont le poumon de notre activité. Ça doit représenter un tiers de notre chiffre d’affaires annuel. Si le festival partait, ça pourrait remettre en cause la structure même de l’entreprise et conduire à une diminution de nos effectifs. Il faut que les élus comprennent que c’est important pour l’économie locale. »

À quelques jours de l’ouverture du festival, la scène Glenmor, la plus grande scène de France, est en cours de montage. C’est l’entreprise FL Structure, basée en Alsace, qui la livre. « On a un contrat sur cinq ans, commencé l’an dernier », explique le PDG Raphaël Kreiss, pour qui un arrêt du festival serait « compliqué pour nous. Mais ça serait quand même incroyable de se priver d’une telle fréquentation. D’autres communes se jetteraient sur l’occasion. Je ne conçois pas la fin des Charrues. »

Chacun prendra ses responsabilités

Le 28 juin dernier, en session du conseil régional, Fabien Le Guernevé, du groupe de droite, a profité des questions orales pour interroger le président sur la situation. Présent dans l’assemblée, Christian Troadec n’a pas bronché. Le président, Loïg Chesnais-Girard, lui a répondu sans détour : « Je souhaite que ce conflit trouve une issue positive et que le festival vive. J’ai fait des propositions de racheter les terrains (10 hectares qui servent de camping aux Charrues et qui ne pourront plus être utilisés par le festival à partir de 2026, NDLR), je n’ai pas de réponse. Mais je le répète, chacun devra prendre ses responsabilités. »

Le maire de Carhaix est resté impassible. Cette posture ajoute inévitablement du trouble au trouble et peut laisser penser que le maire de Carhaix serait « plus accaparé par la guerre contre le festival qu’à trouver une issue positive qui en permette sa survie », lâche un élu sous couvert d’anonymat.

Ces dernières semaines, sur sa page Facebook, Christian Troadec a plusieurs fois ciblé nommément Jean-Luc Martin, président de l’association des Vieilles Charrues et Jérôme Tréhorel, directeur du festival. Énième signe qu’un apaisement des relations n’est pas à l’ordre du jour. Christian Troadec et la majorité municipale refusent de communiquer sur le sujet avant le 10 juillet, tout en glissant qu’ « une polémique permanente est organisée par les deux dirigeants du festival. »

Tout peut-il se jouer sur la volonté d’un seul homme ? « Sans volonté du maire de Carhaix, il y a de grande possibilité que ça s’arrête », analyse Stéphane Cotty, maire de Plounévézel, membre de l’opposition communautaire. « Les cartes sont dans ses mains. Il dit vouloir garder les Charrues, mais on ne voit pas d’acte. »

Pourtant, Christian Troadec semble bien agir. Mais pas vraiment dans le sens d’un apaisement avec le festival. Selon nos informations, le maire de Carhaix aurait contacté différents organisateurs pour leur proposer de reprendre le site et les dates habituellement réservées pour le festival à partir de 2025. À certains, Christian Troadec aurait même affirmé qu’il était propriétaire de la marque du festival.

Joël Bernard, directeur de La Fête du Bruit, confirme avoir été approché. « J’ai assez à faire avec Saint-Nolff et Landerneau, sans compter Insolent et Raptown », répond-il.

Plus surprenant encore, Gérard Pont, patron des « Francos », a été contacté par « le garçon qui organise Motocultor Festival. Il m’a appelé de la part de Christian Troadec, pour savoir si je peux être intéressé pour rejoindre un collectif afin d’organiser un autre festival. C’était il y a deux mois. J’ai dit non. »

Ce « garçon », c’est Yann Le Baraillec, directeur du Motocultor Festival, qui se déroule depuis 2023 à Carhaix. Un festival que Christian Troadec est allé lui-même chercher à Saint-Nolff, il y a deux ans. Contacté, Yann Le Baraillec confirme avoir appelé Gérard Pont. Mais il dément l’avoir fait au nom de la mairie et avoir fait quelconque proposition. « Ça a duré trente secondes. La situation des Vieilles Charrues me faisait peur, je ne veux pas qu’une multinationale arrive s’ils partent. J’ai seulement voulu échanger sur la situation. »

À deux jours de la médiation, les relations entre les Vieilles Charrues et le maire de Carhaix font plutôt penser à un spectacle de désolation. « On ne peut pas jouer à un jeu de chaise musicale avec les festivals », se désole Carol Meyer, du festival costarmoricain voisin.

https://www.ouest-france.fr/festivals/les-vieilles-charrues/vieilles-charrues-le-maire-de-carhaix-veut-il-vraiment-garder-le-plus-grand-festival-de-france-5aeec316-3c50-11ef-a94b-3d33d29d1a10

 

Ouest-France

Législatives 2024. Ce qu’il faut retenir dans la circonscription de Morlaix après le second tour

Sarah HUMBERT. Publié le

Communes qui basculent, report de voix, participation… Voici ce qu’il faut retenir du second tour des élections législatives du 7 juillet 2024 dans la circonscription de Morlaix (Finistère).

Sandrine Le Feur à Morlaix, peu après avoir appris sa réélection en tant que députée, dans la 4e circonscription du Finistère, dimanche 7 juillet 2024.

Sandrine Le Feur à Morlaix, peu après avoir appris sa réélection en tant que députée, dans la 4e circonscription du Finistère, dimanche 7 juillet 2024. | OUEST-FRANCE

C’est une élection qui n’a ressemblé à aucune autre, dans la circonscription de Morlaix (Finistère). Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin 2024, les candidats aux Législatives s’étaient lancés dans des campagnes express. Pour la 4e circonscription du Finistère, c’est la députée sortante Sandrine Le Feur, du parti présidentiel Ensemble ! qui a été réélue, dimanche 7 juillet 2024.

Voici ce qu’il faut retenir du scrutin.

Un report de voix qui a bénéficié à Sandrine Le Feur

Elle était pourtant arrivée deuxième du premier tour, 179 voix derrière Sylvaine Vulpiani (Nouveau front populaire). La députée sortante Sandrine Le Feur a tout de même été réélue, et avec une avance plutôt confortable : 39,40 % des voix, contre 33,57 % pour le Nouveau front populaire, et 27,02 % pour le Rassemblement national, lui aussi qualifié pour cette triangulaire.

La députée a pu bénéficier du report de voix des électeurs d’Agnès Le Brun, ancienne maire de Morlaix et candidate divers droite, arrivée quatrième du premier tour, le 30 juin 2024.

Le Nouveau front populaire a mobilisé, mais pas assez

Le Nouveau front populaire, qui avait empoché 18 765 voix le 30 juin, (30,92 % des suffrages), en a recueilli 20 490 au second (33,57 % des suffrages). Dès le premier tour, Sylvaine Vulpiani a fortement mobilisé avec cette union de gauche, mais n’avait qu’une très faible réserve de voix au second tour, pour une participation quasi similaire.

La même analyse peut être portée pour Tony Bihouée, candidat du RN. Malgré une percée importante, entre 2022, où il était déjà candidat, et 2024, entre le premier et le second tour de ce scrutin, il progresse très peu, en passant de 15 690 à 16 492 voix.

En comparaison, Sandrine Le Feur, la gagnante, est passée de 18 586 à 24 048 bulletins.

Le Rassemblement national gagne des voix, mais perd des communes

Justement, si le Rassemblement national a gagné quelques voix entre le 30 juin et le 7 juillet, il arrive en tête dans moins de communes. À Ploudiry, Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, Loc-Eguiner et Plouigneau, il s’incline. Dans les trois premières, les électeurs ont mis en tête la candidate présidentielle, tandis que Plouigneau a basculé à gauche, en plaçant Sylvaine Vulpiani en premier positon.

Tony Bihouée l’emporte tout de même à Saint-Vougay, Saint-Sauveur, Lanneuffret, Lannéanou, La Martyre, Botsorhel, Plouégat-Moysan et Guerlesquin.

Une participation record

C’est à souligner : le 30 juin 2024, 73,50 % des électeurs sont allés voter dans la circonscription, et 74,24 % le 7 juillet 2024. Au second tour en 2022, la participation était de 53,09 %.

Cela signifie tout de même qu’un électeur sur quatre, en 2024, n’a pas souhaité s’exprimer. Locquénolé, encore une fois, est la bonne élève du secteur, avec un taux de participation de 85,91 %.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-ce-quil-faut-retenir-dans-la-circonscription-de-morlaix-apres-le-second-tour-07cc44b2-3cfd-11ef-a94b-3d33d29d1a10

 

Le Diben lundi 08 juillet 2024

Plougasnou. Résultats du 2eme tour des législatives

Plougasnou : Résultats 2eme tour des législatives 2024 4ème circonscription

Photos pyb29

 

Ouest-France

Législatives 2024. Dans la circonscription de Morlaix, Sandrine Le Feur réélue députée

Sarah HUMBERT. Publié le

Sandrine Le Feur, du parti présidentiel Ensemble !, a été réélue députée dans la circonscription de Morlaix (Finistère), dimanche 7 juillet 2024, avec 39,40 % des suffrages.

Sandrine Le Feur, 33 ans, agricultrice à Pleyber-Christ, est réélue députée dans la circonscription de Morlaix (Finistère), ce dimanche 7 juillet 2024.

Sandrine Le Feur, 33 ans, agricultrice à Pleyber-Christ, est réélue députée dans la circonscription de Morlaix (Finistère), ce dimanche 7 juillet 2024. | OUEST-FRANCE

La candidate du parti présidentiel Ensemble ! Sandrine Le Feur a été réélue députée de la circonscription de Morlaix (Finistère), au terme du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024. Élue pour la première fois en 2017 à 26 ans, la députée, agricultrice à Pleyber-Christ, avait déjà été réélue en 2022, avec 54,40 % des suffrages, face à Sylvaine Vulpiani.

Une triangulaire en 2024

En 2024, parce qu’il s’agissait qu’un triangulaire, trois candidats étaient qualifiés au second tour (Sylvaine Vulpiani pour le Nouveau front populaire et Tony Bihouée pour le Rassemblement national), la députée fait un moins bon score, mais l’emporte tout de même avec 39,40 % des suffrages. Au premier tour, le 30 juin 2024, elle était arrivée deuxième, 179 voix derrière Sylvaine Vulpiani. Elle est donc parvenue à inverser la tendance.

Sylvaine Vulpiani, candidate du Nouveau front populaire, termine deuxième avec 33,57 % des suffrages, tandis que Tony Bihouée, candidat du Rassemblement national, termine troisième avec 27,02 % des suffrages.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-dans-la-circonscription-de-morlaix-sandrine-le-feur-reelue-deputee-5b81cb32-3c7a-11ef-8b5d-fae23e5223f7

 

Ouest-France

Meilleur commerce : cette droguerie du Finistère représentera la Bretagne à la finale nationale

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C’est officiel depuis le 28 juin 2024 : la Droguerie Borgne a gagné la première manche et a été élue meilleur commerce indépendant de Bretagne et compte sur ses soutiens pour remporter la finale nationale du 11 juillet 2024.

Sonia Borgne est enchantée d’avoir été élue meilleur commerce indépendant de Bretagne.

Sonia Borgne est enchantée d’avoir été élue meilleur commerce indépendant de Bretagne. | OUEST-FRANCE

La Droguerie de Sonia Borgne, située sur la place Aristide-Briand à Huelgoat (Finistère), est renommée surtout pour son matériel de pêche, mais elle propose également des articles de quincaillerie, de bricolage, de jardinage et pour la maison avec notamment de la coutellerie et de la décoration.

Elle avait récemment été sélectionnée parmi 1 000 commerces dans toute la France et s’était retrouvée finaliste du concours du Meilleur commerce indépendant de France, pour la région Bretagne.

Le résultat officiel du concours est tombé le 28 juin 2024 : la Droguerie Borgne a été élue meilleur commerce indépendant de Bretagne. Une première et belle victoire qui permet à Sonia Borgne de briguer à présent le titre de Meilleur commerce indépendant de France évalué par un jury d’experts.

La phase d’analyse par ce dernier a eu lieu le 4 juillet 2024 dernier, et l’annonce du nom du vainqueur national sera faite le 11 juillet 2024. Pour cela, comme dans la précédente phase, elle a besoin d’obtenir un maximum de votes sur la photo de son commerce publiée sur la page Facebook du concours.

Les critères de sélection sont les mêmes : l’histoire du commerce et du commerçant, la qualité de son offre et de son expérience client, sa capacité à communiquer et développer son commerce, et enfin son engagement responsable. Quant à la remise des prix, elle est d’ores et déjà prévue pour le mois de septembre prochain.

Informations : Pour voter pour son commerce : https://www.facebook.com/photo/?fbid=861106612715759&set=pcb.861125009380586 ; Plus d’information sur la page officielle du Meilleur commerce indépendant de France : https://www.petitscommerces.fr/meilleurcommerce. Contact Droguerie Borgne : 5, place Aristide-Briand, 29690 Huelgoat. Tél. : 02 98 99 73 25. Courriel : sonia@droguerie-borgne-huelgoat.com  

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/meilleur-commerce-cette-droguerie-du-finistere-representera-la-bretagne-a-la-finale-nationale-3816d4d0-36cb-11ef-9b10-5a27d20f46dc

 

Ouest-France

Législatives 2024. À la veille du scrutin dans la circo de Morlaix, 2 candidates portent plainte

Sarah HUMBERT et Camille BOUZA. Publié le

Dans la circonscription de Morlaix (Finistère), à la veille du second tour des élections législatives, deux candidates ont porté plainte : Sandrine Le Feur (Ensemble !) et Sylvaine Vulpiani (Nouveau front populaire). Explications.

Dimanche 7 juillet 2024, les électeurs vont retourner aux urnes dans la circonscription de Morlaix (Finistère), dans un contexte de tensions entre les candidats au second tour (photo d’illustration).

Dimanche 7 juillet 2024, les électeurs vont retourner aux urnes dans la circonscription de Morlaix (Finistère), dans un contexte de tensions entre les candidats au second tour (photo d’illustration). | OUEST-FRANCE, MARC OLLIVIER

À la veille du second tour des élections législatives du 7 juillet 2024, dans la circonscription de Morlaix (Finistère), deux candidates ont déposé plainte au commissariat de la cité du Viaduc.

Il s’agit de Sylvaine Vulpiani, candidate du Nouveau Front populaire et de Sandrine Le Feur, députée sortante, candidate du parti présidentiel (Ensemble !). Toutes deux sont qualifiées au second tour et sont respectivement arrivées première et deuxième, devant le candidat du Rassemblement national Tony Bihouée, troisième et lui aussi encore en lice pour être député.

Lire aussi : Morlaix. Législatives et congés : comment se sont organisés les vacanciers ?

Une plainte déposée ce samedi

Sylvaine Vulpiani a indiqué dans un communiqué de presse le 5 juillet en fin de journée qu’elle portait plainte pour des faits de diffamation, suite à une publication de Sandrine Le Feur sur Facebook, dénonçant « des menaces, des intimidations et des agressions verbales sur les marchés », de la part du Nouveau Front populaire, et des collages illégaux dans la ville de Morlaix. Ouest-France a pu consulter la plainte, déposée ce samedi.

Pour la candidate de la gauche, les faits « mentionnées [par la candidate Ensemble !] n’ont rien à voir avec le nouveau Front populaire ».

La permanence de la députée Sandrine Le Feur a été dégradée à Morlaix dans la nuit du 5 au 6 juillet 2024, avec des collages illégaux. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : Législatives 2024. Dans la circonscription de Morlaix, une triangulaire au second tour

La permanence de la députée sortante dégradée

Dans la nuit du 5 au 6 juillet, la permanence de la députée sortante a été dégradée avec des collages illégaux, en plus de ceux déjà visibles dans la cité du Viaduc. Sandrine Le Feur a donc elle aussi décidé de déposer plainte contre X, ce samedi 6 juillet 2024, pour des faits de dégradations sur son local de campagne, et de diffamation concernant le contenu des collages.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-a-la-veille-du-scrutin-dans-la-circo-de-morlaix-2-candidates-portent-plainte-a0364434-3b75-11ef-8b5d-fae23e5223f7

 

Ouest-France

À Plougasnou, le café Marylène remet le couvert pour un été tout en découvertes et festivités

C.B Publié le

Le café culturel et associatif Marylène, situé à Plougasnou près de Morlaix (Finistère) a ouvert ce vendredi 5 juillet 2024. Pour la saison estivale, les propriétaires ont concocté un programme à ne pas rater.

L’équipe du café Marylène lors des derniers préparatifs avant l’ouverture. De gauche à droite : Lucie, Thomas, Jérémy et Louison.

L’équipe du café Marylène lors des derniers préparatifs avant l’ouverture. De gauche à droite : Lucie, Thomas, Jérémy et Louison. | OUEST-FRANCE

Marylène c’est avant tout un prénom, « celui de l’ancienne gérante du lieu », explique Lucie Baumann propriétaire des lieux depuis 2021 avec Tony Regazzoni. C’est aussi un projet, « celui de relancer un café qui ferme », de transformer « ce lieu à la campagne, au bord d’une route, en un endroit qui accueille des expositions, des résidences d’artistes », et bien d’autres choses encore.

Cette idée d’un café pas comme les autres, a repris du service, ce vendredi 5 juillet 2024, et pour le reste de l’été avec le lancement de la saison du café Marylène situé à Plougasnou près de Morlaix (Finistère). Tout le monde devrait pouvoir y trouver de l’intérêt tant la programmation est variée.

« Les dimanches anti-seum »

Comme dans tout bon café, les personnes qui passeront les portes du Marylène cet été trouveront en premier lieu un bar et de la petite restauration. « Nous avons mené un gros travail de recherche en partenariat avec Louison et Thomas, deux cuisiniers du collectif DEZED. » Il en ressort une carte composée « de produits bios et locaux tout en essayant de rester accessible au niveau du prix ».

Mais ce qui fait la force de cet endroit, c’est aussi tout ce que l’on trouve autour. « Des DJ viendront jouer de manières récurrentes et nous organisons également quelques petits concerts et spectacles tout au long de l’été. » Autre point fort : « les dimanches anti-seum ». Amateurs de jeux, de palets et de boules bretonnes, cette journée est faite pour vous.

Un lieu ouvert à toutes et tous

Tout au long de l’été, ce café pas comme les autres accueillera également une résidence d’artiste en partenariat avec le Centre d’art contemporain La Criée à Rennes. « Théophile Peris sera présent tout l’été », souligne Lucie Baumann. « Il travaille autour du dessin, de la sculpture et aura carte blanche pour mener des projets. »

Enfin, le café Marylène est un lieu ouvert proposant un esprit d’hospitalité. « Nous voulons que tout le monde se sente accueilli, peu importe qui il est. » De belles valeurs pour un lieu qui l’est tout autant.

nformations : 8, rue de Saint-Sébastien, Plougasnou. Contact par mail à cafe@marylene.net.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-cafe-marylene-remet-le-couvert-pour-un-ete-tout-en-decouvertes-et-festivites-f65e25f6-3ae0-11ef-8b5d-fae23e5223f7

 

Ouest-France

Locquirec. Encore des déchets des marées noires de 1967 et 1978 ?

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Un inventaire des sites de stockage des déchets de marées noires, dressé en 2009 par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), à la demande de l’association Robin des Bois, a été actualisé en 2018. Le Moulin de la Rive y a été identifié comme aire de stockage intermédiaire de 1 000 m³ pour les déchets de deux pétroliers, le Torrey Canyon (naufragé en 1967) et l’Amoco Cadiz échoué le 16 mars 1978 à Portsall, au nord de Brest. Mais selon Gwenolé Guyomarc’h, le maire de Locquirec, lors du conseil municipal du 27 juin, « ce n’est pas précis puisqu’il indique que la zone est classée petite zone de stockage des déchets du naufrage, mais avec une réalisation incertaine ».

Durant la présentation de l’étude menée par Gildas Kernaleguen, paysagiste concepteur, chargé de dresser une esquisse paysagère et sécuritaire dans le cadre de l’aménagement du parking, des riverains se sont inquiétés de la présence de déchets issus du nettoyage des plages lors du naufrage de l’Amoco Cadiz.

C’est dans ce cadre que les élus ont voté la réalisation d’un diagnostic du sous-sol du parking du Moulin de la Rive. L’étude sera réalisée par l’entreprise A & T Ouest pour un montant de 3 300 € auquel il convient d’ajouter 642 € de frais de prélèvement. Le levé topographique du site et l’avant-projet chiffré coûteront 4 225 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/encore-des-dechets-des-marees-noires-de-1967-et-1978-e6d09ebe-394d-11ef-9bb5-7a0ef893f0bf

 

Ouest-France

Saint-Michel-en-Grève. L’artiste bijoutière Andrea Zaengl quitte la commune

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L’artiste bijoutière Andrea Zaengl a pris la parole à la fin de la réunion publique, la semaine dernière.

L’artiste bijoutière Andrea Zaengl a pris la parole à la fin de la réunion publique, la semaine dernière. | OUEST-FRANCE

Installée dans la commune depuis neuf années, la créatrice Andrea Zaengl avait créé la boutique Les 4 Elles, face à la plage.

Devenue un lieu fréquenté, sa boutique recevait des expositions d’art et proposait des rencontres entre artistes et public.

Peintres et dessinatrices, potières, couturières et bijoutières et créatrices d’articles de mode exposaient, tous les mois, leurs récentes créations.

La semaine dernière, en fin de réunion publique, Andrea Zaengl a demandé aux élus la parole afin d’annoncer qu’elle quittait, courant août, la commune.

« L’absence de concertation et d’échanges lors de trois mois de fermeture du village pour travaux, en pleine saison touristique, m’a considérablement affligée. J’ouvrais la boutique et il n’y avait pas un seul client durant de longues journées. J’ai fait une dépression d’un mois et j’ai dû m’éloigner. Aujourd’hui, il n’y a toujours pas d’échange avec les habitants et les commerçants sur l’installation de food-trucks, qui mettent en souffrance trois commerces. Après les travaux, nous n’avions pas besoin de cela, du moins, pas de cette façon brutale et sans complicité », explique-t-elle.

Avant de poursuivre : « Résultat, deux autres commerces essentiels au village souhaitent arrêter leur activité. Je ne serai pas la seule à quitter le village… »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-michel-en-greve-22300/lartiste-bijoutiere-andrea-zaengl-quitte-la-commune-7e547e36-b078-471a-a7ed-93c874cf359b

 

Ouest-France

Législatives 2024 à Carhaix-Châteaulin. Une soirée-concert en soutien à Mélanie Thomin

Kloé MARIN. Publié le

Jeudi 4 juillet, un concert de soutien à Mélanie Thomin, candidate Parti socialiste pour le Nouveau Front populaire était organisé à Huelgoat. De nombreux artistes se sont mobilisés.

Le guitariste Soïg Sibéril, notamment, a joué devant la foule.

Le guitariste Soïg Sibéril, notamment, a joué devant la foule. | OUEST-FRANCE

Ce jeudi 4 juillet 2024, à Huelgoat (Finistère), une douzaine d’artistes ont pu répondre présents à l’appel de l’équipe de campagne de la candidate du Parti socialiste pour le Nouveau Front populaire. En trois jours s’est organisé un concert citoyen en soutien à Mélanie Thomin et contre l’extrême droite, au Théâtre de verdure.

Une mobilisation qui semblait « nécessaire » à Mélanie Thomin : « On s’est dit que ce serait bien de trouver un temps pour que les artistes puissent exprimer ce qu’ils ressentent en musique. Le concert s’est créé tous ensemble, dans un entre-deux tours où tout va trop vite. »

À lire aussi : Législatives 2024 à Carhaix-Châteaulin. Un duel inédit à venir entre la gauche et l’extrême droite

« Nous voulons le droit à vivre notre ruralité »

Sur fond de sons de cornemuse et de tambour, Mélanie Thomin se présente sur scène en compagnie des artistes, parmi eux Miossec, Quinquis, Annie Ebrel, Erik Marchand, ou encore le duo Marie-Laurence Fustec et Brigitte Le Corre, pour livrer un message clair : « En Centre-Finistère, nous voulons le droit à vivre notre ruralité. Finir les fins de mois, trouver un médecin traitant, pouvoir aller aux urgences, pouvoir se déplacer…  »

Miossec, chanteur brestois aux trente années de carrière et tête d’affiche de cette soirée musicale, indique qu’il tenait à « apporter son soutien » : « C’est très violent tout ce qu’il se passe, l’heure est grave, en tant qu’artiste il faut se mobiliser. »

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-a-carhaix-chateaulin-une-soiree-concert-en-soutien-a-melanie-thomin-113d5a2a-3aa2-11ef-8b5d-fae23e5223f7

 

Ouest-France

Morlaix. Une grande fête bretonne durant laquelle la reine du Léon et du Trégor sera dévoilée

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Ce dimanche 7 juillet 2024, la ville de Morlaix (Finistère) va vibrer aux sons des bagads et entrer dans la ronde des cercles celtiques. C’est ce jour-là que sera dévoilé le nom de la future reine du Léon et Trégor.

Les élus, les représentants du Bagad Sonerien Bro Montroulez, des Korollerien Montroulez et de l’école Diwan, invitent le public dimanche 7 juillet 2024 autour de la musique et de la danse bretonnes.

Les élus, les représentants du Bagad Sonerien Bro Montroulez, des Korollerien Montroulez et de l’école Diwan, invitent le public dimanche 7 juillet 2024 autour de la musique et de la danse bretonnes. | OUEST-FRANCE

Ce dimanche 7 juillet 2024, la culture bretonne se prépare à investir la place Allende. À partir de 14 h, les danseurs et danseuses des cercles celtiques, les bagads de Morlaix (Finistère), Carhaix (Finistère) et Landerneau (Finistère,) vont défiler dans les rues autour de la place. Il sera impossible de les manquer, binious, cornemuses et grosses caisses ne peuvent pas circuler incognito… Sera dévoilé le nom de la future reine du Léon et Trégor en fin de journée.

Des traditions bretonnes qui perdurent

Vers 15 h, les artistes reviendront sur le site pour un après-midi festif entre musiques, danses, jeux bretons et initiations diverses. Il y aura du beau monde… Et de beaux costumes traditionnels : le Bagad Bro Montroulez (Morlaix) et, le Cercle celtique de Saint-Nicolas-du-Pélem (22).

C’est vers 17 h que sera dévoilé le nom de la reine du Léon et Trégor (Rouanez Bro Leon ha Treger 2024). Cette année, elles sont trois à se présenter : Célia Raguenes du cercle celtique Beg an Douar avec un dossier sur les goémoniers ; Karine Chapalain du cercle celtique Eskell an Elorn avec un dossier sur les enclos paroissiaux. Enfin, Juliette Garrigue, du cercle celtique de Morlaix s’est intéressée au patrimoine floristique des monts d’Arrée.

Le groupe cordes et voix, Eben. | EBEN

La soirée s’annonce sous les mêmes auspices avec un fest-noz dès 20 h 30. Le trio de sonneurs Zaï Zaï et le groupe Eben (voix et cordes) mettront le feu aux pavés morlaisiens, jusqu’à plus de minuit.

Dimanche 7 juillet 2024, place Allende, Morlaix. Gratuit.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-une-grande-fete-bretonne-durant-laquelle-la-reine-du-leon-et-du-tregor-sera-devoilee-0828cd7a-3953-11ef-9bb5-7a0ef893f0bf

 

Ouest-France

100 ans d’existence et de modernisation pour le sauvetage en mer à Trébeurden

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Le 14 septembre 2024, la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Trébeurden (Côtes-d’Armor) fêtera ses 100 ans d’existence. Au programme, une grande fête et un concert, qui devraient drainer des centaines de spectateurs, au port de Trébeurden. L’occasion aussi d’un peu d’histoire, en compagnie de Fabienne Cailleret, qui a retracé les grands moments de la station et de ses canots.

Les premiers pas du sauvetage en mer à Trébeurden. L’équipage intervenait à l’aviron, souvent dans de la mer formée.

Les premiers pas du sauvetage en mer à Trébeurden. L’équipage intervenait à l’aviron, souvent dans de la mer formée. | OUEST-FRANCE

Le 11 avril 1896, la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN) décide l’établissement d’un canot à Trébeurden (Côtes-d’Armor), dans la grève de Trozoul. « Des études, auprès de la population, avaient démontré l’importance de créer une station de sauvetage vers l’embouchure du Léguer », rappelle Fabienne Cailleret, qui a retracé les grands moments de la station et de ses canots.

L’étendue de côtes entre les stations SCSN de Ploumanac’h et de Primel, les dangers de navigation aux abords de Trébeurden et l’île Grande et l’accès difficile de l’entrée de la baie de Lannion, engagent la société de sauvetage « à compléter son dispositif en optant pour la création d’une station à Trébeurden ».

L’équipage était constitué par des marins-pêcheurs

La construction d’une maison abri, construite sur le domaine public, est autorisée par la préfecture des Côtes-du-Nord (ancien nom des Côtes-d’Armor, N.D.L.R.), en 1924. « Une cale de 106 m, aujourd’hui disparue, permettait le lancement du canot à haute mer et l’accès à la grève de sable dur à basse mer. La vedette devait mouiller à l’extérieur du port », explique l’historienne amateur.

Lire aussi : La SNSM de Trébeurden fêtera ses 100 ans le 14 septembre 2024

Le 30 août 1925, la station est inaugurée et le premier canot est béni par l’abbé Jégou. Construit à Rouen, l’AND Albert Henriette, entièrement en bois, long de 9 m 80 et large de 2 m 60 disposait d’une voile au tiers et de huit avirons. « La mise à l’eau s’effectuait sur un chariot tricycle à l’aide d’un treuil actionné à la main, ajoute Fabienne Cailleret. L’équipage, patronné par François Kervarec, était constitué de deux armements de onze hommes chacun, pour l’essentiel des marins-pêcheurs de profession. »

À la fin de la guerre, le canot fut endommagé par une mine

Durant la Seconde Guerre mondiale, le canot reste inactif dans son abri. Endommagé par une mine à la fin du conflit, il fut déclassé, puis vendu en 1949 au Syndicat d’initiative et de tourisme de Perros-Guirec. « La station est ensuite restée fermée durant de longues années. »

100 ans plus tard, la station SNSM du Trébeurden (Côtes-d’Armor) est dotée d’un outil moderne, la « SNS 218, Pors-Trozoul ». | OUEST-FRANCE

Dans les années 1950, les HSB (Hospitaliers sauveteur Bretons) créent un poste de secours à l’île Grande, dans la baie de Pors-Gelen. « Cette station, rattachée à celle de Ploumanac’h, ne comptait que quelques bénévoles : Yves Hugonet, secondé par ses enfants et René Quénéa. » Il faudra attendre 1964 pour que les HSB ne créent, à Trébeurden, une section dotée d’une vedette Arcoa de 5,70 m, la HSB 13 Léon Poulet V, accompagnée d’un canot pneumatique.

