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Ce n'était pas un poisson d'avril !!!

 

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LIBRE OPINION POUR UN PETIT PORT SYMPA.                    11/02/11

 

Même Pharaon n’y aurait pas songé dans ses rêves les plus fous .

Messieurs qui nous gouvernez , auriez-vous oublié que vous n’avez pas hérité de la terre de vos parents , mais que vous ne faites que l’emprunter à vos enfants .

Comment espérez-vous trouver grâce aux yeux des générations à venir en saccageant leur patrimoine environnemental ? en imposant aux 35 000 foyers fiscaux du Pays de Morlaix assujettis à l’IRPP ( seule la moitié des foyers fiscaux de notre beau Pays de Morlaix est  imposable ) , une dette insupportable ……….  qui bénéficie à 500 privilégiés ?

A la limite , pourquoi pas ? mais au titre de quelle solidarité ?

Pensez-vous vraiment que l’époque et la situation de la France aujourd’hui , se prête à ces errements coupables ?

Montesqieu a dit : « il ne faut pas prendre au peuple sur ses besoins réels pour les besoins imaginaires de l’Etat ».

 

Une question maintenant  :  pouvez-vous me citer un projet - un seul - financé par l’argent public , qui se soit réalisé dans le cadre de l’enveloppe budgétaire initiale ?

Vous savez , les entreprises sont d’une habileté diabolique pour dénicher des « imprévus » !

 

Bon , allez ! grâce à Dieu un projet de 30 millions d’Euro ne trouvera jamais grâce aux yeux d’investisseurs lucides ; en attendant quel gâchis cette surenchères d’études inutiles .

 

                                                                                                          Yann Lazennec

 

FAR : Quel gâchis ! Quand le courage politique sera-t-il au rendez-vous ?

Ainsi les jeux sont faits et, ni à Morlaix-Communauté ni à la mairie de Morlaix, la disparition des Arts de la Rue ne semble susciter beaucoup d’émotion.

POURTANT …

En mai 2010 Yvon HERVE écrivait à propos du Mai des Arts : «  Je souhaite que cette nouvelle édition soit aussi époustouflante, déroutante, conviviale que les éditions précédentes.

Vive le théâtre de rue en Pays de Morlaix ».

A propos du FAR il récidivait : « C’est toujours avec autant d’enthousiasme qu’est attendu ce festival d’été comme l’est chaque année le Mai des Arts et nous sommes fiers d’apporter notre pierre à l’édifice commun à savoir l’animation et l’attractivité du territoire ».  

Lors du débat organisé en août à l’Ecole du Poan Ben la vice-présidente chargée de la culture ne tarissait pas d’éloges sur la qualité du FAR.

QUOI D’ETONNANT ? …

Lorsque l’on sait que la qualité du travail du Fourneau et son succès sont reconnus par tous. Que l’audience du FAR a, depuis longtemps,  dépassé les limites de la région et est devenu un évènement de portée nationale voire internationale qui participait fortement à l’attractivité du Pays de Morlaix.

Avec la complémentarité du FAR et du Mai des Arts, le Fourneau a su, à la fois,  mettre la culture à proximité des populations et assurer l’accès au plus grand nombre.

Manifestation gratuite, le FAR a aussi su, dans ces temps de grande difficulté, demeurer un  rassemblement convivial pour nos habitants et un moment de rencontre naturelle avec les férus des arts de la rue et les estivants.

ET POURTANT …

Morlaix-Communauté (avec quelles procédures de réflexion et de prise de décision ?) a décidé de suivre, deux ans plus tard, le déplorable exemple donné par la majorité municipale de Morlaix. Avec en plus la même justification étriquée :

« Ca coûte cher… et en plus ce n’est même pas bon. D’ailleurs des gens nous l’ont dit ! »

Quel mépris pour le travail des professionnels, pour l’engagement des bénévoles ! Quelle assurance dans la qualité et la validité de ses jugements en matière de culture ! Comme si le choix des artistes devait relever des élus !

