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Un incident sur la voie ferrée Rennes-Brest a perturbé le trafic ferroviaire, en fin d’après-midi, samedi 13 août 2022. À Plouaret (Côtes-d’Armor), et alors que la chaleur était suffocante, près de 200 passagers se sont retrouvés à l’arrêt durant quatre heures. Les élus de la commune ont donné à manger aux passagers.
Environ 200 passagers se sont retrouvés à l’arrêt dans la gare de Plouaret, samedi. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Vers 16 h, samedi 13 août, alors que le mercure flirtait encore avec la barre des 40 °C, un incident s’est produit sur un transformateur électrique du réseau ferré à hauteur de Plounérin (Côtes-d’Armor). Ce qui a entraîné de fortes perturbations sur le réseau. Notamment pour un TGV Rennes-Brest qui s’est immobilisé dans la gare de Plouaret-Trégor.
« Les pompiers nous ont prévenus vers 18 h. Avec mon premier adjoint, nous sommes allés à la gare », relate Annie Bras-Denis, maire de Plouaret. Au mois de juillet, une telle mésaventure s’était produite avec des passagers coincés dans les trains en pleine chaleur. « Sauf que cette fois-ci, il y avait la climatisation dans le train et nous avons été prévenus à 18 h et pas à 20 h. »
Un délai qui a permis aux élus de venir en aide aux voyageurs. « Dans la gare, la SNCF disposait d’une demi-palette de bouteilles d’eau qu’elle a pu distribuer. Avec le premier adjoint, nous avons filé dans un supermarché local pour faire le plein de compotes pour enfants, d’abricots et de soda. »
En ce week-end du 15 août, les trains sont bondés. « Il y avait environ 200 passagers mais certains d’entre eux, qui s’arrêtaient à Morlaix ou au terminus, à Brest, ont pu appeler des proches pour qu’ils viennent les chercher. Nous avons donc ravitaillé environ 120 passagers. »
Une pause qui s’est faite dans la bonne humeur, même si certains avaient du mal à prendre leur mal en patience. « Nous avons assisté à un bel échange. Une touriste insistait auprès de la contrôleuse pour avoir un taxi. Cette dernière lui a proposé son gâteau au chocolat « fait avec amour », ce qui a apaisé la passagère. »
Contactée, la SNCF confirme « une rupture d’alimentation électrique sur la ligne nord Bretagne » avec une incidence pour « trois TER et neuf TGV qui ont connu des retards entre 40 et 150 minutes ».
Un TER a notamment été bloqué à Guingamp. « Nous avons distribué de l’eau dans tous les trains. Finalement, toutes les correspondances ont été assurées et tous les passagers ont été acheminés vers leur destination finale. »
Celui de Plouaret s’est remis en marche vers 20 h 30 avec des passagers au ventre plein. « On ne voulait pas laisser des gens dans la panade, explique Annie Bras-Denis. Et nous, à Plouaret, alors que nous réclamons plus d’arrêts et de correspondances dans notre gare, nous voulions montrer que le Trégor est une terre accueillante. »
Saint-Jean-du-Doigt. Vernissage d'exposition à la Maison des Peintres
La Maison des Peintres accueille du 13 août au 26 août l'exposition l'Été des Arts. Ce samedi soir. Ricardo Cavallo et quelques élèves de l'École de peinture Blei Mor ont honoré de leur présence les artistes exposés.
Diaporama : Ecole Blei Mor Ricardo Cavallo Saint-Jean-du-Doigt 12 avril 2017
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Le jugeant illégal au regard de la loi Littoral, des associations environnementales avaient attaqué le permis de construire accordé en 2011 à cette maison de Saint-Efflam, en bordure de plage à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Depuis, les propriétaires se démènent pour sauver leur maison. Leur situation a intéressé l’émission Enquête exclusive, sur M6, qui l’évoquera ce dimanche 14 août 2022.
Visée par trois associations environnementales qui avaient attaqué le permis de construire accordé en 2011, le jugeant illégal au regard de la loi Littoral, la maison de Saint-Efflam est menacée de démolition. | ARCHIVES
Voilà des années qu’elle accroche le regard : posée en bord de plage et flanquée de sa banderole « Préserver le littoral : oui. Détruire cette maison : non », la maison de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), n’est toujours pas fixée sur son sort. Celui-ci a intéressé M6 qui l’évoquera dans son émission Enquête exclusive de ce dimanche 14 août 2022, consacrée à « la loi Littoral, entre privilèges et interprétation abusive, explorée à travers quatre exemples » dont celui de la maison de Saint-Efflam.
Depuis dix ans, un contentieux oppose les trois familles copropriétaires à trois associations environnementales qui avaient attaqué le permis de construire accordé en 2011, le jugeant illégal au regard de la loi Littoral. « Nous, nous ne pensions porter atteinte ni à la loi ni à l’environnement » avaient eu l’occasion d’expliquer à la population les trois familles, au cours d’une réunion publique à leur initiative, en 2020.
En 2020, les familles copropriétaires de la maison, construite en 2012, étaient venues au-devant des habitants pour expliquer le sort qui attend leur maison. | ARCHIVES
Cette année-là, le tribunal judiciaire de Saint-Brieuc avait ordonné la démolition du bâtiment mais les propriétaires avaient fait appel de cette décision. Le tribunal de grande instance de Rennes statuera à l’issue de la nouvelle audience, fixée en septembre.
Ce dimanche 14 août 2022, à 23 h, dans Enquête exclusive sur M6.
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Près de 100 000 personnes se sont retrouvées cet été, pour la 32e édition de la grande fête populaire et gratuite de l’été brestois. Un succès que la collectivité, épaulée par Le Fourneau et Quai Ouest, veut remettre en perspective dès 2023, avec le retour des quatre Jeudis mais dans une nouvelle configuration.
Du monde partout, une foule joyeuse et bigarrée, un temps exceptionnel, des artistes formidables, une ambiance extra… Avec 45 000 personnes embarquées, ce troisième et dernier Jeudi du Port de l’été, le 11 août 2022, restera dans les annales ! | OUEST-FRANCE
Bras dessus bras dessous, des milliers de personnes en tenue d’été qui circulent joyeusement sur les quais du port de Brest (Finistère). Plein d’enfants souriants qui courent partout. Et des rires, des conversations animées, des files d’attente devant les fûts : une ambiance extra ! Sur les remparts, dans les bars, devant les trois scènes, du parc à chaînes aux Docks ou au Grand Large : du monde absolument partout !
« Magique ? Exceptionnel ? Convivial ? Festif ? commente Fortuné Pellicano, adjoint à l’animation. On manque de superlatifs pour décrire cette 32e édition des Jeudis du port ! »
Près de 100 000 personnes se sont retrouvées aux Jeudis du port, cette grande fête familiale et populaire, ce « marqueur de l’été » à la programmation artistique soignée ! 30 000 le premier Jeudi, 20 000 le second et 45 000 le troisième.
Le Jeudi du port du 11 août, le troisième et dernier de l’été, restera dans les annales comme le plus chaud et le plus chouette qu’on ait jamais connu. Grâce à l’éclatant concert de Keziah Jones, la star du « blufunk », mais pas que…
« Les gens ne viennent pas seulement flâner sur les quais, ils viennent aux rendez-vous artistiques proposés. Prêts à s’embarquer avec les artistes, ils s’intéressent de près aux propositions et apprécient la plus grande place donnée aux spectacles familiaux », analyse Caroline Raffin, la directrice du Fourneau, qui, avec Jacques Guérin de Quai Ouest, construit « la programmation exigeante » de cet événement gratuit pour lequel la Ville de Brest investit un budget annuel de 520 000 €, nettoyage du site et recyclage des déchets compris.
« C’est réjouissant de travailler sur les Jeudis, pour ce public sympa et curieux, de pouvoir répondre à ses attentes, confirme Jacques Guérin. Et, surtout, de pouvoir continuer à plaire ! »
Ce Jeudi du port du 11 août 2022, le troisième et dernier de l’été, restera dans les annales comme le plus chaud et le plus chouette qu’on ait jamais connu. Un temps exceptionnel, une ambiance extra, rehaussée par l’éclatant talent de Keziah Jones. | OUEST-FRANCE
Il n’empêche, trente-trois ans après le lancement de cet événement initialement conçu pour que les Brestois se réapproprient leur port, le terrain de jeu a considérablement évolué.
« Le port a beaucoup changé, avec de nouveaux espaces de travail, de nouvelles activités, de nouveaux commerçants et résidents, explique Fortuné Pellicano. Face à des contraintes sécuritaires toujours plus fortes et coûteuses, on réfléchit donc à de nouveaux défis. Mais on ne s’interdit rien ! »
En 2023, la formule des quatre Jeudis du port devrait être de retour. Des Jeudis déployés, peut-être, « une configuration différente » sur un nouveau périmètre « plus large » et « plus intégrés au concept “Un été à Brest” », qui veut mieux s’implanter dans les différents quartiers de la ville. Le tout, en restant « malin et astucieux », décrit Jacques Guérin, « si on veut continuer à présenter un plateau artistique de qualité ».
http://goutal.over-blog.com/2022/08/donald-et-les-climato-sceptiques-ont-chaud-aux-miches.html
Cet énergumène est un danger pour le monde entier, qu'on le mette au trou.
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En plus de la sécheresse qui touche la presqu’île de Crozon (Finistère) comme le reste de la France, plusieurs incidents sur le réseau se sont produits ces derniers jours, dont une fuite sur une canalisation importante. L’eau du robinet a, elle, un goût de terre dans certains secteurs. Locaux et vacanciers sont appelés à la plus grande vigilance.
L’eau est devenue très précieuse en Finistère. | OUEST-FRANCE
En plus de la sécheresse qui touche la presqu’île de Crozon (Finistère) comme le reste de la France, plusieurs incidents sur le réseau se sont produits ces derniers jours. Les services de la communauté de communes Presqu’île de Crozon – Aulne maritime, qui détienne la compétence « eau », appellent à la vigilance de tous.
Le niveau des nappes souterraines et le débit des cours d’eau sont très bas. De grosses pluies sont espérées à l’automne, mais d’ici là, le service eau craint de devoir faire face à des difficultés d’approvisionnement ou des ruptures d’alimentation en eau sur le territoire.
Il est ainsi demandé aux habitants et visiteurs de « faire des gestes d’économies au quotidien ». Le service invite les abonnés à transmettre leur numéro de portable pour être averti en cas de mesures de restrictions, par mail à : eau@comcom-crozon.bzh.
Une importante fuite d’eau est survenue samedi 6 août 2022 sur une canalisation importante, en Telgruc et Crozon. La réparation provisoire a pu être achevée dans la journée et la remise en eau réalisée avant que le château d’eau de Crozon ne se vide complètement.
Les travaux de réparation définitive seront entrepris mercredi 17 août 2022. Il est possible que la remise en eau engendre de l’eau trouble au robinet. Il est conseillé d’attendre que l’eau s’éclaircisse pour la boire, même si elle ne présente pas de risque pour la santé.
Encore plus qu’ailleurs, il est demandé aux habitants de Camaret, Crozon, Lanvéoc et Roscanvel, de restreindre fortement leur consommation.
Depuis plusieurs jours, des abonnés des secteurs alimentés par l’eau provenant du syndicat mixte de l’Aulne se plaignent d’un mauvais goût de l’eau.
« L’eau brute provenant de l’Aulne est actuellement plus chargée en matière organique que d’habitude, explique-t-on au SMA. Ce faible niveau d’eau, combiné à la température de l’eau, provoque le développement de micro-algues donnant un goût désagréable. » L’eau est cependant conforme et peut être bue sans risque pour la santé.
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Dans une lettre ouverte adressée au préfet du Finistère, Kévin Faure (PS), conseiller départemental de l’opposition, apporte quelques « suggestions pour accroître à l’avenir la résilience naturelle » du site des monts d’Arrée, mais également « faciliter davantage l’organisation des moyens mobilisés ».
Samedi 6 août, plusieurs reprises de feu ont eu lieu dans les monts d’Arrée. Les pompiers, bien aidés par les agriculteurs locaux, sont intervenus en grand nombre afin d’essayer de maîtriser les incendies. | MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE
En ce qui concerne le retour de la nature et de la biodiversité dans les monts d’Arrée, « l’urgence me semble être avant tout de laisser du temps à la nature pour se panser et retrouver des équilibres naturels et une biodiversité dans ces landes et terres brûlées. Imposer des choix humains importants à la nature pour forcer un retour rapide serait – à mes yeux -une erreur », écrit-il.
Depuis le début des incendies, les agriculteurs viennent en aide aux sapeurs-pompiers. « La coopération entre sapeurs-pompiers et agriculteurs est peu habituelle et il a fallu réussir à ce que ces deux forces puissent travailler rapidement ensemble – de retours d’expériences du terrain, cela a parfois été difficile ». Le conseiller départemental suggère la création d’une « réserve citoyenne d’agriculteurs » dans le secteur des monts d’Arrée.
Cette structure permettrait de « formaliser des missions et des champs d’action précis pour que les rôles soient efficacement répartis », d’intégrer « des agriculteurs dans des exercices conjoints de lutte contre les incendies », de « disposer d’une force d’appui locale en présence permanente, avec des moyens adaptés au transport et épandage massif d’eau, dès les premiers instants de l’incendie », et, enfin de « valoriser et défrayer l’action des agriculteurs mobilisés et mobilisables ».
Par ailleurs, il suggère que durant les périodes à fort risque d’incendie, « les engins agricoles œuvrant sur des zones à risque, soient équipés de mini-citernes d’eau directement sur l’engin ou à défaut à proximité pour éteindre dans les premières minutes des éventuels départs involontaires de feux ». Pour le financement de ces mini-citernes, il appelle à l’appui de l’État et des collectivités locales.
Dans cette lettre ouverte, le conseiller départemental propose également de renforcer l’entretien des Espaces naturels sensibles (ENS) et des terres propriétés publiques, via des conventions d’éco-pâturage ; d’accompagner les collectivités dans l’acquisition de foncier stratégique (ENS,
protection des captages d’eau, création de pare-feux,…) ; de sanctuariser et entretenir les talus des monts d’Arrée en refusant l’arasement de talus dans certains projets locaux.
En ce qui concerne les moyens aériens de lutte contre les incendies, il souhaiterait qu’ils soient positionnés, au moins en période estivale, en Bretagne.
L’élu suggère aussi la création de cheminements directs entre le secteur de la montagne Saint-Michel et le réservoir Saint-Michel, pouvant également servir de pare-feux et l’installation de prises d’eau à des points stratégiques des monts d’Arrée.
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Ils sont étudiants et viennent d’Italie, d’Espagne ou d’Angleterre dans le cadre du dispositif Études et chantiers. Ils seront Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner (Finistère) pour trois semaines
Les jeunes volontaires européens d’Études et chantiers ont été accueillis par la municipalité, mardi 9 août, à la salle du Quinquis, à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner. | OUEST-FRANCE
Depuis une quinzaine d’années, chaque été, la municipalité de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner (Finistère) reçoit une dizaine d’étudiants. Cette année, ils sont logés dans la salle du Quinquis et travailleront à la remise en état du kanndi de Bodinéry pendant leur séjour de trois semaines.
Marion Léost, en charge du projet, explique le fonctionnement du séjour. « Chaque jour, un groupe va s’occuper du chantier patrimoine du kanndi de Bodinéry, les autres disposent de leur temps pour visiter le pays et ça, à tour de rôle. Le littoral, les monts d’Arrée, la vallée des Saints, les grandes villes, et autres sites d’exception de la région. Il y a une bonne dynamique de groupe cet été. »
Ainsi, Pablo et Anna viennent d’Espagne pour leur premier séjour en Bretagne. Le premier est étudiant en médecine en Galice. « Je voulais faire quelque chose de différent, une autre expérience pour les vacances, sortir de ma zone de confort, améliorer mon français et devenir maçon pour quelque temps ! »
Anna, quant à elle, est étudiante aux Beaux-Arts de Madrid. « Je participe au dispositif pour découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux pays. Nous vivons ensemble pendant quelque temps et l’accueil des habitants est très chaleureux. Ce week-end, nous avons participé à un fest-noz, nous avons découvert les danses d’ici et la musique. C’était très bien, nous avons passé un très bon moment », sourit la jeune femme.
Gabriel vient du sud-est de l’Angleterre. Il est étudiant en urbanisme. Il raconte son expérience et son rêve. « Je suis intéressé par le patrimoine de la région pour mes études. C’est la première fois que je viens en Bretagne et cela ressemble au Pays de Galles, la langue bretonne est semblable aux langues celtiques de l’Angleterre aussi. Les maisons en pierre, le cidre et les mythes tels que Merlin l’Enchanteur ou le roi Arthur, je connais mais ce dont je rêve, c’est d’aller voir un coucher de soleil au bout du monde, à la pointe du Raz, face à l’Amérique. » Un rêve qui va devenir réalité pendant son séjour.
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L’Association pour le don du sang bénévole du Léguer (ADSBL), à Lannion (Côtes-d’Armor), ne compte plus qu’une dizaine d’adhérents. Elle espère prendre un nouveau souffle à la rentrée 2022.
Les bénévoles sont indispensables pour la communication autour des collectes de sang. | ARCHIVES OUEST-FRANCE / PHILIPPE RENAULT
Trois jours de collecte de sang viennent de se
terminer jeudi 11 août 2022, au gymnase de l’IUT de
Lannion (Côtes-d’Armor).
Avec 239 pochettes de sang remplies et 272 potentiels donneurs qui se sont
présentés, la collecte a été bonne
, se réjouit Marie-Agnès Pain,
membre de l’Association pour le don du sang bénévole du Léguer. Cette
organisation à but non lucratif vient en aide à l’Établissement français du
sang pour la mise en place de collectes dans treize communes du Trégor.
Mais si cette collecte a bien fonctionné,
l’association rencontre de grandes difficultés à trouver de nouveaux
bénévoles. Avant, nous étions une bonne vingtaine. Maintenant, c’est
moitié moins
, regrette Marie-Agnès Pain. Arrivée à terme de ses
fonctions de présidente en début d’année 2022, la Trégorroise assume toujours
cette responsabilité car aucun bénévole n’est disponible pour reprendre son
poste.
Avec une moyenne d’âge de 75 ans pour ses adhérents,
l’association cherche de nouveaux membres pour continuer son activité sur le
long terme. Les bénévoles sont essentiels pour aller chercher de
nouveaux donneurs et communiquer sur les prochaines collectes
,
rappelle-t-elle. Il nous faut des membres actifs !
, lance la
bénévole, en espérant trouver des personnes motivées et intéressées au
prochain Forum des associations de Lannion, prévu le samedi 3 septembre.
Contact : pour devenir bénévole, il suffit de contacter l’association à l’adresse mail suivant : adsb.leguer@laposte.net
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Un port dans la ville. Au mois d’août, la rédaction s’intéresse à la vie du port très ancien de la cité du viaduc. Aujourd’hui, focus sur les écluses, qui conditionnent entrées et sorties des bateaux.
Marc Rousic est le conseiller délégué à la mer et au littoral à Morlaix communauté ; Pierre Legendre, chef du service mer et littoral de l’Agglo, et Yvon Prigent, éclusier. Derrière eux, le bassin à flot de Morlaix. | OUEST-FRANCE
11 h 15, un jeudi ensoleillé. « L’heure, c’est l’heure », sourit Yvon Prigent, tout en appuyant sur un bouton pour fermer la porte de l’écluse en amont du port de Morlaix.
Après quelques secondes, l’éclusier doit ensuite « abaisser le niveau de l’eau du sas du bassin, pour atteindre celui de la rivière. Il faut toujours une des deux portes fermées, sinon cela peut casser l’ouvrage. Et après, on pourra ouvrir les portes de l’aval », décrit le technicien. On ne rentre pas comme ça sur les eaux du port : l’entrée tout comme la sortie sont conditionnées aux ouvertures et fermetures des écluses.
Le système est mécanisé et a été revu en 2015. Tout se passe dans la « cabane » de contrôle. Yvon Prigent a le coup de main de ceux qui ont l’habitude : il fait l’opération « à l’œil ».
Nouveau bouton enclenché, et la dernière porte vers la rivière s’ouvre comme par magie, après s’être assuré que personne ne se trouvait sur la passerelle en mouvement.
Deux bateaux patientaient tranquillement dans le sas des deux écluses, qui mesure 16 m de long. Une fois l’intervention achevée, ils quittent le port pour leur journée de navigation.
« Priorité à ceux qui sortent ! Ensuite, on fait entrer ceux qui viennent de la baie. Les plaisanciers doivent se renseigner car il y a trois éclusages par jour, et les horaires changent constamment : ils sont calqués sur la marée. Il n’y a aucune ouverture la nuit. De toute façon, la rivière de Morlaix n’est pas équipée pour de la navigation nocturne », poursuit Yvon Prigent. Une fois la porte aval refermée, l’éclusage n’est pas terminé pour autant. « On doit remonter le niveau du sas pour atteindre celui du bassin à flot. »
Les pompes s’activent et créent un bouillon. L’eau gorge de nouveau ce petit bassin en un claquement de doigts. « Nous avons deux niveaux de référence pour le bassin à flot : 9,20 m l’été et 8,90 m l’hiver », précise Pierre Legendre, chef du service Mer et littoral de Morlaix communauté. L’Agglo gère en effet la structure depuis 2008.
L’éclusage s’est effectué en quinte minutes chrono. Après cela, la journée des trois éclusiers, qui officient 365 jours par an, est loin d’être terminée. « On a des missions de maintenance. On fait beaucoup de graissage, on change des pièces. On doit aussi entretenir l’espace public, en faisant du désherbage. On a installé les bancs qui se trouvent un peu plus loin, etc. », souligne Yvon Prigent.
Sans cet ouvrage maritime, le bassin à flot n’aurait pas du tout le même visage. « Les écluses nous permettent de gérer le plan d’eau constamment. Sans elles, le niveau serait le même que celui de la mer, avec des marées. Les bateaux seraient donc échoués, ils ne flotteraient pas comme on peut le voir aujourd’hui », ajoute Pierre Legendre. Ce qui retirerait tout de suite un certain charme à ce port dans la ville… « C’est un vrai atout de développement touristique. Les plaisanciers peuvent rester une semaine à Morlaix, rien que pour visiter les alentours sans avoir besoin de la voiture », enchérit Marc Rousic, conseiller délégué à la Mer et au littoral à Morlaix communauté.
Pas un mot sur le port de
Primel-Diben, nous restons sur notre faim.
Plougasnou. L'APPBS a tenu son Assemblée Générale ce jeudi soir.
Photos pyb29
L'association pour un Petit Port Breton Sympa a tenu son AG ce jeudi soir en présence de 3 présidents d'association (ARAP, Force5 et le Patrimoine), comme quoi cette association a de l'intérêt auprès d'eux. L'association remercie la municipalité pour le prêt de la salle des associations et du vidéo projecteur.
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Berrien (Finistère), village des monts d’Arrée d’environ 900 habitants, est presque à sec. La solution trouvée par le maire et validée par l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne : exploiter l’immense réserve d’eau de source de l’ancienne carrière des kaolins. À la fin, l’eau n’est pas buvable mais peut être utilisée pour les tâches domestiques. L’ARS a donné finalement son feu vert, après des analyses plus poussées sur l’arsenic, nocif.
À Berrien (Finistère), pour emmener l’eau jusqu’à la station de captage d’eau, une tranchée a été creusée dans la nuit. | ALICE MOUCHARD / OUEST-FRANCE
Le paysage ressemble à une station balnéaire. Une eau turquoise et de quoi faire une plage. À Berrien (Finistère), dans les monts d’Arrée, ce décor de carte postale est en fait une ancienne carrière des kaolins. Elle servira à alimenter la commune d’environ 900 habitants en eau. Car le captage souterrain est presque à sec.
Ce jeudi 11 août 2022, trois camions-citernes sont arrivés en urgence de Carhaix (Finistère) pour réinjecter 90 m³ d’eau potable dans le réseau. « C’est dérisoire par rapport à la consommation par jour à Berrien de 400 m³ », constate le maire Hubert Le Lann.
26 mètres de tuyaux ont été installés pour relier la source de la carrière à la station de captage. Photo : Alice Mouchard / Ouest-France | ALICE MOUCHARD / OUEST-FRANCE
Le syndicat des eaux du Stanger de Carhaix (Finistère) et le fournisseur Veolia ont été réactifs. Comme à Botmeur, à 18 km du village, la veille.
Mais la mairie a lancé l’idée d’utiliser l’immense réservoir de l’ancienne carrière des kaolins, dont l’activité s’est arrêtée en 2017. « Cela représente un million de m³ d’eau. Nous aurons assez pour l’été. Le bassin principal fait 40 mètres de profondeur », précise Marcel Cosquer, adjoint à Berrien (Finistère).
La ressource brute a été analysée une première fois, fin juillet, par l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne qui a constaté une teneur en arsenic, nocif, au-dessus des seuils autorisés. Mais de nouveaux prélèvements, le samedi 6 août, ont donné un autre résultat. « Nous avons aujourd’hui le feu vert de l’ARS pour consommer l’eau. En revanche, il ne faut pas la boire. Les habitants peuvent l’utiliser pour la douche ou faire la vaisselle », explique le maire.
Des palettes d’eau en bouteilles sont distribuées par la mairie, en priorité aux personnes âgées et à celles qui ne peuvent pas se déplacer. « On va arroser les alentours du captage, qui est à 500 mètres à vol d’oiseau de la carrière. Cette eau coule et est filtrée dans le sol pour rejoindre le captage. Elle est ensuite envoyée vers le château d’eau. »
Pour arriver à ce résultat, Emmanuel Gaigier, responsable aux services techniques de la mairie, a travaillé toute la soirée à la carrière. « La pelleteuse est arrivée à 19 h hier [mercredi 10 août 2022] pour creuser. J’étais là pour indiquer le chemin ». À ses pieds, la terre sableuse a été ouverte sur 126 mètres de long. L’homme donne des coups de pelles pour installer les derniers éléments. Entre deux gestes, lui et son équipe délogent des baigneurs qui ont bravé l’interdiction de passage.
À Berrien (Finistère), certains profitent de l’ancienne carrière des kaolins pour se baigner dans une eau turquoise. Photo : Alice Mouchard / Ouest-France | ALICE MOUCHARD / OUEST-FRANCE
La ressource en eau puisée, non buvable, présente peut-être des traces, à l’entrée, d’arsenic. Quid des sols qui vont retenir ce composant ? « Dans une période de crise, la priorité est de fournir habitants et agriculteurs en eau. Nous mettons les mesures en place pour ne pas empoisonner la population », répond le maire. Contactée par Ouest-France, l’ARS n’a pas pu fournir, dans le délai de publication, les taux d’arsenic présents dans l’eau. Selon la mairie de Berrien, l’Agence régionale de santé aurait effectué de nouveaux prélèvements, ce jeudi matin. Les résultats seront communiqués prochainement.
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Anaëlle Debeaumont est bénévole à la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Ploumanac’h, à Perros-Guirec. Pour l’instant bénévole non embarqué, elle entend devenir canotière à part entière, après avoir suivi les formations nécessaires, afin de devenir la deuxième femme embarquée.
Anaëlle Debeaumont a rejoint la station SNSM de Ploumanac’h, à Perros-Guirec. Elle va suivre les formations nécessaires pour devenir canotière à part entière. | OUEST-FRANCE
C’est un peu par hasard qu’Anaëlle a rejoint la SNSM
(Société nationale de sauvetage en mer) de Ploumanac’h, à
Perros-Guirec (Côtes-d’Armor).
L’an dernier, je me promenais avec mes trois enfants sur le sentier des
douaniers quand, arrivés à Pors-Kamor, nous avons visité l’abri du canot de la
station, rembobine-t-elle. J’y ai rencontré deux
canotiers, Christian Marbach et Rozenn Dagorn. Nous avons échangé longuement
sur les missions de la SNSM et sur le rôle des bénévoles qui en font partie.
Ils m’ont proposé de rejoindre la station de Ploumanac’h et leur discours m’a
séduite, j’ai donc postulé et reçu l’accord du président de la station, Benoît
Duchenet.
Anaëlle, sportive et dynamique, devient observatrice
et participe à quelques entraînements à bord du canot tous temps Président
Toutain. Christian Marbach m’accompagne comme parrain et me
guide. À bord, j’ai été très bien accueillie et j’ai compris que chacun, à son
poste, avait un rôle bien précis et ça m’a plu,
glisse la nouvelle bénévole. L’idée de participer à des actions de
sauvetage m’a séduite et j’ai eu envie de m’investir car, personnellement, je
traversais une période difficile et j’avais besoin de prendre le large et de
rencontrer de nouvelles personnes.
Pour pouvoir devenir canotière à part entière, elle
passe son permis côtier en suivant la formation dispensée par les plaisanciers
du port de Perros-Guirec. J’ai réussi avec l’aide de mon parrain, qui
m’a fait travailler la théorie.
Il lui reste maintenant à suivre les formations du
centre d’intervention de
Trégastel et d’acquérir
les compétences nécessaires. J’ai bon espoir d’y arriver avant la fin de
l’année, afin de prendre ma place au sein de l’équipage. Je deviendrai la
deuxième femme embarquée.
Anaëlle se fait l’ambassadrice de la féminisation de
la SNSM. Les femmes ont peut-être un a priori. Être bénévole n’est pas
réservé aux hommes, ni aux vieux loups de mer. Il n’y a pas besoin d’être une
spécialiste de la mer.
Pour elle, il faut être motivée, c’est le
moteur de l’engagement, un minimum disponible, être un peu sportive et crocher
dedans. Et on n’est jamais livrée à soi-même, car les sauveteurs expérimentés
sont avides de transmettre leur savoir et vous guident avec bienveillance ».
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Succès de librairie, la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite va être portée à l’écran. Mais l’ayant peu appréciée, des élus du Trégor (Côtes-d’Armor) ne sont pas décidés à faciliter le tournage de son adaptation, à l’automne.
L’adaptation au cinéma de la BD d’Inès Léraud et Pierre Van Hove donnera lieu à un tournage qui débutera en septembre en Bretagne. | OUEST-FRANCE
Si les années de marées vertes lui ont valu un flot de caméras de télé, ce sont celles du 7e art que la Lieue-de-Grève (Côtes-d’Armor) intéresse : en septembre, le tournage débutera pour les équipes qui préparent l’adaptation au cinéma de la BD Algues vertes, l’histoire interdite, de la journaliste d’investigation Inès Léraud et de l’illustrateur Pierre Van Hove.
Mais l’accueil réservé par certains élus du Trégor s’avère aussi frais qu’à la parution de la bande dessinée, qu’ils avaient froidement accueillie. « On ne participera en rien à ce film tiré d’une BD complètement à charge contre les élus et les agriculteurs », indique Joël Le Jeune.
Le maire de Trédrez-Locquémeau et président de Lannion-Trégor communauté se dit « agacé, comme bien des habitants et d’autres élus, qu’on stigmatise une fois de plus Saint-Michel-en-Grève. C’est d’autant plus injuste que sur les huit baies bretonnes touchées, c’est celle qui a obtenu les meilleurs résultats en matière de lutte contre les algues vertes : on a réussi à y diviser par deux leur volume et le taux de nitrates. Mais ces efforts pour y arriver, la BD n’en parlait pas ». Alors il le dit tout net : la mise à disposition de lieux pour le tournage, « ce sera sans nous, avec le maire de Saint-Michel-en-Grève. Mais les plages relèvent évidemment du domaine public, auquel tout le monde a libre accès ».
La journaliste Inès Léraud a consacré trois ans à travailler sur les algues vertes aux côtés de Pierre Van Hove, dessinateur. | PIERRE VAN HOVE
Sorti en 2019 à l’issue d’un travail au long cours, ce roman graphique remuait plus de quarante ans de présence d’algues vertes en remontant aux racines de ce mal breton qu’il disséquait en pointant notamment les dérives de l’agriculture intensive et la puissance de l’agro-industrie. Sur fond de silence des services de l’État, pourtant confrontés à une pollution qui sent mais tue aussi : des sangliers, des chiens, un cheval ou encore un joggeur traversant les baies infestées, ainsi qu’un ouvrier transportant ces algues, dont le dégagement d’hydrogène sulfuré peut se révéler mortel.
À l’arrivée : un succès de librairie pour cette BD, vendue à plus de 100 000 exemplaires. De quoi donner des envies de la porter sur grand écran… C’est le réalisateur Pierre Jolivet qui s’y colle, « à la façon d’un thriller », indique le producteur Marc-Antoine Robert, de la société 2.4.7 Films.
Contactée, Inès Léraud n’a pu être jointe mais le producteur relativise la portée de l’accueil frileux sur la Lieue-de-Grève : « Des aléas, on en rencontre sur tous les films. Là, nous avons conscience que le sujet reste localement sensible mais nous n’avons même pas la certitude que nous citerons les communes concernées par le tournage dont certaines, d’ailleurs, nous accueillent à bras ouverts. »
La commune d’Hillion en baie de Saint-Brieuc, l’une des plus impactées par les algues vertes, a décidé de dire oui au tournage. Pas « à bras ouverts », le maire ayant été critique à l’égard de la BD à sa sortie, mais pour éviter la polémique. « On ne veut pas rajouter de la conspiration à la conspiration, explique le maire Mickaël Cosson. Nous demandons juste à l’équipe de tournage de respecter les règles de sécurité et de protection de la réserve naturelle. »
Le producteur, Marc-Antoine Robert, précise : « Le but du film n’est pas de polémiquer ou de distribuer les bons et les mauvais points dans quarante ans de gestion des algues vertes : il s’agit d’une œuvre de fiction, racontant le travail d’une enquêtrice au travail remarquable, Inès Léraud, coscénariste du film. »
Une démarche appuyée par le militant Yves-Marie Le Lay, de l’association Sauvegarde du Trégor et du Penthièvre, qui s’est fendu d’un courrier au maire de Saint-Michel-en-Grève, ce mardi 9 août, s’insurgeant de son « refus d’aider le réalisateur du film tiré de cette histoire si bien expliquée et documentée par la BD ».
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De nouvelles restrictions d’eau ont été instaurées par la préfecture du Finistère, plaçant le département au niveau de « crise » lié à la sécheresse. Pour Jacques Gouérou, vice-président du conseil départemental et président du Syndicat mixte de l’Aulne, les niveaux d’eau sont les mêmes que fin septembre habituellement. Faisant craindre des restrictions plus drastiques. Entretien.
À Botmeur, trois camions-citernes ont alimenté la commune en eau, mercredi 10 août 2022. 90 m³ ont été livrés pour un coût de 2 700 €. | OUEST-FRANCE
Ce mercredi 10 août 2022, la préfecture du Finistère a placé le département en situation de « crise » liée à la sécheresse, le niveau maximal prévu. Les inquiétudes fusent dans tous les secteurs et la situation risque d’empirer si la pluie ne tombe pas. C’est ce que craint Jacques Gouérou, vice-président du conseil départemental et président du Syndicat mixte de l’Aulne (SMA), parlant de possibilité de coupures d’eau. Entretien.
Lire aussi : Sécheresse. Le Finistère au niveau d’alerte maximal, de nouvelles restrictions d’eau
Jacques Gouérou, vice-président du Conseil départemental du Finistère et président du Syndicat mixte de l’Aulne. | OUEST-FRANCE
Que nous sommes en situation de « crise sécheresse ». Un vote a eu lieu auprès de la cinquantaine de personnes présentes, élus, représentants de syndicats, de l’Agence régionale de santé (ARS), de la gendarmerie… Approuvé à l’unanimité, car tous ont conscience de la situation très préoccupante. La préfecture détaille les restrictions dans un arrêté publié ce mercredi soir.
Il faut faire prendre conscience à la population de la situation dans laquelle on est, parce que je ne suis pas sûr que ce soit le cas. En tant que président du SMA, je trouve qu’on vit une période très angoissante. On a vécu, il y a deux ans, la crise de la pollution de l’Aulne, mais celle-ci est différente. En espérant qu’il n’y ait pas une pollution en plus…
Dans un mois, cela risque d’être compliqué. On a rarement connu ça et la crise n’est pas finie, même si on nous annonce de l’orage puis des petites pluies.
On a aujourd’hui des niveaux d’eau qu’on rencontre habituellement à la fin septembre, début octobre, avant la saison des pluies. S’il n’y a pas de pluie dans le mois qui vient, il faudra envisager des coupures dans certains secteurs et fermer des robinets.
On peut imaginer des distributions de bouteilles d’eau, des accès à l’eau par intermittence, de l’eau acheminée par citerne… On sera obligé de s’adapter.
Les maires de ces communes sont désabusés car ils font venir de l’eau par des délégataires avec un coût très important, 30 € le m3, notamment lié au transport. Je suis horrifié car ça va leur coûter très cher et il est évident que ça va se reporter sur les usagers. C’est terrible.
Leurs forages se tarissent, donc ils se tournent vers les différents réseaux. Le milieu agricole subit déjà les effets de la sécheresse de plein fouet : il n’y a plus de pâture pour les bêtes, donc il faut taper dans les réserves de l’hiver, les vaches produisent moins de lait, il y a eu des rendements moindres de céréales, et les maïs paraissent beaux mais les grains sont peu remplis d’eau.
L’industrie en pâtit aussi. Certaines sont normalement autonomes en eau, mais se trouvent à sec. Donc doivent taper sur les réseaux des collectivités.
C’est une année touristique qui fonctionne bien. Donc cela a une conséquence sur les demandes en eau. Par exemple, d’ordinaire au SMA, on produit 20 000 m³ d’eau par jour. En période estivale, on s’approche des 25 000 m3. Et les températures augmentent systématiquement les demandes en eau pour tous.
Pour ce qui est du SMA – que je connais bien étant son président –, notre réseau a 50-60 ans. Il est en très mauvais état, c’est pour cela qu’il a eu beaucoup de casse, avec des coupures. On a prévu un programme d’investissement pour les trois ou quatre ans à venir. Mais cela coûte très cher : 1,5 million d’euros par an. C’est pour cela que j’ai lancé un appel à la préfecture pour bénéficier de financements.
Samedi 6 août 2022, durant le festival du Bout du monde, une canalisation a rompu entre Telgruc-sur-Mer et Crozon, car on était plus sollicité qu’en période normale. Heureusement, il n’y a pas eu de coupure d’eau. C’est une des angoisses qu’on a.
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Alors que les services de l’État ont durci, ce mercredi 10 août 2022, les restrictions d’usage de l’eau dans les Côtes-d’Armor, la sécheresse ne fait qu’empirer. Des pluies orageuses sont attendues la semaine prochaine, mais pas de quoi réalimenter les cours d’eau de façon pérenne.
Le lit du Meu, à Trémorel, au sud-est des Côtes-d’Armor, est complètement à sec en ce milieu d’été 2022. | JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE
Après un nouveau pic de chaleur, avec des températures supérieures à 35 °C attendues à la fin de la semaine dans les Côtes-d’Armor, des orages devraient apporter quelques millimètres d’eau à partir de ce dimanche 14 août 2022. Une bonne nouvelle sur le front des incendies qui se multiplient, mais pas de quoi combler un déficit pluviométrique exceptionnel. Explications de Stéven Tual, météorologue costarmoricain pour Météo Bretagne.
Quelle est la situation dans les Côtes-d’Armor ?
Les chiffres sont éloquents. À Saint-Brieuc, il n’a plu que 3 mm en juillet, et 0,8 mm sur les dix premiers jours d’août. Cet été, le déficit pluviométrique est de 95 % dans l’agglomération briochine. Et depuis le début de l’année 2022, il n’y a eu qu’un mois d’excédent avec les orages de début juin. Et ce sont des pluies qui ont ruisselé en majorité. À Lannion, nous avons eu 7 mm en juillet et rien août. À Saint-Igneuc (entre Dinan et Lamballe), 1 mm en juillet et rien en août…
En quoi c’est vraiment exceptionnel ?