En 1990, la station SNSM devient permanente

En 1967, grand virage pour le sauvetage en mer. « La fusion des HSB et de la SCSN donne naissance à la SNSM », rappelle l’historienne amateur. Localement, « le poste de sécurité de l’Ile-Grande est alors jumelé avec celui du port de Trébeurden ». La station sera dotée, en 1973, de la vedette de 3e classe SNS 304 Kelo Mad, remplacée, en 1983, par une autre vedette de 3e classe, la SNS 53 Aliénor d’Aquitaine.

En 1988, la relève est assurée par la vedette de 2e classe SNS 201 Robert et Edmond Bassac. En 1990, une nouvelle étape est franchie : « La station de Trébeurden, qui ne fonctionnait que l’été, devient station permanente de la SNSM. » L’occasion, en 1995, d’accroître le potentiel d’intervention par la dotation d’une vedette de 2e classe SNS 252 Kan Ar Mor, puis, en 1999, d’un abri moderne et confortable, comportant un local technique et un bureau. En 2016, la Kan Ar Mor a laissé place à une vedette de 2e classe nouvelle génération, la SNS 218 Pors Trozoul. Le temps des avirons est bien loin.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/100-ans-dexistence-et-de-modernisation-pour-le-sauvetage-en-mer-a-trebeurden-3a98da30-39ed-11ef-9bb5-7a0ef893f0bf

 

Le Diben vendredi 05 juillet 2024

Plougasnou. Cérémonie à Ruffélic dans le cadre du 80ème anniversaire de la libération de Plougasnou

Cérémonie à Ruffélic dans le cadre du 80ème anniversaire de la libération de Plougasnou. Photos pyb29

Photos pyb29

Il y a 30 ans

Plougasnou le 09 août 1994

Plougasnou le 09 août 1994

 

Ouest-France

« Ce sont des menaces » : dans les Côtes-d’Armor, une association d’aide aux exilés vandalisée

Cécile RAOUL. Publié le

Couteau planté dans une table, meubles saccagés, tags… Les locaux de l’association A4, situés dans les anciennes serres industrielles Brichet, à Lannion (Côtes-d’Armor), ont été la cible d’une série d’actes malveillants, en ce début du mois de juillet 2024. Des plaintes ont été déposées.

Les serres d’A4 ont été dégradées dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 juillet 2024. | OUEST-FRANCE

« Je ne sais pas ce qu’ils attendent. Qu’est-ce que ça veut dire ? », souffle l’un des salariés d’A4. Depuis quelques jours, les locaux de l’association d’accueil en agriculture et en artisanat, situés dans les anciennes serres industrielles Brichet, à Lannion (Côtes-d’Armor), sont la cible d’actes de vandalisme.

« Un couteau planté dans une table »

C’est dans la matinée du mercredi 3 juillet 2024 que les membres d’A4 ont découvert « un couteau planté dans une table et des tags », retrace le salarié de cette structure qui accompagne les personnes « avec et sans papiers », dans leur parcours d’insertion socioprofessionnelle.

Lire aussi : Lannion. L’Association d’accueil en agriculture et en artisanat (A4) fait un appel aux dons

Selon toute vraisemblance, des personnes se seraient introduites sous les serres pour y saccager une partie des locaux de l’association lannionnaise. Des inscriptions en lettres capitales rouges, telle que « FLB », acronyme de Front de libération de la Bretagne, recouvrent désormais l’une des verrières. Des bidons d’eau potable ont également été souillés de liquide vaisselle. L’association a porté plainte une première fois, avant d’être de nouveau la cible d’actes malveillants.

Les membres d’A4 ont retrouvé une feuille de boucher plantée sur l’un des plans de travail du coin cuisine, mercredi 3 juillet 2024. | ASSOCIATION A4

« Ce sont des menaces »

Au lendemain de ces découvertes, les membres d’A4 ont constaté une nouvelle série de dégradations, ce jeudi 4 juillet. L’air hagard, un salarié désigne le coin cuisine saccagé : « Ils ont jeté le four par terre », se désole-t-il, avant de se tourner vers les autres meubles renversés, leur contenu jonchant le sol.

Du côté des cultures de légumes, l’un des bacs de plantation de courgettes a été endommagé. Du matériel de jardinage mis sens dessus dessous. L’association a de nouveau porté plainte. Une enquête est en cours.

D’autre part, l’exposition d’Étincelles, une association venant en aide à des personnes en situation d’exil, a été visée. « L’association avait monté une exposition qu’elle doit présenter demain soir dans les serres d’A4. Une partie des textes et des photos ont été retrouvés par terre, déchirés », détaille le salarié.

Des meubles ont été renversés, leur contenu jonchant le sol. | OUEST-FRANCE

Ces actes malveillants s’ajoutent à ceux déjà découverts il y a quelques mois : « En février, des gens ont allumé un feu, brûlé des chaises, déplacé du mobilier et écrit des tags sur les murs », assure l’employé d’A4.

Pour ce salarié, ces agissements répétés portent « un message clair » : « Ce sont des menaces. Notre association vient en aide à toutes les personnes qui sont en difficulté. Ceux qui ont fait ça sont contre ce qu’on fait. »

De son côté, Marion, membre d’Étincelles, fait « un lien avec le contexte politique actuel » : « On instrumentalise le fait que l’on travaille avec des personnes de toutes les couleurs, de toutes les origines. »

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/ce-sont-des-menaces-dans-les-cotes-darmor-une-association-daide-aux-exiles-vandalisee-fe497858-3a07-11ef-9f2b-c38da737f062

 

Ouest-France

« Collecter les algues vertes avant qu’elles ne s’échouent » : un nouveau test lancé en Bretagne

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Réunis en séance plénière du conseil communautaire ce mercredi 3 juillet 2024, sous la présidence de Claudie Balcon, les élus de la CLCL (communauté des communes Lesneven Côte des Légendes), dans le Finistère, ont notamment pris note d’une expérimentation de ramassage d’algues vertes en mer.

À Guissény, la plage a été fermée à plusieurs reprises en raison de la présence d’algues vertes.

À Guissény, la plage a été fermée à plusieurs reprises en raison de la présence d’algues vertes. | OUEST FRANCE

« La société Olmix valorisait jusque-là les algues vertes échouées sur le territoire communautaire. Elle avait testé, par le passé, le ramassage au niveau du rideau d’eau. Les essais n’ont pas été concluants », a expliqué le Vice président, en charge de ce dossier, René Paugam, lors du conseil communautaire de la CLCL (communauté des communes Lesneven Côte des Légendes), dans le Finistère, mercredi 3 juillet 2024.

Il a fait part aux autres élus que « cette même société Olmix sera désormais accompagnée par l’entreprise Azollae. »

L’élu continue sur le fait qu’avec l’arrivée de cette nouvelle société, à mission, qui mobilise les acteurs locaux et internationaux pour développer des filières d’algues régénératrices. « Nous sommes dorénavant sur un projet de collectes des algues vertes en mer, avant qu’elles ne s’échouent. »

Projet de collecte des algues en mer

« Avec cet essai en cours depuis lundi, nous sommes sur deux objectifs, précise René Paugam. D’un côté, nous diminuons l’impact du ramassage des algues vertes sur la plage, vis-à-vis de l’export involontaire de sable… D’un autre, nous limitons également les échouages d’algues vertes sur les plages, avec ce risque d’émanation d’H2S qui diminue. »

Lire aussi : « C’est la première fois » : son détecteur d’algues vertes s’allume jusque sur sa terrasse

L’information fait également apparaître que  les algues vertes récoltées seront entreposées dans des bacs qui seront débarqués sur la cale de la plage du port du Curnic, à Guissény.

Une opération expérimentale à maîtriser

« La communication autour de cette opération expérimentale devra être maîtrisée. » Rejoint sur la question par Raphaël Rapin, maire de Guissény, René Paugam argumente que « ce process ne doit pas s’imposer comme une solution ultime à la lutte contre les algues vertes ».

Lire aussi : Avec sa jument, elle ramasse les algues sur les plages de Saint-Philibert

Au niveau des interrogations, « s’il faut rester prudent sur la biomasse d’algues vertes appelée à s’échouer sur les plages lors de la pleine saison. Il faut également mesurer l’impact du process sur la faune », résume René Paugam

L’entreprise Azollae assurera le suivi technique du projet. Après avoir rencontré les services de l’état, elle sera suivie de manière indépendante par le CEVA (Centre d’étude et de valorisation des algues) afin d’évaluer les effets de cette expérimentation sur les quantités d’algues vertes à s’échouer. En complément, le bureau d’études Pos3idon a été mandaté par Azollae afin d’identifier les potentiels impacts sur le milieu marin.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/collecter-les-algues-vertes-avant-quelles-ne-sechouent-une-nouvelle-strategie-experimentee-fb892000-39d0-11ef-9bb5-7a0ef893f0bf

 

Ouest-France

Les cinq arbres ont été abattus sur le quai d’Aiguillon à Lannion

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Les cinq érables ont finalement été coupés sur le quai d’Aiguillon, à Lannion (Côtes-d’Armor), mardi 2 juillet à l’aube, malgré l’opposition de deux associations de défense de l’environnement.

Les arbres ont été abattus pour laisser passer la future piste cyclable.

Les arbres ont été abattus pour laisser passer la future piste cyclable. | OUEST-FRANCE

Les cinq arbres bordant la route en face de la pharmacie, quai d’Aiguillon, à Lannion, ont été coupés, mardi 2 juillet, au petit matin « par une entreprise de travaux publics », explique Alan Diverrès, directeur des services techniques.

42 arbres seront replantés

La Ville a pris cette décision pour permettre l’aménagement d’une piste cyclable. L’opposition des associations Sauvons les arbres et Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre n’y a rien fait. Les érables ont été abattus vers 7 h 30 du matin. « Une piste cyclable aurait pu contourner ces arbres. La mairie nous parle aussi d’un problème de place pour le marché. Ce n’est pas acceptable », nous confiaient, la semaine dernière, Brigitte Milon et Yves-Marie Le Lay, deux militants. En compensation, la Ville compte planter 42 arbres, dont quelques-uns sur les quais.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/les-cinq-arbres-ont-ete-abattus-sur-le-quai-daiguillon-a-lannion-867b0980-3954-11ef-9f2b-c38da737f062

 

Ouest-France

Comment réagissent les habitants des Sables-d’Olonne à l’installation de la statue d’Ulysse ?

Clément CARABIE. Publié le

Contre vents et marées, la statue d’Ulysse a été installée, mardi 2 juillet, dans la baie des Sables-d’Olonne (Vendée). L’arrivée du héros de bronze ne manque pas de faire réagir les habitants de la cité balnéaire.

La statue d’Ulysse, une œuvre semi-immergée en bronze, de trois mètres de hauteur et pesant près de 700 kg, fait réagir les habitants des Sables-d’Olonne (Vendée).

La statue d’Ulysse, une œuvre semi-immergée en bronze, de trois mètres de hauteur et pesant près de 700 kg, fait réagir les habitants des Sables-d’Olonne (Vendée). | OUEST-FRANCE

Après plusieurs mois d’attente, la statue d’Ulysse est enfin arrivée, mardi 2 juillet, dans la baie des Sables-d’Olonne (Vendée). Le résultat : une œuvre semi-immergée en bronze de trois mètres de hauteur, pesant près de 700 kg, qui a été posée dans les rochers situés au large de la cité balnéaire.

« L’art, c’est notre culture »

Une journée après l’arrivée du héros grec, certains habitants se sont déjà habitués à sa présence dans le paysage. « C’est vraiment joli, surtout quand la mer est haute. Il faut aimer l’art, c’est notre culture », se réjouit Philippe, 69 ans.

Comme lui, de nombreux Sablais se sont aventurés parmi les rochers pour se prendre en photo avec le roi d’Ithaque. C’est le cas de Joël, retraité, qui salue la relation de la statue avec l’histoire maritime de la cité balnéaire : « Ça montre la relation fusionnelle entre la ville et les marins. C’est d’autant plus important cette année, avec le départ du Vendée Globe. »

Un recours rejeté en avril

Mais ce projet ne fait pas l’unanimité. En avril dernier, un recours a été déposé par un riverain avant d’être rejeté par le tribunal administratif de Nantes, retardant ainsi l’arrivée d’Ulysse de deux mois.

Certains habitants dénoncent le coût excessif dépensé pour la fabrication de la statue : 240 000 € hors taxes. « C’est une originalité luxueuse. On préférerait qu’ils utilisent cet argent pour accélérer l’enfouissement des lignes », regrette Jean-Pierre, 63 ans.

D’autres s’inquiètent de l’impact environnemental de ce projet sur le littoral sablais. C’est le cas de Claude, 78 ans, qui ne comprend pas que les services de l’État aient autorisé l’installation de la statue dans les rochers. « C’est le seul coin encore sauvage. Cette statue va défigurer le littoral et attirer beaucoup de personnes qui ne respecteront pas l’endroit », fustige-t-elle.

Certains regrettent l’absence de concertation par la municipalité, avant l’implantation de la statue dans la baie. La Ville, elle, espère désormais qu’Ulysse fera « rêver les Sablais ».

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/comment-reagissent-les-habitants-des-sables-dolonne-a-linstallation-de-la-statue-dulysse-66c6c9c0-391e-11ef-9f2b-c38da737f062

 

Ouest-France

Les bus gratuits à Carantec, Plougasnou et Locquirec sont de retour pour l’été 2024

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Les bus gratuits des communes du littoral, Carantec, Plougasnou et Locquirec (Finistère) sont de retour pour la saison estivale, à partir de samedi 6 juillet 2024. Ils roulent sept jours sur sept.

Le réseau de bus estival à Plougasnou, Locquirec et Carantec, permet de rejoindre facilement les plages.

Le réseau de bus estival à Plougasnou, Locquirec et Carantec, permet de rejoindre facilement les plages. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les bus gratuits de Carantec, Plougasnou et Locquirec reprennent du service du samedi 6 juillet au vendredi 30 août 2024.

Ce réseau de bus estival a fait ses preuves depuis 2014. Le but : désengorger les routes, les parkings, et faciliter les déplacements, notamment pour les jeunes qui souhaitent se rendre à la plage.

Ces bus rouleront sept jours sur sept. À Carantec et Locquirec, ils passeront aux arrêts dédiés toutes les 20 minutes, et toutes les 40 minutes à Plougasnou.

Plages et marchés plus accessibles

À Carantec, l’amplitude horaire s’étend de 10 h à 19 h 54. Le jeudi, jour de marché, le service débute à 9 h. Les bus feront une boucle depuis l’arrêt Collège en direction du centre-ville et du port. L’île Callot est accessible à 25 mn à pied.

Une troisième navette sera en service (hors dimanche) lors des deux premières semaines d’août pour répondre aux pics de fréquentation.

À Locquirec, le service débute à 9 h 40 et termine à 19 h 30. Des navettes supplémentaires rouleront le mercredi, jour de marché, entre le Fond de la baie et le port.

À Plougasnou, l’amplitude horaire va de 8 h 35 à 12 h 40 et de 14 h à 18 h 20 en semaine. Le mardi, jour de marché, le service débute à 9 h 15, et à 10 h le week-end. Dix-huit points d’arrêt sont prévus.

Des parkings sont fléchés dans chacune des communes pour y laisser sa voiture au profit du bus. Ces navettes viennent en complément du réseau de bus existant sur le territoire, ce qui permet aux habitants des communes éloignées du littoral de le rejoindre sans avoir à utiliser la voiture. Leur coût est supporté par Morlaix communauté à 50 %, l’autre moitié est prise en charge par les communes.

Près de 41 000 personnes ont utilisé ce service l’an dernier.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/bus/les-bus-gratuits-a-carantec-plougasnou-et-locquirec-sont-de-retour-pour-lete-2024-4b204170-36e8-11ef-9c89-e0b91afbddff

 

Ouest-France

Législatives 2024 à Carhaix-Châteaulin. Miossec participera à un concert de soutien à Mélanie Thomin

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Un concert contre l’extrême droite et en soutien à Mélanie Thomin, candidate du Nouveau Front populaire, est organisé jeudi 4 juillet 2024 au Théâtre de verdure d’Huelgoat (Finistère). Parmi les artistes présents : Christophe Miossec, Soïg Sibéril ou encore Annie Ebrel.

Mélanie Thomin et Sylvain Le Treust

Mélanie Thomin et Sylvain Le Treust | OUEST-FRANCE

Mélanie Thomin, députée sortante, est candidate Parti socialiste - Nouveau Front populaire pour les législatives 2024 dans la circonscription de Carhaix-Châteaulin. Elle affrontera au second tour Patrick Le Fur, candidat Rassemblement national.

Entrée gratuite

Elle a lancé un appel aux artistes bretons. Une soirée-concert nommée « Kreiz Breizh Résistañs sera donc organisée jeudi 4 juillet 2024 à Huelgoat, pour dire « non à l’extrême droite » et soutenir la candidate socialiste. Ça se passe à 19 h au Théâtre de Verdure.

Les artistes présents se produiront, entre autres : Christophe Miossec, Émilie Quinquis, Soïg Sibéril, Annie Ebrel, Érik Marchand, Youenn Lange, Yann Le Boulanger. L’entrée est gratuite.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-a-carhaix-chateaulin-un-concert-de-soutien-a-melanie-thomin-jeudi-a-huelgoat-4e6f16de-392d-11ef-9f2b-c38da737f062

 

Le Diben mercredi 03 juillet 2024

Plougasnou. Stèle de Ruffélic

Stèle de Ruffélic. Montage photos pyb29

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Ouest-France

Législatives. Dans la circo de Morlaix, la triangulaire est maintenue : le scrutin s’annonce serré

Sarah HUMBERT. Publié le

C’est officiel : les trois candidats de la circonscription de Morlaix (Finistère) qualifiés au second tour des élections législatives (Nouveau front populaire, Ensemble ! et Rassemblement national) ont maintenu leur candidature. Voici ce qui se dessine.

Le 7 juillet 2024, les électeurs iront à nouveau aux urnes, pour les élections législatives.

Le 7 juillet 2024, les électeurs iront à nouveau aux urnes, pour les élections législatives. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Il n’y a qu’un seul siège et ils sont trois à le vouloir. Dans la 4e circonscription du Finistère, celle de Morlaix, les trois candidats en ballottage, Sylvaine Vulpiani (Nouveau front populaire), Sandrine Le Feur (Ensemble !) et Tony Bihouée (Rassemblement national), ont maintenu leur candidature pour le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024.

La divers droite pourrait faire pencher la balance

La candidate de la gauche était arrivée en tête des suffrages, dimanche 30 juin 2024, avec 30,92 % des voix, très légèrement devant Sandrine Le Feur, députée sortante, qui avait récolté 30,63 % des suffrages. Seulement 179 voix sur 62 008 les séparent. Derrière, Tony Bihouée avait récolté 25,86 % des bulletins.

Lire aussi : Législatives 2024. Faible écart, report de voix… Découvrez notre analyse de la circo de Morlaix

Dans d’autres circonscriptions avec des triangulaires, afin de faire barrage à l’extrême droite, des candidats du camp présidentiel mais aussi du Nouveau front populaire ont fait le choix de se retirer, afin d’éviter de diviser les suffrages.

Dans la circonscription de Morlaix, ce n’est pas le cas. Le très faible écart entre les deux premières n’invite personne à céder.

D’autant qu’au premier tour, c’est Agnès Le Brun, candidate divers droite, qui était arrivée quatrième, avec 11,04 % des suffrages. Même si cette dernière ne donne pas de consigne de vote, les électeurs qui lui étaient favorables pourraient logiquement se tourner vers Sandrine Le Feur, et, peut-être Tony Bihouée. Ce sont eux qui vont faire pencher la balance.

Quid des abstentionnistes ?

Cela semble beaucoup moins probable qu’ils choisissent Sylvaine Vulpiani. Pour autant, impossible de prévoir avec certitude que cette dernière ne parviendra pas à rallier plus de citoyens à sa cause. Pour le premier tour, les électeurs de la gauche se sont massivement mobilisés, avec un taux de participation record. Face à la situation, des abstentionnistes pourraient-ils franchir les portes des bureaux de vote et soutenir la candidate du Nouveau front populaire ?

Dans tous les cas, le scrutin s’annonce serré.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-dans-la-circo-de-morlaix-la-triangulaire-est-maintenue-le-scrutin-sannonce-serre-b867f142-388c-11ef-b4c0-3362ee646fd4

 

Ouest-France

Plourin-lès-Morlaix. L’Intermarché obtient finalement le droit de s’agrandir

Bertrand MERLOZ. Publié le

Après plusieurs épisodes, le magasin Intermarché de Plourin-lès-Morlaix (Finistère), a finalement obtenu le droit de s’agrandir. C’est la cour administrative d’appel de Nantes qui a donné son feu vert. Elle estime que le projet d’extension « redistribuera les parts de marché ».

L’intermarché de Plourin-lès-Morlaix pourra finalement s’agrandir.

L’intermarché de Plourin-lès-Morlaix pourra finalement s’agrandir. | OUEST-FRANCE

Le combat aura été rude, et le scénario haletant. Mais les « mousquetaires » tiennent leur succès. Dans une décision en date du 28 juin, la cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) a donné son feu vert au projet d’extension de l’Intermarché de la commune, plateau Saint-Fiacre, porté par la SAS Celsol.

Construite en 1992, la surface de vente devrait passer de 2 282 à 3 500 m2 et gagner deux pistes de Drive supplémentaires. Un projet, guère du goût de son rival Casino [ndlr : depuis devenu Carrefour], qui aura divisé les instances de contrôle successives. Initialement adoubé par la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC), il a ensuite subi les foudres de la CNAC le 13 octobre 2022. Cet avis défavorable du gendarme national de la concurrence avait contraint le maire à refuser le permis de construire sollicité.

Autre salle, autre ambiance, la cour administrative d’appel de Nantes a donc fait, vingt mois plus tard, une nouvelle interprétation du dossier. Les juges de la 4e chambre épinglent au passage la CNAC : « L’augmentation des rayons bio et des produits locaux et frais de l’hypermarché n’est pas de nature à détourner le chaland du centre-ville, contrairement à ce que mentionne l’avis de la CNAC. » L’extension ne va pas créer d'« effet d’appel » au « détriment des centres-villes », (Morlaix à 2,5 km et Plourin-lès-Morlaix, à 4,3 km).

Au contraire, poursuivent les juges, la « modernisation de l’établissement contribuera à réduire l’évasion commerciale vers Lannion, Landivisiau ou Guingamp. » Elle aura pour effet vertueux de « dynamiser l’activité commerciale de la ZAC de Saint-Fiacre », et « redistribuer des parts de marchés entre les grandes enseignes du territoire » lit-on dans l’arrêt de 9 pages. La « cohabitation » existe déjà, estiment les juges, sans « porter atteinte à l’animation de la vie urbaine et déséquilibrer le maillage commercial. » Au chapitre environnemental, le projet convainc la cour par la création de 907 m2 d’espaces verts, la plantation de 65 arbres (contre quatre abattus), l’installation de 392 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture, de vingt emplacements vélos et la création de quatre recharges pour véhicules électriques. La juridiction conclut à « l’annulation du refus de permis de construire, » sans préciser si sa délivrance est sous-entendue, mais c’est généralement le cas.

Contacté, Intermarché n’a pour le moment pas donné suite à notre sollicitation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/plourin-les-morlaix-lintermarche-obtient-finalement-le-droit-de-sagrandir-6026bbfc-37c0-11ef-80db-90e0b45e74d1

 

Le Diben lundi 01 juillet 2024

Plougasnou. Résultats des législatives 1er tour

Plougasnou : Résultats 1er tour des législatives 2024 4ème circonscription

Législatives 1er tour Plougasnou dimanche 07 juin 2024. Photos pyb29

Photos pyb29

 

Ouest-France

Législatives 2024. Ce qu’il faut retenir du premier tour en Finistère

Publié le 01/07/2024 à 00h39

Le premier tour des élections législatives anticipées s’est déroulé ce dimanche 30 juin 2024. En Finistère, quatre députés sortants sont arrivés en tête : Annaïg Le Meur, Didier Le Gac, Graziella Melchior et Mélanie Thomin. Deux parlementaires sortantes (Sandrine Le Feur et Liliana Tanguy) sont au coude-à-coude, à l’issue du premier tour, avec les candidates du Nouveau Front populaire (Jugdeep Harvinder et Sylvaine Vulpiani).

À la fermeture des bureaux de vote en Finistère, le taux s’élevait à 73,34 %. Un chouïa en dessous des élections législatives de 1981 : 73,89 %.

À la fermeture des bureaux de vote en Finistère, le taux s’élevait à 73,34 %. Un chouïa en dessous des élections législatives de 1981 : 73,89 %. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

S’il y a un vainqueur des élections législatives 2024 en Finistère, c’est la participation. Le « 29 » est le département à avoir le plus fort taux de participation (68,26 %), à 17 h, dimanche. À la fermeture des bureaux de vote, le taux s’élevait à 73,34 %. Un chouïa en dessous des élections législatives de 1981 : 73,89 %.

Une prime aux sortants ?

Quatre députés sortants - Ensemble et une NFP - sont arrivés en tête du premier tour. Dans trois circonscriptions, les parlementaires sortants, membres de la majorité présidentielle, sont premiers : Annaïg Le Meur (33 %, à Quimper-Briec-Fouesnant), Didier Le Gac (38,92 %, Brest-rural, en tête dans 31 des 32 communes de la circonscription) et Graziella Melchior (30,30 %, Landerneau-Landivisiau). De son côté, la socialiste Mélanie Thomin est leader dans la 6e circonscription.

Trois retraits

Comme à l’échelle nationale, nombreuses sont les triangulaires : six sont comptabilisées, à heure. À l’échelle de la 6e circonscription (Châteaulin-Carhaix), le candidat de la majorité présidentielle, Erwan Crouan (23,54 %), a fait le choix de se retirer. Laissant place à un face-à-face entre la députée sortante, Mélanie Thomin (PS, NFP, 35,67 %), et le candidat du Rassemblement national, Patrick Le Fur (27,62 %).

Circonscription Concarneau-Quimperlé, une quadrangulaire était possible sur le papier. Arrivé en 4e position, le candidat Thomas Le Bon (LFI, NFP, 18,12 %) a suivi la consigne nationale en se retirant. Le candidat Rassemblement national, Christian Pérez, est arrivé en tête (30,80 %) devant le député sortant Erwan Balanant (MoDem, Ensemble, 27,76 %) et Sébastien Miossec (DVG, 22,17 %).

Circonscription Brest-rural, Pierre Smolarz, le candidat du NFP, est arrivé troisième (26,91 % des voix). Suivant lui aussi les directives nationales, il s’est lui aussi retiré. Avec cette consigne de vote : « Pas une voix pour le RN ».

Jean-Charles Larsonneur maintient sa candidature

À Brest-centre, une triangulaire opposera Pierre-Yves Cadalen (LFI, NFP, 35,28 %), Denis Kervella (RN, 22,58 %) et Jean-Charles Larsonneur (DVC, 18,48 %). Le député sortant pourrait bénéficier du report de voix du candidat de la majorité sortante : Tristan Bréhier. Ce dernier a fini 4e avec 17,04 % (avec 11,65 % il n’avait pas atteint les 12 % de voix d’inscrits pour se qualifier au second tour) et il a appelé à voter Jean-Charles Larsonneur.

Des coude-à-coude

Quatrième circonscription (Morlaix - Saint-Pol-de-Léon), moins de 200 voix séparent Sylvaine Vulpiani (Génération. s, NFP, 30,92 %) et Sandrine Le Feur, (députée sortante, Ensemble, 30,63 %). Elles affronteront Tony Bihouée (RN, 25,86 %).

Dans la 7e circonscription (Douarnenez - Pont-l’Abbé) aussi, la candidate du Nouveau Front populaire (Jugdeep Harvinder, 31,06 %) devance de peu la députée sortante (Liliana Tanguy, Ensemble, 30,66 %). La candidate du RN, Annick Alanou, arrive en troisième position avec 26,10 %.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-ce-quil-faut-retenir-du-premier-tour-en-finistere-61312402-3729-11ef-9c89-e0b91afbddff

 

Ouest-France

Législatives 2024. Dans la circonscription de Morlaix, une triangulaire au second tour

Sarah HUMBERT. Publié le

Sylvaine Vulpiani (Nouveau Front populaire), Sandrine Le Feur (Renaissance) et Tony Bihouée (RN) seront au second tour des élections législatives pour la 4e circonscription du Finistère à Morlaix.

Sylvaine Vulpiani, 60 ans, est la candidate du Nouveau Front populaire pour les élections législatives du 30 juin 2024, dans la circonscription de Morlaix (Finistère). Elle est arrivée en tête du premier tour dans la circo.

Sylvaine Vulpiani, 60 ans, est la candidate du Nouveau Front populaire pour les élections législatives du 30 juin 2024, dans la circonscription de Morlaix (Finistère). Elle est arrivée en tête du premier tour dans la circo. | OUEST-FRANCE

On prend les mêmes et on recommence, ou presque.

Dans la 4e circonscription du Finistère à Morlaix, les électeurs ont placé en tête la candidate du Nouveau front populaire, Sylvaine Vulpiani, avec 30,92 % des voix, très légèrement devant Sandrine Le Feur, députée sortante du camp présidentiel (30,63 % des suffrages). Cela se joue à seulement 179 voix.

Le RN en troisième, qualifié au second tour

En troisième, lui aussi qualifié au second tour, Tony Bihouée, candidat du Rassemblement national, inconnu de la politique, qui remporte 25,86 % des bulletins. C’est, encore une fois, une percée historique pour le RN dans le secteur, puisqu’en 2022, il n’avait reçu que 11,78 % des voix.

Tous les trois étaient déjà candidats il y a deux ans, à la différence près que c’était Sandrine Le Feur qui était arrivée devant Sylvaine Vulpiani dans la circonscription, avec 34,78 % des voix contre 30,98 % pour la gauche.

Le RN tout comme la gauche se renforcent, au détriment du camp présidentiel. En quatrième position, Agnès Le Brun, ancienne maire de Morlaix, candidate divers droite, ne remporte que 11,04 % des voix. Derrière elle Patricia Blosse, pour Lutte ouvrière, comptabilise 1,55 % des suffrages.

Sandrine Le Feur, quelques minutes après les résultats, malgré sa deuxième place, indiquait : « Je suis la candidate qui sait travailler avec la droite et avec la gauche. » Face à cette triangulaire dans la circonscription, elle pointe : «  Je souhaite être la candidate du rassemblement pour sortir des extrêmes et des programmes insensés. »

Du côté de Sylvaine Vulpiani, on se réjouit que « la circonscription soit passée à gauche ». Face à son avance, très mince, elle est déjà prête à repartir en campagne. « Je souhaite attirer des gens qui ne veulent pas, encore une fois, de la politique de Macron. » Elle souligne : « Je ne suis pas certaine que les voix d’Agnès Le Brun se reportent sur Sandrine Le Feur. »

Tony Bihouée, lui, explique : « Le vote pour une réelle alternative à la politique d’Emmanuel Macron se confirme. Je suis très content des résultats. » Il souligne « le score honorable d’Agnès Le Brun ».