L’EMOTION EST FORTE

La quasi-totalité des réactions souligne à la fois le gâchis que constitue le départ du Fourneau après 25 ans de développement des Arts de la Rue à Morlaix. Elles soulignent aussi la responsabilité (ou plutôt l’irresponsabilité) des élus qui, à Morlaix et à Morlaix-Communauté, ont pris la décision de saccager ce qui était devenu un élément fort du patrimoine-culturel de la région.

LES DECIDEURS TENTENT DE MINIMISER LES CHOSES

« On ne se sent pas orphelins… » « l’animation peut se dérouler sans Le Fourneau… » « Nous donnerons du plaisir aux Morlaisiens… » On ne peut mieux nier la qualité du travail fourni et montrer sa méconnaissance des Arts de la Rue qui ne sont pas seulement « animation » mais d’abord et surtout « culture », « rencontre »   et « partage ». Et que dire du « refus de la dictature des Brestois ….».

QUE LA POPULATION AIT ENFIN LA PAROLE

Diminution drastique de la subvention de Morlaix ; non respect d’une convention pourtant votée à l’unanimité et étouffement programmé du FAR à Morlaix-Communauté ; tout cela a été décidé sans que la population ait son mot à dire.

Il est temps que les « décideurs » se rappellent que leurs pouvoirs ne leur sont que délégués par la population qui, seule, détient la souveraineté.

Alain DAVID

 

Il y a plus 4 ans Yann LAZENNEC écrivait :

Blog du Télégramme 27.09.2006

Un port de plaisance au Diben ?

Le projet de port de plaisance au Diben, en Plougasnou, suscite débats et commentaires.

"Libre opinion.
La volonté de la municipalité de Plougasnou cherchant à dynamiser la vie de la commune est tout à fait respectable, certes ; respectable, mais aussi responsable.
La décision de créer 600 anneaux, à laquelle Plougasnou a l’ambition de satisfaire aujourd’hui, trouvera-t-elle grâce demain aux yeux de nos enfants et petits-enfants, dont le patrimoine environnemental aura été saccagé –pour de mauvaises raisons- avec le consentement de ceux qui nous gouvernent !!!
Messieurs les décideurs, je vous le demande, ne laissez pas Plougasnou s’endetter pour plusieurs générations et finir noyée dans son port, entraînant les contribuables dans son malheur.

Un port de plaisance au Diben, oui…, mais un mauvais port sur un mauvais projet, non.
Un port de plaisance au Diben, oui…, mais dans un débordement inutile de béton et d’acier, non.

En dépit de multiples signaux qui lui sont adressés depuis tous les horizons, l’actuelle équipe municipale s’isole –sur ce projet précis- dans une errance coupable.
Echanges, rencontres et dialogue feront pus que force ni que rage ; elle s’y refuse obstinément.

Modifier le PLU ! qui peut croire à l’innocence d’une telle décision dont les arrières-pensées immobilières n’abusent personne ?
Surdimensionner un projet sur la base de statistiques vieilles de plusieurs années comme l’est d’ailleurs son coût estimé (17 millions d’euros !), le tout sous prétexte de rentabilité financière, est-ce crédible ?

La quasi unanimité des opinions pourrait sans doute se faire autour d’un port de 300 places situé dans l’anse Nord-Ouest (Porz-Louarn), où les espaces existent pour aménager parkings, commerces, services et dégagements, sans ruiner davantage que les actuels viviers la perspective d’un site par ailleurs classé. Il bénéficierait en outre d’une topographie plus favorable que l’anse Sud pour le bien des commerces existants qui deviendraient ainsi « de proximité ».
Sans mentionner les riverains qui, au lieu d’être dominés par une forêt de mâtures et de pylônes d’acier barrant toute la côte Sud, les auraient pour la plupart à leurs pieds dans l’option Nord.

Gouverner, c’est prévoir. Messieurs les décideurs, voici une occasion rêvée d’en fournir une preuve exemplaire à vos administrés. Construire ou détruire l’avenir de ce petit port sympa, voilà la question.
Vous avez le pouvoir d’étonner le futur, faites-en bon usage".