Ce déficit dure depuis août 2021, avec des excédents seulement en octobre 2021 et juin 2022. À cette situation exceptionnelle, se sont rajoutés des phénomènes exceptionnels avec une vague de chaleur dès le mois de mai, une première canicule en juin, une seconde en juillet et une troisième prévue en fin de semaine… Cela entraîne une réaction forte des végétaux qui transpirent et recherchent l’eau, cela accentue la sécheresse. À cette sécheresse des végétaux s’ajoute une sécheresse hydrologique : on a plusieurs cours d’eau, comme le Jaudy ou le Meu, qui n’ont presque plus d’eau…
De la pluie est annoncée dans les prochains jours. Est-ce rassurant ?
Un pic de chaleur est attendu en fin de semaine avec 35 °C attendus sur Saint-Brieuc, 36-37°C dans le sud du département. Puis nous changerons de configuration à partir de dimanche, avec une goutte froide et un temps orageux. Ce ne seront pas des orages généralisés. Il y aura peut-être 10 mm à certains endroits et rien à côté. Ils ne vont pas combler le déficit. Il n’y aura pas de pluies généralisées, au moins jusqu’au 20 août. La bonne nouvelle, tout de même, c’est que le risque de feux de forêt va diminuer à partir de dimanche avec un flux d’ouest amenant de l’humidité.
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Un port dans la ville. Au mois d’août, la rédaction s’intéresse à la vie de cet ouvrage très ancien de la cité du viaduc. Situé en fond d’estuaire et en centre-ville, le port de Morlaix (Finistère) dispose de multiples atouts. S’il offre 228 places à quai ou à ponton, une trentaine de bateaux est sur liste d’attente. Ce qui annonce une jolie reprise d’activité, selon les agents et maîtres du port.
David Lemasson, maître du port et responsable d’exploitation des ports de Morlaix et de Roscoff, épaulé par son adjoint François-Marie Lesquin. | OUEST-FRANCE
On accède au port de Morlaix (Finistère) en remontant sa rivière. Il offre ainsi un abri sûr face aux éventuelles intempéries.
L’ouvrage propose 228 places sur ponton ou à quai. Avec un certain turn-over : « Une belle saison, pour nous, c’est 400 bateaux qui viennent. Grâce à la météo exceptionnelle du mois de juillet, le redémarrage a été très bon », explique David Lemasson, le maître des ports de Morlaix et de Roscoff.
La cité du viaduc fait face, comme la plupart des autres ports, à la problématique des « bateaux tampons », ceux qui ne sortent pas ou peu. « Contractuellement, on ne peut pas forcer quelqu’un à bouger. Tout comme on ne peut pas les forcer à laver leur navire, tant qu’ils ne représentent pas de danger pour les infrastructures. »
Ce phénomène peut s’expliquer par la grille de tarifs attractive proposée par la Chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne-Ouest (Ccimbo), gestionnaire du port.
Il accueille tout type de navire pour un tirant d’eau maximum de 3 m. Pour un voilier de 10 m, il faut compter 1 680 € par an pour être au ponton. À quai, il faudra débourser 1 300 € par an. « Les prix évoluent en fonction de si l’on veut des raccordements ou pas. »
Le port de Morlaix jouit d’un emplacement idéal pour une escale prolongée, avec l’ensemble des services accessibles à pied. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le port serait-il victime de son succès ? « En ce moment, nous avons une trentaine de bateaux en attente, des grosses unités. La demande est croissante, par rapport aux autres années », continue le maître des ports de Morlaix et de Roscoff.
Pour éviter les bouchons, une solution a été trouvée : « Depuis 2021, nous faisons payer la liste d’attente. Cela nous permet d’avoir un état des lieux réels, car certains s’inscrivent partout et récupèrent la première place qui se libère », poursuit David Lemasson. La majeure partie des contrats de location est signée pour l’année.
« Le port, c’est un lieu de vie, décrit François-Marie Lesquin, adjoint du maître du port. L’été, on fait à 80 % d’accueil et l’hiver, on prépare la saison, avec d’éventuels travaux. » Les prochains à venir concernent le ponton A, pour augmenter la capacité d’accueil.
Le reste du temps, il faut entretenir les pontons et les sanitaires, ramasser les déchets, acheter du matériel, gérer les facturations, etc. « Aucune journée ne se ressemble. »
C’est le temps moyen d’une escale pour les plaisanciers non permanents. « Depuis cette année, on voit revenir les Anglais. Ils adorent les ports en rivière. On a un important taux de fidélisation », ajoute François-Marie Lesquin.
Parmi la clientèle étrangère, on note la présence remarquée des Suédois, ou encore des Hollandais, « qui viennent par bouche-à-oreille. Cela va se développer car, auparavant, ils se rendaient sur les côtes anglaises. Avec le Brexit, ils ne peuvent plus forcément le faire. Alors, ils descendent chez nous ».
Les usagers du port morlaisien affectionnent la navigation hauturière, pendant plusieurs jours. Contrairement aux usagers du port de Roscoff, qui privilégient les sorties journalières.
La situation du port de Morlaix, dans les terres, mais en centre-ville, offre une multitude d’atouts pour les usagers et les quinze résidents permanents qui vivent sur leurs bateaux. Le courrier de ces derniers se trouve d’ailleurs dans les boîtes à lettres du bureau du port, situé à côté du bar Le Tempo.
« Le port est attractif, car il y a tous les services accessibles à pied. Notre mission c’est qu’on se sente bien au port. Dans le mot plaisance, il y a plaisir », poursuit François-Marie Lesquin. Pour répondre aux besoins des plaisanciers, un système de compostage a notamment été mis en place.
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Un port dans la ville. Au mois d’août, la rédaction s’intéresse à la vie du port très ancien de la cité du viaduc. Pour améliorer la continuité écologique entre la mer et les cours d’eau, Morlaix communauté teste un dispositif de barrage flottant, dans le bassin du Morlaix (Finistère). Le but ? Retenir en continu les déchets amenés par les rivières.
Sous l’œil approbateur de Cornic, les élus et représentants des différentes collectivités et structures se réjouissent de l’efficacité de ce partenariat portuaire. | OUEST-FRANCE
Morlaix communauté lance deux expérimentations dans le bassin à flot du port de Morlaix (Finistère), durant la période estivale.
Un barrage flottant rouge, mis à disposition de Morlaix communauté, a été installé au débouché des canalisations souterraines. Il permettra de retenir en continu les déchets amenés par les rivières. Leur collecte sera assurée par la Ville de Morlaix, avec l’appui des moyens nautiques de la CCI, concessionnaire du port.
En parallèle, une campagne de sensibilisation est lancée par la municipalité. Un pochoir avec l’inscription « Ici commence la mer » couvrira chaque bouche d’égout, rappelant à chacun qu’avec l’action de la pluie, tous les déchets jetés au sol se retrouvent dans la rivière via les grilles pluviales puis dans le port et jusqu’à la mer.
Morlaix Communauté, la Ville de Morlaix et la CCI Métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO) œuvrent pour la qualité environnementale du site. Cette dernière a mis en place une aire de traitement des déchets de carénage afin de traiter les nouveaux polluants. « Obtenu en 2018, le label Afnor Port propre a été renouvelé jusqu’à aujourd’hui », se réjouit Manuel Séver, de la CCI.
La Ville, quant à elle, dit entretenir régulièrement les grilles installées à l’amont du centre-ville. Cela participe à la limitation du volume de déchets abandonnés à la rivière.
Au niveau de l’écluse et du mur de barrage du port, les poissons ne peuvent pas passer. Il est prévu l’installation d’une passe à poisson fin 2024, début 2025. Cet ouvrage permettra aux migrateurs (anguille, lamproie marine, saumon atlantique) de franchir l’ouvrage tous les jours, à chaque marée, pendant 80 % du temps de présence de la marée.
Cette installation va dans le sens de la
préservation de ces espèces et la reconquête de la qualité des cours d’eaux !
»,
déclare Marc Rousic, élu communautaire délégué à la mer, au littoral et
aux ports.
Pendant le chantier, le bassin sera maintenu à flot, permettant une continuité de l’activité, en toute sécurité. « Les travaux seront effectués à marée basse. Ce n’est pas un chantier classique », souligne Marc Rousic. Seront respectés le caractère patrimonial du site et, bien entendu, les enjeux environnementaux, affirme Morlaix communauté.
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René Le Saout, entouré de Jean-Luc Cardinal, président de la station SNSM de l’île de Batz et d’Éric Grall, maire de l’île de Batz. | OUEST-FRANCE
Samedi, René Le Saout s’est vu remettre une médaille, pour ses dix ans de bénévolat, par Éric Grall, maire, et Jean-Luc Cardinal, le président de la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
René Le Saout a été trésorier de la station de 2012 à 2021. Il a aussi été correspondant pour Ouest-France pendant plusieurs années. À noter que la Station SNSM de l’Île de Batz et les Sauveteurs en Mer sont regroupés depuis 1967 au sein d’une association.
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Le 5 juillet, la commune apprenait la décision de l’Éducation nationale de ne pas ouvrir une classe bilingue français-breton, à l’école Marie-Thérèse-Prigent. La section du Pays de Morlaix et des monts d’Arrée de l’Union démocratique bretonne (UDB) réagit à cette nouvelle dans un communiqué de presse : « La commune, les parents d’élèves voient leur long travail de préparation ruiné, leur attente déçue. L’émotion est grande, la colère aussi […] ».
Huit enfants étaient inscrits pour cette classe. L’UDB rétorque : « L’administration met notamment en avant le nombre insuffisant de professeurs des écoles bilingues disponibles. Or, on apprend dans le même temps que des enseignants ayant l’habilitation bilingue seront nommés l’année prochaine sur des postes monolingues pour des arguties administratives. »
Elle a décidé de lancer une pétition, en soutien « aux parents d’élèves, aux enseignants et à la municipalité de Plougasnou ». La pétition est disponible sur le site change.org.
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Pendant trois jours, l’Établissement français du sang organise une collecte de sang dans le gymnase de l’IUT de Lannion (Côtes-d’Armor). De nombreux Trégorrois sont attendus.
À Lannion, l’Établissement français du sang attend de nombreux donneurs. | OUEST-FRANCE
Le gymnase de l’IUT de Lannion (Côtes-d’Armor) grouille, ce mardi 9 août 2022. L’Établissement français du sang (EFS) y a posé ses valises pour trois jours, jusqu’à jeudi 11 août 2022, avec comme objectif d’augmenter les réserves de sang en cette période estivale. Pour l’occasion, une centaine de créneaux ont été organisés par jour : presque tous sont déjà réservés.
Sur place, le processus est assez simple
,
explique une membre de l’EFS. Tout d’abord, le donneur se présente à
l’accueil, on vérifie son identité et s’il n’a pas donné son sang dans
les 56 derniers jours
, avant de se diriger vers l’un des médecins sur
place. Leur mission est de vérifier si la personne peut donner son sang
: ça passe ou ça casse.
Une fois l’aval du médecin, le donneur est placé
entre les mains des infirmières qui prélèvent environ 480 ml de sang. Le
don dure généralement sept minutes, c’est plus long pour un premier don.
Pour Lisa, 18 ans, ce n’est qu’un mauvais moment à
passer : J’ai peur des aiguilles mais je voulais vraiment donner mon
sang
, confie-t-elle. Les besoins sont constants en France.
Chaque jour, 10 000 dons sont nécessaires pour y répondre. Ce chiffre s’élève
à 600 en Bretagne
, explique l’EFS dans un communiqué.
Des dons qui sont primordiaux pour soigner des
personnes malades. Celles atteintes de cancer sont les plus en demande,
précise Daniel Vermet, membre de l’association pour
le don du sang bénévole du Léguer, car la chimio détruit leurs
globules rouges et leurs plaquettes.
Pour donner, il suffit d’être âgé de 18 à 70 ans, de peser au moins 50 kg et de ne présenter aucun symptôme grippal.
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Lors de la fête du port de Plougasnou (Finistère), les morceaux peints du Dr Comme, ancien canot de sauvetage en mer, ont été vendus aux enchères au profit de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), dimanche 7 août 2022.
Morceau du « Dr Comme » proposé aux enchères, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Le clou de la fête du port du Diben, organisée par la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Primel-Plougasnou, l’association nautique La Meloine et le Canot Club de Primel, était cette année la vente aux enchères des éléments du Dr Comme.
Ce canot de sauvetage à la rame et à voile a servi dans le port du Diben de 1902 à 1950 et a réalisé une dizaine de missions de sauvetage en mer. Il a eu ensuite une seconde vie comme pinasse ostréicole dans la baie de Morlaix, puis a été racheté par François Le Gall, un Plougasniste, qui avait le projet de le restaurer.
Cette restauration s’avérant impossible et le bateau devant quitter la palud de Kerarmel, à Plouezoc’h, où il reposait, François Le Gall a décidé de le découper, de solliciter des peintres régionaux pour réaliser des œuvres originales avec les éléments, puis de les exposer et les proposer à une vente aux enchères au profit de la SNSM de Primel-Plougasnou, lors de la fête du port.
Cinquante-trois œuvres originales, avec pour support les panneaux de teck de Birmanie qui composaient le Dr Comme, étaient proposées aux enchères. Les amateurs étaient nombreux et les enchères se sont animées dès les premières pièces dans une ambiance détendue et festive, la plus convoitée ayant été adjugée à 1 100 €.
Nous devons faire face dans les deux ans à venir à
des dépenses d’investissement considérables
, indique Jean-François Derrien,
président de la SNSM de Primel-Plougasnou. Il nous faut financer une grande
visite pour la vedette du Diben qui arrive à mi-vie, estimée à 200 000 €, et
le remplacement du semi-rigide de Térenez, estimé à 90 000 €. La station doit
porter le quart de ces dépenses, soit 72 500 €, et les initiatives comme cette
vente aux enchères sont importantes.
Le canot Dr Comme aura servi une dernière fois le sauvetage en mer au port du Diben.
Afin de préserver les eaux littorales de leurs eaux usées, le Sage Baie de Lannion lance une campagne de sensibilisation des camping-caristes et voyageurs en van aménagé.
Le Sage Baie de Lannion rappelle que « les grilles d'eaux pluviales sont directement connectées aux cours d'eau et à la mer. Il est important de ne rien y jeter ! Ni les mégots, ni les eaux sales. » ©LTC
Par Rédaction Lannion Publié le
« La plage est une zone sensible ». Le Sage Baie de Lannion (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) poursuit son travail de prévention pour une gestion durable de l’eau, avec une campagne de sensibilisation à destination des camping-caristes et voyageurs en van aménagé, notamment sur le littoral.
Les voyageurs sont invités à utiliser les aires aménagées pour la vidange des eaux usées (toilettes, vaisselle, douche) et les toilettes publiques. Cette campagne est l’occasion de rappeler que les grilles d’eaux pluviales sont directement connectées aux cours d’eau et à la mer. Il est important de ne rien y jeter ! Ni les mégots, ni les eaux sales.
Le Sage Baie de Lannion, en lien avec les Sage voisins et les acteurs locaux, veille à sensibiliser les publics du territoire et les visiteurs quant à l’importance de ces pratiques respectueuses, « en faveur de la bonne qualité des eaux territoriales », gage du bon fonctionnement « des activités économiques et de loisir du littoral (baignade, pêche à pied, productions conchylicoles) ».
La qualité des eaux littorales peut être impactée par différentes sources de pollution, parmi lesquelles les bactéries fécales, que l’on retrouve dans les déjections humaines et animales. L’origine de leur présence est multiple : systèmes d’assainissement collectifs et individuels défectueux, déjections animales ou humaines sur les plages ou à proximité des cours d’eau (touristes itinérants, promeneurs, chiens, chevaux, animaux d’élevage…).
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Dévoilement de la plaque commémorative de la nouvelle rue du 8-août-1944. | OUEST-FRANCE
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, a inauguré la rue du 8-août-1944 et rendu hommage aux trois otages volontaires, héros de la libération de Plougasnou, avec le conseil municipal, les Anciens combattants et les familles.
Cette rue, qui passe, raccourci de l’histoire, devant la maison médicale (lieu important lors de la libération), reliera la rue François-Charles au lotissement de la Métairie.
Après avoir rappelé les événements de la journée du 8 août 1944, la maire a rendu hommage aux docteurs Marcel Le Roux, Yves Melou et à Jules Cornic. Leurs familles ont ensuite rappelé leur biographie et les honneurs ont été rendus par les porte-drapeaux.
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Mère et fille, Odile Madec et Caroline Petitjean sont réunies dans cette nouvelle exposition du 9, rue au Fil. | OUEST-FRANCE
Les calligraphies de sa fille, Caroline Petitjean, permettent de saisir toute la complexité de la réalisation de telles œuvres. Prolongement de l’esprit de l’artiste, elles traduisent la maîtrise des outils et celle de l’harmonie visuelle. Caroline Petitjean dévoile dans ses compositions un équilibre parfait entre l’encre, le papier et la feuille d’or, le noir et le blanc, les indigo, le plein et le vide, sur un papier de riz millésimé. S’en dégage un sentiment de légèreté et de poésie.
Artiste peintre à l’origine, Dominique Keruzec, dite Maho, se passionne désormais pour la gravure, découverte en 2013, à l’occasion du salon morlaisien Multiples. Elle travaille principalement la technique de la manière noire, un procédé de gravure en taille-douce qui permet d’obtenir des valeurs de gris, sans recourir aux hachures. Elle obtient une grande variété de teintes, d’où le nom de mezzo-tinto. Ses gravures délicates sont inspirées de paysages, d’animaux et de végétaux.
Jusqu’au 15 août, galerie Aux couleurs des arts, 9, rue au fil, tous les jours.
Plougasnou. Images de l'inauguration de la rue du 8 août 1944
Ce lundi matin, la municipalité a inauguré la rue du 8 août 1944 en présence des familles. Photos Pyb29
8 ou 9 août 1944 ?
PATRIMOINE de PLOUGASNOU
La section du patrimoine du foyer rural de Plougasnou a publié en 2001 un ouvrage de Jean Legros « Plougasnou de l’occupation à la libération ». Il y aborde la libération de notre commune du 5 au 9 août 1944 (pp. 108-115). Cette édition est épuisée
Nous ne les oublions pas !
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Un incendie s’est déclaré à Lanmeur (Finistère), au lieu-dit Boiseon, dimanche 7 août 2022. Près de 5 hectares ont brûlé. Ce feu a repris ce lundi 8 août 2022. Une vingtaine de pompiers sont encore sur place à 19 h ce lundi. Ils sont soutenus par des agriculteurs revenus avec leur tonne à lisier rempli d’eau. La route Morlaix-Plestin-les-Grèves est déviée.
Un incendie a repris à Lanmeur, ce lundi 8 août 2022, obligeant à dévier la D786 qui relie Morlaix à Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE
Ils venaient des casernes de Morlaix, Lanmeur, Guerlesquin ou encore Landivisiau. Ils ont été déclenchés vers 19 h, et ont maîtrisé le feu aux alentours de 4 h du matin. Ils avaient mis en place une surveillance, afin de surveiller le terrain. Au total, entre 4 et 5 hectares sont partis en fumée.
Sur place, les pompiers ont été appuyés par des agriculteurs, venus avec leur tonne à lisier. « Ce sont eux qui ont protégé la D786 », estime Philippe Le Roux, chef de groupe, qui a été sur place une partie de la nuit, avant d’être relayé par le capitaine Raphaël Le Bras.
La maire de la commune, Cathy Lucas, était présente, avec deux adjoints. Elle raconte : « Il y avait une vingtaine d’agriculteurs, ils sont venus très vite. Ils ont fait des pare-feu mouillés, ils sont restés pendant deux ou trois heures ».
Lundi 8 août 2022 en début d’après-midi, l’incendie a malheureusement repris, mobilisant à nouveau une vingtaine de pompiers, venus de plusieurs casernes, et cinq véhicules. « Ce sont de petites reprises, attisées par le vent », décrit Philippe Le Roux, qui a à nouveau été mobilisé.
Une dizaine d’agriculteurs sont eux aussi revenus prêter main-forte. Le ballet des tonnes à eau a repris.
Les agriculteurs sont venus prêter main-forte aux pompiers, à Lanmeur. | OUEST-FRANCE
Lors d’un échange avec les pompiers et les agriculteurs, Cathy Lucas, de retour sur les lieux, demande : « Est-ce que vous voulez des ravitaillements, de l’eau, de la nourriture ? ». La réponse est positive. Elle repart cherche de quoi soutenir les hommes du feu et les agriculteurs.
Non loin, des riverains sont venus. Aucune habitation n’est pour le moment menacée par les flammes, mais « par mesure de précaution, des animaux ont été évacués, des chevaux je crois », indique une habitante. Elle ajoute, en regardant les camions de pompiers : « On a jamais vu ça ici ».
Depuis plus de 24 heures, les pompiers luttent contre un incendie, à Lanmeur. | OUEST-FRANCE
La départementale D786 est toujours protégée, ainsi qu’un chemin perpendiculaire à la parcelle, pour éviter que le feu ne se propage dans un autre champ. Le feu aurait repris ce lundi sur des souches. La D786 qui relie Morlaix à Plestin-les-Grèves a été déviée ce lundi 8 août 2022, le temps de maîtriser le feu proche de cet axe fréquenté. Le combat contre les flammes, ou ce qu’il en reste, pourrait durer toute la soirée, voire la nuit.
Un camion de pompiers à proximité de l’incendie, ce lundi 8 août 2022. | OUEST-FRANCE
Cathy Lucas, conclut : « J’appelle à la vigilance de chacun, il faut que nous soyons attentifs. C’est terrible de voir à quelle vitesse tout peut flamber. »
L’origine de l’incendie n’est pas encore connue, une enquête a été ouverte.
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Le marché aux puces a eu lieu, dimanche, dans le bourg. | OUEST-FRANCE
De nombreux visiteurs, locaux ou estivants français et européens, ont chiné ce dimanche aux puces, organisées par le comité des fêtes de Saint- Jean-du-Doigt. On pouvait entendre de l’anglais, de l’allemand et du hollandais, en parcourant les travées.
« Nous avons un peu plus de soixante exposants, un peu moins que l’année dernière, annonce Jérôme L’Helgouac’h, président du comité des fêtes. En revanche, il y a sans doute plus de visiteurs ».
Les stands proposaient des objets de brocante, des vêtements, des jouets et même des légumes cultivés à Saint-Jean. Comme il se doit, la buvette servait l’incontournable galette saucisse.
Diaporama : Vide Grenier Saint-Jean-du-Doigt dimanche 07 août 2022
http://goutal.over-blog.com/2022/08/en-marge-du-formidable-jet-d-encre-de-l-aber-wrac-h-la-tres-belle-expo-sur-charb-au-phare-de-lanvaon-en-plouguerneau.foncez-y-ca-se-termine-le-14-aout.html
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Habitants, descendants de combattants, élus, officiels... Ils étaient quelques dizaines à se retrouver comme chaque année pour commémorer cette libération de Lannion, qui se noua du 3 au 10 août 1944.
Habitants, descendants de combattants, élus, officiels… Tous se sont retrouvés comme chaque année, ce dimanche, pour commémorer cette libération de Lannion, qui se noua du 3 au 10 août 1944. | OUEST-FRANCE
C’était il y a 78 ans mais les Trégorrois n’oublient pas. Chaque année, ils sont plusieurs dizaines à marquer de leur présence la commémoration de la Libération de Lannion (Côtes-d’Armor) pour en raviver le souvenir.
Ils n’ont pas dérogé à la règle, ce dimanche 7 août 2022, en se retrouvant au pied du monument élevé en mémoire des combattants fusillés sur le terrain d’aviation. Un instant de recueillement qui a réuni élus, officiels, habitants, représentants d’associations d’anciens combattants… et même descendants. À l’instar d’un petit-fils de Jacques Rota, combattant de cette Libération de Lannion, qui a prêté sa voix à la lettre d’adieu écrite à sa femme par Albert Portron, l’un des 35 martyrs « dont la très grande majorité avait moins de 25 ans » a rappelé le maire, Paul Le Bihan. Lequel a poursuivi cette matinée de commémoration en plusieurs endroits de la ville (le Rhu, le Kroas Hent et le Champ Blanc), où les atrocités infligées à l’époque aux civils comme aux résistants resteront gravées sur leurs monuments.
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Pour sa 4e édition, le festival Jet d’encre réunit quinze exposants à Landéda (Finistère), dont douze sont présents pour dédicacer et présenter leur travail sur le port de l’Aber-Wrac’h. Le festival breton du dessin de presse prend de l’ampleur.
L’ensemble des dessinateurs présents, vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 août 2022. | OUEST-FRANCE
Cette exposition itinérante qui réunit plus de 100 dessins satiriques visibles un peu partout chez les commerçants et ici et là dans la rue. Certains de ces dessins sont sous forme de format A3, d’autres le sont sous forme de grandes bâches. À travers ce travail, Emmanuel « Manu » Guiavarc’h défend la liberté d’expression et la culture de manière plus générale.
Cette année, pour sa quatrième édition, le nombre de dessinateurs a presque doublé. Le succès de ce festival au sein du milieu du dessin de presse n’est plus à démontrer au vu de l’affiche présente le week-end du 5, 6 et 7 août.
D’ailleurs, le public ne s’y trompe pas. Les dessins font sourire, rire. Ils sont souvent photographiés. Parmi eux, on trouve les signatures célèbres de Willem, Faujour, Nono, Goutal, Schwartz, Dubouillon, Lasserpe, Landshulz, Berth, Kurt, Delaunay, Manu, Marquez et, comme exposants absents ce week-end, Soulcié et Willis From Tunis.
C’est donc autour de ce cadre maritime que les dessinateurs ont rencontré le public à travers des échanges et des dédicaces.
Bien sûr une exposition ne peut se faire sans le soutien de partenaires qu’Emmanuel Guiavarc’h tient chaleureusement à remercier. Arrivés à l’aber Wrac’h, dès vendredi 5 août au soir, les dessinateurs et bénévoles ont fait connaissance lors d’une rencontre avant d’aller dessiner en public dans un bar du port.
Le samedi matin est destiné à la visite de l’exposition de dessins de Medi Holtrop après être sorti en mer avec les canots SNSM de la station de l’Aber-Wrac’h.
Le samedi après midi est consacré aux dédicaces sous les arbres dans le jardin situé entre l’espace Kaori et l’aire de jeux pour enfants.
La soirée du samedi est dédiée à la projection de dessins en direct à côté de l’office du tourisme. Dimanche matin, les dessinateurs seront présents au sémaphore de Lanvaon à Plouguerneau où se trouve l’exposition de dessins de Charb, rédacteur en chef de Charlie Hebdo assassiné lors des attentats.
Le public pourra de nouveau rencontrer les dessinateurs à Landéda, dimanche après-midi, pour une nouvelle séance de dédicaces.
C’est dans une ambiance de sourires et de rires que les dessinateurs transmettent leur bonne humeur et encouragent les jeunes dessinateurs à persévérer.
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Le port de Locquirec, dans le Finistère, a un charme fou ! On aime sa plage, sa place, son église, son grand hôtel, son sentier…
Locquirec saura vous charmer dès votre arrivée par sa beauté grandeur nature. | ALEXANDRE LAMOUREUX
La lumière y est comme dans les films de Rohmer, insaisissable, belle, douce… On la dirait sortie de la palette d’un aquarelliste. On aime les airs de dolce vita de la petite station balnéaire, son ambiance, les sensations d’évasion lorsque l’on arpente le sentier côtier les yeux rivés sur la côte déchiquetée, où le vert des arbres contraste avec le bleu de la mer.
Un joli chemin des douaniers qui part du port, file vers la pointe du Château, celle du Corbeau, le Moulin de la Rive – un fabuleux spot de surf – et se poursuit jusqu’à la plage de Poul-Rodou, à Guimaëc. Les points de vue sur la baie de Lannion sont magnifiques. D’autres balades permettent de découvrir le manoir de l’Île Blanche sur les bords du Douron, à mi-chemin entre Locquirec et Plestin-les-Grèves, ou le petit port de Toul an Hery, sur l’estuaire du Douron. Ancien port de commerce, entouré de très belles maisons d’armateurs, il est aujourd’hui un port abri pour les plaisanciers.
Avec ses neuf plages, la presqu’île de Locquirec est prisée des amateurs de farniente. Ici, une crique confidentielle, là, une grande plage de sable blanc, comme Pors ar villiec.
Sur cet ultime bout de Finistère, on craque aussi pour la véloroute. Elle emprunte les chemins du bord de mer. Si vous aimez l’histoire, le patrimoine, il faut visiter l’église Saint-Jacques. De type Beaumanoir, elle possède un riche mobilier dont un très beau retable en bois sculpté du XVIIe siècle, mais aussi la chapelle Notre-Dame des Joies ou celle de Lézingard. Il faut évidemment aller jusqu’à Saint-Jean-du-doigt, où se cache un très bel enclos paroissial. Toute la côte est à découvrir : Plougasnou, la pointe de Primel, Guimaëc, Plestin-les-Grèves…
Une intéressante palette d’activités est à votre disposition, comme la sortie nature « Traversez à pied la baie de Locquirec », une balade de 2 h ouverte à tous, à faire les 11 août à 11 h 30, le 15 à 14 h 45 et le 30 à 14 h. Les sorties découvertes et cuisine des algues le 13 et le 26 août, les balades contées et chantées…
Informations sur le site : https://www.baiedemorlaix.bzh/fr/
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Le feu a pris, vendredi 5 août 2022 au soir, dans un bâtiment industriel de la Saur, une entreprise spécialisée dans le secteur du traitement des eaux, à Landivisiau (Finistère), à la suite d’un problème électrique.
Un incendie s’est déclaré dans un bâtiment de la Saur, à Landivisiau (Finistère), vendredi 5 août 2022. Seule la partie administrative du bâtiment a été touchée. | OUEST-FRANCE
Un incendie s’est déclaré, vendredi 5 août 2022, aux alentours des 19 h 40, à Landivisiau (Finistère), dans un bâtiment de la Saur, une entreprise dont l’activité est centrée sur le traitement des eaux.
Le feu a débuté dans les bureaux, inoccupés au moment des faits. La toiture, constituée de plaques en amiante soutenues par une charpente en bois, s’est effondrée. Les flammes ont trouvé matière à combustion juste sous le toit, où étaient stockés des documents d’archives. La partie du bâtiment consumée par le feu comportait tous les documents administratifs et l’ensemble des systèmes de gestion de la société. Elle devra être totalement rasée.
Le toit s’est effondré dans les bureaux de la Saur, à Landivisiau (Finistère). | OUEST-FRANCE
Une quarantaine de sapeurs-pompiers des centres de Landivisiau, Morlaix, Sizun, Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, Landerneau et Brest ont été mobilisés sur place pour tenter de maîtriser l’incendie à l’aide d’une dizaine de véhicules et de quatre lances.
Ils ont quitté les lieux vers deux heures, samedi matin, après avoir protégé la partie du bâtiment abritant du matériel, séparée de la partie administrative par une cloison non inflammable. Ils sont retournés sur place plus tard dans la matinée pour noyer les fumées qui continuaient à monter du site. Les gendarmes étaient également sur place. L’incendie serait dû à un problème électrique mais les constatations sont encore en cours.
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Alors que certains viennent y passer une nuit, ou plus, pour leurs vacances, d’autres y viennent alors qu’ils sont dans une situation précaire. À Morlaix (Finistère), l’auberge de jeunesse accueille des personnes en difficulté, pour la plupart aidées par le 115. Ils sont agent de soin en Ehpad, mécanicien ou encore cantinier…
Pauline Grosso, directrice de l’Auberge de jeunesse de Morlaix (Finistère), accueille des personnes en difficulté dans son établissement, en lien avec le 115. | OUEST-FRANCE.
« J’ai un toit sur la tête, c’est le principal », pose Clément, 26 ans. Le jeune homme, originaire de Vannes, est arrivé à Morlaix (Finistère) début juin 2022, après avoir obtenu un travail d’agent de soin dans un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Il a été pris en charge par le 115, un numéro d’urgence qui vient en aide aux personnes sans abri et en difficulté sociale.
Dans ce cadre, il a été accueilli à l’Auberge de jeunesse de Morlaix, pour une période d’environ deux semaines, le temps de recevoir son salaire. « Je suis à la recherche d’un logement, mais les propriétaires ne prennent que des étudiants », explique-t-il.
« Ce sont souvent des gens qui ont un travail avec un petit salaire et qui n’ont pas réussi à trouver un logement », explique Pauline Grosso, directrice de l’auberge de jeunesse. Mais l’établissement accueille aussi des parents isolés avec enfants de moins de 3 ans, des personnes sans domiciles fixes, des anciens détenus de prison… Les demandes viennent du Centre départemental d’action sociale (CDAS), de la Mission locale, d’assistants sociaux… Et la prise en charge est centralisée par le 115, selon Pauline Grosso.
« On les accueille quand il y a de la place »,
poursuit la directrice. Depuis le début de l’année, une quarantaine de
dossiers ont été reçus à l’auberge, pour une durée de séjour d’environ sept
jours en moyenne. « Le coût financier est pris en charge par le
service qui nous demande la chambre. Pour nous, c’est un investissement humain
», pose Pauline Grosso.
« Je ne connais personne à Morlaix, lâche Clément. Ici, j’ai rencontré un monsieur super gentil, qui est dans le même cas que moi. On se dit qu’on n’est pas seul », poursuit-il.
Des amitiés se nouent au sein de l’auberge. Avec Jonathan, par exemple, un mécanicien et père d’un enfant de moins de trois ans. Il est resté à l’auberge plusieurs semaines. Clément Tolentin, cuisinier de l’établissement, raconte : « J’ai gardé contact avec lui. On vient de fêter son anniversaire et il m’a aidé à déménager ». Pauline Grosso ajoute : « C’est le côté positif et enrichissant ».
De son côté, Guy Paterne Samba, qui travaillait auparavant dans une cantine, loge dans l’établissement depuis bientôt deux ans : « À l’auberge, ils m’ont ouvert la porte », raconte-t-il. La directrice de l’établissement souhaiterait désormais l’embaucher.
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Jeudi, la lecture des noms des 42 résistants et parachutistes, tombés au champ d’honneur au sein du maquis de Saint-Laurent, a été confiée à deux membres du CMJ (conseil municipal des jeunes). | OUEST-FRANCE
Jeudi, c’est autour de la stèle rendant hommage aux maquisards FFI( Forces françaises de l’intérieur) de Saint-Laurent disparus, aux SAS (Special Air Service) anglais, aux parachutistes français et aux équipes Jedburgh, larguées après le 6 juin 1944, que les membres de l’Union nationale et les élus trégorrois, ont commémoré le maquis de Saint-Laurent.
« Un maquis qui, comme bien d’autres, était composé de combattants que rien ne prédisposait à se battre ensemble contre un ennemi commun, a rappelé Alain Le Clech, président de l’Union nationale des parachutistes. Malgré leurs divergences politiques, les hommes du maquis FTP (Francs-tireurs et partisans français) de Jules, le Plestinais, du groupe FFI du docteur Le Janne, mais encore les parachutistes du colonel Château-Jobert et les SAS Spécial air Service de la 2e compagnie commandée par le capitaine Sicaud, tous ont fait bloc contre l’envahisseur. »
Pour ces derniers, tout commença par un largage au-dessus du secteur de Morlaix. Cette mission aéroportée nommée Derrick 2 avait été confiée au lieutenant Paul Quélen, originaire de Morlaix. Le 4 août 1944, les Stirling partis de Fairford en Angleterre touchèrent le sol vers minuit dans un secteur reculé de Saint-Jean-du-Doigt, sécurisé par les maquisards de Saint-Laurent.
Dans un écrit, l’un des parachutistes témoigne : « Le hurlement déchire mes oreilles et déjà se perd. Comme un projectile, je passe à travers la trappe, pieds en avant. La nuit me happe, m’aspire… Un froissement soyeux. Le fasseyement d’une voile. Un claquement au-dessus de ma tête. Un choc affaibli, mais très perceptible, dans mon corps. Mon parachute est ouvert… Nos avions ne sont plus qu’un bourdonnement qui décroît. Puis c’est le silence… Je regarde sous mes pieds, deux fermes. Une seule, près d’une mare scintillant sous la lune. Le carré clair de la cour, avec la tache sombre du tas de fumier dans un coin… » Le parachutiste atterrit dans le noir, tout debout, les deux pieds bien à plat. Débarrassé de ses sangles et de ses harnais, il saisit la terre : « Je l’embrasse à pleine bouche, la terre de France, la terre de mon pays. ». Cet instant-là, il l’attendait depuis quatre ans !
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Lundi, la commune va inaugurer une rue nommée 8 août 1944, date de sa libération. Une plaque commémorant les trois otages volontaires sera également dévoilée.
Jules Cornic (à gauche) ainsi que les docteurs Marcel Le Roux (à droite) et Yves Mélou, se sont portés otages volontaires le 8 août 1944, jour de la libération de la commune. | DR
Dimanche, la commune inaugurera la rue du 8 août 1944, date de la libération de Plougasnou. Un hommage particulier, matérialisé par une plaque commémorative, sera rendu aux docteurs Marcel Le Roux et Yves Melou, et à Jules Cornic, qui se sont portés otages volontaires ce jour-là. Ils recevront la Croix de Guerre et une citation.
La commune comptait une garnison allemande importante à l’époque : un poste d’observation, à Rufélic, et une antenne de la Gestapo. Les Allemands quittent Plougasnou, le 5 août 1944, et 80 FFI (Forces françaises de l’intérieur) y entrent. Le 8 août, au matin, une colonne allemande de 300 soldats revient et prend position au lieu-dit La Toupie, à 500 mètres du bourg, à l’embranchement des routes de Lanmeur et de Morlaix. Les FFI, en infériorité, veulent éviter le combat intra-muros et se regroupent dans la campagne. Après un bref combat faisant quelques blessés de part et d’autre, un sergent FFI se présente au chef de la colonne afin de parlementer.
Les conditions pour épargner le bourg et les habitants sont les suivantes : 30 FFI doivent être livrés aux Allemands ainsi que 30 otages civils. Trois hommes se présentent alors comme otages volontaires : les docteurs Mélou et Le Roux, ainsi qu' un réfugié brestois, Jules Cornic. Trente otages sont sélectionnés, puis les médecins sont relâchés et regagnent le bourg, complètement occupé par les soldats allemands. Les blessés civils et militaires sont soignés, pendant plusieurs heures, à la maison des médecins.
L’officier allemand révèle alors qu’il est prêtre, et déclare être satisfait des soins prodigués prodigués aux soldats allemands. Il affirme que le bourg de Plougasnou ne subirait ni dégradation, ni pillage. La colonne allemande se dirige ensuite vers Lanmeur, où les combats se poursuivront.
Marcel Le Roux (1908-1975), né à Roscoff et médecin à Plougasnou depuis les années 1930, rendra de nombreux services à la Résistance pendant l’occupation,
Yves Mélou (1896-1957), né à Mael Carhaix et médecin à Plougasnou depuis 1927, était décoré de la Croix de Guerre 1914-1918.
Jules Cornic (1876-1954), ouvrier de l’arsenal de Brest, s’était réfugié à Plougasnou et y résidera le reste de sa vie.
Si cette journée du 8 août 1944 a vu, grâce au courage des otages volontaires, la préservation de Plougasnou, il convient d’honorer également la mémoire des victimes des exécutions de Rufélic et Pontplaincoat, survenues quelques semaines plus tôt, ainsi que celle des autres plougasnistes tombés lors de cette guerre.
Diaporama : Les soixante cinq ans de la Libération de Plougasnou dimanche 9 Août 2009
Diaporama : D-Day 70e anniversaire Plougasnou 9 et 10 août 2014
Les stèles de Pomplaincoat et de Ruffélic.
Photos pyb29
Stèle de Pomplaincoat : Jean Scour, Alexis et Jean Moal, CL KerguidufF
Stèle de Ruffélic : Yvonne et Yves Jégaden, Isidore Masson, Charles Bescond
Aucune rue de Plougasnou ne porte leur nom.