Cette dernière, analyse  : « On fait face à une poussée des extrêmes, c’est la dictature de l’émotion. […] ». Mais elle le dit déjà, elle ne donnera pas de consigne de vote. Elle appuie : « Voter, c’est choisir en son âme et conscience. » C’est ce que devront faire, à nouveau, les électeurs, dimanche 7 juillet 2024. Face au faible écart entre Sandrine Le Feur et Sylvaine Vulpiani, les voix des électeurs divers droite, si elles sont attribuées à la candidate Renaissance et non pas au RN, pourraient bien inverser la tendance du premier tour.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-dans-la-circonscription-de-morlaix-une-triangulaire-au-second-tour-2bf4474e-3713-11ef-beb3-b5dffeb610b0

 

Ouest-France

À Plougasnou, le supermarché Casino devient un U Express

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Le supermarché Casino de Plougasnou (Finistère) vit ses derniers jours. Il rouvrira le 5 juillet 2024 sous l’enseigne U Express, après quelques travaux de mise en place.

Le Casino devient Super U.

Le Casino devient Super U. | OUEST-FRANCE

Le 30 juin 2024, le supermarché Casino de Plougasnou (Finistère) fermera quelques jours. Le temps d’endosser ses nouvelles couleurs et de configurer sa surface commerciale façon U Express. Il rouvrira le vendredi 5 juillet. « Le temps de recharger les rayons, de faire les changements d’enseignes, de modifier les logiciels de caisse », explique-t-on dans l’entourage du magasin.

On apprend aussi que les clients trouveront les produits et la marque U aux prix de l’enseigne U express dès le vendredi 5 juillet. Et que d’importants travaux auront lieu après les vacances d’été pour répondre au standard de l’enseigne.

Tous les emplois seraient sauvegardés. Dans le pays de Morlaix, les quatre magasins franchisés de Roscoff, Plouigneau, Carantec et Plourin-lès-Morlaix seraient concernés par un changement d’enseigne d’ici à la fin de l’année.

Contactée, la direction du magasin n’a pas souhaité en dire plus sur le sujet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-supermarche-casino-devient-un-u-express-fc4b7caa-3498-11ef-8d30-98a3646b7bbc

 

Musique. Le chanteur Hervé se confie avant la tournée des festivals

Le chanteur Hervé originaire de Plougasnou s'est confié au Trégor à l'occasion de la sortie de son nouvel album Adrénaline. 

Hervé sur la scène du Sew à Morlaix en avril 2023.

Hervé sur la scène du Sew à Morlaix en avril 2023. ©Christophe GANNE

Par Christophe Ganne Publié le

Impatient, le chanteur Hervé vient de sortir un brillant troisième album à peine un an après la fin de sa précédente tournée. Alors qu’il reprend la route des festivals, le bouillant chanteur a répondu aux questions du Trégor. 

Vous avez enregistré ce nouvel album très vite après le second, pourquoi ? 

J’ai refait un disque cet hiver. J’avais trop envie. On a loué une maison en Angleterre avec toute l’équipe, c’était pas forcément prévu comme ça mais on l’a fait.................................

Lire la suite de l'article : https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/musique-le-chanteur-herve-se-confie-avant-la-tournee-des-festivals_61271312.html

 

Ouest-France

Près de Morlaix, ce retraité est donneur et bénévole pour le don de sang

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La prochaine collecte aura lieu au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), du mardi 2 au vendredi 5 juillet 2024.

Jacques Hamon, donneur de sang et bénévole.

Jacques Hamon, donneur de sang et bénévole. | OUEST-FRANCE

Jacques Hamon, carantécois d’origine, est un passionné de voile. Son bateau est amarré au port de Morlaix et il réside dans la commune de Plourin-lès-Morlaix. À 65 ans, ce jeune retraité occupe également son temps libre en étant bénévole, depuis trois ans, à l’Association pour le don de sang bénévole (ADSB) du Pays de Morlaix. Il est aussi donneur de sang car pour lui,  c’est un geste citoyen, un devoir civique, surtout à l’époque actuelle où, me semble-t-il, le sens civique disparaît ».

Jacques Hamon participe à chacune des collectes.  Nous avons une réunion de préparation avant les jours de collecte. Ensuite, on installe la signalétique, les panneaux. Le premier jour, nous venons donner un coup de main à l’établissement français du sang pour installer la salle. 

« On connaît tous des gens qui ont besoin de sang »

La prochaine collecte est prévue du mardi 2 au vendredi 5 juillet au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs, de 8 h 30 jusqu’à 13 h. Les réservations peuvent se faire en ligne ou par téléphone,  même à la dernière minute !  Chaque don peut sauver trois vies. Jacques Hamon déplore deux choses,  qu’on ne puisse pas donner son sang au-delà de 70 ans et que l’on ne laisse parfois pas le temps, notamment aux jeunes, pour se libérer lors des collectes. On a tous des gens autour de nous qui ont besoin de sang. 

D’un autre côté, le bénévole se réjouit de constater que globalement,  il y a de plus en plus d’engagement de la part des jeunes ». Si, d’une manière générale, les dons se font sur réservation, Jacques Hamon précise  que l’on peut venir malgré tout sans rendez-vous, on arrive toujours à caser les gens . L’ADSB du Pays de Morlaix recherche des bénévoles.

Contacts : dondesang.efs.sante.fr ou 02 23 22 53 97.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/pres-de-morlaix-ce-retraite-est-donneur-et-benevole-pour-le-don-de-sang-40db5e6c-3525-11ef-9b10-5a27d20f46dc

 

Ouest-France

Ce laboratoire de prothèses dentaires de Saint-Brieuc se transmet de maître à apprenti depuis 60 ans

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À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), le laboratoire de prothèses dentaires Le Bon a une histoire bien singulière. Ouvert en 1964 rue Louis-Jouvet, il s’est transmis de maître à apprenti jusqu’à nos jours. En 2024, c’est Abdelmalik Brahmia qui reprend l’affaire.

Erwan Le Bon, prothésiste dentaire à Saint-Brieuc pendant quarante-trois ans, cède son laboratoire du 111, rue de Gouédic à son apprenti, Abdelmalik Brahmia.

Erwan Le Bon, prothésiste dentaire à Saint-Brieuc pendant quarante-trois ans, cède son laboratoire du 111, rue de Gouédic à son apprenti, Abdelmalik Brahmia. | OUEST-FRANCE

On se croirait dans un film de science-fiction. Derrière la porte du 111, rue de Gouédic, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), des machines se dévoilent de part et d’autre d’une salle tout en longueur : machines à polir, à sabler, fours à convection… Pareil à l’étage.

Dans ce laboratoire, Erwan Le Bon et Abdelmalik Brahmia exercent un métier peu connu du grand public : celui de prothésiste dentaire.  Nous réalisons toutes les prothèses, détaille Erwan Le Bon, qui exerce depuis quarante-trois ans.Les implants, les bridges, les couronnes. Nous travaillons en lien direct avec les praticiens : chirurgiens-dentistes, orthodontistes, stomatologues et implantologues. 

Lire aussi : « En une heure, le standard a sauté » : à peine ouvert, ce cabinet dentaire du Finistère déjà saturé

Un laboratoire qui se transmet depuis 1964

Depuis plusieurs mois, le laboratoire est passé des mains du maître à l’élève. En partant à la retraite, Erwan Le Bon a proposé à son ancien apprenti, Abdelmalik Brahmia, de reprendre l’affaire. Ce faisant, il perpétue une tradition qui dure depuis 1974.  M. Louis Glâtre, qui avait fondé le labo en 1964, l’a cédé à son apprenti M. Raoul Leffondré, en 1974, dont j’ai été l’apprenti, énumère-t-il fièrement. J’ai repris le laboratoire en 2000 et aujourd’hui je le cède à Abdelmalik, qui a été l’un de mes dix-sept apprentis ! 

À cette occasion, le jeune homme de 27 ans a décidé de renommer son laboratoire Abrahamnobel.  Abraham était l’un de mes surnoms pendant ma scolarité, et Nobel c’est une anagramme de Le Bon, précise-t-il.Je souhaitais que le nom de M. Le Bon reste. Il m’a beaucoup aidé, surtout au début de la reprise. J’ai eu de la chance qu’il soit là pour m’épauler. 

Un repreneur déjà chevronné

Bien qu’il puisse paraître jeune pour reprendre le laboratoire, Abdelmalik n’en est pas au début de son parcours. Trois ans d’école de prothésiste à Nancy, une année de faculté de médecine à Brest, une première année d’apprentissage à Metz, puis six ans chez Erwan Le Bon : deux en tant qu’apprenti, quatre comme employé.

La décision a été très facile à prendre, confirme Erwan Le Bon.Je sais ce qu’il sait faire et on s’entend très bien, on est même amis. Et puis je reste dans les parages, s’il a besoin d’un conseil ou d’un coup de main. 

SARL Abrahamnobel – Laboratoire de prothèses dentaires, 11, rue Gouédic, à Saint-Brieuc. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Contact : tél. 02 96 71 35 72 ; mail, sarlabrahamnobel@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/ce-laboratoire-de-protheses-dentaires-de-saint-brieuc-se-transmet-de-maitre-a-apprenti-depuis-60-ans-8c5dd5ba-3465-11ef-8d30-98a3646b7bbc

 

Ouest-France

À Trédrez-Locquémeau, les enfants participent au conseil municipal des adultes

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C’est une première à Trédrez-Locquémeau (Côtes-d’Armor). Le conseil municipal des jeunes a siégé, jeudi 27 juin 2024, à la séance du conseil des adultes autour de deux questions. Juste le temps d’un cours de citoyenneté grandeur nature.

Les jeunes de Trédrez-Locquémeau (Côtes-d’Armor) assis dans un fer à cheval entre les tables des élus du conseil municipal étaient bien sûr un peu impressionnés par le décorum.

Les jeunes de Trédrez-Locquémeau (Côtes-d’Armor) assis dans un fer à cheval entre les tables des élus du conseil municipal étaient bien sûr un peu impressionnés par le décorum. | OUEST-FRANCE

Les enfants et ados qui composent le conseil municipal des jeunes de Trédrez-Locquémeau (Côtes-d’Armor) étaient invités à donner leurs avis sur deux sujets à l’ordre du jour de la séance du conseil municipal, jeudi 27 juin 2024. D’abord sur « la définition des zones d’accélération des énergies renouvelables », une question qui fait déjà partie des préoccupations de la commune.

Légèrement impressionnés par le décorum d’un conseil adulte et un peu aidés par le maire, ils ont vite cadré le sujet. Ils ont sans problème recensé les bâtiments communaux susceptibles de recevoir des panneaux photovoltaïques.

Les jeunes planchent sur les amendes administratives

La deuxième question ne les a pas laissés de marbre, non plus. Il s’agissait des « tarifs communaux pour la mise en place des amendes administratives de police », un sujet à mettre en lien avec la récente création d’une police intercommunale.

« Via son policier rural, la commune peut mettre en place des amendes administratives dans certains domaines ciblés. » Sur la divagation des animaux (souvent des chiens), sur les dépôts sauvages de déchets, sur l’obligation de l’élagage des haies et des arbres donnant sur la voie publique.

Les dépôts de déchets sensibilisent les plus jeunes. « Moi je mettrais 1 000 € », lâche une jeune fille, d’autres un peu moins, mais qui « doublent l’amende en cas de récidive ». Tous ces débats ont duré une heure et les jeunes sont invités à mettre un terme à ce petit temps de citoyenneté. C’est désormais aux adultes de délibérer.

Le tarif des amendes

Le conseil se poursuit dans sa formule plus classique et se détermine pour les amendes en question, en soulignant que la prévention et la tolérance restent de mise, que ces amendes concernent surtout les citoyens récidivistes.

Forfait capture animaux en divagation : 50 € (domaine public), 75 € (domaine privé). Dépôts de déchets sauvages : 1er mètre cube 150 €, au-delà : 300 €. Élagage et entretien des haies donnant sur la voie publique : 500 € maximum.

Ces tarifs ont été votés à l’unanimité moins deux abstentions (opposition déjà contre la création d’une police rurale).

Subventions

Une subvention de 300 € a été octroyée pour les chasseurs, ainsi que 350 € pour l’achat d’un filet de protection des cultures. Vote à l’unanimité moins une voix (Cécile Duval) et une abstention (Frédéric Perreau). Une subvention de 330 € à l’association 20 000 Docs sur la Terre a également été votée à l’unanimité.

Divers

Lancement des appels d’offres pour la restauration des fonts baptismaux, des objets et des mobiliers des églises de Trédrez et de Locquémeau. Achat (13 500 €) de décorations réfléchissantes pour les fêtes de fin d’année.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tredrez-locquemeau-22300/a-tredrez-locquemeau-les-enfants-participent-au-conseil-municipal-des-adultes-d5463d82-3549-11ef-9b10-5a27d20f46dc

 

Ouest-France

Deux associations s’opposent à l’abattage de cinq arbres quai d’Aiguillon à Lannion

Virginie GUENNEC. Publié le

Cinq arbres doivent être rasés sur le quai d’Aiguillon, à Lannion (Côtes-d’Armor), pour l’aménagement d’une piste cyclable. Deux associations s’y opposent.

Brigitte Milon et Yves-Marie Le Lay pour les associations Sauvons les arbres et Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre invitent la Ville de Lannion (Côtes-d’Armor) à prendre soin des vieux arbres plutôt que de les abattre.

Brigitte Milon et Yves-Marie Le Lay pour les associations Sauvons les arbres et Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre invitent la Ville de Lannion (Côtes-d’Armor) à prendre soin des vieux arbres plutôt que de les abattre. | OUEST-FRANCE

Ils résistent aux assauts du Léguer à chaque grande marée, mais ils ne survivront pas au chantier entamé sur le quai d’Aiguillon à Lannion (Côtes-d’Armor). Cinq érables doivent être abattus pour permettre l’aménagement d’une piste cyclable. L’abattage serait imminent d’après deux associations qui s’y opposent.

Lire aussi : À Lannion, la voie provisoire est ouverte sur le quai d’Aiguillon

Brigitte Milon et Yves-Marie Le Lay, pour Sauvons les arbres et Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre, estiment qu’une autre solution est possible. « Une piste cyclable aurait pu contourner ces arbres. La mairie nous parle aussi d’un problème de place pour le marché. Ce n’est pas acceptable », réagissent les deux militants.

« Un problème de captage de CO2 »

Ils s’opposent également à la compensation envisagée par les services de la Ville. Celle-ci compte planter 42 arbres, dont quelques-uns sur les quais. « C’est bien joli la quantité, mais il y a un problème de captage du CO2. Face au réchauffement climatique, c’est important », relève Brigitte Milon, qui souhaite une étude pour connaître « la compensation véritable en équivalent CO2 ».

Un courrier au maire a été envoyé en ce sens. Les associations pointent aussi le risque de submersion sur les quais : « Les jeunes arbres qui seront plantés résisteront-ils ? »

De son côté, la Ville assure ne pas avoir le choix. « Moi non plus, ça ne me plaît pas. Mais la piste cyclable aurait rasé les arbres et touché les racines, ça les condamnait à coup sûr. Il vaut mieux remettre des arbres 3 mètres plus loin », explique Michel Diverchy, adjoint au maire.

D’autres arbres seront plantés

La Ville estime également que les 42 arbres viendront compenser « largement » la perte des 5 abattus. Quant aux essences choisies, l’élu déclare que rien n’est encore décidé. D’après lui, la plantation d’érables pourrait être étudiée. Les associations n’engageront pas de recours, sachant qu’une jurisprudence en leur défaveur existe déjà. « Mais ce sera la mort dans l’âme », insiste Brigitte Millon.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/deux-associations-sopposent-a-labattage-de-cinq-arbres-quai-daiguillon-a-lannion-52443f9e-354c-11ef-9c89-e0b91afbddff

 

Ouest-France

Attaqué au tribunal, le permis de construire du local SNSM à Locquirec est régularisé

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Jeudi 27 juin 2024, le maire de Locquirec (Finistère) a proposé à son conseil municipal de régulariser le permis de construire initial du local SNSM sur le port. Cette décision devrait mettre un terme à l’affaire opposant un riverain de la station à la commune.

Le local SNSM avait été inauguré le 25 juin 2022.

Le local SNSM avait été inauguré le 25 juin 2022. | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal a validé le permis de construire initial de la station SNSM. « Il s’agit d’une régularisation », a expliqué le maire, Gwenolé Guyomarc’h, jeudi 27 juin. Elle intervient après l’examen par le tribunal administratif de Rennes de la requête d’un habitant de Locquirec qui s’opposait à l’extension des locaux de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).

Le 23 octobre 2021, le maire de Locquirec avait en effet accordé à sa commune un permis de construire « en vue de la reconstruction, après démolition, des locaux des sauveteurs marins » situés sur le môle. Mais selon le voisin, « une société civile immobilière », le nouveau bâtiment, « plus volumineux et plus haut » que le précédent, devrait « obstruer la vue sur mer » dont il jouissait jusqu’à l’édification de la nouvelle station. Il voulait aussi que la justice annule, par la même occasion, le permis « modificatif » octroyé en mai 2023. Il avait aussi pointé un « manque de places de stationnement ».

« Dans ce dossier de vingt-cinq pages, tous les arguments ont été rejetés par le tribunal », indique le maire.

« Illégaux »

Le seul élément retenu est celui concernant le permis de construire : le maire Gwénolé Guyomarc’h n’avait juridiquement pas la « qualité » pour « déposer cette demande de permis de construire au nom de la commune » : il n’avait « pas été autorisé à le faire par son conseil municipal ».

Le permis de construire et le permis modificatif estimés « illégaux », par le rapporteur public, ont donc été régularisés par les élus.

Au niveau du tribunal, la décision, qui avait été mise en délibéré le 21 juin 2024, sera rendue dans les prochaines semaines.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/attaque-au-tribunal-le-permis-de-construire-du-local-snsm-a-locquirec-est-regularise-e213d3fa-3515-11ef-9b10-5a27d20f46dc

 

Ouest-France

À Carantec, la Maison de la presse ferme ce samedi

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À Carantec (Finistère), Stéphanie Le Troadec a décidé de vendre la Maison de la presse et le bar Le Cosy. Fermeture ce samedi 29 juin 2024.

Une nouvelle activité commerciale pourrait s’installer dans les anciens locaux de Stéphanie Le Troadec, mais laquelle ? | OUEST-FRANCE

En avril 2017, Stéphanie Le Troadec, succède à Gilles Le Lay à la Maison de la presse de Carantec, au n° 17 B, rue Albert-Louppe, dont elle devient locataire.

En 2020, elle s’installe, en tant que propriétaire des murs, au n° 17 rue Albert-Louppe et y ouvre la nouvelle Maison de la presse ainsi que le bar Le Cosy.  Maintenant, au bout de sept ans à Carantec, j’ai décidé de découvrir d’autres horizons. J’ai donc vendu mon commerce. Pour l’instant, j’ignore quelle va être la destination future des locaux », a expliqué la commerçante ce vendredi, à la veille de la fin de ses activités de Maison de la presse et bar.

Aujourd’hui, nul ne sait quand et où, le cas échéant, une Maison de la presse pourrait rouvrir dans la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-la-maison-de-la-presse-ferme-ce-samedi-68a80a14-3555-11ef-80db-90e0b45e74d1

 

le Diben vendredi 28 juin 2024

Morlaix. La jeunesse a rejoint le rassemblement contre le FN/RN

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Diaporama : Rassemblement contre la montée du RN à Morlaix jeudi 27 juin 2024

: Morlaix, 27 juin 2024- Rassemblement contre l'extrême-droite et pour le nouveau Front Populaire

 

Ouest-France

Cyberattaque et matériel vieillissant : en 2023, Morlaix a renouvelé son équipement informatique

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Lors du vote du compte administratif de 2023 de la ville de Morlaix (Finistère), jeudi 27 juin 2024, une ligne de dépense d’équipement était consacrée au matériel informatique et de téléphonie. Outre un équipement vieillissant, la Ville a dû renforcer sa sécurité après la cyberattaque du 21 septembre.

Le renouvellement du matériel informatique et de téléphonie de la ville de Morlaix, en 2023, a nécessité une dépense de 153 039 €.

Le renouvellement du matériel informatique et de téléphonie de la ville de Morlaix, en 2023, a nécessité une dépense de 153 039 €. | ANYABERKUT - FOTOLIA

La cyberattaque subie par la Ville de Morlaix (Finistère), le 21 septembre 2023, avait déjà coûté 30 000 €, notamment pour le paiement de prestataires. À la suite de cet événement, la municipalité a aussi engagé des dépenses pour renouveler son matériel informatique et de téléphonie. Pour s’armer face à ce type d’attaque, mais aussi, tout simplement, pour remplacer un équipement un peu dépassé. En 2023, cette dépense d’équipement s’élève à 153 039 €.

À noter : cette somme n’est pas le plus gros poste de dépenses d’équipement de la Ville. Le pôle écoles et matériels scolaires (1 258 110 €) et celui de la voirie (1 173 278 €) sont, comme c’est le cas chaque année et pour de nombreuses communes, ceux qui demandent le plus d’investissement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/cyberattaque-et-materiel-vieillissant-en-2023-morlaix-a-renouvele-son-equipement-informatique-ed4060a6-34aa-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Ouest-France

Millimètre par millimètre, elle dessine une incroyable carte des monts d’Arrée

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L’artiste Anne Ernoul, de Morlaix, a réalisé une exceptionnelle carte des monts d’Arrée, durant quinze mois. Le dessin original de la carte, tirée à 1 000 exemplaires, sera présenté et exposé lors d’un vernissage au Ty Coz, samedi 29 juin 2024, à 19 h.

L’artiste Anne Ernoul et sa carte incroyablement détaillée des monts d'Arrée.

L’artiste Anne Ernoul et sa carte incroyablement détaillée des monts d'Arrée. | OUEST-FRANCE

Depuis quinze mois, l’artiste Anne Ernoul, de Morlaix, a travaillé millimètre par millimètre au crayon puis à l’encre, pour réaliser une carte incroyable des monts d’Arrée. Un travail d’orfèvre digne des dessinateurs et graveurs Albrecht Dürer, Gustave Doré ou Dantec.

Les paysages, communes et villages des monts d’Arrée

La carte, d’une dimension de 70 cm sur 1 mètre, propose avec moult détails les paysages, communes, villages, hameaux, Roc’h de la crête de l’Arrée, dolmens, menhirs, chapelles et autres éléments patrimoniaux sur des diagonales, allant de Brasparts à Lannéanou et de Poullaouen à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner.

 L’idée de cette carte m’est venue il y a une vingtaine d’années, puis j’ai mis de côté le projet jusqu’au moment de la crise sanitaire du Covid.  Anne Ernoul reprend alors sa carte et entreprend un travail de fourmi pour effectuer un collectage de tous les éléments qui serviront à l’élaboration de l’œuvre.  J’ai effectué ce collectage notamment auprès de personnes habitants les monts d’Arrée, travail intéressant fait de belles rencontres, mais aussi sur les sites patrimoniaux et en m’aidant également de cinq cartes de l’institut géographique national, l’IGN. 

Un travail minutieux

Le travail minutieux d’Anne Ernoul a été réalisé avec un crayon professionnel très fin, de 0,3 millimètre puis repassé à l’encre noire. La carte a été tirée à 1 000 exemplaires imprimés par Cloître Imprimeur, sur du papier de collection Inapa.

Le lancement de la carte intitulée Monts d’Arrée, terre d’Argoat, aura lieu au bistro culturel Le Ty Coz, samedi 29 juin 2024, à 19 h.  Je vais exposer le dessin original, les affiches, la plaque d’impression Offset et l’exposition restera en place au Ty Coz tout le mois de juillet. 

Les exemplaires de la carte seront disponibles à la vente lors du vernissage et dès le 1er juillet, à la librairie Dialogues et au SEW de Morlaix, ainsi qu’à la boutique de créateurs Ze Witches, à Huelgoat.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/millimetre-par-millimetre-elle-dessine-une-incroyable-carte-des-monts-darree-7a67e0fe-2faf-11ef-bdf9-9b702c715c92

 

Ouest-France

Immeuble Bizien, budget… Ce qu’il faut retenir du conseil municipal de Morlaix

Zoé BOIRON. Publié le

Des finances 2023 qui ont repris du poil de la bête, la question de certains immeubles délabrés qui avance… Le conseil municipal de Morlaix (Finistère) de ce jeudi 27 juin 2024 a été dense. Voici ce qu’il faut en retenir.

Après un premier échec des négociations et une menace d’expropriation, un accord a été trouvé avec les propriétaires du numéro 3 de la Venelle aux archers.

Après un premier échec des négociations et une menace d’expropriation, un accord a été trouvé avec les propriétaires du numéro 3 de la Venelle aux archers. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le conseil municipal de Morlaix s’est déroulé ce jeudi 27 juin 2024, voici ce qu’il faut en retenir.

Compte administratif 2023

Dans la section fonctionnement, les dépenses s’élèvent à 24 933 215 €. Elles sont en hausse de 5,4 % par rapport à 2022, ce qui s’explique par les dépenses énergétiques et les contrats de prestations de services. Le taux de réalisation des dépenses réelles (hors amortissement et cession), par rapport aux prévisions, est de 97,2 %.

Les recettes de fonctionnement se montent à 26 349 232 €, soit + 6,2 % par rapport à 2022. Le taux de réalisation s’élève à 97,5 %. Les contributions directes, principale recette de la ville, ont augmenté de 11,1 % : elles atteignent 12 697 635 €. La revalorisation forfaitaire des bases locatives (+ 7,1 %) explique notamment cette hausse. Les taux de foncier bâti et de foncier non bâti sont, quant à elles, stables.

Dans la section investissement, les dépenses représentent 8 868 572 €, et les recettes s’élèvent à 7 360 343 €. « Le solde de la section d’investissement laisse apparaître un besoin de financement cumule de 2 376 314 € », a résumé Patrick Gambache, premier adjoint.

Le résultat de clôture du compte administratif 2023 est de 31 604 €. Le résultat global de la section de fonctionnement étant positif à hauteur de plus de deux millions d’euros, il sert à couvrir le besoin en financement de la section d’investissement : en prenant en compte les restes à réaliser, un reliquat de 2 059 615 € est reporté en recettes de fonctionnement.

Abstentions et interpellation de l’opposition

Interpellé par l’opposition sur la baisse des impôts qui figuraient dans ses promesses de campagne en 2020, le maire a répondu que ni les impôts, ni les tarifs sociaux n’augmentaient et que, dans un contexte d’inflation, la prudence était de mise.

Quatre conseillers d’opposition se sont abstenus lors du vote du compte administratif du budget général. Ils ont réitéré pour chacun des budgets annexes.

Des enseignements tirés de 2022

La ville de Morlaix s’est pris de plein fouet la hausse du coût des énergies en 2022. Les factures arrivant en fin d’année, ce sont des charges qui n’ont pu être maîtrisées. Depuis, l’équipe municipale a mis en place « une rigueur de gestion qui permet une stabilité », explique le maire, Jean-Paul Vermot.

« Nous suivons toute dérive de consommation », indique-t-il, par exemple, en vérifiant « a minima mensuellement » les points de raccordement et de délivrance de gaz, d’électricité et d’eau.

Les contrats ont été renégociés, et des points réguliers sont faits sur les budgets du CCAS, du Foyer jeunes travailleurs ou encore de l’Ehpad.

Lire aussi : Vingt millions d’euros investis « pour la première fois » : Morlaix co change de braquet

L’immeuble Bizien aux portes de l’expropriation

L’immeuble dit Bizien, situé 2, rue Armand-Rousseau et touché par un incendie en 2020, est dans la ligne de mire de la ville. Les travaux n’ayant pas été réalisés par les propriétaires dans le cadre de deux arrêtés de péril imminent, le conseil municipal a validé une déclaration d’abandon manifeste.

« La possibilité d’une vente à l’amiable est toujours ouverte », mais en cas de contestation, l’Établissement public foncier de Bretagne pourra ainsi procéder à une expropriation pour le compte de la Ville. Cette habitation est au cœur du projet de réhabilitation du quartier de la gare. Un potentiel d’une vingtaine logements (réhabilitation et extension) a été identifié.

Dans l’îlot du Dossen, un accord a finalement été trouvé pour le numéro 3 de la Venelle aux archers. Après un premier refus qui ouvrait la voie à une expropriation, les propriétaires ont accepté la mise en vente du bien pour la somme de 39 600 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/immeuble-bizien-budget-ce-quil-faut-retenir-du-conseil-municipal-de-morlaix-ad907094-3492-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Ouest-France

Brest Orly en avion : la Bretagne court-elle après un rêve non rentable ?

Laetitia JACQ-GALDEANO et Zoé BOIRON. Publié le

Après le retrait d’Air France à Morlaix en 2022, trois collectivités et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Finistère soutenaient la création de la compagnie bretonne Celeste par deux entrepreneurs. Le plan de financement a été jugé trop fragile par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), car trop dépendant d’argent public. Le vieux projet de désenclavement aérien du Finistère est-il viable économiquement ?

Le premier avion de la compagnie bretonne Céleste a été préparé à Dinard (Ille-et-Vilaine) en novembre 2023. ll devait ensuite venir dans le Finistère.

Le premier avion de la compagnie bretonne Céleste a été préparé à Dinard (Ille-et-Vilaine) en novembre 2023. ll devait ensuite venir dans le Finistère. | CELESTE/ ARCHIVES

Le désenclavement du Finistère en avion, de Brest vers Paris-Orly, peut-il être rentable ? C’est la question posée par l’échec de la jeune compagnie aérienne bretonne Celeste (une dizaine d’emplois) qui vient de se crasher avant même d’avoir fait décoller son unique avion, un bombardier de 100 places loué et repeint aux couleurs de la compagnie.

La société vient d’être placée en liquidation judiciaire, un mois et demi après sa mise en redressement judiciaire. Elle avait été créée en 2021, à Morlaix (Finistère), par Arnaud Jouslin de Pisseloup de Noray, président de la société conseil AIM Satis spécialisée dans l’aéronautique, et Bruno Besnehard, ancien patron de Vueling Airlines France, sur les décombres du retrait d’Air France (fermeture de ses filiales Hop ! et Transavia fin 2022) puis de Chalair (huit mois d’exploitation).

Celeste avait réussi à embarquer dans l’aventure trois collectivités publiques via des aides remboursables : le conseil régional de Bretagne (un million), la communauté d’agglomération Morlaix Communauté (2 millions), Brest métropole (500 000 €). Ce qui permettait d’afficher un budget de 8,3 millions, dont 1,5 million promis par la Chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMO) et 825 000 € de souscription auprès de 56 entreprises, pour la plupart finistériennes.