Yann LAZENNEC

http://courrierdeslecteurs.blogs.letelegramme.com/archive/2006/09/27/projet-de-port-de-plaisance-du-diben.html

 

 Communiqué    Sauvegarde du Trégor

Sauvegarde du Trégor

Yves-Marie Le Lay, président

L'association Sauvegarde du Trégor ne sera pas représentée à la présentation par Madame la Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable et Monsieur le Ministre de l'Agriculture du plan gouvernemental de lutte contre les marées vertes.

Car les jeux sont faits, et les gains déjà connus. Paradoxalement, ce ne sont pas les exploitants agricoles qui gagneront le plus, mais bien tous ceux qui sont en aval de la production : coopératives, marchands d'engrais, de pesticides et d'engrais, banques …  Ils ont sauvé un système qui les nourrit, même en période de crise agricole. Les perdants seront toujours les mêmes, les Bretonnes et les Bretons, parce que ce sont elles et eux qui subiront les dommages sur les plages et toujours elles et eux qui payeront ces dommages et leur réparation.

Sauvegarde du Trégor a pourtant proposé au Ministère de l'Ecologie autre chose, avec le soutien de toutes les associations amies : norme de moins de 10mg/l de nitrates dans les rivières à marées vertes, extension de la législation sur la protection des eaux minérales et de source, répartition des aides PAC en fonction des efforts entrepris, soutien financier à un projet expérimental sur les bassins versants de la Baie de Lannion.

Aucune de ces propositions n'a été discutée. Pire, elles n'ont même pas reçues un avis de réception. Dans ces conditions, notre place n'est pas là où on ne nous entend pas. Cela nous rappelle le dialogue de sourds avec l'administration et la plupart des élus quand nous signalions les risques sanitaires des marées vertes. Nous avions raison, et nous n'avons pas été entendus jusqu'à ce que la réalité traduise en faits ce que nous redoutions depuis longtemps. Et si la  même histoire se répétait, quand nous disons que ce plan est voué à l'échec comme tous les autres, parce qu'il refuse une remise en cause radicale d'un modèle agricole, pourtant à bout de course ? Nous ne demandions qu'une expérience d'un nouveau modèle basée sur des pratiques qui ont fait leurs preuves ailleurs, expérience  limitée à seulement deux bassins versants, Lieue de Grève et Gouessant. C'est encore de trop pour ce gouvernement. Nous demandions de valoriser l'eau et les cultures en amont, ils s'attachent à la valorisation des déchets marées vertes en aval, vaorisation qui depuis la création du CEVA en 1983, s'est toujours traduite par des échecs.

Demain, on chantera les vertus d'un plan, qui même s'il ne fait pas pire que les autres est une réponse inadaptée à une pollution majeure et tristement durable. Avec un peu de chance, on parlera même de mesures historiques, comme jadis avec  la Charte de l'Agriculture pérenne. Qui s'en souvient aujourd'hui ? Demain, le professeur que je suis sera plus utile devant ses élèves, en préférant aux ors de la République, l'encre des pupitres.

Yves-Marie Le Lay  le 4 février 2010.       

Tél.  06 12 74 34 56

 

D A N G E R

Extractions de sable en baie de Lannion.

Demandeurs

Compagnie armoricaine de navigation, basée à Pontrieux, appartenant à la multinationale du groupe Rouiller. Ce groupe a racheté la plupart des navires extracteurs de sable, du finistère au Trégor-goélo. Il maîtrise toute la filière, depuis l'extraction jusqu'à la transformation et la vente. Il a des usines à St Malo, et a des intérêts dans des fertilisants agricoles, mais aussi dans la nourriture et les cosmétiques. Il a des filiales dans de nombreux pays.Leur demande est motivée par le fait que les gisements des baies de Morlaix et de St Brieuc arrivent à échéance.

Gisement:

Dans la baie de Lannion. Les études, déjà effectuées, annoncent un gisement de 200 millions de mètres cubes. C'est une dune de 15,7 kilomètres carrés, dont 14 kilomètres carrés se situent dans la partie finistérienne de la baie, et 1,7 kilomètres carrés en Côtes d'Armor.