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Alors que le Salon d’été bat son plein dans les murs de la mairie depuis le 17 juillet et jusqu’au 21 août, les responsables de l’association, artistes eux-mêmes, sont perplexes.
Le Salon d’été, en cours dans la salle des mariages de la mairie, est aussi l’occasion de prestations d’artistes en direct comme, ici, Rémy Nicolas, entouré, de gauche à droite, par Céline Conaté, Rosalie Perrot (accueil) et Taty Hamon, artiste sculptrice. | OUEST-FRANCE
L’association Salon des arts de Carantec a été créée
en 2011. Son but : Faire vivre, découvrir et aimer l’art à un large
public
. Un programme ambitieux, mis en application par son premier
président, Jacques Hélies, et par son successeur, Jean-Henri Prigent. Avec un
credo jamais démenti depuis : Rendre l’art accessible au plus grand
nombre en proposant des œuvres à des prix abordables
.
Le Grand salon de peinture de Carantec
En 1976, Robert Priser et Marie Anne Guéguen-Porzier ont été les cofondateurs de ce qu’ils ont baptisé alors Le grand salon de peinture de Carantec. Très vite, le Salon d’été devient l’un des temps forts de l’animation carantécoise et léonarde. Trente-cinq ans plus tard, en 2011, le Salon d’été était le salon le plus ancien sur le nord de la Bretagne avec, en moyenne, plus de 1 000 visiteurs par an. C’est alors que les créateurs de ce grand salon de peinture décident de passer la main. L’association Salon des arts de Carantec est créée et soutenue par la mairie, représentée par Isabelle d’Arboussier, elle-même artiste peintre. C’est le début d’une nouvelle aventure sur les cimaises de l’Espace André-Jacq avec, déjà, 72 peintres et sculpteurs présents et 2 600 visiteurs.
Salon d’été et Salon d’hiver
La nouvelle association va ensuite s’atteler à la préparation d’un premier Salon d’hiver, destiné aux professionnels, et qui attirera 65 artistes pour 1 600 visiteurs. Chaque année, jusqu’en 2019, le succès est au rendez-vous avec, par exemple, en 2012, 2 070 visiteurs au Salon d’été et 2000 au Salon d’hiver.
Jacques Hélies passe le relais
En mars 2015, le président Hélies décide d’arrêter. Jean-Henri Prigent, artiste peintre, prend alors les rênes de l’association avec, à ses côtés, notamment, Josée Gauthier, Céline Conaté et Maryse Lacut, toutes trois déjà membres de l’ancienne équipe. Tout se passe pour le mieux jusqu’en 2020.
Le blues des membres du bureau
En 2020, la pandémie provoque une année blanche. Et,
à partir de 2021, les salons se tiennent à la mairie, dans une salle assez peu
adaptée à ce type de manifestation, plus petite que l’Espace André-Jacq. La
fréquentation est en baisse et les ventes d’œuvres aussi. Nous n’avons
plus de vraie salle d’exposition depuis le début des travaux du futur musée
maritime
, déplore Josée Gauthier. Du fait de l’interruption des
travaux, les artistes à la tête de l’association, aussi passionnés soient-ils,
vont devoir s’armer de patience car la réouverture de l’Espace André-Jacq ne
semble pas être pour demain…
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Forte température de l’eau, faible débit de la rivière et algues vertes, seraient à l’origine de la mortalité des poissons à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor).
De nombreux poissons morts, sur 400 mètres, dans la partie basse du Yar. | AAPPMA DU LÉGUER
Les craintes d’Eau et rivières de Bretagne et de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA), viennent d’être confirmées par un rapport transmis, hier, par l’Office français de la biodiversité (OFB) à la préfecture des Côtes-d’Armor. Cette dernière avait été alertée de cette mortalité soudaine, le 1er août 2022.
Le rapport précise que cette mortalité aurait été provoquée par « le très faible débit du Yar, la température de l’eau (les fortes chaleurs abaissant le taux d’oxygène dissous dans l’eau), ainsi que par les algues en décomposition (dont la dégradation consomme l’oxygène dissous dans l’eau) ».
Ce constat étant posé, à la préfecture, on veut quand même rassurer les riverains : « La zone concernée est pour l’essentiel composée de terrains privés, avec quelques habitations. Les prélèvements d’hydrogène sulfuré effectués sont très bas ». Les poissons, eux, « ont été ramassés par les services techniques des collectivités ».
Pour les responsables d’Eau et rivières et de l’AAPMA, « les algues vertes seraient remontées haut dans la rivière sur environ 400 m, sous l’effet des forts coefficients de marée, avant de se décomposer ». Ils prônent un changement du modèle de production agricole, toujours source de nitrates.
Une chose est sûre, « une pollution venant de l’amont est à exclure ». À l’APPMA du Léguer comme à Eau et rivières, on craint bien entendu de nouvelles sécheresses provoquées par le réchauffement climatique et que les mêmes causes produisent les mêmes effets ici ou ailleurs. Plestin-les-Grèves n’a pas, c’est vrai, le monopole des algues vertes.
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Les éditions de Blascanvel publient La Tentation du retour et Le livre des non-dits, récits autour d’histoires familiales.
Marie-Claude Courteille présente les livres publiés par les éditions de Blascanvel. | OUEST-FRANCE
Les auteures reviennent sur leur histoire familiale et personnelle, l’une à travers plusieurs générations et l’autre, qui a choisi la Bretagne comme terre d’adoption, sur son enfance en ex-RDA, puis dans l’Allemagne unifiée.
Comme beaucoup de familles françaises, celle de Marie-Christine Courteille est d’origines diverses, bretonne, normande, alsacienne et kabyle. « Pendant la Grande Guerre, mes deux grands-pères ont combattu sous l’uniforme français, l’un à Verdun et l’autre en mer Noire, et mon arrière-grand-père alsacien dans les Dardanelles sous l’uniforme allemand, raconte Marie-Christine Courteille. Mon grand-père n’en a jamais parlé, on n’évoquait pas le stress post-traumatique à l’époque ». Certains lieux de guerre, Kherson, Nikolaïev (Mikolaïv en ukrainien) ont une résonance particulière avec l’actualité.
L’histoire se poursuit avec la Seconde Guerre mondiale, puis l’Afrique où est née l’auteure. « J’ai gratté dans mes souvenirs, ce que les anciens m’ont raconté, puis dans les archives d’époque. Tant de choses se sont perdues. »
La tentation du retour a une Trabant, voiture symbole de l’ex-Allemagne de l’Est, en couverture. L’auteure, née en RDA et spécialiste de l’interculturalité, vit en Bretagne depuis 2012 et enseigne l’allemand à l’université de Guingamp. Elle a créé une fiction autour de son enfance avant et après la chute du Mur de Berlin, puis de sa vie en France.
Les ventes des livres des éditions de Blascanvel financent l’association Zo Kwe Zo Éducation, qui soutient des projets au profit de l’enfance en Centrafrique, pays ravagé par la guerre civile.
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Plusieurs associations et organismes du Finistère appellent à se mobiliser samedi 6 août 2022, date anniversaire du largage de la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki en 1945, pour le désarmement nucléaire de la France. Le rendez-vous a lieu au Mnez-Hom.
Les représentants des différentes associations, partis politiques, membres du collectif pour l’interdiction des armes nucléaires, avec au centre Noëlle Péoc’h, du mouvement de la paix et membre du CIAN 29. | OUEST-FRANCE
Non à l’arme nucléaire.C’est sous ce mot d’ordre que le collectif finistérien pour l' interdiction des armes nucléaires (CIAN 29) et le Mouvement pour la paix appellent à la mobilisation samedi 6 août 2022, au sommet du Menez-Hom. « Un lieu symbolique car proche de l’île Longue, explique Noëlle Péoc’h, du Mouvement de la paix et membre du CIAN 29.
Notre action vise à sensibiliser l’opinion publique sur l’élimination totale des armes nucléaires.
« Cette année, notre commémoration va revêtir un caractère particulier, avec la guerre en Ukraine et la menace de l' usage de l’arme nucléaire annoncé par Poutine. La situation est grave. »
À 11 h 30, rendez-vous au parking de Sainte-Marie du Menez-Hom pour un pique-nique à partir de 12 h, en musique (irlandaise). À 14 h, départ en voiture jusqu’à l’entrée de la route qui mène au Menez-Hom, puis montée en cortège jusqu’au sommet. De 14 h 30 à 18 h, animations et échanges au sommet de la montagne.
Le Mouvement de la paix a également lancé une pétition pour que la France signe et ratifie au plus vite le TIAN (Traité pour l’Interdiction des Armes Nucléaires du 3 juillet 2017).
La fédération du Finistère du PCF invite également à prendre part à l’événement.
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Tous les ans, l’association des Chiffonniers de la Joie propose trois grandes ventes : la première en avril, la deuxième en août et la troisième en décembre.
Manue et Anne Charlotte et tous les bénévoles des Chiffonniers de la Joie préparent la grande vente des 13, 14 et 15 août. | OUEST-FRANCE
Tous les bénévoles s’attellent actuellement à
préparer la grande vente d’été qui se déroulera le samedi 13, dimanche 14, de
10 h à 17 h sans interruption, et le lundi 15 août, de 10 h à 12 h.
C’est une vente d’objets d’exception, vintage mis de côté tout au long de
l’année afin de proposer de la qualité,
expliquent Manue et Anne
Charlotte, deux des responsables des Chiffonniers qui préparent activement,
avec tous les bénévoles, cette grande vente d’été.
Le public trouvera du mobilier : Nous avons
trois conteneurs de stockage,
, des vêtements, de la décoration, de la
vaisselle, des livres énormément. Il y a vraiment du surprenant !
Une tombola sera mise en place durant les trois jours, à 2 € le billet, et permettra aux participants de remporter en premier prix un paravent en triptyque réalisé par l’atelier des Chiffonniers grâce au don d’une artiste locale qui a offert des peintures réalisées sur papier peint. Le deuxième lot est un billot, le troisième une planche à découper et le quatrième un joli nichoir pour les oiseaux.
Les Chiffonniers proposent aussi une journée à 3 €
l’entrée, ce samedi 6 août, où tout ce qui sera proposé à la vente sera
gratuit !
Ensuite, les Chiffonniers seront fermés jusqu’au 13
août, afin de se porter sur la grande vente. Donc, pas de dépôts
possibles cette semaine-là.
À noter, l’utilisation possible de la navette électrique gratuite mise en place par Morlaix Communauté qui circule de la maison de retraite Saint-François au Val Fleuri et dessert le hangar des Chiffonniers évitant des déplacements en voiture et l’utilisation d’un parking parfois saturé.
Contacts : tél. 02 98 62 18 60.
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Société. « Des décennies de vie et de mouvements politiques ont exalté les libertés individuelles sans montrer leurs interdépendances. »
« Les uns évoquent le manque de démocratie participative, les autres une révision constitutionnelle des modes électoraux… » Photo d’illustration. | ARCHIVES STÉPHANE GEUFROI, OUEST-FRANCE
On parle beaucoup de fractures sociales et beaucoup s’interrogent sur la distance et la méfiance qu’éprouvent les citoyens face à l’État. Citoyens, État, des fourre-tout commodes pour désigner des groupes et des entités aux contours flous et qui, donc, ne permettent guère une vraie analyse des causes desdites fractures.
Les uns évoquent le manque de démocratie participative, les autres une révision constitutionnelle des modes électoraux, d’autres enfin de nouvelles décentralisations censées rapprocher élus et institutions du citoyen.
En réalité, ce ne sont ni des lois, ni des injonctions, ni des réorganisations des collectivités publiques qui apporteront un remède. Car pour établir ou rétablir des liens il faut des volontés réciproques.
Pour m’être impliqué dans la vie de ma cité, j’ai pu constater que ces volontés ne touchent qu’une petite minorité de personnes : car les élus craignent le débat ; les services ont la susceptibilité de leurs compétences et les citoyens se découragent très vite face aux réticences.
Notre société a, en fait, perdu le sens de la collectivité et ce, depuis des décennies de vie et de mouvements politiques qui ont exalté les libertés individuelles sans montrer leurs interdépendances ; oubliés la solidarité, la fraternité et le sens profond de l’intérêt collectif.
Et il est bien commode, pour les uns, de négliger la parole de la base en raison de la complexité croissante des problèmes et, pour les autres, d’attendre tout de l’État en revendiquant sans cesse et, par paresse ou calcul, sans prendre le temps de la connaissance et de la réflexion.
Notre société de droits (et de moins en moins de devoirs) est, en effet, complexe et chaque sujet porte son lot de contradictions et de nuances dans lesquelles le fait administratif se délecte ; or, l’État c’est nous et, en tant que tel, il ne peut rien sans nous, car ce n’est pas un mauvais génie venu d’ailleurs ; cette complexité, nous l’avons voulue par nos exigences et nos manques que l’on tente de soigner par la loi.
Nous n’en sortirons ni par les invectives ni par les contestations systématiques ni par le repliement frileux sur soi, mais par une pratique de l’écoute, de la bienveillance, du sens de la communauté, et, pourquoi pas, du don de soi, appris et expérimentés dès le plus jeune âge en famille et à l’école.
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Le théâtre de la Corniche rend hommage, ce soir, à Morlaix, à Bernard Dimey, poète et auteur de chansons du XXe siècle. | OUEST-FRANCE
Le théâtre de la Corniche a sélectionné une galerie haute en couleur, en textes et chansons, pour rendre hommage à Bernard Dimey, ce grand poète du XXeᵉ siècle disparu en 1981.
Des centaines de textes, dont beaucoup mis en musique, ont été interprétés par les plus grands. Des portraits vivants des gens qu’il croisait tous les jours et la nuit, rue Le Pic, place Pigalle, rue des Abbesses… « Du pilier de bar à la prostituée, au petit malfrat ou au gigolo, rien n’échappe à son œil ni à sa plume. Pas même les débats de conscience de l’alcoolique repenti ou du délinquant de bas étage, l’émotion d’une vie qui s’éteint ou l’hypocrisie des bien-pensants, la brutalité d’un fait divers ou la simple évocation des petits plaisirs du jour. »
Ce jeudi 4 août, à 20 h 30, cour de l’école Corentin-Caër à Morlaix. Tarif : 6 €.
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Choisi par la société Les Abeilles International (groupe Econocom), Navaleo va assurer, au port de Brest (Finistère), le chantier de déconstruction de l’Abeille Languedoc.
L’Abeille Languedoc mardi, au 5e bassin du port de Brest. | ERWAN GUÉGUÉNIAT
En provenance de Cherbourg, le remorqueur de haute mer Abeille Languedoc est arrivé à Brest (Finistère) ce mardi 2 août 2022. Accosté au 5e bassin nord, le remorqueur a reçu mercredi à couple l’Abeille Bourbon pour un transfert de matériel et carburant.
Les techniciens de Navaleo (Les Recycleurs Bretons) vont prendre en charge le navire pour commencer les opérations de démantèlement, avant une entrée en forme n°1 pour découpe. « Les associations Mor Glaz et du Remorquage sont pleinement satisfaites de la décision de Saoura Draoua, présidente des Abeilles International, de faire déconstruire le remorqueur par une société brestoise », souligne Jean-Paul Hellequin, président de l‘association Mor Glaz, qui milite depuis longtemps pour le retour à Brest de l’Abeille Flandre.
C’est en 1978, sous le nom de Neptun Gothia, que ce remorqueur a été construit par le chantier Ulstein Halto à Ulsteinvik en Norvège pour l’armement suédois Transport and Marine Service.
En 1979, à la recherche de puissants remorqueurs pour la surveillance et sauvetage des côtes françaises, la compagnie Les Abeilles International fait l’acquisition du Neptun Gothia, qui devient Abeille Languedoc, et de son sister-ship Neptun Suecia qui devient Abeille Flandre.
L’Abeille Languedoc sera basée à Cherbourg, puis remplacée, en 2005, par l’Abeille Liberté. Elle rejoindra ensuite, dans un premier temps, le port de La Pallice puis celui de Boulogne-sur-Mer. Affrétées par la Marine nationale durant 43 années, les deux Abeilles ont secouru et sauvé des milliers de marins, des millions d’euros de biens. Et évité plus de 21 marées noires équivalentes à celle de l’Amoco Cadiz.
Longue de 63, 45 m, large de 14,43 m, d’un port en lourd de 2 220 tonnes, l’Abeille Languedoc affichant une puissance de 12 800 CV (4 diesels MAK), a une force de traction au point fixe de 160 tonnes. Actuellement à Toulon, l’Abeille Flandre, remorqueur emblématique de la ville de Brest durant 25 années, pourrait devenir musée, restaurant…
Lundi 1er août, de nombreux poissons ont été retrouvés morts dans la partie du Yar sous influence des marées. Les algues vertes sont pointées du doigt.
De nombreux poissons ont été retrouvés morts dans la partie basse du Yar, à Plestin. ©AAPPMA
Par Rédaction Lannion Publié le
Lundi 1er août, une pollution a causé la mort de nombreux poissons emblématiques du patrimoine sauvage de la baie de Lannion. Saumons, truites de mer, truites farios et poissons plats marins ont été retrouvés morts dans la partie du Yar sous influence des marées.
Alertés par les riverains et la police municipale de Plestin, la Police de l’eau (OFB) et la gendarmerie nationale ont constaté la mortalité de nombreux poissons en partie basse du Yar, Un procès-verbal a été établi par la gendarmerie.
« Un premier rapport établi par ces services écarterait la piste d’une pollution accidentelle en privilégiant un scénario « effet cocktail » particulièrement inquiétant », pointent Jean-Luc Pichon, délégué départemental Eau et Rivières de Bretagne et Jean-François Jeandet, président de l’AAPPMA Le Léguer et vice-président de la Fédération départementale de pêche des Côtes-d’Armor.
Les forts coefficients de la semaine dernière ont remonté les algues vertes très haut dans la zone d’influence des marées et celles-ci se sont déposées au fond de la rivière à la marée descendante.
En se décomposant dans un milieu déjà très affaibli par le faible débit de la rivière et la température élevée de l’eau, elles auraient ainsi causé la mort de très nombreux poissons.
« Si le scénario est confirmé il constituerait un nouveau péril pour la faune de ces milieux aquatiques très riches que sont les estuaires des nombreux petits fleuves côtiers bretons ».
Et de s’interroger au passage quant à l’impact de ce phénomène sur la qualité de l’eau pompée sur ce site à destination de la consommation humaine.
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L’avocat Frédéric Allaire vient de saisir le tribunal administratif de Rennes à propos de la privatisation et la commercialisation de l’espace maritime à l’occasion de la Route du rhum – Destination Guadeloupe, au départ de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Il conteste l’arrêté du préfet maritime.
Des vedettes à passagers lors de la 11e édition de la Route du rhum en 2018 au large de Saint-Malo. | JOËL LE GALL/OUEST FRANCE
« Faire payer le droit d’accès est un détournement par les organisateurs de l’utilisation du domaine maritime. » Directeur du Lex, le laboratoire d’études cliniques et scientifiques de la faculté de droit et de sciences politiques de Nantes, Frédéric Allaire s’active sur le dossier de la Route du rhum depuis plusieurs années. Sur la base du principe que « la mer est, par définition, un domaine public, gratuit et inaliénable ». Après plusieurs années de procédure, la Cour de cassation a finalement donné raison à l’organisateur par une décision rendue en septembre 2021.
Lire aussi : Route du Rhum. Les organisateurs ont-ils le droit de faire payer l’accès à la zone de départ ?
Depuis, Frédéric Allaire et plusieurs collaborateurs du Lex ont pris une autre voie pour contester ce qu’ils considèrent comme « une privatisation du domaine maritime ». Pour les avocats, la première procédure ne posait pas la bonne question. « Le préfet prend un arrêté pour assurer la sécurité du plan d’eau et c’est tout à fait normal. Il laisse le soin à l’organisateur d’autoriser un certain nombre de navires à l’intérieur de la zone. » Ces navires se voient remettre un pavillon spécifique qu’ils doivent arborer. « En revanche, nous contestons le fait que l’organisateur en fasse une activité commerciale en faisant payer cette autorisation. »
Courant juin, Frédéric Allaire a donc sollicité le préfet maritime de la zone Atlantique pour savoir s’il comptait modifier l’arrêté de 2018 pour l’édition 2022 de la Route du rhum, dont le départ sera donné le dimanche 6 novembre à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Nous n’avons pas eu de réponse, mais l’arrêté a été publié il y a quelques jours. Sans la moindre modification », regrette l’avocat. « Nous avons donc déposé un dossier en référé auprès du tribunal administratif de Rennes afin de demander à la justice de surseoir à l’arrêté pris par le préfet maritime. »
Frédéric Allaire s’étonne de « la position paradoxale du préfet maritime qui considère qu’à partir du moment où les règles de sécurité et de police sont respectées, tout le volet commercial ne le concerne pas ». Or, selon lui, cela revient « à mettre en place un péage en mer, avec obligation pour tout navire qui souhaite embarquer des passagers pour assister au départ, de s’acquitter d’une taxe de 30 € pour accéder au plan d’eau ».
Le tribunal administratif a mis le dossier à l’audience du vendredi 5 août à 16 h. Il tentera de répondre à la problématique de l’accès privatif au domaine maritime. « Si le tribunal donne raison à la Route du rhum, cela veut dire que demain, tout délégataire organisateur d’un évènement maritime pourra appliquer une taxe pour l’accès au plan d’eau. »
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Clément Nourisson, un Costarmoricain âgé de 31 ans, originaire de la région de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a été victime d’une attaque à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le 17 juillet 2022. Il aurait été braqué devant son domicile. Ses obsèques ont eu lieu, vendredi dernier, dans le Finistère. La police ivoirienne a ouvert une enquête, tout comme le parquet de Paris.
Un Costarmoricain âgé de 31 ans a été tué par balles dans un quartier d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. | ROMAYAN - STOCK.ADOBE.COM
Clément Nourisson était ingénieur chez Bouygues Construction dans ce pays de l’ouest de l’Afrique, depuis 2018. Son décès a suscité un véritable émoi dans la région de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), où le trentenaire a grandi et où il a gardé des amis.
Les faits se seraient déroulés devant son domicile de la Zone 4 de la commune ivoirienne de Marcory. Selon des éléments rapportés par un journaliste ivoirien, un groupe d’hommes armés s’en serait pris à lui pour lui voler ses effets personnels. Clément Nourisson et un ami à lui auraient été suivis en rentrant d’un restaurant. Braqué devant la porte de son domicile, il aurait remis les effets personnels qu’il portait sur lui (téléphone, argent, clé de voiture).
Le Ministère français des Affaires étrangères recommande en effet aux voyageurs français en Côte d’Ivoire de « n’opposer aucune résistance » dans le cas d’une telle attaque. Les hommes armés auraient ouvert le feu alors que le trentenaire voulait les empêcher d’entrer chez lui, afin de protéger sa compagne.
« Nous avons appris avec une grande tristesse le décès d’un de nos compatriotes à Abidjan, le mois dernier, dans des circonstances qui restent à éclaircir, confirme une source diplomatique. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est en contact avec sa famille. Notre ambassade est mobilisée, en liaison avec les autorités locales et les représentants sur place de l’employeur, pour apporter son soutien à l’enquête lancée par les autorités locales. »
Le corps de Clément Nourisson a été rapatrié en France dans les jours suivants. Les obsèques se sont déroulées en présence de sa famille et de ses proches, le vendredi 29 juillet, à Locquirec et Saint-Thégonnec, dans le Finistère, où résident ses parents. La police locale, à Abidjan, a ouvert une enquête.
Contacté par Ouest-France, le parquet de Paris indique également avoir ouvert une enquête pour homicide volontaire. Il se saisit lorsqu’un crime est commis à l’encontre d’un ressortissant français à l’étranger. L’enquête française a été confiée à l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP).
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Philippe Fedrix a longtemps été une figure du marché de Morlaix (Finistère). Pour des raisons de santé, il termine son parcours dans une boutique, place des Otages, à quelques mètres de son ancien étal.
Place des Otages, Philippe Fedrix a nommé sa boutique, Voyage au bout du monde. | OUEST-FRANCE
Engager la conversation avec Philippe Fedrix, c’est le départ d’un petit voyage. Il discute avec tous ses clients comme s’ils étaient des amis au sein de sa nouvelle boutique, au 23, place des Otages où il vient d’aménager. Juste à quelques mètres de son ancien étal où il s’installait le samedi sur le marché de Morlaix (Finistère). « Des problèmes de dos m’ont obligé à renoncer à faire les marchés. Porter et déballer les cartons de vêtements à longueur de journée, n’était plus fait pour moi », souligne celui qui a commencé sa vie professionnelle par la restauration en Allemagne, en Angleterre et en Suisse.
Puis il devient commerçant, part en voyage au Népal et en Inde, un voyage qui en cachera bien d’autres. Tous les vêtements qu’il vendait sur son étal et qu’il propose maintenant en boutique viennent de l’étranger. Mais sans l’étiquette made in China ou made in Bangladesh, que l’on voit un peu partout. Ce sont des habits ethniques. « Un produit propre et naturel, peu traité, agréable au toucher, beaucoup plus agréable que du plastique. »
D’abord à Saint-Brieuc, puis à Plougasnou, Plestin-les-Grèves, Morlaix… Son étal a ravi une clientèle à la recherche de robes bohèmes et colorées, de sarouels en soie, de manteaux et vestes ethniques en coton. « J’ai bien vendu du chanvre pendant dix ans, mais ça ne s’use pas, les clients ne revenaient pas », s’amuse celui qui travaille toujours en liaison directe avec les ateliers du Jaipur, au Rajastha, de Katmandou, au Népal et d’autres… « Je préfère travailler avec des gens qui méritent », souligne celui qui a été marqué par le tremblement de terre de 2015 au Népal, « où les enfants de la rue jouaient sur les toits des ateliers qui avaient enseveli leurs mamans. »
Aujourd’hui, Phillippe Fedrix continue de travailler avec des importateurs sans intermédiaires : « Je n’ai aucunes affinités avec les riches commerçants chinois ou russes qui traitent les gens comme des chiens. Ce sont eux qui ont asséché le Mékong pour irriguer leurs rizières et plantations de canne à sucre. »
Il préfère travailler avec le Tibet : « Ils sont super-gentils, j e suis plutôt branché bouddhisme » , précise-t-il. Pour lui, la confiance paie, une relation qu’il noue également avec une association d’Otavalo en Équateur, toujours sans intermédiaire, « c’est pour cette raison que je peux proposer des prix abordables ».
Voyage au bout du monde, 23, places des Otages. Tél. 06 87 42 06 86.
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Aurélien Prost se donnera en spectacle, avec sa compagnie, lors des Rues en scène, mercredi 3 août 2022, à Morlaix (Finistère). Funambule depuis seize années, il a parcouru le monde, parfois perché à plusieurs mètres au-dessus du sol.
Aurélien Prost, funambule, réalisera pour la dernière fois son spectacle« Sodade », mercredi 3 août 2022, à 22 h, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
Cette représentation, c’est lui qui l’a portée et qui l’a mise en scène : « C’est l’histoire d’un vieil homme qui, un soir de tempête, plonge dans ses souvenirs pour se donner de la force. Sodade [N.D.L.R : le nom du spectacle] caractérise, en portugais, une nostalgie intense et heureuse ».
Les équilibristes vont évoluer, à 5 mètres au-dessus du sol, sur un câble en mouvement qui rejoint deux structures. La scénographie évoque un Super 8, un format de film cinématographique pour amateur, lancé par Kodak en 1965. « Avec ce spectacle, j’ai voyagé partout dans le monde », raconte le funambule.
Sur la route
L’Angleterre, l’Italie, la Nouvelle-Calédonie, la Corée du Sud… La compagnie a parcouru des kilomètres pour performer son spectacle. Un rythme « effréné », entre trajets, répétitions, montage et démontage des décors… D’avril à fin octobre, Aurélien Prost est sur les routes de France, d’Europe et d’ailleurs. « Je m’amuse trop, je rencontre plein de publics différents, se réjouit le funambule. Notre spectacle touche toutes les cultures », poursuit-il.
Des souvenirs, il en a plein sa valise. « Quand on a été invité en Corée du Sud, on n’avait pas de sous. Donc on a construit un décor nous-même pour l’occasion, qu’on a envoyé par container. On l’a retrouvé deux mois plus tard, à l’autre bout du monde. C’est beau que ce spectacle nous amène aussi loin ».
En Italie aussi : « le public m’a marqué. Ils étaient à fond, ils avaient une écoute poétique. Après le spectacle, ils sont restés là, autour de la scène, à rêver », raconte l’artiste.
Le funambule se souvient aussi de sa plus belle traversée en grande hauteur. C’était à Strasbourg, entre deux tours de l’ancienne ville fortifiée. L’équilibriste évolue en extérieur, avec un balancier, une perche qui lui permet de maintenir son équilibre. Il passe d’immeuble en immeuble, d’église en église… « Le plus haut que j’ai fait, c’est 30 mètres », raconte-t-il, l’air serein.
Ce qu’il aime, c’est ce « calme » qu’il ressent lorsqu’il est en hauteur. « J’apporte une attention particulière à mon équilibre. Tous les sens sont ouverts : le regard, le toucher… Plus je vais haut, plus j’ai d’adrénaline ».
Demain soir, à Morlaix, il performera la « 200e et dernière représentation » de Sodade, joué par la compagnie depuis maintenant neuf ans. Pour le funambule, c’est une page qui se tourne.
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La traditionnelle épreuve du Tour de Callot, régate sympathique et conviviale, se disputera samedi et dimanche. Organisée par le Club nautique de Carantec (CNC), elle accueille de nombreux types de bateaux, caravelles, cormorans, cat-boats, optimist, tabascos, dériveurs. La mise à disposition du comité de course se fera au port, à 11 h samedi et à 11 h 30 dimanche.
Jean-Baptiste Patault, président du CNC, précise pour
les futurs concurrents que la présentation de la licence 2022 Compétition
ou la présentation d’une licence temporaire qui peut être prise lors de
l’inscription est obligatoire
. Et il croise les doigts pour que les
épreuves ne soient pas reportées, comme celles de 2021, repoussées d’une
semaine à cause d’une très mauvaise météo.
Inscriptions : en ligne sur le site du CNC (page régates) ou au club le samedi (pour un ou deux jours), de 9 h à 10 h et le dimanche, de 9 h 30 à 10 h 30.
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L’association Halte aux marées vertes lance un concours photo sur le thème « Les algues vertes dans tous leurs états ». Les photos sont à faire parvenir à l’association, basée à Hillion dans les Côtes-d’Armor, au plus tard le 14 septembre 2022.
L’association Halte aux marées vertes lance un concours photo sur le thème « Les algues vertes dans tous leurs états ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le concours photo lancé par l’association Haltes aux marées vertes, dont le siège se trouve à Hillion près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a pour thème « Les algues vertes dans tous leurs états ». Il est ouvert à tous, dans les catégories adultes et jeunes (moins de 15 ans), pour des photos prises cet été ou par le passé, en noir et blanc ou en couleur, format portrait ou paysage.
Un prix du jury (photographes professionnels) et un prix du public seront décernés dans les deux catégories le samedi 24 septembre 2022, lors du salon « Dérivages 2 » organisé par l’association à Jospinet en Planguenoual.
Les lauréats se verront remettre un lot de livres. Les photos sont à faire parvenir à l’association au plus tard 10 jours avant, soit le 14 septembre, à l’adresse suivante : contact@halteauxmareesvertes.org Pour plus de précisions, se référer au règlement du concours figurant sur le site internet de l’association : https://www.halteauxmareesvertes.org/
Ce concours photos constitue une des animations de Dérivages 2 qui comportera également deux conférences de Splann !, des dessinateurs de presse et auteurs de BD bretons, une vente aux enchères d’objets artistiques, une scène musicale…
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Dans le Finistère, une femme en demande d’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut y avoir recours dans six établissements de santé. Entretien avec la docteure Françoise Berger, responsable du centre d’IVG de l’hôpital de Quimper.
Une partie de l’équipe du centre d’IVG de l’hôpital de Quimper (Finistère) : (de gauche à droite) Dr Mathilde Gilbert, médecin généraliste ; Nathalie Langlois, conseillère conjugale et familiale ; Dr Françoise Berger, responsable de l’unité ; Estelle Esnault, secrétaire du service. Lundi 25 juillet 2022. | OUEST-FRANCE
La docteure Françoise Berger est à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes au sein du centre d’interruption volontaire de grossesse (IVG) à Quimper (Finistère). C’est l’un des six établissements de santé qui la propose dans le département.
Combien d’IVG le centre de Quimper pratique-t-il ?
En 2021, on en a fait 650, qu’elle soit médicamenteuse ou chirurgicale. C’est à peu près stable par rapport aux années précédentes. Il y a environ 35 % de chirurgical et 65 % de médicamenteux. Cette part ne cesse d’augmenter. On est toujours autour de 220 000 IVG en France par an. Il n’y en a pas beaucoup en Bretagne. C’est pour cela que ça nous permet de répondre assez facilement. On est la deuxième région où en fait le moins, après les Pays de la Loire.
Quel est le profil des femmes qui passent la porte du service ?
En Bretagne, deux femmes sur trois ont entre 20 et 34 ans. C’est d’une logique absolue, puisque c’est la période où les femmes vont être le plus en couple, avoir le plus de rapports sexuels, sans forcément avoir les capacités de fonder une famille. Ou au contraire, après avoir fait le nombre d’enfants qui leur convient pour une famille. On croit toujours que l’IVG c’est chez les jeunes femmes, voire les mineurs. Ce n’est pas vrai. Ici, on fait autant d’IVG chez les femmes de plus de 40 ans que celle de moins de 18 ans.
Le centre d’IVG de Quimper a-t-il une spécificité ?
C’est le seul établissement dans le Finistère à proposer la méthode chirurgicale avec anesthésie locale.
Une loi a été votée, allongeant le délai de recours à l’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhées (absence de règle). Est-ce le cas à Quimper ?
Oui, mais pour le moment on n’a pas encore eu de demande.
Comment votre centre s’est-il construit ?
Ça ne s’est pas fait tout seul. Comme beaucoup de centres, on est parti avec très peu de monde, pas de personnel permanent, pas forcément volontaire pour faire ça, le passage obligé de certains internes. Et des postes pas bien payés, avec des horaires compliqués, et des statuts pas agréables. Aujourd’hui chez nous il y a un vrai statut pour les médecins, pour les conseillères conjugales. Tout cela, ça a bien mis 20-25 ans à se mettre en place. Ç’a été très long, très progressif. C’est un effort au jour le jour des gens qui travaillent dans le centre.
Comment fonctionne-t-il ?
On s’est beaucoup mis en réseau, notamment avec les anesthésistes du centre hospitalier de Cornouaille (Chic), avec des places préréservées dans les unités chirurgicales de jour, dans l’unité de gynéco. On trouvera toujours un lit pour nos patientes. Tout ça pour pouvoir aller vite. Si la femme est sûre de son choix ce n’est pas la peine de perdre du temps. Tous les médecins du centre réalisent des IVG. Mais on est très aidés par les gynécologues obstétriciens du Chic quand on ne peut pas être là. Systématiquement toutes les semaines, c’est le gynéco d’astreinte qui va les réaliser.
Quelles évolutions voyez-vous pour ce centre ?
Il reste à développer l’IVG médicamenteuse à domicile. Le Covid nous a permis de mettre en place des téléconsultations pour cette méthode. En 2019, on en avait zéro ; en 2020, 125 ; en 2021, 232. Ce dernier chiffre représente la moitié des IVG médicamenteuses réalisées en 2021 dans notre centre de Quimper, via la téléconsultation. C’est énorme. Et c’est pratique pour les femmes qui ne peuvent pas se déplacer facilement.
Comment l’image de l’IVG a-t-elle évolué au fil du temps ?
Il y a 25 ans, il y avait une connotation négative très forte. Il y avait des représentations complètement fausses de ce qu’est qu’une femme en demande d’IVG. Aujourd’hui, les mentalités ont beaucoup évolué. Je crois que c’est reconnu comme une vraie activité médicale, sur sa complexité, sa singularité. Heureusement.
C’est un sujet qui cristallise beaucoup de problématiques.
IVG ce n’est pas que médical. C’est biologique, psychologique, social, affectif, moral, religieux, culturel… Il y a plein de facteurs qui font qu’une femme ne peut pas garder la grossesse. En France, il y a à peu près 730 000 naissances par an, pour environ 220 000 IVG. Pour les naissances, un tiers de ces grossesses n’étaient pas prévues. Cela veut dire qu’en France, la moitié des grossesses ne sont pas prévues, c’est quand même énorme. Et en même temps, quand on pense au nombre de femmes en âge de procréer, ce n’est pas beaucoup 220 000 IVG. Et c’est beaucoup moins qu’avant la loi Veil [en 1975, elle dépénalise l’avortement, N.D.L.R.].
Qu’a-t-elle changé ?
Ce n’est pas la loi qui crée l’IVG. Avec ou sans loi, l’interruption de grossesse existe. Dans un cas c’est encadré, c’est pris en charge par les médecins et la sécurité sociale. Dans l’autre, la seule chose qui se passe, c’est que ça tue des femmes.
Dans le Finistère, on compte six établissements de santé à pratiquer l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Le centre d’IVG de Quimper en fait partie. Comment fonctionne-t-il et quel est le parcours d’une femme en demande d’IVG ?
Le centre d’interruption volontaire de grossesse (IVG) de l’hôpital de Quimper fait partie des six établissements de santé du Finistère à pratiquer l’IVG*, aux côtés du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest (sites de Brest et de Carhaix), de la polyclinique de Keraudren (Brest), du CH Ferdinand Grall de Landerneau et du CH de Morlaix.
Le service quimpérois tourne grâce au travail de dix personnes, qui se relaient tout au long de l’année : trois médecins, deux conseillères conjugales, une psychologue et deux secrétaires. « Une toute petite équipe », reconnaît le Dr Françoise Berger, à la tête du centre, car « cela représente un équivalent de 4 temps pleins ».
« On accueille les femmes avec leur demande d’IVG. Systématiquement, on leur propose un entretien avec la conseillère conjugale, de façon à ce qu’on comprenne bien quelle la problématique de la femme », récapitule le Dr Berger.Dans ce centre, le délai pour obtenir un rendez-vous est « très court » : « On est à moins de deux jours », estime la cheffe de service.
Pour réaliser une IVG, les femmes peuvent prendre contact avec un centre de planification et d’IVG. Photo d’illustration. | OUEST FRANCE ARCHIVES
Puis vient une première consultation médicale, « qui va entendre la demande d’interruption de grossesse de la femme. On va tout de suite faire l’échographie pour dater la grossesse et en fonction de ça, on peut lui proposer une date et une méthode d’IVG. Elle choisit, dans les limites de la loi. »
À Quimper, deux méthodes sont pratiquées. L’IVG médicamenteuse jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée (absence de menstruation) consiste à prendre un médicament provoquant l’interruption de la grossesse et l’expulsion de l’embryon. L’IVG chirurgicale (ou instrumentale), menées jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée sous anesthésie locale ou générale, consiste à aspirer le contenu de l’utérus. « Grâce à un travail conjoint avec le service des admissions » du CH de Quimper, la confidentialité des patientes est garantie.
*Selon les derniers chiffres de l’Agence régionale de santé de Bretagne, datant de 2016.
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Charlène Chartier, enseignante dans un lycée professionnel de Morlaix (Finistère), valorise son lycée et ses élèves sur le réseau social Tiktok. Un moyen, pour elle, d’agir contre les a priori sur le bac professionnel, mais aussi de rester proche de la jeune génération et de partager entre enseignants.
Charlène Chartier enseigne au lycée Notre-Dame-du-Mur de Porsmeur, à Morlaix (Finistère). Elle partage son quotidien et celui de ses élèves avec ses abonnés Tiktok. | OUEST-FRANCE
Elle s’est lancée sur le réseau social il y a six mois et cumule près de 16 000 « j’aime ». Sa publication phare : une vidéo des élèves qui font la chenille dans l’atrium du lycée.