Talon d’Achille

Le soutien de ces bonnes fées n’a pourtant pas convaincu la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) d’accorder à Celeste la licence d’exploitation indispensable pour commercialiser une ligne Brest Orly, destinée notamment à une clientèle de chefs d’entreprise. La compagnie a donc perdu les créneaux de vols qu’elle avait décrochés sur la ligne Brest Orly et son certificat de transporteur aérien (en matière de sécurité).

Pour la DGAC, le plan de financement a un talon d’Achille : il repose essentiellement sur des fonds publics et ne permettrait pas à la compagnie « de tenir 24 mois en ayant des entrées et des sorties sans que la trésorerie ne chute ». Il manquerait « environ 40 % d’argent » à Celeste, des fonds propres et de partenaires privés.

Lire aussi : RÉCIT. Ces salariés racontent la fin de HOP ! À Morlaix : « J’ai dû faire le deuil de mon métier »

Le siège social de Hop ! BritAir (1 148 salariés) sur l’aéroport de Morlaix, où travaillaient environ 350 collaborateurs en 2015. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Le projet avait du sens »

Le projet de Celeste était-il viable ou répond-il juste à la volonté d’un territoire de combler le vide laissé par la perte de Brit Air, cette compagnie rachetée par Air France en 2015, rebaptisée Hop ! et fermée en 2022 après avoir contribué à la richesse de Morlaix pendant cinquante ans ?

En fermant sa filiale Transavia en 2022, sur la ligne Brest Orly, Air France arguait d’« une dégradation significative de l’économie de la ligne » avec des taux de remplissage avoisinant les 30 %. Mais le groupe n’avait guère convaincu.

Aujourd’hui, Claude Ravalec, président de la CCIMO (Finistère), en reste persuadé. « Le projet ( de Celeste) avait du sens. C’est un sujet sur lequel on se bat depuis longtemps. Quand vous avez des contrats à négocier, tout ne se fait pas en visio. »

La prudence reste toutefois de mise au conseil régional. La collectivité a soutenu la compagnie au titre « de la solidarité territoriale », eu égard au « désengagement d’Air France dans le territoire » de Morlaix. Mais elle avait conditionné son aide remboursable à « l’obtention de la licence d’exploitation et à l’implication dans le plan de financement d’au moins 50 % d’investisseurs privés et avisés, c’est-à-dire du monde de l’aéronautique », rappelle le vice-président chargé des mobilités, Mickaël Quernez.

Cet argent n’a pas été décaissé, tout comme les aides publiques des autres collectivités. L’élu réaffirme la volonté de la Région « d’accompagner au mieux Morlaix communauté dans son souhait de réindustrialisation de la plateforme aéroportuaire » rachetée par la communauté d’agglomération pour 2,5 millions en 2022. Morlaix communauté qui place déjà ses espoirs dans l’hypothèse d’un nouvel investisseur. C’est la seule collectivité territoriale à avoir engagé 300 000 € à ce jour.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/brest-orly-en-avion-la-bretagne-court-elle-apres-un-reve-non-rentable-45f6ef1a-3467-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Le Diben jeudi 27 juin 2024

Lanmeur. Meeting unitaire du Nouveau Front Populaire

Photo pyb29 Photo pyb29

Sylvaine Vulpiani. Photo pyb29

Photos pyb29

La Salle Steredenn a accueilli ce mercredi soir le meeting Unitaire du Nouveau Front Populaire à 5 jours du premier tour des législatives.

Diaporama : Meeting du Nouveau Front Populaire Lanmeur mercredi 26 juin 2024

LE CLIP DE CAMPAGNE EST SORTI

 

Ouest-France

La compagnie aérienne Celeste en liquidation : « Elle s’est créée à un moment très délicat »

Zoé BOIRON. Publié le

Créée en 2021 à Morlaix (Finistère), l’entreprise Celeste comptait faire voler ses avions entre Brest et l’aéroport d’Orly (Île-de-France). Compagnie aérienne en devenir, elle a rallié de nombreux soutiens, publics et privés, mais a été placée en liquidation judiciaire le 25 juin 2024. Michael Quernez, vice-président à la Région Bretagne en charge des mobilités, fait le point sur les promesses de la collectivité et l’historique de ce dossier.

Un CRJ1000 en vol au-dessus de l’aéroport de Morlaix. C’est ce modèle d’avion qui avait été repeint aux couleurs de Celeste avec l’ambition de rallier Brest à Orly.

Un CRJ1000 en vol au-dessus de l’aéroport de Morlaix. C’est ce modèle d’avion qui avait été repeint aux couleurs de Celeste avec l’ambition de rallier Brest à Orly. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’entreprise Celeste avait l’ambition de faire revivre la zone aéroportuaire de Morlaix, après la fermeture définitive du site morlaisien de la compagnie Hop !, filiale d’Air France. Ce mardi 25 juin 2024, le tribunal de commerce de Brest l’a placée en liquidation judiciaire. L’élu en charge des mobilités à la Région Bretagne, Michael Quernez, livre son analyse.

La compagnie aérienne Celeste a été placée en liquidation judiciaire. Les collectivités telles que la Région Bretagne soutenait ce projet. Quel était le contexte ?

L’historique, c’est un territoire confronté à une problématique d’aménagement. Un territoire en difficulté parce qu’il y a eu un désengagement de Hop ! pour Morlaix (filiale Air France) en 2020, un désengagement de la desserte aérienne Brest-Orly pour l’aéroport brestois.

Il y a trois ans maintenant - je n’étais pas élu à ce moment-là -, le conseil régional de Bretagne était vigilant, comme tout le monde, à la ligne Brest-Orly et s’engageait à accompagner le territoire de Morlaix dans la reconversion, la diversification et le développement de sa plateforme aérienne.

Michaël Quernez, maire de Quimperlé depuis 2014 et premier vice-président de la région Bretagne depuis près de deux ans, où il a en charge, le climat, la mobilité, les ports. | OUEST FRANCE

L’idée de créer cette compagnie a émergé et, petit à petit, avec un projet qui emporterait une dizaine d’avions et une maintenance garantie à Morlaix. Pour le conseil régional de Bretagne, il y avait donc un sujet de solidarité territoriale, un sujet d’accompagnement du territoire de Morlaix communauté qui a pâti du désengagement progressif de l’État et de la compagnie Hop !.

« On a toujours dit qu’on était en soutien »

Quelle était la position de la Région quand il a fallu apporter des soutiens financiers ?

Les conditions de la Région, pour que Celeste bénéficie d’une avance remboursable d’un million d’euros, étaient l’obtention de la licence d’exploitation et qu’au moins 50 % des acteurs impliqués dans le plan de financement soient des investisseurs privés, et au mieux, des investisseurs avisés, c’est-à-dire du monde de l’aéronautique.

L’idée était de rassurer à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) sur le fait que des collectivités étaient attentives à la création de cette entreprise, dans de bonnes conditions. On a toujours dit qu’on était en soutien, on a toujours dit quelles étaient les conditions. Nous n’avions pas la garantie des 50 % d’investissements privés, mais c’était pour aider à mobiliser dans le privé, justement.

La position du conseil régional de Bretagne est aujourd’hui la même, elle n’a jamais varié d’un iota.

« Aucun euro n’a et ne sera versé »

La somme d’un million d’euros est-elle sur un compte sous séquestre ?

Non, cette somme est dans nos comptes, elle n’a pas été décaissée. Par conséquent, aucun euro n’a et ne sera versé.

Quelle réaction vous inspire cette liquidation ?

Ce que je constate, c’est que la DGAC a considéré que la compagnie aérienne n’avait pas les reins suffisamment solides pour pouvoir à la fois prendre son envol et avoir un plan de vol qui soit assuré. C’est certainement ça qui a un peu précipité la situation de l’entreprise, même si le temps qui s’est écoulé depuis la demande n’a pas non plus été son meilleur allié.

Je pense que, malheureusement, cette compagnie s’est créée à un moment très délicat, peut-être le plus difficile. On est au lendemain d’une crise Covid, au lendemain de changement de pratique profonde, d’habitude. On a du télétravail, on a des entreprises qui aujourd’hui réfléchissent à leur politique QSE (qualité, sécurité et environnement). Et pour le constater, il suffit de regarder la situation de nos aéroports. Récemment, sur la ligne Brest-Orly, la compagnie Chalair n’a pas trouvé son équilibre économique et financier et s’est désengagée.

Mais la Région a toujours la volonté d’accompagner Morlaix communauté dans son souhait de réindustrialiser et de réarmer cette plateforme aéroportuaire. Et d’ailleurs, nous y travaillons dans le cadre de la stratégie aéroportuaire régionale.

La responsabilité de l’État est donc, selon vous, engagée ?

L’État a été attentif, à un moment donné, à ce projet. Mais un ministre ne délivre pas de licence d’exploitation, un ministre n’est pas la DGAC.

Toutefois, le sujet d’aménagement du territoire, auquel on est confronté, s’inscrit dans un temps plus long de désengagement de l’État. On le voit avec l’histoire du désengagement d’Air France, qui n’est plus sur notre territoire. Ça vaut pour la Bretagne comme pour d’autres régions de France. L’État, qui est un actionnaire minoritaire, mais majeur, a accepté la stratégie de cette entreprise, lorsqu’elle s’est retirée de ces territoires, sans qu’il n’y ait, parfois, des offres aériennes qui prenaient le relais dans de bonnes conditions.

Il y a une responsabilité dans la mission de l’État, de stratège, de garant de la cohésion territoriale, de l’aménagement du territoire. Quand je dis stratège, c’est être attentif à ce que des entreprises, qui sont des fleurons industriels, puissent rester au cœur des territoires.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/celeste-en-liquidation-cette-compagnie-sest-creee-au-moment-peut-etre-le-plus-difficile-9007f436-33f0-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Ouest-France

À Lannion, une avance remboursable de 2,6 millions d’euros pour le parc-expos qui fait tiquer

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Le conseil d’agglomération de Lannion-Trégor communauté (Côtes-d’Armor) ce mardi 26 juin a été l’occasion de procéder à des ajustements budgétaires. Une avance remboursable de 2,6 millions d’euros a provoqué le débat.

Le parc des événements de Lannion ouvrira en juin 2025, selon le président de Lannion-Trégor communauté.

Le parc des événements de Lannion ouvrira en juin 2025, selon le président de Lannion-Trégor communauté. | OUEST-FRANCE

Sur les 80 points initialement à l’ordre du jour du conseil d’agglo de Lannion-Trégor communauté ce mardi 25 juin 2024, une bonne soixantaine était en lien avec les finances de la collectivité qui a procédé à des ajustements à travers le budget supplémentaire.

Parmi eux, l’avance remboursable de 2,6 millions à l’Epic (établissement public industriel et commercial) qui gérera le parc des événements a fait tiquer parmi les élus du groupe Gouvernance partagée et respectueuse (GPR).  À quoi est destinée cette somme ?  s’enquiert Sylvain Camus.  Elle servira à équiper la structure avec scène, sonorisation, équipements lumineux, gradins, mobilier… Un état des lieux recensant les besoins a été réalisé. Il faut que l’on décide ce que l’on achètera et ce que l’on sera amené à louer, répond le président Gervais Egault. 2,6 millions, c’est l’enveloppe maximale, mais elle ne sera pas consommée entièrement. La somme sera remboursée par le budget de fonctionnement du parc des événements. 

Sylvain Camus, maire de Ploulec’h, marque son incompréhension :  LTC abonde déjà au budget de fonctionnement de l’Epic avec 500 000 € issus du budget principal. On sait que cet équipement, comme tous ceux du même genre, sera déficitaire. Donc je ne vois pas comment la somme pourra être remboursée. 

Opérationnel en juin 2025

Pour Gervais Egault, il n’y a pas de question à se poser. En l’état, l’Epic ne pouvait avoir accès à l’emprunt, donc LTC vient en soutien pour lui permettre de se lancer.  Au jour d’aujourd’hui, on ne peut pas attendre pour commander des gradins qui mettront entre dix et douze mois pour arriver. Il faut que le parc des événements soit opérationnel en juin 2025 dans toutes ses configurations. 

La réponse ne satisfait pas Olivier Houzet, maire de Saint-Quay-Perros :  Le parc des événements ne dégagera pas de bénéfices. On l’a tous acté. Qu’on arrête de dire que cette somme sera remboursée. Il y a un problème d’honnêteté dans l’écriture de cette délibération. 

Brigitte Gourhant, maire de Ploubezre, quant à elle évoque le coût du chantier qui a explosé :  On est passé de 6 millions à 18 ou 19 millions. J’ai du mal à comprendre que ces équipements n’aient pas été budgétisés. Sans cela, c’est une coquille vide. 

Trefina Kerrain, élue de Lannion, use de la métaphore culinaire :  C’est un peu comme tenter de sauver une mayonnaise qui n’a pas pris… on rajoute de l’huile, mais ça ne prend toujours pas .

Utile au territoire

Ancien président de Lannion-Trégor communauté, et promoteur du projet, Joël Le Jeune prend à son tour la parole. « Mettre 15 ou 20 millions d’euros dans un parc des événements est un investissement nécessaire. Si on compare au coût des quatre kilomètres de piste cyclables entre Servel et à l’IUT, soit 1, 45 million, on pourrait faire soixante kilomètres avec le budget du parc-expo, mais je me demande ce qui est le plus utile pour le développement du territoire ».

La question de l’avance remboursable reviendra une seconde fois sur la table, alors que les élus devaient la voter au même titre que les autres subventions proposées. Le groupe GPR a voté contre, pour le budget supplémentaire, comme pour la subvention.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-lannion-une-avance-remboursable-de-2-6-millions-deuros-pour-le-parc-expos-qui-fait-tiquer-88b52268-3395-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Ouest-France

Lanmeur. Annulation partielle de condamnations

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La Cour de cassation a partiellement annulé les condamnations de l’ex-directrice de l’hôpital de Lanmeur, pour harcèlement moral.

Justice

Mardi, la Cour de cassation a jugé que, si la cour d’appel avait justifié la condamnation pénale de 4 mois d’emprisonnement avec sursis, le 3 mai 2023, elle n’avait pas justifié les condamnations à verser des dommages-intérêts.

En effet, observe la Cour de cassation, un agent de service public ne peut être personnellement condamné à réparer ses fautes que si celles-ci sont particulièrement graves et déclarées « détachables du service ». Et en l’espèce, les juges de Rennes n’ont pas recherché si les fautes commises étaient des fautes de service indemnisables par l’administration auprès des victimes, ou si elles étaient assez graves pour être qualifiées de fautes personnelles, indemnisables par la directrice personnellement.

Par ailleurs, la cour d’appel a condamné la directrice à indemniser le comité social et économique de l’établissement sans constater que ce dernier avait subi un préjudice personnel. Or, c’est le seul cas dans lequel il peut être indemnisé car il n’a pas vocation à représenter le personnel en justice. Les dommages-intérêts sont donc annulés et le dossier sera revu par la cour d’appel sur ces deux points, a conclu la Cour de cassation.

En revanche, la condamnation à l’emprisonnement avec sursis est devenue définitive, car le délit de harcèlement a été caractérisé par la cour d’appel, qui a souverainement apprécié les faits avec des motifs suffisants et sans contradictions. L’ex-directrice soutenait que sa manière de diriger n’était pas du harcèlement mais relevait d’un comportement strict dans l’intérêt du service qu’elle avait à diriger. Elle reprochait à la cour d’appel de ne pas avoir tenu compte du comportement difficile de certains des plaignants et de ne pas avoir constaté qu’elle avait agi délibérément.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/annulation-partielle-de-condamnations-73e489d1-4d04-4209-b77e-f37608c51670

 

Ouest-France

Pour Rivages en feu, suivez des habitants passionnés à Plougasnou

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Errances poétiques, exploration des chimères des grottes marines, balade autour de la toponymie… Du 28 au 30 juin, des habitants de Plougasnou proposent de croiser nos regards et nos imaginaires autour de l’histoire et de la métamorphose des paysages sur le littoral.

Des habitants de Plougasnou en lien avec PED (Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes, expositions en lien avec la métamorphose des lieux.

Des habitants de Plougasnou en lien avec PED (Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes, expositions en lien avec la métamorphose des lieux. | OUEST-FRANCE

Trois jours pour découvrir les métamorphoses des paysages du littoral de Plougasnou et de Saint-Jean-du-Doigt. Du 28 au 30 juin, des habitants, en lien avec les membres de l’association PED, proposent tout un tas d’animations autour du sensible et de la curiosité. Voici les temps forts à ne pas manquer.

Avec Martin Mongin, enquêtez sur les mystères de la thalassomancie

« On raconte que, à la fin du XVIIIe siècle, devins et augures fréquentaient la pointe de Primel, où ils prédisaient l’avenir en observant la surface de la mer et les vagues », détaille le spéléologue qui propose d’enquêter sur cette pratique qui semble être une spécificité de Plougasnou.

Vendredi 28 juin, à 14 h 30, devant l’église, pour l’enquête collective dans les archives de la bibliothèque et privées.

Avec Oriane Germser, dressez une cartographie imaginaire

La chorégraphe Oriane Germser et le musicien, Olivier Depoix, proposent une exploration sensible du paysage du port du Diben, « dans l’idée d’élaborer une cartographie imaginaire et un témoignage poétique ».

Samedi 29, à 8 h et dimanche 30, à 8 h 30, au port. Tel : 06 74 54 64 26.

Avec Jean-Yves Quéméner, marchez pour l’écologie

Le représentant de l’association Force 5 vous emmène sur le sentier entre Térénez et le Dourduff-en-Mer. Il y sera question de l’extraction de sable coquillier, en baie de Morlaix, et des déchets de plastique présents tout le long de la côte.

Avec Pierre-Yves Andrieu, découvrez l’estran

Au cours de cette errance poétique, le naturaliste vous guidera sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean afin d’observer toute la diversité et la richesse dévoilées par la marée.

Samedi, à 15 h, côté Saint-Jean.

Avec Elsa Amsallem, dessinez les rochers de Primel

Dans le prolongement de la sortie toponymie du matin, entre géologie et paréidolie (tendance à trouver des formes familières dans des images désordonnées), les participants sont invités à dessiner les rochers de leur choix afin de faire ressortir visages et autres formes.

Dimanche, à 14 h 30, parking du Primel café.

Avec Catherine Postic, écoutez contes et légendes

Au cours du goûter (auberge espagnole) de clôture dans la grande prairie de Primel, la conteuse dira des légendes locales, qu’elle a recueillies auprès d’Annick Bozec, une autre habitante de Plougasnou, aujourd’hui décédée. Dimanche à 17 h.

Du 28 au 30 juin, tout le programme sur projets-echanges-developpement.net Renseignements auprès du 06 32 36 54 86.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pour-rivages-en-feu-suivez-ces-habitants-passionnes-a-plougasnou-dec50608-2ff5-11ef-bdf9-9b702c715c92

 

Le Diben mercredi 26 juin 2024

Plougasnou. Le Côtes de Bretagne vide tranquillement la Baie de Morlaix de son sable

Le Cotes de Bretagne 26 juin 2024. Photo pyb29

Photo prise cet après-midi de la Pointe Annalouesten.

Le pilleur de sable appartient à la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) , filiale maritime du Groupe Roullier.

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

La compagnie aérienne Celeste a été placée en liquidation judiciaire

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La compagnie aérienne Celeste, basée à Morlaix (Finistère), a été placée en liquidation judiciaire en cette fin du mois de juin 2024.

L’entreprise Celeste ambitionnait notamment d’exploiter la ligne Brest-Orly.

L’entreprise Celeste ambitionnait notamment d’exploiter la ligne Brest-Orly. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La compagnie aérienne Celeste aurait été placée en liquidation judiciaire, en cette fin du mois de juin 2024.

En redressement judiciaire en mai 2024

Basée à Morlaix, l’entreprise Celeste ambitionnait notamment, de faire voler des avions sur la ligne Brest-Orly. En difficulté financière, elle avait tout d’abord été placée en redressement judiciaire, le 14 mai 2024.

Si l’entreprise avait obtenu son Certificat de transporteur aérien en mars 2024, elle était toujours dans l’attente de sa licence d’exploitation, afin de pouvoir faire voler son avion.

Un problème de financements

En mars 2024, la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), qui délivre ce sésame, expliquait que c’était au niveau financier que cela coinçait pour Celeste.

L’entreprise manquait de fonds, « environ 40 % », estimait la DGAC, et notamment de fonds privés, puisqu’une grande partie de son budget reposait sur des avances remboursables sous conditions de collectivités, comme Morlaix communauté, Brest Métropole ou encore la Région Bretagne.

Contacté, Bruno Besnehard, directeur général de Celeste, a pour le moment simplement confirmé la liquidation judiciaire de Celeste, sans donner plus d’information.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/avion/la-compagnie-aerienne-celeste-aurait-ete-placee-en-liquidation-judiciaire-1d6c69c6-3331-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Ouest-France

Vingt millions d’euros investis « pour la première fois » : Morlaix co change de braquet

Zoé BOIRON. Publié le

Morlaix communauté a présenté ses comptes administratifs en conseil, lundi 24 juin 2024. La collectivité se félicite d’investir de manière conséquente, une volonté inscrite dès le budget prévisionnel. Autre point de satisfaction : les ratios de solvabilité témoignent d’une gestion saine des finances.

Morlaix communauté a investi plus de 20 millions d’euros durant l’année 2023. Un montant qui devrait être maintenu jusqu’en 2026.

Morlaix communauté a investi plus de 20 millions d’euros durant l’année 2023. Un montant qui devrait être maintenu jusqu’en 2026. | OUEST-FRANCE

Il était l’heure d’évaluer les comptes, en conseil communautaire lundi 24 juin 2024. Les élus de Morlaix communauté ont validé les comptes de gestion et comptes administratifs 2023, comme la loi l’y oblige, avant le 30 juin de l’année suivante.

Le président Jean-Paul Vermot a salué « des éléments parfaitement maîtrisés pour servir le projet de territoire ». La collectivité a dû tenir compte des transferts des équipements culturels et sportifs dans son giron et des travaux à réaliser pour réparer les dégâts causés par la tempête Ciaran.

Comptes administratifs

En prenant l’ensemble des sections de fonctionnement et d’investissement, les recettes s’établissent à 163 334 443 € et les dépenses à 150 513 201 €. Le résultat global de clôture atteint donc 12 821 242 €.

C’est sans compter les restes à réaliser : une fois les dépenses déduites des recettes, la collectivité a un peu plus de 5 millions de recettes à récupérer.

Plus de 20 millions d’investissements

« C’est la première fois que la collectivité atteint 20 millions d’euros d’investissement », s’est félicitée le président de Morlaix communauté Jean-Paul Vermot lundi 24 juin. Très exactement, les dépenses d’investissements s’élèvent à 20 828 000 €.

« On rentre dans le régime de croisière des objectifs que nous nous étions fixés en début de mandat », a commenté François Girotto, élu communautaire et rapporteur de la délibération. La collectivité souhaite en effet maintenir ce niveau d’investissement jusqu’en 2026.

Tous budgets confondus, les investissements se montent à 42,3 millions d’euros. « Ce montant a participé au développement et au maintien de l’emploi, et au développement de l’économie sur le territoire », a relevé l’élue Solange Creignou.

Côté dépenses de fonctionnement, elles augmentent de 2,7 millions d’euros par rapport à 2022, avec 44 276 000 d’euros en 2023. Cette hausse est due à plusieurs facteurs : l’augmentation du coût de l’énergie, la hausse des taux d’intérêt, la « montée en puissance » du Plan pluriannuel d’investissement, mais aussi la revalorisation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023 pour les salaires de la fonction publique.

Capacité d’autofinancement

L’évolution de l’autofinancement du budget principal. L’épargne brute « permet aisément de couvrir le remboursement en capital de la dette », a relevé François Girotto. L’épargne nette, établie à 5, 62 millions d’euros en 2023, permet d’alimenter le financement des investissements prévus par la collectivité.

Le taux d’épargne s’élève à 13 % contre 14,03 % en 2022. Un taux jugé « robuste », dans la mesure où il est préconisé d’avoir un taux d’au moins 8 %.

Endettement

Morlaix communauté a contracté 99 emprunts, dont 72 concernent An Dour, la régie en charge de l’eau et de l’assainissement officiellement créée au 1er janvier 2024. Le montant total s’élève à 60 718 22 €, dont 31 998 458 pour An Dour, et 19 111 097 € pour le budget principal de la collectivité.

Lire aussi : Dette, investissements, taux… Voici ce qui façonne le budget de Morlaix communauté pour 2024

Pour ce dernier, « bien qu’en nette évolution par rapport à 2022, il reste modéré », estime l’élu. La capacité de désendettement passe de 1,93 an en 2022 à 2,89 ans en 2023. Si on prend l’ensemble des budgets, l’encourt est de 60 718 222 €. La capacité de désendettement est de 5,94 ans en 2023 contre 3,80 en 2022.

(1) Deux abstentions lors du vote, comme pour les délibérations concernant l’affectation des résultats 2023 et la décision modificative.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/vingt-millions-deuros-investis-atteints-pour-la-premiere-fois-morlaix-co-change-de-braquet-a2efe62c-32b9-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Ouest-France

Plougasnou Plongée a cessé ses activités : les locaux attribués à une association... de plongée !

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Plougasnou Plongée a cessé ses activités au 1er avril. Un repreneur a été trouvé pour occuper les locaux qui étaient mis à sa disposition : il s’agit de l’association École de plongée de Plougasnou (Finistère).

L’association École de plongée de Plougasnou reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo d’illustration.

L’association École de plongée de Plougasnou reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’entreprise individuelle Plougasnou Plongée a cessé ses activités au 1er avril 2024. Morlaix communauté mettait à disposition des locaux pour y installer ses bureaux, vestiaires et salle de réunion partagée. L’entreprise bénéficiait aussi d’une autorisation d’occupation temporaire sur le terre-plein nord du port, à savoir un séchoir et un espace de stockage de matériel.

De la plongée au Diben

Elle a trouvé un repreneur : l’association École de plongée de Plougasnou, affiliée à la fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM). Elle souhaite poursuivre une activité de plongée à partir du port de Primel - Le Diben.

Les élus communautaires ont approuvé, lors du conseil de lundi 24 juin, le principe d’une nouvelle convention pour la mise à disposition des locaux et le transfert de l’AOT à l’École de plongée de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-plongee-a-cesse-ses-activites-les-locaux-attribues-a-une-association-de-plongee-57875c2e-32f5-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

 

Ouest-France

Une aire de carénage sera expérimentée au port de Primel Le Diben à partir de septembre 2024

Zoé BOIRON. Publié le

Une aire de carénage collective sera expérimentée au port de Primel de Plougasnou (Finistère) à partir de septembre 2024, avant « un projet en dur ». L’accès sera tarifé.

Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque.

Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Comment procéder au carénage d’un bateau sans que l’opération soit nocive pour l’environnement ? Après un avis défavorable des services de l’État concernant « les solutions submersives » et plusieurs concertations menés avec les usagers du port de Primel - Le Diben, Morlaix communauté souhaite mener une expérimentation collective.

Des bâches et un nettoyeur haute pression seraient mis à disposition, sur un espace situé à proximité du bureau du port. Ce système permettrait « de récupérer les eaux souillées et de les faire traiter ensuite », a développé Christophe Micheau, élu communautaire lors du conseil de lundi 24 juin 2024.

Un tarif forfaitaire de l’utilisation de l’aire de carénage d’un montant de 10 € par rendez-vous sera instauré. Cette aire de carénage sera accessible à partir de septembre 2024.

Un « projet en dur, sur un terre-plein » est envisagé à terme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-aire-de-carenage-sera-experimentee-au-port-de-primel-le-diben-a-partir-de-septembre-2024-add75b3c-3300-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Ouest-France

Pauvreté à Morlaix : entre CAF et État, deux visions s’opposent

Zoé BOIRON. Publié le

La Caisse d’allocations familiales (CAF) du Finistère renouvelle sa subvention de 15 000 € par an, de 2024 à 2027, pour soutenir les projets destinés aux populations vulnérables de Morlaix.

Une centaine de personnes s’étaient réunies à Morlaix (Finistère), mercredi 22 mai 2024, pour signifier leur opposition à la sortie du contrat de veille. Jean-Paul Vermot avait expliqué les répercussions.

Une centaine de personnes s’étaient réunies à Morlaix (Finistère), mercredi 22 mai 2024, pour signifier leur opposition à la sortie du contrat de veille. Jean-Paul Vermot avait expliqué les répercussions. | OUEST-FRANCE

C’est la polémique qui agite les élus de Morlaix (Finistère) et les acteurs du social ces derniers mois : la sortie du contrat de veille, dispositif de l’État, prive la ville d’une manne financière destinée à soutenir les actions envers les plus précaires. En cause : la méthode d’analyse de la pauvreté.

Lundi 24 juin 2024, lors du conseil communautaire, une convention d’objectifs et de financements avec la Caisse d’allocations familiales (CAF) du Finistère a été renouvelée en conseil communautaire.

« Le contrat de veille était justifié »

Une aide de 15 000 € par an est maintenue, de 2024 à 2027, au profit des projets du territoire visant à soutenir les populations particulièrement vulnérables des quartiers exclus de la nouvelle circulaire concernant les contrats de ville à partir de 2024.

Ce renouvellement de convention a été voté à l’unanimité par la Commission d’action sociale de la CAF, le 22 février 2024 : « Cela témoigne de la bonne connaissance de la CAF de la pauvreté qui existe sur le territoire et du fait que le contrat de veille était bien justifié », a relevé Solange Creignou.

Lire aussi : Législatives 2024. À Morlaix, les acteurs du social interpellent les candidats

« Nous sommes donc dans une situation relativement incompréhensible puisque l’ensemble des acteurs continuent à se mobiliser sur les actions du contrat de veille active, sauf le principal d’entre eux : l’État », a commenté le président de Morlaix communauté et maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot.

« C’est inconfortable de ne pas réussir à convaincre l’État de la précarité de la ville-centre alors même que la CAF, le conseil départemental et la ville de Morlaix maintiennent le financement de leurs dispositifs », a-t-il développé, soulignant que le taux de pauvreté atteint 22 %.

Et de conclure : « Nous tenterons encore de convaincre du bien-fondé de notre analyse. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pauvrete-a-morlaix-entre-caf-et-etat-deux-visions-sopposent-131c753c-32fb-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Ouest-France

L’axe Lannion/Morlaix rouvrira vendredi 28 juin

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C’est la fin d’une période difficile pour les commerçants, et des détours pour les automobilistes. La route principale entre Plestin-les-Grèves et Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), rouvrira bien à la circulation ce vendredi 28 juin.

La route D786 est régulièrement fermée à la circulation depuis la mi-mars.