Le site se trouve à l'ouest du plateau du crapaud, à 1,5 km au NW de l'île Milliau, et à 2 km au Nord de la pointe de Locquirec.

Extraction:

Le navire extracteur sera le " Côtes d'Armor" qui extrait déjà du sable en baie de Saint-Brieuc et en baie de Morlaix. Il extrait 700 m3 en 1 h30. Pour mémoire, le " Sir Cédric" qui a ravagé les plages et les bancs de coquillages de l'estuaire du Léguer n'extrayait officiellement que 150 m3, sur un site de 0,38 km2.

Dangers et incohérences

officiellement, le sable prélevé en mer devrait compenser les besoins pour la fertilisation agricole en sédiments calcaires. Or les sables prélevés seront des sables siliceux marins, et non du maerl qui a par ailleurs un rôle extrêmement important pour la biologie marine.

Quid de la pêche? Il y aura certainement un boulversement des fonds, des zones de nourriture et de reproduction, des zones de passage des migrations des espèces saisonnières ( maquereaux, araignées ).

En outre, un enfant de 8 ans sait que lorsqu'il creuse un trou dans le sable sur une plage, ce trou est bouché par la mer: les sables de la plage ont glissé pour combler ce trou. Des études faites par des scientifiques dans le cadre du SMVM ont montré qu'il n'y avait plus d'apport de sable dans la baie et donc que le sable extrait ne sera pas rempaçé. Imaginez maintenant un trou de 200 millions de m3 : il est évident que des attaques catastrophiques s'ensuivront sur le littoral, les plages, les ouvrages et les maisons du front de mer, d'autant plus que dans le même temps les scientifiques annoncent une augmentation importante du niveau de la mer dû au changement climatique!

Source : Le Trégor du jeudi 10 décembre 2009

 

 

  le Port du Diben le 12.02.09  Tempête du 19.03.07  L'entrée du port du Diben le 05.03.09    Quelques mâts suffisent pour cacher la Pointe de Primel

          

 

Le Diben défiguré du 16.05.09 au 25.11.09 ( à suivre, cela n'est pas fini ).

Sur cette photos on aperçoit la maison des Thépault construite en bord de mer, les Grands Viviers de Primel à peine avaient commencé le grignotage du littoral.

Eclipse partielle des Viviers de la Méloine le 28.04.06 Vue sur la mer..................     La nouvelle norme de clôture Nouvelle protection solaire. Vue de la jetée sur le Café du ............ Défense de déposer des ordures ! La protedtion du littoral ? Vue du quai sur la ZI du Diben non sécurisation des gravats ! La clôture de Linette est presque terminée. matériaux déposés sur la voix publique sans sécurisation. Usine à gaz. Clôture terminée. Une nouvelle cheminée. Odeurs ou pas ?  Ils se chauffent peut-être au bois? On remarque sur cette photo que les piliers en acier empiètent sur le domaine public (  public pour combien de temps encore ? ).   Relevé des identités Le ras-le- bol exprimé par un riverain. Camion de livraison. Montage du chapiteau. Lynette Thépault & Anne Oppetit attendent les invités des viviers de la Méloine. Les vapeurs de cuisson ont épargné les invités.

Je ne suis pas curieux, mais j'aimerai bien savoir ce qu'en pensent nos conseillés municipaux ?

" Au delà de ces remarques, je ne pourrais empêcher les esprits chagrins d’avoir des pensées orientées et négatives à l’évolution économique et touristique de notre commune. "

Conclusion de Monsieur le maire Yvon Tanguy lors du dernier conseil municipal.

 

MORLAIX : Conseil communautaire du 27 septembre 2009

Yvon Hervé ( président de Morlaix Communauté ) a le même comportement qu'Yvon Tanguy ( Maire de Plougasnou ). Mais le problème est, que ce sont plus les citoyens qui sont muselés mais les conseillés communautaires. A Morlaix Communauté, comme à Plougasnou, la démocratie n'est pas respectée par ceux qui sont chargés de la mettre en oeuvre.