Son compte s’adresse aux professeurs, aux parents et aussi aux élèves, « les gamins », comme elle les appelle avec affection. L’objectif de cette diplômée en psychologie : valoriser les carrières d’aide à la personne et agir contre les a priori sur le bac professionnel. « J’en ai marre d’entendre : tu es nul, tu vas en lycée pro. Ce n’est pas un échec. Si ces diplômes n’existaient pas, nous n’aurions pas de maisons, pas d’électricité… », défend Charlène Chartier.
Au-delà de mettre en avant son lycée, l’enseignante utilise aussi Tiktok comme un moyen de « rester au plus près des habitudes de ses élèves, pour essayer de les comprendre ». À 33 ans, elle se sent déjà dépassée. Et selon elle, le réseau social est précurseur de tendances et influence le comportement des jeunes générations. Bien que ces derniers conservent « un esprit critique », elle préfère se maintenir informée : « On ne sait jamais », pointe-t-elle, prudente.
Ce compte lui permet de maintenir le lien. Même lorsque ses élèves quittent le lycée après leurs études, elle continue de recevoir quelques nouvelles.
Charlène Chartier partage aussi des conseils à destination des enseignants ou des futures recrues, notamment ses lectures. Un livre est d’ailleurs posé à côté d’elle, sur la table : Non, votre ado n’est pas feignant, peut-on lire sur la couverture.
Elle propose des outils mis en place dans le cadre de ses cours. Une grille de notation, pour mieux accompagner les élèves dans les étapes de réalisation de leur projet, par exemple. Ou bien un tétraèdre de table, pour éviter que les élèves n’aient à lever la main et, ainsi, favoriser l’autonomie : « Le côté vert signifie que tout va bien, le rouge qu’ils ont une question urgente… », détaille-t-elle.
À travers son compte, Charlène Chartier communique sur ses « pratiques atypiques » et encourage le partage d’expérience entre professeurs. Pour l’enseignante, Tiktok est devenu un véritable outil de travail.
Plougasnou. Ce soir aux mardis de Plougasnou
MR Tounu à la Fête de la Bretagne le 17 mai 2014 à la Manufacture des Tabacs à Morlaix.
Plougasnou. Place aux mômes par la Compagnie « Les Passes Tressées »
La Compagnie « Les Passes Tressées » a emballé petits et grands.
Diaporama : Place aux Mômes Plougasnou lundi 1 août 2022 par la Compagnie « Les Passes Tressées »
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Trois artistes, un peintre, une peintre des sables et une céramiste, exposent leurs oeuvres à la salle Fréhel, à Primel, jusqu’au 21 août. Ils ont en commun une relation forte avec l’Asie.
Les peintures de Yann Rebecq et Laurence Jovys, et les céramiques de Nathalie Autret-Louarn sont à découvrir jusqu’au 21 août, à Primel. | OUEST FRANCE
L’exposition se tient au bord de l’eau, à Primel, avec une vue magnifique sur l’anse et le port du Diben, jusqu’au 21 août. Elle réunit trois artistes, un peintre, une peintre des sables une céramiste, qui partagent une relation forte avec l’Asie et son art.
Yann Rebecq habite Toulon mais, Breton par sa mère, il a gardé des liens avec la région, dont il peint les paysages marins. Après avoir dirigé les offices de tourisme de départements et de grandes villes, il se consacre entièrement à la peinture. « J’expose en permanence à Binic et un ami plougasniste m’a mis en relation avec la galerie de Primel, explique Yann Rebecq. J’ai eu la chance d’exposer aux États-Unis, en Australie, puis en Chine, où ma peinture a rencontré le public. 25 de mes toiles sont exposées dans les musées de plusieurs villes de Chine. Depuis 2013, j’expose dans des salons à Pékin, Shanghai, Chengdu, Taïpei, Singapour et dans toute l’Asie, et j’ai pu représenter la France en 2015 au salon Art Beijing, le plus important de Chine. »
S’il est apprécié et reconnu en Asie aussi pour sa peinture non figurative, les œuvres exposées à Primel restent dédiées à la Bretagne et à la Provence, avec des couleurs de terre, d’orange et de bleu inspirées des Nabis.
Laurence Jovys est peintre des sables. Elle utilise plus de 230 sables différents, provenant du monde entier. « Les rouges et orangés proviennent des déserts d’Australie et du Sahara, les noirs et verts des volcans de la Réunion et de Nouvelle-Zélande, et les blancs des plages, indique-t-elle. Je m’intéresse depuis toujours à l’art oriental et j’ai longtemps pratiqué les arts martiaux. » Les tableaux représentent souvent des montagnes, des arbres et des mers d’inspiration chinoise ou japonaise.
« Le raku reste ma technique de prédilection, précise quant à elle Nathalie Autret-Louarn, céramiste. Cette technique japonaise donne des résultats imprévisibles mais fascinants car chaque pièce est unique. Les pièces incandescentes peuvent être enfumées à la sciure, trempées dans l' eau, brûlées ou laissées à l’air libre et subissent un choc thermique important. »
Pour cette exposition, l’artiste s’est intéressée aux oiseaux et à leur vol, et s’est efforcée de capturer les plus belles postures.
Jusqu’au 21 août, tous les jours, de 15 h à 19 h, salle Fréhel, à Primel.
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Le projet de loi pour taxer les super-profits des multinationales a été refusé à l’Assemblée, puis au Sénat, lundi. L’économiste Maxime Combes rappelle que TotalEnergies échappe à l’impôt en France.
Maxime Combes est économiste à l’Observatoire des multinationales et co-auteur, avec Olivier Petijean, du livre « Un pognon de dingue, mais pour qui ? L’argent magique de la pandémie ». | E.MARCHADOUR
Lors de l’examen, ce lundi 1er août, du budget rectificatif pour 2022, qui comprend plusieurs mesures destinées à redonner du pouvoir d’achat aux Français, les sénateurs ont d’emblée rejeté l’idée d’une super-taxation des multinationales. Une telle mesure, à laquelle le gouvernement est hostile, avait déjà été refusée à l’Assemblée nationale, qui devra se prononcer à nouveau sur le texte.
Maxime Combes, économiste à l’Observatoire des multinationales, rappelle que TotalEnergies échappe d’ores et déjà à l’impôt sur les sociétés en France.
Éric Coquerel, président (LFI) de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, va lancer deux missions d’information sur la fiscalité des grandes entreprises. Qu’en pensez-vous ?
Qu’il est bon que le législateur comprenne par quelle prouesse des multinationales payent moins d’impôts en France que des particuliers ou des PME.
Comment avez-vous découvert que TotalEnergies n’en a pas payé en France sur ses résultats 2020 et 2019 ?
En consultant un document que les entreprises ont, depuis 2017, l’obligation de fournir à l’État. Et que TotalEnergies, de manière louable, a rendu public, alors que le gouvernement le refuse.
Comment TotalEnergies peut-il ne pas verser d’impôts en France ?
C’était prévisible pour l’exercice 2020, marqué par des pertes dues au Covid. C’est plus surprenant pour 2019, où TotalEnergies a fait 11,7 milliards de dollars de profit. Cela signifierait qu’en France, où il réalise 21 % de son activité et emploie 35 % de son personnel, le raffinage, la distribution de carburant et le travail du siège se feraient à perte. Mais ce n’est pas nouveau. TotalEnergies a déjà indiqué ne pas avoir versé d’impôt sur les sociétés en France de 2012 à 2015.
Soupçonnez-vous de l’évasion fiscale ?
Je n’ai pas les moyens d’affirmer cela. On peut penser qu’il y a optimisation. Pour un groupe comme TotalEnergies, il est facile de jouer sur les « prix de transfert », les montants facturés par des filiales étrangères aux filiales françaises, pour remonter les bénéfices vers des pays où l’impôt est faible.
L’impôt mondial des entreprises, pour lequel milite Bruno Le Maire, serait donc une bonne chose ?
Bruno Le Maire n’a jamais milité pour un taux élevé. Même les 15 % acceptés au sein de l’OCDE risquent de tirer vers le bas les pays qui pratiquent un taux supérieur. L’Union européenne doit plutôt viser les 25 à 30 %.
Cela n’aurait rien de révolutionnaire. De tels impôts ont déjà été créés après les deux guerres mondiales. Le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie viennent de le faire. Mais, en France, il faudrait déjà qu’on sache taxer les profits ordinaires des multinationales.
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Il y a trois ans, Yann Quenet, navigateur de 53 ans, quittait le port du Légué, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), pour faire un tour du monde à bord de Baluchon, bateau de 4 m qu’il a construit. Parti le 12 juillet des Açores (archipel portugais au cœur de l’Atlantique) où il a fait escale après le Brésil, il a mis le cap vers Saint-Brieuc.
Yann Quenet aux Açores avant de prendre la mer, direction la Bretagne. | DR
Début mars. Avant de pouvoir accoster à Sainte-Hélène, Yann Quenet a dû attendre près d’une semaine au mouillage car les tests PCR Covid-19 ne se font qu’une fois par semaine, le jeudi. | DR
Contacté ce lundi après-midi au téléphone, Yann Quenet était à quelques milles nautiques de Batz. « Je la vois au loin. Y a pas assez de vent, alors je fais du surplace, voire je recule puis j’avance avec le courant de marée. »
L’aventurier Yann Quenet a pris ce selfie quelques minutes après notre interview téléphonique. On peut voir la côte au large. | YANN QUENET
Après l’île finistérienne, il mettra le cap sur Trébeurden où il pense faire étape ce mardi pour retrouver un pote. Puis direction le port du Légué où, lui et son bateau, sont très attendus. Parmi les proches qu’il va retrouver, son fiston âgé de 25 ans. Mais avant de passer les écluses du port briochin, le marin profite des derniers moments à bord « de mon p’tit bateau ». Car même s’il est heureux de revenir au pays, il confie : « Les premières semaines vont être un peu dures après cette fin de tour du monde. Ne reste plus qu’à construire un autre bateau pour revivre une nouvelle aventure. » Dans un prochain post sur les réseaux sociaux, Yann Quenet devrait annoncer le jour et l’horaire de son arrivée au port du Légué.
L’heure de la retraite a sonné pour Daniel Kerdraon. Celui qui a passé deux ans à la tête de la police à Lannion, n’aspire plus qu’à une chose : retrouver son Finistère natal.
Daniel Kerdraon affectionne les lieux chargés d’histoire, comme l’église de Brélévenez surplombant cette ville où il a aimé travailler. ©Le Trégor
Par David Kerhervé Publié le
Daniel Kerdraon a quitté son « costume » de commandant de police à Lannion, l’occasion pour lui de revenir sur ses deux années passées dans le Trégor.
Et s’il avoue avoir eu un vrai coup de cœur pour la ville, il est néanmoins pressé de retrouver son Finistère natal.
Lannion est une ville idéale pour la famille, avec beaucoup d’avantages au niveau écoles, culture, avec la campagne alentour et surtout : la plage à la ville !
Ajoutant, sourire aux lèvres :
« Lannion est une très belle ville, elle n’a qu’un seul défaut, elle n’est pas dans le 29. »
Le commandant Kerdraon a pris ses fonctions en septembre 2020.
Je m’attendais à plus d’activité au niveau pénal. Sur l’exemple de Morlaix, je pensais vivre des journées plus difficiles. Mais c’est une ville relativement calme.
Originaire de Plougastel-Daoulas, fils de militaire (dans la Marine), il semblait être lui aussi destiné à une carrière de marin.
Mais « hyperactif » comme il se définit lui-même, le besoin d’action et d’adrénaline le conduit plutôt vers la police.
Et je n’ai pas été déçu. J’aurais pu être aussi pompier. Médecin urgentiste, j’aurais adoré, si j’ai été un peu plus doué pour les études.
15 ans en début de carrière en banlieue parisienne, 77, 91, et Villeneuve-Saint-Georges, dans le 94, près d’Orly :
La ville la plus bruyante et la plus polluée de France. Un avion par minute au-dessus de nos têtes, coincé entre le TGV et la nationale.
Après ces épisodes, il retrouve la Bretagne : Rennes, Brest, Quimper, Brest encore, puis Lannion.
À 58 ans, avec ce recul inhérent à ce stade de sa carrière, il avoue aussi « être usé en fin de carrière », même si ce métier de policier, il l’a trouvé passionnant.
On est au cœur de la ville, auprès de tous les milieux, tous les niveaux. On côtoie l’humain au quotidien, avec ses travers, ses belles choses.
Ici, dans son travail, il reconnaît avoir développé beaucoup de liens, avec les pompiers, la mairie… et trouve les policiers très impliqués.
La plupart sont du coin. Ils tiennent à ce que leur ville reste calme.
Et puis, comparé à d’autres villes, il souligne ici « un sens du service public, une volonté de bien faire ».
Des épisodes de sa carrière le hantent encore, « mais aucun à Lannion ». Comme ce double meurtre, une mère et son fils assassinés d’une balle dans la tête. Une affaire qu’il n’a pu élucider et ce souvenir d’avoir interrogé le père, sans savoir s’il était victime du drame ou acteur. « C’est très frustrant. »
Ou des accidents terribles et ces instants difficiles à oublier où il faut prévenir la famille, aider à reconnaître les corps.
« Au début, on ne dort pas ». Puis le cuir se durcit. Sa passion pour le sport l’a beaucoup aidé aussi.
Mais après 15 ans de banlieue, là où on travaille, là où on vit, il faut pouvoir décrocher.
À l’issue de cette époque, cinq ans comme formateur en management dans la police lui ont permis de faire un break.
Aujourd’hui, Daniel Kerdraon veut profiter de la vie « et des choses simples » qu’il n’a pas eu le temps de faire :
La lecture surtout, mais aussi le bricolage, aller à la plage.
Il continuera son engagement dans le milieu associatif.
J’ai toujours été bénévole dans des assos. Faire des choses gratuitement pour les autres, je trouve ça beau.
En haut des marches de Brélévenez, près de l’église, contemplant la ville, ce quartier, les escaliers… Songeur, il parle d’une autre de ses passions :
« Les lieux chargés d’histoire. Ça rend humble sur le temps qui passe. »
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À 22 ans, Alpha Balde, originaire de Guinée, vit en France depuis six ans, dont quatre passés à Saint-Thégonnec-Loc-Éguiner (Finistère). Il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Lui et ses proches ne comprennent pas, alors qu’il est scolarisé et qu’il s’est construit un cercle amical et familial.
Alpha Balde est en France depuis six ans et vit chez Magali Duchesne depuis 2018. Originaire de Guinée, il est aujourd’hui menacé par une obligation de quitter le territoire, alors qu’il a construit sa vie ici. | OUEST-FRANCE
« J’aimerais finir mon BTS, pourquoi pas faire une licence. J’aimerais bien rester en Bretagne aussi, je me suis bien intégré ici », raconte Alpha Balde, 22 ans. Le jeune homme a quitté son pays d’origine, la Guinée, en 2016. « Je suis arrivé en France le 10 octobre 2016 », dit-il avec précision, au terme d’un voyage de plus de dix mois. Il vit depuis quatre ans à Saint-Thégonnec-Loc-Éguiner (Finistère), chez Magali Duchesne, coprésidente de l’association Les utopistes en action.
Pourtant aujourd’hui, l’avenir qu’il a construit pas à pas est remis en question. « Le 18 juin 2022, j’ai reçu un courrier de la préfecture qui me refusait un titre de séjour, avec une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Moi je veux rester ici, ma vie est ici », appuie-t-il.
Alpha Balde avait 15 ans lorsqu’il y a quitté la Guinée. « J’ai perdu mes parents jeune. Ensuite, je suis allée chez mon oncle, en Côte d’Ivoire. Il a perdu son travail, j’ai dû arrêter l’école », retrace-t-il. Il commence alors à travailler « dans les camions. Je chargeais, je déchargeais. Je n’étais pas très bien traité pas les chauffeurs, pas payé », détaille-t-il. Ses déplacements l’amènent parfois hors du pays. C’est depuis le Mali qu’il prend la route pour la France, avec une dizaine d’autres personnes. « La traversée du désert a été super difficile. » Il arrive au en Algérie, puis au Maroc, illégalement.
Vient ensuite le moment de traverser la Méditerranée, en canot pneumatique. Alpha Balde ne sait pas nager. « Au départ, j’ai eu un peu peur, mais j’avais de la motivation, alors j’y suis allé », raconte-t-il avec calme. La première fois qu’il pose le pied en Europe, c’est à Malaga, dans le Sud de l’Espagne. « J’ai été placé dans un centre pour mineur, j’ai fugué. Là-bas, je ne parlais pas la langue, on restait tout le temps dans la chambre. Mon objectif, c’était la France. » Il traverse ensuite l’Espagne, puis atteint finalement l’Hexagone, « à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) ».
Il prend un train, un autre, sans billet, s’endort. Il est réveillé par les contrôleurs alors qu’il atteint Quimper. Il est pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. « On m’a posé des questions et j’ai été envoyé à l’hôtel le soir même. » Là-bas, il se fait des amis, « joue au foot ». Alors qu’il devait intégrer un « bac pro mécanique, le tribunal n’a pas reconnu que j’étais mineur. Je n’ai pas pu y aller et j’ai dû quitter l’hôtel ».
Grâce à l’association Les utopistes en action, il est accueilli par Magali Duchesne. « C’est la première fois que j’hébergeais quelqu’un », indique-t-elle. C’était en 2018. Avec l’association, Alpha et elle se mobilisent.
Magali Duchesne parvient à faire scolariser le jeune homme, en 3e, au collège de la commune. « Il était dans la classe de ma deuxième fille, ça tombait bien. » Il obtient son brevet. Il débute ensuite un bac pro électricité, au lycée Tristan-Corbière de Morlaix, qu’il obtiendra, « mention assez bien ».
En 2022, il a validé sa première année de BTS fluides, énergies et domotique. « Il ne peut pas faire la formation en alternance, comme il n’a pas les papiers », glisse Magali Duchesne. Elle ajoute : « On ne comprend pas le courrier qu’il a reçu. Il est inséré dans la société, il n’a pas de problème, il a des promesses d’embauche. Il ne veut qu’une chose, c’est travailler », s’agace-t-elle. Le jeune homme s’est également construit un cercle familial et amical. Depuis deux ans, il a une petite amie, qui vit dans le pays de Morlaix.
Alpha Balde et son entourage sont « en train de déposer un recours. On veut faire appel de la décision de la préfecture ». Contactée, la préfecture n’a pas donné suite à notre demande.
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Après un périple de trois ans autour du monde, Yann Quenet s’apprête à poser son « Baluchon », au port. | OUEST-FRANCE
Après trois années de tour du monde en solitaire, Yann Quenet devrait faire son retour en début de cette semaine, au port de la commune.
Il est parti en avril 2019, de Lisbonne, à bord de son micro voilier de 4 m, baptisé Baluchon, qu’il a construit dans son garage pour 4 000 €.
À 53 ans, il a réalisé un exploit unique et est passé par l’Atlantique nord, le Panama, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, La Réunion, l’Afrique du Sud, Sainte-Hélène ou encore les Açores.
« Pour son retour, le Yacht-club de Trébeurden (YCT) l’accueillera à son arrivée et préparera une soirée digne de sa performance. J’invite les membres du yacht-club propriétaires de bateaux à sortir, afin de l’accueillir au large de Trébeurden, ce qui serait très sympathique pour lui », a indiqué Bernard Haillouy, vice-président du YCT.
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Après la décision du rectorat de ne pas ouvrir la classe de maternelle bilingue français-breton à Plougasnou (Finistère), les parents d’élèves se mobilisent et cherchent à renouer le dialogue avec l’Éducation nationale.
Il y a quelques mois, Françoise Reguer et Jean-Paul Bellec, adjoints au maire en charge de la vie scolaire et de la culture, présentaient l’affiche annonçant le projet d’ouverture d’une classe bilingue à Plougasnou (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
La décision de l’Éducation nationale de suspendre l’ouverture de la classe de maternelle bilingue français-breton, à l’école Marie-Thérèse-Prigent de Plougasnou (Finistère), notifiée le 5 juillet 2022, a pris les parents d’élèves et la commune de court.
« Nous avons été très surpris, déclare Jean-Paul Bellec, adjoint au maire. Il n’y avait eu aucune communication préalable. Tous les signaux étaient au vert, la commune avait pris toutes les dispositions budgétaires et prévu les locaux et les effectifs pour assurer l’ouverture de la classe à la rentrée. Nous comprenons d’autant moins que la raison évoquée est le nombre d’inscrits trop faible, alors qu’aucun critère n’avait été annoncé ni n’est inscrit dans les textes. »
Fanch Oger, représentant des parents d’élèves, poursuit : « Il y a pourtant des enseignants qualifiés pour la formation bilingue disponibles dans le Finistère. Nous connaissons le cas d’une institutrice d’un département voisin qui souhaitait venir à Plougasnou et dont la mutation a été refusée. Nous cherchons à contacter le rectorat pour engager le dialogue, afin d’infléchir la décision et créer les conditions de l’ouverture de la classe. »
« La création de classes bilingues n’est pas qu’un sujet comptable ou administratif, intervient le vice-président de l’association KLT Ti ar vro Montroulez, fédération d’associations bretonnes défendant la langue et la culture bretonnes et soutien des parents d’élèves. La volonté politique de développer l’enseignement bilingue est inscrite dans le contrat État région, qui prévoit 30 000 élèves en 2027 pour 20 000 à ce jour. Cette volonté doit être suivie d’une vision à terme et d’actions de terrain. La décision menace par ailleurs la continuité de l’enseignement bilingue au collège de Lanmeur, qui pourrait dans quelques années manquer d’élèves. »
Les parents d’élèves, la maire de Plougasnou et l’association KLT ont écrit au rectorat, en lui demandant de revoir sa position. Les élus, présidents de la Région et du Département, députée et sénateur ont été saisis.
Le retour du rectorat et des élus est attendu dans les prochains jours et d’autres actions de mobilisation pourront suivre. La fenêtre de temps, au mois d’août, avant la rentrée, est étroite, mais aucune impossibilité matérielle n’a été identifiée à ce jour.
Une pétition a été mise en place par les parents d’élèves (www.change.org/ClasseBilinguePlougasnouRentree2022).
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Face au succès des premières cabanes étapes au camping du Fond de la baie, la commune de Locquirec (Finistère) développe son offre d’hébergements légers à destination des randonneurs.
D’ici à deux ans, cinq nouvelles cabanes étapes seront installées au camping municipal de Locquirec (Finistère). | OUEST-FRANCE
Face à ce succès, le conseil municipal du 28 juillet 2022 a décidé d’élargir son offre d’hébergements légers à destination de ce public. Ils vont ainsi proposer cinq nouvelles cabanes, deux de type Pod et trois autres similaires aux cabanes existantes dans le camping.
Cette opération est possible grâce au volet 3 du programme « Destinations touristiques de Bretagne », lancé par la Région : ces équipements seront subventionnés à 50 % de l’investissement, qui s’élève à un peu plus de 26 000 €.
« Nous inscrivons le camping dans une dynamique de tourisme durable. Nous espérons également accroître notre chiffre d’affaires avec l’accueil de plus de 2 000 visiteurs et randonneurs supplémentaires, tout en conservant des tarifs attractifs pour permettre au plus grand nombre un accès au slow tourisme », souligne le maire, Gwénolé Guyomarc’h. Les cabanes seront installées en 2023 et 2024.
L’Agence régionale de santé (ARS) préconise des analyses complémentaires sur la plage du Moulin de la Rive et le Lapic. En août 2022, seront réalisées, en plus des analyses de base (E. coli et entérocoques), deux analyses sur les marqueurs biologiques humain et bovin. Une campagne similaire est prévue par temps de pluie. Le coût est de 9 996 €.
Dans le cadre du Circuit des chapelles, les élus décident d’octroyer 500 € à l’artiste plasticienne Juliette Jouannais, qui expose dans la chapelle du Linguez. Cette somme est destinée à couvrir ses frais pour la réalisation de son œuvre.
L’artiste, qui vit et travaille à Paris, a réalisé trois sculptures mobiles en PVC de grand format, qui entrent en résonance avec l’architecture et le décor de l’édifice. Réjane Louin, conseillère municipale et galeriste, souligne cette démarche d’instaurer un droit de monstration « d’exemplaire ».
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Plusieurs poissons morts ont été repérés dans le Tromorgant, qui s’écoule entre Plouigneau et Plougonven (Finistère), samedi 30 juillet 2022. Un pic d’ammoniac a été détecté.
Plusieurs poissons gisent sur l’eau, dans le ruisseau Tromorgant, entre Plouigneau et Plougonven (Finistère). | PHILIPPE BRAS / AAPPMA
« Tout est mort sur 5 km », alerte Philippe Bras, président de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique du pays de Morlaix (AAPPMA). Une pollution a été signalée samedi 30 juillet 2022, dans le ruisseau du Tromorgant, au lieu-dit Troyellou, entre Plouigneau et Plougonven (Finistère).
L’AAPPMA a été alertée par une joggeuse, vendredi 29 juillet 2022, vers 22 h. Elle a remarqué plusieurs poissons qui flottaient sur l’eau.
La gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix s’est rendue sur place pour constater les dégâts causés sur la biodiversité. Selon eux, une dizaine de truites seraient mortes. Des prélèvements d’eau ont été effectués et vont être analysés.
L’AAPPMA, encore sur les lieux, pense avoir localisé le point de départ de la pollution et repéré un écoulement. L’Office français de la biodiversité va les rejoindre pour prendre le relais et confirmer ces informations.
Le Tromorgant se jette dans le Jarlot, qui se situe à l’entrée de Morlaix. Une station de pompage pour l’alimentation en eau potable du pays de Morlaix se trouve à proximité.
Guy Pennec, maire de Plourin-lès-Morlaix et chargé de Gemapi Morlaix Communauté, qui s’occupe de la gestion des milieux aquatiques, confirme qu’un pic d’ammoniac a été détecté par la station de pompage, tard hier soir. Ces informations seront complétées par les résultats d’une analyse attendue en début de semaine prochaine.
« La chaîne de production d’eau potable est équipée de manière à ce qu’un auto contrôle permanent sur les eaux brutes soit effectué et que les opérations de traitement de l’usine soient déclenchées. Donc nous n’avons pas été obligés d’arrêter le pompage », informe le maire. À date, l’origine de la pollution n’est pas connue.
« Nous avons suffisamment de problèmes avec la sécheresse. Il faut préserver l’eau », alerte Guy Pennec.
L’Agence régionale de santé a également été informée. L’AAPPMA va porter plainte.
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Porteuse de journaux, une femme de 70 ans est décédée ce dimanche 31 juillet 2022, alors qu’elle effectuait sa tournée à Bourbriac, près de Guingamp (Côtes-d’Armor). Le parquet de Saint-Brieuc a ouvert une enquête.
Malgré l’intervention des pompiers et du SMUR Guingamp, la septuagénaire n’a pu être ranimée. | OUEST-FRANCE
Ce dimanche 31 juillet 2022, vers 7 h 20, alors qu’elle déposait le journal chez des abonnés, au village de Toull-Goué, à Bourbriac, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), une femme de 70 ans a été victime d’un accident.
Elle s’est garée devant une entrée en pente
pour aller déposer le journal
, rapportent Claudine Guillou et
Jean-Jacques le Bloas, la maire et le premier adjoint de Bourbriac. Le
véhicule aurait alors dévalé la pente et renversé la septuagénaire.
Les propriétaires ont d’emblée alerté les secours et
tenté de ranimer la victime. Les pompiers et le SMUR sont arrivés
rapidement sur place
, poursuit la maire. Malgré un long massage
cardiaque, elle n’a pu être ramenée à la vie.
Le parquet de
Saint-Brieuc a ouvert une enquête, les investigations débutent.
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Château de Versailles, Centre Pompidou, Pinault Collection… Jean-Jacques Aillagon a été à la tête des plus prestigieuses institutions culturelles. L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac est aujourd’hui élu au conseil municipal de gauche d’un village breton. À 75 ans, sa soif de nouveautés n’est toujours pas étanchée : il pilote la mission pour la candidature des enclos paroissiaux finistériens au patrimoine mondial de l’Unesco.
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et de la Communication de 2002 à 2004, préside la mission de candidature des enclos paroissiaux au patrimoine mondial de l’Unesco. Ici, devant celui de Guimiliau, dans le Finistère. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
« C’est l’un des plus beaux patrimoines. On ne peut qu’être ému devant lui », souffle Jean-Jacques Aillagon. Le nez en l’air, les mains dans les poches, l’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac scrute les moindres détails de la porte de l’église de Guimiliau (Finistère).
Planté au milieu de cet imposant enclos paroissial, notre dandy, qui ne fait tomber ni cravate ni veste par 28 °C, se prend au jeu. « Vous voyez, on retrouve les statues des apôtres avec leurs attributs. Saint Jacques et sa coquille ou saint André et sa croix en X juste à côté », pointe-t-il devant les sculptures indifférentes au temps qui passe.
L’enclos paroissial de Guimiliau. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
L’endroit est monumental et détonne dans le bourg de la commune de 1 008 habitants. Jean-Jacques Aillagon n’a pas choisi ce point de rencontre au hasard : « Cet enclos-là est particulièrement remarquable. Le calvaire est agrémenté d’une décoration très riche, elle représente la Passion du Christ. Il témoigne de la volonté de se rendre visible, poursuit le septuagénaire, avant de se reprendre. Mais ne me demandez surtout pas quel est mon préféré dans le coin. Je ne veux déclencher aucune jalousie ! », s’empresse d’ajouter le fin politique, soucieux de ménager la chèvre et le chou.
La scène pourrait surprendre quelque peu. Comment tombe-t-on amoureux de vieilles pierres grises bretonnes alors qu’on a déjà présidé le très chic centre Pompidou, ou dirigé la prestigieuse Pinault Collection ? À 75 ans, Jean-Jacques Aillagon s’est éloigné du bouillon parisien pour s’ancrer dans des terres bretonnes bien plus sauvages.
Un choix guidé par le cœur. « J’ai redécouvert la Bretagne assez tardivement. Je vivais avec le grand danseur Patrick Dupond. Nous avions notre maison à Cléden-Cap-Sizun. » Si leurs chemins se sont séparés et la maison, vendue, l’homme de culture a migré au nord du Finistère, pour s’installer en plein bourg de Plougasnou. « J’ai déménagé une quarantaine de fois. Ça sera ma dernière demeure ici. » Pas question de couler sa retraite à l’ombre des pins.
Élu depuis 2020 au conseil municipal de sa commune, Jean-Jacques Aillagon est devenu le « monsieur patrimoine », dans le Finistère. Au point d’être approché par Maël de Calan, président du conseil départemental, pour la candidature des enclos paroissiaux au patrimoine mondial de l’Unesco. « Ça m’a permis de me replonger dans leur histoire. »
Cinquante-cinq sites ont été répertoriés, dans un rayon d’une soixantaine de kilomètres autour de Morlaix. Tous ne seront pas sur la liste très select des heureux élus du patrimoine mondial, mais bénéficieront d’une lumière nouvelle. « Ils ont un intérêt historique incroyable : les enclos paroissiaux représentent le contexte très pieux de la Contre-réforme catholique. Mais aussi l’intensité économique liée à l’activité de la culture du lin textile, qui était ensuite exporté des ports de Morlaix et de Landerneau. »
Fait notable, pour des constructions datant du XVIe-XVIIe siècles : ce ne sont pas les nobles qui les ont façonnés, mais bien des paysans marchands. Ces derniers ont financé des sculptures, retables, calvaires, portes ou arcs de triomphe. Des édifices tout à fait « fantastiques pour ces petits villages », ajoute l’ancien ministre.
Le calvaire de l’enclos paroissial de Guimiliau représente la Passion du Christ. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
Pour accéder au Graal de l’Unesco, une procédure remplie de dossiers standardisés. Ça tombe bien : Jean-Jacques Aillagon la connaît sur le bout des doigts. « J’ai piloté l’inscription de Nice, Ville de villégiature de Riviera. Elle a été consacrée en juillet 2021. »
Cette nouvelle aventure bretonne est grisante, puisqu’aucun bien culturel de la région n’est spécifiquement inscrit, pour le moment. Seul hic : le chemin sera long et on ignore encore si le débouché sera heureux ou non. « J’ai confiance, cela va marcher. Une inscription dans six ou sept ans, ça serait parfait. Plus tard, ça commence à faire loin, à mon âge… », commente celui qui se qualifie de « profondément provincial ».
Un marqueur qu’il n’a jamais cherché à gommer dans son parcours. Même dans les plus hautes sphères parisiennes ou dans les couloirs de son bureau de la rue de Valois, à Paris. De ses « très courtes deux années » au gouvernement Raffarin, Jean-Jacques Aillagon en fera son mantra : décentraliser, régionaliser, déconcentrer. « J’ai grandi en Lorraine, où la culture était le parent pauvre. C’était la même chose à chaque fois : le budget de l’État consacré à la culture était très parisien. C’est l’héritage de nos monarchies, mais ça m’a toujours tenu à cœur de faire autrement. » Ce qui donnera, entre autres, l’ouverture de l’antenne du centre Pompidou à Metz, sa ville natale, puis celle du Louvre à Lens.
Nouvelle région aujourd’hui mais même chemin de croix. « Ces enclos sont une chance pour le Finistère, aussi bien pour les touristes que pour les locaux qui peuvent se les réapproprier. Ils méritent la reconnaissance internationale. »
Jean-Paul Bellec en compagnie de Jean-Jacques Aillagon au vernissage de La Ronde des Arts le 26 juillet 2022 à Primel-Trégastel. Photo pyb29
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Cet été, il n’y aura pas de chaises hautes pour surveiller certaines plages du Finistère. Faute de saisonniers, le Sdis 29 (Service départemental d’incendie et de secours) a dû renoncer à la surveillance de certaines d’entre elles dans le département.
Cet été, en raison des difficultés à recruter des surveillants de baignade, plusieurs plages n’ont pas pu être surveillées par le Sdis 29 (photo d’illustration). | GUITOU60 - FOTOLIA
Pourquoi/Comment ?
Le recrutement est compliqué dans tous les secteurs, en cette saison estivale. Sur les plages aussi. Dans le Finistère, plusieurs plages ne seront pas surveillées par le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), par manque de saisonniers. Qu’est-ce que ça implique pour les baigneurs ? Pourquoi ces problèmes ? On fait le point.
Pourquoi certaines plages ne seront pas surveillées par le Sdis29 cet été ?
La nouvelle était tombée courant mai 2022, à quelques semaines du début des vacances d’été. Dans le Finistère, parmi les 33 postes de secours habituellement surveillés par le Sdis, cinq ne le seront pas, faute de surveillants. Heureusement, pour l’une des plages, celle du Treiz Hir à Plougonvelin, une solution a été trouvée avec la SNSM (Société nationale des sauvetages en mer).
Quelles sont les plages concernées par l’absence de surveillence ?
Il s’agit de Saint-Anne à Saint-Pol-de-Léon, Saint-Marguerite à Landéda, Treustel à Combrit et Les Grands Sables à Clohars-Carnoët. « Jusqu’en 2021, on recevait environ 200 à 250 candidatures et nous avions 150 places, mais cette année, nous n’en avons reçu que 160 », estime le lieutenant-colonel Cédric Boussin. Et parmi ces candidatures, certains vont finalement ailleurs, comme « une jeune fille, qui a trouvé un poste en Suisse, nourri et logé, à 3 000 € par mois ».
Qu’est-ce qui explique les difficultés à recruter ?
Il y a plusieurs phénomènes. « En France, il manque 5 000 surveillants de baignade. La problématique n’est pas propre au Finistère, c’est national », indique le lieutenant-colonel. Afin de surveiller une plage, il faut avoir plusieurs certifications : « Le PSE2, le BNSSA, et un diplôme de secours aquatique sur le littoral. »
Il faut du temps, pour réaliser ce cursus. « On voit aussi une évolution dans les volontés des saisonniers, certains ne veulent travailler qu’un mois, par exemple. » Malgré des indemnisations revalorisées en 2022, avec « 1 300 € nets pour ceux qui ont beaucoup d’heures de surveillance », cela ne suffit pas pour attirer.
Qu’est-ce que ça implique pour les baigneurs ?
Les vacanciers peuvent continuer à aller se baigner sur ces plages, même si ces dernières ne sont plus surveillées. Cependant, pour Cédric Boussin, « c’est plus intéressant d’aller dans des zones surveillées ».
A Plestin, la maison en bois vouée à la destruction accueille une maman ukrainienne et ses deux filles.
Abicyclette Voyages prête deux vélos électriques à Tatiana et ses deux filles. ©Jean-Paul Leclercq
Par Rédaction Lannion Publié le mis à jour le 29 Juil 22 à 20:45
Une famille ukrainienne composée de Tatiana, la maman, et ses deux filles Anastasia (20 ans) et Maria (12 ans), ont dû quitter Odessa en pleine tourmente en laissant leur grand-mère et leurs biens là-bas le 2 avril : elle retrouve un peu de paix depuis mi-juin, hébergée dans « la maison de bois solidaire » à l’avenir incertain à Saint-Efflam.
Réceptionnée à la sortie de leur frontière par l’association Coallia, qui défend la solidarité et l’insertion, celle-ci les a fait héberger à Plestin-les-Grèves où les trois familles Bourdin, Cassin et Jamois, copropriétaires, mettent leur maison à disposition : « La maison est toujours menacée de destruction : autant qu’elle soit utile à une bonne cause avant une éventuelle issue fatale » soupire Fabien.
Déjà, la famille hébergée a bénéficié de la solidarité du voisinage, de la municipalité, dont Brigitte Prigent l’adjointe aux affaires sociales qui diligente les aides premières, d’associations caritatives pour l’alimentation, et aussi préparer la scolarisation pour la rentrée…
Une association plestinaise a mis aussi à disposition un piano dont jouent Anastasia et Maria. Le jour de la rencontre, la société Abicylette Voyages basée à Rennes livrait gracieusement deux vélos à assistance électrique pour aider la famille dans leurs déplacements « nous les leur mettons à disposition gracieusement autant que nécessaire, les gourdes et casques neufs sont offerts » confirment Lucie Blanchais et Florian Bouillé-Garnier, représentant la société.
Les familles propriétaires se sont organisées : la maison est partagée en deux habitations avec deux chambres et un salon pour Tatiana, et une salle de bains respective, la cuisine reste commune avec les propriétaires qui se sont gardé l’étage en lieu de vie. « On respecte l’intimité et la discrétion des uns et des autres, sans hésiter toutefois à les inviter à notre table » indiquent Fabien et Juliette en vacances.
Avec leurs deux enfants Aurèle et Irénée, ils expliquent que la langue fait un peu défaut : « Nous échangeons en anglais, et Tatiana commence à s’exprimer un peu en français grâce à une association locale qui leur dispense des cours, ou parfois avec le traducteur du smartphone ».
Tatiana remercie tous ces gens qui leur viennent en aide : elle semble rassurée, mais garde dans le regard une inquiétude sourde : « Ma mère, âgée et malade, est restée au pays ». Elle reconnaît que la « maison est accueillante, confortable et calme avec sa vue sur la mer » mais s’interroge sur leur avenir. « S’insérer en France ou repartir au pays ? Quand la guerre contre l’Ukraine sera finie, oui bien sûr ! Mais quand ? »
Dans l’attente, elle cherche un emploi, elle était comptable en entreprise, mais reste ouverte à d’autres emplois : Fabien l’a conduite notamment à Pôle Emploi dans ce but.
Prendre congé de la famille ukrainienne en leur souhaitant une bonne insertion était aussi l’occasion de prendre des nouvelles de l’avenir de la maison de bois.
En septembre, l’appel en 2e instance devrait confirmer ou infirmer le jugement de la destruction de la maison.
« Il appartiendra à l’association plaignante de demander la mise en application de la destruction ou se satisfaire du jugement ».