La route D786 est régulièrement fermée à la circulation depuis la mi-mars. | OUEST-FRANCE

Les automobilistes qui font la navette entre Plestin-les-Grèves et Lannion vont être soulagés, tout comme les commerçants en difficulté depuis le début des chantiers. L’Agglo confirme la fin des travaux sur le D786 à Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor) et la réouverture de l’axe routier Lannion/Morlaix, à partir de vendredi 28 juin 2024.

Lire aussi : Saint-Michel-en-Grève. Axe Lannion-Morlaix : circulation coupée du 24 au 28 juin

« Les travaux du réseau d’eau et d’assainissement de Saint-Michel-en-Grève s’achèvent complètement en fin de semaine. La route départementale sera totalement libérée le vendredi 28 juin en tout début d’après-midi et la circulation pourra reprendre son cours sur cet axe très fréquenté qui relie Lannion à Morlaix », assure Lannion-Trégor Communauté.

Transports scolaires et bus reprendront leurs horaires habituels (horaires d’hiver) à partir de vendredi après-midi.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/laxe-lannion-morlaix-rouvrira-vendredi-28-juin-a5ce643e-3301-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Ouest-France

Malgré la polémique, le voilier russe Shtandart sera bien présent aux Fêtes maritimes de Brest

Delphine VAN HAUWAERT. Modifié le Publié le

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, la venue dans les ports français de ce voilier-école russe agace des associations franco-ukrainiennes. Habitué des Fêtes maritimes de Brest, le trois-mâts pourra cependant bien accoster le 12 juillet 2024. L’État français l’y autorise, en raison d’un changement de pavillon.

Le navire russe Shtandart, ici dans le port de Paimpol le 7 août 2023, dans le cadre du festival du Chant de marin à Paimpol (Côtes-d’Armor), a obtenu l’autorisation d’accoster dans les ports français.

Le navire russe Shtandart, ici dans le port de Paimpol le 7 août 2023, dans le cadre du festival du Chant de marin à Paimpol (Côtes-d’Armor), a obtenu l’autorisation d’accoster dans les ports français. | MARC OLLIVIER/OUEST-FRANCE

À moins de trois semaines de l’événement, le suspense a pris fin, mardi 25 juin 2024. Le Shtandart, réplique de la frégate russe du tsar Pierre Le Grand, participera bien aux Fêtes maritimes de Brest.

La venue annoncée, à Brest et dans d’autres ports de France, de ce voilier école battant pavillon russe, faisait tousser les associations franco-ukrainiennes, dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine, et du boycott européen des navires russes, certains voyant dans le Shtandart un outil d’influence et de propagande russe.

Lire aussi : Le navire russe Shtandart à Brest ? « La France n’applique pas la règle européenne »

Un deuxième pavillon

Depuis le 12 avril toutefois, la France, via son Secrétariat général de la mer (SGmer), une structure interministérielle, avait revu sa position, conditionnant « l’entrée du Shtandart dans les ports français […] à son changement de pavillon, afin de prévenir tout trouble à l’ordre public ».

Condition sine qua non a laquelle s’est donc plié le trois-mâts, puisqu’il est désormais doté « d’un deuxième pavillon, celui des îles Cook », indique Régis Lerat, directeur de Brest événements nautiques, l’organisateur des Fêtes maritimes, confirmant une information du Télégramme.

Lire aussi : Opposant ou propagandiste de Poutine, qui est le capitaine du Shtandart invité en Bretagne ?

Cela a permis à son équipage de participer à un rassemblement à la Rochelle, le week-end du 22-23 juin, et donc, de s’amarrer dans le port de Brest, du 12 au 17 juillet 2024, pour accueillir des visiteurs à quai durant toute la durée de l’événement.

« Si l’État nous dit qu’on peut l’accepter, on le fait »

« C’est un beau bateau qu’on connaît bien ici, puisqu’il est présent à chaque édition des Fêtes maritimes », souligne Régis Lerat, qui rappelle que la raison d’être de ce voilier est de participer à des événements nautiques en France et Europe.

« On n’a pas de raison de ne pas l’accepter. On n’est pas des enquêteurs : si l’État nous dit qu’on peut l’accepter, on le fait », conclut l’organisateur.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/fetes-maritimes/le-voilier-russe-shtandart-sera-bien-present-aux-fetes-maritimes-de-brest-6e2792bc-32d4-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Ouest-France

Morlaix co est « prête » à accueillir une usine pharmaceutique Hemarina : 2 millions d’euros prévus

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La communauté d’agglomération de Morlaix communauté fonde beaucoup d’espoir dans l’implantation d’une usine Hemarina à Morlaix (Finistère). Elle se tient prête et provisionne deux millions d’euros à cet effet.

Franck Zal, fondateur de la société Hemarina, souhaite implanter une usine pharmaceutique à Morlaix.

Franck Zal, fondateur de la société Hemarina, souhaite implanter une usine pharmaceutique à Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« En provisionnant deux millions d’euros pour Hemarina, on se donne les moyens d’accompagner cette entreprise », a déclaré Solange Creignou, élue communautaire, lors du conseil du lundi 24 juin 2024.

Déjà installée à Morlaix, cette entreprise pharmaceutique, dirigée par Franck Zal, souhaite implanter une usine dans la cité du Viaduc. À la clef : 130 à 150 emplois.

Pour cela, Hemarina avait sollicité une aide de 640 000 € à l’État dans le cadre du dispositif Rebond industriel, mais a appris, en mai, que son projet avait été écarté. Si Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie, a annoncé que les dossiers seraient réexaminés avant une décision définitive, celle-ci se fait attendre.

« L’État est aux abonnés absents, on n’a toujours pas de réponse. Mais le territoire, lui, est prêt à accueillir cette entreprise. Si demain, avant la fin de l’année, il faut y aller, nous avons les moyens pour le faire », a-t-elle souligné.

Cette somme de deux millions d’euros serait versée sous la forme d’une avance remboursable.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-co-est-prete-a-accueillir-une-usine-pharmaceutique-hemarina-2-millions-deuros-prevus-9398817a-32d2-11ef-bc20-1002f59f2c2c

Remboursable, comme pour les Viviers de la Méloine ????

 

Ouest-France

Vedette et hélicoptère déployés pour retrouver un kite surfeur à Plougasnou

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Le Cross a engagé un dispositif de sauvetage lundi 24 juin 2024, pour retrouver un kite surfeur qui s’était éloigné de la côte, au large de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). Il a été retrouvé sain et sauf.

Le kite surfeur recherché a pu regagner la plage par ses propres moyens.

Le kite surfeur recherché a pu regagner la plage par ses propres moyens. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est une histoire qui finit bien. La compagne d’un kite surfeur l’avait perdu de vue depuis la plage de Saint-Jean-du-Doigt, en Finistère, lundi 24 juin 2024.

Elle alerte le Cross à 15 h 09, qui engage un dispositif de sauvetage.

Une vedette de la SNSM a effectué des recherches sur le trait de côte 40 minutes après l’alerte. Une patrouille terrestre a sillonné les trois plages de Primel, et un hélicoptère H160 Belligou a effectué des recherches dès 16 h 10 entre la pointe de Primel et les Pierres Noires.

Numéro 196

L’absence de vent a heureusement permis au kite surfeur de s’immobiliser puis de regagner la plage par ses propres moyens. Il a été retrouvé sain et sauf juste avant 17 h.

En mer, le numéro 196 permet de contacter les secours gratuitement, depuis n’importe quel téléphone portable et hors zone de couverture. Il est conseillé de toujours prévenir des proches et de se vêtir de couleurs voyantes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/vedette-et-helicoptere-deployes-pour-retrouver-un-kite-surfeur-a-plougasnou-fa7f2b50-32be-11ef-8462-4d5d263c07bc

 

Le Diben mardi 25 juin 2024

Morlaix. Conseil communautaire : aire de carénage du port du Diben

Photos pyb29 Conseil communautaire du lundi 24 juin 2024. Photo pyb29

L’aire de carénage mobile sera installée pas très loin des bureaux du port, elle ne devrait pas satisfaire l’ensemble des usagers du port, les gros bateaux devront se rendre à Roscoff. Il sera demandé une participation financière de 10 € par carénage, pas très cher par rapport à un lavage de voiture. J’ai téléphoné jeudi matin au service littoral de Morlaix communauté pour avoir ces précisions, je les attends toujours, mais à l’APPBS nous y sommes habitués.

 

Ouest-France

Carantec. « 371 000 € dépensés pour boucher le trou du golf »

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Le mali de liquidation (nom de la procédure à signer) de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du golf de Carantec, a été dévoilé lors du conseil municipal du 20 juin. Pour Morlaix communauté, la facture se chiffre à 165 000 € et, pour la commune de Carantec, à 135 000 €. Philippe Auzou, membre de la majorité, a été le seul à voter contre. Deux autres élus se sont abstenus.

Philippe Auzou a motivé sa décision, inédite :  Avec les augmentations de capital et ce mali de liquidation de 135 000 €, ce sont, au total, 371 000 € qui ont été dépensés par la commune sur les trois derniers budgets pour boucher le trou du golf.  Pour rappel, la SEM a été liquidée le 17 mai et son président a alors procédé à la vente des actifs pour un montant total de 207 000 € mais, compte tenu des prêts en cours pour lesquels la commune et Morlaix communauté s’étaient portées garantes, du paiement des créanciers ainsi que des employés, les 207 000 € se sont révélés nettement insuffisants.

Au final, le passif s’élève à 300 000 €.

Pour 2022-2023-2024, une somme de 525 852 € avait été dépensée par Morlaix communauté et la commune de Carantec pour recapitaliser la structure.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/371-000-depenses-pour-boucher-le-trou-du-golf-ac4af0a1-f245-43c6-b19e-d212e98ed620

Photo pyb29

Conseil communautaire du lundi 24 juin 2024. Photo pyb29

 

Ouest-France

Le gîte de l’île Louët fait des vagues au conseil municipal de Carantec

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Les travaux de rénovation du gîte communal de Carantec (Finistère) sont prévus pour 2025. Si les élus sont d’accord sur la nécessité de travaux, l’unanimité n’est pas acquise quant à leur nature précise et, surtout, leur montant prévisionnel. Et, pour la saison 2025, il n’y aura pas de mise en location du gîte. Un manque à gagner de l’ordre de 45 000 € à 50 000 €.

L’île Louët, la perle de la baie de Morlaix, exige des soins onéreux.

L’île Louët, la perle de la baie de Morlaix, exige des soins onéreux. | OUEST-FRANCE

En mars 2024, les élus avaient approuvé à l’unanimité le projet de remise en état de la maison du gardien de phare, du local douche et de l’ancienne crèche qui abrite les sanitaires. Coût du projet : 465 000 €, avant subventions.

Plusieurs problèmes identifiés

 Depuis, des travaux complémentaires ont été chiffrés et sont dus à plusieurs problèmes identifiés : champignon découvert dans l’ancienne soue à cochon, rambarde et emmarchement après la tempête Ciaran, présence de plomb dans la peinture des cloisons en bois et des portes, mise en conformité du système d’épandage des eaux usées, augmentation des honoraires de l’architecte en raison de l’augmentation du coût du projet », a expliqué Catherine Mével-Bouchery, adjointe au développement économique, au nautisme et au tourisme. Résultat : un chiffrage porté à 576 000 €.

Lire aussi : Qui veut louer la maison du gardien de phare de l’île Louët, dans le Finistère ?

148 000 € de subventions sont attendus, sans certitude pour l’une de 50 000 €.  Ce nouveau chiffrage n’est qu’une estimation , a ajouté l’élue, demandant instamment à ses collègues de  ne pas faire l’amalgame avec d’autres travaux réalisés dans la commune car, ici, le chantier, du fait de l’insularité, est soumis à de fortes contraintes. 

 Le prix des travaux au m² est très élevé 

La commune prévoit l’obtention de subventions à hauteur de 148 000 € mais une incertitude pèse sur celle de la FIM (Fonds d’intervention maritime) pour un montant de 50 000 €. François de Goësbriand, pour la minorité, se dit favorable au principe des travaux mais choisit l’abstention, comme ses quatre collègues,  car c’est seulement une estimation, la subvention de la FIM n’est pas certaine et le prix des travaux au m² est très élevé . Philippe Auzou (majorité) s’est aussi abstenu. Catherine Mével-Bouchery avait, auparavant, argumenté sur le fait que  tous les aménagements extérieurs sont inclus dans le chiffrage . Alain Duigou, adjoint aux finances, avait souligné  les fortes contraintes imposées par l’architecte des bâtiments de France . La maire, Nicole Ségalen-Hamon, avait ajouté que  les travaux qui seront réalisés sont censés être pérennes .

Un livre sur le château du Taureau

Marion Picart, adjointe à la culture, a fait savoir que  Xavier Marchal, président de l’association de la Poterne, rédige un ouvrage sur l’histoire de l’école de voile du château. L’édition, cet été, est prévue à compte d’auteur . Les élus, à l’unanimité, décident l’acquisition de 25 livres (350 €) et allouent une subvention de 500 € à l’association pour l’aider à la publication.

https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/le-gite-de-lile-louet-fait-des-vagues-au-conseil-municipal-de-carantec-c3b47386-2fbd-11ef-bdf9-9b702c715c92

 

Ouest-France

À Morlaix, nouvel appel à se rassembler jeudi 27 juin contre l’extrême droite

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Une intersyndicale et plusieurs associations du pays de Morlaix (Finistère) appellent à se rassembler jeudi 27 juin 2024 à 18 h, contre l’extrême droite.

Le cortège de la manifestation contre l’extrême droite à Morlaix avait réuni plus de 1 000 personnes, samedi 15 juin 2024.

Le cortège de la manifestation contre l’extrême droite à Morlaix avait réuni plus de 1 000 personnes, samedi 15 juin 2024. | OUEST-FRANCE

« Processus électoral à très hauts risques », « l’extrême droite aux portes du pouvoir », et de « trop nombreuses années de régression sociale » : le contexte politique actuel pousse une intersyndicale (1) et des associations du pays de Morlaix (Finistère) à lancer un nouvel appel à se rassembler contre l’extrême droite, jeudi 27 juin, à 18 h, place des Otages.

L’intersyndicale est composée de la CGT, de FSU et Solidaires. Parmi les associations mobilisées, on retrouve la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, Morlaix Libertés (collectif associatif pour la défense des sans-papiers et immigrés), Les Utopistes en action, L’Amarrée (association de défense des droits des femmes).

Lire aussi : VIDÉOS. Les candidats aux législatives dans la circo de Morlaix défendent leur programme

Appel à voter pour le Nouveau Front populaire

Ces derniers considèrent que « le vote pour le Nouveau Front Populaire, sans chèque en blanc, est l’outil pour battre le Rassemblement National dans les urnes », indiquent-ils dans un communiqué. Et ajoutent : « Les mobilisations sociales seront indispensables pour gagner sur nos revendications et combattre l’extrême droite et les politiques libérales, dans la rue, les services publics et dans les entreprises. »

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/a-morlaix-nouvel-appel-a-se-rassembler-jeudi-27-juin-contre-lextreme-droite-daf72c9a-3239-11ef-b43e-ba7f8cb7948b

 

Ouest-France

Pourquoi cette commune près de Brest doit construire 102 logements sociaux d’ici 2025 ?

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Après avoir obtenu une dérogation jusqu’en 2022 en termes de construction de logements locatifs sociaux en regard des résidences principales, la commune de Plougastel-Daoulas (Finistère) est soumise à une obligation de rattrapage et doit construire 102 logements sociaux d’ici l’année 2025.

Le lotissement « Les portes du Bourg » sur le boulevard Filiger lors de sa construction, à Plougastel-Daoulas (Finistère).

Le lotissement « Les portes du Bourg » sur le boulevard Filiger lors de sa construction, à Plougastel-Daoulas (Finistère). | OUEST-FRANCE

Lors du conseil municipal de Plougastel-Daoulas (Finistère), jeudi 20 juin 2024, il a été abordé le contrat de mixité sociale 2023-2025 relatif à l’atteinte des objectifs de production de logements locatifs sociaux. Jean-Paul Toullec, adjoint en charge de l’urbanisme et du devoir de mémoire, rappelle que  la commune doit disposer de 20 % de logement social, en regard des résidences principales d’ici 2025, dans le cadre de son appartenance à la métropole de Brest .

La commune avait obtenu une dérogation jusqu’en 2022 aux obligations de la loi SRU (Solidarité au Renouvellement Urbains). Plougastel est désormais soumis à une obligation de rattrapage.  La commune doit réaliser 102 logements sociaux pour 2025. Elle serait en capacité d’attendre cet objectif. 

Lire aussi : Crise du logement en Finistère : « On est au début du problème »

L’opposition Ensemble pour Plougastel réagit

Marlène Le Meur, du groupe d’opposition Ensemble pour Plougastel, indique :  On se retrouve dans une situation catastrophique de tension sur la demande de logements locatifs sociaux, des listes d’attente s’allongent et des situations d’urgences sont intenables. Sur le territoire Brest métropole, c’est environ 7 500 demandes qui sont en attente. La commune de Plougastel-Daoulas compte, au 1er janvier 2022, 786 logements sociaux pour 5 973 résidences principales.

Avant de poursuivre : « Il s’agit de la part de locataires du parc social la plus faible de la métropole, derrière Bohars. Sur la période 2020-2022 nous avions 118 ménages en attente d’un logement social pour 37 attributions. Nous observons un besoin de petits logements sur les T1 et T2. »

Lire aussi : À Plougastel-Daoulas, la mairie analyse les besoins sociaux de sa commune

La situation particulière de la commune

Dominique Cap, maire, rappelle la situation particulière de la commune : littoral de 37 km sur les 70 de la métropole, morcellement parcellaire limitant les programmes d’envergure, espaces naturels remarquables, dispersion de l’habitat avec ses 165 villages, mise en place de comités de défense qui ne souhaitent pas voir de logements sociaux près de chez eux…  Nous pouvons faire une comparaison entre Plougastel et Guipavas, des communes à la sociologie similaire. Jusqu’en 2019, pour 100 permis, Plougastel faisait 123 logements tandis que Guipavas en faisait 500. La configuration des territoires n’est pas les mêmes. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/les-logements-sociaux-en-debat-au-conseil-49a5d656-2fc3-11ef-bdf9-9b702c715c92

 

Ouest-France

À Lannion, 18 sections et une nouvelle discipline à l’ASPTT

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Les sections sportives sont nombreuses à l’APTT Lannion (Côtes-d’Armor). À l’occasion de l’assemblée générale, mardi 18 juin 2024, son président, Hervé Dupont, a mis en avant l’inclusion des personnes en situation de handicap dans plusieurs sections, la création d’une nouvelle discipline d’origine américaine et l’importance de maintenir des ponts entre les sections.

L’ASPTT Lannion conserve la faveur de nombreux sportifs grâce à la diversité des propositions offertes et offre un accès à la pratique sportive à des personnes souffrant de handicap.

L’ASPTT Lannion conserve la faveur de nombreux sportifs grâce à la diversité des propositions offertes et offre un accès à la pratique sportive à des personnes souffrant de handicap. | OUEST-FRANCE

Lors de l’assemblée générale de l’ASPTT Lannion, mardi 18 juin 2024, le président Hervé Dupont a souhaité que se poursuive la politique d’inclusion pour les personnes présentant un handicap, comme au sein de la section escrime, au volley assis ou encore au judo.  À ce titre, je félicite les responsables de ces sections qui apportent leur contribution dans le cadre du sport santé. 

Lire aussi : Lannion. La « famille » du volley assis en route vers les Jeux paralympiques 2024

Autre point positif cette saison : l’engagement du club dans une démarche citoyenne, en participant à une fresque du climat, qui est une sensibilisation et un point de départ des analyses sur l’impact environnemental au niveau du club.

Le roundnet, une nouvelle discipline

Une étude scientifique a également été réalisée sur le multisports pour les enfants de 6 à 9 ans. Sur le plan des effectifs, la saison 2023-2024 est une bonne année pour l’ASPTT, qui compte 1 301 adhérents répartis en 18 sections. « Cette bonne santé se confirme pour l’ensemble des sections, en particulier pour le judo avec 347 licenciés, le volley-ball, 254 ; l’escrime, 142 ; le yoga, 159 », poursuit le président.

Après la création des sections sabre laser et jiu-jitsu brésilien, une nouvelle discipline, le roundnet, est venue étoffer le panel. Cette activité se dispute par équipe de deux avec comme matériel un arceau sur pieds, posé au sol, support d’un filet et d’une balle.

Hervé Dupont a enfin insisté sur le fait que l’ASPTT« ne doit pas être une simple collection de sports. Le défi réside dans le fait de maintenir des ponts entre toutes les sections ou activités et à faire en sorte qu’il y ait plus d’interactions entre elles ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-lannion-18-sections-et-une-nouvelle-discipline-a-lasptt-c04f0e72-2f40-11ef-b6d6-b082ab0fa5c9

 

Ouest-France

Législatives 2024. « Des magouilles en pagaille » : dans les monts d’Arrée, les habitants saturent

Zoé BOIRON. Publié le

Aller voter deux fois en un mois : c’est trop pour les habitants de Sizun, Commana et Plounéour-Ménez. Dans cette partie sud de la 4e circonscription du Finistère, la lassitude a pris le pas sur les enjeux du scrutin. Reportage.

Jean-Pierre élève des vaches laitières et vaches allaitantes aux portes des monts d'Arrée (Finistère). Il est écœuré par les marges réalisées par les distributeurs sur ses produits.

Jean-Pierre élève des vaches laitières et vaches allaitantes aux portes des monts d'Arrée (Finistère). Il est écœuré par les marges réalisées par les distributeurs sur ses produits. | OUEST-FRANCE

Les panneaux électoraux des Européennes gisent contre le mur d’une habitation, ce jeudi 20 juin 2024, face à l’église Saint-Derrien de Commana (Finistère).

Faute d’affiches à coller pour le prochain scrutin des Législatives, ils sont vides et semblent être là depuis des années. À l’image de la lassitude des habitants du sud de la 4e circonscription, aux portes des monts d’Arrée.

« J’avoue que je n’écoute plus trop les informations, je ne sais pas du tout ce que je vais voter », confie seulement Émilie. Elle disparaît aussitôt dans l’habitacle de sa voiture, pour aller travailler.

« Ça ne change rien ! »

« Moi je n’irai pas. J’ai arrêté : ça ne change rien ! » lâche Catherine, attablée au Café du centre, à Sizun. « Ce sont que des magouilles en pagaille. Ils ne font que des coups pour rester à leurs postes », renchérit Gildas.

« Regardez Glucksmann ! Il est bien, d’accord. Et il n’est pas très connu, c’est vrai. Mais quand même : aussitôt les Européennes passées, on ne l’entend plus », estime-t-il.

Gildas avait déjà eu un espoir douché avec Sandrine Le Feur, députée Renaissance, élue en 2022. Car, depuis, « elle m’a déçu, balaie-t-il. On attend des députés qu’ils expriment leurs idées. Mais dans le parti de Macron, ils ne font que répéter et ânonner ce qu’il dit. »

Gildas est certain d’aller voter, dimanche 30 juin, par devoir citoyen, mais ne cache pas son désamour envers les politiques de tous bords. | OUEST-FRANCE

« On n’est pas payés à la hauteur de notre travail »

Un peu plus loin, devant son café, Jérôme écoute d’une oreille distraite. Il fait partie de ceux qui n’iront pas voter. Il a d’autres priorités ce 30 juin.

À 36 ans, Jérôme est désabusé. « Tout ce qu’on veut, c’est de meilleurs salaires, tranche le mécanicien et père de deux enfants. On n’est pas payés à la hauteur de notre travail. »

Ils sont nombreux à ériger la question des salaires en priorité. Parmi toutes ces voix, une s’est élevée, il y a quelques mois seulement : celle des agriculteurs.

Dans une importante ferme du secteur, un exploitant pointe « les prix du lait, de la volaille, de tous les produits », face aux sommes dantesques à investir dans le matériel, et la « concurrence déloyale des produits de l’étranger ».

Des agriculteurs résignés

« On veut que nos jeunes s’installent. Mais si c’est pour qu’ils dépriment et se foutent en l’air cinq ou dix ans plus tard, à quoi bon ? », s’agace-t-il. Toutefois, il ne veut pas entendre parler de prix planchers : « Sinon, ce sera toujours le prix le plus bas. »

Jean-Pierre gère l’exploitation familiale de vaches laitières et allaitantes depuis 1997. « J’ai quand même dû la racheter », note-t-il.

Il en a assez de « la paperasse » et « des contrôles ». Et souffle : « Quand on voit le prix à la ferme et le prix en magasin, il y a de quoi s’étrangler. »

Didier, lui, a été « tâcheron » toute sa vie. Retraité depuis peu, il n’a pas fini de payer sa maison. « Ça va être juste », marmonne-t-il.

Sa voix ira, comme lors des Européennes, au Rassemblement national. Surtout « pour l’insécurité ». « Je ne vais plus à Brest, reprend-il. Il y a trop d’agressions. »

Électrice de gauche, Louise ne cédera pas aux sirènes des extrêmes. Elle votera Nouveau Front populaire, mais comprend « le choix du RN. Ce sont des gens qui travaillent qui n’en peuvent plus de voir des gens ne pas travailler. Et certains abusent, comme partout », glisse celle qui est bénévole dans une association qui aide les plus précaires.

Des candidats peu connus

La campagne électorale a officiellement commencé le 17 juin. Mais, ce jeudi, la mayonnaise n’a pas encore pris. D’ailleurs, personne ne sait réellement qui est candidat dans la circonscription. « Avant, on connaissait nos députés », regrette un autre agriculteur à la retraite, qui aide son fils dans une exploitation porcine. Il n’est pas le seul à souligner cet aspect.

Jeudi 20 juin 2024, les panneaux électoraux des Européennes attendaient encore les affiches des candidats aux législatives. | OUEST-FRANCE

Pourtant, quatre des cinq candidats qui se présentent au premier tour, le 30 juin, étaient déjà là en 2022 : Sandrine Le Feur pour Renaissance, Tony Bihouée pour le RN, Sylvaine Vulpiani pour la coalition de gauche et écologiste, et Patricia Blosse pour Lutte ouvrière.

À droite, Marie-Claire Hénaff (LR) a laissé la place à une candidate divers droite : Agnès Le Brun. Elle a été maire de Morlaix, la ville-centre de la circonscription, pendant douze ans. Pourtant, son nom ne suscite que des réactions timides, sans conviction, : « Je la connais un peu, oui », entend-on seulement.

Le premier tour des législatives risque de pâtir d’une campagne expresse, qui ne laisse ni le temps ni la place à une incarnation.

Aujourd’hui, pour beaucoup d’électeurs, qu’importe le parti : c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-des-magouilles-en-pagaille-dans-les-monts-darree-les-habitants-saturent-054061ca-2f1e-11ef-9d8b-818edcab8630

 

Ouest-France

À Brest, des tags injurieux découverts à la fac de lettres : le président de l’UBO porte plainte

Frédérique GUIZIOU. Publié le

Après la découverte d’inscriptions d’extrême droite, le président de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), à Brest (Finistère), Pascal Olivard a condamné ces tags « racistes et homophobes » et le syndicat L’Union Pirate a dénoncé ces « slogans usuels des nationalistes ».

Découverts à la fac de lettres Victor-Ségalen à Brest ce vendredi 21 juin 2024, les tags injurieux ont été rapidement effacés.

Découverts à la fac de lettres Victor-Ségalen à Brest ce vendredi 21 juin 2024, les tags injurieux ont été rapidement effacés. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Des tags injurieux, des slogans usuels des nationalistes et susceptibles d’inciter à la haine, sont apparus, vendredi 21 juin 2024, sur les murs et les baies vitrées de la faculté de lettres et sciences humaines Victor-Segalen, à Brest (Finistère).

« Actes inacceptables »

Le président de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), Pascal Olivard, a « condamné fermement les inscriptions à caractère raciste et homophobe ». S’adressant au corps enseignant et aux personnels de l’UBO, il a rappelé que « la position de l’UBO reste constante face à ces actes inacceptables : lutter sans relâche contre toutes formes de violences portant atteinte aux valeurs humanistes partagées par la communauté universitaire ».

« L’Université, lieu de production et de diffusion des savoirs, brique essentielle d’une démocratie vivante, est et doit rester l’un des remparts contre toutes les dérives, a conclu Pascal Olivard qui a déposé plainte au commissariat de police : « En ces temps troublés et incertains, l’ensemble de notre communauté doit se mobiliser contre toutes les formes d’obscurantismes, de violences et d’atteinte à la dignité humaine. »

« Danger pour le monde universitaire »

« Condamnant fermement », lui aussi, ces « tags d’extrême droite », l’Union Pirate, le syndicat étudiant de gauche, a précisé que « l’inscription « natio » pour « nationaliste » représente une idéologie xénophobe » et que « les croix celtiques sont un emblème utilisé par les groupes d’extrême droite néonazis, comme le Groupe union défense (GUD). »

Observant que « ces propos haineux portés par l’extrême droite et le Rassemblement national prennent de plus en plus d’importance dans notre société », l’Union Pirate a rappelé « le contexte clair » : « Après la victoire du RN aux Européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale, l’extrême droite, à la porte du pouvoir, se déchaîne. Foncièrement raciste et détestant l’esprit critique, l’extrême droite est un danger pour le monde universitaire. »

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/a-brest-des-tags-injurieux-decouverts-a-la-fac-de-lettres-le-president-de-lubo-porte-plainte-d623e62e-3160-11ef-b43e-ba7f8cb7948b

 

Ouest-France

À Lannion, la fermeture régulée des urgences de nuit sera prolongée tout l’été

Céline MARTIN. Publié le

Entrée en vigueur en mars 2024 pour une durée initiale de quatre mois, la régulation des urgences de nuit à l’hôpital de Lannion (Côtes-d’Armor) vient d’être prolongée. Faute de nouveaux recrutements d’urgentistes, cette limitation de l’accueil des patients est donc maintenue au cœur de la période estivale, synonyme d’importante fréquentation touristique… Le comité de défense de l’hôpital a d’ores et déjà appelé à manifester vendredi 28 juin 2024.

Faute de nouveaux recrutements d’urgentistes, cette limitation de l’accueil des patients sera maintenue au cœur de la période estivale.

Faute de nouveaux recrutements d’urgentistes, cette limitation de l’accueil des patients sera maintenue au cœur de la période estivale. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Comme le redoutaient les opposants à la régulation des urgences de nuit de l’hôpital de Lannion, ce dispositif de filtrage des patients ne sera pas levé pour l’été. Faute de recrutements récents de nouveaux urgentistes,  la décision a été prise collectivement, avec l’Agence régionale de santé (ARS), le Samu et la fédération interhospitalière du Groupement hospitalier de territoire (GHT), informe Yvon Goarvot, le directeur délégué de l’hôpital de Lannion. Ce n’est pas une décision qui a été prise de gaieté de cœur : cette situation ne satisfait personne. Ni l’institution, ni les patients, ni les élus et encore moins les personnels, qui sont les premiers à la subir mais nous n’avions pas le choix. Sans médecins supplémentaires, on ne peut pas se permettre de rouvrir les urgences sans restrictions .

