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Le Diben lundi 31 mars 2025

Séance du conseil municipal du 3 avril 2025

Publié le 28 mars 2025 

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra : Jeudi 3 avril 2025 à 14h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 20 février 2025

ADMINISTRATION GENERALE

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

FINANCES :

– Approbation du compte de gestion et du compte administratif 2024 du budget principal.

– Approbation des comptes de gestion et des comptes administratifs 2024 des budgets annexes : 

    Port de Terenez,

        Camping municipal de Primel,

        Lotissement et ZA (Kerjob),

        Lotissement Croas ar scrill (Hortensias),

        Lotissement Rue François Charles,

        Locaux commerciaux et artisanaux.

– Affectation des résultats du budget principal.

– Affectation des résultats des budgets annexes :

    Port de Terenez,

        Camping.

– Vote des taux des impôts directs locaux 2025.

– Budget primitif 2025 du budget principal.

– Budgets primitifs 2025 des budgets annexes :

    Port de Terenez,

        Camping,

        Lotissement Croas ar scrill (Hortensias),

        Lotissement Rue François Charles,

        Locaux commerciaux et artisanaux.

– Subventions 2025 aux associations.

– Acquisition de la parcelle bâtie CI 42.

– Médiathèque : Demande de subvention auprès de la DRAC pour l’équipement informatique.

– Médiathèque : Demande de subvention auprès de la DRAC pour l’enrichissement des collections.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/seance-du-conseil-municipal-du-3-avril-2025/

 

Ouest-France

Plougasnou. Les offices du tourisme se sont retrouvés

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La 4e bourse d’échange de documentation s’est tenu vendredi à la salle municipale.

La 4e bourse d’échange de documentation s’est tenu vendredi à la salle municipale. | OUEST-FRANCE

Ce vendredi, la commune accueillait tous les professionnels du tourisme pour des échanges de documentations. Il s’agissait d’informer sur les services proposés, mais aussi de se retrouver autour d’un moment convivial, propice à discuter entre acteurs du même milieu.

Tous les secteurs sont présents. À l’accueil, Marie-Dunvaël Coativy, responsable partenariat pour l’office de tourisme de Morlaix, applaudit la rencontre. « L’équipement, le loisir, la billetterie mais aussi l’hébergement comme les chambres d’hôte, les campings, les hôtels sont présents. En termes d’offices de tourisme, Locquirec, Carantec, Morlaix, Saint-Thégonnec, Guerlesquin et Plougasnou regroupés sont ici. Les collègues de la côte du Léon ont fait aussi le déplacement. On en profite aussi, entre offices du tourisme, pour échanger notre documentation. Tourisme Bretagne est là aussi pour présenter des actions à destination des professionnels. »

« C’est un succès ! On a même des professionnels qui viennent de plus loin, comme Océanopolis de Brest, les monts d’Arrée, Landerneau et des écoparks. »

Avec de la documentation actualisée, les professionnels sont prêts à accueillir la saison estivale.

C’est la 4e fois que l’office de tourisme de Morlaix organise une telle rencontre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-offices-du-tourisme-se-sont-retrouves-780de571-3014-431c-9f94-a392b792bbf0

 

Ouest-France

Escale d’un « coast guards » américain à Brest

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Le « Calhoun » a fait escale à Brest (Finistère). Des membres de l’équipage participeront, lundi après-midi, à une cérémonie au mémorial américain situé au cours Dajot.

Le garde cotes américain « Calhoun » à son arrivée à la base navale, dimanche.

Le garde cotes américain « Calhoun » à son arrivée à la base navale, dimanche. | OUEST-FRANCE

En provenance de Charleston, en Caroline du Sud (États-Unis), le cotre USCGC 759 Calhoun des gardes-côtes est arrivé dimanche matin à la base navale pour une escale de routine et de représentation.

Des membres de l’équipage participeront, lundi après-midi, à une cérémonie au mémorial américain situé au cours Dajot, en mémoire des forces navale américaines et françaises ayant servi à Brest pendant la Première Guerre mondiale.

Admis au service en avril 2024, le Calhoun est le 10e cotre de la classe Legend. Long de 127 m, large de 16 m, il déplace 4 600 tonnes. Sa propulsion diesel et turbine à gaz, totalisant 35 880 KW, lui donne une vitesse de 28 nœuds (52 km/h). Il peut mettre en œuvre deux grandes embarcations rapides de types SRP ou LRI pour des missions de contrôle et d’interception. Il peut également embarquer deux hélicoptères et des drones.

Son armement comprend un canon de 57 mm, un système Phalanx et des mitrailleuses. Le navire dispose d’importants moyens de détection et communication. L’équipage est composé de 120 marins, plus une capacité supplémentaire de 30 personnes. Comme ses sister-ships, le Calhoun à une autonomie importante, il peut franchir 12 000 milles à 9 nœuds.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/escale-dun-coast-guards-americain-a-brest-0d593a82-0d88-11f0-a2f2-5767664ef7df

 

Le Diben dimanche 30 mars 2029

- Hommage à l'artiste carantécois Pierre Chanteau décédé le 28 mars 2025

- Journée de la Terre en Palestine - Photos de la manifestation à Morlaix ce samedi 29 mars 2025 par Pierre-Yvon Boisnard et articles du Télégramme et du Ouest-France

- Demandez le programme de la 59 ème fête du Viaduc le 1er mai 2025 à Ploujean

- Vente de l'Humanité Magazine sur le marché de Morlaix ce samedi 29 mars par les militants communistes (Photos Pierre-Yvon Boisnard)

https://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/

 

Ouest-France

À Morlaix une centaine de manifestants soutiennent la Palestine, réclamant un cessez-le-feu immédiat

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Une centaine de manifestants s’est retrouvée samedi 29 mars 2025, à 15 h, au square de la Résistance, à Morlaix (Finistère). Ils souhaitent aussi planter un olivier, symbole de la paix.

Une centaine de manifestants se sont réunis le samedi 29 mars square de la Résistance pour la Palestine.

Une centaine de manifestants se sont réunis le samedi 29 mars square de la Résistance pour la Palestine. | OUEST-FRANCE

À l’appel de l’association France Palestine solidarité (AFPS) du pays de Morlaix (Finistère), une centaine de manifestants s’est retrouvée samedi 29 mars 2025, à 15 h, au square de la Résistance, la veille de la Journée de la Terre qui commémore des exactions de la police Israélienne perpétrées le 30 mars 1976.

Les policiers avaient tiré sur des manifestants palestiniens dont on avait confisqué les terres. Sous un soleil printanier, les manifestants se sont rassemblés autour d’une grande banderole ornée du drapeau palestinien, demandant la liberté pour ce pays.

Un olivier, symbole de la paix

Sur un petit chariot était posé un olivier en pot, symbole de la paix. Nous souhaitons que cet olivier soit planté dans le square de la Résistance, nous en avons fait la demande à la mairie. Nous attendons sa réponse », indique l’un des représentants de l’association.

Reprise du génocide à Gaza, épuration ethnique en Cisjordanie, que fait la France ? interroge le collectif morlaisien, avant de se mettre en marche en formant un cortège qui a emprunté la rue de Paris pour se rendre place des Otages. Nous demandons un cessez-le-feu immédiat et définitif ainsi que la fin de l’occupation et de la colonisation du territoire palestinien occupé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-centaine-de-manifestants-soutiennent-la-palestine-reclamant-un-cessez-le-feu-immediat-8445b0ea-0cbf-11f0-ab9e-ddf89dc6d8e3

 

Ouest-France

Projet de parc photovoltaïque dans les monts d’Arrée : un atelier public pour associer les habitants

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C’est le troisième rendez-vous proposé autour de l’installation d’un parc photovoltaïque sur l’ancienne carrière de Berrien (Finistère) : l’Agence locale de l’énergie du Centre-Ouest Bretagne (Alecob) organise mardi 1er avril 2025 un atelier découverte pour détailler le projet citoyen.

Le projet de parc photovoltaïque doit s’installer sur une partie de l’ancienne carrière de Berrien (Finistère).

Le projet de parc photovoltaïque doit s’installer sur une partie de l’ancienne carrière de Berrien (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est dans le cadre du projet de parc photovoltaïque sur une partie de l’ancienne carrière de Berrien (Finistère) qu’un atelier découverte se tiendra mardi 1er avril 2025, à la salle Asphodèle. Animé par l’Agence locale de l’énergie du Centre-Ouest Bretagne (Alecob), il a pour objectif de présenter plus en détail quelle forme prendra la participation citoyenne.

La municipalité propriétaire des terrains et porteuse du projet veut en effet associer les habitants. La participation peut passer par de l’investissement financier mais pas uniquement, expliquait le maire, Hubert Le Lann, il y a quelques semaines : « Ça peut être à titre de conseil. On peut peut-être avoir des gens qui ont travaillé dans l’énergie, qui ont des connaissances techniques. »

Plusieurs actions à venir

La collectivité s’est d’ailleurs adjoint deux partenaires : Énergies en Finistère qui est une société d’économie mixte (SEM) et donc associe acteur public et privé ; et Énergie partagée qui accompagne des projets citoyens de production d’énergie renouvelable, dont l’Alecob est le relais local.

Lire aussi : Le Parc naturel régional d’Armorique veut faire labelliser les zones humides des monts d’Arrée

« Il y a déjà eu une réunion publique, en janvier, et un ciné-débat en février, mais mardi on va être sur un atelier moins généraliste », indique Thomas Picouet, chargé de mission énergie citoyenne à l’Alecob. L’idée est de préparer la structuration des habitants autour du projet. D’autres actions seront ainsi menées ; fin avril 2025, une visite de la centrale photovoltaïque de Plogonnec est notamment au programme.

Mardi 1er avril 2025, 19 h, salle Asphodèle, à Berrien (Finistère). Renseignements : tél. 02 98 99 27 80, mél. contact@alecob.org

https://www.ouest-france.fr/bretagne/berrien-29690/projet-de-parc-photovoltaique-dans-les-monts-darree-un-atelier-public-pour-associer-les-habitants-21442af0-0af6-11f0-8a07-c6476d4a0ef7

 

Ouest-France

Règlements de compte à la kalachnikov pour de la drogue en Côtes-d’Armor : « Ça finira par arriver »

Cédric ROGER-VASSELIN.

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Le 14 mars 2025, un jeune de 16 ans a été blessé par balle à la tête sur fond de trafic de stupéfiants. L’arme utilisée serait une arme de chasse. Jusqu’à présent, les kalachnikov ne sont pas utilisées en Côtes-d’Armor pour des règlements de compte dans ces affaires-là. Mais c’est la crainte des autorités.

Un gendarme de la compagnie de Saint-Brieuc prépare son arme de service, avant de partir en mission.

Un gendarme de la compagnie de Saint-Brieuc prépare son arme de service, avant de partir en mission. | MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE

Des résidus de tirs par une arme de chasse. C’est ce que les enquêteurs de la police judiciaire ont retrouvé dans l’appartement dans lequel un jeune de 16 ans a été blessé par balle à la tête, vendredi 14 mars 2025 à Lannion (Côtes-d’Armor). Pour un policier spécialiste des questions balistiques, le jeune homme serait décédé sur le coup s’il avait été visé avec une arme de calibre 22 long rifle ou une kalachnikov.

Un règlement de compte à la kalachnikov, comme dans des grosses agglomérations ailleurs en France, c’est ce que craignent les autorités locales. Une source militaire confie : « On n’en a pas encore eu en Côtes-d’Armor, mais ça arrivera. C’est comme tout, ça finit toujours par arriver. »

« Ce n’est pas compliqué de trouver une arme »

Emmanuel Le Vacon, avocat à Saint-Brieuc depuis 2002, qui est intervenu dans de nombreux dossiers de trafics de stupéfiants, précise : « Les armes, il y en a depuis longtemps dans ces affaires, mais pas des gros calibres, plutôt des armes de poing, des armes par destination. »

En 2024, trente armes ont été saisies dans le département dans le cadre d’enquêtes pour des trafics de stupéfiants. Le commissaire divisionnaire de police, Arnaud Garnier, explique : « Cela n’est pas plus compliqué à Saint-Brieuc qu’ailleurs de récupérer une arme, mais on ne peut pas dire qu’on en trouve beaucoup. Quand on en saisit, ce sont des petites armes, ou des armes factices, généralement plus pour impressionner qu’autre chose. »

Lire aussi : VIDÉO. Guetteurs, revendeurs : plongée dans l’organisation des trafics de stupéfiants à Saint-Brieuc

« Ils se croyaient dans un film »

Il évoque également des armes exhibées sur les réseaux sociaux. Ce fut le cas en janvier 2025, lorsque trois jeunes ont braqué une boulangerie à Plérin, avec un butin d’à peine 500 €. Joints, musique, alcool, pistolet, ils s’étaient filmés et avaient publié leurs « exploits » sur les réseaux sociaux. La police n’avait pas mis longtemps à les interpeller.

À leur procès, le procureur de la République ne leur avait accordé aucune circonstance atténuante : « Ils se croyaient dans un film, roulant à 179 km/h et tirant en l’air. Ils cherchaient de l’argent pour financer leurs stupéfiants. » Âgés de 18, 19 et 21 ans, ils ont été condamnés à des peines de trois à quatre ans de prison.

Contrôles

Lors de contrôles inopinés, les forces de sécurité saisissent régulièrement des armes. Ce fut le cas en mai 2024, lors des importantes opérations de menées en mai 2024 dans quinze lieux du département (transports en commune, gares, routes…). Au total, six armes avaient été appréhendées car détenues illégalement.

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/trafic/reglements-de-compte-a-la-kalachnikov-pour-de-la-drogue-en-cotes-darmor-ca-finira-par-arriver-488fe298-065a-11f0-b36c-40f949dc6455

 

Ouest-France

À l’hôpital de Morlaix, syndicats et direction s’opposent sur l’avancement de grade

Zoé BOIRON.

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Après deux CSE boycottés, les syndicats de l’hôpital de Morlaix ont aussi refusé de siéger au conseil de surveillance ce vendredi 28 mars 2025. Direction et intersyndicale s’opposent au sujet de l’avancement de grade au mérite.

Les syndicats Sud Santé, CFDT et CGT veulent que la direction de l’hôpital revoie sa copie sur la question de l’avancement de grades.

Les syndicats Sud Santé, CFDT et CGT veulent que la direction de l’hôpital revoie sa copie sur la question de l’avancement de grades. | OUEST-FRANCE

L’intersyndicale (CFDT, Sud Santé et CGT) et la direction de l’hôpital de Morlaix (Finistère) ne sont toujours pas tombées d’accord sur la question de l’avancement de grade. Les syndicats souhaiteraient qu’une part de 70 % se base sur l’ancienneté et 30 % au mérite. Face au refus de la direction, ils avaient décidé de ne pas siéger au CSE (comité social et économique) du 20 mars. Reporté au jeudi 27 mars, il a de nouveau été boycotté par les syndicats.

Ce vendredi 28 mars, des représentants syndicaux ont aussi laissé leur chaise vide au conseil de surveillance, mais avant qu’il ne débute, ont lu une motion pour faire entendre leurs arguments. Ils dénoncent « le manque d’égalité des agents » face à des critères subjectifs, qui vont créer « un climat de compétition », au détriment de « l’esprit familial » qui caractérise le centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM).

Des équipes « déjà épuisées »

Lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi, l’intersyndicale pointe : « On voulait un report de cette question, qu’elle ne passe pas au vote en instance », expliquent-ils concernant leur absence au CSE de la veille. « Les équipes sont déjà épuisées, travaillent dans des conditions dégradées. Comment être remarquable et exceptionnel dans ces conditions ? » alertent-ils. « On craint un enlisement de la situation », concluent-ils.

À découvrir

Contactée, la direction explique qu’elle ne fait que se conformer à la loi « qui impose ce changement depuis 2019 ». Elle rappelle qu’elle a « consenti » 60 % pour l’ancienneté et 40 % pour la valeur professionnelle. Cette dernière se mesurerait sur des « critères objectifs » tels que « l’exercice du tutorat, l’accompagnement de soignants en formation, être référent douleur ou référent médicaments ou de participer aux différents groupes de travail ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-lhopital-de-morlaix-syndicats-et-direction-sopposent-sur-lavancement-de-grade-29aec32a-0be2-11f0-96cc-1b48eea9be0a

 

Ouest-France

À Morlaix, une manifestation en soutien à Gaza ce samedi

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L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) appelle à manifester en soutien à Gaza et au peuple palestinien, samedi 29 mars 2025. Le rendez-vous est à 15 h, au square de la Résistance.

Une manifestation en soutien à Gaza à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024.

Une manifestation en soutien à Gaza à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024. | OUEST-FRANCE

Samedi 29 mars 2025, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) appelle à une nouvelle manifestation en solidarité avec la Palestine. Le rendez-vous est donné à 15 h au square de la Résistance à Morlaix (Finistère).

Le lendemain, sera commémorée la Journée de la Terre. En 1976, « la police israélienne a tiré sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres. Six personnes ont été tuées, des dizaines ont été blessées et des centaines emprisonnées : le 30 mars est alors devenu le symbole de l’attachement des Palestiniens à leur terre, de leur résistance et de leur unité dans la lutte contre l’occupation et la colonisation », indique l’AFPS.

« Elle prend cette année un relief particulier alors que le peuple palestinien est menacé dans son existence même par l’État d’Israël avec le génocide en cours à Gaza », poursuit-elle.

L’AFPS du Pays de Morlaix et ses partenaires demandent un cessez-le-feu immédiat et définitif, la fin de l’occupation et de la colonisation du territoire palestinien occupé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-manifestation-en-soutien-a-gaza-ce-samedi-34a6cec4-0c02-11f0-96cc-1b48eea9be0a

 

Ouest-France

Une page se tourne à Moulin mer, le premier centre historique des classes de mer en France

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Le contrat qui liait la communauté de communes Landerneau-Daoulas à Don Bosco sur la gestion du centre nautique Moulin mer de Logonna-Daoulas prend fin le 31 mars 2025. La Route des pingouins prend le relais à partir d’avril. Avant de tourner la page, la collectivité va prendre en charge le déficit du premier trimestre 2025 et racheter les biens acquis par l’association, mais non amortis. Trois salariés ont fait une rupture conventionnelle à l’occasion de ce changement de direction.

Centre nautique Moulin mer.

Centre nautique Moulin mer. | ARCHIVES

En Finistère, le contrat qui liait la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas (CAPLD) à l’association Don Bosco depuis 2024 sur la gestion du centre nautique Moulin mer de Logonna-Daoulas prend fin. À compter du 1er avril 2025, c’est la chaîne hôtelière du Nord-Finistère la Route des pingouins prend le relais.

Avant de tourner la page, la collectivité va prendre en charge le déficit du premier trimestre 2025 et racheter les biens acquis mais non amortis, à hauteur de 180 000 € pour Don Bosco. Cela concerne des combinaisons pour enfant, une barge, des abris ou encore des voitures. Une délibération a été votée en ce sens lors de la dernière séance du conseil communautaire, jeudi 27 mars 2025.

« Les écoles peuvent d’ores et déjà s’inscrire pour les activités de cet été. Les conditions semblent réunies pour que ce changement soit une réussite », assure le président de la collectivité, Patrick Leclerc. Trois salariés ont fait une rupture conventionnelle à l’occasion de ce changement de direction. Moulin mer est le premier centre historique des classes de mer en France.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/logonna-daoulas-29460/une-page-se-tourne-a-moulin-mer-le-premier-centre-historique-des-classes-de-mer-en-france-c78c15e4-0bff-11f0-ab9e-ddf89dc6d8e3

 

Ouest-France

Installé dans le Finistère, l’artiste plasticien Pierre Chanteau a fermé les yeux

Paul LOUAULT et notre correspondant local.

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Célèbre notamment pour les yeux en céramique, distribués aux 113 communes littorales et insulaires du Finistère, l’artiste plasticien Pierre Chanteau est décédé, vendredi 28 mars 2025, des suites d’une longue maladie.

Artiste plasticien, comédien, musicien… Pierre Chanteau est décédé ce vendredi des suites d’une longue maladie.

Artiste plasticien, comédien, musicien… Pierre Chanteau est décédé ce vendredi des suites d’une longue maladie. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’artiste n’est plus, néanmoins son regard bienveillant perdure sur l’océan. Il faisait partie de ceux capables de ramener à une autre fonction des matériaux recrachés par les flots. Véritable arpenteur de la grève de Carantec (Finistère), où il s’était installé, et des sentiers sauvages de tout le littoral finistérien.

Lire aussi : Pierre Chanteau, l’homme qui pose son œil sur le littoral finistérien

Il avait fait du bois, verre et métal sa triade favorite pour donner vie à son imagination. Mais dans la nuit de jeudi à vendredi 28 mars 2025, Pierre Chanteau s’est éteint des suites d’une longue maladie. Il avait 67 ans.

Deux photographes, Jean-Marc Nayet, de Carantec, et Philippe Grincourt, de Locquénolé, l’ont accompagné dans la réalisation de ce projet d’yeux en céramique, disséminés sur la côte. | ARCHIVES : OUEST-FRANCE

Marié et père de deux enfants, Luca et Léa, il avait démarré sa carrière en tant que prothésiste dentaire. Rapidement, l’artiste qui sommeillait en lui s’est réveillé et Pierre est devenu saxophoniste au sein du groupe Karroth râpées. Puis du groupe Chihuahua, jusqu’à la fin des années 1990.

C’est alors que sa fibre d’artiste plasticien se révèle. Il commence à fabriquer, dans son atelier de Kerdanet, toutes sortes d’objets artistiques. À l’instar de bagues avec des pierres interchangeables. Pierre Chanteau savait aussi occuper la scène. Avec son acolyte Christophe Inizan, ils livraient ce qu’ils appelaient leurs « Poèmes de comptoir » dans le cadre du spectacle Ivre Virgule.

Des yeux partout

C’est un projet aussi ambitieux que symbolique qui nous avait mis sur sa route, en 2019. L’artiste plasticien envisage alors d’offrir l’une de ses créations, un œil en céramique, à chacune des 113 communes littorales et insulaires du Finistère.

« J’aime l’histoire maritime, nous confiait-il. Les bateaux de l’Antiquité qui effectuaient le commerce entre la Méditerranée et la Manche avaient de grands yeux dessinés sur la proue. » Ils étaient censés conjurer le mauvais sort et protéger les équipages des dangers de la mer. « On est tous dans le même bateau. Le Finistère, à la proue du commerce insulaire, a connu des naufrages, mais aussi des sauvetages. C’est un travail de mémoire. »

Ces yeux en céramique sont identifiables un peu partout sur les côtes du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Sans le savoir, il enchâssera la première de ses mosaïques qui le feront connaître à Locquénolé, juste en face de Ploujean, où il est né, le 8 octobre 1958. Depuis, promeneurs, plaisanciers et pêcheurs côtoient ces yeux si caractéristiques, composés d’éléments récupérés. De nombreux habitants de la côte les arborent également sur les murs de leurs maisons. De ce projet, découle également un livre, Taol-Lagad, Serr-Lagad, dont la vente lui avait permis de reverser 1 800 € à la SNSM.

« Un personnage emblématique »

Son frère, Jacques Chanteau, et son entourage décrivent « un idéaliste, fantaisiste, poète, libre, rock-and-roll ». Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, le présente comme « un humaniste, qui donne tout pour l’ouverture aux autres ».

Pierre Chanteau avait d’ailleurs été le premier artiste retenu par la commune dans son projet d’acquisition d’œuvres d’art issues d’artistes locaux. Trône ainsi en plein bourg Sterenn an norzh (Étoile polaire), œuvre métallique inaugurée en décembre 2022.

Aux solstices, des œuvres au grand air. Ici à l’œuvre en juillet 2021. | AGNÈS POUPART

Tous les ans, pour chaque des solstices d’été et d’hiver, Pierre Chanteau produisait des œuvres éphémères. « Il est un personnage emblématique qui a fait rayonner la commune dans tout le Finistère, loue Alban Le Roux, premier adjoint. Grâce à ses œuvres, personne ne pourra l’oublier. »

Un dernier hommage lui sera rendu, mardi 1er avril 2025, au crématorium de Saint-Thégonnec, à 16 h 30.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/installe-dans-le-finistere-lartiste-plasticien-pierre-chanteau-a-ferme-les-yeux-0135c540-0bda-11f0-96cc-1b48eea9be0a

 

Ouest-France

À Roscoff, ça bouge autour du port de Bloscon

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Des commerces qui retrouvent la zone portuaire, un achat de terrain pour développer une école de voile en équipage, un seuil de passages dépassé pour les pontons de la plaisance : les voyants sont au vert pour la CCI Morlaix, gestionnaire de Roscoff-Bloscon.

Le port en eau profonde abrite des bateaux à l’année et de passage.

Le port en eau profonde abrite des bateaux à l’année et de passage. | OUEST-FRANCE

 Des terrasses vides ! Il ne fait pas bon avoir soif ou faim en débarquant au port de plaisance de Roscoff-Bloscon, car les restaurants et bars qui existaient ont fermé leurs portes »,alertaient, mi-juillet 2024, les commerçants de la zone portuaire.

Le Transmanche, bar-restaurant de la gare maritime de Roscoff-Bloscon (Finistère), rouvrait ses portes quelques semaines plus tard. Courant août, Le Ti Nathy venait combler l’absence de restaurant au port de plaisance. Il restait encore une cellule sans occupant.

La chambre de commerce et d’industrie de Morlaix devait régler un litige avec le propriétaire qui avait fermé boutique. C’est chose faite :  Vous pouvez annoncer l’ouverture d’un restaurant bar à tapas, dans ce lieu. Les tenanciers devraient débuter mi-avril 2025 .

Jean-Paul Chapalain, président de la CCI Morlaix, l’a fait savoir, jeudi 27 mars 2025, en marge du point presse pour notifier la 6e venue à Roscoff, de la Solitaire du Figaro Paprec.

École de voile

 La CCI vient d’acheter des terrains au-dessus de l’emprise actuelle , a aussi révélé le président,  pour favoriser le projet de création d’une école de voile en équipage. Nous n’avons pas l’ambition de concurrencer ce qui existe dans le Sud Bretagne. Mais il y a des possibilités de développer cette voile sportive en baie de Morlaix. 

La notoriété de Roscoff est évidente pour les amateurs de voile et de challenge. La Solitaire du Figaro Paprec attire environ 20 000 personnes sur site pendant les quatre journées d’escale.

 En termes d’audience, il y a eu 17 000 vues du live de l’arrivée, 18 000 pour le départ  confirme Julie Coutts, directrice générale d’OC Sports Pen Dick, l’organisateur. La baie de Morlaix compte aussi son lot de skippers qui sont de bons ambassadeurs.

Seuil dépassé

Le port de plaisance, c’est aussi des pontons, à l’année et pour les escales !  En 2024, nous avons enregistré 5 225 passages de bateaux. Notamment des Britanniques, et des navigateurs de l’Europe du Nord. 

Le capitaine du port, David Masson, informe un président, ravi :  Nous avions pour objectif, au lancement du port, d’atteindre les 5 000 passages/an. Ces arrêts drainent 18 000 visiteurs, avec un bon pouvoir d’achat. En raison des hausses vertigineuses des tarifs portuaires en Angleterre, Roscoff compte des séjours allant jusqu’au trimestre, hors haute saison.  Nous avons repensé les emplacements pour accueillir tous les bateaux en escale, dans les meilleures conditions, sans négliger la place faite aux plaisanciers locaux. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/a-roscoff-ca-bouge-autour-du-port-de-bloscon-8753a282-0bbc-11f0-ae86-6d5913869474

 

Ouest-France

Plougasnou. L’Instant Immobilier ouvre ses portes en centre bourg

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Sébastien Neumann, Carole Génovardo, agents immobiliers, Hans Speybroeck directeur d’agences.

Sébastien Neumann, Carole Génovardo, agents immobiliers, Hans Speybroeck directeur d’agences. | OUEST-FRANCE

Vitrine

L’Instant Immobilier, c’est trois agences immobilières à Roscoff, Carantec et, depuis peu, Plougasnou. Hans Speybroek, créateur de l’entreprise, ainsi que les agents qui l’accompagnent, Carole Génovardo et Sébastien Neumann ne cachent pas leur joie de poser leurs bagages professionnels de ce côté de la baie de Morlaix.

« Le cadre est très agréable, les gens chaleureux, avance Hans Speybroek. Nous sommes situés en plein centre-bourg, face à l’église. C’est spontanément que les riverains ouvrent la porte de notre agence pour faire connaissance, échanger un peu. C’est très convivial et nous sommes bien accueillis. Ce secteur, nous le connaissons bien, nous n’habitons pas très loin. »

Et ça tombe bien car la convivialité locale s’accorde à merveille avec les valeurs que prône l’agence. « Nous accordons beaucoup d’intérêt aux besoins des habitants, souligne le directeur d’agence. Nous connaissons les difficultés d’accession à la propriété pour les familles ou les primo-accédants. 50 % des ventes à Plougasnou sont destinées à des maisons secondaires. Notre charte, c’est de prioriser les habitants à l’année dans leur projet immobilier. »

L’Instant Immobilier, 9, place du Général Leclerc ; contact@instant-immobilier.bzh ; 09 87 34 88 33

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/linstant-immobilier-ouvre-ses-portes-en-centre-bourg-5cbc36bc-f71c-4ce4-9567-9d28a5143259

 

Ouest-France

INFO OUEST-FRANCE. À Quimper, deux avocats dans la tourmente judiciaire seront jugés… à Quimper

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Une femme, devenue entre-temps avocate à Quimper (Finistère), est mise en cause pour exercice illégal de la profession, tout comme un couple. Un confrère est prévenu de complicité. Tous sont soupçonnés, directement ou comme complices, de tentative d’extorsion, escroquerie et pratique commerciale trompeuse.

À Quimper (Finistère), deux avocats dans la tourmente judiciaire.

À Quimper (Finistère), deux avocats dans la tourmente judiciaire. | ILLUSTRATION FLH

Deux avocats du barreau de Quimper (Finistère), qui en compte environ 150, sont dans la tourmente judiciaire. Elle est poursuivie pour exercice illégal de la profession, de 2017 à 2021, avant qu’elle ne prête serment. Elle était alors juriste dans une société parisienne de conseil en gestion. Une entreprise qui était dirigée par un couple, également inquiété, tout comme la PDG qui leur a succédé, âgée de 51 ans.

L’autre avocat quimpérois est visé par une procédure de complicité d’exercice illégal de la profession de 2016 à 2022. Mais aussi, tout comme sa consœur, pour complicité d’escroquerie en 2017 et 2018 et complicité de tentative d’extorsion de 2018 à 2024.

Le couple qui dirigeait la société parisienne spécialisée, comme elle le met en avant, dans « la maîtrise du contrôle Urssaf au service des grandes entreprises » – une femme de 69 ans et son époux de 59 ans – est poursuivi pour exercice illégal de la profession d’avocat. L’homme est aussi soupçonné d’escroquerie et pratique commerciale trompeuse en 2017 et 2018, et de tentative d’extorsion. Une de ses sociétés est également impliquée comme personne morale.

Avocats à Quimper, jugés à Quimper

Les faits se seraient déroulés à Quimper. C’est aussi là que cette affaire devait être jugée jeudi 3 avril 2025, après avoir déjà été renvoyée à deux reprises, dont la dernière fois le 12 décembre 2024. Mais deux des mis en cause étant avocats dans la ville finistérienne, une demande de dépaysement du dossier a été formulée par Me Quentin Copez, avocat à Brest et défenseur de son confrère quimpérois pour qu’il soit jugé ailleurs : « La chambre criminelle a refusé : je suis très surpris. Le dossier sera donc jugé à Quimper au second semestre 2026. Je ne ferai pas de commentaires avant l’audience », explique Me Copez.

Lire aussi : Vélos électriques, fibre partout : retour sur la session du conseil régional de Bretagne ce jeudi

Cinq victimes se sont portées parties civiles : le Conseil national des barreaux et l’ordre des avocats de Quimper. Mais aussi trois sociétés, dont un des leaders français de l’accueil (accueil de visiteurs, téléphonique, animation commerciale et événementielle), une importante plate-forme bretonne d’appels téléphoniques installée dans le Morbihan et un des groupes leaders de l’accueil en entreprise, de l’accueil événementiel, du marketing et des centres d’appels.

Les trois sociétés sont défendues par Me Christophe Aleya, avocat à Paris. Nous l’avons contacté, tout comme l’avocat brestois de la prévenue, Me Emmanuel Cuiec, ainsi que le parquet, le conseil de l’ordre et la bâtonnière de Quimper, Me Valérie Postic. Aucun n’a répondu à nos sollicitations.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/info-ouest-france-a-quimper-deux-avocats-dans-la-tourmente-judiciaire-seront-juges-a-quimper-ee4b520c-0b15-11f0-8a07-c6476d4a0ef7

 

Ouest-France

Après 13 ans de fermeture, la salle du Kélenn de Carantec va rouvrir au public

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À l’approche de l’inauguration officielle de la salle du Kélenn de Carantec (Finistère), samedi 5 avril, les élus ont visité le lieu qui rouvre ses portes au public après treize années de fermeture. C’est aussi le plus gros dossier du mandat, d’un coût de 2 223 784 €, dont 1 643 977 € à la charge de la commune.

Les élus concernés, lors de la visite de la nouvelle salle du Kélenn, jeudi 27 mars.

Les élus concernés, lors de la visite de la nouvelle salle du Kélenn, jeudi 27 mars. | OUEST-FRANCE

Après 13 années de fermeture, la salle du Kélenn de Carantec (Finistère) va enfin rouvrir ses portes au public, dès le 5 avril 2025. En 2011, elle avait été fermée car elle présentait un risque de sécurité pour les usagers. Un projet de réhabilitation qui aura coûté 2 223 784 €, dont 1 643 977 € à la charge de la commune.

 La salle, inaugurée en 1979, a une double vocation : une salle polyvalente destinée à des manifestations, comme des vide-greniers, des kermesses, des concerts etc. et un tiers-lieu pensé pour rassembler les habitants. Maintenant, que les Carantécois s’en saisissent de manière responsable », a déclaré Marion Picart, adjointe à la culture, l’enfance, la jeunesse, le sport et l’éducation.  La chose la plus novatrice, c’est l’ouverture gratuite de la salle quand les personnes le souhaitent », ajoute Nicole Ségalen-Hamon, maire, lors de la visite des lieux le jeudi 27 mars.

 On pourra y pratiquer le tennis de table, le baby-foot, des jeux géants, la trottinette, le roller, mais pas le vélo. Un piano sera à disposition. Et des alcôves en bois permettrons le repos  a, pour sa part, détaillé Nolwenn Hervet, conseillère municipale. La salle ne comporte pas de cuisine mais une kitchenette provisoire. Une riche programmation est déjà en place avec environ 18 évènements programmés jusqu’à la mi-septembre.

Des spectacles pour inaugurer la salle

Après l’inauguration  institutionnelle  le 5 avril à 11 h, l’ouverture au public se fera à 14 h 30, en présence de Séverine Martinez, coprésidente de l’association Bretagne Tiers-Lieux. À 15 h, danse et musique par les artistes Ève Caillet et Olivier Depoix. Suivis, à 15 h 30, du spectacle du groupe léonard Bleuniadur.

Le service jeunesse et le conseil municipal des enfants proposeront, à 16 h, un goûter et une boum. Le concert apéritif produit par les Ti-Darons et la fanfare Pattes à Caisse clôtureront l’après-midi.

Un chantier en réflexion depuis 2019

Le 16 juillet 2019, à l’occasion d’une réunion publique consacrée au sujet, et en présence de responsables de deux bureaux d’études nantais, le maire de l’époque, Jean-Guy Guéguen, déclarait :  Une réhabilitation de la salle en un lieu multi-usages et multigénérationnels, fonctionnant en toutes saisons, est envisageable. 

Cette prise de position du maire faisait suite à des ateliers  usagers  et des séminaires  élus  tenus les mois précédents. Le maire ajoutait que  la réhabilitation, si elle se réalise, devra s’inscrire dans le cadre beaucoup plus large de l’aménagement architectural et paysager de l’ensemble du site du Kélenn, dont le développement et l’aménagement sont un enjeu intercommunal .

En 2021, la nouvelle équipe municipale, menée par Nicole Ségalen-Hamon, a relancé le dossier et a confié la réhabilitation à l’architecte Jean-François Madec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/apres-13-ans-de-fermeture-la-salle-du-kelenn-de-carantec-va-rouvrir-au-public-04ae6306-0b0f-11f0-b3d9-6951c6a0d9b7

 

Ouest-France

Résultats de Naval Group : dix-huit milliards d’euros dans le carnet de commandes

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Le champion de la construction de défense navale Naval Group dévoile un chiffre d’affaires en hausse de 2 %, et un carnet de commandes bien rempli, notamment de sous-marins.

Naval Group construit des frégates de nouvelle génération à Lorient (Morbihan).

Naval Group construit des frégates de nouvelle génération à Lorient (Morbihan). | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Naval Group, qui construit des navires militaires (notamment des frégates à Lorient, des sous-marins à Cherbourg et le futur porte-avions) pour la Marine nationale et pour l’export, se porte bien.

Le champion de l’industrie dévoile un chiffre d’affaires 2024 de 4,4 milliards d’euros, soit une hausse de 2 % en un an. Presque un tiers (29 %) provient de l’exportation. Le groupe vise les 40 % d’ici quelques années.

Le groupe peut dormir sur ses deux oreilles : le carnet de commandes s’élève à 18,2 milliards d’euros et les prises de commandes (les commandes obtenues sur la seule année 2024) à 8,2 milliards. En 2023, ces chiffres étaient respectivement de 14,4 milliards et 3,3 milliards.

« Le principal chantier naval de défense français a profité de ses commandes de sous-marins Scorpène pour l’Indonésie et, surtout, Barracuda (classe Orka) pour les Pays-Bas », analyse ainsi le marin, filiale du groupe Ouest-France spécialisée dans l’économie maritime.

1 500 recrutements en 2025

Naval Group « table sur 1 500 recrutements en 2025 », indique encore le média. Il faut dire que la défense, notamment navale, a le vent en poupe. Naval Group doit boucler la construction des derniers sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) Suffren français. Mais aussi les frégates de défense et d’intervention (FDI) pour les marines française et grecque.

Et c’est la partie « facile ». Naval Group est également à la manœuvre pour construire les navires parmi les plus complexes du monde : les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de 3e génération (ceux qui embarquent les têtes nucléaires françaises) et le porte-avions de nouvelle génération (Pang), qui doit remplacer le Charles de Gaulle d’ici une douzaine d’années.

https://www.ouest-france.fr/economie/economie-de-la-mer/naval-group/resultats-de-naval-group-18-milliards-dans-le-carnet-de-commandes-700331f0-0a64-11f0-8a07-c6476d4a0ef7

 

Ouest-France

Dans les Côtes-d’Armor, l’ancienne musicienne est devenue photographe, ses portraits récompensés

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Florence Le Guyon, jeune photographe installée à Lannion (Côtes-d’Armor), vient de recevoir le titre de portraitiste de France 2025. L’ancienne professeure de flûte traversière a trouvé dans l’image un nouveau moyen de s’exprimer.

Florence Le Guyon a quitté l’enseignement de la musique pour la photographie.

Florence Le Guyon a quitté l’enseignement de la musique pour la photographie. | SANDRINE LUMINET

Florence Le Guyon s’est lancée comme photographe professionnelle il y a trois ans. Et depuis lors a intégré la Fédération Française de la Photographie et des Métiers de l’Image (FFPMI). C’est cette organisation qui vient de lui décerner le titre de portraitiste de l’année 2025 dans le cadre de son concours annuel. Un exercice qui n’a pas été évident.  je ne fais pas beaucoup de photos en studio, et cela fait partie des clichés qui sont demandés , précise Florence Le Guyon.

L’un des clichés présentés par Florence Le Guyon pour le concours de la FFPMI. | FLORENCE LE GUYON

Pour participer au concours, elle a dû envoyer un dossier comportant une douzaine de photos sur des thèmes précis :  grossesse, seniors et animaux et de compagnie, couple… . Et comportant des critères techniques qui l’étaient tout autant. Les photos étaient ainsi évaluées sur la gestion de la lumière, la composition, la gestuelle ou encore la qualité des tirages.  J’ai passé beaucoup de temps à élaborer mon dossier. Je voulais garder mon style personnel tout en remplissant toutes les conditions demandées . Les photos du concours sont celles réalisées pour des clients.

Lire aussi : « On a tellement à apprendre, à découvrir autour de soi » : ce photographe vendéen partage sa passion

Plusieurs cordes à son arc

Après avoir vécu à La Réunion où elle enseignait la flûte traversière, Florence Le Guyon s’est établie à Lannion (Côtes-d’Armor) cet été pour se rapprocher de sa famille.  Je pratique toujours mon instrument. Je me nourris d’avoir plusieurs pratiques artistiques , estime-t-elle.

Si elle a eu du mal à quitter ses élèves, de son propre aveu, elle s’épanouit aujourd’hui dans son nouveau métier.  Au début, je ne pensais pouvoir en faire une carrière, mais j’y ai pris goût . Un grand pas qu’elle s’est autorisé après avoir vu plusieurs de ses clichés publiés dans la presse.  Cela m’a encouragée dans cette voie. 

Dans la nature

Après avoir débuté comme autodidacte, elle s’est ensuite formée et peut aujourd’hui travailler en studio ou en extérieur. Ce qu’elle préfère. Ses maîtres-mots :  naturel, authenticité et mise en valeur .  Je ne retouche les photos que de façon très légère.  Son truc à elle, c’est de montrer la personnalité de ses modèles, souvent des femmes, à travers une mise en situation colorée.

Le titre de  meilleur portraitiste 2025  qui lui a été décerné comme à deux autres Costarmoricaines lui permet de se faire un peu mieux connaître, grâce au travail de communication de la FFPMI.  Quand on s’installe, c’est l’une des tâches qui prennent le plus de temps : gérer son site internet, trouver une façon de toucher la clientèle . En résumé :  on n’est pas juste photographe .

Avec les beaux jours, elle donne facilement rendez-vous à ses modèles d’un jour en plein air. Mais pour les paysages, il ne faut pas trop compter sur elle. À cela une raison :  les photos ne sont jamais aussi belles que ce que l’on voit . Cette amoureuse du bord de mer en prend plein les yeux dans le Trégor de ses ancêtres.

Contact : contact@florenceleguyon.fr. Site internet : https://florenceleguyon.fr.

https://www.ouest-france.fr/culture/arts/dans-les-cotes-darmor-lancienne-musicienne-est-devenue-photographe-ses-portraits-recompenses-8724d872-0a62-11f0-b7cc-fc47e8b86125

 

Ouest-France

Les choix d’économies du Département des Côtes-d’Armor ne satisfont… aucun des élus

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Les débats vont bon train dans l’hémicycle du conseil départemental des Côtes-d’Armor, ce lundi 24 mars 2025. Les élus votent le budget primitif 2025, qui table sur un montant global de 749,5 millions d’euros. Le Département cherche à faire des économies, notamment en augmentant les taux de droits de mutation à titre onéreux, ou en baissant leurs subventions auprès de leurs partenaires. À regret pour la majorité, très critiqué pour les élus de la minorité.

Les élus du conseil départemental des Côtes-d’Armor ont voté le budget primitif 2025 de la collectivité.

Les élus du conseil départemental des Côtes-d’Armor ont voté le budget primitif 2025 de la collectivité. | OUEST-FRANCE

Cela a été dit à plusieurs reprises dans la presse tout comme dans l’hémicycle. Boucler le budget primitif 2025 du conseil départemental des Côtes-d’Armor est « très difficile », selon l’aveu de son président, Christian Coail. Des contraintes qui riment avec économies.

Lire aussi : Le Département des Côtes-d’Armor va voter un budget « difficile » de 749,5 millions d’euros

La baisse des subventions aux partenaires, un choix « irresponsable » ?

Les élus de l’opposition ont attaqué les différents choix de baisse de subventions auprès des partenaires, associations ou autre structure, comme des « variables d’ajustement » ou parlant carrément de choix « irresponsables ».

Ces décisions « nous atteignent dans nos valeurs, assure Cinderella Marchand, vice-présidente chargée de l’Enfance-famille. Là où le Département se retire, ce sont des suppressions de postes. »

Parmi les baisses de subventions, on notera celle pour les foyers de jeunes travailleurs (qui avaient déjà baissé d’environ 125 000 € en 2024) ou encore pour la Maison des jeunes et des adolescents (160 000 € en 2024 contre 40 000 € en 2025).

D’autres pilules sont compliquées à digérer, comme la suppression du financement du chantier d’insertion de Leff Armor communauté. L’élu de la majorité, Guillaume Louis, justifie cela en expliquant que « le modèle de Leff Armor communauté a d’autres marges de manœuvre et peut facturer aux communes les interventions du chantier ».

« La brutalité de cette décision est incompréhensible, alerte l’élu d’opposition Valérie Rumiano. Cela représente 75 000 € à compenser, ou un niveau de service à réexaminer dans un délai très court. » Agacé, Christian Coail coupe court : « Quand on propose un arbitrage, on propose une compensation, mais vous, vous ne proposez rien. »

L’opposition vote contre l’augmentation des frais de notaire

Les élus de la majorité ont décidé de passer les taux des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) de 4,5 % à 5 %. Les DMTO font partie des frais de notaire et sont calculés sur le prix de vente. De quoi permettre à la collectivité de récupérer « 3,5 millions d’euros cette année et 6 millions en 2026, une année pleine, précise le président. Il s’agit d’un dispositif temporaire sur trois ans. Les primo accédants sont exonérés de cette contribution, on estime qu’il y en a 40 % dans les Côtes-d’Armor. »

Pas suffisant pour convaincre les élus d’opposition de l’Union du Centre et de la Droite (UCD), qui ont tous voté contre. « Quand on achète une maison, ce n’est pas un one shot, quand on vend son bien et qu’on rachète après un changement de situation, on se fait ponctionner à nouveau ! », a lancé, quant à lui, Mickaël Chevalier. Contrairement au Département à la majorité de droite du Finistère, les élus des différentes couleurs politique n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette hausse.

La suppression des soixante postes d’agent en question

Jean-Marie Benier, vice-président chargé des ressources humaines, veut « un dialogue social », avec les organisations syndicales dans les suppressions des 60 postes d’agents.

Lire aussi : Les syndicats du Département des Côtes-d’Armor alertent sur la dégradation des conditions de travail

« Quand je vois les tracts [de la CGT] qui étaient distribués ce matin, permettez-moi d’en douter. […] On a du mal à savoir où est-ce que vous voulez aller ? Par exemple, supprimer le poste qui effectue les revues de presse quotidienne, c’est une attaque à la démocratie ! », attaque Mickaël Chevalier.

Le Département espère économiser trois millions d’euros avec ces suppressions. La réponse, venant de l’élue Nadège Langlais, ne tarde pas à fuser : « Ce n’est pas un déni de démocratie, chaque élu peut s’abonner à la presse. C’est un poste de ressources internes, qui n’est pas destiné à la population. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/les-choix-deconomies-du-departement-des-cotes-darmor-ne-satisfont-aucun-des-elus-8874713c-089c-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Au conseil régional, l’élu régionaliste Christian Troadec peut-il rester dans la majorité ?

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La session du conseil régional de Bretagne s’ouvre ce mercredi 26 mars 2025 pour trois jours. Son principal sujet : les économies de 43 millions d’euros que doit faire la Région. Mais la polémique pourrait venir d’un membre de la majorité du président Loïg Chesnais-Girard. L’élu régionaliste Christian Troadec, privé de sa vice-présidence, semble vouloir jouer les trublions.

Au conseil régional de Bretagne, l’élu régionaliste Christian Troadec peut-il rester dans la majorité ?

Au conseil régional de Bretagne, l’élu régionaliste Christian Troadec peut-il rester dans la majorité ? | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Après avoir gagné cinq nouveaux élus avec l’arrivée de trois macronistes en septembre et deux écologistes en décembre, le président socialiste de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, pourrait en perdre un. Depuis qu’il a retiré ses délégations au maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, en février 2024, après un accident sous emprise d’alcool, avant de le sortir définitivement de son exécutif en janvier dernier, la question n’est pas tant de savoir si l’élu régionaliste restera dans la majorité mais plutôt quand il la quittera.

« Une question de courage politique »

Après les manifestations des lycéens de Diwan à Carhaix, dont un des fers de lance n’est autre que son fils, Christian Troadec promet de porter leurs voix lors de la session. Contacté ce mardi 25 mars, le maire de Carhaix confirme qu’il souhaite prendre la parole durant la session :  On verra si c’est mercredi, jeudi ou vendredi , lâche-t-il. Il compte réclamer un statut public aux lycées Diwan, considérant que c’est la clé du problème, notamment financier. Et ce, alors même que Diwan ne le réclame plus. Christian Troadec demande « à ce que ce soit la Région Bretagne qui prenne en charge directement la gestion du lycée via un statut public régional. »

 Le réseau Diwan préfère le statut prévu par la loi Debré qui donne plus de liberté et reconnaît le caractère propre et pédagogique des écoles associatives , souligne une source proche du dossier.

Mais le maire de Carhaix n’en démord pas.  C’est une question de courage politique , défie-t-il, alors qu’il a boudé les conseils d’administration du lycée quand il était vice-président de la Région, au motif que  c’était Stéphanie Stoll qui présidait et je ne suis pas d’accord avec sa ligne politique .

Pour Bernard Marboeuf, chef de file du groupe centriste Nous la Bretagne auquel appartient l’élue Stéphanie Stoll, le problème est au-delà de la situation de Diwan.  C’est un extrémiste qui veut tout ou rien, mais qui n’a jamais travaillé raisonnablement pour faire évoluer Diwan quand il était vice-président. C’est un peu facile, maintenant qu’il ne l’est plus, de faire livrer du bois aux lycéens qui manifestent pour allumer un feu ».

Décrit comme « une bombe à retardement »

Y compris au sein de son propre groupe, l’embarras autour de Christian Troadec est palpable. Car celui qui s’est automédaillé de la médaille de sa ville, le 15 mars dernier, aux côtés des autres défenseurs de l’hôpital de Carhaix, est souvent décrit comme « une bombe à retardement ».

Lors de la session, il est fort probable que Christian Troadec « utilise » le sujet Diwan pour déstabiliser le président de Région.  C’est l’arroseur arrosé. En prenant Christian Troadec sur sa liste à des fins électorales, Loïg Chesnais-Girard savait qu’il prenait un risque, une fois élu , analyse Bernard Marboeuf comme de nombreux autres élus questionnés.

Mais quand on interroge le maire de Carhaix sur ses intentions, il feint l’incompréhension. « Je sens que ça va encore être ma fête ! Mon anniversaire, c’était hier pourtant », nous répond-il par SMS avant d’accepter un échange téléphonique. Veut-il quitter la majorité ? À cette question, le maire de Carhaix botte en touche et répond :  C’est à Loïg Chesnais-Girard qu’il faut poser la question.  Ambiance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/au-conseil-regional-lelu-regionaliste-christian-troadec-peut-il-rester-dans-la-majorite-e96a7614-098f-11f0-b7cc-fc47e8b86125

 

Ouest-France

Zéro artificialisation nette : « Les hameaux pourront encore se développer », rassure cette députée

Zoé BOIRON.

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Un collectif s’inquiétait de voir les hameaux « sous cloche » à cause de la loi Zan (Zéro artificialisation nette). La députée Sandrine Le Feur, présidente de la commission du développement Durable, rassure : « Les hameaux pourront encore se développer au bénéfice des habitants qui y vivent. »

La députée Sandrine Le Feur assure que les hameaux pourront encore se développer.

La députée Sandrine Le Feur assure que les hameaux pourront encore se développer. | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Présidente de la commission Développement durable et Aménagement du territoire, la députée Sandrine Le Feur achève une mission d’information sur le Zan (Zéro artificialisation nette pour 2050). À ce titre, elle dénonçait la proposition de loi Trace (1) qui assouplit les objectifs de la loi Climat et Résilience de 2021.

La députée estime que ce texte, adopté en première lecture au Sénat mardi 18 mars 2025, « détricote » l’objectif Zan et plaide pour la mise en place d’outils budgétaires et fiscaux qui permettraient de mieux accompagner les élus locaux.

Les hameaux, espaces naturels ?

Toutefois, cette opposition à un assouplissement de la Zan a suscité l’ire du collectif des PLUmés de Bretagne. « Avec le dispositif Zan, les hameaux de toutes les communes sont considérés comme non artificialisés, c’est-à-dire classés en Espace naturel, agricole et forestier (Enaf) dans les PLUs (Plans locaux d’urbanisme). Les hameaux sont donc placés sous cloche, écrit le collectif dans un communiqué. Et il deviendra impossible, demain, de densifier, de diviser son jardin. »

Contactée, Sandrine Le Feur a écarté cette possibilité : « La mise en œuvre du Zan ne prive pas les élus de la maîtrise du droit des sols sur leur commune pour permettre de développement des hameaux, qui ne sont pas considérés comme des Enaf. Ma réaction, à la suite de la proposition de loi Trace, et mon travail parlementaire ne les concernent donc pas. »

Elle poursuit : « Les villages ruraux et les hameaux restent des espaces qui pourront encore se développer au bénéfice des habitants qui vivent dans ces territoires, et partagent comme moi la nécessité d’en préserver le paysage et la biodiversité. »

(1) Trace pour trajectoire de réduction de l’artificialisation concertée avec les élus locaux.

https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/zero-artificialisation-nette-les-hameaux-pourront-encore-se-developper-rassure-cette-deputee-633436e6-04e6-11f0-a7a0-db29bf98805a

 

Ouest-France

Chiens, vélos… Voici les infractions relevées dans la réserve naturelle de Saint-Brieuc en 2024

Soizic QUÉRO.

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En 2024, 425 infractions ont été constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), cogérée par l’Agglomération de Saint-Brieuc et l’association VivArmor Nature. En un an, elles ont augmenté de 13 %.

Entre 2023 et 2024, les infractions constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc ont augmenté de 13 %.

Entre 2023 et 2024, les infractions constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc ont augmenté de 13 %. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est un bilan à la hausse. En 2024, 425 infractions ont été constatées dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), cogérée par l’Agglomération de Saint-Brieuc et l’association VivArmor Nature. En un an, elles ont augmenté de 13 %. Le 13 mars 2025, les cogestionnaires se sont réunis sous l’autorité du procureur de la République.

Autour de la table, il y avait aussi « les différents corps de police avec qui ils travaillent au quotidien (Office français de la biodiversité, police municipale et Police nationale, Gendarmerie nationale, centre d’appui au contrôle de l’environnement marin, douanes, brigade nautique de Lézardrieux, délégation à la mer et au littoral, unités littorales des Affaires maritimes), liste l’équipe de la réserve naturelle, rappelant également la présence des partenaires comme le Département, les mairies, la Fédération départementale de pêche et de protection du milieu aquatique… »

Les chiens non tenus en laisse, l’infraction la plus fréquente

Sur les 425 infractions relevées, 223 ont fait l’objet d’interventions, relaie la réserve. En 2024, six tournées ont été réalisées avec les agents de l’OFB, qui ont aussi sillonné la réserve avec les collaborateurs de l’unité littorale des Affaires maritimes. Parmi ces infractions, 76 % ont donné lieu à des avertissements oraux, 6 % à des avertissements écrits et 18 % à des amendes.

Lire aussi : « Il faut garder l’émerveillement », le conservateur de la baie de Saint-Brieuc a foi en la nature

Les infractions les plus fréquentes sont : « Les chiens non tenus en laisse ; la circulation en zone de protection renforcée (fond de l’anse d’Yffiniac et estuaire du Gouessant) ; circulation de vélos sur les plages et dunes ; circulation de véhicules (motocross, voitures) sur les plages ; circulation de chiens dans les dunes (les chiens y sont interdits) et la circulation en dehors des sentiers balisés dans les dunes. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/chiens-velos-voici-les-infractions-relevees-dans-la-reserve-naturelle-de-saint-brieuc-en-2024-ca4f1600-0899-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

À Morlaix, la CAF et la CPAM disposent désormais d’un accueil commun

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Le lieu a été inauguré mercredi 19 mars 2025, à Morlaix (Finistère). La CPAM et la CAF disposent désormais d’un accueil mutualisé, 36, rue de Brest.

De gauche à droite : David Marcoup, responsable relation de service CAF 29, Antoine Bourdon, directeur CPAM 29, Frédérique Schneider, présidente CAF 29, Jean-Marc Malfre, directeur CAF 29, Karine Simon, responsable relation de service CPAM 29.

De gauche à droite : David Marcoup, responsable relation de service CAF 29, Antoine Bourdon, directeur CPAM 29, Frédérique Schneider, présidente CAF 29, Jean-Marc Malfre, directeur CAF 29, Karine Simon, responsable relation de service CPAM 29. | DR

À Morlaix (Finistère), les usagers disposent désormais d’un lieu mutualisé entre la CAF et la CPAM, situé 36, rue de Brest. La nouvelle adresse a été inaugurée mercredi 19 mars 2025.

Dans un communiqué de presse, les deux organismes indiquent : « Cette nouvelle organisation permet de répondre plus efficacement aux besoins des habitants, qu’il s’agisse de prestations familiales, d’aide au logement, d’assurance maladie ou encore de démarches liées à l’insertion. […] Cet accueil commun témoigne de nos engagements réciproques pour maintenir l’accessibilité aux services publics dans les territoires. »

Plusieurs démarches au même endroit

Ils estiment que ce regroupement va permettre « un gain de temps pour les usagers, qui peuvent désormais réaliser plusieurs démarches au même endroit, une meilleure orientation vers les dispositifs et services adaptés à chaque situation, une coordination renforcée entre les organismes pour anticiper et répondre efficacement aux besoins des bénéficiaires ».

À découvrir

Ouverture du lundi au mercredi et le vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Le jeudi uniquement de 13 h 30 17 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-la-caf-et-la-cpam-disposent-desormais-dun-accueil-commun-d15955cc-0642-11f0-b36c-40f949dc6455

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. Un concert de jazz en préparation d’un second festival

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Sylvie Serre-Bonneau secrétaire générale, Anne Perrier présidente, Stéphane Fernandez guitariste, Bertrand Seynat bassiste, Patrick Bonneau trésorier, et les bénévoles de l’association Athus Jazz.

Sylvie Serre-Bonneau secrétaire générale, Anne Perrier présidente, Stéphane Fernandez guitariste, Bertrand Seynat bassiste, Patrick Bonneau trésorier, et les bénévoles de l’association Athus Jazz. | OUEST-FRANCE

Arthus Jazz, association qui organise des jam et des concerts depuis 2023, annonce un concert.

 Nous avons rencontré d’excellents musiciens et avons voulu organiser des scènes ouvertes, se rappelle Anne Perrier, présidente. Mais pour jouer en salle communale, il faut être assuré. Nous avons donc créé Arthus Jazz. Et comme nous sommes rêveurs, on a imaginé faire un festival à Saint-Jean-du-Doigt. 

Pour le préparer, Arthus Jazz annonce un concert en avant-première : Parfum de Festival. À l’affiche : Yann Ar Biz Duo et Stéphane Fernandez Trio et leurs invités donneront un avant-goût de l’évènement estival.

 Les musiciens sont payés, les programmations se veulent de qualité mais nous souhaitons aussi que les billets d’entrée soient accessibles. Nous tenons des stands qui financent les prestations, nous acceptons aussi les don.s 

Samedi 5 avril, parfum de Festival, à 18 h salle Kasino, Entrée 14 €, 7 € – de 16 ans, billets arthusjazz.com et sur place.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/un-concert-de-jazz-en-preparation-dun-second-festival-924c07b8-f372-4911-b306-08a9fae4c5e6

 

Ouest-France

L’Espace de vie sociale de Morlaix animation jeunesse va déménager

Zoé BOIRON.

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L’appartement rue Michel-Béhic à Morlaix (Finistère), près de la gare, est trop petit pour accueillir l’Espace de vie sociale de Morlaix animation jeunesse (Maj). Morlaix communauté va lui prêter de nouveaux locaux à titre grâcieux, voie d’accès au port.

Lundi 17 mars 2025, réunis en conseil, les élus de Morlaix communauté ont approuvé une demande de soutien financier de la CAF, qui pourrait couvrir 80 % du coût total du projet.

Lundi 17 mars 2025, réunis en conseil, les élus de Morlaix communauté ont approuvé une demande de soutien financier de la CAF, qui pourrait couvrir 80 % du coût total du projet. | BEATRICE LE GRAND / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Son rôle est « fondamental dans le tissu social local » du quartier de la gare, où le taux de pauvreté atteint les 20 %. Mais l’appartement qui accueille l’Espace de vie sociale à l’association Morlaix animation jeunesse est trop étroit pour y déployer toutes ses activités et ne répond pas aux normes d’accessibilité PMR (personnes à mobilité réduite). La commission de la CAF (Caisse d’allocations familiales) est du même avis.

Morlaix communauté a trouvé un moyen d’y remédier. Elle dispose de locaux vacants au 37, voie d’accès au port, depuis le départ de l’association ART (Association recherche travail).

« Dans l’attente d’un projet urbain, Morlaix communauté propose de porter une rénovation minimale des locaux pour permettre à l’Espace de vie sociale de s’y installer avec un bail provisoire. » Il sera hébergé à titre grâcieux.

À découvrir

Le chantier est estimé à 30 000 €. Lundi 17 mars 2025, réunis en conseil, les élus de Morlaix communauté ont approuvé une demande de soutien financier de la CAF, qui pourrait couvrir 80 % du coût total du projet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/lespace-de-vie-sociale-de-morlaix-animation-jeunesse-va-demenager-14160db4-041e-11f0-a7a0-db29bf98805a

 

Ouest-France

L’autopsie du sanglier mort à cause des algues vertes aidera-t-elle le dossier du joggeur décédé ?

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Les membres de la famille de Jean-René Auffray, retrouvé mort dans une vasière polluée aux algues vertes dans les Côtes-d’Armor en 2016, poursuit son combat judiciaire pour faire reconnaître sa mort auprès des services de l’État. Ils espèrent pouvoir rajouter une pièce déterminante dans leur dossier, avant qu’il ne soit tranché par la cour d’appel de Nantes d’ici à cet été 2025.

La cour d’appel de Nantes doit trancher d’ici cet été 2025 après le jugement rendu par le tribunal administratif de Rennes de 2022, où la famille du joggeur retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes, avait été déboutée de ses demandes d’indemnisations.

La cour d’appel de Nantes doit trancher d’ici cet été 2025 après le jugement rendu par le tribunal administratif de Rennes de 2022, où la famille du joggeur retrouvé décédé dans une vasière polluée aux algues vertes, avait été déboutée de ses demandes d’indemnisations. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Il n’y a rien qui nous facilite la tâche. Mais il n’y a pas de causes perdues », soupire Rosy Auffray, en haussant les épaules. Elle a pris de nouveau la parole publiquement, avec la journaliste indépendante Inès Léraud, il y a peu. Encore et toujours sur le même sujet : les algues vertes et leur dangerosité.

Lire aussi : À cause des algues vertes, son mari est « mort dans une vasière, il y a cinq ans »

Et il y a de quoi dire. Dernier événement en date : un sanglier a été retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, du côté de Lamballe (Côtes-d’Armor), le 3 septembre 2024. C’est à quelque 300 mètres de là qu’est décédé Jean-René Auffray, il y a huit ans. Curieux hasard, probablement pas.

Rosy Auffray continue de se battre pour faire reconnaître le danger des algues vertes. Son mari, Jean-René Auffray, décédé en 2016 lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux, polluée par les marées vertes. | OUEST-FRANCE

La famille dans l’attente depuis 2022

À la différence près que le procureur de Brest, Camille Miansoni, a officialisé le lien de cause à effet dans la mort du sanglier de 150 kg : « Le rapport d’autopsie a conclu à un décès de l’animal consécutif à l’inhalation d’H2S, gaz émanant de la putréfaction des algues vertes. » Là où ça n’a pas été le cas de façon officielle pour Jean-René Auffray. C’est là qu’a commencé le combat judiciaire. En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait rejeté les demandes d’indemnisation de la famille du joggeur.

Ce dernier avait suivi les conclusions du rapporteur public qui avait dénoncé la carence de l’État dans la prolifération des algues vertes en Bretagne, mais avait estimé que les causes du décès Jean-René Auffray ne pouvaient pas être établies en lien avec l’échouage des marées vertes.

« C’est un élément tellement important ! »

Le dossier doit être examiné par la cour d’appel de Nantes. Avec l’ajout potentiel d’une nouvelle pièce qui pourrait changer la donne. « Nous avons relancé la cour d’appel pour savoir si nous pouvions inclure les conclusions du rapport d’autopsie du sanglier dans le mémoire. C’est un élément tellement important ! Nous sommes aussi en train de réfléchir s’il n’était pas pertinent de créer un nouveau mémoire auprès du tribunal », explique Rosy Auffray.

Lire aussi : Pollution par les nitrates : en Iroise, l’association Eau & Rivières surveillera l’action de l’État

Mais pour se relancer dans une nouvelle affaire judiciaire, il faut s’armer de patience. Le jugement à la cour d’appel de Nantes devrait avoir lieu avant cet été 2025, soit près « de deux ans et demi après l’audience de Rennes ».

Tout recommencer pour apporter un élément nouveau pourrait tout reporter de plusieurs années. Sans avoir de garanties à 100 % de la conclusion. « C’est une situation particulière, on a appris à vivre avec. Ce qui est important, c’est de rendre justice à Jean-René. Le combat, c’est aussi de lutter contre les algues vertes qui continuent de tuer. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/lautopsie-du-sanglier-mort-a-cause-des-algues-vertes-aidera-t-elle-le-dossier-du-joggeur-decede-a5883150-066c-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

« Le dessin, c’est aussi un moyen de lutte » : 50 ans de travail de Nono s’exposent en Finistère

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L’espace Glenmor, à Carhaix (Finistère), accueille à partir de mardi 25 mars 2025 une exposition consacrée au dessinateur Nono, qui a habité le Centre-Bretagne. Et qui continue à « croquer » et défendre les luttes du territoire, comme celle de l’hôpital. Une exposition imaginée par l’association Les Amis de la baie d’Audierne.

Les dessins de Nono sont au centre de l’exposition créée par l’association Les Amis de la baie d'Audierne, basée à Tréguennec.

Les dessins de Nono sont au centre de l’exposition créée par l’association Les Amis de la baie d'Audierne, basée à Tréguennec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

S’il a quitté Carhaix (Finistère) en 1988, Nono — Joël Auvin à l’état civil — a toujours des attaches en Centre-Bretagne. Preuve en est le dessin pour la défense de l’hôpital et de ses urgences qui a été imprimé en affiche et est visible un peu partout sur le territoire du Poher. Pas très étonnant donc qu’une exposition qui retrace quelque 50 années de son travail fasse étape à l’espace Glenmor à partir du mardi 25 mars 2025. Soit environ 200 dessins qui croquent l’actualité, égratignent les personnalités, soutiennent les luttes.

Nono a passé quinze ans dans la capitale du Poher. « Et j’ai commencé à dessiner dans un journal, à Ouest-France », relate-t-il. C’était en 1973. Mais ses coups de crayons datent de bien avant. « J’étais abonnée à une revue, Vaillant, et il y avait des personnages comme Pif le chien que je recopiais. J’avais 8 ans. »

Débuts dans la presse

Quand il arrive au lycée, à Lorient (Morbihan), il continue. « Je dessinais les pions, les profs, les copains. Pendant ces années, j’étais « le » dessinateur du lycée Dupuy-de-Lôme. » Et quand il devient étudiant en philosophie à Rennes (Ille-et-Vilaine), à l’université de Villejean, ses dessins deviennent plus politisés. « C’est là que j’ai vraiment démarré. C’était une ville assez agitée politiquement. »

Lire aussi : « On voulait être la Ligue 1 des festivals » : les partenaires en soutien des Vieilles Charrues

Arrivé à Carhaix, en 1973, comme professeur de philosophie au lycée, il est sollicité par André Sérandour, chef de l’agence Ouest-France de Carhaix, qui propose de dessiner dans le journal. La collaboration s’étendra des pages locales aux nationales. « Quand André est parti à la retraite, il y a eu Ronan Gorgiard, Jean-Yves Quemener et Charlie Grall. C’était un trio de choc. Il y avait une rubrique, Les ragots de la méduse, très pimentée ; on se payait les politiques de l’époque. »

Parallèlement, il collabore avec d’autres titres de la presse bretonne : la revue d’écologie Oxygène, l’hebdomadaire Le Canard de Nantes à Brest, Le Peuple breton… Il rejoindra nos confrères Le Télégramme en 1997.

« C’est un pays tellement attachant »

« J’ai quitté Carhaix pour venir enseigner à Vannes en 1988 », explique-t-il. Mais il n’a jamais perdu ce lien avec le Centre-Bretagne. « C’est un pays tellement attachant », dont il suit toujours l’actualité. Et qui a inspiré beaucoup de ses dessins « plutôt militants », comme ceux pour le maintien d’un distributeur de billets à Spézet ou les posters vendus en soutien aux grévistes des abattoirs Doux, à Châteaulin. Ou l’hôpital de Carhaix. « Récemment, j’en ai encore fait un, sourit-il, pour la future venue du ministre de la Santé. Le dessin peut être un moyen d’information mais aussi un moyen de lutte. » Mais Nono, c’est aussi la première affiche du festival des Vieilles Charrues ou les dessins en préparation pour les 40 ans de la bière Coreff.

Lire aussi : À l’automne 2025, la Kabylie sera au cœur de la 36e édition du Festival du livre en Bretagne

À la retraite depuis 2009, il ne s’est toujours pas arrêté de dessiner, constamment inspiré — et sollicité — par l’actualité. L’exposition reprend une (petite) partie de son travail, imaginée par l’association Les Amis de la baie d’Audierne, qui s’est plongée dans les archives de l’artiste et de la presse locale. Elle se tiendra jusqu’au 23 mai. Parallèlement, Nono prépare un livre chez l’éditeur Locus-Solus sur 50 années de dessins sur la Bretagne, qui sortira mi-mai.

Vernissage de l’exposition au Glenmor le 3 avril, à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/le-dessin-cest-aussi-un-moyen-de-lutte-50-ans-de-travail-de-nono-sexposent-en-finistere-a8154950-065b-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Le sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean, à Plougastel-Daoulas, est ouvert

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Vendredi 21 mars, le sentier de randonnée Les rives de l’Élorn-Saint-Jean a été officiellement ouvert. Il fait partie des quatre sentiers de Plougastel-Daoulas (Finistère), inscrits en 2025, au Plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIPR).

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas, ont dévoilé l’itinéraire du sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean.

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas, ont dévoilé l’itinéraire du sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre du Plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIPR), quatre sentiers voient le jour en 2025 : Les rives de l’Élorn-Saint-Jean (9,2 km), Sainte-Christine-Toull Ar Ranig (8 km aller-retour), La boucle de Porsmeur (5 km) et La boucle du Caro (4 ou 9 km) qui entre, pour ce dernier tracé, dans le cadre du programme « France vue sur mer ».

Le sentier Les rives de l’Élorn-Saint-Jean a été inauguré vendredi 21 mars 2025, par Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas (Finistère).

Groupe d’habitants

Dominique Cap rappelle la configuration de la presqu’île, avec  plus de 300 km de routes et de sentiers », dont la majorité des sentiers traversent des terres appartenant à des particuliers.

À découvrir

Un groupe « sentiers », constitué d’habitants passionnés de marche et souhaitant faire découvrir le patrimoine naturel et historique aux locaux et aux touristes, s’est constitué. En 2022, il a retenu des secteurs prioritaires sur lesquels travailler : un sentier permettant de rejoindre un village depuis le bourg, un sentier dans le secteur nord à proximité de l’Élorn et un autre dans la partie sud.

 Les services communaux ont fait un énorme travail, souligne Dominique Cap. Ce sont des centaines de propriétaires et plusieurs associations de village qu’il a été nécessaire de rencontrer, ainsi que différents services de la métropole, du Département et de la Région. 

Chaque sentier a ses particularités et permet de découvrir des patrimoines de la commune et la richesse naturelle de la presqu’île. Ces patrimoines sont valorisés par l’installation de panneaux d’interprétation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/le-sentier-les-rives-de-lelorn-saint-jean-a-plougastel-daoulas-est-ouvert-13686df0-0705-11f0-b7aa-47223c2ed711

 

Ouest-France

Piégés par les flammes : à Béziers, d’anciens responsables du SDIS jugés après la mort d’un pompier

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Le 16 août 2016, un pompier était tué, et trois autres grièvement blessés, en luttant contre un incendie dans l’Hérault. Fautes de commandement, matériel défectueux, erreur humaine ? Neuf ans plus tard, le procès de cinq anciens responsables du SDIS s’ouvre ce lundi 24 mars à Béziers.

Le pompier Jérémy Beier, mort à 24 ans dans l’incendie de Gabian.

Le pompier Jérémy Beier, mort à 24 ans dans l’incendie de Gabian. | DR

L’ambiance s’annonce sous haute tension, ce lundi 24 mars, devant le tribunal correctionnel de Béziers. Cinq anciens gradés du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault, dont son directeur de l’époque, comparaîtront, près de neuf ans après les faits, pour « homicide et blessures involontaires ».

Face à eux : trois pompiers survivants, grièvement brûlés, leurs familles, et celle d’un quatrième pompier professionnel, Jérémy Beier, mort au feu à 24 ans.

Au cœur de l’été 2016, le 10 août, vers 13 h 45, un départ de feu, probablement accidentel, est signalé au bord d’une route dans un terrain accidenté à 20 km au nord de Béziers. Au final, 196 ha seront détruits. Le groupe d’intervention feu de forêt (GIFF) de Vailhauquès, composé de quatre camions-citernes feux de forêt (CCF), d’un véhicule pour le chef de groupe, et d’un camion-citerne de grande capacité, fait partie des nombreux moyens mobilisés par le SDIS ce jour-là.

L’ambiance s’annonce sous haute tension, ce lundi 24 mars, devant le tribunal correctionnel de Béziers. Cinq anciens gradés du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault, dont son directeur de l’époque, comparaîtront, près de neuf ans après les faits, pour « homicide et blessures involontaires ».

Face à eux : trois pompiers survivants, grièvement brûlés, leurs familles, et celle d’un quatrième pompier professionnel, Jérémy Beier, mort au feu à 24 ans.

Au cœur de l’été 2016, le 10 août, vers 13 h 45, un départ de feu, probablement accidentel, est signalé au bord d’une route dans un terrain accidenté à 20 km au nord de Béziers. Au final, 196 ha seront détruits. Le groupe d’intervention feu de forêt (GIFF) de Vailhauquès, composé de quatre camions-citernes feux de forêt (CCF), d’un véhicule pour le chef de groupe, et d’un camion-citerne de grande capacité, fait partie des nombreux moyens mobilisés par le SDIS ce jour-là.

Pris au piège

À 14 h, le GIFF reçoit l’ordre de se positionner dans la commune de Roquessels. Peu après 15 h, le groupe se trouve dans une clairière, près d’une ligne à haute tension, lorsque l’incendie change brutalement de direction et les prend au piège. Les CCF sont normalement conçus et équipés pour que leur équipage puisse s’y réfugier.

Mais, selon les pompiers survivants, rien ne fonctionne : le moteur cale, le dispositif d’autoprotection (un arrosage autour du camion) s’arrête au bout de trois secondes, la radio tombe en panne. La chaleur devient insupportable. De la fumée entre dans l’habitacle. « Tout le monde sauve sa peau ! » lance le chef d’équipe, Didier Bourdelier, à ses hommes, qui sortent du camion et tentent de fuir le brasier.

Plongé dans le coma, brûlé sur 80 % de son corps, Jérémy Beier décédera au service des grands brûlés du CHU de Montpellier le 21 septembre des suites de ses blessures. Lucas Canuel et Didier Bourdelier sont grièvement blessés, notamment au visage et aux mains. Le premier devra subir l’amputation de tous ses doigts. Le quatrième homme, David Fontaine, est brûlé sur 18 % du corps.

Des victimes et leurs familles « méprisées », selon leur avocat

Qui est responsable ? La chaîne de commandement qui aurait failli dans l’organisation des manœuvres, les moyens aériens qui ne seraient pas intervenus à temps, le service technique qui aurait mal entretenu le matériel, ou la direction du SDIS 34, qui aurait laissé ses hommes aller au feu à bord d’un matériel obsolète, et présentant de graves dysfonctionnements ?

Le procès concerne cinq anciens responsables du SDIS : le directeur, mais aussi un responsable du groupement technique, et trois officiers en action le jour des manœuvres fatales : le chef des moyens aériens, le chef de secteur et le chef de groupe. L’avocat Luc Abratkiewicz, avocat de trois victimes et de leurs familles, dénonce le « mépris » dont l’institution aurait fait preuve à l’égard de ses clients, et met en cause « le cynisme » de ses responsables.

« On a voulu préserver le budget au mépris de la sécurité », accuse l’avocat. Il pointe le fait que deux des quatre CCF du groupe de Vailhauquès, dont le CCF 3, étaient des « camions d’entraînement réservés aux jeunes sapeurs qui s’entraînaient ».

Les occupants des deux autres camions du GIFF, équipés de masques à air, et dont les systèmes d’autoprotection étaient opérationnels, n’ont pas été blessés. « Après le drame, avant la fin de l’année, tous les camions CCF ancienne génération ont été réformés, et tous les camions ont été optimisés avec des dispositifs d’air respirable », pointe le représentant des victimes. Pour qui le SDIS aurait dû prendre ces mesures plus tôt.

Contacté, l’avocat de l’ancien directeur ne nous a pas répondu. Un rapport du CHSCT du SDIS a estimé que les CCF répondaient aux normes de la période d’achat et « n’avaient pas été à la genèse de l’accident ». Une enquête de la sécurité civile a également conclu que le camion concerné était « conforme aux normes en vigueur », tout en recommandant « une procédure de vérification annuelle de l’ensemble des dispositifs des CCF » et la généralisation des dispositifs d’air respirable.

Quatre juges d’instruction se sont succédé sur l’enquête pénale, qui a conclu au renvoi devant un tribunal de cinq responsables. Le SDIS a été condamné en juin 2024 par le tribunal administratif de Montpellier à verser plus de 877 000 € de dommages et intérêts aux victimes. Il a interjeté appel. Prévu sur quatre jours, le procès des anciens cadres pourrait durer jusqu’à vendredi, en fonction de la longueur des débats.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/pieges-par-les-flammes-a-beziers-danciens-responsables-du-sdis-juges-apres-la-mort-dun-pompier-6d43ccdc-0658-11f0-b36c-40f949dc6455

 

Le Diben samedi 22 mars 2025

CHRU de Brest. Notre santé profite à qui ?

CHRU de Brest. Notre santé profite à qui ? Photo pyb29

Nous n'avons plus de médecins dans nos petites communes et l'on se fait taxer quand on se rend à l'hôpital public. La macronisation de la santé est en marche.

 

Ouest-France

Contre le racisme et l’extrême droite : près de 500 personnes dans les rues de Morlaix

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Groupes politiques, associations et syndicats avaient appelé à la mobilisation contre le racisme et l’extrême droite. Samedi 22 mars 2025, près de 500 manifestants ont répondu présents dans les rues de Morlaix (Finistère).

Rassemblés sur le square de la Résistance, les manifestants ont affiché les banderoles contre le racisme.

Rassemblés sur le square de la Résistance, les manifestants ont affiché les banderoles contre le racisme. | OUEST-FRANCE

« Se rassembler contre l’extrême droite et ses idées, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le racisme. » Samedi 22 mars 2025, tel était le leitmotiv des quelque 500 manifestants mobilisés à Morlaix (Finistère).

Rassemblés sur le square de la Résistance en début d’après-midi, tous ont répondu à l’appel, lancé d’une seule voix, par un ensemble d’associations locales, de groupes politiques et de syndicats nationaux.

Le cortège s’est élancé dans les rues morlaisiennes. | OUEST-FRANCE

Parmi lesquels, le comité local NFP du Léon-Trégor, la Gauche indépendantiste, Génération.s, les Écologistes, la France insoumise, le PCF, MJCF, PS, UDB, UL CGT, UL Solidaires, Force ouvrière 29, LDH, Morlaix Libertés, MNCP, AFPS, Morlaix antifasciste, L’Âmarrée, la Batouk mais aussi FSU et le collectif les Inemployables.

Après une première prise de parole, le cortège s’est élancé dans les rues morlaisiennes, en direction de la place des Otages avant de continuer. Puis, demi-tour au rond-point du Général-de-Gaulle pour revenir sur la grande place, en face de l’hôtel de ville, pour une deuxième prise de parole du collectif organisateur.

La mobilisation s’est achevé en chanson vers 16h. Aucun débordement n’a été signalé.

https://www.ouest-france.fr/societe/manifestation/contre-le-racisme-et-lextreme-droite-plus-de-300-personnes-dans-les-rues-de-morlaix-103bb784-070c-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Pour suivre cette formation, « il faut avoir le souci de l’autre »

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Le Centre hospitalier des Pays de Morlaix ouvre une troisième formation de prévention au suicide le vendredi 13 juin. Tout le monde peut s’inscrire.

Léa Monod et Isabelle de Andrade, infirmières en unité psychiatrique au CHPM, encadreront cette journée du dispositif de prévention au suicide Sentinelles.

Léa Monod et Isabelle de Andrade, infirmières en unité psychiatrique au CHPM, encadreront cette journée du dispositif de prévention au suicide Sentinelles. | OUEST-FRANCE

Trois questions à Léa Monod et Isabelle de Andrade, infirmières formées à la prévention du suicide.

Quand intervient la crise suicidaire ?

Elle monte quand la souffrance est tellement insoutenable qu’aucune autre issue ne semble possible. Le mal-être et les pensées suicidaires ne sont pas une fatalité. La prévention fonctionne. « En France, le nombre de suicides, 9 000 décès par an, est trois fois plus élevé que celui des accidents de la route. Et la Bretagne est particulièrement touchée, plus particulièrement dans les pays de Morlaix et de Guingamp. »

En quoi consiste cette troisième formation du dispositif Sentinelles proposé le vendredi 13 juin ?

Les personnes en détresse, ou celles qui veulent les aider, peuvent contacter le 3114, un numéro gratuit et disponible à tout moment. « Le dispositif Sentinelles va plus loin puisqu’il apprend aux volontaires à repérer des signes d’alerte chez une personne en souffrance, à interpréter les signaux de détresse, puis à l’orienter vers les structures et les personnes appropriées, par exemple, les services des soins psychiatriques du centre hospitalier pour une prise en charge adaptée. Faire partie des Sentinelles, c’est aller vers les personnes en détresse dans une démarche citoyenne. »

À découvrir

À qui s’adresse cette formation ?