Voici donc quatre familles maintenant accrochées à leur avenir proche et incertain.
Jean-Paul Leclercq
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Le canot de sauvetage « Yvon-Salaün », qui a servi à la station SNSM de Portsall pendant 43 ans, propose de faire un tour en mer à l’occasion des fêtes maritimes de l’Aber Wrac’h, à Landéda (Finistère). Retour sur l’histoire de ce canot méritant.
Le canot « Yvon-Salaün » aux Fêtes maritimes de l’Aber Wrac’h 2022, à Landéda (Finistère). | OUEST-FRANCE
Le canot Yvon-Salaün aurait de quoi rougir, amarré aux côtés des imposants voiliers ayant fait le déplacement à Landéda (Finistère), ce vendredi 29 juillet 2022. Mais il y a de la place pour tout le monde, aux Fêtes maritimes de l’Aber Wrac’h ! L’ancien canot de sauvetage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) embarque des passagers par petit groupe, sous une météo idéale, en ce premier jour de « L’Aber 2022 ».
Il faut dire que ce bateau vaut le détour, pour ce qu’il renferme d’histoire et de symboles. Il doit son nom à un résistant de Portsall, engagé dans les Forces navales françaises libres et disparu en mer en 1945, lors du naufrage de La Combattante.
Construit aux chantiers Lemaistre de Fécamp (Seine-Maritime), en 1955, le canot vert et orange a été mis en service aux côtés des Hospitaliers sauveteurs bretons de Portsall, remplacés depuis par la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Sur ces côtes, il a effectué des missions de sauvetage pendant quarante-trois ans. Un noble âge pour un canot de la SNSM ! Il a été retiré du service en 1998, relayé par La Portsallaise.
L’équipage bénévole de l’Association pour la conservation des anciens canots de sauvetage. | OUEST-FRANCE
Depuis, le Yvon-Salaün a été confié à l’Association pour la conservation des anciens canots de sauvetage, pour un franc symbolique, sous convention avec la SNSM. « Il devait partir à la casse, on a dû faire pas mal de réaménagements », raconte Jean, 73 ans, membre de l’association et ancien bénévole de la SNSM. Dans la cabine, certains équipements sont d’époque, comme « cette vieille VHS qui sert de déco », ou encore l’ancien tableau électrique. « Ça lui donne de la valeur », estime le loup de mer au collier de barbe, retraité de la Direction des constructions navales (DCN).
Mais il ne faut pas se fier aux apparences, le canot a été entièrement rééquipé : radar, système d’identification automatique (AIS), « il a tout ce qu’il faut pour fonctionner comme un canot de sauvetage actif ».
Essentiel, car la retraite du canot Yvon-Salaün est bien occupée ! L’embarcation prend part à l’assistance et au remorquage de nombreuses régates, comme sur le Tresco Trophée. « Il a encore beaucoup de responsabilités. Et il est très bon état », précise Jean.
Une mésaventure lui est toutefois arrivée lors de la dernière Solitaire du Figaro, le 12 septembre 2021. Le canot a talonné une roche du côté de l’île de Batz. « Ça a éventré l’avant, il a été retapé par le chantier naval des 7 vents, à Saint-Pol-de-Léon. » Les travaux, d’un montant d’environ 70 000 €, comme indiqué sur le site dédié à la sauvegarde du canot, ont été financés par des dons de stations SNSM, de particuliers, et 40 % par des fonds publics.
Car le Yvon-Salaün est classé au titre des Monuments historiques depuis 2016. « Comme son équipage d’ailleurs ! », s’esclaffe le patron de l’embarcation, lui aussi prénommé Jean. Ancien capitaine de La Portsallaise, le marin s’est « rappelé à ses bons souvenirs » une fois l’âge dépassé pour diriger un équipage à la SNSM. « Et puis, l’ambiance est au top sur les bateaux retirés du service, regardez comme on est bien là. » On ne dirait pas mieux.
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Daniel Kerdraon, à la tête du commissariat de police de Lannion (Côtes-d’Armor) depuis deux ans, a conclu sa carrière dans la cité trégorroise, ce vendredi 29 juillet 2022.
Daniel Kerdraon a dirigé le commissariat de Lannion pendant deux ans. | OUEST-FRANCE
Daniel Kerdraon, arrivé à la tête du commissariat de Lannion (Côtes-d’Armor) et de ses 60 policiers en septembre 2020, a quitté son poste mais aussi la maison de Police, ce vendredi 29 juillet 2022. À 58 ans, il prend officiellement sa retraite.
De ses deux ans passés dans la cité trégorroise, il
garde des bons souvenirs. Lannion est une très jolie ville, les gens
sont sympas… son seul défaut : elle n’est pas dans le Finistère !
À côté de ses années parisiennes et brestoises, son
passage à Lannion aura été plus calme. Par rapport à ce que j’avais déjà
vu dans ma carrière, rien ne peut me faire peur
, évoque-t-il.
Avec ses équipes, il a eu à cœur d’aller au contact
de la population mais aussi des interlocuteurs locaux, élus, bailleurs
sociaux. Il retient également les nombreuses manifestations qui ont égrené les
samedis. Cela mobilise des effectifs… mais on a été bien reçu. Ce n’est
pas comme à Brest, où on était victime de jets de bouteilles
.
Le commandant Kerdraon s’est notamment attaché à la
question des violences faites aux femmes et des violences intrafamiliales.
Des sujets qui concernent l’ensemble de la société
.
Le commissariat accueillera prochainement une
troisième collègue en charge de l’accueil des victimes, la nuit. On a
déjà deux personnes qui font l’accueil en journée.
À noter,
également, la possibilité pour les femmes victimes qui se présentent à
l’accueil d’appuyer sur un bouton afin d’être reçues directement.
À peine sa dernière journée finie, Daniel Kerdraon est retourné sur ses terres finistériennes, où il s’apprête à prendre un nouveau virage. Avec son épouse, ils mûrissent un projet dans la restauration, qui pourrait se concrétiser dans la presqu’île de Crozon.
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La mission de fouilles archéologiques menée à bord de l’André-Malraux, à Plougasnou (Finistère), a pris fin ce jeudi 28 juillet 2022. Des chercheurs vont prendre le relais et tenter de déterminer la nature des objets trouvés.
Les archéologues plongeurs prélèvent des barres de quartzite sur le site de la pointe de Primel, à Plougasnou. | TEDDY SEGUIN / DRASSM
Harnachés de la tête aux pieds, les trois plongeurs archéologues sautent du bateau et s’enfoncent dans les profondeurs de l’anse du Diben, 15 m plus bas. Cela fait environ deux semaines que l’André-Malraux, l’un des deux navires du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), a entrepris sa mission de fouilles dans les eaux de Plougasnou (Finistère).
À bord, ils sont « 12 + 1, car les marins sont superstitieux », indique Olivia Hulot, en souriant. Rattachée au ministère de la Culture, c’est elle qui est en charge de l’opération.
Première plongée sur le site archéologique de la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère), dans le cadre de fouilles dirigées par Olivia Hulot (DRASSM / ministère de la Culture). | TEDDY SEGUIN / DRASSM
En 2021, Hervé Duval, à l’époque doctorant en archéologie, entreprend des recherches dans les archives du laboratoire de Rennes. À cette occasion, il rencontre François Le Gall, un local, membre de l’Association Manche Atlantique pour la recherche archéologique dans les Îles (AMARAI).
C’est ainsi que le doctorant remonte jusqu’à Guy et Nadia Larchêveque, qui ont découvert, en 1978 [N.D.L.R : ou 1981 selon le Drassm], deux lingots de cuivre. Les archives montrent également qu’une première pièce a été découverte en 1970. « Ces vestiges ont été passés sous silence. Normalement, le patrimoine immergé doit être déclaré dans les 48 heures, selon le Code du patrimoine, avertit Olivia Hulot. On est là pour prendre la suite des fouilles », poursuit-elle.
Deux plongées par jour, d’environ 50 minutes, ont été menées, depuis le 18 juillet 2022. Une topographie du site a été effectuée, afin de repérer les vestiges, dispersés par les turbulences des fonds marins.
Des lingots et des barres ont été remontés. Ainsi qu’une nasse végétale tressée, avec des ossements de poissons à l’intérieur. Dans un local du bateau, les objets prélevés ont été nettoyés, pesés, mesurés, examinés…
Dans le cadre des fouilles menées par le Drassm, les archéologues, dont Olivia Hulot, plongent deux fois par jour, à la recherche de vestiges dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Maintenant que les données ont été collectées, un collège de chercheurs du CNRS va prendre la relève, pour effectuer des analyses et avancer dans l’enquête archéologique. « La composition de la roche va nous permettre de recentrer les recherches », explique Henri Gandois, archéologue spécialisé dans les débuts de la métallurgie.
Olivia Hulot ajoute : « Concernant la nasse, on va faire une datation au radiocarbone. » Il s’agit d’un outil qui permet aux chercheurs de dater tout ce qui ingère du carbone : les plantes, les hommes, les animaux…
À date, les scientifiques ont plusieurs hypothèses, pour la plupart remisent en doute par Henri Gandois. Les barres pourraient être des aiguisoirs, des lests de navire ou bien des pièces d’un montage parcellaire… Les lingots pourraient correspondre à des produits de réduction de minerais de cuivre, destinés à la refonte, pour couler des épées par exemple.
Pour l’instant, « on est dans le flou », conclut Henri Gandois. Selon Olivia Hulot, « l’enquête peut prendre des années, cela dépend du planning des chercheurs ». Pour les archéologues en tout cas, le travail sur le site est terminé. La mission a pris fin jeudi 28 juillet 2022.
Dernier jour de travail pour l'équipe qui a mené les fouilles archéologiques dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
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Dix jours après le début des incendies qui ont ravagé les monts d’Arrée (Finistère), l’association Bretagne vivante, gestionnaire des réserves naturelles des monts d’Arrée, s’est réunie sur une exploitation agricole à Loqueffret. Ils souhaitent le développement du pâturage pour limiter la propagation de futurs incendies.
Accompagné de l’association Bretagne vivante, Rémy Thépaut fait visiter sa parcelle agricole, respectueuse de l’environnement et pare-feu en cas d’incendie | OUEST-FRANCE
« L’objectif est triple : maintenir la production agricole, conserver la biodiversité et réduire le risque d’incendie », lance, convaincu, Alain Thomas, administrateur de Bretagne vivante, une association en charge de la protection de la nature et gestionnaire des réserves naturelles dans les monts d’Arrée. Lui et ses collègues, se sont réunis jeudi 28 juillet 2022, sur la parcelle de Rémy Thépaut, éleveur bovin et ovin à Loqueffret (Finistère).
Dix jours après le début des incendies qui ont ravagé les monts d’Arrée, ils militent, ensemble, pour un nouveau modèle agricole, qui permettrait de limiter la propagation de futurs incendies. « Surtout qu’avec le réchauffement climatique, ils vont se multiplier », argumente Alain Thomas.
Voir aussi : VIDÉO. Incendies : quel avenir pour la faune et la flore dans les monts d’Arrée ?
Leur solution : développer l’entretien des landes sèches à travers le pâturage et le fauchage. « On maintient le milieu sans le laisser évoluer. Une lande qui n’est pas entretenue profite aux départs de feu ou à leur propagation », explique Rémy Thépaut, agriculteur depuis 2019. Sur sa parcelle de 245 ha, il alterne entre les zones très courtes, fauchées et pâturées, et des zones plus denses. L’objectif est double, éliminer d’une part les herbes inflammables, et laisser vivre le Biotop et la microfaune d’a utre part . Un quadrillage qui stoppe naturellement la propagation des flammes.
« Le feu s’est approché de mon terrain, puis le vent a tourné. S’il était venu, les flammes se seraient éteintes », estime-t-il. Mais ce modèle agricole éprouve des difficultés de développement. En cause : une incompatibilité avec l’agriculture intensive. Pourtant, des subventions départementales existent. Rémy Thépaut et son associé s’occupent d’une soixantaine de bêtes en agriculture biologique. Ils assurent s’y retrouver financièrement.
« On a tendance à être dans l’émotion pendant les incendies. Une fois retombée, ça redevient de simples landes », ironise François de Beaulieu, naturaliste bénévole de l’association et spécialiste des landes. Il complète : « J’espère que la prise de conscience est là, que ces endroits soient considérés comme un patrimoine humain et biologique. »
Début septembre 2022, le département lancera un comité de pilotage pour restaurer le site calciné des monts d’Arrée. Bretagne vivante, qui y participera, promouvra le modèle de Rémy Thépaut, qui préserve la faune et la flore. L’association pointe une disparition progressive des landes depuis quarante ans. Et les incendies de la semaine du 18 juillet accélèrent la situation. « En quelques jours, 10 % des landes bretonnes sont parties en fumée. Il ne reste que 14 000 ha », s’inquiète François de Beaulieu.
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Dix jours après le début des incendies qui ont ravagé les monts d’Arrée, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, s’est rendu au Mont Saint-Michel de Brasparts (Finistère), jeudi 28 juillet 2022, pour saluer le travail des pompiers, des associations et des habitants. Si pour l’heure rien n’est acté, la Région assure qu’elle soutiendra les agriculteurs sinistrés et la renaturation du parc naturel régional d’Armorique, qui entrent dans ses domaines de compétences.
Le jeudi 28 juillet 2022, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, s’est rendu au Mont Saint-Michel de Brasparts (Finistère) pour saluer le « courage » des sapeurs-pompiers qui, depuis dix jours, bataillent pour maîtriser les incendies dans les monts d'Arrée. | OUEST-FRANCE
« On ressent beaucoup d’émotion devant ce spectacle de désolation qui touche un lieu hautement symbolique de Bretagne. » Dix jours après le début des incendies, le président de la Région, Loïg Chesnais-Girard, est venu prendre le pouls des monts d’Arrée, au pied de la chapelle du Mont Saint-Michel de Brasparts (Finistère), le jeudi 28 juillet 2022.
Le monument, intact, domine les landes et bruyères de la vallée, noires de cendres. Des fumées s’échappent encore de la tourbière, témoins du feu qui dort toujours alors que les efforts des équipes du SDIS ont permis de maîtriser sa propagation.
Les pompiers du Finistère ont détaillé au président de Région leur « travail d’arrache-pied » mis en œuvre depuis le lundi 18 juillet, bien aidés par les renforts venus du Cher, de l’Aisne ou encore du Nord, et de ceux des agriculteurs locaux. « Je salue leur courage », a-t-il déclaré.
Dans leur poste de commandement, les équipes du SDIS ont détaillé au président de région le protocole mis en place depuis le début des incendies, le lundi 18 juillet 2022. Mélanie Thomin, députée de la sixième circonscription du Finistère, était également présente. | OUEST-FRANCE
Parmi les sinistrés, on dénombre quarante exploitations agricoles, dont la moitié sont engagées dans des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), dépendantes de la Région. « Que les agriculteurs gardent espoir, s’est exprimé Loïg Chesnais-Girard. Nous prendrons notre part pour qu’ils puissent percevoir les aides européennes. » Ceux qui ont vu leurs prairies ou une partie de leurs parcelles partir en fumée devraient pouvoir bénéficier de la clause de force majeure prévue par la PAC (politique agricole commune).
Une réunion de travail était organisée avec les agriculteurs en fin d’après-midi, à Brasparts.
Cofinanceur du parc naturel régional d’Armorique (PNRA), le président du conseil régional de Bretagne a aussi rencontré les associations de protection de la biodiversité. « Nous serons aussi à leurs côtés », a-t-il promis. L’occasion de réaffirmer son soutien au programme LIFE du PNRA qui vise à restaurer 200 hectares de landes d’ici à 2026.
De leurs côtés, le Département et la préfecture lanceront un comité de pilotage à la rentrée pour préparer la reconstruction des monts d’Arrée, avec la « volonté d’aller vite ».
Les conséquences des feux sur le tourisme et la vie économique des monts d’Arrée se font par ailleurs déjà ressentir. Un « dispositif spécial de soutien », est en cours de réflexion entre les élus locaux et la Région.
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Une famille de Plougrescant (Côtes-d’Armor) subit des pannes internet depuis plusieurs mois. Les passages de techniciens n’y ont rien changé. À bout, elle a « investi » la boutique Orange de Lannion pour se faire entendre. L’entreprise se dit « mobilisée » sur la question.
Dur, dur le télétravail pour ces Plougrescantais, qui sont venus chercher des réponses à la boutique Orange de Lannion, ce jeudi 28 juillet 2022. | OUEST-FRANCE
Depuis le mois de février 2022, la famille Mugnier,
qui vit à Plougrescant (Côtes-d’Armor)
la moitié de l’année, ne peut utiliser internet. Problème : Isabelle et sa
fille pratiquent le télétravail. Lorsqu’on a du débit, il n’est jamais
au maximum de ce qu’on devrait avoir, et surtout, il fluctue beaucoup. Donc
envoyer et recevoir des pièces jointes devient très compliqué.
De nombreux appels chez Orange, suivi d’un passage de
techniciens, de changement de box n’y ont rien fait. On a eu un espoir
en juillet, ça a fonctionné correctement deux jours…
Afin de
satisfaire à leurs obligations professionnelles, Isabelle et sa fille se
relaient. Je travaille les jours fériés, les week-ends, et ma fille la
nuit
. L’opérateur a bien proposé une clé 4G… mais on ne capte
pas la 4G ici
.
Le problème proviendrait d’un câble oxydé. Un
des interlocuteurs que j’ai eus m’a dit qu’Orange ne les changeait plus,
préférant travailler pour la fibre, mais la fibre à Plougrescant, ce n’est pas
avant 2026 !
De guerre lasse, la famille et deux voisins ont
investi
la boutique Orange de Lannion, ce jeudi 28 juillet 2022, où
l’on a prêté une oreille attentive à leurs problèmes. Contactée, la direction
Orange grand Ouest indique qu’il s’agit d’un dossier complexe dû à des
perturbations aléatoires
. Le diagnostic est toujours en cours.
L’opérateur indique par ailleurs : Nous nous sommes engagés à maintenir
le réseau cuivre jusqu’à fin 2030 et de fait, nous remplaçons les câbles
autant que de besoin.
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Le Petit festival a tiré le rideau ce week-end du 24 juillet 2022, sur une semaine de concerts dans les chapelles, églises et en plein air, dans le pays de Morlaix (Finistère). Toutes les propositions affichaient complet.
Après son concert, la virtuose coréenne Kim Hyo Young, qui joue du saenghwang, un orgue à bouche, est allée à la rencontre de son public. | OUEST-FRANCE
Parmi les temps forts, on retiendra le Son ar Mein consort et sa dernière création, intitulée Me voilà hors de naufrage, avec Marthe Vassallo, dans l’abbaye du Relec, à Plounéour-Ménez. Travaillée depuis deux ans, au cours de diverses résidences à Guimaëc, cette histoire d’une reine d’Angleterre française qui fait naufrage sur la côte bretonne a été mise en musique par des musiciens fidèles à Son ar Mein depuis ses débuts.
On retiendra aussi la venue, pour la première fois, de l’interprète coréenne Kim Hyo Young, qui joue du saenghwang, un orgue à bouche.
« Le final du festival, vendredi 22 juillet à Plouégat-Guerrand, a été musicalement, magnifique. Bach reste le top de la musique ancienne, poursuit Marie-Laure Bourgeois. Musique ancienne ne veut pas dire sans émotion, au contraire. »
« C’est ce genre de rendez-vous qu’on aime, où les publics se mélangent, où les élus et les bénévoles des communes alentour se rencontrent, le tout valorisant notre patrimoine magnifique et, dans notre cas aujourd’hui, tout juste rénové », cite Annie Loneux, élue de Plouégat-Guerrand.
La saison se poursuit avec plusieurs concerts, en partenariat avec le circuit des chapelles, à Plestin-les-Grèves, et le festival du Chant de la Rive (à Roscoff), entre autres.
Souvenirs. Concours de pêche international octobre 2012
Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29
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Le Pacte Finistère 2030 pour le territoire de la Communauté de communes de la Presqu’île de Crozon – Aulne maritime a été signé, lundi 25 juillet 2022, à Crozon (Finistère) par Maël de Calan, président du conseil départemental, les maires et les élus communautaires.
Maël de Calan a signé le pacte Finistère 2030 avec les élus communautaires à la maison du temps libre. | OUEST-FRANCE
Lundi 25 juillet 2022, Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, Gilles Mounier, vice-président chargé des territoires, et Raymond Messager, vice-président chargé de la ruralité, Mickaël Kerneïs, président de la Communauté de communes Presqu’île de Crozon-Aulne Maritime (CCPC-AM), ainsi que les élus municipaux ont signé le Pacte Finistère 2030, qui soutient financièrement les communes et les intercommunalités.
Le Département accompagne ainsi 21 projets portés par la CCPC-AM, pour un montant de 1 498 550 €. Ce soutien se décline en trois thématiques : l’action sociale, les infrastructures et le cadre de vie.
Pour Maël de Calan : « La réforme des modalités de financement des communes et des intercommunalités est l’un des grands engagements de la nouvelle majorité départementale. C’est pour cette raison que le Département a élaboré le Pacte Finistère 2030, pour les accompagner avec plus d’argent, mais aussi de façon simple, cohérente, équitable et transparente. C’est une signature engageante : les projets sont financés de manière certaine si les communes sont sûres d’aller au bout de leurs projets. Et l’opération sera renouvelée en 2025, 2026 et 2027. Tout est simplifié à l’extrême, il ne sera pas demandé de pièces justificatives. Nous engageons 210 millions d’euros sur sept ans pour le département. »
Jacques Gouérou, vice-président du conseil départemental, et Monique Porcher, tous les deux conseillers municipaux du canton, estiment : « L’action du conseil départemental en faveur de l’ensemble des territoires et notamment des territoires ruraux est très importante. Ce Pacte Finistère 2030 est une aide qui va permettre de développer des projets qui vont dynamiser la presqu’île de Crozon. »
Maël de Calan a également présenté son projet environnemental sur l’ensemble du territoire « 500 000 arbres », lancé en octobre 2021. Cette opération a pour objectif la plantation de 50 000 arbres par an sur dix ans. Maël de Calan a donc lancé un appel aux élus pour trouver des lieux de plantation.
Informations : www.plante-ton-arbre.bzh
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Alors que les communes s’endorment, les gendarmes vont et viennent, des Côtes-d’Armor à Tréflez (Finistère). Entre prévention, contrôles et interventions, quel quotidien pour la patrouille de nuit ? Reportage embarqué.
Contrôle de gendarmerie, à Lanmeur (Finistère), par la brigade de nuit. | OUEST-FRANCE
« On fait découvrir notre métier à des maires et des députés. C’est une directive nationale, pour le rapprochement des élus et des forces de sécurité », explique le Capitaine.
Direction Lanmeur, pour des contrôles aléatoires d’alcoolémie. « Les papiers du véhicule s’il vous plaît », demande le Chef Cavé, après avoir intercepté une voiture. Un éthylotest négatif plus tard, le conducteur peut repartir.
Un groupe de jeunes passe à vélo… Sans lumières. Pour eux, ce sera un sermon, mais pas d’amende. « On fait beaucoup de prévention », explique le Capitaine Buanic.
Tout le matériel nécessaire aux interventions est à disposition dans le coffre : des gilets lourds et des casques, en cas de prise d’otage, de la poudre d’empreintes, une gazeuse, un taser… « Notre métier, c’est 95 % de discussion », affirme le Chef Cavé. Mais au cas où, ils ont le reste.
Dans le coffre du véhicule de la gendarmerie, tout le matériel nécessaire aux primo interventions est à disposition. | OUEST-FRANCE
La nuit commence à tomber, il est temps de faire le tour des communes en voiture. Les gendarmes couvrent tout l’arrondissement de Morlaix, des Côtes d’Armor à Tréflez. Trois Communautés de brigades se partagent le territoire : Plourin-lès-Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon.
« On arrive dans la plus belle commune de France », plaisante Renaud de Clermont-Tonnerre, à l’entrée de Plouégat-Guérand. Aux abords du stade, un véhicule est stationné, avec deux jeunes à bord. « Ils sont posés avec leur McDo, ce sont des amoureux », suppose le Capitaine Buanic, l’œil rieur, après avoir effectué son contrôle.
Il fait désormais nuit noire : direction Guerlesquin. Le Major Philippe, au volant du véhicule, emprunte les petites routes escarpées : « C’est important de connaître le terrain », note le Capitaine.
L’idée, c’est de faire le tour des endroits propices aux dérapages ou aux vols : les bars, les zones industrielles, les entrepôts routiers, les fermes… Le Major se dirige vers l’usine de Tilly, connue pour ses rave parties. Mais ce soir, tout est calme. « On n’est pas dans un reportage W9 », blague-t-il.
Souvent, les gendarmes sont mobilisés sur des accidents, des cambriolages, des violences… « Les interventions sont variées. Rares sont les soirs où il ne se passe rien », témoigne le Major Philippe.
Il est minuit : les gendarmes empruntent le chemin du retour, vers la brigade de Plourin-lès-Morlaix. D’astreinte jusqu’au petit matin, c’est la deuxième partie de la nuit qui commence pour eux.
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Remorqueur emblématique de la ville de Brest (Finistère) durant vingt-cinq années, « l’Abeille Flandre » pourrait devenir un musée ou un restaurant.
« L’Abeille Flandre » le 8 avril 2005, en mer d’Iroise (Finistère). | OUEST-FRANCE
« Nous pouvons déjà affirmer que l’Abeille Flandre ne sera pas vendue à un pseudo-armateur », souligne Jean-Paul Hellequin, président de l’association Mor Glaz et de l’Association du remorquage, à la suite des propos rassurants tenus par Samira Draoua, présidente de la société Les Abeilles International (spécialisée dans le remorquage), et Jean-Louis Bouchard, fondateur du groupe Econocom (spécialisé dans les services liés à la transformation numérique).
Depuis 1979, l’Abeille Flandre est devenue une sorte d’icône pour des milliers de personnes qui sont montées à bord, lors de visites organisées par l’Association du remorquage. Mais aussi pour ces marins du monde qu’elle a secourus, tout comme les biens de certains armateurs et assureurs dont les biens furent sauvés. Grâce à elle, vingt pollutions équivalentes à celle de L’Amoco Cadiz ont également été évitées.
Avec ses équipages, le remorqueur a mené près de 800 opérations au large de la Bretagne. « Les prestations de l’Abeille Flandre n’ont rien à enlever à celles de l’Abeille Languedoc, qui elle aussi devrait rejoindre le port de Brest pour y être déconstruite et recyclée, si l’option de maintenir l’Abeille Flandre à Brest était retenue. Notamment par un chantier respectueux de l’Homme et de l’environnement », souligne Jean-Paul Hellequin.
Les associations Mor Glaz et du Remorquage, vont essayer d’expliquer à celles et ceux qui prendront la décision finale qu’un retour vers le port de Brest serait un événement maritime et culturel d’une grande importance.
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Suzy Dohollou devant les peintures de Bernard-Marie Collet. | OUEST-FRANCE
« J’ai été époustouflée par son travail que j’ai découvert chez lui au Diben, où il vit une partie de l’année », confie Suzy Dohollou, à l’occasion de l’ouverture du salon d’été, organisé par Art Locquirec à la salle Bilzic, jusqu’au 3 août.
Intitulée Tropiques, la série de peintures de Bernard-Marie Collet exprime parfaitement son lien avec la nature, une œuvre spontanée, joyeuse et cependant maîtrisée, délicate et inattendue, une lumière douce et ensoleillée, des couleurs luxuriantes. « C’est un joli travail d’une modernité incroyable », poursuit la présidente du salon.
Pour cette nouvelle édition, Suzy Dohollou a réuni 30 peintres et deux sculpteurs. « J’aime aussi donner un coup de pouce aux jeunes talents. »
Jusqu’au 3 août, salle Bilzic.
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Myriam Martinez, céramiste. | OUEST-FRANCE
Chez la céramiste Myriam Martinez, chaque perception peut être le commencement d’une création. C’est ce qui s’est produit lors de sa résidence de plusieurs mois au Musée de la Briqueterie face à la baie d’Hillion à Langueux, (Côtes-d’Armor). La proximité de la mer, les algues omniprésentes ont nourri le projet Nævus, soutenu par le Fonds Régnier pour la création.
Dans ces ateliers, face à la mer, elle réalise une série de sculptures autour de l’idée de développer « une langue organique et humide » Subjuguée par la lecture de l’ouvrage « émouvant » La chose dans les algues de Hodgson, qui décrit la mer comme une force monstrueuse qui s’empare des corps et des âmes et les métamorphose à son gré, elle donne vie ses textures subaquatiques.
Pourquoi Nævus ? : « Nævus signifie en latin grain de beauté et maladie de la peau à la fois, la frontière entre les deux me permet de donner couleur à mes sculptures noires, dans leur expression », explique-t-elle. Les sculptures en grès noir sont, point par point, émaillées, ce qui donne l’aspect d’un épiderme visqueux, avec un côté de boule à facettes qui joue avec le soleil, ce qui le rend vivant. « Nævus impose un paysage maritime qui survit au passage d’une vague, qui laisse derrière elle les restes d’une archéologie du vivant. Un retour à l’état de mollusque marin, qui pourtant est à notre origine. Nævus est comme un point de beauté qui demeurera après notre passage. »
Dans ce projet, l’artiste confie avoir parlé de la prolifération des algues vertes, à sa façon, elle questionne le point de bascule qui nous plonge dans un état trouble. Le travail sonore de Iomai vient amplifier ce sentiment.
Jusqu’au 24 septembre, de 12 h à 18 h à La Virgule, 9, rue de Paris.
La séance de cinéma sur la plage de Saint-Michel-en-Grève aura finalement lieu samedi 30, suite à l’ordonnance du tribunal administratif.
La séance de ciné en plein air aura bien lieu à Saint-Michel-en-Grève. ©J.P. Leclerq/Le Trégor
Par Rédaction Lannion Publié le
Saint-Michel-en-Grève aura bien sa séance de cinéma en plein air, le 30 juillet sur la plage de la commune. Depuis trois ans, la ville propose ce type d’animation. Mais le Centre national du cinéma (CNC) avait rejeté cette demande d’autorisation de projection au motif « que la projection envisagée pourrait nuire aux salles de proximité, notamment le Cinéma du Douron [à Plestin] à un moment important de reconquête de leur public ».
Le conseil municipal s’était prononcé à l’unanimité pour une requête en annulation de la décision du CNC, et un référé suspension auprès du tribunal administratif de Rennes.
L’ordonnance de référé est tombée ce mercredi 27 : le tribunal a suspendu la décision du CNC, la séance aura bien lieu.
Les Michelois comme les touristes pourront donc assister à la projection gratuite de La Grande Vadrouille de Gérard Oury (1966) ce samedi 30 à 22 h.
Chacun apporte sa propre chaise, son transat ou une serviette pour s’asseoir sur le sable.
La séance sera précédée d’un show de danse et cours d’initiation offert par Hocine.
Les deux années précédentes, on a compté entre 350 et 500 spectateurs sur la plage.
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En soutien à Dominique Le Goff, des amis sont venus passer la nuit dans leur voiture sur le parking au bord de la route de Sizun, à Commana (Finistère). Cette femme de 61 ans se retrouve sans domicile fixe depuis deux mois.
Dominique Le Goff et son chien ont passé une nuit de plus dans leur voiture au bord de la route avec ses amis, venus la soutenir mardi soir. | OUEST-FRANCE
Dominique Le Goff dort dans sa voiture depuis bientôt trois semaines sur le parking à la sortie du bourg de Commana (Finistère), au bord de la route de Sizun. Mardi 26 juillet 2022, des amis venus de Scaër pour la soutenir, ont passé la nuit dans leur voiture près d’elle.
Une pétition de soutien est en ligne sur change.org depuis le début du mois de juillet 2022. Plus de 35 000 personnes l’ont signé.
Dominique est arrivée de Bourgogne en 1986 pour s’installer à Huelgoat. « J’ai occupé plusieurs emplois et mon mari est tombé malade il y a sept ans. J’ai dû rester à la maison pour m’occuper de lui. Il est décédé en 2020 et j’ai décidé de partir car la maison me rappelait trop de souvenirs », explique-t-elle.
Dominique va vivre chez son fils pendant un temps. Mais cela ne dure pas. « Il m’a mis dehors le 21 mai 2022 car je n’avais plus d’argent. Je gagne 560 € par mois et je suis diabétique. »
Depuis, elle est accueillie par des amis, des inconnus touchés par son sort, et dort dans sa voiture avec son chien. « Une personne s’est arrêtée voyant que la voiture ne s’était pas déplacée depuis plusieurs jours. Ce monsieur au grand cœur m’a proposé de dormir deux nuits chez lui. J’ai accepté. »
Pour sa toilette, la sexagénaire va au camping. « J’ai dormi là-bas pendant la canicule car les propriétaires voulaient me protéger de la chaleur. » Son amie Mélanie, qu’elle a connue sur internet en décembre 2021, touchée par sa situation, a lancé la pétition. En plus d’une cagnotte en ligne qui se monte à pour le moment à 457 €.
« J’ai fait des demandes de logements sociaux auprès de la mairie mais ils n’ont pas de solution pour le moment. Je ne veux pas continuer à dormir dans ma voiture ! », clame Dominique.
Une situation d’urgence que le maire de Commana, Philippe Gueguen, connaît : « Nous n’avons pas de solution miracle pour répondre à ces situations d’urgence. Dominique Le Goff est inscrit au CCAS (Centre communal d’action sociale) et reçoit des colis alimentaires. Nous avons dix logements sociaux dans la commune et ils sont tous occupés pour le moment. »
Contact : 07 65 84 51 96. Pétition de soutien sur Facebook et cagnotte en ligne pour aider Dominique Le Goff sur www.cotizup.com
Réaction d'Hélène Fosset : Mais que fait l'État ? Ben rien .....
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Jean-Michel Trois, propriétaire du camping Les Plages de Beg Leguer, à Lannion (Côtes-d’Armor), depuis dix-huit ans, a choisi de faire « rétrograder » son établissement de trois à une étoile. Témoignage.
Vladimir et Jean-Michel Trois, du camping Les Plages de Beg Leguer, à Lannion. | OUEST-FRANCE
Un lieu sacré. C’est ainsi que les habitués du camping Les Plages de Beg Leguer décrivent l’endroit. Un joli site boisé avec vue imprenable sur la baie de Lannion (Côtes-d’Armor), que Jean-Michel Trois dirige avec passion et en famille depuis 2004.
Son établissement, qui
comporte un peu moins de 200 emplacements sur six hectares, propose aussi
une cinquantaine de locatifs (mobile-home, tente lodge, chalets) et des
prestations telles qu’aire de jeux, piscine et terrains de tennis. Jusqu’à
l’année dernière, il était classé en trois étoiles. Je me suis rendu
compte que ce classement est surtout très contraignant pour moi, puisque
l’inspection doit se faire quand le camping est ouvert. Or, j’ouvre de
juin à septembre. Et concrètement, entre une et trois étoiles, cela ne
change pas grand-chose.
De quoi étonner parmi la clientèle qui se compose
de Français, mais aussi de Belges, de Hollandais de Suisses et d’Anglais.
Un monsieur est venu me voir, pensant qu’il y avait eu une erreur.
En fait d’erreur, Jean-Michel Trois assume ce
choix, dès l’entrée de son camping, où un écriteau évoque peut-être
le seul camping de Bretagne classé une étoile avec vue mer…
. Pour
les clients, les prestations restent les mêmes, tout comme les prix.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, en effet, ce classement n’a pas
d’impact sur la facture. Les prix sont libres
, rappelle
Jean-Michel Trois. Reste une taxe de séjour allégée : elle diminue de 50
%.
Si sa longue expérience l’a conduit à prendre
cette décision, Jean-Michel Trois juge d’un mauvais œil ce qui se passe
dans son domaine. Le constat, c’est qu’il y a de moins en moins de
campings privés hors chaînes. Bien souvent, ils sont rachetés par des
grands groupes. On va vers une standardisation, comme cela s’est passé
dans l’hôtellerie, et c’est vraiment dommage.
Il n’y a pas si
longtemps, lui aussi lorgnait vers le quatre étoiles. Un classement qui
semblait être la suite logique avec les nombreux investissements effectués
au fil des années. Mais il a finalement pris le parti d’une
croissance raisonnée, voire d’une fashion décroissance
.
Dans un secteur concurrentiel où, selon le gérant, les saisons sont de plus en plus courtes (il fustige d’ailleurs le calendrier des vacances scolaires, pas assez étalées en période estivale, selon lui), et où l’on peine à recruter des saisonniers, le camping Les Plages de Beg Leguer s’apprête à vivre sa semaine la plus chargée. Au volant de sa voiturette de golf, Jean-Michel Trois sillonne les allées de son camping.
Mais chez lui, pas question de prendre le micro
et d’animer des soirées. Ici, on n’est pas un club.
Loin de
sacrifier à la mode, ici, on cultive sa différence.
Elle était fermée sur arrêté préfectoral en raison de la présence importante d'algues vertes. La plage d'Hillion (Côtes-d'Armor) est de nouveau accessible au public.
La plage de Saint-Guimond dans la commune d'Hillion (Côtes-d'Armor) est de nouveau accessible au public. ©Photo d'illustration
Par Rédaction Lamballe Publié le
La plage de Saint-Guimond dans la commune d’Hillion (Côtes-d’Armor) est de nouveau accessible au public.
Dans le cadre de la surveillance du risque sanitaire d’exposition à l’hydrogène sulfuré émanant de la putréfaction des algues vertes, il avait été détecté un dépassement du seuil d’alerte, fixé par les autorités sanitaires à 1 ppm (partie par million), la nuit du 20 juillet 2022, obligeant l’interdiction d’accès à ce lieu.
Depuis, les concentrations mesurées n’ont pas dépassé 1 ppm. Le préfet des Côtes-d’Armor invite cependant la population amenée à fréquenter ce site à respecter les arrêtés municipaux encore en vigueur.
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« Le Magnifique bon à rien », ce soir à 23 h. Anne Flageul |
Macadam Farmer. Dans ce spectacle musical, décalé et inventif, Macadam Farmer donne aux plus fameux artistes (ACDC, U2, The Beatles, Police, Deep Purple, Queen, The Rolling Stones, Prince, etc.) une saveur qui fleure bon les bayous de Louisiane. 18 h 45, place de Viarmes et 20 h 30, place Allende.
Le membre fantôme par la compagnie Bancale (cirque). En 2016, après une blessure en bascule coréenne, Karim Randé décide de se faire amputer du pied droit afin de pouvoir refaire du cirque. Poignant. 19 h 30, place Allende.
Frigo [Opus 2] par la compagnie par la Compagnie Dis Bonjour à la Dame (spectacle de clown). Frigo est un personnage corrosif, attachant et grand improvisateur de rue. 20 h 45, place Allende. (À partir de trois ans).
À Vif par la compagnie À Petit Pas (théâtre). Comment fait-on, avec ou sans, quand on est infirmière en temps de crise sanitaire ? Un récit intime qui interpelle notre résilience. 22 h, cour du musée des Jacobins.
Le magnifique bon à rien par la compagnie Chicken Street (remake humoristique). Serge Badoz, modeste ouvrier fraîchement licencié, se lance dans une reconstitution à mains nues de son film culte Le Bon, la Brute et le Truand. 23 h, place des Jacobins.
Aujourd’hui, à partir de 18 h 45 en centre-ville de Morlaix.
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Le 16 juillet 2022, le préfet du Finistère, Philippe Mahé a placé le département en alerte renforcée face à l’épisode de sécheresse de l’été. Des restrictions de l’usage de l’eau s’appliquent, afin de garantir l’accès à l’eau potable. Et la vigilance restera de mise pour tout l’été.
L’arrosage des jardins et potagers est autorisé entre 20 h et 8 h. | ARCHIVES JOËL LE GALL/OUEST-FRANCE
« Nous enregistrons le mois de juillet le plus sec, au moins depuis 1945. » Tel est le constat de Michel Aïdonidis, délégué départemental de Météo France. Il ajoute : « Malgré les pluies de janvier, le département enregistre un déficit de ses recharges en eau de 25 %, aggravé par les pics de températures caniculaires que nous avons connus ».