Lire aussi : Les urgences de Lannion vont être régulées la nuit dès mars, mais concrètement ça veut dire quoi ?

Manif’en vue vendredi

Initialement mise en place du 1er mars au 30 juin 2024, cette régulation est donc prolongée pour plusieurs mois y compris durant la période estivale, synonyme de forte fréquentation touristique… Estimant que  maintenir la fermeture nocturne est inadmissible au moment où la population du Trégor double et passe à 200 000 personnes , le comité de défense de l’hôpital a d’ores et déjà appelé à manifester. Ce sera ce vendredi 28 juin 2024, à Lannion.

« Impact significatif » sur les urgences de Guingamp

La prolongation de cette régulation ne prendra pas franchement de court la population : il y a un mois, Yvon Goarvot informait déjà qu’ en dépit de tous nos efforts, nous n’avons pas encore réussi à recruter pour tout de suite un ou plusieurs urgentistes à Lannion .

Mais la situation ne risque-t-elle pas d’accentuer l’engorgement dans les services d’urgences des hôpitaux vers lesquels la population du Trégor est orientée par le Samu (15) les nuits de 19 h à 8 h le lendemain matin ? Fortement sollicité, l’hôpital de Guingamp est en première ligne…  L’impact est significatif pour son service d’urgences, n’élude pas Yvon Goarvot. En mars et avril 2024, il a connu une augmentation de 150 % du nombre de patients du bassin lannionnais par rapport à mars-avril 2023 .

Le transport en ambulance facilité cet été

Dans ce contexte, le directeur délégué de l’hôpital pointe  une bonne nouvelle néanmoins  : deux entreprises de transports sanitaires ont signé un marché pour couvrir la tranche horaire de 21 h à 6 h du matin, 7 J/7, pendant la période estivale.  Cela va permettre aux patients trégorrois pris en charge dans les urgences des hôpitaux voisins (Guingamp, Morlaix, Saint-Brieuc…) de rejoindre ensuite celui de Lannion, plus facilement qu’aujourd’hui, quand leur situation nécessite une hospitalisation. 

https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/a-lannion-la-fermeture-regulee-des-urgences-de-nuit-sera-prolongee-tout-lete-054e11f8-3135-11ef-9926-0fa5c94ac444

 

Ouest-France

À Brest, un hommage aux victimes de l’amiante, « tant d’amis partis trop tôt »

Frédérique GUIZIOU. Publié le

Ce samedi 22 juin 2024, square de Bazeilles, à Brest, amis et familles se sont réunis devant la stèle élevée en hommage aux victimes de l’amiante, en pensant à « ceux qui combattent la maladie ».

Ce samedi 22 juin 2024, les adhérents et sympathisants de l’ADDEVA du Finistère et des Côtes-d’Armor se sont réunis, square Bazeilles, à Brest, devant la stèle élevée en hommage aux victimes de l’amiante.

Ce samedi 22 juin 2024, les adhérents et sympathisants de l’ADDEVA du Finistère et des Côtes-d’Armor se sont réunis, square Bazeilles, à Brest, devant la stèle élevée en hommage aux victimes de l’amiante. | OUEST-FRANCE

« En hommage à tant d’amis partis trop tôt », ils sont venus, ce samedi 22 juin 2024, à Brest, se réunir devant la stèle élevée aux victimes de l’amiante, dressée, depuis 2008, sur le parcours de balcons sur la Penfeld.

Souffrance et injustice

« Nous n’oublierons jamais leur souffrance ni l’injustice ni les douleurs causées à leur famille », commence Gérard Fréchou, président de l’Association de défense des victimes de l’amiante, lADDEVA du Finistère et des Côtes-d’Armor.

Dans l’assistance, des veuves retiennent leurs larmes : « Mon mari, Jean, est décédé en septembre 2023, il a été très malade, très longtemps, confie Gaby Pluchon. Qui remercie « le soutien sans faille, l’accueil très chaleureux et l’aide administrative si précieuse » de l’Addeva.

« Livrant un double message, le refus de l’oubli et le besoin d’espoir », la stèle est là, aussi, « pour tous ceux qui combattent avec courage », les cancers déclenchés par ce «  fléau » . Massivement utilisé après 1945 dans la construction des bâtiments pour sa résistance au feu, l’amiante s’est révélé mortel.

L’amiante, fléau toujours présent

Déjà, en 1935, l’Angleterre avait des soupçons concernant l’amiante. Mais on a attendu 1997 et son classement comme cancérigène par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour interdire l’utilisation de l’amiante. Beaucoup trop tard… L’amiante fait 3 000 victimes par an.

« Bien qu’interdit, l’amiante est toujours présent dans notre environnement et contamine encore de nombreuses personnes même si elles ont été exposées il y a longtemps, continue Gérard Fréchou. On ne devrait plus perdre sa vie à vouloir la gagner. »

Selon l’ADDEVA, plus de 1 600 ouvriers d’État ont développé une maladie due à l’exposition à l’amiante. En particulier sur les sites de Brest, Lorient et Cherbourg de DCNS, l’ex Direction des constructions navales devenue Naval Group, l’entreprise de défense et de construction navales.

Parcours du combattant

Mais on reste dans l’attente du grand procès pénal, réclamé par près de 2 000 victimes et, pourtant, refusé, en mai 2023, par le tribunal de Paris. Un coup de massue. À nouveau assené et confirmé, en mars 2024, par la Cour de cassation.

Toutes les plaintes se sont soldées par des non-lieux. Elles visaient à établir la responsabilité pénale des personnes mises en cause dans le scandale sanitaire : des industriels, hauts fonctionnaires, scientifiques ou médecins, impliqués dans le Comité permanent amiante (CPA), cette structure de lobbying qui a œuvré pour retarder le plus possible l’interdiction de l’amiante.

La stèle en hommage aux victimes de l’amiante se trouve, à Brest, square de Bazeilles. Elle livre un double message : le refus de l’oubli et le besoin d’espoir. | OUEST-FRANCE

« Ce rude combat devient de plus en plus compliqué », dénonce Gérard Fréchou. Retards dans le traitement des dossiers, refus d’indemnisations, manque de reconnaissance, apparition de nouvelles maladies… C’est un véritable parcours du combattant que vivent les victimes de l’amiante. « On a, tous, le devoir de faire perdurer ce qu’ils ont arraché dans les larmes et la souffrance ».

https://www.ouest-france.fr/sante/affaires/amiante/a-brest-un-hommage-aux-victimes-de-lamiante-tant-damis-partis-trop-tot-9157e752-2ff3-11ef-b43e-ba7f8cb7948b

 

Ouest-France

Depuis 10 ans, ce village n’avait plus de médecin : c’est bientôt fini, voici la solution trouvée

Sarah HUMBERT. Publié le

Là où d’autres communes peinent à garder leur médecin, à Plounéour-Ménez (Finistère), dans les monts d’Arrée, après dix ans sans généralistes, deux, peut-être même trois médecins vont arriver, à l’automne 2024, avec un projet innovant : un centre de santé communautaire. Deuxième volet de notre dossier, consacré à l’accès aux soins dans le Finistère.

Une solution innovante a été trouvée pour attirer des professionnels de santé, à Plounéour-Ménez.

Une solution innovante a été trouvée pour attirer des professionnels de santé, à Plounéour-Ménez. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis une dizaine d’années, la commune n’avait plus de médecin généraliste. Bientôt, il y en aura deux, peut-être trois. À Plounéour-Ménez, petite commune de 1 300 habitants dans les monts d’Arrée (Finistère), une solution innovante a été trouvée pour attirer des professionnels de santé, là où d’autres localités sont à la peine.

Un centre de soin communautaire va voir le jour d’ici l’automne 2024, tout d’abord dans des locaux temporaires, puis dans l’ancienne bibliothèque de la commune. La commune restera propriétaire du bâtiment, qui sera loué au centre de santé communautaire, via un bail emphytéotique. Il s’agit du premier en Finistère, et de l’un des seuls en France, en zone rurale. Le projet est dans les tuyaux depuis 2020.

Tiers payant généralisé, salaires égaux…

Le lieu accueillera, dans un premier temps « deux médecins, un kinésithérapeute, une sage-femme », énumère Sébastien Marie, maire de la commune. Ce qui l’a séduit dans le projet, « c’est que c’est une philosophie tournée vers le serment d’Hippocrate. Il y a une approche du soin au plus près de l’habitant. Le tiers payant sera appliqué, ainsi que l’égalité salariale entre tous les salariés du centre. »

"On veut redonner le pouvoir aux habitants sur la santé."

— Gabriel Perraud, médecin généraliste

Gabriel Perraud, l’un des médecins généralistes à l’origine du projet et membre de L’Atelier en santé, l’association qui porte le projet, confirme : « Nous nous renseignons pour savoir comment mettre en place cette égalité salariale. […] C’est l’hypothèse la plus probable. »

Concernant le tiers payant généralisé, « ça lève un frein à l’accès économique aux soins. […] Enlever ce frein aux personnes qui viendraient consulter et le rapport d’argent entre le soignant et le patient, cela permet de tendre vers une relation de soin, entièrement, je crois. »

Un volet social important

Le volet social du projet est donc important. Gabriel Perraud poursuit : « On veut redonner le pouvoir aux habitants sur la santé. L’idée serait, avec eux et les professionnels de santé, de décider des actions de santé communes à mener. » Une phase de diagnostic communautaire, durant laquelle les membres de l’association vont à la rencontre des habitants afin d’adapter leur projet, est d’ailleurs en cours. « On essaie au maximum de partir des besoins des habitants, pour y répondre. »

"Lorsque j’ai été élu, je savais que le volet social était important, qu’il fallait s’y pencher et innover, et je voulais coller à notre philosophie politique."

— Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez

Le projet, parce qu’il est novateur, n’est pas encore complètement bouclé. L’association envisage, toujours dans cette logique sociale, « d’embaucher une assistante sociale dans la structure ». Pour toucher le plus grand nombre, « aller vers les personnes qui seraient isolées du soin ou des institutions », L’Atelier en santé envisage aussi des visites à domicile. Le centre de santé communautaire de Plounéour-Ménez devrait également « beaucoup axer les soins sur la prévention, et sur les soins autour de la santé mentale : on a le souhait de mettre en place des soins avec une psychologue ».

Pour le maire, ce projet colle à la dynamique de sa commune. « Lorsque j’ai été élu, je savais que le volet social était important, qu’il fallait s’y pencher et innover, et je voulais coller à notre philosophie politique. […] Ici, la population est jeune, et le revenu médian, plus faible que la moyenne nationale. […] En zone rurale, la détresse est moins visible. »

https://www.ouest-france.fr/sante/depuis-10-ans-ce-village-navait-plus-de-medecin-cest-bientot-fini-voici-la-solution-trouvee-4d36654e-0d20-11ef-8ec1-43107fb4d6b9

 

Ouest-France

« C’est la première fois » : son détecteur d’algues vertes s’allume jusque sur sa terrasse

Tanguy HOMERY. Publié le

Cette année, les algues vertes sont nombreuses dans la baie de Saint-Brieuc. À Hillion, l’historique militant André Ollivro a même vu ses appareils de mesure se déclencher près de son bungalow. L’emplacement du capteur d’hydrogène sulfuré fait débat.

Depuis le sentier de randonnée, les appareils de mesure d’André Ollivro ne s’arrêtent pas de sonner.

Depuis le sentier de randonnée, les appareils de mesure d’André Ollivro ne s’arrêtent pas de sonner. | OUEST-FRANCE

Dans les mains d’André Ollivro, l’appareil de mesure ne cesse de sonner. Pour couper le bip strident, pas d’autre choix que d’éteindre la petite machine qui mesure le taux d’hydrogène sulfuré dans l’air, ce gaz nocif qui émane des algues vertes en putréfaction.

Pourtant, ce vendredi 21 juin 2024, l’historique militant des marées vertes ne se situe pas sur la plage, mais bien sur la terrasse de son bungalow d’Hillion qui surplombe la plage de la Grandville. « Depuis que j’ai ces appareils (NDLR : achetés en 2009), c’est la première fois que ça sonne jusqu’ici », assure-t-il.

« Je ne voulais pas y croire »

C’est au moment de mettre à charger les appareils, à la mi-juin, qu’il a constaté ce phénomène. « Au début, je ne voulais pas y croire, développe-t-il. Mais plus je m’approchais de la plage, et plus ça augmentait. » La pollution de l’air jusqu’à l’intérieur de son bungalow laisserait donc à penser que les émanations de gaz seraient particulièrement fortes en ce moment.

Sur la plage, les échouages d’algues sont effectivement importants. Depuis le 15 mai, environ 1 320 tonnes ont été ramassées sur les plages d’Hillion et Morieux, indique l’Agglo. L’odeur d’œuf pourri, caractéristique de la putréfaction des algues, est bien présente.

Pas d’alerte sur le capteur officiel

Pourtant, le capteur d’hydrogène sulfuré installé par Airbreizh n’a pas signalé d’alerte particulière. Depuis le 27 mai, jour où les mesures saisonnières ont été lancées, le taux mesuré n’a dépassé qu’une seule fois 0,1 ppm (partie par million). Loin du seuil de 1 ppm, qui provoque l’alerte et la fermeture de la plage.

Yves-Marie Le Lay, fidèle comparse de la lutte contre les algues vertes, est persuadé que cela est lié à l’emplacement du capteur. Il a été positionné à même la plage, au pied de la rampe d’accès. « Les mesures seraient différentes s’il était placé en hauteur, sur le sentier de randonnée, affirme-t-il. Nous avons eu plusieurs retours de marcheurs ou de coureurs qui se plaignent de difficultés de respiration sur le GR. »

Airbreizh, l’association agréée par l’État pour réaliser ces études, assure que le choix du site a été mûrement réfléchi. « Il se fait en concertation avec l’ARS (Agence régionale de santé) et la commune », assure Gaël Lefeuvre, le directeur. Qui concède, sans se prononcer sur ce cas précis, que des « éléments techniques » doivent également être pris en compte : « Avoir assez de place pour mettre le capteur, assez de lumière pour le panneau solaire et avoir un réseau suffisant pour transmettre les données. » Mais le directeur se dit ouvert à recevoir de nouvelles propositions d’emplacements.

L’évolution de la situation inquiète André Ollivro. Se disant « suivi pour des problèmes de santé », il se questionne sur l’avenir de son bungalow. « Peut-être que je ne viendrai plus ici », glisse-t-il.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/cest-la-premiere-fois-son-detecteur-dalgues-vertes-sallume-jusque-sur-sa-terrasse-ff1a66d4-2fd5-11ef-9926-0fa5c94ac444

 

Ouest-France

« Ouverts à toutes propositions » : cette commune du Finistère n’a plus de médecin depuis six mois

Sarah HUMBERT. Modifié le Publié le

À Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), la commune n’a plus de médecin depuis bientôt six mois. La municipalité espère trouver une solution temporaire avant l’été, période durant laquelle la population triple quasiment. Premier volet de notre dossier consacré à l’accès aux soins dans le Finistère.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, espère que des médecins rejoindront prochainement sa commune : depuis le 1er janvier 2024, il n’y a plus de généralistes sur place.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, espère que des médecins rejoindront prochainement sa commune : depuis le 1er janvier 2024, il n’y a plus de généralistes sur place. | OUEST-FRANCE

Il y a eu « jusqu’à quatre médecins », dans les années 1990-2000. Mais depuis le 1er janvier 2024, à Plougasnou (Finistère), il n’y a plus un seul généraliste. Depuis plusieurs mois, la commune planche, pour trouver des solutions, mais jusqu’à présent, rien n’y fait.

La maire, Nathalie Bernard, détaille : « Depuis l’été 2023, nous avons un groupe de travail, pour essayer de trouver des solutions. Nous avons fait des documents de communication, une vidéo… » Une cabine de consultation a été installée à la pharmacie, afin de réaliser des consultations à distance. Les patients des médecins précédemment présents dans la commune peuvent aller à Lanmeur et Plouezoc’h, « pour assurer la continuité des soins, mais ces professionnels de santé ne deviennent pas pour autant référents ».

3 000 habitants l’hiver, près de 10 000 l’été

Plougasnou compte environ 3 000 habitants l’hiver, et près de 10 000 l’été. Face à cet afflux de population, la commune envisage plusieurs options, pour essayer d’avoir des médecins généralistes prochainement. « On est obligé d’être créatif », pointe la maire.

Centre de santé municipal, au sein duquel les professionnels seraient salariés par la mairie, médecins en libéral, retraités… Différentes solutions sont explorées, mais rien n’est acté. « J’aurai aimé pouvoir faire des annonces avant l’été, mais ce n’est pas encore possible. J’espère cependant que nous arriverons à avoir des professionnels de santé sur place durant les vacances, avec peut-être un renfort de médecins en retraite », indique Nathalie Bernard.

« Nous sommes ouverts à tous types de propositions »

La commune a déjà eu plusieurs contacts, mais « il faut accompagner les professionnels au niveau de la logistique, on essaie de mettre en place de bonnes conditions pour les faire venir. On peut accompagner pour trouver un logement par exemple, aider le conjoint ou la conjointe à trouver un emploi dans le secteur, en activant nos réseaux », présente Nathalie Bernard. Elle conclut : « Nous sommes ouverts à tous types de propositions. »

https://www.ouest-france.fr/sante/ouverts-a-toutes-propositions-cette-commune-du-finistere-na-plus-de-medecin-depuis-six-mois-d937d9ca-19a9-11ef-9f93-21d487e07ff3

 

Ouest-France

Ehpad privés : le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet veut taxer les superprofits

Publié le

Le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet (PS) a déposé une proposition de loi visant à taxer les Ehpad privés à but lucratif « réalisant des profits excessifs », au profit de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet a déposé, le 6 juin 2024, une proposition de loi visant à imposer une fiscalité supplémentaire aux Ehpad privés au profit de la Caisse nationale de solidarité active (CNSA).

Le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet a déposé, le 6 juin 2024, une proposition de loi visant à imposer une fiscalité supplémentaire aux Ehpad privés au profit de la Caisse nationale de solidarité active (CNSA). | ILLUSTRATION AFP

« En l’absence de loi Grand âge pourtant promise de longue date », le sénateur socialiste du Finistère Jean-Luc Fichet a déposé une proposition de loi qui s’attaque aux superprofits des Ehpad privés. Elle a été enregistrée le 6 juin 2024 au Sénat.

Cette proposition de loi s’inscrit dans un contexte de grande difficulté financière des Ehpad publics.

Le sénateur Jean-Luc Fichet propose « d’apporter une première réponse au sujet de la santé financière de nos Ehpad » en mettant « à contribution les Ehpad privés à but lucratif réalisant des profits excessifs ». Cette contribution passerait par une fiscalité supplémentaire pour les reverser à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Lire aussi : Ehpad en crise : ces maires bretons refusent de devenir « les acteurs du tome 2 des “Fossoyeurs” »

Il propose de taxer ces établissements lorsqu’un certain seuil de rentabilité a été atteint : « Il s’agit de créer une fiscalité additionnelle de 20 % quand le groupe réalise un résultat net égal à plus de 10 % de ses capitaux propres, et de 30 % au-delà de 15 % de capitaux propres. Il s’agit là d’une fiscalité sur les dividendes qui seraient redistribués aux actionnaires », précise un communiqué de son cabinet.

La Caisse nationale de solidarité disposerait ainsi de fonds supplémentaires pour financer des mesures en faveur des personnes handicapées ou des personnes âgées dépendantes.

https://www.ouest-france.fr/societe/ehpad/ehpad-prives-le-senateur-du-finistere-jean-luc-fichet-veut-taxer-les-superprofits-4de89934-2fa9-11ef-9926-0fa5c94ac444

 

Ouest-France

En grève, les facteurs de Morlaix veulent une compensation pour la distribution des plis électoraux

Zoé BOIRON. Publié le

Les facteurs de Morlaix (Finistère) ont observé leur troisième matinée de grève ce vendredi 21 juin 2024. Ils demandent des compensations pour la distribution des plis électoraux et dénoncent une surcharge de travail.

Une quarantaine d’agents de La Poste du secteur de Morlaix sont en grève depuis mercredi 19 juin 2024. Ils demandent des compensations pour la distribution des plis électoraux en vue des législatives.

Une quarantaine d’agents de La Poste du secteur de Morlaix sont en grève depuis mercredi 19 juin 2024. Ils demandent des compensations pour la distribution des plis électoraux en vue des législatives. | INTERSYNDICALE

En cette période de campagne pour les législatives, les agents de La Poste sont mobilisés pour distribuer les plis électoraux (professions de foi et bulletins) dans les boîtes aux lettres. Mais une intersyndicale a déposé un préavis de grève illimité à l’échelle nationale : à Morlaix (Finistère), une troisième matinée de grève a été observée vendredi 21 juin 2024.

« Il y a quelques années, les agents percevaient une prime pour effectuer la distribution des plis électoraux, actuellement ils doivent se contenter de miettes », indique, dans un communiqué, l’intersyndicale composée de la CGT, l’UNSA, Force ouvrière et Sud PTT.

Surcharge de travail à La Poste

Selon les syndicats, La Poste propose une rémunération de 25 € bruts pour revenir travailler sur un jour de repos et « éventuellement un casse-croûte au bon vouloir du responsable, en guise de repas ».

« La Poste touche une enveloppe de l’État pour cette distribution, donc on demande des compensations, commente Elsa Naudet, secrétaire général CGT pour le Nord-Finistère. Pour nous, c’est une surcharge de travail, un poids aussi en plus dans la sacoche et nous ne sommes pas payés en heures supplémentaires. »

« Ça tombe pile au moment des vacances pour de nombreux agents et à la veille d’une période de soldes où il faut acheminer beaucoup de colis », ajoute-t-elle. Concrètement, une quarantaine d’agents de Morlaix débrayent une heure chaque matin, retardant ainsi la tournée.

Des heures supplémentaires majorées, assure la direction

Contactée, la direction de La Poste assure « se préparer avec une grande agilité au regard des délais, à la réussite de la distribution des plis électoraux », ajoutant que « le cas de deux tours espacés d’une seule semaine se présente régulièrement (ex : législatives 2022, 12 et 19 juin) ».

La direction affirme rencontrer en ce moment les organisations syndicales pour « exposer les mesures exceptionnelles prises dans ce contexte particulier ».

« Une attention spécifique sera portée aux conditions de travail de tous les facteurs concernés, y compris les jours suivant le scrutin, poursuit-elle. Les heures supplémentaires réalisées par les postiers travaillant sur la distribution des plis électoraux seront majorées à hauteur de 200 % du taux de rémunération pour chaque heure concernée, quel que soit le jour. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-greve-les-facteurs-de-morlaix-veulent-une-compensation-pour-la-distribution-des-plis-electoraux-1e439842-2fb2-11ef-9926-0fa5c94ac444

 

Ouest-France

Conseil départemental du Finistère : « La crise que nous connaissons est sans précédent »

Rosemary BERTHOLOM. Publié le

Mercredi 19 juin 2024, les élus du conseil départemental étaient réunis en séance plénière. Une décision modificative du budget 2024 a été votée. Selon le président, Maël de Calan, « la crise que nous connaissons est sans précédent ».

Le Département du Finistère voit des crédits supplémentaires apparaître en cette année 2024. Par exemple, le nombre de mineurs placés continue à augmenter. Dans la catégorie mineurs non accompagnés et aide sociale à l’enfance, les dépenses ont augmenté de 3 millions d’euros (photo d’illustration).

Le Département du Finistère voit des crédits supplémentaires apparaître en cette année 2024. Par exemple, le nombre de mineurs placés continue à augmenter. Dans la catégorie mineurs non accompagnés et aide sociale à l’enfance, les dépenses ont augmenté de 3 millions d’euros (photo d’illustration). | ARCHIVES FOTOLIA

« Nous devons réviser notre budget pour tenir compte de la crise financière très grave que traversent les Départements », présente Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère. Selon lui, « la crise que nous connaissons est sans précédent ». Malgré le contexte, « 2024 sera une année record avec 130 millions d’euros d’investissements. On n’a jamais investi autant ».

Quelle est la santé économique du Département ?

« Les turbulences à venir risquent d’être bien plus violentes que prévu et il faudra sans doute réajuster toutes les dépenses », annonce Lédie Le Hir, vice-présidente chargée des finances.

La conjoncture financière est contrainte. Deux facteurs sont mis en avant : le transfert entre 2021 et 2023 de dépenses obligatoires aux Départements - « imposées par l’État » – (Ségur, notamment) « au moment où les droits de mutation à titre onéreux étaient au plus haut (le Finistère avait mis 60 millions d’euros en réserve) ».

« Le contexte budgétaire est très difficile. La chute des DMTO prive les Départements de dizaines de millions d’euros de ressources, tandis que les dépenses du Ségur restent, créant un écart structurel entre les recettes et les dépenses », constate Maël de Calan.

En chiffre, cela donne : 10 millions de DMTO en moins avec des prévisions qui passent de 155 à 145 millions d’euros. « C’est extrêmement bas ». En parallèle, les dépenses de fonctionnement augmentent. Beaucoup. Exemple avec la protection de l’enfance.

Des projets sont-ils menacés ?

« Dans ce contexte qui s’est considérablement aggravé depuis le vote de notre budget primitif, le Département ne souhaite pas renoncer à agir », dit Maël de Calan.

Lédie Le Hir abonde : « Notre objectif est bien de garder le cap. Nous ne voulons rien stopper. ». À date, « il est exclu de revenir sur les plans d’action qui structurent nos politiques publiques (pacte de Pleyben pour le handicap, plan de Plougastel pour l’enfance, plan Bien vieillir de Quimper, plan RSA, plan vélo…). Les engagements pris devront être tenus et restent la boussole de l’action de la collectivité. »

Une volonté, aussi : « L’enjeu est de limiter l’impact de nos difficultés sur les partenaires que nous finançons pour ne pas “étendre la crise”, et de ne surtout pas renoncer à agir. » Enfin, « il est exclu de mettre un terme au dialogue social engagé depuis 2021, qui vise à améliorer les conditions de travail et de rémunération. »

Comment trouver des recettes ?

Le Département dit pousser la dynamique de recherche de financements extérieurs pour augmenter le taux de financement des projets. Exemple : fonds européens, appels à projets de l’État, contrat de plan État-Région, mécènes privés…

Autre point : « Renforcer les efforts de contrôle de gestion portant sur notre fonctionnement courant, ainsi que les réorganisations internes quand elles permettent de faire mieux avec moins. Chaque euro dépensé doit être justifié. »

Mais aussi : « Renforcer l’évaluation de nos politiques publiques et de l’efficacité des subventions octroyées à nos opérateurs extérieurs, tout en cherchant à les préserver au maximum de nos difficultés. Nous visons non pas un budget d’austérité mais une exécution budgétaire en lien avec l’inflation. »

Des projets

« Après avoir demandé à Finistère habitat de doubler son effort de construction, je vous annonce que près de 1 000 logements sont en cours de construction, à destination des plus précaires comme des classes moyennes », annonce Maël de Calan. Il poursuit : « Nous sommes en train de rénover ou de reconstruire les derniers logements classés G, il ne reste plus que 150 logements classés F. »

Insuffisant pour la minorité Finistère & solidaires. « Les Finistériens attendent une politique logement plus ambitieuse. Construire 450 logements par an avec Finistère habitat, c’est bien, mais vous les destinez aux classes moyennes alors que la plupart des demandeurs finistériens sont très vulnérables. »

Selon Pierre Le Goff, « vous auriez dû nous écouter et créer un office foncier solidaire, pour enlever le prix du terrain du coût de l’habitat déjà très élevé. Vous pourriez aider les communes via un fonds en préemptant ou en achetant du terrain constructible pour le mettre à disposition des communes ou des bailleurs ».

Maël de Calan rétorque : « On a une politique logement claire : on construit et on rénove. Dans toutes les communes, il y a des projets Finistère habitat. Il faut, aussi, que les autres collectivités investissent autant. »

Une réelle surprise ?

Non, selon l’opposition Finistère & solidaires. Julien Poupon : « Cela fait plusieurs mois qu’ici nous vous alertons sur votre optimisme. Cette situation n’était pas prévisible, elle était inéluctable. Inéluctable, puisque l’État a privé la collectivité de son autonomie financière et qu’il a compensé cela par des fractions de TVA dépendant forcément de la consommation et de la bonne santé économique. L’État ne compense pas en totalité ces transferts de charges et ces décisions qu’il impose à notre collectivité. De plus, la flambée DMTO a gonflé les recettes du Département. Vous en avez d’ailleurs bien profité pour financer de nouvelles dépenses. Nous voilà maintenant face au fameux effet ciseaux. » Selon lui, « les DMTO déclinent mais permettent encore d’avoir recours à l’investissement sans emprunt. »

Pour Frédérique Bonnard-Le Floc’h, « Non, les difficultés budgétaires n’ont pas commencé en 2020 ».

À découvrir

L’enjeu des élections

« En fonction des élections, nous pourrons être amenés à faire de nouvelles décisions modificatives », indique Lédie Le Hir. D’ores et déjà, il y a des retards. Le Département est dans l’attente de signature de décrets. Pèle mêle : financement des Ehpad, répartition de crédits nouveaux comme dans le champ du handicap avec le dispositif 50 000 solutions, le contrat de plan État-Région ou encore l’expérimentation RSA. « Le contexte politique rend la situation complexe et rend très contraignantes les perspectives financières. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/conseil-departemental-du-finistere-la-crise-que-nous-connaissons-est-sans-precedent-fe80a3e6-2f21-11ef-9d8b-818edcab8630

 

Ouest-France

Marin blessé à bord de l’Émeraude : la Compagnie des pêches a-t-elle manqué à ses obligations ?

Pierre MOMBOISSE. Publié le

La Compagnie des pêches de Saint-Malo était jugée, ce jeudi 20 juin au tribunal correctionnel, pour plusieurs infractions à la suite d’un accident du travail lors d’une campagne de pêche dans les eaux norvégiennes en 2020. Un marin avait vu ses deux doigts être sectionnés lors d’une opération de maintenance.

La Compagnie des pêches conteste les infractions mais encourt 32 000 € d’amende.

La Compagnie des pêches conteste les infractions mais encourt 32 000 € d’amende. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La Compagnie des pêches de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a-t-elle manqué à certaines obligations de formation, de prévention et de sécurité à la suite d’un accident du travail à bord de l’Émeraude ? Le 22 septembre 2020, lors d’une campagne de pêche dans les eaux norvégiennes, un officier mécanicien effectue une opération de maintenance. Un problème technique sur un système d’aspiration d’air d’une machine de traitement de la farine est signalé. Il tente d’évacuer de la matière bloquée, un cylindre lui sectionne deux doigts. Il est hélitreuillé vers un hôpital. C’était un marin expérimenté mais sa première marée sur l’Émeraude.