Le Homard

 

  Manifestation d'Hillion le 27 septembre 2009

Galerie photos :

    http://www.flickr.com/photos/pyb29/sets/72157622346288061/

 

La crise laitière : une crise qui tue................

 Le vendredi 18 septembre au matin, un paysan producteur laitier de Plestin-les-Grèves est mort brusquement à l’hôpital de Lannion, le jour même où ses camarades allaient répandre sur les champs des centaines de milliers de litres de lait. Il avait 53 ans.

Les médecins, bien sûr, donneront leur diagnostic : « C’est le coeur qui a lâché ! » Mais je sais, moi, comme le savent toute sa famille et tous ses amis, que c’est d’abord le moral qui a lâché. François Rolland, ce lutteur infatigable, a fini par s’avouer vaincu par cette force inhumaine et inexorable appelée « la loi du marché ».

Travailler des journées entières, avec de très rares vacances, pour gagner bien moins que le SMIG et vendre du lait à perte, est-ce supportable ? Certains répondront comme Marie-Antoinette qui conseillait aux affamés privés de pain : « Qu’ils mangent donc de la brioche ! » Si le lait se vend mal, diront-ils, c’est qu’il y en a trop. Hé bien que les paysans fassent autre chose. Ils n’ont qu’à s’adapter et se montrer compétitifs ! Le malheur, justement, c’est qu’ils n’ont cessé de s’adapter, de se moderniser et de s’agrandir, prisonniers d’un système économique absurde qui les broie, et condamnant au passage les plus petits et les plus faibles à mettre la clef sous la porte.

On aimerait face à ce drame trouver de vrais coupables : celles qui s’appellent encore des « coopératives », ou bien les trusts laitiers et les banques, ou encore les grandes surfaces qui écrasent d’abord les producteurs avant d’écraser, prétendent-elles, les prix. Mais nous vivons dans une société à irresponsabilité illimitée dans laquelle le  « progrès » se soucie fort peu de l’homme et où chacun n’est plus qu’une marionnette manipulée par des mains invisibles, celles de la loi du marché.

C’est que le mal est d’abord, je crois, dans les esprits. On a cru –et certains le croient encore- que la productivité pouvait s’accroître indéfiniment et que la libération totale des échanges mondiaux allait permettre à chacun de bénéficier des plus bas coûts possibles. La compétitivité est devenue une guerre sans merci.

Oserais-je le dire à tous ces économistes distingués et à tous ces hommes politiques qui veulent que l’on travaille toujours plus ? Dans une guerre, il ne peut y avoir des vainqueurs que s’il y a aussi des vaincus et que, donc, gagner des « parts de marché » signifie que d’autres en soient privés. Dans cette guerre totale, les victimes, ce ne sont pas tant des entreprises industrielles ou agricoles, mais des êtres humains en chair et en os. Et c’est un même système, celui d’un libéralisme débridé, qui apporte son lot de souffrances aux producteurs de lait, aux salariés de l’industrie licenciés dès que les profits sont en baisse, aux paysans africains affamés et qui viennent tenter leur chance chez nous, comme travailleurs clandestins, aux ouvriers chinois payés quelques euros par mois.

C’est ce même système qui démantèle peu à peu tous nos services publics et voudrait faire des hôpitaux, des universités et de la poste des entreprises purement marchandes et rentables, tandis que des banquiers continuent à spéculer honteusement sur de l’argent virtuel.

Il est plus que temps de renverser cette idéologie funeste et de fonder un nouveau  monde de coopération, d’entraide et de solidarité. Il est plus que temps d’abandonner cette folie de l’Organisation Mondiale du Commerce qui voudrait transformer notre nourriture quotidienne et -en définitive- nous-mêmes, en marchandise cotée en bourse et objet de toutes les spéculations. Il est plus que temps d’accorder à chaque pays, et même à chaque région, sa souveraineté alimentaire.