Un constat qui « ne surprend pas complètement » Philippe Mahé, préfet du Finistère. « Pour l’anticiper, dès février, j’ai pris, pour la première fois, dans le Finistère, un arrêté cadre « sécheresse » pour observer, réfléchir, concerter et agir » , précise-t-il.
Le 17 juin 2022, le préfet a placé le département en vigilance sécheresse, premier de quatre seuils d’alerte, qui faisait appel au civisme de tous les usagers pour une utilisation responsable de l’eau. Depuis le 16 juillet, le Finistère est passé au troisième seuil, celui « d’alerte renforcée ».
La priorité de la préfecture : « garantir l’accès à l’eau potable », annonce le préfet. En cela, certains territoires sont plus touchés que d’autres, comme les communes de Brasparts et Plounéour-Menez, où des mesures de crises sont mises en place. La communauté de communes du Pays fouesnantais bénéficie depuis peu de dérogations au débit réservé. « Cela signifie que l’on autorise à capter plus que ce qui est prévu réglementairement dans certains points » , explique Stéphane Buron, directeur départemental des territoires et de la mer (DDTM).
« Dans le département, tout le monde n’est pas égal face à la ressource en eau. Dès la rentrée, nous travaillerons donc sur les interconnexions des réseaux d’eau », annonce Philippe Mahé.
Le passage du département en alerte renforcée va de pair avec des mesures imposées, restrictives et contrôlées en matière de consommation d’eau. Ainsi, il est désormais interdit, sauf dérogation, d’arroser les terrains de sport, les hippodromes, les pelouses privées ou publiques. Il est également interdit de faire fonctionner les douches de plages. Pour les jardins et potagers, l’arrosage ne peut se faire qu’entre 20 h et 8 h. Le nettoyage des façades, terrasses, voirie et véhicules est également proscrit.
Côté agriculture, l’abreuvement du bétail reste autorisé, mais l’irrigation des grandes cultures (blé, maïs…) est interdite. Seules les cultures spéciales peuvent être irriguées, la nuit.
« Bien entendu, l’appel au civisme et à l’économie d’eau se poursuit » , souligne le préfet. La vigilance reste de mise durant l’été, d’autant que « les quatre semaines à venir devraient nous faire connaître des températures toujours supérieures à la normale » , prévient Michel Aïdonidis.
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À Portsall, dans la commune de Ploudalmézeau (Finistère), un parking doit prochainement voir le jour pour les collégiens se rendant au complexe sportif du Coum. Mais sa localisation sur une zone naturelle interpelle l’opposition municipale et l’association Eau et rivières.
La parcelle du futur parking, près du complexe sportif du Coum, à Portsall. | DR
Par conséquent, un signalement a été effectué à la Direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM). Une plainte a également été déposée contre X en juin 2022 pour « dégradation de zone humide et non-respect du Plan local d’urbanisme (PLU) » auprès de l’Office français de la biodiversité. Contacté, ce dernier n’a pas indiqué quelle issue avait été donnée à cette plainte.
« Cette zone ne doit pas être remblayée au regard du plan en vigueur, ajoute l’animateur territorial d’Eau et rivières. Une révision du PLU avait été sollicitée, mais l’autorité environnementale ne l’a pas instruite jusqu’au bout. »
« Il n’a jamais été question de mettre du bitume, mais de faire un parking végétalisé qui sera largement arboré », répond la maire LR de la commune, Marguerite Lamour, qui indique « ne pas avoir eu connaissance d’une plainte ». Pour elle, ces travaux n’ont rien d’illégal, la zone étant actuellement classée N (naturelle) et non humide.
« S’il s’avère qu’il s’agit d’une zone humide, nous compenserons le volume avec une autre surface », ajoute-t-elle. Même a posteriori des travaux ? « Ce qui prévaut, c’est que le complexe soit adapté lors de son ouverture le 1er septembre. J’assume de donner la priorité à la sécurité des enfants », soutient la maire.
Conseiller municipal d’opposition, René Pelleau a également alerté le procureur en juin 2022 à ce sujet. « On est en train de combler la zone, ce qui n’a pas pu être autorisé », assure-t-il, dénonçant un « non-respect des textes, qui se retrouve dans bien des domaines à Ploudalmézeau ».
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Œuvres en fibre de mûrier, peintures singulières sur la nature humaine, cartes marines… Rue Ange-Guernisac, Au-Fil et place Allende, à Domitys, ce qu’il ne faut pas manquer, cet été !
Laurent Fièvre peint des visages aux regards dérangeants et fascinants. | OUEST-FRANCE
Laurent Fièvre, un artiste installé à Landerneau, fait l’inventaire de ses productions sous la forme d’une rétrospective couvrant les années 2012 à 2022. Celui qui se dit accoucheur et fossoyeur, exploite le côté macabre et accidenté de la vie pour lui donner plus de sens : « Toujours dans l’idée d’exprimer des choses qu’on n’aime pas dire ou ne pas voir et de mettre le spectateur face à sa propre condition. » Il peint, des visages aux regards – presque – insoutenables, des corps suppliciés.
L’univers sombre et déroutant d’Exhibition, se prolonge, grâce à dix autres artistes invités.
Jusqu’au 31 juillet, galerie Couleur des Arts.
Des œuvres aériennes, rue Ange-de-Guernisac
Inspirés par la sensualité de la fibre naturelle, Jean-Michel et Miki Letellier-Nakamura travaillent le papier depuis la fibre de mûrier, le liber de l’arbre par où monte et descend la sève. Miki Nakamura met en évidence ce réseau vasculaire en l’étirant avant de le mettre en volume pour créer des compositions évanescentes, un univers poétique, esthétique et très personnel dans la modélisation de fleurs bulle, de méduses ou coquillages.
Jean-Michel Letellier revisite l’idée du papier dans une démarche contemporaine. Il joue sur l’épaisseur, la transparence, l’absence de matière, la coloration de la pâte par des ocres : le papier s’entrecroise en rhizome, des terres noires remplacent l’encre de Chine, l’inclusion de ficelle lui permet les volumes.
Jusqu’au 9 août, Galerie Agnès L.
Des cartes marines à Arte Diem
Avec une formation de conservatrice de musée, l’artiste Coline Colline a découvert la Bretagne avec son compagnon et s’est passionnée pour les cartes marines. « Je réédite des cartes du XIXe siècle sur du papier de 250 à 320 grammes, sur lesquelles je dessine à l’encre de Chine. Le dessin aborde les techniques de la gravure. J’ajoute aussi une touche de couleur avec des ronds en aquarelle. »
Toutes les cartes sont des cartes de Bretagne et plusieurs, parmi elles, représentent la baie de Morlaix. « Le dessin des côtes est une inspiration infinie ! Il y a un effet très esthétique de la part des cartographes de l’époque. C’est un objet qui peut paraître figé, mais finalement pas beaucoup. »
Jusqu’au 3 septembre, Arte Diem, Venelle au Beurre.
Les artistes de Melezour exposent à Domitys
L’aventure du pinceau et du pot de colle a
débuté il y a un an et demi »,
se souvient Jannig Faujour, l’une
des responsables de l’association Les Explorations de Melezour. À la suite
de la mise en décor de leur dernier spectacle, les huit artistes de
l’association de Pleyber-Christ ont souhaité continuer à explorer
plusieurs techniques artistiques, picturales, graphiques ou collage
« en utilisant ou en improvisant différents outils. »
L’exposition présente des tableaux, sculptures, photos, collages de Danielle Malgorn, Danièle Bourdon, Jannig Faujour, Martine Raison, Marie-Christine Gobin-Marec, Marie-Christine Jestin, Nelly Crenn et Pascale Carrase.
Jusqu’au 30 août, à la résidence senior Domitys, rue de Kermadiou. Exposition ouverte en journée au public.
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Chaque été, un poste de surveillance et de secours est mis en place par la municipalité de Landéda (Finistère) à la plage de Sainte-Marguerite.
Le poste de secours est en fonction tous les jours de 13 h 30 à 18 h 45. Ici, Martin Le Bris, du haut de sa vigie. | OUEST-FRANCE
Chaque été, un poste de surveillance et de secours est mis en place par la municipalité de Landéda (Finistère) à la plage de Sainte-Marguerite.
À la suite d’un manque de personnel du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), quatre jeunes formés par la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) assurent les secours tout l’été. Une nouvelle équipe leur succédera en août.
« Trois sont présents en permanence et quatre sont présents le week-end : un sur la plage, près de la zone de baignade délimitée, un autre sur un fauteuil surélevé, un au bureau, prêt à intervenir », explique le chef de poste et formateur SNSM, Victor Hattenville.
« Les gens sont plus nombreux en fin journée, au moment de la fermeture. On préfère assurer nos arrières, on est plus en sécurité. Il y a beaucoup de jeunes qui viennent prendre du bon temps le soir », ajoute le sauveteur qui vient du Havre.
« Nous avons essentiellement des Allemands qui sont en camping. Parler l’allemand en étant sauveteur est un plus, dit Martin Le Bris, l’un des sauveteurs. D’ailleurs, nous sommes hébergés au camping des Abers. Nous sommes quatre à loger sur place en juillet : le chef de poste Victor Hattenville, du Havre ; son adjointe, Maëlle Bachelot, de Nantes ; et les équipiers Maelwenn Dewailly, de Quimper, et moi, de Brest. »
Martin Le Bris scrute les baigneurs du haut de sa vigie. Grâce à un tapis installé par la municipalité sur la plage de Sainte-Marguerite. Le lieu est accessible aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes. | OUEST-FRANCE
« On a 95 % de surveillance pour 5 % de prévention. Mais c’est essentiellement un travail de prévention », fait remarquer Victor Hattenville. « C’est parce qu’il y a ce travail de prévention qu’il n’y a pas tous ces accidents », conclut Laurent Le Goff, chargé de la sécurité à la municipalité.
Pratique : le poste de secours est en fonction tous les jours de 13 h 30 à 18 h 45.
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Un homme de 65 ans s’est noyé, lundi 25 juillet 2022, à la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), malgré l’intervention des secours et des gendarmes.
Les pompiers, les Sauveteurs en mer (SNSM) et les gendarmes sont intervenus, lundi 25 juillet 2022, sur une plage entre Saint-Jean-du-Doigt et Plougasnou (Finistère), pour venir en aide à un homme en train de se noyer. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Un homme de 65 ans, habitant Saint-Martin-des-Champs (Finistère), est mort noyé, ce lundi 25 juillet, dans le Finistère. Peu avant 15 h, les pompiers ont reçu l’appel d’une femme signalant la disparition de son mari, parti se baigner depuis la plage de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère).
Les pompiers ont tout de suite engagé leur bateau léger de secours et un véhicule de secours à victime. Dans le même temps, un hélicoptère de gendarmerie a aussi été mobilisé pour cette intervention, rapporte la préfecture maritime de l’Atlantique dans un communiqué.
Prenant le relais, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Corsen a engagé la vedette Notre Dame du Trégor de la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Primel-Plougasnou
À 15 h 25, l’hélicoptère de gendarmerie a localisé la victime, flottant et inconsciente, en mer. Un plongeur de l’équipage de l’hélicoptère a tenté, sans succès, de la récupérer.
Ce sont les équipiers de la vedette SNSM qui sont parvenus à la hisser à bord pour entreprendre une réanimation cardio-pulmonaire. La victime a été placée sous oxygène durant tout le trajet vers le port du Diben, à Plougasnou (Finistère) sous la supervision, à distance, d’un médecin du Samu de coordination médicale maritime (SCMM).
Malheureusement, le décès du sexagénaire a été confirmé par l’équipe médicale du Samu à 16 h.
Maryse Tocquer, maire de Saint-Jean-du-Doigt, et Hervé le Ruz, adjoint au maire de Plougasnou, se sont rendus sur place.
Décès d’un baigneur sur la plage de Saint-Jean du Doigt à
Plougasnou (29)
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Les conseillers sortants, Florence Cann et Marc Labbey demandaient l’annulation des opérations électorales départementales de juin 2021.
Marc Labbey et Nathalie Sarrabezolles, ancienne présidente du conseil départemental. | OUEST FRANCE
Evincés pour quelques voix seulement des postes de conseillers départementaux, au profit du binôme Emmanuelle Tournier (LREM) et Yves du Buit (Divers Centre), Florence Cann et Marc Labbey (PS) dénoncent depuis plus d’un an, les irrégularités qu’ils pensent avoir décelées dans l’organisation des scrutins des 20 et 27 juin 2021, sur le canton de Brest-Plouzané.
La perte de ce canton par la gauche, pour seulement cinq voix, avait fait basculer le département à droite. Les candidats battus avaient demandé au tribunal administratif de Rennes l’annulation de ces élections mais, après avoir été déboutés de leur demande par un jugement du 27 décembre 2021, revenaient le lundi 11 juillet dernier devant le Conseil d’État à Paris en présentant les mêmes griefs.
Selon eux, les numéros de mars et juin 2021 du magazine d’information municipale Buhez Plouzané, comme l’organisation du « pot des enseignants » du 22 juin, avaient été utilisés « à des fins de propagande électorale en méconnaissance de l’article L.52-1 du code électoral ».
De même, le tract diffusé par Yves du Buit, maire de Plouzané, faisant état de la mise à disposition de chaque vice-président du département d’un véhicule de fonction et d’un chauffeur, était « diffamatoire et mensonger » selon eux. Ils dénonçaient aussi la diffusion des professions de foi, « dans des conditions dégradées » ainsi que des « irrégularités » lors du déroulement des opérations de vote dans le bureau n°1 de Brest « où le changement de place des urnes entre les deux tours de scrutin aurait semé la confusion chez de nombreux électeurs. » P
Par une décision rendue le lundi 25 juillet 2022, le Conseil d’État, plus haute juridiction, reconnaît que l’écart entre les deux binomes était très réduit (cinq voix d’écart seulement) mais considère que « les griefs relatifs au déroulement des opérations électorales ne peuvent qu’être écartés. » La requête de Madame Cann et de monsieur Labbey est donc rejetée et les élections du canton Brest 2 sont validées.
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Deux incendies ont été déclenchés dans les monts d’Arrée, en Finistère, lundi 18 juillet 2022. L’origine criminelle pour le site de Brennilis avait été annoncée mercredi 20 juillet par le parquet de Quimper. Pour le site de Brasparts, le caractère volontaire se confirme également.
Incendie dans les monts d’Arrée Chapelle Saint-Michel de Brasparts. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
C’est désormais officiel : les deux feux seraient d’origine volontaire, selon les constatations du parquet de Quimper. « L’expert qui a procédé à l’examen du site de Brasparts conclut au caractère volontaire de l’incendie. L’enquête se poursuit sous la qualification criminelle de destruction volontaire par incendie de bois, forêt, landes, maquis ou plantation pouvant créer un dommage irréversible à l’environnement », annonce Carine Halley, procureur de Quimper, ce lundi 25 juillet 2022.
À Brennilis, l’origine criminelle avait déjà été annoncée mercredi, « en raison du constat de deux départs de feu distants de 30 m », soulignait la procureure qui s’est dessaisie du dossier au profit du parquet de Brest, en raison de la situation géographique du lieu.
Jeudi 21 juillet, la préfecture avait annoncé que l’incendie dans les monts d’Arrée était « maîtrisé » et que la situation était « totalement stabilisée », mais quatre nouveaux foyers s’étaient réactivés en raison des conditions météorologiques défavorables, en particulier le vent.
Dans les Monts d'Arrée, aux approches du mont Saint-Michel de Brasparts, toute la végétation a été brûlée par l'incendie. | OUEST FRANCE
Depuis la reprise de l’incendie, 46 hectares ont également brûlé. Dimanche matin, la préfecture présentait de nouveau la situation comme « maîtrisée » sur le secteur Nord et « fixée sur le secteur Sud ».
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Elle a fêté son départ à la retraite sur la place du bourg de Plougasnou, avec 200 personnes, un orchestre… Nicole Hamon a travaillé quarante ans derrière le comptoir du Café de la place.
Nicole Hamon avec Thibault Prigent, nouveau patron du café de la Place, et le cadeau reçu pour son départ en retraite. | OUEST-FRANCE
Le 12 juillet après-midi, des barnums, puis un orchestre s’installent sur la place du bourg de Plougasnou (Finistère). Les mardis de Plougasnou, qu’on a pris l’habitude de voir se mettre en place pendant l’été sont annoncés pour le lendemain à Primel avec le feu d’artifice du 13 juillet, des touristes anglais demandent aux passants quelle fête se prépare. Il s’agit en fait de célébrer le départ en retraite de Nicole Hamon, qui a travaillé 40 ans au Café de la place. Entretien.
Quels ont été les événements marquants en 40 ans ?
Depuis 1982, il n’y a eu que trois patrons au Café de la Place : René et Françoise Dizés, qui m’ont embauchée, pendant plus de trente ans. Puis, Mickaël Hauchecorne à partir de 2014, et Thibault Prigent, qui a repris le café l’année dernière. La vie à Plougasnou est plutôt calme, et nous n’avons été victimes que de deux effractions pendant toute cette période, dans les années 2000. Les grands arbres qui ombrageaient la place ont été coupés, ce qui a beaucoup changé l’apparence du bourg.
Qu’est-ce qui a changé pendant ce temps ?
Dans les années 1980, il y avait sept cafés dans le bourg, il n’y en a plus que deux. Jusqu’aux années 1990, il y avait beaucoup de colonies de vacances, et les enfants venaient acheter des cartes postales pour écrire à leurs parents. Cela prenait beaucoup de temps car les moniteurs, pour éviter le chapardage, imposaient aux enfants de montrer chacun leur ticket d’achat. Les colonies ont fermé peu à peu.
Avez-vous déjà des projets une fois en retraite ?
Avoir tout ce temps libre est nouveau pour moi, je vais commencer par profiter davantage de ma famille, de mes deux petits-enfants. Et puis, on est très bien à Plougasnou…
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Une antenne relais 4G/5G devait être initialement installée près du stade de foot, à Plouégat-Guérand. La mairie, avec les riverains, a réussi à faire en sorte que le projet soit déplacé plus loin, dans un champ. À Plouigneau, Bouygues prospecte du côté de Lanleya. Les riverains qui s’opposent à ces projets dénoncent tous le manque de transparence et de concertation. Les élus, eux, n’ont aucun pouvoir.
Le terrain de foot de Plouégat-Guérand était l’un des sites pressentis pour l’installation d’une antenne-relais. Finalement, le projet en sera éloigné. | OUEST-FRANCE
Bouygues avait émis le souhait d’élever un de ses équipements au terrain de sport de la commune. Finalement, « le projet va être déplacé dans un champ plus loin. J’essaye de voir avec eux pour qu’il y ait des aménagements paysagers autour de l’antenne. Mais quand j’ai demandé à avoir une antenne ayant la silhouette d’un arbre pour qu’elle soit plus discrète, on m’a répondu que cela ne se faisait que pour le littoral… », poursuit le maire.
Avant d’arriver au dépôt de permis de construire, il peut se passer des mois, parfois sans nouvelle de l’opérateur ou de Circet, le fournisseur des infrastructures télécoms. Un manque de transparence que dénonce Loïc Chateau, qui vit non loin du terrain de sport de Plouégat-Guérand.
« On a observé par deux fois, en mai 2021 et le 15 février dernier, des drones qui survolaient le terrain de foot. C’est en demandant à la mairie qu’on nous a informés. Avec les autres riverains, nous aurions aimé être concertés. » Ce constat, global, est partagé aussi par les habitants de Lanleya, dans la commune voisine de Plouigneau, où Circet prospecte des terrains, avec des études de faisabilité à la clé. Leur contrainte : l’installation doit être située à maximum 150 m d’un raccordement EDF. Pour l’instant, rien n’est officiellement acté à cet endroit.
Mais la nouvelle s’est répandue un peu par hasard dans le hameau. « Nous souhaitons que l’information circule et non en catimini, pour éviter ce qui s’est passé à Kerdilès, où les riverains n’ont découvert l’implantation qu’une fois le dossier bouclé et le début de l’élévation de l’antenne réalisé (1). Nous voulons que les antennes s’implantent sur des zones inhabitées », soulignent les riverains.
Par échange de mails avec eux, Circet justifie l’implantation pour « fournir ou renforcer le service d’accès fixe à internet sur son réseau mobile à très haut débit que le gouvernement, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse et les opérateurs se sont engagés à offrir sur le territoire ». Contacté, Circet n’a pas donné suite à nos sollicitations.
« Nous sommes entre le marteau et l’enclume, rejoint Joëlle Huon, maire de Plouigneau. L’État a la volonté de couvrir l’ensemble du territoire, mais sans nous consulter. On reçoit un simple courrier pour savoir si on a des terres à disposition. Le reste se joue de privé à privé. »
Enfin, autre inquiétude des habitants : l’impact des ondes électromagnétiques. Loïc Chateau, à Plouégat-Guérand rappelle que « Bouygues a remis un dossier de vingt pages aux élus, qui vise à rassurer les habitants et qui explique que tout est bien dans le domaine de la santé. Ce sont des réponses formatées. De son côté, l’association Robin des toits alerte sur les risques sanitaires ».
Selon les dernières études menées, « l’Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale estime peu probable que le déploiement de la 5G entraîne de nouveaux risques pour la santé, comparé aux générations de téléphonie précédentes ».
(1) Les habitants ont déposé un recours au tribunal administratif.
Bonjour,
A l'attention de Joëlle Huon
Je suis la fille de Jean Dréan qui a résidé en Plouigneau de nombreuses années.
Je me permets de vous contacter suite à la lecture de l'article du OF
Enfin, autre inquiétude des habitants : l'impact des ondes électromagnétiques. Loïc Chateau, à Plouégat-Guérand rappelle que « Bouygues a remis un dossier de vingt pages aux élus, qui vise à rassurer les habitants et qui explique que tout est bien dans le domaine de la santé. Ce sont des réponses formatées. De son côté, l'association Robin des toits alerte sur les risques sanitaires ».
Selon les dernières études menées, « l'Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale estime peu probable que le déploiement de la 5G entraîne de nouveaux risques pour la santé, comparé aux générations de téléphonie précédentes ».
Bien sûr, les études visent à rassurer ....
Ne cédez pas aux sirènes des opérateurs appuyés par les organismes d'état ...
Regardez plutôt la réalité des citoyens, c'est pour cela que vous avez été élue
:
https://www.regardumonde.fr/philippe-tribaudeau-combat-dun-ehs/
https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/temoignage-pres-de-morlaix-il-veut-sensibiliser-a-la-souffrance-des-electro-hypersensibles-0c6b7826-7a9a-11ec-9c59-cf797ef5ccae
https://www.robindestoits.org/1-Pourquoi-une-alerte-sanitaire_r13.html
https://www.robindestoits.org/Rapport-5G-et-sante-L-Anses-entre-confusion-et-incoherence-_a3050.html
https://www.robindestoits.org/5G-la-Cour-des-comptes-denonce-un-vrai-manque-d-interet-des-entreprises-industrielles_a3162.html
http://ace-hendaye.over-blog.fr/2022/07/les-proprietaires-de-terrains-responsables-des-effets-des-antennes-sur-la-sante-selon-un-tribunal-allemand.html
Je vous remercie pour votre attention,
Très cordialement
Hélène Fosset Dréan,
fille de Jean Dréan
Fille de résident d’Ehpad, elle raconte son histoire « ordinaire »
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L’André-Malraux est en campagne, dans l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Le bateau appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm). Une campagne de fouilles se poursuit du lundi 18 au vendredi 29 juillet 2022.
Le navire du Département recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, l’André-Malraux, est en mission à la pointe du Diben, jusqu’au vendredi 29 juillet 2022. | OUEST-FRANCE
L’André-Malraux est en pleine campagne de recherches archéologiques subaquatiques. Il appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines. Sa mission devrait se poursuivre jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.
Il semblerait que les équipes cherchent dans l’anse du Diben des pièces millénaires, à l’image de celles retrouvées par Guy Larchêque et sa fille Nadia, en 1978. À une quinzaine de mètres de profondeur, ils avaient palanqué deux lingots de métal, datant de 1 000 ans avant J.-C.
Juste avant le Diben, l’André-Malraux a travaillé sur une épave à la pointe Saint-Mathieu. « Nous menons des expertises sur des sites en fonction des déclarations faites en 2021, épaves ou vestiges », expliquait à Ouest-France, Olivia Hulot, responsable des littoraux de Bretagne et Loire-Atlantique.
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Guy et Nadia Larchevêque ont découvert, à l’été 1978, deux lingots de métal, à une quinzaine de mètres de profondeur, dans les eaux de l’anse du Diben à Plougasnou (Finistère). Le père et la fille étaient loin de se douter qu’ils dataient de 1 000 ans avant J.-C. Ce qui a motivé une campagne de fouilles par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines à cet endroit jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.
Guy et Nadia Larchevêque, devant leur trouvaille protohistorique. Père et fille ont plongé à une quinzaine de mètres dans l’anse du Diben, un jour d’été de 1978. | OUEST-FRANCE
Dans leur salle à manger trône un vrai trésor. Un lingot de métal, large de 53 cm, et haut de 31 cm, imposant demi-cercle, repose sur un simple chevalet en bois. C’est par une suite de hasards que Guy et sa fille Nadia Larchevêque, qui l’ont découvert à une quinzaine de mètres sous l’eau, ont appris que cette pièce datait en réalité de l’âge du bronze…
Été 1978. L’abbé André Tanguy fait entreprendre plusieurs recherches et fouilles dans la région. Ce jour-là, la mission est confiée au Groupe subaquatique morlaisien, pour sonder les fonds de l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Guy Larchevêque, alors plongeur scaphandrier au port autonome du Havre, y emmène sa fille, âgée de 17 ans. « J’avais déjà plongé, mais pas beaucoup. Il y avait une bonne visibilité dans les fonds », glisse Nadia Larchevêque, devenue enseignante à Morlaix.
Pendant la fouille, l’adolescente repère quelque chose d’atypique : deux formes cuivrées arrondies, à moitié enterrées dans le sable. « On avait trouvé ce qu’on cherchait. Un vrai coup de bol. L’abbé Tanguy nous a même bénis dans l’eau », sourit Guy Larchevêque et ses 85 printemps. L’homme de foi garde l’un des objets, l’autre est récupéré par les découvreurs. Leur vie quotidienne reprend le dessus, le lingot se fait oublier.
L’alliage de l’objet est essentiellement du cuivre avec du plomb et de l’arsenic à 1,5 %, selon des analyses menées par le laboratoire d’anthropologie de Rennes, sur la pièce jumelle de ce lingot. | OUEST-FRANCE
Quelques années plus tard, surprise : le frère jumeau du lingot de la famille Larchevêque est exposé au musée de Morlaix. « L’abbé Tanguy avait fait analyser le sien au laboratoire d’anthropologie de Rennes. Les résultats indiquaient qu’il était composé de cuivre avec du plomb et de l’arsenic », raconte Guy Larchevêque. Surtout, les conclusions précisent que le lingot serait protohistorique, datant de 1 000 ans avant J.-C. La pièce jumelle qui se trouve chez les Plougasnistes est aussi ancienne !
L’histoire continue, sans trop faire de vagues. « L’année dernière, on a été contactés par Olivia Hulot, qui voulait absolument le voir aussi. » La responsable des littoraux de Bretagne et de Loire-Atlantique au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) a mesuré, photographié, soupesé le lingot.
Ce lingot en métal a un frère jumeau qui fait partie de la collection du musée de Morlaix. Il date de 1 000 ans avant J.-C. | OUEST-FRANCE
De quoi motiver un nouveau programme de fouilles sous l’eau dans l’anse du Diben. Et attester officiellement de la découverte de bien culturel maritime. Guy et Nadia Larchêveque ont reçu le document officiel en décembre 2021, signé du ministère de la Culture. « On est tenus de le laisser en place et de ne pas y porter atteinte, lit avec émotion Nadia Larchevêque. Je suis un peu fière, maintenant on reconnaît ma présence lors de la découverte. À l’époque, ce n’était pas le cas, car j’étais lycéenne. »
Dans la véranda de la maison de Guy et son épouse Jeannine Larchevêque, on aperçoit à l’horizon un navire. C’est l’André-Malraux, bateau de recherches du Drassm, justement. Nadia Larchevêque y est invitée à bord pour une journée. « On est curieux de ce qu’ils vont trouver. » La campagne de recherches s’achève, en théorie, vendredi 29 juillet 2022.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/temoignage-ce-lingot-de-l-age-du-bronze-decouvert-en-1978-motive-des-fouilles-sous-marines-au-diben-21cf95a2-0b2d-11ed-b097-79e7b59b36c3
À Plougrescant, la Maison du littoral gérée par LTC et appartenant au Conservatoire du littoral, va entamer une phase de rénovation de son bâtiment.
Alan Bendimerad (Conservatoire), Éric Poulouin (LTC), Stéphane Riallin et Anne-Sophie Moreau (Conservatoire). ©Le Trégor
Par Rédaction Lannion Publié le mis à jour le 24 Juil 22 à 13:35
À Plougrescant, la Maison du littoral va subir plusieurs travaux dès l’automne prochain.
Ancienne maison de gardien du château de Nina d’Asty qui avait été bâti à l’époque de la Première Guerre mondiale et qui a été détruit en 1990, la Maison du littoral se situe au cœur du site naturel protégé du Gouffre, à l’extrême pointe de Plougrescant, et a pour mission d’accueillir et renseigner les visiteurs, mais aussi de proposer des expositions.
Géré par LTC, le bâtiment appartient au Conservatoire du littoral qui va, dans le courant de l’automne, entamer une rénovation de la maison.
Toiture à reprendre, isolation avec de la laine de bois, réfection des joints à la chaux, traitement d’infiltrations, suppression de certaines cloisons qui empêchent les murs de respirer, installation d’un poêle à bois à la place des anciens radiateurs électriques de type « grille-pain », c’est une véritable cure de jouvence qui attend la centenaire pour un montant avoisinant les 250 000 €.
« Tous ces travaux seront exécutés avec la plus grande attention quant à la biodiversité du bâtiment qui accueille des nids et des espèces de plusieurs sortes. »
Quant au site du Gouffre lui-même qui couvre une superficie d’environ 11 ha et dont les différents milieux offrent des conditions de vie variées pour les plantes et les animaux, il va lui aussi bénéficier d’un rafraîchissement puisque le Conservatoire va investir 300 000 € afin de reprendre l’ensemble du réseau des sentiers de marche, en profitant pour les sécuriser et les ouvrir au public le plus large.
L’ensemble des travaux sera achevé pour Pâques et la Maison du littoral pourra bientôt, fraîchement refaite, accueillir des causeries autour de son nouveau poêle à bois.
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Symbole de l’ancien port sardinier, le Barr Awel a été mis à l’eau le 14 juin 1992, grâce à l’investissement d’une équipe de passionnés. Tous les deux ans, il est le roi de la Fête de la sardine, à Trédrez-Locquémeau (Côtes-d’Armor).
Par rapport à sa taille, le flambart Barr Awel a une belle surface de voilure. | COLLECTION JOËL LE JEUNE
L’ancêtre du Barr Awel s’appelait Marie. Construite en 1926 au chantier Sibiril, dans le Finistère, Marie faisait partie la flottille du port de Locquémeau, cette cinquantaine de bateaux qui pêchaient la sardine l’été et transportaient du goémon et du sable l’hiver.
Le Barr Awel, flambart de Locquémeau. | DR
À l’époque, le petit poisson frétillait encore dans le baie de Lannion et Locquémeau était le seul port sardinier de la côte nord-bretonne, où prospéraient deux conserveries. Cette belle dynamique prit fin dans les années 50, avec le départ de la sardine vers d’autres latitudes.
Malgré le déclin du port au fil des années, la
mémoire de cette douce époque est restée vive dans les esprits. Je me
souviens d’être allé à la pêche à la sardine avec François-Marie Cras et Jean
Briant
, témoigne encore Joël Le Jeune.
Joël Le Jeune, maire de Trédrez, devenue Trédrez-Locquémeau, depuis 1989, est à l’origine du projet de flambart. | OUEST-FRANCE
C’est cette histoire qu’il veut raviver, en 1988, quand il monte un dossier nommé Une chaloupe pour Locquémeau, un an avant de devenir maire. Ainsi, le 6 juin 1989, prend-il une part active à la création de l’association le Flambard de Locquémeau, présidée par Jean-Claude Le Bras, autour d’une équipe de passionnés, pêcheurs en activité ou à la retraite, mais aussi lecteurs du Chasse-marée gagnés par l’engouement pour les vieux gréements.
Le Barr Awel, pendant sa construction au chantier Rolland, à Primel-Trégastel. | COLLECTION JOËL LE JEUNE
Objectif de l’association : faire construire le Barr Awel (le coup de vent), sur le modèle de la Marie. « On a choisi le chantier Rolland, à Primel-Trégastel, dans lequel travaillait Vincent, le grand-père, Jean, le père, et Yann, le fils. Auparavant, Vincent avait été ouvrier au chantier naval de Locquémeau… il y avait une histoire », se souvient Joël Le Jeune, encore maire de la commune devenue Trédrez-Locquémeau en 1995.
Le coût de construction, 320 000 F, n’effraie pas la fine équipe qui part à la pêche aux subventions, organise des concerts (le groupe Boujaron) et lance la Fête de la sardine. Pour la première édition, l’été 1991, le flambart de 6,90 m est déjà là… mais pas encore terminé.
Le Barr Awel est inauguré le 14 juin 1992, dans un petit port bondé, avant qu’il ne prenne la mer pour rejoindre la fête de Brest 92, puis sa petite sœur à Douarnenez. Depuis, le flambart est entretenu par de fidèles bénévoles, qui font régulièrement naviguer quelques dizaines d’adhérents.
Le jour du lancement, le 14 juin 1992, la fête attire la foule dans le petit port. | COLLECTION JOËL LE JEUNE
Et tous les deux ans fin juillet, la sardine redevient la reine du port pour la fête qui porte son nom, attirant des milliers d’estivants en quête d’authenticité et de locaux heureux de renouer avec une part de l’histoire bretonne. Les tonnes de moules, sardines et patates servies ce week-end permettront de mesurer l’affluence, quatre ans après la dernière édition.
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Chaque été, les enfants et leurs parents ont rendez-vous avec les arts vivants au sein d’une programmation éclectique dans plusieurs villes du Finistère, du 10 juillet au 26 août 2022.
Place aux Mômes, le festival gratuit pour toute la famille | FRANÇOISE JOIN
Être aux rendez-vous de Place aux Mômes s’est s’assurer de bonnes tranches de rire. Le festival met à l’honneur les arts vivants à travers une programmation éclectique où se mêlent théâtre, danse, chansons, art du cirque… pour un moment de détente, de rire, d’émerveillement à vivre en famille. Les spectacles durent en moyenne 50 minutes, s’adressent aux enfants de 5 à 99 ans, démarrent en général à 18 h et sont gratuits.
Dans le Finistère, ils se jouent tous les lundis à Plouescat et Plougasnou (18 h 30), les mardis à Fouesnant (18 h 30) et au Guilvinec (17 h 30), les mercredis à Névez et Roscoff, les jeudis à Carantec (18 h 30), les vendredis à Locquirec (17 h 30) et Landéda et les dimanches à Plouguerneau.
Cet été, sept compagnies sont à l’affiche : Les Passes tressées pour le spectacle de cirque Sucré salé ; Deux à la tâche et leur hilarant spectacle Crack Up 2.0 ; Les Zinzins et leur Disco Z un spectacle qui parle de bonheur, d’amour, de nature, de voisins… Les Balbutiés et Les Petits plats dans les grands, une histoire où on monte les idées en neige dans un décor farfelu de restaurant ; En corps en l’Air présente Sous le chantier la plage, où il est question de travail, de changement de vie. Astrolobi joue avec la poésie, la science et l’aventure dans Microbini et, dans La Dernière danse de Monique, la comédienne de La Choupa choupa rêve de voir le ciel lui tomber sur la tête, que la moutarde lui monte au nez, que la goutte d’eau fasse déborder le vase… Bref qu’il lui arrive quelque chose !
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Dans la tourbière, à Brasparts, la situation est « fixée », selon le vocabulaire employé par la préfecture du Finistère. Le bombardier à eau a été précieux dans cette zone difficile d’accès.
La chapelle du mont Saint-Michel de Brasparts a réchappé aux flammes. L’incendie qui a touché les monts d’Arrée depuis lundi 18 juillet a détruit 1 771 hectares. | ARCHIVES VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Si la situation était toujours compliquée, samedi, sur le secteur sud de l’incendie qui sévit dans les monts d’Arrée depuis près d’une semaine, celle-ci est désormais « fixée » ce dimanche 24 juillet.
Cette zone se situe dans la tourbière, dans la commune de Brasparts.
La situation s’est améliorée grâce au précieux renfort du bombardier d’eau Dash. « Au total, il a effectué six largages au cours de la journée sur cette zone difficile d’accès par les moyens terrestres », indique la préfecture du Finistère, ce dimanche 24 juillet 2022, à 8 h.
Sur le secteur nord de l’incendie, la situation est « maîtrisée » depuis la veille. Près de 130 pompiers et 40 engins de lutte contre les incendies sont toujours présents sur place. « Le site fait l’objet d’une extrême vigilance et d’une surveillance permanente. »
La surface brûlée reste identique, soit 1 771 ha.
La D785 entre la D764 au nord et la D30 au sud reste bloquée à la circulation, tout comme la D11, entre la D764 et la D785.
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À Brest (Finistère), chaque année, les agents du service espaces verts décorent les ronds-points pour égayer la ville. Cette année, le rond-point de Pen Ar C’hleuz et celui des Foulques ont été décorés.
Les agents de la collectivité ont réalisé deux trois-mâts sur le rond-point de Pen Ar C’hleuz, à Brest. | OUEST-FRANCE
« Ça nous change du quotidien, on coupe un peu avec les chantiers en cours : c’est plaisant », affirme Amaury Frédéric, agent de maîtrise.
Peinture, soudure, sculpture… À Brest (Finistère), chaque année, les agents du service espaces verts habillent les ronds-points pour égayer la ville. Cette année, le rond-point de Pen Ar C’hleuz et celui des Foulques ont été décorés.
À Pen Ar C’hleuz, deux trois-mâts sont représentés. Les couleurs des voiles reprennent celles des affiches du 30e anniversaire des Fêtes maritimes. Les mâts sont d’anciens lampadaires hors d’usage et les voiles sont réalisées en toile de spi.
Pour chaque décor, les agents utilisent des matériaux recyclés : « Les bambous viennent du conservatoire botanique, pour nos pirogues on a récupéré d’anciens catamarans », détaille Françoise Glevarec, agent de maîtrise.
Au rond-point des Foulques, le décor est plus minimaliste. « Les conducteurs roulent plus doucement ici, on a réalisé un décor avec plus de détails », explique Léo Magueur, directeur du service espaces verts.
Un îlien dans sa cabane, deux pirogues, des flamants roses et des perroquets habillent le rond-point. « Tout est fixé mais ça n’empêche pas les vols…, raconte, amer, Olivier Le Meur. Depuis leur mise en place, des perroquets et des flamants roses ont été arrachés au décor. »
Malgré tout, les agents de la collectivité disent, tous, leur plaisir d’effectuer cette tâche qui change du quotidien. « D’autant plus que depuis le déconfinement, nous passons 50 % de notre temps à nettoyer la ville », constate Léo Magueur.
Les installations seront retirées, début septembre, mais les équipes ont déjà trouvé leur thème pour le prochain décor.
Plougasnou. 12e Voyage des Plantes Pointe de Primel
Diaporama : 12e Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 23 juillet 2022
Samedi & Dimanche de 10h à 19h.