Droit du travail versus réglementation européenne en mer

La Compagnie des pêches est, jeudi 20 juin 2024, renvoyée devant le tribunal correctionnel de Saint-Malo. Son directeur général est « désolé » pour ce qui est arrivé au salarié mais conteste les infractions. Il explique que l’usine à bord du navire était « en conformité avec la réglementation européenne ». Il évoque, par ailleurs, « une culture orale de la transmission des informations à bord ».

L’avocat de la société a plaidé la relaxe

Il ressort du dossier que « les salariés apprennent un peu sur le tas avant d’arriver sur le lieu de pêche, avec les autres plus expérimentés », note la présidente. Depuis l’accident et les rapports effectués sur les conditions de travail, l’usine a été fermée durant quelques mois pour plusieurs mises en conformité. La défense soutient qu’aucune de ces non-conformités ne concernait la machine en question. Avec ses évolutions, la direction a tout de même fait en sorte d’améliorer la situation, relève le procureur, mais il considère que « c’est le droit du travail qui devait s’appliquer dans cette usine à défaut d’une réglementation spécifique ».

La victime retrace le contexte dans lequel a eu lieu l’accident. L’ouvrier évoque un conflit avec un supérieur « qui lui parlait mal ». Il évoque aussi qu’à « aucun moment, il ne pouvait penser que le dispositif pouvait tourner. Pour moi, il n’y avait aucun danger ». La partie civile résume cette affaire « à une course au rendement d’une société au détriment de la santé des salariés ».

32 000 € d’amende requis

Le parquet a requis 32 000 € d’amende en tout pour les blessures involontaires et les quatre autres infractions pénales liées à la sécurité et la mise à disposition de matériel adapté. Le tribunal rendra sa décision le 11 juillet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/marin-blesse-a-bord-de-lemeraude-la-compagnie-des-peches-a-t-elle-manque-a-ses-obligations-821223a8-2f16-11ef-9d8b-818edcab8630

 

Ouest-France

Législatives. En Bretagne, une équipe de télévision coréenne documente la montée de l’extrême droite

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Des journalistes de la chaîne KBS, chaîne publique de Corée du Sud, étaient présents sur le marché de Lannion (Côtes-d’Armor), ce jeudi 20 juin 2024. Ils sillonnent le Trégor et la région de Guingamp pour comprendre la montée du Rassemblement national.

Les journalistes ont interviewé Jean-Yves Le Boulanger, candidat du Rassemblement national dans la circonscription de Lannion-Paimpol (Côtes-d’Armor) pour les élections législatives 2024.

Les journalistes ont interviewé Jean-Yves Le Boulanger, candidat du Rassemblement national dans la circonscription de Lannion-Paimpol (Côtes-d’Armor) pour les élections législatives 2024. | OUEST-FRANCE

Sur le marché de Lannion (Côtes-d’Armor), ce jeudi 20 juin 2024, leurs caméras ne sont pas passées inaperçues : les journalistes de KBS, chaîne publique de Corée du Sud, y filmaient Jean-Yves Le Boulanger, le candidat du Rassemblement national, en campagne pour les élections législatives 2024.

Documenter la montée du RN

L’objectif pour les journalistes : comprendre les raisons qui ont conduit à la percée du parti de Jordan Bardella dans une terre historiquement ancrée à gauche, expliquaient en substance les trois journalistes. Pourquoi avoir choisi de tourner entre Guingamp, Callac et Lannion pendant ces deux jours ?  Parce que nous étions déjà venus ici l’année dernière, au moment des manifestations pour la réforme des retraites , précise l’un des journalistes.

Lire aussi : Législatives 2024 : voici les 31 candidats dans les circonscriptions des Côtes-d’Armor

Après l’interview du candidat, les journalistes ont obtenu quelques rares témoignages d’électeurs du Rassemblement national sur le marché :  On sent bien qu’il y a une colère contre la politique d’Emmanuel Macron, mais aussi un sentiment d’abandon qui a poussé de nombreuses personnes à voter pour ce parti , résume la journaliste et traductrice de l’équipe.

Après le marché, les journalistes se sont rendus au moulin du Pont-Neuf, à Vieux-Marché, toujours en suivant le candidat du Rassemblement national.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-en-bretagne-une-equipe-de-television-coreenne-documente-la-montee-de-lextreme-droite-83adb806-2f22-11ef-9d8b-818edcab8630

 

Ouest-France

Saint-Vougay. Adjointe et maire, elles fêtent leurs 35 années au service de la commune

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Monique Bramoullé, adjointe et Marie Claire Hénaff, maire de Saint-Vougay (Finistère), sont élues dans la commune depuis trente-cinq ans. Retour, à l’occasion de cet anniversaire, en juin 2024, sur leur engagement.

Marie-Claire Hénaff et Monique Bramoullé fêtent leurs trente-cinq années chacune au service de la commune de Saint-Vougay (Finistère), en juin 2024.

Marie-Claire Hénaff et Monique Bramoullé fêtent leurs trente-cinq années chacune au service de la commune de Saint-Vougay (Finistère), en juin 2024. | OUEST-FRANCE

 À nous deux, nous cumulons soixante-dix années au service de la commune », relatent de concert Monique Bramoullé et Marie Claire Hénaff.

Retour sur les années de mandatures de l’adjointe et de la maire, au service des habitants et de la commune de Saint-Vougay (Finistère).

Monique Bramoullé, élue depuis trente-cinq ans

Jean-Pierre et Françoise Paul accueillirent Monique, le 31 octobre 1942. Elle voit le jour à Mespaul (Finistère), en une période difficile de l’histoire de France.  J’ai néanmoins grandi au sein d’une fratrie heureuse de 3 sœurs et 2 frères. 

En 1964, elle épouse Hervé Bramoullé, avec lequel elle a trois fils, Loïc (1965), Gilles (1967) et Gaël (1970).

Elle commence sa carrière au sein d’un élevage avicole, avec son mari.  J’exerçais le métier de calibreuse d’œufs »,se remémore-t-elle. Puis, membre de l’association des parents d’élèves, elle entame une activité de cantinière.

Le 19 mars 1989, le maire (1964-1995) « Yves Le Nan m’a demandé de rejoindre son équipe .

En 2000, avec l’élection de Marie-Claire Hénaff, elle accède au rang d’adjointe. Une fonction qu’elle occupa pendant treize ans.

 Mon plus beau souvenir est sans conteste la rénovation de l’école en 2011 , identifie-t-elle, parmi les projets de la commune qui l’ont marquée, pendant ses trente-cinq années de mandature continue.

« Aider les gens », le credo de la maire Marie-Claire Hénaff

Marie-Claire Hénaff, née Yven, voit le jour à Plouzévédé (Finistère), le 4 juillet 1956. Jean et Thérèse, ses parents, eurent quatre filles et un fils.

En 1976, Marie-Claire s’installe à Saint-Vougay et épouse Joël Hénaff, agriculteur. Ensemble, ils ont un fils, Jean-Philippe (1977) et une fille Élodie (1982).

Marie-Claire Hénaff fit carrière comme infirmière à l’hôpital de Morlaix (Finistère). « Aider et servir les autres , la maxime est ancrée dans son ADN.

Conseillère sous la mandature de Michel Jézéquel, maire pendant neuf ans (1995-2001), elle devint elle-même maire, le 24 mars 2000.

Ses plus beaux souvenirs pour le développement de la commune sont  la création de l’espace Ar Brug  et, plus bucolique,  la plantation des 200 hêtres le long de l’allée Kerjean », qui lie désormais le bourg au château.

 J’ai aussi une pensée pour le projet du pôle enfance de Plouzévédé. 

Une mission « bénévole »

 Être au plus près des personnes  et  être présente dans les bons moments de vie comme les plus durs , sont les credo des deux élues.

Marie-Claire Hénaff relate cependant  les conditions difficiles de son début de mandature, au moment où il lui fallait apprendre le métier de maire et appréhender les contours et limites de cette mission .

 Missions qui relèvent bien plus du bénévolat », concluent-elles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-vougay-29440/saint-vougay-adjointe-et-maire-elles-fetent-leurs-35-annees-au-service-de-la-commune-f69e4182-2e3c-11ef-b6d6-b082ab0fa5c9

 

Le Diben jeudi 20 juin 2024

Ordre du jour du Conseil de Communauté du lundi 24 juin 2024

Ordre du jour

 1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 8 avril 2024

 2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)

 3. Modifications de désignations dans les commissions intercommunales

 4. Modification des désignations des représentants de la commune de Plouégat-Moysan au sein de la commission locale d’évaluation des charges transférées (CLECT)

 5. Élection d’un conseiller délégué, membre du Bureau Communautaire

 6. Retrait des élus communautaires des Conseils d'Administration du Centre d'Information Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), Appui Santé, Carré d'As, Association de Soutien aux Adultes en Difficultés (ASAD) et RESAM

Morlaix Communauté et ses habitants au coeur des transitions pour un territoire-dynamique-solidaire-durable

 7. Comptes de gestion 2023

 8. Comptes administratifs 2023

 9. Affectation des résultats 2023

 10. Décision modificative n°1

Ressources

Finances

 11. Budget principal – Révision Autorisations de programme/Crédits de paiement

 12. PV de transfert de Morlaix Communauté vers la Régie An Dour - Budget Principal et budgets annexes Eau et Assainissement – Volet 1 aspects budgétaires et comptables

 13. Reversement aux sociétés des courses de Morlaix St Pol et de Guerlesquin du prélèvement sur les paris hippiques

Service affaires juridiques, affaires générales

 14. Finalisation des opérations de liquidation de la SEM des Pays de Morlaix

 15. Modalités de versement des dotations DETR et DSIL à la Régie An Dour

Ressources Humaines

 16. Tableau des emplois – modifications

 17. Création et adhésion au groupement de commandes "formations hygiène-sécurité"

 18. Convention de mise à disposition entre Morlaix Communauté et la commune de Treflez

 19. Règlement d’intervention aire d’accueil et grands rassemblements des citoyens français itinérants

Transition écologique et énergétique

  20. Stratégie prévention, collecte, traitement et valorisation des déchets 2024-2028

  21. Nouveau contrat avec l’Eco-organisme Ecomaison

  22. Régie réseau de chaleur : changement d'index entrant dans le système de facturation

Economie - Tourisme - Commerce

  23. Partenariat avec le Technopôle Brest Iroise : subventions au titre de l’année 2024

 24. Demande de subvention du Pôle ESS du Pays de Morlaix au titre de l’année 2024

 25. Contrat « Territoires d’Industrie » Finistère – convention de financement avec UIMM29 Finistère et les partenaires de la démarche pour la période 2023-2027

 26. Office de Tourisme communautaire : bilan d’activité 2023, budget prévisionnel et demande de subvention 2024

 27. Réaménagement de l’Office de Tourisme de Plougasnou – répartition des coûts liés au financement du projet et régularisation

 28. Subvention à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Finistère – Délégation de Morlaix : participation au déficit d'exploitation du Château du Taureau pour la saison 2022

 29. Modification de la composition du Comité Directeur de l’Office de Tourisme communautaire – Baie de Morlaix

 30. Cession Foncière, Izi Confort, zone du Haut Launay (Saint-Martin-des-Champs)

 31. Cession Foncière, Edifiz, zone du Haut Launay (Saint-Martin-des-Champs)

 32. Cession Foncière, Pompes Funèbres, zone du Haut Launay (Saint-Martin-des-Champs)

Cohésion sociale - Jeunesse - Liens intergénérationnels

  33. Politique de la ville : Convention d'objectifs et de financement avec la Caf du Finistère 2024-2027

  34. Politique de la ville : subventions aux acteurs sociaux et associations

  35. Renouvellement de la Convention avec l’Agence du Service Civique 2024-2026

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

Planifications-Foncier :

  36. Bilan annuel des acquisitions et cessions d’immeubles - Compte administratif 2023 Habitat – Logement :

  37. Concession d’aménagement : compte-rendu financier annuel de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de Renouvellement Urbain multi-sites en cœur de ville de Morlaix : Guernisac – Place au Lait – Jacobins – Rue Longue

Mobilités :

  38. Convention entre la Région et Morlaix Communauté relative au transport public collectif de voyageurs - Renouvellement : 2021-2024

  39. Tarif solidaire Vélinéo : Actualisation du seuil de Quotient Familial

Mer et littoral :

  40. Expérimentation de l’aire de carénage – Modification du règlement et intégration des nouveaux tarifs

  41. Port de Primel – Le Diben : Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice de l’École de Plongée de Plougasnou

  42. Port de Morlaix – Convention d’indemnisation de la hausse des prix de l’énergie au bénéfice de MARC SA

Culture - Quartier de la manufacture

  43. Commune de Plounéour-Ménez - Restauration du Kanndi de Restloas (dispositif Petit patrimoine non-classé bâti)

https://www.morlaix-communaute.bzh/

 

Ouest-France

Un nouveau service pour faciliter le logement des jeunes de 16 à 30 ans, en Finistère

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Le service habitat jeunes 29 a été créé pour répondre aux besoins des jeunes de 16 à 30 ans en matière de logement. Il les accompagnera dans leurs différentes démarches : recherche, accès aux droits, installation, etc.

Les partenaires et adhérents du réseau Habitat jeunes du Finistère, à l’initiative de la création du nouveau service : le Shaj 29

Les partenaires et adhérents du réseau Habitat jeunes du Finistère, à l’initiative de la création du nouveau service : le Shaj 29 | .

Dans un contexte de tensions en matière de logement, avec une demande supérieure à l’offre, l’accès est souvent difficile pour les jeunes :  30 % des jeunes, hors étudiants, vivent sous le seuil de pauvreté , rappelle Sandrine Perhirin, vice-présidente de Brest métropole (Finistère).

Le logement représente le premier poste de dépense dans le budget des jeunes. D’où l’importance de faciliter leurs démarches. Le service habitat jeunes 29 (Shaj) vient ainsi d’être créé.

« Recherche de logement, accès aux droits »

 Il accompagne les jeunes dans leurs démarches : la recherche de logement, la constitution de dossier d’aides, l’accès aux droits, l’installation dans le logement, l’information sur les droits et obligations des locataires, le maintien dans le logement, le départ (préavis, déménagement…) , détaille la responsable de ce nouveau service, Morgane Dréano.

Lire aussi : Le séjour moyen en foyers jeunes travailleurs a doublé à cause de la tension immobilière en Bretagne

Les objectifs, à terme, sont de permettre aux jeunes d’accéder à la formation ou à l’emploi et de favoriser leur intégration dans le territoire local, en facilitant leur autonomie.

Cohabitation intergénérationnelle solidaire

L’initiative est portée par l’Union régionale pour l’habitat des jeunes Bretagne (URHAJ) et six associations du Finistère : l’Association pour l’inclusion par le logement, l’emploi et les solidarités (Ailes), Etap’Habitat, Massé-Trévidy, Amitiés d’Armor, Peps 29 et le centre communal d’action sociale (CCAS) de Morlaix.

L’Urhaj, qui proposait jusqu’alors un hébergement axé principalement sur les foyers de jeunes travailleurs, travaille au développement de l’offre de logements pour les 16 à 30 ans : habitats temporaires chez l’habitant, cohabitation intergénérationnelle solidaire et l’ouverture du Shaj 29.

« Un projet collectif »

Le projet a également bénéficié d’un réseau de financeurs, dont la Caisse d’allocations familiales (CAF), la région Bretagne, le conseil départemental, Brest métropole, l’État et la fondation Abbé-Pierre.

Surtout,  ce projet collectif, à l’échelle du Finistère, nous a donné l’opportunité de travailler tous ensemble et de renforcer le maillage territorial , s’enthousiasment Georges Pellen et Marie-Claude Juhel, respectivement administrateur et présidente de l’Urhaj.

Le Shaj 29 est hébergé au Bureau information jeunesse (BIJ), au 4, rue Augustin-Morvan à Brest. Des conseillères habitat se déplacent également dans les principales villes du Finistère.

Accueil sur rendez-vous. Contact : tél. 06 02 00 75 47 ; site : shaj29.bzh

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/un-nouveau-service-pour-faciliter-le-logement-des-jeunes-de-16-a-30-ans-en-finistere-cf0723ce-273d-11ef-aaa0-71db3e55fd18

 

Ouest-France

L’IUT de Brest-Morlaix va former des techniciens au pilotage de drones maritimes : c’est inédit

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L’IUT de Brest-Morlaix, en partenariat avec le Lycée La Croix Rouge – La Salle, ouvre une licence professionnelle nationale dédiée à la maintenance et au pilotage de véhicules sous-marins téléopérés et de drones maritimes. Elle proposera notamment des stages et de l’alternance.

L’IUT de Brest-Morlaix ouvre, à la rentrée, une formation inédite, en maintenance et pilotage de ROV (remotely operated vehicle) et de drones maritimes, avec le lycée La Croix Rouge – La Salle.

L’IUT de Brest-Morlaix ouvre, à la rentrée, une formation inédite, en maintenance et pilotage de ROV (remotely operated vehicle) et de drones maritimes, avec le lycée La Croix Rouge – La Salle. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’institut universitaire de technologie (IUT) de Brest-Morlaix (Finistère), en partenariat avec le lycée La Croix Rouge – La Salle à Brest, va ouvrir une licence professionnelle dédiée à la maintenance et au pilotage de remotely operated vehicle (ROV ou véhicules sous-marins téléopérés) et de drones maritimes. Cette formation est inédite en France.

« Le besoin va exploser dans les prochaines années »

« Le besoin de techniciens qualifiés dans ce domaine va exploser dans les prochaines années », souligne Anne-Laure Larher, directrice déléguée aux formations professionnelles et technologiques au lycée La Croix rouge – La Salle et responsable de cette nouvelle formation.

Et de préciser : « Ces professionnels seront essentiels pour assurer la maintenance des parcs éoliens en mer, contribuer à la recherche scientifique, répondre aux besoins militaires, opérer sur des plateformes pétrolières ou participer à la pose de câbles sous-marins. »

Lire aussi : L’IUT de Morlaix se dote d’une nouvelle formation : celle de contrôleur de gestion

Stages et alternance

La formation s’inscrit dans le cadre du bachelor universitaire de technologie et gestion des entreprises et des administrations (BUT GEA), proposé par l’IUT de Brest-Morlaix, qui forme des gestionnaires polyvalents.

« À Brest, nous sommes entourés d’acteurs qui ont déjà recours ou auront recours à ces technologies, dans l’industrie navale, la défense ou la recherche, indique Franck Le Bolc’h, directeur de l’IUT. Cette nouvelle formation démontre à nouveau l’engagement de l’IUT à former des talents adaptés aux besoins de son territoire. »

Cette formation proposera des stages et de l’alternance, avec un « objectif de 50 % de taux d’insertion sur le marché de l’emploi à la sortie du BUT ».

https://www.ouest-france.fr/formation/liut-de-brest-morlaix-va-former-des-techniciens-au-pilotage-de-drones-maritimes-cest-inedit-4009f9da-2b25-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

 

Ouest-France

Législatives 2024. À Morlaix, les acteurs du social interpellent les candidats

Zoé BOIRON. Publié le

MJC, centres sociaux, services d’accès aux droits, d’insertion… Après la sortie du contrat de veille, qui affecte la ville et leurs structures, les acteurs du social tirent un signal d’alarme à Morlaix. Ils demandent aux candidats à la députation, de la 4e circonscription du Finistère, des engagements.

MJC, centres sociaux, centre d’informations sur les droits des femmes et des familles (CIDFF)… Les structures du social de Morlaix interpellent les candidats aux législatives.

MJC, centres sociaux, centre d’informations sur les droits des femmes et des familles (CIDFF)… Les structures du social de Morlaix interpellent les candidats aux législatives. | OUEST-FRANCE

C’est un cri du cœur, et ils veulent qu’il soit pris en compte dans les débats des législatives.

Neuf structures sociales (1) de Morlaix (Finistère) vont poser cinq questions (lire ci-dessous) aux candidats des élections législatives anticipées, dans une lettre qu’ils vont leur adresser. Et le collectif attend des engagements ; une réponse, écrite de préférence.

« On a besoin de subventions de fonctionnement pérennes », s’inquiète Vanessa Chiron, directrice du centre social Carré d’As. Ce signal d’alarme n’est pas nouveau : le dernier épisode remonte au 1er janvier 2024, qui avait donné lieu à un pique-nique revendicatif mercredi 22 mai, organisé par la mairie.

« Perte sèche » de 100 000 €

En 2024, Morlaix est sortie du contrat de veille active, un dispositif de la politique de la ville. Cette dernière est conditionnée au nombre de foyers pauvres par quartiers, avec des critères de densité, parfois « au mètre carré ».

Mais Morlaix a été « bonne élève » : avec un « habitat diffus », des mélanges de population essaiment son territoire. Mais elle est « aujourd’hui sanctionnée et on va recréer des ghettos », s’alarme Christiane Fitamant, présidente du Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) du Finistère.

Cela n’empêche pas qu’elle soit « la commune la plus pauvre du Finistère », rappelle-t-elle. « Un ménage sur cinq est en dessous du seuil de pauvreté », insiste Isabelle Melscoet, présidente de Don Bosco.

La sortie du contrat de veille représente « une perte sèche de 100 000 € de subvention » pour la collectivité. « Par effet de dominos », les structures du social en pâtissent.

Supprimer des postes

« Nous sommes des acteurs de coconstruction des politiques publiques », souligne Éric Even, directeur de la MJC de Morlaix. Nous sommes conventionnés par l’État, avons des agréments. »

D’une certaine façon, l’État leur délègue des missions, leur délègue aussi par la même occasion la charge salariale qu’il faut supporter.

Or, avec ces financements en moins, elles doivent renoncer à certaines de leurs actions, ou se résoudre à déshabiller Pierre pour habiller Paul, si elles veulent les poursuivre.

À la MJC, c’est un poste d’animateur jeunesse vie sociale qui n’est plus pris en charge par ce dispositif. Il est maintenu jusqu’à fin décembre, seulement grâce aux subventions de Morlaix et de Morlaix communauté, qui viennent compenser la perte.

Chez Carré d’As, le contrat de veille représentait, d’une part, 22 000 € d’aide sur un poste de médiatrice sociale. Contraint à se serrer la ceinture, le centre social supprimera, « certainement en fin d’année », un autre poste, celui de conseiller numérique.

Le contrat de veille, c’était aussi 10 000 € sur des actions d’appel à projets. Des appels à projets auxquels le centre social n’aura plus le droit de répondre, puisqu’ils rentraient dans le cadre de la politique de la ville.

« Les subventions fonctionnent de plus en plus par un système d’appels à projets », souligne d’ailleurs Mathieu Cirou, coprésident du Résam. « On y consacre pour y répondre. Les acteurs sont mis en concurrence, des tensions peuvent naître . Tout ça pour, au final, un pilotage à distance, un contrôle de notre liberté d’action », conclut-il.

Les questions posées aux candidats

Ce collectif demande donc aux candidats « d’intégrer pleinement dans les débats publics les questions suivantes » :

- Quelles réponses pouvez-vous apporter sur les conséquences de la sortie du contrat de veille de la ville de Morlaix ?

- Pensez-vous pouvoir modifier les critères d’éligibilité pour davantage d’équité sur les territoires ?

- Quelle est votre vision de la mixité sociale pour demain ?

- Plus concrètement, quelles sont vos propositions en matière de cohésion sociale dans les territoires ?

- Comment allez-vous pérenniser les fonds dédiés à la politique de la ville par l’attribution de moyens sur le long terme ? Ne serait-ce pas le moment de basculer ces fonds vers le droit commun (pour lutter contre ce sentiment de « politique du guichet », nourri par la multiplication des appels à projets) ?

(1) Espace de vie sociale La Courte Échelle, le CIDFF, association Don Bosco, Carré d’As, Coup de pouce, Morlaix animation jeunesse, Asad, MJC, Résam.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/legislatives-2024-a-morlaix-les-acteurs-du-social-interpellent-les-candidats-9ee65696-2e41-11ef-b70d-a349109d0370

 

Ouest-France

En session du conseil départemental du Finistère, les élections alimentent le débat

Rosemary BERTHOLOM. Publié le

Jour de session, ce mercredi 19 juin 2024, au conseil départemental du Finistère. Sans surprise, l’actualité politique des dix derniers jours s’est invitée dans les débats.

Plus de deux heures de débat. Ce mercredi 19 juin 2024, c’était séance plénière pour les élus du conseil départemental. Forcément, le contexte politique a bousculé les échanges.

Plus de deux heures de débat. Ce mercredi 19 juin 2024, c’était séance plénière pour les élus du conseil départemental. Forcément, le contexte politique a bousculé les échanges. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

« 30 % des Centre-Bretons ne sont pas devenus fascistes. Ils ont, par leur vote, exprimé leur ras-le-bol ! Il faut entendre ce message et ne pas stigmatiser ces électeurs avec qui nous vivons au quotidien », apostrophe Philippe Guillemot (groupe autonomie et régionalisme, opposition). Sans surprise, ce mercredi 19 juin 2024, l’actualité politique des dix derniers jours s’est invitée dans les débats de la séance plénière du conseil départemental du Finistère. Les différents groupes sont revenus sur la conjoncture et sur des prises de position. La minorité a, notamment, engagé un débat avec le président, Maël de Calan (Ouest-France daté du 19 juin 2024).

« Contexte particulièrement lourd et difficile pour la République »

Kévin Faure, coprésident du groupe Finistère & solidaires (opposition DVG), évoque « une séance plénière singulière car elle se tient dans un contexte particulièrement lourd et difficile pour la République ».

Comme d’autres élus, le coprésident de la minorité, dénonce « la stratégie du chaos : la dissolution de l’Assemblée nationale. […] La décision est politiquement irresponsable pour toutes celles et tous ceux qui ont encore confiance dans la puissance du socle républicain. L’urgence n’était pas à la dissolution, mais au renforcement du pacte fraternel de la République. […] Emmanuel Macron voulait marquer l’Histoire, c’est l’Histoire du pays qui restera marquée négativement par son action ».

Au nom de Finistère & solidaires, l’élu déclare : « Nous défendrons les candidatures de toutes celles et tous ceux qui, à gauche, seront les plus à même de gagner ». Mais aussi : « Nous défendrons une position totalement ferme et sans appel à l’égard des candidatures du second tour : nous soutiendrons tous les candidats qui empêcheront le Rassemblement national de remporter une circonscription finistérienne. »

Et puis ? Kévin Faure dénonce. « En politique, il faut choisir ses combats. Il n’est pas honnête et responsable de considérer qu’il existe un signe « = » entre les candidatures RN et les candidatures LFI. »

« Ne pas caricaturer le Nouveau front populaire »

De son côté, Pauline Louis-Joseph-Dogue (opposition Finistère d’avenir) souligne une décision du Conseil d’État, publiée en mars 2024. Dans celle-ci, la haute juridiction administrative juge que si le RN est bien d’extrême droite, LFI, tout comme le PCF, appartiennent à la nuance « gauche » de la classification du ministère de l’Intérieur.

Le Nouveau Front populaire fait débat. « Il n’y a pas à le caricaturer. Le procès d’antisémitisme est infondé. Et il n’y a pas de risque de guerre civile », lance Ismaël Dupont (Finistère & solidaires).

Philippe Guillemot appuie : « Si on peut avoir des doutes sur la forme comme sur le fond d’un tel accord dicté depuis Paris et imposé à la Bretagne, conclu en si peu de temps et après avoir affiché tant de divergences, il sera toutefois le seul rempart crédible à gauche face au RN ». 

« Comptable de ses propres contradictions »

« Chaque formation politique nationale est comptable de ses propres contradictions. » Kévin Faure développe trois axes : « Oui, en tant que socialiste, je condamne le déséquilibre inexplicable de l’accord national qui dessert totalement la Bretagne et le Finistère ; oui, chez LFI, un travail de clarification idéologique sera nécessaire après le scrutin, et les guerres d’égos devront être finalisées ; oui, chez Les Républicains, une clarification de la ligne politique sera nécessaire, et certainement le changement de présidence. Je note au passage que nombreux d’entre vous ont réagi lors de l’annonce d’Éric Ciotti de faire un accord avec le RN, mais que ces réactions étaient bien plus modérées, voire absentes lorsqu’Éric Ciotti a été élu président des Républicains. Chacun connaît ici l’idéologie particulièrement marquée de cet homme dont les valeurs flirtaient fidèlement vers l’extrême droite depuis des années. » Il pointe du doigt « une lente mais certaine mutation de la droite traditionnelle vers l’extrémisme ».

« Nous sommes, évidemment, contre Bardella tout comme nous sommes contre Mélenchon »

« Je rejette en bloc les valeurs d’Éric Ciotti », insiste Alain Le Grand, vice-président de la majorité départementale et candidat aux législatives (1re circonscription, Quimper-Briec-Fouesnant). Et souligne : « Aucune alliance avec aucun extrême. Quid de vos valeurs à vous (opposition, NDLR.). Votre alliance va de Poutou à Hollande. »

Avant d’évoquer la situation dans la 8e circonscription (Concarneau – Quimperlé) : « J’ai une pensée pour Sébastien Miossec qui est, lui, droit dans ses bottes (candidat DVG face à un candidat investit par le Nouveau front populaire, NDLR.). Je regrette que votre engagement ne soit pas plus clair, alors que vous vous engagez dans un mix électoral. Il y a une certaine forme de manque de courage. »

Stéphane Le Doaré, vice-président, poursuit : « Nous sommes, évidemment, contre Jordan Bardella, tout comme nous sommes contre Jean-Luc Mélenchon. Ne vous trompez pas de combat : les extrêmes ne sont pas dignes d’être au pouvoir. L’image des députés LFI à l’Assemblée nationale a été un piètre spectacle. Aujourd’hui, il ne faut pas s’étonner que les gens soient déçus par, justement, ce spectacle pitoyable. Moi, je constate que votre Front populaire a du mal à prendre. Si le général de Gaulle se retourne dans sa tombe aujourd’hui, Léon Blum doit faire le grand huit dans la sienne. »

« C’est d’une grande clarté chez nous. » Maël de Calan, président du conseil départemental, l’assure : « On doit pouvoir défendre ses convictions sans s’allier avec le diable. » « Entre un candidat du Rassemblement national et un candidat de la gauche issu de cette assemblée, je n’hésiterai pas un instant. Jamais je n’hésiterai, je voterai pour vous. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/en-session-du-conseil-departemental-du-finistere-les-elections-alimentent-le-debat-1badb86c-2e4d-11ef-b70d-a349109d0370

 

Ouest-France

À Perros-Guirec, l’arrivée d’une soucoupe Anthénea questionne les usagers du port

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Une soucoupe flottante Anthénea, ouverte à la location à la nuitée, va s’amarrer au port de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) en juillet 2024. Les usagers du port s’interrogent.