Cette journée du 13 juin s’adresse à tous, « les citoyens ou professionnels non soignants qui sont disposés, au sein de leur communauté de vie, à repérer des signes d’alerte chez une personne et l’orienter vers des structures aidantes ». Il s’agit d’un volontariat. « Lors des deux précédentes sessions, nous avons accueilli, des retraités, des membres d’associations et de l’Éducation nationale, des secrétaires médicales et un prêtre. Il faut avoir le souci de l’autre. »

Vendredi 13 juin de 9 h à 17 h, inscriptions par mail : preventiondusuicide@ch-morlaix.fr. Gratuit.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-suivre-cette-formation-il-faut-avoir-le-souci-de-lautre-c5c10198-0196-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

L’État maintient son projet contesté de rénovation du phare de Créac’h

Laurence GUILMO.

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Ce vendredi 21 mars 2025, l’État annonce que la « modernisation » du phare de Créac’h, à Ouessant (Finistère), aura bien lieu cette année. Mais pour dépasser l’opposition à son projet, il propose une solution réversible et un plan d’action en concertation avec les acteurs locaux.

L’iconique phare du Créac’h à Ouessant est l’un des plus puissants d’Europe. Particularité : il est équipé d’une optique « unique au monde » avec quatre optiques sur deux niveaux, soit huit faisceaux.

L’iconique phare du Créac’h à Ouessant est l’un des plus puissants d’Europe. Particularité : il est équipé d’une optique « unique au monde » avec quatre optiques sur deux niveaux, soit huit faisceaux. | RUDY STEMPELL

Ce vendredi 21 mars 2025, dans un communiqué, la préfecture du Finistère annonce que la « modernisation du phare du Créac’h » aura bien lieu. Et ce, malgré l’opposition que ce projet suscite chez les Ouessantins et de nombreux marins car le feu actuel (composé de huit faisceaux), unique au monde, serait remplacé par un feu industriel de moindre portée et à quatre faisceaux. Et le Créac’h serait déclassé au profit du Stiff.

« Le retrait du mercure est une priorité absolue pour des raisons de santé publique et de conformité réglementaire, justifie l’administration qui évoque la cuve « dont l’état actuel ne permet plus de se prémunir de pannes futures ». Le phare doit « s’adapter aux besoins actuels de la navigation, qui rendent obsolète sa couverture de 30 milles nautiques ». Mais l’État met l’accent sur le caractère réversible de son opération. « Elle entraînera l’arrêt, mais pas le démontage, de la lentille de Fresnel. L’installation d’un feu industriel impliquera une modification, qui se veut non définitive, de la signature lumineuse du phare. » Elle dit comprendre « le fort et légitime attachement des habitants à sa préservation. »

Un « appel à manifestation d’intérêt »

Un calendrier a été défini jusqu’en 2027. Dans les « tout prochains jours », un groupe de travail réunissant les différentes parties prenantes (État, élus, société civile) sera mis en place pour « élaborer le cahier des charges d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) afin de faire émerger une solution technique conciliant sécurité nautique, fiabilité technique, santé publique et préservation patrimoniale ».

Au 2e semestre 2025, début des travaux de retrait de la cuve à mercure et lancement de l’AMI. À l’été 2026, le projet technique sera sélectionné par un jury. L’année scolaire 2026-2027 : conception, simulations, tests et élaboration des processus de mise en œuvre et de maintenance. Au 4e trimestre 2027 : installation du nouvel équipement respectant les objectifs de l’AMI, notamment en matière d’identité lumineuse de l’ouvrage.

L’État assure que « la modernisation du Créac’h […] sera conduite « dans un esprit de concertation et de dialogue avec les acteurs locaux ».

https://www.ouest-france.fr/mer/letat-maintient-son-projet-conteste-de-renovation-du-phare-de-creach-90b56232-0682-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

Entre 8 000 € et 10 000 € : à Douarnenez, le voilier Skellig doit subir un grand carénage

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Les bénévoles de l’association Skellig un langoustier pour Douarnenez se sont retrouvés à la Maison du nautisme, à Douarnenez (Finistère). Afin d’entretenir le voilier, la structure cherche des partenaires financiers et envisage la signature d’une convention avec la Fondation du patrimoine.

Batiste Urvois, charpentier bénévole, a expliqué les travaux à prévoir sur le voilier.

Batiste Urvois, charpentier bénévole, a expliqué les travaux à prévoir sur le voilier. | OUEST-FRANCE

L’assemblée générale de l’association Skellig un langoustier pour Douarnenez s’est tenu mardi soir à la maison du nautisme, à Tréboul devant une cinquantaine de personnes. On notait la présence de Didier Guillon, conseiller départemental et de Françoise Laouénan-Le Lec, adjointe au maire.

« Fierté d’avoir construit un beau langoustier »

L’association compte 120 adhérents, une quinzaine d’entre eux, passionnés par les vieux gréements, se retrouvent, chaque mardi, au chantier hangar du Port-Rhu.

Lire aussi : Skellig : le langoustier de Douarnenez se prépare pour la saison 2024

 Le Skellig va avoir 22 ans dont 13 ans de navigation. Souvenez-vous, le 29 août 2011, le jour de sa mise à l’eau. La joie, le bonheur et la fierté de tous – adhérents et bénévoles – d’avoir construit un beau langoustier , rappelle Jean-Marie Alidor, le président de l’association, à l’ouverture de la réunion.

Le voilier « Skellig » dans le Raz de Sein. | OUEST-FRANCE

Depuis ce temps, certaines pièces de bois commencent à fatiguer. C’est pourquoi une étude générale de la coque, faite par des spécialistes, a été réalisée.  Nous envisageons un grand carénage, l’hiver prochain, mais nous n’avons qu’un petit budget de fonctionnement pour cela », souligne Marcel Le Bihan, le secrétaire.

Le coût de l’entretien est estimé entre 8 000 € et 10 000 €. L’association, qui cherche des partenaires financiers, envisage la signature d’une convention avec la Fondation du patrimoine. À la suite de problèmes de pollutions bactériennes qui ont touché les réservoirs, l’équipe de mécaniciens a entrepris la révision majeure du moteur.

Lire aussi : À Douarnenez, carénage annuel pour le voilier Skellig

Les projets à venir

Marcel Le Bihan a informé les participants sur la vie associative, les temps forts 2024 et les prévisions de sorties 2025. En 2024, le voilier Skellig a embarqué 370 adhérents.

Les sorties en baie sont programmées, en avril et mai, et l’association envisage des sorties spécifiques le week-end à la demande. Le Skellig participera entre autres, à Distro en baie, à Tréboul, du 21 au 24 mai 2025. La route de l’amitié, du 2 au 9 août. Les 80 ans de la gabarre Notre-Dame de Rumengol, fin juin.

Pour conclure, Jean-Marie Alidor a tenu à remercier l’engagement des bénévoles et le temps consacré à la bonne marche de l’association.  Gardons cette ambiance et camaraderie qui nous unissent autour du Skellig », a-t-il déclaré.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/entre-8-000-euros-et-10-000-euros-a-douarnenez-le-voilier-skellig-doit-subir-un-grand-carenage-9278ae2e-062f-11f0-b7aa-47223c2ed711

 

Ouest-France

« Cette démarche était une première. » Pigeons capturés et tués à Brest ? La Ville se justifie

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La Ville de Brest est épinglée par PAZ, une association de défense des animaux. En cause : la capture de pigeons, sur le chantier du Fourneau, aux Capucins. De son côté, la mairie indique avoir agi dans un cadre légal.

La Ville de Brest indique enfin mener « des politiques publiques de sauvegarde, de régulation, de bonne gestion de « l’animal en ville » dans le respect des équilibres mais aussi des réalités qui s’imposent à nous. »

La Ville de Brest indique enfin mener « des politiques publiques de sauvegarde, de régulation, de bonne gestion de « l’animal en ville » dans le respect des équilibres mais aussi des réalités qui s’imposent à nous. » | ARCHIVES

« Nous avons appris que la Mairie de Brest a commandité des campagnes de capture de pigeons lors de travaux dans la Ville ! » C’est ce qu’indique, dans un communiqué en date du 18 mars, l’association PAZ, spécialisée dans la défense des animaux.

L’association va plus loin, accusant la Ville de capturer les oiseaux « à l’aide de cages », ce qui serait une « méthode stressante ». S’appuyant sur une enquête faite à Asnières-sur-Seine, en région parisienne, PAZ indique qu’il « arrive que les pigeons soient parfois abandonnés à leur sort, sans eau ni nourriture ou abri pour les protéger des intempéries. » Sans indiquer si c’est le cas à Brest.

« Méthode cruelle »

« La méthode de mise à mort n’est pas transmise (par la Ville, ndlr), mais nous pensons que la société, comme la plupart des entreprises, tue les pigeons par gazage à l’aide de caissons à CO2 », poursuit l’association, qui demande donc à « la mairie de Brest de s’engager à ne plus recourir à cette méthode cruelle ! Il existe des alternatives éthiques et efficaces pour limiter les populations de pigeons. »

PAZ en profite pour glisser que des parlementaires ont récemment demandé au gouvernement d’interdire les méthodes cruelles envers les pigeons « et/ou d’inciter les Mairies à utiliser des méthodes éthiques ». On retrouve le député brestois Pierre-Yves Cadalen dans cette liste de parlementaires.

Le chantier du Fourneau

Sollicitée, la Ville de Brest argumente : « Nous parlons d’une colonie de pigeons capturée sur le chantier du Fourneau aux Capucins, qui en perturbait le déroulement. Cette démarche était une première, et cela ne s’est pas répété depuis lors. »

Les services de la mairie précisent « qu’avant la mise en place d’opérations de capture, nous avons tenté la mise en place d’un effaroucheur laser pendant plus d’un mois sans aucun résultat. »

« La décision d’euthanasier a été prise en considérant que les pigeons de ville, même capturés puis relâchés, reviennent sur leur site de nidification : nous avions l’obligation impérative de solutionner le problème de façon définitive pour pouvoir reprendre le chantier déjà retardé. »

Car c’est bien la présence de pigeons qui aurait fait prendre au chantier du Fourneau un gros retard. Cinq mois, selon la collectivité. « Ce décalage n’est pas neutre financièrement pour les entreprises, pour un coût dépassant les 50 000 €. »

La Ville rappelle aussi avoir agi dans un cadre légal. « Au cas présent il s’agissait de pigeons des villes, pour lesquels on applique les pouvoirs de police générale en matière de sécurité, salubrité et tranquillité publiques de l’article L2212-2 du Code général des collectivités territoriales, ainsi que le règlement sanitaire départemental (RSD). En l’espèce il n’existe pas de disposition législative ou réglementaire protégeant les pigeons des villes, qui peuvent donc être capturés puis euthanasiés. »

La Ville indique enfin mener « des politiques publiques de sauvegarde, de régulation, de bonne gestion de « l’animal en ville » dans le respect des équilibres mais aussi des réalités qui s’imposent à nous. »

https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/cette-demarche-etait-une-premiere-pigeons-captures-et-tues-a-brest-la-ville-se-justifie-671a5504-0628-11f0-83ba-bcc6e19ee859

 

Ouest-France

À Plounéour-Ménez, les mystères des monts d’Arrée en photographies

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Emmanuel Holder est photographe de la nature qui l’entoure, un milieu qu’il connaît bien et qu’il arpente depuis 25 ans comme conservateur de réserves naturelles pour Bretagne vivante. À partir du samedi 5 avril et jusqu’au dimanche 20 avril, il exposera ses photographies au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère).

Le photographe Emmanuel Holder et l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier dans le pôle culturel où se déroule l’exposition à Plounéour-Ménez (Finistère).

Le photographe Emmanuel Holder et l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier dans le pôle culturel où se déroule l’exposition à Plounéour-Ménez (Finistère). | OUEST-FRANCE

Emmanuel Holder est photographe de la nature qui l’entoure, un milieu qu’il connaît bien et qu’il arpente depuis 25 ans comme conservateur de réserves naturelles pour Bretagne vivante. À partir du samedi 5 avril et jusqu’au dimanche 20 avril, il exposera ses photographies au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère).

 J’aime les paysages, les animaux de la lande des monts d’Arrée que je capture au téléobjectif depuis une quinzaine d’années. Je vais à la chasse en quelque sorte mais une chasse à l’image, à l’affût et en tenue de camouflage. Je suis seul et j’observe ce qui m’entoure. 

Landes noires

Une série de photographies, intitulée Landes noires, sera le socle de la future exposition :  Je tente de démontrer comment ce milieu naturel, qui ressemble à une steppe ou à une savane par moments, peut changer en une journée, une heure et voir l’évolution des lumières qui métamorphosent les lieux. Ce sont des photographies en noir et blanc pour souligner les contrastes, les formes. Un témoignage pour donner envie aux gens de respecter ces milieux naturels uniques. 

À découvrir

Une vingtaine de photographies en couleur seront installées dans la seconde salle du pôle culturel.  Je tente de mettre en valeur les caractéristiques des paysages de notre région qui conditionnent la répartition des espèces. Un résumé de la beauté et de la biodiversité des monts d’Arrée », sourit le photographe.

Contact camatina@orange.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/a-plouneour-menez-les-mysteres-des-monts-darree-en-photographies-f0779f0e-048a-11f0-905b-6e7ca09b821c

 

Ouest-France

Près de Morlaix, la mer avance : êtes-vous prêt à reculer ?

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Les falaises s’effritent, les sentiers s’amenuisent… Les étudiants de Suscinio enquêtent sur le ressenti des habitants du littoral du pays de Morlaix (Finistère) exposé à un risque accru d’érosion. Les résultats seront présentés vendredi 21 mars 2025.

Héloïse, Louna, Maëlle, Ethan et leurs camarades de 2e année de BTS gestion de la nature proposent aux habitants des communes de la baie de Morlaix (Finistère), de formuler leurs inquiétudes face à l’érosion du trait de côte.

Héloïse, Louna, Maëlle, Ethan et leurs camarades de 2e année de BTS gestion de la nature proposent aux habitants des communes de la baie de Morlaix (Finistère), de formuler leurs inquiétudes face à l’érosion du trait de côte. | OUEST-FRANCE

Le littoral de la baie de Morlaix (Finistère) n’échappe pas l’érosion du trait de côte, un phénomène naturel, mais qui s’accélère avec le dérèglement climatique. Marées, tempêtes, force des vagues, ruissellement des eaux de pluies, le littoral est soumis à des interactions complexes.

« De Carantec à Locquirec, ces communes qui bordent la mer font donc face aux enjeux de l’élévation du niveau marin, nous enquêtons auprès des habitants pour connaître leur ressenti, leurs inquiétudes, les risques qu’encourt leur maison par exemple », détaillent Héloïse, Louna et Maëlle, étudiantes en 2e année de BTS gestion de la nature de Suscinio.

Restitution le 21 mars

Les trois étudiantes et leurs camarades de promotion enquêtent depuis le 14 mars auprès des habitants des six communes (Carantec, Plouezoc’h, Plougasnou, Saint-Jean-du-Doigt, Locquirec et Morlaix) pour comprendre comment les usagers perçoivent ce phénomène.

Sur les différents marchés, au sein des boulangeries, à la sortie des écoles, les soixante étudiants se sont réparti les mille questionnaires à distribuer auprès des habitants : « Il faut environ dix minutes pour répondre à toutes les questions. »

Cette rencontre répond à une commande de Morlaix Communauté, des services publics de l’eau An Dour et de l’Ulamir-CPIE afin d’alimenter la connaissance sur la perception de l’évolution du trait de côte par les habitants et autres usagers du territoire du projet, Litto’Risques, qui vise à renforcer la résilience du territoire face aux phénomènes maritimes extrêmes,

Vendredi 21 mars 2025, les étudiants présenteront les résultats de leur enquête de terrain : « Cette restitution sera vivante, visant à favoriser les échanges sur les risques côtiers entre élus, associations et habitants. »

Vendredi 21 mars à 20 h, à l’amphithéâtre du lycée agricole de Suscinio à Ploujean. Ouvert à tous. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pres-de-morlaix-la-mer-avance-etes-vous-pret-a-reculer-24f56c04-018c-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

À Morlaix, les syndicats dénoncent un «manque de dialogue social» à l’hôpital : la direction répond

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Les syndicats CFDT, Sud Santé et CGT ont décidé de ne pas siéger au CSE (Comité social et économique) de l’hôpital prévu le 20 mars 2025. Ils dénoncent un manque de dialogue social avec la direction : cette dernière répond.

Les syndicats CFDT, CGT et Sud Santé de l’hôpital de Morlaix (Finistère) disent souffrir d’un manque de dialogue social au sein de l’établissement.

Les syndicats CFDT, CGT et Sud Santé de l’hôpital de Morlaix (Finistère) disent souffrir d’un manque de dialogue social au sein de l’établissement. | OUEST-FRANCE

« On a un gros souci de dialogue social à l’hôpital », pointe Stéphanie Primel, membre de la CFDT. Jeudi 20 mars 2025, avec les membres de la CGT et Sud Santé, elle a refusé de siéger au CSE (Comité social et économique) prévu ce matin-là.

« On se sent mis de côté »

En cause, un désaccord sur la façon de décider de l’avancement de grade des agents, notamment, qui implique une hausse du salaire. Les syndicats auraient souhaité aller dans une proportion de 70 % pour l’ancienneté et 30 % pour le mérite, tandis que la direction, dans un premier temps, voulait que cet avancement soit décidé à 50 % selon l’ancienneté et à 50 % selon le mérite.

Contactée, la direction explique avoir échangé avec les syndicats lors de « deux réunions de deux heures sur ce sujet. […] Mardi 18 mars, en amont du CSE, je les ai revus pendant deux heures en urgence. » À cette occasion, la direction plutôt que de rester sur son positionnement, a accepté de conditionner l’avancement de grade « à 60 % sur l’ancienneté et à 40 % sur le mérite ». La direction pointe : « À Brest, c’est 50/50. »

Lire aussi : Hôpital de Morlaix : sept chiffres pour résumer son activité et ses projets

Malgré cette avancée, les syndicats avaient demandé que ce point soit décalé et vu lors du prochain CSE, le 27 mars 2025. « On voulait affiner les choses. On ne disait pas non, mais on voulait rediscuter », pointent-ils.

Cette option a été refusée par la direction, raison pour laquelle les syndicats n’ont pas assisté au CSE du 20 mars 2025. « La façon de traiter le dialogue social nous dérange. On se sent mis de côté », s’agacent conjointement les syndicats. Pour la direction : « Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord qu’il n’y a pas de dialogue social. »

« Il faut qu’on reconnaisse les gens qui s’investissent »

Si la direction estime qu’il faut « travailler sur le mérite, reconnaître les gens qui s’investissent pour l’institution », les syndicats ne l’entendent pas de cette oreille. Ils craignent « un climat de compétitivité », entre les agents, et pointent aussi la difficulté à évaluer certains critères. Ils notent : « Il ne faut pas nier l’expérience. »

La direction confirme une part de subjectivité dans la grille, mais indique « il y a des critères pour les référents, pour les gens qui participent à des projets […] Il faut aussi qu’on reconnaisse les gens qui s’investissent. »

Le point sera à nouveau mentionné lors du CSE bis du 27 mars 2025.

https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/a-morlaix-les-syndicats-denoncent-un-manque-de-dialogue-social-a-lhopital-la-direction-repond-effb23a4-0578-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

À un an des municipales, à Brest, c’est le grand flou… surtout à gauche

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À un an des municipales, la situation politique brestoise manque singulièrement de clarté. Qui sera candidat ? Ils sont nombreux à entretenir le flou. Surtout à gauche.

En haut, François Cuillandre, maire PS ; Yohann Nedelec, socialiste ; Yann Guevel, socialiste ; Glen Dissaux, écologiste. En bas, Stéphane Roudaut ; Bernadette Malgorn ; Franck Besombes ; Pierre-Yves Cadalen, insoumis.

En haut, François Cuillandre, maire PS ; Yohann Nedelec, socialiste ; Yann Guevel, socialiste ; Glen Dissaux, écologiste. En bas, Stéphane Roudaut ; Bernadette Malgorn ; Franck Besombes ; Pierre-Yves Cadalen, insoumis. | KEVIN GUYOT ET GUILLAUME SALIGOT/ OUEST-FRANCE

Qui sera le prochain maire de Brest (Finistère) ? À un an du scrutin, il paraît périlleux de tenter un pronostic. D’autant qu’il faudrait d’abord répondre à une autre question : qui sera candidat à la mairie de Brest ? On prête des intentions à pas mal de monde et on peut imaginer un paquet de scenarii pour ce scrutin qui va arriver vite, mais c’est à peu près tout.

Faisons un petit tour de gauche à droite. Quelles seront les forces en présence sur la ligne de départ ? À l’extrême-gauche, personne ne serait surpris si le POID (Parti Ouvrier Indépendant) et LO (Lutte Ouvrière) parvenaient à monter une liste. Tous deux y sont parvenus en 2020 et ne sont dans aucune stratégie d’alliance. Ils avaient recueilli, il y a cinq ans, 0,51 et 0,71 % des voix.

L’union, oui, mais..

Pour les autres forces de gauche, en revanche, il y a un paquet de monde à mettre d’accord. Tout le monde semble disposé à une alliance dès le premier tour, mais chacun avec ses conditions. Et personne ne le dira clairement en public, mais ils sont quelques-uns à faire du nom de la tête de liste une condition sine qua non à l’entente cordiale. En clair : « L’union, oui, mais derrière moi. »

Un insoumis (Pierre-Yves Cadalen), un écologiste (Glen Dissaux) et trois socialistes (François Cuillandre, Yann Guével, Yohann Nédélec) sont donnés partants, mais sans qu’aucun n’ait dévoilé clairement ses intentions. Et tous ne s’entendront pas. Si on peut imaginer une alliance insoumis-écologistes ou écologistes-socialistes, ce sera plus compliqué de faire s’entendre les insoumis et les socialistes. Voire même carrément impossible. Jean-Luc Mélenchon a été clair lors de son meeting à Penfeld mercredi : il exclut les socialistes de l’équation. Ces derniers ont répondu dans un communiqué qu’ils prenaient « acte » de la « rupture ». À partir de là, c’est déjà, au minimum, deux candidatures de gauche sur la ligne de départ.

D’autant que d’autres formations politiques entreront dans l’équation. L’UDB, le PCF, Générération. s, le PRG, ou les Radicaux de Gauche auront leur mot à dire. Et il est très probable que des blocages aient lieu à ce niveau-là aussi. Il est par exemple impossible d’imaginer un Fortuné Pellicano (PRG) sur la même liste que les Insoumis. Il l’a refait savoir ce jeudi.

Quelle décision pour François Cuillandre ?

L’hypothèse d’une gauche divisée est donc actée. Mais pour connaître le positionnement exact des uns et des autres, il faudra de toute façon attendre de connaître la décision de François Cuillandre. Le maire sortant, socialiste, laisse planer un doute. En 2022, c’était « Non, je ne serai pas candidat ». En 2023, c’était plutôt « Normalement, non ». Dans les couloirs de la mairie, désormais, on le dit partant pour un nouveau tour de piste. Ou, en tout cas, qu’il cherche la bonne fenêtre de tir. Ce qui irriterait, à n’en pas douter, les potentiels dauphins que sont Yann Guével et Yohann Nédélec. Ce dernier, qui aurait entretenu des relations tumultueuses avec le maire sortant, pourrait-il franchir le Rubicon et partir en franc-tireur sans l’aval du chef ?

Incertitude aussi à droite

À droite, il y a un peu moins de mystère. L’actuel maire de Gouesnou Stéphane Roudaut, même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, fait campagne à Brest depuis plusieurs mois. Il a ouvert un local dans le centre-ville, qui a tout d’un QG de campagne. Il paraît acquis qu’il aura le soutien de la droite locale et celle de Renaissance.

Suffisant pour décourager Bernadette Malgorn ? L’actuelle cheffe de file de l’opposition n’a pas non plus dévoilé ses ambitions. Mais on la sent poussée vers la sortie. D’autant qu’un des membres de son groupe municipal, Franck Besombes, est lui aussi sorti du bois. Plus à droite qu’un Stéphane Roudaut (Il a partagé plusieurs messages de Reconquête sur X), il est aussi moins connu et aura fort à faire pour parvenir à exister dans un périmètre politique restreint. Mais il a au moins le mérite d’afficher ses ambitions. Pour l’instant, c’est le seul.

Sur sa droite, on retrouvera immanquablement un candidat du Rassemblement National. Celui-ci (ou celle-ci) sera certainement la clé du scrutin. Une qualification du RN au second tour serait historique à Brest et constituerait une très mauvaise nouvelle pour le candidat ou la candidate de la droite républicaine, qui récoltera le plus de voix de son camp au premier tour.

https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/a-un-an-des-municipales-a-brest-cest-le-grand-flou-surtout-a-gauche-c688ce14-00f9-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, les idées couleront à flots sur la préservation de l’eau, samedi 29 mars

Justine MACHADO.

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Le conseil de développement de Lannion-Trégor communauté dédie une journée spéciale sur le thème de la préservation de l’eau à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), samedi 29 mars 2025. Trois tables rondes et un forum sont prévus pour sensibiliser le grand public.

Le conseil de développement de Lannion-Trégor communauté organise cet événement est un appel à l’engagement collectif autour de la question de la préservation de l’eau.

Le conseil de développement de Lannion-Trégor communauté organise cet événement est un appel à l’engagement collectif autour de la question de la préservation de l’eau. | OUEST-FRANCE

Enjeu central d’aujourd’hui et de demain, notamment à cause du dérèglement climatique, la préservation de l’eau sera au centre d’une journée grand public samedi 29 mars 2025, à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Organisée par le conseil de développement (Codev) de Lannion-Trégor communauté, en partenariat avec ArmorScience et Lannion-Trégor communauté (LTC), l’événement vise à sensibiliser les citoyens, valoriser les initiatives locales et permettre un temps d’échange entre les acteurs du territoire sur les enjeux et défis autour de l’or bleu.

Animée par le journaliste Patrice Gascoin, la journée est axée autour de trois temps forts qui prendront la forme de tables rondes. Chacune d’entre elles traitera une question spécifique : « ressource : vers une gestion durable de l’eau », « les défis de la qualité de l’eau » et « le juste prix de l’eau ». De nombreux acteurs, notamment politiques (élus de LTC, chambre d’agriculture de Bretagne) et associatifs (Eaux et rivières de Bretagne, Consommation logement cadre de vie) débattront de ces thématiques.

Lire aussi : Autour de Lannion, l’Agglo clarifie sa politique sur le prix de l’eau

Des dispositifs ludiques et pédagogiques seront aussi mis en place dans un espace forum, avec notamment la présence de l’association Water Family. Petits et grands retrouveront des exemples de solutions hydro-économes pour la maison, des expositions et la découverte d’un bassin-versant. Le Codev ressort en effet une grande maquette du bassin-versant Jaudy-Guindy-Bizien, rénovée par le Trébeurdinais Alain Brouard. « C’est un bon outil qui permet de mieux visualiser le sujet de l’eau », souligne Cédric Seureau, vice-président de LTC en charge de l’eau, de l’assainissement et des eaux pluviales urbaines.

Samedi 29 mars, de 10 h à 18 h, au pôle Phoenix de Pleumeur-Bodou. Entrée libre. Réservation en ligne conseillée sur la page helloasso du conseil de développement de Lannion-Trégor communauté.

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/a-pleumeur-bodou-les-idees-couleront-a-flots-sur-la-preservation-de-leau-samedi-29-mars-ac768e74-0420-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Un projet de parc éolien en baie de Morlaix, vers une mise en service dans 10 ans ?

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Les conseillers communautaires de Haut-Léon Communauté ont été mis au fait du lancement d’un projet de parc éolien en baie de Morlaix, ce mercredi 19 mars 2025. La mise en service de 110 éoliennes est prévue dans dix ans.

Les conseillers communautaires de Haut-Léon Communauté ont été mis au fait du lancement d’un projet de parc éolien en baie de Morlaix, ce mercredi 19 mars 2025. La mise en service est prévue dans dix ans. (Photo d’illustration)

Les conseillers communautaires de Haut-Léon Communauté ont été mis au fait du lancement d’un projet de parc éolien en baie de Morlaix, ce mercredi 19 mars 2025. La mise en service est prévue dans dix ans. (Photo d’illustration) | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Lors d’une réunion en préfecture début mars 2025, Jacques Edern, maire de Sibiril, Éric Grall, maire de l’Île de Batz, et Stéphane Cloarec, maire de Saint-Pol-de-Léon, ont appris qu’un parc marin éolien, en baie de Morlaix, était à l’étude.  Nous avons été étonnés d’entendre que le porteur de ce projet avait entrepris des démarches préalables, comme la loi le prévoit. Nous n’en savions rien encore », indique le président de Haut-Léon Communauté, Jacques Edern.

Environ 110 éoliennes

Une décision ministérielle du 17 octobre 2024 a défini les contours pour le secteur Nord-Atlantique Manche Ouest. Le secteur Bretagne Nord-Ouest doit accueillir un parc éolien pour une production entre 1,2 à 2 gigawatts, assurant 20 à 35 % de la production bretonne. Soit environ 110 éoliennes de 287 mètres de hauteur. La zone technique d’étude se situe entre la baie de Goulven (Tréflez) et la baie de Morlaix (Plougasnou).

Dix parcs éoliens seront développés en 2035, 30 parcs éoliens en 2050. Pour le raccordement, la poste à terre serait celui de La Martyre, avec un relais en pays de Morlaix.

Au départ, 650 km² ont été envisagés pour la zone technique (Tréflez à Paimpol), pour un ciblage moindre et un choix entre 150 et 250 km² pour le projet final. Ainsi, le secteur des Sept-Îles avec ses colonies de fous de Bassan (espèce protégée) a été retiré. Dans le choix ultime, la baie de Morlaix est la cible évoquée.

« Un éolien flottant n’est pas compatible avec la pêche traînante. Par contre l’éolien ancré est compatible avec la pêche dormante (casier et filet) et la pêche traînante, explique Stéphane Cloarec. Pour un ancrage, la profondeur maximale actuelle est de 70 m mais les techniques pourraient évoluer .

Une étude environnementale

Le projet d’une durée de 10 ans va comprendre deux ans d’étude environnementale.  En plus de la problématique de la pêche, un impact se fait jour pour Brittany Ferries, dont les navires auront un détour à effectuer, augmentant les coûts financiers et organisationnels. Il n’y a pas de corridor créé dans le projet. 

Quel retour espéré pour les communes ?  Une taxe éolienne en mer, avec une implantation jusqu’au 12 mille marins (22,2 km), est possible. Si le projet est plus lointain, aucune somme ne serait versée. Vingt-deux communes littorales (de Landéda à Guimaëc), à condition d’avoir une éolienne sur leur territoire, peuvent escompter 19 millions d’euros par an. 

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/un-projet-de-parc-eolien-en-baie-de-morlaix-vers-une-mise-en-service-dans-10-ans-11dac93e-055b-11f0-905b-6e7ca09b821c

Photo pyb29.

Jean Rouve a la réponse à une de ses questions orales.

Lire aussi : « Plus nombreux nous serons, mieux nous serons écoutés » : Dominique Ropars cherche à fédérer plaisanciers et pêcheurs (Le Télégramme)

 

Ouest-France

Morlaix communauté devient « un guichet unique » pour la rénovation de logements

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté devient officiellement pilote d’un service public de la rénovation et de l’habitat. Lundi 17 mars 2025, la collectivité a adopté le projet de convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah).

Morlaix communauté a approuvé le Pacte Rénov’ le 17 mars 2025 et devient ainsi un Service public de la rénovation et de l’habitat sur le territoire. (Photo d’illustration).

Morlaix communauté a approuvé le Pacte Rénov’ le 17 mars 2025 et devient ainsi un Service public de la rénovation et de l’habitat sur le territoire. (Photo d’illustration). | MARC OLLIVIER / OUEST FRANCE

C’est un nouvel outil créé par l’État : le pacte territorial France Rénov. Les collectivités, comme Morlaix communauté (Finistère), pilotent désormais l’accompagnement des propriétaires occupants et des bailleurs pour la rénovation énergétique des logements, la lutte contre l’insalubrité et les travaux d’adaptation. La convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été adoptée en conseil communautaire, lundi 17 mars 2025.

Près de 1 000 propriétaires aux revenus modestes

En tant que service public de la rénovation de l’habitat, Morlaix communauté devient « un guichet unique » pour toutes les demandes. « La première porte d’entrée, c’est Morlaix communauté », ont insisté les élus. La collectivité travaillera avec Heol, l’agence locale de l’énergie.

De 2025 à 2029, l’objectif est d’apporter un conseil personnalisé à 5 900 ménages ; d’aider 943 propriétaires occupants modestes ou très modestes à bénéficier des aides financières et d’améliorer et de conventionner 103 logements locatifs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-devient-un-guichet-unique-pour-la-renovation-de-logements-5bd51ab4-0419-11f0-a7a0-db29bf98805a

 

Ouest-France

Téléphonie mobile : des forfaits souvent trop chers proposés en boutique

Samuel AUFFRAY.

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Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free et La Poste Mobile sont tous, à des niveaux différents, épinglés dans une étude de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir publiée ce jeudi.

Téléphonie mobile : des forfaits souvent trop chers proposés en boutique

Téléphonie mobile : des forfaits souvent trop chers proposés en boutique | OUEST FRANCE ARCHIVES

Lors d’un litige sur une offre d’assurance ou d’énergie, c’est bien souvent le manque d’information apportée au consommateur qui est pointé du doigt. Les boutiques de téléphonie mobile manquent aussi de transparence vis-à-vis de leurs clients selon les résultats de l’enquête menée par l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir et publiée ce jeudi. Outre des conseils incomplets, « des pratiques abusives et une pression commerciale forte sont aussi dénoncées ».

À la demande d’un forfait pour un enfant de 12 ans, sans accès Internet, « 43 % des consommateurs ressortent avec un forfait plus cher que nécessaire ou inadapté à leurs besoins », constate l’UFC-Que Choisir qui a testé 789 boutiques Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free et La Poste Mobile fin 2024. Les trois opérateurs historiques possèdent chacun près de 500 boutiques réparties partout en France.

Les séniors ciblés en boutique

« La Poste Mobile, dernière du classement, n’a proposé le bon forfait que dans 45 % des cas », précisent les auteurs quand « Free oriente près d’un client mystère sur deux vers un forfait à 8,99 € pendant un an, puis 19,99 €, alors qu’une offre à 2 € aurait suffi. » Autre constat, Orange, qui propose le meilleur forfait dans 63 % des tests, est l’opérateur le plus coûteux, avec un prix moyen de 12,47 € par mois. Pourtant, un forfait à 8,99 € existe dans leur catalogue.

Des coûts additionnels ont aussi été laissés de côté. Par exemple, « 57 % n’ont pas mentionné le prix de la carte SIM, qui peut pourtant atteindre 14,90 € ». Paradoxalement, c’est sur ce seul point que La Poste mobile tire son épingle du jeu. Les séniors sont particulièrement sujets à ce défaut de conseil, à la surfacturation qui en découle et aux achats inutiles comme… un nouveau smartphone à 300 € supposé être plus adapté au nouveau forfait qui ne l’est pas vraiment.

Les achats en boutique n’ont aucun droit de rétractation

Mais selon l’UFC-Que Choisir les « objectifs commerciaux agressifs imposés aux vendeurs » ainsi que la rémunération variable à partir du nombre de produits vendus conduisent à ces pratiques commerciales. Face à elles, il est d’autant plus important de comparer les offres et de prendre le temps nécessaire avant de signer un contrat. Pour rappel, les achats en boutique n’ont aucun droit de rétractation.

Sollicités, les opérateurs téléphoniques n’ont pas souhaité commenter ces résultats. L’un d’eux regrette tout de même auprès de Ouest-France des conclusions « caricaturales ».

Selon le dernier baromètre Ariase, le coût mensuel moyen d’un forfait mobile, avec appels illimités et au moins 20 Go de données mobiles, est en baisse de 22,5 % sur un an pour s’établir à 11,51 € (+4,5 % sur un mois) en mars 2025. Dans une analyse publiée en décembre 2024, la Fédération française des télécoms (FFT) soulignait que les prix des forfaits mobiles ont diminué de 9 % entre 2013 et 2024 pour les particuliers. Selon l’Arcep, l’organe de régulation, les Français consomment en moyenne 17 Go par mois.

https://www.ouest-france.fr/economie/budget/telephonie-mobile-des-forfaits-souvent-trop-chers-proposes-en-boutique-8739bc3a-04b6-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Plougasnou. Un bal annuel de danse country, samedi

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Maryvonne, Armelle, coprésidente, Cathy trésorière, Mélodie, et Stéphanie,  coprésidente.

Maryvonne, Armelle, coprésidente, Cathy trésorière, Mélodie, et Stéphanie, coprésidente. | OUEST-FRANCE

L’association Black and White danse la country américaine avec passion, spécialité country catalane », précise Cathy, la trésorière. Nous sommes 42 membres, ajoute Armelle, la coprésidente, 41 femmes et un homme ! La plus âgée a 80 ans et la plus jeune, Mélodie, a seulement 11 ans. 

Corinne, l’animatrice, enseigne les pas de danse les lundis pour les débutants et les jeudis pour les intermédiaires. Et la country traditionnelle, c’est tout un art.  Il y a plusieurs centaines de chorégraphies dans la country. Ce qui nous plaît, c’est la musique et l’ambiance. 

Samedi, l’association Black and White donnera son bal annuel dans la commune. Les clubs country du Léon et du Trégor y sont attendus. Toute personne désireuse de partager ce moment est conviée également, en tant que danseur ou spectateur.

Samedi, 20 h, salle municipale de Plougasnou, 6 € pour les danseurs, 3 € pour les spectateurs, gratuit pour les mineurs. Stands, exposants, buvette sur place. blackandwhite29630@gmail.com

 https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-bal-annuel-de-danse-country-samedi-2fc7f7b2-f2de-4761-9a7a-b31019b1943d

 

Ouest-France

« Les acteurs du littoral doivent travailler ensemble » : ce Finistérien appelle à la coopération

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Aux ports de Plougasnou (Finistère), le président départemental de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches, Dominique Ropars, accueille les amateurs de son département. Son rôle : les informer sur l’actualité nautique, les écouter, et faire le lien entre les acteurs de terrain et les instances scientifiques et politiques.

Dominique Ropars, président de la Fédération nationale de la plaisance et de la pêche en mer (FNPP) du Finistère.

Dominique Ropars, président de la Fédération nationale de la plaisance et de la pêche en mer (FNPP) du Finistère. | OUEST-FRANCE

Aux ports de Plougasnou (Finistère), le président départemental de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches, Dominique Ropars, accueille les amateurs de son département. Son rôle : les informer sur l’actualité nautique, les écouter, et faire le lien entre les acteurs de terrain et les instances scientifiques et politiques.

Quels sont les champs d’action de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches (FNPP) ?

Dominique Ropars. La FNPP regroupe plus de 30 000 adhérents en France. Elle mutualise les associations de plaisanciers et de pêcheurs et défend la liberté d’accès à la mer. Les membres adhérents FNPP sont des acteurs de terrain. Des scientifiques écologistes environnementalistes font partie de la Fédération. Ils maîtrisent les différents sujets.

Depuis 1972, nous négocions avec les services de l’État. Par exemple, sur le lieu jaune. La France a autorisé le no kill qui consiste à pêcher le poisson puis le remettre à l’eau. Sauf que, quand on remonte le lieu de 30 mètres, il est forcément mort. On a réussi à expliquer le non-sens de ce texte. Ça, c’est une action récente de la Fédération.

Nous travaillons également sur la réglementation qui prévoit la déclaration de tous les pêcheurs dès l’an prochain. Les pêcheurs à pied seront aussi obligés de se déclarer. C’était dans le texte initial, mais la FNPP a obtenu un report d’application pour cette catégorie de pratiquants.

Nous sommes favorables à la déclaration des pêcheurs mais il faut que ce soit convivial. Si on demande de se déclarer sur un smartphone, pour certains ce sera difficile. Cette déclaration doit être gratuite.

Quelles sont les causes que vous défendez dans le Finistère ?

DR. Nous travaillons activement sur la qualité des eaux, les aires et cales de carénage. Les élus et les services ont besoin de comprendre la réalité du terrain. Un grutage pour sortir un bateau, c’est 250 €. Mais, certains ne paieront pas ! Si on veut préserver la qualité de l’eau, ça ne sert à rien de faire un équipement coûteux s’il n’est pas adapté. Le système qui est bon, c’est celui qui est utilisé.

Nous travaillons également avec les universités de Nantes et Brest concernant les ressources et les méthodes de pêche. Les pêcheurs de loisir ont une place essentielle, ce sont eux qui remontent l’information, que nous partageons avec les scientifiques.

Quelles attentes pour l’avenir ?

DR. Les cinq fédérations de pêcheurs plaisanciers en France ont été regroupées en une confédération : Mer et liberté. Mais elle est rarement consultée. Nous aimerions que les pêcheurs de loisirs et les artisans soient différenciés des industriels : l’impact sur le milieu est différent. Il faut que les acteurs du littoral travaillent ensemble pour tendre vers des méthodes de pêche plus respectueuses de la ressource et du milieu.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-acteurs-du-littoral-doivent-travailler-ensemble-ce-finisterien-appelle-a-la-cooperation-3415e7b8-fe85-11ef-8142-b25467c6b824

RAPPEL

Ouest-France

Côtes-d’Armor. La Fédération des plaisanciers pleure son président

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La Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer a annoncé, ce vendredi 7 octobre, le décès de Jean Kiffer, son président. Le Perrosien était à la tête de l’association depuis vingt ans.

Jean Kiffer était président de la FNPP depuis vingt ans.

Jean Kiffer était président de la FNPP depuis vingt ans. | ARCHIVES OUEST FRANCE

La Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer a annoncé le décès de son président, ce vendredi 7 octobre 2022. Jean Kiffer, installé à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) en avait pris les rênes il y a une vingtaine d’années.

Créée en 1972, cette structure est composée d’environ 400 associations fédérales, réunissant 40 000 adhérents titulaires d’une carte de pêche. La FNPP Bretagne compte 15 000 adhérents.

Parmi les nombreux combats menés par Jean Kiffer, celui de la pêche au bar. Interdite par un règlement de l’Union européenne, elle a pu rouvrir avec des quotas. En 2018, Jean Kiffer expliquait, dans nos colonnes, les efforts menés pour aboutir à une réglementation plus souple. « Nous avons tout mis en œuvre pour être entendus, que ce soit lors de manifestations ou par nos actions auprès des élus. Nous avons été audités à l’Assemblée nationale. Nous sommes même allés jusqu’à la Cour de justice de l’Union européenne. »

Jean Kiffer était aussi monté au créneau pendant le déconfinement en 2020, afin de demander la liberté de naviguer.

Tous les plaisanciers et ses proches collaborateurs déplorent le départ d’un homme de valeur, fidèle et très engagé », indique le bureau de la FNPP.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/cotes-d-armor-la-federation-des-plaisanciers-pleure-son-president-52e49e12-4656-11ed-b6ec-c73987703fc3

 

Ouest-France

En Bretagne, il sera bientôt possible de plonger virtuellement pour découvrir une épave de 132 ans

Zoé BOIRON.

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Une grande biodiversité s’est développée autour de l’épave de l’Aboukir Bay, qui gît au large de Carantec dans la baie de Morlaix (Finistère). Le public pourra découvrir ces fonds marins grâce à un « sentier sous-marin en 3D », en juin 2026.

L’ancre à jas de l’Aboukir Bay, située à la proue du navire, emblématique de cette épave qui gît au large de Carantec. 

L’ancre à jas de l’Aboukir Bay, située à la proue du navire, emblématique de cette épave qui gît au large de Carantec.  | STATION BIOLOGIQUE DE ROSCOFF/WILFRIED THOMAS

Depuis son naufrage dans la nuit du 18 novembre 1893, le voilier cap-hornier Aboukir Bay, un navire de 65 m en acier, sommeille au fond de la baie de Morlaix, au large de Carantec (Finistère). Son épave, qui gît à 25 m sous l’eau en pleine zone Natura 2000, a été retrouvée en 1976. Tout un écosystème s’est développé autour d’elle : gorgones, roses de mer, poissons et crustacés peuplent ce récif artificiel.

Casque de réalité virtuelle

Seuls les plongeurs aguerris peuvent en profiter pour le moment. Mais Morlaix communauté souhaite développer une visite en réalité virtuelle des fonds marins, en partenariat technique avec la Station biologique de Roscoff. La modélisation 3D de l’épave Aboukir Bay, l’inventaire scientifique complet et le scénario ont déjà été finalisés, avec un soutien de la Région Bretagne de 36 200 € hors taxes.

Reste à créer le « sentier sous-marin en 3D ». Il sera retransmis via un casque de réalité virtuelle au musée maritime de Carantec, à la Virgule à Morlaix, et sera disponible lors d’événements tels que la fête de la Science ou les Journées du patrimoine. Le réseau des médiathèques sera aussi « privilégié pour assurer un rayonnement du produit sur le territoire ».

« Slow tourisme »

Ce projet a deux atouts : promouvoir la région, faire découvrir la richesse de la biodiversité de la baie, tout en préservant l’environnement. Un état d’esprit « slow tourisme » soutenu par le fonds Leader du Pays de Morlaix. Il sera abouti en juin 2026.

Cette dernière étape se monte à 89 616 € hors taxes, supportée à 54 % par le fonds Leader, 26 % par la Région, et à 20 % par Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/tourisme/en-bretagne-il-sera-bientot-possible-de-plonger-virtuellement-pour-decouvrir-une-epave-de-132-ans-2abc7c58-049e-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Pollution à la plage du Ris à Kerlaz : cet hiver, la qualité de l’eau « n’a pas été bonne »

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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Convaincue de la non-conformité des contrôles sanitaires de l’Agence régionale de santé (ARS), l’association Baie de Douarnenez environnement teste elle-même, depuis octobre 2024, la qualité de l’eau de la plage du Ris, côté Kerlaz (Finistère). Cinq mois après le lancement de l’opération, les résultats des prélèvements « ne sont pas bons ».

La plage du Ris est à cheval sur les communes de Douarnenez et de Kerlaz.

La plage du Ris est à cheval sur les communes de Douarnenez et de Kerlaz. | OUEST-FRANCE

Depuis octobre 2024, l’association environnementale Baie de Douarnenez environnement (BDZE) contrôle elle-même la qualité de l’eau de baignade de la plage du Ris, côté Kerlaz, spot très apprécié des habitants du pays de Douarnenez (Finistère), mais exposé aux pollutions bactériologiques. Cinq mois après le lancement de l’opération, BDZE tire un premier bilan.

Pourquoi Baie de Douarnenez environnement mène des contrôles sur cette partie de la plage ?

Située en contrebas du bassin-versant agricole du Ris, la plage du Ris est à cheval sur Douarnenez et Kerlaz (Finistère). La rivière du Névet, qui se jette directement dans la mer, marque la frontière physique et administrative entre les deux communes. Pour Baie de Douarnenez environnement, il y a donc deux zones de baignades distinctes : une côté Douarnenez, une côté Kerlaz.

La partie kerlazienne est, selon l’association, plus exposée aux pollutions bactériologiques que la partie douarneniste à cause de sa proximité avec le Névet par lequel transitent les bactéries (escherichia coli et entérocoques) responsables des contaminations. Pour BDZE, l’Agence régionale de santé (ARS) devrait, à ce titre, contrôler la qualité de l’eau des deux zones de baignades.

Lire aussi : À Douarnenez, une doctorante veut percer les mystères des cabines de la plage du Ris

Or, cette dernière considère, elle, la plage du Ris comme un site unique de baignade. Chaque été, elle effectue ses analyses au Ris-Douarnenez – dont le point de prélèvement se situe à plusieurs dizaines de mètres du Névet, donc très loin de la source de pollution – et applique les résultats au Ris-Kerlaz. « Une entourloupe », martèle BDZE. Pour le prouver et démontrer aussi la nécessité de contrôler les deux zones « très fréquentées par les baigneurs et surfeurs l’une comme l’autre », l’association a décidé de mener ses propres contrôles. Et toute l’année, pas seulement pendant la saison estivale, afin de faire un véritable suivi.

Cette opération, encadrée et financée par l’association Eau et rivières de Bretagne à laquelle BDZE est adhérente, est également menée sur neuf autres plages bretonnes.

Comment se déroule l’opération ?

Depuis le 30 octobre 2024, des membres de BDZE, formés au prélèvement d’eau, prélèvent deux échantillons par mois au Ris-Kerlaz, selon un protocole bien défini. Échantillons qui sont ensuite analysés par le laboratoire public Labocéa.

Qu’ont donné les analyses ?

Selon les résultats transmis à Ouest-France ce mardi 18 mars 2025 basés sur le mode de notation de l’ARS, sur les onze prélèvements effectués, quatre sont bleus (qualité bonne de l’eau), cinq sont verts (qualité moyenne, cela signale une pollution mais n’interdit pas la baignade) et deux sont rouges (qualité mauvaise). Autrement dit, « à deux reprises, fin décembre et fin février, il aurait fallu fermer la plage, note Jean Hascoët, président de BDZE. Si on se réfère au mode de classement de l’ARS, après calcul des moyennes, la qualité de l’eau de la plage du Ris-Kerlaz serait classée “insuffisant” à l’issue de la “saison” de novembre à février  ».

L’ARS va réaliser ses tests entre juin et septembre. BDZE pourra alors comparer les résultats du Ris-Douarnenez avec ceux du Ris-Kerlaz.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/pollution-a-la-plage-du-ris-a-kerlaz-cet-hiver-la-qualite-de-leau-na-pas-ete-bonne-d99023ae-03f1-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Une nouvelle présidente pour l’association de commerçants Morlaix nouvelle vague

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L’association de commerçants Morlaix nouvelle vague a une nouvelle présidente : Caroline Dujardin, depuis le 14 mars 2025.

Caroline Dujardin est la présidente de l’association des commerçants Morlaix nouvelle vague.

Caroline Dujardin est la présidente de l’association des commerçants Morlaix nouvelle vague. | OUEST-FRANCE

Caroline Dujardin est la nouvelle présidente de l’association des commerçants Morlaix nouvelle vague depuis le 14 mars 2025. Elle a repris, en 2022, le Baiser de l’hôtel de ville avec son époux, Denis Dujardin.

Caroline Dujardin prend la suite de Julien Hivernais. Elle sera entourée de Cathy Tanguy (Le Coffre à jouer) et Yannick Roualec (Arte Diem) pour le secrétariat, Aude Madec (J’aime) et Virginie Queguiner (Attitude Sport) pour la trésorerie.

« Continuer à fédérer les commerçants »

Dans un communiqué de presse elle indique : C’est avec enthousiasme que je prends la présidence de cette association qui joue un rôle essentiel dans la vie économique et sociale de notre ville. Mon objectif est de continuer à fédérer les commerçants autour de projets communs […], de dynamiser l’activité locale et de développer des initiatives innovantes pour attirer toujours plus de visiteurs et de clients. 

À découvrir

L’association a déjà plusieurs projets dans les tuyaux : la tablette de chocolat avec ses tickets d’or revient en 2025, la troisième édition de la Flower party, la braderie et les chalets de Noël… Morlaix nouvelle vague « invite tous les commerçants à se joindre à cette nouvelle dynamique et à contribuer à la construction d’un centre-ville toujours plus attractif et animé ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/une-nouvelle-presidente-pour-lassociation-de-commercants-morlaix-nouvelle-vague-1bb81d72-031b-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

« Je serai en fauteuil roulant » :atteinte de la maladie de Charcot, elle demande un logement adapté

Soizic QUÉRO.

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Dans les Côtes-d’Armor, Delphine, 53 ans, souffre de la maladie de Charcot. Diagnostiquée il y a quelques mois, l’habitante des Côtes-d’Armor vit actuellement dans un logement du parc social, à Yffiniac, mais il n’est pas adapté à l’évolution de sa pathologie. Elle habite au troisième étage d’un immeuble, sans ascenseur. Elle a formulé une demande pour obtenir un nouvel appartement en rez-de-chaussée. Malgré l’urgence de la situation, son dossier est toujours en instance. Témoignage.

Delphine, locataire de Terres d’Armor Habitat, est atteinte de la maladie de Charcot. Elle espère obtenir rapidement un logement adapté à l’évolution de sa maladie.

Delphine, locataire de Terres d’Armor Habitat, est atteinte de la maladie de Charcot. Elle espère obtenir rapidement un logement adapté à l’évolution de sa maladie. | OUEST-FRANCE

Elle ouvre la porte de son appartement, après avoir fait quelques petits pas. « J’ai des problèmes de mobilité à cause de la maladie de Charcot », souffle Delphine (1), qui vit au troisième étage d’un immeuble sans ascenseur, à Yffiniac (Côtes-d’Armor).

Gravir les escaliers qui mènent à son logement est devenu une torture quotidienne. Ce n’est pas le seul obstacle qu’elle rencontre. « La maladie attaque les muscles. Je serai bientôt enfermée dans mon corps. Je vais finir en fauteuil roulant. Pour l’instant, je suis enfermée dans mon appartement… » Les mots tombent comme un couperet. Ce qui était avant un cocon, depuis son arrivée en décembre 2022, se transforme peu à peu en prison. Avec une liberté très relative.

Un logement, un handicap et des risques

Le mal dont souffre Delphine, connu aussi sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), est « une pathologie neuromusculaire progressive et fatale, caractérisée par la mort progressive des neurones moteurs, neurones qui commandent entre autres la marche, la parole, la déglutition et la respiration, détaille l’Institut du cerveau. Cette perte des motoneurones entraîne une atrophie musculaire et la paralysie progressive des patients (2). »

La maladie, diagnostiquée il y a environ six mois, est devenue un handicap. « Je bénéficie d’ailleurs de la reconnaissance MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) avec un taux supérieur à 80 % », précise Delphine, assise à la grande table en bois de sa cuisine.

Elle jette un regard à son balcon. Pour y accéder, la mère de famille, qui vit dans cet appartement avec la benjamine de ses quatre enfants âgée de 21 ans, doit franchir une haute marche. C’est le seul cheminement permettant d’atteindre le local où se trouve la machine à laver. « C’est dangereux », montre-t-elle, inquiète. Il y a aussi l’épreuve de la baignoire. Difficile d’y parvenir. « Je ne peux plus m’y laver. Je suis obligée de le faire au gant, au lavabo. Il faudrait une douche. »

Delphine raconte les chutes dont elle a déjà été victime à différents endroits, notamment à la plage, l’été dernier. Des chutes symptomatiques des premiers pas de la maladie. « Je suis déjà tombée dans l’escalier. J’ai fini sur mes deux genoux. J’ai eu beaucoup de mal à me relever… » L’Yffiniacaise de 53 ans ne termine pas sa phrase.

Toutes les images où elle s’est sentie en difficulté en raison de la maladie défilent devant ses yeux. Des situations risquées. Tout a commencé, au printemps 2024, par « des douleurs à la main gauche. C’est ensuite monté dans le bras. Aujourd’hui, c’est tout le côté gauche », raconte la locataire d’un logement social du parc géré par le bailleur Terres d’Armor Habitat.

Il a fallu attendre plusieurs mois, des hospitalisations et une batterie d’examens pour poser le diagnostic. Entretemps, des questions sans réponse, des peurs et des incompréhensions. Pour elle et sa famille. Le jour où les mots ont été posés, en octobre 2024, a été « violent. Dans un couloir, un médecin a eu des propos qui m’ont terriblement choquée. “Vous n’avez plus longtemps à vivre”, a-t-il dit, avant de me souhaiter bon courage. Comment peut-on annoncer ça ainsi ? »

« Fin mai, je ne travaillerai plus »

Delphine a connu d’importants problèmes de santé les années passées. « J’ai déclaré la maladie de Basedow en 2022. C’est une pathologie auto-immune qui touche la thyroïde. Des anticorps anormaux ont affecté mes deux yeux. Mes pupilles étaient descendues. J’ai été opérée à Rennes. Je garde un décalage dans les yeux depuis. »

Une séquelle qui force Delphine à composer dans les gestes de tous les jours. Quand son employeur, le centre E.Leclerc de Ploufragan, a appris pour la maladie de Charcot, son poste au secteur textile a été progressivement adapté. « Attraper un vêtement est compliqué, le mettre sur un cintre aussi », partage la quinquagénaire, qui salue la bienveillance et le sens de l’écoute de ses responsables et de ses collègues.

Lire aussi : Saint-Brieuc. À la commission d’attribution des logements sociaux, on entre dans la vie des gens

Son temps de travail se réduit à mesure que son état de santé s’aggrave. « J’exerce vingt heures par semaine en ce moment. Tant que je vois des gens, ça me fait du bien. C’est ma soupape, ça me change les idées. Mais fin mai, tout s’arrêtera. Physiquement, ça devient trop dur », se rend compte Delphine, d’un ton fataliste. « Quand je travaille le matin, je dors l’après-midi. » La fatigue s’installe. Les essoufflements. Delphine conduit toujours, à ce stade. « Un jour arrivera où cela ne sera plus possible, s’attriste la Costarmoricaine, qui se sait condamnée. Il n’y a pas de remède. J’ai l’impression d’abandonner mes enfants. »

« Je veux juste vivre dignement, être en sécurité »

Dans cet infernal tourbillon, Delphine veut préserver « le temps qu’il me reste dans un logement adapté, en rez-de-chaussée, avec une douche. Je pense aussi à ma dernière fille… C’est difficile pour elle d’affronter cette situation. »

En novembre 2024, « j’ai déposé un dossier pour bénéficier d’un nouveau logement plus adapté dans le parc social, dans une commune proche de Saint-Brieuc, avec des services à proximité. En février 2025, la commission d’attribution des logements m’a signifié que je n’étais pas prioritaire. » Malgré l’urgence de son cas. Un coup de massue. « Je veux juste vivre dignement, être en sécurité, rappelle Delphine. Si je fais une chute et si quelque chose de grave se passe, qui sera responsable ? Mon autre fille, âgée de 26 ans, envisage de devenir mon aidante à partir de septembre. Elle m’a confié vouloir me redonner ce que je lui ai donné. »

« Sa demande est toujours active »

Delphine, locataire de Terres d’Armor Habitat, a formulé une demande de logement auprès d’une plateforme à laquelle ont accès tous les bailleurs sociaux des Côtes-d’Armor. Son dossier a été examiné lors de la commission d’attribution des logements de La Rance, filiale du groupe Action logement, dont le siège se trouve à Saint-Malo (qui gère 7 500 habitats dans les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et la Manche). « Elle a été classée attributaire de rang 2. La personne en rang 1 remplissait les critères requis, notamment en matière de handicap et de composition familiale, et avait déposé une demande antérieure à la sienne, indique l’organisme La Rance, contacté par Ouest-France. Nous restons attentifs à sa situation et étudions la possibilité de présenter à nouveau son dossier en commission, dès qu’un logement correspondant à sa situation se libérera. »

D’autres bailleurs étudient également la demande de Delphine, « toujours active ». « Nous essaierons de lui trouver une solution dès qu’une opportunité se présentera », ajoute, de son côté, Terres d’Armor Habitat.

(1) Pour illustrer le témoignage, le prénom a été privilégié à sa demande.

(2) Environ 8 000 personnes sont touchées en France et 450 000 dans le monde.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/je-serai-en-fauteuil-roulant-atteinte-de-la-maladie-de-charcot-elle-demande-un-logement-adapte-579a7466-03d9-11f0-b3ef-21814a7dd0ea?

 

Ouest-France

Retraites : des cars au départ du Finistère pour la manifestation régionale de Pontivy du 20 mars

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Jeudi 20 mars 2025, une manifestation régionale est organisée à Pontivy (Morbihan) pour les retraites et l’accès aux soins. Dans le Finistère, des cars partiront de Brest, Morlaix et Quimper pour rejoindre le rassemblement.

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraités et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars 2025.

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraités et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars 2025. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Dans un communiqué, la fédération du Parti communiste français (PCF) « appelle les retraités et retraitables à se mobiliser et à participer à la manifestation régionale ». Ce rassemblement est organisé jeudi 20 mars 2025, à 11 h, à Pontivy (Morbihan), à l’appel d’organisations syndicales et associations de retraités.

« La situation sociale des retraités se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se pose les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics, appuie le PCF. Les communistes appellent à agir pour l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité. »

Déplacements en car

Pour se rendre dans le Morbihan, des déplacements en car sont prévus à Brest (8 h, Maison du peuple), à Morlaix (8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs) et à Quimper (9 h, parking Penvillers).

Les inscriptions et informations sont à prendre par mail usrcgt29@orange.fr ou par téléphone : 02 98 44 37 55.

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/retraites-des-cars-au-depart-du-finistere-pour-la-manifestation-regionale-de-pontivy-du-20-mars-48660ebe-037b-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

À Morlaix, une cinquantaine de personnes mobilisées après la reprise des bombardements en Palestine

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L’Association France Palestine solidarité (AFPS) du pays de Morlaix a organisé un rassemblement, place des Otages à Morlaix (Finistère), ce mardi 18 mars 2025, après la reprise, dans la nuit, des frappes israéliennes à Gaza.

L’AFPS demande à la France et l’Union européenne de recourir à des sanctions pour « imposer le respect du droit à Israël ».

L’AFPS demande à la France et l’Union européenne de recourir à des sanctions pour « imposer le respect du droit à Israël ». | OUEST-FRANCE

En réaction à la reprise des bombardements contre Gaza dans la nuit de lundi à mardi, l’AFPS (Association France Palestine solidarité) a organisé une mobilisation, mardi 18 mars 2025 à Morlaix (Finistère). Une cinquantaine de personnes étaient présentes.

Un appel à des sanctions

En effet, alors qu’un cessez-le-feu était en cours, Israël l’a rompu, et les bombardements ont repris. Plus de 300 personnes sont mortes. « Tout indique que cette attaque va s’inscrire dans la durée », a déclaré François Rippe, président de l’AFPS, qui faisait lecture du communiqué national.

« De son côté, les États-Unis contribuent à cette nouvelle escalade militaire dans la région par ses bombardements incessants sur le Yémen contre les rebelles houthistes qui soutiennent les Palestiniens », a-t-il poursuivi. L’AFPS demande à la France et l’Union européenne de recourir à des sanctions pour « imposer le respect du droit à Israël ».

François Rippe a adressé une « pensée particulière au camp de réfugiés de Jalazone », en Cisjordanie, avec l’antenne locale de l’AFPS.

L’AFPS organise un ciné-débat à la Salamandre jeudi 20 mars, à 20 h 30 ; un rassemblement Square de la résistance à 14 h, samedi 22. Le Théâtre de la Corniche propose une découverte de la poésie de femmes palestiniennes, au bar des Deux rivières à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-cinquantaine-de-personnes-mobilisees-apres-la-reprise-des-bombardements-en-palestine-05f6320e-0419-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Morlaix communauté vote trois aides à l’immobilier pour soutenir le développement d’entreprises

Zoé BOIRON.

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Ça bouge dans les entreprises du territoire. Lundi 17 mars 2025, Morlaix communauté (Finistère) a voté des aides à l’immobilier d’entreprise pour trois sociétés : la coopérative de cavistes Sofivin qui déménage, la Maison du bâtiment à Saint-Martin-des-Champs et le camping Les Mouettes à Carantec.

La Maison du bâtiment est en train de s’installer dans de nouveaux locaux, de l’autre côté du rond-point Kerelisa, à Saint-Martin-du-Champs, près de Morlaix (Finistère).

La Maison du bâtiment est en train de s’installer dans de nouveaux locaux, de l’autre côté du rond-point Kerelisa, à Saint-Martin-du-Champs, près de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

La coopérative de cavistes Sofivin va racheter et rénover les anciens locaux de la société Bondu, dans la zone Keriven à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), afin de disposer de quais à proximité de la N12. L’opération totale, qui comprend une partie désamiantage, s’élève à 1 million d’euros. Pour l’aider, Morlaix communauté a voté une aide de 40 000 €, lundi 17 mars 2025.

Ce départ de la rue Albert-Le-Grand est une opportunité pour Morlaix communauté, qui souhaite aménager le quartier de la gare en y construisant des logements neufs. Comme lors du conseil municipal de Morlaix le 6 mars, Morlaix communauté a voté, ce lundi, une convention opérationnelle d’actions foncières avec l’Établissement public foncier Bretagne. L’EPF va acquérir des parcelles dans cette rue et réaliser le proto aménagement du site pour le compte de la collectivité.

Une aide bonifiée sous trois conditions

À Saint-Martin-des-Champs, la Maison du Bâtiment était elle aussi à l’étroit. Elle occupait un local de 450 m² dans la zone du Grand Launay et a investi un bâtiment de 1 268 m² de l’autre côté du rond-point de Kerelisa, dans la zone voisine du Launay, pour 1,8 million d’euros. La création d’une plateforme de valorisation des déchets inertes est envisagée. Morlaix communauté lui a accordé 30 000 € d’aide. Elle pourrait monter à 70 000 € si trois conditions sont remplies : trois emplois supplémentaires créés, une construction durable et assurer une mission d’insertion.

Enfin, le camping Les Mouettes à Carantec bénéficie d’une aide de 100 000 €, pour moderniser son parc aquatique et maintenir son standing 5 étoiles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/morlaix-communaute-vote-trois-aides-a-limmobilier-pour-soutenir-le-developpement-dentreprises-7ab5774e-03dd-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

« Bien vieillir est une chance » : quel accompagnement pour les seniors du pays de Morlaix ?

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Vieillissante, la démographie du pays de Morlaix (Finistère) amène à repenser l’habitat et la mobilité. Dans les huit communes autour de Lanmeur, 43 % de la population a plus de 60 ans.

5 200 seniors ont 60 ans et plus dans les huit communes : Garlan, Guimaëc, Lanmeur, Locquirec, Plouégat-Guerrand, Plouezoc’h, Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt. Ici sur le marché de Plougasnou.

5 200 seniors ont 60 ans et plus dans les huit communes : Garlan, Guimaëc, Lanmeur, Locquirec, Plouégat-Guerrand, Plouezoc’h, Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt. Ici sur le marché de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Qu’est-ce que met en place Morlaix Communauté pour anticiper le vieillissement de la population ?

À l’image de nombreux territoires ruraux, le Pays de Morlaix (Finistère) voit sa population de personnes âgées augmenter fortement. L’analyse des besoins sociaux fait état qu’en 2030, plus de 50 % de la population sera âgée de 60 ans.

C’est pourquoi Morlaix Communauté s’appuie sur les diagnostics des cinq territoires autour de la ville centre, pour projeter des solutions ajustées et de proximité. « Il est nécessaire de bien connaître la population et tous les acteurs du territoire, que ces ateliers mettent en relation », soulignent les maires de Lanmeur et Plouégat-Guerrand lors de la tenue des ateliers de réflexion du 10 mars à la salle Steredenn.

Cathy Lucas, lors de la présentation du diagnostic sur les seniors dans le pôle nord-est. | OUEST-FRANCE

Quels sont les chiffres clés du diagnostic du cabinet Compas pour l’ancien canton de Lanmeur ?

Sur ce pôle nord-est, les chiffres font état d’un territoire très dynamique en matière de population avec 12 350 habitants. Il présente une attractivité forte pour les aînés qui représentent 43 % de sa population, soit plus de deux habitants sur cinq. Soit 5 200 seniors de plus de soixante ans. C’est plus que la moyenne de Morlaix communauté qui est de 35 %. La moyenne nationale est de 27 %.

Comment vivent ces seniors ?

Ces seniors sont pour la plupart actifs et certains vivent sous le seuil de pauvreté. Ces éléments vont servir à déterminer les besoins de santé et les offres de services à anticiper. Plus de 1 500 personnes vivent seules chez elles : c’est un facteur de risque et d’isolement. Enfin, 40 % des aînés ne pourraient pas entrer à l’Ehpad de Lanmeur avec leur seule retraite.

Quelles solutions de proximité sont envisagées par Morlaix Communauté et ses différents partenaires ?

Morlaix Communauté, qui adhère au réseau Villes Amies des Aînés, doit rendre les villes faciles avec une bonne accessibilité aux commerces. « Il faut réfléchir aux solutions pour que les aînés ne restent pas prisonniers chez eux et gardent leur mobilité », indiquent Cathy Lucas et Renaud de Clermont-Tonnerre, élus de la cohésion sociale.

« La mobilité des seniors est essentielle pour leur maintien à domicile. Bien vieillir est une chance, c’est positif, mais cela pose de nombreuses questions auxquelles il faut une réponse la plus collective possible. » Des ateliers travaillent sur les thèmes de l’habitat, la mobilité ou encore la santé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/bien-vieillir-est-une-chance-quel-accompagnement-pour-les-seniors-du-pays-de-morlaix-f6a6241e-024a-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

Ce qu’il faut savoir sur les finances de Morlaix communauté avant le budget 2025

Zoé BOIRON.

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On change encore d’échelle. Morlaix communauté (Finistère) prévoit d’investir 40 millions d’euros brut en 2025. Une somme considérable qui permettra de financer de gros projets, avant de revenir à un rythme de croisière. L’idée : atteindre une moyenne d’investissement de 20 millions d’euros par an, entre 2023 et 2027.

Le budget 2025 de Morlaix communauté sera voté le 7 avril 2025.

Le budget 2025 de Morlaix communauté sera voté le 7 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Étape obligatoire avant le vote du budget le 7 avril 2025, le débat d’orientations budgétaires de Morlaix communauté a eu lieu lundi 17 mars 2025. Bilan de l’année écoulée, prospectives sur celle en cours… Voici trois éléments à retenir.

Fin 2024, les finances de Morlaix communauté sont saines.

Vrai. La situation du budget principal est « satisfaisante », selon les élus. L’épargne nette (capacité d’autofinancement) monte à 2,2 millions d’euros. En recul par rapport aux autres années, « cela reste excellent », a noté Jean-Paul Vermot, président, et s’explique entre autres par le transfert de sept équipements à la collectivité et la création de la régie d’An Dour.

En 2024, l’encourt de la dette est logiquement passé de 2,8 à 6,4 ans. « C’est cohérent avec les investissements réalisés et conforme au projet de territoire », a commenté François Girotto, vice-président.

Le contexte freine les futurs investissements.

Faux. Un gros coup de collier va être donné en 2025 avec 28 millions d’euros brut de dépenses prévues, auxquels on peut ajouter 12,4 millions d’euros de restes à réaliser de 2024. Soit, vous comptez bien, près de 40 millions d’euros brut d’investissement. Mais il y aura forcément un reste à réaliser en fin d’exercice.

Cet effort financier, soutenu en grande partie par des emprunts, porte sur des projets qui coûteront beaucoup moins les années suivantes, puisqu’il concerne notamment les travaux d’équipements culturels (Musée, maison de la langue bretonne…), les travaux de réseaux et d’aménagement du quai de Léon ou la déchetterie de Taulé.

De 2023 à 2027, Morlaix communauté vise une moyenne d’investissement de 20 millions d’euros brut par an (15 millions net des subventions perçues et du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée).

À noter : les taux locaux d’imposition ne changeront pas, mais les bases vont être revalorisées d’1,7 % par l’État.

La collectivité va surveiller de près ses dépenses de fonctionnement.

Vrai. Une maîtrise est nécessaire ont reconnu les élus. Pour illustrer, entre 2024 et 2025, les charges de personnel vont augmenter de 5,77 %, tandis que la collectivité a moins de leviers de recettes fiscales à sa disposition. Les projections restent malgré tout bonnes : il est prévu une capacité de désendettement de 8,4 ans en 2026, alors qu’en 2022, les prévisions misaient sur 9 ans.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/ce-quil-faut-savoir-sur-les-finances-de-morlaix-communaute-avant-le-budget-2025-a84655d8-0348-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Aéronautique : pour lui éviter « une impasse de trésorerie », Morlaix Co vole au secours d’Icare

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté a accepté, lundi 17 mars 2025, le principe d’instaurer une franchise de loyers avec Icare, le centre de formation pour pilotes et personnels navigants. Le but : soutenir l’entreprise le temps qu’elle sorte de la procédure de redressement judiciaire.

À Morlaix (Finistère), le centre de formation d’aéronautique Icare dispose notamment d’un simulateur A320.

À Morlaix (Finistère), le centre de formation d’aéronautique Icare dispose notamment d’un simulateur A320. | OUEST-FRANCE

En redressement judiciaire depuis le 14 mai 2024, le centre de formation de pilotes, stewards et hôtesses Icare, à Morlaix (Finistère), est en train de sortir de la zone rouge. Toutefois, pour ne pas mettre la société dans « une impasse de trésorerie » et lui éviter une « conversion de la procédure en liquidation judiciaire », Morlaix communauté a voté, lundi 17 mars 2025, un protocole d’accord pour établir une franchise de loyers, pour ceux dus depuis la date de redressement.

Quand la société aura retrouvé une situation financière « confortable », le remboursement de ces loyers à Morlaix communauté sera « lissé ».

Lire aussi : La compagnie aérienne Celeste n’a pas payé pour 38 420 € de loyers à Morlaix communauté

Les loyers antérieurs au placement en redressement judiciaire restent dans le giron de la procédure d’apurement de la dette de la société.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/avion/aeronautique-pour-lui-eviter-une-impasse-de-tresorerie-morlaix-co-vole-au-secours-dicare-fe1fbe42-03e6-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

Cette députée bretonne invite les citoyens à des temps d’échanges… dans les bars et cafés du coin

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La députée du Finistère, Sandrine Le Feur, organise une série de rencontres avec les citoyens dans des communes du pays de Morlaix, pour parler sécurité, santé, petite enfance… Elle donne rendez-vous dans des bars et cafés du secteur.

Sandrine Le Feur, agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère), a été réélue députée du Finistère en juillet 2024.

Sandrine Le Feur, agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère), a été réélue députée du Finistère en juillet 2024. | OUEST-FRANCE

Sandrine Le Feur, agricultrice à Pleyber-Christ, près de Morlaix, députée de la 4e circonscription du Finistère, a décidé d’organiser un cycle de rencontre dans une dizaine de communes du territoire.

« Ces rencontres sont des moments précieux »

Dans un communiqué de presse, elle indique être « convaincue que l’élaboration des politiques publiques ne peut se faire sans une écoute attentive des citoyens ». Durant ces temps d’échanges, des enjeux tels que l’accès aux services publics, la mobilité en milieu rural, la transition énergétique, la santé, la petite enfance et la sécurité seront évoqués.

La députée indique : « Ces rencontres sont des moments précieux pour confronter les points de vue, identifier ensemble des solutions et faire entendre au niveau national les réalités locales. Depuis le début de mon engagement, ma vision de la politique a toujours été claire : elle ne doit pas se faire à huis clos, mais se construire avec ceux qui, chaque jour, font vivre nos territoires. »

Lire aussi : REPORTAGE. Cette députée bretonne a invité les habitants à discuter de l’insécurité

Sandrine Le Feur donne rendez-vous jeudi 27 mars 2025 à 18 h 30 au bar Amzer’Zo à Plougoulm, vendredi 28 mars à 18 h 30 au bar Le Galopin à Plouzévédé, jeudi 3 avril à 18 h 30 au café Ty Pierre à Roscoff, vendredi 4 avril à 18 h 30 au bar Le Léo à Saint-Pol-de-Léon, jeudi 10 avril à 18 h 30 au restaurant L’Entente à Pleyber-Christ, vendredi 11 avril à 18 h 30 au bar du Loup à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, jeudi 17 avril à 18 h 30 au Déco Bar à Lanmeur, vendredi 18 avril à 18 h 30 au café de la Place à Plougasnou, jeudi 24 avril à 18 h 30 au bar Le Turfist à Plouigneau, vendredi 25 avril à 18 h 30 au café de l’Aurore à Morlaix, vendredi 16 mai à 18 h 30 au café du Centre à Sizun.

https://www.ouest-france.fr/politique/cette-deputee-bretonne-invite-les-citoyens-a-des-temps-dechanges-dans-les-bars-et-cafes-du-coin-c7e92cb6-03d5-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

Et "Le Grand Café de la Terrasse" passe à la trappe.

 

Ouest-France

« Un site rare » : à Carantec, deux industries vont s’installer sur l’ex-chantier naval Sibiril

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté a acté, lundi 17 mars 2025, la vente de deux des trois bâtiments de l’ancien chantier naval Sibiril à Carantec (Finistère), à deux industries maritimes, conservant ainsi l’ADN du lieu.

Les bâtiments de l’ancien chantier naval Sibiril à Carantec, une opportunité pour les professions du nautisme et du maritime.

Les bâtiments de l’ancien chantier naval Sibiril à Carantec, une opportunité pour les professions du nautisme et du maritime. | OUEST-FRANCE

Une partie de l’ancien chantier naval Sibiril Technologies, dans la zone d’activités Le Varquez à Carantec (Finistère), va retrouver des couleurs. Deux entreprises ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé entre le 29 juin et le 13 septembre 2024 par Morlaix communauté, après avoir préempté le site. La parcelle de 6 816 m² compte trois bâtiments.

Maintenance et production de bateaux

Le lot n° 1, un atelier mécanique de 300 m2, va être cédé à Alka Marine Solutions, pour un montant de 126 000 € net vendeur. Cette PME de 30 salariés, basée à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) mais aussi Versailles (Yvelines) et Lausanne (Suisse), propose des services de maintenance, d’ingénierie et de développement de navires de services pour des missions sur les champs éoliens marins.

Elle envisage de créer une base de maintenance pour centraliser l’entretien des navires opérant dans des zones stratégiques (Méditerranée, Atlantique, Manche, mer du Nord). Huit emplois seront créés sur ce nouveau site.

Le lot n° 3, un atelier de moulage de 580 m2, va être vendu au chantier naval Bord à Bord, pour 232 000 € net vendeur. Installée à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), l’entreprise de 34 salariés est spécialisée dans la conception et fabrication de bateaux en aluminium pour plaisanciers et professionnels.

En 2023, elle a racheté l’entreprise Amares de Guimaëc. Ce local, en location, est devenu trop petit pour ses activités. Bord à bord souhaite donc installer un atelier à Carantec et sous-traiter une partie de sa production de navires professionnels. D’ici à 2028, six emplois sont prévus sur le site.

« Un site rare avec un accès à la mer »

« C’est un site rare avec un accès à la mer », a souligné Solange Creignou, vice-présidente de Morlaix communauté lors du conseil communautaire, lundi 17 mars 2025, où ont été actées ces ventes. Alban Le Roux, 1er adjoint au maire de Carantec, a salué le travail de Morlaix communauté. « La destination des bâtiments à vocation industrielle, artisanale, n’a pas été dévoyée », a-t-il apprécié.

Reste le lot n° 2, le plus grand (940 m2), pour lequel des tractations sont en cours. « On est plutôt confiant », a indiqué Solange Creignou, qui a toutefois précisé qu’il serait très probablement divisé en deux.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/un-site-rare-a-carantec-deux-industries-vont-sinstaller-sur-lex-chantier-naval-sibiril-685a00fc-03d2-11f0-b3ef-21814a7dd0ea

 

Ouest-France

«L’espace est de plus en plus grignoté» par les vélos, selon le défenseur des piétons à Saint-Brieuc

Ouest-France.

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Après les chutes de pierres du viaduc SNCF de Gouédic, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), une déviation permet désormais aux vélos de descendre la Côte aux Maris. L’association 60 millions de piétons crie au danger et demande que cette zone reste piétonne.

Le chemin piéton des Eaux-Minérales, à Saint-Brieuc, va désormais être emprunté par les vélos.

Le chemin piéton des Eaux-Minérales, à Saint-Brieuc, va désormais être emprunté par les vélos. | CHRISTIAN RUELLO

À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la passerelle Beauvallon a été fermée vendredi 14 mars 2025, ainsi que les chemins situés à proximité du viaduc ferroviaire de Gouédic. En cause : des chutes de pierres depuis le viaduc SNCF.

Une intervention doit avoir lieu d’ici la fin du mois de mars pour inspecter l’ouvrage et mieux comprendre d’où viennent ces chutes. Les chemins sont donc fermés au moins jusqu’au 29 mars 2025. Ce chemin est très fréquenté par les cyclistes et piétons, puisqu’il permet d’enjamber le Gouédic et qu’il marque le départ de la voie douce Hentig glas.

Lire aussi : Saint-Brieuc. « Il faut une réflexion globale sur la libération des trottoirs »

Dans l’arrêté pris par la Ville, une déviation propose aux cyclistes de circuler en double sens en bas de la Côte aux Maris, menant au chemin des Eaux-Minérales. Dès samedi matin 16 mars, une association de VTT a matérialisé son parcours sur cette pente à 17 % et une belle équipe de vététistes s’en est donné à cœur joie.

« C’est le piéton qui sert de variable d’ajustement »

Ce que dénonce Christian Ruello, correspondant de l’association 60 millions de piétons à Saint-Brieuc, qui estime que la cohabitation entre vélos et piétons est très dangereuse.

« Encore une fois, c’est le piéton qui sert de variable d’ajustement. La circulation cycliste aurait pu très bien être déviée par la rue de Trégueux, qui leur offre des aménagements spécifiques. »

Christian Ruello, correspondant de l’association 60 millions de piétons à Saint-Brieuc. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Rouler à la vitesse du pas : impossible sur une pente à 17 %

Il rappelle que selon le Code la route, ce secteur est réservé aux piétons. « Les cyclistes y sont autorisés à condition de rouler à la vitesse du pas. Mais vu le degré de la pente, 17 %, c’est impossible. »

Cet exemple confirme le difficile partage de l’espace urbain. « On constate que l’espace piéton est de plus en plus grignoté. Le cas du boulevard Clemenceau est flagrant. Faute de continuité de piste cyclable, les vélos poursuivent leur route sur le trottoir. Les riverains de ce boulevard, des personnes assez âgées, qui ont opté pour vivre proche du centre-ville, n’osent plus sortir de chez eux, de peur d’être percutés par un cyclo ou une trottinette. »

Lire aussi : À Saint-Brieuc, un million d’euros pour amener la voie verte jusqu’à la mer

Adieu trottoirs, bonjour voie verte !

Depuis peu, le cheval de bataille de Christian Ruello est la transformation des trottoirs en voie verte, dans le cadre d’une politique des mobilités douces. Sur une voie verte, peuvent circuler des piétons, des vélos, des cavaliers, des véhicules techniques et, de temps en temps, des véhicules de riverains.

« Pour aménager Hentig glas, le trottoir de la rue Paul-Bert a disparu au profit d’une voie verte. On nous répond que les piétons n’ont qu’à marcher de l’autre côté. Or, ce trottoir ne mesure que 70 cm ! Pas assez pour le passage une poussette ! »

Intarissable sur la sécurité du piéton en ville, Christian Ruello se réjouit que l’association 60 millions de piétons attire de plus en plus d’adhérents à l’échelle nationale. « Certaines villes qui avaient beaucoup investi dans des pistes cyclables reviennent sur leur choix au regard du nombre de conflits d’usage et d’accidents entre piétons et trottinettes. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/velo/lespace-est-de-plus-en-plus-grignote-par-les-velos-selon-le-defenseur-des-pietons-a-saint-brieuc-46c0db80-01a9-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Un festival interactif pour « repenser les transitions » à Saint-Martin-des-Champs, fin mars

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La deuxième édition du festival le Printemps des transitions se déroulera dimanche 23 mars, de 10 h à 18 h, à l’espace culturel du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère). Selon les organisateurs, « elle sera plus interactive pour tester concrètement toutes les formes de transitions, énergétiques, sociales et écologiques ».