Que cette mort dramatique de François Rolland serve au moins à nous faire réfléchir. A nous faire réfléchir et à agir, syndicalement, politiquement et dans les associations, pour l’avènement d’un monde plus respectueux de l’homme et de la nature, et plus heureux.

                                                                                  Etienne de Saint Laurent

 

Pollution des eaux de mer par eutrophisation.
(extrait du bulletin paroissial de Locquirec, juillet-août 1980 n° 27, André Nicol, recteur)

On parle beaucoup de la pollution des eaux de mer par les produits pétroliers, et les bretons sont bien placés, hélas, pour le savoir .Mais, hélas ! cette pollution n'est pas la seule : II existe aussi une pollution plus insidieuse, mais tout aussi réelle et désagréable par EUTROPHISATION de l'eau de mer .Ce mot grec signifie "trop nourri" ,et de fait cette pollution est due à un apport de produits organiques ou minéraux qui ser­vent d'aliments aux plantes à savoir : azote, phosphore, matières organiques, gaz carbonique etc...
Cette pollution se manifeste notamment par une croissance accrue des algues , type "ulva lactuca". Ces algues existent normalement mais elles restent fixées au"rocher où elles ont pris naissance. Bénéficiant grâce aux eaux des rivières et aux effluents des régions côtières habi­tées d'une alimentation accrue, ces algues sont détachées par les courants et arrivent sur les plages .On peut constater le phénomène en été à Saint-Efflam et à Saint Michel, à un moindre degré à Locquirec.
Les municipalités sont obligées de faire enlever ces algues dont la décomposition est très malodorante. C'est évidemment une charge pour les communes . Comme de plus, l'équipement a cru bon, à cet endroit, d'effectuer un enrochement, les aiguës, aux grandes marées, vont garnir ces rochers et ne pourront être enlevées . On commence à voir des pancartes "A VENDRE " sur cette côte .

MOYENS DE LUTTE
Les moyens de lutte sont de deux types :
1.- Essayer de réduire les apports d'azote et de phosphore dans les eaux de ruissellement .
En ce qui concerne l'azote, ce sont en grande partie les agri­culteurs qui sont responsables, car l'azote provient des engrais utilisés, qu'il s'agisse d'engrais organiques ( lisier , purin, fumier).
Pour réduire cette pollution il faudrait :
- éviter d'utiliser des engrais nitriques en automne ou en hiver et leur préférer des engrais ammoniacaux dont l'azo­te est bien retenu par le sol.
- ne jamais utiliser des doses massives d'azote ou de li­sier (pas plus, en un seul épandage de 50 unités d'azote ou de 20 m3 de lisier).
- ne jamais laisser un sol nu, mais utiliser un espace vert qui consommera l'azote, évitant le lessivage par les pluies.
En ce qui concerne le phosphore, il provient surtout des lessives : le phosphore des engrais étant très bien retenu par le pouvoir absorbant du sol .
2.- Construire des stations d'épuration pour les effluents urbains et traiter par lagunage les eaux des rivières avant leur arrivée à le mer, le lagunage étant le seul moyen d'é­liminer, par l'intermédiaire de plantes lacustres, l'azote et le phosphore contenus dans l'eau.
Ceci représente, évidemment, beaucoup de frais. Mais il est évident que si rien n'est fait la situation va empirer rapi­dement et la côte deviendra inhabitable en beaucoup d'endroits. Il n'y a qu'à constater l'évolution entre 1945 et 1980.
Il est fort à craindre, que, comme c'est le cas habituel, on attendra que la situation devienne intolérable pour faire quelque chose. Les écologistes auront certainement, dans l'ave­nir un rôle important à jouer car le public se rend de mieux en mieux compte des méfaits du laxisme en matière d'environne­ment .
 

S.Pontailler Ingénieur agronome .

               

Lettre à Monsieur Le Procureur :

SDT-Plainte H2S formulaire 2001.pdf

 

    Le tracteur a remplacé le cheval, mais ici le cheval n'aurait pas survécu !  