La soucoupe Anthénea intteroge les usagers du port de Perros-Guirec.

La soucoupe Anthénea intteroge les usagers du port de Perros-Guirec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le comité local des usagers permanents des ports de plaisance de Perros-Guirec (Clupp) a réagi dans un communiqué de presse à l’arrivée annoncée d’une suite flottante de luxe Anthénea dans le port de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) en juillet 2024, ainsi qu’Ouest France l’a annoncé.

« C’est avec surprise que les représentants du Clupp Linkin ont découvert par la presse que le bassin à flots allait abriter une « soucoupe flottante ». Nous avons reçu de nombreuses réactions des adhérents du Clupp qui s’interrogent sur ce projet », écrit l’association.

Des « infrastructures financées par l’abonnement des usagers »

Selon celle-ci, « ce projet pose plusieurs questions du fait que les infrastructures du port sont financées par l’abonnement des usagers ». Parmi les interrogations soulevées, « cette suite est-elle immatriculée auprès des douanes, est-elle manœuvrable en cas d’incendie ? Peut-on la déplacer régulièrement ? »

Parmi les questions plus techniques, les plaisanciers perrosiens demandent si « l’assurance du port couvre cette nouvelle activité commerciale ; comment sont traitées les évacuations d’eaux noires et usées quotidiennement ? Quelle tarification est appliquée à la suite hôtelière par le port ? Où sera-t-elle installée ? »

Le Clupp interroge aussi la municipalité sur la pérennité du projet, en demandant « s’il s’agit d’une installation à l’année et si d’autres installations de suites sont prévues ».

Autre sujet : les tarifs du port. « Cette nouvelle politique de développement commercial contribuera-t-elle à la baisse des tarifs pour les années à venir ? »

Le PLU modifié en 2021

L’association demande par ailleurs si le port peut être considéré comme surface commerciale par rapport au plan local d’urbanisme. Il se trouve que celui-ci avait fait l’objet d’une modification en septembre 2021 qui autorise l’hébergement hôtelier. À travers cette modification qui a été retoquée initialement par la préfecture, il s’agissait pour Lannion-Trégor communauté et la Ville de Perros-Guirec de  pouvoir tester, de manière marginale et sans préjudice pour l’activité du port de plaisance et les activités associatives ne place l’accueil potentiel d’hébergements insolites flottants  […]. Cette modification a été votée en conseil d’agglo en septembre 2021.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-perros-guirec-larrivee-dune-soucoupe-anthenea-questionne-les-usagers-du-port-219bce3c-2e1e-11ef-b70d-a349109d0370

 

Ouest-France

Plougasnou. Le marché nocturne de Primel maintenu

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Le marché nocturne de Primel existe depuis 2009.

Le marché nocturne de Primel existe depuis 2009. | OUEST-FRANCE

L’association Primel Trégastel amitiés cesse son activité. Finis les concours de châteaux de plage, qui ont fait la joie des petits et des grands, chaque été, pendant trente ans, sur la grande plage de Primel. Et il n’y avait pas que ça »,décrit Olivier Madec, son président.

La fin de trente ans d’animations

L’association organisait aussi toutes sortes de jeux de plage, des concerts et le marché nocturne, tous les vendredis soir de l’été. « Nous sommes contraints de clore l’association par manque de bénévoles. Depuis trois ans, nous ne tournions plus qu’à trois, avec l’aide de nos familles. »

De son côté, la mairie de Plougasnou a sollicité plusieurs associations pour reprendre au moins le marché hebdomadaire.

C’est une autre association du quartier, Primel animations, qui désormais aura la charge de s’en occuper.

« Mercredi 12 juin, nous avons rencontré les commerçants, indiquent les responsables de cette dernière sur sa page Facebook. Nous leur avons précisé qu’ils pouvaient compter sur nous pour que le petit marché, créé en juillet 2009 et inauguré par monsieur Jean Kerdoncuff, perdure. »

« Notre association mettant fin, et ce ne fut pas une décision facile à prendre, à une longue et belle histoire commune, nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés dans notre activité, personnel technique, les amis bénévoles et les amis personnels », salue Olivier Madec, en se réjouissant de la reprise du marché.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-marche-nocturne-de-primel-maintenu-6835fca6-2cb5-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

J'ai une pensée pour Mme Denise Lintanf et Daniel Cazoulat.

 

>Le Diben mardi 18 juin 2024

Plougasnou. Commémoration du 18 juin 1940 à la Pointe du Diben.

Commémoration du 18 juin 1940 mardi 18 juin 2024. Photo pyb29

Diaporama : Commémoration du 18 juin 1940 à la Pointe du Diben

 

Publié le 18 juin 2024

Un dessin pour une AG pas comme les autres...

Au lendemain des résultats des élections européennes et de l’annonce de la dissolution les adhérents, voici en croquis des réactions des adhérents du Résam récupérées au vol d’une AG... pas comme les autres.
Le lundi 10 juin, les adhérents du Résam se retrouvaient un peu groggy après l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale.
L’actualité nationale vient télescoper l’actualité associative. Alors forcément les questions émergent, divers scénarios se dessinent en pointillés, les craintes s’épaississent.

En un croquis, voici quelques réactions attrapées au vol par l’équipe du Résam.

https://www.resam.net/une-ag-pas-comme-les-autres-en-croquis.html

 

Ouest-France

Venue d’Emmanuel Macron en Finistère : une centaine de militants Nouveau Front populaire rassemblés

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Ce mardi 18 juin 2024, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron à l’île de Sein prévue en fin de journée, une centaine de personnes se sont rassemblées sur la plage de Pors Péré, à Audierne, à l’appel du Nouveau Front populaire de la 7e circonscription du Finistère.

Une centaine de personnes rassemblées sur une plage à Audierne, à l’appel du NPF de la 7e circonscription du Finistère.

Une centaine de personnes rassemblées sur une plage à Audierne, à l’appel du NPF de la 7e circonscription du Finistère. | OUEST-FRANCE

À quelques encablures de l’embarcadère de Sainte-Evette, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron à l’île de Sein ce mardi 18 juin 2024 en fin d’après-midi, une centaine de personnes se sont rassemblées sur la plage de Pors Péré, à Audierne, à l’appel du Nouveau Front populaire de la 7e circonscription du Finistère.

« Ensemble, nous lançons un nouvel Appel du 18 juin pour rappeler qu’aujourd’hui la Résistance, c’est le Nouveau Front populaire ! », commente Jugdeep Harvinder, candidate pour les législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet 2024.

Un important dispositif de gendarmerie

Les manifestants n’ont pas pu se rendre à l’embarcadère en raison d’un important dispositif de gendarmerie, déployé afin de sécuriser le navire affrété pour une délégation d’officiels.

« Ce même jour, Emmanuel Macron est sur l’île de Sein pour faire les louanges de la Résistance contre le fascisme et les forces d’extrême droite. Violente ironie quand il n’a eu de cesse de les renforcer tant par son programme politique libéral de détricotage des acquis sociaux du Comité national de la Résistance, que par la dissolution de l’Assemblée faite de manière précipitée, bafouant les principes démocratiques et risquant de mettre au pouvoir un parti fondé par des anciens SS », commente la candidate sur les réseaux sociaux.

https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/venue-demmanuel-macron-en-finistere-une-centaine-de-militants-nouveau-front-populaire-rassembles-0300aec8-2d67-11ef-b70d-a349109d0370

 

Ouest-France

« L’isolement total »: à 89 ans, cette bretonne est privée d’Internet et de téléphone depuis un mois

Sarah HUMBERT. Publié le

Depuis le 14 mai 2024, plusieurs maisons de Plougonven (Finistère) ont été privées d’Internet et de téléphone, la faute à un poteau au sol. La situation dure, et agace les riverains.

Jean-Laurent Hamon, adjoint à Plougonven, s’agace du temps que prennent les réparations d’un poteau électrique dans la commune.

Jean-Laurent Hamon, adjoint à Plougonven, s’agace du temps que prennent les réparations d’un poteau électrique dans la commune. | OUEST-FRANCE

Cela dure depuis plus d’un mois. À Plougonven (Finistère), le 14 mai 2024, un poteau téléphonique a été heurté par un camion, le mettant au sol, privant ainsi « six maisons de téléphone et d’internet », explique Jean-Laurent Hamon, adjoint au maire de la commune. Le poteau, « qui gênait la circulation » a été déplacé le 21 mai, d’après l’adjoint.

Ensuite, la semaine du 3 juin, « des personnes sont venues et une installation provisoire a été faite, pour reconnecter des maisons ». En levant la tête, on voit effectivement que certains fils initialement accrochés au poteau qui est tombé semblent avoir été dérivés vers un autre poteau.

Depuis la chute d’un poteau, heurté par un camion, des câbles sont au sol à Plougonven (Finistère). | OUEST-FRANCE

Mais deux habitations n’ont toujours pas été raccordées au téléphone et à Internet, dont celle d’une femme de 89 ans. Elle explique : « J’ai une montre connectée qui peut donner l’alerte, si je tombe, elle ne peut pas fonctionner sans internet », regrette-t-elle. L’octogénaire possède un téléphone portable, mais il ne capte pas bien au rez-de-chaussée de sa maison. « Je dois monter à l’étage pour capter correctement. Je reçois seulement quelques SMS. Heureusement, je conduis », dit-elle. Elle souligne : « Ce n’est pas normal qu’on attende aussi longtemps. Pour moi, c’est l’isolement total. »

L’adjoint regrette lui aussi ce « manque de réactivité. Il y a eu une intervention pour une connexion temporaire, mais là, nous attendons une intervention définitive ».

Orange répond

Du côté d’Orange, on explique que plusieurs interventions ont été menées. L’entreprise a eu connaissance de « trois dérangements collectifs », soit un problème qui touche plusieurs clients. L’un d’entre eux a été « clos le 3 juin, de manière provisoire. Un autre a été clos le 5 juin, de manière définitive », détaille Orange. Un dernier, « ouvert lundi 17 juin, devrait être réparé le 20 juin », conclut l’opérateur.

Orange indique également que les abonnés peuvent disposer d’une Airbox, « dès lors qu’ils appellent le 3900 », afin de bénéficier d’une connexion Internet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougonven-29640/lisolement-total-a-89-ans-cette-bretonne-est-privee-dinternet-et-de-telephone-depuis-un-mois-92a343b2-2bc6-11ef-a289-26f857fa80f9

 

Ouest-France

La Mission locale des Pays de Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon inquiète pour son avenir

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Alors que le bilan 2023 est bon, la Mission locale des Pays de Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon (Finistère) s’interroge sur son avenir. Avec 120 000 € de dotations en moins en 2024, selon une annonce tardive, elle craint de devoir réduire ses effectifs.

David Guyomar (2e à droite) craint pour l’avenir de la Mission locale.

David Guyomar (2e à droite) craint pour l’avenir de la Mission locale. | OUEST-FRANCE

Les dotations de la Mission locale des Pays de Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon (Finistère) sont en baisse et cela inquiète dans ses rangs.

Modification des règles d’attribution

 Cette année, tous les voyants ne sont pas au vert, a expliqué David Guyomar, le président de la structure, lors de son assemblée générale annuelle, vendredi 14 juin 2024. Nos partenaires financiers historiques nous ont annoncé très tardivement des modifications de règles d’attribution et de méthodes de calcul, entraînant des réductions de financements significatives et inattendues. Je ne me résoudrai jamais à l’idée que l’insertion socioprofessionnelle devienne une variable d’ajustement ou un levier d’économie de politique publique. 

La baisse de dotations dont parle le président est de 120 000 €. Le directeur, Guillaume Arson, développe.  Il va falloir faire avec cette donne, alors l’année est bien entamée. L’État se désengage pour 90 %, le Département pour le reste. Cela représente l’équivalent de trois postes de travail en moins. Notre résultat comptable de 2023 ne sera pas atteint en 2024.  Le Conseil régional, le fonds social européen (FSE), les EPCI (communautés de communes) comptent aussi parmi les financeurs.

Lire aussi : « Où va-t-on aller ? » : Le magasin Point Vert de Plougasnou va fermer, fin juin

Un bon bilan en 2023

En 2023, la Mission locale a accompagné 1 677 jeunes. L’effectif salarié était de 32 salariés, au 31 décembre, (29 équivalents temps plein, salaires 919 278 €, charges sociales : 340 863 €). Des locaux supplémentaires ont permis des conditions de travail meilleures pour ces derniers.

 Notre territoire est une terre d’accueil au sens large. La Mission locale remplit totalement son rôle dans ce contexte. L’accueil universel et inconditionnel de tous les jeunes du territoire, entre 16 et 25 ans, sortis du système scolaire, est sa raison d’exister. Nous ne dérogerons jamais à cette règle. 

Lire aussi : Législatives 2024. À Morlaix, cinq candidats sont officiellement en lice pour être député

 En 2024, toutes les enquêtes en font état. Les jeunes ont besoin que les pouvoirs publics soient à leur côté, pour les soutenir, les protéger et les accompagner dans la construction de leur parcours de vie.  Le président fait référence aux actions.  La créativité et le dynamisme de nos équipes laissent présager de beaux succès pour les jeunes. 

Dans un contexte encore plus incertain après les élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale, les administrateurs réaffirment l’intérêt premier de la Mission locale.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-mission-locale-des-pays-de-morlaix-landivisiau-et-saint-pol-de-leon-inquiete-pour-son-avenir-f24ba11a-2b08-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

 

Ouest-France

« Où va-t-on aller ? » : Le magasin Point Vert de Plougasnou va fermer, fin juin

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La jardinerie Point Vert, située rue de l’Oratoire à Plougasnou (Finistère), va tirer ses rideaux de fer à la fin du mois de juin 2024. « Les locaux étaient devenus vétustes », souligne le réseau de distribution de la coopérative Eureden. Une fermeture inattendue par les Plouganistes.

Le magasin Point Vert à Plougasnou (Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024.

Le magasin Point Vert à Plougasnou (Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024. | OUEST-FRANCE

Sur les réseaux sociaux, les habitants de Plougasnou s’étonnent : « Mais pourquoi ? » , « Où va-t-on aller ? C’est un magasin agréable avec un choix de produits intéressants. »

La fermeture de la jardinerie Point Vert de Plougasnou (Finistère), annoncée pour le 29 juin 2024, est un coup dur pour les clients, qui devront se rendre à Lanmeur, à une dizaine de kilomètres, ou à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d’Armor, pour acheter produits et outils pour leur jardin.

Lire aussi : Portage des repas : les élus de Plougasnou votent une subvention de 100 000 €

« Locaux vétustes »

L’aventure commerciale aura duré plusieurs décennies. « Mais les locaux du Point Vert de Plougasnou étaient devenus vétustes », indique Anne-Lise Gouriou, responsable relations médias de la coopérative Eureden, qui depuis quarante-cinq ans, a développé un réseau de 125 magasins dans les départements de la Bretagne et de la Vendée.

Lire aussi : Face à une forte demande, deux passionnés de littérature ont ouvert l’unique librairie de Roscoff

Pour décider de cette fermeture, le groupe agroalimentaire coopératif breton a pris en compte la forte densité de points de vente à proximité, avec les Point Vert de Lanmeur et de Plestin et des investissements d’agrandissement et de rénovation réalisés dans ces derniers.

Tous les collaborateurs sont déjà reclassés sur des postes équivalents, dans des magasins dans la région.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ou-va-t-on-aller-le-magasin-point-vert-de-plougasnou-va-fermer-fin-juin-83786bf2-2ae9-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

 

Ouest-France

L’entrée aux Fêtes maritimes de Brest coûte-t-elle trop cher ?

Julia TOUSSAINT. Publié le

Les Fêtes maritimes de Brest (Finistère) approchent, et certains hésitent à acheter leur billet. 17 € pour une journée, est-ce trop cher ? « On ne vole pas les gens », clame Régis Lerat, en charge de l’événement qui aura lieu du 12 au 17 juillet 2024. Le point en cinq questions.

La foule sur les quais pendant les Fêtes maritimes de Brest, en 2008.

La foule sur les quais pendant les Fêtes maritimes de Brest, en 2008. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est un reproche que l’on entend souvent, notamment dans la bouche des habitants de Brest (Finistère) : les Fêtes maritimes coûteraient trop cher. Souvent décrit comme « le plus grand festival maritime d’Europe », l’événement offrira un beau spectacle à terre et en mer, du 12 au 17 juillet 2024. Assez pour justifier le prix du billet ? On fait le point.

Combien coûte l’entrée aux Fêtes maritimes ?

Le tarif classique est à 17 € la journée, 26 € les deux jours et 37 € pour les trois jours. Avec des tarifs réduits pour les moins de 17 ans et la gratuité pour les moins de 10 ans. Les habitants de Brest métropole ont pu bénéficier de tarifs préférentiels, à 13 € la journée et 30 € pour le pass trois jours.

Rappelons que les Fêtes maritimes de Brest ont toujours été payantes, dès la première édition en 1992. Mais le tarif a augmenté au fil des années, pour passer de 50 francs en 1992 (équivalent à 12,50 € aujourd’hui), 12 € en 2008 et 15 € en 2016.

La billetterie finance-t-elle l’événement ?

En partie. L’organisation espère faire rentrer 3,4 millions d’euros dans les caisses grâce à la vente de billets. Soit un tiers du budget global des Fêtes maritimes, qui s’élève à 10,4 millions d’euros.

Pour Régis Lerat, directeur de Brest Événements nautiques (BEN), « c’est un pari ». L’affluence est très dépendante de la météo. « En plus, il n’y a pas de jauge. Donc les gens prennent leur billet au dernier moment, ça rend le montage financier incertain. »

Qui paye le reste ?

Les collectivités locales (Région Bretagne, Département du Finistère, Métropole de Brest) subventionnent à hauteur de 1,6 million d’euros. Cette contribution est en baisse, puisque les subventions publiques s’élevaient à 2,5 millions d’euros en 2016.

Le reste provient du « budget entreprises », à travers des partenariats, des licences, des prestations à terre et en mer, etc. « Nous avons su trouver notre autofinancement », résume Régis Lerat

Pourquoi pas des fêtes gratuites ?

C’est le modèle choisi par l’Armada de Rouen, réputée comme le plus grand rassemblement de voiliers au monde (jusqu’à 400 000 visiteurs par jour). Mais pour Régis Lerat, comparaison n’est pas raison : « L’Armada, c’est 40 voiliers immobilisés à quai. Nous, on attend 700 bateaux dont la plupart naviguent ! Le budget sécurité en mer est énorme », argumente le directeur de BEN.

À quoi il faut ajouter la sécurité à terre, les coûts liés aux normes Natura 2000 et, bien sûr, les animations (1,8 million d’euros) et l’affrètement des grands voiliers (1,3 million d’euros).

Face à cette question, François Cuillandre s’agace, plaidant que la gratuité n’existe pas : « Il y a toujours quelqu’un qui paye à la fin ! » Le maire de la ville estime que « ce n’est pas aux Brestois de mettre la main à la poche », via des impôts locaux.

Au final, est-ce que c’est cher ?

« Vu le spectacle qui est offert, c’est plus que raisonnable », juge François Cuillandre, qui compare volontiers aux « 10 € » d’une place de cinéma. Régis Lerat ne dit pas autre chose : «17 € pour une telle programmation, avec des concerts tous les soirs, des animations de 10 h à 1 h du matin… On ne vole pas les gens », argue le directeur de BEN.

Lire aussi : Fêtes Maritimes à Brest : la programmation musicale enfin dévoilée

Mais il est vrai que le billet est plus cher qu’avant, alors que le budget des Fêtes maritimes est en légère baisse et qu’il y a moins de bateaux qu’à l’époque. Le programme des animations à terre, en revanche, est très dense. Libre à chacun de juger si le prix est justifié !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/fetes-maritimes/lentree-aux-fetes-maritimes-de-brest-coute-t-elle-trop-cher-ea44a044-23dc-11ef-9bcd-06e7ce6da751

 

Ouest-France

Législatives 2024. Ce qu’il faut savoir des élections en Finistère

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Ces 30 juin et 7 juillet 2024, les Finistériens sont appelés aux urnes pour le premier et le second tour des élections législatives.

Lors des élections européennes du 9 juin 2024, plus de 400 000 Finistériens se sont déplacés aux urnes. De nouvelles élections, législatives cette fois-ci, auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024.

Lors des élections européennes du 9 juin 2024, plus de 400 000 Finistériens se sont déplacés aux urnes. De nouvelles élections, législatives cette fois-ci, auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Les élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024 dans les huit circonscriptions du Finistère. À deux semaines du scrutin, ce qu’il faut savoir du vote en Finistère.

Combien d’électeurs sont attendus dans les urnes ?

Au total, 715 144 personnes sont inscrites sur les listes électorales en Finistère. Lors des dernières élections, les Européennes, le 9 juin 2024, le nombre de votants s’est élevé à 406 068 (56,78 %).

Comment s’est déroulé le dépôt des candidatures ?

Les déclarations de candidatures devaient être déposées à la préfecture par le candidat ou son suppléant avant le dimanche 16 juin, 18 h, heure de la clôture légale de la période de dépôt.

Comment sont attribués les emplacements d’affichage ?

Les emplacements d’affichage ont été attribués en fonction du tirage au sort de ce dimanche 16 juin 2024 en préfecture du Finistère, à Quimper. Un arrêté préfectoral fixant la liste des candidats enregistrés par circonscription et informant de l’ordre des panneaux d’affichage a été pris et publié sur www.finistere.gouv.fr Lors du second tour, dans chaque circonscription l’ordre retenu pour le premier tour sera conservé entre les candidats restant en présence.

Quelle est la période de campagne électorale ?

Pour le premier tour, la campagne électorale ouvre ce lundi 17 juin 2024 à zéro heure. Elle s’achèvera le samedi 29 juin 2024 à zéro heure. En cas de second tour, la campagne électorale débutera le lundi 1er juillet 2024 à zéro heure et se terminera le samedi 6 juillet 2024 à zéro heure.

Quelles sont les modalités pour effectuer une procuration ?

Déjà mis en œuvre lors des élections européennes de 2024, le dispositif de procuration entièrement dématérialisée est renouvelé. Si vous êtes détenteurs d’une identité numérique certifiée France Identité, vous pouvez réaliser votre procuration de manière totalement dématérialisée. Avant d’entamer la démarche de procuration, vous devez obligatoirement disposer de la nouvelle carte d’identité, posséder une identité numérique certifiée France Identité et donner procuration pour les élections législatives anticipées uniquement.

Vous pourrez ensuite effectuer la demande de procuration 100 % en ligne grâce au téléservice « Ma procuration » sur www.maprocuration.gouv.fr . À l’issue de votre demande, vous pourrez directement faire valider votre identité via l’application France Identité, sans avoir à vous déplacer.

Vous pouvez aussi réaliser votre demande en utilisant un formulaire Cerfa papier et en vous rendant dans un commissariat de police, une brigade de gendarmerie, un consulat ou un tribunal judiciaire. Vous devrez, pour cela, être muni d’une pièce d’identité.

Enfin, si vous ne disposez pas d’une identité numérique certifiée via France Identité, vous pouvez néanmoins déposer votre demande de procuration de manière dématérialisée via le téléservice  www.maprocuration.gouv.fr . Il faudra en revanche faire valider votre demande en vous déplaçant physiquement dans un commissariat de police, une brigade de gendarmerie ou un consulat. Vous devrez alors être muni d’une pièce d’identité et présenter votre référence d’enregistrement « Maprocuration ».

Quelles sont les règles pour une procuration ?

Depuis le 1er janvier 2022, vous pouvez désigner un mandataire qui est inscrit sur les listes électorales d’une autre commune ou d’un autre consulat que vous. Ainsi, si vous votez dans la commune A, vous pouvez donner procuration à un électeur qui vote dans la commune B, même si cette commune se situe dans un autre département.

Attention, cet électeur devra se déplacer dans votre bureau de vote le jour du scrutin pour voter à votre place. Il ne peut par ailleurs détenir plus d’une procuration établie en France.

Enfin, vous pouvez réaliser votre demande de procuration n’importe où en France par exemple, sur votre lieu de vacances.

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-ce-quil-faut-savoir-des-elections-en-finistere-bf94c62c-2c00-11ef-8172-3705d92ae677

 

Ouest-France

À Taulé, un riverain contre la construction de poulaillers Label Rouge : les agriculteurs répondent

Sarah HUMBERT. Publié le

À Taulé (Finistère), un riverain s’oppose à la construction de deux poulaillers, à proximité de son habitation et d’une zone humide. Les agriculteurs concernés répondent.

À Taulé (Finistère), Yvan et Maire-Laure Cléac’h possèdent déjà 8 800 bêtes environ.

À Taulé (Finistère), Yvan et Maire-Laure Cléac’h possèdent déjà 8 800 bêtes environ. | OUEST-FRANCE

« C’est au-dessus d’une zone humide de 4 000m² que j’ai justement achetée pour la préserver ! », s’agace Alban Heurtebise, un habitant de Taulé, au lieu-dit Keramblellec.

Il est fermement opposé à l’installation de deux poulaillers supplémentaires, près de son habitation et d’une zone humide qu’il possède. Il craint notamment qu’une partie des excréments des animaux ne s’écoule jusqu’au Fransic, voire jusqu’au Frout, et dégrade le milieu naturel, en plus de sa parcelle, en raison de l’inclinaison du secteur.

Il s’inquiète également d’une éventuelle hausse du trafic routier, et « un impact au niveau de la valeur foncière de mon bien ». Propriétaire depuis environ un an, il indique : « Je n’aurai pas acheté si jamais su qu’il y avait de projet à proximité. »

Un défaut d’affichage du permis de construire ?

L’exploitation agricole qui porte ce projet, estampillée Label Rouge pour ses volailles, compte déjà deux poulaillers depuis 2018, pour un total de 8 800 poulets à chair environ. L’installation de deux bâtiments supplémentaires impliquerait donc la présence de 17 600 volailles à proximité. « Sans compter les autres exploitations agricoles dans le secteur. Il y a déjà des porcs, des vaches et d’autres volailles », pointent Jean-Yves Quéméneur et Yves-Marie Le Lay, des associations Forces 5 et Halte aux marées vertes, qui accompagnent le riverain dans sa démarche.

Jean-Yves Quéméneur et Yves-Marie Le Lay, membre d’association écologistes, s’inquiètent de l’impact de l’installation de deux poulaillers supplémentaires à Taulé (Finistère). | OUEST-FRANCE

En effet, Alban Heurtebise a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Rennes. Le permis de construire a été délivré « le 21 novembre 2023, par le maire de Taulé », explique le riverain. Il a déposé un recours gracieux auprès de celui-ci pour s’y opposer le 9 avril 2024, mais il était « hors délais, le maire me l’a dit lorsqu’il m’a reçu ». Alban Heurtebise indique avoir été informé tardivement de ce projet. « J’ai fait constater par un huissier un défaut d’affichage du permis de construire », appuie-t-il.

Il a donc déposé un recours contentieux devant le tribunal administratif le 12 juin et demande « la suspension des travaux et l’annulation du permis de construire ». Il estime aussi que des informations sont manquantes dans le dossier déposé, comme la pente du terrain et la présence d’habitation limitrophe.

Pour les agriculteurs, « tout a été fait dans les règles »

Du côté des agriculteurs concernés, c’est l’incompréhension et la colère. Rencontrés sur leur exploitation, « nos portes sont grandes ouvertes, nous n’avons rien à cacher ». Yvan et Marie-Laure Cléac’h pointent : « Tout a été fait dans les règles ! » Pour eux, le risque d’écoulement des excréments évoqué par le riverain n’a pas de sens. « Ce qui arrive sur le sol, au niveau des excréments, c’est minime. Vu les quantités, ce n’est pas possible que ça s’écoule jusqu’au Fransic. »

Yvan et Marie-Laure Cléac’h, les agriculteurs qui souhaitent installer deux poulaillers supplémentaires Label Rouge à Taulé (Finistère), voient leur projet remis en question. | OUEST-FRANCE

Sur l’exploitation, les exploitants vont par ailleurs créer des talus, autour du parcours des poulets, c’est-à-dire l’espace qui leur est dédié à l’extérieur (1), et vont planter des arbres. « Nous avons une convention avec Breizh Bocage », indiquent-ils. Pour les agriculteurs, « on n’est bien loin d’un poulailler industriel. […] Si nous avons eu un avis favorable, c’est que notre projet est réglementaire. » Pour eux, remettre cela en question est « une insulte à l’administration française », d’autant que le délai de recours « a été largement dépassé ».

Quant au défaut d’affichage du permis avancé par Alban Heurtebise, « nous avons fait constater l’affichage par huissier », s’agace Marie-Laure Cléac’h.

Pour Yvon Cléac’h, qui a repris la ferme familiale en 1988 et a été rejoint par son épouse en 2018, cette situation est très difficile à vivre. « On a engagé de l’argent, versé déjà 50 000 € d’acompte pour les travaux, puisque le projet était validé. Là, notre avenir est en péril », glisse Marie-Laure Cléac’h, la gorge nouée. Les travaux de terrassement, qui avait commencé le 7 juin 2024, sont à l’arrêt.

Que dit la préfecture ?

À noter : en amont de la délivrance du permis de construire, le projet a été validé par la préfecture. Dans un arrêté du 21 juin 2023, celle-ci indique « que le projet, au vu des éléments fournis, n’est pas susceptible d’avoir des incidences notables sur l’environnement au sens de la directive européenne [2011/92/UE] et ne justifie pas la réalisation d’une évaluation environnementale […] Cette décision […] est délivrée au regard des informations [transmises]. Cette exonération peut-être remise en cause si les résultats d’études ultérieures mettent en évidence des impacts ou une sensibilité particulière du milieu. » Enfin, même sans évaluation environnementale, l’exploitant doit mettre en œuvre « les principes du code de l’environnement, particulièrement en ce qui concerne le principe d’action préventive et de correction », écrit la préfecture.

Le maire soutient les exploitants

Contacté, le maire de la commune, Gilles Créac’h, répond sans hésiter « je connais bien les fermes de Taulé et pour moi la ferme en question est la plus belle du canton et la plus respectueuse de l’environnement, elle est d’une propreté exemplaire. Moi, j’ai respecté la procédure. » Il conclut : « Je suis très sensible à la cause écologique, quand je signe quelque chose, j’ai vérifié que tout était en règle. »

L’affaire passera en référé le 26 juin 2024, et la réponse apportée par le tribunal administratif de Rennes devrait être connue sous une quinzaine de jours.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/a-taule-un-riverain-contre-la-construction-de-poulaillers-label-rouge-les-agriculteurs-repondent-d73e9f8a-2b30-11ef-8172-3705d92ae677