Les partenaires de la 2e édition du festival du Printemps des transitions.

Les partenaires de la 2e édition du festival du Printemps des transitions. | OUEST-FRANCE

La deuxième édition du festival le Printemps des transitions se déroulera dimanche 23 mars, de 10 h à 18 h, à l’espace culturel du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs (Finistère). Selon les organisateurs, elle sera plus interactive pour tester concrètement toutes les formes de transitions, énergétiques, sociales et écologiques ».

L’organisation rassemble huit structures engagées dans le pays de Morlaix : En Vrac à l’ouest, Ulamir CPIE Morlaix Trégor, Pôle ESS pays de Morlaix, Résam, Éco-bretons, Au fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne Vivante et Héol. Lors de la première édition, l’événement avait réuni près de 700 visiteurs.

 Il y aura, au programme, des jeux, du théâtre et des conférences qui inviteront à repenser nos modes de vie, des ateliers pratiques pour fabriquer soi-même son hôtel à insecte ou encore réparer son grille-pain.  Plusieurs thématiques seront proposées : déchets, santé, énergie, économie, alimentation, eau, biodiversité, mobilité et réemploi.

Un troc mis en place

La journée sera ponctuée de temps forts. À 10 h, aura lieu la présentation du projet de sécurité sociale de l’alimentation, à 11 h 30, un spectacle de la Drim-Tim pour un regard décalé et humoristique sur nos représentations des transitions. À 16 h, un spectacle de théâtre d’objets, à partir de 6 ans, le Superpouvoir de l’eau et à 17 h, Claire Cariou présentera une conférence intitulée En selle vers la réduction des déchets.

Cette année, la monnaie locale, le Buzuk, va remplacer les pièces habituelles,  chacun pourra échanger ses euros sur place ». Une zone de gratuité sera mise en place où chacun pourra déposer un objet, jouet, livre, vaisselle, outil, vêtement, devenu inutile, propre et réutilisable, et repartir avec un autre objet.  On peut même venir les mains vides et repartir avec un objet. 

Plus d’informations : transitions@resam.net

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-martin-des-champs-29600/un-festival-interactif-pour-repenser-les-transitions-a-saint-martin-des-champs-fin-mars-08c2b7ea-fe61-11ef-8142-b25467c6b824

 

Ouest-France

« On leur apprend à réfléchir » : l’option Sciences Passion mer du lycée Kérichen, à Brest, a 14 ans

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C’est une option unique en France. Au lycée La Pérouse Kérichen de Brest (Finistère), une quarantaine d’élèves s’initie chaque année au monde des sciences marines.

Deux élèves de l’option Sciences Passion mer du lycée Lapérouse-Kérichen avec leur professeur Yann Gorgé et la cheffe d’établissement Anne Ounane.

Deux élèves de l’option Sciences Passion mer du lycée Lapérouse-Kérichen avec leur professeur Yann Gorgé et la cheffe d’établissement Anne Ounane. | OUEST-FRANCE

Depuis 2011, une vingtaine d’élèves de première et terminale du lycée Lapérouse-Kérichen de Brest (Finistère) peuvent choisir l’option « Sciences passion mer », unique en France.

Pendant deux ans, ils accumulent diverses connaissances sur le monde marin, comme faire des nœuds ou lire une carte marine, et, de décembre à décembre, ils se rendent dans les labos de l’Université de Bretagne occidentale (UBO), encadrés par des enseignants-chercheurs, pour y mener des expériences.

« On n’est pas là pour les orienter vers une voie particulière, mais de leur donner une ouverture et les acculturer aux sujets scientifiques », explique Michaël Théron, directeur du laboratoire Optimisation des réponses physiologiques à l’UBO et présent depuis les débuts de l’option. « C’est-à-dire qu’on ne fait pas cours pour leur donner des connaissances, mais on leur apprend à réfléchir. »

« Un enjeu fort pour la démocratie »

« La culture scientifique est un enjeu fort pour la démocratie », souligne Emilie Kuchel, élue au conseil municipal de Brest et également conseillère régionale en charge du dispositif Karta.

Karta, charte en breton, finance en partie 1 500 projets dans les lycées bretons, à hauteur de 20 à 40 %. C’est le cas de l’option Sciences Passion mer.

Le premier trimestre de l’année était riche pour les premières et de terminales. En septembre, les quarante élèves ont navigué quelques jours à bord du Français, un trois mât école, avec l’équipage. Ils ont découvert la vie à bord d’un navire, assisté à des conférences et observé du phytoplancton au microscope.

« J’ai un microscope à la maison et je dessine le phytoplancton », raconte Sahra, qui s’est découvert cette passion à bord.

Pour une autre élève, ce voyage a « confirmé l’envie de travailler dans le domaine maritime ». Enfin, en décembre, quatre élèves sont allées à l’Académie des Sciences de Paris, pour recevoir le prix du projet scientifique.

https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/on-leur-apprend-a-reflechir-loption-sciences-passion-mer-du-lycee-kerichen-a-brest-a-14-ans-9ec8dc4e-fe9b-11ef-9b78-58334960577c

 

Ouest-France

Maison fragilisée en Finistère : des travaux seront réalisés avant les grandes marées de la fin mars

Zoé BOIRON.

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La maison fragilisée par les grandes marées, début mars 2025 à Plounévez-Lochrist (Finistère), est toujours debout. Mais le retour des grandes marées à la fin du mois oblige Haut-Léon communauté à réaliser des travaux pour éviter que l’eau ne vienne inonder la route une nouvelle fois. Ils auront probablement lieu la semaine prochaine.

La maison Ty Dour, à Plounévez-Lochrist (Finistère), a été fragilisée par les grandes marées début mars 2025. La RD10 avait alors été inondée.

La maison Ty Dour, à Plounévez-Lochrist (Finistère), a été fragilisée par les grandes marées début mars 2025. La RD10 avait alors été inondée. | OUEST-FRANCE

Début mars 2025, les clapets qui bloquaient le passage de l’eau sous la maison Ty Dour, à Plounévez-Lochrist (Finistère), ont cédé. Résultat : la bâtisse est fragilisée et les marées ont immergé la route. Alors qu’un nouvel épisode de grandes marées revient à la fin du mois, Haut-Léon communauté (HLC) travaille sur une solution provisoire pour éviter une nouvelle inondation. La RD10 avait rouvert vendredi 7 mars, après que le Département a consolidé les rives du pont sur lequel passe la route.

Vers une intervention la semaine prochaine

Jacques Édern, président de HLC, a obtenu le feu vert des services de l’État pour engager une procédure simplifiée. « Les plans du cabinet Egis vont être transmis aux services de l’État pour un accord tacite. Puis, il faudra trouver une entreprise qui a un créneau. Les travaux se feront sûrement la semaine prochaine », explique-t-il. Une réunion se tiendra cette semaine pour fixer une date d’intervention.

Concernant la consolidation du bâti, HLC présentera un projet définitif avant le 31 décembre 2025. Cela sera officialisé via un arrêté préfectoral, à paraître dans les prochains jours. Cette procédure sera faite dans le respect des différentes étapes administratives (déclarations préalables, environnementale, etc.), afin « de ne pas créer une jurisprudence », précise Jacques Edern.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/maison-fragilisee-en-finistere-des-travaux-seront-realises-avant-les-grandes-marees-de-la-fin-mars-cd9a129e-031a-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Charte « Oui à la langue bretonne » : Morlaix communauté est allée au-delà de ses objectifs

Zoé BOIRON.

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Un an après la signature de la charge Ya d’ar Brezhoneg (« Oui à la langue bretonne »), Morlaix communauté a rempli les objectifs du niveau 1 et a déjà engagé d’autres actions pour développer le bilinguisme.

Fulup Jakez, directeur de l’Office public de la langue bretonne, et Amélie Brard, chargée de développement à l’OPLB, entourent Jean-Paul Vermot et Julien Kerguillec, président et vice-président de Morlaix communauté.

Fulup Jakez, directeur de l’Office public de la langue bretonne, et Amélie Brard, chargée de développement à l’OPLB, entourent Jean-Paul Vermot et Julien Kerguillec, président et vice-président de Morlaix communauté. | OUEST-FRANCE

En février 2024, Morlaix communauté signait la charte Ya d’ar Brezhoneg (« Oui à la langue bretonne »), pilotée par l’Office public de la langue bretonne (OPLB), pour favoriser le bilinguisme et normaliser la place de la langue bretonne.

Pour atteindre le niveau 1 de cette charte, cinq actions devaient être mises en place, telles qu’un logo bilingue, la présence d’au moins une école Diwan ou un recensement des compétences linguistiques des élus et agents.

Mercredi 12 mars 2025, soit un an plus tard, Morlaix communauté et l’OPLB ont dressé le bilan des mesures. Les objectifs sont non seulement atteints mais Morlaix communauté est allée au-delà.

Conversation en breton dans un Ehpad

« En général, les collectivités mettent entre un et quatre ans pour les réaliser », s’est satisfait Fulup Jakez, de l’OLPB. Ce dynamisme est aussi dû au travail de Gaël Roblin, chargé de mission langue et culture bretonne au sein de Morlaix communauté.

Une trentaine d’actions supplémentaires ont été déployées. Outre le concours apporté à l’organisation de l’arrivée de la Redadeg ou du Tro Menez Are, on trouve le soutien à la Scop Roudour pour les formations adultes, à la radio Arvorig FM, qui devrait d’ailleurs disposer prochainement d’un lieu à Morlaix, ou encore le début du chantier de la Maison de la langue et de la culture bretonne, Ti Ar Vro, rue de Paris à Morlaix, qui bénéficiera à la fédération d’associations KLT.

Un vademecum, un guide destiné à aider les municipalités pour faire rayonner la langue bretonne, a aussi été édité. Enfin, les ateliers de conversation en breton à l’Ehpad de Lanmeur ont rencontré un franc succès.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/charte-oui-a-la-langue-bretonne-morlaix-communaute-est-allee-au-dela-de-ses-objectifs-67a9add0-024a-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Chantier Tanguy, le « généraliste » du bateau en bois, à Douarnenez

Ludovic LE SIGNOR.

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Yves Tanguy a pris la barre de l’entreprise en 1990. Fils et petit-fils de charpentier de marine, il évolue depuis son enfance dans le monde de la construction de navires en bois.

Sur le terre-plein du Rosmeur, l’étrave du sardinier « Rouanez ar Moor » a été remplacée. Le navire a été remis à l’eau vendredi 28 février 2025.

Sur le terre-plein du Rosmeur, l’étrave du sardinier « Rouanez ar Moor » a été remplacée. Le navire a été remis à l’eau vendredi 28 février 2025. | DR

« Du côté de mon père, ils étaient constructeurs de navire ; du côté de ma mère, ils étaient marins pêcheurs depuis toujours. » Le décor est planté. Yves Tanguy est né à Sein, il y a 65 ans. « J’ai appris à marcher dans l’atelier de mon père. » Un univers qu’il ne quittera pas. « On m’a mis devant un établi et on m’a dit : “Tu te débrouilles !”. J’ai débuté, comme apprenti, à 16 ans. »

La construction de navires en bois, chez Tanguy, c’est une histoire de famille. En 1920, Félix, grand-père d’Yves, crée son chantier à Sein. Deux de ses cinq fils, Louis et Jean-Marie, lui succéderont. L’un reprenant le chantier paternel, l’autre s’installant dans le sud de l’île. Dans les années 1960, les deux frères quittent Sein pour le continent. Jean-Marie s’installe à Douarnenez, à Pouldavid, en 1964, où le chantier se trouve actuellement ; et Louis à Audierne. Tous deux construisent des navires de pêche, jusqu’à 12 m de long.

« Mon moteur, c’est la motivation »

En 1973, Jean-Marie agrandit son chantier et crée un second hangar afin de pouvoir entreprendre des constructions allant jusqu’à 14 m. Pour atteindre, dans les années 1980, les 22 mètres. Gérant de l’entreprise depuis 1990, Yves Tanguy doit faire face, les années suivantes, à une forte crise qui va frapper durement le monde de la pêche. L’occasion pour les chantiers Tanguy de se diversifier, dans le yacht classique et les bateaux du patrimoine, domaine alors en pleine ascension.

Aujourd’hui, l’entreprise compte quatre salariés présents aux côtés du propriétaire depuis une dizaine d’années. « Dans une entreprise à l’origine familiale, les ouvriers font, eux aussi, partie de la famille. Les jeunes ont beaucoup de valeur, d’énergie, d’envie, qu’il faut accompagner. Mon moteur, c’est la motivation. Un grain de sable, un mot, peut tout faire basculer. »

« On apprend tout le temps »

Les chantiers Tanguy sont une sacrée référence dans le monde fermé de la construction marine. « Dans le domaine du navire en bois, on est généraliste, comme un médecin, définit Yves Tanguy. On évolue dans un domaine très large. » Cinq bateaux sont actuellement entre les mains des techniciens du chantier de Pouldavid : Dehel , une barque chalutière normande de 12,50 m, dont la restauration devrait durer encore un an et demi ; trois petits navires de plaisance pour des remises en état ; une restauration importante aussi sur un voilier de 14 m. Enfin, après un remplacement d’étrave, le sardinier Rouanez ar Moor a été remis à l’eau le 28 février.

« Je travaille comme si j’avais 30 ans. En vieillissant, on devient plus fragile. Mais cette fragilité ne doit pas nous arrêter. Dans ce métier, on apprend tout le temps. » Preuve de cette dynamique, Yves Tanguy s’est engagé dans une vaste refonte de son chantier : « On va démolir le hangar, construit en 1973, pour en reconstruire un nouveau, attenant à celui datant de 1986-1987. Le permis a été accordé l’année dernière. » Quant aux prévisions, Yves Tanguy l’assure : « Pas de perspective au long cours. Comme en météo, il ne faut pas se poser trop de questions et s’adapter très vite. La clientèle existe, c’est sa possibilité qui varie. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/chantier-tanguy-le-generaliste-du-bateau-en-bois-a-douarnenez-b282ab4a-ec4c-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Carhaix-Plouguer. Des retraités vont manifester à Pontivy, jeudi

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Un déplacement en car est organisé au départ de la Maison des syndicats, jeudi, à 9 h 30.

Un déplacement en car est organisé au départ de la Maison des syndicats, jeudi, à 9 h 30. | OUEST-FRANCE

 Nous ne sommes pas des nantis !  Les retraités cégétistes de l’union locale Huelgoat-Carhaix défileront jeudi, à Pontivy, pour faire entendre leurs revendications.

La sous-préfecture du Morbihan sera le point de ralliement, pour la Bretagne, de cette journée de mobilisation nationale. L’objectif : demander la revalorisation des pensions de retraite, en particulier de 300 € pour les plus petites d’entre elles, mais surtout défendre la Sécurité sociale, qui cette année célèbre les 80 ans de sa création.

 Une Sécurité sociale, telle que définie à cette époque, pour couvrir l’ensemble des aléas de la vie, de la naissance à la mort », précise Bernard Bloyet responsable local. Il évoque les retraités qui actuellement ne se soignent plus ou peu pour des raisons de coût .

Jeudi 20 mars, rendez-vous à la Maison des syndicats pour un départ en car venant de Morlaix à 9 h 30, ou pour covoiturage, le rassemblement étant fixé à 11 h devant la sous-préfecture à Pontivy.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/des-retraites-vont-manifester-a-pontivy-jeudi-48ec9c06-8ed2-4ca2-99cd-22df4d50570a

 

Ouest-France

Plougasnou. Une enquête publique en mairie

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L’enquête publique est disponible à la mairie.

L’enquête publique est disponible à la mairie. | OUEST-FRANCE

L’entreprise huîtres Saint-Michel souhaite créer deux nouvelles parcelles d’exploitation.

La première, d’une surface de 97,75 ares, concernera l’élevage d’huîtres en surélevé avec un terrain découvrant. La seconde, de 77,5 ares, pour la palourde, à plat terrain découvrant.

Le service du littoral de la préfecture du Finistère, unité cultures marines, lance à ce sujet une enquête publique à destination des habitants, mais aussi des communes voisines de Morlaix, Carantec et Plougasnou.

Les particuliers, usagers du littoral, ainsi que les professionnels du secteur pêche, sont invités à se déplacer en mairie afin de donner leur avis.

L’enquête publique est accessible à l’accueil jusqu’au 9 avril.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-enquete-publique-en-mairie-46fd9b16-7797-4d73-b675-6e1f8dcadec8?

 

Ouest-France

« Les algues continuent de tuer », dénoncent la famille du joggeur breton décédé et Inès Léraud

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La famille de Jean-René Auffray et Inès Léraud, journaliste et autrice du livre, Algues Vertes, ont réagi, ce dimanche 16 mars 2025, après l’annonce des résultats de l’autopsie d’un sanglier mort en septembre 2024 à cause des algues vertes sur la plage Saint-Maurice à Morieux (Lamballe-Armor).

La famille du joggeur décédé en 2016 et Inès Léraud ont régi après l’annonce des résultats de l’autopsie du sanglier mort en septembre 2024 à cause des algues vertes (Photo d’illustration)

La famille du joggeur décédé en 2016 et Inès Léraud ont régi après l’annonce des résultats de l’autopsie du sanglier mort en septembre 2024 à cause des algues vertes (Photo d’illustration) | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Ce dimanche 16 mars 2025, la famille de Jean-René Auffray, décédé en 2016 lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux (Côtes-d’Armor) ainsi qu’Inès Léraud, journaliste et autrice du livre Algues Vertes ont réagi, dans un communiqué commun, aux résultats de l’autopsie du sanglier retrouvé mort sur la plage de Saint-Maurice (Lamballe-Armor) dans les Côtes-d’Armor, le 3 septembre 2024.

« Notre père et époux est mort à quelque 300 mètres du lieu où a été retrouvé le sanglier »

L’animal est décédé à cause du gaz émanant des algues, selon le rapport d’autopsie, comme l’a révélé notre confrère Le Télégramme , qui a été dévoilé au début de ce mois de mars.

 Depuis le 8 septembre 2016, jour où Jean-René Auffray, notre père et époux est mort dans un estuaire des Côtes-d’Armor infesté d’algues vertes, à quelque 300 mètres du lieu où a été retrouvé le sanglier , indique la famille.  Le soir même, la question de l’hydrogène sulfuré (H2S) émanant des algues vertes s’est posée mais n’a pas été creusée , regrette-t-elle.

En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait rejeté les demandes d’indemnisation de la famille de Jean-René Auffray. Ce dernier avait suivi les conclusions du rapporteur public qui avait dénoncé la  carence de l’État  dans la prolifération des algues vertes en Bretagne, mais avait estimé que le  lien de causalité  entre leur présence et le décès du joggeur ne pouvait être établi.  Nous avons fait le choix de continuer le combat en portant l’affaire à la cour d’appel de Nantes. À ce jour, nous attendons toujours une date d’audience, plus de deux ans après le premier jugement , rappelle la famille du joggeur.

« Nous exigeons un plan ambitieux »

Pour elle ainsi que pour Inès Léraud,  les algues continuent de tuer  avec la mort de ce sanglier. À travers ce communiqué, la famille du joggeur et la journaliste appellent  à une prise de conscience immédiate de l’État et à ce qu’il assume enfin ses responsabilités pour lutter contre la prolifération des algues vertes .

Et de conclure :  Nous soutenons la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire afin de proposer un véritable plan de lutte contre ce fléau. Nous exigeons un plan ambitieux, à la hauteur de l’enjeu .

Contact : consortsauffray@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/les-algues-continuent-de-tuer-denoncent-la-famille-du-joggeur-breton-decede-et-ines-leraud-0d4a9836-029f-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Petite mairie mais grands services : dans les pas d’agents et d’élus d’un village de Bretagne

Zoé BOIRON.

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Les mairies des villages ruraux sont devenues des centres névralgiques de services à la population. Ces nouvelles missions pèsent sur les finances. Dans le même temps, les élus doivent déployer des trésors d’ingénierie pour faire face à la complexité du mandat. Exemple à Plounéour-Ménez, aux portes des monts d’Arrée (Finistère)

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère), et Delphine Sauban, adjointe à l’urbanisme.

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère), et Delphine Sauban, adjointe à l’urbanisme. | OUEST-FRANCE

« Toi, tu sais ça non ? » Cette phrase, Nelly Guyader, secrétaire de mairie « multitâche », l’entend régulièrement. Avec plus de vingt ans de service au compteur, dont une bonne partie à traiter les documents d’urbanisme, la Finistérienne de 48 ans « fait partie des murs » de la mairie de Plounéour-Ménez, commune de 1 300 habitants.

D’année en année, elle a vu de plus en plus de services s’agréger au sein de la bâtisse de pierres. Les murs n’ont pas pu être poussés, il a pourtant fallu faire de la place. Diverses permanences se tiennent à tour de rôle dans un petit bureau qui jouxte l’accueil. « Avant c’était le mien », glisse Nelly Guyader.

Un interlocuteur pour une dizaine de services

Nelly Guyader, agente communale, assure aussi les services de courriers et de retrait d’argent à l’accueil de la mairie de Plounéour-Ménez (Finistère) | OUEST-FRANCE

La brigade mobile de gendarmerie des monts d’Arrée l’occupe un samedi après-midi sur deux, depuis l’automne. Le jeudi, l’assistante sociale y assure ses rendez-vous. Et depuis trois ans, un conseiller France Services, de l’association brestoise Pimms, l’occupe à son tour chaque mercredi matin.

MSA, caisse de retraite, CAF, Trésor public… « Un seul interlocuteur remplace une dizaine de services », note Sébastien Marie, maire. Six communes, dont la sienne, sont regroupées dans ce partenariat. « L’État participe à 50 % et les communes prennent en charge les 50 % restants au prorata du temps de permanence », explique-t-il.

Une solidarité évidente pour l’élu local, mais finalement contrainte par le désengagement de l’État. « Ça nous coûte environ 3 000 € par an, à mettre dans les charges de fonctionnement. En tant que maire, on met encore la main à la poche pour un service régalien », souffle-t-il.

Une petite salle de la mairie de Plounéour-Ménez (Finistère) pour quatre permanences différentes, à différents moments de la semaine. | OUEST-FRANCE

Agence postale communale

Depuis huit ans, une autre mission de l’État a été dévolue à la municipalité : le courrier et le retrait d’argent. À la droite de Nelly Guyader, un empilement d’enveloppes et de colis de toutes les tailles rogne une partie de la vitre de l’entrée. « À Noël, on est inondé », précise-t-elle.

« Avant, La Poste était dans un bâtiment communal indépendant, retrace le maire. Les jours d’ouverture ont été réduits jusqu’à atteindre trois après-midi par semaine. À la fin, quand il y avait un arrêt ou des vacances, il n’y avait même plus de remplaçant. Forcément, les chiffres de La Poste se sont effondrés. »

À ses yeux, tout cela avait des airs d’obsolescence programmée. Car, depuis que la mairie fait agence postale, « le trafic a été multiplié par cinq ou six et on attire des gens extérieurs à Plounéour ».

La Poste verse une redevance mensuelle de 1 000 € pour compenser les charges supportées par la commune : rémunération, charges de l’employeur, local… Pour les habitants, le service est pratique, identifié, « avec des horaires clairs ». Mais pour la collectivité, ça reste « un agent communal, payé avec les deniers de la commune, qui assure un service régalien ».

50 % du temps hors de la commune

La mairie est devenue le centre névralgique de tout un territoire. Les agents municipaux et les élus locaux en sont les piliers. Et c’est un paradoxe : pour défendre les intérêts de sa commune, « un élu passe 50 % de son temps électif en dehors ». Commissions, bureau communautaire, groupe de travail, points presse, délégation… « Tout ça, les habitants n’en ont pas forcément conscience. »

À ses côtés, Delphine Sauban, adjointe à l’urbanisme, approuve. « C’est important d’être présent dans ces instances pour échanger entre collègues, attraper des infos » et « chercher des subventions » alors que les municipalités ne lèvent plus de taxe d’habitation et font face à une baisse des dotations de l’État. « C’est chronophage mais passionnant. »

« Quand vous constituez une liste, vous avez intérêt à avoir des compétences », relève le maire. Delphine Sauban peut compter sur son expérience de géomètre pour l’IGN (Institut géographique national). L’adjoint aux travaux est électricien de métier. Celui à la culture est passé par khâgne et a un diplôme de juriste. Et ainsi de suite…

« La France tient grâce à ses communes »

« Avant, quand vous prépariez puis votiez le budget, vous aviez un agent des Finances publiques avec vous. Pour les routes, et c’est très technique, un agent de la DDE vous accompagnait », rappelle le maire. Le mandat s’est considérablement complexifié et les aides extérieures ont, dans le même temps, disparu.

La mairie de Plounéour-Ménez (Finistère) est un lieu de ressources pour les habitants d’un territoire rural, qui s’étend au-delà des frontières de la commune. | OUEST-FRANCE

Offres de santé, de culture, de solidarité avec la Banque alimentaire ou les Restos du cœur, accueil des réfugiés ukrainiens… La municipalité tient à bout de bras bon nombre de politiques. « Certains disent qu’il y a trop de communes en France. Je pense au contraire, qu’aujourd’hui, la France tient grâce aux communes », plaide Sébastien Marie.

Malgré cette complexité, le maire apprécie l’idée d’être « à portée d’engueulade ». « C’est le plus beau des mandats », conclut-il.

https://www.ouest-france.fr/politique/petite-mairie-mais-grands-services-dans-les-pas-dagents-et-delus-dun-village-de-bretagne-720ead60-01ab-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Ce collectif mobilisé contre l’extension d’un poulailler en Bretagne salue la décision du tribunal

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Le tribunal administratif de Rennes a annulé l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor autorisant l’extension d’un élevage avicole à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Le collectif Sauve qui poules s’est retrouvé devant la mairie de la commune pour saluer cette décision.

Le collectif Sauve qui poules s’est retrouvé devant la mairie de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), samedi 15 mars 2025.

Le collectif Sauve qui poules s’est retrouvé devant la mairie de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), samedi 15 mars 2025. | OUEST-FRANCE

Samedi 15 mars 2025, les sourires étaient visibles sur les visages des membres du collectif Sauve qui poule, qui se retrouvaient devant la mairie de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor).

Deux jours plus tôt, en effet, la justice administrative a annulé l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor autorisant l’extension de l’élevage avicole du Gaec Kerboriou, estimant notamment que l’étude d’impact est insuffisante.

Lire aussi : L’éleveur défend son poulailler : « Non, ce ne sera pas le plus grand élevage de Bretagne »

Deux ans de combat

Depuis près de deux ans, le collectif citoyen se bat contre ce projet qui prévoit de passer de 50 625 animaux (dindes, poulets) à 181 300, après l’arrêt d’un élevage laitier.

À ses côtés, on retrouve des associations de défense de l’environnement bien connues, Tréduder nature et patrimoine, Sauvegarde du Trégor ainsi qu’Eau et rivières. L’affaire a été portée devant la justice administrative par ces trois dernières associations, le collectif s’inscrivant dans une démarche citoyenne.

« Nous n’avons rien contre l’agriculteur personnellement, nous sommes contre le système agro-industriel. Nous soutenons une agriculture paysanne », évoquent les membres du collectif qui restent vigilants. Pour preuve, ils sont allés demander des explications sur un échange de terrain dont aurait bénéficié le Gaec Kerboriou pour son projet.

« On veut être sûr que tout a été fait dans les règles. » Le collectif s’est ainsi rendu à la mairie de Plestin-Les-Grèves pour avoir des explications et déposer le jugement du tribunal, pas moins de 18 pages. « Il n’y avait pas d’élu sur place, on a eu le directeur général des services au téléphone : il nous a dit de poser nos questions par écrit. »

Lire aussi : Sous « la pression », cette commune bretonne réduit la voilure de sa paillote de bord de mer

Si besoin, les associations poursuivront leur démarche

La décision du tribunal administratif de Rennes d’annuler l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor peut être contestée par l’État en appel. Le collectif a déjà l’assurance des associations qu’elles poursuivront aussi la démarche. Leurs arguments tels que la proximité du Yar, cours d’eau qui irrigue un bassin-versant visé par un Plan algues vertes a été pris en compte par les juges administratifs de Rennes.

Le collectif Sauve qui poule a depuis deux ans multiplié les actions pour alerter sur cette extension, avec pétition, rencontre avec les élus, mais aussi des manifestations contre le projet plestinais, ou plus largement « contre les fermes-usines ».

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/elevage/ce-collectif-mobilise-contre-lextension-dun-poulailler-en-bretagne-salue-la-decision-du-tribunal-e07b7730-0253-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Unanimité du conseil de Plouezoc’h pour le maintien des taux d’imposition

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Réuni, jeudi 13 mars en présence de Fabrizio Vitral-Pinto, conseiller aux décideurs locaux du centre des impôts de Morlaix, le conseil municipal de Plouezoc’h (Finistère) a voté à l’unanimité le budget primitif 2025.

Dans le budget de la commune, la principale dépense en investissement concerne l’ancienne école primaire, face à la mairie, qui deviendra un tiers lieu.

Dans le budget de la commune, la principale dépense en investissement concerne l’ancienne école primaire, face à la mairie, qui deviendra un tiers lieu. | OUEST-FRANCE

Budget primitif 2025

En fonctionnement, les dépenses s’élèvent à 1 606 500 €. Le poste le plus important est la charge du personnel avec 719 000 €. Jérôme Calmels, adjoint aux finances explique que « cette dépense est très délicate car il peut y avoir des imprévus, et il n’est pas possible de compenser. Nous sommes dans la moyenne des dépenses des communes de notre taille. »

Pour les recettes, il est attendu 1 142 000 € des impositions directes. Les taux d’imposition restent inchangés. La taxe d’habitation sera de 15,90 %, la taxe foncière bâtie de 35,87 % et la taxe foncière non bâtie de 44,77 %. Le total du produit fiscal est escompté à1 097 000 €. Les dotations de l’État s’élèvent à 188 000 €.

En investissement, les dépenses s’élèvent à 2 778 000 €. Le poste le plus important, celui des travaux, est de 2 141 000 €. Il s’agit essentiellement du chantier de l’ancienne école, face à la mairie. L’achat de terrains, pour le futur lotissement, atteint les 251 000 € est une avance remboursable. En recettes, il est attendu 894 000 € de subventions. « Il faut rester prudent, il n’est pas certains que toutes les subventions soient versées à la date attendue, ni que le montant soit celui prévu », précise Jérôme Calmels.

Budget du port du Dourduff

Le budget de fonctionnement est de 7 500 €, les recettes proviennent de la location des corps-morts. Pour l’investissement, cela se chiffre à 15 000 €.

Budget des mouillages collectifs

Le budget en fonctionnement est de 20 000 €. Les recettes proviennent des droits de stationnement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/unanimite-du-conseil-de-plouezoch-pour-le-maintien-des-taux-dimposition-25da3bb0-00db-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

Le magasin et micromultinationale, Rue de Siam, à Plougastel-Daoulas, cherche un repreneur

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Rue de Siam a été créé par Pierre et Nathalie Hascoët en 1993. Après plus de trente ans d’histoire et de passion, ils ont décidé de passer la main. Ils sont à la recherche d’un repreneur qui puisse perpétuer leur héritage.

Pierre et Nathalie Hascoët, créateurs du magasin « Rue de Siam » derrière une pièce emblématique de leurs meubles fabriqués en bois précieux et incrustés de peintures rappelant le Pont-Aven de Gauguin.

Pierre et Nathalie Hascoët, créateurs du magasin « Rue de Siam » derrière une pièce emblématique de leurs meubles fabriqués en bois précieux et incrustés de peintures rappelant le Pont-Aven de Gauguin. | OUEST-FRANCE

Entretien avec Pierre et Nathalie Hascoët.

Quelle est l’histoire de Rue de Siam ?

Passionnés d’histoire et Bretons d’origine, nous avons fondé Rue de Siam avec le désir de préserver des fragments de cultures lointaines. L’essor du transport maritime en conteneurs nous a permis de rapporter des meubles en bois, de Chine et d’Indonésie, témoins du savoir-faire d’artisans. Nous avons voulu sauver des objets et des meubles évoqués par les voyageurs quittant Brest, des chimères de Segalen aux totems de Gauguin.

Quelle est l’originalité de ce magasin de meubles ?

Nos meubles sont porteurs d’énergie. Ils sont imprégnés de la force des bois rares et du talent de leurs créateurs. Leur sauvegarde est un métier noble. C’est également grâce à l’engagement d’une équipe fidèle et passionnée que Rue de Siam a pu inventer ce style de décoration particulier, ce mélange de confort et de curiosité. Créations sur mesure, bois exotiques parfumés, travail à la main, restaurations minutieuses, ont permis de tisser des relations de confiance à travers le monde.

Quelle suite voyez-vous à Rue de Siam ?

Tenir une micromultinationale comme Rue de Siam est une grosse machine à gérer. Nous avons des bureaux en Chine et en Indonésie et quatre salariés au magasin de Plougastel. On sent que c’est le moment de passer la main. On a donné de nous-même pendant plus de trente ans. Nous souhaitons prendre le temps de transmettre l’essentiel de notre savoir-faire. Nous souhaitons assurer une transition en douceur. Actuellement, nous organisons une liquidation totale du stock. Notre souhait le plus cher est d’accompagner le repreneur, lui transmettre nos contacts et nos méthodes. Différentes formules sont envisageables dont un magasin en ligne.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/le-magasin-et-micromultinationale-rue-de-siam-a-plougastel-daoulas-cherche-un-repreneur-e93ec35e-023f-11f0-a7bd-cdc0f6c37e37

 

Ouest-France

Dix-sept défenseurs de l’hôpital reçoivent la médaille d’honneur de la ville de Carhaix

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Ce samedi 15 mars 2025, le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, a remis la médaille d’honneur de la Ville à dix-sept défenseurs de l’hôpital. Tous ont été convoqués en garde à vue l’année dernière, après une action dans les locaux de l’ARS (Agence régionale de santé), à Quimper, en septembre 2023, pour laquelle ils sont soupçonnés de « séquestration » et « violence en réunion ».

Certains des médaillés du 15 mars 2025, devant la mairie de Carhaix.

Certains des médaillés du 15 mars 2025, devant la mairie de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Une cérémonie était organisée, ce samedi 15 mars 2025, à la mairie de Carhaix (Finistère). Christian Troadec, le maire, a remis la médaille d’honneur de la ville de Carhaix à dix-sept défenseurs de l’hôpital, qui exigent la réouverture 24 heures sur 24 et sept jours sur sept des urgences.

Tous ont été convoqués en garde à vue en 2024, après des dépôts de plaintes consécutifs à une action menée dans les locaux de l’Agence régionale de santé, à Quimper, en septembre 2023. Ils sont soupçonnés de « séquestration » et « violence en réunion ».

La mobilisation saluée

« Les gardes à vue ne sont pas toujours simples à vivre. Mais personne n’a craqué, souligne le maire, devant plusieurs dizaines de personnes. On demande le retrait de ces plaintes inadmissibles. »

La cérémonie s’est déroulée au sein de la mairie de Carhaix. | OUEST-FRANCE

Il a salué la mobilisation des derniers mois pour exiger la réouverture physique des urgences, « ce qui a permis d’obtenir un rendez-vous au ministère de la Santé. Lorsqu’il y a des choses injustes, il faut savoir dire non ». Une réunion organisée le 17 février alors que « la situation était totalement bloquée, face à deux murs : le CHU et l’ARS. Il fallait faire sauter ce verrou. On sent qu’on n’est pas loin de l’aboutissement de ce dossier ».

La venue du ministre très attendue

Dans quelques semaines, « sans doute début mai », Yannick Neuder, le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, est attendu à Carhaix. « On ne peut pas imaginer qu’il vienne sans annoncer cette réouverture totale des urgences, estime Christian Troadec. On en profiterait pour inaugurer la maison de santé. »

Les personnes décorées ce matin sont Sylvie Jouan, Marie Pinsec, Myriam Vals, Patricia Fischer, Gaëdic Crenn, Marie Falher, Patrice Dupont, Annie Le Guen, Hélène Guillemot, Jacqueline Mazéas, Christian Troadec, Serge Couteller, Paul Cozic, Olivier Faucheux, Alexandra Perrot, Stéphanie Gléhen et Aude Quiniou. Depuis juin 2024, une trentaine de personnes ont été honorées par la Ville.

Christian Troadec, qui a aussi été entendu lors d’une garde à vue l’été dernier, a reçu la médaille d’honneur. | OUEST-FRANCE

« Je prends cela comme un remerciement de la population envers l’engagement des pompiers », réagit Patrice Dupont, délégué CGT au centre d’incendie et secours de la ville, qui reste « dans l’attente » : « On ne sent pas que les choses bougent pour le moment. La situation (les urgences régulées, NDLR) continue de désorganiser le service. »

Un hommage à Jean-Yves Quemener

En préambule de la cérémonie, Christian Troadec a rendu hommage à Jean-Yves Quemener, journaliste et ancien chef de l’agence Ouest-France de Carhaix, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à 74 ans.

« On avait tous beaucoup d’amitié pour lui, même s’il conservait, bien sûr, son indépendance de journaliste, explique-t-il. À travers sa plume, il a fait entendre notre voix au plus haut du pouvoir, pour faire en sorte qu’on obtienne satisfaction dans les années 2008 - 2010 pour la réouverture de la maternité et de la chirurgie. S’il n’avait pas été là, avec tant d’autres journalistes engagés car ils aimaient leur ville, je crois qu’on n’aurait jamais gagné. » Un discours ponctué de longs applaudissements.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/dix-sept-defenseurs-de-lhopital-recoivent-la-medaille-dhonneur-de-la-ville-de-carhaix-145a5710-019b-11f0-a848-8deb61924784

 

Ouest-France

Décès de Jean-Yves Quemener, fidèle du Centre-Bretagne et d’Ouest-France

Rosemary BERTHOLOM.

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Jean-Yves Quemener, 74 ans, est décédé dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 mars 2025. Figure du Centre-Bretagne, journaliste à Ouest-France pendant près de 30 ans, chef d’agence de Carhaix de 2003 à 2015, il marquait ses interlocuteurs par son esprit vif, sa bienveillance et son humour. Les obsèques de « Quem » auront lieu le lundi 17 mars, à 14 h 30, en l’église de Paule.

Jean-Yves Quemener, en 2021, ex-journaliste à Ouest-France, est décédé dans la nuit du 13 au 14 mars 2025.

Jean-Yves Quemener, en 2021, ex-journaliste à Ouest-France, est décédé dans la nuit du 13 au 14 mars 2025. | FAMILLE QUEMENER

Le journal perd un de ses plus fidèles. Jean-Yves Quemener, journaliste à Brest et Quimper, chef de rédaction de Quimperlé de 1997 à 2003, puis chef de l’agence de Carhaix de septembre 2003 au 1er janvier 2015, date de son départ en retraite, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, au centre hospitalier de Carhaix. Il avait 74 ans. Amoureux du Centre-Bretagne, passionné de politique et du Stade Brestois, Jean-Yves Quemener a œuvré durant près de trois décennies à Ouest-France.

« Il a toujours eu un attachement au métier, au territoire et aux gens d’ici »

« C’est un ancrage très important dans sa vie. Vraiment. Il était très attaché à l’agence de Carhaix, mais aussi au rôle que peut jouer une rédaction dans la vie même du Centre-Bretagne », témoigne Jean-Pierre Hémon, référent santé du Pays Cob et ami de 60 ans de « Quem ». « À ses yeux, c’était capital. Il a toujours eu un attachement au métier, au territoire et aux gens d’ici. Tout cela s’entremêlait joyeusement. »

En effet, une des signatures de Jean-Yves Quemener était sa vivacité d’esprit, son humour. « Avec Jean-Yves, c’est le rire qui l’emporte sur tout le reste. » Jean-Pierre Hémon se souvient de « son humour, son ironie, sa dérision et aussi son autodérision. L’autodérision est une qualité très rare. »

Eva, une des quatre filles de Jean-Yves Quemener met, aussi, en lumière « le courage, l’abnégation et la résilience » de son papa. « C’est une chance d’avoir eu un Papou comme lui. Il a toujours été là pour nous. On n’aurait pas pu espérer mieux. Il a toujours donné toute sa force à ses filles, à ses équipes, au journal. Il donnait du courage à tout le monde. »

« Il formait, donnait envie de faire ce métier »

Grand pédagogue, le chef d’agence a accompagné, guidé, plusieurs générations de journalistes. « Il formait, donnait envie de faire ce métier », résume Jean-Pierre Hémon, son ami de presque toujours. Laurence Coënt, assistante de rédaction à Carhaix depuis 1997, garde en mémoire « la bienveillance de Jean-Yves ».

À ses filles, Maï-wen, Margaux, Barbara et Eva, à ses six petits-enfants, ainsi qu’à tous ceux qui étaient chers à Jean-Yves, le journal Ouest-France présente ses plus sincères condoléances. Les obsèques auront lieu le lundi 17 mars, à 14 h 30, en l’église de Paule (Côtes-d’Armor).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/deces-de-jean-yves-quemener-fidele-du-centre-bretagne-et-douest-france-fbeb2ab6-00d6-11f0-b813-760796e3e8a4

 

Ouest-France

Des élus des Côtes-d’Armor veulent concilier la loi Littoral avec leurs guinguettes et food-trucks

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Prisée par les uns, pointée comme contraire à la loi Littoral par d’autres, une paillote crispe les esprits à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). En réaction aux critiques de l’association Plestin Environnement, les élus ont décidé de limiter sa durée d’ouverture et son emprise. Cela suffira-t-il à apaiser la situation et à trouver une issue ?

Jugée « magique » par certains mais aussi pointée comme « en contradiction avec la loi Littoral » par les militants de Plestin Environnement, cette guinguette ressortira-t-elle les chaises et les tables cet été ? Les élus de la commune le souhaitent…

Jugée « magique » par certains mais aussi pointée comme « en contradiction avec la loi Littoral » par les militants de Plestin Environnement, cette guinguette ressortira-t-elle les chaises et les tables cet été ? Les élus de la commune le souhaitent… | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Dans le contexte de l’essor récent des guinguettes et food-trucks de bord de mer, Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) ne fait pas exception. Depuis cinq ans environ, plusieurs de ces restaurations légères et saisonnières ont vu le jour sur cette portion du littoral trégorrois très préservée. Mais aujourd’hui, les esprits s’échauffent autour de l’une de ces paillotes : prisée d’une partie des locaux et des estivants, elle s’avère aussi décriée désormais par les militants de Plestin Environnement.

Animation musicale, mobiliers…

Depuis 2020, les élus de la commune autorisaient cette activité saisonnière de restauration (d’avril à septembre) sur l’une de ses cales municipales, en bordure de plage. Un spot superbe, permettant de siroter un verre et de croquer un bout face à la baie de Locquirec (Finistère). Mais un spot « contraire à la loi Littoral », pointait, cet automne, Plestin environnement.

Lire aussi : La loi Littoral fait tanguer l’avenir de cette paillote de bord de mer dans les Côtes-d’Armor

Relevant que « son installation, en dehors des zones urbanisées, se situe à moins de 100 mètres du rivage » et menaçant de « saisir le tribunal administratif » en cas de nouveau feu vert municipal, les militants de Plestin environnement invoquent aussi des nuisances sonores et lumineuses. « Avec ses mobiliers positionnés pour six mois et l’animation musicale régulière d’un DJ, cette paillote s’est éloignée de l’esprit des débuts, avec ses quelques tables… »

Une issue incertaine

Entre conforter la guinguette et y renoncer, qu’allaient choisir les élus ? Leur position a commencé à s’esquisser fin février avec ce « vote à l’unanimité » en faveur de ces restaurations légères. Puis elle s’est précisée avec cette « voie du compromis » tracée noir sur blanc, par courrier, à l’attention de l’association de protection de l’environnement, la semaine dernière.

Lire aussi : Sous « la pression », cette commune bretonne réduit la voilure de sa paillote de bord de mer

Emprise réduite, durée limitée… Les élus donnent la possibilité à la cale municipale d’être réinvestie par une guinguette mais avec plus de sobriété et de contraintes. Ces nouvelles dispositions suffiront-elles à dissiper les menaces de Plestin Environnement ? « On va se concerter pour décider de la suite, répond l’association. Il y a peu de lois qui protègent la nature alors si nous, association environnementale, ne nous battons pas pour la faire respecter, qui le fera ? »

Lire aussi : Paillote menacée : « On veut faire du Petit Bain un symbole », revendique Plestin Environnement

« On fait notre possible »

Face à cette incertitude, les élus ne cachent rien de leur perplexité. « On fait notre possible pour prendre en considération les inquiétudes de Plestin Environnement et se montrer constructif », fait valoir le maire, désormais dans l’attente. Il partage avec ses adjoints le souhait de « concilier la loi Littoral avec une certaine forme de tourisme et d’économie pour la commune qui passe de 3 800 à 10 000 habitants durant l’été. D’autant que ces restaurations éphémères et légères ne détériorent en rien notre littoral ». Plestin Environnement ne tardera pas à faire savoir si elle le voit du même œil…

https://www.ouest-france.fr/environnement/des-elus-des-cotes-darmor-veulent-concilier-la-loi-littoral-avec-leurs-guinguettes-et-food-trucks-3da020c6-000d-11f0-889b-49069a321526

 

Le Diben jeudi 13 mars 2025

Communiqué de la Fédération du PCF du Finistère

Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraité.e.s et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars et à participer à la manifestation régionale à l'appel de neuf organisations syndicales et associations de retraités.

La situation sociale des retraité-e-s se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se posent les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics. Une opposition systématique est entretenue entre jeunes et retraité-e-s, retraité-e-s et salarié-e-s et même entre retraité-e-s car il y aurait des retraité-e-s aisé-e-s avec une pension mensuelle de 2000 €.
Nous constatons également que depuis des mois, les retraité-e-s sont accusé-e-s de tous les maux, responsables d’une grande partie de la dette du pays et du prétendu « déficit de la Sécurité sociale».
Cela revient à oublier rapidement les milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, ainsi que les aides publiques massivement versées à ces mêmes entreprises, sans aucune contrepartie en termes d’emploi, de formation professionnelle ou de revalorisation des salaires.
Rappelons que 60% des retraité-e-s perçoivent une pension inférieure au SMIC, 31% des retraité-e-s reçoivent moins de 1 000 € par mois;
Nous ne devons qu’au vote de la motion de censure que les pensions aient été enfin revalorisées de 2.2% au 1er janvier, mais les retraités sont sous la menace de la suppression des 10% d’abattement pour le calcul de nos impôts et de l’alignement du taux de CSG sur celui des actif·ves

Une réforme pour une bonne retraite est possible et nécessaire

Les communistes appellent à agir pour l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablissant  la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité

Des déplacements en car sont prévus , inscrivez vous auprès des Unions locales des syndicats

À Brest : départ à 8 h de la Maison du Peuple, 2, place Edouard-Mazé, passages au Géant (arrêt de bus Villeneuve), puis Leclerc Plougastel-Daoulas, passage à Châteaulin – Le Pouillot à 8 h 45.

À Morlaix : départ à 8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs, passage à Huelgoat 9 h 10, zone de covoiturage de Menez-Braz et Carhaix, maison des syndicats, à 9 h 35.

À Quimper : départ du parking Penvillers à 9 h. Inscriptions/contact :
usrcgt29@orange.fr ; tél. 02 98 44 37 55.

 

Ouest-France

Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

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Serge Le Quéau est militant au sein de l’union syndicale Solidaires. Il est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (Cese). Alors que deux jugements en faveur de la lutte contre les algues vertes viennent d’être rendus, il dénonce, chiffres à l’appui, la saturation dont souffrent la Bretagne et particulièrement les Côtes-d’Armor en termes d’élevage d’animaux. Une surabondance qui explique notamment la prolifération des algues vertes.

En moyenne, les Côtes-d’Armor comptent 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport de la Cour des comptes sur les algues vertes en 2021.

En moyenne, les Côtes-d’Armor comptent 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport de la Cour des comptes sur les algues vertes en 2021. | ARCHIVES

La Bretagne abrite actuellement des élevages comportant au total 120 millions d’animaux. Dans les Côtes-d’Armor, cela représente 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport sur les algues vertes produit par la Cour des comptes en 2021. Serge Le Quéau, militant au sein de l’union syndicale Solidaires, rappelle ces données pour expliquer que la région bretonne fait toujours la part belle à l’agriculture productiviste.

Un rapport passé « inaperçu »

Ce spécialiste est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (Cese). « À l’époque, notre rapport était passé un peu inaperçu, se remémore-t-il. Mais aujourd’hui, avec les différentes pollutions liées à l’eau portées à la connaissance du grand public, nos conclusions suscitent un nouvel intérêt. »

Lire aussi : Les marées vertes reflètent « l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole »

Des dizaines d’experts ont planché pendant près de dix-huit mois pour rendre cet avis au sein du Cese. Dans ce document, l’une des préconisations, en réponse à la prolifération des algues vertes, demande au gouvernement de « renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité de l’eau, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage ».

L’avis enjoint aussi l’État à « mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées ». Cet avis rencontre la forte opposition de la FNSEA, le syndical agricole majoritaire et qui le reste aussi dans les instances de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor.

« Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? »

« La terre en Bretagne ne peut pas absorber tout cet élevage », alerte le syndicaliste. « Il faut aider les agriculteurs à changer de modèle de production. Ce sont eux les premières victimes », insiste-t-il. Il bat en brèche aussi les arguments des tenants d’un certain statu quo en matière de production agricole. Au nom de la souveraineté alimentaire en France et en Europe, il serait difficile de sortir de l’agriculture dite conventionnelle. « Il faut donner du temps au temps, c’est le même argument depuis quarante ans. Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? », s’indigne Serge Le Quéau. Une étude menée au niveau européen, coordonnée par l’Inrae (1) et publiée en mars 2023, « prouve au contraire qu’il est possible de nourrir l’Europe grâce à l’agriculture biologique ».

Lire aussi : ENTRETIEN. Crise agricole : « Une colère plus sociologique qu’économique » selon ce spécialiste

Mais pour ce faire, Serge Le Quéau insiste sur la nécessaire émergence d’une volonté politique forte. Selon ce spécialiste, changer de modèle agricole « n’est pas un problème d’argent ». Les quelque 416 000 agriculteurs français touchent 15 milliards d’aides publiques et européennes. « Mais l’exploitant qui produit du maïs se voit octroyer plus de subventions que celui qui s’occupe d’élevage herbagé », déplore-t-il.

Un système qui profite aux acteurs économiques

Il faudrait donc réorienter les aides de la Politique agricole commune (Pac) vers des pratiques agricoles plus vertueuses. Mais si le système met autant de temps à évoluer, c’est qu’il « profite » toujours à un grand nombre d’acteurs économiques : « Ceux dans l’industrie phytosanitaire et le machinisme agricole notamment », pointe le syndicaliste. « Il y a des engagements politiques, certes, mais pas ou peu de contrôles. Les lobbies économiques sont plus puissants », constate-t-il, amer.

Lire aussi : Pollution aux algues vertes en Bretagne : la justice laisse 10 mois à l’État pour agir

Dans ce contexte et « malgré les pressions », la justice reste un « rempart » contre les atteintes à l’environnement. Deux jugements le confirment. Ce jeudi 13 mars 2025, le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à prendre, dans un délai de dix mois, « toutes les mesures nécessaires pour réduire significativement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole ». Ce même jour, cette même juridiction annule l’arrêté préfectoral permettant l’extension d’un poulailler géant à Plestin-les-Grèves, dont la baie est particulièrement touchée par les marées vertes.

(1) Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-la-bretagne-est-saturee-par-les-elevages-danimaux-denonce-un-syndicaliste-552b0e8c-000c-11f0-9b78-58334960577c

 

Ouest-France

À Morlaix, la BAM, le restaurant du Sew, a été placée en liquidation judiciaire

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La BAM Boîte à manger, le restaurant du Sew, a été placée en liquidation judiciaire, le 11 mars 2025. Elle avait été placée en redressement judiciaire le 14 janvier 2025.

La BAM, restaurant du Sew à Morlaix (Finistère) a été placée en liquidation judiciaire le 11 mars 2025.

La BAM, restaurant du Sew à Morlaix (Finistère) a été placée en liquidation judiciaire le 11 mars 2025. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

À Morlaix (Finistère), le restaurant la BAM (Boîte à manger), installé au Sew depuis juillet 2024, a été placé en liquidation judiciaire, mardi 11 mars 2025 par le tribunal de commerce de Brest. Le restaurant était en redressement judiciaire depuis le 14 janvier.

Le bail avec le Sew non reconduit

À cette période, le gérant, Emmanuel Métivier, était plutôt confiant sur l’avenir de la structure et avait indiqué qu’il s’agissait d’un « redressement technique pour faire une parenthèse et étaler la dette de l’Urssaf, et repartir de plus belle. Le redressement, c’est une mesure de sauvegarde. » Mais depuis, le Sew, qui louait ses locaux à la BAM, « a fait le choix de ne pas reconduire le bail », indique le gérant, mettant ainsi fin à l’activité.

La BAM s’était installée au Sew, à la Manufacture des tabacs en juillet 2024. 4 personnes et 1 apprenti y travaillaient.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/a-morlaix-la-bam-le-restaurant-du-sew-a-ete-placee-en-liquidation-judiciaire-44c67d5e-0018-11f0-889b-49069a321526

 

Ouest-France

Dans le Finistère, une mobilisation pour défendre la toponymie bretonne annulée

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Un rassemblement pour défendre la toponymie bretonne était prévu le 22 mars 2025 à Plouezoc’h, près de Morlaix (Finistère). En raison de la venue annoncée d’un groupe d’extrême droite, les organisateurs ont préféré annuler l’événement.

Le rassemblement prévu le 22 mars 2025 à Plouezoc’h (Finistère) pour défendre la toponymie bretonne est annulé.

Le rassemblement prévu le 22 mars 2025 à Plouezoc’h (Finistère) pour défendre la toponymie bretonne est annulé. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« On sait qu’on fera des déçus », glisse Jo Calvez, président de K.L.T. – Ti ar Vro Montroulez, qui fédère des associations du Pays de Morlaix qui promeuvent la langue et la culture bretonnes. Le 22 mars 2025, avec le Collectif de défense des noms de lieux-dits de Plouezoc’h, K.L.T. – Ti ar Vro Montroulez avait prévu un rassemblement à Plouezoc’h (Finistère), afin de défendre la toponymie bretonne. Dans cette commune, les noms de certains lieux-dits n’apparaissent plus sur les certificats d’adresse, sauf s’ils sont mentionnés en complément d’adresse, ce qui avait beaucoup fait réagir en 2023.

Mais K.L.T. – Ti ar Vro Montroulez a décidé d’annuler le rassemblement. En cause : « La venue non souhaitée d’un groupe politique d’extrême droite bretonne. » Sans nommer le groupe en question, la fédération d’associations indique « que les idées prônées par ce groupuscule ne peuvent en aucune manière être partagées par les idéaux qui nous animent ».

Même si le rassemblement n’aura pas lieu, K.L.T. – Ti ar Vro Montroulez veut continuer à défendre la toponymie bretonne, en envisageant de constituer « un groupe de travail pour recenser les lieux-dits et être force de proposition auprès des communes pour les accompagner dans le nommage des lieux », explique Jo Calvez. Il souligne : « Les noms des lieux-dits ont des significations, c’est un livre ouvert sur l’histoire de notre région. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/langue-bretonne/dans-le-finistere-une-mobilisation-pour-defendre-la-toponymie-bretonne-annulee-09c07a1e-0010-11f0-889b-49069a321526

 

Ouest-France

À Suscinio, les lycéens pourront découvrir la voile et les soins aux animaux

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À la rentrée de septembre, le lycée agricole de Suscinio à Morlaix (Finistère) mettra en place un module soins animalier et une option voile. Ils seront présentés, samedi 15 mars, de 9 h à 13 h, lors des portes ouvertes de l’établissement.

Solenne Garaud, CPE, Nolwenn Le Gall Appéré secrétaire générale et Daniel Clouet, directeur adjoint, du lycée de Suscinio.

Solenne Garaud, CPE, Nolwenn Le Gall Appéré secrétaire générale et Daniel Clouet, directeur adjoint, du lycée de Suscinio. | OUEST-FRANCE

Daniel Clouet, le nouveau directeur adjoint, Solenne Garaud CPE et Nolwenn Le Gall-Appéré, expliquent tout l’intérêt des nouvelles options présentes dès la rentrée de septembre.

Pourquoi organiser trois portes ouvertes au lycée de Suscinio ?

Pour faire découvrir tout le potentiel de ce lycée agricole de la seconde au BTS en passant par la voie générale, la voie technologique et la voie professionnelle. Les portes ouvertes proposées, samedi 15 mars, de 9 h à 13 h, seront suivies de celles qui auront lieu le samedi 17 mai. « Ce qui m’a vraiment frappé en arrivant dans l’établissement, c’est son ancrage dans le territoire, et la pluralité des partenariats entre le lycée et l’extérieur », souligne Daniel Clouet, responsable du lycée de Suscinio depuis janvier.

Un nouveau module soins animaliers sera proposé à partir de septembre. En quoi consiste-t-il ?

« Beaucoup d’élèves sont intéressés par les animaux. Le module soins animaliers de vingt-cinq heures par an est construit en lien avec des élevages de moutons, bovins et des écuries de chevaux du territoire de Morlaix. Il s’agit essentiellement d’apprendre à les nourrir, mais aussi de veiller à leur bien-être et apprendre à détecter les premiers signes d’une souffrance animale. » Ce module sera proposé aux élèves de seconde générale et professionnelle.

Quelles autres nouveautés sont annoncées ?

L’option voile en classe de seconde et de première. « À raison de cent heures dans une année scolaire, les élèves pourront s’initier et pratiquer le catamaran, le dériveur et la planche à voile auprès de l’école de voile de Térénez, à Plougasnou. » Par ailleurs, dans le cadre de l’option multisport, le lycée développe un partenariat avec le rugby club Pays de Morlaix, « avec l’objectif de voir les élèves, filles et garçons, participer au centre d’entraînement ».

En quoi consiste le projet Erasmus avec l’Irlande ?

En juin prochain, quatre élèves de 1re STAV (sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) production animale vont partir quatre semaines dans une exploitation agricole en Irlande. « Ce dispositif Erasmus sera développé dans d’autres classes comme le STAV aménagement. Il s’agit d’un projet monté par les enseignants, et qui est facilité par la proximité du port de Roscoff. »

Qu’est-ce qui est mis en place pour attirer les élèves de 3e à choisir Suscinio pour suivre leur classe de seconde ?

Une journée d’immersion de l’élève au sein d’une classe, le lundi, en seconde générale et, le mardi, en seconde pro. « Il suffit de contacter le lycée pour établir une convention entre le collège et le lycée », conclut Daniel Clouet.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-suscinio-les-lyceens-pourront-decouvrir-la-voile-et-les-soins-aux-animaux-255ba64a-ff25-11ef-8142-b25467c6b824

 

Ouest-France

Le tribunal annule l’arrêté permettant l’extension d’un poulailler « géant » dans les Côtes-d’Armor

Virginie GUENNEC.

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Le tribunal administratif de Rennes a annulé, ce jeudi 13 mars 2025, l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor, datant du 1er février 2023, autorisant l’agrandissement de l’élevage du Gaec de Kerboriou de 50 625 à 181 300 volailles, à Plestin-les-Grèves.

L’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor du 1er février 2023 autorisait l’agrandissement de l’élevage de volailles du Gaec de Kerboriou, de 50 625 à 181 300 volailles.

L’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor du 1er février 2023 autorisait l’agrandissement de l’élevage de volailles du Gaec de Kerboriou, de 50 625 à 181 300 volailles. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Saisi par trois associations – Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre, Plestin environnement et Eau et rivières de Bretagne – le tribunal administratif de Rennes a annulé, ce jeudi 13 mars 2025, l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor datant du 1er février 2023, autorisant l’agrandissement de l’élevage de volailles du Gaec (groupement agricole d’exploitation en commun) de Kerboriou. Celui-ci permettait au propriétaire, Kevin L’Hostis, d’élever plus de 180 000 volailles sur son site, depuis février 2023. Avant cet accord, le site accueillait quelque 50 000 poulets. Dans un communiqué, le tribunal rend publique sa décision et l’explique.

Une étude d’impact « insuffisante »

Il met en exergue la situation géographique de l’élevage, « situé sur le bassin-versant du Yar, cours d’eau qui se jette dans la baie de la Lieue de Grève, confrontée aux « marées vertes » et à ce titre concerné par le plan de lutte contre les algues vertes ». Pour le tribunal, l’étude d’impact « est insuffisante ». Il lui reproche de ne pas tenir compte « des incidences cumulées du projet avec les autres élevages situés à proximité (plus d’une dizaine) et n’analyse pas suffisamment ses enjeux sur l’air, les sols et les milieux aquatiques ».

Lire aussi : L’éleveur défend son poulailler : « Non, ce ne sera pas le plus grand élevage de Bretagne »

En raison de cette étude d’impact insuffisante, le tribunal a aussi estimé que le préfet « n’était pas en mesure de s’assurer des dangers ou inconvénients que pourrait présenter le projet pour la santé, la sécurité et la salubrité publiques, et pour la protection de la nature et de l’environnement et la ressource en eau ».

Il a également jugé que le projet est « incompatible avec le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) baie de Lannion », en ce qui concerne l’éradication des algues vertes.

Lors de l’audience qui avait eu lieu le 13 février 2025, le propriétaire Kevin L’Hostis craignait qu’une telle décision porte un coup à la filière. Il rappelait alors qu’un poulet sur deux est issu de l’importation.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/le-tribunal-annule-larrete-permettant-lextension-dun-poulailler-geant-dans-les-cotes-darmor-1532ab7c-fffe-11ef-9b78-58334960577c

 

Ouest-France

Pollution aux algues vertes en Bretagne : la justice laisse 10 mois à l’État pour agir

Adélaïde HASLE TIENGOU

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Saisi de deux recours par Eaux et rivières de Bretagne, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) enjoint l’État à agir pour la lutte contre la prolifération des algues vertes et reconnaît que les mesures prises par la préfecture sont « insuffisantes ».

La justice administrative enjoint l’État à agir pour lutter contre la prolifération des algues vertes sur le littoral breton comme ici à Yffiniac dans les Côtes-d’Armor.

La justice administrative enjoint l’État à agir pour lutter contre la prolifération des algues vertes sur le littoral breton comme ici à Yffiniac dans les Côtes-d’Armor. | ARCHIVES

Victoire judiciaire pour l’association Eaux et rivières de Bretagne. Celle-ci avait saisi le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour enjoindre la préfecture de Bretagne, donc l’État à prendre des mesures immédiates pour lutter contre la pollution des eaux par les nitrates issus de l’agriculture, à l’origine de la prolifération des algues vertes dans les baies du Finistère et des Côtes-d’Armor.

Un premier recours était donc dirigé contre le refus du préfet de la région Bretagne de prendre des mesures supplémentaires visant à lutter contre les pollutions causées par les nitrates d’origine agricole. Le second visait à la réparation d’un préjudice écologique résultant de l’insuffisance des mesures prises dans la lutte contre ces pollutions.

Lire aussi : Depuis mi-mai 2024, 40,58 tonnes d’algues vertes ont été ramassées dans les Côtes-d’Armor

Une politique publique « insuffisante »

Lors de l’audience du 13 février 2025, le rapporteur public s’était prononcé en faveur d’un nouveau délai d’actions de six mois pour laisser le temps à la préfecture de renforcer son programme de lutte contre les algues vertes.

Dans son ordonnance du 13 mars 2025, le tribunal a donné raison à l’association sur les deux points.

Les juges considèrent que la politique publique menée pour lutter contre la prolifération des algues vertes « bien qu’ayant concouru à diminuer la concentration moyenne en nitrates dans les cours d’eau bretons, demeure insuffisante pour réduire durablement le phénomène d’eutrophisation, à l’origine des échouages d’algues vertes sur le littoral ».

Lire aussi : « Une plage sur cinq est polluée » : En Finistère, elle réalise une publicité sur la qualité des eaux

Le tribunal enjoint donc au préfet de la région Bretagne de prendre dans un délai de dix mois « toutes les mesures nécessaires pour réduire effectivement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole sur le territoire breton, en se dotant notamment d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées ».

La préfecture a la possibilité de faire appel de cette décision.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pollution-aux-algues-vertes-en-bretagne-la-justice-laisse-10-mois-a-letat-pour-agir-82858ef0-fffa-11ef-8142-b25467c6b824

 

Ouest-France

L’association L214 dénonce les conditions d’élevage dans huit exploitations porcines en Bretagne

Gaëlle COLIN et Soizic QUÉRO.

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Après avoir épinglé un élevage porcin, en septembre 2024, dans les Côtes-d’Armor, l’association L214 dénonce, à travers une vidéo, cette fois « les pratiques cruelles et illégales » dans huit exploitations costarmoricaines. Mercredi 12 mars 2025, huit plaintes pour maltraitance ont été déposées auprès des procureurs de la République de Saint-Brieuc et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Dans sa vidéo, L214 interpelle l’enseigne E.Leclerc et l’incite « à s’engager à respecter les critères du Pig Minimum Standards, une série de mesures qui évitent le pire pour les cochons (photo d’illustration).

Dans sa vidéo, L214 interpelle l’enseigne E.Leclerc et l’incite « à s’engager à respecter les critères du Pig Minimum Standards, une série de mesures qui évitent le pire pour les cochons (photo d’illustration). | THIERRY CREUX / ARCHIVES OUEST-FRANCE

La vidéo dure une minute. Une minute durant laquelle l’association de défense des animaux L214 épingle, ce jeudi 13 mars 2025, huit élevages de cochons dans les Côtes-d’Armor (Plénée-Jugon, Saint-Clet, Plouguenast-Langast, Lamballe-Armor, Plouvara, Gommenec’h, Châtelaudren-Plouagat et Plestan). Ces images, tournées en octobre et novembre 2024, révèlent, selon l’association, « des pratiques cruelles et illégales » : « Les truies sont enfermées dans des cages. Tous les animaux ont la queue coupée. Des animaux sont blessés ou malades et laissés sans soins. Certains sont à l’agonie, d’autres déjà morts », s’indigne L214.

Des images provenant de huit élevages différents

Lire aussi : Les élevages des Côtes-d’Armor souvent épinglés par L214 et ses vidéos de maltraitances animales

C’est la première fois que l’association dévoile une série d’images provenant de huit élevages différents. Selon nos informations, certains de ces élevages ne sont pas au courant de ce tournage. Toutes ces exploitations dépendant des groupements coopératifs bretons Elpor et Evel’up, qui envoient leurs cochons à l’abattoir de Kermené, au Mené, près de Loudéac, indique L214. Un abattoir qui est une filiale du groupe E.Leclerc pour sa marque Repère et les boucheries de ses magasins.

Sollicitée, la direction de Kermené dit accorder « la plus grande attention aux éléments soulevés par l’enquête de L214 et tient, dès à présent, à condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage ».

E. Leclerc vérifie de son côté les informations révélées dans les vidéos avant de prendre des mesures. « La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné. Pour rappel, dès les premières alertes, en mars 2024, nous avons mis en place plusieurs actions concrètes pour garantir un contrôle renforcé de nos approvisionnements parmi lesquelles : un audit indépendant mené par Bureau Veritas (...) et la mise en place d’actions correctives en collaboration avec les groupements de producteurs concernés. Depuis le 1er février 2025, nous avons également renforcé nos cahiers des charges. En effet, seuls les éleveurs bénéficiant de la certification « Le Porc Français » peuvent désormais travailler avec le groupement E.Leclerc. Sans cette certification, aucun contrat n’est établi. »

Une enquête ouverte

L214 a déposé huit plaintes pour mauvais traitements auprès des procureurs de Saint-Brieuc et Saint-Malo. Ce dernier, Fabrice Tremel, a confirmé et indique avoir ouvert une enquête. Dans sa vidéo, L214 interpelle E.Leclerc et l’incite « à s’engager à respecter les critères du Pig Minimum Standards, une série de mesures qui évitent le pire pour les cochons ».

Lire aussi : Cochons malades, cadavres, lisier : L214 dénonce « l’horreur » dans un élevage de porcs du Morbihan

Ce n’est pas la première fois que l’association vise des élevages porcins . En septembre 2024, L214 avait pointé des problématiques similaires à Saint-Carreuc (Côtes-d’Armor) et Malansac (Morbihan), aussi fournisseurs de E.Leclerc La préfecture des Côtes-d’Armor a depuis mis en demeure l’élevage de Saint-Carreuc. « Des mesures prescrites ont été mises en œuvre et la procédure judiciaire suit son cours », précise cette dernière à Ouest-France.

La juge des référés du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc a également rendu le délibéré, le 6 mars 2025, en rejetant les demandes de cet éleveur costarmoricain pour les dommages et intérêts et le retrait des images. L’élevage morbihannais, lui, a depuis été placé en liquidation judiciaire.

Des contrôles insuffisants ?

Quand les services de l’État ont connaissance de telles irrégularités, « il est procédé à une étude des éléments, qui peut mener à un contrôle sur place, permettant de relever ou non les non-conformités décrites, et engager, le cas échéant, les suites administratives ou pénales adaptées, répond la préfecture. Tout signalement ou situation découverte lors d’un contrôle fait l’objet d’un traitement systématique ».

Malgré ces contrôles réguliers, cela n’empêche pas L214 de tirer à nouveau la sonnette d’alarme. Pour les huit élevages, « la direction départementale de protection des populations a entamé une synthèse des faits mentionnés dans les plaintes et l’historique des contrôles, permettant de programmer des contrôles sur place. Suivant les situations observées, des éléments complémentaires pourront être communiqués dans les prochains jours », commentent les services de l’État.

Samedi 15 mars 2025, les militants de L214 se rassembleront devant 38 supermarchés E.Leclerc, dont quatre en Bretagne (Brest, Rennes, Vannes et Hennebont), « pour sensibiliser les clients et demander à l’enseigne de tourner le dos à ces pratiques cruelles ».

https://www.ouest-france.fr/societe/l214/lassociation-l214-denonce-les-conditions-delevage-dans-huit-exploitations-porcines-en-bretagne-818d5558-ff57-11ef-9b78-58334960577c

 

Ouest-France

Ces trois communes des environs de Morlaix ont été les plus touchées par les cambriolages en 2024

Zoé BOIRON.

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Les gendarmes de la communauté de brigades de Plourin-lès-Morlaix (Finistère), qui interviennent sur seize communes du territoire, ont noté une baisse des cambriolages, des crimes et délits. Toutefois, trois communes restent toujours les plus touchées.

Les chiffres de la délinquance et de l’accidentologie de 2024, dans le secteur de la communauté de brigades de Plourin-lès-Morlaix (Finistère), ont été dévoilés en ce début du mois de mars 2025.

Les chiffres de la délinquance et de l’accidentologie de 2024, dans le secteur de la communauté de brigades de Plourin-lès-Morlaix (Finistère), ont été dévoilés en ce début du mois de mars 2025. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE ARCHIVES

L’inspection annuelle de la communauté de brigades (CoB) de Plourin-lès-Morlaix (Finistère), qui s’est déroulée le 6 mars 2025, est l’occasion de faire un bilan sur l’année écoulée. Globalement, les chiffres sont à la baisse entre 2023 et l’année 2024. Voici ce qu’il faut en retenir.

La CoB de Plourin-lès-Morlaix gère seize communes

Outre Morlaix et Saint-Martin-des-Champs en zone police, les gendarmes de la CoB de Plourin-lès-Morlaix interviennent dans seize communes du secteur, soit un bassin de vie de 29 500 habitants. La CoB compte trois unités situées à Lanmeur, Plouigneau et Plourin. Cela représente un gendarme pour 1 230 habitants.

Les cambriolages en baisse

En 2023, 90 cambriolages ont eu lieu sur le secteur. En 2024, ce nombre est tombé à 76, soit une baisse de 15 %. Les communes les plus touchées sont Plourin-lès-Morlaix (18 cambriolages contre 23 faits en 2023), Plouigneau (16 contre 11), et Locquirec (11 contre 17).

Neuf accidents de la route, dont un mortel

Sans donner de précisions sur les chiffres de l’année passée, la CoB constate une légère baisse des accidents de la route et une baisse significative des décès. En 2024, on déplore neuf accidents corporels. L’un d’eux a été mortel pour un motard de 47 ans, en septembre, à Garlan.

Parmi les causes identifiées, quatre accidents s’expliquent par une conduite sous l’empire d’un état alcoolique, deux sont liés au non-respect d’une priorité et un seul est dû à une vitesse excessive ou inadaptée.

Les crimes et délits en baisse

Après une hausse des crimes et délits entre 2021 et 2022, année charnière après une vie parfois sous cloche en raison du Covid, leur nombre ne cesse de baisser. Il est passé de 752 en 2023 à 643 en 2024.

Les interventions aussi ont connu une légère baisse. Elles sont passées sous la barre des 1 000 en 2023 et s’établissent à 955 en 2024.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/ces-trois-communes-des-environs-de-morlaix-ont-ete-les-plus-touchees-par-les-cambriolages-en-2024-1e0a8f88-ff2e-11ef-889b-49069a321526

 

Ouest-France

Après un long chantier, ce vieux gréement de Perros-Guirec retrouvera la mer en avril

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C’est en préparant les travaux annuels, en septembre 2024, que les bénévoles de l’Ar Jentilez ont découvert l’ampleur du problème. Une pièce à l’arrière de la coque du vieux gréement de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) se désagrégeait sous la pourriture. Après un chantier titanesque mené en lien avec la commune, le flambard devrait de nouveau voguer sur les flots à compter du mois d’avril 2025.

Après un chantier hivernal éreintant, les bénévoles remettront l’« Ar Jentilez » à l’eau début avril.

Après un chantier hivernal éreintant, les bénévoles remettront l’« Ar Jentilez » à l’eau début avril. | OUEST-FRANCE

« Ce qui ne devait être qu’un banal chantier d’entretien s’est transformé en un gigantesque défi technique et financier », entame Florent Brodin. En ce vendredi 7 mars 2025, le président de l’association de l’Ar Jentilez, célèbre flambard de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), couve des yeux le navire mis au sec au sein des anciens locaux techniques de la Ville.

La réplique de goémonier mis a l’eau en 1992, a en effet connu « un arrêt technique majeur, comme on dit dans le jargon. Au printemps 2024, un charpentier a décelé une fragilité de l’étambot, une pièce maîtresse de la structure située à l’arrière du navire. »

L’Ar Jentilez a tout de même pu naviguer pendant la saison 2024, en prenant toutes les précautions nécessaires. Mais en septembre, à l’aune d’analyses plus poussées « on s’est rendu compte que le bois était rongé par la pourriture et les champignons, et qu’il fallait envisager un remplacement complet de cette pièce. »

Lire aussi : Cinq choses à savoir sur l’Ar Jentilez, le vieux gréement de Perros-Guirec qui fête ses 30 ans

Un chantier difficile

Reste qu’un tel chantier ne s’improvise pas. « Il fallait trouver un endroit susceptible d’accueillir l’Ar Jentilez au sec pendant plusieurs mois, ainsi que des charpentiers de marine prêts à relever le défi de cet important chantier », reprend Florent Brodin.

Grâce à la mairie de Perros-Guirec, propriétaire du vieux gréement, ils trouveront finalement l’endroit – un hangar des anciens services techniques, rue du Colombier. Question main-d’œuvre, c’est en la personne de Klas Stelleman, charpentier de marine établi a Paimpol et fin connaisseur des vieux gréements, que l’association placera sa confiance.

Lire aussi : Paimpol. Klas Stelleman et le Kotick, 28 ans plus tard

« Le navire était coupé en deux »

Aidé par Louison Sentenero, du chantier Loups de mer, Klas Stelleman déniche une pièce de bois susceptible de remplacer l’étambot, et l’impressionnant chantier commence. Certaines opérations auront marqué les esprits : « Une fois que la pièce pourrie a été enlevée, le bateau était coupé en deux. C’était très impressionnant », se remémore Patrick Loisel, adjoint en charge du nautisme à la mairie, aujourd’hui soulagé de voir aujourd’hui l’A r Jentilez en un seul morceau.

Mais l’expertise et la passion des deux charpentiers finissent par parler : après 320 heures de travail, le nouvel étambot s’encastre parfaitement entre les parois du navire, lui rendant sa silhouette originelle.

La partie mécanique et le bâti moteur du vieux gréement ont également été entièrement révisés par le chantier naval Plaisance service, de Saint-Quay-Perros. L’acquisition d’une nouvelle grand-voile et le travail de peinture et de carénage des bénévoles complètent ce grand lifting de l’Ar Jentilez, qui permettra au navire d’apparaître sous son meilleur jour lors de sa participation au Festival du chant de marins de Paimpol, les 8, 9 et 10 août 2025.

Appel à la générosité pour boucler le budget

Ces travaux hivernaux des plus urgents représentent malgré tout un coût important pour l’association, qui a dû débourser près de 62 000 € pour ces diverses opérations. « Nous en financerons une partie sur fonds propres, mais ça ne sera pas suffisant », reprend Florent Brodin.

La commune, propriétaire du vieux gréement, participe à hauteur de 21 000 € à ce gigantesque chantier. « Nous sommes malgré tout dans l’obligation de faire un appel aux dons et au mécénat pour essayer de récupérer un montant de 11 000 € », poursuit le président de l’association. Une cagnotte est ouverte sur HelloAsso pour boucler le budget.

Pour célébrer cette résurrection du vieux gréement, une grande fête sera organisée sur le port de Ploumanac’h avant la remise à l’eau, début avril.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/apres-un-long-chantier-ce-vieux-greement-de-perros-guirec-retrouvera-la-mer-en-avril-52c078d2-fb78-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Ouest-France

À Morlaix, cette association organise un salon pour financer l’accueil de réfugiés palestiniens

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Pour financer l’accueil de jeunes palestiniens fuyant la guerre, l’association de jumelage Morlaix-Wavel, qui entretien des liens avec un camp de réfugiés palestiniens au Liban, organise un salon artisanal, dimanche 16 mars 2025, à Plourin-lès-Morlaix (Finistère).

L’équipe de Morlaix-Wave organise un salon d’artisanat et de produits locaux pour financer la visite de jeunes palestiniens, à Plourin-les-Morlaix (Finistère), dimanche 16 mars 2025.

L’équipe de Morlaix-Wave organise un salon d’artisanat et de produits locaux pour financer la visite de jeunes palestiniens, à Plourin-les-Morlaix (Finistère), dimanche 16 mars 2025. | OUEST-FRANCE

L’association de jumelage entre Morlaix (Finistère) et le camp de réfugiés palestinien de Wavel – situé au Liban, près de Balbec, à la frontière syrienne – a vu le jour en 2007, sous l’impulsion de Jean-Marc Nayet, de Locquénolé, très sensible au sort de ces populations.

Alors que le conflit opposant Israël au Hamas se poursuit, Morlaix-Wavel organise un salon des artisans, avec des produits locaux et d’autres importés de Palestine, pour récolter des fonds. L’objectif : financer l’accueil de jeunes palestiniens fuyant la guerre. Le salon aura lieu à Plourin-les-Morlaix, dans la salle du Cheval-Blanc, mise à disposition par la municipalité, dimanche 16 mars 2025.

LIRE AUSSI : Morlaix, seule étape en Finistère du drapeau de la libération, signe de soutien aux Palestiniens

À découvrir

Morlaix-Wavel adhère à l’association nationale pour des jumelages de camps palestiniens avec des villes françaises (AJPF). Celle-ci a été créée en 1982 après les massacres de Sabra et Chatila au Liban, à Beyrouth Ouest. Elle a pour objectifs de développer l’amitié et la solidarité entre le peuple français et le peuple palestinien, tout en défendant la création d’un État palestinien et le droit au retour, conformément aux résolutions de l’ONU.

« La situation au Liban est devenue dramatique »

« Durant quelques années, Morlaix-Wavel a pu soutenir matériellement les personnes résidant dans le camp de Wavel grâce aux cotisations des adhérents, à des événements culturels et à l’apport de plusieurs aides financières », présente Annie-Bergot-Le Calvez, trésorière.

À ce jour, les cotisations des adhérents et quelques activités rémunératrices sont maintenues.  Nous n’avons plus d’autres sources de financements alors que la situation au Liban est devenue dramatique et s’est encore aggravée : tout contact avec Wavel est gelé , déplore Michèle Gambache, présidente. Les responsables du camp sont injoignables. Nous avons malgré tout décidé de maintenir nos actions dans le cadre de l’AJPF, afin de pouvoir rétablir les contacts et notre aide dès que possible , poursuit-elle.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-cette-association-organise-un-salon-pour-financer-laccueil-de-refugies-palestiniens-e45cd93a-fa73-11ef-8548-c974a9e992f2

 

Ouest-France

Il va faire un temps de poésie du 14 au 30 mars à Morlaix

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Des galeristes annoncent un temps de poésie sur Morlaix. Durant trois week-ends, les galeries Island, Le 6, la Tannerie et les Moyens du bord invitent le public à des ateliers de poésie, des spectacles sur le thème des volcans.

Il va faire un temps de poésie du 14 au 30 mars à Morlaix.

Il va faire un temps de poésie du 14 au 30 mars à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Un vent de poésie va souffler sur la ville de Morlaix (Finistère) à partir du vendredi 14 mars 2025. Durant trois week-ends, les deux galeries de la rue du Mur (Island ; Le 6), la Tannerie et les Moyens du bord invitent le public à des causeries, des ateliers de poésie et d’écriture ou des spectacles musicaux ou visuels sur le thème des volcans.

Vendredi 14 mars 2025, à 20 h, Suuij, un spectacle musical mêle le violoncelle et la voix de Juliette Divry à la Galerie Le 6. Ce même jour, le Cercle des écrivains de Locquirec accueille, au Varcq (18 h), le photographe Hervé Jézéquel et l’ethnographe Vanessa Doutreleau, autour de la première partie de « Poésie des glaciers et des volcans ».

Samedi 15 mars, à 15 h, le public retrouvera Hervé Jézéquel à la galerie Island, pour la seconde partie de « Poésie des glaciers et des volcans ». Dans le même temps, La Tannerie proposera, de 14 h à 18 h, « Voyage en intimité », au travers des œuvres d’Andreea Zahiu, Ximena Leon Lucero et Gérard Rouxel. Toujours le 15 mars, mais à 20 h, la galerie Le 6 servira de cadre à une soirée lecture.

Dimanche 16 mars, à 10 h, Klariz Bailleul animera un atelier d’écriture à La Tannerie. Toujours à La Tannerie, à 15 h dernière rencontre de « Poésie des glaciers et des volcans ».