 

Chers tous, chères toutes,

                              un pauvre cheval qui ne demandait rien d'autre que caracoler sur la plage de la Lieue de Grève, en fond de Baie de Lannion, a trépassé après s'être englué dans la mélasse marèes vertes- hydrogène sulfuré, en bordure de la rivière le Roscoat. Son cavalier qui avait déjà mis pieds à terre, n'a dû son salut qu'à l'intervention du ramasseur de marées vertes. Il a passé une nuit à l'Hopital de Lannion. L'urgentiste qui l'a reçu, Pierre Philippe me confirme qu'il s'agit bien d'une intoxication à l'H2S. Il veille à ce que le cheval soit autopsié. La presse locale parle d'ensablement, de mort par suffocation, mais jamais causée  par intoxication, qu'elle pratique pourtant auprès de ses lecteurs, même s'il ne s'agit que de piètres mensonges. Je tiens à souligner le courage du maire de Saint-Michel, qui, malgré ses combats, est encore la victime, avec toute sa commune, de ce coup dur, pourtant prévisible.

                              Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor

 

Côtes d'Armor : asphyxié par les algues vertes - Le Phare - Blog ...
par Gilles Klein
Côtes d'Armor : asphyxié par les algues vertes. Ce n'est pas la première fois, mais cela souligne une fois de plus la scandaleuse pollution des côtes bretonnes par l'agriculture intensive et les déchets de l'élevage industriel du porc ...

les algues vertes : un fléau !

Ramassage d’algues vertes au petit matin, du côté de Koréjou.

Pour plus d’information, je vous invite à lire l’article des eaux et rivières de bretagne .

 

 

L'APPBS vous invite à consulter son blog à l'adresse suivante :

http://plougasnou.blogs.letelegramme.com/archive/2009/05/17/p-l-u-de-plougasnou-et-environnement.html#more

et son dernier article intitulé :

UN NOUVEAU PLU A PLOUGASNOU - CE QUE LES PLOUGANISTES SONT EN DROIT DE SAVOIR !

 

  Le Diben défiguré le 22.04.09 au 15.07.09

Au Diben , nous aimerions que la l'atelier cuisson des Viviers de la Méloine soit délocalisé dans la zone artisanale de Kervescontou ! 

Le Diben, ses bars.............. La population sequestrée. Voyage au centre de la terre.    La nouvelle norme de clôture Nouvelle protection solaire. Vue de la jetée sur le Café du ............ Défense de déposer des ordures ! La protedtion du littoral ? Vue du quai sur la ZI du Diben non sécurisation des gravats ! La clôture de Linette est presque terminée. matériaux déposés sur la voie publique sans sécurisation. Dépot de matériaux sur la voie publique sécurisé ? Dépot de gravats sur la voie publique. Dépot de gravats sur la voie publique sécurisé.

Extrait du guide Gallimard des Côtes d'Armor ( p. 342 ) : " Le Diben : au creux d'une anse, le port domine à perte de vue une succession d'amas rocheux roses. Le paysage est presque irréel tant il est beau …"

" Même que tellement Le Diben il est beau que les côtes d'Armor voudraient bien se l'accaparer, que fait le Finistère nom de dieu ! "

La photo DSCF9238 représente peut-être la future norme de clôture obligatoire imposée par nos conseillés municipaux qui ont adopté à 100 %  le PLU jeudi soir. Je pense que M. Hervé Le Clech ( conseiller municipal qui ne supporte la présence du public au conseil ) ne serait pas content d'avoir la même clôture devant chez lui. Mes beaux-parents  ont un terrain devant chez Madame Marylise Lebranchu, je suis sûr qu'elle ne laisserait pas construire une telle clôture. De plus notre maire Yvon Tanguy est vice président de Morlaix communauté chargé du tourisme ! Il a une drôle de façon de traiter le sujet.

Va-t-on vers des conseils municipaux à huis clos ?

 

  Les années se suivent et se ressemblent ! 