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On en dénombre près de 25 dans le Nord du Finistère. Les enclos paroissiaux, nombreux, ont chacun leur spécificité. Voici trois choses que vous ne saviez peut-être pas sur ces monuments du secteur.
Sur les calvaires, on retrouve de nombreux personnages. | OUEST-FRANCE
Ils sont visibles, imposants, parfois écrasants. Dans le Finistère, on trouve près de 25 enclos paroissiaux, construits aux XVIe et XVIIe siècle. Voici trois choses que vous ne saviez peut-être pas sur ces monuments.
Commençons par le début ! Les enclos paroissiaux constituent un ensemble architectural unique en France, composé d’une église, d’un mur d’enceinte, d’une porte monumentale, d’un calvaire et d’un ossuaire. Le mur d’enceinte est la limite physique et symbolique qui assure la séparation entre l’espace profane et l’espace sacré.
Parmi les éléments d’un enclos paroissial, il y a donc un calvaire. Morgane Le Baquer précise : « Sur les calvaires, il y a une croix, et en plus du Christ, il y a au moins deux personnes : la Vierge et Saint-Jean. Mais sur certains, il peut y avoir beaucoup plus de personnages, comme à Guimiliau, où il y en 200 ». Plusieurs scènes sont d’ailleurs représentées sur ce dernier. À Commana, le calvaire est moins orné mais… Il y en a deux, au sein de l’enclos.
Qui dit enclos paroissial dit porte monumentale. Parmi tous les enclos recensés dans le secteur, c’est celui de Sizun qui a la plus ancienne porte monumentale. Elle date de 1588, possède deux façades identiques et mesure 14,5 mètres, découpés par trois arcades.
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Il y a eu plusieurs départs de feu ce vendredi 22 juillet 2022, jour 5 des incendies dans les monts d’Arrée. Quatre d’entre eux étaient plus importants. Trois sont désormais maîtrisés. Celui au niveau de la tourbière de Brasparts ne l’est pas encore, ce samedi 23 juillet, à 8 h. 1 771 hectares sont partis en fumée depuis lundi 18 juillet.
Il y a eu plusieurs départs de feu ce vendredi 22 juillet 2022, jour 5 des incendies dans les monts d’Arrée. Quatre d’entre eux sont plus importants. À 8 h, ce samedi, il en reste un qui n’est pas encore fixé. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
Il ne reste plus qu’une zone d’incendie non maîtrisée, sur les quatre importants départs de feu repartis dans les monts d’Arrée, vendredi 22 juillet 2022.
À 8 h, samedi 23 juillet, la préfecture du Finistère annonce que les trois incendies situés au nord du lac de Brennilis sont maîtrisés. C’est au sud, dans la tourbière, que le feu reste encore incontrôlé pour le moment. Un lieu difficile d’accès.
Comme l’avait annoncé la veille le contrôleur général des pompiers du Finistère, Sylvain Montgénie, un renfort de l’avion bombardier d’eau Dash mis à disposition par le préfet de région est attendu vers 11 h.
Une aide très efficace et incontournable : ce même avion avait permis de reprendre le dessus sur la situation lors du troisième jour de l’incendie.
« Près de 230 pompiers et 50 engins de lutte contre les incendies sont présents sur place », détaille la préfecture.
Depuis, la surface brûlée supplémentaire est de 40 hectares à Brasparts et de 6 hectares à Brennilis. Au total, 1 771 hectares sont partis en fumée depuis lundi 18 juillet.
Concernant la circulation, des routes départementales restent fermées : deux portions de D785 : jusqu’à la D764 au nord et jusqu’à la D30 au sud. Mais également, la D11, entre la D764 et la D785.
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L’entreprise Efinor Sea Cleaner, basée sur la zone de Kerpalud, à Paimpol (Côtes-d’Armor), fabrique un navire expérimental censé dépolluer les baies de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et de la Fresnaye en algues vertes. La mise à l’eau a été retardée en raison de retard de livraison.
Benjamin Lerondeau, directeur opérationnel d’Efinor Sea Cleaner, devant un bateau en cours de construction. | OUEST-FRANCE
C’est un chantier important. Un projet ambitieux. Dans la zone de Kerpalud, à Paimpol (Côtes-d’Armor), l’entreprise Efinor sea cleaner, spécialisée dans la construction de bateaux dépollueurs de 6 à 25 m planche sur un nouveau navire. Car l’entreprise a remporté l’appel d’offres lancé par la préfecture de région, destiné à créer un navire expérimental censé dépolluer les baies de Saint-Brieuc et de la Fresnaye en algues vertes.
« L’an dernier, nous avons développé un système de récupération des microplastiques, retrace Benjamin Lerondeau, directeur opérationnel d’Efinor Sea Cleaner. Occasionnellement, nos clients utilisent nos bateaux pour ramasser des algues, mais ce n’est pas la fonction première. Quand la région Bretagne a lancé un appel à manifestation d’intérêt (Ami) sur la collecte des algues, on a essayé avec nos bateaux existants pour se rendre compte, mais ça ne fonctionnait pas. »
Pas de quoi décourager l’entreprise paimpolaise qui a décidé de fabriquer un nouveau modèle capable de ramasser 30 tonnes d’algues flottantes par jour. « La construction a commencé début juin, car la région souhaitait une mise en fonction à la mi-juillet, rappelle Benjamin Lerondeau. Malheureusement, nous avons eu des retards de livraison sur l’aluminium, les moteurs et sur l’hydraulique. Du coup, la mise à l’eau est reportée. On espère que le début d’exploitation pourra se faire aux alentours de mi-août. » Le problème d’approvisionnement de certaines matières et composants touche aussi d’autres projets de l’entreprise et notamment la construction de trois autres navires destinés à la vente.
« La particularité du bateau spécifique aux algues vertes, c’est qu’il est construit sur nos fonds propres et que nous l’exploiterons nous-même avec un contrat d’un an, renouvelable deux fois, sachant que notre objectif reste l’amortissement sur trois ans, dévoile Benjamin Lerondeau. Notre prestation est la collecte et le déchargement à quai, avant que la Région ne prenne le relais pour évacuer et traiter les algues vertes. »
Pour ce faire, Efinor sea Cleaner mise sur un chaland à fond plat de 12 mètres. Le navire est muni de deux roues anti-envasement, équipé de trois tapis à l’avant sur vérin, pour sortir les algues et les stocker, par 15 tonnes dans des big bag. « Cela nécessitera deux rotations par jour pour respecter le cahier des charges, sur les deux sites d’intervention, en baie de Saint-Brieuc et en baie du Fresnay, avance le directeur opérationnel. Statistiquement, le Ceva pense qu’une tonne d’algues collectée au printemps, représenterait jusqu’à 10 tonnes en moins sur les plages l’été ».
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Mohamed Khchach. | OUEST-FRANCE
Après la démission d’Arnaud Favé, Mohamed Khchach fait son entrée au conseil municipal.
Âgé de 44 ans, il est conseiller à la Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) de Morlaix.
En cette période de vacances, il n’a pas été décidé dans quelles commissions il siégera.
« À la préfecture, il m’a été répondu que rien ne pressait, raconte Brigitte Mel, maire. Comme il est important que chacun se sente bien au poste qu’il occupe, je souhaite qu’à l’occasion du remaniement, début septembre, il soit tenu compte des différents ressentis. »
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Il y a eu plusieurs départs de feu ce vendredi 22 juillet 2022, jour 5 des incendies dans les monts d’Arrée. Quatre d’entre eux sont plus importants. L’un d’eux devrait durer toute la nuit. Un bombardier d’eau Dash est attendu samedi matin, au sud du lac de Brennilis. « La situation est sous contrôle », assurait le contrôleur général des pompiers du Finistère, à 23 h 30, ce vendredi soir.
Au niveau de Roc’h Kleger, plus vers le lac, on distingue bien le nouveau départ de feu qui gagne vers l’est, dans la direction de Brennilis, ce vendredi 22 juillet 2022. | CONTRÔLEUR GÉNÉRAL DES POMPIERS DU FINISTÈRE, SYLVAIN MONTGÉNIE
Ce vendredi 22 juillet 2022, les pompiers mobilisés sur les incendies dans les monts d’Arrée (Finistère) ont fait face à des reprises sur « une dizaine de points chauds depuis le milieu d’après-midi », explique Sylvain Montgénie, contrôleur général des pompiers du Finistère, qui assure que « la situation est sous contrôle ». Quatre d’entre elles font l’objet d’une attention particulière.
Le départ de feu le plus impressionnant se situe au
sud du réservoir Saint-Michel, au lieu-dit Roc’h Kleger, dans la commune de
Brasparts, à l’est de la maison de la chasse. C’est dans cette zone que le feu
s’était éteint en milieu de semaine. Les panaches de fumée sont visibles à des
kilomètres à la ronde.
« Les tourbières lâchent des fumées épaisses »
,
explique Sylvain Montgénie.
Trois groupes d’intervention feux de forêt (Giff,
soit douze véhicules), deux camions-citernes et un véhicule d’intervention
mousse (VIM) sont sur place. Sur
cette zone, il y a de grosses difficultés d’accès. On aura du mal cette nuit,
il sera en progression. Mais demain matin, nous aurons le renfort d’un
avion bombardier d’eau Dash avec un largage à
11 h. On espère qu’il fera plusieurs rotations.
Mercredi,
trois largages du bombardier d’eau ont permis d’éteindre
l’incendie.
Les monts d'Arrée, ce vendredi 22 juillet 2022, à 22 h 15. | OUEST FRANCE
Y a-t-il un danger pour la centrale de Brennilis ?
Elle est encore loin. Il n’y a pas à s’inquiéter, nous avons une
stratégie bien rodée
, répond le contrôleur général des
pompiers.
Un autre départ de feu a eu lieu à Brasparts, au
lieu-dit Quilli Vihan. Il est en cours de maîtrise
,
expliquait-il à 23 h.
Autre départ aujourd’hui au lieu-dit Croas Melar, à
Commana. Nous effectuons une reconnaissance avec un drone doté d’une
caméra thermique pour éviter tout nouveau départ.
À Brennilis aussi, deux Giff et un camion-citerne
sont en intervention, en fin de soirée. Un feu menaçait une centaine
d’hectares, dont vingt de sapinières. Mais heureusement, le feu n’a pas pris
les cimes. Là, l’incendie est maîtrisé.
Il n’y a aucun hameau menacé, explique le pompier. Au total, 155 pompiers sont mobilisés à Brasparts et 37 à Brennilis, ce vendredi soir. Un médecin est sur place, ainsi qu’un véhicule léger infirmier (VLI). Une quarantaine de renforts ont été demandés et arrivent des Côtes-d’Armor, du Morbihan, de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine.
Pourquoi toutes ces reprises aujourd’hui ? Le
feu était fixé, n’avançait plus. Mais il couve dans les tourbières. Il y a
toute une phase de noyage des lisières à effectuer. On était parti là-dessus
pour une semaine. Mais cet après-midi, il y avait du vent du nord de 20 km/h
avec des rafales à 40 km/h. Et ça, le feu adore.
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La maison située au 13, rue Longue, à Morlaix (Finistère) a été inscrite dans l’inventaire complémentaire des Monuments historiques, en janvier 2022. Le résultat d’un long cheminement administratif. Les plaques officielles seront visibles sur la façade, dès ce samedi 23 juillet.
Véronique Paugam, propriétaire de l’immeuble classé aux Monuments historiques du 13, rue Longue, avec Hervé Château, peintre qui est resté en résidence cet hiver. | OUEST-FRANCE
C’est une maison qui a abrité le peintre et verrier Jean-Louis Nicolas au XIXe siècle. Deux cents ans après, cet ancien hôtel particulier et ses jardins en terrasse, situés au 13, rue Longue, à Morlaix (Finistère) rejoignent le club prestigieux et select de l’inventaire complémentaire des Monuments historiques. Ils ne sont que quatre immeubles à l’être, dans la ville. La bonne nouvelle est arrivée en janvier 2022, mais les plaques l’attestant seront dévoilées sur la façade de ce temple aux multiples secrets, ce samedi 23 juillet 2022.
Un accomplissement que savoure Véronique Paugam, la propriétaire des lieux qui a contribué à sa renaissance. « L’endroit aurait pu être détruit et totalement refait, personne ne s’en serait soucié. C’est en le rachetant que je me suis rendu compte du potentiel. Une maison comme celle-ci, on ne la garde pas pour soi », rappelle-t-elle.
Et il y avait de quoi faire… Le premier étage de la maison est le plus emblématique, avec les murs recouverts de peintures. L’escalier en bois, ou encore les vitraux, les sculptures, l’atelier avec le four de l’artiste, surplombant les toits de la ville ont un intérêt patrimonial sans équivoque.
« Après plusieurs contacts avec l’architecte des Bâtiments de France, des architectes du patrimoine. Ces dossiers sont des procédures longues. Aujourd’hui, je suis encadrée par la Drac, je ne peux pas faire n’importe quoi », glisse Véronique Paugam. Désormais, elle peut aussi prétendre à des subventions, pour la restauration. Le nerf de la guerre.
L’ancien hôtel est donc resté dans son jus. Là où Jean-Louis Nicolas (1816-1899), maître verrier, a réalisé ou restauré de nombreux vitraux. Son travail remarquable est notamment visible à la Chapelle-du-Mur, mais aussi à Saint-Martin-des-Champs, Saint-Thégonnec, Sibiril, Plouzévédé, Hanvec.
Hervé Château, peintre, resté en résidence au 13, rue Longue cet hiver. En est ressorti une vingtaine d’œuvres. | OUEST-FRANCE
Maintenant, que faire de tout cet héritage ? « L’idée, à terme, serait d’en faire un musée. J’aimerais aussi organiser des conférences ou des ateliers, des réceptions. Pourquoi pas en faire aussi un lieu de tournage pour des clips ou des films ? », sourit malicieusement Véronique Paugam. Prochainement, une association devrait être créée autour de ce projet, notamment pour attirer des mécènes.
En attendant, la propriétaire ne manque pas d’idée : le peintre Hervé Château était en résidence au 13, rue Longue cet hiver. En est ressorti une vingtaine de tableaux, dont une œuvre en triptyque représentant la vue des toits morlaisiens que l’on aperçoit du jardin de la propriété. À découvrir prochainement.
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Le camping à la ferme vient tout juste d’ouvrir. Venus de Belgique, Anne et Bernard sont ravis de pouvoir profiter de la région qu’ils sillonnent à vélo.
Anne et Bernard, campeurs venus de Belgique, ont choisi le camping du Guerrand, pour son château. | OUEST-FRANCE
Sur ce vaste domaine autour des ruines romanesques du château éponyme du XVIIe siècle, Anne et Bernard profitent des derniers rayons du soleil.
Le camping est situé au pied des ruines du château du XVIIe siècle. | OUEST-FRANCE
Ils font partie des premiers campeurs depuis l’ouverture du site au public : « Nous revenons de la pointe du Dourven à Trédrez-Locquémeau, pas moins de 45 kilomètres à vélo », raconte Anne. Originaire de Marche-en-Famenne, ville francophone dans la province du Luxembourg en Belgique, le couple a choisi d’installer sa caravane sous le grand cèdre rouge, proche de l’île aux Cygnes : « D’ici, nous profitons d’une belle perspective, c’est important pour nous qui habitons en ville. » Anne et Bernard sont, depuis des années, des adeptes du camping à la ferme. « Notre critère est le petit nombre d’emplacements », souligne Bernard.
Ça tombe bien, le camping de la famille Baron, avec ses six emplacements, est un petit camping, mais avec les prestations d’un grand. « Il est très bien équipé selon mes critères », précise Anne. Arrivés le 15 juillet, elle et son mari ne savent pas encore quand ils lèveront le camp. « Entre les thermes du Hogolo et l’île de Batz, il leur reste encore tant de choses à visiter », confie Patricia Baron aux petits soins pour ses premiers hôtes.
On imagine rarement un château au milieu d’un camping, les « châtelains » au milieu des touristes, et une famille aussi impliquée dans un projet d’agrotourisme, relayé par le site Bienvenue à la ferme.
Tous les équipements aménagés par Gaétan Baron sont pratiquement terminés. « Le bloc sanitaire pour l’accueil des personnes à mobilité réduite est prêt, ainsi que le spa de nage et de détente, dont les premiers occupants sont un couple d’hirondelles sous la toiture », sourit Patricia. En face, le patio avec son bain nordique au feu de bois est ouvert uniquement sur réservation.
Orangerie, cour d’honneur, douve du château, oratoire, potager Martin-Métairie… Les emplacements pour planter sa tente ou profiter de la roulotte et de la tiny-house ont des noms évocateurs qui titillent l’imaginaire.
Contact : tél. 06 72 38 20 58 – campingchateaudeguerrand@gmail.com
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Aujourd’hui, le Théâtre de la Corniche, dans son spectacle, chante Bernard Dimey, le poète maudit de Montmartre. | OUEST-FRANCE
Le Théâtre de la Corniche plonge dans l’histoire de la ville. Pour la 36e édition des Venelles de l’histoire, les comédiens morlaisiens joueront Dot et Antidote. On y suit le quotidien d’une compagnie de théâtre en déconfiture, jusqu’à l’arrivée d’un acteur parisien, tout bouffi de son importance, mais prêt à la renflouer.
Dot rappelle que la Bretagne a servi de dot à un mariage princier, il y a 250 ans. Avec cette pièce, la troupe explore les réactions qui ont découlé jadis et découleront cette fois encore des appétits parisiens. Mardi, à 20 h 30, ainsi que les mardis 2, lundi 8 et mardi 9 août, qui ont lieu depuis trois ans dans la cour de l’école Corentin-Caer.
Au programme également, ce vendredi et jeudi 4 août, à 20 h 30, le spectacle en chansons tiré des œuvres de Bernard Dimey, le poète maudit de Montmartre : L’aventure, la voilà !
Jeudi 28 juillet, à 20 h 30, Joël Cudennec contera ses histoires de mer et légendes celtes. Les vendredis 29 juillet et 5 août, à 20 h 30, Les mauvais jours finiront, un spectacle du Théâtre de la Corniche constitué des chroniques chantées des 72 journées de la commune de Paris.
Le comédien et conteur Alain Diverrès, reprend ses visites À pas contés. À partir de la Maison Penanault (office de tourisme), la balade dure quatre heures et se termine par un pique-nique.
Dimanche 7 août, à 10 h 30. Tarifs et réservations : tél. 02 98 63 42 14, sur theatrelacorniche@orange.fr
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Au parking du Davier, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), 25 places ont été réservées aux camping-cars depuis l’an dernier. Alors qu’une association s’alarme d’incivilités, camping-caristes et autorités locales temporisent.
Parmi les « incivilités » que dénoncent certains riverains, la présence de certains déchets, comme ce petit sac plastique qui n’a pas encore été ramassé pour être mis à la poubelle. « Ce n’est pas à nous mais j’irai quand même le ramasser », commente Christine, camping-cariste. | OUEST-FRANCE
« Le camping, c’est au camping », s’énerve Jacques Macé, président de l’association De Rochebonne à Rothéneuf demain (150 familles adhérentes). Le riverain s’inquiète du mauvais usage du parking du Davier, en surplomb de la plage du Minihic, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
À l’origine de son agacement : « La vidange de certaines caisses d’eaux noires aux abords du parking, des dépôts d’ordures, des séjours de plusieurs jours, le déballage de chaises sur l’espace public […] ».
« La seule chose qu’on demande pour le moment, c’est que les arrêtés municipaux soient respectés », explique Jacques Macé. D’après le règlement, les propriétaires de camping-cars ne peuvent pas rester plus de 24 heures sur place, ni sortir de mobilier de camping à l’extérieur de leur véhicule.
Quant aux eaux usées, elles doivent être rejetées dans des contenants spéciaux, dans des zones équipées à cet effet, comme l’aire Paul Féval.
« Les incivilités au parking du Davier, c’est un phénomène marginal », balaie Patrice Poirier, directeur de la police municipale de Saint-Malo.
Le parking est situé avenue John-Fitzgerald-Kennedy. Il a été rénové l’an dernier pour accueillir 25 places dédiées aux camping-cars. Depuis, il reçoit régulièrement des courriers de l’association.
« Lors de nos passages quotidiens, nous n’avons pas constaté de rejets d’eaux noires, ni d’amoncellements de déchets, observe-t-il. Les règles sont globalement bien respectées. »
En revanche, « si nous faisons preuve de tolérance sur la question du stationnement de 24 heures, nous sommes très vigilants concernant les atteintes à l’environnement. »
Pour l’instant, il n’est pas question d’installer une caméra de surveillance. « Cela n’est pas justifié, car il n’y a pas eu d’actes de délinquance », souligne le responsable.
Situé à deux pas de la plage du Minihic, le parking du Davier soulève quelques tensions entre riverains et camping-caristes. | OUEST-FRANCE
L’aménagement du parking a coûté « plus de 100 000 € » à la Ville, pointe Florence Abadie, adjointe à la sécurité. Des toilettes ont été mises en place, côté plage. Un cheminement piéton a été aménagé, le long de l’avenue Colette.
Sur place, le décor offre un spectacle paisible, en ce mercredi matin. Un petit sac-poubelle traîne à terre, mais en dehors de cela, le lieu est propre.
Une dizaine de camping-cars est stationnée dans la zone qui leur est réservée. « Je vais ramasser le sac qui a été laissé. Autrement, on va dire que c’est de notre faute », observe Christine, camping-cariste.
La touriste l’assure : « On rejette nos eaux usées dans l’aire équipée Paul Féval », même si elle n’exclut pas certains comportements déplacés de la part d’autres utilisateurs. Avant d’avouer que « 24 heures de stationnement, ce n’est pas assez. En général, je reste deux jours ».
Les voyageurs ont un outil dans leur poche : l’application Park4night, qui cartographie les aires équipées. À entendre Alain, le parking du Davier fait office d’escale, tant les équipements sont limités. « Il n’y a rien du tout à part des poubelles. »
Pour sa compagne Albane, le problème est ailleurs le « manque d’aires de camping-cars, à Saint-Malo. »
La ville compte notamment une aire qui leur est réservée, le camping des Ilots, « mais il affiche souvent complet. »
Philippe habite à deux pas du Davier. Il voit la rénovation récente de ce parking d’un mauvais œil. « Ce qui n’est pas normal que des places aient été construites. On ne va pas construire des aires géantes pour camping-cars, c’est à eux de réserver un camping », s’agace-t-il.
Si le Malouin a pu constater des « nuisances », il le concède « globalement, ce n’est pas trop dérangeant. » Pas de rejets d’eaux noires constatées de son côté, non plus.
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Pour la troisième année, la commune de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor) souhaitait proposer une séance de cinéma en plein air, cet été. Le Centre national du cinéma et de l’image animée s’y oppose.
« La Grande Vadrouille », film de Gérard Oury (1966) avec Louis de Funès et André Bourvil. | ARCHIVES
Pour la troisième année consécutive, la municipalité
de
Saint-Michel-en-Grève
(Côtes-d’Armor)
s’apprête à proposer une séance de cinéma en plein air, sur la plage. Un
événement gratuit qui se veut un moment de partage
, selon le
maire de la petite commune trégorroise, François Ponchon. Le 30 juillet 2022,
c’est La Grande Vadrouille, film populaire et familial, qui est
programmée.
Mais, à la grande surprise de l’élu, l’événement est
aujourd’hui sur la sellette. Nous
avons reçu un courrier du
Centre
national du cinéma et de l’image animée
(CNC), en date du 11
juillet, annonçant qu’il refuse la
demande d’autorisation de projection au motif que “la projection envisagée
pourrait nuire aux salles de proximité, notamment le cinéma Le Douron”
.
Ce dernier est situé à Plestin-les-Grèves, à une dizaine de kilomètres du
lieu de la projection.
Depuis deux ans, les salles de cinéma ont été
fragilisées. Dans ce contexte marqué par une fréquentation des salles de
cinéma très inférieure à son niveau moyen, constaté avant la crise pandémique,
l’appréciation de la situation locale de l’exploitation doit prendre en compte
les conséquences à long terme des séances envisagées, sur la pérennité des
salles locales, tant du point de vue de leur équilibre économique que la
préservation de leur lien avec le public »,
écrit ainsi le CNC.
Pas question pour autant de renoncer pour le maire. François Ponchon a intenté un recours grâcieux qui n’a pas abouti. Avec l’aval de son conseil municipal, il a saisi le tribunal administratif de Rennes, avec une procédure de référé-suspension.
L’élu espère ainsi sauver l’animation menacée alors
qu’à quelques kilomètres de là, d’autres séances du même genre sont
programmées sans que les organisateurs ne rencontrent de problème.
J’avoue ne pas bien comprendre en quoi cette séance représente une menace,
d’autant que le film proposé n’est pas programmé en salle.
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Une bactérie semblerait s’être développée dans un cours d’eau à Pleyber-Christ (Finistère), à la suite d’un écoulement douteux. Problème, ce ruisseau se trouve à proximité d’une zone d’approvisionnement en eau potable, près de Morlaix (Finistère). Pour sécuriser, le pompage a été stoppé pendant une journée. Les autorités attendent le retour des analyses pour « agir en conséquence ».
Des irisations de couleurs rouge/rose ont été constatées au niveau du Traou Stang, à Pleyber-Christ. | AAPPMA PAYS DE MORLAIX
« On ne laissera pas passer ça si la pollution est avérée », lance Philippe Bras. Le président de l’Association agrée de pêche et de protection du milieu aquatique du pays de Morlaix (Finistère) a été alerté par une riveraine.
Le cours d’eau Traon Stang, à proximité de la carrière CMGO de Ruvernison, à Pleyber-Christ, était « trouble, avec des bactéries de couleur rose qui s’y développaient très vite », dès le vendredi 15 juillet 2022.
Cette potentielle pollution se trouve non loin du pompage d’eau du Coatoulzac’h. Là où s’approvisionne le syndicat mixte de l’Horn pour l’eau potable… Le pompage a été suspendu de dimanche 17 juillet en fin de journée à lundi 18 juillet vers midi.
« Finalement, l’eau trouble n’était pas arrivée jusqu’au Coatoulzac’h. En attendant les retours d’analyse, nous agirons en conséquence. Il y a trop d’enjeux », rappelle Guy Pennec, vice-président chargé du cycle de l’eau à Morlaix communauté. Contactés, les gérants de la carrière n’ont pas donné suite à nos sollicitations. Philippe Bras, lui, devrait porter plainte en fonction des résultats.
Depuis que Lamballe Terre et Mer a changé le système de ramassage des ordures ménagères début 2022, ça râle sur la côte. Surtout dans les stations balnéaires où ça fait désordre...
PLÉNEUF-VAL-ANDRÉ. Ce genre de scène est de plus en plus photographié et partagé sur les réseaux. ©Le Penthièvre
Par Helen Herault Publié le
Le ramassage des déchets ménagers ne se fait que tous les 15 jours sur la côte de Penthièvre depuis le début de l’année 2022.
Un ramassage uniformisé par Lamballe Terre et Mer (LTM) sur tout son territoire, qui ne plaît pas à tout le monde.
« J’habite pas loin de la gendarmerie. Nous pourrions appeler cette rue la rue de la puanteur ! »
Au téléphone, ce Pléneuvien, comme beaucoup d’autres, est excédé.
Le nouveau système de ramassage des ordures ménagères imposé par Lamballe Terre et Mer, pose problème dans la station balnéaire.
Comment faudra-t-il expliquer qu’une station balnéaire renommée n’a pas la même fréquentation que Hénon ou Rouillac ? Comment ?
Cet internaute s’inurge sur les réseaux, présentant la photo d’une lignée de poubelles débordantes sur le bord de la route.
« Je passe devant chaque matin, je suis effarée », commente une autre.
Au téléphone, le Pléneuvien reprend
Et encore, si l’on veut rester dans le forfait, c’est un passage par mois ! Et puis ici, on fait de la pêche, en mer ou à pied, je ne vous dis pas comment ça macère dans la poubelle. C’est ignoble !
Un constat que fait aussi Eric :
Je viens de m’apercevoir que les déchets de poisson ou de crustacés ça ne sent pas bon du tout du tout, qui plus est avec ces températures. Si cela n’est pas fait pour facturer des levées supplémentaires, c’est bien imité !
Pour cet habitant la solution était pourtant simple :
Pourquoi en été, alors que la fréquentation est multipliée par 10, avec ces chaleurs en plus, n’a-t-on pas prévu un retour au passage hebdomadaire ?
Une association de riverains s’est constituée au printemps. Elle a été reçu par Lamballe Terre et Mer qui devait examiner certaines propositions d’amélioration suggérées par l’association.
Mais en attendant…
Jean entrevoit un moyen bien plus radical :
LTM mérite qu’on aille vider nos poubelles devant les habitations de ses responsables qui ne font rien !
Ramassage des déchets perturbé le 11 juillet 2022
Ramassage des déchets perturbé le 11 juillet 2022. Photo pyb29
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Les sauveteurs bénévoles de la SNSM de Primel en intervention. | OUEST-FRANCE
Le Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Corsen engage la vedette de la station de Primel vers 9 h 30 pour rechercher un homme à la mer. La vedette de Roscoff appareille une heure plus tard pour compléter le dispositif et l’hélicoptère de la gendarmerie est engagé dès la fin de l’orage.
Les recherches se terminent vers 12 h, et on découvre que le kayak appartient à des vacanciers qui campent sur l’île Callot et l’ont perdu pendant la nuit à la marée haute. Ils n’ont pas pensé prévenir par téléphone le Cross de cette perte, qui aurait évité d’engager des moyens de secours.
Pour rappel, il est important que les pratiquants nautiques inscrivent sur leur équipement un numéro de téléphone de contact et surtout qu’ils avisent le Cross par téléphone au 196 de la perte en mer de toute embarcation : bateau, kayak, planche à voile, paddle ou autre.
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Les Insolitistiques, des spectacles gratuits dans les quartiers nord-est. | OUEST-FRANCE
Le centre social Carré d’As propose des rendez-vous
de danse, demusique et d’art clownesque dans les quartiers nord-est, sous le
titre Les Insolitistiques. Nous avons travaillé avec
les habitants du quartier et les bénévoles pour mettre au point le programme.
On est sur le fil des arts populaires,
explique Ester Foucault,
coordinatrice famille et culture à Carré d’As.
Ces spectacles d’art de rue sont entièrement
gratuits. Le prochain rendez-vous est fixé ce vendredi, avec la compagnie
Radio cirque, pour son spectacle Guard Save The Queen,
burlesque, très fin, absurde et loufoque
. Et le 29 juillet, à 18 h,
à Kerfraval, pour le spectacle Trois de la compagnie Une de plus,
poétique avec marionnettes géantes en bois.
Ce vendredi, à partir de 18 h, au square de La Madeleine. Contact : 02 98 63 83 90.
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Françoise Cleach, Maryse Tocquer, maire de Saint-Jean-du-Doigt, Martine Postic et Jean-Claude Bourles devant sa maquette de l’arc de triomphe de l’enclos paroissial. | OUEST-FRANCE
Françoise Cleach et Martine Postic, peintres finistériennes, et Hamed Gandema, sculpteur burkinabé, exposent leurs aquarelles, huiles et bronzes à la cire perdue, jusqu’au 29 juillet, à la Maison des peintres.
Lors du vernissage de l’exposition, le maquettiste Jean-Claude Bourlés a offert à la commune une reproduction en coquilles d’huîtres et d’ormeaux et en carapaces de crabe de l’arc de triomphe de l’enclos paroissial de Saint-Jean-du-Doigt. Cela a nécessité près de neuf mois de travail. Elle sera exposée en mairie par la suite.
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En chantier depuis janvier 2022, la rue Guy-Le-Normand à Morlaix (Finistère) sera bientôt rouverte à la circulation. Près de 600 m de canalisations d’eau potable, d’assainissement et d’eaux pluviales ont été changés.
Rue Guy-Le-Normand, les travaux de renouvellement des réseaux d’eaux ont été réceptionnés mardi 19 juillet par les élus de Morlaix communauté. | OUEST-FRANCE
En chantier depuis janvier 2022, la rue Guy-Le-Normand à Morlaix (Finistère) sera bientôt rouverte à la circulation. L’occasion de faire le point sur les travaux.
Sous nos pieds, un ensemble de réseaux pour l’eau potable, les eaux usées et les eaux pluviales se sont refait une beauté. Ces travaux de renouvellement des conduites, lancés en janvier, s’achèveront fin juillet 2022. Le coût du chantier s’élève à 1 234 000 €.
« C’est un chantier majeur très complexe qui va assurer le bon fonctionnement de l’eau dans tout le pôle aggloméré, soulignait Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, mardi 19 juillet 2022 en visite sur le chantier. C’est une sacrée avancée pour l’eau du robinet. »
Parce que les vieux tuyaux en fonte étaient devenus poreux, donc vétustes. Le chantier confié à la Sade (Société auxiliaire des distributions d’eau) a consisté à remplacer 570 m de ces tuyaux vieillissants. Ces derniers assurent le maillage pour le transport d’eau potable entre l’usine de production et les châteaux d’eau, mais aussi pour les communes du Trégor finistérien, (y compris les branchements particuliers), le réseau d’assainissement (récolte des eaux usées pour les mener vers les stations d’épuration) et les canalisations pour les eaux pluviales. L’emprise des travaux se situait de la place Traoulen à la rue des Tulipes, sur les territoires de Morlaix et Plourin-lès-Morlaix.
En amont du chantier, les réunions publiques ont permis de présenter le calendrier des travaux et des lettres d’information ont été diffusées pendant. « Nous avons réussi à calmer les angoisses des riverains, nous avons eu peu de plaintes », précise le président de l’Agglo. « Des conduites provisoires avaient été mises en place pour éviter les coupures d’eau », ajoute Ronan Helard, conducteur de travaux à la Sade.
Après l’été, les riverains seront de nouveau concertés au sujet de l’aménagement des espaces en surface et la sécurisation de la rue Guy-Le-Normand. Le chantier sera lancé à l’automne. Tous les réseaux des fluides ayant été enfouis, les poteaux électriques existants seront enlevés.
Une séance de cinéma en plein air était programmée sur la plage de Saint-Michel-En-Grève. Le centre national du cinéma a rejeté la demande. Les élus se mobilisent.
Depuis trois ans, la municipalité propose une animation de ciné en plein air sur la plage. ©J.P.Leclerq
Par Rédaction Lannion Publié le
Les élus du conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève sont vent debout. Ils ont même convoqué, mardi 19 juillet une séance extraordinaire du conseil.
En jeu, une séance de cinéma en plein air qui doit se tenir le 30 juillet sur la plage de la commune. Depuis trois ans, la ville propose ce type d’animation. Mais le Centre National du Cinéma a rejeté la demande d’autorisation de projection au motif que
« … il apparaît que la projection envisagée pourrait nuire aux salles de proximité, notamment le Cinéma du Douron à un moment important de reconquête de leur public… ».
Centre national du cinéma
Après un moment de sidération des conseillers municipaux, l’unanimité s’est prononcée pour recourir à cette décision, et les arguments n’ont pas manqué.
Les deux années précédentes, il n’avait pas été fait état d’empêchement quelconque : le maire François Ponchon avait informé les directions des salles de proximité, particulièrement les Baladins à Lannion et Le Douron à Plestin-les-Grèves en leur proposant d’ailleurs « une collaboration étroite, notamment par la diffusion gracieuse de spots publicitaires en leur faveur sur le grand écran de plage ».
Pour le conseil, la projection de plein-air n’a d’autre but qu’un divertissement et une animation de plage, et ne se déroule qu’une seule fois l’an, et ne comprend pas l’argument d’une éventuelle concurrence. D’autant que le choix du film échappe au box-office du moment : « La Grande Vadrouille est un classique du genre « vue et revue » et rediffusée régulièrement sur les différentes chaînes de télévision ».
Tout au contraire, les conseillers sont persuadés que la projection exceptionnelle d’un film ne pourrait qu’inciter :
« une jeune clientèle à revenir ou à fréquenter les salles de cinéma et rendre le goût du cinéma ».
Chacune des deux années précédentes, il a été dénombré entre 350 et 500 spectateurs sur la plage, de divers âges, pour des motifs plus festifs que cinéphiles.
Enfin, le conseil rappelle que la séance est gratuite et non mercantile, et que les associations locales participent pleinement à son organisation. Comme toutes les associations, elles ont aussi souffert de la période sanitaire et de ses restrictions et annulations des animations habituelles.
Le conseil s’est prononcé hier soir à l’unanimité pour une requête en annulation de la décision du CNC, et un référé suspension « qui permettra, s’il est accepté, de pouvoir réaliser la projection », auprès du Tribunal Administratif de Rennes et donné en conséquence plein pouvoir à François Ponchon le maire.
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Depuis la mi-juin 2022, la commune de Plounéour-Ménez (Finistère) est ravitaillée en eau de manière régulière. Les rivières sont au plus bas. Chacun est appelé à baisser sa consommation.
Frédéric Colombel, directeur d’Eau et assainissement de Morlaix Communauté ; Guy Pennec, vice-président en charge de l’Eau ; Sébastien Marie, maire ; et Delphine Sauban, conseillère municipale. | OUEST-FRANCE
L’eau se fait rare dans la commune de Plounéour-Ménez (Finistère). « J’ai été le premier maire de Morlaix Communauté à prendre un arrêté municipal sur les restrictions de consommation de l’eau au mois de juin 2022, déclare le maire, Sébastien Marie. Malheureusement, cela ne suffit pas ! »
Viens s’ajouter le feu dans les monts d’Arrée « qui ne s’arrête pas, avec pour le moment 1 400 hectares partis en fumée et un nouveau foyer à La Feuillée ».
Seul l’arrosage des potagers de nuit est autorisé pour les particuliers. En effet, la situation est critique dans la commune où le niveau des cours d’eau est au plus bas. Au point que le château d’eau doit être ravitaillé par des camions-citernes venant de Pleyber-Christ.
Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau sur le territoire de Morlaix Communauté, explique : « Nous sommes dans une situation très tendue. En temps normal, la consommation sur le réseau de la commune est de 180 m³. Et depuis quelque temps, avec les températures, elle est montée à 230 m³, soit 20 % de plus qui s’ajoutent au niveau très bas des rivières. Le petit réservoir de la commune, d’une capacité de 200 m³, ne suffit pas. Et nous avons un problème avec le captage du site Plassart, l’un des six captages de la commune. »
Si bas que les services de Morlaix Communauté ont demandé une dérogation préfectorale pour pouvoir pomper plus d’eau dans les trois principales rivières de la commune : la Penzé, le Queffleuth et le Coatoulzarc’h. La tension est grande en général sur le réseau d’eau du territoire de Morlaix Communauté. Les prélèvements habituels dans les rivières ne suffisent plus.
« Nous appelons tous les particuliers, professionnels, artisans et agriculteurs à diminuer leur consommation d’eau. Si des changements interviennent dans leurs habitudes et qu’ils sont obligés d’utiliser l’eau du réseau public, il serait bien de nous prévenir. Le cas échéant, chacun doit surveiller son compteur afin de déceler des fuites éventuelles et nous le signaler. »
Les fuites sur le réseau d’eau potable représentent 30 m³ par jour, soit environ 20 %. « Le ravitaillement du réservoir communal va se poursuivre et les 612 abonnés de la commune ne verront pas leur facture impactée par ce surplus », précise Guy Pennec.
Contact : service des eaux et assainissement de Morlaix Communauté au 08 06 09 00 10.
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Lundi 11 juillet, un couple et leur enfant de sept mois ont été refusés à l’entrée des urgences des Sables-d’Olonne. La mère raconte sa frayeur, en cette période de tension pour les urgences. Le centre hospitalier départemental donne aussi sa version des faits.
L’accueil des Urgences du centre hospitalier Côte de Lumière, aux Sables-d'Olonne. | OUEST-FRANCE
« Je suis une jeune maman d’un enfant de sept mois et je souhaite vous raconter l’épreuve que j’ai subie. » Sur les réseaux sociaux, samedi 16 juillet, la publication d’Iman Couasnon a suscité des dizaines de réactions. Jointe par téléphone, cette habitante des Sables-d’Olonne (Vendée) raconte avoir eu « la peur de sa vie » une semaine plus tôt, alors qu’elle cherchait à emmener son fils aux urgences.