Vieux gréement et randonnée

Samedi 22 mars, à 14 h, aux Moyens du Bord, le graphiste Hugo Soriso animera un atelier-performance. Le même jour, la galerie Island accueillera, à 16 h 30, la quatrième partie de « Poésie des glaciers et des volcans ». « Einar et Àsgeir, de père en fils » sera jouée en musique.

Samedi 29 mars, à 16 h, le Phoenix, un vieux gréement amarré au port de Morlaix, reçoit Antony Hequet et Nadine Renert, deux artistes du collectif Gyre, pour un hommage poétique à la mer et aux marins.

Le soir, à 20 h, on pourra participer à une randonnée en poésie (départ à la galerie Le 6) autour de Poésie et divination avec Gautier Degandt. Ce dernier animera un atelier d’écriture, le dimanche matin, dans cette même galerie.

Réservations : le6ateliergalerie.fr ; galerie.island@protonmail.com ; courantsdart29@gmail.com ; mediation@lesmoyensdubord.fr.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/il-va-faire-un-temps-de-poesie-du-14-au-30-mars-a-morlaix-64abf476-fe7b-11ef-8142-b25467c6b824 

 

Ouest-France

«Beaucoup disaient merci monsieur le Président» : en Bretagne, ils exhument les cahiers de doléances

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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En Finistère, dans la circonscription Douarnenez – Pont-l’Abbé (Finistère), un collectif citoyen a sorti de l’oubli les « cahiers de doléances », mis en place en 2019, en réponse à la crise des Gilets jaunes. Il a élaboré une exposition et envisage d’autres actions pour rendre à ces écrits « une existence publique ».

Hervé Colimard, Chantal Gély et Anne Hellegoët font partie du collectif citoyen qui a exhumé les cahiers de doléances de la circonscription Douarnenez – Cap-Sizun – Pont-l’Abbé.

Hervé Colimard, Chantal Gély et Anne Hellegoët font partie du collectif citoyen qui a exhumé les cahiers de doléances de la circonscription Douarnenez – Cap-Sizun – Pont-l’Abbé. | OUEST-FRANCE

C’était en décembre 2018. Le mouvement des Gilets jaunes secoue le pays. En réponse à cette crise, le Président Emmanuel Macron lance le « grand débat national ». À l’iniative des maires ruraux, les Français sont alors invités à exprimer leurs revendications dans des « cahiers de doléances », ouverts dans les mairies. Un exercice de démocratie directe qui trouve un large écho : près de 200 000 contributions seront consignées dans pas moins de 20 000 ouvrages ouverts dans les mairies, jusqu’en mars 2019. Pourtant, ces cahiers de doléances ne seront jamais publiés, ni exploités.

Six ans après, en Finistère, dans l’Ouest-Cornouaille, un « collectif citoyen », composé d’une dizaine de membres actifs et « beaucoup plus » de sympathisants, qui, pour certains, ont milité au sein de l’union de la gauche, lors des élections législatives anticipées de juin 2024, a entrepris un « travail de longue haleine » : sortir de l’oubli les cahiers des 41 communes de la circonscription Douarnenez – Cap-Sizun – Pont-l’Abbé.

« On sent qu’il y avait de l’attente »

C’est le film documentaire Les Doléances qui a été le point de départ de cette initiative. Hélène Desplanques, la réalisatrice, a enquêté pendant plus de deux ans dans les archives départementales – où ont été classés les cahiers – pour consulter ces contributions et retrouver leurs auteurs.

« C’est comme ça que nous nous sommes penchés sur le sujet », explique Hervé Colimard, cheville ouvrière du collectif, qui indique que des démarches similaires à la leur ont été menées dans au moins 27 autres départements.

Après avoir reçu l’accord de la préfecture du Finistère en novembre 2024, le groupe a pu éplucher et numériser une trentaine de cahiers au total. Soit près de 600 pages. « Le pouvoir d’achat, la justice sociale et le maintien des services publics sont les thèmes qui reviennent le plus souvent, constatent Hervé Colimard et sa collègue Chantal Gély.  Les cahiers contiennent essentiellement des propositions. Comme le retour de l’impôt sur la fortune (ISF) ou la suppression de la CSG pour les retraités. Il y a aussi des propos très personnels. On ressent parfois de la colère. »

«  Beaucoup de doléances se terminent par “Merci monsieur le Président”, souligne Anne Hellegoët, autre membre du collectif.  On sent qu’il y avait de l’attente. Les gens y ont cru. »

Exposition et projections

Afin de « rendre une existence publique » à ces écrits, le collectif a monté une exposition qui reprend l’historique des cahiers et les revendications « les plus représentatives ». Elle est actuellement visible dans le hall du cinéma La Balise et sera « dupliquée » à la Maison solidaire de Kermarron, du 14 au 16 mars. La copie du cahier de doléances de Douarnenez est d’ailleurs consultable dans le cadre de cette exposition. « Elle a été totalement anonymisée », précise Hervé Colimard.

Des projections des Doléances sont également programmées dans des communes de la circonscription. Autres projets dans les cartons : déclamer des extraits des cahiers pendant des soirées slam ou sur des marchés du territoire, faire des collages sur des panneaux d’affichage libre, et même monter un spectacle.

« Ces doléances sont une fabuleuse source d’information pour nos politiques », glisse Hervé Colimard.

Jeudi 13 mars, à 20 h, à la salle polyvalente de Cléden-Cap-Sizun et vendredi 14 mars, à 20 h, au cinéma La Balise, 39, rue Louis-Pasteur, à Douarnenez, projection du film Les Doléances, en présence de Fabrice Dalongeville, maire d’Auger-Saint-Vincent (Oise) et protagoniste du documentaire.

https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/beaucoup-disaient-merci-monsieur-le-president-en-bretagne-ils-exhument-les-cahiers-de-doleances-ee5e799c-fd8a-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Ouest-France

Ils organisent une course inédite sur cette petite île bretonne : gravir les 198 marches du phare

Zoé BOIRON.

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Il faudra avoir le cœur bien accroché, mais le jeu, ou plutôt la vue, en vaut la chandelle. Une course contre la montre est organisée samedi 29 mars 2025, à 14 h, dans le phare de l’île de Batz (Finistère). Cinquante concurrents partiront à l’assaut des 198 marches.

Le phare de l’île de Batz, au large de Roscoff (Finistère), ne peut pas accueillir plus de vingt personnes en même temps. Les 50 concurrents seront donc répartis par groupes, et une minute séparera chaque départ individuel.

Le phare de l’île de Batz, au large de Roscoff (Finistère), ne peut pas accueillir plus de vingt personnes en même temps. Les 50 concurrents seront donc répartis par groupes, et une minute séparera chaque départ individuel. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les courses d’escalier sont de plus en plus répandues en France, mais il est plus rare de devoir gravir celui d’un phare. Après Eckmühl à Penmarc’h et l’île Vierge à Plouguerneau, au tour du phare de l’île de Batz (Finistère) d’être le théâtre d’un défi sportif. Cette course contre la montre aura lieu samedi 29 mars 2025.

70 m au-dessus de la mer

L’association île de Batz Initiatives s’échine pour animer ce petit confetti de terre de 3,05 km2, au large de Roscoff. Habituée à organiser les « courses historiques des 10 km et semi-marathon sur l’île », l’association a voulu insuffler un peu de nouveauté. À partir de 14 h, cinquante concurrents s’élanceront dans les 198 marches du phare de 44 mètres.

« Ça demande surtout du cardio. Le plus difficile : ça tourne ! C’est plus compliqué de gérer l’effort parce qu’il faut maîtriser son équilibre », prévient Anne Diraison, de l’association Ile-de-Batz Initiatives. Une fois au sommet, les coureurs pourront admirer la vue panoramique, qui embrasse à la fois les terres et l’horizon marin. Le phare se situe à 70 m au-dessus du niveau de la mer.

Des places encore disponibles

Les organisateurs ont tout prévu pour éviter les embouteillages dans l’étroit escalier de l’édifice. Les coureurs seront regroupés par niveaux, en groupe de dix. Pour cela, l’association demande le temps réalisé sur 400 m, au moment de l’inscription. Une minute séparera les départs de chacun des coureurs. Dès qu’un groupe aura regagné la terre ferme, un nouveau s’élancera.

À trois semaines de l’événement, les organisateurs ont enregistré une vingtaine de dossards. « On manque de filles ! » encourage Anne Diraison. La date a été choisie en fonction du calendrier des autres courses et avant que le plus fort de la saison touristique ne démarre avec les vacances scolaires du mois d’avril.

Lire aussi : Joyau breton frappé par la tempête Ciaran, le jardin exotique de l’île de Batz se réinvente à partir de ses plaies

Grandes marées : attention aux horaires de navette

« Il n’y a pas trop de monde sur l’île à cette période, poursuit Anne Diraison. Cette idée, c’est aussi une manière de proposer une animation aux habitants et aux saisonniers qui viennent d’arriver. » La montée des marches se fera en musique grâce à la fanfare de la baie de Morlaix, Pattes à caisse. Un dispositif vidéo permettra aux spectateurs de voir ce qui se passe au sommet. La fête se poursuivra après l’ascension, lors d’une soirée à la salle Ker Anna (buvette et restauration sur place).

Attention toutefois : ce samedi correspond à des épisodes de grandes marées. Les horaires des navettes en direction de l’île sont amenés à être modifiés. Il faut donc anticiper sa venue, et envisager une arrivée sur l’île au cours de la matinée.

Contact pour s’inscrire : iledebatz@orange.fr ; Tarif : 10 €. Tél. 06 03 93 35 22.

https://www.ouest-france.fr/sport/running/ils-organisent-une-course-inedite-sur-cette-petite-ile-bretonne-gravir-les-198-marches-du-phare-4b8ec7ee-fdd0-11ef-96f1-e130525ba9af

 

Le Diben mardi 11 mars 2025

Chorales "Musika" et "A tout bout d’chants" Plougasnou dimanche 09 mars 2025

Chorales "Musika" et "A tout bout d’chants" Plougasnou dimanche 09 mars 2025. Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/C9bMcXxaLQ4?si=LbG2iA5dblEtMo3U

 

Ouest-France

Les Écologistes du pays de Morlaix dénoncent le gâchis de Celeste dans une campagne d’affichage

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Les Écologistes du pays de Morlaix (Finistère) ont lancé une campagne d’affichage pour dénoncer le gaspillage financier de Celeste, entreprise en partie soutenue par de l’argent public. Placée en liquidation judiciaire en juin 2024, elle ambitionnait de devenir une compagnie aérienne.

Placée en liquidation judiciaire en juin 2024, la compagnie aérienne Celeste, basée à Morlaix (Finistère), est aujourd’hui visée par une campagne.

Placée en liquidation judiciaire en juin 2024, la compagnie aérienne Celeste, basée à Morlaix (Finistère), est aujourd’hui visée par une campagne. | CELESTE

Des affiches ont commencé à apparaître à certains coins de rue. Les Écologistes du pays de Morlaix (Finistère) ont lancé, en ce mois de mars 2025, une campagne d’affichage concernant l’entreprise Celeste. Placée en liquidation judiciaire en juin 2024, elle projetait de devenir une compagnie aérienne et d’investir la ligne Brest - Orly.

Si la plupart des sommes d’argent public étaient placées sous séquestre et soumises à condition, 338 420 € de Morlaix Communauté et 500 000 € de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) soit près de 850 000 €, ont bien été injectés dans Celeste.

« Aberration sociale et écologique »

Dans un communiqué diffusé ce lundi 10 mars, les Écologistes dénoncent « une gabegie financière », et « une aberration sociale et écologique ». Le parti rappelle avoir fait part de ses inquiétudes dès 2023.

« Il est urgent de trouver des alternatives moins polluantes et d’investir massivement dans la transition écologique », peut-on lire sur l’affiche.

Les Écologistes de Morlaix précisent aussi avoir recours à l’affichage sauvage, en raison du faible nombre de panneaux d’affichage libre. Une thématique dont ils se sont emparés en novembre 2024.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/les-ecologistes-du-pays-de-morlaix-denoncent-le-gachis-de-celeste-dans-une-campagne-daffichage-c148b328-fdbc-11ef-96f1-e130525ba9af

 

Ouest-France

Une manifestation organisée contre l’extension d’un élevage porcin dans le Finistère

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Une douzaine d’associations environnementales du pays de Quimperlé appellent la population à manifester, le mercredi 19 mars 2025, devant la mairie de Riec-sur-Bélon (Finistère), pour dire leur opposition à l’extension d’un élevage de porcs.

Des représentants d’associations ont transformé le panneau de Riec-sur-Bélon, dimanche 9 mars 2025, pour protester contre l’extension d’un élevage porcin.

Des représentants d’associations ont transformé le panneau de Riec-sur-Bélon, dimanche 9 mars 2025, pour protester contre l’extension d’un élevage porcin. | DR

Dimanche 9 mars 2025, des représentants d’associations de protection de l’environnement ont transformé le nom de la commune de Riec-sur-Bélon (Finistère) pour marquer leur opposition à l’extension d’un élevage de porcs de la SCEA de Goulet, dont l’enquête publique se termine le mercredi 19 mars 2025.

Il est prévu une augmentation du cheptel de 30 % , portant de 1 635 à 2 131 le nombre d’animaux sur l’exploitation. Le plan d’épandage est constitué de 144,5 ha de terres de la SCEA et de 72 ha de terres mises à disposition par deux autres exploitants.

« Les algues vertes se développent sur nos rives »

Les associations rappellent que  ce secteur fait l’objet d’une ZAES (zone à enjeu sanitaire) depuis 2023, que les algues vertes se développent sur nos rives et que nos rivières sont souvent touchées par des pollutions ». Elles demandent si  une telle concentration d’élevages en Bretagne est responsable, soutenable, acceptable ? 

Selon elles,  à Riec-sur-Belon, nous dénombrons déjà quatre cochons par habitant. Si l’intérêt économique est avancé par les élus, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué : le tourisme, la pêche, la conchyliculture ne sont pas des moindres. 

Les associations invitent les citoyens à s’exprimer dans le registre en ligne de consultation avant le 19 mars, sur la plateforme www.registre-numerique.fr, et à manifester ce même jour, à 19 h, devant la mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/riec-sur-belon-29340/une-manifestation-organisee-contre-lextension-dun-elevage-porcin-dans-le-finistere-3c6ccb14-fdba-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Ouest-France

Ces sites de plongée du Finistère sont mis à l’honneur dans une revue spécialisée

Zoé BOIRON.

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Le magazine Subaqua, revue de la Fédération française d’études et de sports sous-marins, consacre un dossier à deux perles françaises : la Corse et le Finistère. Il fait escale dans la baie de Morlaix, ainsi qu’à l’Aber Wrac’h.

La baie de Morlaix (Finistère), avec son château du Taureau, est aussi un haut lieu de plongée.

La baie de Morlaix (Finistère), avec son château du Taureau, est aussi un haut lieu de plongée. | ALEXANDRE LAMOUREUX / CCIMBO MORLAIX

Des eaux cristallines, une faune sous-marine variée et colorée… La richesse de la baie de Morlaix n’a pas échappé à la Fédération française d’études et de sports sous-marins. Dans son numéro de mars-avril 2025, la revue Subaqua consacre un dossier de plusieurs pages à deux perles françaises : le Finistère et la Corse.

Ainsi, les villes de Calvi et de Bastia côtoient la baie de Morlaix et l’Aber Wrac’h. On y trouve une description de plusieurs sites de plongée. L’article, réalisé avec l’appui du Groupe subaquatique Morlaix Plouezoc’h (GSMP), rappelle aussi qu’il faut respecter certaines règles pour ne pas se mettre en danger avec les marées et les courants.

Il donne aussi quelques conseils de visite sur terre avec le château du Taureau, le cairn de Barnenez ou encore l’église Saint-Etienne de Plouezoc’h.

Pour avoir accès au numéro, Subaqua propose différents types d’abonnements, numérique ou papier.

https://www.ouest-france.fr/tourisme/ces-sites-de-plongee-du-finistere-sont-mis-a-lhonneur-dans-une-revue-specialisee-8d4a68c0-fdb0-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Ouest-France

Sous « la pression », cette commune bretonne réduit la voilure de sa paillote de bord de mer

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Dans l’espoir de trouver « un consensus » avec l’association Plestin Environnement, qui reproche à une guinguette de la commune d’être notamment contraire à la loi Littoral, les élus de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) viennent de se positionner. Ils encouragent sa réouverture saisonnière mais en limiteront la durée (trois mois) et son emprise. Suffisant pour éteindre les critiques des militants de l’association et les dissuader de saisir la justice comme ils menaçaient de le faire ?

Dans l’espoir de trouver un consensus avec Plestin Environnement, la commune autorise une petite restauration estivale de type guinguette sur la cale à La Roche d’Argent mais sur une période écourtée (du 20 mai à mi-septembre).

Dans l’espoir de trouver un consensus avec Plestin Environnement, la commune autorise une petite restauration estivale de type guinguette sur la cale à La Roche d’Argent mais sur une période écourtée (du 20 mai à mi-septembre). | OUEST-FRANCE

Touché mais pas complètement coulé, le Petit Bain à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) ? Dans le viseur de Plestin Environnement, cette paillote vient en tout cas de recevoir le soutien explicite des élus de la commune. Lesquels avaient à se prononcer dans la perspective de la saison touristique : renouveler ou pas l’autorisation d’implantation saisonnière de cette guinguette du bord de mer, à la Roche d’Argent ?

Guinguettes et foodtrucks autorisés

Pointée par Plestin Environnement comme « contraire à la loi Littoral pour s’être installée à moins de 100 mètres du rivage, en dehors des zones urbanisées », la paillote du Petit Bain avait vu son avenir compromis par la menace de l’association, brandie à l’automne dernier. Celle de « saisir le tribunal administratif » en cas de réouverture pour faire annuler l’arrêté municipal (s’il était pris).

Lire aussi : La loi Littoral fait tanguer l’avenir de cette paillote de bord de mer dans les Côtes-d’Armor

Mais ce lundi 10 mars 2025, on apprend que « le conseil municipal a autorisé le maire à lancer un appel à candidature pour les restaurants éphémères du type guinguettes et food-trucks dans la commune, notamment au bord de la mer à Saint-Efflam, dans l’estuaire de Toul an Hery et sur la cale de la Roche d’Argent ».

« Malgré les menaces »

Dans un courrier adressé à Plestin Environnement et transmis à la presse, le maire Christian Jeffroy évoque la recherche d’ « un consensus » dans ce dossier controversé. Et évoque une décision « prise malgré les menaces de saisine du tribunal administratif » de l’association. Laquelle reprochait également à la paillote des pollutions sonores et lumineuses en zone naturelle.

« Malgré cette pression, nous confirmons notre volonté de continuer à développer le tourisme et l’économie à Plestin-les-Grèves et sommes convaincus que ces installations légères y contribuent fortement, se positionne le maire. Elles offrent, par ailleurs, une diversité événementielle et gastronomique à nos touristes mais aussi aux Plestinais, notamment notre jeunesse. »

Des limites (im)posées

Reste qu’en réponse aux griefs avancés par les militants de Plestin Environnement, les élus de Plestin ont consenti à revoir la copie de la guinguette de la Roche d’Argent (ouverte d’avril à septembre depuis 2020), à la voilure réduite. Emprise réduite, durée limitée désormais « à moins de trois mois »… Les élus donnent la possibilité à une paillote de réinvestir les lieux mais avec plus de sobriété.

Prenant également en considération « les craintes de l’association liées à la préservation des lieux », les élus se disent « vigilants […] à ce que le titulaire du marché respecte les normes en vigueur sur le bruit émis, les émissions de lumière le soir et la propreté des lieux, plage comprise ».

Lire aussi : « On veut faire du Petit Bain un symbole », revendique Plestin Environnement

Ces nouvelles dispositions suffiront-elles à éteindre les critiques de Plestin Environnement et à la dissuader de saisir le tribunal ? Le maire de la commune, lui, assortit sa décision du credo selon lequel « l’environnement tient une place tout aussi importante que l’économie dans nos décisions sans que les deux soient opposés, bien au contraire. Notre équipe municipale n’a pas été élue pour opposer les gens mais bien pour les réunir et les faire vivre ensemble ».

« On n’empêche pas les gens de s’amuser »

Interrogée sur ses intentions, l’association indique qu’elle va se donner le temps avant de se positionner. « Les mesures annoncées par la commune constituent une avancée mais diminuer la durée d’activité de 6 à 3 mois, c’est juste réduire la période d’illégalité, réagit Jean Sarasin. Nous allons donc attendre la fin de l’appel d’offres pour voir ce qu’il en ressort. » L’absence de candidature constituant le meilleur scénario pour l’association, qui voit néanmoins « une différence entre un simple foodtruck mobile de quelques chaises et le décor fixe avec ses baraquements positionnés pour six mois, ces dernières années ».

« Nous allons attendre la fin de l’appel d’offres pour voir ce qu’il en ressort », indique Plestin Environnement. | OUEST-FRANCE

De leur propre aveu « un peu secoués par toutes les attaques contre nous », les membres de l’association regrettent « le malentendu : on n’empêche pas les gens de s’amuser mais de le faire au détriment de la nature, à cet endroit ». Et d’évoquer « les alternatives que constituent d’autres lieux de restauration » un peu plus dans les terres.

https://www.ouest-france.fr/environnement/sous-la-pression-cette-commune-des-cotes-darmor-reduit-la-voilure-de-sa-paillote-de-bord-de-mer-290bb3ca-fd90-11ef-96f1-e130525ba9af

 

Ouest-France

Pourquoi l’ancien ministre Guillaume Kasbarian veut faciliter l’ouverture des bars en zone rurale

Dylan DUPRAY.

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L’ancien ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian, redevenu député d’Eure-et-Loir, défend ce lundi 10 mars, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi qui vise à faciliter l’ouverture des débits de boissons dans les communes de moins de 3 500 habitants en France. L’objectif : redynamiser la vie sociale et économique en ruralité. Certains acteurs de la santé publique ne sont pas favorables à cette mesure, estimant qu’elle incite à une plus forte consommation.

La proposition de loi portée par le député Guillaume Kasbarian, visant à faciliter l’ouverture des débits de boissons dans les petites communes, est examinée ce lundi 10 mars, à l’Assemblée nationale. Ici, Guillaume Kasbarian en novembre 2024, lorsqu’il était ministre de la Fonction publique.

La proposition de loi portée par le député Guillaume Kasbarian, visant à faciliter l’ouverture des débits de boissons dans les petites communes, est examinée ce lundi 10 mars, à l’Assemblée nationale. Ici, Guillaume Kasbarian en novembre 2024, lorsqu’il était ministre de la Fonction publique. | ANDREA SAVORANI NERI / ARCHIVES NURPHOTO VIA AFP

« Remettre de la vie dans les villages. » C’est la volonté d’une proposition de loi portée par Guillaume Kasbarian, député Ensemble pour la République (EPR) d’Eure-et-Loir et ancien ministre de la Fonction publique dans le gouvernement de Michel Barnier, qui sera examinée en séance à l’Assemblée nationale ce lundi 10 mars 2025. Il souhaite simplifier l’ouverture des débits de boissons et autoriser la création de licences IV, c’est-à-dire la vente de toutes boissons, dont celles avec un taux d’alcool supérieur à 18°, dans les communes de moins de 3 500 habitants.

Lire aussi : ÉDITORIAL. Vous reprendrez bien un café ?

Cafés et bistrots, un « patrimoine français » pour le député

L’ancien ministre souhaite ainsi mettre fin à la « contrainte bureaucratique ». Et surtout au texte datant de 1941, sous le régime de Vichy, qui « empêche la création de licences IV en France », explique-t-il à Ouest-France.

La proposition de loi reprend et pérennise une dérogation mise en place entre 2019 et 2022. « Aujourd’hui, il faut l’autorisation du maire, celle du préfet également.  Ce sont des espaces de vie importants. Les cafés et les bistrots font partie du patrimoine français », souligne Guillaume Kasbarian. En cas d’adoption, une déclaration en préfecture suffira et ne remettra « nullement en cause les obligations de formation ».

En France, le nombre de cafés et de bistrots a été divisé par cinq depuis les années 1960. Pour rappel, depuis la loi du 29 septembre 1941, la création d’une licence IV en France est interdite. | ARTUR WIDAK / NURPHOTO VIA AFP

Alors que le groupe SOS a lancé le programme « 1 000 cafés » afin de faire revivre les cafés dans les villages en 2019, cette proposition « est complémentaire », promet Guillaume Kasbarian, qui évoque aussi un enjeu économique en ruralité. « On peut créer des cafés sans alcool, mais il faut multiplier l’offre. Mais avec un café et des fléchettes… C’est difficile de se faire une marge et d’en vivre. Avec l’alcool, la marge est plus importante. »

Des associations mitigées

Certaines voix ne sont pourtant pas favorables à cette proposition de loi et avancent des arguments de santé publique. « Je suis totalement contre, assure Bernard Basset, président de l’association Addictions France. Ça va augmenter l’offre de points de vente d’alcool. C’est : “Buvez pour oublier vos soucis”. » Pour répondre à la problématique de revitalisation, « la seule mise à disposition de l’alcool est très critiquable ». Bernard Basset aborde aussi la question de la sécurité routière dans les villages où « on prend la voiture, avec l’alcool, on peut avoir du mal à maîtriser sa conduite ».

Le président de la Fédération addiction, Jean-Michel Delile, n’y est quant à lui pas « totalement opposé. Toutefois, il ne faut pas lâcher sur la formation des personnes possédant des licences IV. Elles doivent avoir des messages de prévention. L’idée de revitaliser les villages avec des services publics, multiservices, c’est important. Mais les connaissant bien, ce qui va créer de l’attraction, ce sont les cafés », dont le nombre a été divisé par cinq dans le pays depuis les années 1960.

Guillaume Kasbarian, lui, se défend de favoriser la consommation d’alcool, estimant que « l’écrasante majorité » vient à hauteur de « 80 % des supermarchés » . Et met en avant le cadre réglementaire d’un débit de boissons : « Au café, c’est plus cher, le serveur contrôle la clientèle et les doses. »

Dans un communiqué, la Société française de santé publique appelle à dissocier l’enjeu « crucial » de recréer du lien social en ruralité, des « lieux où des boissons porteuses de risques sanitaires et sociaux ». Elle défend l’idée qu’il faut davantage s’appuyer sur la mise à disposition « de services ou d’activités d’ordre social, éducatif ou culturel » en ruralité.

https://www.ouest-france.fr/sante/addictions/alcool/pourquoi-lancien-ministre-guillaume-kasbarian-veut-faciliter-louverture-des-bars-en-zone-rurale-dad52efe-e460-11ef-b1f3-9734878e39a5

 

Ouest-France

Les marées vertes reflètent « l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole »

OUEST-FRANCE.

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Serge Le Quéau, facteur à la retraite, syndicaliste et membre du conseil économique social et environnemental jusqu’en 2026, s’est exprimé dans un communiqué. Le procureur de Brest a officiellement communiqué sur le décès d’un sanglier retrouvé à Morieux en septembre 2024 : de l’hydrogène sulfuré a été retrouvé dans son sang et ses poumons.

Prolifération d’algues vertes sur la plage de la Grandville, à Hillion en 2024.

Prolifération d’algues vertes sur la plage de la Grandville, à Hillion en 2024. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Le syndicaliste et altermondialiste des Côtes-d’Armor, Serge Le Quéau, fait partie du Conseil économique, social et environnemental (Cese) de Paris.

L’ancien facteur a réagi aux derniers remous créés par les algues vertes en Bretagne. En effet, un sanglier avait été retrouvé mort sur la plage de Saint-Maurice, à Morieux, à Lamballe (Côtes-d’Armor), début septembre 2024.

Lire aussi : Les algues vertes provoquent la mort d’un sanglier : une communication a minima autour de l’enquête

Les résultats de l’autopsie ont pourtant été produits, révélés par Le Télégramme : le sanglier en question a bien été intoxiqué à l’hydrogène sulfuré, « gaz émanant de la putréfaction des algues vertes », confirmait à Ouest-France, Camille Miansoni, le procureur de Brest, qui a récupéré le dossier. Avant de clore l’enquête sans en dire davantage.

« Combien faudra-t-il de morts » ?

Ces dernières actualités reflètent « l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste », estime Serge Le Quéau. « Combien faudra-t-il de morts humaines ou animales supplémentaires sur nos plages pour que les pouvoirs publics prennent les décisions qui s’imposent ? […] En avril 2023, le Cese, troisième assemblée de la République, publiait également un avis remarqué sur l’eau […]. Ce rapport voté par une large majorité des membres du Cese (77 %) mais pas par les représentants de la FNSEA, faisait des préconisations très précises au gouvernement pour lutter contre les marées vertes. »

Lire aussi : Depuis 2010, 243 millions d’euros publics mobilisés pour lutter contre les algues vertes en Bretagne

Comme renforcer les zones vulnérables, des déclarations des plans d’épandages, inciter à diminuer les cheptels, etc.

Enfin, « la logique institutionnelle aurait voulu que Marc Fesneau, l’ex ministre de l’Agriculture, et Christophe Béchu, l’ex ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires prennent au sérieux ces préconisations du Cese pour lutter contre les marées vertes, mais il n’en a rien été ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/les-marees-vertes-refletent-limpuissance-des-pouvoirs-publics-face-au-lobby-agricole-0b65944e-fc41-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Le Diben dimanche 09 mars 2025

Communiqué de presse du 8 mars 2025

Marées vertes

Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Après la découverte une nouvelle fois d’un sanglier mort intoxiqué à l’hydrogène sulfuré, sur la plage de Morieux début septembre, il est une question que l’on est en droit de se poser : Combien faudra-t-il de morts humaines ou animales supplémentaires sur nos plages pour que les pouvoir publics prennent les décisions qui s’imposent pour lutter efficacement contre ce fléau aux graves conséquences sanitaires, environnementales et économiques ?

Si les causes de ces marées vertes sont parfaitement connues depuis plus de cinquante ans après la publication en 1972 de l’étude scientifique de l’ingénieur agronome de l’INRA à Quimper Marcel Coppenet qui démontrait clairement le lien entre les épandages massifs d’effluents d’élevage et l’apparition des marées vertes, ce qui est le plus désolant aujourd’hui, c’est de constater le manque de volonté politique de s’attaquer réellement au problème.

Alors même que La France se trouve toujours dans l’incapacité de tenir ses engagements et de respecter la directive européenne 91/676/CEE sur les nitrates, risquant à tous moments de se faire lourdement sanctionner, il faut bien constater que jusqu’à présent, aucun Gouvernement n’a le courage de faire entendre raison au lobby agricole industriel et productiviste qui impose sa loi sur nos territoires.

Déjà en 2021, la Cour des comptes constatait dans un rapport, l’échec des plans d’actions de lutte contre les marées vertes et dressait un constat accablant, pointant « une politique de lutte aux objectifs mal définis et aux effets incertains sur la qualité des eaux, une mobilisation des territoires sans soutien suffisant et un manque de cohérence avec certains volets fondamentaux des politiques agricole, agroalimentaire et environnementale. »

Plus récemment, en avril 2023 le Conseil Économique, Social et Environnemental, troisième assemblée de la République publiait également un avis remarqué sur l’eau » Quelle gestion durable de l’eau (quantité, qualité, partage) face aux changements climatique » Ce rapport voté par une large majorité des membres du Cese (77%) mais pas par les représentants de la Fnsea, faisait des préconisations très précises au Gouvernement pour lutter contre les marées vertes. « Lui demandant de renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité des eaux, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage. De mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels, dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées. D’accompagner les exploitants avec des aides conditionnées aux changements de pratiques et aux résultats atteints y compris pour ceux étant déjà respectueux de l’environnement »

La logique institutionnelle aurait voulu que Marc Fesnaux le Ministre de l’agriculture, et Christophe Béchu le Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires prennent au sérieux ces préconisations du Cese pour lutter contre les marées vertes, mais il n’en a rien été. Pour eux l’essentiel n’était pas de répondre aux préconisations de la société civile organisée mais d’éviter de se fâcher avec l’organisation, qui dans le domaine de la politique agricole détient le pouvoir réel, c’est-à-dire la Fnsea.

Plaintel le 8 mars 2025

Serge Le Quéau

Corapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023 du Conseil Économique Social et Environnemental

 

Ouest-France

ENTRETIEN. Éclipse totale de Lune : « Le Finistère aura le plus de temps d’observation »

Recueilli par Alan LOQUET.

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La première éclipse totale lunaire de l’année aura lieu vendredi 14 mars 2025 au matin. Il ne sera pas possible d’observer la « Lune de sang » en intégralité en France métropolitaine, sauf à la pointe de la Bretagne. L’astrophysicien breton Éric Lagadec nous détaille ce phénomène.

La prochaine éclipse totale de Lune aura lieu vendredi 14 mars 2025.

La prochaine éclipse totale de Lune aura lieu vendredi 14 mars 2025. | THOMAS BREGARDIS/ARCHIVES OUEST-FRANCE

La première éclipse totale de Lune de l’année sera visible, à l’œil nu, à partir de 6 h 09, vendredi 14 mars 2025. Originaire de Sizun (Finistère), Éric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur, nous en dit plus sur la « Lune de sang » qui s’apprête à fendre le ciel breton.

La prochaine éclipse totale de Lune aura lieu vendredi 14 mars 2025. Pouvez-vous nous décrire ce phénomène ?

C’est très simple. Une éclipse totale lunaire a lieu quand le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés, dans cet ordre. Il serait logique de penser que ce phénomène arrive à chaque pleine lune. Mais il se trouve que l’orbite de la Lune autour de la Terre, et celle de la Terre autour du Soleil ne sont pas les mêmes. Parfois, la Lune passe au-dessus ou en dessous. Or, vendredi, ils seront alignés. Les éclipses lunaires ont lieu plusieurs fois par an. Lors de ces moments-là, la Lune est visible quand il fait nuit. Elle se lève au coucher du Soleil et se couche au lever du Soleil.

Surnommé « Lune de sang » lors d’une éclipse totale, l’astre arbore-t-il une teinte plus cuivrée qu’à l’accoutumée ?

La Lune est rouge, en général, quand elle se couche. C’est comme le Soleil, qui est rouge quand il se couche. Or, pour la Lune, les gens n’ont pas tendance à le voir. Et quand il y a une éclipse lunaire, celle-ci peut devenir rouge en plein milieu du ciel. Mais l’éclipse de vendredi aura lieu en fin de nuit, en France, donc il y a de grandes chances que la Lune soit rouge, car elle sera en train de se coucher. Il y aura aussi un effet dû à l’éclipse, car la Lune sera dans l’ombre de la Terre et une partie de la lumière du Soleil qui va traverser l’atmosphère de la Terre va être « rougie » et va se projeter sur la Lune.

Lire aussi : L’infini de l’univers et de la bêtise : Guillaume Meurice et l’astrophysicien Éric Lagadec sur scène

Existe-t-il un risque à observer une éclipse lunaire à l’œil nu ?

Il n’y a aucun risque. Au contraire, j’encourage les gens à le faire. Et si on a des jumelles ou un télescope, c’est encore mieux. En revanche, l’éclipse aura lieu en fin de nuit, la Lune sera en train de se coucher : il faut s’assurer d’avoir un horizon vers l’Ouest dégagé, juste avant le lever du Soleil. Et comme il fait toujours beau en Bretagne, ce sera certainement très facile de l’observer (rires) ! Le phénomène commencera à partir de 6 h 09. À ce moment précis, la Terre va entrer dans l’ombre de la Lune. Entre 7 h 26 et 7 h 30, on pourra voir la totalité de l’éclipse. Ce sera aussi l’occasion de faire une expérience assez simple : montrer que la Terre est ronde – une évidence qu’il faut parfois rappeler ! Lors d’une éclipse lunaire, l’ombre de la Terre se projette sur la Lune et on voit ainsi la forme de la Terre.

Pourquoi le Finistère sera un lieu privilégié pour l’observer ?

Comme il faut qu’il fasse nuit pour voir l’éclipse et comme, à l’Ouest de la France, le Soleil se lève plus tard en comparaison avec le reste du territoire, le Finistère aura le plus de temps d’observation d’éclipse vendredi. Et ceux qui vivent le plus à l’Ouest du département auront quelques secondes d’éclipse en plus. La pointe de Corsen sera l’endroit le plus optimal pour cela, avec une éclipse se formant en direction de Molène. Pour le reste du Globe, le continent américain sera bien servi, puisque ça se déroulera pendant la nuit chez eux.

Lire aussi : REPORTAGE. Cet astrophysicien breton, star des réseaux sociaux, de retour dans son lycée

Quand aura lieu la prochaine éclipse lunaire ?

Elle aura lieu le 7 septembre et ce sera encore mieux, car elle se déroulera en début de soirée. Mais avant ça, le 29 mars, il sera possible d’observer une éclipse partielle solaire : cette fois-ci, la Lune masquera une partie du Soleil. Et comme je ne veux pas que les gens perdent la vue, je précise qu’il faudra absolument porter des lunettes de protection ou utiliser un télescope avec un filtre dédié. Il ne faut jamais regarder le soleil directement, au risque d’abîmer sérieusement la cornée.

https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/lune/entretien-eclipse-totale-de-lune-le-finistere-aura-le-plus-de-temps-dobservation-2d98d5fc-faa8-11ef-b88c-bcd52c36774a

 

Ouest-France

Saisie record à la prison de Brest : cinq téléphones et 300 grammes de cannabis dans une cellule

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Les agents de l’administration pénitentiaires avaient repéré plusieurs drones faire des allers-retours depuis la cellule du détenu. (Photo d’illustration)

INFO OUEST-FRANCE. Cinq téléphones, du cannabis et divers objets numériques ont été saisis dans la cellule d’un détenu de la maison d’arrêt de Brest (Finistère), samedi 8 mars 2025. Un véritable « business » semblait s’être organisé depuis cette cellule à l’aide de drones.

C’est une saisie record qui a eu lieu ce samedi 8 mars à la maison d’arrêt de Brest (Finistère). Une cellule du quatrième étage avait été repérée par les agents pénitentiaires : plusieurs drones avaient été repérés allant et venant de celle-ci durant la nuit.

Un véritable « business »

Une fouille organisée ce samedi dès 7 h du matin a permis de découvrir cinq téléphones portables, 300 grammes de cannabis, quatre oreillettes, ainsi que divers objets numériques. « C’est la première fois qu’un détenu est attrapé avec autant de téléphones sur lui », indique une source interne à l’administration pénitentiaire. Le détenu, qui avait déjà été épinglé pour des faits similaires il y a deux semaines, semblait organiser un véritable « business » depuis sa cellule. « Ils n’essaient même plus d’être discrets », regrette cette source interne.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/saisie-record-a-la-prison-de-brest-cinq-telephones-et-300-grammes-de-cannabis-dans-une-cellule-8bb3d49a-fc09-11ef-96f1-e130525ba9af

 

Ouest-France

Droits des femmes : faute de budget, des permanences d’aide supprimées dans 11 communes du Finistère

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En grave crise financière, le centre d’information sur les droits des femmes et de la famille (CIDFF) du Finistère a dû supprimer ses permanences d’informations juridiques dans plusieurs villes du Finistère. L’association appelle l’État à réagir de toute urgence face à une situation « dramatique ».

Faute de budget, le CIDFF 29 a dû supprimer des permanences dans 11 communes du département.

Faute de budget, le CIDFF 29 a dû supprimer des permanences dans 11 communes du département. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Elle est affichée comme grande cause pour les quinquennats d’Emmanuel Macron. Mais sur le terrain, la bataille contre les violences faites aux femmes est loin d’être gagnée. Dans le Finistère, les permanences juridiques assurées chaque mois par le Centre d’information sur les droits des femmes et de la famille (CIDFF) 29 ont été suspendues dans onze communes, au début de l’année 2025 : Concarneau, Briec, Lesneven, Plouzané, Landerneau, Châteaulin, Douarnenez, Saint-Renan, Pont-l’Abbé, Landivisiau, Saint-Pol-de-Léon et Guipavas. Elles sont maintenues à Brest, Morlaix, Quimper, Quimperlé et Carhaix.

Lire aussi : En « grave crise financière créée par l’État », le CIDFF appelle à la mobilisation des Finistériens

En cause : la « grave crise financière » traversée par les quatre branches bretonnes de l’association, comme au niveau national. Une crise « créée par l’État », estimait le CIDFF dans nos colonnes le 31 janvier dernier. Car les difficultés « intenables » sont la conséquence directe de la non-compensation du versement des primes Ségur aux salariés du secteur social et médico-social privé.

« Conséquences dramatiques »

Avec 19 salariés, la prime, associée aux baisses de subventions, représente un surcoût financier de 97 000 € par an pour le centre finistérien. À l’échelle de la région, la hausse atteint 281 000 €. « Nos associations sont dans l’incapacité financière d’absorber cette mesure. Il s’agit d’une incohérence aux conséquences dramatiques », soulignent les CIDFF bretons, dans une pétition qui a recueilli plus de 3 600 signatures.

Toute l’année, les salariées de l’association finistérienne accueillent les femmes et les hommes pour des entretiens d’information juridique en droit de la famille. Elles réalisent aussi des entretiens de soutien psychologique pour toutes les personnes victimes de violences, et accompagnent les femmes dans des parcours d’insertion professionnelle. Le tout, gratuitement, et en toute confidentialité.

Lire aussi : Le 8 mars et tout au long du mois, l’égalité entre les femmes et les hommes à l’honneur à Quimper

« Il est indispensable »

« Le CIDFF a été et est toujours présent pour moi dans des moments compliqués où la justice est lente et pas toujours compétente. Elles m’ont soutenue, sont vraiment à l’écoute », témoigne Mélanie, sous la pétition. « Il est indispensable pour sauvegarder les femmes et les familles du pire », abonde Marie-Paule.

Mobilisé contre les violences sexistes et sexuelles, le collectif Nous Toutes du Finistère rappelle le rôle « essentiel » du CIDFF, « souvent une première porte d’entrée pour les femmes quand elles souhaitent donner une réponse judiciaire à leur situation, quand être ne serait-ce qu’écoutées est déjà un enjeu ».

Le collectif souligne qu’« il est essentiel que ce centre reste ouvert et que des moyens lui soient alloués afin de poursuivre leur travail de conseil juridique, d’accueil humain et d’écoute pour les personnes en détresse ». En 2024, le centre finistérien et ses différentes antennes ont reçu 6 839 personnes.

Contact CIDFF 29 : 02 98 44 97 47.

https://www.ouest-france.fr/societe/droits/droits-des-femmes/droits-des-femmes-faute-de-budget-des-permanences-daide-supprimees-dans-11-communes-du-finistere-8d33913a-f9ba-11ef-b88c-bcd52c36774a

 

Ouest-France

TEMOIGNAGES. « Il faudra toujours se battre » : trois Bretonnes racontent leur lutte pour l’égalité

Virginie GUENNEC.

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Elles sont nées à des époques différentes, mais toutes s’activent à leur manière pour l’égalité. Trois Bretonnes, de trois générations, racontent à Ouest France leurs luttes pour leurs droits.

Marie-Françoise Boulanger, Véronique Baslé et Mathilde Gressier nous parlent de leur engagement pour faire entendre la voix des femmes.

Marie-Françoise Boulanger, Véronique Baslé et Mathilde Gressier nous parlent de leur engagement pour faire entendre la voix des femmes. | OUEST-FRANCE

Le combat pour les droits des femmes ne date pas d’hier. À Lannion (Côtes-d’Armor), les militantes s’activent génération après génération, chacune à leur manière, pour faire avancer ce combat pour l’égalité. Marie-Françoise Boulanger, 78 ans, est entrée dans ce mouvement par hasard. Cette Lannionnaise, agricultrice à la retraite, a été invitée à rejoindre en 1978 le premier collectif Soroptimist de Lannion. Ce club service dont le nom signifie « le meilleur pour les femmes » est un réseau international féminin, né aux États-Unis en 1921 et arrivé en France en 1924 grâce à Suzanne Noël, chirurgienne axonaise qui soignait les « gueules cassées ».

Lire aussi : Une journée festive pour lutter pour les droits des femmes le 8 mars à Lannion

« Une amie pharmacienne m’a proposé de rencontrer des femmes de plusieurs professions, j’étais invitée en tant qu’agricultrice », se souvient la retraitée. À l’époque parlaient-elles déjà des droits des femmes ? « Pas vraiment, on n’utilisait pas ce terme » admet la doyenne du club. Pourtant le mouvement permet aux femmes de tisser un réseau, de s’entraider. « Les clubs service pour les hommes existaient déjà, comme le Rotary ou le Lions club, c’était le premier pour les femmes. Grâce à ce club, j’ai rencontré de belles personnes. » Année après année, le réseau mobilise et récolte des fonds pour valoriser les femmes du Trégor et aider celles qui sont notamment victimes de violences.

Un bond en avant en quelques années

Les membres parlent de tout : éducation, salaires… Et toutes ne sont pas du même avis. Marie-Françoise l’admet le sujet de l’IVG est sensible pour elle étant catholique. Même chose pour l’obligation de parité chez les élus qui lui semble parfois dénuée de sens. Pourtant, la condition des femmes lui tient à cœur. Elle se souvient de sa maman qui n’a pas pu passer le permis de conduire. Elle-même est devenue agricultrice en se mariant. « Avant on ne se posait pas la question », confie la retraitée. Mais aujourd’hui, elle se félicite que les choses évoluent, même si tout n’est pas gagné. « Il faudra toujours se battre. Il y a comme un plafond de verre, quand les femmes veulent obtenir quelque chose, elles doivent se battre énormément. »

Lire aussi : Pour la journée du 8 mars, ces femmes des Côtes-d’Armor chantent les violences qu’elles ont subies

Cette réalité, Véronique Baslé, 56 ans, s’y confronte. Cette enseignante de français-latin au collège de Pleumeur-Bodou et élue CFDT, milite contre l’inégalité salariale. « Quand j’ai commencé, je pensais être bien lotie, mais j’étais touchée tout autant. »

Des salaires à défendre

L’écart de rémunération net dans l’Éducation nationale entre les hommes et les femmes serait de 436 € par mois, soit 19,6 %. « Il est de 11,9 % pour les enseignants et de 31,8 % pour les autres personnels », détaille la syndicaliste. « La notion de temps et d’argent est une priorité. Tant qu’on a un partage inéquitable dans la sphère privée, cela rejaillit et s’additionne à l’inégalité économique. » C’est avec le mouvement #MeToo que Véronique a pris conscience plus largement des inégalités entre les hommes et les femmes. En tant que maman et enseignante, elle sensibilise les jeunes à ces préjugés. « Quand on parle au masculin, on invisibilise les femmes. Ça imprègne les cerveaux, très tôt. »

La relève ne veut oublier personne

Mathilde Gressier, 22 ans, elle aussi tente de déjouer ces stéréotypes. Élève-ingénieure à l’Enssat à Lannion, elle est présidente de l’association Les Lannionnaises. « Nous faisons de la sensibilisation auprès des collégiennes et des lycéennes pour les encourager à suivre des études scientifiques. Nous faisons aussi de la préventions contre les violences sexistes et sexuelles », explique-t-elle. « Le fait que le milieu étudiant à l’Enssat soit très masculin montre un sexisme qui perdure. »

Un des sujets qui lui tient à cœur, c’est la lutte contre le harcèlement et le cyber harcèlement des femmes. Elle souhaite aussi continuer les combats entamés par ses aînées, mais aussi aller plus loin. « Le militantisme doit aussi inclure les femmes racisées ou les personnes non binaires. Le féminisme doit mener à une convergence des luttes pour n’oublier personne », estime Mathilde. Pour elle, « tant qu’il y a des féministes c’est qu’il reste des inégalités. »

https://www.ouest-france.fr/societe/droits/droits-des-femmes/temoignages-il-faudra-toujours-se-battre-trois-bretonnes-racontent-leur-lutte-pour-legalite-8d0cb7a0-fb35-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Ouest-France

Habitat vétuste à Morlaix : le chantier de la rue au Fil sera le premier d’une longue série

Zoé BOIRON.

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À Morlaix (Finistère), les n° 16 et 18 de la rue au Fil vont être en partie déconstruits ces prochaines semaines. Ces travaux, urgents, sont les prémices d’une longue série de réhabilitation de l’habitat vétuste. Une priorité pour Morlaix communauté, qui va nécessairement prendre plusieurs années.

Le chantier de déconstruction et de sécurisation des n° 16 et 18 de la rue au Fil à Morlaix (Finistère) va se dérouler jusqu’à fin avril 2025, phase de nettoyage comprise.

Le chantier de déconstruction et de sécurisation des n° 16 et 18 de la rue au Fil à Morlaix (Finistère) va se dérouler jusqu’à fin avril 2025, phase de nettoyage comprise. | OUEST-FRANCE

La toiture des n° 16 et 18 s’était effondrée le 1er mars 2024. La Ville de Morlaix (Finistère) avait aussitôt pris un arrêté de péril. Un an plus tard, un échafaudage façon tunnel a été édifié rue au Fil pour permettre le passage des passants et l’accès aux commerces, alors que le chantier de déconstruction et de sécurisation va débuter.

Risque d’effondrement

Sans action des propriétaires, la Sempi (Société d’économie mixte de portage immobilier), a racheté ces deux immeubles. Elle agit pour le compte de Morlaix communauté dans le cadre de l’Opah-Ru (Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain).

Les n° 16 et 18 présentent toujours un risque d’effondrement de l’intérieur, la toiture étant ouverte aux quatre vents. Un tel scénario pourrait entraîner la chute de la façade et des habitations mitoyennes.

La toiture, rue au Fil à Morlaix, lorsqu’elle s’était effondrée le 1er mars 2024. | DR

De mi-mars à mi-avril 2025, deux grues mobiles entreront en action. Des ouvriers procéderont à la découpe et la dépose d’éléments de charpente, des planchers hauts et des murs et poutres. Les week-ends, le chantier sera replié pour permettre la circulation dans la rue des Vignes, en sens unique descendant. Toutes les informations et le calendrier sont affichés sur place.

D’ici au moins un an, un autre chantier s’attellera à réhabiliter ces immeubles pour en faire une dizaine de logements aux normes actuelles, en concertation avec l’architecte des Bâtiments de France. « Les façades, qui ont un intérêt patrimonial, pourront être conservées », indique Olivier Jacolot, de la Sempi. En revanche, à l’intérieur, des pans de bois gangrenés par des champignons ne pourront l’être.

50 immeubles réhabilités sur dix ans

« Cette opération complexe est la matérialisation de la politique de rétablissement du bâti dégradé du centre-ville », appuie Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix communauté. Le programme de renouvellement urbain va s’étendre sur dix ans. L’objectif : réhabiliter 50 immeubles, et remettre sur le marché entre 200 et 250 logements.

La Sempi, qui agit pour le compte de Morlaix communauté dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain, a acquis le n° 45 de la rue Ange-de-Guernisac, qui est dans un état de délabrement avancé. | OUEST-FRANCE

Pour y parvenir, Morlaix communauté porte aussi un volet incitatif auprès des propriétaires privés qui souhaiteraient être accompagnés dans la rénovation de leur bien. Plus de 140 logements sont aujourd’hui accompagnés vers un programme de travaux.

Au total, cette Opah-Ru représentera 50 millions d’euros de travaux, menés « pour la plupart du temps par des entreprises locales ». « La Sempi travaille, quand c’est nécessaire en propre pour le compte de la collectivité, mais embarque aussi des investisseurs privés. Nous avons la chance d’avoir des investisseurs qui répondent favorablement sur le marché des rénovations à Morlaix », précise Jean-Paul Vermot. « Entre la concession et les aides propres de Morlaix communauté, la collectivité injecte sept millions d’euros sur dix ans », ajoute Gilles Barnet, du service habitat.

À ce jour, la Sempi a acquis huit biens (1) en état de dégradation avancé, pour un potentiel de 40 nouveaux logements en cœur de ville.

Le 5, Grande-Rue à Morlaix (Finistère) présente de grands signes de vétusté. Il fait partie des huit biens acquis par la Sempi. | OUEST-FRANCE

(1) En plus de la rue au Fil, on compte le 13, rue des Fontaines, 6, venelle des fontaines, 2 et 5, Grande-Rue, 3, place Cornic, 45, rue Ange-de-Guernisac. Autres biens qui font l’objet d’une déclaration d’abandon manifeste : le 13, rue des Bouchers et 42, rue de la Villeneuve.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/habitat-vetuste-a-morlaix-le-chantier-de-la-rue-au-fil-sera-le-premier-dune-longue-serie-e1dc6a86-fb5e-11ef-84e6-97a4d0833d6d

 

Ouest-France

Conseil constitutionnel : Richard Ferrand prête serment ce vendredi midi pour présider les Sages

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C’est ce samedi, à 0 h, que l’ex-député du Finistère succédera officiellement à Laurent Fabius. Sa nomination reste très contestée.

Richard Ferrand entre chez les Sages.

Richard Ferrand entre chez les Sages. | ABDUL SABOOR/REUTERS

C’est, désormais, officiel. C’est ce samedi à 0 h, douze heures après avoir prêté serment à l’Élysée, que Richard Ferrand deviendra le onzième président du Conseil constitutionnel. Il succédera à Laurent Fabius, achevant ses neuf ans de mandat ce vendredi à 23 h 59.

L’ex-député macroniste du Finistère prend, toutefois, ses nouvelles fonctions sur la pointe des pieds. Sa validation par le Parlement s’est mal passée le 19 février. Tout s’est joué à une voix, après l’abstention du Rassemblement national.

« La décence, l’honneur auraient voulu qu’il refuse le poste », se désole le sénateur LR Max Brisson. « Les petits intérêts de Richard Ferrand sont loin de mes préoccupations », tacle la députée socialiste finistérienne Mélanie Thomin. « ll sera un grand président du Conseil constitutionnel », assure le député Renaissance David Amiel.

Ancien secrétaire d’État aux Affaires sociales sous François Mitterrand, le Finistérien Kofi Yamgnane a façonné la carrière de Richard Ferrand. « Il était bosseur, intelligent […], se souvient le septuagénaire. Quand il était avec moi, je le pensais de gauche. Il a rejoint Emmanuel Macron par opportunisme, j’ai été déçu ».

Kofi Yamgnane sait que le nouveau président du Conseil constitutionnel n’est pas un spécialiste du droit. « Mais les récompenses de la République, ça se passe comme ça », dit-il. Avec philosophie.

https://www.ouest-france.fr/politique/richard-ferrand/il-prete-serment-ce-vendredi-midi-richard-ferrand-a-la-tete-des-sages-245652e0-fa9d-11ef-a6a4-567d76e1951c

 

Le Diben vendredi 07 mars 2025

Ces ALGUES VERTES qui T.U.E.N.T en BRETAGNE

Projection du film "Les algues vertes". Photo pyb29

Site et Légende Bretagne bonjour !
Cette semaine, je vous explique TOUT sur les algues vertes. Qu'est-ce que c'est, pourquoi c'est dangereux (voire mortel), pourquoi ça génère des tensions.
Je m'appuie sur le film de Pierre Jolivet qui raconte l'histoire vraie de la journaliste Inès Léraud : "Les algues vertes", pour vous expliquer l'enjeu économique et politique de ce sujet, ainsi que les problèmes de santé publique que les algues vertes engendrent. J'ai écouté et interviewé des protagonistes très liés au combat contre les algues vertes. J'ai rencontré des témoins de victimes qui ont souhaité rester anonymes.
Je m'appelle Maud Coail et je suis heureuse de vous partager les histoires et légendes de Bretagne. Entre les pays du Léon, du Trégor et de la Cornouaille, je vous emmène découvrir les recoins cachés de la région, mais aussi les endroits connus dont les histoires sont passionnantes.

https://youtu.be/Iq2SJir-_mk?si=baOtVxed4QwOrpiR

 

Ouest-France

À Morlaix, la subvention à l’Association France Palestine solidarité fait réagir un élu

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Lors du vote des subventions aux associations autres que sportives jeudi 6 mars 2025 à Morlaix, un élu de la minorité a réagi à celle attribuée à l’AFPS (Association France Palestine solidarité).

Des drapeaux palestiniens lors d’une mobilisation (photo d’illustration).

Des drapeaux palestiniens lors d’une mobilisation (photo d’illustration). | ARCHIVES FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE

Lors des attributions des subventions aux associations autres que sportives, durant le conseil municipal de Morlaix (Finistère) du jeudi 6 mars, quatre élus de la minorité ont voté contre la subvention de 300 €, allouée à l’AFPS (Association France Palestine solidarité). Georges Aurégan, élu de la minorité, indique notamment ne pas être d’accord avec le terme « génocide en Palestine » que l’association a parfois utilisé. Et ce, alors qu’un comité spécial de l’Organisation des Nations unies a reconnu, fin 2024, que « les méthodes de guerre d’Israël s’apparentent à un génocide. »

Il s’agit de la seule subvention qui n’a pas été votée à l’unanimité. Depuis octobre 2023, l’AFPS organise régulièrement des mobilisations à Morlaix, afin de demander un cessez-le-feu à Gaza.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-la-subvention-a-lassociation-france-palestine-solidarite-fait-reagir-un-elu-7877819a-fac1-11ef-b88c-bcd52c36774a

 

Ouest-France

À Morlaix, bientôt de nouveaux logements dans le quartier de la gare ?

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C’est une première étape au projet. Jeudi 6 mars 2025, lors du conseil municipal, les élus de Morlaix (Finistère) ont voté en faveur d’une convention afin de poursuivre l’aménagement du quartier de la gare. Avec à la clef de nouveaux logements.

Le terrain évoqué dans la délibération est situé de l’autre côté de la gare de Morlaix (Finistère).

Le terrain évoqué dans la délibération est situé de l’autre côté de la gare de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Dans le cadre de la restructuration du quartier de la gare, la Ville de Morlaix et Morlaix communauté prévoient de mener une opération de renouvellement urbain, du côté de la rue Albert Le Grand, sur un terrain de 5 303 m², situé derrière la gare.

Vers des logements, une nouvelle place…

Concrètement, les collectivités prévoient « la construction de logements collectifs neufs, la création de rez-de-chaussée actifs pour des activités compatibles, et l’aménagement d’une place publique visant à apaiser la circulation routière dans le secteur », explique Jérôme Plouzen, élu en charge de l’urbanisme et rapporteur de la délibération.

Le terrain appartient à l’entreprise Sofivin, qui souhaite déménager son activité. Jérôme Plouzen indique que « la mobilisation de l’EPBF (établissement public foncier de Bretagne) est envisagée pour négocier l’acquisition et réaliser le proto aménagement du site ». C’est dans ce cadre qu’une convention opérationnelle d’actions foncières a été approuvée, lundi soir par les élus.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-bientot-de-nouveaux-logements-dans-le-quartier-de-la-gare-ba7f4996-faae-11ef-a6a4-567d76e1951c

 

Ouest-France

Les algues vertes provoquent la mort d’un sanglier : une communication a minima autour de l’enquête

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Il n’avait jusqu’ici pas communiqué spontanément. Mais le procureur du tribunal de Brest a finalement reconnu que le sanglier retrouvé à Morieux (Côtes-d’Armor) en septembre 2024 était mort à cause de l’inhalation d’hydrogène sulfuré, gaz émanant de la putréfaction des algues vertes. Le rapport d’autopsie n’est pas rendu public, alors que les associations le demandent depuis le départ.

La baie de Saint-Brieuc est la plus touchée de Bretagne par les marées vertes. Ici à Hillion, il y a un an.

La baie de Saint-Brieuc est la plus touchée de Bretagne par les marées vertes. Ici à Hillion, il y a un an. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Cela fait des mois que les seules réponses à nos mails et coups de téléphone sont le silence. Ou l’évitement. Un sanglier a été retrouvé mort sur la plage de Saint-Maurice, à Morieux, à Lamballe (Côtes-d’Armor), début septembre 2024. Depuis que le pôle judiciaire de l’environnement a été saisi de l’enquête pour déterminer les circonstances de la mort de l’animal, plus aucune information n’a été communiquée. Malgré les relances. En décembre 2024, le procureur de Brest, Camille Miansoni, disait à Ouest-France ne pas « disposer encore d’éléments communicables en l’état ».

Lire aussi : Les algues vertes bien responsables de la mort du sanglier retrouvé sur une plage bretonne en 2024

Les résultats de l’autopsie ont pourtant été produits. Ces derniers indiquent, comme le révèle Le Télégramme, que le sanglier en question aurait été intoxiqué à l’hydrogène sulfuré, « gaz émanant de la putréfaction des algues vertes, confirme Camille Miansoni, dans un communiqué, ce mercredi 5 mars 2025. L’enquête menée par les gendarmes est clôturée. Les éléments recueillis ne sont pas de nature à permettre la caractérisation d’une infraction imputable à un acteur déterminé ».

Lire aussi : Algues vertes en Bretagne : la tumultueuse histoire des autopsies

Manque de transparence

Ce rapport n’a pas été rendu public. Le procureur de Brest ne s’est pas exprimé spontanément à ce sujet. Une façon de faire différente de son homologue du tribunal de Saint-Brieuc, qui avait communiqué les résultats d’autopsie d’un autre sanglier trouvé mort en 2023 à Hillion, un mois après la macabre découverte. Mais lui non plus n’avait pas mis à disposition le document d’analyses.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, le problème sans fin des algues vertes

Camille Miansoni se défend du manque de transparence. « Nous n’avons pas vocation à communiquer sur une pièce de la procédure, sauf quand on nous la demande ou que c’est justifié. Notre rôle est de mener à bien une enquête.  »

« Si un sanglier a été intoxiqué à l’H2S, il faut le faire savoir ! »

De quoi faire bondir les militants contre les marées vertes. « Cette façon de faire n’est pas nouvelle », fulmine Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. Celui-ci déplore que le procureur de Brest « fait entrave à la justice. La cour d’appel doit trancher sur le préjudice écologique causé par les algues vertes, jugement qui oppose les associations au préfet des Côtes-d’Armor (1). Si un sanglier a été intoxiqué à l’H2S, il faut le faire savoir ! »

Son association, ainsi que Force 5 et Défense des victimes des marées vertes, vont envoyer une lettre à la ministre de la Transition écologique, ce jeudi 6 mars 2025 en ce sens. Elles lui demandaient également à « élaborer des Plans Algues Vertes efficients, autres que ceux en cours qui font la démonstration de leur échec. Vous ne pourrez pas faire alors l’économie d’une redéfinition radicale des cultures en amont responsables de ces proliférations d’algues ».

243 millions d’euros d’argent public

Se pose aussi la question de la sécurité des lieux où s’échouent les algues vertes. La préfecture des Côtes-d’Armor rappelle que « le ramassage des algues par les collectivités est systématique lorsqu’il est possible, et il est pris en charge par l’État. Lorsqu’il n’est pas possible, des mesures de gestion telles que des interdictions d’accès aux plages sont prises. […] À plus long terme, l’objectif est bien de réduire les flux de nitrates afin de limiter les proliférations d’algues ».

Malgré les 243 millions d’euros d’argent public injectés depuis 2010, ces taux de nitrate ne baissent plus de manière significative. Dans le nouveau plan algues vertes, « des ZSCE (zone soumise à contraintes environnementales) se traduiront par des mesures réglementaires individuelles à compter de 2025, lorsque l’exploitation agricole ne s’est pas engagée dans une trajectoire de réduction des rejets de nitrates. » L’État évoque également des « contrôles plus fréquents » dans les baies concernées par les algues vertes que dans le reste du département. Mais pour les militants environnementaux, ça ne suffit pas.

(1) La cour d’appel de Nantes jugera l’affaire probablement avant cet été 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/les-algues-vertes-provoquent-la-mort-dun-sanglier-une-communication-a-minima-autour-de-lenquete-98320c68-f9d5-11ef-b88c-bcd52c36774a

Pétition : Pour en finir avec les algues vertes

 

Ouest-France

Les algues vertes bien responsables de la mort du sanglier retrouvé sur une plage bretonne en 2024

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Un sanglier avait été découvert mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux (Côtes-d’Armor), en septembre 2024. Près de six mois après les faits, le procureur de Brest, Camille Miansoni reconnaît que l’animal est décédé après inhalation d’H2S, gaz émanant de la putréfaction des algues vertes, ce mercredi 5 mars 2025.

La plage de Saint-Maurice à Morieux, Lamballe-Armor, là où a été retrouvé un sanglier mort, le 3 septembre 2024.

La plage de Saint-Maurice à Morieux, Lamballe-Armor, là où a été retrouvé un sanglier mort, le 3 septembre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les faits remontent au mardi 3 septembre 2024. L’animal avait été retrouvé gisant à proximité d’algues vertes mêlées au sable de la plage Saint-Maurice, à Morieux, commune déléguée à Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor).

Ce sanglier est donc mort à cause du gaz émanant des ulves, selon le rapport d’autopsie, comme l’a révélé notre confrère Le  Télégramme .

Lire aussi : Algues vertes en Bretagne : la tumultueuse histoire des autopsies

Le procureur du tribunal de Brest, Camille Miansoni, est également sorti de son silence, ce mercredi 5 mars 2025, par communiqué de presse. Il ne s’était pas exprimé officiellement sur cette affaire depuis que le pôle judiciaire de l’environnement, basé dans la sous-préfecture du Finistère, avait été saisi de ce dossier au profit du tribunal de Saint-Brieuc.

« Le rapport d’autopsie a conclu à un décès de l’animal consécutif à l’inhalation d’H2S, gaz émanant de la putréfaction des algues vertes. L’enquête menée par les gendarmes est clôturée. Les éléments recueillis ne sont pas de nature à permettre la caractérisation d’une infraction imputable à un acteur déterminé. »

Un animal de 150 kg

Quand le sanglier de 150 kg avait été découvert en septembre 2024, c’est l’Office français de la biodiversité (OFB), avec l’appui des services techniques de la Ville de Lamballe-Armor, qui l’avaient retiré de la plage. L’animal avait ensuite été transféré à Ploufragan, près de Saint-Brieuc, pour des analyses complémentaires.

Dès ce jour de septembre, l’association Halte aux marées vertes avait demandé, par courrier, à la préfecture de lui « adresser au plus vite les résultats précis de l’autopsie réalisée sur ce sanglier ». Chose qui n’a jamais été faite ni par les services de l’État ni par le pôle judiciaire de l’environnement.

C’est également sur cette même plage, ainsi qu’à Hillion, que 36 cadavres de sangliers avaient été découverts en 2011. Un rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) avait jugé hautement probable que la mort de ces sangliers était due au gaz dégagé par les algues vertes en décomposition.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/les-algues-vertes-bien-responsables-de-la-mort-du-sanglier-retrouve-sur-une-plage-bretonne-en-2024-6d5c4df4-f9ae-11ef-b88c-bcd52c36774a

 

Ouest-France

À Morlaix, deux jeunes cambodgiens poursuivent une société en justice

Le conseil des prud’hommes de Morlaix (Finistère) était saisi, lundi 3 mars, par deux frères cambodgiens. L’entreprise familiale qui les hébergeait aurait profité de leur force de travail, pour refaire le ravalement et la toiture de leur maison.

Deux frères cambodgiens accusent une entreprise de les avoir exploités.

Deux frères cambodgiens accusent une entreprise de les avoir exploités. | ARCHIVES

« C’est de l’esclavage moderne », commente le conseiller syndical CGT des deux frères lors de sa plaidoirie, lundi 3 février au conseil des prud’hommes de Morlaix (Finistère).

En cause, le seul associé d’une entreprise de menuiserie charpente à Guimaëc qui a accueilli dans sa maison, entre fin 2022 et août 2023, deux jeunes cambodgiens dans le cadre d’une entraide familiale. L’entreprise est poursuivie pour travail dissimulé.

« Pendant six mois, les deux frères ont effectué tous les jours, de 7 h à 20 h, de nombreux travaux non rémunérés dans le jardin, et sur la maison du couple », poursuit le conseiller CGT.

Il ajoute, en montrant les photos prises sur les échafaudages par les jeunes : « Ils ont travaillé sans baudrier sur la toiture, exécuté des travaux de ravalement et posé un antimousse, sans prendre les mesures de sécurité nécessaires. »

Près de 30 000 € réclamés

En mars 2023, le plus jeune a été pris en charge par la Mission Locale tandis que l’aîné a bénéficié d’une promesse d’embauche, non tenue, de l’entreprise de menuiserie. Il a bénéficié d’un contrat d’apprentissage, auprès de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes de Saint-Brieuc, qui a été rompu fin août 2023, au moment de leur départ. « Il est difficile de dire s’ils sont partis d’eux-mêmes ou s’ils ont été mis à la porte. » 29 729 € (six mois de salaire, de préjudice moral et de frais) sont réclamés.

Selon l’avocate du menuisier, « la famille les a accueillis pour les aider à régulariser leur situation. C’était normal qu’ils participent aux tâches ménagères et à l’entretien du jardin. »

Aujourd’hui, l’aîné est sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire. Le plus jeune travaille. Ils sont suivis par un collectif morlaisien solidaire des migrants.

L’affaire a été mise en délibéré au 31 mai.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-deux-jeunes-cambodgiens-poursuivent-une-societe-en-justice-66c06b40-f8d9-11ef-8548-c974a9e992f2

 

Ouest-France

Les défenseurs de l’hôpital de Carhaix recevront la médaille d’honneur de la Ville

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Dix défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) avaient déjà reçu une médaille de la Ville, le 8 juin 2024, après avoir été placés en garde à vue pour des soupçons de « séquestration » et « violence en réunion sur personne chargée d’une mission de service public », lors d’une manifestation à Quimper. La municipalité annonce qu’une nouvelle cérémonie pour les autres gardés à vue aura lieu samedi 15 mars 2025.

La cérémonie a pour but de remercier les défenseurs de l’hôpital.

La cérémonie a pour but de remercier les défenseurs de l’hôpital. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La municipalité de Carhaix (Finistère) annonce dans un communiqué qu’elle remettra la médaille d’honneur de la Ville aux défenseurs de l’hôpital, samedi 15 mars 2025, pour les « remercier ». Une cérémonie identique avait déjà eu lieu le 8 juin 2024.

Ladite cérémonie avait mis à l’honneur dix personnes qui avaient été auditionnées sous le régime de la garde à vue, soupçonnées de « séquestration » et « violence en réunion sur personne chargée d’une mission de service public » lors d’une manifestation à Quimper, après des plaintes. Le 14 septembre 2023, une cinquantaine de personnes avaient en effet occupé les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS). La directrice de l’ARS et celle du CHU Brest-site de Carhaix étaient notamment présentes dans l’immeuble pour une réunion.

Population conviée

« Depuis [le 8 juin 2024], d’autres défenseurs de l’hôpital ont été convoqués à Quimper et placés en garde à vue, relève le communiqué de la Ville. Une nouvelle cérémonie sera organisée le samedi 15 mars, à 11 h, en salle d’honneur de la mairie de Carhaix, pour leur remettre également la médaille d’honneur de la ville. La population et tous les défenseurs de l’hôpital sont cordialement invités à y participer. »

Lire aussi : Urgences de Carhaix : la réunion au ministère de la Santé donne « un peu d’espoir » aux habitants

Cet événement intervient alors qu’une délégation de représentants bretons a été reçue au ministère de la Santé il y a à peine plus de deux semaines pour évoquer le dossier des urgences de Carhaix, régulées par le 15 depuis l’été 2023. À cette occasion, outre la réouverture des urgences 24 heures/24 et 7 j/7, le maire, Christian Troadec, avait réclamé l’abandon des poursuites.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/les-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix-recevront-la-medaille-dhonneur-de-la-ville-de493fa6-f998-11ef-b88c-bcd52c36774a

 

Ouest-France

À Morlaix, la lutte contre le trafic de stupéfiants passera aussi par de la prévention

Zoé BOIRON.

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Alors que le plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien a été présenté vendredi 21 février 2025, le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance de l’arrondissement de Morlaix (Finistère) a tenu son assemblée générale ce mardi 4 mars 2025.

La lutte contre le trafic de stupéfiants est la priorité dans le territoire de Morlaix (Finistère). Cela passe aussi par des actions de prévention.

La lutte contre le trafic de stupéfiants est la priorité dans le territoire de Morlaix (Finistère). Cela passe aussi par des actions de prévention. | OUEST FRANCE

Le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance de l’arrondissement de Morlaix (Finistère) a tenu son assemblée générale ce mardi 4 mars 2025. Il se situe dans la continuité des mesures déclinées dans le plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien, présenté par le préfet le 21 février dernier.

Qu’est-ce que le CISPD ?

Le CISPD (conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance), présidé par Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, réunit des acteurs institutionnels, des représentants des forces de sécurité, mais aussi des représentants d’associations, d’organismes ou d’établissements qui œuvrent dans le domaine de la prévention, de la sécurité, de l’aide aux victimes, etc.

Ce conseil vise à élaborer des axes de travail pour lutter contre l’insécurité et la délinquance et pour agir en amont avec des actions de prévention. Ce mardi 4 mars 2025, l’assemblée générale s’est tenue dans les locaux de Morlaix communauté. Elle a réuni une cinquantaine de personnes.

Dans quel contexte cette réunion s’est-elle tenue ?

Cette assemblée générale s’est tenue quelques jours après la présentation du plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien par le préfet, le 21 février. Ce document était demandé à tous les préfets par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Des déclinaisons locales étaient demandées. Pour l’arrondissement de Morlaix, dix mesures constituent une nouvelle feuille de route « adaptée au territoire ».

Le CISPD va pouvoir œuvrer dans la même direction, fort d’une « approche collective » qui prend aussi en compte l’accompagnement social, la santé, la santé mentale, a salué Jean-Paul Vermot. Un chargé de mission de Morlaix communauté va, par exemple, faire de la prévention auprès des jeunes pour lutter contre le trafic de stupéfiants.

Élus, représentants de l’État, des forces de sécurité, procureur de la République… Le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance a réuni une cinquantaine de personnes mardi 4 mars 2025 à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Quelques chiffres…

Le trafic de stupéfiants est la première des priorités. Entre 2023 et 2024, en zone police (Morlaix et Saint-Martin-des-Champis), l’usage et la revente de stupéfiants ont augmenté de 160 %. Cette explosion est liée au démantèlement d’un point de deal. Même analyse pour l’augmentation significative des tentatives d’homicides : en un an, elles sont passées d’une à sept.

Toujours de 2023 à 2024, le nombre de mis en cause, tous faits confondus, est passé de 317, dont 51 mineurs, à 338, dont 57 mineurs.

Côté gendarmerie, qui intervient sur le territoire des trois communautés de communes du pays de Morlaix, on dénombre une baisse des infractions routières liées aux stupéfiants ou à l’alcool (277 en 2024 contre 331 en 2023). Même chose pour les atteintes aux biens (556 contre 652), notamment des cambriolages (152 contre 199). La perception d’une augmentation de ces types de faits par la population est biaisée « par des pics », indique la commandante Marion d’Hérouville.

En revanche, les interventions pour des violences intrafamiliales restent à peu près stables (105 contre 115)

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-la-lutte-contre-le-trafic-de-stupefiants-passera-aussi-par-de-la-prevention-ba9dea4c-f917-11ef-a6a4-567d76e1951c

 

Ouest-France

Projet d’incinérateur en Côtes-d’Armor : « Les industriels ne sont pas propriétaires de notre air »

Jérom FOUQUET.

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La création d’une chaudière CSR pourrait voir le jour à Plouvara (Côtes-d’Armor). Lundi 3 mars 2025, une association de vigilance et Philippe Le Méhauté, maire de Plerneuf, ont exposé les conséquences d’une telle implantation aux élus des communes limitrophes.

Lucie Perrigot, Guy Le Gal, Pierre Sylvestre, Nathalie Guillosson et Guénola Briand, membres de l’Avie, et Philippe Le Méhauté, maire de Plerneuf (au centre), ont exposé leurs arguments contre le projet d’incinérateur de Plouvara.

Lucie Perrigot, Guy Le Gal, Pierre Sylvestre, Nathalie Guillosson et Guénola Briand, membres de l’Avie, et Philippe Le Méhauté, maire de Plerneuf (au centre), ont exposé leurs arguments contre le projet d’incinérateur de Plouvara. | OUEST-FRANCE

Quel est le projet de Kerval Centre Armor, syndicat de valorisation des déchets, à Plouvara (Côtes-d’Armor) ?

En 2017, Kerval a construit Ti Valo, une usine de production de combustibles solides de récupération (CSR) provenant des déchets de bacs jaunes non recyclés, tout-venant et encombrants de déchèterie (meubles, plastiques, textiles, etc.) à Ploufragan (Côtes-d’Armor). En mal de débouchés locaux – les CSR partent en Suède – le syndicat, avec visiblement l’aval de la municipalité, a pour projet d’implanter une chaudière CSR près de la Sécanim, l’usine d’équarrissage de Plouvara (coût : 60 000 €). Comme l’obligation de rendement du CSR doit être de 70 % de novembre à mars et supérieur à 30 % le reste du temps, Armor semences, de Pleudaniel, projette de déployer 15 ha de serres, afin de produire des graines de tomates sur des parcelles jouxtant le site.

Lire aussi : Plouvara. L’usine d’équarrissage recense les odeurs

Pourquoi l’Avie a-t-elle convié les élus des communes limitrophes à Plerneuf ?

Début février, les élus de Plerneuf ont manifesté de vives inquiétudes lors de la présentation de ce projet par Kerval. Puis des habitants de Plouvara et Saint-Donan ont créé l’Association vigilance sur les incidences environnementales (l’Avie) pour informer sur les risques sanitaires liés à ce projet. Si le conseil de Plouvara était aux abonnés absents ce lundi 3 mars 2025, les maires de La Méaugon, Plerneuf, Saint-Donan, Trémuson, et un élu de Boquého étaient bien présents à cette réunion. « On nous a présenté un projet meilleur pour la planète, polluant, mais qui respecterait la réglementation, entame Lucie Perrigot, vice-secrétaire de l’association qui planche sur le sujet depuis novembre dernier. Pour autant, cet incinérateur a besoin de déchets. Et pour avoir des déchets, il faut consommer. Du coup, aucune diminution de plastique, de déchets. Ce n’est pas vraiment “vert” ! »

Plusieurs élus et des représentants associatifs ont assisté à la première réunion de l’Avie, dans la salle polyvalente de Plerneuf. | OUEST-FRANCE

Qu’est-il reproché aux chaudières CSR ?

Ces « unités de valorisation énergétiques » sont considérées comme des alternatives « vertueuses » à l’enfouissement des déchets, qui sera interdit en 2030. Mais leur fonctionnement pose question. « On nous annonce une chaudière traitant 33 000 t de déchets non dangereux par an, poursuit Guy Le Gal, ancien maire de Saint-Donan et vice-président de l’association. S’ils ne le sont pas en tant que tels, leurs composants et le produit de leur combustion ne laissent planer aucun doute : ils sont toxiques ! »

Pierre Sylvestre, président, poursuit : « Ils dégagent dioxines, furanes, microplastiques qui, via les fumées dispersées, vont se retrouver dans nos poumons, dans l’eau, dans notre alimentation. Si je m’investis, c’est pour que mes enfants ne me reprochent pas, dans les années à venir, de n’avoir rien fait. »

Qu’envisagent les opposants au projet à l’avenir ?

Selon l’Avie, le calendrier annoncé par Kerval ne mentionne pas de réunion publique d’information. Pour autant, Rémy Moulin, président de Kerval Centre Armor, entend créer « un comité de projet ouvert », assurant que l’entreprise ferait « de l’acceptabilité sociale une priorité ». Le financement de l’opération dépendant en grande partie d’une subvention de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), Philippe Le Méhauté, maire de Plerneuf, a lu sa lettre adressée à sa directrice et invité les maires à en faire autant. « N’oublions pas que les industriels ne sont pas propriétaires de notre air. »

Lundi 17 mars, à 20 h, réunion publique dans la salle polyvalente de Plerneuf.

https://www.ouest-france.fr/environnement/dechets/projet-dincinerateur-en-cotes-darmor-les-industriels-ne-sont-pas-proprietaires-de-notre-air-6a0b293e-f8d9-11ef-b88c-bcd52c36774a

 

Ouest-France

L’association sportive du golf de la Baie, à Carantec, souhaiter aller de l’avant

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Jeudi 27 février, l’association sportive du golf de la Baie, à Carantec (Finistère), a tenu son assemblée générale. L’occasion pour Philippe Debarre, président, de revenir sur l’année 2024 bien rythmée.

Salle comble pour l’assemblée générale de l’association sportive du golf de la baie, jeudi 27 février.

Salle comble pour l’assemblée générale de l’association sportive du golf de la baie, jeudi 27 février. | OUEST-FRANCE

Jeudi 27 février, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’association sportive (AS) du golf de la Baie, à Carantec (Finistère), plus de 120 membres étaient présents. Philippe Debarre, président de l’AS, a rappelé les évènements marquants de 2024.

 Au cours du premier trimestre de l’année dernière, nous avons appris que la gestion publique du golf de la baie de Morlaix, par la Société d’économie mixte (SEM), allait s’arrêter. La raison : les pertes financières enregistrées lors de ces dernières années. Le 17 mai a marqué la fin du contrat de délégation avec la SEM, qui avait été créée pour la gestion du golf. Les actionnaires principaux étaient la ville de Carantec et Morlaix Communauté. Notre AS a alors vu l’installation d’une nouvelle équipe menée par Franck Jaclin, Nicolas Carro et Florian Le Guen, directeur , expose-t-il.

Une bonne dynamique depuis 2020

 Même si le nombre de membres de l’AS a légèrement baissé en 2024 (292 au lieu de 308 en 2023), nous conservons la dynamique enregistrée depuis 2020. Nous étions 240 en 2020 et 292 en 2024. L’âge des membres va de 8 à 87 ans », a rappelé le président devant Alban Le Roux, premier adjoint à la maire et Yann Casteloot, conseiller municipal et ex-président de la SEM.

 En 2025, nous souhaitons dépasser la barre des 30 jeunes », a plaidé Yannick Le Guen, responsable de l’école de golf et des équipes jeunes. Et les prévisions devraient l’y pousser :  Nous allons disputer le championnat de France U16 garçons avec, comme objectif, le milieu de tableau .

En 2024, l’école de golf a compté 28 jeunes (8 filles et 20 garçons). Il y a eu, parmi eux, deux champions du Finistère.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/lassociation-sportive-du-golf-de-la-baie-a-carantec-souhaiter-aller-de-lavant-2bd5013c-f5f8-11ef-949f-63632bc5ac37

 

5 mars 2025

55 personnes au Mardi de l'éducation populaire avec l'AJPF, Erwann Dupont, Saïd Touquan, Patrick et Michèle Gambache, sur le conflit israélo-palestinien et l'exigence de solidarité avec le peuple palestinien soumis à la plus noire oppression (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Photo pyb29

L'origine coloniale du conflit israélo-palestinien et la situation actuelle de l'oppression du peuple palestinien et de son aspiration à la liberté, à la souveraineté, à la dignité, à la solidarité internationale, la situation des camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, le soutien des États-Unis et des états européens à la politique génocidaire et de nettoyage ethnique d'Israël, bras armé des États-Unis au Proche-Orient, au menu du mardi de l'éducation populaire du PCF Pays de Morlaix avec l'AJPF, Erwann Dupont, Saïd Touquan, Patrick Gambache, Michèle Gambache, au local du PCF du 2 petite rue de Callac. 
 