Notre Maire en arrivant à la tête de Plougasnou a fait abattre des cyprès avec l'aide des gendarmes. Il cherche une ville pour se jumeler, elle est toute trouvée, c'est : Viller-sous-Chalamont !!!  http://sauvonslestilleuls.t-tm.com/

Ce sont les élus qui décident !

"C'est les élus qui décident", entend-on un peu partout ces temps-ci de la part de nos chers élus communautaires. C'est bizarre tout de même ce besoin de réaffirmer des prérogatives dont personne ne doute ni conteste. A croire qu'ils ne pourraient plus prendre de décisions ou tout simplement que les décisions qu'ils prennent ne sont pas applicables. Mais alors pourquoi ? Le homard a consulté le vieux crabe qui va lui faire un rapport, un de plus. A suivre

Le homard inquiet par le développement des ports de plaisance

Le homard est inquiet du développement des ports de plaisance en baie de Morlaix : 600 places à Roscoff, 200 à Morlaix, 500 à Plougasnou, soit au total 1300 places programmées d'ici 2012. Sale temps donc pour le homard et ses congénères : à raison de deux casiers par bateau, 50 mètres de filet et 60 hamecons sur palangre, cela représente potentiellement 2600 casiers, 65 km de filets et 78 000 hamecons supplémentaires. Sans compter les mouillages forains et les bateaux mouillés à Perros, Ploumanach, Trébeurden et qui seraient tentés de s'aventurer en Baie de Morlaix. Avec les pêcheurs en plus, mais eux, on les connait, ca va commencer à peser sur la carapace. Le Homard a décidé de réunir d'urgence la communauté d'accrocs de la baie de Morlaix et de mettre à flot un comité de pilotage.Un vrai panier de crabes ..

L'Office de Tourisme n'est pas de tout repos

A Plougasnou, on n'est jamais à court de conflits : dernier en date, celui entre le maire,  spécialiste du tourisme à la communauté d'agglo, et le président de l'office du tourisme local, Pierre Le Doaré, dont l'épouse est l'adjointe du maire. On imagine les discussions le soir au coin du feu... Le premier veut prendre le boulot de l'autre qui refuse de rendre son siège. Et tout ca pour recueillir les cotisations des adhérents qui ne savent plus à quel Saint se vouer en espérant bien louer la saison prochaine.. A suivre.

Le PLU et le Projet de Port au Point Mort (PPPM) ?

Après 8 ans de mandat, Yvon Tanguy vient une nouvelle fois de se faire retoquer son PLU et ce malgré les nombreux conseillers  juridiques à sa disposition et  payés par les contribuables de Plougasnou. Du coup, on est toujours avec le PLU de 1984. Ca rappelle un peu le dossier du port de plaisance ou visiblement, après 8 ans de mandat et d'études qui ont couté plus de 500 000 euros, toujours pas le moindre coup de pioche à l'horizon. Il nous l'avait pourtant promis pour 2006, 2007, 2008, 2009, on avait même reçu les tarifs, maintenant c'est plutôt 2012. C'est ce qui s'appelle aller de l'avant, et pendant ce temps là, les impôts ne cessent d'augmenter tous les ans. A suivre, le homard a ses antennes...

 

Noter qu'il a fallu 12 jours de plus au Télégramme pour nous donner l'information, son correspondant habite pourtant à Plougasnou et assistait au conseil municipal du 4 décembre 2008 où le Maire lui même l'a annoncé. Il est surprenant que cette annonce ne soit pas portée au PV du compte rendu du conseil municipal.

 

PLU : enquête publique reportée - Plougasnou

vendredi 19 décembre 2008

Le planning du plan local d'urbanisme (PLU), en cours d'élaboration, prévoyait la réalisation de l'enquête publique fin 2008, début 2009 ; il sera annoncé ainsi dans le prochain bulletin d'information municipal, qui doit être distribué dans les prochains jours. D'après la municipalité, il est apparu que les services de l'État, après consultation, imposent des modifications et donc un complément d'études. La période à laquelle devrait se dérouler l'enquête publique ne peut être aujourd'hui définie.

Ouest-France

 

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