Lundi 11 juillet au soir, son fils Abel, pris de fièvre pendant la journée, commence à avoir « des difficultés pour respirer », assure la mère. Avec son conjoint, ils foncent à l’hôpital le plus proche, le centre hospitalier Côte de Lumière aux Sables-d’Olonne. Mais arrivés sur place, à l’accueil des urgences, la porte reste close. « Nous expliquons la situation à la personne qui a décroché l’interphone, elle nous a seulement dit : il est impossible de vous faire rentrer, nous n’avons pas assez de médecins, désolé. » La mère insiste, paniquée : « Je leur ai dit : mon bébé ne peut plus respirer, aidez-moi. »
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Les parents indiquent avoir appelé le Samu sur place, sans réussir à les joindre. « Je ne pouvais pas me permettre d’attendre, explique Iman Couasnon. On a réussi à avoir les pompiers, qui nous ont renvoyés vers le Samu. » Une nouvelle fois, selon la mère, le téléphone sonne dans le vide. Dans la précipitation, les parents se dirigent alors vers le Centre hospitalier départemental (CHD) de Vendée, à La Roche-sur-Yon. Pendant le trajet en voiture, ils appellent l’hôpital, qui fait le lien avec le Samu. « Nous parvenons à avoir un médecin qui nous explique que notre bébé doit faire une laryngite », explique la mère.
Le médecin prévient le service pédiatrie de l’hôpital, qui prend en charge l’enfant très rapidement à leur arrivée, vers minuit et demi. « Tout le service est arrivé dans la chambre, ça défilait, on n’a rien compris, raconte Iman Couasnon, encore très émue. Quand la pédiatre m’a dit qu’elle allait prévenir le service réanimation à Nantes, je me suis effondrée. »
Au bout de cinq jours, l’enfant est finalement stabilisé. « On a pu rentrer samedi. Normalement, il ne devrait pas avoir de séquelles, selon les médecins. »
Iman Couasnon ne souhaite pas porter plainte et tient à préciser qu’elle « soutient énormément les médecins et l’hôpital. Je ne veux pas les descendre, ce n’est pas mon but ». Elle souhaite d’ailleurs remercier le service pédiatrie de La Roche-sur-Yon, ainsi que le médecin du Samu qu’elle a eu au téléphone : « Ils ont été génialissimes. »
Néanmoins si elle a voulu témoigner, c’est pour faire part de son impuissance ressentie. « On nous a laissés seuls dans notre détresse, pense-t-elle. Je comprends qu’il y ait du monde, mais il faut vraiment réévaluer les priorités. Un bébé qui n’arrive plus à respirer, on le fait passer avant. »
Dr François Brau, co-chef du service des Urgences
Samu Smur au centre hospitalier
vendéen, confirme que les parents et leur
bébé ont bien été reçus au service pédiatrique à La Roche-sur-Yon et qu’un
appel au Samu a bien été enregistré depuis la voiture des parents, pendant le
trajet.
« La patiente s’est présentée spontanément aux urgences des
Sables-d’Olonne. Ce n’est pas forcément adapté, compte tenu
de la surcharge de travail », indique François Brau, précisant que
« ce n’est pas le rôle des urgences de réguler ».
Un appel avait déjà été lancé à la population vendéenne
avant l’été, pour éviter une saturation des services hospitaliers en cette
période de crise.
« Ce qu’on souhaite, c’est que les gens
appellent le 15 avant de se rendre sur place », insiste le
co-responsable.
Il reconnaît que dans ce cas précis, « c’était bien une urgence »,
mais selon son dossier médical, l’enfant ne présentait pas de détresse
respiratoire majeure en arrivant au service pédiatrique. « Une
laryngite, c’est toujours impressionnant, mais son état était stable à son
arrivée. Il s’est dégradé dans un deuxième temps, pendant la nuit, et les
médecins ont estimé à ce moment-là qu’il fallait l’hospitaliser. »
Le témoignage de cette mère illustre une situation critique : en Vendée, les urgences sont sous tension, et la régulation par téléphone reste compliquée. François Brau expliquait d’ailleurs il y a quelques jours que « le recours au centre 15 dépasse les capacités de traitement des appels » dans le département. La jeune femme assure avoir tenté plusieurs fois de contacter le Samu, sans retour.
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« Mirage », de la compagnie Dyptic, est un des temps forts du festival Rues en scène. | ©JEAN-CHARLES COUTY
Cet été, la cité du viaduc renoue avec les arts de rue en centre-ville. C’est le duo Caretta Pipoca, duo de musique brésilienne, guitare et Ukulélé, qui donnera le coup d’envoi, place de Viarmes, ce mercredi, à 19 h, puis à 20 h 50.
Mirage (un jour de fête), par la compagnie Dyptic, réunit dix danseurs dans une belle énergie dénonçant supplices et injustices. L’image irréelle, absurde et magique du camp de réfugiés de Balata, en Cisjordanie. À 20 h, place Allende.
Un Os dans le Cosmos, par la compagnie Maboul Distorsion, propose du cinéma en 3D sans lunettes. Les cinq cinéphiles ont pour mission de projeter en avant-première un chef-d’œuvre de science-fiction. Mais le matériel implose, la scène dérape. À 21 h 30, place des Jacobins.
Cowboy ou indien ? du groupe Déjà raconte l’histoire de deux frères que tout oppose. Une fresque théâtrale qui convoque à la fois l’émotion et l’idiotie, l’absurde et le grinçant… À 23 h, Cour du musée des Jacobins. Gratuit.
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Le 41e salon de peinture Art en Plougasnou a été inauguré vendredi, à la maison prévôtale, et durera jusqu’au 16 août. Il regroupe vingt-trois artistes : seize peintres, six sculpteurs et plasticiens et un designer. Le salon propose plus de cent œuvres avec pour thème principal la mer.
« Nous avons des artistes confirmés, mais aussi de jeunes artistes très prometteurs qui en sont à leurs premières expositions », a déclaré Jean Rouve, président de l’association Art en Plougasnou, qui organise le salon avec le soutien de la commune.
Photos pyb29
Plougasnou. Que fait le navire de recherche « André-Malraux » dans l'Anse du Diben ?
Ce navire du DRASSM ( Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines ) basé à Brest a passé toute la journée à toucher l’extrême pointe de Primel.
Explication d'Aliette Lamanda
Ce bateau de la DRASSM, est là suite à la découverte par Guy Larchevêque en 1979 de vestiges en bronze datant de 3000 ans.
Vidéo : Le scaphandrier
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Le feu n’est pas encore fixé à midi ce mardi 19 juillet 2022, mais il progresse de moins en moins vite. Deux cents pompiers sont toujours sur place. La chapelle semble sauvée.
L’incendie a ravagé 1 400 hectares. | OUEST-FRANCE
Car sur les deux flancs du mont Saint-Michel de Brasparts, en Saint-Rivoal, les fumées sortent encore du sol. Ici ou là, quelques feux sont également visibles. Les pompiers se fixent comme objectif, entre autres, d’empêcher la propagation du feu au-delà de la D11, qui passe à proximité, sur le flanc gauche du mont. Ils luttent aussi sur le flanc droit pour préserver une sapinière.
Un bombardier à eau est passé deux fois hier et
une fois ce matin pour les aider dans leur tâche. Au sol, ils sont encore
200 à se relayer pour combattre l’incendie. En milieu de matinée, certains
n’avaient toujours pas dormi. Des pompiers finistériens, bien entendu,
mais aussi d’autres venus des Côtes-d’Armor, du Morbihan, de
Loire-Atlantique, de Vendée ou du Maine-et-Loire.
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images de la terre brûlée
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Leur mission, dès hier, a été de protéger les points stratégiques d’un feu qui, selon les pompiers « s’est vite propagé et est parti dans plusieurs directions ».
« L’essentiel était de vérifier toutes les habitations, repérer les fermes… Il fallait sauvegarder les biens, les hommes, les femmes et les animaux », rappelle le préfet Phillippe Mahé.
Mais aussi protéger la précieuse chapelle, « emblématique de ce territoire et de ce département ». Profitant de vents favorables hier soir, celle-ci semble désormais sauvée.
Les pompiers ont aussi procédé à l’évacuation de plus de 500 personnes, dans les communes les plus proches de l’incendie. La plupart ont trouvé refuge chez des proches, mais 200 ont passé la nuit dans une salle communale de Sizun. Une évacuation décidée dans la nuit en raison de la propagation de l’incendie. En fin de matinée, 1 400 ha de végétation étaient détruits.
La chapelle du mont Saint-Michel de Brasparts. | OUEST-FRANCE
La lande autour du mont Saint-Michel de Brasparts, ce mardi 19 juillet 2022, à 13 h. | OUEST-FRANCE
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debout
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L’odeur
« Les monts d’Arrée sont abîmés mais seront réparés rapidement, promet déjà Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère. Le conseil départemental ne lésinera pas sur les moyens. »
Si l’incendie n’est plus visible depuis les communes alentour, l’odeur reste présente. Dans la matinée, elle était ressentie à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde.
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Face aux incendies, comme ceux qui sévissent actuellement en Gironde comme dans le Finistère, la France manque de Canadair. C’est l’avis d’Olivier Richefou, à la tête de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours. Il plaide aussi pour la création d’un secrétariat d’État à la Sécurité civile.
Olivier Richefou, président du conseil départemental de la Mayenne. | OUEST-FRANCE
Suivez en direct l’actualité de ce mardi 19 juillet 2022 liée à la canicule et aux incendies
Les feux de forêts se multiplient en ce début d’été. Les pompiers ont-ils les moyens d’y faire face ?
Les ressources en hommes et en matériels terrestres sont suffisantes, grâce à la solidarité des différents services départementaux d’incendie et de secours. Par contre, la France pêche en moyens aériens.
Le pays manque de Canadairs ?
Il n’en possède que douze. C’est insuffisant. Il en faudrait une vingtaine. Au démarrage des incendies en Gironde, une partie de la flotte (vieillissante) était clouée au sol, à Nîmes (Gard), pour des problèmes de maintenance.
De nouveaux appareils sont-ils en commande ?
Deux sont en attente. Mais ils n’arriveront pas avant trois ans, la fabrication prenant beaucoup de temps. Si la France souhaite en acquérir d’autres, elle doit passer commande dès maintenant, compte tenu des délais de livraison. Il faut inciter les autres pays européens à en faire de même.
Le Canadair, c’est l’arme absolue ?
C’est une arme majeure, mais pas la seule. Il faudrait pouvoir mobiliser également les hélicoptères de l’Armée en les équipant de sacs à eau. Tout cela n’est possible que par une meilleure coordination des moyens disponibles.
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D’où votre idée de créer un secrétariat d’État à la Sécurité civile…
C’est nécessaire, pour réagir rapidement aux catastrophes naturelles : feux, inondations, canicules… La France doit faire pour la sécurité civile ce qu’elle fait et a fait pour la sécurité routière.
Cette idée de secrétariat d’État est-elle partagée par d’autres élus ?
Oui. Une tribune le réclamant, cosignée par plusieurs élus locaux, est d’ailleurs en préparation.
En avez-vous parlé à Emmanuel Macron, à Gérald Darmanin ?
À plusieurs reprises, oui. Le message semble bien perçu du côté de l’Élysée, d’autant que plusieurs pays européens disposent déjà d’un tel secrétariat d’État, rattaché au Premier ministre. Cela enverrait un signal fort aux pompiers, en reconnaissance de leur mobilisation.
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La fin du mois de juillet n’a pas encore sonné que, déjà, la situation est difficile, au niveau des réserves d’eau dans le pays de Morlaix (Finistère). Les producteurs d’eau du secteur alertent.
La situation est critique au niveau de l’eau, dans le pays de Morlaix. | ALEXANDRINK1966 – STOCK.ADOBE.COM
C’est l’été, les touristes affluent dans le pays de Morlaix (40 000 à 50 000 personnes en plus sur l’été), le besoin en eau augmente, et les nappes phréatiques et cours d’eau, eux, sont au plus bas.
Tel est le constat dressé par Morlaix communauté, le syndicat mixte de l’Horn et la Syndicat mixte intercommunal de Landivisiau, le 18 juillet 2022. Le thermomètre affichait déjà plus de 20 °C, et les différents acteurs étaient d’accord pour dire qu’au niveau de l’eau, « la situation est extrêmement tendue ». Voici quatre points à retenir concernant pour le secteur.
Les producteurs d’eau du pays de Morlaix ont fait un point sur la situation dans le secteur. Des restrictions sont déjà en place. | OUEST-FRANCE
1. Des interconnexions pour tenir
Depuis 1997, une solidarité existe entre Morlaix communauté, le syndicat mixte de l’Horn et le syndicat mixte intercommunal de Landivisiau. Grâce à des interconnexions, Morlaix communauté fournie par exemple des mètres cubes d’eau vers le syndicat mixte de l’Horn. Lannion Trégor Communauté jusqu’à 600 m3 par jour pour la partie basse de Locquirec. Sauf que la ressource en eau et les capacités de production des usines ne sont pas infinies. Un problème technique, ou une pollution, pourraient mettre en difficulté tout le secteur.
2. Des dérogations demandées, pour tenir
Malgré la solidarité, Morlaix communauté et le syndicat mixte de l’Élorn vont demander une dérogation, afin de prélever des volumes de ressources au-delà des débits réservés fixés par arrêté préfectoral. Un signal fort.
Pour que cette demande soit examinée, il faut d’abord que les maires des communes concernées prennent des arrêtés afin de limiter la consommation d’eau. Plusieurs l’ont déjà fait. Ces arrêtés interdisent, par exemple, l’arrosage des pelouses ou potagers, le remplissage des piscines privées avec plus d’1 m3 d’eau.
3. À Plounéour-Ménez, des camions-citernes pour compléter les réserves
Un cas concret, s’il en fallait un, pour illustrer à quel point la situation est fragile : depuis juin 2022, le réservoir de la commune de Plounéour-Ménez, peine à faire le plein. Il est alimenté, toutes les deux semaines environ, par un camion-citerne de 150 à 200 m3 d’eau.
4. Chacun est concerné
Particuliers comme professionnels sont concernés par la situation. Si elle venait à s’aggraver, les restrictions pourraient se durcir. Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau pour Morlaix co, appelle « tous les gros consommateurs d’eau à se manifester pour qu’on travaille ensemble. On ne va pas les assoiffer », appuie-t-il.
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La base nautique de l’Île-Grande (Côtes-d’Armor) a 50 ans. Elle fêtera l’événement samedi 23 juillet 2022 et attend un nombreux public.
La base nautique bat son plein en ce début de saison. Elle fêtera dignement ses 50 ans samedi 23 juillet 2022 avec tous les moniteurs. | OUEST-FRANCE
La base nautique de l’Île-Grande, à
Plemeur-Bodou
(Côtes-d’Armor),
est née en 1972 de la volonté de quelques passionnés de voile.
Quelques bénévoles ont lancé les premières régates d’optimist. Nous mettions
alors les voiles à la crêperie Hugonnet, en face du parking »,
raconte
Patrice Gault, directeur de la structure pendant trente ans et qui connaît la
base comme le fond de la baie de Pors-Gélen. Un besoin de structure s’est vite
fait sentir. Sous l’impulsion de Corentin Penn, maire à l’époque, la
municipalité décide, en 1975, la construction de la base nautique.
Le premier bâtiment pouvait accueillir 32 personnes
en pension complète. Mais cela s’est vite révélé insuffisant. En 1993, un
agrandissement avec le doublement de la surface donnera une capacité d’accueil
de 40 lits, un meilleur confort et une multiplication des activités :
Les types d’engins se sont diversifiés avec l’achat de catamarans, de
planches, de kayaks, mais aussi les activités quand nous avons commencé à
accueillir les scolaires en classe de mer.
Année après année, la base se développe mais la structure se dégrade et nécessite une réhabilitation. Après un projet de rénovation avorté il y a trois ans, la municipalité et les responsables de la base nautique planchent actuellement sur la rénovation complète de la structure ; le projet pourra voir le jour l’année prochaine.
Samedi 23 juillet, le cinquantenaire de la structure sera célébré. Les quinze moniteurs, menés par Rose Lightburne, et les sept permanents de la base attendent un nombreux public pour fêter l’événement.
Dès 9 h, public, anciens bénévoles et moniteurs sont
attendus à la plage de Toul-Gwen pour les Olympiades, des jeux essentiellement
terrestres. Dans l’après-midi, place aux activités nautiques. Nous
proposerons une grande navigation pour tous ceux qui le veulent à condition
d’avoir au minimum le niveau 3 de voile »,
annonce Julie Rolland, la
directrice. L’objectif de cette journée sera de réunir le maximum de
personnes qui ont eu un lien avec la base au cours de ces cinquante années
.
Le soir, un rougail saucisse sera servi avant le concert.
Des photos retraçant les moments importants seront
exposées dans la base nautique. Nous sommes encore à la recherche de
photos et demandons, à ceux qui en possèdent, de les envoyer directement ou
par mail à
bnig@free.fr »
Samedi 23 juillet 2022, dès 9 h, à la plage de Toul-Gwen.
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Aziz Sawadogo, un jeune homme âgé de 20 ans demeurant à Hillion (Côtes-d’Armor), n’a pas donné signe de vie depuis le 11 juillet 2022. Il avait informé sa famille qu’il passait le week-end chez des amis à Saint-Brieuc. La gendarmerie des Côtes-d’Armor lance un avis de recherche pour disparition inquiétante.
Aziz Sawadogo, un jeune homme âgé de 20 ans demeurant à Hillion (Côtes-d’Armor), n’a pas donné signe de vie depuis le 11 juillet 2022. | DR
Aziz Sawadogo, un jeune homme âgé de 20 ans demeurant à Hillion (Côtes-d’Armor), n’a pas donné signe de vie depuis le 11 juillet 2022, et son téléphone se trouve sur répondeur. Il avait informé sa famille qu’il passait le week-end, chez des amis à Saint-Brieuc, indique la gendarmerie des Côtes-d’Armor, qui a lancé un avis de recherche ce lundi 18 juillet, pour une disparition inquiétante.
Le jeune majeur devait regagner le domicile familial, où vivent sa mère et son beau-père, le 10 juillet. Sa description : « Homme type africain, environ 1,80 m – 1,85 m, allure fine, cheveux courts de couleur noire, yeux marron. » Il est vêtu « d’un pantalon type cargo de couleur vert foncé avec des poches, d’une veste de couleur beige et de chaussures type Converse de couleur noire ».
D’après les premières investigations et les éléments recueillis par les gendarmes, il apparaît qu’Aziz Sawadogo s’est rendu au commissariat de police, le 10 juillet, afin de déposer plainte pour vol à la tire. Il déclare aux enquêteurs « avoir rencontré un homme place du Chai, à Saint-Brieuc, et que celui-ci l’aurait invité chez lui ». Ils arrivent devant un bâtiment où deux autres hommes arrivent. L’un d’eux fait les poches de la victime lui dérobant 180 € en liquide. Ces deux hommes lui auraient proposé des produits stupéfiants. Le même jour, Aziz Sawadogo se présente aux urgences du centre hospitalier Yves-Le-Foll, en se plaignant de douleurs au niveau du ventre. Il sera dirigé vers un autre service par les soignants.
La réquisition téléphonique, demandée par les gendarmes, localise l’intéressé pour la dernière fois le 11 juillet, à 11 h 49, à Plérin. L’employeur et le maître de formation d’Aziz Sawadogo signalent son absence et rajoutent « que ce n’est pas dans ses habitudes ». Le jeune homme se déplace uniquement à pied, en bus ou en train.
Toute personne possédant des informations peut contacter la brigade de gendarmerie de Pléneuf-Val-André au tél. 02 96 72 22 18.
Devoir de mémoire
Ismaël Dupont
Ce dimanche 17 juillet, de 11h à 12h, nous commémorions à Morlaix la journée d'hommage et de mémoire pour les Justes et les juifs, tsiganes, homosexuels victimes des crimes contre l'Humanité dont s'est rendu complice l'état français pendant l'occupation nazie.
C'était le jour du 80e anniversaire de la terrible rafle du Vel d'hiver des 16 et 17 juillet 1942.
13 152 personnes dont 4 115 enfants ont été arrêtés ce jour-là, par la police française, sur ordre du gouvernement de Pétain et Laval, dans le cadre de la collaboration avec l'occupant nazi et sa politique de déportation et d'extermination des juifs.
La plupart ont péri dans des conditions épouvantables.
Marie-Noëlle Postic, sociologue et historienne qui a restitué l'histoire des juifs du Finistère pendant la seconde guerre mondiale, Yvon Laurans, adjoint au sport, aux relations internationales et aux cérémonies patriotiques, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, ont rendu des hommages aux victimes juives de la barbarie antisémite nazie et du régime de Vichy, et aux Justes qui ont tenté de les sauver.
Plusieurs élu.e.s, des invités des comités et associations de mémoire de la seconde guerre mondiale, des gendarmes, anciens combattants, familles des victimes des rafles et persécutions antisémites. Notre camarade Lucienne Nayet aussi, enfant cachée à la naissance dont le père est mort à Auschwitz.
Nous avons rendu un hommage particulier très émouvant, devant la plaque d'hommage à Esther Levy et David Sellinger inaugurée en 2018, aux deux morlaisiens de confession juive déportés et assassinés en déportation en présence de la famille d'Esther Levy: Esther Levy, arrêtée à son domicile rue Gambetta, en octobre 1943, déportée en janvier 1944, et David Sellinger.
Alors que l'actualité politique française et internationale nous montre que "le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde", comme l'écrivait le dramaturge antifasciste allemand, Bertold Brecht, il est important de combattre résolument le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie sous toutes leurs formes, et de se souvenir qu'ils conduisent au pire.
En mairie de Morlaix, Jean-Paul Vermot a rendu un hommage appuyé à Marie-Noëlle Postic et à son travail de recherche historique avant de lui offrir le dernier livre de Christian Bougeard sur Tanguy Prigent chez Skol Vreizh au nom de la ville de Morlaix.
Photos de Jean-Luc Le Calvez, merci à lui!
Ismaël Dupont
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Le thermomètre était dans le rouge, sur la plage de Primel à Plougasnou (Finistère), dimanche 17 juillet 2022. Sur place, chacun a sa technique pour ne pas avoir trop chaud.
Eau, casquette, baignades régulières… À Plougasnou (Finistère), chacun sa technique pour rester au frais. | OUEST-FRANCE
« Ça fait huit ans qu’on vient et on n’a jamais vu autant de parasols », déclarent Lénaïg, 38 ans, et Mickaël, 41 ans, en vacances à Plougasnou (Finistère). Sur la plage de Primel, dimanche 17 juillet 2022 peu après 16 h, il est vrai que les tentes et les ombrelles de tous types affluent.
Pour faire face à la chaleur, chacun a sa technique.
Le département était en vigilance orange canicule le 17 juillet, et basculera en vigilance rouge, pour la toute première fois, le 18 juillet à 12h.
Sur la plage, la mer est basse et le thermomètre, d’après Météo France, est autour de 29 °C. Ce jour-là, l’écart avec les températures moyennes maximales pour la commune est d’environ 14 °C.
L’atmosphère est un peu lourde, « il n’y a pas beaucoup de vent », confirme Nadine, 57 ans, de Plougasnou. Elle qui vient régulièrement sent la chaleur. « On a un parasol, de l’eau et de la crème solaire », indique-t-elle. Avec ses deux amies, Évelyne et Sylvie, leur technique pour lutter contre ces températures anormales est simple : « On se baigne régulièrement. Là on y est déjà allées, on va peut-être y retourner. » Les 17 °C de la mer, soit presque 10 °C d’écart avec la température extérieure, ne leur font pas peur. « On est du coin », soulignent les trois femmes.
Du côté de Lénaïg et Mickaël, qui eux, viennent de l’Oise, « au niveau de la température extérieure, ça va encore », disent-ils. La météo dans leur région d’origine est encore plus chaude.
Ils restent cependant vigilants avec leurs deux enfants, de 8 ans et 5 ans. T-shirt anti-UV, casquette et crème solaire, ils sont équipés. « Et on va se baigner toutes les heures, mais on rentre tranquillement », expliquent-ils. Même s’ils n’en souffrent pas pour le moment, ils sont surpris par les températures. « C’est vrai que d’habitude, quand les enfants se baignent, il faut presque les changer en sortant, pour qu’ils n’aient pas froid, mais là, pas besoin. »
Pour Clara, 17 ans, Théo, 19 ans et Éléonore, 20 ans, la baignade est aussi la solution. « On rentre doucement dans l’eau, mais sûrement. On se baigne beaucoup », confirment-ils. En revanche, pas de casquette pour les jeunes, et le parasol, « c’est pour faire joli », glisse l’une de leurs amis.
Éléonore conclut : « C’est vrai que sans trop rien faire sur la plage, ça va encore. » Sauf que lundi 18 juillet, la plupart d’entre eux vont retourner au travail, et qu’ils n’auront pas la mer pour se garder au frais. La barre des 40 °C pourrait même être franchie, à Morlaix.
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Le 20 juillet 2022, place à la fête lors des Mercredis de Locquénolé (Finistère), avec son marché nocturne animé par deux spectacles de rue et une exposition de quatre artistes féminines, salle du Préau.
Josy Morvan fait partie des quatre artistes qui exposent salle du Préau, à Locquénolé (Finistère), du 19 au 24 juillet 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le 20 juillet 2022, place à la fête lors des Mercredis de Locquénolé (Finistère), avec son marché nocturne animé par deux spectacles de rue et une exposition de quatre artistes féminines, salle du Préau.
En première partie, de 18 à 19 h, le duo jazz Chant, Dany Quentel et Hervé Le Grignoux, propose leur concert Un voyage au Brésil et Le jazz de Sinatra.
À 19 h 30, la compagnie Aurita donnera un spectacle intitulé Étoffer la nuit. Un duo d’artistes qui explore l’espace-temps du rêve, avec un trapèze à portée de mains, des patins aux pieds, deux draps de tissu et une clarinette basse.
Elles sont quatre artistes bretonnes : Julie Amenda, dite Maj, peintre ; Cathy Botte, peintre ; Josy Morvan, sculptrice ; et Claudie Raimbaud, peintre et sculptrice. Elles exposeront leurs œuvres singulières, de 14 h 30 à 18 h 30, du 19 au 24 juillet, salle du Préau.
Cette exposition s’intitule Elles. Les artistes seront présentes, mercredi, jusqu’à 21 h. Julie Amenda, artiste résidant dans la baie de Morlaix, peint sur le motif et à partir de ses propres photos. Elle s’inspire des paysages de la baie.
Cathy Botte souhaite faire connaître ses aquarelles, sur la danse et le mouvement. Josy Morvan donne, par ses sculptures, la vie à la terre et à ses personnages, au sein de son atelier de Carantec.
Enfin, Claudie Raimbaud, également résidente de Carantec est passionné par la peinture acrylique sur toile et la sculpture. Elle aborde la technique de la patine, de l’émail, de l’enfumage et du raku.
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Le Spadium parc de Brest (Finistère) lance une formation de maîtres-nageurs sauveteurs, unique en Finistère, en partenariat avec le Campus Sport Bretagne, la Région Bretagne et l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes).
Alain L’Helguen, président du Spadium, Yannick Corvest, président de la délégation du Finistère des maîtres-nageurs, Patrick Appéré, adjoint au maire chargé des sports et Frédéric Gélébart, directeur du Spadium parc de Brest. | OUEST-FRANCE
Le besoin en maîtres-nageurs sauveteurs des piscines et plages en France est estimé à 6 000 postes. Face à ce constat, le Spadium parc de Brest (Finistère) lance une formation, unique dans le département, en partenariat avec le Campus Sport Bretagne, la Région Bretagne et l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes).
Ce nouveau dispositif se déroulera d’octobre 2022 à juin 2023, en alternance. En contrat d’apprentissage ou en stage, les futurs candidats suivront des cours théoriques trois jours par semaine dans les locaux du Spadium. Ils enchaîneront ensuite avec de la pratique, en établissement de baignade à accès payant, trois autres jours par semaine. « Le coût de la formation est pris en charge par l’entreprise d’accueil des apprentis, qui sont rémunérés ou financé par la Région », explique Yannick Corvest, président de la délégation du Finistère des maîtres-nageurs.
« Après l’obtention du diplôme, ils pourront être recrutés pour un premier salaire de 1 833 € mensuel brut puis évoluer, s’ils le souhaitent, comme chef de bassin ou chargé d’équipement aquatique », note Alain L’Helguen, président et cofondateur du groupe Spadium. Le Spadium est en capacité de recevoir et former 25 candidats. Le diplôme, accessible à tous, nécessite quelques prérequis : être titulaire du brevet Premiers secours en équipe de niveau 1 et du Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA).
Inscriptions et renseignements : www.campus-sport-bretagne.fr
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C’est un marcheur qui avait donné l’alerte, vendredi 15 juillet 2022, à Locquirec (Finistère). Plage de Pors Ar Villiec, il pensait avoir vu un obus. C’était en fait un gros plomb de pêche. Afin de confirmer cela, des démineurs sont intervenus, ce samedi 16 juillet 2022, en début d’après-midi.
Finalement, il n’y avait pas d’obus, plage Pors Ar Villiec à Locquirec (Finistère). La Marine nationale a tout de même été mobilisée sur place. | DR
Il pensait avoir découvert un obus. Plage de Pors Ar Villiec, à Locquirec (Finistère), un promeneur avait alerté, vendredi 15 juillet 2022, vers 17 h 30, car il avait repéré ce qui ressemblait à un enfin explosif, à marée basse.
Dès le lendemain, samedi 16 juillet à 14 h 15, alors que la mer était descendue, des démineurs de la Marine nationale, venus de Brest, sont venus sur site, afin d’intervenir et de pétarder l’objet, si besoin.
Les gendarmes étaient également présents… mais pas d’obus.
Le promeneur avait en fait repéré « un gros plomb de pêche », explique le maire de la commune, Gwénolé Guyomarc’h. La forme de l’objet approchait en effet de celle d’un obus.
Les démineurs et la gendarmerie sont donc rapidement repartis. Le maire, lui, salue « la rapidité de réaction ».
Dans la commune, la découverte d’obus n’est pas fréquente, la dernière remonterait à « une dizaine d’année », d’après Gwénolé Guyomarc’h.
« Prendre des vessies pour des lanternes »
Un poisson d'avril au mois de juillet !
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À Grâces, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), la Coop des masques bretonne et solidaire lance un appel aux commandes pour remédier à sa situation économique délicate.
Christophe Winckler, le président (2e à gauche) ; Patrick Guilleminot, directeur (à gauche), en compagnie de la représentante du personnel et des sociétaires. | OUEST-FRANCE
Lire aussi : La Coop des masques, créée près de Guingamp pendant la crise sanitaire, en cessation de paiements
Le chiffre d’affaires mensuel moyen, de novembre
2021 à février 2022 avoisinant les 300 000 €, est descendu à 50 000 € ;
insuffisant pour maintenir l’activité, même si les 14 salariés
travaillent désormais à mi-temps
.
Aussi, Thomas Winckler, le président, et Patrick
Guilleminot, le directeur, en appellent à la mobilisation, voire la
solidarité
pour booster les commandes. La société disposant de
stocks conséquents, elle peut répondre dans l’immédiat à de grosses
commandes.
Les pertes s’élèvent à un million d’euros.
Nous craignons de ne plus avoir de trésorerie en septembre
,
livrent-ils. Il faut déclencher le retour des commandes pour
poursuivre l’activité.
Si les collectivités territoriales jouent
plutôt le jeu, les administrations de l’État, elles, continuent de
s’approvisionner en Chine.
Et de noter : les hôpitaux, notre
principale cible, représentent à peine 10 % de notre chiffre d’affaires.
Les besoins dans le secteur hospitalier sont tellement énormes qu’on
aurait besoin de 5 % du global des commandes pour maintenir notre activité
.
Les responsables vont donc à nouveau mobiliser
les collectivités territoriales pour nous permettre d’élargir notre
portefeuille de commandes
. Et vont se rapprocher du préfet de
Région, représentant de l’État, pour sauver la Coop
.
Évoquant la machine à fabriquer le Meltblown,
acquise par la société et cofinancée par l’État, Christophe Winckler
indique : Une entreprise des Balkans est intéressée pour la
racheter. Cela nous permettrait de repartir du bon pied.
Mais, les
négociations sont toujours en cours.
Georges Le Querrec recevant le prix Sang pour Sang Dard des mains de Joséphine Dard, fille de Frédéric Dard. | DR
Georges Le Querrec, auteur de romans policiers résidant à Plougasnou, a reçu le 10 juin le prix Sang pour Sang Dard pour son roman Pour Cibles, publié aux éditions Ouest France.
Le prix a été décerné au festival Sang pour Sang Polar de Saint-Chef (Isère), où repose Frédéric Dard alias San Antonio. Le prix est attribué après un vote des lecteurs après sélection de cinq romans finalistes par un comité de lecture.
La récompense a été remise par Joséphine, la fille de Frédéric Dard.
Georges Le Querrec dédicacera son nouveau roman, Les Ailes de l’araignée, au Relais de la Plume à Plougasnou le 26 juillet, de 9 h à 12 h 30.
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Depuis 40 ans à l’école, Catherine Sallou fêtée par les enfants. | OUEST-FRANCE
Une ambiance de fête régnait en fin d’année scolaire, dans la cour de récréation de l’école des Quatre-Vents. Malgré l’émotion bien contenue par les rires et la jovialité de tous, l’heure de la sortie revêtait une dimension inhabituelle puisque c’était pour les élèves, les enseignants et ses collègues, l’occasion de saluer le départ à la retraite Catherine Sallou. Depuis plus de quarante ans, employée à l’école, à la garderie, puis en maternelle, elle a accompagné des centaines d’enfants dont un grand nombre l’appelait « ma Catherine ».
Toutes les classes ont chanté en canon : « Catherine, notre Atsem, tu vas nous manquer ! »
Plougasnou. Vernissage du 41e Salon de Peinture "Art en Plougasnou" en images
Photos pyb29
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À L’Huitrier, à Plouezoc’h près de Morlaix, dans le Finistère, deux ouvriers ostréicoles sont en contrat, pour une année. L’un a quitté le monde de la cuisine, l’autre a arrêté ces études pour découvrir ce milieu. Ils racontent.
Corentin Devijver et Youenn Depoix sont ouvriers ostréicoles à L’Huitrier, à Plouezoc’h (Finistère), pour un an. | OUEST-FRANCE
« J’étais à la recherche d’une qualité de vie, je voulais avoir le temps de vivre », explique Corentin Devijver, 26 ans. Après avoir travaillé une dizaine d’années en cuisine, « dans des restaurants gastronomiques ou semi-gastronomiques, comme chef ou second, en France, en Irlande, en Allemagne et en Australie », il a raccroché son tablier, il y a quelques mois.
Épuisé du rythme soutenu, des horaires à rallonge, décalés, il en a eu « marre. Il y a eu un effet Covid. Dans la restauration, on n’a pas pu travailler et quand les restaurants ont rouvert, certains ne sont pas revenus. Ils ont découvert qu’il y avait un monde à l’extérieur ».
Aujourd’hui, il travaille régulièrement en extérieur : « ça fait du bien de ne pas passer 16 heures par jour enfermé dans une cuisine ». Il profite « d’une découverte totale du monde des huîtres. Quand j’ai arrêté la cuisine, je savais que je voulais continuer à travailler avec de la nourriture, mais pas dans la transformation, plutôt dans la production ».
À L’Huitrier, parce que l’entreprise est à taille humaine avec huit personnes, quand il ne fait pas du criblage et ne retourne pas des sacs d’huîtres, il va parfois sur les marchés. « On touche à tout, et je trouve ça génial. Et c’est sympa de pouvoir conseiller les gens. »
Pour le moment, Corentin Devijver a un contrat d’un an, en tant qu’ouvrier agricole. « Je vois ça comme une grosse étape dans ma carrière. À un moment, je sais que je trouverai un moyen de continuer à faire de la cuisine, j’aimerais pouvoir faire les deux en même temps. » L’objectif : trouver un équilibre entre les fourneaux et la vie quotidienne.
Youenn Depoix, 19 ans, est lui aussi ouvrier ostréicole avec un contrat d’un an. Lui a arrêté ses études, pour venir travailler ici. « J’avais déjà fait les marrées l’année dernière et je voulais voir plus », glisse-t-il. Il s’agit de son premier emploi. Même s’il ne sait pas trop « où ça va me mener », le jeune homme tire le maximum de cette expérience. « D’un jour à l’autre, d’une saison à l’autre, les taches changent, ça ne se ressemble pas », apprécie-t-il.
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En plus d’une signalétique permanente et d’installation de bouchots, la ville de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor), met en place, sur la côte, des panneaux temporaires pour éviter d’accéder à des zones « dangereuses » en cas d’échouage d’algues vertes.
Philippe Hercouët, maire de la ville de Lamballe-Armor ; Camille Cauret, adjointe au maire, en charge de l’environnement et Jean-Luc Barbo, vice-président aux transitions écologiques à LTM. | OUEST-FRANCE
La ville de
Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor)
a pour mission la prévention, la surveillance des zones à risque et la
veille sur les mesures H2S
, c’est-à-dire de sulfure d’hydrogène.
Depuis l’année dernière, la ville de Lamballe-Armor a choisi de mettre en place des bouchots sur la plage Saint-Maurice, afin de délimiter et de matérialiser la zone potentiellement dangereuse.
En cas d’échouage d’algues vertes, la commune se doit de prendre les arrêtés municipaux nécessaires. Pour que ces arrêtés soient respectés, un affichage de signalisation et du barrièrage ou du balisage sont mis en place sur le site concerné.
L’installation de bouchots, pour délimiter les
espaces de circulation, a été conjuguée avec la mise en place d’une nouvelle
signalétique le long de l’anse du Gouëssant, du GR34 et des accès à la plage
de Saint-Maurice, permettant aux usagers d’être pleinement informés
.
Certains panneaux sont installés de manière permanente, afin d’informer les usagers à l’année des zones à risque. Et d’autres de façon temporaire, en période d’échouage, afin d’afficher les nouvelles zones dangereuses et d’y interdire l’accès.
Pour rappel, l’agglomération assure le ramassage des algues vertes qui s’échouent sur son littoral, quasi exclusivement à Morieux. 700 tonnes sont en moyenne collectées chaque année et sont acheminées vers le site de traitement du Syndicat Kerval, à Lantic (22), pour y être séchées puis compostées.
Cette année, […] les quantités ramassées sont
jusqu’à présent faibles (quelques dizaines de tonnes). Il demeure toutefois
des zones où il n’est pas possible de ramasser mécaniquement. Les algues
peuvent y entrer en putréfaction et présenter un risque pour la santé
(émanation d’H2S), d’où les nécessaires mesures de prévention prises par la
Ville de Lamballe-Armor
.
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Les divers travaux de renforcement de réseaux ont été chiffrés par le cabinet Bourgois. Ils concernent Plounévez-Moëdec (Keffer, pont de la RN12, Croaz An Hay), Le Vieux-Marché (rue Bellevue), Trégrom (Coat Léguer Bihan) et Lanvellec (hameau de Saint-Carré-RD11). Entre les tranches fermes et les tranches optionnelles, l’investissement du syndicat est estimé à 996 000 €.
Une partie du réseau présente un risque de présence de chlorure de vinyle monomère (CVM), lié à la stagnation de l’eau dans des conduites PVC. Une étude de tout le réseau a montré que près de 2000 mètres linéaires de canalisations étaient concernés et dont le remplacement est estimé à 150 000 €.
Comme il l’a déjà fait, le syndicat, via l’association Tonquédec solidarité va participer à hauteur de 4 052 €, à un forage avec pompe immergée dans le village d’Obro au Burkina Faso.