Merci à l'AJPF - Morlaix Wavel pour l'organisation de cette belle et forte soirée d'éducation populaire.
 
Des interventions très éclairantes et poignantes en solidarité avec le peuple palestinien. Les amis de l'AFPS étaient présents en nombre également, dont François Rippe, vice-président national de l'AFPS, Claude Léostic, ancienne présidente de la plateforme des ONG pour la Palestine, Christine Bernas, responsable du groupe local de l'AFPS.
 
Saïd Touquan, réfugié palestinien qui a passé sa jeunesse dans le camp de Balata, a notamment exposé le plan du gouvernement d'extrême-droite israélien pour mater la jeunesse palestinienne et vider les camps de réfugiés contestataires en détruisant les habitations des civils et les infrastructures des camps de réfugiés, ce qui a déjà été fait à Nur Shams (jumelé avec Rostronen), Jenine, Tulkarem (évacuation de 40 000 réfugiés palestiniens y vivant), les prochains sur la liste étant Balata, El Arroub (jumelé avec Carhaix), Jalazone (partenariat avec Morlaix, Morlaix-Communauté, l'AFPS Morlaix et l'AJPF)
 
55 personnes étaient présentes en tout et ont suivi avec beaucoup d'intérêt et d'émotion cette soirée.
 
Merci à Pierre-Yvon Boisnard pour ses très belles photos.
Une date à retenir de nouveau: le samedi 16 mars: marché artisanal d'artisans locaux à la salle du Cheval Blanc de Plourin-les-Morlaix organisé par l'AJPF-Morlaix Wavel au profit des actions de solidarité avec les réfugiés palestiniens du Liban et de Palestine.

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Ouest-France

Plougasnou. De l’emploi et des artisans commerçants valorisés

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Plusieurs postes de nageurs sauveteurs seront proposés pour garantir la sécurité des baigneurs cet été.

Plusieurs postes de nageurs sauveteurs seront proposés pour garantir la sécurité des baigneurs cet été. | MAIRIE DE PLOUGASNOU

Le conseil municipal du 20 février met à l’honneur l’accompagnement de l’activité artisanale à proximité du centre bourg. Un don sera attribué à la Protection Civile pour Mayotte et des emplois seront proposés pour la saison printemps/été.

Pour enrichir la qualité d’accueil lors de l’accroissement saisonnier d’activité, Plougasnou prévoit de recruter dans les services administratifs et techniques, mais aussi dans le domaine de l’animation et des sports. Ainsi, des nageurs sauveteurs, des agents pour le camping et les services techniques seront accueillis dès le mois d’avril jusqu’au mois de septembre selon les postes.

La commune tient à soutenir les victimes du cyclone Chido en envoyant un don à hauteur d’un euro par habitant, soit 3 035 €. Ce montant sera transmis à la Protection Civile à destination de Mayotte.

Enfin, le conseil municipal s’est centré sur le maintien et le développement de l’activité artisanale et commerciale locale, principalement en préservant son accessibilité en centre bourg. La ville a fait l’acquisition d’un local au 1, chemin de Kerouzach pour lequel la société Les Caves d’Armorique s’est avancée. Les conditions de bail sont actées et approuvées des deux parties.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/de-lemploi-et-des-artisans-commercants-valorises-72e65e38-41f9-4aef-a457-354e113bf0b7

 

Ouest-France

Réservistes, policiers adjoints : la Police nationale recrute dans les Côtes-d’Armor

Cédric ROGER-VASSELIN.

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Policiers adjoints pour les moins de 30 ans, réservistes pour les plus âgés : les personnes qui souhaitent entrer dans la Police nationale en Côtes-d’Armor, à Saint-Brieuc ou Lannion, peuvent se tourner vers ces deux possibilités, mises en avant par le directeur départemental de la police nationale, Arnaud Garnier.

L’hôtel de police de Saint-Brieuc, situé à quelques mètres du palais de justice.

L’hôtel de police de Saint-Brieuc, situé à quelques mètres du palais de justice. | OUEST-FRANCE

À côté de ses effectifs professionnels dans les Côtes-d’Armor, la Police nationale, qui opère à Saint-Brieuc et Lannion dans le département, s’appuie sur des réservistes, qui constituent la réserve opérationnelle, et sur des policiers adjoints, des contrats de trois ans (renouvelables une fois) pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans. Deux types de renforts en personnels importants pour le commissaire divisionnaire Arnaud Garnier.

« La réserve opérationnelle de la Police nationale est en plein développement, se félicite-t-il. Si, historiquement, il s’agit d’anciens policiers, on a ouvert à la société civile et ça marche. On a actuellement autour de 55 réservistes dans le département, et l’ouverture vers l’extérieure va perdurer. »

Lire aussi : Budget de la police : des policiers de Saint-Brieuc ont manifesté à Paris avec le syndicat Alliance

Des recrutements en mai-juin

En ce qui concerne les policiers adjoints, Arnaud Garnier rappelle qu’il s’agit du « moyen privilégié pour rentrer dans la police, avec un délai plus court que les concours de gardien de la paix, pour assurer essentiellement des missions sur la voie publique ».

Le patron départemental de la police annonce une prochaine campagne de recrutement, avec une nouveauté. « On va repartir sur des recrutements locaux, avec des épreuves physiques et des entretiens à Saint-Brieuc, pour des postes à pourvoir à Saint-Brieuc et Lannion. C’est prévu pour mai-juin. Les personnes intéressées peuvent nous envoyer leur candidature. »

https://www.ouest-france.fr/societe/police/reservistes-policiers-adjoints-la-police-nationale-recrute-dans-les-cotes-darmor-163bdae4-f76a-11ef-b38f-dff807deb5c8

 

Ouest-France

Des déchets retrouvés dans la vase évacuée du port du Légué, à Saint-Brieuc

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Des morceaux de ferraille et des bouts de plastique ont été observés dans la vase évacuée du port du Légué, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). La CCI, qui gère ce dragage, assure que ces pollutions sont rares.

Les déchets ont été observés là où sont déversés les sédiments extraits de l’avant-port du Légué, à Saint-Brieuc.

Les déchets ont été observés là où sont déversés les sédiments extraits de l’avant-port du Légué, à Saint-Brieuc. | HENRI ALLOY

De la ferraille et des bouts de plastique dans les sédiments évacués du port du Légué. Les images, capturées entre vendredi 28 février et lundi 3 mars, à l’entrée du port de Saint-Brieuc, ont de quoi interroger. « Les déchets sont englués là où sont réalisés les déversements de vase », assure Henri Alloy, coprésident de l’association Sauvons la plage du Valais.

En raison des mécaniques hydrauliques, l’avant-port du Légué est régulièrement envasé. Pour conserver une certaine hauteur d’eau, des opérations de dragage de sédiments sont régulièrement organisées. La vase est creusée à la pelleteuse, chargée dans des camions et déversée sur l’estran, de l’autre côté du môle. C’est dans ces déversements qu’ont été observés les déchets.

Lors des grandes marées, des déchets ont été observés dans la vase évacuée du port du Légué. | HENRI ALLOY

Une pollution rare, selon la CCI

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI), qui gère le dragage, a bien été mise au courant. « Le responsable a été informé ce week-end et a aussitôt prévenu notre prestataire, qui devait prévoir une intervention aujourd’hui, pour retirer ces différents matériaux », indique Yves Guirriec, directeur des établissements de la CCI. Il assure que ce type de pollution est rare. « C’est peut-être arrivé une ou deux fois », calcule-t-il.

L’arrêté préfectoral qui encadre le dragage précise bien que les sédiments repoussés ne doivent « entraîner aucune dégradation des milieux aquatiques ».

L’origine des déchets encore à définir

L’origine de ces déchets n’a, pour l’heure, pas été identifiée. « J’en saurai certainement davantage ce mardi », avance Yves Guirriec.

Pour Henri Alloy, c’est un nouveau coup dur. « On est un peu fatigués à vrai dire, on a l’impression d’être seuls pour se battre, regrette le militant. C’est une plage qui était là avant tout le monde, et qui est polluée à cause de ce dragage. »

Environ 100 000 m³ de sable sont extraits du port, chaque année.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/des-dechets-retrouves-dans-la-vase-evacuee-du-port-du-legue-a-saint-brieuc-16453656-f856-11ef-a497-b9b298cec2bb

 

Ouest-France

«L’artiste en moi s’est éveillé»: Christophe Castellan gagne le concours de sculpture de Landivisiau

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Landivisiau (Finistère) accueille le 36e Salon de sculpture contemporaine. Christophe Castellan a été consacré lauréat du concours, ce samedi 1er mars 2025. Le salon se déroule aussi à l’espace Lucien-Prigent, avec l’exposition de Cédric Wittebolle, lauréat 2024, et l’hommage rendu à Roger Joncourt, cofondateur de ce salon.

Christophe Castellan au micro, explique son cheminement l’ayant mené du métier d’hôtelier à spécialiste de la métallerie… Sous le regard d’élus, dont Maël de Calan, président du conseil départemental.

Christophe Castellan au micro, explique son cheminement l’ayant mené du métier d’hôtelier à spécialiste de la métallerie… Sous le regard d’élus, dont Maël de Calan, président du conseil départemental. | OUEST-FRANCE

Le 36e salon de sculpture, qui se déroule actuellement dans divers endroits de Landivisiau (Finistère), a consacré Christophe Castellan, qui a remporté le concours, ce samedi 1er mars 2025. En 2011, l’ancien hôtelier a lâché son métier, ainsi que ses pinceaux d’artiste spécialiste de l’acrylique et l’aquarelle, pour se consacrer au tronçonnage, au soudage, meulage, perçage, ponçage, forge…

Un Petit homme s’évade d’un code-barres

Avec l’installation d’un feu de forge et l’aménagement de son atelier, il laisse tomber l’hôtel et s’engage à fond dans la création artistique, en participant à des salons à Carantec, Landivisiau, Guerlesquin, ainsi que dans diverses galeries dans les départements voisins.  Après trente ans de carrière hôtelière, un nouvel avenir s’est dressé lorsque l’artiste qui sommeillait en moi depuis des années s’est réveillé ! 

Il a ouvert la Petite ferronnerie de la baie et, depuis, il s’acharne à torturer l’acier mis au rebut et bien d’autres matières dures et froides, pour réaliser des œuvres dégageant une belle harmonie, un mouvement et une élégance rare. Les marteaux, cisailles, pinces et autres clés changent totalement de vocation et se transforment en petits personnages grâce à quelques soudures et quelques pliures…

C’est d’ailleurs ce qui a plu aux membres du jury de ce 36e salon, en voyant l’œuvre nommée Petit homme s’évade d’un code-barres pour partir à la chasse aux étoiles… En 2026, Christophe Castellan animera tout rez-de-chaussée de l’Espace culturel Lucien-Prigent avec ces nouvelles réalisations.

Des expositions dans toute la ville

Les céramiques de Barbara Daeffler (Saint-Brieuc), ainsi que les marbres d’Anne Le Louarn et de Giovanni Carros (deux artistes de Loire-Atlantique) ont été également plébiscités par le jury. Exposition ouverte tous les jours, à l’hôtel de ville, jusqu’au 20 avril.

Une partie des expositions sont installées à l’espace culturel Lucien-Prigent, qui consacre tout un étage à un hommage à Roger Joncourt, membre créateur de l’association Sculpteur Bretagne. L’artiste de Sainte-Catherine incarne réellement l’histoire artistique Landivisiau, avec le cheval Paotr Mad, devenu emblème de la ville, ainsi que la statue de Xavier-Grall. Sans oublier ses autres effigies ou fontaines, ni ses œuvres de notoriété nationale réalisée pour le domaine public.

Un circuit avec neuf sites

Toujours à l’espace Lucien-Prigent, Cédric Wittebolle, lauréat 2024, présente des travaux d’une extraordinaire ingéniosité, d’une très belle complexité. Hors les murs, les troncs sculptés de Bertrand Michaud animent le parc de Kréac’h Kelen, créant des passerelles entre la sculpture, la musique et le land art. À la fontaine Saint-Thivisiau, le linge de Sabine Pichon, plasticienne textile, rend hommage aux lavandières. Sur le forum de l’hôtel de ville, l’appareil photo et l’installation de Valérie Lallican invitent à plonger dans un bleu vraiment pas banal. Enfin, un circuit réalisé par la spécialiste morlaisienne Violaine Pierret relie neuf sites pour mettre en avant le patrimoine local.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landivisiau-29400/lartiste-en-moi-sest-eveille-christophe-castellan-gagne-le-concours-de-sculpture-de-landivisiau-3ab603be-f741-11ef-949f-63632bc5ac37

 

Ouest-France

Mickaël Cosson, député des Côtes-d’Armor, va piloter une mission sur la valorisation des algues

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Ancien maire d’Hillion désormais député des Côtes-d’Armor, Mickaël Cosson (MoDem) a été nommé co-rapporteur d’une mission flash sur la valorisation des algues. Et souhaite « aborder ce problème sous un angle positif ».

Mickaël Cosson, député des Côtes-d’Armor.

Mickaël Cosson, député des Côtes-d’Armor. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

En première ligne sur le sujet des algues vertes, le député des Côtes-d’Armor et ancien maire d’Hillion Mickaël Cosson vient d’entamer une mission flash à l’Assemblée nationale, sur la valorisation des algues. « Au même titre que nos déchets ménagers, je propose d’étudier les conditions de transformation de cette nuisance écologique en une filière vertueuse d’économie circulaire, en mobilisant le savoir-faire de nos entreprises et de nos laboratoires de recherche », écrit-il dans un communiqué.

La mission sera codirigée avec le député de Guadeloupe Olivier Serva (Liot), « dont les préoccupations se concentrent spécifiquement sur l’invasion des sargasses sur les côtes de l’arc antillais ».

« Sous un angle positif et porteur d’avenir »

Tout en reconnaissant qu’en Bretagne, l’échouage d’algues vertes « provoque des nuisances majeures pour les populations locales », le député breton souhaite « considérer les algues non plus uniquement comme une menace sur la santé publique, mais également comme une ressource aux nombreuses potentialités ».

Ensemble, les deux députés espèrent « aborder ce problème sous un angle positif et porteur d’avenir pour les régions touchées par ce fléau ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/mickael-cosson-depute-des-cotes-darmor-va-piloter-une-mission-sur-la-valorisation-des-algues-ca3e3112-f77f-11ef-b38f-dff807deb5c8

Halte aux Marées Vertes (Hamv)

 

Ouest-France

À Carantec, la minorité municipale dénonce la gestion « chaotique » du golf

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Malgré les nombreuses critiques qu’elle a avancées au cours du conseil municipal de Carantec (Finistère) du 27 février 2025 au sujet, notamment, des choix d’investissement de la majorité, la minorité a voté le compte administratif certifié 2024, « résultat du travail des services administratifs de la commune ».

La maire, Nicole Ségalen-Hamon, et Fabrizio Vitral-Pinto, conseiller des finances publiques pour les décideurs locaux, lors du conseil municipal du 27 février.

La maire, Nicole Ségalen-Hamon, et Fabrizio Vitral-Pinto, conseiller des finances publiques pour les décideurs locaux, lors du conseil municipal du 27 février. | OUEST-FRANCE

Sur la section investissement du compte administratif 2024, la minorité a été très critique vis-à-vis de la majorité. Notamment au sujet de la gestion du golf.  Nous n’oublions pas votre gestion pour le moins chaotique, voire désastreuse, du golf, qui a conduit à la cession de l’exploitation au groupe Jaclin en 2024. Durant cet exercice, vous avez dû, à nouveau, abonder la trésorerie de la Société d’économie mixte (SEM) gestionnaire du golf de 213 000 €. En 5 ans, vous avez souscrit au capital de la SEM plus de 370 000 €, soit autant qu’entre 1991 et 2019 », a souligné Jacques Autret. Un discours qui n’a pas été du goût de la maire, Nicole Ségalen-Hamon :  Vous êtes gonflé », ni de celui de Yann Casteloot, conseiller de la majorité et dernier président de la SEM :  Nous avons dû subir les conséquences du Covid et nous avons fait le choix de recruter un directeur salarié. Nous n’avons pas pris de décisions irréfléchies. 

Les dépenses engagées pour la rénovation de la salle du Kélenn et de l’Espace André-Jacq ne trouvent pas grâce, non plus, aux yeux de la minorité :  Ces dépenses dérapent de jour en jour. Le coût de la salle du Kélenn, s’élève fin 2024 à 2 000 000 € et celui de l’espace André-Jacq à plus de 700 000 €, avec uniquement les salles île Verte et île aux Dames. Et ce n’est pas fini, ni pour le Kélenn, ni pour l’espace André-Jacq , a appuyé Jacques Autret.

Les charges de fonctionnement à la loupe

Les charges de fonctionnement se chiffrent à 4 481 081 €.  En quatre années, vous réussissez le tour de force d’alourdir les charges réelles de fonctionnement de plus de 1 000 000 €, représentant une variation de plus de 33 % depuis 2020 », relèvent les cinq membres de la minorité.

Et ces derniers de critiquer l’utilisation faite de la Taxe d’habitation sur les résidences secondaires, qui représente 448 000 € de recettes nouvelles :  Sa dilution dans le budget général finance avant tout les charges de fonctionnement et leur augmentation non contenue. L’utilisation que vous en faites n’est pas conforme à son objet.  Réponse de la maire :  Nous pouvons utiliser cette taxe pour faire venir les jeunes à Carantec, mais également pour d’autres investissements, par exemple l’achat du bâtiment qui abritait les deux médecins de la commune. Nous ne faisons pas de dépenses inconsidérées.  À Alban Le Roux, premier adjoint, de prendre le relais :  Quelles dépenses de fonctionnement, précisément, jugez-vous inutiles ?  Jacques Autret répond :  Des économies sont possibles sur la sous-traitance .

Des projets structurants au budget primitif 2025 de la commune

Les travaux de voirie vont se placer en tête, avec un montant de 570 000 €. Les secteurs de la santé, du sport ou de la culture ne seront pas pour autant négligés.

Présenté par Alain Duigou, adjoint aux finances, le budget primitif 2025 annonce une section fonctionnement à 5 771 800 € et une section investissement à 5 963 930 €. Dans cette seconde section, on trouve le projet de l’aménagement de l’école de musique, l’aménagement de la plaine de jeux du Kélenn, l’extension du complexe tennistique du Meneyer et la réhabilitation de la maison du gardien de phare de l’île Louët. Marion Picart, adjointe à la culture, a présenté le projet d’aménagement de l’école de musique à l’étage du Forum :  Il est d’un montant de 100 000 €, maîtrise d’œuvre comprise, et notre autofinancement sera de 55 000 € après subvention.  Les élus ont voté le projet à l’unanimité.

Des efforts pour la jeunesse et le sport

Yann Casteloot, conseiller, a présenté le projet d’aménagement de la plaine de jeux du Kélenn :  Il a été confié au bureau d’études Sport et initiatives. Son coût estimé est de 150 000 €, nécessitant, après subventions, un autofinancement de 30 000 €.  Les élus ont voté le projet à la majorité avec trois abstentions dans les rangs de la minorité.

Marion Picart s’est chargée de la présentation du  projet d’extension et de réhabilitation du complexe tennistique du Meneyer ainsi que de l’aménagement des abords . En effet, la commune travaille à la construction d’une salle de tennis, attenante à la salle existante et à l’aménagement des abords. Il est décidé, à l’unanimité, de lancer une consultation de maîtrise d’œuvre, le coût des travaux étant estimé à 540 000 €.

La maison du gardien de phare

Les élus ont voté à la majorité (deux contre et trois abstentions de la minorité) le fait que la maire, Nicole Ségalen-Hamon,  puisse signer les marchés négociés après la seconde consultation lancée en novembre pour un montant de 585 944,40 €, soit 703 133 €. Après subventions, l’autofinancement sera de 400 718 €, incluant un emprunt de 200 000 € », a expliqué Catherine Mével-Bouchery, adjointe au tourisme.  Ces coûts nous paraissent exorbitants et sans commune mesure avec ce qu’un particulier pourrait admettre , a relevé Jacques Autret pour la minorité.

L’achat du cabinet médical

La maire a souhaité conclure la séance par une note optimiste avec l’annonce de la signature, le 22 février, de l’acte d’achat par la commune du cabinet médical du 6, rue Suffren pour un montant de 353 000 € sans les frais de notaire.  Nous avons déjà la certitude d’avoir un médecin pour septembre prochain. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-la-minorite-municipale-denonce-la-gestion-chaotique-du-golf-6344336e-f5ca-11ef-949f-63632bc5ac37

 

Ouest-France

Association Halte aux marées vertes divisée : la préfecture assure ne pas avoir à arbitrer

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À la suite de notre article paru vendredi 28 février 2025, lequel soulignait des tensions au sein de Halte aux marées vertes (Côtes-d’Armor), des membres de l’association ont souhaité réagir.

L’association Halte aux marées vertes est divisée.

L’association Halte aux marées vertes est divisée. | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Dans son édition du 28 février 2025, Ouest-France faisait état des tensions au sein de Halte aux marées vertes (HAMV). Deux groupes se disputent la gérance de l’association, ce qui entraîne une incompréhension. Et, surtout, certains membres assurent que la préfecture aurait tranché le sujet.

Contactée par Ouest-France, la préfecture met les choses au clair. « Il a été rappelé par les services préfectoraux aux protagonistes que les conflits relatifs à la légitimité de démarches ou de manifestations au nom de Halte aux marées vertes ne peuvent que relever du tribunal judiciaire et certainement pas d’un arbitrage du préfet », indique-t-elle.

La préfecture est une chambre d’enregistrement. Autrement dit, à chaque fois que des protagonistes de l’association envoyaient des statuts, la préfecture mettait à jour ses fichiers. Selon nos informations, c’est donc pour arrêter ces multiples modifications que le préfet a dit stop. Mais sans valider une position plutôt qu’une autre.

La préfecture rappelle également qu’avant de saisir le juge du tribunal judiciaire, les protagonistes peuvent se tourner vers « les voies de recours telle que la médiation ou la conciliation ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/association-halte-aux-marees-vertes-divisee-la-prefecture-assure-ne-pas-avoir-a-arbitrer-dbe5d306-f5c3-11ef-a497-b9b298cec2bb

 

Ouest-France

À Lannion, témoignages et interventions lors d’un après-midi en soutien à l’Ukraine

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Il y avait beaucoup de monde à l’espace Sainte-Anne, samedi 1er mars 2025, à Lannion (Côtes-d’Armor) pour l’après-midi en soutien à l’Ukraine. Au programme : exposition, témoignages et interventions, comme la lecture de poèmes par Yvon Le Men, visionnage d’extraits d’un documentaire d’Arte et conférence de Florent Murer, membre de Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre.

Beaucoup de sympathisants ont suivi cet après-midi de soutien au peuple ukrainien, dont le poète Yvon Le Men (au premier plan sur la photo), qui a lu quelques poèmes de sa composition, mais pas seulement.

Beaucoup de sympathisants ont suivi cet après-midi de soutien au peuple ukrainien, dont le poète Yvon Le Men (au premier plan sur la photo), qui a lu quelques poèmes de sa composition, mais pas seulement. | OUEST-FRANCE

À l’initiative de Trégor solidarité Ukraine (TSU), un après-midi complet était proposé, samedi, à Lannion, sur ce pays en guerre depuis trois ans. Il y avait l’ouverture de l’exposition, très explicite sur ce que vivent les Ukrainiens. Jean-Jacques Monnier, l’historien lannionnais, a rappelé la situation géopolitique de l’Ukraine tandis qu’Yvon Le Men a lu quelques poèmes de sa composition et d’autres. De jeunes Ukrainiens, comme Sacha Grova, arrivé en 2022 et vivant aujourd’hui à Metz, ont livré des témoignages poignants. Des élèves du lycée Félix-Le Dantec sont également intervenus.

Lire aussi : Le silence et les sirènes résonnent à Lannion en l’honneur des Ukrainiens

Bien d’autres interventions ont rythmé l’après-midi : intermède musical assuré par Nolwenn Morvan, interventions d’Yveline Le Montréer et Brigitte Vessières, qui ont fait le point de l’actualité sur le dossier des enfants déportés, un temps fort avec la diffusion d’extraits du documentaire d’Arte, Les indignés, « qui a surpris de nombreuses personnes du public », remarque Claude-Olga Roukavichnikoff-Pilon, en charge de la collecte de dons pour TSU et impliquée dans le montage de l’exposition.

L’avenir de l’Ukraine, l’avenir de l’Europe

Florent Murer, président de l’association Kalyna et membre du bureau exécutif de PLU (Pour l’Ukraine), créée en 2022 par 150 universitaires qui, face à la guerre d’agression menée par la Russie, agit sur les terrains, politique, juridique, médiatique et culturel pour sensibiliser l’opinion publique française et les gouvernements européens, est revenu sur les actions menées en 2024. Lors de sa conférence, il a insisté sur l’appel à une mobilisation des Européens en 2025. « La trahison de l’Ukraine signerait l’arrêt de mort du projet européen. Notre sécurité, nos libertés et nos valeurs sont directement menacées, il faut donc agir vite. »

Pour cela PLU demande la confiscation des avoirs russes gelés en Europe (210 millions d’euros), la protection de l’espace aérien de l’Ukraine, le déploiement d’un contingent constitué par la coalition des pays volontaires…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-lannion-temoignages-et-interventions-lors-dun-apres-midi-en-soutien-a-lukraine-7ed68d20-f6ba-11ef-949f-63632bc5ac37

 

Ouest-France

Aider des exilés, un éternel recommencement pour Jamais sans toit, à Lannion

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La ténacité est le maître mot des membres de l’association Jamais sans toit en Trégor (Côtes-d’Armor). La présidente Marie-Hélène Ernot a lancé un appel à de nouveaux bénévoles, donateurs ou logeurs, pour aider des personnes ou des familles exilées en souffrance et en quête d’hébergement.

Une vingtaine de personnes assistait à l’assemblée générale de l’association Jamais Sans Toit En Trégor mardi soir à l’espace Sainte-Anne.

Une vingtaine de personnes assistait à l’assemblée générale de l’association Jamais Sans Toit En Trégor mardi soir à l’espace Sainte-Anne. | OUEST-FRANCE

La présidente de l’association Jamais sans toit en Trégor (JSTT), Marie-Hélène Ernot, a rappelé, lors de l’assemblée générale, mardi 25 février 2025 qu’à ce jour, sept familles avec 23 enfants mineurs bénéficiaient du dispositif de l’association. « Notre association a pour mission de soutenir et accompagner les personnes à très faibles revenus, notamment réfugiés, demandeurs d’asile… dans leur accès à un logement stable. Mais aussi de les aider dans leurs démarches et leurs recherches de solutions à leurs difficultés. »

Ces familles sont hébergées dans sept logements fournis par trois communes, un logeur solidaire et des bailleurs sociaux. Avec une quinzaine de membres, JSTT est en sous-effectif et recherche de nouveaux membres, mais pas seulement. « Actuellement nous avons 75 donateurs mensuels qui nous permettent de subvenir à des besoins. Nous constatons que, pour une famille qui entre dans le dispositif, nous en avons deux qui en sortent. » Comme le rappelle le secrétaire, Patrick Salaün, « les situations sont de plus en plus anxiogènes. Il faut faire preuve de ténacité. À chaque fois, on repart à zéro. »

Modification des statuts et conseil d’administration étoffé

L’association vise un nouveau logement et mène des projets d’animation avec la participation au Printemps des solidarités le 30 mars, un spectacle avec la chorale Sabor Hispano avec un goûter, un vide-greniers, une exposition Femmes solidaires et la traditionnelle soupe solidaire. Une modification des statuts a été adoptée à l’unanimité. Le conseil d’administration s’est étoffé avec l’entrée de deux nouveaux membres. Une prochaine réunion permettra d’élire le nouveau bureau, qui verra la présidente se représenter. Il y aura peut-être un jeu de chaises musicales sur certains postes et un ou une vice-président (e) pourrait être nommé(e).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/aider-des-exciles-un-eternel-recommencement-pour-jamais-sans-toit-a-lannion-94688290-f3ba-11ef-8529-b410e4dca9d2

 

Ouest-France

À Plouégat-Guérand, les travaux de voirie de la commune voisine perturbent le hameau de Pont Menou

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À Plouégat-Guérand (Finistère), des travaux dans le bourg de la commune voisine de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) provoquent, à cause d’une déviation, un trafic routier inhabituel dans le hameau de Pont Menou. Les élus craignent une usure accélérée de la chaussée.

Camions, tracteurs avec remorque et voitures sont nombreux à passer par Pont Menou pour rejoindre Morlaix (Finistère).

Camions, tracteurs avec remorque et voitures sont nombreux à passer par Pont Menou pour rejoindre Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Depuis le 24 février 2025, et durant trois semaines, un important chantier de voirie se tient à l’entrée de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). La principale conséquence : la mise en place de déviations en entrée de ville, côté Morlaix. Lannion-Trégor communauté (LTC) pilote la refonte des réseaux d’assainissement et d’eau potable, au niveau du carrefour entre la départementale 786 et la rue de Morlaix, menant au centre-ville.

Durant cette première phase, avec une seconde prévue dans les semaines qui suivront, des déviations renvoient vers d’autres axes. Notamment via la route qui traverse le hameau de Pont Menou, rattaché aux deux communes de Plestin-les-Grèves et Plouégat-Guérand (Finistère).

Des poids lourds traversent le hameau quotidiennement. | OUEST-FRANCE

Des élus inquiets des dégâts

Ce que craignent les élus, ce sont les dégâts causés à la route de Pont Menou. « Avec l’augmentation du trafic, les revêtements vont en prendre un coup. Alors que des travaux de réfection ont déjà été réalisés », déplore Mathieu Breton, conseiller municipal chargé de la voirie à Plouégat-Guérand. « Il y a aussi le pont qui n’est pas fait pour accueillir un flot aussi important de véhicules. À ce rythme-là, cet ouvrage ne tiendra pas trente ans comme on l’espérait, mais plutôt dix », estime-t-il.

L’élu plouégatais regrette que LTC et la Ville de Plestin-les-Grèves n’aient pas prévenu la commune en amont. Il réagit : « Nous avons eu des informations seulement trois jours avant le début du chantier. On aurait pris le temps de faire un état des lieux si nous avions été prévenus. »

À partir du 17 mars, la circulation sera rétablie à Plestin-les-Grèves. Le hameau de Pont Menou devrait, dès lors, retrouver son calme habituel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/a-plouegat-guerand-les-travaux-de-voirie-de-la-commune-voisine-perturbent-le-hameau-de-pont-menou-6b0d36c0-f51d-11ef-8529-b410e4dca9d2

 

Ouest-France

Plougasnou. La conférence sur les algues vertes a fait salle comble

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Jean-Yves Quémeneur, président de Force 5, Yves-Marie Le Lay, Président de Sauvegarde du Trégor, et Pierre Philippe médecin urgentiste.

Jean-Yves Quémeneur, président de Force 5, Yves-Marie Le Lay, Président de Sauvegarde du Trégor, et Pierre Philippe médecin urgentiste. | OUEST-FRANCE

Lundi, le ciné-club projetait Les algues vertes, film de Pierre Jolivet tiré de la BD d’Inès Léraud. Était suivi un débat animé par Jean-Yves Quémeneur, président de Force 5, Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor, et Pierre Philippe, médecin urgentiste, lanceur d’alerte sur la dangerosité des algues vertes. Les Plouganistes ont répondu présents.

H2S. 3 lettres au cœur de nombreuses tensions politiques et agricoles depuis plusieurs décennies. Ce gaz, sulfure d’hydrogène, se dégage des algues vertes en décomposition et peut se montrer très dangereux pour la santé, voire mortel.

La veille de la diffusion du film, la salle municipale était comble pour s’informer sur le sujet, à la joie d’Yves-Marie Le Lay :  Les gens sont prêts à participer à la connaissance du phénomène des marées vertes et ses conséquences. C’est une étape qui permet ensuite de s’impliquer à des niveaux différents, comme signer des pétitions par exemple. 

On peut aussi adhérer à des associations, ajoute Jean-Yves Quémeneur,ça nous permet d’être plus solides quand on fait des actions juridiques. 

 J’ai vu le premier mort en 1989, se rappelle-t-il. Il faut que les acteurs travaillent ensemble sans donner de leçons au monde paysan. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-conference-sur-les-algues-vertes-a-fait-salle-comble-eeab26ba-5ba6-4115-8028-417cfe1abba3

Photo pyb29

"Les algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé d’embûches. Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes, illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film dont je vous laisse l'affiche."

 

Ouest-France

Pour la fête de l’huître 2025, des activités seront organisées au Dourduff-en-Mer

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Créée à Carantec, en 2023, la fête de l’huître de la baie de Morlaix avait connu un grand succès. Cette animation sera reconduite cette année, du 29 avril au 5 mai avec une nouveauté : le site du Dourduff-en-Mer, à Plouezoc’h (Finistère), accueillera des stands.

Devant les installations ostréicoles de l’Huîtrier, réunis autour de Christine Bigois, les participants à la réunion de préparation de la fête de l’huître.

Devant les installations ostréicoles de l’Huîtrier, réunis autour de Christine Bigois, les participants à la réunion de préparation de la fête de l’huître. | OUEST-FRANCE

En 2023, lors de la 1er édition de la fête de l’huître, le public avait adhéré à la proposition de découvrir l’activité ostréicole, importante pour la région, au travers des exploitations, des professionnels mais aussi des sciences et au travers de la vision d’artistes.

Pour une diffusion encore plus grande, cette année, le souhait était d’y inviter d’autres communes de la baie de Morlaix. Christine Bigois, responsable de l’entreprise, L’Huîtrier à Dourduff-en-Mer (Finistère), a répondu favorablement à la demande. Comme à Carantec, l’ensemble du site de production de la commerçante sera concerné. Les professionnels proposeront des visites guidées des bâtiments et expliqueront les différentes étapes de leur travail.

Des expositions artistiques

Des artistes, de divers domaines, ont travaillé pour présenter des œuvres en rapport avec le milieu aquatique. Le public découvrira, dans les bâtiments et les abords, à l’intérieur ou à l’extérieur, des collages, des photographies, des vidéos. Un campement nomade sera installé et les artistes seront présents. Il sera possible de s’initier à des techniques artistiques : typographie, gaufrage ou gravure.

À découvrir

L’huître se prête à des multiples préparations. Sur place, dans son food truck, le LS’food, Laurent Chauvin, préparera de multiples recettes. Le Café du Port, au plus près du lieu de production, sera l’endroit idéal pour un « apéro huîtres ». « S’il est certain que les journées des 1er et 2 mai seront des temps forts de la fête, le programme n’est pas totalement finalisé », explique Virginie Perrone, coordinatrice de l’association d’art contemporain Moyens du Bord

Des conférences sur des thèmes aussi variés que l’écologie, les sciences seront organisées. Le programme de cet événement ne demandant qu’à s’enrichir, L’Huîtrier reste joignable par mail à contact@lhuitrier.fr.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/pour-la-fete-de-lhuitre-2025-des-activites-seront-organisees-au-dourduff-en-mer-5a9b184e-f45e-11ef-8529-b410e4dca9d2

 

Ouest-France

« Divisée », cette association bretonne qui lutte contre les algues vertes est dans la tourmente

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Les tensions se poursuivent au sein de l’association Halte aux marées vertes dans les Côtes-d’Armor. Deux groupes d’opposition continuent de se disputer la gérance de la structure. À un niveau tel que des agents de sécurité étaient présents lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée, samedi 22 février 2025, à Morieux (Lamballe-Armor). Explications.

L’association Halte aux marées vertes est aujourd’hui divisée en deux groupes.

L’association Halte aux marées vertes est aujourd’hui divisée en deux groupes. | OUEST-FRANCE

Deux assemblées générales, deux conseils d’administration, et même deux fiches d’adhésion différentes… L’emblématique association Halte aux marées vertes est dans la tourmente dans les Côtes-d’Armor.

Pourtant connue pour ses féroces combats comme la « demande de justice » pour le décès de Thierry Morfoisse qui transportait des algues vertes à Binic, du décès du joggeur qui s’est envasé à Hillion, ou encore dénoncer la mort de nombreux sangliers à Morieux… Aujourd’hui, des tensions s’installent au cœur de la structure et deux oppositions s’affrontent.

Lire aussi : PORTRAIT. André Ollivro, le « Che des Grèves » en lutte contre les algues vertes

Samedi 22 février 2025, une assemblée générale a eu lieu à la salle Gouriou, à Morieux (Côtes-d’Armor). Des agents de sécurité étaient présents devant l’entrée. « C’est la première fois qu’on me refuse l’accès à une réunion », regrette Yves-Marie Le Lay, pilier de la lutte contre les algues vertes comme son allié André Ollivro, qui a contribué à créer l’association.

« Une assemblée générale privatisée »

Ce dernier avait donné pouvoir à l’un de ses amis pour assister à cette assemblée. « Je savais que cela allait tourner au vinaigre alors qu’Halte aux marées vertes est à l’origine une association solidaire », relate celui qu’on appelle le « Che des Grèves ».

Entre les deux groupes, deux visions s’opposent. Eux veulent faire de la pédagogie, et nous, on veut continuer à se battre pour une véritable application du plan algues vertes , poursuit André Ollivro.

Avec Yves-Marie Le Lay, ils n’en reviennent pas. « Une assemblée générale privatisée, lancent-ils. Comment est-ce possible ? »

Une assemblée générale d’un des deux « groupes » d’Halte aux marées vertes a eu lieu samedi 22 février 2025, à Morieux. Des agents de sécurité étaient présents à l’entrée. | OUEST-FRANCE

Ce que souhaitaient ces figures emblématiques de la lutte contre les algues vertes, c’est  une assemblée générale commune , décrit Yves-Marie Le Lay. Mais les  quatre réunions de concertation  n’y ont rien fait.

Yves-Marie Le Lay et André Ollivro expliquent que le préfet ne reconnaît aucun des deux  groupes . Un courrier a été envoyé à la préfecture  afin de trancher : il ne peut y avoir deux parties ».

Pour rappel, André Ollivro avait, en mai 2024, convoqué une assemblée générale soulignant  qu’il voulait redonner de la légitimité à l’association . Puis le groupe  dissident  a organisé une autre assemblée en juin, pour mettre en place un  mode de gouvernance à l’horizontale ».

« Des adhésions détournées »

Nous avons contacté Isabelle Volante, de « l’autre groupe » d’Halte aux marées vertes, qui a organisé l’assemblée générale à Morieux. Elle explique que cette réunion a été « restreinte » aux adhérents qui se sont inscrits avant le 7 février 2025. Pourquoi avoir engagé des agents de sécurité ? « On a des non-adhérents qui voulaient venir en nombre pour empêcher la réunion de se tenir », détaille-t-elle.

Isabelle Volante explique qu’il y a eu, selon elle, « des adhésions détournées ». Sur la page Facebook de l’association, qui n’est pas gérée par son groupe d’opposition, une autre fiche d’adhésion est disponible.

Cette dernière indique que le règlement de la cotisation est à envoyer à l’adresse d’André Ollivro. « Or ce n’est pas l’adresse officielle de l’association, qui est désormais au 4, route de la Chapelle-Saint-Maurice, à Morieux », affirme Isabelle Volante.

Globalement, l’assemblée générale « s’est bien déroulée ». « Nous sommes dans l’attente que la préfecture valide le conseil d’administration qui a été élu », relate Isabelle Volante. En revanche, une chose est sûre. « Il y aura une action en justice pour les adhésions détournées », conclut-elle.

Yves-Marie Le Lay, lui, indique : « Nous, on fait des procès pour militer contre les algues vertes et pas contre les militants. »

Également contactée par la rédaction, la préfecture n’a pas répondu à notre sollicitation avant la publication de cet article.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/divisee-cette-association-bretonne-qui-lutte-contre-les-algues-vertes-est-dans-la-tourmente-cc9b92d4-f387-11ef-9626-1b6d524afb72

 

Ouest-France

Autoroute A69 entre Toulouse et Castres : le chantier mis à l’arrêt par la justice

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La justice administrative s’est prononcée ce jeudi 27 février sur le projet contesté d’autoroute A69 qui doit relier Toulouse et Castres. Le chantier va être arrêté en attendant un éventuel appel.

Le chantier de l’autoroute A69, le 27 février 2025.

Le chantier de l’autoroute A69, le 27 février 2025. | ED JONES / AFP

Une décision forte pour l’avenir de l’autoroute A69. La justice administrative a décidé d’annuler l’arrêté préfectoral ayant permis d’entamer le chantier en 2023. Cette décision entraîne une suspension automatique des travaux en attendant une très probable audience en appel puis sans doute un recours devant le Conseil d’État.

« Donc on va en parler encore pendant des années », explique à l’AFP Julien Bétaille, maître de conférences en droit de l’environnement à l’université Toulouse Capitole.

Ce chantier s’étend sur des dizaines de kilomètres entre Toulouse et Castres pour une mise en service qui était prévue par le constructeur fin 2025. « Le bitume n’est pas coulé, tout reste réversible ! », avaient assuré les opposants au projet qui dénonce l’impact environnemental du procès. Dans un communiqué, les Amis de la Terre Midi-Pyrénées ont salué une « victoire historique pour le droit de l’environnement ».

En revanche, l’abandon de ce chantier devrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros, selon l’État et le concessionnaire Atosca.

La rapporteure publique avait demandé l’annulation

Le 18 février dernier, lors de l’audience devant le tribunal administratif de Toulouse, la rapporteure publique, dont les avis sont souvent suivis, avait demandé l’« annulation totale » de l’arrêté préfectoral. Elle estime que les gains espérés de la future autoroute n’étaient pas suffisants pour établir une « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM) justifiant les atteintes à l’environnement commises par le projet.

Pour ses promoteurs, cet axe de 53 km vise avant tout à désenclaver « le bassin de vie » du sud du Tarn, qui « a besoin de se connecter aux équipements de la capitale régionale » Toulouse, comme l’aéroport ou les hôpitaux, a souligné Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet, chargé du pilotage de l’A69 à la préfecture du Tarn.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/autoroute/autoroute-a69-entre-toulouse-et-castres-le-chantier-mis-a-larret-par-la-justice-8a12d8ae-f4f5-11ef-9626-1b6d524afb72

 

Ouest-France

« On plante un arbre pour son esthétisme, sans penser à ses racines »

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Planter des arbres en ville, assurer leur survie n’est pas si simple. À Lanmeur, dans le Nord-Finistère, l’agence de l’eau An Dour forme les agents communaux du territoire de Morlaix communauté à leur entretien. Voici quelques conseils.

Les Paulownias se développent rapidement, attention aux racines qui risquent de déformer la chaussée, comme ici à Lanmeur.

Les Paulownias se développent rapidement, attention aux racines qui risquent de déformer la chaussée, comme ici à Lanmeur. | OUEST-FRANCE

À Lanmeur (Finistère), l’agence de l’eau An Dour forme les agents communaux du territoire de Morlaix communauté à l’entretien des arbres. Voici leurs conseils.

À quoi ça sert de planter des arbres ?

Ils améliorent notre vie en ville, ont des effets régulateurs reconnus pour la santé, l’environnement, la production d’oxygène, la fixation de carbone, le contrôle du ruissellement… C’est aussi le rôle d’une commune ou d’une ville d’apporter de la beauté à ses habitants, qui ont besoin d’espaces publics agréables pour jouer, se reposer…

Quelle erreur revient le plus souvent au niveau des arbres plantés en ville ?

« Fréquemment, on plante un arbre pour son aspect esthétique, sans penser à ses racines », indique Emmanuelle Gaillet, du service public de l’eau An Dour. La floraison abondante et très décorative, qui apparaît avant les feuilles, fait du Paulownia un arbre très prisé par les collectivités, comme c’est le cas en bordure de route à Lanmeur. « Cette espèce est souvent choisie pour ses fleurs. » Le Paulownia est l’arbre à la croissance la plus rapide au monde, ses racines grandissent à la même allure. « On voit les racines de l’arbre soulever le bitume et défoncer la chaussée. » Ses racines poussent deux à trois fois au-delà de sa couronne.

Il faut prévoir une fosse d’environ 9 m3 pour planter un arbre. | OUEST-FRANCE

Quelles précautions faut-il prendre au moment de planter un arbre ?

Planter dans 1 m³ de terre n’a pas de sens, l’idée de la fosse est qu’elle permette aux racines de s’étaler au-delà. Plus un arbre prend sa place facilement dans l’espace, plus il croît rapidement. Outre le respect de la période de la fin d’automne et du début de l’hiver, il est nécessaire de tuteurer le jeune arbre. « Au pied de l’arbre, il faut permettre la collecte des eaux pluviales, pailler ou végétaliser avec des plantes couvre-sol ou encore mieux, des plantes à fleurs intéressantes pour les insectes pollinisateurs. Il faut aussi veiller à le protéger du piétinement et des chocs. »

Est-ce que tailler un arbre est une bonne idée ?

Contrairement à certaines croyances, la taille ne fait pas forcément de bien à l’arbre, « même si une taille d’adaptation doit répondre à des besoins, comme façonner le paysage ou pour garantir la sécurité du public. Une bonne taille ne se voit pas. »

Selon les professionnels, l’arbre n’a pas besoin d’être taillé, il peut se débrouiller tout seul. « La taille ne lui fait pas de bien, car elle réduit la capacité de synthèse, crée des portes d’entrées pour des champignons, perturbe sa physiologie, réduit l’équilibre morphologique ou mécanique et augmente à terme le risque de rupture. »

https://www.ouest-france.fr/nature/on-plante-un-arbre-pour-son-esthetisme-sans-penser-a-ses-racines-9b81c77a-f3ac-11ef-8529-b410e4dca9d2

 

Ouest-France

Dans les Côtes-d’Armor, le photographe Aurélien Trogoff se fait discret pour saisir l’instant

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Aurélien Trogoff a créé Le regard d’Auré à Trévou-Tréguignec (Côtes-d’Armor). Ses photographies pérennisent les moments de la vie, que ce soit un mariage, un évènement familial, ou des vacances avec son animal de compagnie.

Aurélien Trogoff a créé son autoentreprise de photographie lifestyle à Trévou-Tréguignec.

Aurélien Trogoff a créé son autoentreprise de photographie lifestyle à Trévou-Tréguignec. | OUEST-FRANCE

Retranscrire l’émotion à travers mes clichés.  Voici comment Aurélien Trogoff décrit son approche artistique en tant que photographe professionnel. C’est sa passion pour les histoires humaines qui l’a amené à créer son autoentreprise à Trévou-Tréguignec (Côtes-d’Armor). Né à Lannion et Trévousien depuis son plus jeune âge, cet homme de 41 ans a longtemps arpenté la Bretagne, de Saint-Brieuc à Morlaix et Nantes, avant de s’installer récemment dans la commune de ses aïeux.

Lire aussi. L’œuvre du photographe Cartier-Bresson exposée en 300 photos au Fhel de Landerneau

Pas de shooting en studio

Aurélien Trogoff ne pratique pas de photographie en studio comme certains confrères. Au contraire, il recherche des lieux où les clients se sentent à l’aise, chez eux ou à l’extérieur (en forêt ou bord de mer, par exemple).  Je dois être presque invisible pour eux », avoue le photographe. Pour les portraits d’enfants, il laisse la famille jouer ensemble afin de faire des clichés spontanés qui capturent l’esprit des personnes.  Je mets à l’aise les clients pour qu’ils soient naturels, explique-t-il. Souvent, ils se demandent à quel moment j’ai pris la photo ! 

 Je deviens plus qu’un photographe 

La particularité de sa méthode de travail est son regard empathique, son écoute, sa sensibilité. Il prend du temps avec ses clients avant de commencer les prises de vues. Dans ses images, on ressent la joie, la tendresse, ou la curiosité.  Il est important de connaître l’histoire de chacun avant de les photographier. Je deviens plus qu’un photographe. Je deviens un confident pour eux. 

Les animaux inclus dans la photo de famille

Les animaux de compagnie sont invités sur les photos de famille ou seuls, pour des portraits. Aurélien Trogoff a déjà photographié des familles avec leur chien ou chat, leur cheval, et même leur lézard. Il adore capturer la relation intime entre l’animal et son humain. Selon lui,  Pour certaines personnes, leur animal est un membre de la famille, voire le seul. Il est important de le photographier comme tel. 

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Des rencontres enrichissantes

Aurélien Trogoff est déjà connu pour ses photographies d’art : paysages, couchers de soleil et aurores boréales. Lors de ses sorties, il fait de nombreuses rencontres sur les sentiers.  Je me suis rendu compte à quel point j’apprécie le contact humain. C’est primordial pour moi », avoue-t-il.

Autodidacte, il a eu la chance de rencontrer des photographes professionnels qui l’ont pris sous leurs ailes pendant qu’il apprenait à utiliser son premier appareil photo.  Je suis continuellement à la recherche d’amélioration et je continue de progresser grâce à mes recherches, des formations et les conseils de mes amis photographes », éclaircit Aurélien Trogoff.

Le regard d’Auré couvre toute la Bretagne et la Loire-Atlantique. Pour le contacter : tél. 06 25 53 21 83, aurelientrogoff@gmail.com, www.aurelienphotographebzh.com, linktr.ee/aurelientrogoff

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/presque-invisible-dans-les-cotes-darmor-le-photographe-se-fait-oublier-pour-saisir-linstant-d687a800-f1c0-11ef-832a-25775758df4b

 

Ouest-France

« Deux visions du monde s’affrontent »: l’avenir de l’autoroute A69 Toulouse-Castres décidé ce jeudi

Monique CASTRO.

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La décision du tribunal de Toulouse est attendue ce jeudi 27 février. Un arrêt du chantier de l’A69 serait une première pour une infrastructure de cette envergure.

Le chantier de l’A69 protégé par les forces de l’ordre, lors d’une mobilisation des opposants, le 7 juin 2024. (Photo by Ed JONES / AFP)

Le chantier de l’A69 protégé par les forces de l’ordre, lors d’une mobilisation des opposants, le 7 juin 2024. (Photo by Ed JONES / AFP) | AFP

Les opposants à l’A69, le projet d’autoroute reliant Castres et Toulouse, retiennent leur souffle. Ce jeudi 27 février, les juges du tribunal administratif de Toulouse se prononcent sur le fond et décident si, oui ou non, la construction de cette autoroute est légale.

Par deux fois, la rapporteure publique a demandé l’annulation de l’autorisation environnementale car la construction de l’autoroute ne représentait pas de raison impérative d’intérêt public majeur. « Si les juges se prononcent pour l’annulation, il y aura beaucoup d’émotion de la part des entreprises et de l’État. Mais il faut se souvenir que les réserves, voire les oppositions, sur la légalité du projet ont été signalées dès le début », rappelle Geneviève Azam, économiste (université Toulouse-Jean-Jaurès).

Le concessionnaire, Atosca, déclare avoir déjà réalisé 70 % des ouvrages, 45 % des terrassements et dépensé 300 millions d’euros (250 millions selon les opposants) sur les 550 millions que coûterait la construction de l’autoroute.

Lire aussi : Autoroute A69 entre Toulouse et Castres : on a décortiqué les arguments pour et contre

Vers une nouvelle procédure

Une annulation, si elle était prononcée, entraînerait l’arrêt des travaux et l’obligation de remise en état pour le concessionnaire et l’État. Il est probable qu’Atosca et les préfectures fassent appel, ce qui prendrait environ six mois. Ils devraient aussi déposer une demande de sursis à exécution afin de continuer le chantier, en faisant valoir l’avancement des travaux, les investissements engagés et les emplois créés.

« J’espère que les juges jugeront en légalité et non en opportunité, ce qui serait le cas si elles privilégiaient les arguments économiques sur les arguments juridiques. Ces trois jeunes femmes juges ont une grande responsabilité, ce jugement est historique », poursuit l’économiste, avant d’ajouter : « Ce sont deux visions du monde qui s’affrontent, l’ancien monde et le nouveau ».

Il est vrai que le projet de l’A69 est un projet vieux de 30 ans, à une époque où l’usage de la voiture n’était pas remis en question et où le changement climatique semblait une menace lointaine.

Point de bascule

« Nous sommes à un point de bascule, si les travaux s’arrêtent aujourd’hui, il est encore possible de réparer les dégâts », enchaîne Geneviève Azam. En effet, les opposants s’accordent pour dire que tant que le bitume n’a pas été coulé, la situation est réversible. Les centrales à enrobés, dont la proximité inquiète la population, n’ont pas encore été installées.

Lire aussi : Que se passerait-il si le projet était finalement annulé ?

Le collectif a demandé à un expert naturaliste de réaliser un état des lieux. « Il estime que la nature aura repris ses droits d’ici dix ans et que cela pourrait même être plus rapide sur la moitié de la superficie », précise Gilles Garric. Les parties sensibles sont notamment les terres qui ont été chaulées. « Pour ancrer les ouvrages d’art, ils ont mis de la chaux dans la terre, ce n’est pas forcément mauvais mais on ne peut pas y faire n’importe quelle culture pendant quelques années », ajoute Michel Costadau, agriculteur et militant. Et si la coupe d’arbres centenaires - ils ont été défendus par les Écureuils, ces militants qui ont grimpé dans les arbres - est irréversible, le moteur de recherche Ecosia promet d’en planter 50 000.

Les ouvrages d’art déjà en place ? « On peut facilement les démonter », sourit Geoffrey Barroux de La voie est libre. Les démonter ou en conserver, si, dans le cadre d’un aménagement du territoire pensé avec la population ils peuvent s’avérer utiles.

Les propositions d’un projet alternatif font par ailleurs l’objet d’un document intitulé Une autre voie : « Réaménager la RN 126, proposer d’autres mobilités comme des pistes cyclables, ouvrir des zones de fertilités avec des semences endémiques, créer des emplois locaux et durables… », poursuit Yves Garric.

Tous s’entendent pour dire que si l’annulation de l’A69 a un coût, sa poursuite également. Surtout pour l’État et les collectivités locales qui viennent d’annoncer prendre à leur charge 33 % du prix des trajets effectués sur une portion de 30 km de l’A69, avec une réduction supplémentaire de 40 % à partir de dix trajets par mois… Et ce, pour au moins dix ans.

https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/deux-visions-du-monde-saffrontent-lavenir-de-lautoroute-a69-toulouse-castres-decide-ce-jeudi-da9f94c6-f453-11ef-a658-d59bc62913c1

 

Ouest-France

« On va tout le temps venir » : désormais, il y aura toujours du public lors des conseils à Lamballe

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Deux personnes étaient présentes dans le public du conseil communautaire de l’agglomération de Lamballe (Côtes-d’Armor), ce mardi 25 février 2025. Il s’agissait de deux membres de l’association de la Guignardais, qui s’oppose au projet de plan local d’urbanisme (PLU) à Lamballe et qui souhaitent désormais « assister à tous les conseils ».

Deux membres de l’association de la Guignardais étaient présents lors du conseil communautaire, mardi 25 février 2025.

Deux membres de l’association de la Guignardais étaient présents lors du conseil communautaire, mardi 25 février 2025. | OUEST-FRANCE

Deux personnes de l’association de la Guignardais, qui ne cesse de dénoncer  le non-sens du PLU à Lamballe depuis le début de l’année 2025, étaient présentes dans le public du conseil communautaire de l’agglomération lamballaise, mardi 25 février 2025.

 On est venus en tant qu’habitants, pour voir comment les élus s’imprègnent de la vie de leurs concitoyens, détaillent les membres de l’association. On sera présents à tous les conseils, désormais. 

Un « manque d’engouement des élus »

Pour eux, le sujet de la mobilité, évoqué lors du conseil communautaire,  est central ».Il concerne  des enjeux écologiques, économiques  et est également  propice au maintien du dynamisme des ruralités .

 Je trouve effarant le manque d’engouement des élus ce soir, commente l’un des membres.Les connexions de transports en commun entre Lamballe-Armor et les communes de l’agglomération pourraient servir à combler le nombre non négligeable de logements vacants en ruralité. 

Et d’ajouter :  Si, grâce aux transports en commun, on donne la possibilité aux personnes de se déplacer, cela permettra aussi d’éviter d’investir des jardins des propriétaires dans Lamballe  et ainsi,  de garder une qualité de vie », concluent les membres de l’association.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/on-va-tout-le-temps-venir-desormais-il-y-aura-toujours-du-public-lors-des-conseils-a-lamballe-ff6be24e-f469-11ef-9626-1b6d524afb72

 

André Ollivro. Photo pyb29

Un message de Halte Aux Marées Vertes, association créée par André Ollivro

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s,

Si la situation n'était pas aussi grave, nous aurions pu lancer une devinette :
Que garde ce samedi 22 février à Morieux ces agents de sécurité ?
Photo HAMV

Vous auriez eu du mal à trouver que c'était bien l'entrée de ladite AG du groupe séditieux de HAMV qui empêchait toute personne n'étant pas sur leur liste et criant « ici c'est une AG privée, ceux qui ne sont pas sur notre liste ne sont pas admis ». Nous avions dépêché un huissier qui a constaté cet empêchement de rentrer à cette AG, ceci contraire à toute règle d'association de statut 1901 (voir photo jointe, montrant ces vigiles empêchant une adhérente de rentrer).

·       Nous avons remis à l'huissier les chèques d'adhésions 2025, de 20 personnes empêchées de rentrer.

·       Nous lui avons remis la liste officielle HelloAsso, des 113 adhérents 2024, 2025 à la date du matin de cette AG, le 22 février 2025.

·       Nous avons constaté que seul 19 personnes ont été permises de rentrer.

En attendant leur Compte Rendu (CR) de cette réunion fermée, il nous a été rapporté qu'il restait seulement la somme de 6000 euros en banque. Oui, c'est avec l'argent de vos adhésions et de vos dons, depuis des années qu'ils payent un avocat (premier versement de 1500 euros) pour faire des procès aux historiques du combat contre les marées vertes, mais aussi payer ces nervis.

Parmi les nombreuses questions que nous nous posons, celle-ci : ADHÉRENT.ES, ETES- VOUS D'ACCORD POUR UN TEL USAGE DE VOTRE ARGENT ? SOUHAITEZ-VOUS QUE VOS ADHÉSIONS ET VOS DONS SERVENT À CELA ? 

Profiter de la Notoriété de Halte Aux Marées Vertes, depuis la BD, le film et de nos nombreuses actions, qui ont permis un grand nombre d'adhésions et de dons très généreux, c'est avec cet argent qu'ils font tout, afin d'écarter les gêneurs qui poseraient ces questions fâcheuses. Ils ont donc œuvré à cette basse besogne d'un tri efficace des participant(e)s à cette « Assemblé Générale (AG) privée ». Tri redoutablement efficace car ces responsables n'ont autorisé à rentrer que 19 personnes.

 

Nous ne pouvons plus cacher notre surprise de voir quelques militant(e)s politiques de St Brieuc, classé(e)s très à gauche sur l'échiquier politique, participant à cette privatisation... On ne pouvait imaginer qu'elles et ils aident à mettre en œuvre ce genre de méthodes. Quel gâchis !

 

De notre côté, nous poursuivons nos actions avec les associations et militants ami.es et nous vous invitons à signer et à faire signer cette pétition :     

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pourenfiniraveclesalguesvertes-7432.html?

 

Merci de relayer ces informations et de votre soutien pour retrouver notre association HAMV de combat, canal historique.

 

Le conseil d'administration élu le 18 mai 2024 : André Ollivro, Yves-Marie Le Lay, Jean-Yves Quéméneur, Nathalie Saur, Brigitte Le Borgne-Piétrala, Geneviève Braun, Isabelle Guyton, Yannick Le Lay, Alain Plusquellec, Gilles Monsillon.

https://www.facebook.com/Halteauxmareesvertes

La vie associative n'est pas un long fleuve tranquille ! C'est un sabotage !

 

Ouest-France

Un budget contraint n’empêche pas les élus de Plouégat-Guérand de lancer des études

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Face aux baisses des dotations, le conseil municipal de Plouégat-Guérand (Finistère) réduit sa voilure. Une étude est lancée pour transformer l’actuelle école maternelle en logements.

La commune lance une étude pour estimer le nombre de logements possibles dans le bâtiment de l’actuelle école maternelle.

La commune lance une étude pour estimer le nombre de logements possibles dans le bâtiment de l’actuelle école maternelle. | OUEST-FRANCE

« Il y a la perte des dotations de l’État après un calcul complexe, qui fait que le territoire de Morlaix Communauté soit passé de très pauvre à pas très pauvre, la perte de ressources fiscales, comme les droits de mutation sur les ventes de maisons moins nombreuses en 2024 ou encore l’inflation… »

Face au conseil municipal réuni le 24 février 2025, Yvan Pellé, conseiller chargé de la présentation du budget, détaille comment sa commune d’un peu plus de 1 000 habitants doit aussi sacrifier à l’exercice incontournable : bâtir son budget, mais avec toujours un peu plus de contraintes. « Tout en essayant de revenir à notre niveau d’avant l’inflation, tous les chapitres ont été revus à la baisse. »

Déjà en 2024, la commune avait dû renoncer à effectuer certaines grosses réparations de voirie, au grand dam de Mathieu Breton, l’adjoint aux travaux. « Les collectivités locales sont mises à contribution dans la réduction des dépenses de finances publiques », regrette, le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre.

Pour continuer de fonctionner, la commune doit participer à toutes les charges intercommunales de Morlaix Communauté à hauteur de 88 000 € : déchetteries, mutualisation des services, instruction des permis de construire, du Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef) pour l’éclairage public, de l’Ulamir…

Entre 4 et 9 € d’augmentation par habitant redevable

Reste le levier des impôts locaux : « Si on veut stabiliser les recettes fiscales à hauteur de 531 000 €, il nous faut augmenter de 1,5 % les taux des taxes foncières, ce qui représente une augmentation entre 4 et 9 €, par habitant redevable. »

L’autre levier concerne les locations des logements communaux, du mille-club et de la salle Guillaume-Lejean : les élus inscrivent un peu plus de 70 000 €.

Au niveau des investissements, le regroupement des deux écoles, le gros chantier de la mandature d’un plus d’un million d’euros, se termine. « Des subventions doivent encore nous être versées à hauteur de 362 000 €. »

L’autre gros chapitre concerne les travaux de voirie pour 37 000 € à Toul ar C’hoat et Pont Menou. Les élus réduisent le projet de l’aire de jeux à des aménagements qui seront réalisés par les employés communaux.

Enfin, plusieurs études vont être lancées pour estimer le nombre de logements possibles dans le bâtiment de l’actuelle école maternelle, aménager les futurs lotissements de l’Oratoire et de la route de Plestin et dessiner l’aménagement du quartier du Fouennou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/un-budget-contraint-nempeche-pas-les-elus-de-plouegat-guerand-de-lancer-des-etudes-521e35aa-f370-11ef-8529-b410e4dca9d2

 

Ouest-France

Les facteurs de Huelgoat ne veulent pas être « délocalisés » à La Poste de Carhaix

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Les agents de La Poste de Huelgoat (Finistère) avaient déposé un préavis de grève pour lundi 24 février 2025, dans la crainte d’un regroupement avec Carhaix. Finalement, les discussions avec la direction leur ont donné satisfaction. Mais la décision sur une possible réorganisation doit intervenir fin mars, indique La Poste.

Les agents de Huelgoat ont négocié contre la fermeture du bureau et un regroupement à Carhaix.

Les agents de Huelgoat ont négocié contre la fermeture du bureau et un regroupement à Carhaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un préavis de grève avait été déposé par les sept facteurs de Huelgoat (Finistère) pour lundi 24 février 2025, en raison d’un projet de regrouper leur centre de courrier avec celui de Carhaix. « [Ils] refusent d’augmenter le nombre de kilomètres entre domicile et travail, puis le retour sur la tournée, pour limiter le risque routier », détaille la CGT-FAPT 29, dans un communiqué, parlant de « délocalisation ». Finalement, la grève n’a pas eu lieu : « Il y a eu un face-à-face avec la direction, qui a donné des garanties pour qu’ils restent à Huelgoat », précise Philippe Riou, secrétaire départemental, joint par téléphone.

Contactée, La Poste confirme l’existence du projet : « En raison de la très forte baisse des trafics courrier, encore moins 10 % en 2024, les plates-formes courrier – colis de Carhaix et de Huelgoat font actuellement l’objet d’études pour adapter leurs organisations, en concertation avec les agents et les organisations syndicales. »

Lire aussi : À Huelgoat, l’église Saint-Yves va être restaurée

Dans ce cadre, plusieurs scénarios sont étudiés, poursuit La Poste : « Soit des adaptations sur chacun des deux sites ou le regroupement des deux sites sur celui de Carhaix. La décision n’est pas encore prise, elle le sera à la fin du mois de mars. La concertation se poursuit. »

Le guichet au public, lui, a déjà fermé, remplacé par une agence communale depuis septembre 2024

Une pétition en projet

De son côté, la CGT-FAPT veut « tenir en vigilance la population », insiste Philippe Riou. « On entrera en contact avec les élus pour voir s’ils peuvent un peu aménager le bureau, parce que c’est un local communal, précise le secrétaire départemental. Et éventuellement, on lancera une pétition destinée à la population pour demander le maintien des facteurs à Huelgoat. »

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/la-poste/les-facteurs-de-huelgoat-ne-veulent-pas-etre-delocalises-a-la-poste-de-carhaix-36af369a-f37d-11ef-a658-d59bc62913c1

 

Ouest-France

Des élastiques mytilicoles s’échouent sur une plage des Côtes-d’Armor, les professionnels agissent

Soizic QUÉRO.

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Durant le week-end du 22 et 23 février 2025, un important échouage d’élastiques liés aux élevages mytilicoles a été constaté sur la plage de la Grandville, à Hillion (Côtes-d’Armor). Après l’alerte des agents de la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc, près d’une dizaine de professionnels, réactifs, sont intervenus, ce mardi 25 février 2025, pour enlever ces déchets.

Des élastiques d’origine mytilicole ont été retrouvés en nombre sur la plage de la Grandville, à Hillion.

Des élastiques d’origine mytilicole ont été retrouvés en nombre sur la plage de la Grandville, à Hillion. | RÉSERVE NATURELLE NATIONALE DE LA BAIE DE SAINT-BRIEUC

Ce n’est pas habituel, voire « anormal », à cette période de l’année. Durant le week-end du 22 et 23 février 2025, « des ambassadeurs de la baie (ces bénévoles qui sensibilisent les visiteurs sur les bonnes pratiques dans la réserve naturelle de Saint-Brieuc, N.D.L.R.) et un riverain nous ont signalé un échouage massif d’élastiques d’origine mytilicole sur la plage de la Grandville, à Hillion (Côtes-d’Armor) », rapporte Cédric Jamet, garde technicien de la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc.

« Quelques milliers d’élastiques »

Dans la laisse de mer, sur « une bande d’environ 150 m, quelques milliers d’élastiques, de toutes les couleurs, ont été retrouvés », poursuit Cédric Jamet, qui avait lancé un appel aux bénévoles pour procéder à un nettoyage collectif de la plage, jeudi 27 février 2025, « avant les grandes marées du week-end prochain ».

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, une étude pour réduire le plastique chez les producteurs de moules

Les mytiliculteurs ont nettoyé la plage de la Grandville, mardi 25 février 2025. | RÉSERVE NATURELLE NATIONALE DE LA BAIE DE SAINT-BRIEUC

Entre-temps, « nous avons contacté le Syndicat mytilicole de la baie de Saint-Brieuc pour les informer de la situation ». Ni une, ni deux, près d’une dizaine de professionnels de la mytiliculture, implantés à Planguenoual (commune de Lamballe-Armor), sont intervenus dans la matinée ce mardi 25 février 2025. « Nous avons ramassé tous les élastiques et d’autres déchets en plastique. Il y en avait pas mal effectivement, assure un professionnel planguenoualais. On ne sait pas d’où ils proviennent, surtout en hiver. C’est bizarre car on n’a pas d’usage intensif d’élastiques à cette époque. » Le mystère reste entier aussi pour la réserve, qui salue « l’initiative et la réactivité des mytiliculteurs pour la gestion de leur environnement ».

La préservation de la réserve

Ces derniers interviennent de leur propre chef « autant de fois que nécessaire » quand ils constatent des échouages de déchets sur les plages de la baie, notamment à Bon-Abri, à Hillion. « Après les grandes marées et les tempêtes, selon les vents, il peut y avoir des échouages », précise le mytiliculteur, qui évoque aussi des actions individuelles « de façon ponctuelle ». La préservation de la réserve est un travail partagé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/des-elastiques-mytilicoles-sechouent-sur-une-plage-des-cotes-darmor-les-professionnels-agissent-ac0cc732-f368-11ef-9626-1b6d524afb72

 

Ouest-France

Jobs saisonniers dans le pays de Morlaix : cinq cafés de l’emploi pour trouver chaussure à son pied

Zoé BOIRON.

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Dans le cadre du salon itinérant Job’Tourisme en 29, cinq rendez-vous sont organisés entre employeurs et demandeurs d’emploi à Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Le but : répondre au besoin crucial des secteurs confrontés à des difficultés de recrutement, l’hôtellerie-restauration en tête.

Pays de Morlaix, CCI, Équipe Emploi, Mission locale, France Travail… Divers partenaires s’associent pour mettre sur pied les Cafés de l’emploi Ma saison en pays de Morlaix.

Pays de Morlaix, CCI, Équipe Emploi, Mission locale, France Travail… Divers partenaires s’associent pour mettre sur pied les Cafés de l’emploi Ma saison en pays de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Pour favoriser le « face-à-face » entre employeurs et demandeurs d’emploi, le Pays de Morlaix et la CCI Finistère organisent la 3e édition de « Ma saison sur le pays de Morlaix ». Sur dix-neuf rendez-vous dans le département, cinq se déroulent sur le territoire, entre le 1er et le 20 mars. Certains ont lieu dans des lycées pour toucher les jeunes.

Ils prennent la forme de Café de l’emploi : des rencontres hors du circuit traditionnel de recrutement, qui permettent de voir plusieurs employeurs sur un temps court (2 h). Les personnes intéressées se présentent spontanément, munies de leur CV.

Motivation et savoir-être

« Aujourd’hui, on mise surtout sur la motivation et un savoir-être. Les employeurs se chargent de former en interne », précise Emmanuel Tarpin, élu à la Chambre de commerce et d’industrie.

« La moitié des employeurs présents sont du secteur de l’hôtellerie-restauration, mais les secteurs de l’agriculture, de la grande distribution et du soin seront représentés, car il y a aussi des besoins lorsque les personnes sont en congés », indique Solange Creignou, élue référente à l’innovation, l’emploi et la formation au Pays de Morlaix et vice-présidente de Morlaix communauté.

Selon un sondage effectué par France Travail, en 2024, 39 % des intentions d’embauche étaient considérées comme saisonnières sur le bassin de Morlaix. Une part qui diminue au fil des ans (-36 points par rapport à 2025), mais ce chiffre peut être faussé par le taux de non-réponse au sondage, tempère Franck Beauvois, de l’agence de Morlaix. Du reste, France Travail observe que les intentions d’embauche saisonnières sont plus prégnantes dans le bassin de Morlaix qu’à l’échelle régionale.

Les dates : ce samedi 1er mars, de 16 h à 18 h à Saint-Pol-de-Léon, au restaurant Ar Frozig ; mardi 4 mars, de 13 h à 15 h 15, à Morlaix, au lycée Notre-Dame-du-Mur (uniquement pour les élèves) ; samedi 8 mars, de 10 à 12 h, à Landivisiau, au Brit Hôtel, relais du Vern ; vendredi 14 mars, de 18 h à 20 h, à Saint-Martin-des-Champs, au restaurant Au Bureau ; jeudi 20 mars, de 12 h à 13 h 45, à Saint-Pol-de-Léon au lycée du Kreisker (uniquement pour les élèves).

Hormis la première date, des places pour employeurs sont encore disponibles. Contact : Amélie Branellec, 022 98 62 29 62 ; Marie Leost-Mingam, 02 98 62 39 32.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/jobs-saisonniers-dans-le-pays-de-morlaix-cinq-cafes-de-lemploi-pour-trouver-chaussure-a-son-pied-f6e79e40-f2bd-11ef-832a-25775758df4b

 

Ouest-France

« Personne n’y échappe » : en Bretagne, faute de personnel, ces restaurateurs réduisent la voilure

Zoé BOIRON.

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Le secteur de la restauration a du plomb dans l’aile. Recruter des salariés qualifiés devient de plus en plus compliqué depuis la crise du Covid. Les restaurateurs sont alors contraints de diminuer leur capacité d’accueil alors que la clientèle, elle, est bien présente. Exemple à Morlaix (Finistère) et dans sa baie, très touristique durant l’été.

Tony Pilon est à la tête des Bains Douches, restaurant de Morlaix (Finistère) depuis 32 ans. À l’automne 2024, il n’a pas trouvé de cuisinier pour l’aider derrière les fourneaux et a dû réduire ses jours d’ouverture.

Tony Pilon est à la tête des Bains Douches, restaurant de Morlaix (Finistère) depuis 32 ans. À l’automne 2024, il n’a pas trouvé de cuisinier pour l’aider derrière les fourneaux et a dû réduire ses jours d’ouverture. | OUEST-FRANCE

Recherche serveurs, plongeur, cuisiniers… Les annonces fleurissent toute l’année dans la restauration. « Soit vous ne trouvez personne, soit les personnes ne sont pas compétentes », résume Benoît Hamon. Comme lui, plusieurs restaurateurs de la baie de Morlaix (Finistère) et de la cité du viaduc se sont heurtés à des difficultés de recrutement, surtout en cuisine. Et ont dû réviser, parfois en urgence, leurs plans.

Lâchés à une semaine de l’été

En 2023, Benoit et Isabelle Hamon ont ouvert la crêperie Le Hameau de Keryar, près de la ville côtière de Locquirec. Conscient du manque d’attractivité du métier, le couple monte deux équipes : une le midi et une pour le service du soir. Le but : éviter aux salariés de composer avec la coupure de 15 h à 18 h.

Mais dès la fin du premier été, « une personne a voulu arrêter ». « Dès lors, ça impacte la charge de travail du reste de l’équipe, qui n’a pas souhaité suivre. J’ai dû résilier à l’amiable tous les contrats et on a fermé la dernière semaine d’août », rapporte-t-il. L’été suivant, en 2024, c’est un crêpier embauché au printemps qui les « lâche à une semaine de l’été ».

Las de ceux qu’il appelle « les cow-boys de la crêpe », le restaurateur préfère se tourner vers des jeunes « créatifs, ayant des bases en cuisine, et donc en hygiène, que l’on forme à tourner » sur billig. Mais ces profils nourrissent des projets personnels et ne restent pas. Le couple a donc pris une décision radicale : fermer le soir à 18 h et transformer le lieu en crêperie – salon de thé à partir du 1er mars 2025.

Réduire les jours d’ouverture

Depuis deux étés, Franck Brizec, du restaurant-crêperie Ty Brizec à Carantec, ferme le dimanche en plus du lundi, pour aménager un week-end de repos. Lors des dernières vacances de Noël, il n’a carrément pas pu ouvrir, faute de personnel.

« On s’arrache le peu de professionnels locaux, et quand on trouve des salariés plus loin, se pose le problème du logement », grince le Carantécois. « Quand quelqu’un part du jour au lendemain, ce sont des remises en question. Et puis, reprend-il, on se rend compte que personne n’y échappe. À Roscoff, c’est pareil. »

À Morlaix, de septembre à novembre, Tony Pilon, patron des Bains Douches, n’a trouvé « personne en cuisine. » Le chef a donc officié seul derrière les fourneaux. De six jours, il est passé à quatre jours d’ouverture sur sept. En salle, son épouse, Charlotte Pilon, « préfère maintenant travailler seule », échaudée par des abandons de poste.

Limiter le nombre de couverts en pleine saison

À La Chaise du curé à Carantec, Benjamin Prelle peut compter sur son ancien patron. L’heure de la retraite a sonné, mais il est resté en salle « le temps que je trouve quelqu’un de confiance ». Faute de personnel, l’été, « on condamne la salle arrière, le midi. On fait 110 couverts au lieu de 180 à 200 : on réduit la capacité et le chiffre d’affaires ».

À Plougasnou, David Fédeau du restaurant La Part des Anges aimerait couvrir la saison « qui va de Pâques à la Toussaint », mais seuls des étudiants disponibles les deux mois d’été se présentent. L’établissement dispose pourtant d’un logement pour ses salariés. Résultat : « En mai-juin, on s’est rendu à l’évidence, indique David Fédeau. On a adapté la carte et fermé un jour et demi. »

« Un rythme de dingue »

Tous les professionnels interrogés pointent la crise du Covid comme déclencheur. « Avant, j’avais des saisonniers expérimentés, des professionnels. Mais depuis, ces gens, qui avaient la quarantaine, ont tous changé de métier », témoigne Franck Brizec. « Des collègues sont partis dans l’industrie, en intérim. Ils avaient leurs week-ends et le même salaire », développe David Fédeau. La jeune génération semble prendre le même pli : « Je les comprends. C’est un métier passion », commente le chef.

Benoît Hamon abonde : « C’est un rythme de dingue. Les salariés ne veulent plus s’investir autant. » Benjamin Prelle pointe une image faussée et ancienne du métier, « où on se fait taper dessus en cuisine, mais ça a changé ». Ces patrons évoquent, en salle, des salaires compris entre le Smic à 2 000 € net ; en cuisine, selon les profils, de 2 500 € à plus de 3 500 €, et des heures supplémentaires payées.

Mais ils doivent aussi prendre en compte l’augmentation des matières premières, des fluides et « souffrent des charges ». « Il faudrait trouver un système où elles seraient allégées quand on embauche des étudiants par exemple », conclut David Fédeau.

https://www.ouest-france.fr/economie/emploi/personne-ny-echappe-en-bretagne-faute-de-personnel-ces-restaurateurs-reduisent-la-voilure-75fd8b04-f1e7-11ef-832a-25775758df4b

 

Ouest-France

« C’est une rustine » : l’aide de l’ARS à la clinique de Plérin fait réagir au conseil de Guingamp

Le point n’était pas à l’ordre du jour mais il s’est invité au débat lors du conseil municipal de Guingamp, lundi 24 février 2025. Les élus sont unanimes : l’aide de l’Agence régionale de santé à la clinique de Plérin ne passe pas.

L’hôpital privé des Côtes-d’Armor à Plérin a bénéficié d’une aide exceptionnelle de l’Agence régionale de santé pour maintenir sa maternité après le départ simultané de quatre pédiatres.

L’hôpital privé des Côtes-d’Armor à Plérin a bénéficié d’une aide exceptionnelle de l’Agence régionale de santé pour maintenir sa maternité après le départ simultané de quatre pédiatres. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est Gaël Roblin qui a ouvert la discussion, lors du conseil municipal de Guingamp, lundi 24 février 2025, en parlant du  scandale de financement de la clinique privée de Plérin par l’Agence régionale de santé . Pour rappel, l’ARS a annoncé, le 20 février 2025, le versement d’une aide exceptionnelle à l’établissement privé pour maintenir sa maternité après le départ de quatre pédiatres, en janvier dernier.

L’élu de la minorité Guingamp en commun a déploré que le préfet, qui a rencontré, mercredi 5 février 2025, des élus au sujet des arrêtés pour l’accès aux soins, n’ait pas été interpellé.  Je pense que c’est une erreur tactique. C’était le moment de lui dire, au lendemain d’une manifestation assez réussie [qui a réuni 1 300 personnes dans les rues de Guingamp pour défendre l’hôpital public en Bretagne, samedi 1er février 2025, NDLR],du succès des cahiers de doléances, que ce choix suscite beaucoup d’interrogations dans la population et qu’on est en droit d’avoir des réponses. 

Des craintes et des enjeux

Le sujet a plus fait parler que le débat d’orientation budgétaires =, principal point à l’ordre du jour. Roger Hervé, de la minorité Guingamp ma ville, s’est montré  étonné de cette somme de 300 000 €, qui servirait à rémunérer des intérimaires ». Il craint une manœuvre pour ne maintenir qu’une seule maternité dans les Côtes-d’Armor :  La maternité de Plérin accueille un certain nombre de naissances qu’Yves-Le-Foll ne peut pas absorber. Ce qui pourrait être le cas après une réorganisation, dans quelques années. À terme, il pourrait y avoir une seule maternité dans le département, celle de Saint-Brieuc. 

Pour l’élu de la majorité Tugdual Le Lay, il faut voir plus loin :  On ressasse toujours les mêmes débats et on en finit par opposer public et privé. Or, le problème, c’est l’accès aux soins, la désertification médicale et la capacité, pour chacun à hauteur de ses moyens, d’obtenir un soin avec un minimum de service public.   Ce qui me pose problème avec les 300 000 €, a-t-il poursuivi, c’est que cet argent public est utilisé comme une rustine alors que l’hôpital public se meurt à côté. Mais dans quelques années, on viendra nous voir pour nous dire que ce n’est pas suffisant.  Il l’a rappelé :  Il revient à l’État d’organiser le soin. 

Un « manque de clairvoyance » pointé

Annie Le Houérou, élue de la majorité et sénatrice PS des Côtes-d’Armor, n’en pense pas moins et a souligné également :  Dans le public, l’intérim est plafonné, ce qui n’est pas le cas dans le privé.  Elle a dénoncé un  manque de clairvoyance  :  La clinique est nécessaire pour assurer l’ensemble des prises en charge dans le territoire puisqu’on a fermé la maternité de Guingamp. L’origine de ce déficit d’accès aux soins dans le territoire, c’est la suspension de la maternité de Guingamp. Il faut continuer à se mobiliser. 

Alix Brissonneau, élue de la majorité, a, elle, pointé une  médecine à deux vitesses  et notamment  les dépassements d’honoraires que pratiquent les médecins à la clinique de Plérin .

Une « prise en otage » pour Philippe Le Goff

Ces interrogations, Philippe Le Goff, le maire de Guingamp, les partage.  J’entends et c’est scandaleux de se dire que ce n’est pas normal de voir des fonds publics abonder un espace privé qui devrait trouver par lui-même des ressources. Mais s’il n’y a pas d’unité pour couvrir ces naissances[enregistrées à la maternité de Plérin, NDLR], on met toute la population en danger. L’ARS est un peu dos au mur. Passé la modération, il a dénoncé  la prise en otage de certains qui a des incidences fortes sur la santé des gens et les finances publiques en général. Il faut qu’on continue à adresser clairement au haut niveau que la population en a assez de voir qu’elle n’est pas couverte pour la santé. 

 Ce qui se passe là est symptomatique d’un système qui veut continuer à fonctionner et qui en oublie complètement la question de service public et de santé publique qui s’adresse à 100 % de ses administrés. […]Il est important de faire changer le rapport de force , a-t-il réagi en faisant référence aux arrêtés signés par 57 maires des Côtes-d’Armor, dont il fait partie. Philippe Le Goff, comme d’autres édiles, est convoqué devant le tribunal administratif pour répondre sur le fond de cet arrêté :  Ça traduit une certaine impuissance et une certaine colère. Ce n’est pas aux juges, aujourd’hui, de trancher sur des sujets comme l’harmonisation du système de santé. Donc on va continuer. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/cest-une-rustine-laide-de-lars-a-la-clinique-de-plerin-fait-reagir-au-conseil-de-guingamp-40f490ac-f2d6-11ef-8b1f-5a7254d6d4e9

 

Ouest-France

La Morlaisienne Manon Le Noir officiellement désignée Miss Handi Bretagne

Originaire de Morlaix (Finistère), Manon Le Noir est officiellement la candidate de la Bretagne au concours Miss Handi France.

Manon Le Noir, Morlaisienne de 32 ans, s’est portée candidate au concours Miss Handi France pour sensibiliser le grand public aux maladies méconnues et au harcèlement.

Manon Le Noir, Morlaisienne de 32 ans, s’est portée candidate au concours Miss Handi France pour sensibiliser le grand public aux maladies méconnues et au harcèlement. | OUEST-FRANCE

C’est officiel ! Manon Le Noir, 32 ans, représentera la Bretagne au concours Miss Handi France 2025. Atteinte d’une maladie rare, Manon Le Noir a candidaté afin de faire changer les regards sur le handicap et pour appeler à soutenir la recherche médicale. Sa maladie, la dyskinésie non kinésigénique paroxystique, se caractérise par des mouvements incontrôlés du corps.

Depuis plusieurs semaines, elle va à la rencontre des jeunes du Finistère pour délivrer un message de tolérance et lutter contre le harcèlement à l’école. Désormais, sa quête pour la couronne s’achèvera lors de la cérémonie du concours, au Creusot (Saône-et-Loire), en mai 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-morlaisienne-manon-le-noir-officiellement-designee-miss-handi-bretagne-5a100760-f2d6-11ef-832a-25775758df4b

 

Ouest-France

À Morlaix, des soirées spécialement dédiées aux réalisatrices de cinéma

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Avec une vingtaine de films qui défendent avec talent le regard des femmes sur leur société, le premier cycle de films « Les femmes sont réalisateur.ices » aura lieu du 27 février au 1er avril à La Salamandre à Morlaix.

Aurélie Goix, Colin Destombe et Sabrine Devos-Ropars espèrent bien pérenniser ce rendez-vous chaque année.

Aurélie Goix, Colin Destombe et Sabrine Devos-Ropars espèrent bien pérenniser ce rendez-vous chaque année. | OUEST-FRANCE

Au Festival de Cannes 2024, elles n’étaient que quatre femmes cinéastes à occuper la compétition officielle, face à dix-huit hommes. Une proportion qui n’évolue pas beaucoup depuis des années.

Afin de rétablir de l’équilibre, le cinéma d’art et d’essai La Salamandre à Morlaix (Finistère) propose une sélection bouillonnante de films réalisés par des femmes. « Toute l’année, on essaie au maximum de présenter des cycles. Mais étant un cinéma moins connu, on n’attire pas le public », regrette Sabrine Devos-Ropars, à l’origine de ces séances. « Alors que ces films défendent des points de vue originaux et des sujets très proches de la société. Il y a aussi de nombreux films de répertoires qui tombent dans l’oubli. »

Ce cycle commencera le jeudi 27 février avec la présentation de la toute première femme réalisatrice, née en 1873, contemporaine des frères Lumière et de Georges Méliès : Alice Guy. « Elle cumule toutes les premières fois du cinéma pour une femme, et pourtant elle reste trop méconnue. Elle a contribué à la naissance et l’essor du 7eᵉ art, connaissant une carrière fulgurante en France, mais aussi aux États-Unis », continue Sabrine Devos-Ropars.

À découvrir

Une rencontre avec une réalisatrice

Le 7 mars, le public pourra rencontrer Judith Davis, la réalisatrice de Bonjour l’asile (2025). Il s’agit de son deuxième long-métrage, après Tout ce qui me reste de la révolution en 2019.

Le cinéma diffusera aussi deux documentaires d’Agnès Varda, Black Panthers et Murs Murs, et projetera Kung-Fu Panda de Jennifer Yuh Nelson, et Persepolis de Marjane Satrapi. « Nous mettons aussi à l’honneur la réalisatrice Yannick Bellon (1924-2019) avec deux de ses longs-métrages et son premier court-métrage qui a reçu le prix du meilleur documentaire à la Biennale de Venise : Quelque part quelqu’un, Les goémons  et  L’amour violé. »

La fête du court-métrage le 20 mars

Des films de Vera Chytilová seront aussi diffusés dans les salles obscures. Cela sera le cas de Le plafond (1961), où une jeune étudiante et mannequin fait face à la dure réalité du monde de la mode, Le sac de puces, (1962) sur l’histoire de jeunes filles âgées dans l’internat d’une usine de textile, ainsi que Quelque chose d’autre.

Dans My Stolen Planet (2024), l’Iranienne, Farahnaz Sharifi raconte l’histoire d’une femme iranienne, contrainte de s’exiler dans sa planète privée pour être libre.

À noter que le 20 mars, la fête du court-métrage sera consacrée aux femmes par les femmes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-des-soirees-specialement-dediees-aux-realisatrices-de-cinema-4db41a0c-f140-11ef-9be7-6838023416ef

 

Lundi 24 février 2025

Plougasnou. "Les algues vertes"

Algues vertes 23 fevrier 2025.png

Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur, YMLL, Evariste et Pierre Philippe. Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5 au micro avec à sa gauche Pierre Philippe urgentiste de l'hôpital de Lannion. Photo pyb29

André Ollivro. Photo pyb29

André Ollivro. Photo pyb29

André, hier soir à Plougasnou la salle municipale était pleine à la projection du film "Les algues vertes" de Pierre Jolivet, un film où l'on parle un peu de toi.

Diaporama : Jean Yves Quéméneur, breton sentinelle de la nature

Pétition : Pour en finir avec les algues vertes.

Page Facebook : Halte au marées vertes

 

Ouest-France

Que contient le plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien pour le pays de Morlaix ?

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Dans le Finistère, le plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien a été présenté vendredi 21 février 2025. Voici ce que cela implique pour le pays de Morlaix (Finistère).

Le plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien a été présenté vendredi 21 février 2025 à Quimper.

Le plan d’action de restauration de la sécurité du quotidien a été présenté vendredi 21 février 2025 à Quimper. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien pour le Finistère a été présenté vendredi 21 février 2025 à Quimper (Finistère). Le document, édité par les préfets du territoire à la demande du ministre de l’Intérieur, présente un plan global, pour le territoire, mais aussi des déclinaisons locales pour les arrondissements de Brest, Quimper, Châteaulin et Morlaix.

La lutte contre le trafic de stupéfiants : « Une priorité »

Pour le secteur de la cité du Viaduc, 10 actions spécifiques se détachent. La première action vise à lutter contre le trafic de stupéfiants, « priorité de ce plan », dans « le centre-ville, le quartier de la Vierge noire, le quartier de la Madeleine notamment » à Morlaix, et « dans les communes desservies par la RN12 comme Landivisiau et Plouigneau et la D58, avec Saint-Pol-de-Léon, Taulé et Roscoff ».

Cette première action peut faire écho aux récentes interpellations, à Henvic et Taulé par exemple, sur fond de trafic de drogue. En novembre 2023, les policiers de Morlaix avaient démantelé un point de deal qui générait 90 000 € par mois.

Le plan prévoit également de « contrôler des commerces soupçonnés de blanchiment de l’argent de la drogue » et de « travailler avec l’Éducation nationale sur la consommation de stupéfiants au collège ».

Lire aussi : Il donne des coups de couteau à son voisin en Finistère : le suspect de 19 ans admis en psychiatrie

Alors que le territoire a connu de nombreux cambriolages ces derniers mois, le document veut aussi « sensibiliser les commerçants et citoyens pour mieux lutter contre les cambriolages ». Enfin, le plan prévoit « d’approfondir les échanges avec l’hôpital psychiatrique ».

Retrouvez la totalité des actions prévues ci-dessous :

1. Lutter contre les stupéfiants à Morlaix (centre-ville / quartier de la Vierge noire / quartier de la Madeleine notamment) et dans les communes desservies par la RN12 (Landivisiau, Plouigneau) et la D58 (Saint-Pol-de-Léon, Taulé, Roscoff)

2. Renforcer les patrouilles pédestres

3. Porter une attention particulière sur le vecteur maritime, notamment à Roscoff et Saint-Pol-de-Léon, et sur le vecteur postal

4. Contrôler des commerces soupçonnés de blanchiment de l’argent de la drogue

5. Approfondir les coopérations avec les polices municipales

6. Sensibiliser les commerçants et citoyens pour mieux lutter contre les cambriolages

7. Travailler avec l’Éducation nationale sur la consommation de stupéfiants au collège

8. Développer le recours aux amendes forfaitaires délictuelles (AFD)

9. Faire intervenir la nouvelle brigade mobile des monts d’Arrée au sud de l’arrondissement de Morlaix

10. Approfondir les échanges avec l’hôpital psychiatrique

https://www.ouest-france.fr/societe/securite/que-contient-le-plan-daction-de-restauration-de-la-securite-du-quotidien-pour-le-pays-de-morlaix-17bd3cdc-f05d-11ef-8b1f-5a7254d6d4e9

 

Ouest-France

Colorant vert dans le port : les écologistes du pays de Lorient critiquent les propos du maire

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Fabrice Loher avait dénoncé samedi 23 février 2025 une « action radicale » relevant de la « bêtise ». Les écologistes du pays de Lorient dénoncent une « chasse aux lanceurs d’alerte ».

Des militants d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont déversé un colorant dans les eaux du port de plaisance de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025. Ils critiquent l’agriculture intensive, qu’ils accusent de favoriser la prolifération d’algues vertes en Bretagne.

Les militants d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont déversé un colorant dans les eaux du port de plaisance de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025. Ils critiquent l’agriculture intensive, qu’ils accusent de favoriser la prolifération d’algues vertes en Bretagne. | OUEST-FRANCE

Des propos qui ne passent pas. Après le déversement d’un colorant dans les eaux du port de plaisance de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025, par des militants écologistes pour interpeller sur la question des algues vertes, le maire Fabrice Loher avait critiqué sur les réseaux sociaux une  action radicale . Ajoutant :  La bêtise n’a décidément plus de limite. Il va être temps de dire stop à ces activistes salonards. 

« Casser le thermomètre »

Dans un communiqué de presse diffusé ce dimanche, les Écologistes du Pays de Lorient condamnent la réaction de Fabrice Loher, qu’ils jugent  bien dans l’air du temps et très préoccupante.  Pour eux, le maire de centre-droit  semble vouloir casser le thermomètre plutôt que de chercher des remèdes .

Et de conclure :  L’appauvrissement des sols, la perte de biodiversité, les pollutions diffuses et durables, les algues vertes, voilà les plaies que cette action, non violente, met en lumière. C’est la recherche des solutions qui devrait nous mobiliser, pas la chasse aux lanceurs d’alerte. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/colorant-vert-dans-le-port-les-ecologistes-du-pays-de-lorient-critiquent-les-propos-du-maire-9d26335e-f20d-11ef-8b1f-5a7254d6d4e9

 

Ouest-France

L’association Fil d’air soutient les parents de petits trachéotomisés

Ludovic LE SIGNOR.

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L’association Fil d’air a fourni, cet hiver, à l’hôpital Morvan, à Brest (Finistère), un mannequin pédiatrique trachéotomisé pour former les soignants, proches et parents à des soins invasifs sur le corps d’un jeune enfant. Aurélie Perherin, la maman de Nathan, né en 2022, témoigne de l’intérêt de ce mannequin.

Nathan, né en 2022, est trachéotomisé depuis ses quatre mois et demi. Il pose avec sa maman, Aurélie Perherin.

Nathan, né en 2022, est trachéotomisé depuis ses quatre mois et demi. Il pose avec sa maman, Aurélie Perherin. | OUEST-FRANCE

« Ce mannequin sert à former les parents pour enlever la canule, la remettre et aspirer. » Aurélie Perherin est la maman de Nathan, né en 2022. À cause d’une malformation congénitale, un rétrécissement de la trachée, l’enfant a dû être trachéotomisé à l’âge de quatre mois et demi lors d’une intervention qui s’est déroulée à l’hôpital Necker, à Paris.

Outre le choc psychologique à l’annonce du diagnostic, la maman a dû se former aux soins spécifiques à la trachéotomie, avec ce tuyau placé dans la trachée pour apporter de l’air dans les poumons de Nathan. « Des parents ont dû se former directement sur leur enfant. C’est très difficile car les gestes sont très techniques et invasifs. On a peur de faire mal, témoigne Aurélie Perherin, habitante d’Audierne, dans le Cap-Sizun. Sur le mannequin pédiatrique, en milieu hospitalier, c’est moins stressant. »

Un lien entre parents

Créée en 2021, à Nancy, par Anne Charon, maman d’un enfant trachéotomisé, l’association Fil d’air a offert ce mannequin pédiatrique à l’hôpital Morvan, à Brest, mais aussi à plusieurs centres hospitaliers universitaires français. Outre cette aide matériel, Fil d’air a aussi pour objectif d’être un lien entre les parents, un moyen d’échanges et de conseils, concernant les soins, mais aussi un espace de soutien « pour ne pas se sentir seul », insiste Aurélie Perherin, membre de l’association.

Vigilance nuit et jour

Une trachéotomie chez un enfant nécessite une vigilance 24 heures sur 24. Aurélie Perherin a donc dû cesser son activité professionnelle d’aide soignante pour s’occuper de son enfant. « Je suis avec Nathan à l’école le matin, car je n’ai pas trouvé d’Accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) formée aux gestes de ces soins spécifiques, poursuit la jeune maman. S’il est malade, comme il ne peut pas se moucher, il s’encombre rapidement. Il faut donc changer le filtre de la canule. » La nuit, une surveillance est également nécessaire au niveau du taux d’oxygène.

Chaque année, en France, une dizaine d’enfants sont trachéotomisés, dès la naissance ou dans les jours qui suivent. En mai, Nathan subira une endoscopie, à Paris. Objectif : préparer une éventuelle opération, en septembre, pour intervenir sur la trachée et enlever la canule. Ce serait alors fini du bandana nécessaire, à l’école, pour cacher cette partie en plastique qui attire les yeux des copains.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/lassociation-fil-dair-soutient-les-parents-de-petits-tracheotomises-1e3e19fc-ee9e-11ef-ab5f-86b228b95af6

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, la mémoire d’un habitant déporté ravivée devant un jeune public

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les jeunes de plusieurs communes se préparent à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération des camps nazis, qui aura lieu le 27 avril.

À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les jeunes de plusieurs communes se préparent à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération des camps nazis.

À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les jeunes de plusieurs communes se préparent à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération des camps nazis. | OUEST-FRANCE

Vendredi 21 février, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les adolescents des conseils municipaux des jeunes (CMJ) des communes de Plouezoc’h, Garlan, Lanmeur, Plouégat-Guérand et Saint-Jean-du-Doigt étaient réunis autour du sujet de la déportation.

Maryvonne Moal, présidente des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation du Finistère, a animé l’évènement. Pour les préparer à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération des camps nazis, lors de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation qui se déroulera le 27 avril, elle s’est basée sur le parcours d’un local.

Il n’est jamais revenu

« Je suis un passeur de mémoire, et je vais vous raconter une histoire. » C’est ainsi que Maryvonne Moal se présente à son jeune public. Cette histoire, c’est celle de Jean-François Le Gac, habitant Saint-Jean-du-Doigt, dénoncé par un voisin aux nazis occupants et déporté au camp de concentration de Natzweiler-Struthof en 1944. Il n’en reviendra jamais.

Lire aussi : RÉCIT. « L’arrestation de Papa », le 6 juin 1944 : le souvenir d’un Morlaisien couché sur le papier

Pour illustrer son propos, la présidente projette des photos d’époque et les dessins d’un enfant. « Il s’appelle Thomas Geve, il a été déporté lui aussi, et il avait environ votre âge puisqu’il avait 13 ans, raconte-t-elle. I l a survécu au camp de concentration, et il a dessiné la réalité de son quotidien là-bas. » Les jeunes ont pu poser leurs questions et ainsi faire partie de la mémoire collective.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/a-saint-jean-du-doigt-la-memoire-dun-habitant-deporte-ravivee-devant-un-jeune-public-1def9f96-f13e-11ef-832a-25775758df4b

Maudite soit la guerre. Photo pyb29

 

Le Diben dimanche 23 février 2025

Coup de gueule d'André Ollivro

André Ollivro. Photo pyb29 Photo pyb29

 

Le Diben samedi 22 février 2025

"Les algues vertes"

André Ollivro ne sera pas présent à Plougasnou demain dimanche 23 février à la projection du film "Les algues vertes" de Pierre Jolivet, mais sans sa pugnacité, son caractère, ce film n'existerait pas. Merci André.

https://youtu.be/roZ1V-MKehg 

Andre Pochon, Andre Ollivro et Etienne de Saint-Laurent a Saint-Brieuc. Photo pyb29

Andre Pochon, Andre Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc avant une réunion en préfecture.

Photo pyb29
Algues vertes 23 fevrier 2025.png

 

Ouest-France

À Lorient, des militants déversent un colorant au port de plaisance pour dénoncer les algues vertes

Maxime LAVENANT.

Modifié le Publié le

Des militants écologistes d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont déversé un colorant vert dans le bassin à flot de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025, à midi. Une action pour dénoncer la responsabilité de l’élevage porcin intensif dans la prolifération des algues vertes en Bretagne.

Des militants d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont déversé un colorant dans les eaux du port de plaisance de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025. Ils critiquent l’agriculture intensive, qu’ils accusent de favoriser la prolifération d’algues vertes en Bretagne.

Des militants d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont déversé un colorant dans les eaux du port de plaisance de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025. Ils critiquent l’agriculture intensive, qu’ils accusent de favoriser la prolifération d’algues vertes en Bretagne. | OUEST-FRANCE

Une eau verte pour symboliser la problématique des algues vertes. Ce samedi 22 février 2025, à midi, des militants écologistes d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont déversé un colorant dans le bassin du port de plaisance de Lorient (Morbihan).

Une action spectaculaire  mais complètement inoffensive  assure Laëtitia, d’Extinction Rebellion, chargée de faire le lien avec la presse. Le colorant employé, la fluorescéine,  sert notamment en ophtalmologie,précise-t-elle. Elle ne tache pas non plus les coques des bateaux, nous avons bien étudié la question en amont pour limiter les risques juridiques. »

Pétition

Sur place, deux manifestants déguisés en cochon ont brandi une affiche ciblant le comité régional porcin, accusé de favoriser la prolifération d’algues vertes en Bretagne.  Nous ne sommes pas contre l’élevage,précise Laëtitia. Nous dénonçons l’agriculture intensive, les pollutions au nitrate, les conséquences de la surconcentration d’élevages… Des pratiques qui provoquent la pollution des eaux et des sols. »

Trois militants d’Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre ont été conduits au commissariat après le déversement d’un colorant dans les eaux du port de plaisance de Lorient (Morbihan), samedi 22 février 2025. | OUEST-FRANCE

Dans le viseur des manifestants, qui étaient une poignée autour du bassin à flot : la Pig and Run, une course à pied prévue mi-mai dans la ria d’Etel, en zone Natura 2000, qui promet au vainqueur son poids en viande. Cette première édition, organisée par les éleveurs porcins, est accusée de green washing par ses détracteurs.  Ils se présentent comme proche de la nature, c’est un affront pour nous , grimace Laëtitia. Plusieurs organisations environnementales, dont Eaux et Rivières de Bretagne, sont montées au créneau ces derniers jours. Une pétition en ligne frôle déjà les 35 000 signatures.

Trois personnes au commissariat

Au port de plaisance, l’action préparée depuis des mois signe aussi la première collaboration concrète entre les deux mouvements écologistes dans le pays de Lorient. Voulue le jour de l’ouverture du Salon de l’agriculture, elle veut ainsi pointer  l’inaction de l’État, qui depuis trente ans ne montre pas une volonté claire d’agir contre les algues vertes, et finalement de protéger le vivant , critique Laëtitia.

Rapidement sur place, la police a procédé à quelques contrôles d’identité. Trois personnes ont été emmenées dans le calme au commissariat pour troubles à l’ordre public.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/a-lorient-des-militants-deversent-un-colorant-au-port-de-plaisance-pour-denoncer-les-algues-vertes-d4e19506-f111-11ef-832a-25775758df4b

 

Ouest-France

« Gestion désastreuse du patrimoine paysager » : à Douarnenez, l’abattage de trois pins fait tousser

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À Douarnenez (Finistère), l’abattage de trois pins sur les hauteurs de Tréboul par la municipalité fait tiquer l’association Baie de Douarnenez environnement. L’opération aurait notamment été effectuée « sans affichage préalable, ni concertation ».

La Ville de Douarnenez a fait abattre plusieurs pins situés dans l’enceinte du centre d’hébergement du centre nautique sur les hauteurs de Tréboul.

La Ville de Douarnenez a fait abattre plusieurs pins situés dans l’enceinte du centre d’hébergement du centre nautique sur les hauteurs de Tréboul. | OUEST-FRANCE

« Par mesure de sécurité », la Ville de Douarnenez (Finistère) a fait abattre trois pins de Monterey situés dans l’enceinte du centre d’hébergement du centre nautique, rue du Birou, entre le 18 et le 20 février 2025, soit deux mois après que l’une des branches charpentières est tombée sur le toit d’une habitation mitoyenne. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir l’association environnementale Baie de Douarnenez environnement (BDZE).

« Devant le fait accompli »

Car l’opération aurait été effectuée « sans aucun affichage préalable, ni concertation avec les habitants », pointe-t-elle dans un communiqué, avant de dresser un parallèle avec l’abattage non autorisé de 36 grands arbres sur un talus privé, en bordure de la route du Ris, début décembre, par le propriétaire du terrain, là aussi « sans aucun affichage préalable », et pour lequel la maire, Jocelyne Poitevin, avait assuré avoir été mise « devant le fait accompli ».

« Nous nous étonnons que la maire agisse de la même façon que le particulier », dont elle condamnait le comportement, poursuit l’association, regrettant que les Douarnenistes soient eux aussi mis devant le fait accompli « chaque fois qu’un arbre est abattu par la Ville ».

Baie de Douarnenez environnement dit « prendre acte d’une gestion désastreuse du patrimoine paysager de la ville », mais demande « qu’au moins les règlements sur la coupe du bois soient respectés, et que le partage d’une ressource de plus en plus convoitée, le bois, se fasse en toute transparence à Douarnenez ».

Des arbres « malades »

Contacté, Philippe Le Moigne, adjoint à la maire délégué à la transition écologique, au cadre de vie et aux travaux, indique que les pins abattus rue du Birou étaient « malades », d’après les conclusions d’un diagnostic, « et représentaient un réel danger pour les riverains. Il était temps de les couper ».

Selon l’élu, ces abattages devraient être compensés par des replantations. À noter qu’un quatrième pin sera « haubané », c’est-à-dire consolidé avec des câbles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/gestion-desastreuse-du-patrimoine-paysager-a-douarnenez-labattage-de-trois-pins-fait-tousser-440aa4ce-efa8-11ef-ab5f-86b228b95af6

 

Ouest-France

L’association briochine 100 pour un toit aide les demandeurs d’asile grâce aux dons des particuliers

Recueilli par Nadia LE SAUX.

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L’association 100 pour un toit de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) vient en aide aux familles étrangères en attente de régularisation, en leur procurant un logement, dont le loyer est payé par des donateurs. Entretien avec sa présidente, Josiane Le Métayer.

Josiane Le Métayer, présidente de l’association 100 pour un toit, à Saint-Brieuc.

Josiane Le Métayer, présidente de l’association 100 pour un toit, à Saint-Brieuc. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’association 100 pour un toit de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), présidée par Josiane Le Métayer, vient en aide aux familles étrangères en attente de régularisation, en leur procurant un logement, dont le loyer est payé par des donateurs.

Quelle est la vocation de votre association ?

Notre objectif est d’accueillir des familles déboutées du droit d’asile, obligées de quitter le logement mis à disposition par le Département. Elles n’ont alors presque plus aucuns droits, hormis une allocation de 120 € par enfant pendant deux ans, allouée par le Département.

Certains centres communaux d’action sociale (CCAS) peuvent aussi accorder une petite aide. Il faut savoir que 80 % des demandes d’asiles initiales sont refusées faute de preuves, d’instructions mal ficelées ou de problèmes de traduction. Les recours engagés durent plusieurs années. Au final, le taux de refus des demandes d’asile s’élève de 60 %.

Comment se traduit votre aide auprès de ces personnes ?

Pour commencer notre accompagnement, des comités de soutien doivent d’abord être créés pour chacune des familles. Un appel aux dons est alors lancé. On propose un engagement moral aux personnes prêtes à effectuer des versements mensuels, à partir de 10 €.

Lire aussi : L’association 100 pour un toit a dû refuser une trentaine de familles à Saint-Brieuc, faute de dons

Ils permettront de payer le loyer et les charges le temps de la régularisation. Des dons ponctuels sont aussi possibles. L’association se charge de trouver les logements. C’est elle qui signe le bail et prend en charge le loyer et les charges. 100 pour un toit compte environ 250 donateurs à ce jour.

Combien de familles sont aidées par l’association ?

Actuellement, nous accueillons douze familles, dont trois étudiants et 22 enfants. Originaires d’Europe de l’Est et d’Afrique, elles ont fui leur pays pour échapper à des vendettas, mariages forcés, rites culturels, guerre… Cette année, nous prendrons en charge trois nouvelles familles. Nos finances ne nous permettent pas de faire plus. Deux référents accompagnent les exilés dans leurs démarches. Mais notre but est de les rendre autonomes le plus rapidement possible.

Contact : 100pour1toit-stbrieuc.e-monsite.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/lassociation-briochine-100-pour-un-toit-aide-les-demandeurs-dasile-grace-aux-dons-des-particuliers-0c5dbf18-eaba-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Restos du cœur à Morlaix : voici 4 chiffres sur cette association qui suit plus de 2000 personnes

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À Morlaix (Finistère), l’association Les restos du cœur accompagne plus de 2000 personnes sur le territoire. Voici quatre chiffres à retenir.

Alain Fraigne, responsable de l’antenne morlaisienne des Restos du cœur.

Alain Fraigne, responsable de l’antenne morlaisienne des Restos du cœur. | OUEST-FRANCE

La ville de Morlaix (Finistère) fait partie des villes les plus pauvres du département. Près d’un ménage sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. L’antenne locale des Restos du cœur reçoit de nombreux bénéficiaires, et se prépare à lancer sa 50e collecte, les 7 et 8 mars 2025. Voici cinq chiffres à retenir.

2 361

Durant la campagne 2024, 2 361 personnes ont été accueillies aux Restos du cœur de Morlaix. Familles, retraités, étudiants… Les profils sont multiples. Le président de l’antenne locale, Alain Fraigne, note : « Parfois ce sont aussi des gens qui travaillent, mais pour qui ça ne suffit pas. »

Lire aussi : À Morlaix, les Restos du cœur recherchent des bénévoles pour leur collecte

129 644

C’est le nombre de repas distribués en 2024 durant la campagne : 129 644. À propos des bénéficiaires, le président reprend : « Certains sont en rupture avec l’emploi, ou alors ont fait face à des pépins de la vie. »

Lire aussi : Quelles sont les villes les plus touchées par la pauvreté dans le Finistère ?

60 %

Environ 60 % des bénéficiaires des Restos du cœur de la cité du Viaduc résident à Morlaix, mais l’association voit des personnes venir de Pleyber-Christ, ou encore Sizun. « On a du monde de tout le pays de Morlaix. Il y a qui préfèrent ne pas aller dans la commune où ils habitent, car ils ne veulent pas que ça se sache. » Cependant, ils ne peuvent pas s’inscrire à deux endroits.

17,9

Lors de la campagne de 2024, les Restos du cœur de Morlaix avaient récolté 17,9 tonnes. Pour la campagne de 2025, qui aura lieu les 7 et 8 mars 2025, l’association espère faire aussi bien.

https://www.ouest-france.fr/medias/restos-du-coeur/restos-du-cur-a-morlaix-voici-4-chiffres-sur-cette-association-qui-suit-plus-de-2000-personnes-9f69a818-efa5-11ef-8bac-a9deb4a5b776

 

Ouest-France

Centrale d’achat Leclerc de Landerneau : la logistique partirait, l’administratif resterait

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C’est une page qui va se tourner dans les années à venir. La centrale d’achat Scarmor Leclerc envisage de fusionner ses plateformes logistiques de Landerneau et du Relecq-Kerhuon (Finistère) pour en construire une nouvelle. Elle resterait sur le territoire de la Communauté de communes du pays de Landerneau-Daoulas. Les discussions sont toujours en cours.

La Scarmor, centrale d’achat du groupe Leclerc, à Landerneau.

La Scarmor, centrale d’achat du groupe Leclerc, à Landerneau. | OUEST FRANCE ARCHIVES

La Scarmor est l’une des 16 centrales d’achat de Leclerc en France. La première a été fondée en 1969, à Landerneau, là où l’histoire de la marque a commencé. Aujourd’hui, cette coopérative bretonne dispose de quatre plateformes réparties entre Plaintel (Côtes-d’Armor), Riec-sur-Belon (Sud-Finistère), Landerneau et Le Relecq-Kerhuon (Nord-Finistère) et emploie près de 500 salariés. « Les deux premières sont récentes. Mais en Nord-Finistère, on a deux sites, ce n’est pas pratique. Il vaut mieux rationaliser les flux », commente le maire de Landerneau et président de la Communauté de communes du pays de Landerneau-Daoulas (CAPLD), Patrick Leclerc.

Cette fusion passerait par la construction d’une nouvelle plateforme « sur un lieu proche de la voie express et du réseau routier pour le transport des poids lourds », détaille Laurent Péron, maire du Relecq-Kerhuon. Selon l’édile, « il y a une cohérence dans ce projet. À Landerneau, l’espace est enclavé, avec un passage à niveau ».

Un bâtiment « en hauteur, pour des raisons foncières »

À quoi ressemblerait cette Scarmor flambant neuve et où irait-elle ? La direction de la coopérative a refusé de nous en dire plus pour le moment. Selon nos informations, elle est à la recherche d’une surface de 15 ha, sur laquelle elle construirait un bâtiment « en hauteur, pour des raisons foncières », avance Patrick Leclerc. Actuellement, d’après nos sources, les discussions porteraient sur un terrain dans le secteur de Saint-Divy, sur le territoire de la CAPLD. Mais rien n’est acté. « Il reste beaucoup d’étapes à franchir, des contraintes à lever », ajoute-t-il. « La plateforme ne quitterait Le Relecq-Kerhuon que dans quatre ou cinq ans », renchérit son maire.

Pour la ville de Landerneau, c’est une petite révolution. Mais Patrick Leclerc défend le projet : « Seule la partie logistique partirait. On garderait la partie administrative où se concentre la majorité des emplois. En tant que président de la communauté de communes, je pense que nous serons gagnants en termes d’emplois et de développement territorial. C’est un gros investissement, ça créera une nouvelle dynamique. »

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/leclerc/centrale-dachat-leclerc-de-landerneau-la-logistique-partirait-ladministratif-resterait-99bf5cfc-f04d-11ef-832a-25775758df4b

 

Ouest-France

Trégastel est dans le bassin versant du Léguer, c’est désormais signalé

À Trégastel, le Léguer, la seule rivière sauvage de Bretagne qui se jette dans la mer en baie de Lannion (Côtes-d’Armor), paraît loin. Pourtant, la commune fait partie de son bassin versant. Plus encore, sait-on que l’eau du robinet que l’on y boit provient du Léguer ? Dans le but de permettre aux habitants de se réapproprier ce patrimoine et de les sensibiliser, la présidente du bassin versant et les élus de Trégastel ont inauguré trois bornes signalétiques, mercredi 19 février 2025.

Annie Bras-Denis, présidente du bassin versant du Léguer (à droite de la borne), les élus et les services techniques de Trégastel, devant l’une des trois bornes signalétiques posées dans la commune 

Annie Bras-Denis, présidente du bassin versant du Léguer (à droite de la borne), les élus et les services techniques de Trégastel, devant l’une des trois bornes signalétiques posées dans la commune  | OUEST-FRANCE.

À Trégastel (Côtes-d’Armor), la présidente du bassin versant du Léguer, Annie Bras-Denis, et les élus ont inauguré, mercredi 19 février 2025, une des trois bornes signalétiques implantées dans la commune.

Deux objectifs principaux sous-tendent cette action : permettre aux habitants de se réapproprier les noms des ruisseaux et cours d’eau et les éléments du patrimoine qui leur sont liés et les sensibiliser à la fragilité des zones humides et du réseau hydrographique.

Redonner un nom aux cours d’eau

 La pose de bornes signalétiques est une démarche ludique à partir de laquelle nous souhaitons que la population se réapproprie les noms des ruisseaux et se souvienne d’où vient l’eau. Ces informations se sont souvent perdues au fil du temps, ce qui fragilise la conscience de cet écosystème , expose la présidente.

Lire aussi : Dans le Trégor, son nom est écrit sur une borne, il s’appelle « le ruisseau qui chante »

Ce que l’époque moderne considère parfois comme un simple fossé où circule de l’eau est en réalité, souvent, un ruisseau qui alimente tout un réseau et contribue au fonctionnement des plus grandes rivières, comme ici le Léguer.

 Reprendre les noms anciens, au besoin en confrontant les avis divergents, est une démarche efficace pour cette réappropriation par les habitants , estime l’élue, par ailleurs maire de Plouaret et vice-présidente de Lannion-Trégor communauté, en charge de l’environnement.

Lire aussi : Dans le Trégor, le Léguer réussit à renouveler son label de « Rivière sauvage »

Sensibiliser la population à la fragilité du réseau hydrographique

 Qui sait d’où vient l’eau du robinet lorsque l’on est dans cette commune balnéaire ? Personne n’imagine qu’elle provient du Léguer, c’est pourtant le cas ! , s’exclame-t-elle.

 De plus, Trégastel comporte historiquement des zones humides que la commune s’efforce de préserver car l’urbanisation les a grignotées petit à petit. Nous travaillons dans cette optique en totale symbiose avec les élus. , se félicite-t-elle.

 Face à ces disparitions, il y a deux attitudes possibles. Se dire que ce n’est pas grave, que ce qui reste suffit et que ce n’est pas un sujet. Ou au contraire, et c’est le sens de nos actions de sensibilisation, prendre conscience de l’impératif de protection de ce patrimoine , analyse la présidente.

Les bornes signalétiques ont été installées par les services techniques de la commune à trois points névralgiques : Garen An Iliz, chemin du Port-Clos et au Coz-Pors.

D’ores et déjà, les retours sont bons, proclament les élus et les services techniques de Trégastel qui font part de la satisfaction des habitants de voir leur ruisseau valorisé et préservé.

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/tregastel-est-dans-le-bassin-versant-du-leguer-cest-desormais-signale-e3dfbc86-eee1-11ef-ad60-0c5235a6fd7c

 

Le Diben jeudi 20 février 2025

Plougasnou. Conseil municipal

Jean Rouve pose les bonne questions.  Photo pyb29.

Capture d'écran.

Le plus intéressant ce soir au conseil, ce fut les questions orales. On y apprend qu’une réunion organisée par Morlaix Communauté au mois de janvier sur le port du Diben reste toujours sans compte rendu. La communication du service littoral laisse toujours à désirer. On y apprend aussi ce soir l’existence de deux projets en mer : un projet d’éoliennes au large de Roscoff et un projet d’hydrolienne pour alimenter l’Ile de Batz.

Un article intéressant du Trégor, sur un sujet abordé au cours du conseil : Fibre : un raccordement peu coûteux unique en Bretagne dans cette toute petite commune

 

Ouest-France

Dans les Côtes-d’Armor, des associations demandent une enquête pour en finir avec les algues vertes

Jérom FOUQUET.

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Trois associations militantes lancent une pétition demandant une enquête parlementaire pour repenser les plans algues vertes successifs qu’elles estiment « sans résultat ». Une rencontre était organisée à Hillion (Côtes-d’Armor), mercredi 19 février 2025.

À Hillion, Yves-Marie Le Lay (à droite) a dénoncé un écocide dans les endroits où il est impossible de ramasser les algues vertes.

À Hillion, Yves-Marie Le Lay (à droite) a dénoncé un écocide dans les endroits où il est impossible de ramasser les algues vertes. | OUEST-FRANCE

« Le sens de cette pétition, ce n’est pas moins mais plus du tout d’algues vertes. » Cela fait trente ans que le militant Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre, n’en démord pas : « Pour cela, il faut changer le modèle agricole breton intensif et productiviste. »

Lire aussi : ENQUÊTE. Histoire, témoignages, décryptages… Notre dossier sur les algues vertes

Cette pétition commune - lancée par son association, Défense des victimes des marées vertes et Force 5 - demande qu’une commission parlementaire repense les plans algues vertes, « coûteux et sans résultat », mis en place depuis 2011. Notamment pour « étudier les modalités de nouvelles mesures pour en finir avec les algues vertes ».

« Moins de 10 mg/l de nitrate »

Mercredi 19 février 2025, une vingtaine de personnes ont assisté à une rencontre au lieu-dit Crémur, à Hillion, là où se jette le Gouessant. Un endroit tristement connu puisque c’est dans sa vasière, située tout près de la plage de la Grandville, qu’un homme était décédé en 2016.

Lire aussi : Algues vertes : l’État n’est pas responsable du décès d’un joggeur, selon la justice

Face à des sédiments prélevés dans la vasière de la réserve naturelle, Yves-Marie Le Lay lance : « Vous n’y trouverez aucun signe de vie puisqu’ici, le ramassage des algues vertes est impossible. L’hydrogène sulfuré issu de leur putréfaction tue tout. » Il assure que ces dernières seront éradiquées quand l’eau du fleuve côtier « contiendra moins de 10 mg/l de nitrate ».

Dans leur pétition, les associations affirment « qu’aucune lutte contre leur prolifération ne peut s’accorder avec le maintien des élevages hors sol en amont et les cultures qui vont avec ».

Elles demandent donc à être entendues, tout comme les associations paysannes qui favorisent un autre système agricole. À l’issue de la pétition, les signatures de la pétition seront adressées conjointement au préfet et au président de la Région Bretagne.

Pétition en ligne : defense.victimes.marées.vertes@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/dans-les-cotes-darmor-des-associations-demandent-une-enquete-pour-en-finir-avec-les-algues-vertes-42dd43b4-eeda-11ef-ab5f-86b228b95af6

 

Ouest-France

Combien coûte le traitement des algues vertes à l’Agglomération de Saint-Brieuc ?

Soizic QUÉRO.

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C’est par une signature de convention, lors de la dernière séance du conseil d’agglomération de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), début février 2025, que les coûts de traitement des algues vertes à l’usine de Kerval à Launay-Lantic ont été mis sur la table. On décortique ces tarifs.

À Hillion, les algues vertes prolifèrent sur plusieurs plages, notamment sur la grève de Saint-Guimond.

À Hillion, les algues vertes prolifèrent sur plusieurs plages, notamment sur la grève de Saint-Guimond. | THOMAS BRÉGARDIS / ARCHIVES OUEST-FRANCE

On parle des algues vertes en toute saison. Les indésirables invitées de l’été étaient à l’ordre du jour de la dernière séance du conseil d’agglomération de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), le 6 février 2025, pour approuver une convention de traitement avec l’usine de Kerval à Launay-Lantic pour l’année 2025.

En 2024, plus de 3 370 tonnes d’ulves ont été collectées dans la baie de Saint-Brieuc. En 2023, un peu plus de 15 000 t d’algues vertes ont été ramassées dans les Côtes-d’Armor, un résultat se situant « dans la fourchette basse observée ces dernières années », avait estimé la préfecture des Côtes-d’Armor, en mai 2024. Entre 2010 et 2023, « la moyenne s’élève à 6 476 t par an », rappelait, en septembre 2024, Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva), installé à Pleubian.

En 2021, un triste record avait été atteint avec 12 866 tonnes. Une litanie de chiffres qui montre la gravité de ce fléau. En Bretagne, «  la baie de Saint-Brieuc concentre, en moyenne, autour de 50 % des échouages », contextualisait également le scientifique.

Quel est l’objet de cette convention ?

Depuis 2010, Saint-Brieuc Armor agglomération (Sbaa) « s’est engagée à gérer, pour le compte des communes littorales d’Hillion, Saint-Brieuc, Plérin et Pordic, les opérations de ramassage, de transport et de traitement des algues vertes échouées sur les plages ».

Les ulves sont ensuite dirigées vers l’usine de traitement de Launay-Lantic, gérée par le syndicat Kerval Centre Armor, « elles sont traitées par séchage ». Pour la campagne 2025, Kerval Centre Armor a précisé les modalités de cette convention.

Combien dépense l’Agglo ?

En début de campagne, Sbaa doit verser « une contribution forfaitaire de 240 009 € HT, pour couvrir les frais fixes de traitement des algues vertes (amortissements, personnel, etc.), calculés au prorata des tonnages d’algues fournis par chaque producteur du territoire de Kerval, traités sur la plateforme durant les cinq dernières années ». Pour rappel, cette contribution s’élevait à 148 301 € HT, en 2023, et à 236 221 €, en 2024. En deux ans, le bond est de 61,8 %.

Lire aussi : Dans la baie de Saint-Brieuc, une machine pour ramasser les algues vertes à partir d’avril 2025

De plus, « un tarif unitaire de traitement de 17 € HT par tonne sera appliqué en complément de la part forfaitaire, qui sera adaptée en fonction du tonnage traité », est-il mentionné dans la délibération. Les algues provenant des ramassages sur les plages de l’agglomération briochine seront gérées « prioritairement par rapport à des algues issues d’autres territoires, non conventionnés ». Par ailleurs, une facturation additionnelle sera appliquée, « au tarif de base de 30 € HT par tonne, pour la prise en charge d’algues de mauvaise qualité (galets, vase, sable, etc.) ».

Comment est gérée la part fixe de Kerval ?

Cette contribution annuelle se répartit « entre les collectivités qui fournissent à Kerval des algues vertes (Binic, Agglo de Saint-Brieuc, Lamballe Terre et Mer, Dinan Agglomération), au prorata des tonnages apportés pendant les cinq dernières années ». Cette part fixe « a augmenté de façon conséquente entre 2023 et 2024, passant de 178 000 € HT à 288 000 € HT ». Ce dernier montant est maintenu pour 2025.

Comment expliquer cette hausse ? Kerval fait valoir « le coût de l’électricité et la mise à jour des amortissements (nouveau chargeur et nouveau crible) ».

Combien versent les autres territoires liés à Kerval ?

Aux côtés de l’Agglo de Saint-Brieuc (pour une moyenne de 4 598 tonnes de 2019 à 2024), la Ville de Binic déboursera, pour 2025, une participation forfaitaire de 13 536 € (pour une moyenne annuelle de 260 t), Lamballe Terre et Mer, 30 637 € (pour une moyenne de 587 t) et l’Agglomération de Dinan, 3 818 € (pour une moyenne de 73 t). À ce versement, il faut ajouter « le tarif proportionnel au prorata des volumes livrés ».

Quelle est la facture finale pour l’Agglo ?

En tenant compte de la moyenne annuelle de tonnage, l’addition (contribution forfaitaire et tarif proportionnel) s’élève ainsi à 318 175 € HT pour Saint-Brieuc Armor agglomération.

Lire aussi : Pourquoi les échouages d’algues vertes sont moins importants en Bretagne en 2024

Dans cette convention, il n’est pas question de « la capacité de traitement de l’usine de Kerval (2 000 tonnes durant quinze jours), qui est une limite importante lors des années aux échouages élevés », soit 2017, 2019 et 2021.

L’Agglo de Saint-Brieuc a aussi recours « à des solutions alternatives d’évacuation des algues », comme une entreprise de valorisation ou encore l’épandage sur des parcelles agricoles. Des dispositifs qui présentent « des limites », est-il pointé dans la délibération.

Après une expérimentation d’un nettoyeur de plage automoteur, en 2024, cette machine reviendra, dès avril 2025, pour intervenir sur les plages d’Hillion, jusqu’à la fin de l’été 2025. Un système dont le financement n’a pas encore été détaillé.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/combien-coute-le-traitement-des-algues-vertes-a-lagglomeration-de-saint-brieuc-27693ab4-eaf9-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Le Diben mercredi 19 février 2025

Expression du Syndicat CGT Cheminots Léon Trégor suite aux reportages du Télégramme sur le ferroviaire dans le pays de Morlaix.

 

 

Ouest-France

Anne-Laure Luco, nouvelle recrue en charge de la police municipale de Carantec

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Depuis début février 2025, Anne-Laure Luco est la responsable en titre de la police municipale dans la commune de Carantec (Finistère).

Anne-Laure Luco (à droite), aux côtés de la maire, Nicole Ségalen-Hamon (à gauche).

Anne-Laure Luco (à droite), aux côtés de la maire, Nicole Ségalen-Hamon (à gauche). | OUEST-FRANCE

Depuis le début février 2025, Anne-Laure Luco, originaire de Pordic (Côtes-d’Armor), est la responsable en titre de la police municipale dans la commune de Carantec (Finistère). Titulaire du grade de brigadier-chef principal et placée sous la responsabilité hiérarchique de Morgane Salaün, directrice générale des services, elle est chargée de  l’application des pouvoirs de police de la maire et, en activité annexe, travaille en partenariat avec la police municipale de la commune de Taulé .

Lire aussi : Carantec se mobilise pour l’entretien des arbres

À disposition de Carantec

Après avoir exercé à Rennes puis au sein de la police municipale de Saint-Pol-de-Léon, Anne-Laure Luco était devenue policière municipale à Taulé (Finistère), en avril 2022. Elle était alors mise à disposition de la commune de Carantec, de façon ponctuelle le mercredi, pour les marchés du jeudi et, en été, pour l’encadrement des ASVP (Agents de surveillance de la voie publique).

L’équipe municipale au complet

Désormais, elle sera aussi susceptible, ponctuellement, de collaborer avec la police municipale de Taulé.  L’équipe municipale des agents est maintenant au complet. Anne-Laure Luco est dotée, par la commune, d’un véhicule aux normes pour l’exercice de ses fonctions  a expliqué la maire, Nicole Ségalen-Hamon. En cas de besoin particulier, la policière pourra également être soumise à astreinte une fois par mois.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/anne-laure-luco-nouvelle-recrue-en-charge-de-la-police-municipale-de-carantec-13f0773a-eedd-11ef-81b9-ec5c6642a069

 

Ouest-France

Grâce à ce prix, 55 jeunes de Lanmeur vont pouvoir partir à Barcelone

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Les jeunes conseillers municipaux de Lanmeur, Plouezoc’h, Garlan et Plouégat-Guérand (Finistère) ont été récompensés par la Mutualité sociale agricole (MSA), pour leur projet interculturel.

Delphine Jacob, membre du conseil d’administration de la MSA Armorique, a remis un chèque de 1 250 €, à Anaïs et Soen.

Delphine Jacob, membre du conseil d’administration de la MSA Armorique, a remis un chèque de 1 250 €, à Anaïs et Soen. | OUEST-FRANCE

« Découvrir son territoire, mais aussi aller voir ce qui se passe ailleurs », c’est un peu le fil rouge de leur projet. Les membres des quatre conseils municipaux des jeunes (CMJ) de Lanmeur, Plouégat-Guérand, Plouezoc’h et Garlan (Finistère), âgés de 9 à 18 ans, viennent d’être récompensés par la Mutualité sociale agricole (MSA) d’Armorique dans le cadre d’un dispositif d’appel à projets « Mieux vivre en milieu rural ».

Lire aussi : À Plouezoc’h, le conseil refuse unanimement la fermeture d’une classe à Kéristin

Ils ont reçu un chèque de 1 250 € pour leur projet interculturel. « C’est énorme », reconnaît Soen, l’un des jeunes de Garlan. Ce projet qui comprend la découverte de notre territoire comme la visite du château du Taureau ou encore celle de Morlaix et de ses équipements culturels tels le théâtre et le SEW à la Manu. « Mais aussi, un voyage à Barcelone en février 2026, une destination que nous avons choisie, nous les jeunes », poursuit Soen.

600 € par enfant, « c’est trop pour les familles »

« Mais cela coûte cher, nous avons estimé le séjour de cinq jours avec un hébergement en auberge de jeunesse à 40 000 € pour cinquante-cinq participants, de quoi remplir un car. Nous sommes nombreux à vouloir partir. »

« Nous sommes nombreux à vouloir partir à Barcelone », souligne Soen. | OUEST-FRANCE

Ce qui représente, au bas mot, 600 € par enfant. « C’est trop pour les familles », souligne sa maman.

Emballage des cadeaux de Noël, bricolage, vente de pizzas et organisation d’un loto. Les idées ne manquent pas, mais on est encore loin du compte. Aussi l’idée de Régine Morvan, animatrice famille de l’Ulamir-CPIE, de répondre à l’appel à projet lancé par l’organisme chargé de la protection sociale du monde agricole, la MSA d’Armorique a mobilisé tout le monde. « Nous avons réalisé un petit film au cours duquel, chaque jeune décrit une partie de ce projet interculturel. »

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Une belle émulation ! C’est ce qui a séduit le jury de la MSA : « On se rend compte que monter un tel projet représente un travail de titan, sourit Delphine Jacob, membre du conseil d’administration de la MSA pour le secteur de Morlaix. « C ’était un plaisir de regarder le film. Ce qui nous intéresse, c’est de financer des projets portés par des jeunes et non pas par une structure. »

Le projet des quatre CMJ de l’ancien canton de Lanmeur a été primé à l’instar de huit autres initiatives dans le territoire de Porspoder à Saint-Pol-de-Léon.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/grace-a-ce-prix-55-jeunes-de-lanmeur-vont-pouvoir-partir-a-barcelone-29f539e0-edd3-11ef-ad60-0c5235a6fd7c

 

Ouest-France

Une chaîne humaine à Ouessant pour protéger le phare du Créac’h

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« Touche pas à mon phare ! » Les Ouessantins qui ne décolèrent pas depuis l’annonce du projet de déclasser le phare du Créac’h, ont formé, symboliquement une chaîne humaine autour du phare mardi 18 février. Ils rappellent la réunion publique, avec les phares et balises, mardi 25 février 2025, à 13 h 30, salle polyvalente d’Ouessant.

La plus grande chaîne lumineuse humaine jamais réalisée autour du phare du Créac’h en symbole de protection.

La plus grande chaîne lumineuse humaine jamais réalisée autour du phare du Créac’h en symbole de protection. | OUEST-FRANCE

Le slogan est désormais partout : sur les portes des maisons ouessantines, les vitrines des commerçants du bourg de Lampaul, imprimés sur des t-shirts et des brassards. Partout on peut lire « Touche pas à mon phare ! »

Tous les amoureux du Créac’h se sont retrouvés ce mardi 18 février, à 18 h, pour illuminer leur phare ambassadeur et protester contre le déclassement du phare vigie le plus puissant d’Europe.  Cette chaîne lumineuse humaine autour du phare symbolise notre volonté de protection  explique un membre de l’association Ouessant Vent de Bout’, qui a mis en place la pétition afin de conserver la signature du Créac’h : identité nocturne d’Ouessant.

 Nous sommes près de 20 000 signataires pour protester contre l’œuvre d’un décideur  rétorque un Ouessantin présent, qui compte protéger son phare coût que coût.

L’émotion était forte au pied du Créac’h. Toutes les générations sont présentes et toutes les personnes qui ressentent un lien pour ce phare : insulaires principaux et secondaires, vacanciers, et même les ouvriers qui travaillent actuellement dans le futur musée des phares. Tous se sont donné rendez-vous pour la grande réunion publique avec les phares et balises qui aura lieu le 25 février prochain, à 13 h 30, à Ouessant à la salle polyvalente.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/ouessant-29242/une-chaine-humaine-a-ouessant-pour-proteger-le-phare-du-creach-e3366588-ee9f-11ef-ab5f-86b228b95af6

 

Ouest-France

Zones humides, stress hydrique, inondations… des étudiants de Douarnenez planchent et proposent

Ludovic LE SIGNOR.

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À l’initiative de la Hussar Academy, une centaine d’étudiants de Douarnenez (Finistère) ont travaillé sur le thème des risques liés à la submersion marine.

Les étudiants de la Hussar Academy ont travaillé sur la prévention des risques de submersion à Douarnenez.

Les étudiants de la Hussar Academy ont travaillé sur la prévention des risques de submersion à Douarnenez. | ARCHIVES YVES-MARIE QUÉMÉNER

Le littoral du Pays de Douarnenez (Finistère) est, comme de nombreux autres secteurs, sujet aux risques liés à la montée du niveau de la mer. Avec, pour conséquence, une modification des comportements de la population et des inquiétudes, notamment lors de l’achat d’un bien.

C’était l’un des sujets abordés, fin janvier, par les étudiants en écoles de commerce, d’ingénierie et d’informatique basées à Brest, lors d’un hackathon, sous la houlette d’Yvon Moysan, fondateur de la Hussar Academy. Cette société, basée à Douarnenez depuis quatre ans, œuvre pour fédérer entreprises et étudiants sur le thème des enjeux écologiques.

Des zones humides artificielles

Constats, tests mais aussi propositions étaient au programme de ces deux journées auxquelles participaient le groupe Axa, Nexity-Cerema et le Crédit mutuel Arkea notamment. Stress hydrique, inondations… « Comment transformer cette information anxiogène en une offre globale qui permette de réduire l’exposition à ces risques ? » : les étudiants et professionnels ont tenté d’y répondre, en proposant des solutions.

La création de zones humides artificielles en fait partie, par exemple, mais aussi l’organisation d’une meilleure coordination et communication entre acteurs de terrain et spécialistes des enjeux climatiques… « Une des solutions également proposées par les étudiants serait d’équiper les maisons d’un système de récupération d’eau pour faire du problème un bénéfice en revendant l’eau récoltée », rapporte Yvon Moysan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/zones-humides-stress-hydrique-inondations-des-etudiants-de-douarnenez-planchent-et-proposent-637931dc-de72-11ef-810a-106aa4bdccb7

 

Ouest-France

À Plouezoc’h, le conseil refuse unanimement la fermeture d’une classe à Kéristin

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Le conseil municipal de Plouezoc’h (Finistère) s’est tenu samedi matin, une date inhabituelle, motivée pour la nécessité de réagir rapidement à un projet jugé inacceptable et injustifié.

La fermeture d’une classe est envisagée par l’Inspection académique au sein de l’école primaire de Keristin à Plouezoc’h (Finistère). Les élus y sont opposés.

La fermeture d’une classe est envisagée par l’Inspection académique au sein de l’école primaire de Keristin à Plouezoc’h (Finistère). Les élus y sont opposés. | OUEST-FRANCE

La fermeture d’une classe est envisagée par l’Inspection académique, au sein de l’école primaire de Keristin, à Plouezoc’h (Finistère). Un conseil municipal s’est tenu samedi 15 février 2025, une date inhabituelle, motivée par la nécessité d’agir.

Une motion de censure

La maire, Brigitte Mel, explique la situation :  J’en ai été informée par téléphone ».Sur le territoire de Morlaix Communauté, la commune n’est pas la seule concernée. Rapidement une réunion a été organisée pour définir une action. La rencontre avec l’inspection d’académie n’a apporté aucun élément, selon les élus.  C’était très généraliste, nous n’avons fait qu’écouter », a détaillé la maire.

Lire aussi : Carantec se mobilise pour l’entretien des arbres

Les conseillers connaissaient déjà la situation et tous sont contre.  S’il est vrai qu’il y a une baisse de la population scolaire, avec 10 naissances en 2023 et 8 en 2024, Il faut tenir compte du projet de lotissement, qui entraînera l’installation de nombreuses familles. Pour les parents et les enseignants il n’est pas question d’accepter une baisse du service public d’éducation », ont-ils établi.

Pour Caroline Jacq, conseillère municipale, il y a déjà une classe à 2 niveaux dans laquelle 6 enfants sont en difficulté et ne disposent pas d’une AVS (aide individualisée). Des parents et des enseignants envisagent des actions à la rentrée. À l’unanimité le conseil vote une motion contre la fermeture d’une classe.

Travaux de l’ancienne école, autorisation d’urbanisme…

Il est prévu d’importants travaux dans l’ancienne école, pour en faire un tiers lieu. Des subventions sont prévues mais il faut un plan de financement rectifié.

oncernant la convention Heol, la cotisation est basée sur le nombre d’habitants, en 2025, soit 1 470 €.

Pour la convention ULAMIR, en 2025, il sera de l’ordre de 3,35 € par habitant.

Lire aussi : À Morlaix, le Comité des fêtes de Ploujean est en quête de bénévoles

Concernant la convention Maison France Service, Bernard Lachiver, adjoint aux travaux et urbanisme, est intervenu :  il n’est pas normal que les habitants des communes qui ne cotisent pas puissent bénéficier du service dans les autres communes. Pas question de refuser des usagers, mais il faut rendre la cotisation obligatoire pour toutes les communes. 

Le service d’aménagement urbanisme est assuré par Morlaix Communauté, et est facturé 190 € à la commune concernée. Certains dossiers ne sont pas complets ou les propriétaires demandent une modification, chaque fois la commune doit payer. Pour Jérôme Calmels, adjoint aux finances et urbanisme : « chaque service public a un coût, il faut l’assumer. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/a-plouezoch-le-conseil-refuse-unanimement-la-fermeture-dune-classe-a-keristin-3a7a5756-edfa-11ef-ad60-0c5235a6fd7c

 

Ouest-France

Un loup a été identifié dans les Côtes-d’Armor : une première depuis 2023

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Mardi 18 février 2025, la préfecture des Côtes-d’Armor a confirmé qu’un loup avait été identifié dans la commune d’Hénon, près de Saint-Brieuc. La dernière fois que l’animal avait été vu dans le département remonte à 2023.

La préfecture des Côtes-d’Armor a confirmé, mardi 18 février 2025, qu’un loup a été identifié dans la commune d’Hénon, près de Saint-Brieuc. Photo d’illustration.

La préfecture des Côtes-d’Armor a confirmé, mardi 18 février 2025, qu’un loup a été identifié dans la commune d’Hénon, près de Saint-Brieuc. Photo d’illustration. | BELPRESS/MAXPPP

Samedi 15 février 2025, un grand canidé a été aperçu dans la commune d’Hénon, dans les Côtes-d’Armor.  Le réseau spécialisé de l’Office français de la biodiversité (OFB) a confirmé, mardi 18 février, que l’animal est bien de l’espèce loup (Canis lupus, a précisé la préfecture des Côtes-d’Armor, dans un communiqué. Selon nos informations, l’animal a été photographié, lorsqu’il faisait jour, dans un champ, en campagne. Il a été pris de loin par une personne, qui se trouvait à bord d’une voiture. Sur les quelques photos envoyées, une seule était  exploitable .

Selon cette même source, les individus observés en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes-d’Armor  se ressemblent beaucoup et ont les mêmes caractéristiques morphologiques . Mais pour aller plus loin dans l’identification,  il faudrait pouvoir définir sa lignée : germanique, italienne etc.  Ce qui n’est pas possible au vu des clichés et aucun autre élément matériel ne le permet.

De son côté, la préfecture précise que :  Ce canidé présente les critères morphologiques d’un loup gris. Il semblerait que cet individu soit le même individu que celui observé récemment en Ille-et-Vilaine, mais seule une analyse ADN permettrait de l’affirmer. 

nterrogé par Ouest-France, le maire d’Hénon, Thierry Andrieux, a indiqué ne pas avoir été mis au courant de ce fait, ni les autres élus locaux.

Lire aussi : REPORTAGE. Sur la piste du loup dans les Côtes-d’Armor

Une première depuis deux ans dans les Côtes-d’Armor

Il s’agit de la première observation du loup dans les Côtes-d’Armor, confirmée par l’OFB, depuis deux ans. En effet, les dernières observations de ce type remontent à 2023. Un loup avait été aperçu par des chasseurs de Grâces, lors d’une battue aux sangliers, en novembre 2023.

À cette heure, le loup observé, samedi 15 février 2025, peut déjà se trouver à plusieurs dizaines de kilomètres, selon un spécialiste contacté. Et la direction prise au début de son déplacement ne présage en rien la suite de son parcours. Il peut évoluer vers l’ouest, le sud, le nord… et se trouver très loin.

Un retour du loup dans les Alpes en 1992

Depuis le retour du loup en France dans les Alpes du sud, en 1992, l’espèce s’est installée dans les principaux massifs montagneux français. Elle est ponctuellement, mais régulièrement aperçue sur des territoires éloignés du cœur de population alpin, comme ça a été le cas dans les départements de la Vendée, de la Charente-Maritime, de la Loire-Atlantique, du Calvados et récemment du Finistère.

Ce type d’observation, d’un animal seul et éloigné des zones où l’espèce est installée, est caractéristique des individus en phase de dispersion. Ces derniers peuvent séjourner  plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter, ajoute la préfecture. La rapidité de déplacement et la discrétion de cette espèce, d’un point à un autre, fait qu’elle peut facilement passer inaperçue le long de son trajet. 

https://www.ouest-france.fr/animaux/loup/un-loup-a-ete-identifie-dans-les-cotes-darmor-une-premiere-depuis-2023-062eba5c-ee25-11ef-ab5f-86b228b95af6

 

Les figures de la lutte contre les algues vertes en Bretagne préparent la relève

Les associations militantes des Côtes-d’Armor et du Finistère proposent une rencontre ce mercredi 18 février à 15 heures à Hillion, près de Saint-Brieuc, haut lieu de leur combat. Une pétition a été lancée.

Le 18 février 2025 à 17h33

Sur la  plage du Ris, à Douarnenez (Finistère), de gauche à droite, Jean Hascoët (Baie de Douarnenez Environnement), Yves-Marie Le Lay (Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre) et Jean-Yves Quéméneur (Force 5). Ensemble, ils luttent depuis 30 ans contre les marées vertes. LP/Nora Moreau

Sur la plage du Ris, à Douarnenez (Finistère), de gauche à droite, Jean Hascoët (Baie de Douarnenez Environnement), Yves-Marie Le Lay (Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre) et Jean-Yves Quéméneur (Force 5). Ensemble, ils luttent depuis 30 ans contre les marées vertes. LP/Nora Moreau

« Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre et moi, on va avoir 75 ans sous peu... », rappelle Jean-Yves Quéméneur, de l’association finistérienne Force 5, également vice-président de Défense des victimes des marées vertes, jeune association créée il y a deux ans pour faire entendre les familles des concernées par les dégâts des tristement fameuses algues vertes. Jean-Yves Quéméneur, appuyé par les 201 adhérents, travaille de concert avec son confrère costarmoricain pour faire entendre la problématique des marées vertes en Finistère, deuxième département le plus touché après les Côtes-d’Armor.

Depuis trente ans, Yves-Marie Le Lay, comme son allié André Ollivro, porte-parole de Défense des victimes des marées vertes et fondateur de Halte aux marées vertes, ou encore Jean Hascoët, d’Eaux et Rivières de Bretagne, qui oeuvre sans relâche en baie de Douarnenez, dont les écosystèmes sont très touchés par les nitrates, se battent contre l’Etat et des systèmes agricoles « démesurés et inadaptés » pour faire reconnaître des préjudices écologiques.



« On a fait quelques pas en avant ces derniers temps, reconnaît Jean-Yves Quéméneur. De prochaines décisions de justice pourraient bientôt faire bouger des actions en Finistère. Il faudra aussi faire reconnaître les gros problèmes de mortalité des coquillages chez les ostréiculteurs de la baie de Morlaix, un problème nouveau... »

Aussi sont-ils préoccupés de savoir si, demain, la relève sera au rendez-vous. « On cherche à être épaulés davantage, car on ne sera plus là un jour, c’est sûr, poursuit Jean-Yves. Un peu de renouvellement, du sang neuf, et un changement de regard, un peu de fraîcheur ferait le plus grand bien à cette lutte, loin d’être terminée. »

Une pétition en appelle aux parlementaires

Et le militant d’évoquer un projet de fanzine porté par un jeune graphiste de 22 ans, originaire de Plougasnou, Évariste Le Vot, qui a représenté le combat par une vague d’Hokusai verte face à un phare breton... « Ce genre d’action, c’est une lueur d’espoir, glisse le Finistérien. D’autant plus que l’ensemble est titré « On peut gagner ».

En attendant, pour sensibiliser à l’ensemble de cette problématique, une pétition est lancée sur cyberacteurs.org. Elle en appelle, cette fois, à « la représentation nationale pour qu’une commission parlementaire enquête sur la faillite (des plans anti-algues vertes) et étudie les modalités de nouvelles mesures pour en finir avec les algues vertes ».

https://www.leparisien.fr/finistere-29/les-figures-de-la-lutte-contre-les-algues-vertes-en-bretagne-preparent-la-releve-18-02-2025-YOWOVAMYBJFBJLW5GIYCVEX254.php


Diaporama :  Rassemblement Hillion dimanche 27 septembre 2009

 

Ouest-France

Projet d’implantation d’une antenne 5G sur un cimetière du XIVe siècle : des riverains se mobilisent

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L’opérateur Bouygues souhaite implanter une antenne 5G à Plouégat-Moysan (Finistère). Cette dernière serait très proche des habitations, mais aussi, sur une parcelle qui est connue pour accueillir un cimetière anglais qui date du XIVe siècle.

À Plouégat-Moysan (Finistère), des riverains sont opposés à l’implantation d’une antenne 5G, tout près de leurs habitations.

À Plouégat-Moysan (Finistère), des riverains sont opposés à l’implantation d’une antenne 5G, tout près de leurs habitations. | OUEST-FRANCE

« On est désespérés, on se sent méprisés », annoncent Jean-Yves et Dominique Oriol-Chappe, et Jean-Yves Jaouen. Avec deux autres habitants, route de Kervern à Plouégat-Moysan (Finistère), près de Morlaix, ils ont découvert il y a quelques jours, « par hasard », dit Jean-Yves Oriol-Chappe, un projet d’implantation d’une antenne 5G de 34 m de haut par l’opérateur Bouygues - SFR tout près de chez eux. « Moi, l’antenne sera à 160 m de mon habitation, s’agace Jean-Yves Jaouen, et les autres seront à environ 200 mètres. »

Des habitations très près de l’antenne

Une prise de contact a eu lieu entre l’opérateur et la municipalité, il y a environ un an.

Contacté, Bouygues Télécom indique respecter «  toutes les réglementations applicables à son projet », et avoir «  étudié une implantation sur un terrain communal proposée par la mairie, mais celle-ci ne répondait pas à nos contraintes. Bouygues Telecom s’est alors mis en recherche d’une proposition alternative, à savoir une parcelle appartenant à un bailleur privé. »

Les habitants, eux, sont très agacés par ce qu’ils estiment être un manque de concertation. Ils auraient aimé « une enquête publique », notamment, et se demandent « pourquoi un autre terrain n’a pas été choisi, avec moins d’habitations autour, et si une autre antenne ne pouvait pas accueillir la 5G à proximité. »

« Il y a un cimetière d’Anglais qui date du XIVe siècle »

Contacté, le maire de la commune, François Girotto, explique que face à la « déclaration préalable déposée par le maître d’œuvre, même si je ne signe pas, il y a un accord tacite ». Il précise également que le projet « ne va pas à l’encontre des règles d’urbanisme, c’est ce qui aurait pu empêcher le projet ».

Les riverains s’inquiètent des ondes de l’antenne, de la perte de valeur de leur maison, et dénoncent également que l’aspect historique du lieu ne soit pas pris en compte. Là où devrait s’implanter l’antenne, « il y a un cimetière d’Anglais qui date du XIVe siècle, de 1 360 environ », explique Dominique Oriol-Chappe. Cette information est évoquée dans l’ouvrage Histoire d’un village bas-breton Plouégat-Moysan, par J-A Quiniou, et plusieurs sources indiquent en effet que, durant ces années-là, le roi d’Angleterre y avait installé une garnison, avant que le lieu ne repasse aux mains de Bretons.

Pas de fouilles envisagées

Cependant, aucune fouille n’a été menée sur place. Les riverains ont contacté la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), tout comme le maire. Ce dernier précise : « La Drac m’indique qu’ il n’y a pas assez d’éléments historiques pour lancer un diagnostic sur la parcelle. » Il rappelle également que « la commune ne touche aucun argent dans ce projet ».

Les habitants, afin de se faire entendre, ont déposé « un recours gracieux auprès du maire ». Jean-Yves Oriol-Chappe a été reçu en mairie et a été informé que ce recours n’aboutirait pas. Face à cela, les riverains prévoient de déposer un recours en référé en urgence, devant le tribunal administratif, dès que la déclaration préalable aura eu un accord tacite, d’ici quelques jours.

Bouygues Telecom, de son côté, précise que ce projet «  a été mené en toute transparence et concertation avec la commune ».

https://www.ouest-france.fr/high-tech/internet/projet-dimplantation-dune-antenne-5g-sur-un-cimetiere-du-xive-siecle-des-riverains-se-mobilisent-7e5a7696-ebba-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Des défenseurs du RSA pénètrent dans les locaux du conseil départemental du Finistère

Marion GONIDEC.

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Une vingtaine de personnes est entrée dans les locaux du conseil départemental du Finistère, à Quimper (Finistère), ce lundi 17 février 2025. Objectif : soutenir un allocataire privé de RSA et dénoncer la nouvelle réforme. Une réunion inopinée a finalement été organisée par le directeur du cabinet de Maël de Calan, Guillaume Menguy. Le conseil départemental annonce qu’il va porter plainte pour intrusion.

Une quinzaine de personnes ont pénétré dans les locaux du conseil départemental du Finistère à Quimper, lundi 17 février 2025. Ils protestent contre une décision de radiation du RSA faite par le conseil départemental.

Une quinzaine de personnes ont pénétré dans les locaux du conseil départemental du Finistère à Quimper, lundi 17 février 2025. Ils protestent contre une décision de radiation du RSA faite par le conseil départemental. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

« Stop aux contrôles », « Précaires déter » ! Ce lundi 17 février 2025, une vingtaine de personnes passe les portes du conseil départemental de Quimper (Finistère) aux alentours de 10 h 30, avec une grande banderole. EIles dénoncent l’appauvrissement grandissant des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) après la réforme (1) et se mobilisent pour Fabien (*) qui ne touche plus le RSA depuis deux mois et redoute sa radiation prochaine.

Parmi les manifestants, un collectif de précaires, personnes bénéficiaires du RSA ou proches de bénéficiaires, mais aussi des organisations comme la CGT ou la coordination autonome de Brest, qui organisent des permanences juridiques.

« Déjà, en 2024, le Finistère s’était porté volontaire pour être département pilote de cette réforme », rappelle l’un des artisans de cette mobilisation. « Le président du Département, Maël de Calan, se targue d’avoir fait passer le nombre d’allocataires de 18 000 à 16 000 personnes », indique le collectif dans son texte. « Ont-elles (re) trouvé un emploi ou ont-elles été radiées   ? Que leur est-il arrivé, à ces 2 000 personnes ? Nous savons que vous voulez qu’on travaille gratuitement, dans le service à la personne, dans l’agroalimentaire. Nous sommes pris à la gorge » , lâche une personne.

Retour à l’emploi ou radiation ?

Guillaume Menguy, directeur de cabinet de Maël de Calan, le président du Département, vient à leur rencontre. « Nous voulons un règlement de ma situation, nous ne partirons pas », insistent Fabien et ses soutiens qui invoquent un « nécessaire rapport de force » pour se faire entendre. « On ne peut pas régler un cas personnel ainsi, alors qu’il y a un recours administratif. Nous sommes dans un état de droit », lui rétorque Guillaume Menguy.

Lire aussi : Une politique RSA menée par le Département stigmatisante ou vertueuse ?

L’ambiance se tend, puis Guillaume Menguy invite les participants à une discussion informelle aux côtés d’Alain Le Grand, vice-président du conseil départemental chargé des ressources humaines et du dialogue social, et des élus d’opposition Kévin Faure et Armelle Huruguen, coprésidents du groupe Finistère et Solidaires. Ces derniers ont récemment demandé les chiffres de sortie du dispositif pour 2024. « Nous apporterons ces éléments dès que possible et en tout état de cause à l’occasion du bilan public qui sera dressé de notre plan en 2025 », a répondu, par écrit, le président du Département.

Relevés bancaires

Une fois dans la salle, Fabien entre un peu plus dans le détail de son cas particulier. Depuis le 1er janvier, l’ensemble des bénéficiaires inscrits à France Travail doivent justifier des rentrées d’argent sur leur compte bancaire.

Lire aussi : Pour garder leurs droits, des agriculteurs du Finistère devant le Conseil départemental

Fabien, lui, a supprimé sur ses relevés de compte certains intitulés sur des postes de dépenses, invoquant le caractère personnel de telles données. En début d’après-midi, l’allocataire a été reçu par les services, le secrétariat général, le service RSA et Guillaume Menguy. « Nous sommes arrivés au bout de l’échange dans la mesure où l’allocataire conteste la nature et la possibilité même d’un contrôle », indique Guillaume Menguy qui précise que la collectivité dispose encore d’un mois, maximum (deux mois au total) pour répondre au recours gracieux déposé par Fabien.

Dans un communiqué, ce lundi soir, le conseil départemental annonce qu’il « ne se laissera pas intimider par une minorité d’individus radicaux et portera plainte ».

La préfecture « condamne ce mode d’action non-respectueux des institutions et du droit et déplore qu’il devienne, pour certains, désormais, un mode normal d’action. »

(1) : La réforme du RSA a entraîné l’apparition de nouvelles règles depuis le 1er janvier : l’inscription obligatoire à France Travail, les contrôles qui s’intensifient, le coaching, le recours à la sous-traitance pour gérer les nouvelles dispositions, le versement conditionné des allocations à 15 heures d’activité.

(*) prénom d’emprunt

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/des-defenseurs-du-rsa-sintroduisent-au-conseil-departemental-du-finistere-7fe05006-ed1f-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Dans le Finistère, l’espoir de réhabilitation de la ligne Morlaix-Roscoff

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La voie Morlaix-Roscoff (Finistère) ne devrait pas être déferrée. L’Association de promotion de la ligne s’en réjouit, et espère une réouverture.

Sylvie Fillon, présidente de l’APMR, avec le bureau, œuvre pour réhabiliter la voie ferrée Morlaix-Roscoff.

Sylvie Fillon, présidente de l’APMR, avec le bureau, œuvre pour réhabiliter la voie ferrée Morlaix-Roscoff. | OUEST-FRANCE

L’association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff (APMR) a tenu son assemblée générale, vendredi 14 février 2025, à l’espace Mathurin-Méheut. Elle compte 175 adhérents dont près de la moitié était présente. Elle s’est constituée dans les lendemains de la fermeture de la ligne en 2018.

« Une décision d’avenir »

 Réhabiliter la ligne est une décision d’actualité et d’avenir, dans un contexte de décarbonations, d’augmentation de l’offre TER, en phase avec les besoins croissants du territoire, de décongestion des parkings de la gare de Morlaix et de Roscoff . Sylvie Fillon, présidente de l’APMR a conclu sur une note d’espoir. Si on compare avec le renouvellement de la ligne Auray/Quiberon, celle qui nous préoccupe au potentiel supérieur, doit connaître la même issue au nom de l’équité territoriale et non une solution au rabais .

Lire aussi : Trains en Bretagne : « Le réseau ferroviaire doit s’adapter au changement climatique »

Pas de déferrement de voie

Des études sont en cours pour déterminer le devenir de cette ligne  le dernier comité de pilotage du 17 septembre 2024 a décidé de ne pas déferrer la voie. Ce qui exclut de fait une voie verte qui n’aurait pas répondu au potentiel de la ligne : 230 000 voyageurs annuels . Le coût estimé pourrait être revu à la baisse,  en tenant compte notamment du réemploi des matériaux ferroviaire, comme nous l’avons suggéré .

Lire aussi : Le retour des trains de nuit en Bretagne, un enjeu écologique et géographique

L’APMR a rappelé qu’il s’agit d’un investissement pour les 40 à 50 années à venir cofinancé par l’État, la région, SNCF réseau, le département, les communautés de communes (Haut Léon Communauté, Morlaix Communauté).  Il convient d’examiner toutes les modalités de financements, dont les aides européennes .

L'APMR continue à œuvrer auprès des élus et de la population pour faire comprendre les enjeux, qu’ils soient environnementaux, ou économiques.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/dans-le-finistere-lespoir-de-rehabilitation-de-la-ligne-morlaix-roscoff-8f5f000c-ec36-11ef-b0eb-c67afee0ebb6

 

Ouest-France

À Plougasnou, le projet de la nouvelle médiathèque se dessine

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Livres, jeux de société, jeux vidéos, films, vinyles, animations… La nouvelle médiathèque, à Plougasnou (Finistère), promet d’être plus accueillante, pour tous les publics.

Antoine Baudet responsable médiathèque, Hervé Le Ruz 1er adjoint, Nathalie Bernard maire, Ronan Guilloux bureau d’études ECMO, et David Colcanap responsable des services techniques.

Antoine Baudet responsable médiathèque, Hervé Le Ruz 1er adjoint, Nathalie Bernard maire, Ronan Guilloux bureau d’études ECMO, et David Colcanap responsable des services techniques. | OUEST-FRANCE

Vendredi, Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), ainsi que les élus et les acteurs en lien avec le projet médiathèque, se réunissaient pour faire le point.

La nouvelle médiathèque se situera à l’emplacement de l’ancienne école.  Depuis le bâtiment, il y aura une extension jusqu’au trottoir, avec une ouverture sur un petit jardin clos, se projette la maire. Cela permettra de faire des lectures dehors pour les enfants ».

Lire aussi : Le GR34 défiguré après un éboulement côtier : une déviation proposée à Plougasnou

« Nous sommes dans les clous ! »

Les élus espèrent une ouverture pour fin 2025. Un objectif tempéré par Ronan Guilloux, du bureau d’études ECMO, qui la voit pour début 2026.  Il n’y a pas de retard pour le moment sur le programme, nous sommes dans les clous ! »,s’enthousiasme Nathalie Bernard.

Des partenariats pour des animations

Antoine Baudet, responsable médiathèque raconte :  Il y aura des livres, mais aussi des jeux de société, des jeux vidéo, de la musique et du cinéma. C’est même possible que nous proposions des vinyles ! Nous nouerons des partenariats pour des animations. 

Nathalie Bernard ajoute :  Le lieu aura pour vocation d’accueillir au moment de la période estivale. Ce n’est pas le cas pour toutes les médiathèques qui accusent une période creuse pendant les vacances d’été. Pas nous ! Cet endroit sera un lieu de vie et de culture pour tous les publics ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-projet-de-la-nouvelle-mediatheque-se-dessine-fa1cc046-ed35-11ef-85cb-0b8ec843c99e

 

Ouest-France

À Douarnenez, la boulangerie Lucas, haut lieu du kouign amann, va passer la main

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Après deux générations, la célèbre boulangerie des Plomarc’h, à Douarnenez (Finistère), est à vendre. Un sacré parcours au cours duquel la famille Lucas a développé l’entreprise et créé des emplois.

Sylvie et Thierry Lucas sont prêts à passer la main, après près de 40 ans à la boulangerie.

Sylvie et Thierry Lucas sont prêts à passer la main, après près de 40 ans à la boulangerie. | OUEST-FRANCE

En surplomb des Halles, la devanture rouge vermillon de la boulangerie des Plomarc’h attire le regard et la convoitise des connaisseurs, qui ne s’y trompent pas. Sur un présentoir circulaire et tournant sont présentés les véritables kouign amann de Douarnenez, avec une déclinaison au blé noir, sur commande, hors saison.

Affable, Thierry Lucas raconte l’histoire de la boulangerie familiale. Il évoque ses parents qui ont repris la boulangerie en 1966, alors propriété de la famille Le Bihan.

« Ils arrivaient du Pays bigouden sud, de Kérity Penmarc’h, où ils avaient passé cinq ans, comme boulangers, explique-t-il. Plus tôt, mon père, originaire de Pont-l’Abbé, a rencontré ma mère, originaire de Dinéault, près de Châteaulin, alors qu’il était ouvrier agricole. À l’époque, on savait qu’une boulangerie était en vente grâce au meunier. À Penmarc’h, il faisait du Bara doux, pain doux, il le cuisait avec du chotten, demi-tête de porc, spécialité bigoudène qui se préparait pour la période des Gras. En arrivant à Douarnenez, il a appris à faire le kouign amann. »

Boulanger, « une voie de garage »…

« En 3e, mes choix étaient de devenir boulanger, pâtissier ou cuisinier. Je travaillais à la boulangerie, l’été et le week-end, mais mes professeurs, considérant, dans les années 1980, que c’était une voie de garage, m’ont incité à poursuivre mes études vers le baccalauréat, compte tenu de mes bons résultats scolaires, poursuit Thierry Lucas. Je ne me destinais donc pas à être boulanger. Je voulais être professeur de sport. Sylvie, elle, qui est devenue mon épouse, voulait devenir professeur de fac en sciences économiques. »

Alors qu’il est en terminale à Châteaulin, son père annonce à Thierry Lucas son désir de prendre sa retraite dans les deux ans. « Mon baccalauréat en poche, je suis finalement parti préparer un CAP de boulanger à Paris, en accéléré. Il y a eu une période de transmission pendant deux ans et demi. Nous étions cinq : mon père, ma mère, Sylvie, un apprenti et moi », rembobine Thierry Lucas.

Seize salariés

« Nous avons repris la boulangerie en septembre 1989. Aujourd’hui, nous sommes seize. On a fait beaucoup de choses, dont la vente par correspondance depuis 2012, on vend partout en France et dans le monde. On a développé l’entreprise et surtout on a créé de l’emploi. »

Les enfants des époux Lucas ont occupé aussi tous les postes, ont grandi dans la farine, mais ont poursuivi leur carrière professionnelle dans d’autres domaines. « C’est pourquoi nous avons pris la décision de vendre, les murs et le fonds de commerce. Je m’étais fixé comme date butoir, mes 60 ans, je vais les avoir dans dix jours. Nous sommes les plus anciens artisans. Ma sœur, qui tient la boutique de lingerie « Les gambettes », installée en 1987, est la commerçante qui a le plus d’ancienneté dans le centre-ville. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/la-boulangerie-lucas-haut-lieu-du-kouign-amann-va-passer-la-main-1bea8936-eaa4-11ef-b0eb-c67afee0ebb6

 

Le Diben dimanche 16 février 2025

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 20 février 2025 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du jour :

– Appel nominal

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du jeudi 12 décembre 2024

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES – ADMINISTRATION GENERALE

– Recrutement d’agents non-titulaires pour remplacer les agents momentanément absents et pour accroissement temporaire et saisonnier d’activités – Modification.

– Renouvellement du contrat d’assurance des risques statutaires avec le centre de gestion de la Fonction publique territoriale du Finistère.

– Modification du régime indemnitaire (RIFSEEP).

– Dispositif d’accompagnement de l’activité artisanale : Autorisation de signature d’un bail de location-accession.

– Demande de subvention DETR 2025– 2ème tranche de réaménagement et sécurisation des espaces publics de la rue Jean Jaurès du carrefour de l’impasse de Coubertin au carrefour de la Rue de Kerstephan.

– Demande de subvention au Département – Pacte Finistère 2030 Volet 1 pour la rénovation et le renouvellement des équipements sportifs.

– Engagement de la commune au titre du dispositif Territoires Numériques Educatifs.

– Demande de subvention au Fonds chaleur de la Région Bretagne dans le cadre de l’installation solaire thermique au camping municipal.

– Demande de subvention au titre du fonds d’accélération de la transition écologique « Fonds Vert » pour le projet de l’installation solaire thermique au camping municipal.

URBANISME, TRAVAUX

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle ZR 29.

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle BH 09.

– Convention de passage de réseau avec le SDEF – Parcelle YB 95.

– Convention de passage de réseau avec le SDEF – Parcelle YB 349, ZY 27 et ZY 62.

– Convention de mise à disposition du réseau de fibre optique avec Mégalis – Lotissement des Hortensias

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

– Dotations pour le fonctionnement et les projets pédagogiques des écoles publiques communales : Modification.

– Subvention à l’école de Kerenot pour la mise en place de cours d’initiation à la langue bretonne.

CULTURE

– Bibliothèque Municipale : Instauration de la gratuité.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-6/

 

Ouest-France

Les courts-métrages en vedette au cinéma Étoile et au collège, à Carantec

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Pour la première fois, le cinéma Étoile, à Carantec (Finistère), va projeter les courts-métrages nommés aux César 2025. Et les spectateurs pourront voter pour leurs préférés ! L’équipe du cinéma prépare aussi des collégiens à la présentation publique des courts-métrages sur lesquels ils auront travaillé au sein du « ciné-club » de leur établissement. Ce sera lors de la Fête nationale du court-métrage, le 21 mars 2025, au cinéma Étoile.

Catherine Cléach et Colin Destombe au cinéma Etoile de Carantec le 13 février.

Catherine Cléach et Colin Destombe au cinéma Etoile de Carantec le 13 février. | OUEST-FRANCE

Lorsque l’Agence du court-métrage, la structure qui promeut et accompagne le cinéma court depuis 1983 en France et à l’étranger, a proposé aux bénévoles gestionnaires du cinéma communal l’Étoile, à Carantec (Finistère), de projeter les dix courts-métrages nommés aux César 2025, la réponse a été immédiate et positive.

À la grande satisfaction de Catherine Cléach, projectionniste, et de Colin Destombe, chargé de médiation et de développement des publics aux cinémas La Salamandre de Morlaix et l’Étoile de Carantec. Tous deux se sont investis dans l’opération, qui se concrétisera sur l’écran du cinéma carantécois les 20 (20 h 30) et 22 février (20 h 30).

Deux jours, deux programmes

 Le jeudi 20 février, ce sera le programme 1, adapté à un public dès le collège et/ou le lycée, avec la projection de deux fictions, deux films d’animation et un documentaire, pour une durée totale de 1 h 41 , expliquent les deux initiateurs du projet.

Les fictions sont Queen Size, d’Avril Besson, et Ce qui appartient à César, de Violette Gitton. Les films d’animation : Beurk, de Loïc Espuche (film produit par la Lannionnaise Juliette Marquet, également nommé pour les Oscars), et Papillon, de Florence Miailhe, un film tout en peinture. Le documentaire projeté sera Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth, de Maya Abdul-Malak.

Pour le programme 2 du samedi 22 février, les organisateurs proposent deux fictions, deux documentaires et un film d’animation, pour une durée totale de 2 h. Boucan, de Salomé Da Souza et L’homme qui ne se taisait pas, de Nebojsa Slijepcevic représentent les fictions. Les deux documentaires, Les fiancées du sud, d’Elena Lopez Riera et Petit Spartacus, de Sara Ganem, côtoieront le film d’animation Gigi, de Cynthia Calvi.

La Fête du court-métrage et les collégiens de Carantec

 Pour préparer la participation des élèves du collège des Deux-Baies, membres du ciné-club du jeudi que j’anime pour eux avec la participation active d’Anne Quéré, documentaliste de l’établissement, 15 courts-métrages leur ont été projetés. Ils ont ensuite choisi leurs favoris par vote et en ont retenu huit, qui seront donc projetés au cinéma Étoile le 21 mars à l’occasion de la Fête du court-métrage. L’aboutissement d’un projet qui a été mené au long de l’année scolaire et qui devrait être renouvelé en 2026 , a détaillé Catherine Cléach, la cheville ouvrière du ciné-club des collégiens.

Pratique. Séances des 20 et 22 février 2025 : tarif unique de 5 € par séance. Séance du 21 mars : gratuit, ouvert à tous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/les-courts-metrages-en-vedette-au-cinema-etoile-et-au-college-a-carantec-00d5dc8a-ea32-11ef-9a7b-e9dff01c2f19

 

Ouest-France

« Il faudrait une mobilisation plus importante » : 80 manifestants à Morlaix en soutien à Gaza

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En soutien au peuple palestinien, une nouvelle mobilisation était organisée à Morlaix (Finistère), samedi 15 février 2025. Environ 80 personnes étaient présentes.

Environ 80 personnes ont répondu à l’appel à manifester de l’AFPS (Association France Palestine solidarité), samedi 15 février 2025 à Morlaix (Finistère).

Environ 80 personnes ont répondu à l’appel à manifester de l’AFPS (Association France Palestine solidarité), samedi 15 février 2025 à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Environ 80 personnes se sont réunies place des Otages à Morlaix (Finistère), samedi 15 février 2025, en soutien au peuple palestinien. L’appel avait été lancé par l’AFPS (Association France Palestine solidarité). François Rippe, président de l’antenne morlaisienne de l’association, estime que « la situation mériterait une mobilisation plus importante ».

La crainte d’une escalade en Cisjordanie

Un cessez-le-feu entre Israël et Gaza est en cours depuis quelques jours, ce qui est « un soulagement pour les habitants », mais le président de l’association dénonce « la situation en Cisjordanie », où il parle « d’une offensive israélienne, avec l’opération mur de fer qui cible des camps palestiniens ». L’AFPS demande « la libération de tous les prisonniers palestiniens ».

Les manifestants, dont certains arboraient des drapeaux de l’AFPS, du Parti communiste français, de la France insoumise ou encore d’Amnesty internationale, avaient déployé un drapeau palestinien au sol, sur lequel est écrit Free Palestine, soit Libérez la Palestine. Autour, des portraits de Palestiniens impactés par la guerre étaient disposés.

https://www.ouest-france.fr/monde/palestine/il-faudrait-une-mobilisation-plus-importante-80-manifestants-a-morlaix-en-soutien-a-gaza-0aed3432-ebb5-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

« Je voulais ma liberté » : Mélanie Leprêtre a changé de vie pour reprendre la ferme familiale

Bretons en cuisine Bretons en cuisine

Olivier MARIE.

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Ancienne responsable communication dans l’agroalimentaire, Mélanie Leprêtre renoue aujourd’hui son héritage paysan familial. Désormais maraîchère dans le pays rennais, elle fait de sa ferme Papi Jean un havre naturel. Elle raconte son parcours pour « Bretons en Cuisine ».

Mélanie Leprêtre, maraîchère à Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine).

Mélanie Leprêtre, maraîchère à Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine). | OLIVIER MARIE / BRETONS EN CUISINE

C’est un bout de ferme maraîchère comme il n’en existe pas assez en Bretagne. Un coin du bassin rennais épargné, ou plutôt protégé par des générations de paysans. On s’y perd un peu entre le bois de 2 hectares où des enfants et des adultes viennent s’essayer à la cuisine de boue, se reconnecter à la nature, cueillir des plantes sauvages… ; des parcelles bien protégées par une armée de haies bocagères plantées là par les générations précédentes ; une terre abritée aux sols bien gras et profonds, bordée par l’Olivet… Cet écrin de verdure, planté entre Noyal-sur-Vilaine et Châteaubourg, en Ille-et-Vilaine, est le terrain de jeu depuis l’enfance de la maraîchère Mélanie Leprêtre.

À 43 ans, l’ancienne assistante multimédia du Centre culinaire contemporain ne regrette pas de mettre aujourd’hui ses compétences au service de l’agri plutôt que de l’agro. « Lorsque le Centre culinaire contemporain était en perte de vitesse, un manager de transition, Dominique Grimond, a eu vent de mon attrait pour le monde paysan. Nous avons échangé, il est venu sur place et m’a incité à me lancer. J’avais besoin d’un encouragement pour vivre cette aventure ! »

« Accompagner la nature »

Car la terre, qui appartient à la famille de Mélanie depuis plusieurs générations, était effectivement à disposition. « C’était l’ancienne exploitation fermière de mes grands-parents et de mes arrières grands-parents », où Mélanie passa une partie de son enfance en compagnie de ses cousins-cousines. Sur les 18 hectares, treize sont concédés en fermage chez un conventionnel, deux à trois sont reboisés, il reste donc de quoi maraîcher, d’autant que la famille est à l’unisson pour accueillir son projet ! Mélanie se forme auprès des Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), ces groupes d’agriculteurs et de ruraux qui œuvrent collectivement à la transition agroécologique. Car pas question pour elle d’entamer une reconversion en plongeant tête la première dans la lessiveuse du monde agricole et opter pour le statut agricole. « Je voulais ma liberté et m’approcher de gens qui m’allaient bien avec leurs valeurs. »

En hommage à son grand-père, Mélanie baptise son projet Papi Jean et se lance en 2020. Labellisée Accueil paysan, la ferme Papi Jean est aussi pédagogique, sensibilisant à l’éducation à la nature par des chantiers participatifs, par des accueils de jeunes… Le maraîchage occupe 8 000 m2 de la ferme sur plusieurs parcelles où la nature reprend ses droits. « Je ne suis pas très techno, mais plutôt du genre à accompagner la nature, du genre à amener à graine les invendus ! » lance-t-elle dans un grand rire communicatif.

Il y a là, en ce mois d’octobre, des poireaux, des choux, des courges, des carottes, des panais, de la tagète, de la rhubarbe, des pieds de sarrasin, des aubergines… Autant de légumes qui viennent agrémenter les assiettes de restaurants du coin comme Passage, Holen, Ar Milin… Et Cueillette de Fanny Furlan et Armand Demouy qui ont trouvé ici leur petit paradis ressourçant. « C’est une magnifique rencontre avec Fanny et Armand. Ils viennent ici une fois par semaine pour cueillir, s’approvisionner et aussi échanger sur la vie. » Depuis peu, avec l’aide de son papa, Mélanie a redonné vie à une ancienne bétaillère qui sert désormais d’étal à légumes en bord de route. « C’est en libre-service, les gens se servent et payent directement dans la caisse. » La liberté et l’humanisme guident les pas de cette paysanne décidément bien atypique.

La ferme Papi Jean se trouve à La Mallerie, à Noyal-sur-Vilaine, à vingt minutes de Rennes.

Thème : Actualités Bretons en Cuisine

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/je-voulais-ma-liberte-melanie-lepretre-a-change-de-vie-pour-reprendre-la-ferme-familiale-b695f464-e9f7-11ef-995e-b071f34de180

 

Ouest-France

habitants d’un village du Finistère : « On en a ras le bol ! »

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La petite commune de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, dans le Finistère, est composée 340 foyers dont environ 40 coupés du monde depuis le 4 mai 2024. Depuis les premiers vols de câbles non remplacés.

La maire Solange Creignou et des habitants de la commune privés de téléphone se sont rassemblés ce vendredi 14 février 2025, en signe de protestation.

La maire Solange Creignou et des habitants de la commune privés de téléphone se sont rassemblés ce vendredi 14 février 2025, en signe de protestation. | OUEST-FRANCE

 On en a ras le bol !  clame une habitante de la petite commune de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, dans le Finistère, lors du rassemblement de protestation qui s’est déroulé ce vendredi 14 février 2025, place du centre bourg. Le problème dénoncé : une quarantaine de foyers, environ 10 % de la population, sont privés de téléphone depuis le 4 mai 2024, date des premiers vols de câbles ADSL qui ne sont toujours pas remplacés. Des personnes souvent âgées, isolées dans des villages en campagne ou dans le bourg.

 Le pire, c’est que l’on nous retire, chaque mois, la somme de notre forfait sur notre compte !  ne décolère pas Nicole, du village de Kerbrat. Elle poursuit :  Je n’ai plus de téléphone fixe alors j’ai un portable mais je ne suis pas rassurée. Ma fille passe me voir régulièrement, pour voir si tout va bien.  Sa voisine, Elisa, 92 ans, ajoute :  Moi c’est pareil, si j’ai un problème, je vais voir mon fils qui habite à côté. Je ne veux pas prendre internet à mon âge, je ne veux pas tout changer. 

Lire aussi : Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner aura sa médiathèque avant l’été

Des vols de câbles

Le 4 mai 2024, des vols de câbles se sont produits dans la commune. Depuis, les habitants attendent que la situation soit rétablie. Une attente devenue insupportable pour certains, dont André, du village de Kerwenn, qui témoigne :  On nous dit que ce sera réparé tous les mois mais rien ne se passe. Je n’ai plus d’internet depuis le 15 avril, la fibre arrive chez moi mais comme il y a une erreur sur le nom du village, pas moyen de la faire fonctionner. On ne sait plus à qui s’adresser ! 

Pierre, du village de Kerargant, en rajoute :  Pas de téléphone fixe ni d’internet depuis le 4 mai 2024. La fibre arrive au village, mais il faut creuser une tranchée pour arriver à la maison et cela coûte environ 2 000 €. Comment on fait, qui paye ? 

Une maison qui n’existe pas

Dans le centre bourg, c’est le même son de cloche. Ainsi, Marie-Louise déclare :  J’habite au bourg et je suis restée plus de trois mois sans internet, le téléphone fixe est revenu depuis le mois d’octobre car j’ai pris la fibre. Mais le problème était que ma maison n’existait pas dans les registres de l’opérateur. On a insisté pour trouver une solution. 

La mairie annexe a de nouveau le téléphone fixe depuis lundi 10 février et le branchement à la fibre. La maire Solange Creignou souligne :  Des solutions doivent être trouvées rapidement. Cela ne peut plus durer ! 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-thegonnec-loc-eguiner-29410/pres-dune-annee-sans-telephone-pour-ce-village-du-finistere-le-ras-le-bol-des-habitants-a4e58ab8-eae2-11ef-b0eb-c67afee0ebb6

 

Ouest-France

Près de la mairie de Perros-Guirec : un nouvel office de tourisme se dévoile dans les Côtes-d’Armor

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Ce sera l’un des derniers gros chantiers du mandat porté par l’équipe municipale d’Erven Léon. Le maire a révélé les contours du nouvel office de tourisme de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), lors du conseil municipal du jeudi 13 février 2025. Un projet estimé à 3,3 millions d’euros, qui a suscité les critiques de l’opposition.

La Maison du tourisme et des loisirs sera édifiée derrière l’hôtel de ville de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Les travaux devraient commencer en septembre 2025.

La Maison du tourisme et des loisirs sera édifiée derrière l’hôtel de ville de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Les travaux devraient commencer en septembre 2025. | LAAB ARCHITECTES

C’est un projet qui a souvent été évoqué au cours des dernières années sans jamais réellement se préciser. Un projet qui aura déjà entraîné de longues passes d’armes au sein du conseil municipal de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), bien que le fracas des mots ait alors été étouffé par le secret inhérent aux négociations de ce dossier. Il aura donc fallu attendre le conseil municipal du jeudi 13 février 2025, pour enfin découvrir le détail du projet de nouvel office de tourisme.

Une façade en granit, vitrine de la ville

Un bâtiment de 461 m² au sol devrait être édifié en lieu et place du square De-Lattre-de-Tassigny, derrière l’hôtel de ville. Le projet architectural, « moderne, mais en adéquation avec son environnement », est porté par Laab, cabinet d’architectes lannionnais. Il a été « élaboré en collaboration avec Véronique André, architecte des Bâtiments de France et validé par sa successeure, Anaïs Héranval », pour répondre aux règles du Site patrimonial remarquable, assure le maire, Erven Léon.

La façade principale sera composée de lames de granit de la Clarté et de panneaux composites de teinte bronze. Les étages seront quant à eux revêtus d’une ossature bois, avec des toitures en zinc quartz.

Entre la mairie et ce nouveau bâtiment, les actuelles places de parking seront remplacées par un espace végétalisé et arboré. Les places de parking, pour les personnes à mobilité réduite et les bornes de recharge des véhicules électriques, seront déplacées en face de la maison de la presse.

En plus de l’espace d’accueil pour les visiteurs de l’office de tourisme, l’édifice abritera les locaux du service informatique, au premier étage et une salle de conseil municipal, au second.

Le projet prévoit la création d’un espace végétalisé entre la mairie et l’office de tourisme. | LAAB ARCHITECTES

Plusieurs services dans un même bâtiment

Ce nouveau bâtiment, l’édile le justifie par le manque de visibilité de l’office de tourisme actuel. Bien qu’il ait pignon sur rue dans l’hypercentre, « de nombreux touristes viennent à la mairie, ou dans les commerces environnants, pour demander où il se situe », indique Erven Léon. D’autant plus que l’espace d’accueil existant est « trop réduit pour bien recevoir les 77 000 visiteurs annuels », et que les bureaux exigus et sans fenêtres sur l’extérieur, ne permettent pas aux salariés de l’office de travailler dans de bonnes conditions.

Ces conditions de travail ne permettaient pas à l’office de tourisme de développer son activité autant qu’il l’aurait souhaité. Après avoir rappelé que c’est un Établissement public à caractère industriel et commercial, fonctionnant comme une entreprise, le maire a souligné l’augmentation constante de son chiffre d’affaires depuis 2014 : « Il a quasiment doublé en dix ans, tout comme ses salariés qui sont passés de cinq en 2014 à dix en 2024. Il est normal que leurs locaux s’adaptent en suivant cette belle dynamique », argue l’élu.

Autre intérêt de ce futur équipement, selon Erven Léon : la création d’une salle dédiée aux conseils municipaux, qui éviteraient aux agents de mettre en place, chaque mois, les tables et le matériel informatique nécessaire à sa diffusion au sein de la maison des Traouïero ou de l’espace Rouzic. « Cette salle de réunion d’une cinquantaine de places pourrait également être utilisée par les associations », ajoute-t-il.

Lire aussi : Dans ses vœux, le maire de Perros-Guirec croit aux vents favorables pour 2025

Ouverte aux visiteurs et aux Perrosiens

De ces usages multiples imaginés par l’équipe municipale, découle le nom envisagé pour cet espace : la Maison du tourisme et des loisirs, « qui sera aussi bien ouverte aux visiteurs et touristes qu’à la population perrosienne. »

Ce projet aux multiples facettes a été budgétisé pour 3 316 500 € HT. Les travaux devraient commencer à l’automne 2025 et se terminer courant 2026. Un calendrier qui aura engendré des protestations dans les groupes minoritaires, Ces derniers ont refusé de voter pour ce chantier colossal, présenté quelques mois avant les prochaines élections municipales.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/pres-de-la-mairie-de-perros-guirec-un-nouvel-office-de-tourisme-se-devoile-dans-les-cotes-darmor-4e72eda0-eab6-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

« L’érosion s’approche des propriétés privées »

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L’effondrement d’une partie du GR34 ne permet plus le passage au niveau de la plage de Primel à Plougasnou.

L’effondrement d’une partie du GR34 ne permet plus le passage au niveau de la plage de Primel à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

La balade des habitués du GR34 est perturbée à Plougasnou (Finistère) depuis mercredi 5 février 2025. L’éboulement d’une partie de la falaise près de la plage de Primel ne permet plus le passage.

Lire aussi : Après des éboulements de falaise, le GR34 est fermé au niveau de Planguenoual à Lamballe-Armor

Un arrêté municipal est mis en place avec une déviation piétonne proposée, en attendant des prises de décisions au sein de la municipalité, mais aussi avec Morlaix Communauté.

« L’érosion s’approche des propriétés privées »

« Nous avions déjà effectué des travaux, il y a dix ans, sur ce tronçon de chemin en bordure de falaise, précise Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement à Plougasnou. Mais entre la force des vagues en bas et le ruissellement de l’eau de pluie en haut, l’érosion côtière est un problème que nous mesurons avec beaucoup de sérieux. Nous nous réunirons très bientôt avec les élus locaux pour en discuter, mais aussi avec Morlaix Communauté pour ébaucher des solutions. »

Lire aussi : Face au risque de submersion en Bretagne, ces maisons seront rasées et la mer reprendra ses droits

« Il incombe à chacun de prendre ses responsabilités, ajoute-t-elle, autant au niveau local qu’au niveau de l’État, car il s’agit d’un sujet qui touche tout le littoral national. Ici, la réfection du chemin ne sera sans doute plus possible car l’érosion s’approche des propriétés privées, d’autres solutions seront envisagées. Nous rappelons que les propriétaires sont responsables de leur terrain à ce propos. »

https://www.ouest-france.fr/nature/balades-randonnees/le-gr34-defigure-apres-un-eboulement-cotier-une-deviation-proposee-a-plougasnou-37e3d83c-eada-11ef-85cb-0b8ec843c99e

 

Ouest-France

Sur une plage du Finistère, des déchets métalliques affleurent dans le sable et inquiètent les élus

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Les marées permettent parfois de faire des découvertes sur les plages… La dernière en date à Tréogat (Finistère) n’est pas bonne : des déchets métalliques affleurent dans le sable. De quoi inquiéter les élus qui en ont avisé la mairie.

Alain Gerbe, maire de Tréogat, s’est rendu sur la plage de la commune pour constater l’affleurement de déchets.

Alain Gerbe, maire de Tréogat, s’est rendu sur la plage de la commune pour constater l’affleurement de déchets. | OUEST-FRANCE

Jeudi 13 février 2025, un habitant de Tréogat (Finistère) a découvert un objet métallique rouillé, affleurant du sable de la plage de la commune. Il en a rapidement informé la mairie et le maire, Alain Gerbe, s’est rendu rapidement sur place. À son arrivée, l’édile n’a pu que constater la présence de cet objet en métal rouillé. Il a également découvert ce qui semble être des pneumatiques, partiellement visibles sur la plage. D’après le maire il pourrait s’agir des restes d’un véhicule.

Lire aussi : Dans le Finistère, 760 tonnes de déchets ont été extraits de la dune du spot de surf de La Torche

Inquiétude

Cette découverte inquiète l’élu pour « pour la sécurité des usagers de la plage car l’objet rouillé pourrait blesser, mais également pour ce qu’il pourrait y avoir dessous ou à proximité ». Alain Gerbe précise que, non loin de cet endroit, il y a quelques années, il y avait une carrière qui exploitait les galets du littoral. Ensuite cette carrière a été remplacée par une décharge sauvage.

La préfecture avisée

Avant de prendre une décision concernant l’enlèvement de l’objet, l’élu à tenu à aviser la préfecture.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treogat-29720/sur-la-plage-de-treogat-des-dechets-metalliques-affleurent-dans-le-sable-et-inquietent-les-elus-16827984-eaba-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne : la justice va-t-elle poser un nouvel ultimatum à l’État ?

Ewen BAZIN.

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Les mesures mises en place par l’État pour lutter contre la présence des algues vertes sont-elles suffisantes ? C’est le cœur de l’audience qui opposait l’association Eau et Rivières de Bretagne à la préfecture de Bretagne, devant le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine), ce jeudi 13 février 2025.

Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) jugeait de nouveau un dossier relatif aux algues vertes ce 13 février 2025.

Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) jugeait de nouveau un dossier relatif aux algues vertes ce 13 février 2025. | THOMAS BREGARDIS / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Retour devant la justice pour l’épineux dossier des algues vertes. Ce jeudi 13 février 2025, l’association Eau et Rivières de Bretagne était de nouveau opposée à la préfecture de la Région Bretagne lors d’une audience au tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Le collectif écologiste enjoignait l’État à prendre toute mesure immédiate pour lutter contre la pollution des eaux par les nitrates issus de l’agriculture, à l’origine de la prolifération des algues vertes, notamment dans huit baies du Finistère et des Côtes-d’Armor.

Lire aussi : Dans la baie de Saint-Brieuc, une machine pour ramasser les algues vertes à partir d’avril 2025

Un nouveau délai d’action de six mois ?

S’il estime que les mesures mises en place par l’État depuis quelques années ont « le mérite d’exister », le rapporteur public M. Martin, a concédé assez largement leur « insuffisance » dans ses conclusions. Il s’est prononcé en faveur de l’imposition d’un nouveau délai d’action de six mois, pour que la préfecture de Bretagne renforce son programme de lutte contre les algues vertes. Mais aussi à une indemnisation de 3 000 € pour l’association au titre de son préjudice moral.

« Un quantum infiniment faible » face aux trois millions d’euros initialement demandés, pour l’avocat de l’association Me Samuel Delalande. Ce dernier s’attachait également à demander l’astreinte d’une somme d’un million d’euros par mois de retard, si les résultats n’étaient pas au rendez-vous à l’issue du nouveau délai d’action. Avec la crainte que ce nouvel ultimatum ne soit de nouveau repoussé, sans que des mesures concrètes soient mises en place.

Le 18 juillet 2023, le tribunal de Rennes avait ainsi d’ores et déjà fixé à l’État un délai d’action de quatre mois pour agir face à ce phénomène de pollution environnementale. La décision de cette nouvelle audience a été mise en délibéré et sera rendue le 13 mars prochain.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-bretagne-la-justice-va-t-elle-poser-un-nouvel-ultimatum-a-letat-be876c84-ea0b-11ef-995e-b071f34de180

 

Ouest-France

Six artistes exposent à la chapelle Saint-Herbot, à Taulé

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L’association Saint-Herbot expose ses peintures et sculptures du 16 février au 2 mars 2025, à la chapelle Saint-Herbot, à Taulé (Finistère). Au programme : des pastels, des peintures mêlants acrylique et huile, des dessins à la mine et sculptures.

Jean-François Trévien et Christian Leroy, deux des exposants, devant les œuvres de Christian Leroy (à gauche) et de Jean-Henri Prigent.

Jean-François Trévien et Christian Leroy, deux des exposants, devant les œuvres de Christian Leroy (à gauche) et de Jean-Henri Prigent. | JEAN-LUC KOKEL.

Six artistes sont accueillis à la chapelle Saint-Herbot par l’association du même nom, du 16 février au 2 mars, à Taulé (Finistère). Six, dont quatre professionnels, qui peuvent chacun exposer six à neuf œuvres. Christian Leroy, Alexandre Granger, Frédéric Le Blay, Bogdan Tolbariu, Jean-Henri Prigent et Jean-François Trévien présentent des huiles, acryliques, pastels, crayons sur papier, toile et tissus nobles, et quelques sculptures en plâtre et acrylique.

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Acrylique et huile

Christian Leroy présente ses jacquards et broquarts, peints selon une technique qui lui est particulière mêlant acrylique et huile. Chacune de ses œuvres nécessite au moins deux semaines de travail, sans retouche possible. Dès qu’il commence un projet, c’est une prise de risque. Il a mis au point sa technique en 2019, à la suite d’une commande du Musée de la Compagnie des Indes de Lorient.

Pastels, dessins et sculptures

Jean-François Trévien, le local, a réalisé des pastels inspirés de photographies, avec superposition de visages. Bogdan Tolbariu présente des dessins à la mine et quatre sculptures. Quant à Jean-Henri Prigent, il affiche des images acryliques surréalistes. Surprise pour Alexandre Granger et Frédéric Le Blay, pas encore présents sur les murs, mais qui sont visibles sur internet pour qui les y cherchent.

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L’exposition est visible tous les jours de 14 h à 18 h du 16 février au 2 mars. Jean-François Trévien sera présent les dimanches 16, 23 février et le 2 mars. Christian Leroy sera présent le 23 février. D’autres membres de l’association organisatrice assureront une permanence.

Véronique Pédréo, conteuse et musicienne, accueillera les enfants des écoles en matinée, elle les sensibilisera aux différentes disciplines proposées.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/taule-29670/six-artistes-exposent-a-la-chapelle-saint-herbot-a-taule-942ce0a0-e965-11ef-9a7b-e9dff01c2f19

 

Ouest-France

Dans la baie de Saint-Brieuc, une machine pour ramasser les algues vertes à partir d’avril 2025

Cédric ROGER-VASSELIN.

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Testée une journée en juin 2024, cette machine va être opérationnelle sur deux plages, à Hillion (Côtes-d’Armor), dès les premiers échouages d’algues vertes cette année. L’objectif est de l’utiliser au moins jusqu’à la fin de l’été, pour évaluer son efficacité sur le long terme et son impact environnemental.

Une machine va être utilisée sur deux plages d’Hillion, dans la baie de Saint-Brieuc, pour ramasser les algues vertes à partir de la mi-avril 2025.

Une machine va être utilisée sur deux plages d’Hillion, dans la baie de Saint-Brieuc, pour ramasser les algues vertes à partir de la mi-avril 2025. | KÄSSBOHRER ESE

Le 26 juin 2024, une machine de couleur émeraude n’était pas passée inaperçue sur les plages d’Hillion (Côtes-d’Armor). Pesant 4,5 tonnes et doté de trois roues, elle avait ramassé les algues vertes sur trois plages : Bon-Abri, Saint-Guimond et L’Hôtellerie.

Le test, coordonné par Saint-Brieuc Armor agglomération, en lien avec la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc et les services de l’État concernés, s’étant avéré concluant, ce nettoyeur de plage automoteur va bientôt être de retour.

Lire aussi : Algues vertes : toute l’actualité sur ouest-france.fr

Elle interviendra sur deux plages d’Hillion

Ce nettoyeur de plage, baptisé BeachTech 5500, fera son apparition sur les plages d’Hillion dès les premiers échouages d’algues vertes. | KÄSSBOHRER ESE

Mais, cette fois-ci, pour bien plus longtemps qu’une seule journée. « Il est prévu de l’utiliser dès les premiers échouages, mi-avril, et jusqu’en septembre », explique François David, responsable du service bassin-versant de l’Agglo de Saint-Brieuc.

Il poursuit : « En fonction des échouages, elle sera en service trois à quatre heures par jour, trois ou quatre jours par semaine. Elle interviendra sur deux plages d’Hillion : L’Hôtellerie et Saint-Guimond. On n’exclut pas d’arrêter l’expérimentation avant septembre, si ce n’est pas satisfaisant. »

Un filtre à air spécial H2S

L’impact environnemental de cette machine sera évalué par un bureau d’études. | KÄSSBOHRER ESE

Ce que les porteurs du projet observeront tout particulièrement, ce sera l’impact sur le milieu naturel et pour les riverains. Pour cela, un appel d’offres a été lancé pour choisir un bureau d’études.

Par rapport au test de juin 2024, l’Agglo indique que la machine sera équipée d’un filtre à air spécial H2S, le sulfure d’hydrogène, gaz très toxique qui émane de la putréfaction des algues vertes en décomposition.

Lire aussi : Joggeur mort sur une plage polluée par les algues vertes : le rapport d’autopsie introuvable

Plus légère que les tracteurs et pelleteuses habituellement utilisées pour ramasser les algues vertes, ce nettoyeur de plage, baptisé BeachTech 5500 et commercialisé par l’entreprise Kässbohrer ESE (Engin au service de l’environnement), dont le siège se situe en Savoie, peut ramasser une à deux tonnes à la fois.

Un plan de financement non négligeable

Peu en rapport aux 5 000 tonnes ramassées en 2024 dans la baie, et aux 15 000 tonnes en 2023 ? « Si cette machine peut multiplier les petits ramassages, avec un impact moindre sur l’environnement, ce sera un outil supplémentaire », balaie Alain Ponsero, conservateur de la réserve naturelle.

Si cette expérimentation donne satisfaction, « l’objectif sera de multiplier les zones couvertes par cette machine », confirme François David. Avec un plan de financement non négligeable qu’il faudra définir entre les différents acteurs.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/dans-la-baie-de-saint-brieuc-une-machine-pour-ramasser-les-algues-vertes-a-partir-davril-2025-87b65034-e962-11ef-995e-b071f34de180

 

Ouest-France

Intelligence artificielle: « une forte demande des entreprises pour mesurer l’empreinte écologique »

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Créatrice de la plateforme Fruggr, la société bretonne Digital4better, spécialisée dans l’analyse de la sobriété énergétique des entreprises numériques, vient de faire l’acquisition de CarbonScore. L’impact environnemental des solutions d’Intelligence artificielle (IA) est désormais une préoccupation prégnante des entreprises.

Frédérick Marchand, président directeur général et cofondateur en juin 2020 de Digital4better, désormais implantée à Rennes, Nantes, Paris et Montréal.

Frédérick Marchand, président directeur général et cofondateur en juin 2020 de Digital4better, désormais implantée à Rennes, Nantes, Paris et Montréal. | OUEST-FRANCE

Analyser et optimiser les impacts environnementaux et sociaux des entreprises du secteur numérique : c’est le cœur de métier de la société Digital4Better, créée à Rennes en 2020 et créatrice de la plateforme Fruggr qui vient d’acquérir CarbonScore.

« Aujourd’hui, nous sommes une cinquantaine de collaborateurs au sein de Digital4Better, une quinzaine à Rennes, une vingtaine à Nantes, dix à Paris et une personne à Montréal (Canada), explique Frédérick Marchand (1), président directeur général et cofondateur de Digital4better (trois millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024) qui prévoit une douzaine de recrutements dans le courant de l’année 2025, notamment en recherche et développement. CarbonScore (cinq collaborateurs, 150 000 € de chiffre d’affaires) mesure notamment l’empreinte des usages sur les produits Microsoft Office 365, courriels, outils de visioconférence… Son acquisition nous permet de compléter l’offre de nos solutions. »

Lire aussi : Avec la chercheuse bretonne Anne-Cécile Orgerie, le numérique devient moins glouton en énergie

Frédérick Marchand, président directeur général. | OUEST-FRANCE

Croissance des données numérique et impact environnemental

Une étude d’avril 2022 de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et de l’Autorité de régulation des communications (Arcep) évaluait à 10 % la part des services numériques dans la consommation électrique en France. Or, « on observe une croissance de 30 % par an de la masse de données échangées, ce qui n’est pas neutre en termes de risques de cybersécurité, de maîtrise des usages, de coût et d’empreinte environnementale », souligne Frédérick Marchand, dont l’entreprise Digital4Better compte dans son portefeuille de nombreuses entreprises cotées au CAC40, le principal indice boursier de la place de Paris (L’Oréal, Accord…), mais aussi des groupes étrangers comme le Canadian Broadcasting Corporation (CBC).

Le développement des solutions d’Intelligence artificielle (IA) devient une préoccupation sensible de ces grandes entreprises. « Il y a désormais une forte demande sur l’empreinte environnementale de l’IA, concède le PDG de Digital4Better. Les dirigeants se rendent compte que l’utilisation de l’IA engendre une facture énergétique plus élevée et n’est pas sans conséquence sur leurs critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ».

(1) auteur de 40 mots pour un numérique responsable, éditions ContentA, 182 pages, 15 €.

https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-une-forte-demande-des-entreprises-pour-mesurer-lempreinte-ecologique-14f37052-d410-11ef-b406-af013b65761f

 

Ouest-France

Le patron des gendarmes des Côtes-d’Armor va quitter son poste en août, son remplaçant est connu

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Le colonel Emmanuel Chanon prendra la tête du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor le 1er août 2025, en remplacement du colonel Stéphane Privat, en poste depuis août 2022.

Le colonel Stéphane Privat va quitter ses fonctions à la tête du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor le 1er août 2025.

Le colonel Stéphane Privat va quitter ses fonctions à la tête du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor le 1er août 2025. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

En gendarmerie, les patrons de groupement changent tous les trois ans. En Côtes-d’Armor, c’est pour cette année. Arrivé en août 2022, le colonel Stéphane Privat quittera son poste le 1er août 2025.

Il sera remplacé par le colonel Emmanuel Chanon, jusqu’à présent chef du bureau parcours-mobilité à la direction générale de la gendarmerie nationale. Auparavant, de 2018 à 2021, il avait commandé la compagnie de gendarmerie Toulouse-Mirail. Le colonel Privat indique « ne pas encore connaître » sa nouvelle affectation à partir d’août prochain.

D’autres changements dans l’Ouest

Outre les Côtes-d’Armor, quatre autres départements de l’Ouest auront un nouveau chef cet été : le Morbihan, la Vendée, la Manche et l’Orne. Les sections de recherches de Rennes et d’Angers auront aussi du changement à leur tête.

Ces informations ont été rendues publiques par la sous-direction du personnel officier de la gendarmerie nationale (SDPO) sur sa page LinkedIn.

https://www.ouest-france.fr/politique/defense/gendarmerie/le-patron-des-gendarmes-des-cotes-darmor-va-quitter-son-poste-en-aout-son-remplacant-est-connu-23182bea-e965-11ef-995e-b071f34de180?

 

Ouest-France

À Morlaix, un rassemblement pour soutenir les Palestiniens et dénoncer le projet de Trump pour Gaza

Zoé BOIRON.

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L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) annonce la tenue d’un nouveau rassemblement samedi 15 février 2025, à Morlaix (Finistère). Elle dénonce le projet du président des États-Unis qui a déclaré que les Gazaouis n’auraient pas le droit au retour.

Un rassemblement en soutien à la Palestine à Morlaix (Finistère), en octobre 2024. Le dernier remonte au 25 janvier 2025.

Un rassemblement en soutien à la Palestine à Morlaix (Finistère), en octobre 2024. Le dernier remonte au 25 janvier 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) appelle à un nouveau rassemblement à 16 h, samedi 15 février 2025 à Morlaix (Finistère), sur la place des Otages. Malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier, l’AFPS dénonce le projet de Donald Trump.

Les États-Unis prendraient « le contrôle » de Gaza

Lundi, le président des États-Unis avait déclaré, lors d’une interview avec Fox News, que les Palestiniens n’auraient pas le droit au retour dans le cadre de son « plan » pour Gaza.

Après une entrevue avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou le 4 février, Donald Trump avait annoncé que les États-Unis prendraient « le contrôle » de la bande de Gaza pour en faire une « Riviera du Moyen-Orient », en déplaçant de force les Gazaouis.

Lire aussi : L’Autorité palestinienne parie sur la force pour renforcer sa légitimité et jouer un rôle à Gaza

« Loin d’une évolution vers une paix juste et durable »

« Quelles que soient les raisons invoquées, la réalisation d’une telle expulsion est qualifiée par le droit international et les conventions de Genève de crime contre l’humanité́ », écrit l’AFPS dans un communiqué.

L’association dénonce aussi l’opération « Mur de fer » d’Israël, « qui cible les camps de réfugiés palestiniens en particulier ceux de Jénine et Tulkrarem ». « Nous sommes donc bien loin d’une évolution vers une paix juste et durable dans le respect du droit international dont les Nations Unies devraient être le garant », poursuit l’AFPS.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-un-rassemblement-pour-soutenir-les-palestiniens-et-denoncer-le-projet-de-trump-pour-gaza-05f9b036-e89a-11ef-995e-b071f34de180

 

Ouest-France

Carhaix-Plouguer. 70 convives au repas de l’association France Palestine

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Le conseil d’administration et quelques convives de cette rencontre.

Le conseil d’administration et quelques convives de cette rencontre. | OUEST-FRANCE

Le repas annuel de l’association France Palestine était prévu de longue date. Il a eu lieu samedi, à Plounévézel. Environ 70 convives ont répondu présents. L’actualité récente dans cette région du monde s’est invitée à cette rencontre.

Dans un communiqué, l’association a rappelé les provocations du président des États-Unis,  provocations qui ont réjoui l’extrême droite israélienne , indique-t-elle.

L’association locale demande aux élus à tous les niveaux  d’intervenir auprès du président de la République et du gouvernement pour que la France reconnaisse officiellement, dès maintenant, l’État palestinien, dans les frontières de 1967 reconnues par l’ONU, c’est-à-dire comprenant la Cisjordanie et la bande de Gaza. C’est la meilleure manière de faire échec au plan de Donald Trump et l’empêcher de violer ouvertement le droit international.  Et ils ajoutent :  C’est la meilleure manière d’œuvrer pour la paix. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/70-convives-au-repas-de-lassociation-france-palestine-97290b56-9d44-440c-85c5-c26ce91af7f9 

 

Ouest-France

Sans école, les communes rurales ne peuvent pas vivre : le message fort de ces maires du Finistère

Ludovic LE SIGNOR.

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Des maires ruraux du Finistère ont rencontré, mardi 11 février 2025, Catherine Moalic, directrice de l’Éducation nationale. Ils ont insisté sur l’importance des écoles dans leurs communes.

Raymond Messager, maire de Landudal et vice-président du Département délégué à la ruralité ; Alain Donnart, maire de Primelin ; Marie-Thérèse Hernandez, maire de Kerlaz ; Georges Morvan, maire de Scrignac ; Annick Barré, maire de Laz ; et Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun et présidente de l’Association des maires ruraux du Finistère.

Raymond Messager, maire de Landudal et vice-président du Département délégué à la ruralité ; Alain Donnart, maire de Primelin ; Marie-Thérèse Hernandez, maire de Kerlaz ; Georges Morvan, maire de Scrignac ; Annick Barré, maire de Laz ; et Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun et présidente de l’Association des maires ruraux du Finistère. | OUEST-FRANCE

« Non aux regroupements pédagogiques intercommunaux, oui au maintien des écoles dans les communes rurales. » L’Association des maires ruraux du Finistère, présidée par Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun, a rencontré, ce mardi 11 février 2025, au matin, dans le Cap-Sizun, Catherine Moalic, directrice académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) dans le Finistère. Objectif : insister sur l’importance majeure du maintien des écoles en milieu rural, alors que la future carte scolaire devrait être dévoilée vers le 10 mars. 

« Nous avons constaté une attention particulière de la Dasen pour les communes rurales, se félicite Nadine Kersaudy. Dans un contexte où les suppressions de postes initialement prévues dans l’Éducation nationale sont revues à la baisse. »

Double paiement pour les communes

Sur les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI), qui concentrent un établissement scolaire dans une commune d’un territoire, « nous demandons une réflexion car ce n’est pas la panacée partout, lance Nadine Kersaudy. Il faudrait revoir les textes législatifs car une commune qui perd son école paie pour le RPI mais aussi pour ses enfants qui sont scolarisés dans une autre commune du territoire. »

Réfléchir à l’école de demain

« Une problématique que semble avoir comprise Catherine Moalic », se félicitent les maires ruraux. Quelle sera l’école de demain ? En fonction de l’évolution démographique et sociétale… « Elle nous a demandé de penser innovation et d’émettre des propositions. Nous avons senti une volonté de réfléchir à l’avenir de l’école pour la garder dans les villages. »

Une école, c’est aussi, dans une commune rurale, un service indispensable pour attirer ou maintenir une population active. Et éviter une désertification ou le glissement vers une cité-dortoir. 

« Nous avons également rappelé que c’est normal qu’il y ait moins d’élèves dans les classes multi-niveaux, insiste Raymond Messager, maire de Landudal et vice-président du Département délégué à la ruralité. Nous sommes vigilants sur le maintien de nos écoles. La ruralité devrait être une zone d’éducation prioritaire. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/sans-ecole-les-communes-rurales-ne-peuvent-pas-vivre-le-message-fort-de-ces-maires-du-finistere-0f0f5c2e-e88c-11ef-a05f-98699ff93f73

 

Ouest-France

Cet éleveur breton témoigne dans un film documentaire et plaide pour une consommation accrue du bio

Recueilli par Fabienne MENGUY.

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Le documentaire Sur la paille est à l’affiche de deux cinémas des Côtes-d’Armor : mercredi 12 février 2025, à Guingamp et le lendemain, au Club 6, à Saint-Brieuc. Devant la caméra d’Éric Guéret, Olivier Tanguy, éleveur de porcs bios à Plouisy (Côtes-d’Armor), témoigne sur les difficultés rencontrées par la filière bio. Qu’un strict respect de la loi Egalim, imposant au moins 20 % de produits bios dans la restauration collective pourrait, selon lui, résoudre.

Olivier Tanguy, dans son élevage de porcs bio sur paille, sera présent le 12 et le 13 février 2025, dans deux cinémas des Côtes-d’Armor, pour la présentation en avant-première du film « Sur la paille ».

Olivier Tanguy, dans son élevage de porcs bio sur paille, sera présent le 12 et le 13 février 2025, dans deux cinémas des Côtes-d’Armor, pour la présentation en avant-première du film « Sur la paille ». | OUEST-FRANCE

Le documentaire Sur la paille sera présenté en avant-première mercredi 12 février, à 20 h, aux Korrigans, à Guingamp ; jeudi 13, à 20 h, au Club 6, à Saint-Brieuc. En présence d’Éric Guéret, le réalisateur, et d’Olivier Tanguy, un éleveur de porcs bio sur paille. Ce dernier, installé à Plouisy (Côtes-d’Armor), témoigne sur les contraintes de son métier. Et plaide pour une consommation accrue de produits bio, notamment dans la restauration collective, comme l’impose la loi Egalim.

« En 2019, j’ai repris une porcherie conventionnelle à Plouisy [près de Guingamp dans les Côtes-d’Armor], pour passer cet élevage de 64 truies sur paille et en 100 % bio, l’année suivante. Les banques courraient après mon projet, car le bio était porteur.

Pendant le Covid, ça marchait très bien ; on arrivait difficilement à fournir en porcs. Quand la crise en Ukraine est survenue, les Français ont mis le bio de côté. Et l’État venait juste de décider d’augmenter la production de porcs bio de 0,5 à 5 ou 6 %, pour alimenter la loi Egalim (1). Les groupements ont commencé à produire, mais sans avoir les marchés en face. Et puis, aucun contrôle n’a été mis en place.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. Porc bio : tenir jusqu’à quand ?

« On n’est pas obligés d’acheter 100 % bio »

En 2023, Éric Guéret s’est tourné vers René Louail, paysan à la retraite et syndicaliste, parce qu’il voulait faire un film sur les jeunes qui s’installaient en bio. Il lui a répondu : “Aujourd’hui, il faut plutôt les sauver !”. Et il lui a donné mon numéro. Je ne voulais pas trop faire ce film. Mais ma femme m’a poussé, notamment, pour défendre la production bio.

Le tournage du film a duré un an, à partir de septembre 2023. L’objectif était de montrer comment on travaille, mais aussi d’expliquer que les producteurs bio peuvent réussir si la consommation suit derrière. On n’est pas obligés d’acheter 100 % bio, mais si chacun achetait un produit ou deux par semaine — ce n’est pas grand-chose pour le portefeuille de chacun — ça aiderait grandement notre filière. Et si la loi Egalim était réellement mise en place, il n’y aurait pas de problème. Il n’y aurait même pas assez de cochons bio…

Lire aussi : Un film pour dire leur combat contre les pesticides

« Un investissement à long terme »

Le bio, c’est de l’investissement à long terme : ça a une résonance sur l’environnement et sur la santé. La Cour des comptes le dit : si on mangeait plus de bio, la Sécurité sociale irait mieux et la note serait moins salée pour les traitements de l’eau. Tout ça a une répercussion sur nos impôts.

En 2023, la situation était vraiment compliquée pour moi : les gens consommaient moins et 15 % de ma production partaient en conventionnel avec un rendement moindre. Heureusement, ma banque m’a soutenu. En 2024, la production nationale en porcs bio a été divisée par deux ; 50 % des éleveurs ont arrêté. Toute ma production est alors partie en bio.

Sortir du tunnel d’ici trois à quatre ans ?

Depuis trois ans, je ne vis pas de mon métier. Heureusement que ma femme travaille à côté. C’est elle qui porte la famille. Et je peux dire que j’ai tenu le coup grâce à elle, à ma femme, les cédants, mes fournisseurs, Solidarité paysans, ma banque et mon comptable. Aujourd’hui, je rembourse mes prêts. Ma trésorerie est à sec, mais, j’arrive à payer mes dettes au fur et à mesure. Chaque fois que je paie une facture, c’est un poids en moins. Je devrais pouvoir sortir du tunnel d’ici trois ou quatre ans. Si tout va bien… »

Mercredi 12 février 2025, Avant-première du documentaire Sur la paille, à 20 h, aux Korrigans, à Guingamp puis jeudi 13, à 20 h, au Club 6, à Saint-Brieuc. En présence d’Éric Guéret, le réalisateur, et d’Olivier Tanguy, éleveur.

(1) La loi Egalim impose une part de 20 % de produits bio dans les repas servis en restauration collective.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/agriculture-biologique/cet-eleveur-breton-temoigne-dans-un-film-documentaire-et-plaide-pour-une-consommation-accrue-du-bio-96e18482-e7b6-11ef-9afb-41e1b47a1356

 

Ouest-France

La station des sauveteurs en mer de Roscoff adopte un nouveau canot tout temps, au port de Bloscon

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C’est fait. La station des sauveteurs en mer de Roscoff (Finistère) est dotée d’un canot tout temps. Avec son activité régulière et des besoins nouveaux, elle pourra se déplacer plus vite.

L’équipage roscovite avec les croisillons qui ont remis les clés du canot.

L’équipage roscovite avec les croisillons qui ont remis les clés du canot. | OUEST-FRANCE

Le canot tout temps SNS-095 Pierre Robert Graham, qui était affecté à la station des sauveteurs en mer du Croisic (Loire-Atlantique) a fait route, samedi 8 et dimanche 9 février, vers Roscoff (Finistère). Ce bateau de 15.5 mètres de long âgé de 25 ans, a été rénové, avec le concours de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) pour poursuivre sa carrière en Finistère.

L’équipage roscovite a pris en main son nouveau moyen d’intervention, le samedi, pour un trajet avant escale à Camaret (Finistère), et dimanche pour une reprise de navigation jusqu’à son port d’attache, en début d’après-midi. Laurent Allanic et Serge Paulay, respectivement patron et mécanicien du SNS-095 depuis l’origine, ont surveillé les manœuvres jusqu’à la remise des clés. François Le Ven et Serge Morvan, patron et mécanicien roscovites ont promis un entretien parfait.

Lire aussi : Un hélicoptère et la SNSM mobilisés pour une fausse alerte, à Locquirec

Des moyens plus importants

En octobre 2020, l’amiral Emmanuel de Oliveira, président national de la SNSM, avait évoqué  la possibilité de doter la station roscovite de moyens plus importants que ceux dont elle disposait : un semi-rigide Françoise Guiriec et la vedette Président Michel Morvan. Sans pour cela priver l’île de Batz de son support : le canot SNS-088, Pilote Trémintin II, armé sur l’île depuis 1998. 

La SNS-295 est appelée à d’autres usages. | OUEST-FRANCE

Le SNS-690 Françoise-Guiriec a été redirigé, pendant l’été 2024, vers les Antilles, à Saint-Martin. Pour compenser ce départ, les sauveteurs roscovites ont récupéré un SNS7-040 tout neuf en provenance directe des ateliers du constructeur Zeppelin du Lude (Sarthe).

Lire aussi : Manque d’effectifs à la SNSM : les jeunes moins intéressés par la surveillance des plages

La vedette SNS-295 Président Michel-Morvan, datant de 2005, étant appelée à une autre destination, il restait à acter l’arrivée canot tout temps SNS-095 Pierre Robert Graham, en partance du Croisic. Fallait-il encore attendre que le SNS-17-08 Pierre Bouguer, tout nouveau navire de sauvetage hauturier de première classe de la station SNSM du Croisic rejoigne son port d’attache en Loire-Atlantique. Les sauveteurs l’ont officiellement vu le 9 janvier 2025.

Une bénédiction prévue

La suite est connue. La grande famille des sauveteurs voisins (île de Batz, Locquirec, Plouescat, Primel-Plougasnou) est venue, au large de l’île de Batz, à la rencontre du nouveau canot roscovite pour lui souhaiter la bienvenue en baie du Morlaix (Finistère). Une bénédiction des deux nouvelles unités de secours roscovites est prévue le samedi 2 août.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/la-station-des-sauveteurs-en-mer-de-roscoff-adopte-un-nouveau-canot-tout-temps-au-port-de-bloscon-82fb1ac2-e6ef-11ef-b3b7-f899c18cbdf1

 

Ouest-France

À l’inauguration de la porte du port de Perros-Guirec, Eskale d’Armor pose les jalons d’une reprise

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Plaisanciers, professionnels du nautisme et élus des Côtes-d’Armor étaient conviés à l’inauguration du nouveau seuil basculant du port de Perros-Guirec, lundi 10 février 2025. Après un an de travaux, la porte de 12 mètres de large est entièrement opérationnelle. Et ouvre la voie à une adhésion à la société publique locale Eskale d’Armor qui pourrait, à terme, reprendre la gestion des deux ports de Perros-Guirec.

Après un an de chantier, le seuil basculant de 12 m du port de Perros-Guirec est désormais entièrement opérationnel.

Après un an de chantier, le seuil basculant de 12 m du port de Perros-Guirec est désormais entièrement opérationnel. | OUEST-FRANCE

« C’est une étape historique dans le processus de transformation du port de Perros-Guirec », s’enthousiasme Erven Léon, maire de la cité des Hortensias, face à l’auditoire réuni devant le bassin à flot, lundi 10 février 2025. Plaisanciers, professionnels du tourisme et élus des Côtes-d’Armor étaient venus assister à l’inauguration en bonne et due forme du seuil basculant du port de plaisance.

Une manière de clôturer ce chantier titanesque de trois millions d’euros qui aura duré près d’un an et qui apporte « un nouveau dynamisme pour le quartier de la Rade, poursuit Erven Léon. L’ancienne porte datait de 1970 et n’était plus du tout adaptée aux navires actuels ». Le nouveau seuil automatisé devrait également empêcher les erreurs humaines qui avaient notamment conduit à la vidange du bassin à flot, en janvier 2022.

Lire aussi : Grâce à la nouvelle porte, « le port de Perros-Guirec va complètement changer », affirme le maire

Vers une nouvelle gestion du port ?

Aux côtés du maire, André Coënt a également vanté les mérites de ce nouvel équipement. Le vice-président aux infrastructures au Conseil départemental a également sous-entendu que le port de Perros-Guirec pourrait rejoindre la Société publique locale (SPL) d’Eskale d’Armor, qu’il préside. « Le bassin à flot de Perros-Guirec, véritable bijou des Côtes-d’Armor, devra s’ouvrir sur une politique commerciale plus large, argue André Coënt. Nous devons développer une structure départementale allant dans ce sens. De Saint-Malo à Perros-Guirec en passant par Saint-Quay-Portrieux, il nous faut dynamiser notre offre en matière de plaisance et de pêche en mutualisant les moyens. »

Créée en 2021, la SPL Eskale d’Armor a notamment été créée sous l’impulsion de la Ville de Perros-Guirec, seule ville aujourd’hui à faire partie du groupement. Eskale d’Armor a déjà, dans son giron, les ports de Binic, Paimpol, Tréguier, Pontrieux et le Portrieux à Saint-Quay-Portrieux. Elle ambitionne cependant de reprendre progressivement la gestion des 14 ports du département afin d’en harmoniser la gestion et de renforcer l’attractivité de la côte nord bretonne en matière de plaisance.

Aux côtés d’André Coënt, vice-président aux infrastructures au conseil départemental, et de Pauline Dubus, sous-préfète de Lannion, Erven Léon a posé les jalons d’une adhésion prochaine à la SPL Eskale d’Armor. | OUEST-FRANCE

Interrogé par Ouest-France sur l’adhésion à la SPL Eskale d’Armor, le maire de Perros-Guirec reconnaît qu’elle est envisagée : « Nous étudions cette possibilité depuis longtemps, mais nous devions en premier lieu mener à bien les travaux de la porte du port », reprend Erven Léon. L’édile assure que « cette adhésion ne sera qu’un plus pour les usagers des ports ».

Ces usagers, eux, se disent « méfiants » quant à cette potentielle adhésion à la SPL : « S’il y a des avantages pour les usagers, comme des facilités à naviguer et s’amarrer entre les différents ports de la SPL, pourquoi pas, concède Jacques Pierre, membre du Comité local des usagers permanents des ports de plaisance (Clupp) de Perros-Guirec. Mais en l’état, je ne vois pas ce qu’apporterait cette adhésion pour les plaisanciers. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/a-linauguration-de-la-porte-du-port-de-perros-guirec-eskale-darmor-pose-les-jalons-dune-reprise-34b12982-e7cc-11ef-9afb-41e1b47a1356

 

Ouest-France

La Fête de l’huître de la baie de Morlaix 2025 s’annonce alléchante

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Après le succès de la première édition, au printemps 2023, les responsables de l’association Huître de la baie de Morlaix, remettent le couvert dans quelques semaines, à Carantec (Finistère), du 29 avril au 5 mai 2025.

Côte à côte, une huître creuse d’environ 3 ans et une huître plate, aussi appelée pied de cheval, d’environ 15 ans.

Côte à côte, une huître creuse d’environ 3 ans et une huître plate, aussi appelée pied de cheval, d’environ 15 ans. | OUEST-FRANCE

La Fête de l’huître signe son retour, dans la baie de Morlaix, à Carantec (Finistère), après une première édition réussie. Elle se tiendra du 29 avril au 5 mai 2025.

Pierre Cheminant, l’un des fondateurs de l’association et chargé de sa communication, le rappelle :  L’esprit de la Fête de l’huître 2023 mêlant des animations diverses autour de cinq grands thèmes, clef du succès de l’évènement, est pleinement conservé .

Une édition faite de nouveautés

Le chapitre  Dégustation et gastronomie  comprendra un parcours gastronomique autour des huîtres et des algues de la baie de Morlaix et un apéro huîtres proposé dans neuf restaurants de la commune.

Trois nouveautés s’ajouteront : la préparation d’un pain aux algues, cuit au Kélenn dans un four de campagne, pendant toute la semaine, par le boulanger Nochez ; une guinguette des huîtres en soirée avec l’équipe de l’association Airs de fête ; une création culinaire adaptée, c’est-à-dire une formule de restauration proposée par les apprentis cuisiniers en situation de handicap de l’association Les Genêts d’or.

Lire aussi : Huîtres : un an après la crise du norovirus, comment se portent les ostréiculteurs ?

Au chapitre  Métiers et économie , une nouveauté s’intègre, avec l’opération Un jour, un ostréiculteur. Chaque jour, un ostréiculteur accueillera les visiteurs à l’ancien syndicat d’initiative, devant la mairie. Sans oublier l’étape régionale du Concours national des écaillers professionnels, au Kélenn, le 1er mai.

Des algues, des sciences, et du sport

Concernant le thème  Arts et culture , dont la cheville ouvrière est l’artiste Flavie Despretz, on note que le thème principal, l’huître, s’enrichit cette année du thème des algues. Les  Sciences et la pédagogie  seront aussi à l’honneur avec, notamment, deux bus et ateliers à vocation pédagogique (SNSM et association Eau et Rivières de Bretagne). Les  Sports et jeux  ne sont pas oubliés, avec plusieurs courses à pied et marches.

 Nous avons aussi à l’étude un concours de photos prises pendant la Fête de l’huître et, peut-être, d’autres surprises à venir , conclut Pierre Cheminant.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-fete-de-lhuitre-de-la-baie-de-morlaix-2025-sannonce-allechante-8124baf6-e545-11ef-b3b7-f899c18cbdf1

 

Ouest-France

Politique. La revanche de Richard Ferrand, proposé pour prendre la tête du Conseil constitutionnel

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Sans surprise, le président de la République a proposé Richard Ferrand pour succéder à Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel. En Bretagne, le retour sur le devant de la scène de l’ancien député et président de l’Assemblée national fait réagir.

Le président de la République a proposé, ce lundi 10 février, le nom de Richard Ferrand pour prendre la présidence du Conseil constitutionnel.

Le président de la République a proposé, ce lundi 10 février, le nom de Richard Ferrand pour prendre la présidence du Conseil constitutionnel. | THOMAS BRÉGARDIS / ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est bien le nom de Richard Ferrand que le président Emmanuel Macron vient d’officialiser pour prendre la tête du Conseil constitutionnel à la suite de Laurent Fabius. Pour l’ancien député du Finistère et président de l’Assemblée nationale, balayé par les électeurs lors des législatives de 2022, l’heure de la revanche a donc sonné.

Une campagne de séduction

Ce très proche du président de la République, retiré officiellement de la vie politique depuis sa défaite mais toujours présent (et influent) dans les coulisses du pouvoir, n’a pas encore toutes les validations nécessaires pour poser ses valises dans la rue de Montpensier à Paris, mais il y travaille. Ainsi, depuis quelque temps, Richard Ferrand semble mener  une campagne  de séduction, notamment auprès des députés de la Macronie - qui ne sont pas tous convaincus par ce choix.  S’il est resté aussi discret depuis sa défaite en 2022, c’est parce qu’il savait qu’il avait le Conseil constitutionnel en ligne de mire. Il avait tout intérêt à attendre patiemment », soufflent certains élus en off.

Alors que le dossier des Mutuelles de Bretagne, pour lequel il était poursuivi depuis 2017 pour « prise illégale d’intérêt », a été refermé en octobre 2022 par la Cour de cassation, relevant la prescription des faits - que l’intéressé a toujours nié -, l’affaire revient dans les conversations quand il s’agit de commenter sa potentielle arrivée au sein de la juridiction.

« Dérangeant et consternant »

 C’est la république des copains et des coquins ! Cela pose la question de cette institution qu’il va falloir réformer , estime le député européen du Rassemblement National Gilles Pennelle.

Jean-Jacques Urvoas, ancien garde des sceaux et professeur de droit public à Brest a espéré jusqu’au bout que cette hypothèse Richard Ferrand ne se réalise pas. Pour lui, cette proposition du président de la République est  aussi dérangeante que consternante . Au-delà du message politique qu’il trouve désastreux, l’universitaire y voit également  un problème d’équilibre entre le politique et le technique au sein de la juridiction .

S’il estime pour sa part que Richard Ferrand a  la stature et le bon sens , Jean-Yves Le Drian évite tout autre commentaire. D’autant qu’il reste encore quelques étapes à passer avant que Richard Ferrand devienne le président des Sages. Il sera auditionné le 19 février prochain par la commission des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat.

https://www.ouest-france.fr/politique/institutions/conseil-constitutionnel/politique-la-revanche-de-richard-ferrand-propose-pour-prendre-la-tete-du-conseil-constitutionnel-c9754e9e-e7d2-11ef-9afb-41e1b47a1356

 

Ouest-France

« Il faut savoir interpréter l’IA » : ce Breton de 17 ans boucle un défi de cybersécurité en 5 jours

Zoé BOIRON.

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La performance de ce lycéen de Morlaix (Finistère) au challenge national Passe ton hack d’abord, organisé par le ministère des Armées et l’Éducation nationale, lui a permis d’atteindre la 4e place. Utilisateur régulier d’outil d’intelligence artificielle, Louan Gué rappelle qu’il faut l’utiliser en conservant un esprit critique.

Loan Gué, 17 ans, élève en terminale au lycée Tristan-Corbière à Morlaix (Finistère), a fini 4e du challenge 2025 Passe ton hack d’abord. Après le bac, il vise une classe préparatoire scientifique pour intégrer une école d’ingénieurs en informatique.

Loan Gué, 17 ans, élève en terminale au lycée Tristan-Corbière à Morlaix (Finistère), a fini 4e du challenge 2025 Passe ton hack d’abord. Après le bac, il vise une classe préparatoire scientifique pour intégrer une école d’ingénieurs en informatique. | OUEST-FRANCE

Le défi de cybersécurité durait trois semaines. Il lui a fallu cinq jours pour le terminer. Loan Gué, 17 ans, a brillamment relevé le challenge Passe ton hack d’abord, organisé par le ministère des Armées et l’Éducation nationale entre le 20 janvier et le 7 février 2025. Élève en Terminale au lycée Tristan-Corbière à Morlaix (Finistère), il a terminé 4e du classement national et est le seul lycéen breton à être venu à bout des 19 défis proposés.

Le concours s’adresse aux lycéens, élèves en BTS et de classes préparatoires. Pour participer, il faut obligatoirement inscrire des équipes de deux à six élèves. Loan Gué s’est donc inscrit avec un binôme, mais il a en réalité fait cavalier seul. « Le challenge était plus varié et plus difficile cette année », commente le lycéen qui participait pour la deuxième année consécutive.

Plus d’une journée pour l’ultime défi

Pour permettre au lycéen de se concentrer sur ce challenge, qui prend aussi en compte la rapidité d’exécution, ses journées au lycée ont été aménagées à la demande de l’enseignant qui l’a accompagné, Olivier Habert, professeur en sciences de l’ingénieur. Loan Gué y a consacré plus de dix heures par jour.

Le scénario de départ mettait en scène un conflit entre pays fictifs. « Les défis sont faits pour être accessibles à tous, mais tout le monde n’est pas forcément apte à les terminer », explique le lycéen. Les premiers, tels que « convertir du code binaire en texte », sont, une formalité pour lui. Le dernier lui a en revanche pris plus d’une journée.

Lire aussi : Voici les astuces d’un expert en cybersécurité pour éviter qu’on épie vos habitudes sur internet

« La réponse de l’IA n’est pas forcément pertinente »

Passionné par l’informatique « depuis la 5e », Loan Gué est un autodidacte. « Au départ, je m’y suis intéressé par l’image un peu cliché du hacker qui veut pirater. Et puis, j’ai découvert la programmation. » Son entourage s’adjoint ses services pour développer des sites internet et des interfaces afin d’automatiser certaines tâches professionnelles. Pour Loan, c’est un moyen de se faire la main.

Au cours du challenge, le lycéen a parfois eu recours à l’intelligence artificielle (IA). Comme en cours. Lui et ses camarades « l’utilisent largement aujourd’hui ». S’il admet du bout des lèvres que ChatGPT, outil d’IA générative, l’a parfois aidé à rédiger quelques devoirs, il note aussi d’autres usages. « Je l’utilise pour réviser, avoir un résumé d’un cours que je n’ai pas forcément compris. Ça peut m’aider aussi à générer des exercices personnalisés sur des points que j’ai besoin de travailler. »

Lire aussi : Intelligence artificielle : début du sommet international à Paris pour sonner un « réveil européen »

« Avec l’IA, le plus important est de savoir poser la bonne question et de savoir l’interpréter », insiste-t-il. Il met en garde : « Si on fait un copier-coller, ça se voit tout de suite. Il ne faut pas voir ça comme un humain qui sait tout et qui répond. La réponse d’une IA n’est pas forcément pertinente . Il faut toujours repasser derrière et vérifier. »

https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence-artificielle/il-faut-savoir-interpreter-lia-ce-breton-de-17-ans-boucle-un-defi-de-cybersecurite-en-5-jours-9a0c497e-e79f-11ef-a721-b0bb668bdebd

 

Ouest-France

« Ici, je ne suis pas tout seul » : le goûter du Samu social met du baume au cœur à Saint-Brieuc

Soizic QUÉRO.

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C’est une tradition du début d’année. Les bénévoles du Samu social de la Croix-Rouge accueillent les bénéficiaires des maraudes pour un goûter festif, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Dimanche 9 février 2025, les participants ont apprécié ces retrouvailles.

Dimanche 9 février 2025, un goûter festif était organisé par les bénévoles du Samu social de la Croix-Rouge, à la petite salle de Robien, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Dimanche 9 février 2025, un goûter festif était organisé par les bénévoles du Samu social de la Croix-Rouge, à la petite salle de Robien, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE

« C’est un dimanche après-midi que je ne passe pas tout seul, je vois du monde. On est tous ensemble », se réjouit André, dit Dédé, attablé au goûter festif du Samu social de la Croix-Rouge, dimanche 9 février 2025, dans la petite salle de Robien, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Des nappes en papier vert anis, des petits chocolats posés sur des serviettes rouges dans des assiettes en carton, une généreuse forêt de gâteaux et de fruits, un orchestre…

« Voir autrement les bénéficiaires »

La quinzaine de bénévoles a mis les petits plats dans les grands pour cette tradition gourmande, qui a souvent lieu en janvier. « C’est l’occasion de voir autrement les bénéficiaires des maraudes, que l’on effectue les lundis et mardis. Le contact n’est pas le même », glissent Évelyne Bertho et Nicole Briend, bénévoles.

Une quinzaine de bénévoles ont accueilli les bénéficiaires du Samu social. | OUEST-FRANCE

André salue leur engagement. « Ce que font les bénévoles, c’est super ! Ça me fait du bien. Pour moi, la situation est compliquée, dit-il pudiquement. Je vis dans un petit logement. »

Lire aussi : REPORTAGE. Dans les pas de la Croix-Rouge durant la première maraude de l’année, à Saint-Brieuc

Olivier, 49 ans, participe pour la première fois à ce goûter solidaire. « Je connais certains bénévoles. L’ambiance est chaleureuse. Je suis de nature sociable. J’aime bien discuter », témoigne le Briochin, qui cherche un emploi adapté à son problème à l’épaule. « Le midi, je mange au Trait d’union (lieu accueillant les personnes en situation de précarité, N.D.L.R.). Une assistante sociale du Département m’accompagne. Je veux remonter la pente. »

« On peut compter sur les autres »

Laëtitia est venue en famille. C’est une première aussi. « Nous avons plutôt l’habitude d’être de l’autre côté, à donner de l’aide. Ça fait chaud au cœur de savoir que l’on peut compter sur les autres, surtout dans le monde dans lequel on vit. » D’autres bénéficiaires s’assoient. Pendant ce temps-là, une poignée de bénévoles se lance sur la piste de danse.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/ici-je-ne-suis-pas-tout-seul-le-gouter-du-samu-social-met-du-baume-au-cur-a-saint-brieuc-d902a1de-e6f8-11ef-9afb-41e1b47a1356

 

Ouest-France

Des voix s’élèvent contre un projet de chaudière à déchets solides dans les Côtes-d’Armor

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Soutenus par des riverains, les élus de Plerneuf (Côtes-d’Armor) ont manifesté de fortes inquiétudes, vendredi 7 février 2025, lors de la présentation du projet de création d’une chaudière de combustion de déchets solides, près de la Secanim, à Plouvara.

Jean-Benoit Orveillon (à gauche), directeur général de Kerval Centre Armor et Rémi Moulin (à son côté), président, ont présenté aux élus le projet de chaudière de combustibles solides de récupération, envisagé à Plouvara.

Jean-Benoit Orveillon (à gauche), directeur général de Kerval Centre Armor et Rémi Moulin (à son côté), président, ont présenté aux élus le projet de chaudière de combustibles solides de récupération, envisagé à Plouvara. | OUEST-FRANCE

Rémi Moulin, président de Kerval Centre Armor et Jean-Benoit Orveillon, directeur général, ont rencontré les élus, vendredi 7 février 2025, en préambule à la session du conseil municipal. Ces derniers ainsi que plusieurs personnes présentes dans la salle, n’ont pas caché leurs inquiétudes face au projet d’installation d’une chaudière de déchets dits combustibles solides, issus de déchèteries de récupération près de l’usine d’équarrissage de la Secanim, à Plouvara, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Leur défiance concerne, surtout les rejets atmosphériques qui seront générés par cet équipement,  les pollutions invisibles et insidieuses que nous allons supporter, pointe le maire, Philippe Le Méhauté. La combustion de plastique entraîne l’émission de particules qui se déposent obligatoirement quelque part, sur les salades du jardin, les cultures (céréales, maïs…), l’herbe. C’est inadmissible. 

Jean-Benoit Orveillon tente de rassurer son auditoire en s’appuyant sur la réglementation nationale et européenne qui encadre lesdits rejets  qui doivent être minimes pour la santé. Lors de la construction d’un nouvel outil classé, pour la protection de l’environnement nous devrons respecter les normes édictées dans les textes de loi. 

 Supportant les odeurs de l’usine d’équarrissage depuis de nombreuses années, on a notre dose 

Se référant à des enquêtes et autres faits enregistrés dans d’autres régions, Véronique Ruellan (adjointe) reste dubitative. Une position partagée par ses collègues, dont Marie-Louise Quéré, Catherine Le Graët (minorité) évoquant le trafic de véhicules, ou encore, Christian Chalon (adjoint), soulevant  la problématique empreinte carbone.  Des voix se font entendre parmi le public, telle celle du maraîcher riverain, très inquiet pour l’avenir de son activité.  Les normes ne sont jamais fixées en fonction de la santé  martèle quelqu’un.  Supportant les odeurs de l’usine d’équarrissage depuis de nombreuses années, on a notre dose  s’agace cette autre personne.

Entendant ces doléances, Rémi Moulin réagit,  nous devons traiter nos déchets, mais le but n’est pas de polluer les riverains de cette usine. Nous tenons à vous informer de l’état d’avancement du projet en étant le plus transparent possible. À ce stade, nous ne sommes pas en mesure de vous communiquer toutes les données qui nécessitent des études complémentaires. Il ajoute :j’ai pris l’engagement de continuer de vous informer au fil de l’eau. 

Pour autant, les élus plerneucois et les riverains ont semblé rester vigilants et déterminés à suivre ce dossier avec une attention accrue.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plerneuf-22170/des-voix-selevent-contre-un-projet-de-chaudiere-a-dechets-solides-dans-les-cotes-darmor-4fde27f8-e6de-11ef-b3b7-f899c18cbdf1

 

Ouest-France

Dans le Nord-Finistère, des salariés de Lidl « constamment sous pression »

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Frédéric Page, syndicaliste landernéen de l’enseigne Lidl, était présent sur le piquet de grève vendredi 7 février 2024, devant le magasin de Guipavas (Finistère). Les grévistes ont obtenu la réouverture de négociations et ont exprimé leur souffrance au travail.

Les salariés de Lidl ont commencé, vendredi, une grève illimitée. Ils demandent une revalorisation des salaires et s’opposent à l’ouverture systématique des magasins le dimanche.

Les salariés de Lidl ont commencé, vendredi, une grève illimitée. Ils demandent une revalorisation des salaires et s’opposent à l’ouverture systématique des magasins le dimanche. | OUEST-FRANCE

« Au moindre souci, vous m’appelez ! » Sur le piquet de grève, Frédéric Page, responsable du Lidl de Landerneau, tente de rassurer les grévistes qui se sont rassemblés, vendredi matin 7 février 2025, aux portes du magasin de Guipavas (Finistère). « En tant que délégué syndical, je suis protégé, mais des grévistes mutés ou bloqués dans leur évolution, ça s’est déjà vu par le passé. »

Parmi la vingtaine de grévistes présents, certains viennent des magasins alentour. « La direction a demandé à avoir le nom des grévistes à l’avance pour s’assurer que les magasins ne fermeraient pas leur porte », assure le syndicaliste landernéen, encarté à la CFE-CGC. Les yeux rivés sur son téléphone, il prend et reçoit des nouvelles des autres sites de la région. « Il y a 10 % de gréviste sur la direction régionale et 150 magasins fermés dans toute la France », explique le syndicaliste.

Les revendications concernent les augmentations de salaires et l’ouverture obligatoire de tous les magasins le dimanche. Mais parmi les employés présents sur le piquet de grève, la colère exprimée va bien au-delà : « Nous sommes constamment sous pression », raconte Frédéric Page.

Contrôles permanents

« Nous sommes contrôlés sur tout en permanence : audit surprise, clients mystères, avis Google… C’est intenable », explique une salariée, quand d’autres racontent, preuves à l’appui, les courriers recommandés reçus « pour un trou dans la caisse de 10 centimes ». « Cette pression, nous l’avions déjà dénoncée en 2021, après le suicide d’une salariée à Lamballe. Ça avait bougé un peu mais ça n’a pas duré », raconte un autre employé.

Réouvertures des négociations

Un peu plus tard dans la journée, le syndicaliste landernéen nous informe de l’évolution de la situation : « Nous venons d’apprendre que des réouvertures de négociations ont été obtenues pour la semaine qui vient. »

Un espoir donc pour ces salariés, « on espère que les conditions vont s’améliorer, car on travaille vraiment à flux tendu, c’est vraiment anxiogène ».

Depuis le parking, les klaxons et les soutiens des clients sont nombreux. « On attend maintenant que la direction prenne en compte nos propositions », conclut le syndicaliste.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/grande-distribution/dans-le-nord-finistere-des-salaries-de-lidl-constamment-sous-pression-fa0858be-e6d1-11ef-b3b7-f899c18cbdf1

 

Ouest-France

À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers

Baptiste LE ROUZIC.

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Le Parti communiste organisait, samedi 8 février 2025, une vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix (Finistère). L’occasion de faire marcher les circuits courts, de proposer un mode de consommation alternatif et d’agir auprès des quartiers populaires.

Le PCF organisait une vente solidaire de légume, samedi 8 février, dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix.

Le PCF organisait une vente solidaire de légume, samedi 8 février, dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Samedi 8 février 2025, à 10 h, dans le quartier de la Vierge noire, les Morlaisiens remplissent leur panier. Le Parti communiste français organise une vente de légumes, juste devant la maison de quartier Zoé-Puyo. C’est la quatrième en quatre mois. Les sympathisants du parti ne distribuent pas seulement des pommes de terre, ils réalisent une action militante. « On ne se rémunère pas, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste dans le Finistère. Nous vendons à prix coûtant. » Près de 400 kg de pommes de terre, carottes, poireaux, oignons et potimarrons sont écoulés, en deux heures seulement.

Les légumes viennent du coin, du Pays de Léon, près de Roscoff, où les producteurs ont même accepté de baisser le prix pour la bonne cause. Les trois dernières ventes, à Bakounine (Morlaix), ont rassemblé entre 20 et 25 acheteurs. Ici, aux alentours de 10 h 30, on en compte déjà autant. « C’est la première fois que je vois autant de monde », explique Ismaël Dupont. Parmi eux, Juliette Resenterra est venue chercher la qualité des produits, mais surtout la bienveillance. « La gentillesse et le service sont imbattables », sourit-elle.

« Faire marcher les circuits courts »

Les sourires se distribuent et s’échangent au rythme des billets et des sacs remplis de produits locaux. Les gens se connaissent : « Comment vont les enfants ? Cela faisait longtemps ! Tu passeras prendre un café. » C’est une manière de faire la politique : rassembler les gens. « C’est important de rester connecté au quotidien des gens, à leurs problèmes, explique le secrétaire départemental du PCF Finistère. Mais aussi d’être dans l’action. Le pouvoir d’achat des Morlaisiens chute depuis la crise sanitaire. Il faut réagir. »

Le PCF veut aussi montrer qu’il est possible de consommer autrement. « C’est important de faire marcher les circuits courts, continue Ismaël Dupont. On supprime les intermédiaires. Tout de suite, ça devient beaucoup moins cher ! » 80 centimes le kilo de pommes de terre, 1 € le kilo d’oignons et 1,50 € le potimarron. Difficile de trouver moins cher ailleurs. « Si je pouvais, je viendrais ici tous les jours, c’est beaucoup moins cher qu’au marché, précise Juliette Resenterra. En plus, la qualité des produits est incroyable ! »

Agir auprès des classes populaires

Laurence, elle aussi, est satisfaite des produits et du prix. Elle n’a pas eu à se déplacer bien loin, elle habite dans le quartier. « J’ai découvert le stand grâce à la presse, raconte-t-elle. Mais des tracts ont également été distribués aux habitants. » Le choix des quartiers Bakounine et la Vierge noire comme points de vente n’est pas le fruit du hasard. « C’est une priorité d’aller dans les quartiers populaires, témoigne le secrétaire départemental du PCF Finistère. On voit que l’extrême droite progresse dans les coins où la population se sent délaissée, chez les travailleurs, les classes populaires. Nous montrons que nous sommes là. »

Juliette Resenterra s’impatiente déjà de la prochaine vente de légumes. Pas d’inquiétude, la prochaine arrive bientôt, au mois de mars. « Nous serons là le mois prochain, s’enthousiasme Ismaël Dupont. Exactement au même endroit ! »

https://www.ouest-france.fr/politique/parti-communiste/a-morlaix-le-pcf-organise-une-vente-de-legumes-a-prix-coutant-et-sengage-aupres-des-quartiers-7a06be58-e5f5-11ef-a721-b0bb668bdebd

 

Ouest-France

« Une confiance qui s’effrite » : les salariés de l’ex-supérette Casino de Roscoff dans le flou

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Depuis novembre 2024, la supérette de l’enseigne Casino a baissé le rideau à Roscoff, dans le Finistère. Un repreneur était annoncé pour une réouverture en février 2025. À ce jour, les salariés sont toujours dans le flou. Ils ont manifesté leur mécontentement ce samedi 8 février.

Le personnel de la supérette a fait part de son mécontentement, samedi après-midi.

Le personnel de la supérette a fait part de son mécontentement, samedi après-midi. | OUEST-FRANCE

Sept salariés de l’ex-supérette Casino de Roscoff (Finistère) sont en attente de salaires pour le mois de janvier 2025. La société qui les employait leur a versé un salaire jusqu’en décembre. Depuis, ils demeurent dans le flou.

Ils ont fait appel à un avocat pour tenter d’éclaircir la situation, mais les courriers demeurent sans réponse. Le syndicat CGT a également été contacté à ce propos.

Lire aussi : Casino : franchise, restauration… Comment la nouvelle direction espère redresser le groupe

Un rassemblement devant la supérette

Un rassemblement était organisé devant la supérette, samedi 8 février, dans l’après-midi, en soutien au personnel. Plus de cent personnes ont été recensées par la gendarmerie, présente sur place.

La population a rejoint les salariés devant la supérette. | OUEST-FRANCE

 Les employés, dont le contrat doit être repris dans le cadre juridique de la cession, ne savent pas quelle attitude adopter et attendent d’être payés , déclare un syndicaliste.  Ni le vendeur, ni le repreneur ne semblent enclins à mettre la main au portefeuille, se renvoyant la patate chaude. 

Lire aussi : Casino : réduction du nombre de départs contraints

Aucuns travaux entrepris

 Fermé en novembre 2024, le magasin devait rouvrir sous l’enseigne U express dans le courant du mois de février. Or, aucuns travaux n’ont été entrepris à ce jour , regrette une salariée, qui aimerait  être fixée rapidement pour retrouver une confiance qui s’effrite .

Les employés ont tenté en début de semaine une approche du repreneur potentiel, en vain.  Il nous est indiqué de prendre rendez-vous par courriel car un entretien direct n’est pas possible , note une hôtesse de caisse.

Selon un élu roscovite qui a analysé le dossier,  l’acte d’achat n’a pas été encore signé. Ce qui peut expliquer la situation. Contractuellement, l’employeur qui devrait verser les salaires demeure le propriétaire de l’enseigne précédente .

Parmi la population présente lors de ce rassemblement, un doute est exprimé.  Depuis la fermeture, je vais à Saint-Pol-de-Léon faire mes courses. Rien ne me permet d’affirmer que je reviendrai ici, sauf si les prix sont attractifs. 

Des éclaircissements souhaités

Des éclaircissements sont souhaités de la part du personnel, des élus et des habitants. Dans le courrier de l’avocat, dont copie a été remise à la presse, il est écrit :  La fermeture temporaire du magasin pour cause de travaux ne saurait utilement être invoquée par un employeur afin de se soustraire au paiement des salaires. À défaut de règlement immédiat de ces créances qui ont une nature alimentaire, nous saisirons en référé la juridiction prud’homale. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/une-confiance-qui-seffrite-les-salaries-de-lex-superette-casino-de-roscoff-dans-le-flou-cea3c188-e634-11ef-b3b7-f899c18cbdf1 

 

Ouest-France

Les associations morlaisiennes se réunissent pour rendre hommage aux migrants

Baptiste LE ROUZIC.

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Plusieurs associations du Pays de Morlaix se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Elles ont rendu hommage aux migrants, aux hommes, aux femmes et aux enfants qui ont fui la guerre ou la faim, pour trouver la mort ou la misère.

Des associations du Pays de Morlaix (Finistère) se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix, pour rendre hommage aux migrants, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières.

Des associations du Pays de Morlaix (Finistère) se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix, pour rendre hommage aux migrants, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. | OUEST-FRANCE

Une cinquantaine de personnes se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, juste devant la librairie Dialogues de la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Des associations se sont rassemblées pour revendiquer un accueil digne des enfants, des femmes et des hommes fuyant la guerre pour trouver une vie meilleure.

« Des êtres humains avec une histoire »

Environ 30 000 personnes sont mortes en traversant la Méditerranée, entre 2014 et 2024, selon l’OIM (Organisation internationale pour les migrations). « Ce ne sont pas des chiffres, insiste Paulette Gentet. Ce sont des êtres humains avec une histoire . »

Des fleurs ont été distribuées pour rendre hommage à ces destinées meurtries, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières du 6 février.

https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/les-associations-morlaisiennes-se-reunissent-pour-rendre-hommage-aux-migrants-53dc830e-e62f-11ef-a721-b0bb668bdebd

 

Ouest-France

L’élu communiste de Carhaix Pierre-Yves Thomas « salue » le vote de la censure par la députée

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Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal PCF à Carhaix (Finistère), félicite, dans un communiqué, la députée socialiste Mélanie Thomin qui a voté la censure dans le cadre de l’étude du budget.

Pierre-Yves Thomas salue le « courage politique » de la députée de la sixième circonscription du Finistère.

Pierre-Yves Thomas salue le « courage politique » de la députée de la sixième circonscription du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Dans un communiqué transmis vendredi 7 février 2025, le conseiller municipal communiste Pierre-Yves Thomas « salue le courage politique de Mélanie Thomin » pour avoir voté la censure du budget présenté par le gouvernement du Premier ministre François Bayrou « par conviction en respect de ses valeurs l’honore ».

La députée socialiste a expliqué son choix dans un communiqué mercredi 5 février. « Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème », soulignait-elle notamment.

« Il n’est jamais facile au sein d’un parti, d’un groupe, d’avoir une attitude dissonante de la majorité, relève Pierre-Yves Thomas. Oui ce budget est austéritaire et va peser lourd dans le quotidien des Françaises et Français. Ce budget épargne de mettre à contribution les plus fortunés et, dans la continuité du budget de Barnier, met à mal les services publics. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/lelu-communiste-de-carhaix-pierre-yves-thomas-salue-le-vote-de-la-censure-par-la-deputee-d8ed383a-e5f9-11ef-a721-b0bb668bdebd

 

Ouest-France

Locquénolé. Les plaisanciers veulent mieux gérer les corps-morts

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L’association compte 63 adhérents.

L’association compte 63 adhérents. | OUEST-FRANCE

L’assemblée générale de l’association des plaisanciers de Locquénolé s’est déroulée samedi dernier, à la salle des fêtes.

Guinal Brest, président, a rappelé les points importants : « La gestion des corps-morts reste un gros chantier. Les réunions commission des corps-morts pourraient être remises en place. Le non-respect de la vitesse reste préoccupant dans la zone réglementée. Le rangement des annexes, cale de Lorézic, reste anarchique, ainsi que l’hivernage. »

La municipalité demande  qui est responsable des corps-morts d’attente, la mairie ou l’association ? Il faut qu’on règle tout cela, notamment sur les responsabilités de chacun , affirme Francis Lebrault, maire. L’association compte 63 adhérents et le bilan financier est bon.  La cotisation de 20 € doit être remise avant le 1er mars. Ensuite, elle passera à 30 € , commente la secrétaire, Dominique Bivaud.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquenole-29670/les-plaisanciers-veulent-mieux-gerer-les-corps-morts-12c8e1ad-a3eb-4963-8045-856a2cb2b3fe

 

Ouest-France

Dans les monts d’Arrée, elles ont fait grève dans la plus grande mine métallurgique de France

L’écomusée des monts d’Arrée (Finistère) organise un cycle de rencontres et de conférences pour étudier la place et le rôle des femmes de ce secteur dans l’histoire. Le premier de ces rendez-vous, à Plounéour-Ménez, transportera l’auditoire à la fin du XIXe siècle, au cœur de la plus grande mine métallurgique de France…

L’écomusée des monts d’Arrée (Finistère) organise trois rendez-vous sur l’histoire des femmes dans les monts d'Arrée.

L’écomusée des monts d’Arrée (Finistère) organise trois rendez-vous sur l’histoire des femmes dans les monts d'Arrée. | OUEST FRANCE

L’écomusée des monts d’Arrée lance un cycle de conférences et de rencontres afin de décrypter la place des femmes dans la société rurale et l’empreinte qu’elles ont laissée dans l’histoire locale.

La première des trois rencontres prévues est une conférence organisée au Stal Café, à Plounéour-Ménez (Finistère), dimanche 23 février 2025, de 15 h à 17 h. Elle évoquera la grande grève des ouvrières dans les fonderies de Poullouaen, qui intervient en février 1767, ainsi que l’histoire de la Compagnie des mines de Basse-Bretagne.

Une grève dans la plus grande mine de France

 La conférence sera commentée par Vincent Daumas, historien spécialiste des mines de plomb argentifère en Bretagne et en Amérique du Sud, en présence de l’Association de sauvegarde de l’ancienne mine de Locmaria-Berrien , précise Antoine Leblond, de l’écomusée.

LIRE AUSSI : Finistère. Plomb, houille, étain… Déterrez le passé minier du département

En 1767, la Compagnie des mines de Basse-Bretagne exploite, depuis une trentaine d’années, les filons de plomb et d’argent situés à l’est des monts d’Arrée, dans les communes de Huelgoat, Locmaria-Berrien et Poullaouen.

« Il s’agit alors de la plus grande mine métallurgique de France. Elle emploie 2 000 personnes, mineurs, fondeurs, laveuses, bûcherons… Qui travaillent dans des conditions éprouvantes pour produire des lingots de plomb et d’argent. Alors que l’entreprise dégage une rentabilité exceptionnelle, une baisse de salaire est annoncée aux laveuses de Poullaouen. Ces dernières ne l’acceptent pas : c’est la grève », raconte Antoine Leblond.

Deux autres rencontres

La rencontre suivante a lieu dimanche 23 mars 2025, de 15 h à 17 h, à la salle des fêtes de Commana, en présence de la sociologue Anne Guillou, d’Amélie Garrot-Hascoët, coordinatrice de l’ouvrage, entourées de différents collecteurs et participantes.

« Pour nourrir notre réflexion et enrichir nos connaissances sur l’histoire des femmes et des ouvrières dans les monts d’Arrée, nous invitons deux historiens à venir en parler », précise Antoine Leblond.

Et enfin, dimanche 27 avril 2025, de 15 h à 17 h. la salle saint-Ildut, à Sizun, le travail des femmes dans la transformation linière sera abordé avec Andrée Le Gall-Sanquer, présidente de l’association Lin et Chanvre en Bretagne.

LIRE AUSSI : Histoires d’Ouest. « La petite Pauline », l’affaire des monts d’Arrée qui a fait le tour du monde

 Depuis le XVIe siècle, la partie nord des monts d’Arrée et le Nord Finistère sont une importante région de production textile en lin. Nous découvrons quelle était la place des femmes dans la production linière. Avec la mécanisation et l’industrialisation, introduites au XIXe siècle, ces pratiques évoluent. Ce sera l’occasion de comprendre comment ces changements ont redéfini le travail du lin et la place des femmes dans les sociétés rurales des monts d’Arrée , explique Antoine Leblond.

Les trois rencontres sont ouvertes à tous et gratuites.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/dans-les-monts-darree-elles-ont-fait-greve-dans-la-plus-grande-mine-metallurgique-de-france-45fcaf3c-e311-11ef-8dfe-c27f38ce14f2

 

Ouest-France

À Brest métropole, les déchets sont-ils ramassés assez souvent ?

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La fréquence de la collecte a été modifiée à l’automne 2024 avec un seul passage hebdomadaire. Certains élus des communes environnantes demandent un bilan après les changements. Il existe quelques points chauds mais globalement, la période de rodage est terminée.

Certains élus du Groupement indépendant des communes associées (Gica) ont demandé à Brest métropole de faire un bilan sur la collecte des déchets depuis les changements de novembre 2024.

Certains élus du Groupement indépendant des communes associées (Gica) ont demandé à Brest métropole de faire un bilan sur la collecte des déchets depuis les changements de novembre 2024. | OUEST-FRANCE

« On a accepté la réduction de la collecte des ordures mais, quelques mois après, on constate qu’il y a des points chauds dans les secteurs très denses. » Yves Du Buit, maire de Plouzané, vice-président de Brest métropole en charge des politiques de proximité, a demandé un bilan des nouvelles mesures adoptées par la collectivité, en novembre 2024.

Depuis l’automne, environ 47 000 foyers, sur les 118 000 que compte la métropole de Brest (Finistère) sont soumis à un nouveau rythme de collecte de leurs déchets ménagers. « Les bacs d’ordures ménagères et les bacs de collecte sélective, sont désormais collectés de manière alternée tous les quinze jours », indique Tristan Foveau, vice-président en charge de la gestion durable des déchets. D’une semaine à l’autre, le même jour, il faudra donc sortir soit sa poubelle jaune, soit sa poubelle bordeaux. Un calendrier avec les dates a été distribué aux habitants.

Les poubelles des collectifs débordent

Toute la métropole n’est pas concernée, le centre-ville de Brest, très urbanisé, devrait rester à un rythme hebdomadaire. L’ensemble des tournées sur les secteurs de Plouzané, Guilers, Bohars, Gouesnou, Guipavas, Le Relecq-Kerhuon, Plougastel-Daoulas et certains quartiers de Brest ont été modifiées. Le problème, constaté par de nombreux habitants de logements collectifs, c’est que les poubelles débordent par endroits. « Les conteneurs sentent mauvais. La présence des ordures pendant quinze jours attire les rats, témoigne une habitante. C’est un retour en arrière et une vraie dégradation pour les usagers. » Les sacs qui traînent sur le sol sont parfois éventrés. Lors du conseil de Brest métropole, le 31 janvier 2025, Yves Du Buit, porte-parole du Groupement indépendant des communes associées (Gica), a réclamé un état des lieux afin d’envisager des améliorations.

Seulement 300 réclamations

Tristan Foveau répond : « Sur les 47 000 foyers concernés, 300 nous ont appelés pour avoir des renseignements. Il y a eu un gros pic de réactions, début novembre, lors de la période de rodage, mais ça se tarit. » Quelques points chauds ont été détectés par les services. « Parfois, la collecte avait lieu le lundi matin alors que les commerçants sont fermés le dimanche, précise-t-il. On trace et on règle les problèmes au fur et à mesure. On a également travaillé avec les communes pour installer des points d’apport volontaires . »

Aujourd’hui, la collecte des biodéchets est organisée à Brest métropole (Finistère). | MARC OLLIVIER / OUEST FRANCE

L’élu tient à préciser que la collectivité est la dernière de Bretagne à être passée à ce rythme hebdomadaire. « Ces changements n’ont pas pour objectif de faire des économies, au contraire. Parallèlement, on a créé un nouveau service sur les biodéchets avec 700 abribacs installés dans la métropole en 2025. » Par ailleurs, 4 000 composteurs individuels ont été distribués : « On sent un vrai engouement et c’est ça de moins que l’on retrouve dans les poubelles classiques. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/a-brest-metropole-les-dechets-sont-ils-ramasses-assez-souvent-5884ef84-e217-11ef-b40c-22cc31255954

 

Ouest-France

Ils avaient arnaqué la Brittany Ferries de plus d’un million d’euros : les auteurs condamnés

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En 2011, la Brittany Ferries, compagnie maritime basée à Roscoff (Finistère), avait été victime d’une arnaque à un million d’euros. En avril 2024, trois hommes ont été condamnés pour ces faits, devant le tribunal judiciaire de Rennes.

Un navire de la compagnie maritime Brittany Ferries dans le port de Roscoff dans le Finistère.

Un navire de la compagnie maritime Brittany Ferries dans le port de Roscoff dans le Finistère. | KEVIN GUYOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est un jugement qui met un point final à une épopée judiciaire qui avait commencé en 2011. Ouest-France a récemment pris connaissance d’un jugement rendu par le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine) en avril 2024, qui concerne une arnaque à un million d’euros dont avait été victime la Brittany Ferries, compagnie de transport maritime basée à Roscoff (Finistère).

Un important travail d’enquête

Le 11 et le 29 novembre 2011, l’entreprise avait réalisé deux virements pour des factures, l’un de 378 046 € et l’autre de 679 933 € (1 057 979 € au total), à deux entreprises différentes, suite à une demande qui semblait provenir d’une cadre haut placée de l’entreprise. Les demandes étaient signées et tamponnées. Elles étaient en fait des faux.

Un gros travail d’enquête a été mené, entre la France et Israël notamment, en s’appuyant sur la téléphonie, mais aussi des adresses mails. Les enquêteurs ont pu établir que les deux entreprises bénéficiaires des virements « appartenaient à un même schéma financier ». Trois noms émergent d’hommes vivants en Israël. Aucun n’était présent à l’audience.

Jusqu’à trois ans de prison

Le tribunal a reconnu deux des hommes coupables « de blanchiment aggravé, concours en bande organisée à une opération de placement, dissimulation ou conversion du produit d’un délit ». Le premier a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis, le deuxième à deux ans avec sursis.

Le troisième, Zeev Berger, est condamné pour les mêmes faits, mais aussi pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit […], escroquerie en bande organisée ». Il prend trois ans de prison avec un mandat d’arrêt à son encontre et 300 000 € d’amende.

Le tribunal les a aussi déclarés « solidairement responsables du préjudice » subi par la Brittany Ferries, et les a condamnés à payer 1 057 979 €. Ils doivent également payer 2 000 € au titre des frais non payés par l’État et exposés par la compagnie maritime.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/transport-maritime/brittany-ferries/ils-avaient-arnaque-la-brittany-ferries-de-plus-dun-million-deuros-les-auteurs-condamnes-4da948fa-e549-11ef-a721-b0bb668bdebd

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Voeux du maire : un nouveau lotissement est en projet

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Brigitte Mel lors de la cérémonie des vœux.

Brigitte Mel lors de la cérémonie des vœux. | OUEST-FRANCE

Fidèles à la coutume, les vœux du maire se sont déroulés à la maison des associations le dernier week-end de janvier. Brigitte Mel a invité la population a « ne pas sombrer dans la sinistrose, qui empêche de penser et d’agir, nous devons faire preuve de lucidité et de courage sans désespérer. »

Elle a remercié les responsables d’activités et l’ensemble des bénévoles, grâce à qui il fait bon vivre dans la commune. « Notre souci est de garantir les services publics et de poursuivre nos investissements, afin de répondre aux enjeux actuels et à venir. » Elle a annoncé la réflexion engagée depuis le deuxième trimestre 2024, « d’un nouveau lotissement d’environ 40 maisons, qui, conformément aux choix d’urbanisme opérés antérieurement, se situerait sur les terrains achetés récemment par la commune au Nord du lotissement Stérec. » La commune réfléchit à l’organisation de ce lotissement, avec l’assistance du FIA, Finistère Ingénierie Assistance, et de son prestataire A3 Paysages. 50 potentiels acquéreurs se sont déjà fait connaître.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/voeux-du-maire-un-nouveau-lotissement-est-en-projet-1d6f428e-4e99-4e6b-971d-9cfdf1c1adc6

 

Ouest-France

Statu quo à la Chambre d’agriculture du Finistère : la liste FDSEA-JA reste majoritaire

Guillaume CHASSAING.

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La liste FDSEA-JA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles et Jeunes agriculteurs) l’emporte pour le collège des exploitants agricoles, à la Chambre d’agriculture du Finistère. La coordination rurale arrive en deuxième position devant la confédération paysanne.

La liste FDSEA-JA est arrivée en tête des élections à la Chambre d’agriculture du Finistère.

La liste FDSEA-JA est arrivée en tête des élections à la Chambre d’agriculture du Finistère. | OUEST-FRANCE

Les élections à la Chambre d’agriculture du Finistère ont livré leur verdict ce jeudi 6 février 2025. L’équilibre entre les trois syndicats en lice reste le même que lors du scrutin 2019, au sein du collège des chefs exploitants et assimilés (18 sièges) : 13 sièges pour la liste FDSEA-JA, 3 sièges pour la Coordination rurale et 2 sièges pour la Confédération paysanne.

Comme il y a six ans, la liste FDSEA-JA a emporté cette élection en obtenant 1 581 voix, soit 45,29 % des suffrages (contre 49,01 % en 2019). La Coordination rurale arrive à la deuxième place avec 1 175 voix, soit 33,66 % (contre 34,49 % en 2019) et la Confédération paysanne : 735 voix, soit 21,05 % (contre 16,50 % en 2019).

À noter que la participation enregistre une hausse par rapport à 2019 en s’établissant à 51,2 % (contre 50,20 % en 2019). Dans le détail, sur les 6 941 inscrits, 3 552 agriculteurs ont voté et 3 491 suffrages exprimés ont été comptabilisés.

« Continuer d’être présents sur le terrain »

« Ces résultats sont une satisfaction pour nous, qui formons une équipe renouvelée, confie Jean-Alain Divanach, tête de liste FDSEA-JA. Mais je veux également mettre en avant l’augmentation du taux de participation par rapport à 2019. »

« La campagne a été un moment fort, mais le travail dure six ans, rappelle l’agriculteur de Plonévez-Porzay, âgé de 59 ans. Nous voulons continuer d’être présents en permanence sur le terrain auprès des agriculteurs. Il est également nécessaire de poursuivre le travail avec l’administration notamment pour mettre en œuvre la simplification administrative, une fois que la loi sera votée. Il faut que cela avance et que du concret arrive dans les fermes. »

À noter enfin que Jean-Alain Divanach (FDSEA 29), Yann Le Gac (Jeunes agriculteurs), Sébastien Abgrall (Coordination rurale), Véronique Le Floc’h-Bleunven (Coordination rurale) et Julien Tallec (Confédération paysanne) seront les élus finistériens à la Chambre régionale d’agriculture.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/statu-quo-a-la-chambre-dagriculture-du-finistere-la-liste-fdsea-ja-reste-majoritaire-5fcc05f8-e4af-11ef-b1f3-9734878e39a5

 

Ouest-France

Courrier antisémite envoyé à un Breton : « Cela rappelle une des pires périodes de notre histoire »

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Ce mercredi 5 février 2025, la fédération du Finistère du parti communiste français apporte son soutien à Claude Isaac Borreda. Cet habitant d’Audierne, fils et petit-fils de déportés, a reçu dans sa boîte aux lettres, quelques jours plus tôt, un courrier anonyme d’insultes antisémites.

Ismaël Dupont, secrétaire de la fédération du Finistère du parti communiste français (PCF).

Ismaël Dupont, secrétaire de la fédération du Finistère du parti communiste français (PCF). | OUEST-FRANCE

Dans un communiqué publié ce mercredi 5 février 2025, la fédération du Finistère du parti communiste français (PCF) apporte son soutien à Claude Isaac Borreda et plus largement « à toutes les victimes d’actes et propos antisémites ».

Cet habitant d’Audierne de 67 ans, fils et petit-fils de déportés, également maître de conférences au Mémorial de la Shoah à Paris, a reçu dans sa boîte aux lettres, le 1er février, un courrier anonyme d’insultes en lien avec ses origines juives. Un acte « odieux, lâche et méprisable » qui rappelle « une des pires périodes de notre histoire », s’alarme le PCF qui tient à dire sa « révolte » et son « inquiétude ».

« Refuser toute banalisation »

« Nous exprimons à Claude Isaac Borreda toute notre sympathie, et la détermination des communistes à dénoncer toute forme d’antisémitisme et à refuser toute banalisation en la matière. » Le parti salue également « l’abnégation et le courage » du sexagénaire « de continuer à passer la mémoire de la déportation, de la résistance au nazisme et à l’antisémitisme, en ces temps troublés et inquiétants où ce travail de mémoire est si indispensable ».

Claude Isaac Borreda a déposé plainte le 1er février. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

https://www.ouest-france.fr/societe/antisemitisme/courrier-antisemite-envoye-a-un-breton-cela-rappelle-une-des-pires-periodes-de-notre-histoire-e9eec26e-e3e9-11ef-b1f3-9734878e39a5

 

Ouest-France

Tréduder. La brebis attaquée par des chiens retrouvée morte

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Des trois brebis blessées par des chiens, la semaine dernière, une d’elles n’a pas survécu de ses blessures et a été retrouvée morte, lundi, par son propriétaire. Celui-ci avait porté plainte, la semaine dernière, auprès de la gendarmerie et un signalement avait été fait auprès du garde champêtre, policier rural, par un élu de la commune.

Après la consultation du vétérinaire, le professionnel de santé des animaux a émis de sérieuses réserves quant à la viabilité des agneaux portés par les deux brebis « qui ont supporté des blessures et un traumatisme sévère. »

Le propriétaire des chiens après avoir expliqué que ceux-ci avaient « le droit de se promener et de jouer », a difficilement été rappelé à l’ordre et à la raison par les élus de la commune. Un arrêté a été pris, ainsi qu’une expertise des chiens demandée. Le propriétaire assure qu’il a mis une muselière à ses animaux.

Ces mêmes chiens avaient tué, il y a deux ans, une brebis, mais la propriétaire n’avait pas porté plainte. En revanche, en 2015, un cycliste, Michel L’Hénoret, avait été attaqué aux jambes alors qu’il passait sur la départementale, il avait porté plainte.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treduder-22310/la-brebis-attaquee-par-des-chiens-retrouvee-morte-53aeef98-4122-453b-94ad-95ea66cffaf5

 

Ouest-France

Budget 2025 : la députée finistérienne Mélanie Thomin censure et s’en explique

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La députée (PS) de la circonscription du Châteaulin – Carhaix (Finistère), Mélanie Thomin, a censuré le budget 2025 présenté par le gouvernement de François Bayrou, mercredi 5 février 2025, à l’Assemblée nationale. Elle s’en explique dans un communiqué.

La députée du Finistère, Mélanie Thomin.

La députée du Finistère, Mélanie Thomin. | ARCHIVES GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

La députée (PS) de la circonscription du Châteaulin – Carhaix (Finistère), Mélanie Thomin, a censuré le budget 2025 présenté par le gouvernement Bayrou, mercredi 5 février 2025, à l’Assemblée nationale. «  Après des efforts de compromis, mon choix est avant tout celui des convictions », explique-t-elle dans un communiqué.

« Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème »

En deux pages, elle détaille sa décision : « Je mesure l’importance de ce vote. Je m’inquiète encore davantage des conséquences de l’adoption de ce budget sur la vie quotidienne de nos concitoyens […] Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème. Malgré des avancées concrètes obtenues, le compte n’y est pas. ».

Lire aussi : Budgets 2025 : François Bayrou échappe à la censure et dégaine un troisième 49.3

De son côté, Renaissance Finistère (groupe présidentiel) dénonce « l’irresponsabilité politique de la députée Mélanie Thomin » qui « fait le choix de l’obstruction et du blocage ». Et le groupe l’assure : « Ce vote n’a qu’un objectif : ajouter du chaos institutionnel ». 

https://www.ouest-france.fr/economie/budget-collectivites-etat/budget-2025-la-deputee-finisterienne-melanie-thomin-censure-et-sen-explique-b64cf23e-e3f1-11ef-95b5-abc03fff97b2

 

Ouest-France

Projet éolien à Berrien : la préfecture du Finistère s’oppose à l’installation d’un mât de mesure

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La société WKN souhaite installer un mât de mesure à Berrien (Finistère) pour vérifier la faisabilité d’un projet éolien. Mais les services de l’État s’opposent à l’installation de ce mât.

La société WKN, qui envisage un projet éolien à Berrien, se heurte à une décision de la préfecture.

La société WKN, qui envisage un projet éolien à Berrien, se heurte à une décision de la préfecture. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Cet automne, la société WKN a déposé une déclaration de travaux à la municipalité de Berrien (Finistère), dans les monts d’Arrée, pour l’installation d’un mât de mesure. Ce mât a pour objectif de vérifier la faisabilité d’un projet éolien, dont les contours ne sont pas connus, dans le lieu-dit Keraden (Finistère). Cette déclaration de travaux a ensuite été transmise à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), service de la préfecture du Finistère.

En ce début février 2025, les élus ont décidé de communiquer : « Les services concernés de la préfecture du Finistère, la DDTM ainsi que l’Architecte des bâtiments de France (ABF) ont émis un avis défavorable à l’implantation de ce mât. » Cet avis a en fait été pris à la mi-décembre 2024.

La qualité du paysage des monts d’Arrée mise en avant

Plus précisément, selon nos informations, la préfecture a fait savoir son opposition à la déclaration préalable, dans un arrêté. Les services de l’État considèrent que ce projet d’installation de mât pourrait nuire à la qualité paysagère des monts d’Arrée et pourrait porter atteinte à l’intérêt et à l’aspect des lieux. L’Architecte des bâtiments de France avait émis un avis défavorable.

« Cet avis est en accord avec la position adoptée par une très large majorité du conseil municipal, par le vote d’une motion lors du conseil municipal du 25 juillet 2024, marquant son opposition à tout projet éolien dans la commune », écrivent les élus. La motion a été adoptée à 13 voix pour et 3 voix contre, donc celle du maire Hubert Le Lann.

Une décision préfectorale qui satisfait Sylvie Manzoni, membre d’Arrée résistance rurale, association d’opposants au projet. « Ce n’est pas pour autant que la partie est gagnée. On ne lâche pas et on marche main dans la main avec les élus qui sont contre le projet, explique-t-elle ce 5 février 2025, avant de préciser : « On doit rencontrer WKN ce mois-ci pour savoir quel est leur projet. »

Contactée, la société WKN n’a pas à cette heure donné suite à notre sollicitation.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/projet-eolien-a-berrien-la-prefecture-du-finistere-soppose-a-linstallation-dun-mat-de-mesure-be81d0f4-e3cf-11ef-b1f3-9734878e39a5

 

Ouest-France

Retour sur le parcours de Michel Simon, fondateur de l’entreprise de pneus, créée « dans un gourbi »

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Michel Simon, fondateur de l’entreprise de pneus Simon, basée à Morlaix (Finistère), est décédé, lundi 3 février 2025. En 2024, il avait fêté les 50 ans de sa société. Retour sur son parcours à travers les archives de Ouest-France.

Michel Simon a créé l’entreprise de pneumatiques Simon.

Michel Simon a créé l’entreprise de pneumatiques Simon. | AUDREY SOKOL

« Michel Simon a consacré toute sa vie à construire et à faire grandir l’entreprise de pneumatiques Simon, avec une vision, un engagement et une passion inébranlables. » Le groupe Simon, basé à Morlaix (Finistère), a annoncé le décès de son fondateur, à l’âge de 78 ans, ce lundi 3 février 2025. Ouest-France replonge dans ses archives, où le parcours du chef d’entreprise était régulièrement raconté.

Les débuts dans « un gourbi »

En 2014, il avait raconté ses débuts à un journaliste de Ouest-France. Voici ce que nous avions écrit. « C’était en janvier 1974. À 28 ans, Michel Simon se lance dans l’aventure du pneumatique avec son épouse. Son atelier ? Une ancienne fabrique de bonbons dans le quartier de la gare à Morlaix. « Un gourbi avec un minimum de matériel, où je démontais et montais moi-même les pneus. Je me souviens d’un client en particulier, artiste peintre italien de renommée internationale, qui arrivait avec sa Rolls-Royce. »» L’article décrit Michel Simon comme « un patron naturellement discret, natif de la zone légumière du Léon ».

Le groupe fait alors des pneus pour des camions, des engins de chantier, des tracteurs et remorques. En 2015, il entre à hauteur de 70 % dans le capital de la Société lyonnaise de pneumatique et d’accessoire. « C’est LE spécialiste du pneu hiver dans la région Paca, où nous étions absents. Cette acquisition majeure est une vraie valeur ajoutée pour nous dans un segment où on n’avait aucun savoir-faire », avait alors expliqué Michel Simon.

« Développer le mode collaboratif »

La même année, il s’associe à un autre groupe spécialiste du pneu : Chouteau, basé à Niort. Ouest-France expliquait ainsi ce mariage : « Michel Simon ne veut pas passer pour un ogre à l’appétit insatiable. « Mon principe est de développer le mode collaboratif en s’appuyant sur les valeurs locales comme Chouteau pneus », explique-t-il. En fin stratège, l’homme d’affaires, diplomate discret, avoue « que nous n’avions aucune chance en allant seul conquérir ce secteur ». […] Une collaboration qui permet aussi à Michel Simon et Marie-Christine Billaud (PDG de Couteau) de devenir réciproquement président et vice-président de la marque commerciale Profil +, premier réseau indépendant du pneu en France, co-créé par Michel Simon et 15 autres professionnels du pneu. »

Une autre activité du groupe était le rechapage, la réparation de pneus usés, dans une usine basée à Plomelin, nommée Atlantique Bretagne rechapage que Michel Simon avait acheté en 1986. En 2022, nous y avions fait un reportage. Sa mission : donner une deuxième vie aux pneus usés de poids lourds et engins agricoles. Voici ce que nous avions alors écrit : « « Malgré les 1 300 salariés du groupe, l’usine a su garder l’esprit familial des PME, se réjouit Nicolas Friedrich, responsable marketing et logistique. Nous avons beaucoup d’autonomie et un directeur disponible et à l’écoute.  » »

À 50 ans, 1 400 salariés en France

En septembre 2024, pour les 50 ans du groupe, nos confrères d’API avaient raconté cette fête : « Cinquante ans après sa création par Michel Simon à Morlaix, le groupe familial éponyme est devenu leader français du négoce indépendant du pneumatique et premier acteur hexagonal indépendant du rechapage de pneumatiques poids lourds. L’ensemble de ces activités génère aujourd’hui plus de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, un revenu qui a doublé depuis 2015, année des deux derniers rachats d’envergure opérés par le groupe. […] Le groupe emploie 1 400 salariés en France, dont 500 au sein de ses différents sites en Bretagne. À Morlaix, qui reste le centre de décision du groupe, une cinquantaine de salariés travaillent au siège social. »

Les funérailles de Michel Simon seront célébrées samedi 8 février 2025, à 14 h 30, en l’église Saint-Mathieu de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/retour-sur-le-parcours-de-michel-simon-fondateur-de-lentreprise-de-pneus-creee-dans-un-gourbi-965a7a88-e3dc-11ef-95b5-abc03fff97b2

 

Ouest-France

Le bistrot du musée a trouvé repreneur à Guimaëc

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De nouvelles perspectives de petite restauration s’ouvrent à Guimaëc (Finistère). Le conseil municipal vient de signer deux conventions d’occupation temporaires du domaine public au Prajou et à Poul Rodou.

Le bistrot de l’espace Ar Vagajenn devient le No Stress Café, il ouvrira vendredi 7 février.

Le bistrot de l’espace Ar Vagajenn devient le No Stress Café, il ouvrira vendredi 7 février. | OUEST-FRANCE

Il y a du nouveau dans la commune de Guimaëc, dans le Finistère. Propriété de la commune, le bistrot de l’espace Ar Vagajenn du musée rural au Prajou, change de main. Anciennement Le Dilestran, exploité jusqu’à il y a six mois par l’association éponyme, il vient de changer d’exploitant. « Nicolas Geffroy reprend l’espace, il envisage de proposer un service de petite restauration comme il le fait déjà au Moulin de la Rive dans le cadre du Bouiboui », indique le maire, Pierre Le Goff, lors du conseil municipal du 4 février 2025.

Lire aussi : Après les vœux, qu’est-ce qui attend Guimaëc en 2025 ?

Une convention d’occupation du domaine public a été confiée à la microentreprise Le No Stress Café pour un an. La redevance a été fixée à 1 500 €. « Il ouvrira vendredi 7 février. »

Une deuxième convention concerne, cette fois-ci, le renouvellement d’une occupation de mai à septembre à la guinguette La Renouée dans l’espace situé au niveau de l’ancien moulin de Poul Rodou. La redevance a été fixée à 1 000 €.

Des bâtiments globalement performants

Baisse des consommations d’énergie de 35 % depuis 1995, et près de 40 % des énergies fossiles, une consommation d’eau également à la baisse de 23 %. Les chiffres dévoilés par le rapport de Tanguy Ewen, technicien de l’agence de conseil en énergie Heol sont éloquents. « Tous les bâtiments sont globalement performants, les consommations sont en baisse alors que la commune a augmenté sa surface chauffée de 7 %. »

Seul le poste des carburants, pour les véhicules des services techniques, a augmenté de 19 %, mais il s’est stabilisé depuis 2019. « Dans le cadre de la transition énergétique, Guimaëc a atteint une grande partie de ses objectifs en 2030. »

Boucle piétonne et city-stade

Les travaux de la boucle piétonne autour du bourg sont achevés depuis un mois. « Il reste quelques finitions ainsi que cette dernière régularisation après l’achat par la commune de deux parcelles agricoles situées à Rupont », détaille le maire. Il est proposé d’indemniser, à hauteur de 1 000 €, l’exploitant pour qu’il résilie ses baux.

Le plan de financement du projet de city-stade prévu à Pont Prenn, près du terrain de foot, s’équilibre à 76 000 €. Une subvention de 55 000 € sera sollicitée auprès de l’Agence nationale du sport.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/le-bistrot-du-musee-a-trouve-repreneur-a-guimaec-ebd9bed0-e3b2-11ef-8dfe-c27f38ce14f2

 

Ouest-France

À Perros-Guirec, la Fête des vieux gréements en péril, une réunion de la dernière chance vendredi

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Chaque été, l’association des vieux gréements de Ploumanac’h met à l’honneur les unités anciennes du Trégor, et plus spécifiquement de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) lors d’une fête mémorable. Mais depuis trois ans, l’association cherche un nouveau souffle et à constituer un nouveau bureau, sans succès. Vendredi 7 février 2025, une réunion de la dernière chance sera organisée à la maison des Traouïero. En l’absence d’une relève, l’association sera dissoute.

Malgré un enthousiasme du public, les vieux gréements pourraient ne pas revenir l’année prochaine à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor).

Malgré un enthousiasme du public, les vieux gréements pourraient ne pas revenir l’année prochaine à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE

Voilà maintenant trois ans que les cadres des Vieux gréements de Ploumanac’h cherchent un nouveau souffle. Trois ans que les membres de l’association de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) tirent la sonnette d’alarme, cherchant à renouveler les membres du bureau. Ils organiseront une réunion de la dernière chance à 18 h, vendredi 7 février 2025, à la maison des Traouïero de Perros-Guirec. « Si personne ne se propose pour rejoindre le conseil d’administration, l’association pourrait être dissoute lors de cette AG », souffle Elda Daude, membre du conseil d’administration.

La plus ancienne fête maritime du secteur

En février 2024, déjà, le président de l’époque évoquait le risque de disparition de cette association qui, chaque été, organise la Fête des vieux gréements dans le port de Ploumanac’h. Un bel événement qui permet de mettre en valeur le patrimoine nautique du Trégor-Goëlo dans un cadre de rêve, qui pourrait disparaître en même temps que l’association. « C’est la plus ancienne fête maritime du secteur, ça serait vraiment triste de la voir disparaître », reprend Elda Daude.

Lire aussi : À Perros-Guirec, après 41 ans d’existence, la fête des vieux gréements pourrait tomber à l’eau

La présidente des Vieux gréements estime pourtant que l’association est saine et dispose de nombreux atouts : une fête déjà établie et reconnue dans le milieu maritime, une large équipe de bénévoles prêts à mettre la main à la pâte lors des événements et des navires typiques des côtes trégorroises mobilisés chaque année. « Ce qui nous manque, ce sont des personnes prêtes à s’investir dans l’organisation de l’association et de cette fête. Des gens prêts à prendre des responsabilités au sein du conseil d’administration et dans les commissions. Sans ça, on ne pourra pas survivre. »

Lire aussi : « Les responsabilités font peur » : à Perros-Guirec, les associations peinent à se renouveler

Les membres du bureau ne se représenteront pas à leurs postes lors de l’assemblée générale de vendredi. La tenue de la 42e édition de la Fête des vieux gréements dépendra donc des bonnes volontés qui émergeront peut-être pendant cette réunion.

Vendredi 7 février 2025, à 18 h, assemblée générale de l’association des Vieux gréements de Perros-Guirec, à la maison des Traouïero, 76, rue Gabriel-Vicaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/a-perros-guirec-la-fete-des-vieux-greements-en-peril-une-reunion-de-la-derniere-chance-vendredi-bf324ef4-e39b-11ef-95b5-abc03fff97b2

 

Ouest-France

Mineur non accompagné en Bretagne, il gagne une médaille d’or au Concours des métiers

Camille PINEAU.

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Dramane Touré, élèves en deuxième année de CAP grand âge au lycée Kerraoul, à Paimpol (Côtes-d’Armor) vient de finir sur la première place du podium du Concours des métiers, à Saint-Brieuc. Une réussite, pour celui qui est arrivé seul en France, il y a moins de deux ans.

Dramane Touré, entouré d’Odile Roulier et de Marion Desmarchelier, ses professeures, qui l’ont coaché, à Paimpol (Côtes-d’Armor).

Dramane Touré, entouré d’Odile Roulier et de Marion Desmarchelier, ses professeures, qui l’ont coaché, à Paimpol (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE

Dramane Touré a la victoire modeste. Médaille autour du cou et léger sourire aux lèvres, il a célébré, en compagnie de ses professeurs et de ses camarades de classe, mardi 4 février 2025, sa première place régionale au Concours des métiers (anciennement appelé Olympiades des métiers) dans la catégorie « Aide à la personne ». « C’était un peu dur mais pas trop », décrit l’élève en deuxième année de CAP grand âge au lycée Kerraoul, à Paimpol (Côtes-d’Armor).

« Il a de l’empathie et le sens de l’observation »

Odile Roulier, professeure de sciences et techniques médico-sociales dans ce CAP créé il y a deux ans, est « très fière » de lui. « Il a gagné car il a de l’empathie pour les patients et le sens de l’observation. On sent qu’il comprend vite », assure-t-elle.

Lire aussi : Entre rêve de foot et galères administratives : l’impossible parcours de ce mineur isolé en Bretagne

Dramane Touré a un parcours atypique, qui a peut-être contribué à développer ses qualités personnelles. L’élève est arrivé en France il y a moins de deux ans, le 6 octobre 2023. Mineur non accompagné fuyant la Côte d’Ivoire, il a rapidement été pris en charge par des associations. En janvier 2024, il intégrait la formation du lycée polyvalent paimpolais. Sa professeure principale, Marion Desmarchelier, se souvient : « Ses camarades étaient tous en stage au moment de son entrée dans le certificat d’aptitude professionnelle. Donc, il a commencé par là aussi, en intégrant directement un Ehpad. Il a ensuite rattrapé le trimestre manqué. »

Qualifié pour les épreuves nationales à Marseille

Naturellement, l’élève a dit « oui » quand on lui a proposé de prendre part au Concours des métiers, dans une catégorie qui n’avait jamais été représentée jusqu’à aujourd’hui. Le lycée paimpolais était en charge de la préparation des épreuves. Ces dernières consistaient en une mise en situation d’interventions auprès de personnes âgées. Les épreuves ont duré trois jours, du 29 au 31 janvier, au parc des expositions de Brézillet, à Saint-Brieuc. « La Région avait cette volonté de mettre ces métiers du soin en avant, décrit Céline Vergnault, directrice des formations au lycée Kerraoul. Ils sont en tension, il faut les valoriser. »

Malgré le public présent pendant les épreuves, le jeune homme ne s’est pas laissé gagner par le stress. Il est maintenant qualifié pour les épreuves nationales, en octobre, à Marseille. D’ici là, il espère bien valider son CAP « avec la mention Très bien » et continuer les études, jusqu’à devenir aide-soignant. « Ensuite, avec quelques années d’expérience, il passera peut-être les concours d’infirmier », prédit Odile Roulier, ambitieuse pour deux.

Elle espère que la bonne intégration de son élève en France lui permettra de franchir un autre obstacle : celui de l’obtention de ses papiers. Soutenu, Dramane Touré n’attend que cela pour accomplir son rêve, qu’il énonce à voix haute : « Travailler, me marier et avoir des enfants. »

https://www.ouest-france.fr/formation/olympiades-des-metiers/mineur-non-accompagne-en-bretagne-il-gagne-une-medaille-dor-au-concours-des-metiers-6161e4e2-e30a-11ef-95b5-abc03fff97b2

 

Le Diben mardi 04 février 2025

Plougasnou. MATCH d'IMPRO Plougasnou samedi 1er février 2025

Organisé par l'association "La Pile d'Assiettes" le Match entre La Dim Trim de Morlaix et Le Colibri de Saint-Brieuc a ravi le public venu en nombre.

Diaporama : https://youtu.be/Zp8YEmf9jKs?si=NMtTWMCwlMLLrlWh

 

Ouest-France

À Morlaix, l’Espace des sciences dépasse les attentes et prépare sa première exposition temporaire

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Lors du conseil de Morlaix communauté (Finistère) du 3 février 2025, un bilan a été fait sur la fréquentation de l’Espace des sciences, depuis son ouverture le 2 juillet 2024. Et il est très positif.

L’une des salles de l’Espace des sciences à Morlaix (Finistère).

L’une des salles de l’Espace des sciences à Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis son ouverture, l’Espace des sciences à Morlaix a accueilli plus de « 37 148 visiteurs », a annoncé avec fierté Nathalie Bernard, vice-présidente chargée du tourisme au sein de Morlaix communauté, lors du conseil d’agglomération, lundi 3 février 2025.

Elle précise : « Nous avons fait le double de ce que nous pensions faire, par rapport à l’estimation de départ. Cet équipement rencontre un vrai succès. » Parmi ces visiteurs, 7 584 ont utilisé les billets offerts par Morlaix communauté. L’élue rappelle d’ailleurs qu’ils sont valables jusqu’au 23 février. Après sa fermeture annuelle, l’Espace des sciences rouvre ses portes samedi 8 février.

Les visites ont généré 197 172 € de recettes.

L’élue a également annoncé une « exposition temporaire sur le TGV à venir », en mai.

https://www.ouest-france.fr/partenaires/espace-des-sciences/a-morlaix-lespace-des-sciences-depasse-les-attentes-et-prepare-sa-premiere-exposition-temporaire-a5b6b2ac-e266-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

Reconversion de la friche Tilly-Sabco à Guerlesquin : une nouvelle étape franchie

Sarah HUMBERT.

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Les choses avancent, petit à petit. Lors du conseil du 3 février 2025, les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont voté une délibération qui va faire avancer la reconversion de la friche Tilly-Sabco, à Guerlesquin.

L’abattoir de volailles Tilly Sabco à Guerlesquin (Finistère) a fermé ses portes en 2018.

L’abattoir de volailles Tilly Sabco à Guerlesquin (Finistère) a fermé ses portes en 2018. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La délibération était un peu technique, mais l’objectif est simple : offrir un renouveau à la friche de Tilly Sabco, à Guerlesquin (Finistère). Le lieu, un abattoir de volailles de 17 ha, dont l’ancienne usine de 25 000 m² en centre-bourg a fermé en 2018.

« On espère aller assez vite »

Lors du conseil, lundi 3 février 2025, les élus de Morlaix communauté se sont prononcés en faveur d’une « procédure de tiers demandeurs, indique Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie, pour une cessation d’activité ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) ».

Concrètement, le liquidateur de l’entreprise, pour procéder à la vente officielle, souhaite être libéré de toute responsabilité relative à la pollution dans le cadre d’une cession du site à l’euro symbolique. Pour ce faire, la cessation d’activités relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement doit être faite. L’ancien propriétaire n’avait pas fait les démarches, c’est pourquoi Morlaix communauté se tourne vers cette procédure de tiers demandeur, avec l’établissement public foncier (EPF), qui l’accompagne dans le projet.

Cette étape, indispensable, va permettre d’avancer dans la reconversion du lieu. Ainsi, l’EPF pourra, « pour le compte de Morlaix communauté, mener les études et dépolluer, déconstruire et faire des aménagements sur le site. […] On espère aller assez vite, dès que nous serons propriétaires », indique la vice-présidente.

Un projet repéré par le gouvernement

Pour rappel, le site a été retenu par le gouvernement en avril 2024 pour bénéficier d’un accompagnement particulier, afin de faciliter l’installation d’une nouvelle activité. En France, 55 sites ont été sélectionnés, dont deux en Bretagne. Le montant attribué à la friche Tilly-Sabco n’est pas encore connu, mais on sait déjà que l’enveloppe globale, pour les 55 sites, s’élève à 450 millions d’euros.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/reconversion-de-la-friche-tilly-sabco-a-guerlesquin-une-nouvelle-etape-franchie-cdddef84-e2d4-11ef-b1f3-9734878e39a5

 

Ouest-France

Morlaix communauté va-t-elle mettre de l’argent dans le stade Arkea Park, à Brest ?

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Lors du conseil de Morlaix communauté (Finistère), lundi 3 février 2025, les élus se sont prononcés sur une délibération qui concerne le projet de nouveau stade à Brest, l’Arkea Park. On vous explique pourquoi.

Le projet de stade du Froutven à Guipavas (Finistère).

Le projet de stade du Froutven à Guipavas (Finistère). | OUEST-FRANCE

Morlaix communauté (Finistère) va-t-elle participer, financièrement, à la construction du futur stade de Brest, l’Arkea Park, situé au Froutven, à Guipavas ? La réponse est non, le président de l’agglomération, Jean-Paul Vermot, l’a confirmé, mardi 4 février 2025, au lendemain du conseil communautaire.

Cependant, les élus ont approuvé l’entrée de la Sempi (la société d’économie mixte de portage immobilier), dont Morlaix communauté est actionnaire, au capital de la société chargée de la construction et de l’exploitation du complexe sportif à venir. Jean-Paul Vermot vulgarise : « La Sempi doit demander l’avis de ses actionnaires. On ne nous demandera pas d’argent et, à cette heure, un soutien financier au projet n’est pas envisagé. » La délibération a été adoptée à l’unanimité. Le coût du stade est estimé à 106,5 millions d’euros, dont 30 millions d’argent public. C’est une société publique locale (SPL) qui portera le projet, et trois sociétés d’économie mixte, dont la Sempi, vont mettre la main à la poche.

Pour rappel, Morlaix communauté a investi au capital de la Sempi en septembre 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-va-t-elle-mettre-de-largent-dans-le-stade-arkea-park-a-brest-703bd092-e2f4-11ef-b1f3-9734878e39a5

 

Ouest-France

Cette agglo veut chauffer hôpital, écoles et habitats avec du bois local et sa propre chaufferie

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Dans les prochains mois, une chaufferie biomasse devrait commencer à sortir de terre près du stade Aurégan, à Morlaix (Finistère). L’objectif est de chauffer l’hôpital à proximité, mais aussi des écoles ou encore des équipements sportifs.

Un exemple du type de bois qui pourrait être utilisé dans la chaufferie biomasse à venir près du stade Aurégan à Morlaix, dans le Finistère (photo d’illustration).

Un exemple du type de bois qui pourrait être utilisé dans la chaufferie biomasse à venir près du stade Aurégan à Morlaix, dans le Finistère (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ça va chauffer à Morlaix (Finistère) et autour, mais c’est plutôt positif. Lundi 3 février 2025, lors du conseil communautaire, les élus ont validé une première étape, en vue de construire une chaufferie biomasse. Le projet se veut ambitieux et devrait s’installer à proximité du stade Aurégan. Cette chaufferie biomasse, avec son potentiel de chaleur « de 14 000 mégawatt-heures », pointe Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie, pourrait alimenter en chauffage l’hôpital, le lycée Tristan-Corbière, le collège du Château, les équipements du stade Aurégan, et pourquoi pas de l’habitat. Environ 80 % de la production serait destinée à des bâtiments publics.

Créer une filière d’agroforesterie

Se chauffer via cette méthode devrait permettre « d’éviter 2 373 tonnes équivalents carbone », et est moins coûteux que d’autres solutions. La collectivité voit même déjà plus loin, dans ce cercle vertueux, car elle ambitionne d’utiliser au maximum du bois local pour cet équipement. Elle sait déjà qu’elle peut s’appuyer sur 1 500 tonnes de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) Coat bro Montroulez, basée à Pleyber-Christ, soit 30 % du poids attendu. Pour les 3 500 autres tonnes nécessaires, elle souhaite se reposer, notamment, sur l’agroforesterie.

La vice-présidente indique : « Cela va nous amener à réfléchir à structurer une vraie filière sur le territoire, en tirant parti du bois de bocage, puisqu’on amène les agriculteurs à la construction de talus et à planter des haies sur ces talus. » Cette filière pourrait permettre d’apporter « de la valeur ajoutée aux agriculteurs qui acceptent de faire des talus et de planter des haies », note-t-elle.

Une filiale d’EDF comme partenaire

Dans le détail, pour voir aboutir ce projet, les élus ont voté une prise de participation de la SAS Nerzh Bro Montroulez, « l’organe énergie de Morlaix communauté », vulgarise Solange Creignou, au capital d’une SAS fille, qui n’a pas encore de nom. Cette dernière, que l’on peut aussi nommer société de projet, « sera en charge du financement, de la construction, de l’installation, de l’exploitation de production d’énergie renouvelable ». Dalkia, filiale d’EDF, sera également de la partie. C’est pour s’assurer de garder la main sur certaines décisions, comme la provenance du bois, que Morlaix communauté, via Nerzh Bro Montroulez, investit justement. Elle injectera 51 000 € en 2025 au capital, puis 119 000 € en 2026, et 560 000 € la même année, pour un dépôt en compte courant d’actionnaire et 240 000 € en 2027, au même titre. La filiale d’EDF amènera 800 000 € au capital social, puis 3 200 000 € en dépôt de compte courant d’actionnaire. « C’est Dalkia qui portera la majorité de l’investissement », confirme la vice-présidente.

Une fin des travaux espérée en octobre 2027

Solange Creignou annonce déjà une fin des travaux en octobre 2027, « si tout va bien », nuance-t-elle. Au terme de la présentation, Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau, a souligné : « Il ne faut pas, vue la puissance de la chaufferie, s’empêcher de livrer d’autres clients comme l’IME (Institut médico-éducatif) à proximité, la gendarmerie, l’école du Vélery. »

La délibération a été adoptée, malgré une abstention de Jean-Laurent Hamon, élu communautaire, qui avait posé des questions sur Dalkia.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/cette-agglo-veut-chauffer-hopital-ecoles-et-habitats-avec-du-bois-local-et-sa-propre-chaufferie-b3183316-e249-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

Entre Morlaix et Brest, bientôt 15 liaisons de train supplémentaires par jour

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À partir de septembre 2026, la liaison en TER (Train express régional) entre Morlaix et Brest (Finistère), devraient connaître une hausse importante, de l’ordre de 15 trajets en plus par jour.

Un TER en gare de Rennes, en Ille-et-Vilaine (photo d’illustration).

Un TER en gare de Rennes, en Ille-et-Vilaine (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST FRANCE

Il y avait des délibérations relatives à la mobilité, lundi 3 février 2025, au menu du conseil de Morlaix communauté (Finistère). Dans le cadre du réseau Breizhgo express nord Finistère, une convention a été passée entre la Région Bretagne, Brest métropole, la communauté de communes du pays de Landerneau Daoulas, la communauté de communes du pays de Landivisiau et Morlaix communauté.

Plus d’arrêts à Pleyber-Christ et Saint-Thégonnec

À cette occasion, le renforcement des liaisons en TER (Train express régional) entre Brest et Morlaix a été évoqué. La fréquentation de cette ligne a augmenté de 46 % entre 2019 et 2023. À partir de septembre 2026, les voyageurs pourront compter sur 15 liaisons supplémentaires, par jour, entre les deux villes. Cette hausse s’accompagne également de « quatre arrêts en plus à Pleyber-Christ et quatre à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner », renseignait en amont du conseil Roger Héré, vice-président en charge des mobilités.

Liaison : REPORTAGE. Des nouveaux passagers dans le train Morlaix-Brest à cause de la hausse du carburant

Dans ce cadre, Morlaix communauté va mettre la main à la poche à hauteur d’environ 100 000 € par an, pour le fonctionnement, et environ 60 000 € par an, entre 2024 et 2058, pour les rames qui vont venir renforcer le réseau. La collectivité n’est pas la seule à porter cet effort financier.

Plus de liaisons vers Saint-Brieuc

Pour François Hamon, 3e vice-président et maire de Saint-Martin-des-Champs, ces liaisons supplémentaires ne doivent pas amputer celles du TGV, « il faut qu’on soit vigilant sur ce point », dit-il. Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, indique avoir eu « des contacts rassurants avec la SNCF » en ce sens. Par ailleurs, logiquement, les liaisons entre Morlaix et Saint-Brieuc vont elles aussi bénéficier de la hausse du nombre de trajets quotidien.

Lors du conseil, les élus ont également voté la création d’un syndicat mixte Loi SRU Bretagne mobilité, qui a pour objectif « une mutualisation des forces pour que tous les habitants de Bretagne aient des outils de mobilité à la hauteur de leurs attentes », résume Roger Héré. Pour Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau et maire de Plourin-lès-Morlaix, « il faut réussir à faire vivre les relations interbassins ».

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/entre-morlaix-et-brest-bientot-15-liaisons-de-train-supplementaires-par-jour-b3c93b82-e269-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

Dans le Morbihan, un enfant handicapé exclu : « On touche aux limites de l’école inclusive »

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Écolier dans le pays de Vannes (Morbihan), Lucas, 10 ans, est un enfant porteur de handicap qui peut se montrer violent avec ses camarades. Son comportement a fait l’objet de signalements et d’une plainte. Le protocole « harcèlement » a été lancé et il est exclu temporairement. Ses parents avaient alerté, demandé davantage d’accompagnement. Les délégués des parents de l’école réclament eux aussi une solution adaptée à cette situation particulière.

Dans une école primaie du Morbihan, un élève en situation de handicap a été exclu temporairement et un protocole « harcèlement » a été mis en place. Photo d’illustration.

Dans une école primaie du Morbihan, un élève en situation de handicap a été exclu temporairement et un protocole « harcèlement » a été mis en place. Photo d’illustration. | ARCHIVES FOTOLIA / MIKAEL DAMKIER

Lundi 27 janvier 2025, au terme d’une réunion d’équipe éducative, Lucas (1), 10 ans, élève de CM2, a été exclu temporairement de son école située dans le pays de Vannes (Morbihan). À la suite de plusieurs signalements de parents qui sont remontés à l’inspection de l’Éducation nationale (IEN) : depuis des mois, plusieurs enfants se disent « victimes de harcèlement, de violences verbales et physiques » résume Aurélie, une maman qui avait aussi écrit à la mairie et au rectorat. Une plainte vient même d’être déposée.

La situation est cependant plus complexe qu’une « classique » affaire de harcèlement car Lucas présente des troubles du comportement et est porteur de handicap. « Avec ma compagne, nous sommes conscients de la situation. L’inquiétude des parents est légitime, nous la comprenons. Mais l’exclusion de notre fils n’est pas la solution. On touche aux limites de l’école inclusive… » se désole Xavier, le papa de Lucas.

Ses parents ont alerté

Ses troubles engendrent « régulièrement de l’impulsivité, un comportement parfois inadapté, une difficulté sociale avec ses pairs et de la violence », explique Xavier. L’enfant n’a pourtant droit qu’à 15 heures d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) par semaine et à une salle de « repli » où s’isoler quand il monte en pression.

Depuis le printemps 2024, ses parents ont pourtant « multiplié les alertes » pour que Lucas ait un « accompagnement à temps plein comme l’a notifié son pédopsychiatre. On a demandé une AESH à temps complet pour la cantine et le périscolaire. Ainsi que l’intervention d’un éducateur avec un dispositif Itep (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) depuis 2023. » En vain. L’observation par une conseillère pédagogique réclamée en juin n’a été réalisée que mi-décembre. D’après les parents d’élèves, aucune démarche n’a été faite pour « sensibiliser et informer toute l’école ». Si ce n’est une éducatrice, venue une fois, à la demande et aux frais des parents de Lucas, pour parler aux élèves de sa classe et aux enseignants.

Montée en puissance

Depuis novembre, les violences ont augmenté. « On a demandé une réunion mais cela a été refusé, explique une déléguée des parents. L’Éducation nationale se retranche derrière le secret médical. » Pendant ce temps, un autre garçon confie « recevoir des coups et être insulté », relate Karine, sa mère. Aurélie voit sa fille de 9 ans en pleurs « car elle a été bousculée et giflée. À la garderie, mon fils de 5 ans s’est pris un coup de pied dans le dos et s’est fait jeter contre un mur… »

Mercredi 22 janvier, une plainte « pour harcèlement scolaire, violences et agression sexuelle » a même été déposée en gendarmerie. La fillette concernée a été entendue par des enquêteurs spécialisés à Vannes. « Le point auquel c’est arrivé, cela questionne sur l’encadrement à mettre en place », souligne Karine.

Une psychologue, une fois par semaine

En décembre, le protocole « Phare » (anti-harcèlement) de l’Éducation nationale avait été enclenché. Depuis, une psychologue vient un après-midi par semaine écouter les enfants qui le souhaitent. Et les faits et gestes de Lucas sont consignés. « Ce protocole ne tient pas compte du handicap de notre fils, estime Xavier. Ces nombreux manquements dans les aménagements qui auraient dû être mis en place ont participé à la dégradation de la situation. » Jusqu’à l’exclusion pour quelques jours. Et après ? « Quand la machine va-t-elle s’arrêter ? De réelles solutions seront-elles apportées ou sera-t-il de nouveau exclu ? » Lors d’un rendez-vous avec l’inspecteur d’Académie, vendredi 31 janvier, les parents de Lucas ont compris que « l’Éducation nationale ne mentionne plus le “harcèlement”. Mais l’étiquette est là et le tort causé est déjà considérable. »

Les délégués des parents trouvent aussi que l’exclusion « n’apporte rien. À part amener encore plus de mal-être à tout le monde. Cette sanction n’est ni éducative ni pédagogique. Il manque des moyens autour de cet enfant et cela met en danger d’autres élèves. Les vrais responsables, c’est l’institution, l’État. »

(1) : tous les prénoms ont été modifiés pour protéger les mineurs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/dans-le-morbihan-un-enfant-handicape-exclu-on-touche-aux-limites-de-lecole-inclusive-fc568f32-d4e3-11ef-ba2d-4caba193000f

 

Ouest-France

« Fuites d’huile », « corrosion »… Un bateau en panne dans une baie du Finistère inquiète

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Un marin travaillant sur le bateau Erdek, qui mouille ce lundi 3 février dans la baie de Douarnenez (Finistère), a dénoncé des « fuites d’huile », « de la corrosion » et « une pénurie de provisions ».

La préfecture maritime de Brest (Finistère)

La préfecture maritime de Brest (Finistère) | OUEST FRANCE ARCHIVES

Après avoir reçu la plainte d’un marin travaillant sur l’Erdek, mouillant actuellement en baie de Douarnenez (Finistère), l’inspectrice de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), Laure Tallonneau, a alerté la préfecture maritime de Brest sur des avaries supposées.

Outre la « pénurie de provisions à bord » et les « heures de travail excessives » évoquées, la structure du bateau, qui bat pavillon turc, serait affaiblie. « Il y a des fuites d’huile, de la corrosion, des canots de sauvetage hors d’usage… », liste Laure Tallonneau, qui « demande que le navire vienne à quai pour se faire réparer ».

« Déterminer l’origine de l’avarie »

Contactée, la préfecture maritime de Brest affirme qu’une investigation est « en cours par l’équipage pour déterminer l’origine de l’avarie et tenter de réparer la panne de manière autonome, et sans passage à quai. […] La préfecture maritime est en contact avec le navire et son armateur.  L’opportunité d’un contrôle à Brest est encore à l’étude et dépendra des actions déjà réalisées ou de celles prévues dans d’autres ports. »

À découvrir

L’information a été relayée vers d’autres pays qui pourraient accueillir l’Erdek.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/fuites-dhuile-corrosion-un-bateau-en-panne-dans-le-finistere-souleve-de-linquietude-ec970b4e-e262-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

Michel Simon, fondateur de l’entreprise de pneumatiques, est décédé

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L’entreprise de pneumatiques Simon, basée à Morlaix (Finistère), annonce le décès de son fondateur, Michel Simon, ce lundi 3 février 2025.

Michel Simon a créé l’entreprise de pneumatiques Simon.

Michel Simon a créé l’entreprise de pneumatiques Simon. | AUDREY SOKOL

« Michel Simon a consacré toute sa vie à construire et à faire grandir l’entreprise de pneumatiques Simon, avec une vision, un engagement et une passion inébranlables. » C’est avec ces mots que cette société, basée à Morlaix (Finistère), a annoncé le décès de son fondateur, à l’âge de 78 ans, ce lundi 3 février 2025.

« Son leadership et son esprit visionnaire ont façonné ce que le Groupe Simon est aujourd’hui, poursuit l’entreprise, dans un communiqué. Pour sa plus grande joie, il avait fêté, l’été dernier, les 50 ans du groupe, aux côtés de ses proches et de l’ensemble de ses collaborateurs et partenaires. L’événement avait réuni plus de 2 000 personnes. Le groupe perd non seulement un dirigeant exceptionnel, mais aussi un homme profondément humain, qui a toujours mis l’accent sur l’importance de la famille et des valeurs collectives au sein de son organisation. »

Leader français

« Le groupe familial s’est fait une place sur le marché des pneumatiques et est ainsi devenu leader français du négoce indépendant du pneumatique et premier acteur hexagonal indépendant du rechapage (reconstitution de la chape de caoutchouc d’un pneu usé) de pneumatiques poids lourds, écrivaient nos confrères d’API, en septembre, sur l’entreprise. L’ensemble de ces activités génère aujourd’hui plus de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un revenu qui a doublé depuis 2015, année des deux derniers rachats d’envergure opérés par le groupe. »

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/michel-simon-fondateur-de-lentreprise-de-pneumatiques-est-decede-4dc1d63e-e258-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

L’hôpital de Lannion suspend l’activité d’hospitalisation complète du service de gastro-entérologie

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Par manque de médecins dans son service de gastro-entérologie, le centre hospitalier de Lannion-Trestel (Côtes-d’Armor) annonce y suspendre temporairement l’activité d’hospitalisation complète. Et espère « recruter dans les meilleurs délais des praticiens dans cette spécialité ».

Dans un communiqué, la direction de l’hôpital exprime son espoir de « recruter dans les meilleurs délais des praticiens dans cette spécialité de gastro-entérologie ».

Dans un communiqué, la direction de l’hôpital exprime son espoir de « recruter dans les meilleurs délais des praticiens dans cette spécialité de gastro-entérologie ». | OUEST-FRANCE ARCHIVES

Dans un communiqué transmis à la presse locale, le centre hospitalier de Lannion-Trestel annonce la suspension temporaire de l’activité d’hospitalisation complète de son service de gastro-entérologie. Et ce, à compter de ce vendredi 7 février 2025. Une décision prise « malgré tous les efforts menés pour trouver une solution de remplacement », fait savoir l’hôpital.

« Recruter des praticiens dans cette spécialité »

Cette fermeture provisoire est motivée par « un sous-effectif médical », précise l’établissement de soins qui souffre déjà d’un déficit de médecins aux urgences, placées sous régulation les nuits du lundi au vendredi.

Le centre hospitalier ajoute « poursuivre ses efforts pour recruter dans les meilleurs délais des praticiens dans cette spécialité de gastro-entérologie. De premières pistes pourraient se concrétiser dans un proche avenir ».

En attendant, l’établissement fait savoir que l’orientation et la prise en soins des patients sont organisées en lien avec les établissements voisins, en particulier du Groupement hospitalier du territoire d’Armor (GHT), notamment le service spécialisé de gastro-entérologie du centre hospitalier de Saint-Brieuc, Paimpol, Tréguier dans le cadre de la solidarité territoriale.

Pas plus tard que samedi 1er février, près de 400 Trégorrois étaient dans la rue à Lannion pour défendre l’hôpital public.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lhopital-de-lannion-suspend-lactivite-dhospitalisation-complete-du-service-de-gastro-enterologie-819a2c96-e252-11ef-b40c-22cc31255954

 

Ouest-France

Une année 2025 tournée vers la mer et la ruralité pour la députée PS du Finistère Mélanie Thomin

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La députée PS de Carhaix-Châteaulin (Finistère), Mélanie Thomin, a présenté ses vœux à Loperhet, ce dimanche 2 février 2025.

La députée PS de Carhaix-Châteaulin (Finistère) Mélanie Thomin a présenté ses vœux à Loperhet, ce 2 février 2025.

La députée PS de Carhaix-Châteaulin (Finistère) Mélanie Thomin a présenté ses vœux à Loperhet, ce 2 février 2025. | OUEST-FRANCE

Après un concert d’une petite heure des Gâs de l’Almanach, qui ont chanté des chansons de marin, la députée PS du Finistère, Mélanie Thomin, a présenté ses vœux pour 2025 à Loperhet, ce dimanche 2 février.

Diplômée en juin 2024 d’un cursus « enjeux et stratégie marine » de l’Institut des hautes études de défense nationale, la députée finistérienne a approfondi sa connaissance de la mer. Même si 2025 a été déclarée année de la mer, « nous sommes en sous-régime pour affirmer notre identité maritime », regrette la députée socialiste.

« La Bretagne est fière de nourrir la France »

Mais 2025 sera aussi une année déterminante pour l’agriculture. « Il y a quelques jours, ma proposition de résolution contre l’accord commercial avec le Mercosur a été adoptée à l’unanimité. L’Europe se doit d’appliquer sa marque de fabrique ; produire en respectant les règles sociales, environnementales et du bien-être animal. La Bretagne est fière de nourrir la France en respectant ces normes. »

À découvrir

À l’Assemblée nationale, Mélanie Thomin a promis de continuer à porter les sujets liés à la ruralité où il y a « le sentiment que l’identité est en train de se perdre, que les modes de vie changent et s’uniformisent. […] Des jeunes s’installent, travaillent, mettent leurs enfants à l’école, mais les maires ne les connaissent pas. Leurs attentes sont fortes en matière de santé, d’éducation, de rémunération. […] Quand on oublie de parler de ruralité, c’est pour le plus grand plaisir de Marine Le Pen qui en fait son terrain de jeu. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/une-annee-2025-tournee-vers-la-mer-et-la-ruralite-pour-la-deputee-ps-du-finistere-melanie-thomin-2743896c-e16d-11ef-b40c-22cc31255954

 

Ouest-France

« Une triste nouvelle » : ce responsable associatif s’alarme après le gel du budget du pass culture

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Trevor Stent, coprésident de Jazz Kreiz Berizh à Châteauneuf-du-Faou (Finistère), craint que le gel du budget du pass culture n’affecte l’activité de son association dans les établissements scolaires.

Trevor Stent, coprésident de Jazz Kreiz Breizh.

Trevor Stent, coprésident de Jazz Kreiz Breizh. | ARCHIVES OF

Le budget de la part collective du pass culture, qui permet aux établissements scolaires de financer des sorties et actions culturelles, est gelé à 50 millions d’euros d’ici la fin de l’année scolaire. Une annonce datée de vendredi 31 janvier 2025 qui inquiète fortement Trevor Stent, coprésident de l’association Jazz Kreiz-Breizh, à Châteauneuf-du-Faou (Finistère).

Son association est connue pour organiser le Fest Jazz chaque été. Mais tout au long de l’année, elle intervient dans les écoles, collèges et lycées bretons pour des ateliers autour de la musique.

« Nous organisons une quinzaine d’interventions chaque année. On revient sur l’histoire du jazz et des États-Unis. On parle de l’esclavage, de la ségrégation et de la discrimination, des luttes pour les droits civiques. Le tout illustré par la musique. On fait ça depuis dix ans. Dans certains cas, c’est la première fois que les élèves rencontrent la culture », explique-t-il.

« Une triste nouvelle »

Le gel du budget du pass culture ? « C’est une triste nouvelle. Les établissements scolaires auront plus de difficulté à financer notre venue. Par exemple, nous sommes intervenus deux fois en 2024 dans un petit collège de Brest qui scolarise pas mal d’enfants réfugiés. Nous avons prévu de retourner dans ce collège en avril, mais notre venue a été brutalement annulée vendredi soir en raison de cette annonce inattendue. » Il craint que les plus petits établissements avec peu de moyens soient les plus touchés par ce gel budgétaire. « Nous allons faire le maximum pour continuer », assure-t-il. Trevor Stent recherche notamment des partenaires privés pour trouver de l’argent.

Son association doit en parallèle s’adapter à un autre coup dur : la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les contrats de service civique, faute de vote du budget de l’État. L’association accueille chaque année un jeune entre mars et juillet pour l’organisation de son festival.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/une-triste-nouvelle-ce-responsable-associatif-salarme-apres-le-gel-du-budget-du-pass-culture-d1f05f2a-e172-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

À Brest, le voilier école de la Marine « La Grande Hermine » s’est refait une beauté

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Nettoyage, ponçage, peinture de la coque… Pris en charge par le chantier du Guip à Brest (Finistère), le voilier école de la Marine nationale a bénéficié d’un arrêt technique majeur.

« La Grande Hermine » quai Malbert devant le chantier du Guip jeudi après-midi.

« La Grande Hermine » quai Malbert devant le chantier du Guip jeudi après-midi. | OUEST-FRANCE

La Grande Hermine, le beau voilier école de la Marine nationale, vient de bénéficier d’un arrêt technique majeur de plus de trois mois. Le beau voilier a été pris en charge par le chantier du Guip à Brest (Finistère) avec le Service de soutien de la flotte (SSF) en tant que donneur d’ordres, Parmi les travaux réalisés : nettoyage, ponçage et peinture de la coque (œuvres vives et mortes), quelques reprises au niveau du pont, la lisse de pavois refaite intégralement, travaux divers…

Lire aussi : EN IMAGES. À Brest, La Grande Hermine va retrouver l’air du large (2021)

La propulsion a également été contrôlée par le Guip : visite moteur, sortie de ligne d’arbre, prise de jeux… « L’équipage a participé aux travaux avec l’entretien de la mâture, du gréement, des 39 poulies, leur ponçage et vernissage », explique le Maître principal Thibault, commandant de La Grande Hermine .

« La Route est belle »

Lancé en 1932 par le chantier Fidèle à Marseille, sous le nom de La Route est belle (titre d’une chanson du répertoire d’André Baugé, son propriétaire), rebaptisé Ménestrel en 1957 à l’occasion d’un changement de propriétaire, le voilier est racheté en 1959 par l’École nationale de la Marine marchande de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), qui le rebaptise La Grande Hermine (du nom de plusieurs navires de Jacques Cartier), puis, en 1963, par la Marine nationale. La Grande Hermine devient alors voilier école, rattachée au Centre d’instruction naval de Brest. Long de 14 m, le bateau est large de 4,10 m. Son déplacement est de quatorze tonnes et il dispose de 142 m² de voilure (sept voiles).

Ce vendredi 31 janvier 2025 au matin, à la marina du Château, La Grande Hermine a été remise à l’eau, à l’aide de l’élévateur à bateaux. Le voilier est venu ensuite s’accoster au ponton de La Recouvrance pour fin de travaux, réglages et essais. Le voilier école reprendra son service le 7 février avec, pour commencer, un stage de remise à niveau pour l’équipage, qui sera suivi des sorties en mer au profit de jeunes dans le cadre de leur Préparation militaire Marine (PMM).

https://www.ouest-france.fr/mer/a-brest-le-voilier-ecole-de-la-marine-la-grande-hermine-sest-refait-une-beaute-80286d3a-e088-11ef-9f91-7dddbe6ca875

 

Ouest-France

Pêche loisir : les « rumeurs » d’un marché noir sur la jetée de ce port breton « démenties »

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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Pendant un an, trois sociologues ont mené une étude sur la jetée du port du Rosmeur, à Douarnenez (Finistère), où la pêche loisir est tolérée. D’après leurs observations, « c’est un lieu très calme, où il n’y a ni délinquance ni trafic ». Tordant le cou aux « rumeurs ».

La jetée du Rosmeur « est le site le plus fréquenté de Douarnenez ».

La jetée du Rosmeur « est le site le plus fréquenté de Douarnenez ». | OUEST-FRANCE

Trois sociologues, également membres de Rosmeur ensemble, cette association qui milite pour un libre accès à la jetée du port du Rosmeur, à Douarnenez (Finistère), dans le respect de l’activité professionnelle, ont mené une étude sociologique au long cours sur le site portuaire.

Cette jetée est plus connue sous l’appellation de « mur de la honte ». La présence des badauds et pêcheurs de loisir y est tolérée (exception rare en France), mais reste sous la menace d’une interdiction totale.

Parfois quinze heures d’affilée

Entre 2023 et 2024, Alain Vilbrod, Elisabeth Pasquier et Didier Lecordier s’y sont rendus « deux jours sur trois », soit 240 jours, « à tout moment » entre 5 h et 2 h. « Il est arrivé que nous y restions dix minutes ou quinze heures d’affilée », a exposé Alain Vilbrod, vendredi 24 janvier 2025, lors de l’assemblée générale de Rosmeur ensemble, qui était largement consacrée à la récente interdiction de la pêche loisir la nuit au Rosmeur (1). Ils en ont produit des milliers de photos, 116 heures d’enregistrement et 118 pages de notes.

« Au fil de ces observations, nous avons eu maintes occasions de discuter avec les usagers du port, a poursuivi le sociologue. Nous menons actuellement une douzaine d’entretiens avec des pêcheurs plaisanciers et pêcheurs à la ligne. Nous souhaiterions également nous entretenir avec des pêcheurs professionnels. »

Un livre pour fin 2025

Le trio va rédiger son rapport « sous la forme d’un livre ». La publication n’est pas attendue « avant le deuxième semestre 2025 ». Cet ouvrage « sera une mine d’informations », a souligné Alain Vilbrod.

Leur travail aurait, en tout cas, confirmé que la jetée du Rosmeur « est le site le plus fréquenté de Douarnenez ». Selon Alain Vilbrod, les incivilités existent mais restent à la marge : « C’est un lieu très calme, où il n’y a ni délinquance ni trafic. »

Quant aux « rumeurs » d’un marché noir, « elles sont complètement démenties », affirme le sociologue. La pêche à la ligne au Rosmeur « est assurément une pratique alimentaire pour des personnes d’origine modeste ».

(1) Interdiction motivée par la recrudescence des incivilités et dégradations commises sur le matériel des pêcheurs professionnels. Mais la pêche loisir reste tolérée en journée.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/peche-loisir-les-rumeurs-dun-marche-noir-sur-la-jetee-de-ce-port-breton-dementies-f90d7ed8-dd78-11ef-8532-707f28b1e8eb

 

Ouest-France

Nombre d’affaires, taux d’appel, délais… Trois choses à savoir sur les prud’hommes de Morlaix

Zoé BOIRON.

Publié le

Ce vendredi 31 janvier 2025, le bilan de l’année 2024 du conseil des prud’hommes de Morlaix (Finistère) a été présenté lors de l’audience solennelle. La présidence est revenue au collège employeur : Michelle Le Borgne a été élue.

Michelle Le Borgne, 67 ans, est la nouvelle présidente du conseil des prud’hommes de Morlaix (Finistère) pour l’année 2025.

Michelle Le Borgne, 67 ans, est la nouvelle présidente du conseil des prud’hommes de Morlaix (Finistère) pour l’année 2025. | OUEST-FRANCE

Le conseil des prud’hommes – « juridiction essentielle dans les rapports sociaux […] qui incarne la justice de proximité », selon les mots du procureur de Brest, Camille Miansoni – a tenu son audience solennelle de rentrée, vendredi 31 janvier 2025. Nouvelle présidence, bilan de l’année 2024… Voici trois choses à retenir.

Une nouvelle présidence

Catherine Klein a laissé sa place à sa vice-présidente : Michelle Le Borgne est désormais présidente du conseil (collège employeur) et Catherine Klein, vice-présidente (collège salarié).

Conseillère depuis 2018, Michelle Le Borgne a pris le poste de vice-présidente employeur en 2024 après l’arrêt de Jean-François Pellan, qui avait assuré l’alternance de postes pendant 41 ans.

Elle a travaillé pendant trente ans dans le négoce de matériaux, au sein de l’entreprise Queguiner. « À 54 ans, et pendant dix ans », elle a assisté son mari au sein des entreprises Salaün, à Brest et Quimper, sur l’aspect administratif et au service du personnel. « J’ai été des deux côtés : salarié et employeur », souligne-t-elle.

Une baisse d’activité à relativiser

Pendant l’année, 162 affaires ont été traitées. Dans le détail, au 1er janvier 2024, 82 affaires étaient en cours. On dénombre 65 saisines au fond et quinze en référé au cours de l’année.

En 2024, le conseil des prud’hommes de Morlaix a enregistré une baisse d’activité de 16,5 % par rapport à 2023, « où nous avions été saisis d’une série de quinze dossiers notamment », a expliqué Catherine Klein, « mais ce taux est supérieur de 23 % à l’année 2022 ».

La section commerce a connu une hausse avec 47 dossiers contre 36 en 2023, à l’instar de la section activités diverses avec 22 dossiers contre 19 l’an passé. Les secteurs en baisse sont ceux de l’agriculture (25 dossiers), l’encadrement (29 dossiers) et l’industrie (17 dossiers).

Un taux d’appel très positif

Le taux d’appel à Morlaix est de 31,5 %, se réjouit Catherine Klein. Pour comparaison, à l’échelle nationale, ce taux est de 60 %. Un chiffre positif qui témoigne de décisions équilibrées. Du côté des délais, la durée moyenne de traitement d’un dossier baisse depuis 2022 : elle est de 9,2 mois, contre 14 mois au niveau national.

Catherine Klein est aussi satisfaite des vingt conciliations totales. « Un taux en nette hausse de 27 % des affaires terminées », a-t-elle présenté. « Il y a eu 38 jugements au fond » et aucune audience de départage.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/nombre-daffaires-taux-dappel-delais-trois-choses-a-savoir-sur-les-prudhommes-de-morlaix-18cd4bd2-dfee-11ef-822c-d93b68cf46e7

 

Ouest-France

Où fait-il bon vivre dans les Côtes-d’Armor ? Voici les villes du département les mieux classées

Camille BEDOUX.

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La start-up Ville de rêve a dévoilé, mardi 28 janvier 2025, son palmarès annuel des villes et villages où il fait bon vivre en France. Qu’en est-il dans les Côtes-d’Armor ? Voici les communes qui tirent leur épingle du jeu.

La start-up Ville de rêve a publié, mardi 28 janvier 2025, son classement annuel des villes et villages de France où il fait bon vivre. Saint-Brieuc pointe à la 219e place parmi les communes françaises de 8 000 à 50 000 habitants.

La start-up Ville de rêve a publié, mardi 28 janvier 2025, son classement annuel des villes et villages de France où il fait bon vivre. Saint-Brieuc pointe à la 219e place parmi les communes françaises de 8 000 à 50 000 habitants. | ARCHIVES DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE

Quelles sont les villes où il fait bon vivre dans les Côtes-d’Armor ? La start-up Ville de rêve a dévoilé, mardi 28 janvier, son palmarès 2025. Pour établir ce classement, « elle utilise 132 sources et jeux de données pour collecter et générer 725 indicateurs pour chaque commune ».

Ces données publiques, mises en ligne par l’État, sont ensuite utilisées pour établir 19 scores thématiques, parmi lesquels la qualité de vie, l’accessibilité à la nature, la santé, la sécurité, la culture, le sport, etc. Voici ce qu’il en ressort pour le département.

Lamballe-Armor et Lannion font belle figure

Deux villes sortent du lot : Lamballe-Armor et Lannion. Elles font toutes les deux partie du top 50 des villes françaises. La première nommée se place en 20e position et la seconde à la 49e place.

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Lamballe-Armor pointe même au 3e rang parmi les 1 482 petites villes de France composées approximativement de 8 000 à 50 000 habitants. La capitale du Penthièvre est plébiscitée, entre autres, pour l’éducation, la santé, le sport, les loisirs et son climat en 2050.

Lannion suit au 8e rang et est également récompensée par de très bonnes notes pour ses activités de loisirs, la santé, l’éducation et le sport.

Qu’en est-il pour Saint-Brieuc ?

Toujours dans ce classement des petites villes, Plérin est 39e et Saint-Brieuc se classe 219e. La ville préfecture a perdu 121 places par rapport à l’année passée. Si elle récolte des bons scores pour les loisirs, le sport et la santé, elle pêche pour son attractivité et sa sécurité.

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Ploufragan se distingue…

Parmi les 18 895 villages de l’Hexagone, Ploufragan arrive en 372e position, soit 319 places de gagnées par rapport au palmarès 2024. Parmi les points fors de la ville, selon ce classement : les loisirs, le sport, le coût de la vie et la citoyenneté et la vie publique. Un peu plus loin, on retrouve Pordic (516e), Perros-Guirec (537e) et Plestin-les-Grèves (583e).

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… Plédéliac aussi

Enfin, parmi les hameaux (communes qui ont environ moins de 1 500 habitants), c’est la cité de Plédéliac qui tire son épingle du jeu et se hisse au 1er rang dans les Côtes-d’Armor (180e sur 14 487 en France). Elle a glané pas moins de 1 959 places en un an. Saint-Alban (239e) et Belle-Isle-en-Terre (556e) complètent le podium du département.

Le classement complet est à retrouver sur www.villedereve.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/ou-fait-il-bon-vivre-dans-les-cotes-darmor-voici-les-villes-du-departement-les-mieux-classees-ebf0646e-dffc-11ef-822c-d93b68cf46e7